1er Congrès de - Amazon S3...Gilbert Desmarais, Ph.D. Dr Gilbert Desmarais est neuropsychologue à...
Transcript of 1er Congrès de - Amazon S3...Gilbert Desmarais, Ph.D. Dr Gilbert Desmarais est neuropsychologue à...
1er Congrès de neuropsychologie clinique de l’
405, rue Sainte-Catherine Est, Montréal
Université du Québec à MontréalPavillon Judith-Jasmin
Salle Marie-Gérin-Lajoie, local J-M400
27-28 septembre 2013
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Comité clinique et scientifiqueJulie Bouchard, Simon Charbonneau,Jean-Pierre Chartrand, Julie Duval.
Comité site internetJean-Pierre Chartrand, Frédérique Escudier,Karima Kahlaoui, Simon Lemay,Anne-Laure Macé, Vincent Moreau.
Comité congrèsSimon Charbonneau, Karen Debas,Valérie Drolet, Frédérique Escudier,Line Gascon, Brigitte Gilbert, Denis Godbout,Christine Ouellet, Nazmiye Uzun.
Conseil d’administration (CA)
AQNP
Représentante des professeurs/chercheursElaine de Guise, Ph.D.
Représentante des étudiantsFrédérique Escudier, M.Ps
Autres membres du CAJulie Bouchard, Ph.D.Julie Duval, Ph.D.Brigitte Gilbert, Ph.D.Daniel Lamoureux, Ph.D.Vincent Moreau, Ph.D.Christine Ouellet, Ph.D.
L’AQNP tient à remercier les personnes suivantes qui se sont impliquées à la création de l’association ou qui ont fourni une aide temporaire sur un comité : Valérie Bédirian, Jonathan Berken, Mark Chébli, Gilbert Desmarais, Valérie Dostie, Stephan Kennepohl, Jacinthe Lacombe, Marie-Julie Potvin, Geneviève Primeau, Georges Routhier.
Comité partenariatsFrédérique Escudier, Elaine de Guise,Line Gascon.
Comité rechercheElaine de Guise.
Comité trésorerieClaudine Boulet.
Comité exécutif (CE)Président
Simon Charbonneau, Ph.D.
Vice-Président - CommunicationSimon Lemay, Ph.D.
Vice-Président - Clinique et scientifiqueJean-Pierre Chartrand, Ph.D.
Vice-Présidente - Affaires internesLine Gascon, Ph.D.
SecrétaireKarima Kahlaoui, Ph.D.
TrésorièreClaudine Boulet, Ph.D.
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Chers cliniciens, chercheurs et étudiants oeuvrant dans le domaine de la neuropsychologie,
Les membres du comité organisateur sont fiers de vous présenter le premier congrès officiel de l’Association québécoise des neuropsychologues (AQNP).
Au cours des deux dernières décennies, la neuropsychologie a subi une croissance phénoménale! Depuis peu, une loi provinciale réserve l’acte d’évaluation des troubles neuropsychologiques et le titre de neuropsychologue est protégé par l’Ordre des psychologues du Québec, mettant ainsi en lumière l’expertise nécessaire à la pratique de cette discipline complexe. C’est dans ce contexte de reconnaissance de notre spécialisation et afin de la soutenir que l’AQNP a été créée.
Par la création de cette Association, nous cherchons à développer les liens et promouvoir les échanges entre les personnes oeuvrant dans le domaine de la neuropsychologie, à encourager les meilleures pratiques lors de l’évaluation et le traitement des troubles neuropsychologiques, ainsi qu’à favoriser le développement continu des habiletés cliniques.
C’est dans cette lignée que nous organisons notre premier congrès. L’organisation d’un congrès est la parfaite occasion de se mettre à jour sur les pratiques cliniques et concrétiser les échanges entre les différents membres de l’Association. Ce premier congrès réunira des cliniciens, chercheurs et étudiants, ce qui nous permettra d’échanger et de réfléchir sur les grandes questions communes à nos domaines de pratiques.
Pour cette première édition, nous aurons le privilège d’accueillir des conférenciers prestigieux, pionniers de la neuropsychologie au Québec, dont Dre Brenda Milner, qui assurera la conférence de fermeture du congrès.
Durant ces deux jours, vous aurez la chance d’assister à des conférences visant à susciter une réflexion sur les défis et dilemmes de la pratique contemporaine de la neuropsychologie au Québec ainsi que sur des sujets cliniques variés, qui illustrent bien la diversité des pratiques cliniques et des populations ciblées par nos évaluations et nos interventions.
