19 20 - auditorium-lyon.comDisciple de Joseph Schwantner, de Christopher Rouse et de Michael...

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UN WEEK-END AVEC ANOUSHKA SHANKAR Orchestre national de Lyon / Miguel Harth-Bedoya SA. 1 er FÉV. 18h 20 19

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UN WEEK-END AVEC ANOUSHKA SHANKAROrchestre national de Lyon / Miguel Harth-Bedoya

SA. 1er FÉV. 18h

2019

Je lis, j’écoute, je regarde, je sors au rythme de

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MICHAEL TORKE (NÉ EN 1961)Ash[17 min]

RAVI SHANKAR (1920-2012) PHILIP GLASS (NÉ EN 1937)Offering, extrait de Passages[10 min]

– Entracte –

RAVI SHANKAR (1920-2012)Concerto pour sitar et orchestre n° 2, «Râga Mâlâ»I. Lalit (Presto)II. Bairagi (Moderato)III. Yaman Kalyan (Moderato)IV. Mian ki Malhar (Allegro)[52 min]

Orchestre national de LyonMiguel Harth-Bedoya directionAnoushka Shankar sitar

Ce concert est soutenu par Musique nouvelle en liberté. Il est

enregistré par Radio Nova et sera diffusé vendredi 7 février à

20h sur Nova Lyon – 89.8 FM.

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MICHAEL TORKEAsh

En 2012, le public parisien découvre au Théâtre du Châtelet Pop’pea, réécriture rock du Couronnement de Poppée de Monteverdi. À l’affiche dans le rôle d’Othon, Benjamin Biolay insiste sur la fidélité du spectacle au texte originel de Busenello  : «Le livret, même s’il a été traduit en anglais, c’est au mot près le livret italien. On chante tout en direct en anglais. Dans un anglais très classique, très chiadé.» Ian Burton signe une dramaturgie «barock» haute en couleur, Michael Torke revisite la partition vénitienne tout en préservant l’essentiel de ses motifs. Le résultat est déconcertant. Le spectacle interroge à défaut de faire l’unanimité auprès de la critique, marquant toutefois une étape très naturelle dans le parcours d’un musicien que nous qualifierons sans crainte de postmoderne.

Disciple de Joseph Schwantner, de Christopher Rouse et de Michael Daugherty à l’Eastman School of Music et à l’Université Yale, Michael Torke s’est tôt ouvert aux cultures populaires et aux œuvres du passé, au croisement du postromantisme et du minimalisme américains. Avec Ash (1989) et Mass (1990), il se confronte aux grandes formes de Beethoven et de Mendelssohn, adoptant dans le premier cas les codes de la tripartition classique. Ash n’est pas un pastiche : les répétitions obstinées, les transformations subtiles du matériau, l’orchestration des tutti et les dialogues des timbres (puissantes projections de cuivres et fourmillements de bois et de cordes) sont objectivement de leur temps. «En cherchant un langage clair et familier pour écrire cette pièce, explique Michael Torke, j’ai opté pour quelques expressions parmi les plus basiques des fonctions tonales  : toniques et dominantes de fa mineur, une modulation à la relative majeure (la bémol), ainsi qu’une forme tripartite qui, au terme de la partie centrale, retourne en fa mineur pour la récapitulation.»

Au-delà du vocabulaire technique, le compositeur traduit ainsi l’extrême simplicité de son mouvement, sans néanmoins le priver d’une part personnelle  : «Ce que j’offre n’est pas l ’invention de nouveaux “mots” ou d’un nouveau langage, mais une nouvelle façon de faire des phrases et des paragraphes dans un langage déjà existant, commun et déjà très utilisé.» Indéniable succès  ; Ash emporte l’auditeur dans sa course. «Un galop à la recherche d’un boléro», s’exclame un critique du Los Angeles Times. Et l’œuvre poursuit sa route dès juin 1991 sous la forme d’un ballet, chorégraphiée par Peter Martins, collaborateur de longue date du compositeur, sur la scène du New York State Theater (Lincoln Center), pour entraîner les danseurs dans un tourbillon irrésistible.

François-Gildas Tual

Composition : 1988.

Commande : St. Paul Chamber

Orchestra, avec le soutien de la

Jerome Foundation.

Création : St. Paul (Minnesota,

Etats-Unis), Ordway Center, 3

février 1989, par le St. Paul

Chamber Orchestra placé sous la

direction de John Adams.

