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    275 Nathan, 2012 SES Term., coll. C.-D. chaudemaison

    FlASH mTHodE 2

    MANUEL, PAGE 367

    Exercice 1

    1. [(1 946,4 1 895,3) / 1 895,3] 100 = 2,7En 2007 et 2010, le PIB de la France a augmentde 2,7 %.2. [7(1 895,3 / 1 441,4) 1] 100 = 3,99 et[3(1 946,4 / 1 895,3) 1] 100 = 0,89Entre 2000 et 2007, le PIB de la France a aug-ment de 4 % en moyenne tous les ans. Cette aug-mentation chute 0,9 % en moyenne tous les ansentre 2007 et 2010 pendant la crise. On constateque le PIB a en moyenne plus augment en une

    anne entre 2000 et 2007 (4 %) que sur lensembledes trois annes entre 2007 et 2010 (2,7 %).

    Exercice 2

    1. 2005 / 276 = 7,3Le prix de lonce dor New York a t multiplipar 7,3 entre 2000 et 2011.

    2. [(2 005 1 121) / 1 121] 100 = 78,9Le prix de lonce dor a augment de prs de 80 %entre 2010 et 2011, car lor est peru comme unevaleur-reuge en priode de crise conomique.3. [10(1 121 / 276) 1] 100 = 15,04Le prix de cet acti a augment de 15 % enmoyenne tous les ans pendant la premire dcen-nie de ce troisime millnaire. Cette croissanceest rapide, mais sans aucune mesure avec la fam-be de lor entre 2010 et 2011 (78,9 % daugmen-tation en un an).

    FlASH mTHodE 3 MANUEL, PAGE 368

    Exercice 1

    1. (1 500 + 1 700 + 1 200 + 5 000 + 4 000 + 3 000+ 1 200) / 7 = 2 514,3.2. Le salaire net mensuel moyen au sein de cetteentreprise est de 2 514,3 euros.3. = [(1 / 7) (1 5002 + 1 7002 + 1 2002 + 5 0002

    + 4 0002 + 3 0002 + 1 2002) 2 514,32] = 1 402,45

    Cette moyenne de 2 514,3 euros cache de ortesdisparits car lcart-type est important (plus de1 400 euros), ce qui montre quil y a une ortedispersion des salaires autour de cette moyenne.

    Erratum des spcimens envoys

    p. 375, exercice 1 : il sagit des exportationsde2009 ;

    p. 379, exercice dentranement : la question

    2 lire Au prix de 80 $ (et non 180 i).

    FlASH mTHodE 1

    MANUEL, PAGE 158

    Exercice 1

    1. (1281,7 / 4 540) 100 = 28,2

    La Chine dtenait en mai 2011 environ 28,2 %des bons du Trsor tats-uniens dtenus par destrangers.2. (912,4 / 4 540) 100 = 20,1 et 28,2 20,1= 8,1Lcart entre la Chine et le Japon est de 8,1 pointsde pourcentage.3. (4 540 5,1) / 100 = 231,5Les pays exportateurs de ptrole possdaient plus

    de 231,5 milliards de dollars de bons du Trsortats-uniens en mai 2011.

    Exercice 2

    1. (4,7 / 20,3) 100 = 23,2En 2010, le groupe LVMH a ralis 23,2 % de

    son chire daaires aux tats-Unis.2. (20,3 13) / 100 = 2,6En 2010, le groupe LVMH a ralis un chiffre

    daaires de 2,6 milliards deuros en France.3.

    Dans la mesure o ce tableau ne contient pasles donnes pour lArique ou le Moyen Orient(o la consommation de biens de luxe est impor-tante), il est normal que la somme des valeurs necorresponde pas celle obtenue dans la colonnedu total.LVMH est une rme multinationale, car cette

    socit cote la bourse de Paris ralise plus de80 % de son chire daaires hors de France et plus de 60 % hors de lEurope.

    FLASHSMTHODE MANUEL, PAGES 158-171

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    276 Nathan, 2012 SES Term., coll. C.-D. chaudemaison

    Exercice 2

    1. Les donnes en valeur et en volume sont iden-tiques pour lanne 2000 car cest la date de r-rence pour le calcul de lindice.2. (9,7 / 14,1) 100 = 68,9 ; (101,8 100) / 188,3= 54,1 et 321,9 121,8 / 100 = 392,1

    3. 392,1 / 9,7 = 40,4 et 321,9 / 68,9 = 4,7Laugmentation de la FBCF entre 1960 et 2010 a tprs de dix ois plus rapide en volume quen valeur.

    FlASH mTHodE 6

    MANUEL, PAGE 371

    Exercice 1

    1. [6 10) / 10) 100 = 40 et[(200 100) / 100] 100 = 100

    Quand le prix du cinma baisse de 40 %, la de-mande augmente de 100 %.[ (0 ,8 1) / 1] 100 = 20 e t[(105 100) / 100] 100 = 5Quand le prix du pain baisse de 20 %, la demandeaugmente de 5 %.2. 100 / 40 = 2,5 et 5 / 20 = 0,25Llasticit-prix du cinma est, en valeur abso-lue, trs suprieure celle du pain. Lvolution

    du prix du pain ne modife pratiquement pas laquantit demande, car cest un bien de premirencessit. linverse, les consommateurs sonttrs sensibles une baisse du prix du cinma.

    Exercice 2

    1. [(120 100) / 100] 100 = 20 et 20 / 10 = 2[(520 500) / 500] 100 = 4 et 4 / 10 = 0,4Llastitic-revenu des loisirs est de 2, alors quecelle de lalimentation nest que de 0,4.

    2. Le bien suprieur est celui qui a une lasticit-revenu suprieure 1, ce qui correspond celledes loisirs.

    FlASH mTHodE 7

    MANUEL, PAGE 372

    Exercice 1

    1.Au 1er mars 2011, lindice Nikkei valait 10 500et 9 900 au 1er juillet de la mme anne (indice

    base 100 en 1949).2. [(8 700 10 500) / 10 500] 100 = 17,14Entre 1er mars et le 1er septembre 2011, lindiceNikkei a diminu de 17,14 %.

    Exercice 2

    1. (3 3 + 9 5 + 18 8 + 22 9 + 24 10 + 18 12 + 10 14 +4 16 + 2 18) / (3 + 9 + 18+ 22 + 24 + 18 + 10 + 4 + 2) = 9,93

    La moyenne pondre en SES obtenue par cecorrecteur est de 9,93.

    2. = [(3 / 110) 32 + (9 / 110) 52 + (18 / 110) 82 + (22/110) 92 + (24 / 110) 102 + (18 /110) 122 + (10 / 110) 142 + (4 / 110) 162 +(2 / 110) 182 9,932] = 2,93.En eet, cette moyenne proche de 10 cachede ortes disparits, car lcart-type est impor-tant (presque 3 points), ce qui montre quil y aune orte dispersion des notes autour de cettemoyenne.

    FlASH mTHodE 4

    MANUEL, PAGE 369

    Exercice 1

    1. En 2008, daprs lInsee, le salaire minimumnet annuel moyen dans lindustrie des 10 % lesmieux pays tait de 73 050 euros.2. 42 068 17 857 = 24 211Lcart entre le salaire mdian net annuel moyen

    dans lindustrie des cadres et ceux des ouvrierstait de 24 211 euros.3. 73 050 / 27 914 = 2,61 et 13 805 1,8 = 24 849.

    Exercice 2

    1. Daprs lInsee, en 2008, le patrimoine moyen

    des 10 % de mnages ayant les plus orts patri-moines tait de 755 406 euros.2. 755 406 / 354 = 21,34De toute vidence, les ingalits de patrimoine

    sont beaucoup importantes que les ingalits derevenus.

    FlASH mTHodE 5

    MANUEL, PAGE 370

    Exercice 1

    1. Le salaire inscrit sur la fche de paie corres-pond au salaire horaire brut nominal.2. (4,9 / 77,7) 100 = 6,3 et (7 91,5) / 100

    = 6,4.3. Le pouvoir dachat correspond aux donnesexprimes en termes rels, cest--dire la dernireligne du tableau.

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    pays europens, et notamment la Grce, pendantlt de la mme anne.