Bon congrès!
Le comité organisateur
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Horaire Vendredi 27 septembre 2013
7h45 - 8h30
8h30 - 9h00
9h00 - 10h15
10h15 - 10h45
10h45 - 12h00
12h00 - 13h15
13h15 - 14h00
14h00 - 14h15
14h15 - 15h00
15h00 - 15h45
15h45 - 16h15
16h15 - 18h00
Accueil
Mot d’ouvertureSimon Charbonneau
La loi 21 : ses impacts sur la pratique des psychologuesPierre Desjardins
Pause
Qualité, accessibilité et efficience en neuropsychologieGeorges Routhier, Gilbert Desmarais, Marie-Christine Lambany, Simon Lemay et Dominique Cazin
Dîner
La neuropsychologie dans la conjoncture actuelleFrancine Lussier
Sessions parallèles
Mémoire prospective :évaluation et rééducationIsabelle Rouleau et Marie-Julie Potvin
Diagnostiquer et caractériserle trouble cognitif léger chezla personne âgéeSylvie Belleville
Pause
Assemblée générale annuelle de l’AQNP
L’évaluation des mathématiques chezles jeunes : quelles compétences cibleret avec quels outils?Éliane Chevrier
Reconnaître le syndrome de Gilles de laTourette (SGT) et ses troubles associésLine Gascon
18h30 Belle soirée en perspective au restaurant/microbrasserie Les 3 Brasseurs du Vieux-Montréal.Première consommation et quelques bouchées offertes.105, Rue Saint Paul Est.
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Horaire Samedi 28 septembre 2013
8h30 - 9h30
9h30 - 10h30
10h30 - 11h00
11h00 - 12h00
12h00 - 13h15
13h15 - 14h45
14h45 - 15h30
15h30 - 16h00
16h00 - 17h00
17h00 - 17h15
Le dilemme en éthique clinique : pistes de réflexion et de résolutionChristine Grou
Le rôle du neuropsychologue dans l’évaluation de l’aptitude à s’occuperde sa personne et à administrer ses biensValérie Bédirian
Pause
Comment les recommandations des neuropsychologues peuvent-elles mieuxoutiller et soutenir les apprentissages des jeunes qui souffrent de dyslexie?Marie-Claude Guay
Dîner
Avoir de l’impact : comment s’y prendre?Danielle Desjardins et Isabelle Lamothe
Problématiques comportementales suite aux lésions cérébrales : contributionde la neuropsychologie cliniqueDenis Godbout
Pause
Conférence de clôtureBrenda Milner
Mot de la finSimon Charbonneau
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La loi 21 : ses impactssur la pratique des psychologues
Cette présentation s’appuie essentiellement sur le Guide explicatif de la loi 21.Les objectifs de celle-ci sont les suivants :
Connaître les principaux concepts-clés afin de mieux comprendre le sens et la portée des activités 1. réservées;Comprendre comment s’articulent les champs d’exercices et les activités réservées;2. Connaître et comprendre les principales activités réservées entre autres aux psychologues;3. Comprendre l’interface professionnelle entre les psychologues, les neuropsychologues et les autres 4. professionnels;S’approprier la définition de la psychothérapie et intégrer les critères devant servir à la distinguer des 5. interventions qui s’en approchent, mais n’en sont pas;Connaître le fonctionnement du réseau des répondants, sous la responsabilité de l’Office des 6. professions.
Pierre Desjardins, M.Ps.Psychologue clinicien, il est à l’emploi de l’Ordre des psycho-logues du Québec depuis 11 ans à titre de Directeur de la qualité et du développement de la pratique. Dans le cadre de
cet emploi, il a sous sa responsabilité l’inspection professionnelle et la formation continue, il voit à l’élaboration de documents encadrant la pratique des psychologues et il contribue aux affaires pro-fessionnelles. Il fait partie de la table de l’Office des professions chargée de la rédaction et de la mise à jour du guide explicatif de la loi 21. Il est de plus le répondant de l’Ordre des psychologues pour cette même loi 21.