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RAVI SHANKAR / PHILIP GLASSOffering, extrait de Passages

Années soixante  : Philip Glass en termine avec ses études. En Amérique, il a travaillé avec Vincent Persichetti et Darius Milhaud, s’est essayé au dodécaphonisme  ; au Conservatoire américain de Fontainebleau avec Nadia Boulanger, il s’est enthousiasmé pour les analyses des partitions de Bach, Mozart et Beethoven. Invité à travailler pour le théâtre et le cinéma, il rencontre Ravi Shankar, auquel vient d’être confié un rôle dans le prochain film de Conrad Rooks  : Chappaqua. Au casting figurent Jean-Louis Barrault, William Burroughs, Allen Ginsberg, Ornette Coleman ou encore The Fugs. La musique doit être signée par le saxophoniste Ornette Coleman, mais le réalisateur décide finalement de se tourner vers Ravi Shankar. Celui-ci, toutefois, ne saurait écrire seul une telle partition, et on décide de faire appel pour le seconder à un étudiant de Nadia Boulanger. Philip Glass est retenu, et c’est le début d’une longue et fructueuse amitié.

Source d’inspiration des orientalistes du xixe siècle, l’Inde a aussi séduit les musiciens. Schubert tout d’abord, qui s’est penché sur l’adaptation allemande de la pièce antique de Kalidasa La Reconnaissance de Sakuntala. Delibes ensuite, dont Lakmé s’inspire d’un roman de Pierre Loti, et dont le prénom ainsi francisé (l’indien opterait plutôt pour Lakshmi) témoigne encore des curiosités et habitudes du colonialisme. Bizet enfin, dont les Nadir et Zurga pêchent leurs perles sur les rivages de Ceylan. Puis le bouddhisme et les modes karnatiques ont à leur tour investi le langage occidental, donnant une teinte très particulière à certaines œuvres de Jonathan Harvey ou de Jacques Charpentier, tandis que quelques Américains imaginaient de nouveaux opéras indiens, John Adams avec The Flowering Tree, Philip Glass avec Satyagraha. Il faut dire que Philip Glass n’a pas attendu sa rencontre avec Ravi Shankar pour vouloir partir. Durant huit ans, il a pratiqué le yoga auprès de Yogi Vithaldas, après avoir rencontré Swami Satchidananda à New York. Aussi son premier voyage en Inde est-il à la fois un aboutissement, une découverte et une renaissance. Il visite Rishikesh, Katmandou, Darjeeling puis Kalimpong, en train en troisième classe ou en jeep pour escalader les montagnes. Il rencontre des musiciens et des moines, se sensibilise à une pensée qu’il se destine à étudier jusqu’à sa conversion au bouddhisme tibétain.

Du point de vue musical, Glass trouve une certaine parenté entre ce qu’il entend là-bas et les structures répétitives qu’explorent les minimalistes américains. Il en résulte une certaine cohérence que l’auditeur perçoit bien à l’écoute de Passages, un disque réalisé en 1990 avec Ravi Shankar dans lequel les deux partenaires se confient mutuellement leurs propres thèmes. Offering y joue

Composition et enregistrement :

1990 (Private Music).

Création de la version de concert :

Londres, Royal Albert Hall, 15

août 2017, dans le cadre des BBC

Proms.

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le rôle d’ouverture, sorte d’improvisation du saxophone sur un râga qu’accompagnent les dessins apaisants des cordes. Bientôt, le soliste est rejoint par ses pairs alors que le reste de l’orchestre demeure fidèle à son motif d’arpèges. Au cœur du mouvement, une nouvelle mélodie fait le grand saut. Plus typique du minimalisme, une simple tierce devient arpège, tandis que les lignes tournant sur elles-mêmes s’enrichissent de notes supplémentaires. Contretemps et contre-chants envahissent la texture de plus en plus complexe. Curieusement, le résultat n’est pas vraiment homogène, semble vouloir éviter de se situer pour ne pas tomber le risque de l’uniformisation. Et il reviendra au saxophone d’achever ce qui est à la fois un heureux mariage et un passionnant aller-retour entre l’Orient et l’Occident.

F.-G. T.