    3. La premire chute est lie au tsunami du 11mars 2011 et la deuxime la crise de la dette des

    Exercice 2

    1. 1990 1995 2000 2005 2010 2012

    Prix du m2

    (en euros)2 981 2 721 2 757 4 749 7 225 7 951

    Indice 109,6 100 101,3 174,5 265,5 292,2

    2. 292,2 / 100 = 2,92Lindice des prix du m2 des logements Paris at multipli par 2,9 entre 1995 et 2012.3. Entre 1990 et 2000, lindice a diminu de 8,3points (101,3 109,6). linverse, entre 2000et 2010, cet indice a augment de presque 200

    points, ce qui signife que le prix a quasiment tmultipli par 3 sur cette priode.

    FlASH mTHodE 8

    MANUEL, PAGE 373

    Exercice 1

    1. Propension moyenne consommer de Manuel :1 600 / 2 000 = 0,8.Niveau de consommation de Loc : 4 000 0,7

    = 2 800.2. 200 0,8 = 160Manuel consacrera 160 euros de cette augmen-tation la consommation (et donc 40 euros lpargne).3. 50 / 200 = 0,25La propension marginale de Loc est de 0,25.

    Loc va donc essentiellement pargner :

    200 (1 0,25) = 150.

    Exercice 2

    1. 1 5000,9 = 722 ; 2 5000,9 = 1 143 et 3 0000,9 =1 347.2.

    3. PM(C) = C(R) / R 501 / 1 000 = 0,5 ;722 / 1 500 = 0,48 ; 935 / 2 000 = 0,47 ;1 143 / 2 500 = 0,46 ; 1 347 / 3 000 = 0,45.4. PmC(R) = C(R) 0,9 R 0,9-1 = 0,9/R0,1 ;

    0,9 / 1 0000,1 = 0,45 ; 0,9 / 1 5000,1 = 0,43 ;0,9 / 2 0000,1 = 0,42 ; 0,9 / 2 5000,1 = 0,41 ;0,9 / 30000,1 = 0,4.5. Si la propension marginale est dcroissante,alors plus le revenu augmente, moins la part decette augmentation sera consacre la consom-mation (et inverse pour lpargne).

    FlASH mTHodE 9

    MANUEL, PAGE 374

    Exercice 1

    1. Ce tableau double entre, publi par lInsee,tudie lvolution de structure de la populationactive occupe en onction de la CSP (variable enligne) entre 1962 et 2009 (variable en colonne).2. Daprs lInsee, les ouvriers reprsentaient

    en 1962 39,1 % de lensemble de la populationactive occupe. En 2009, ils ne reprsentaient que21,4 % et les agriculteurs 2 % de cet ensemble.3. Tout dabord, nous pouvons constater la baissecontinue sur presque un demi sicle du nombre de

    travailleurs indpendants (agriculteurs et commer-ants principalement), mais aussi une baisse dupoids des ouvriers li au processus de dsindus-trialisation. linverse, laugmentation du poidsdes employs est le signe dune tertiarisation denotre conomie. Enn, la multiplication par quatredu poids des cadres et proessions intellectuellessuprieures (et dans une moindre mesure, celle desproessions intermdiaires) atteste dune augmen-tation rgulire du niveau de qualifcation de la

    population active sur cette priode.Exercice 2

    1. Ce tableau double entre, publi par lInsee,tudie le taux de chmage en 2009 en onction

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    FlASH mTHodE 11

    MANUEL, PAGE 376

    Exercice 1

    1. Ce document, publi par Eurostat, est un his-togramme prsentant la balance commerciale dela zone euro en 2008 et en milliards deuros en

    onction des secteurs conomiques.2. La acture nergtique pse particulirementlourd dans cette balance (315,5 milliards deurosen 2008). linverse, lessentiel des exportationsconcerne le matriel de transport (on peut penser Airbus par exemple), mais aussi les machinesoutils et lindustrie chimique (on pense bien suraux grands groupes industriels allemands commeSiemens, Bayer ThyssenKrupp ou Volkswagen).

    Exercice 21. Cet histogramme, publi par le FMI, prsentelvolution observe et anticipe du poids de ladette en pourcentage du PIB pour quatre pays dela zone euro en 2007, 2011 et 2015.

    2. Mis part lItalie, cette charge de la dette nedevrait cesser de crotre jusquen 2015, pourattendre des niveaux difcilement soutenables(plus de 8 % du PIB pour la Grce par exemple).

    FlASH mTHodE 12

    MANUEL, PAGE 377

    Exercice 1

    1. Cette srie chronologique, publie parlOCDE, montre lvolution croise du taux

    dinvestissement (indice base 100 en 1980 surlchelle de gauche) et celle du taux dutilisationdes capacits de production (en pourcentage surlchelle de droite).2. Entre 1992 et 2008, le taux dinvestissementa augment de 60 points dindice, ce qui corres-pond une augmentation annuelle moyenne de2,3 %. Par ailleurs, sur cette mme priode, letaux dutilisation des capacits de production estrest important, autour des 85 %.

    Exercice 2

    1. Ces deux sries chronologiques, publies parle New York Stock Exchange, prsentent lvo-

    lution de1970 2010 du principal indice bour-sier amricain : lindice Standard and Poors 500(agrgeant lvolution de la valeur des 500 plusgrandes entreprises tats-uniennes). Laxe des

    de lage ou du genre (variables en lignes) et enonction de la nationalit (en colonne).2. Daprs lInsee, en 2009 le taux de chmage de

    lensemble des hommes sur le territoire ranaistait de 8,9 % de la population active. Ce tauxtait de 17,8 % pour lensemble des actis nayant

    pas la nationalit ranaise. Par ailleurs, le tauxde chmage des 15-24 ans ayant la nationalitranaise tait de 23,3 %.3. Le taux de chmage dire un peu en onc-tion du genre (0,5 points de % sur lensembledes hommes et des emmes). En revanche, letaux de chmage semble plus troitement corrlavec lge, dans la mesure o ce taux est environquatre fois plus important chez les jeunes que

    chez les seniors. Enn, le taux de chmage des

    actis qui nont pas la citoyennet ranaise estdans lensemble deux ois plus lev que ceuxpossdant cette nationalit.

    FlASH mTHodE 10

    MANUEL, PAGE 375

    Exercice 1

    1. Ce document, publi par lInsee en 2010, estun diagramme par rpartition en bande prsentant

    la rpartition en pourcentage des exportationsranaises travers le monde en onction du paysde destination.2. En 2009, lAllemagne a absorb 21,3 % delensemble des exportations ranaises.3. Les exportations ranaises sont surtout desti-nes dirents pays de lUnion europenne, cequi atteste de la pertinence de la thse du com-merce intrazone.

    Exercice 2

    1. Ce digramme circulaire, provenant du projet deloi de fnances, tudie la rpartition en pourcen-tage des dpenses de ltat ranais pour lanne2011, en onction de la nature de la dpense.2. Daprs le projet de loi de finances 2011,

    les dpenses lies la scurit intrieure et lajustice reprsenteront 8,5 % de lensemble desdpenses de ltat pour cette mme anne.3. Le poste Charge de la dette reprsente les

    intrts verss tous les ans aux cranciers qui ontachet des bons du Trsor de la France. Les int-rts de la dette reprsentent aujourdhui un desprincipaux postes budgtaires de dpense de ltat.

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    FlASH mTHodE 14

    MANUEL, PAGE 380-381

    Exercice 1

    1.

    Quantit

    horaire

    Cot total

    (en i)

    Cot

    marginal

    (en i)

    Cot

    moyen

    (en i)

    0 50

    1 75 25 75

    2 90 15 45

    3 100 10 33,3

    4 130 30 32,5

    5 180 50 36

    6 250 70 41,7

    2.

    3.

    4. Graphiquement, on peut en dduire que pourune quantit un peu suprieure q = 4, on atteintle cot moyen minimal denviron 32 i.

    Exercice 2

    1.

    q 1 2 3 4 5 6

    CT(q) 19 26 27 28 35 54C

    m(q) 12 3 0 3 12 19

    CM

    (q) 19 13 9 7 7 9

    ordonnes du second graphique est construit surune chelle logarithme, alors que celle du pre-mier est proportionnelle.2. Une chelle semi-logarithme (seul laxe desordonnes est construit ainsi) permet acilementde prsenter un phnomne qui crot de manire

    exponentielle.

    FlASH mTHodE 13

    MANUEL, PAGE 378-379

    Exercice 1

    1.

