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RÉGION DE MONTRÉAL
2015LAURÉATS ET
FINALISTES
Ce document est réalisé par les directions régionales de Montréal, en collaboration avec la Direction des communications et des relations publiques.
Prépresse et impression :Service approvisionnement, arts graphiques et impressionsDirection des ressources matérielles – CSST
Reproduction autorisée avec mention de la source.
© Commission de la santé et de la sécurité du travail du Québec, 2015
Imprimé sur du papier recyclé : Couverture : 100 % Pages intérieures : 100 %
Août 2015csst.qc.ca
Année après année, le nombre d’entreprises et d’organismes publics qui innovent en matière de santé et de sécurité du travail croît. Nous nous réjouissons de ce désir de faire de la prévention un fer de lance dans les milieux de travail québécois. À travers vos réalisations, vous contribuez à éliminer des dangers et à contrôler davantage de nombreux risques : physiques, chimiques, ergonomiques, biologiques et psychologiques, pour ne nommer que ceux-ci.
Dans le cadre de ces onzièmes Grands Prix santé et sécurité du travail de Montréal, la CSST est fière de souligner l’obtention d’un nombre record de candidatures ! Les travailleurs et les employeurs de 84 entreprises et organismes publics ont uni leurs efforts pour développer une culture d’entreprise où la santé et la sécurité du travail sont une valeur prioritaire. Parcourir cette brochure, c’est partir à la découverte d’innovations ingénieuses et inspirantes.
Nous souhaitons féliciter tous ces finalistes qui ont à cœur la prévention des accidents de travail et des maladies professionnelles. Employeurs et travailleurs, c’est avec enthousiasme que nous reconnaissons le dynamisme et la ferveur avec lesquels vous avez accompli chacune de vos réalisations. Merci d’accorder de l’importance à la santé et à la sécurité du travail dans vos milieux respectifs au quotidien.
À titre de lauréates régionales, les neuf organisations récompensées durant la remise de prix se retrouveront en lice à titre de finalistes au Gala national des Grands Prix santé et sécurité du travail, qui se tiendra au printemps 2016. Bonne chance à tous les lauréats de 2015 de la région de Montréal !
Sylvain ChampignyDirecteur régional par intérimDirection régionale de Montréal-3, CSST
Mario BouvierDirecteur régionalDirection régionale de Montréal-2, CSST
Christine FortunaDirectrice régionale Direction régionale de Montréal-1, CSST
MOT DES DIRECTEURS
Sylvain Champigny, Christine Fortuna et Mario Bouvier
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4 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
MEMBRES DU JURYDIRECTION RÉGIONALE DE MONTRÉAL
Les membres du jury de 2015, de gauche à droite : Jean-François Brodeur, Wayne Wood, Luc Martin, Jean-Daniel Belcourt et Pierre-Paul Vaudreuil
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Jean-Daniel BelcourtCoordonnateur, santé et sécurité du travailSanimax EEI inc.
Jean-François Brodeur Vice-président en santé et sécuritéSyndicat du préhospitalier – Confédération des syndicats nationaux
Luc MartinVice-président exécutifCorporation des entrepreneurs généraux du Québec
Wayne WoodDirecteur adjointDirection de la prévention (santé, sécurité et environnement), Services universitaires, Université McGill
Pierre-Paul VaudreuilDirecteur en prévention-inspectionDirection régionale de Montréal-2, CSST
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 5
Tunnels pour guillotine
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Commerce
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 60 travailleurs
Sylvie Provost Spécialiste en paie et ressources humaines Tél. : 514 334-2220
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn ingénieur de l’entreprise a conceptualisé des tunnels pour guillotine. Il a dessiné les tunnels afin qu’ils respectent les mesures imposées par le sécurimètre de la CSST et qu’ils soient assez longs pour empêcher le travailleur d’avoir accès à la lame avec un de ses doigts. En plus d’éliminer les risques de coupure, ils permettent de maintenir la capacité de production habituelle. La qualité des coupes obtenue est également améliorée, puisque les tunnels guident linéairement le matériel à couper. Il est aussi possible de déplacer les tunnels de gauche à droite, afin d’utiliser d’autres parties de la lame, prolongeant ainsi sa durée de vie.
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de Joints Étanches R.B. inc. doivent notamment trancher des cordes en caoutchouc, des tuyaux et des boyaux, à la demande des clients, afin de créer des joints étanches. Ils utilisaient une guillotine sur laquelle est montée une lame tranchante actionnée par un vérin pneumatique. Leur main pouvait facilement entrer en contact avec la lame et les blesser sérieusement.
TUNNELS POUR GUILLOTINE
JOINTS ÉTANCHES R.B. INC.
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Leviers pneumatiques pour brames de plomb
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe comité en santé et sécurité du travail, les travailleurs et l’employeur ont travaillé de pair avec une firme externe pour concevoir des leviers mis sous les rouleaux de traction. Actionnés à l’aide d’un bouton avec l’air pneumatique, ces leviers permettent de soulever aisément la plaque. Désormais, les tâches associées aux manipulations de la plaque ont diminué et le travailleur peut effectuer son travail de façon beaucoup plus sécuritaire. Qui plus est, la productivité a augmenté.
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de l’entreprise manipulaient à répétition une plaque de plomb de 9 000 livres qui était transportée par un pont roulant, vers un convoyeur à rouleaux pour se faire aplatir. Les travailleurs étaient exposés aux risques de coincement des doigts, d’écrasement et d’amputation. Afin de retirer les crochets qui servaient à déposer la plaque, ils devaient souvent monter sur les rouleaux de traction. Aussi, en cas d’échappement de la plaque, les travailleurs étaient contraints d’effectuer les travaux d’entretien dans des positions difficiles. Pendant ce temps, la machine aplatissant les plaques ne pouvait pas être utilisée, engendrant un ralentissement de la production.
LEVIERS PNEUMATIQUES POUR BRAMES DE PLOMB DE 9 000 LIVRES
Première transformation des métaux
Montréal – Arrondissement de Lachine 53 travailleurs
Luc Charpentier Coordonnateur santé, sécurité et hygiène Tél. : 514 637-3591, poste 203
United association, section locale 827Syndicat des Métallos, section locale 4614
FONDERIE GÉNÉRALE DU CANADA
LAURÉATPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
LAURÉATPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
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Cage sécuritaire pour scie radiale
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Lève-barils
6 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
LAURÉATPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Fabrication de produits en métal
Montréal – Arrondissement du Sud-Ouest 65 travailleurs
Jean-Sébastien Lemire Directeur général Tél. : 514 934-4684, poste 225
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de l’entreprise Thermetco inc. reçoivent des pièces livrées dans des barils. Afin d’accéder à ces pièces, ces derniers devaient se pencher et les retirer manuellement du contenant. Ils les déposaient ensuite sur la planche à manipulation. Cette tâche occasionnait des gestes répétitifs dans une posture contraignante. Il y avait donc des risques de développer des troubles musculosquelettiques. De plus, les pièces étant huileuses, elles dégouttaient sur le sol, ce qui causait des risques de chute.
LÈVE-BARILS
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLors de l’une des rencontres hebdomadaires entre les superviseurs et les employés, des travailleurs ont eu l’idée de concevoir un lève-barils. Le comité de santé et de sécurité du travail a dessiné un croquis du projet et leur a présenté. Ensuite, des opérateurs et leur superviseur l’ont construit à l’aide de pièces trouvées dans l’usine. Le lève-barils est placé à l’endroit désiré. Puis, une pompe est actionnée pour lever le baril du sol jusqu’à la hauteur requise. Les opérateurs peuvent ensuite retirer les pièces du baril. Un trou a également été percé sur le lève-barils afin que l’huile cumulée soit déversée dans un seau. Les risques ergonomiques et de chute sont ainsi éliminés.
THERMETCO INC.
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Services médicaux et sociaux
Montréal – Arrondissement d’Ahuntsic–Cartierville 40 travailleurs
Jean-Michel Mleko Directeur général adjoint aux opérations Tél. : 514 388-5338
PROBLÈME À RÉSOUDREBois Urbain est une entreprise de réinsertion socioprofessionnelle spécialisée dans les métiers du meuble. Au sein de l’organisme, quelques machines n’étaient pas en tous points sécuritaires. Par exemple, la scie radiale n’était pas protégée sur le devant et sur les côtés de manière à empêcher l’accès à la lame. Il y avait donc des risques de coupure et de blessure.
CAGE SÉCURITAIRE POUR SCIE RADIALE
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur et un travailleur ont créé une cage sécuritaire pour la scie radiale afin de limi-ter l’accès à l’outil de coupe tout en conservant l’usage standard de la machine. Un poussoir à bois a été ajouté. Finalement, un affichage jaune et noir a été installé afin de délimiter la zone de coupe. Maintenant, les risques de coupure sont éliminés à la source.
BOIS URBAIN
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 7
PROBLÈME À RÉSOUDREC&M Textiles inc. vend du tissu de décoration et mode. Le magasin n’était pas aménagé de façon sécuritaire pour accueillir une cinquantaine de clients à la fois. D’une part, les ciseaux étaient laissés sur les tables de coupe, exposant les travailleurs et les clients aux risques de coupure. D’autre part, les commis devaient transporter les lourds rouleaux de tissu dans les escaliers pour se rendre jusqu’aux machines à mesurer. Les travailleurs risquaient de chuter et de se blesser au dos. De plus, les rouleaux s’accrochaient souvent dans les longs néons de lumière, qui étaient découverts.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’entreprise a donc entrepris le réaménagement complet de son magasin. Les tables ont été disposées de façon à améliorer la circulation. Des tiroirs sont à la disposition des travailleurs pour y ranger les outils de coupe. Les livres se trouvent dans une bibliothèque, libérant les tables. Des accessoires pour couper et mesurer les rouleaux sont désormais sur chaque étage pour éviter les longs déplacements avec les rouleaux de tissu. Enfin, les néons sont maintenant protégés pour éviter des bris en cas de contact. Les risques de chute et de coupure accidentelles ont été éliminés.
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Réaménagement sécuritaire du magasin
PROBLÈME À RÉSOUDREBrocheuses Montréal est une entreprise d’importation et de distribution d’outillage de fixation. Dans l’ancien entrepôt, les palettes étaient vidées à la main en hauteur à l’aide d’une échelle mobile. Les travailleurs devaient transporter les boîtes une à une à bout de bras. L’employeur souhaitait augmenter l’accessibilité des produits dans l’entrepôt, réduire les risques associés à la manipulation des emballages trop lourds, principalement en hauteur, et optimiser le déplacement des palettes lors de commandes.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSEn août 2014, l’entreprise a déménagé dans un nouvel entrepôt. L’employeur s’est procuré un nouveau chariot élévateur pour transporter les palettes en hauteur et les travailleurs ont aménagé l’entrepôt en fonction des déplacements du nouvel outil et en assurant un inventaire local accessible à la hauteur maximale des épaules. Aujourd’hui, toutes les palettes en hauteur sont sécurisées et emballées. Les travailleurs peuvent monter et descendre les palettes avec le chariot sans aucun effort physique. Les matériaux plus légers sont logés dans des tablettes plus petites, accessibles à bout de bras. Les boîtes plus lourdes restent accessibles sur les premières et deuxièmes tablettes.