Vendredi 27 septembre 2013 de 9h00 à 10h15
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Qualité, accessibilité et efficience en neuropsychologie
Traditionnellement, les neuropsychologues sont des gens issus de la recherche universitaire. Cette affiliation a coloré leur espace de travail - un espace habité par des modèles, des hypothèses à vérifier, des outils, des expérimentations, des analyses, des rapports. Cette façon de travailler a prouvé sa valeur et a simultanément influencé le rôle des neuropsychologues dans les milieux de travail. Pour leur part, les milieux sont confrontés à des impératifs de services, de budget et de productivité. Des tensions surgissent. Comment concilier désir d’exhaustivité et certitudes scientifiques d’un côté avec productivité et budget restreint de l’autre. L’atelier a pour but de susciter une réflexion des neuropsychologues québécois sur le rôle, les méthodes et leurs conséquences sur le devenir de la profession. La réflexion s’enrichit de celle de nos cousins français qui vivent des réalités similaires.
Gilbert Desmarais,Ph.D.Dr Gilbert Desmarais est neuropsychologue à l’Institut Philippe-Pinel de Montréal et professeur associé au département de psychologie
de l’Université de Montréal. Il fut également professeur associé au Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal; professeur chargé de clinique au Département de psychiatrie de l’UdeM et chef professionnel à l’Institut universitaire de santé mentale de Montréal (IUSMM). Fellow de la Société canadienne de psychologie, il fut récipiendaire du Prix Noël-Mailloux décerné par l’Ordre des psychologues du Québec ainsi que du mérite du Conseil multidisciplinaire décerné par le CHU Sainte-Justine ainsi que par l’IUSMM.
Georges Routhier,D. Psy.Dr Georges Routhier est neu-ropsychologue et professeur de clinique à l’Université Laval. Il a travaillé en centres hospitaliers de 1979 à 2011, dont plus de
25 ans en psychiatrie. Au cours de ces années, il a participé au développement d’une unité d’évalua-tion en psychologie et d’outils informatisés dédiés à l’évaluation. Il s’est également impliqué pendant quelques années au sein d’une équipe de recher-che sur les premiers épisodes psychotiques et a travaillé à la mise en place et au fonctionnement d’un suivi systématique en géronto-psychiatrie. Il était présent à la table de travail du MSSS sur la pénurie des psychologues dans le réseau public comme un des représentants de la Coalition pour l’accessibilité aux services des psychologues dans le réseau public québécois (CAPP). Il travaille maintenant en cabinet privé au sein de la Clinique de la mémoire de Québec.
Vendredi 27 septembre de 10h45 à 12h00
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Dominique Cazin, Master 2Dominique Cazin exerce en tant que psychologue spécialisé en neuropsychologie dans le service de neurologie du centre hospitalier Dr Schaffner
(Lens, France). Il a fondé et préside l’association professionnelle Neuropsychologie.fr qui rassemble près de 900 psychologues francophones spécialisés en neuropsychologie. Il a également présidé l’Association pour le rassemblement national des psychologues neuropsychologues dans le but d’unifier et d’organiser la spécialité au sein de la psychologie. En dehors du champ de la neurologie, Dominique Cazin porte un intérêt particulier à la formation universitaire, la supervision professionnelle et la diffusion de la neuropsychologie auprès du grand public.
Marie-ChristineLambany, M.A.Psychologue depuis 1986, elle a oeuvré à temps partiel comme neuropsychologue pendant une quinzaine d’années dans le monde de la réadaptation in-
fantile et pendant plus de 25 ans dans le monde médico-légal. Actuellement, elle développe une expertise en ce qui a trait aux retards de déve-loppements chez les tout petits de 0 à 5 ans et s’intéresse particulièrement à leur évolution et leur devenir dans la société.
Simon Lemay, Ph.D.Dr Simon Lemay a complété son doctorat en neuropsychologie à l’UQAM et il est membre de l’Ordre des psychologues du Québec depuis 2002. Il travaille comme neuropsychologue au
CSSS Pierre-Boucher (Hôpital Pierre-Boucher) depuis 2008 auprès d’une clientèle adulte en psychiatrie, en gériatrie et en neurologie. Ses intérêts pour la recherche clinique appliquée incluent le développement et l’adaptation québécoise de tests neuropsychologiques, l’informatisation des outils d’évaluation et l’établissement de normes chez une population québécoise. Il occupe actuellement les fonctions de vice-président à l’AQNP.