RAVI SHANKARConcerto pour sitar et orchestre n° 2, «Râga Mâlâ»

Pour Robu, tout a commencé dans la très vieille ville de Vârânasî (Bénarès), dans les Indes britanniques. Mais cela aurait pu commencer ailleurs, loin du Sous-Continent, car le père du petit garçon, brillant avocat, a officié aussi bien en Inde, comme ministre du Maharajah de Jhalawar, qu’à Londres, Genève ou New York comme enseignant de l’Université Columbia. Robu, de son vrai prénom Robendra, profite du voyage, découvre Paris lorsque sa famille s’y installe, et progressivement se familiarise avec les cultures occidentales. Faisant ses débuts comme danseur dans la troupe de son frère aîné Uday, il rencontre le musicien Ustad Allauddin Khan, qui le prend sous son aile et le forme dans la rigoureuse tradition de Guru Kul ; il apprend notamment le jeu des instruments indiens : sitar, surbahar, vînâ, rabâb et sursingar, et dans ce retour au source, déjà se destine à révéler au public occidental la musique de son pays natal, et à tendre de nouvelles passerelles entre les continents.

Dans les années soixante, Robu devenu Ravi court le monde, enchaîne concerts et enregistrements. En 1967, il imagine avec le violoniste Yehudi Menuhin un album étonnant, West Meets East, rencontre de la musique classique occidentale et de la musique hindoustanie de l’Inde du Nord. C’est le début d’une longue exploration du métissage musical. Suivent un premier concerto écrit à la demande de l’Orchestre symphonique de Londres et de son chef André Previn, puis un deuxième pour l’Orchestre philharmonique de New York et Zubin Mehta. Formé à Vienne mais né à Bombay, Zubin Mehta a été le premier chef indien bénéficiant d’une telle reconnaissance internationale. Ravi, quant à lui, a été révélé par les Grammy Awards ainsi que par ses interventions à Monterey en 1967, à Woodstock en 1969,

Composition : 1981

Dédicace : à Zubin Mehta.

Commande : Orchestre

philharmonique de New York.

Création : New York, Lincoln Center,

Avery Fisher Hall, 23 avril 1981,

par le compositeur et l’Orchestre

philharmonique de New York placé

sous la direction de Zubin Mehta.

puis dans le cadre du Concert pour le Bangladesh à New York en 1971. Ensemble, Zubin Mehta et Ravi Shankar représentent donc l’Inde sur la scène musicale. Et le premier pourrait faire sienne l’affirmation du second : «La musique transcende toutes les langues et toutes les barrières, et elle est le plus beau moyen de communication que l ’on puisse avoir.»

Dans un entretien pour le New York Times, Ravi Shankar explique : «Pendant de nombreuses années, j’ai rêvé de jouer avec le Maestro de Bombay. […]. Mes racines sont en Inde, donc ce travail sera naturellement plus indien qu’occidental. Il y aura des éléments d’harmonie et de contrepoint, mais la structure harmonique et contrapuntique ne sera pas dense et lourde au point de brouiller ou de tuer la beauté des râgas.» Pour l’improvisateur et joueur de sitar, fixer les notes d’un concerto n’est pas chose facile, et Zubin Mehta raconte comment il a aidé son ami : «Ravi a d’abord joué des râgas sur le sitar, et comme il ne maîtrisait pas la notation occidentale, j’ai tout écrit. Il a ensuite travaillé avec nos chefs de pupitre et a écrit une sorte d’improvisation indienne. De cette façon s’est instauré un dialogue sensuel entre l ’instrument solo et l ’orchestre, dialogue qui, aux oreilles occidentales, semble étranger et familier à la fois.» Les râgas sont des suites de notes typiques de la musique indienne ; chacun d’eux a son histoire, son inventeur plus ou moins légendaire, sa symbolique voire ses pouvoirs.

À chaque mouvement du concerto revient donc un râga, de sorte que l’ensemble pourrait être le résumé d’une longue improvisation au fil des heures. Le caractère serein de «Lalit» convient aux dévotions de l’aube, tandis que «Bairagi» accompagne les premières heures du jour. Comptant parmi les piliers de la musique hindoustani, «Yaman Kalyan» succède au coucher du soleil, et se révèle particulièrement riche avec ses sept notes utilisées en fonction des directions mélodiques. «Mian ki Malhar» enfin résonne plutôt au cœur de la nuit. Une véritable «guirlande de râgas» (râga mâlâ) soutient ainsi les improvisations du sitar et leur contrepoint orchestral. Si l’orchestre ne peut vibrer comme une simple corde, la polyphonie occidentale rejoint la monodie indienne dans de grands unissons, fourmille de ses multiples soli, enrichie d’une riche percussion qui pourrait incarner le joueur de tabla.