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Nouveau chariot élévateur Hyster Walker
RÉAMÉNAGEMENT SÉCURITAIRE DU MAGASIN
Commerce
Montréal – Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension 38 travailleurs
Étienne Gagné Conseiller et responsable santé et sécurité du travail Tél. : 514 272-0247
C&M TEXTILES INC.
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Commerce
Montréal – Arrondissement d’Anjou 11 travailleurs
Jean-Francois Lavoie Directeur général Tél. : 514 271-1500
AMÉNAGEMENT DE LA SALLE DE COMMANDE
BROCHEUSES MONTRÉAL
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
8 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs du Centre d’hébergement de La Marée doivent déplacer régulièrement des résidents en perte d’autonomie. Pour ce faire, ils faisaient parfois des mouvements non ergonomiques ou non sécuritaires. Il y avait donc des risques de développer des troubles musculosquelettiques (TMS) et des risques de chute.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes propriétaires de l’établissement, en collaboration avec leurs travailleurs, ont lancé le programme « Maximum ». Ce programme inclut plusieurs activités, notamment de l’affichage, de l’information en santé et sécurité du travail, un code de sécurité, le suivi du code vestimentaire et des pratiques des intervenants, de la formation, un test de qualité, la réalisation du programme sur le déplacement sécuritaire des bénéficiaires (PDSB) et une inspection des lieux. Une employée accréditée pour le PDSB est également présente sur les lieux pour répondre aux différentes questions des travailleurs, et l’embauche d’une massothérapeute a permis de réduire les TMS avec arrêt de travail. Les risques ergonomiques sont donc largement diminués.
Centre d’hébergement de La Marée
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PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs du Centre de l’auto Beaumont sont exposés à divers risques liés à l’essence, au gonflage des pneus et à la chute d’automobiles. Il est essentiel qu’ils soient bien formés avant d’exécuter leurs tâches de façon sécuritaire. Aucun moyen n’était en place pour recenser les travailleurs formés et assurer un suivi sur les formations à dispenser.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe comité en santé et sécurité du travail, aidé par un représentant d’Auto Prévention, a donc créé la matrice de suivi de formation. La matrice est en fait une affiche contenant une panoplie de formations liées à l’accueil de nouveaux employés et au développement des compétences lors des travaux à risque tels que le levage de véhicules, le travail en hauteur et la soudure. D’un seul coup d’œil, le directeur d’atelier est désormais en mesure de savoir qui a suivi les formations et d’organiser l’entraînement selon les disponibilités et les besoins. Les travailleurs se sentent rassurés et pris en charge.
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Un superviseur consulte la matrice de suivi de formation.
PRÉVENTION « MAXIMUM »
Services médicaux et sociaux
Montréal – Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles 35 travailleurs
Suzie Lepage et Raymonde Tanguay Propriétaires Tél. : 514 955-5229
CENTRE D’HÉBERGEMENT DE LA MARÉE
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Commerce
Montréal – Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension 40 travailleurs
Jean Duchesneau Propriétaire Tél. : 514 946-7807
LA MATRICE DE SUIVI DE FORMATION
CENTRE DE L’AUTO BEAUMONT
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 9
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de l’entreprise devaient monter sur la palette d’un chariot élévateur afin notamment de changer des ampoules dans l’entrepôt ou d’entreposer des produits. Aucune procédure de travail en hauteur sécuritaire n’était en place au sein de l’entreprise. Il y avait donc un danger imminent de chute. De plus, l’un des deux caristes de l’organisation détenait des cartes de compétence périmées pour la conduite de chariots élévateurs, alors que l’autre n’avait simplement pas les cartes nécessaires à l’utilisation d’un tel véhicule. Le risque d’accident en était ainsi augmenté.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’entreprise s’est procuré une nacelle afin de réaliser des travaux en hauteur. Puis, un harnais a été ajouté sur cet engin afin que les travailleurs puissent s’y attacher pour travailler en toute sécurité. Aussi, les caristes ont reçu une formation certifiée par une firme externe afin d’obtenir des cartes de compétence valides. Finalement, un tablier de protection pour le nettoyage de la batterie du chariot élévateur a été acheté. Les risques de chute de hauteur et d’accident en sont ainsi grandement réduits.
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La nouvelle nacelle
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Maquette de prévention
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur, en collaboration avec ses travailleurs et une mutuelle de prévention, a conçu une maquette de prévention. La maquette contient notamment un programme de prévention, le certificat de la mutuelle de prévention, le permis de construction, les règles de l’entreprise en matière de santé et de sécurité du travail (SST), les rapports d’accident, les numéros d’urgence, le trajet vers l’hôpital le plus proche et l’engagement écrit et signé des sous-traitants et des travailleurs à respecter la SST sur les chantiers. Dama Construction développe une véritable culture de prévention au sein de l’entreprise, ce qui réduit les risques d’accident sur les chantiers.
PROBLÈME À RÉSOUDRELa santé et la sécurité sur les chantiers de construction n’étaient pas toujours prises en compte autant que l’employeur le souhaitait. Certains travailleurs présentaient parfois des comportements à risque. Il fallait donc trouver une solution afin de s’assurer que les employés travaillent dans un milieu sain et sécuritaire.
Commerce
Montréal – Arrondissement de Saint-Léonard 26 travailleurs
Daniel Lahaie Contrôleur Tél. : 514 328-6645
FORMATION DE CARISTE ET AJOUT D’ACCESSOIRES DE SÉCURITÉ POUR LE TRAVAIL EN HAUTEUR
LES ENTREPRISES ROLAND LAJOIE INC.
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Bâtiments et travaux publics
Dorval 60 travailleurs
Heather Herridge Conseillère en ressources humaines Tél. : 514 636-1676, poste 231
MAQUETTE DE PRÉVENTION
DAMA CONSTRUCTION (9028-7939 QUÉBEC INC.)
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
10 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
PROBLÈME À RÉSOUDRELa salle de polissage de l’entreprise Gestion de projets Serge Cantin inc. n’était pas rangée de façon adéquate. Un certain désordre régnait dans l’emplacement des différents matériaux et des fils électriques traînaient sur le sol. Il y avait également de la poussière dans l’air sur les lieux de travail. Il y avait donc des risques de développer des troubles musculosquelettiques ou des troubles respiratoires, ainsi que des risques de chute.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur, avec l’aide des travailleurs de l’entreprise, a réaménagé la salle de polissage. D’abord, les murs ont été protégés avec de l’acier galvanisé et de nouvelles portes ont été installées. Puis, des échelles ont été ajoutées afin de faciliter le rangement et de nouveaux distributeurs d’absorbant et de sel ont été fixés au mur. Finalement, les fils électriques ont été suspendus au plafond. Depuis le réaménagement, les employés trouvent la salle rénovée plus sécuritaire et conviviale et les risques ont considérablement diminué.
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Salle de polissage réaménagée
PROBLÈME À RÉSOUDRELa poinçonneuse de l’entreprise Étuis Everest inc. était sécurisée à l’aide de deux barrures et d’une pédale. Toutefois, cette méthode de sécurisation était jugée non suffisante pour assurer la santé et la sécurité des travailleurs, plus spécifiquement lors de l’étape où le travailleur devait insérer une plaquette. Il arrivait que des travailleurs court-circuitent le processus afin de sauver du temps. Il fallait donc éliminer les risques d’écrasement des doigts lors de l’utilisation de la machine et s’assurer que les travailleurs utilisent les bonnes méthodes de travail.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSSuivant la réalisation d’une analyse de risques par une firme externe, un nouveau système de sécurisation de la poinçonneuse a été mis en place. Ce système bimanuel oblige le travailleur à appuyer simultanément sur les commandes situées de chaque côté de la machine pour la faire fonctionner et être en mesure d’actionner la pédale pour fixer une plaquette. Les risques d’écrasement des doigts sont donc éliminés à la source, puisque le travailleur ne peut ajouter une plaquette manuellement sans que la machine cesse de fonctionner.
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Sécurisation des poinçonneuses
Industrie du meuble et d’articles d’ameublement
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 35 travailleurs
Lorenzo Scola Ingénieur et chargé de projet Tél. : 514 745-1991
RÉAMÉNAGEMENT DE LA SALLE DE POLISSAGE
GESTION DE PROJETS SERGE CANTIN INC.
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Industrie du meuble et d’articles d’ameublement
Montréal – Arrondissement Le Plateau-Mont-Royal 25 travailleurs
Amedeo Di Pietro Président Tél. : 514 523-8163
SÉCURISATION DES POINÇONNEUSES
ÉTUIS EVEREST INC.
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Intro Sécurité Collective inc.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSMaintenant, les travailleurs doivent faire l’inspection du véhicule après chaque quart de travail à l’aide d’un schéma conçu par le président en collaboration avec les travailleurs de l’entreprise. Une trousse de premiers soins a également été installée dans tous les véhicules de patrouille. Une inspection plus rigoureuse des véhicules de l’entreprise permet de réduire de façon non négligeable les risques d’accident.
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs d’Intro Sécurité Collective inc. doivent régulièrement prendre la route avec les véhicules de l’entreprise. Ces travailleurs ne s’assuraient pas toujours de l’état du véhicule. Par exemple, est-ce que le niveau de lave-glace est suffisant ? Est-ce que les feux de circulation fonctionnent bien ? Est-ce que les pneus sont bien gonflés ? Il y avait donc des risques d’accident si les travailleurs conduisaient des véhicules qui n’étaient pas en bon état, surtout en situation de visibilité réduite.
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Garde de sécurité sur machine Heidelberg
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur et l’opérateur de l’entreprise ont conçu une garde de sécurité pour la machine Heidelberg. Cette garde de sécurité consiste en une couverture de protection en Lexan qui doit être déposée sur la machine afin que cette dernière fonctionne. Avec l’aide d’une firme externe, la couverture de protection a été directement liée à l’interrupteur de la machine Heidelberg. La machine ne peut donc être activée que si la garde protectrice est en place. Les risques de coupure et de pincement sont donc éradiqués à la source.
PROBLÈME À RÉSOUDREL’opérateur de l’entreprise Imprimerie Pazazz inc. utilise dans ses tâches quotidiennes une machine Heidelberg, soit une machine servant de planche à découper. Cette machine n’était pas sécuritaire, puisqu’il n’y avait aucune garde pour protéger les travailleurs des risques de coupure et de pincement des mains.