Vendredi 27 septembre de 10h45 à 12h00
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La neuropsychologiedans la conjoncture actuelle
Depuis ses débuts, et Dre Brenda Milner en est la pionnière au Québec, la discipline de la neuropsychologie n’a cessé de croître et de s’imposer dans les milieux médicaux et universitaires, aussi bien qu’auprès des différents services gouvernementaux au Québec (DPJ, CLSC, CHSLD...). Le foisonnement des expertises en neuropsychologie s’est traduit par une multiplicité de domaines où celles-ci s’exercent, entraînant une spécificité accrue quant aux champs de compétences. En 1999, Dre Maryse Lassonde n’hésitait pas à affirmer que la qualité de la formation québécoise en neuropsychologie était reconnue à travers le monde et qu’elle était indéniablement supérieure à ce qu’offraient les universités américaines et surtout européennes. Récemment, une restructuration des ordres professionnels a donné lieu au projet de loi 21 qui autorise entre autres les psychologues (et les neuropsychologues) à prononcer des diagnostics psychologiques issus du DSM, la bible en matière de santé mentale. Le projet de loi a également réservé l’acte de la psychothérapie et l’évaluation des troubles neuropsychologiques aux seuls détenteurs de l’attestation émise par l’Ordre des psychologues. Quels impacts l’application de la loi 21 aura-t-elle sur la neuropsychologie québécoise et sur le développement de notre discipline à travers la communauté scientifique?
Francine Lussier, Ph.D.Dre Francine Lussier détient un doctorat en neuropsychologie de l‘Université de Montréal. Elle a d’abord travaillé à l’Hôpital Ste-Justine durant quinze ans. En 1994, elle fonde
le Centre d’évaluation neuropsychologique et d’orientation pédagogique puis, en 2001, elle ouvre un Centre de rééducation d’approche neuropsychologique qui offre des services personnalisés et complémentaires pour les enfants et les adolescents en souffrance psychologique ou en difficultés d’apprentissage et de comportement. En collaboration avec Janine Flessas, elle a publié le premier livre d’importance sur la neuropsychologie de l’enfant en 2001, réédité en 2009.
Elle a élaboré un Programme d’intervention sur les fonctions attentionnelles et métacognitives. Dre Lussier a aussi mis sur pied un programme d’internat et de stages reconnu tant au Québec qu’en Europe ainsi que des symposiums scientifiques de portée internationale. Conférencière internationale, elle présente depuis plus de 20 ans les résultats de ses recherches et de ses observations cliniques.
Vendredi 27 septembre de 13h15 à 14h00
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Mémoire prospective : évaluation et rééducation
Les problèmes de mémoire prospective (MP) comptent parmi les difficultés dont se plaignent le plus souvent les patients présentant une dysfonction cérébrale. Cependant, la MP fait rarement l’objet d’une évaluation formelle, car il existe peu de tests d’évaluation sensibles, valides et écologiques. Nous présenterons une courte tâche d’évaluation de la MP qui est facilement utilisable en contexte clinique, ainsi qu’un test d’évaluation de la MP simulant une situation de la vie quotidienne qui a récemment été élaboré dans notre laboratoire. Nous rapporterons aussi les résultats obtenus chez des populations cliniques variées avec des épreuves encore expérimentales, mais qui semblent prometteuses. Nous décrirons également de manière détaillée un programme d’intervention fondé sur l’apprentissage d’une stratégie mnémotechnique (l’imagerie mentale) pour améliorer la MP.
Isabelle Rouleau, Ph.D.Dre Isabelle Rouleau est professeure titulaire au Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal et directrice du Centre de service
psychologique de l’UQAM. Elle enseigne la neuropsychologie clinique et supervise les stages en neuropsychologie depuis plusieurs années. Chercheuse au service de neurologie du CHUM, ses projets concernent différents aspects du fonctionnement de la mémoire épisodique et sémantique dans diverses atteintes cérébrales incluant celles liées au vieillissement.
Marie-Julie Potvin,Ph. D.Dre Marie-Julie Potvin est neu-ropsychologue au programme de neurotraumatologie de l’Hôpital du Sacré-Coeur de Montréal. Elle réalise égale-
ment des projets de recherche cliniques portant sur l’évolution des patients ayant subi un trauma-tisme craniocérébral. De plus, elle est chargée de cours à l’Université du Québec à Montréal et su-perviseure de stage.
Vendredi 27 septembre de 14h15 à 15h00
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Diagnostiquer et caractériser le trouble cognitif léger chez la personne âgée
La maladie d’Alzheimer touche actuellement près de 500 000 Canadiens et on prévoit que plus d’un million de personnes seront atteintes en 2035. On croit que les changements neuropathologiques associés à la maladie d’Alzheimer sont présents plusieurs années avant le moment où les patients reçoivent leur diagnostic. Or pendant la phase pré-démentielle, les personnes atteintes rencontrent les critères du trouble cognitif léger (TCL) et peuvent donc être identifiées et bénéficier d’un suivi adapté à leur condition. Dans cette conférence, je présenterai les critères les plus récents pour identifier les personnes avec un TCL. Je discuterai des études qui ont caractérisé la symptomatologie cognitive des personnes avec TCL et celles qui ont tenté d’identifier les tests neuropsychologiques susceptibles de distinguer les personnes avec TCL qui progresseront vers une démence de celles qui demeureront stables. Enfin, j’aborderai certains des enjeux cliniques et éthiques associés à l’identification du TCL.