    Le prix dquilibre au 16 septembre 2011 est de90 dollars le baril.2. Au prix de 80 $ le baril au 16 septembre 2011,

    le march est en situation de pnurie car loreest bien inrieure la demande.3. Au 11 dcembre 2011, la dcouverte du gi-sement entrane la fxation dun nouveau prixdquilibre 88 $ le baril.4. En dcembre 2011, la dcouverte du gisementet lannonce de la rcession aux tats-Unis en-tranent la xation dun nouveau prix dquilibre 84 $ le baril.

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    280 Nathan, 2012 SES Term., coll. C.-D. chaudemaison

    FlASH mTHodE 16

    MANUEL, PAGE 384

    Exercice

    1. En 2007, daprs le dpartement au travail dugouvernement tats-uniens, 60 % des mnagesavaient un revenu disponible annuel inrieur

    60 000 $ (ou 40 % avaient un revenu suprieur cette somme). Par ailleurs, 60 % des mnagesamricains accumulaient 25 % du total du revenudisponible des mnages (ou 75 % du total desrevenus disponibles se concentrait chez les 40 %

    des mnages les plus riches).2.

    FlASH mTHodE 17

    MANUEL, PAGE 385

    Exercice

    1. La corrlation dvoile par ce chercheur estque plus la proportion de emmes cadres est

    importante au sein dune entreprise, moins soncours en bourse a baiss au cours de lanne 2008(dbut de la crise des subprimes).2. Cette phrase souligne que cette corrlationobserve prcdemment pourrait sexpliquer parune autre variable : le secteur dactivit, aveclexemple du groupe LVMH qui a la fois un

    taux dencadrement trs minis mais qui appar-tient surtout au secteur du luxe, qui tait en pleinexpansion en 2008.

    3. Le chercheur ne se contente pas de dvoilerune corrlation statistique, mais cherche ana-lyser un lien de causalit : les emmes auraientun mode de management dirent de ceux des

    2.

    3. Cm(q) = 3q2 18q + 27

    4. CM

    (q) = q2 9q + 27

    5. On en dduit que 3q2 - 18q + 27 = q2 9q + 27

    2q2 9q = 0 ?

    = 4,5 ou q = 0 (cette solutionmathmatiquement vraie na pas dintrt au sensconomique).6. C

    M(q) = 2q 9, donc C

    M(q) = 0 si et seu-

    lement si q = 9/2 = 4,5. On retrouve logique-ment la mme rponse qu la question prc-dente. Le cot moyen minimum est gal (9/2)2 (18 9/2) + 27 = 27 / 4 = 6,75.

    FlASH mTHodE 15 MANUEL, PAGE 382-383

    Exercice

    1. La demande et lore de biocarburants sontplus lastiques moyen terme qu court terme.2. court terme, cet vnement va entraner une aug-mentation importante du prix dquilibre alors quecette augmentation sera de moindre ampleur moyenterme car lore et la demande sont plus lastiques.

    3. long terme, lore de biocarburants est tota-lement lastique, un dplacement de la courbede demande nentranera pas daugmentation duprix dquilibre.

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    281 Nathan, 2012 SES Term., coll. C.-D. chaudemaison

    3. Le poids des agriculteurs a diminu, passantde 16 % de la population active masculine dansla gnration des pres seulement 4 % au-jourdhui. Cette diminution est aussi importantepour les ouvriers et, dans une moindre mesure,pour les artisans, commerants et les ches den-treprise. Inversement, le poids du GSP des CPISet celui des proessions intermdiaires a consid-rablement augment entre ces deux gnrations(respectivement 11 et 13 points de %).4. Les chires en rouge de la diagonale montrentquil y a une reproduction sociale importante(52 % pour le GSP des CPIS et 46 % pour celuides ouvriers).5. En 2003, 23 % des CPIS avaient un pre appar-tenant au GSP des ouvriers et 8 % avaient un pre

    appartenant au GSP agriculteurs exploitants.

    hommes, en adoptant des stratgies plus pru-dentes et conservatrices , qui ont t appr-cies par les marchs fnanciers.Cette explication prend le risque de reproduiredes strotypes de modes de management lis des hypothtiques dirences intrinsques entreles hommes et les emmes.

    FlASH mTHodE 22

    MANUEL, PAGE 394-396

    Exercice

    1. En 2003, daprs lenqute FQP de lInsee,88 % des agriculteurs exploitants avaient un preappartenant au mme groupe socioproessionnel.De plus, seulement 4 % de la population active

    masculine en 2003 appartenait ce GSP. Parailleurs, 52 % des hommes ayant un pre CPISappartenaient ce mme GSP.2. Les donnes en rouge correspondent unetable des destines, alors que les donnes en vertcorrespondent une table de recrutement.

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    282 Nathan, 2012 SES Term., coll. C.-D. chaudemaison

    PREuvE comPoSE

    Partie 1 : Mobilisation des connaissances

    qesti 1

    Un march de quotas dmissions est un lieudchanges entre oreurs et demandeurs de droits polluer (on parle dailleurs parois du march

    des droits polluer), lesquels sont mis par lapuissance publique (au niveau national ou supra-national) et attribus aux agents conomiques enonction dun niveau global de pollution tolr.Ainsi, au sein de lUnion europenne parexemple, il existe depuis le 1er janvier 2005 unmarch europen dchanges des quotas dmis-sions de carbone : les grands tablissements in-dustriels europens sont autoriss acheter et vendre des droits polluer , plus prcisment,

    mettre des gaz effet de serre dans latmos-phre. Ce systme, reposant sur la directive ETS(Emissions Trading Scheme), permet aux entre-prises dpassant leurs plaonds dmissions degaz effet de serre dacheter des quotas auprsdentreprises plus perormantes sur le plan envi-ronnemental, et doit contribuer atteindre lesobjectis de lUE dans le cadre du protocole deKyoto.Suivant la mme logique, il existe aux tats-Unisun march dmission des droits mettre dudioxyde de soure : avec la rorme de la loi surlair de 1990 (Clean Air Act), les tats-Unis ontcr un march national des permis mettre dudioxyde de soure (SO

    2) sur la base dun plaond

    national dmissions rparti entre les centralesthermiques.Ces marchs constituent un lment de la poli-tique climatique, dans le sens o ils visent

    assurer une allocation ecace des ressources :les agents conomiques les plus pollueurs sontincits dvelopper des techniques de productionmoins polluantes (tant que cela leur cote moinscher que ne leur rapporte la vente de ces droits polluer).

    qesti 2

    Karl Marx (1813-1883) et Max Weber (1864-1920) nont pas la mme approche de la strati-cation sociale.

    Marx prsente une vision de la division de la so-cit onde sur les rapports de production (lesmodalits selon lesquelles les hommes entrent enrelation pour produire, changer et rpartir les ri-

    Sjet 1

    MANUEL, PAGE 403-405

    dISSERTATIon

    En France, le systme scal peine rduire lesingalits de revenus car :

    I. Le systme scal est peu progressiDoc. 2 : lgre progressivit du systme scal

    jusquau niveau des classes moyennes (taux e-ecti dimposition de 41 48 % pour la moiti

    des mnages les plus modestes). Pour les 4 0 %des mnages suivants, le taux eecti dimposi-tion progresse (seulement) jusqu 50 %. Le tauxeecti dimposition diminue ensuite pour lesmnages les plus avoriss (35 % pour le derniercentile). On pourra aussi sappuyer sur le docu-ment p. 316 pour illustrer cette ide.

    II. Cette aible progressivit sexplique en partiepar le rle (anti-redistributi) jou par la scalitindirecte

    Doc. 3 : le poids de la scalit indirecte dans lerevenu des mnage, notamment de la TVA, estdautant plus ort que le revenu des mnages estaible (par exemple 16,63 % pour les 10 % desmnages aux niveaux de vie les plus aibles,contre seulement 7,6 % dans celui du dernierdcile).

    III. Il existe plus de 450 niches iscales, engrande partie avorables aux mnages aux reve-

    nus les plus avoriss (rduction de limpt surle revenu pour certaines proessions comme lesjournalistes, rduction de limposition pour lesparticuliers rmunrant des employs domicile,etc.).Doc. 4 : exemples de niches scales, dont cer-taines ne bncient qu un nombre limit decontribuables. Doc. 1 : le quotient familial peuttre apparent une niche scale. Il bnciedavantage aux mnages aux revenus (dj) les

    plus levs (voir derniers dciles et centiles derevenus).