Autres services commerciaux et personnels
Montréal – Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension 50 travailleurs
Jean-Daniel Lemay Président Tél. : 514 722-2300
VÉRIFICATION ACCRUE DES VÉHICULES ET AJOUT D’UNE TROUSSE DE PREMIERS SOINS DANS LES VOITURES
INTRO SÉCURITÉ COLLECTIVE INC.
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Imprimerie
Ville de Mont-Royal 80 travailleurs
Denis Beauchamp Directeur général Tél. : 514 856-3330
GARDE DE SÉCURITÉ SUR MACHINE HEIDELBERG
IMPRIMERIE PAZAZZ INC.
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
12 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Garde pour machine polisseuse avec détecteur à faisceaux infrarouges
PROBLÈME À RÉSOUDREÀ la suite d’une visite de la CSST, l’entreprise a décidé de rendre plus sécuritaires ses machines. Une machine posait problème, la machine polisseuse, car il était plus complexe de trouver une façon d’empêcher l’accès aux roues polisseuses. Il fallait trouver une solution pour éviter les risques de coincement des doigts.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe directeur de l’entreprise, avec l’aide de ses employés, a consulté les offres d’une firme externe et trouvé une solution. La machine polisseuse est maintenant munie d’un dispositif de protection à faisceaux lumineux empêchant l’accès à la zone de coincement entre les petites roues polisseuses et les pièces à polir. Ce dispositif est composé d’un rideau infrarouge qui détecte les mouvements et arrête la machine le cas échéant, et de trois miroirs qui reflètent le rayon infrarouge afin que les trois côtés entourant la machine soient protégés. Une clôture sur le côté droit, empêchant l’accès aux roues polisseuses, a également été installée. Les risques de coincement sont donc maintenant éliminés.
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Lève-boîtes
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur et les travailleurs de l’organisation ont eu l’idée de réaliser un lève-boîtes. Un travailleur de l’entreprise l’a lui-même conçu. Maintenant, les travailleurs n’ont qu’à appuyer sur un bouton et à activer un manche pour monter et descendre les boîtes. Ils n’ont plus à forcer pour lever les charges. Les risques de TMS sont conséquemment considérablement réduits.
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de l’entreprise devaient, sur une base régulière, soulever des boîtes dont le poids est de 6,35 kg. Le lever de cette marchandise lourde à différentes hauteurs pouvait entraîner le développement de troubles musculosquelettiques (TMS).
GARDE POUR MACHINE POLISSEUSE AVEC DÉTECTEUR À FAISCEAUX INFRAROUGES
Fabrication de produits en métal
Montréal – Arrondissement de Montréal-Nord 30 travailleurs
François Landriault Directeur des opérations Tél. : 514 324-8900
Syndicat des Métallos
RITEPRO CORPORATION
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Industrie du caoutchouc et du plastique
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 85 travailleurs
Thomas Michaletz Directeur de l’entretien Tél. : 514 237-7061
Unifor, section locale 700
LÈVE-BOÎTES
PRETIUM CANADA COMPANY
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 13
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Mezzanine pour la salle de mélange
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur et les travailleurs de l’entreprise ont bâti une mezzanine. Les sacs de bifluorure sont maintenant montés sur une plateforme élévatrice hydraulique jusqu’à la mezzanine, pour ensuite être glissés sur une tablette. Puis, le sac est transvidé par le travailleur, qui ouvre la petite porte du conduit menant aux cuves. Cette nouvelle méthode élimine les risques de TMS et de chute. De surcroît, toutes ces opérations se font à l’extérieur de la salle de mélange, éliminant tout contact possible avec l’acide, et du même coup les risques d’éclaboussures.
PROBLÈME À RÉSOUDREDans le cadre de leurs tâches quotidiennes, des travailleurs de l’entreprise doivent transvider du bifluorure d’ammonium dans un réservoir d’acide. Ce produit ne se vend pas en vrac ; il n’est disponible que dans des sacs qui sont lourds. Les employés devaient prendre les sacs et les transvider dans une grande cuve en montant sur un escabeau. Il y avait donc des risques d’être éclaboussé avec le produit chimique, de chuter de l’escabeau ou de développer des troubles musculosquelettiques (TMS) en soulevant et en transportant les sacs de bifluorure.
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Tableau SST
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur et les travailleurs de l’entreprise, en collaboration avec un client, ont eu l’idée de concevoir un tableau pour la SST. Sur ce tableau se trouve l’ensemble des procédures pour l’utilisation sécuritaire des machines, les politiques et les règles en matière de SST, la procédure à suivre en situation d’urgence, le plan d’action de la mutuelle, les personnes à joindre en cas de colis suspect, le registre des accidents et une trousse de premiers soins. Les travailleurs étant maintenant mieux informés en matière de SST, les risques en sont réduits.
PROBLÈME À RÉSOUDREChez Services aéroportuaires Cargo Canada inc., entreprise spécialisée dans l’import et l’export de colis, il y avait parfois de la confusion chez les travailleurs de bureau et d’entrepôt quant à l’emplacement des documents en santé et sécurité du travail (SST) et des registres d’accident. Il y avait également une incertitude sur les procédures d’utilisation sécuritaire des machines et sur la démarche à suivre lors de la découverte d’un colis suspect. Qui plus est, les travailleurs ne savaient pas quoi faire en situation d’urgence. Les risques de blessure étaient ainsi augmentés.
Fabrication de produits minéraux non métalliques
Montréal – Arrondissement d’Anjou 90 travailleurs
Manon Ouimet Directrice des ressources humaines Tél. : 514 934-4684, poste 225
Syndicat international des peintres et des métiers connexes
MEZZANINE POUR LA SALLE DE MÉLANGE
VERRERIE WALKER LTÉE
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
Transport et entreposage
Dorval 69 travailleurs
Jean-Pierre Léger Gérant de la formation Tél. : 514 240-0598
CENTRE DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ DU TRAVAIL
SERVICES AÉROPORTUAIRES CARGO CANADA INC.
FINALISTEPETITES ET MOYENNES ENTREPRISES
14 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
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Élévateur à plaques d’impression lithographiques
Autres services commerciaux et personnels
Montréal – Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve 145 travailleurs
Yannick Rousseau Directeur des ressources humaines Tél. : 514 251-3894
Syndicat des Teamsters, Conférence des communications graphiques, section locale 555M
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn travailleur de Norampac-Montréal, avec l’aide de ses collègues et en collaboration avec l’employeur, a eu l’idée de concevoir un monte-charge maison adapté au transport et à la manutention des plaques d’impression lithographiques. Des barrières amovibles ainsi que des détecteurs de mouvement ont ensuite été ajoutés afin d’éliminer toute forme de danger. De plus, le mécanisme du monte-charge ne fonctionne que si le chariot de plaques est accouplé correctement, la barre de soutien des plaques est en position fermée et la porte d’accès à la plateforme est fermée. Les risques de blessure sont donc éliminés à la source.
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de Norampac-Montréal qui oeuvraient sur la presse à imprimer devaient transporter sur de longues distances des plaques d’impression lithographiques pesant 16 kg chacune. Chargés de ces plaques, ils devaient également monter une série de 22 marches, et ce, en moyenne entre 12 et 16 fois par jour. Il y avait donc des risques de développer des troubles musculosquelettiques, de blessure au dos, de chute et de coupure.
ÉLÉVATEUR À PLAQUES D’IMPRESSION LITHOGRAPHIQUES
NORAMPAC-MONTRÉAL (DIVISION DE CASCADES CANADA ULC)
LAURÉATGRANDES ENTREPRISES
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Assemblage d’un poste de pilotage CSeries
Fabrication d’équipement de transport
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 4 000 travailleurs
Claude Lechasseur Conseiller en santé, sécurité et environnement, ergonome Tél. : 514 855-5001, poste 51803
Association internationale des machinistes et des travail-leurs et travailleuses de l’aérospatiale, section locale 712
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSPour le CSeries, des employés de production, un ergonome, des ingénieurs et des dessina-teurs de l’entreprise, en collaboration avec une firme externe, ont conçu trois stations de rivetage robotisées pour réduire considérablement les activités traditionnelles de rivetage. Aujourd’hui, 5 123 attaches sont installées par des robots contrôlés par des opérateurs- assembleurs. Une station est munie d’un système qui fait graviter la pièce de l’avion autour du travailleur, lui permettant d’adopter une posture optimale. Alors que l’avion est en position fusée, les planchers sont mis en place. Une plateforme élévatrice est également disponible, permettant au travailleur d’être en bonne position et de ne pas travailler à genoux dans l’avion.
PROBLÈME À RÉSOUDRELors des activités de rivetage, qui se traduisent notamment par le perçage, le chanfreinage, l’ébavurage, la mise en place de rivets et l’application de scellant, les assembleurs d’avions de Bombardier devaient travailler dans des positions contraignantes de façon répétitive, ce qui leur demandait beaucoup d’efforts. De plus, ils étaient exposés à des vibrations représentant un risque de troubles musculosquelettiques (TMS) pour les membres supérieurs. De façon générale, cette activité pouvait notamment engendrer des tendinites, des épicondylites et un syndrome du tunnel carpien.
ROBOTISATION DU RIVETAGE MANUEL
BOMBARDIER AÉROSTRUCTURES ET SERVICES D’INGÉNIERIE
LAURÉATGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 15
LAURÉATGRANDES ENTREPRISES
Fabrication de machines (sauf électriques)
Dorval 104 travailleurs
Mariya Marino Directrice des ressources humaines Tél. : 514 426-8989, poste 250
Fabrication de produits électriques
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 200 travailleurs
Claude Dumas Responsable santé, sécurité et environnement Tél. : 514 229-3701
ÉLIMINATION DES FUMÉES DE SOUDAGE POUR LES VIROLES À SOUDER
PALONNIER POUR LE TOILAGE DE MATÉRIEL SUR DES CAMIONS SEMI-REMORQUES
SMARDT INC.
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de SMARDT inc. effectuant des travaux de soudage semi-automatique avec fil fourré devaient travailler dans des postures contraignantes à l’intérieur d’une virole, soit dans un espace restreint de 28 à 44 pouces. Ils étaient exposés aux fumées de soudure malgré la présence d’appareils d’extraction de fumée, et ils risquaient potentiellement de se brûler.