Sylvie Belleville, Ph.D.Dre Sylvie Belleville est professeure titulaire au Département de psychologie l’Université de Montréal et directrice de la recherche à l’Institut universitaire de gériatrie de Montréal. Elle
est reconnue pour ses travaux portant sur la neuropsychologie des démences et a notamment largement contribué à mieux faire connaître comment la mémoire se modifie avec l’âge dans la maladie d’Alzheimer et dans les troubles légers de la cognition ainsi que pour ses travaux dans le domaine des interventions cognitives chez les personnes âgées avec ou sans troubles de la cognition et sur les phénomènes de compensation et de plasticité cérébrale. Elle a récemment été identifiée comme l’une des dix chercheurs canadiennes les plus influentes dans le domaine de la psychologie clinique.
Vendredi 27 septembre de 15h00 à 15h45
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L’évaluation des mathématiques chez les jeunes : quelles compétences cibler et avec quels outils?
Plusieurs enfants et adolescents qui vivent des difficultés scolaires ont du mal avec les mathématiques, particulièrement en résolution de problèmes. Bien qu’ils puissent être en grande difficulté et avoir un retard significatif dans cette matière, rares sont ceux qui ont un trouble spécifique du calcul (dyscalculie). Comment peut-on départager les enfants en difficultés sévères en mathématiques des dyscalculiques? Cet exposé propose une première démarche neuropsychologique d’évaluation des compétences fondamentales en mathématiques pour tenter de distinguer les uns des autres. Tant chez l’élève du primaire que chez l’étudiant du secondaire, nous présenterons les habiletés qui nous paraissent essentielles à évaluer et proposerons des outils pouvant les mesurer.
Eliane Chevrier, Ph.D.Dre Eliane Chevrier est neu-ropsychologue pédiatrique. Elle pratique au CENOP depuis 2005 où elle est également superviseure clinique et for-matrice. Elle se spécialise dans les troubles d’apprentissage,
dont la dyslexie, le syndrome de dysfonction non-verbale et la dyscalculie. Elle est régulièrement conférencière invitée à l’Université de Montréal pour donner des cours sur la pratique clinique de la neuropsychologie pédiatrique.
Vendredi 27 septembre de 14h15 à 15h00
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Reconnaître le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) et ses troubles associés
Le syndrome de Gilles de la Tourette (SGT) est un trouble neuropsychiatrique caractérisé par des tics moteurs et vocaux. Bien que les tics soient au cœur du diagnostic, ils peuvent se manifester au cours du développement normal d’un enfant. Ils peuvent aussi être présents dans différentes entités cliniques ou survenir à la suite de l’administration d’une médication. Les tics, à eux seuls, sont rarement le motif principal de consultation. Le premier objectif de cette présentation est de discuter du diagnostic différentiel des troubles mettant en cause des tics afin de discerner ceux qui s’inscrivent dans l’évolution du SGT d’une autre problématique. Aussi, le SGT est très souvent associé à plusieurs comorbidités telles que les obsessions-compulsions, le trouble déficitaire de l’attention, les troubles du comportement, les troubles anxieux, les problèmes sociaux et les troubles d’apprentissage. Notre second objectif est d’expliquer l’importance d’évaluer les troubles associés au SGT afin d’aider les professionnels à mieux comprendre le syndrome pour ensuite pouvoir agir sur les symptômes les plus souffrants de cette maladie.
Line Gascon, Ph.D.Dre Line Gascon est neurop-sychologue développementale au CENOP. Elle est également chargée de cours au Départe-ment de psychologie à l’Uni-versité de Trois-Rivières et à l’Université de Sherbrooke.
Elle réalise des expertises psycholégales et en-treprend un D.E.S.S. en médecine d’expertise et d’assurance à l’Université de Montréal. Elle est cofondatrice et vice-présidente de l’AQNP. Elle agit comme superviseure, formatrice et confé-rencière. Elle se spécialise auprès des enfants, des adolescents et des jeunes adultes aux prises avec des troubles d’apprentissage et des troubles neurodéveloppementaux.