1981 : quelques mois après la création du concerto, la naissance d’Anoushka Shankar prête à cette œuvre une valeur très particulière. «J’ai grandi dans trois pays différents, et l ’équilibre entre les cultures occidentales et orientales est quelque chose qui m’est venue facilement», raconte celle qui est devenue à son tour musicienne, formée au jeu du sitar par son père et éduquée dans la même ouverture culturelle. Désormais, elle est l’interprète privilégiée d’une œuvre que nul sans doute ne peut comprendre mieux qu’elle.

F.-G. T.

La beauté des râgas

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Anoushka Shankar sitarSitariste et compositrice, Anoushka Shankar est une figure singulière qui défie les genres  : musique du monde et scène classique, tradition et création en musiques actuelles acoustiques ou électroniques… Elle est tout aussi à l’aise pour présenter des ragas indiens classiques accompagnés de tablas, ou jouer en soliste avec des orchestres symphoniques de renommée mondiale. Son style de jeu profondément émotionnel et enflammé, son instrumentation surprenante et inventive, son jeu rythmique intense et sa musicalité spirituelle lui ont valu plusieurs distinctions prestigieuses, dont six nominations aux Grammy Awards. Anoushka Shankar a étudié le sitar et la musique classique indienne dès l’âge de 9 ans sous la direction exclusive de son père, Ravi Shankar, et a fait ses débuts professionnels à l’âge de 13 ans. Après avoir travaillé à plein temps comme musicienne tout au long de son adolescence, Anoushka Shankar se tourne vers d’autres horizons créatifs. Cependant, ses explorations dans l’écriture (notamment une biographie de son père), la danse et le théâtre n’ont fait que confirmer que son premier amour était la musique.Animée du profond désir de créer une musique qui représente plus étroitement sa vie multiculturelle et son identité, Anoushka Shankar enregistre en 2007 l’album expérimental et conceptuel Breathing under water en collaboration avec le producteur et multi-instrumentiste Karsh Kale. Au cours de cette période, elle a également joué du sitar avec des artistes aussi variés que Sting, Herbie Hancock et Thievery Corporation, Lenny Kravitz, Joshua Bell, MIDIval Punditz et Rodrigo y Gabriela, et plus récemment Gold Panda, Deva Premal et Miloš Karadaglić.En 2011, elle signe sous le prestigieux label Deutsche Grammophon et bénéficie d’une période de création fertile avec la sortie de quatre albums solo : Traveller explore la relation entre la musique classique indienne et le flamenco espagnol  ; Traces of You, en collaboration avec sa demi-sœur Norah Jones, est une méditation sur l’amour et la perte ; Home est une offrande de ragas classiques indiens enregistrés en hommage à son défunt père ; Land of Gold, est une réponse à la crise humanitaire mondiale des réfugiés. Enfin, Reflections (2019) est une compilation de ses meilleurs enregistrements sur vingt ans de carrière. Anoushka Shankar est une artiste engagée en faveur des droits des femmes, l’égalité des sexes et la justice sociale. Elle milite pour améliorer le sort des réfugiés et pour promouvoir les objectifs des Nations-Unies en matière de développement durable.