    CAHiER

    BAC MANUEL, PAGES 397-419

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    tient compte du salaire, mais aussi de la produc-tivit. Si la Chine demeure attractive, cest que laorte hausse des salaires a t compense par deremarquables gains de productivit, permettantde gagner en cot unitaire du travail (doc. 1).B. Les acteurs essentiels de localisation

    1. Se rapprocher des clientsIl est important de rpondre rapidement auxdemandes changeantes de la clientle. Produiresur place raccourcit considrablement les dlaisde ractions. Une bonne partie des IDE enregis-trs en Chine, en Inde ou au Brsil tient plus audynamisme de ces marchs que de la productiondestine lexportation.2. Accder des ressources raresUne main-duvre trs qualie, des instituts de

    recherche de pointe, des sources dnergie abon-dantes ne se trouvent pas partout. Ces acteursattirent les entreprises. Foxconn, premier sous-traitant dApple, bncie par exemple de capa-cits logistiques ou technologiques uniques, passeulement de salaires comptitis.

    Une re nouvelle souvre donc, dans laquelleles territoires seront mis en concurrence pourlaccueil des entreprises. La qualit des acteursde production et des institutions jouera un rledcisi dans cette concurrence.

    PREuvE comPoSE

    Partie 1 : Mobilisation des connaissances

    qesti 1

    Le bien-tre rsulte de linteraction de quatretypes de capital. Le capital naturel est consti-tu de lenvironnement naturel (ressources enminerai et en nergie, terres arables, mais aussi

    paysages, qualit de lair ou de leau). Le capitalphysique produit est lensemble des btiments,des machines et des quipements qui servent la production, mais aussi lhabitat. Le capitalhumain regroupe lensemble des comptencesutiles la production et, plus largement, la vieen socit. Enn, le capital social nat des inte-ractions humaines ; il est un lment dterminantdu ciment de la socit.

    qesti 2

    En prsence de chmage keynsien identi parlinsusance de la demande globale, il convientde mener une politique de soutien de la demande.Celle-ci comprend deux volets principaux. Une

    ritime (doc. 3), et les cots des communicationssont devenus ngligeables. Il est donc possible desparer lieu de production et lieu de vente.2. La libralisation des changesLes ngociations multilatrales menes dans lecadre du GATT ont permis un abaissement des

    barrires douanires, ainsi quune limitation desbarrires non tariaires. Lorgane de rglementdes dirends cr dans le cadre de lOMC per-met de aire respecter les rgles du libre-changelorsquelles existent. Par consquent, les obs-tacles administratis aux changes, sans avoirdisparu, sont attnus.B. Une grande libert dimplantation1. Lexplosion des IDE

    En trente ans, les IDE entrants ont t multiplis

    par dix en France, par 14 aux tats-Unis, par2000 en Chine. Cette hausse spectaculaire toucheaussi bien les pays dvelopps que les pays endveloppement. Touteois, elle est direncie,les IDE se concentrant sur certains pays.

    2. qui permet doptimisation des stratgies deproduction.Il est possible de coner chaque tape de la pro-duction au pays qui la ralisera le mieux, commelillustre le cas des poupes Barbie (doc. 3). En

    particulier, les grandes rmes des pays dvelop-ps sous-traitent une partie de leur productiondans les pays mergents, en particulier dansllectronique (doc. 4).

    II. Cette libert demeure avorable aux paysdveloppsA. Les bas salaires demeurent un lment secon-daire de localisation1. Les pays pauvres reoivent peu dIDE.

    Dans la liste du doc. 2, cest en Cte-dIvoireet en Inde que les salaires sont les plus bas. Cesdeux pays gurent pourtant parmi ceux qui re-oivent le moins dIDE. Inversement, les tats-Unis ou la France demeurent des lieux de produc-tion attractis, malgr le niveau lev des cotsde production.2. Le cot salarial, lment secondaireEn eet, le cot du travail de abrication ne re-prsente souvent que 5 % ou 10 % du cot total.

    Dautre part, dautres cots viennent souventcompenser lavantage de cot salarial : rais degestion levs, cot de la non-qualit, inrastruc-tures inadquates. En particulier, le cot salarial

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    certains les analysent comme un systme (doc. 3).Aprs avoir vu le lien existant entre direntstypes dingalits, nous verrons que certainstravaux expliquent pourquoi les ingalits secumulent.

    I. Il existe un lien entre dirents types dingalits

    A. Le lien entre position et origine socialeLa russite scolaire dpend de lorigine sociale,davantage en France que dans dautres pays (doc.2). Laccs lemploi dpend en partie du niveaude diplme, quil sagisse du risque de chmage(doc. 1) ou du niveau de pouvoir, de prestige etde rmunration de lemploi occup.B. Un phnomne multidimensionnelDe trs nombreuses variables sont lies la po-sition sociale. Ainsi, lesprance de vie et ltatde sant samliorent lorsque la position socialeslve. Ce lien renvoie des acteurs matriels(nutrition et revenu, par exemple) et culturels(normes de consommation, hygine de vie).

    II. Les explications de ce cumulA. Les explications thoriques en termes decapitalPierre Bourdieu prsente la position sociale dunindividu comme rsultant du volume de capital

    quil dtient. Ce capital prend diverses ormes(culturel, social, conomique, symbolique), maisqui sont toujours lies entre elles (doc. 3). Cetteanalyse se rapproche de la position de Marx, met-tant les rapports sociaux de production loriginede toutes les ingalits.B. Linfuence des politiques publiquesLe lien entre la sant ou la russite scolaire et lerevenu est amoindri lorsque les soins ou ldu-

    cation sont nancs par la collectivit. Le plusou moins grand dveloppement de ltat socialinfuence donc le cumul ou le non cumul desingalits.

    Sjet 3

    MANUEL, PAGE 410-413

    dISSERTATIon

    Les meutes des banlieues ou les questions sur

    lidentit nationale montrent une socit ranaiseinquite et peu sre delle-mme. Doublementmenace par la mondialisation et par le oison-nement des cultures locales, conronte la plu-

    politique montaire expansive doit entraner unehausse de la quantit de monnaie en circulationet une diminution du niveau des taux dintrt,de aon encourager linvestissement. Une poli-tique budgtaire expansive compense la demandemanquante pour atteindre le plein emploi par unedemande autonome induite par le dcit budg-taire, sous orme de dpenses supplmentaires oude baisses dimpts.

    Partie 2 : tude dun document

    Ce document prsente llasticit intergnration-nelle des revenus, mesure dans plusieurs paysdvelopps dans les annes 2000. Cet indicateurmesure lintensit du lien entre les revenus dunepersonne et les revenus de son pre. Lorsque cetterelation est orte, cela signie que les revenus

    dune personne dpendent largement de son ori-gine sociale, alors quune relation aible indiqueune absence de lien. Par consquent, cet indica-teur ournit une mesure de la mobilit socialeintergnrationnelle. Lgalit des chances seraitla situation dans laquelle cet indicateur serait nul(pas de relation entre le revenu dune personneet celui de son pre).Selon ce document, la mobilit varie du simpleau triple dun pays lautre. Elle est la plus ortedans les pays scandinaves et au Canada, aibledans les pays anglo-saxons. La France se situeen position intermdiaire, mais plus prs des paysanglo-saxons que des pays scandinaves.Ce rsultat est contraire aux armations r-quentes aux tats-Unis, selon lesquelles ce paysest, par essence, the land of opportunities. Aucontraire, la mobilit sociale y est aible. Onremarque que les pays dans lesquels la mobilit

    est orte sont galement ceux dans lesquels lesingalits sociales sont aibles. Le cot lev destudes dans les pays anglo-saxons contribue ga-lement y expliquer la aible mobilit.