Vendredi 27 septembre de 15h00 à 15h45
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Le dilemme en éthique clinique :pistes de réflexion et de résolution
Que le neuropsychologue soit appelé en consultation ou encore dans le contexte d’une expertise, il fera tôt ou tard, face à des dilemmes éthiques dans son cursus professionnel. Les questions porteront sur divers enjeux, telles la capacité à consentir à ses soins, la détermination de l’aptitude, la divergence d’opinion avec d’autres professionnels sur les capacités d’autonomie cognitive, la protection du patient versus de la société, en sachant que son opinion ne sera pas sans répercussions sur la conduite à tenir du médecin traitant ou de l’équipe de soins. En cours de carrière, il sera confronté tôt ou tard aux limites des impératifs déontologiques dans certains dossiers, ou encore à la complexité d’une situation où le fait de se prononcer peut engendrer un tort au patient, quelle que soit sa conclusion... Cette délibération éthique, bien que souvent inconfortable pour le professionnel, demeure toutefois salutaire au long cours puisqu’elle contribue largement au processus réflexif qui sous-tend la pratique clinique.
La présentation a pour objectif de sensibiliser les participants à un canevas de réflexion éthique pouvant guider le clinicien dans les décisions difficiles ou dans les cas litigieux.
Christine Grou, Ph.D. Dre Christine Grou est détentrice d’un doctorat en neuropsychologie de l’UQAM et d’une maîtrise en bioéthique de l’Université de Montréal. Elle a pratiqué durant 20 ans à titre
de neuropsychologue à l’Institut Universitaire en Santé Mentale de Montréal. Elle y fut également superviseure chargée de formation et responsable de stages et d’internats en neuropsychologie. Depuis 2001, elle est membre du comité d’éthique de la recherche du Centre de recherche Fernand-Seguin et elle agit comme présidente du comité d’éthique appliquée depuis sa création en 2006. Plus récemment, en 2011, elle est devenue Chef de la discipline de psychologie, psychoéducation, orientation et réadaptation professionnelles à l’IUSMM. Enfin, parallèlement à ces activités, Dre Grou a toujours maintenu une pratique privée, réalisant notamment des expertises psycholégales et des consultations pour différents centres hospitaliers et de réadaptation.
Samedi 28 septembre de 8h30 à 9h30
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Le rôle du neuropsychologue dans l’évaluation de l’aptitude à s’occuper de sa personne et à administrer ses biens
Après une brève mise à jour des aspects juridiques et éthiques, ainsi qu’une définition de l’aptitude à s’occuper de sa personne et à administrer ses biens, il y aura présentation d’un modèle conceptuel représentant toutes les composantes de l’aptitude. Le rôle du neuropsychologue sera situé dans ce modèle et les composantes visées par l’évaluation neuropsychologique seront détaillées. Seront ensuite abordés certains éléments concrets de l’évaluation de l’aptitude en neuropsychologie. Finalement, il sera question des recommandations possibles et des limites du neuropsychologue dans le contexte de l’évaluation de l’aptitude à s’occuper de sa personne et à administrer ses biens.
Valérie Bédirian, Ph.D.Dre Valérie Bédirian est neuropsychologue aux services ambulatoires de psychogériatrie du CSSS du Cœur-de-l’Île, elle agit en tant qu’experte à la clinique Expertise NeuroSciences et elle est chargée de cours à l’Université
de Montréal. Ses recherches doctorales portaient sur l’évaluation de l’aptitude à gérer ses biens. Elle est l’auteure de l’Échelle de Montréal pour l’évaluation des activités financières (ÉMAF) et elle est co-auteure de l’article de validation du MoCA. Ses expériences cliniques lui ont permis de développer une expertise dans le domaine de l’évaluation de l’aptitude chez l’adulte et la personne âgée et d’être régulièrement invitée à donner de la formation dans ce domaine.
Samedi 28 septembre de 9h30 à 10h30
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Comment les recommandations des neuropsychologues peuvent-elles mieux outiller et soutenir les apprentissages des jeunes qui souffrent de dyslexie?