PROBLÈME À RÉSOUDRELors de la livraison et de la réception de marchandise, les camionneurs devaient monter sur des charges pour placer une toile par-dessus ces dernières et ajuster des sangles. Les travailleurs étaient alors exposés à des risques de chute, puisqu’ils travaillaient à deux mètres du sol. Ils risquaient également de développer des troubles musculo-squelettiques (TMS) à la suite d’efforts physiques importants pour transporter la toile.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAfin d’éviter le soudage manuel longitudinal à l’intérieur des viroles, le directeur des opéra-tions a conçu une machine sur cylindre pneumatique permettant d’effectuer du soudage à l’arc submergé. Celle-ci permet l’élimination des fumées de soudage et réduit de l’ordre de 90 % le temps de travail. En effet, le soudeur exécute le travail en une heure plutôt qu’en dix. Depuis la mise en place de cette innovation, les travailleurs sont plus productifs, leur environnement de travail est plus sain et le nombre de réclamations en santé et sécurité du travail a grandement diminué.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur et les travailleurs de l’entreprise ont eu l’idée d’utiliser un palonnier afin de mettre la toile sur la marchandise. Le palonnier est déplacé avec un pont roulant de son endroit de rangement à son lieu d’utilisation. Puis, la toile est accrochée à trois endroits au palonnier. Le pont roulant est ensuite activé afin de mettre la toile de façon perpendi-culaire sur le camion. La toile est fixée à l’arrière en premier, puis de chaque côté du camion. Finalement, les sangles sont posées. Le travail est donc maintenant entièrement effectué au sol et nécessite moins d’efforts, ce qui élimine les risques de chute et diminue grandement les risques de TMS.
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Cylindre pneumatique permettant d’effectuer du soudage à l’arc submergé
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Toilage à l’aide d’un palonnier
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
ABB INC.
16 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
PROBLÈME À RÉSOUDRELe poste de travail d’une employée ayant des douleurs à l’épaule et aux vertèbres à la suite d’un accident il y a plusieurs années n’était pas adapté à cette dernière. Il y avait donc des risques pour la travailleuse de développer des troubles musculosquelettiques, voire d’aggraver sa situation médicale personnelle.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur, en collaboration avec la travailleuse et une ergothérapeute, a modifié le poste de travail non adapté afin de le rendre ergonomique. Un nouveau bureau avec un système intégré permettant de monter et de descendre l’écran a été installé, de même qu’un support pour prendre des notes. Finalement, la chaise de la travailleuse a été remplacée par une autre plus ergonomique. Depuis la réalisation de ces modifications, la travailleuse ressent moins de douleurs. Les risques que sa condition personnelle s’aggrave sont également grandement réduits.
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Nouveau poste de travail ergonomique
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Le « Passeport sécurité » et le carton « Réflexe prévention »
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAdecco a mis en œuvre un processus rigoureux pour former tous ses nouveaux employés sur sa politique en SST. Dès l’embauche, un « Passeport sécurité » présentant la politique et des conseils de prévention est remis aux nouveaux employés. Ensuite, les conseillers d’Adecco présentent le « Réflexe prévention », une méthode applicable chez tous ses clients, permettant aux employés de repérer les dangers potentiels liés à leurs tâches et de déterminer des mesures préventives pour contrôler les risques. Ainsi, les employés d’Adecco sont outillés pour repérer les dangers à la source, ce qui réduit par le fait même les risques de blessure.
PROBLÈME À RÉSOUDREAdecco est une firme de recrutement et de placement de personnel temporaire et perma-nent. Cette entreprise collabore avec des clients de différentes industries ayant des besoins diversifiés en main-d’œuvre. Chaque semaine, à titre d’employeur, Adecco place de nouveaux employés temporaires dans divers milieux de travail, sans être sur place au quotidien pour s’assurer que la prise en charge de la santé et de la sécurité est constante. De pair avec ses collaborateurs, Adecco voulait donc réduire les risques de blessure chez ses employés en s’assurant qu’ils respectent sa politique en santé et sécurité du travail (SST), emploient les bonnes méthodes de travail et utilisent le bon équipement de protection individuelle.
AMÉNAGEMENT D’UN POSTE DE TRAVAIL
Services médicaux et sociaux
Montréal – Arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce 104 travailleurs
Tracey Patterson Coordonnatrice en ressources humaines Tél. : 514 342-0000, poste 3316
AGENCE OMETZ
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Autres services commerciaux et personnels
Montréal – Arrondissement de Ville-Marie Environ 450 travailleurs dans l’établissement
Julie De Santis Responsable santé, sécurité et ressources humaines Tél. : 514 845-4255, poste 1312
« PASSEPORT SÉCURITÉ » ET « RÉFLEXE PRÉVENTION » D’ADECCO : REPÉRER ET CONTRÔLER LES RISQUES
ADECCO, SERVICES DE RESSOURCES HUMAINES LTÉE
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 17
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Chariot élévateur muni d’une cale pour saisir les couronnes de fil
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUne cale métallique à laquelle est soudée une tige métallique pouvant s’insérer dans l’éperon a été imaginée et conçue par les travailleurs à partir de matériaux trouvés à l’interne. Une fois introduite dans l’orifice de l’éperon, la cale fait corps avec l’éperon et la maintient en place. Les couronnes de fil sont saisies avec celle-ci telle une fourche. Désormais, les travailleurs n’ont plus à replacer la cale avec leurs mains et le cariste n’a plus nécessairement besoin de redresser l’éperon pour saisir les couronnes. Les risques sont grandement diminués et la vitesse d’exécution a été accrue.
PROBLÈME À RÉSOUDREAfin de soulever des couronnes de fil au sol, les travailleurs d’ArcelorMittal utilisaient une cale de bois déposée au sol qu’ils poussaient à l’aide de l’éperon d’un chariot élévateur. La cale risquait alors de se renverser, laissant tomber les couronnes de fil. Le cariste devait alors descendre de son véhicule et replacer la cale ou demander à un piéton de replacer cette dernière, l’exposant ainsi aux risques d’être heurté ou coincé par le chariot, sans parler de l’effort physique qui lui était demandé pour soulever la couronne de fil du sol. Cette opération fréquente fatiguait les travailleurs et engendrait une perte de temps.
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Machine à godets
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSDes travailleurs de l’entreprise, avec l’aide du Service d’ingénierie et une firme externe, ont installé des interrupteurs et un contrôleur de sécurité, ainsi que des portes et des grillages de sécurité autour de la machine. Ils ont également mis en place des séquences de dépressurisation ainsi que des rideaux de sécurité à la sortie de la machine. Maintenant, les risques de coupure, de brûlure et de coincement sont grandement réduits.
PROBLÈME À RÉSOUDRELa machine à godets utilisée par les travailleurs n’était pas sécuritaire, puisque plusieurs pièces en mouvement étaient accessibles. Il y avait donc des risques de coincement. Aussi, les travailleurs pouvaient entrer en contact avec la vapeur sous pression et le liquide haute température présents dans la machine. Ils risquaient de se brûler.
Fabrication de produits en métal
Montréal – Arrondissement du Sud-Ouest 125 travailleurs
Jean-Marc Rizzoli Conseiller à la prévention Tél. : 514 945-2386
Syndicat des Métallos, section locale 9399
CALE POUR SAISIR LES COURONNES DE FIL
ARCELORMITTAL – TRÉFILERIE SAINT-PATRICK
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Industrie des aliments et des boissons
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 400 travailleurs
Réal Archambault Opérateur Tél. : 514 332-2220, poste 7312
Syndicat des Teamsters, section locale 1999 – Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ)
SÉCURISATION DE LA MACHINE À GODETS
AGROPUR COOPÉRATIVE LAITIÈRE – USINE DE SAINT-LAURENT – DIVISION NATREL ET PRODUITS FRAIS
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
18 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
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Transporteurs de moules
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes travailleurs de l’entreprise, en collaboration avec la direction, ont créé trois transporteurs de moules différents, soit un pour chacune des machines utilisées. Les travailleurs utilisent ces transporteurs pour manipuler les moules, maintenant munis de roues à billes pour faciliter le travail. Les travailleurs glissent le moule sur le transporteur et se rendent à la machine. Ensuite, ils glissent le moule sur la machine sans effort et activent un bouton pour barrer ce dernier afin qu’il ne bouge pas. Les risques d’écrasement sont donc éliminés à la source et les risques de TMS, grandement réduits.
PROBLÈME À RÉSOUDREDans le cadre de leur emploi, des travailleurs de l’entreprise Bains MAAX inc. doivent pousser des moules dans une machine. Cette tâche était auparavant réalisée à l’aide d’un chariot élévateur, qui circulait dans le même espace que les piétons. Il y avait donc des risques d’écrasement. De plus, l’effort physique que devaient fournir les travailleurs pour pousser les moules dans une machine pouvait entraîner des troubles musculosquelettiques (TMS).
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Locaux d’Ariva (division de Domtar)
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSÀ la suite de demandes d’employés, le comité SST a donc organisé la « Semaine thématique en ergonomie, santé et mieux-être ». Des conférences sur l’ergonomie de bureau, la nutrition, l’activité physique et l’hygiène posturale ont notamment été organisées, sensibilisant les tra-vailleurs aux problèmes ergonomiques et liés à la mauvaise alimentation ainsi qu’au manque d’activité physique. Depuis la réalisation de ces activités, une culture en SST est plus présente.
PROBLÈME À RÉSOUDREAriva, une division de Domtar, cherchait à organiser une activité en santé et sécurité du travail (SST) qui toucherait tous les travailleurs de son centre de distribution et des bureaux administratifs. Les travailleurs de l’entrepôt avaient déjà reçu des formations en SST alors que ceux des bureaux n’avaient eu que de nouvelles chaises ergonomiques. Ils étaient encore confrontés à différents risques de troubles musculosquelettiques et ergonomiques.
Industrie du caoutchouc et des produits en matière plastique
Montréal – Arrondissement de Lachine 240 travailleurs
Jorge Frias Conseiller en ressources humaines sénior Tél. : 1 877 438-6229, poste 8338
Syndicat des Teamsters, section locale 106 – FTQ
TRANSPORTEURS DE MOULES
BAINS MAAX INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Industrie papier et activités connexes
Montréal – Arrondissement de Lachine 62 travailleurs
Jennifer Masone Conseillère en ressources humaines Tél. : 514 636-7153
Syndicat des Teamsters, section locale 1999 – FTQ
SEMAINE THÉMATIQUE EN ERGONOMIE, SANTÉ ET MIEUX-ÊTRE
ARIVA (DIVISION DE DOMTAR)
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 19
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La bibliothèque pour marchandise
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAfin de diminuer les risques de chute et de troubles musculosquelettiques, un travailleur a élaboré le croquis d’une bibliothèque en bois permettant le rangement de la marchandise. Un menuisier à l’interne a construit la structure. Désormais, à l’arrivée de la marchandise, les boîtes sont classées par ordre de priorité et par secteur. De plus, la nouvelle disposition facilite la prise des boîtes pour les mettre sur un chariot roulant.
PROBLÈME À RÉSOUDRELa marchandise nouvellement reçue au centre de distribution de Brault et Martineau n’était pas placée dans un endroit fixe et sécuritaire avant d’être rangée dans l’entrepôt. Elle était simplement appuyée sur des étagères au sol. Les travailleurs avaient parfois de la difficulté à soulever la marchandise du sol. De plus, comme les boîtes n’étaient pas mainte-nues en place, elles tombaient parfois, risquant de heurter un travailleur.