    Partie 3 : Raisonnement sappuyant sur unssier etaire

    Les ingalits sociales sont une proccupationimportante dans une socit dmocratique. Despolitiques coteuses sont mises en uvre en vuede les limiter. Pour maximiser lecacit de ces

    politiques, il importe de comprendre le mieux pos-sible quelle est la dynamique des ingalits. Lestudes disponibles nous enseignent que les in-galits sont lies les unes aux autres, si bien que

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    I. Des instances dintgration fragilises

    A. Les consquences des transormationsconomiques1. La crise conomiqueLe chmage de masse (doc. 4), durable, est lourdde consquences sur le revenu (donc lintgration

    par le march), lidentit (largement proession-nelle : on est ce que lon ait), les liens sociaux.La prcarit des relations proessionnelles (doc.4) empche la construction de liens proession-nels, ventuellement institutionnaliss dans lecadre syndical ou politique. Elle ragilise lesidentits proessionnelles. Les transormationsstructurelles atteignent de plein ouet les indus-tries lourdes (mines, sidrurgie, mcanique, etc.),qui urent le creuset de la classe ouvrire et de

    ses institutions.2. La remise en cause de ltat-nationBaisse de la capacit de ltat imposer unenorme sur un territoire du ait de la concurrenceinternationale et des nouveaux moyens de com-munication. Ltat nest donc plus l instituteurdu social quil ut via la loi, lcole (doc. 3),voire la tlvision, en tout cas pas au mme de-gr que par le pass. Crise du politique : perte deconance dans la capacit de ltat protger lesindividus de la mondialisation, plus gnralement proposer un projet politique et le mettre enuvre. Cette crise se traduit par la monte desvotes protestataires et de labstention aux lec-tions. Crise de ltat providence : lui-mme misen concurrence avec dautres, ltat national esttenu la frugalit, la baisse des cots. Do la

    pauprisation de ltat, son incapacit lancer degrands projets ou maintenir un degr aussi lev

    que par le pass de protection sociale.B. Les eets du changement des mentalits1. LindividualismeLa amille est rduite au noyau nuclaire par lasalarisation et la dcohabitation. Mais elle estsurtout moins stable par suite de la monte desdivorces, lexistence de amilles monoparentales(doc. 1). Son existence en tant que communautet sa capacit de socialisation en sont remises encause. La solidarit nancire y est la plus aibledans les milieux les moins favoriss. De manireplus gnrale, lairmation de lindividu, desa libert de pense et daction, aaiblissent lecontrle social, la pression normative, le conor-

    ralit des normes, la diversit croissante desmodes de vie, la socit ranaise semble paroissuccomber langoisse de la dsintgration, lacrainte de ntre plus quun ensemble atomisdindividus sans autre lien que le lien marchand.Cette peur nest pas nouvelle ; elle habite auXIXe sicle les ondateurs de la sociologie qui,devant les transormations induites par la rvo-lution industrielle, sinterrogent sur la orce etla nature du lien social, sur le ciment de la so-cit pour reprendre lexpression de Jon Elster.Dans la conception durkheimienne, lintgration

    rsulte de linteraction des individus, de lexis-tence dune culture commune et du sentimentdavoir des buts communs. Elle est le rsultatdun processus de socialisation et demeure es-

    sentielle du point de vue de la cohsion sociale.Cette intgration se ait par lintermdiaire dins-tances de socialisation, telles que la amille, lespartis politiques, les glises ou lcole. Le rlede ces institutions est double : elles transmettentune culture qui permet lintgration (commentcommuniquer avec les autres ou orienter sa vie)et constituent des groupes dappartenance eux-mmes intgrs la socit dans son ensemble.Cette intgration en deux temps est un thme d-

    velopp aussi bien par Ferdinand Tnnies (com-munaut et socit) que par mile Durkheim(solidarit mcanique et organique).Mais les maniestations dexclusion, dindividua-lisme croissant et dautonomie accrue des sous-cultures incitent sinterroger sur lecacit deces mcanismes. De fait, les instances tradition-nelles dintgration sont aujourdhui ragilisespar les changements matriels, comme par lvo-lution des mentalits qui aectent nos socits :

    les transormations morphologiques de la amille,les changements qui aectent le travail, la crisedu politique sont au nombre de ces lments deremise en cause. Il est banal de constater que cesinstances ne socialisent plus aussi ortement quepar le pass et quelles ne sont plus intgresaussi ortement dans le systme social. Il sembletouteois bien excessi de conclure une crise delintgration gnralise.Nous verrons que les instances traditionnelles

    dintgration sont certes ragilises, mais quellescontinuent dans lensemble dassurer lintgra-tion des individus la socit.

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    dachat, ge de la retraite) permettent aux liensentre gnrations de se renorcer et de compen-ser leffritement des liens horizontaux (cousinsgermains ou loigns).B. Les institutions dtat demeurent prsentes1. Linstituteur du social

    Sil est vrai que lcole socialise moins quautre-ois, les jeunes rquentent lcole de plus en pluslongtemps. Lcole distribue plus de diplmesquelle ne la jamais ait et avorise ainsi laccs lemploi. La mixit sociale dans lcole est net-tement plus grande quautreois (chacun va aucollge unique , par exemple). Contest, ra-gilis, ltat providence sest nanmoins armcomme rparateur des problmes sociaux ,selon lexpression de Serge Paugam. Colmatant

    certaines brches lies au chmage, par linsti-tution du RMI, de la CMU, la rorme de lallo-cation logement, les nouvelles prestations ami-liales, il tend sa part dans le revenu des mnages.2. Des institutions solides

    Les valeurs ondamentales de la dmocratie conti-nuent dtre largement partages. Lattachement aurle des syndicats et des partis politiques, ainsi qulAssemble nationale, demeure trs majoritaire.La citoyennet, largement lie en France au dbat

    et la participation lors des lections, semble ra-gilise par la baisse de la participation lectorale.Mais lintrt pour la politique a t rarm lorsdu reerendum de 2005, puis lors des consultationsprsidentielles de 2007 (doc. 2) et 2012 ; si bienquon peut se demander si labstention croissanteconstate lors des lections lgislatives nest pasplus lie aux changements institutionnels (elles in-terviennent dsormais juste aprs la prsidentielle)qu un loignement de la politique.

    Conclusion. Globalement, lintgration conti-nue de se aire. La grande majorit des indivi-dus trouvent un travail, ondent une amille,votent. Mais deux transormations sont mani-estes : le degr de similarit des individus dimi-nue lorsquon passe de la solidarit mcanique la solidarit organique, se rduit encore dansune socit en rseaux. Dautre part, le nombredchecs de lintgration saccrot, par exempleparmi les populations allognes, pour lesquellesle travail a jou par le pass un rle dcisi.

    misme. La lgitimit de toutes les instances desocialisation produire et imposer des normesen est aecte. La igure du rseau (ManuelCastells), souple, rvisable, aisant de lindividule centre de son propre monde, se substitue des appartenances moins nombreuses mais plusortes. Il ny a ainsi gure dquivalent lentreen religion ou au parti communiste autreois.2. La scularisationLa diminution du sentiment religieux est orteen Europe, en particulier en France. Plus encore,les ormes dencadrement opres par lglisecatholique ont beaucoup perdu de leur orce. Silon se souvient de limmense autorit de lglisesur les consciences (catchisme, cole religieuse,sermons et prches), cest une transormation es-

    sentielle. De manire gnrale, la France connat,notamment depuis la sparation de lglise et deltat en 1905, une coupure nette entre sphrespublique et prive qui dpasse le domaine reli-gieux. Mais ce quon pourrait qualier didolo-gie laque semble aujourdhui perdre de sa force.

    II. Une intgration dans lensemble toujoursassureA. Des transformations relativiser

    1. Le travail, toujours au cur du lien socialPremire relativisation, la grande majorit desactis ont un emploi stable (anciennet moyennedes salaris = 14 ans) et les salaires continuentde reprsenter autour de 60 % du revenu desmnages. Les nouveaux modes de gestion desressources humaines renorcent le pouvoirdattraction des entreprises (rcupration de la critique artiste voque par Luc Boltanski etEve Chiappello) et leur capacit dintgration.