Au Québec, les jeunes qui présentent des difficultés d’apprentissage en lecture et en écriture sont de plus en plus référés en neuropsychologie afin que l’on trace un profil cognitif et que l’on précise le diagnostic. Toutefois, le diagnostic de dyslexie pose certains défis lorsque le jeune est référé à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. La présente conférence vise tout d’abord à mieux outiller les neuropsychologues qui œuvrent auprès de cette clientèle. Par ailleurs, lorsqu’une dyslexie est identifiée chez un jeune, quelles sont les recommandations les plus prometteuses que le neuropsychologue puisse faire pour soutenir l’élève du primaire et du secondaire dans ses apprentissages, ainsi que l’étudiant collégial et universitaire? Dans cette conférence, les recommandations concernant la rééducation et les mesures compensatoires seront discutées en fonction du type de dyslexie et de l’âge du jeune.
Marie-Claude Guay,Ph.D.Dre Marie-Claude Guay est professeure au Département de psychologie de l’Université du Québec à Montréal, chercheuse associée à l’hôpital Rivière-des-Prairies et au Centre Jeunesse
de Montréal-Institut universitaire. Ses intérêts de recherche visent à mieux comprendre les troubles d’apprentissage et les troubles d’adaptation chez les jeunes ainsi qu’à développer et évaluer l’efficacité de programmes d’intervention novateurs. Elle a d’ailleurs contribué à la rédaction des lignes directrices sur la dyslexie à l’Ordre des psychologues du Québec. Sur le plan clinique, elle est neuropsychologue et superviseure au Centre de psychologie M-C Guay.
Samedi 28 septembre de 11h00 à 12h00
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Avoir de l’impact : comment s’y prendre?
Un nombre important de travaux de recherche, portant sur les variables qui participent à l’efficacité thérapeutique, démontrent l’importance de l’alliance thérapeutique dans l’efficacité des grands modèles de psychothérapie. Dans cette présentation, nous aimerions montrer comment ce concept de l’alliance peut être mis à contribution afin de maximiser l’impact des activités d’évaluation neuropsychologique. Par des allers-retours entre des vignettes cliniques, de petites mises en situation et les concepts théoriques (l’alliance de travail et de la régulation de l’expérience affective), nous verrons comment aider le client à préserver son sentiment de sécurité et sa motivation lors des rencontres d’évaluation en neuropsychologie et l’encourager à identifier et à utiliser des stratégies relationnelles qui permettent la poursuite des objectifs de l’évaluation. Nous identifierons des indices clairs qui permettent de décoder les ruptures d’alliance de travail et quelques stratégies concrètes permettant de réparer ces ruptures inévitables.
Les objectifs poursuivis :
Comprendre le concept d’alliance de travail1. Reconnaître les indices de rupture d’alliance2. Reconnaître les menaces au besoin de sécurité et les tentatives de restauration du sentiment de sécurité 3. à la base des ruptures d’allianceDévelopper des stratégies de réparation des ruptures d’alliance4.
Isabelle Lamothe,Ph.D.Docteure en neuropsychologie, Isabelle Lamothe pratique en milieu privé, depuis 2000, la neuropsychologie et la psychothérapie. Son intérêt
central s’articule autour du développement d’une pratique intégrée et personnalisée, à la jonction de la neuropsychologie et de la psychothérapie. C’est dans cette visée, soutenue par les récents résultats de recherche portant sur les facteurs communs en psychothérapie, qu’elle s’est engagée il y a plus de 7 ans, à enseigner et à superviser le développement du savoir-faire et du savoir-être relationnel des doctorants en neuropsychologie de l’Université de Montréal.
Danielle Desjardins,M.Ps.Danielle Desjardins est psychologue, superviseure, formatrice et chargée de cours depuis plusieurs années. Elle compte 25 ans d’expérience
en pratique privée, 20 ans d’expérience en supervision en milieu universitaire (UQAM et UdeM), en enseignement de la supervision, de l’évaluation et de l’intervention en psychologie humaniste (UQAM) ainsi que 20 ans d’expérience en consultation et en formation.
Samedi 28 septembre de 13h15 à 14h45
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Problématiques comportementales suite aux lésions cérébrales : contribution de la neuropsychologie clinique
La neuropsychologie clinique peut aider face aux problématiques comportementales en :
Systématisant l’évaluation des comportements en cause.1. Utilisant l’évaluation neuropsychologique pour détecter les faiblesses cognitives mais aussi des 2. forces résiduelles (des leviers d’intervention). En s’assurant que l’anamnèse peut mener à faire des hypothèses sur l’origine des comportements.Profitant de la rencontre de communication des résultats à l’évaluation pour susciter des échanges sur 3. le message que peut communiquer le comportement.Soutenant l’équipe (incluant autant que possible la personne et ses proches) dans le processus 4. d’analyse fonctionnelle du comportement.Participant à l’élaboration du plan d’intervention comportementale en respectant les lignes de 5. conduites favorisant le succès de l’intervention.Contribuant, si possible, à aider les personnes impliquées à percevoir les progrès.6.