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Miguel Harth-Bedoya directionMaître de la couleur, le chef d’orchestre d’origine péruvienne Miguel Harth-Bedoya a acquis une expérience considérable en dirigeant des orchestres dans le monde entier. Il entame en 2019/2020 sa septième saison comme chef principal de l’Orchestre de la Radio norvégienne et sa vingtième saison comme directeur musical de l’Orchestre symphonique de Fort Worth (Texas, États-Unis). Auparavant, il a été directeur musical à la Philharmonie d’Auckland et à l’Orchestre symphonique d’Eugène (Oregon, États-Unis).Harth-Bedoya dirige régulièrement les principaux orchestres américains  : Chicago, Boston, Atlanta, Baltimore, Cleveland, Minnesota, Philadelphie, New York. Après avoir été chef associé de l’Orchestre philharmonique de Los Angeles au cours des premières années de sa carrière, il a conservé une affinité particulière avec cet orchestre et y retourne chaque saison en tant que chef invité.Par ailleurs, il est fréquemment invité à diriger l’Orchestre philharmonique d’Helsinki, l’Orchestre symphonique de la Radio de Leipzig, l’Orchestre national d’Espagne, les Orchestres symphoniques de Nouvelle-Zélande et de Sydney… Au cours de la saison 2019/2020, il dirige en outre le BBC Scottish Symphony Orchestra, le New World Symphony et retourne en Australie à la tête des Orchestres symphoniques de Sydney et Melbourne.L’abondante discographie de Harth-Bedoya chez Harmonia Mundi, Deutsche Gramophone, Decca, FWSO Live et Naxos a reçu de nombreux prix. Parmi ses derniers enregistrements, mentionnons les Tableaux d’une exposition de Moussorgski arrangées par Gortchakov, Cendrillon de Prokofiev, le Concerto pour orchestre de Lutosławski et l’intégrale des concertos pour piano de Prokofiev avec Vadym Kholodenko.Miguel Harth-Bedoya est le fondateur et directeur artistique de Caminos del Inka, un organisme à but non lucratif voué à la recherche, à l’interprétation et à la préservation du riche patrimoine musical sud-américain, avec une perspective sur la découverte de nouveaux répertoires.

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LES COMPOSITEURS D’AUJOURD’HUI

SONT LES CLASSIQUES DE DEMAIN

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Parce que sa mission est d’élargir l’audience de la musique contemporaine, sans aucune directive esthétique, Musique Nouvelle en Liberté organise également le Grand Prix Lycéen des Compositeurs.

Ce concert reçoit l’aide de Musique Nouvelle en Liberté, dont le rôle est de soutenir les formations musicales et les festivals qui mêlent dans leurs programmes des œuvres contemporaines à celles du grand répertoire.

Près de 1 000 concerts en France et à l’étranger reçoivent chaque année ce soutien, contribuant au financement des partitions, des répétitions et au paiement des droits d’auteurs.

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Orchestre national de LyonFort de 104 musiciens permanents, l’Orchestre national de Lyon (ONL) a pour directeur musical désigné Nikolaj Szeps-Znaider, qui prendra ses fonctions en septembre 2020. Leonard Slatkin, qui a été directeur musical de septembre 2011 à juin 2017, en est aujourd’hui directeur musical honoraire. Héritier de la Société des Grands Concerts de Lyon, fondée en 1905 par Georges Martin Witkowski, l’ONL est devenu permanent en 1969, sous l’impulsion de l’adjoint à la Culture de la Ville de Lyon, Robert Proton de la Chapelle. Après Louis Frémaux (1969-1971), il a eu pour directeurs musicaux Serge Baudo (1971-1987), Emmanuel Krivine (1987-2000), David Robertson (2000-2004) et Jun Märkl (2005-2011). L’ONL a le privilège de répéter et jouer dans une salle qui lui est dédiée, l’Auditorium de Lyon (2100 places).Apprécié pour la qualité très française de sa sonorité, qui en fait un interprète reconnu de Ravel, Debussy ou Berlioz, l’ONL explore un vaste répertoire, du xviiie siècle à nos jours. Il passe régulièrement commande à des compositeurs d’aujourd’hui, tels Kaija Saariaho, Thierry Escaich ou Guillaume Connesson. La richesse de son répertoire se reflète dans une vaste discographie, avec notamment des intégrales Ravel et Berlioz en cours chez Naxos. Pionnier dans ce domaine, l’ONL s’illustre dans des ciné-concerts ambitieux (Le Seigneur des anneaux, Star Wars, Titanic,…) et accompagne des œuvres majeures du cinéma muet. L’Auditorium-Orchestre national de Lyon privilégie également les actions pédagogiques et la médiation, et a ouvert en 2019 un nouvel espace, l’Espace découverte, qui accueille les Ateliers sonores. Il a lancé en 2017/2018 le projet Démos (Dispositif d’éducation musicale et orchestrale à vocation sociale) dans la Métropole de Lyon.Au-delà des concerts qu’il donne à l’Auditorium, l’ONL se produit dans les plus grandes salles mondiales. Premier orchestre symphonique européen à s’être produit en Chine, en 1979, il a fait en 2018/2019 deux tournées qui l’ont mené dans les principales métropoles d’Allemagne (Philharmonie de Berlin, Leipzig, Munich…) et de Chine (Pékin, Shanghai, Canton, Canton…). Il fait cette saison tournée en Russie.