    Mme si le travail exclut (ceux qui nont pas detravail), mme sil est possible de concevoir unlien social ort en dehors du travail, celui-ci jouedonc encore un rle essentiel dans lintgrationde trs nombreuses personnes.2. La orce des liens amiliauxLes transerts privs intergnrationnels sontimportants (Claudine Attias-Donfut), sous forme

    de services comme sous orme montaire. Lacohabitation hors mariage nempche pas la

    solidit de nombreuses unions. Il ny a pas decontestation orte de la amille traditionnelle.Llvation de lesprance de vie et lvolu-tion des conditions de vie des seniors (pouvoir

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    Partie 2 : tude dun document

    Ce tableau prsente une dcomposition de lacroissance de la productivit du travail par sec-teur. La dernire ligne indique leet des ral-locations entre secteurs : comme la productivitest plus leve dans les services et lindustrie quedans lagriculture, le passage de lagriculture auxdeux autres secteurs engendre mcaniquementune hausse de la productivit. Ce phnomne estparticulirement notable pour les pays en dve-loppement, dans lesquels lexode rural est rapide.Ce groupe de pays est parois appel BRIC, caril sagit de quatre pays de grande taille et quisont en dveloppement. Il est pourtant possiblede constater sur le document que le rythme decroissance de la productivit varie beaucoup au

    sein de ce groupe. La Chine connat une situa-tion exceptionnelle, car la croissance est gnra-lement extensive avant de devenir plus intensive.Or, la croissance chinoise est trs intensive, bienque ce pays ait amorc rcemment son dcollage.Cest le seul pays o les gains de productivitsont rellement tirs par lindustrie, comme ce utle cas des pays actuellement dvelopps. LIndeconnat galement des gains de productivit le-vs. Mais ils trouvent davantage leur origine dans

    le secteur des services, ce qui est original. LIndeest la ois handicape par la mdiocrit de sesinrastructures matrielles (routes, rseau lec-trique, ports, etc.) et avantage par la qualit deson systme dducation suprieur et la matrisede langlais, ce qui explique une croissance tirepar lexportation de services.Dans les quatre pays, le rle des rallocationssectorielles est important. Il aut souligner quilsagit dun phnomne qui ne peut pas durer. Il

    aut donc sattendre un certain ralentissementde la croissance dans ces pays. Par contre, lesgisements de productivit dans lindustrie sontencore considrables au Brsil, en Inde et enRussie. Ces pays sauront-ils les employer ?

    Partie 3 : Raisonnement sappuyant sur unssier etaire

    La question du chmage est lune des premiresproccupations des populations. Lincapacit desmarchs du travail permettre lemploi de tous

    ceux qui le dsirent est une aiblesse conomiqueen mme temps quun problme politique. Lunedes solutions envisages pour rduire le ch-mage est de rduire les salaires. Lexemple de

    PREuvE comPoSE

    Partie 1 : Mobilisation des connaissances

    qesti 1

    La thorie conomique noclassique modlisela croissance principalement depuis les travauxde Robert Solow, dans les annes 1950. Celui-ci

    utilise une onction de production dans laquellela croissance dpend du volume de travail et decapital utilis. Apparat alors, dans les travauxempiriques, un rsidu important gnralementattribu au progrs technique. Celui-ci est doncexogne, li lactivit scientique et techniqueet non des variables conomiques. Par la suite,le progrs technique et les institutions ont t in-tgrs dans la onction de production, qui exhibealors des rendements croissants ou constants plus

    conormes certaines observations que la onc-tion de Solow.La thorie keynsienne modlise au contraire lacroissance en insistant sur les dsquilibres et lararet des situations de plein emploi : la crois-sance est sur le l du rasoir dans le modle deHarrod et Domar.

    qesti 2

    La mobilit sociale est le changement de position

    sociale, mesure par le revenu ou par la proes-sion. Il est important de distinguer la mobilithorizontale, cest--dire le changement de pro-ession sans changement de position dans la hi-rarchie sociale, de la mobilit verticale, qui rre ces changements de position vers le haut (as-cendante) ou vers le bas (mobilit descendante).Il aut aussi distinguer la mobilit intergnra-tionnelle, principalement mesure en comparantla situation des ls et celle de leurs pres, et la

    mobilit intragnrationnelle, qui mesure la tra-jectoire dune personne au long de sa vie.La mobilit a deux origines : le mouvement desstructures sociales, en lien avec lactivit co-nomique, et les changements de position indi-viduels, lis une trajectoire personnelle. Ande distinguer ces deux origines, il est habituelde calculer une mobilit structurelle, qui est lamobilit minimale rendue ncessaire par le chan-gement des structures sociales entre deux dates.

    En tant cette mobilit structurelle de la mobilitbrute constate, on obtient une mobilit nette, quiest souvent considre comme le meilleur indica-teur de lgalit des chances.

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    Cependant, le raisonnement prcdent peut onc-tionner, mais uniquement au niveau macroco-nomique, si la baisse du cot du travail avoriseles secteurs ou les entreprises utilisant beaucoupde travail.

    II. La baisse du cot du travail accrot la com-

    ptitivit prixA. Un eet important en EuropeLe cot du travail est un lment, parois impor-tant, du cot de production. Sa baisse accrot lacomptitivit des entreprises situes sur le ter-ritoire national. Celles-ci accroissent donc leursparts de march, si du moins elles transrentau client les baisses de cot quelles ont obte-nues. Ce mcanisme ne onctionne donc que si laconcurrence oblige les entreprises rduire leurs

    prix lorsque leurs cots diminuent. De fait, lesconomies qui connaissent la croissance la plussatisaisante en 2012, lAllemagne et la Sude,sont galement celles qui ont rduit leur cotsalarial dans lindustrie (doc. 2).Dautre part, la baisse du cot du travail accrotlattractivit du territoire pour laccueil desactivits conomiques. Cest important, car laconcurrence est mondiale et un pays comme laFrance a un cot du travail lev (doc. 1).B. La baisse du cot du travail doit tre relativeLa baisse du cot du travail peut tre neutralisepar les variations du taux de change. Mais cettepossibilit nexiste pas entre les pays de la zone

    euro. Cest pourquoi la baisse du cot du travaily est dcisive et doit saccompagner dune dimi-nution du taux de change de leuro lgard desautres monnaies.La comptitivit dpend des prix relatis. Si tous

    les pays rduisent simultanment le cot du tra-vail, le seul rsultat est la baisse de la demandeglobale, personne ne gagnant en comptitivit.Il aut donc rduire le cot du travail lorsqueles autres ne le ont pas (cas de lAllemagne audbut des annes 2000) ou le rduire plus que lesautres pays (ce que tentent de aire lEspagne oula Grce en 2012). Il est alors possible dexporterson chmage si les partenaires commerciauxacceptent cette politique non cooprative.

    La baisse du cot du travail peut donc agir de plu-sieurs aons en vue de rduire le chmage. Maisces mcanismes sont ragiles, conditionnels et unetelle politique comporte cependant des risques.

    lAllemagne, qui est parvenue revenir au pleinemploi aprs une longue priode de dfationsalariale, incite dautres pays sengager danscette voie, au risque de reiner la demande debiens et services et de rduire le bien-tre de lapopulation. Compte tenu de ces dangers et dela rsistance normale des salaris accepter labaisse de leur rmunration directe ou indirecte,il faut de solides arguments. Deux argumentsprincipaux mergent : la baisse du cot du travailpeut inciter les employeurs utiliser plus de tra-vail ; en amliorant la comptitivit prix, elle peutdynamiser la production.

    I. La baisse de son cot peut accrotre la demandede travailA. Rendre lembauche rentable

    Les conomistes noclassiques ont lhypothseque les marchs du travail onctionneraientcomme les marchs des biens et services. Lademande de travail court terme pour chaqueniveau de qualication dpendrait essentielle-ment du cot du travail, si bien que la baisse deson prix entranerait mcaniquement une aug-mentation de cette demande, donc une baissedu chmage. Ce raisonnement est suppos par-ticulirement important du ait que lvolutionconomique rduit long terme la demande detravail peu quali, phnomne qui ne pourraittre rein que par une baisse importante de soncot (doc. 3).Cependant, dans une conomie montaire de pro-duction dans laquelle la demande stimule lore,il nest pas sr que cet eet suse compenserles eets ngatis de la baisse des salaires surla demande de biens. Jouer sur les cotisations

    sociales, qui sont leves en France (doc. 1) sansrduire le salaire direct, est une solution possible, condition de rgler la question du nancementde la protection sociale.B. Freiner la substitution du capital au travailSelon la thorie noclassique, les employeursdisposent dune grande varit de combinaisonspossibles de travail et de capital pour raliser leurproduction. Le choix de la combinaison produc-tive dpendrait du prix relati des acteurs de pro-

    duction. Une baisse du cot du travail pousseraitdonc les employeurs modier leur combinaisonproductive et employer plus de travail, ce quirduirait le chmage.