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Échelle à plateau mobile
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur et les travailleurs de l’entreprise CAE inc. ont modifié un escabeau en échelle en y intégrant un plateau mobile ainsi qu’un système d’ancrage fiable permettant d’adopter une posture confortable et sécuritaire. L’embout modifié de l’échelle est installé sur le haut du support sur lequel on doit faire le travail, assurant ainsi sa stabilité. Il suffit ensuite d’ajuster la plateforme mobile selon la taille de l’utilisateur afin d’effectuer le travail. Cette modification permet à l’échelle certifiée de maintenant répondre aux normes en matière d’utilisation sécuritaire d’une échelle. On note une importante diminution de la fatigue musculaire, en plus de l’élimination des risques de chute.
PROBLÈME À RÉSOUDRELorsque les travailleurs, à raison de deux jours par semaine, exécutaient des tâches sur un toit simulateur, ils devaient utiliser un escabeau pour accéder à cet endroit restreint et difficile d’accès. L’escabeau était placé perpendiculairement par rapport à la position de travail, ce qui les contraignait à travailler en torsion continue et en appui sur une seule jambe pendant de longues périodes. Les travailleurs étaient non seulement à risque de développer des troubles musculosquelettiques, mais également de chuter, puisque la méthode de travail utilisée était contraire aux principes d’utilisation sécuritaire d’un escabeau.
Fabrication de produits électriques
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent Plus de 3 000 travailleurs
Yan Couture Conseiller en santé et sécurité du travail Tél. : 514 341-2000, poste 3557
Unifor, section locale 522
ÉCHELLE À PLATEAU MOBILE
CAE INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Commerce
Montréal-Est 250 travailleurs
Rodrigo Fernandez Directeur général Tél. : 514 648-5757, poste 2372
UNIFOR, section locale 145
LA BIBLIOTHÈQUE POUR MARCHANDISE
CENTRE DE DISTRIBUTION BRAULT ET MARTINEAU
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
20 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
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Exemple de modification d’un poste de travail
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur, en collaboration avec les travailleurs, a donc réalisé quelques modifications des postes de travail. Une formation théorique de deux heures sur les méthodes de travail sécuritaires a été donnée à 90 travailleurs et une assistance professionnelle individuelle de 30 minutes sur le fonctionnement d’un poste de travail a été donnée par un kiné-siologue auprès de ces mêmes travailleurs. Puis, neuf entraîneurs en ergonomie ont été formés à l’interne afin qu’ils puissent faire une analyse sommaire de postes de travail, constater les facteurs de risques ergonomiques et apporter des solutions. Les risques de développer des TMS sont ainsi réduits de façon importante.
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de Church & Dwight Canada Corporation ressentaient un certain inconfort lorsqu’ils utilisaient leur poste de travail, puisque ces derniers n’étaient pas conçus de façon à réduire les risques ergonomiques. Les instruments sont vieux et ne sont pas toujours adaptés pour réaliser des tâches répétitives et manipuler de petits objets comme doivent le faire les travailleurs de l’entreprise. Il y avait donc des risques de développer des troubles musculosquelettiques (TMS) ainsi que de chute d’objets.
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Système d’avertissement lumineux pour la conduite de chariots élévateurs
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAfin de prévenir les risques, l’employeur et les travailleurs ont décidé d’installer des lumières bleues à l’arrière des chariots élévateurs qui s’illuminent, sur une distance d’environ 3 mètres, dès que ce dernier recule. Aussi, ils ont mis en place un système de détection de mouvement qui capte l’arrivée des chariots élévateurs à une distance de 6 mètres. Lorsqu’un chariot élévateur entre dans une nouvelle pièce, une lumière rouge pivotante s’allume pour aviser les opérateurs de l’arrivée de celui-ci. Les risques d’accident sont ainsi diminués.
PROBLÈME À RÉSOUDREChez CGC inc., les piétons et les chariots élévateurs circulent dans les mêmes voies. Puisque les opérateurs de l’entreprise circulent dans l’usine avec des bouchons, ils n’entendent pas toujours les alarmes des chariots élévateurs lorsque ces derniers reculent. De plus, il existe certains angles dans l’usine, principalement aux extrémités des couloirs, où les travailleurs ne peuvent pas toujours observer l’arrivée des chariots élévateurs. Il y a donc des risques de collision ou d’écrasement.
Industrie chimique
Ville de Mont-Royal 150 travailleurs
Ruba Ghazal Chef Environnement, Santé, Sécurité et Sûreté – Canada Tél. : 438 844-0071
INTERVENTION ET ASSISTANCE PROFESSIONNELLE EN ERGONOMIE : RÉAMÉNAGEMENT DES POSTES DE TRAVAIL
CHURCH & DWIGHT CANADA CORPORATION
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Fabrication de produits minéraux non métalliques
Montréal – Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve 133 travailleurs
Francis Legault Ingénieur de projet Tél. : 514 257-2770
Confédération des syndicats nationaux (CSN)
SYSTÈME D’AVERTISSEMENT LUMINEUX POUR LA CONDUITE DE CHARIOTS ÉLÉVATEURS
CGC INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 21
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Logo « Priorité santé »
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur, en collaboration avec les travailleurs, a conçu le programme « Priorité santé ». Ce programme comprend des capsules santé, l’accès à des intervenants du domaine de la santé lors d’événements, l’obtention de points bonis pour des activités santé dans le cadre du concours annuel en santé et sécurité du travail et des activités d’entreprise axées sur l’activité physique et la bonne alimentation. À la suite de la participation à ces activités, des prix axés sur la santé sont tirés. Les employés sont donc plus actifs et prennent conscience de l’importance de leur santé, ce qui réduit par le fait même les risques de blessure.
PROBLÈME À RÉSOUDRELa santé devient un enjeu très important dans les entreprises et Cofely Services inc. ne fait pas exception. À la suite d’une prise de conscience concernant cet enjeu, un questionnaire santé a été envoyé à tous les employés et les résultats ont été très révélateurs. Des problèmes de mauvaise alimentation, de manque d’exercice physique et de surpoids ont été mis en lumière. Ceci indiquait donc que les employés étaient plus à risque de développer des problèmes de santé, mais aussi qu’à la suite de blessures, le rétablissement complet serait beaucoup plus difficile. Il fallait donc trouver une solution.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSEn collaboration avec l’employeur et une firme externe, les techniciens des studios d’entraî-nement ont mis en œuvre un protocole d’ancrage polyvalent composé de prémarquages et de préperçages de trous stratégiquement réalisés sur la dalle, de plaques d’ancrage multidimensionnelles ayant une taille standardisée, de procédures de perçage ainsi que la documentation concernant les trous percés. Puis, les techniciens ont été formés afin d’utiliser ce nouveau système d’ancrage au sol plus ergonomique et n’offrant pas de variations dans la résistance de la dalle. Cette solution assurant à long terme le même degré de sécurité évalué par un ingénieur, les risques de TMS et de chute sont réduits à la source.
PROBLÈME À RÉSOUDREAvec les années d’utilisation intensive de la dalle de ciment des studios d’entraînement du Cirque du Soleil afin d’y poser des ancrages acrobatiques, une baisse de sa force structurale a été observée. Puisque plusieurs trous ont été percés dans la dalle, un remplacement de l’entièreté du plancher aurait été nécessaire à moyen terme. Le Cirque du Soleil a décidé d’opter pour une solution à long terme qui n’altère pas la résistance actuelle de la dalle, et évite ainsi la création de fissures pouvant entraîner un désencrage du matériel acrobatique et occasionner des chutes. L’employeur souhaitait également réduire les risques de développer des troubles musculosquelettiques (TMS) chez les techniciens qui réalisent le perçage et la réfection.Plaque maîtresse pour l’ancrage au sol
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Bâtiments et travaux publics (construction)
Montréal – Arrondissement de Ville-Marie 230 travailleurs
Caroline Paquette Conseillère en santé et sécurité du travail Tél. : 514 713-0976
Syndicat des Métallos
« PRIORITÉ SANTÉ »
COFELY SERVICES INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Autres services commerciaux et personnels
Montréal – Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension 1 200 travailleurs
Marie-France Sauvé Conseillère principale en santé et sécurité du travail Tél. : 514 723-7646, poste 6974
PROTOCOLE D’ANCRAGE AU SOL
CIRQUE DU SOLEIL
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
22 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
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Aspiration des poussières des cloisons métalliques
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSEn collaboration avec l’employeur, un travailleur a conçu un système efficace d’aspiration des poussières des cloisons métalliques afin d’éviter que ses collègues et lui aient à travailler à genoux. Le travailleur a simplement attaché des boyaux d’aspirateur avec du ruban adhésif à un manche à balai. Dorénavant, pour nettoyer les cloisons métalliques, il suffit de prendre le nouvel outil permettant de passer l’aspirateur debout. Les risques de développer des TMS sont donc grandement réduits.
PROBLÈME À RÉSOUDREL’aspiration des poussières à la base des cloisons métalliques était effectuée à genoux. Cette tâche prenait au travailleur plusieurs heures consécutives quotidiennement. Les cloisons métalliques d’un bâtiment, lors de sa construction, n’ont généralement pas besoin d’être nettoyées. Toutefois, puisqu’il s’agit de la construction d’un centre hospitalier, il faut s’assurer que l’intérieur des murs soit des plus stériles. Ce faisant, les risques que les travailleurs développent des troubles musculosquelettiques (TMS) en travaillant régulièrement dans des positions non ergonomiques étaient présents.
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Documents et procédures en santé et sécurité du travail
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSEn 2008, l’entreprise a établi une procédure en matière de SST. Plus récemment, elle l’a bonifiée en y ajoutant entre autres un engagement en matière de SST signé par le président ; un consentement à respecter les règles de SST en seize points à signer par les travailleurs ; une séance d’accueil d’une heure où l’employé doit signer un engagement ; une section « Analyse des tâches » ; une fiche d’inspection quotidienne ; et le registre des accidents. Construction Broccolini inc. développe donc une culture de prévention en son sein afin de réduire le nombre d’accidents de travail.
PROBLÈME À RÉSOUDREConstruction Broccolini inc. est responsable de la santé et de la sécurité du travail (SST) sur ses chantiers de construction. Or, il arrive souvent que des sous-traitants sur ces chantiers ne se préoccupent pas activement de la SST. Certains dirigeants voient la SST comme un fardeau financier et un ralentissement pour les travaux, et permettent donc à leurs travailleurs d’utiliser des raccourcis pour exécuter les travaux plus rapidement. L’entreprise Construction Broccolini inc. souhaite changer les mentalités et faire comprendre à l’ensemble de l’industrie qu’un chantier bien préparé, c’est gagnant, tant financièrement qu’en prévention d’accidents. Il faut réduire tous les types de risques présents dans l’industrie de la construction.