Denis Godbout, Ph.D.Ayant complété un doctorat en psychologie (spécialité : neu-ropsychologie), Dr Denis God-bout s’est intéressé aux problé-matiques comportementales suite aux atteintes cérébrales
acquises et évolutives dans le cadre de son tra-vail à l’Hôpital Charles Le Moyne de 1989 à 2001. En 2001, il a intégré le PREM-TGC, un programme dédié à l’intervention en trouble grave du com-portement (TGC) où il est devenu coordonnateur clinique pour la clientèle en déficience physique jusqu’en 2006. De 2006 à 2010, il a poursuivi sa carrière en tant que coordonnateur clinique en TGC au Centre de réadaptation Lucie-Bruneau de Montréal (CRLB). Au programme Cadre du CRLB depuis 2010, il intervient à titre de neuropsycho-logue auprès d’équipes oeuvrant auprès de mul-tiples clientèles de personnes ayant des lésions cérébrales.
Samedi 28 septembre de 14h45 à 15h30
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Brenda Milner, Ph.D.« En 1985, Brenda Milner était admise dans l’Ordre national du Québec à titre d’officier. Depuis, elle a poursuivi ses recherches sur le cerveau, supervisé des études postdoctorales et présenté des communications dans des manifestations scientifiques d’envergure.
Mme Milner est née dans la ville anglaise de Manchester, en 1918. Elle a obtenu un baccalauréat et une maîtrise en psychologie expérimentale à Cambridge. Venue au Canada en 1944 pour y enseigner, elle prépare un doctorat en psychophysiologie à l’Université McGill, sous la direction du renommé Dr Donald Olding Hebb. Elle a également la chance de travailler en compagnie du Dr Wilder Penfield, avec qui elle étudie le comportement de patients épileptiques, traités par ablation focale de tissus cérébraux. Elle ne tarde pas à pousser plus loin son exploration des relations entre les fonctions cérébrales et passe à l’étude de l’activité cérébrale sur des sujets normaux, s’intéressant surtout à la spécialisation des hémisphères du cerveau. Elle découvre que la mémoire est plurielle, que celle-ci n’est donc pas un système solitaire. Une grande partie de ses travaux vont permettre de déterminer le mode d’interaction des deux hémisphères du cerveau.
Aujourd’hui, Mme Milner essaie de comprendre, toujours plus finement, les différences existant entre les hémisphères droit et gauche à l’aide des technologies avancées de l’imagerie cérébrale; elle focalise une partie de ses efforts sur le rôle de l’hémisphère droit dans la mémorisation de l’emplacement des objets. Titulaire de la chaire Dorothy-J.-Killam, elle est professeure au Département de neurologie et de neurochirurgie de l’Université McGill.
Son nom trouve écho partout chez ses pairs. Par exemple, l’American Psychological Association a créé une bourse spécialement en son honneur (le Brenda A. Milner Award) et l’Institut de neurologie de Montréal a établi une conférence annuelle en neurosciences cognitives portant son nom.
Compagnon de l’Ordre du Canada et première lauréate du prestigieux prix Wilder-Penfield, Brenda Milner a reçu pas moins de vingt diplômes honorifiques depuis 1984. Tous reconnaissent son travail révolutionnaire. »
Bibliographie et photo : Ordre National du Québec,www.ordre-national.gouv.qc.ca/membres/membre.asp?id=126
Conférence de clôture
Samedi 28 septembre de 16h00 à 17h00
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Directions
Université du Québec à MontréalPavillon Judith-Jasmin (J)Salle Marie-Gérin-Lajoie, J-M400405, rue Sainte-Catherine EstMontréal H2L 2C4
Les 3 Brasseurs105 Rue Saint Paul Est(514) 788-6100
De nombreux restaurants sont situés près du lieu du congrès, notamment sur la rue St-Denis. Voici quelques suggestions :
Pacini Restaurant1262 Rue Saint-Denis(514) 842-9139
Restaurant Soupesoup1228 Rue Saint-Denis(514) 544-5004
Il Panino Café (fax)271 Rue Sainte-Catherine Est(514) 664-4440
Restaurant Mikado St Denis1731 Rue Saint-Denis(514) 844-5705
Rue Berri
Rue S
aint P
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Merci à nos exposants
Medialexiewww.medialexie.ca
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