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    dune mobilisation politique. Ces classes sont leproduit de la lutte des classes, qui ait mergerune conscience de classe. loppos, les catgories socioproessionnelles(CSP) relvent de la classe pour soi : il sagitdagrgats oprs sur la base de la proession des

    individus, en aisant lhypothse que les groupesde proessions ainsi constitus exhibent une cer-taine homognit sociale.Cependant, les CSP ne sont pas de simples agr-gats statistiques : la combinaison complexe decritres multiples dans leur construction rvlele projet didentier des regroupements qui, sansavoir la cohrence des classes mobilises que d-nit Marx, ont une relle pertinence sociologique.

    Partie 2 : tude dun document

    Le document est une estimation de la part consa-cre aux impts indirects en France selon leniveau de vie du mnage. Ainsi, les oyers gu-rant parmi les 10 % ayant le plus aible niveaude vie consacrent en moyenne 11,52 % de leurrevenu au paiement de la TVA. Lobjecti de cetableau est donc de permettre la comparaison deleort consacr au paiement des impts indirectsselon le niveau de vie, an de voir si ces imptsrduisent ou non lingalit des revenus.Le premier constat est la lourdeur de ces pr-lvements : les impts indirects reprsentent enmoyenne 12,32 % du revenu des mnages, les-sentiel de la dpense tant consacr la TVA.Il apparat ensuite que les impts indirects sontortement dgressis en onction du revenu,puisque leur poids est plus de deux ois plus levpour les oyers situs dans le dcile suprieur quepour ceux qui gurent dans le dcile inrieur.

    Cette dgressivit est particulirement sensibleaux extrmits de la distribution des revenus :les mnages situs dans le premier dcile payent2,57 points de plus que ceux du second dcile et,alors que les sept dciles suivants sont sparspar moins de 3 points, le dernier dcile paye 3,71points de moins que le huitime.Ce constat est valable pour lensemble des imptsindirects. En particulier, il est intressant dobser-ver que la dgressivit est plus orte pour le taux

    rduit de TVA que pour le taux normal, alors quele souci des oyers modestes est lune des justi-cations de ce taux rduit. La scalit ptrolireest particulirement dgressive.

    B. Les aiblesses institutionnellesLEurope ne dispose pas dun budget communsusceptible de substituer la demande publique une demande prive en chute (budget communau-taire inrieur 1 % du PIB des tats membres).La BCE na pas la onction de prteur en der-

    nier ressort. Elle nest dailleurs pas charge dela surveillance prudentielle du systme bancaire,qui reste une prrogative des banques centralesnationales. Mais celles-ci, nayant pas le pouvoirde cration montaire de la BCE, sont impuis-santes en cas de crise bancaire. Cest ainsi que lesystme bancaire irlandais est sauv par ltat,lui-mme sauv par lUE et le FMI (doc. 2).

    La crise nancire de 2008 a donc mis nu desaiblesses de la construction europenne, ouvrant

    une crise qui est loin dtre termine et dont il estdicile de prvoir lissue.

    PREuvE comPoSE

    Partie 1 : Mobilisation des connaissances

    qesti 1

    Les pouvoirs publics peuvent utiliser la taxa-tion, les permis et la rglementation pour menerdes politiques environnementales. La taxationconsiste imposer, en prsence dune externa-lit ngative telle que la pollution, une taxe dunmontant gal lcart entre le cot priv et le cotsocial dun bien an de rtablir la vrit des prixet de modier les choix des agents en daveurdes biens gnrateurs dexternalits ngatives.Dans la mme logique, les pouvoirs publics peuvent

    contraindre les entreprises polluantes acheter despermis pour pouvoir polluer. Ces permis sont ngo-cis sur des marchs, ce qui donne au mcanisme

    une plus grande souplesse que la taxation.Il peut galement tre ncessaire de rglementer,par exemple en xant des plaonds dmissionspolluantes ou en crant des zones de protectionde la nature.

    qesti 2

    Karl Marx (1818-1883) distingue les classes ensoi , regroupement opr de lextrieur et ondsur des critres objectis, tels que le revenu oula proession, et la classe pour soi , regroupe-

    ment subjecti ond sur le sentiment didentitet la conscience dintrts communs. Pour Marx,seule la classe pour soi est une classe relle, ca-pable de se muer en acteur historique sur la base

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    grands groupes. Des enqutes par questionnairepermettent de connatre la proession dune per-sonne et celle de son pre.Sur la base des donnes recueillies, il est possiblede calculer la mobilit brute, la mobilit structu-relle et den dduire la mobilit nette, ainsi que

    le rapport des chances daccs ou un odds ratio.B. Des lments de comparaison dans le tempsLes tables de mobilit permettent galement decomparer le degr de mobilit direntes dates.On observe ainsi que les chances daccs aux pro-essions classes parmi les cadres et proessionsintellectuelles suprieures ont baiss parmi les lsdemploys et douvriers, mais augment parmi leslles de mme origine (doc. 1). Il audrait savoir sila proportion de cadres dans lemploi a augment

    ou diminu pour aller plus loin dans les dductions.II. Mais cet outil connat dimportantes limitesA. Une saisie trs partielle de la ralitLoubli de la proession de la mre (mais lhomo-gamie est assez forte) et celle des grands-parents

    est gnant, comme le montrent les histoires devie , qui mettent en vidence la continuit deslignes amiliales.La dicult de prendre en compte la mobilit

    des emmes est grande (doc. 2) : il est dicilede comparer les lles aux mres, car celles-ci netravaillaient pas toujours. Mais comparer les llesaux pres nest pas trs pertinent, car emmes ethommes noccupent pas les mmes positions.La proession ne dit pas tout du statut social. Ilaudrait tenir compte du patrimoine, du capitalsocial, des onctions associatives ou politiques,notamment.Les enqutes FQP sont ralises assez rarement

    (la dernire date de 2003). Leurs rsultats sontconnus avec un retard de plusieurs annes etconcernent les hommes gs de 40 59 ans aumoment de lenqute et leurs pres. Autrementdit, est connue en 2012 la mobilit dhommes nsentre 1943 et 1963, compare leurs pres, nspour lessentiel entre 1893 et 1943.B. Lutilisation des CSP pose de nombreuxproblmesLes CSP sont des catgories non hirarchises

    (doc. 2). Il aut donc distinguer soigneusementmobilit horizontale et verticale, sans tre com-pltement sr des classements : le passage de pay-san contrematre est-il une ascension sociale ?

    Lexplication de cette dgressivit, alors que letaux de ces impts ne tient pas compte du revenudes consommateurs, rside dans lingalit destaux dpargne : les impts indirects tant destaxes sur la consommation, ils psent plus surles mnages qui consomment lintgralit deleurs revenus. Certains conomistes estimentquil sagit l dune qualit de la TVA : elleavorise lpargne, bonne pour la croissance enlongue priode, au dtriment court terme de laconsommation.En tout cas, une consquence de la dgressivitmise en vidence dans ce document est que toutehausse des impts indirects accrot lingalit desrevenus.

    Partie 3 : Raisonnement sappuyant

    sr ssier etaireDans une socit dmocratique, une contradic-tion merge rquemment entre lgalit desdroits et lingalit sociale : comment les citoyenspeuvent-ils tre gaux lorsque les possibilits desinormer ou de aire connatre leurs opinionssont trs ingales ? Cette contradiction peut trelimite si les ingalits rsultent dune comp-tition libre et non ausse entre les individuspour accder aux positions de pouvoir ou aux

    revenus les plus levs. La mesure de lgalitdes chances est donc un enjeu important dansles socits dmocratiques, qui se veulent aussimritocratiques.Principal outil de mesure de lgalit des chancesen France, les tables de mobilit sont donc desindicateurs sociaux et politiques importants. Ilsrvlent que lobjecti dgalit des chances estloin dtre atteint en France. Mais les limitesconsidrables de cet outil attnuent la porte deces conclusions.