Autres services commerciaux et personnels
Montréal – Arrondissement de Ville-Marie 151 travailleurs
Perfecto Alvarez Maître d’œuvre Tél. : 514 394-1440
CSN Construction, FTQ
NETTOYAGE DES CLOISONS MÉTALLIQUES
CONSTRUCTION SANTÉ MONTRÉAL
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Bâtiments et travaux publics (construction)
Kirkland 127 travailleurs
André Brown Surintendant général et directeur en santé et sécurité Tél. : 514 737-0076, poste 267
CSN, Centrale des syndicats démocratiques (CSD)Syndicat québécois de la construction, FTQ, Conseil provincial du Québec des métiers de la construction
DOCUMENTS ET PROCÉDURES EN SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
CONSTRUCTION BROCCOLINI INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
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Barrières métalliques contournant la machine à emballage
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAfin de contrer les risques, les travailleurs ont installé des barrières en treillis métalliques sur les côtés accessibles de la machine, désormais munie d’un bouton d’arrêt d’urgence. Des interrupteurs ont été mis en place pour arrêter la machine lors de l’ouverture d’une des portes. De plus, une signalisation appropriée prévient les travailleurs des personnes autorisées à franchir les portes. Enfin, une formation a été donnée à tous les employés utilisant l’emballeur de palettes. La combinaison de tous ces éléments assure maintenant la sécurité des travailleurs.
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de Corporation Internationale Brother Canada limitée utilisent une machine avec plaque rotative pour emballer la marchandise qui se trouve sur une palette. Il était dangereux pour les employés d’accéder à la palette pendant qu’elle tournait. La marchandise risquait de tomber, les heurtant. De plus, la force centrifuge de la machine pouvait blesser quelqu’un qui l’accrochait.
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Travailleur portant la combinaison pour décapage au jet de sable
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur, en collaboration avec ses travailleurs et des firmes externes, s’est interrogé sur la confection d’un nouveau vêtement qui offrirait la résistance et la souplesse nécessaires au travail. Après avoir testé différents tissus afin de s’assurer qu’ils résistent à la pression et à l’abrasion d’un jet de sable, le Millena XT a été retenu. Ce nouveau tissu est léger et l’air percole librement au travers de celui-ci. Il est également résistant aux flammes. Les risques de blessure au jet de sable et de malaise à cause de la chaleur sont ainsi éliminés à la source.
PROBLÈME À RÉSOUDRELors du décapage au jet de sable, un des risques principaux est l’injection de sable dans un membre par un mouvement de lance inapproprié. L’équipement porté par les travailleurs, en nylon, permettait de minimiser ce risque en permettant le ricochet du grain de sable, mais n’offrait toutefois pas une protection optimale. De plus, sur la combinaison de nylon, les travailleurs devaient porter un couvre-tout pour retardement de flamme, comme exigé par les normes de l’industrie, exposant les travailleurs à des coups de chaleur en période estivale. Un vêtement de cuir conçu pour cette activité avait été rejeté pour des raisons ergonomiques.
Commerce
Dollard-des-Ormeaux 170 travailleurs
Éric Jacobs Directeur sénior des technologies de l’informatique et du bâtiment Tél. : 514 685-0600, poste 2231
PROTECTION DE L’ENROBAGE DES PALETTES
CORPORATION INTERNATIONALE BROTHER CANADA LIMITÉE
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Bâtiments et travaux publics (construction)
Montréal – Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve 130 travailleursMichel Lauriault Directeur santé, sécurité et environnement Tél. : 514 821-9190Conseil provincial INTERnational construction, FTQ-Construction, sections locales 9, 62, 791 et 901 FTQ-CTC, Association des manœuvres inter-provinciaux, CSD, CSN
HABIT DE PROTECTION INDIVIDUELLE POUR DÉCAPAGE AU JET DE SABLE
CONSTRUCTION SIMDEV INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
24 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
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Couloir et passage piétonnier
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe comité SQUAD, responsable de la santé et de la sécurité au sein de l’établissement, avec la collaboration de l’employeur, a procédé au repérage des endroits à risque. Il en résulte une signalisation sur la vitesse de déplacement, une numérotation des quais de transbordement et l’aménagement de couloirs jaunes pour les piétons. Une formation sur la sécurité routière annuelle est également maintenant donnée aux travailleurs. Depuis, les usagers sont plus attentifs et respectueux des consignes de sécurité et aucun accident n’est à signaler.
PROBLÈME À RÉSOUDRELa zone restreinte de l’aéroport de Montréal où doivent circuler les travailleurs de l’entreprise était un endroit où le risque de collision et d’écrasement était élevé. En effet, les piétons, mais également les travailleurs responsables des quais de transbordement et du stationnement pour le parc de véhicules et les travailleurs de Gate Gourmet doivent circu-ler dans la même zone. Il fallait donc trouver une solution pour permettre la cohabitation sécuritaire des différents employés.
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Travailleurs portant fièrement la casquette P. A. C. T.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAprès avoir dressé la liste des risques chez ses clients, l’entreprise a créé un « P. A. C. T. » avec ses travailleurs. Axé sur la mobilisation et la responsabilisation, ce programme inclut un comité d’orientation stratégique en santé et sécurité du travail, la participation des clients aux comités SST, une formation obligatoire pour les gestionnaires et les conseillers en recrutement, un accompagnement individualisé des employés à risque, un comité de retour au travail, l’intégration de la prévention dès l’embauche, des procédures et des audits. Depuis la mise en œuvre du programme P. A. C. T., on note une réduction de 45 % du nombre d’accidents de travail et une diminution des cotisations à la CSST.
PROBLÈME À RÉSOUDREDrakkar & associés inc. est un chef de file spécialisé en impartition stratégique d’opérations et en recrutement depuis près de 25 ans. Le volet santé et sécurité est au cœur de ses pré-occupations quotidiennes, entre autres lorsqu’il s’agit du placement de camionneurs et de personnel d’entrepôt chez ses clients. Drakkar & associés inc. souhaitait créer une initiative fédératrice pour sensibiliser, engager et responsabiliser l’ensemble de ses travailleurs face aux risques inhérents à leurs tâches dans leurs milieux de travail respectifs, notamment aux troubles musculosquelettiques.
Autres services commerciaux et personnels
Dorval 500 travailleurs
Maya Charakova Directrice en santé et sécurité du travail Tél. : 514 636-5824, poste 4846
Unifor
VISIBILITÉ ET SÉCURITÉ ROUTIÈRE DANS LA ZONE RESTREINTE ENTOURANT GATE GOURMET À L’AÉROPORT DE MONTRÉAL
GATE GOURMET CANADA INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Autres services commerciaux et personnels
Montréal – Arrondissement du Sud-Ouest 1 200 travailleurs
Pape Wade Directeur de la santé, de la sécurité et du mieux-être Tél. : 514 733-9085, poste 2306
PROGRAMME P. A. C. T. (PRÉVENTION, ACTION, COACHING ET TRAVAIL D’ÉQUIPE)
DRAKKAR & ASSOCIÉS INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 25
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Étagère jaune
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSSuivant une réunion entre les coordonnateurs en santé et sécurité du travail et les opérateurs de l’entreprise, l’idée d’identifier les étagères où les produits lourds doivent être placés à l’aide de papier adhésif jaune a été retenue. Par la suite, un jeu-questionnaire où les employés devaient relier les charges aux étagères appropriées a été réalisé. Finalement, un affichage montrant quel produit va sur quelle tablette a été effectué. Grâce à cette initiative, les risques de développer des TMS sont diminués.
PROBLÈME À RÉSOUDREChez Groupe Compass, les commandes de marchandises sont reçues deux fois par semaine. Lors de la réception, les employés doivent lever des charges lourdes et les placer sur des étagères. Il arrivait que les produits ne soient pas disposés adéquatement sur ces dernières. Par exemple, de la marchandise lourde se retrouvait en hauteur. Il y avait donc des risques de développer des troubles musculosquelettiques (TMS) en tentant de déplacer ces charges lourdes sur de hautes tablettes.
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Glisse-draps
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSEnsemble, les travailleurs et l’employeur ont travaillé à l’élaboration d’un outil permettant de diminuer, voire de supprimer l’utilisation des doigts pour glisser les draps. Après plusieurs prototypes, l’équipe de travail s’est arrêtée sur une palette en Plexiglas de forme arrondie et avec les bords polis. Appelé le « glisse-draps », cet outil permet de glisser le drap entre le matelas et le cadre du lit sans détériorer le meuble et en minimisant les efforts et les postures contraignantes pour les travailleurs.
PROBLÈME À RÉSOUDRELors des travaux d’aménagement des chambres, les travailleurs avaient de la difficulté à insérer les draps dans le cadre en bois des nouveaux lits. L’espace entre le matelas et le cadre étant trop étroit, les travailleurs devaient forcer avec les doigts pour border le lit. Outre le risque de se coincer les doigts, il y avait également un risque de développer des troubles musculosquelettiques, puisque les travailleurs devaient lever le matelas assez lourd.
Autres services commerciaux et personnels
Montréal – Arrondissement de LaSalle 1 200 travailleurs
Sandra Côté Coordonnatrice en santé et sécurité du travail Tél. : 514 761-5802, poste 247
L’ÉTAGÈRE JAUNE
GROUPE COMPASS
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Autres services commerciaux et personnels
Montréal – Arrondissement de LaSalle 6 000 travailleurs
Abel Costa Conseiller en prévention Tél. : 514 368-1504
Union des employés et employées de service, section locale 800
GLISSE-DRAPS
GDI SERVICES (QUÉBEC) S. E. C.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
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Petit monstre vert 2.0
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn machiniste de l’entreprise, en collaboration avec l’employeur, a conçu le Petit monstre vert 2.0, une barre en T compacte pouvant s’attacher rapidement à la pièce à travailler et permettant de garantir sa stabilité. Les matrices sont attachées au Petit monstre vert. Une fois celles-ci fixées, il devient possible de retirer le treuil des matrices pour travailler sur elles. Les risques de chute de matrices sont donc éliminés à la source.
PROBLÈME À RÉSOUDREAfin d’effectuer le maintien du parc de matrices, les machinistes doivent manier des parties de matrices dont la position peut varier lors de la manipulation. Dépendamment des positions de travail, certaines pièces peuvent devenir instables et basculer. Le poids des pièces et la variation des dimensions sont également des facteurs de basculement. Les matrices pouvaient donc chuter, et heurter puis blesser les machinistes.