Établissement de la Ville de Lyon, l ’Auditorium-Orchestre national de Lyon est subventionné par l ’État.

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Nikolaj Szeps-Znaider

directeur musical désigné

Leonard Slatkin

directeur musical honoraire

Violons I

Violons solos supersolistesJennifer GilbertGiovanni Radivo

Premier violon soloJacques-Yves Rousseau

Deuxième violon soloLudovic Lantner

Violons du rangAudrey BesseYves ChalamonAmélie ChaussadePascal ChiariConstantin CorfuAndréane DétienneAnnabel FauriteSandrine HaffnerYaël LalandePhilip LumbusRoman ZgorzalekNN

Violons II

Premiers chefs d’attaqueFlorent Souvignet-KowalskiCatherine Menneson

Deuxième chef d’attaqueTamiko Kobayashi

Violons du rangCharles CastellonLéonie Delaune Catalina EscobarEliad FloreaVéronique GourmanelKaé KitamakiJulien MalaitDiego MattheyMaïwenn MererJulie OddouAurianne PhilippeSébastien PlaysBenjamin Zékri

Altos

Altos solosCorinne ContardoJean-Pascal Oswald

Alto co-solisteFabrice Lamarre

Altos du rangCatherine BernoldMarc-Antoine BierVincent Dedreuil-MonetVincent HugonSeungEun LeeCarole MilletLise NiqueuxManuelle RenaudClaire-Hélène RignolNN

Violoncelles

Violoncelles solosNicolas HartmannÉdouard Sapey-Triomphe

Violoncelle co-solistePhilippe Silvestre de Sacy

Violoncelles du rangThémis Bandini Mathieu ChastagnolPierre Cordier Stephen EliasonVincent FalqueTomomi HiranoJérôme Portanier

Contrebasses

Contrebasses solosBotond KostyákVladimir Toma

Contrebasse co-solistePauline Depassio

Contrebasses du rangGérard FreyEva JanssensVincent MennesonBenoist NicolasMarta Sánchez GilNN

Flûtes

Flûtes solosJocelyn AubrunEmmanuelle Réville

Deuxième flûte NN

PiccoloHarmonie Maltère

Hautbois

Hautbois solosJérôme GuichardClarisse Moreau

Deuxième hautbois Philippe Cairey-Remonay

Cor anglais Pascal Zamora

Clarinettes

Clarinettes solosNans MoreauFrançois Sauzeau

Petite clarinetteThierry Mussotte

Clarinette basse Lilian Harismendy

Bassons

Bassons solosOlivier MassotLouis-Hervé Maton

Deuxième basson François Apap

Contrebasson Stéphane Cornard

Cors

Cors solosGabriel DambricourtGuillaume Tétu

Cors aigusPaul TanguyYves Stocker

Cors gravesStéphane GrossetGrégory SarrazinManon Souchard

Trompettes

Trompettes solosSylvain KetelsChristian Léger

Deuxièmes trompettes Arnaud GeffrayMichel Haffner

Trombones

Trombones solosFabien LafargeCharlie Maussion

Deuxième trombone Frédéric Boulan

Trombone basse Mathieu Douchet

Tuba

Tuba soloGuillaume Dionnet

Timbales et percussions

Timbalier soloAdrien Pineau

Deuxième timbalier Stéphane Pelegri

Première percussionThierry Huteau

Deuxièmes percussionsGuillaume ItierFrançois-Xavier Plancqueel

Claviers

Claviers soloPierre Thibout

Harpe

Harpe soloÉléonore Euler-Cabantous

Aline Sam-Giao

Directrice générale

Emmanuelle Durand

Secrétaire générale

Mathieu Vivant

Directeur de production

Stéphanie Papin

Directrice administrative et financière

Ronald Vermeulen

Délégué artistique

Et l’ensemble des équipes administratives et techniques.

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Jean-Jacques rouSseau

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L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État. Licences n° 1109504, 1109505, 1109506

AuditoriumOrchestre national de Lyon149, rue Garibaldi – 69003 Lyon04 78 95 95 95auditorium-lyon.com

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