    I. Les tables de mobilit sociale ournissent unclairage irremplaable sur le degr dingalitdes chancesA. Une mesure de lingalit des chancesLes tables de mobilit mesurent la position so-ciale dun individu sur la base de la proessionquil exerce et la comparent celle quil occu-pait plus tt dans sa carrire (mobilit intergn-

    rationnelle) ou la position sociale de son pre(mobilit intragnrationnelle).En France, cet outil sappuie sur la grille desPCS, qui organise les proessions en quelques

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    ment par limpt, et non plus seulement par lescotisations sociales couvrent un champ largeet dbouchent sur une garantie de ressourcesminimales, assures tous, quel que soit le sta-tut social (cest--dire que mme les individusqui ne travaillent pas ont droit une protectionsociale, ce qui nest pas le cas avec les systmesdassurances).En France (comme dailleurs dans dautres paysde lUE), le dispositi de protection sociale est hy-bride : il combine principe dassurance et principede solidarit. Le principe dassurance domine, maisle principe dassistance ne cesse de gagner du ter-rain, notamment du ait de la monte du chmagede masse partir des annes 1970-1980. En eet,ltat providence mis en place aprs la Seconde

    Guerre mondiale complte les systmes dassu-rance qui se sont progressivement mis en place de-puis la n du XIXe sicle. Tout dabord, lensembledes salaris sont couverts, ainsi que leur amille,puis les indpendants qui doivent obligatoirementcotiser. Paralllement, des revenus dassistance sesont progressivement mis en place pour ceux quine sont plus couverts par les assurances sociales ouqui nont pas assez cotis (Allocation aux vieux tra-vailleurs salaris, mis en place en 1941, minimum

    vieillesse, RMI puis RSA, CMU, etc.).3. Rdigez une phrase prsentant la signif-

    cation des donnes entoures en rouge, puis

    comparez ces donnes (doc. 1).

    En France, 7 % des personnes interroges ontassist un concert de musique classique, etcette proportion monte 21 % pour les personnesappartenant un mnage dont la personne de r-rence est cadre et PIS, contre 3 % pour celles

    appartenant un mnage dagriculteur(s). Ainsi,la proportion de cadres ayant ce type de pratiqueculturelle est sept ois plus importante que celledes agriculteurs, ces derniers ayant un taux derquentation plus de deux ois inrieur lamoyenne des Franais.

    Questions principale

    Introduction. Prsentation du sujet incluant unerfexion sur les pratiques culturelles. Les pra-tiques culturelles sont nombreuses et varies. On

    peut en adopter une dnition trs large : ainsi,de trs nombreux actes peuvent tre considrscomme culturels, puisquils sont infuencs parles normes, les valeurs et les pratiques caract-

    Cest dicile dire.La nomenclature des PCS est un outil spcique-ment ranais, ne permettant pas les comparai-sons internationales, contrairement llasticitintergnrationnelle des revenus, par exemple.La position sociale des proessions varie avec

    le temps, ce qui complique la comparaison despositions une gnration dintervalle.La mesure de la mobilit sociale par les tablesde mobilit donne des inormations essentielles,mais incompltes, sur un phnomne central dansnos socits. Cette analyse doit tre compltepar dautres et ralise avec prcaution.

    PREuvE oRAlE dE conTRlE

    MANUEL, PAGE 418-419

    Sjet 1 Questions de connaissance

    1. Quelle est linfuence de la demande antici-

    pe sur la dtermination du niveau demploi

    dans lconomie ?

    La demande anticipe par les entreprises ex anteest celle que les entreprises anticipent en matirede consommation nale des mnages et de biensdquipement ncessaires lensemble des en-

    treprises pour produire (anticipation du niveaudinvestissement des entreprises). Selon Keynes,cest en onction de cette anticipation que lesentreprises vont xer leurs plans de production,dcider quelle quantit elles vont produire, etdonc du niveau demploi dont elles vont avoirbesoin pour raliser cette production. Si les entre-prises anticipent une demande orte, elles vontembaucher et le niveau demploi dans lcono-mie sera lev. Si elles sont pessimistes quant

    la demande anticipe, elles augmenteront peu oupas, voire rduiront leur production, et cela nestpas avorable aux crations demploi et gnredu chmage.

    2. Pourquoi peut-on dire que le systme de

    protection sociale ranais associe principes

    dassurance et dassistance ?

    Le principe dassurance est hrit du systmedit bismarckien de protection sociale : pourbncier de prestations sociales, il aut avoir

    cotis. Le systme dit beveridgien repose luiplutt sur le principe de solidarit : tout citoyen ale droit dtre protg contre les risques sociaux.Les prestations qui sont nances essentielle-

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    jeunes ; de la tlvision par les plus gs. Ce quisexplique en grande partie par linfuence desgroupes de pairs.La lecture de BD : une pratique de jeunes, et sur-tout masculineC. Des pratiques qui peuvent tre dissonantes

    au sein dun mme milieu socialLes prols dissonants correspondent ceuxdindividus sadonnant la ois des pratiquestrs lgitimes, et des pratiques relevant de laculture populaire, ou du simple divertissement.Ainsi, certains cadres, ou certains ouvrierspeuvent aussi bien apprcier les lms dhorreurque lopra, ou encore les jeux tlviss et la lit-trature classique.

    Conclusion. Synthse : des pratiques culturelles

    qui divergent selon les milieux sociaux, entreles sexes, les ges, les gnrations en raison demodes de socialisation dirents.Ouverture : dautres dnitions plus larges de laculture, celle de lInsee notamment, qui inclutla pratique du sport, conrment ces direncesexplicables par des modes de socialisation di-rents et une ingale dotation en capital cono-mique et culturel.

    Sjet 2

    Questions de connaissance

    1. Illustrez laide dun exemple le onction-

    nement dun march de quotas dmissions.An datteindre lobjectif de rduction des gaz

    eet de serre x dans le cadre du Protocole deKyoto, lUnion europenne a choisi douvrir en2005 le premier march europen des droits polluer , appel Systme dchange de quotas

    dmission. Les tats dlivrent aux installationsles plus polluantes des permis, qui xent pourchacune un plafond dmissions de gaz effetde serre. Ce plaond est converti en quotas oupermis dmissions, valus gnralement entonnes quivalent CO

    2. Les droits polluer

    non utiliss par les entreprises sont revendus celles qui ont dpass leurs propres quotas. Lemarch concerne environ 11 500 installations eu-ropennes responsables d peu prs la moiti desmissions de gaz effet de serre de lUnion euro-penne. Les activits concernes sont lnergie,la sidrurgie, la production de ciment, de verre,de cramique, de papier ou de carton, toutes es-

    risant la socit et de manire plus restrictiveles groupes auxquels on appartient. Ainsi, on nemange pas, on ne shabille pas, on ne soccupepas des enants de la mme manire selon lessocits et selon les milieux.Quen est-il lorsquon adopte une dnition plus

    restrictive de la notion, en se rrant cellequen donne le ministre de la Culture (les sor-ties au cinma, au muse, au thtre, lopra, un spectacle sporti ; les loisirs comme le aitdcouter de la musique, regarder un DVD, jouer

    un jeu vido ; les pratiques amateurs, telles quele thtre, la photo, le bricolage, le jardinage) ?Quelles dirences observe-t-on entre milieuxsociaux et au sein dun mme milieu social, etcomment peut-on les expliquer ?

    I. La diversit des pratiques culturelles entremilieux sociauxA. Une socialisation et des dotations en capitauxdirentes selon les milieux sociauxDes valeurs et des normes diffrentes, qui in-fuencent le mode de socialisation (notion desocialisation dnir).Une ingale dotation en capital conomique etsurtout culturel (dnir les notions).

    B. qui peuvent expliquer la diversit des pra-tiques culturelles entre milieux sociaux.Exploitation du doc. 1. Mettre laccent sur lescarts importants concernant les concerts demusique classique.Une culture lgitime qui serait plutt lapanagedes milieux ortement dots en dirents capi-taux. Une culture populaire plus accessible tous, et notamment aux ouvriers et aux employs.

    II. Une diversit des pratiques culturelles qui sedouble dautres critres de distinction, mme lintrieur dun mme milieu social, en raison desmodes de socialisation direncis selon le sexe,lge, la gnration.En introduction de la partie, une dnition de lasocialisation direncie.A. Des pratiques qui divergent selon le sexe

    Par exemple, la lecture de ctions qui est pluttminine, lorsque la lecture de la presse quoti-

    dienne est plutt masculine.B. Des pratiques qui diffrent selon lge

    Une utilisation beaucoup plus rquente desnouveaux crans (ordinateurs, consoles) par les

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