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Laboratoire de sérologie
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAfin de rendre le laboratoire de sérologie ergonomique, l’employeur et les travailleurs ont notamment fait l’achat d’un nouveau mobilier et de chaises ergonomiques, et aménagé des supports inclinés en Plexiglas pour retenir les contenants de saline et les bacs biorisques. Ils ont aussi installé des tablettes lumineuses pour faciliter l’évaluation des réactions en tubes, réalisé une évaluation des différents types de pipettes et réaménagé les appareils et l’équipement utilisés par les techniciens. Finalement, une inspection hebdomadaire des lieux, basée sur les 5 S (Se débarrasser, S’organiser, Scintiller, Standardiser et Suivre), est maintenant réalisée et une formation a été donnée à ce sujet. Les risques de développer des TMS sont donc grandement réduits.
PROBLÈME À RÉSOUDREDans le cadre du réaménagement prévu des laboratoires de la banque de sang et de la sérologie, un comité kaizen a été mis en place. Lors de l’évaluation des deux espaces d’analyse et de l’environnement de travail du laboratoire de sérologie, plusieurs problèmes ont été ciblés : problèmes musculosquelettiques des techniciens de laboratoire, espaces de travail restreints et encombrés et mobilier non ergonomique. Les travailleurs risquaient donc de développer des troubles musculosquelettiques (TMS).
Fabrication de produits en métal
Montréal – Arrondissement de Montréal-Nord 100 travailleurs
Stéphane Lamarre Directeur d’usine Tél. : 514 322-3543
CSD
PETIT MONSTRE VERT 2.0
HUBBELL CANADA LP
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Autres services commerciaux et personnels
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 900 employés dans la région de Montréal et 1 300 employés au Québec
Catherine Ferguson Conseillère en santé et mieux-être Tél. : 514 832-5000, poste 5391
Syndicat des techniciens et techniciennes de laboratoire d’Héma-Québec – CSN
RÉAMÉNAGEMENT DU LABORATOIRE DE SÉROLOGIE
HÉMA-QUÉBEC
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
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Programme P. A. S.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur, avec l’aide de ses travailleurs, a créé le programme P. A. S., un service d’amé-lioration continue et proactive en matière de santé et de sécurité. Des travailleurs, en tant qu’observateurs, détectent les comportements à risque dans d’autres services à raison de trois fois par semaine. Puis, un inventaire des pratiques à risque est colligé. Un comité de pilotage, en collaboration avec les observateurs, en fait l’analyse et trouve des solutions. Le programme P. A. S. renforce les comportements sécuritaires en effectuant une rétroaction auprès des travailleurs observés. Les solutions proviennent des employés, ce qui réduit la résistance au changement. Les risques sont ainsi considérablement diminués.
PROBLÈME À RÉSOUDREAu sein de l’entreprise Keurig Canada inc., une analyse des accidents a été réalisée. Il a été observé que plusieurs accidents avaient pour cause des comportements à risque. Il a éga-lement été constaté que le problème ne se situait pas dans la sévérité des blessures, mais concernait leur fréquence. Il fallait donc opter pour une nouvelle approche afin de réduire les risques, principalement ergonomiques.
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Lavage des rouleaux des processeurs
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAfin de réduire les risques de troubles musculosquelettiques lors du nettoyage des rouleaux, le comité de santé et de sécurité et des travailleurs de divers secteurs ont créé de nouveaux outils ergonomiques : un support pour laver les rouleaux à l’horizontale et une poignée porte-tampon. Un chauffe-eau, un savon plus efficace ainsi que des tampons plus rugueux et résistants ont été achetés, simplifiant le nettoyage. Un tapis antifatigue a également été installé. Ainsi, le degré de risque a diminué et les travailleurs ressentent moins de douleurs. Le temps requis pour le nettoyage des rouleaux est maintenant de deux heures.
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de Transmag affectés à la tâche de nettoyage des rouleaux des processeurs rapportaient des douleurs aux épaules, au cou, aux coudes et aux poignets. Pour effectuer la tâche, les employés plaçaient les rouleaux dans un bassin en position debout. Cette position était problématique, puisqu’elle exigeait de travailler les bras élevés. Qui plus est, les rouleaux étaient difficiles à nettoyer avec les outils utilisés. Le nettoyage se faisait en quatre heures.
Industrie des aliments et boissons
Montréal – Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension 400 travailleurs
Sylvie Poitras Chef santé et sécurité Tél. : 514 789-7617
Travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce, section locale 501
PROGRAMME P. A. S., UN PROGRAMME D’ANALYSE SÉCURITAIRE
KEURIG CANADA INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Imprimerie
Montréal – Arrondissement de Ville-Marie 150 travailleurs
Claude Charlebois Coordonnateur en santé et sécurité du travail et en environnement Tél. : 514 355-4135, poste 4284
Syndicat des Teamsters, section locale 1999
LAVAGE DES ROULEAUX DES PROCESSEURS
IMPRIMERIE TRANSCONTINENTAL 2005 SENC – DIVISION TRANSMAG
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
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Signalisation informant de la liste des énergies résiduelles d’une machine
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAfin d’améliorer la circonscription des risques et le déploiement des moyens de contrôle, les opérateurs d’équipements et les électromécaniciens participent maintenant à l’analyse de risques avec leur superviseur et le responsable en santé et sécurité du travail. Ce proces-sus est requis pour l’utilisation de l’équipement. Il permet au travailleur de s’assurer de la conformité et de l’efficacité des moyens déployés pour éviter la survenue d’accidents. Depuis le déploiement de cette méthode de prévention, les travailleurs sensibilisés deviennent des spécialistes qui assurent la pérennité des connaissances et des bonnes méthodes de travail.
PROBLÈME À RÉSOUDREChacun des 700 équipements répertoriés à l’usine de L’Oréal Canada peut comporter des risques qui lui sont propres. Ces derniers peuvent être de types mécanique, chimique, élec-trique, etc. Traditionnellement, le processus de reconnaissance des dangers et d’analyse de risques était fait par le service de la santé et de la sécurité. La sensibilisation des travailleurs aux risques résiduels était réalisée lors de formations ou de parrainage.
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Cage de sécurité
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur, en collaboration avec ses travailleurs et une firme externe, a conçu une cage de sécurité autour de l’extrudeuse de plastique. Maintenant, afin d’accéder à l’extrudeuse, les travailleurs doivent maintenir enfoncé le bouton d’une manette. Si le bouton est relâché ou qu’une pression trop forte est exercée, la machine s’arrête automatiquement. Plusieurs portes ont aussi été sécurisées par un système d’autoverrouillage. Les risques de coincement sont donc éliminés à la source.
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de Lavo inc. utilisent une extrudeuse de plastique à rotation pour la fabrica-tion de bouteilles de plastique. Sur la chaîne de montage, le plastique est fondu et déposé dans un moule afin d’obtenir la forme désirée. À la fin du processus, les rebuts de plastique sont coupés et tombent dans un granulateur. Il arrive toutefois que des bouteilles soient mal placées ou demeurent coincées dans la machine. À ce moment-là, un travailleur doit utiliser ses mains pour rétablir la situation. La machine n’avait pas les protections conformes ; il y avait des risques de coincement des mains.
Industrie chimique
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 300 travailleurs
Sébastien Nolet Responsable des audits et des programmes santé, sécurité et environnement Tél. : 514 343-8219
Syndicat des Teamsters, section locale 1999 – FTQ
CIRCONSCRIPTION DES RISQUES ET VALIDATION DE LA SÉCURITÉ DE L’ÉQUIPEMENT
L’ORÉAL CANADA
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Industrie chimique
Montréal – Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles 108 travailleurs
Catherine Bergeron Conseillère en ressources humaines Tél. : 514 526-7783, poste 293
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CAGE DE SÉCURITÉ
LAVO INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
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Ovo Fertilité
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes travailleurs et l’employeur ont ainsi créé un nouveau plan d’urgence visant à normaliser tous les déplacements et les procédures d’évacuation à suivre en situation d’urgence pour l’ensemble des services de la clinique. Les procédures tiennent compte des normes de labo-ratoire à risque biologique, des traitements de fertilité ne pouvant pas être interrompus et de la condition physique et psychologique des patientes. Chaque travailleur a reçu une formation sur ce nouveau plan d’urgence et à chaque mise à jour de cette procédure, tous reçoivent une nouvelle formation propre aux changements apportés. Les risques potentiels, tant biologiques que psychosociaux, sont donc ainsi grandement réduits lors d’une évacuation en situation d’urgence.
PROBLÈME À RÉSOUDRELa clinique Ovo se spécialise dans les domaines de la fertilité et du dépistage prénatal. Elle est située à Montréal, dans un édifice à étages, et occupe environ 40 000 pieds carrés. L’organisation de l’évacuation en situation d’urgence s’avère complexe et délicate. En effet, plusieurs de ces activités ne peuvent être interrompues, même en situation d’urgence. Les procédures à suivre devaient être améliorées afin de respecter les besoins d’une clientèle unique et les activités de l’entreprise, et de diminuer les risques biologiques et psychosociaux. L’organisation a donc adapté le plan d’évacuation aux services offerts, notamment pour les traitements de fécondation in vitro dans le laboratoire d’embryologie.
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Système d’aide au levage
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes travailleurs et l’employeur de l’entreprise ont donc conçu deux outils afin de remédier aux risques. Le premier outil consiste en un système de transport pour verre maniable et d’une petite taille pour faciliter son déplacement. Le travailleur transfère la vitre sur l’outil, l’attache et la roule jusqu’à l’intérieur du camion. Le deuxième outil est une barre de soulèvement à crochet. Le travailleur accroche la boîte à cet outil et peut ainsi la déposer facilement dans le camion. Les risques de développer des TMS et d’être blessé par un objet qui chute sont donc grandement réduits.
PROBLÈME À RÉSOUDRELors du chargement des camions, deux méthodes sont utilisées. La première consiste en le transport manuel des vitres. Cette méthode est problématique, car il est difficile de mani-puler le verre lorsqu’il est lourd et que l’espace de manœuvre dans la boîte du camion est restreint. La deuxième méthode consiste en l’utilisation d’un chariot élévateur. À l’aide de cette méthode, les travailleurs doivent prendre les caisses directement sur les fourches, ce qui rend les maniements ardus. Aussi, les caisses sont en équilibre sur la fourche. Il y avait donc des risques de développer des troubles musculosquelettiques (TMS) ainsi que des risques de blessure due à la chute d’une boîte instable.
Services médicaux et sociaux
Montréal – Arrondissement de Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce 150 travailleurs
Guillaume Desparois Assistant de recherche clinique Tél. : 514 798-2000, poste 756
PLAN D’URGENCE
OVO FERTILITÉ
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Fabrication de produits minéraux non métalliques
Montréal – Arrondissement de Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles 150 travailleurs
Denis Lafrenière Coordonnateur en santé et sécurité du travail Tél. : 514 640-5355, poste 215
Fraternité Indépendante des Travailleurs Industriels – FTQ
PROJET D’AIDE AU CHARGEMENT DES CAMIONS À BOÎTE FERMÉE
OLDCASTLE BUILDINGENVELOPE
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
30 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
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Service Idea Canada inc.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAfin de pallier l’absence de contrôle des pratiques en SST chez leurs clients, l’employeur et les travailleurs de Services Idea Canada inc. ont conçu du matériel d’accompagnement pour les employés qu’ils recrutent portant sur les différents risques liés à leur métier. Ils ont également conçu des fiches propres à chaque employé qui expliquent les vêtements qui doivent être portés pour être en sécurité. De plus, ils s’assurent de donner une formation sur place. Les risques de blessure sont donc amoindris.
