Rédigé sur la base des dernières observations du bulletin BSV du 14 août 2019

FERMAGE 2019

Calcul avec la variation annuelle : + 1,66%

LOYER 2019 = LOYER 2018 x 1,0166

PCAEA

L’appel à projet pour investir en bâtiment de stockage (silos et frigo) en matériel de conditionnement ou en matériels ‘environnementaux’ : bineuses, dédrageonneuses, RTK.. est en cours (25% minimum de subvention).

Dossier à déposer au plus tard le 27 septembre (avant le 11 septembre pour vérification de la complétude du dossier par le DDTM).

Contact : Antenne de St Pol de Léon 02 98 69 17 46

CHOUX

DESHERBAGE DES REPOUSSES DE CEREALES

Le binage des repousses est possible à condition de commencer tôt, dès l’émergence des repousses et en passant plusieurs fois.

RAVAGEURS

Plus de vol de mouche depuis 3 semaines, la protection est inutile pour les choux, mais filet à conserver pour crucifères racines (navet, radis…).

Vols de TENTHREDES récurrents cette année, surveiller régulièrement les parcelles pour gérer les interventions dès l’observation des larves noires et intervenir avec un produit ‘chenilles’ (hormis le Bacillus thurengiensis totalement inefficace).

PUCERONS CENDRES : observation de quelques petits foyers. Les auxiliaires (momies et larves de syrphes) bien actifs et les pluies récentes ont été efficaces pour limiter les populations.

CHENILLES (piérides du chou, de la rave et teignes) présentes çà et là. La gestion des ravageurs se fait selon leur présence et le cycle du chou (stade et date de récolte) :

sur chou-fleur d’hiver (récolte de décembre à mai, y compris romanesco), aucune intervention n’est nécessaire (hormis si cœurs recouverts de pucerons cendrés, ce qui n’a pas été observé) ;

sur chou d’été/automne (chou-fleur blanc et de couleur, brocoli) : intervention avant pommaison uniquement si plus de 5% de plantes avec défoliation (présence de foyers de piérides du chou ou plus de 2 larves de teignes/feuille). Intervention systématique 7 à 10 jours avant la 1ère récolte pour éviter la présence de chenilles (noctuelle ou piéride de la rave) ou leurs excréments sur les récoltes ;

sur chou pommé, intervention dès la présence de chenilles et ou pucerons sur 5% des plantes.

Contact : Marine SALAÜN 06 85 93 13 23

Produits Matières actives Doses Réglementation Remarques

SUCCESS 4 Spinosad 0,2 L/ha

DAR 3 j ZNT 20 m DRE 6 h 2 app. max

BIO Uniquement sur chou pommé et chou à inflorescence.

DIPEL DF Bacillus thuringiensis 1 kg/ha

DAR 3 j ZNT 5 m DRE 6 h 8 app. max

BIO Agit par ingestion sur jeunes chenilles. Tous choux.

05 juillet 2019

19 Août 2019

ARTICHAUT (DRAGEONS)

STADE DES CULTURES

Le développement des drageons varie fortement d’une parcelle à l’autre et d’un secteur à l’autre. La majorité des plants sont initiés et les capitules sortent. Attention au calibre pour les artichauts de semis destinés à la transformation, il faut parfois fouiller dans le feuillage de la variété Madrigal pour récolter les mères qui ont atteint le calibre souhaité.

MILDIOU

Peu de progression depuis 15 jours et les symptômes sont observés principalement sur les feuilles du bas, même sur les variétés sensibles (dont les variétés de semis). A surveiller en fonction des conditions météorologiques des prochaines semaines.

TACHES NOIRES SUR CAPITULES

Quelques taches sont parfois observées sur les têtes. Plusieurs causes sont possibles : attaques de bactéries ou de champignons (parasites de faiblesse) dans certains cas, brûlures des bractées après irrigation sous un temps ensoleillé (effet loupe) dans d’autres cas. Aucune intervention n’est utile dans les 2 cas.

AUTRES RAVAGEURS

Les quelques foyers de PUCERONS parfois observés ont été « nettoyés » par les auxiliaires (coccinelles, chrysopes et syrphes).

NOCTUELLES GAMMA : observées dans quelques têtes sur des parcelles en cours de récolte.

Contact : Vincent SALOU 02 98 69 17 46

OIGNON / ECHALOTE

STOCKAGE

Thermothérapie : à réaliser rapidement après rentrée en silo. Le Botrytis allii engendre en effet rapidement des dégâts sur bulbes d’oignon. Rappel : 4,5 j à 36°C ; 5,5 j à 33°C ou 7 j à 30°C. Fiche technique disponible sur simple demande.

Vérifier la bonne ventilation des caisses d’oignon : risque de pertes d’air en cas de non alignement des caisses (et donc perte de pression) : les caisses doivent être jointives pour éviter les fuites. Au besoin, repositionner les caisses ou calfeutrer les zones où des pertes d’air sont détectées. Ventiler en continu jusqu’au dessèchement de la queue, puis passer en ventilation de fin de nuit (4 heures en début de stockage).

Contact : Claire Gouez 02 98 69 17 46

POIREAU

TEIGNE

Un premier vol de teigne a été observé vers le 25 juillet et un second démarre cette semaine (relevé du 12 août).

Prévoir d’intervenir pour les parcelles à risque avec DELFIN (Bacillus thuringiensis) à 1 kg/ha sur jeunes larves vers le 20-22 août : soit 8-10 jours après le vol (temps nécessaire pour les adultes de pondre et que les œufs éclosent) - traitement à renouveler en cas de pluie supérieure à 20 mm.

A noter : toutes les parcelles n’ont pas le même niveau de risque, d’où l’intérêt de disposer des pièges à phéromones. Si vous êtes intéressés, nous contacter pour plus d’infos.

Contact : Claire Gouez 02 98 69 17 46

CAROTTE - CELERI – PANAIS

MOUCHE DE LA CAROTTE ET DU CELERI

Nombre de mouches de la carotte par plaque : Santec (Le Bois) : 0 / Plounévez-Lochrist (Keremma) : 0 / Plouescat : 0,25 / St Pol de Léon (Pointe St Jean) : 0,25 / Henvic : 0,25 / Cléder : 0 / Plouzévédé : 0,25 / Santec (Moulin Kerellec) : 0,25.

- Le nombre de mouches de la carotte piégées est faible dans la majorité des parcelles du réseau, et inférieur au seuil de risque de 1 mouche par plaque par semaine. En AB, le bâchage est conseillé dans les parcelles à risque. En céleri, bâcher les parcelles destinées à être récoltées après la fin octobre.

Nombre de mouches du céleri par plaque : Santec (Le Bois) : 0 / Plounévez-Lochrist (Keremma) : 0 / Plouescat : 0 / St Pol de Léon (Pointe St Jean) : 1,75 / Henvic : 0 / Cléder : 0 / Plouzévédé : 0 / Santec (Moulin Kerellec) : 0.

- Le nombre de mouches du céleri est à nouveau faible cette semaine, à l’exception d’une parcelle à St Pol. Les risques pour les cultures de céleri-rave sont faibles. Le bâchage reste le seul moyen de lutte efficace pour protéger les parcelles à risque.

Contact : Vincent SALOU 02 98 69 17 46

NAVET / RADIS / RUTABAGA

MOUCHE DU CHOU

Même si les vols sont faibles, les dégâts peuvent être importants sur crucifère racine. Aucun produit n’ayant une bonne efficacité, prévoir de bâcher dès l’émergence des plants jusqu’aux premières gelées.

CHARANÇON GALLICOLE

Habituellement, le vol a lieu en août - septembre, bâcher les parcelles.

NAVETS

Les semis sont possibles jusque début septembre pour des récoltes tardives.

Rappel des densités :

- navets violets : 15 graines par mètre linéaires sur 5 rangs ;

- navets « boules d’or » : 12 à 15 graines par mètre linéaire sur 5 rangs.

Contact : Vincent SALOU 02 98 69 17 46

Chambre d’Agriculture de Bretagne – Kergompez – 29250 ST POL DE LEON

02 98 69 17 46 – st.pol@bretagne.chambagri.fr / www.conseils-legumes.bzh

Réalisé avec le concours financier de

Les préconisations formulées reposent en particulier sur des références acquises dans les stations du CATE (29), de

Terre d’essais (22), de la SEHBS (56) … et dans les exploitations légumières. Elles font également référence au

dernier BSV indiqué accessible sous http://draaf.bretagne.agriculture.gouv.fr/Bulletins-de-Sante-du-Vegetal-BSV. Si

aucune alternative à l’utilisation de produits phytos n’est proposée, c’est qu’il n’en existe pas de pertinente à ce stade.

Les aspects réglementaires sont regroupés dans le 4 pages « produits phytosanitaires : réglementation -

conditionnalité PAC » disponible sur synagri. Les matières actives et les conditions d’utilisation des produits cités sont

consultables sur le site ephy.anses.fr et sur l’étiquette. La Chambre d’agriculture de Bretagne est agréée par le

Ministère de l’agriculture pour son activité de conseil indépendant à l’utilisation de produits phytopharmaceutiques

sous le n° IF01762 dans le cadre de l’agrément multi-sites de l’APCA.