PROBLÈME À RÉSOUDREServices Idea Canada inc. est une agence de placement spécialisée dans le domaine indus-triel. Puisque les travailleurs recrutés par l’entreprise exercent leur métier chez leurs clients, il fallait trouver une façon d’avoir un meilleur contrôle sur leur santé et leur sécurité au travail (SST). L’entreprise souhaitait que les travailleurs recrutés soient bien informés sur leurs conditions de travail et qu’ils détiennent des renseignements viables en matière de SST. Chez les clients, il y avait notamment des risques de chute, des risques liés aux procédures de cadenassage et des risques ergonomiques.
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Cage pour le réapprovisionnement en hauteur
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe comité de santé et de sécurité du travail, composé de représentants des travailleurs et de l’employeur, a eu l’idée de concevoir une cage pour la palette située en face du chariot magasinier. La cage empêche les boîtes disposées sur la palette de tomber. Des portes coulissantes sont également installées sur le côté afin d’empêcher la chute de matériel tout en permettant au travailleur, attaché à l’aide d’un harnais sur la plateforme du chariot magasinier, de travailler. Les risques de blessure due à la chute de matériel sont donc éliminés à la source.
PROBLÈME À RÉSOUDRELorsqu’ils préparaient des commandes de marchandises, les travailleurs devaient quoti-diennement récupérer des boîtes en hauteur, soit à environ 7 mètres du sol. Pour ce faire, ils empilaient plusieurs charges sur une même palette. Il y avait donc des risques que des boîtes tombent sur le sol et heurtent un employé à proximité.
Autres services commerciaux et personnels
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 350 travailleurs
Pierre Martel Responsable du recrutement Tél. : 514 334-5555
AMÉLIORATION CONTINUE DES PRATIQUES EN SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
SERVICE IDEA CANADA INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Industrie chimique
Dorval 360 travailleurs
Jean-François Villeneuve Coordonnateur en santé et sécurité du travail et environnement Tél. : 514 385-7412
CAGE POUR LE RÉAPPROVISIONNEMENT EN HAUTEUR
PHARMASCIENCE
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 31
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Campagne « 360 degrés d’attention »
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn comité de pilotage, formé par des travailleurs de toutes les catégories d’emplois, a choisi les grandes orientations de la campagne en précisant les principales sources de risques de chaque secteur d’activité. L’équipe de communication de Gaz Métro, en collaboration avec une firme externe, a notamment conçu des capsules vidéo ; des autocollants « 360 degrés d’attention » apposés dans les vitres de tous les véhicules et sur les casques ; des affiches publicitaires ; une capsule sur l’intranet et de l’affichage sur le sol. Des conférences sur la santé physique et psychologique ont également été données à près de 700 personnes.
PROBLÈME À RÉSOUDREGaz Métro cherchait à rejoindre l’ensemble du personnel et à faire de la santé et la sécurité du travail (SST) une valeur ancrée dans les mœurs et les habitudes quotidiennes de ses travailleurs. Peu importe leur catégorie d’emplois, les employés devaient sentir que la SST est une priorité d’entreprise, partout et en tout temps. Gaz Métro a donc mis en branle en septembre 2013 la campagne de sensibilisation « 360 degrés d’attention », qui incite tout le personnel à la vigilance. Le ton de la campagne se veut inspirant et créatif plutôt que directif et moralisateur.
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Table rétractable
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn travailleur de l’entreprise, avec l’aide de son comité de santé et de sécurité du travail, a eu l’idée de concevoir des tables rétractables situées entre deux tables fixes, afin de pouvoir glisser les matelas plutôt que de les soulever. Une fois le matelas poussé, la table peut être rétractée de façon à ne pas gêner la circulation qui s’effectue dans la cellule d’assemblage. Ces tables permettent également de glisser les ressorts qui étaient autrefois transportés à bout de bras. Depuis la mise en place de l’innovation, les travailleurs disent ressentir moins de douleur et de fatigue. Les risques de développer des TMS sont également amoindris.
PROBLÈME À RÉSOUDREChez Simmons Canada inc., une trentaine de travailleurs doivent s’affairer sur le poste d’assemblage de matelas. Pour ce faire, ils doivent transporter des ressorts ou des matelas d’une table à l’autre au sein de la cellule d’assemblage. Le poids des matelas est souvent considérable, soit d’environ 45 à 90 kg, et se fait régulièrement en adoptant des positions non ergonomiques et en réalisant des mouvements d’élan contraignants. Cette tâche engendre donc des risques de développer des troubles musculosquelettiques (TMS).
Communications, transport d’énergie et autres services publics
Montréal – Arrondissement de Ville-Marie 940 travailleurs
Patrick Girouard Chef de service, santé et sécurité du travail Tél. : 514 598-3578
Syndicat canadien des employées et employés pro-fessionnels et de bureau, section locale 463 – FTQ
CAMPAGNE « 360 DEGRÉS D’ATTENTION »
SOCIÉTÉ EN COMMANDITE GAZ MÉTRO
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
RÉAMÉNAGEMENT DES CELLULES D’ASSEMBLAGE DES MATELAS : MISE EN PLACE DE TABLES RÉTRACTABLES
SIMMONS CANADA INC. (DIVISION DE SSH BEDDING CANADA COMPANY)
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
Industrie du meuble et des articles d’ameublement
Kirkland 225 travailleurs
Lucie Caouette Directrice des ressources humaines Tél. : 514 426-3184
Syndicat des Métallos, section locale 1-1000
32 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
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Nouvelle table de travail
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur et les travailleurs ont conçu de concert une nouvelle table de travail facilement et rapidement ajustable en hauteur. À cette fin, un nouveau système de soutien des char-geurs, moins exigeant pour les membres supérieurs, a été utilisé. Le parcours de cueillette des pièces a également été optimisé tant en longueur qu’en ce qui concerne les mouvements non ergonomiques. Même les chariots ont été améliorés, entre autres par leur ajout au programme de maintenance préventive. Depuis, on note une diminution de la fatigue et des maux de dos. Les travailleurs sont plus proactifs en matière de santé et de sécurité du travail et se sentent davantage valorisés.
PROBLÈME À RÉSOUDRELe travail effectué par l’équipe de préparation des machines d’assemblage automatisé (assemblage SMT) est très exigeant physiquement. En effet, toutes les tâches y étant associées sont faites en position debout et plusieurs d’entre elles exigent des mouvements non ergonomiques ou très répétitifs. Dans le passé, plusieurs travailleurs de cette équipe se sont plaints de fatigue, de maux aux dos et de douleurs aux membres supérieurs. Certains ont même demandé d’exécuter une autre tâche, car ils ne se sentaient plus en mesure de fournir la cadence demandée par le poste.
PROBLÈME À RÉSOUDREPlusieurs pièces d’équipement encombrantes entreposées dans les camions d’intervention d’urgence de Gaz Métro engendraient divers risques pour la santé et la sécurité du travail. Les travailleurs risquaient de chuter dans les marches et lorsqu’ils grimpaient sur les com-partiments pour atteindre des outils rangés au fond. Lors de la mise en place de l’équipement dans le véhicule, ils pouvaient également se pincer ou se couper les doigts et les mains sur des arêtes coupantes. De plus, afin de sortir des outils lourds de leurs compartiments, ils devaient les lever au-dessus de leurs épaules, ce qui pouvait engendrer des troubles musculosquelettiques et des bris de matériel coûteux.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSDes travailleurs et l’employeur ont travaillé en collaboration avec un ergonome pour amé-liorer l’arrimage des accessoires dans les camions. Gaz Métro a modifié un premier véhicule en décembre 2014 et en modifiera treize d’ici la fin de 2016. Les outils ont été placés en fonction de leur fréquence d’utilisation. Ainsi, le matériel lourd servant régulièrement a été rangé dans des compartiments extérieurs du véhicule, le rendant plus accessible. Des tiroirs et des tablettes inclinables aux surfaces glissantes, sans rebords ni mandrins, ont été posés, permettant au travailleur de sortir les choses sans effort. Enfin, les arêtes coupantes ont été émoussées.
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Camion d’intervention d’urgence modifié
Fabrication de produits électroniques
Dorval 615 travailleurs
Alexandre Clairmont-Bolduc Chargé de projet Tél. : 514 822-6000, poste 7344
PRÉVENTION DES TMS LORS DE LA PRÉPARATION DES MACHINES D’ASSEMBLAGE AUTOMATISÉ
SYSTÈMES ÉLECTRONIQUES MATROX LTÉE
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
SOCIÉTÉ EN COMMANDITE GAZ MÉTRO – MONTRÉAL-EST
Communications, transport d’énergie et autres services publics
Montréal – Arrondissement d’Anjou 82 travailleurs
Patrick Girouard Chef de service, santé et sécurité du travail Tél. : 514 598-3578
Syndicat canadien des employées et employés pro-fessionnels et de bureau, section locale 463 – FTQ
MODIFICATION DES UNITÉS D’INTERVENTION D’URGENCE
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Velan inc.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSPlusieurs projets ont vu le jour, s’intégrant parfaitement à la mise en place d’un système de gestion de la SST. Sécuriser les machines a été un des leviers les plus importants pour un changement de valeurs. Les employés se sont rapidement sentis en sécurité et ont accepté d’adapter leurs méthodes de travail. Il y a également eu la création d’équipes SWAT, soit des membres des CSS qui ont capté les risques avec une grille et une matrice d’évaluation des risques. Résultats : le nombre de blessures a diminué de moitié et un changement de culture est palpable de tous les points de vue.
PROBLÈME À RÉSOUDREVelan inc. est une compagnie du domaine de la fabrication de robinetteries industrielles. Après plusieurs années d’efforts visant à sécuriser l’environnement de travail, les comités de santé et de sécurité (CSS) ainsi que la direction voulaient trouver une solution durable afin de faire de la santé et la sécurité du travail (SST) une priorité et d’éliminer avec minutie les risques potentiels dans les usines. Les comités avaient besoin d’outils solides pour cibler, évaluer et prioriser les risques, et surtout, afin de participer à la recherche des solutions les plus efficaces en collaboration avec toutes les personnes impliquées, en l’occurrence les employés.
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 33
LAURÉATORGANISMES PUBLICS
Administration publique
Montréal – Arrondissement de Ville-Marie 6 000 travailleurs
Michèle St-Onge Commandante Tél. : 514 280-6775
Christophe Desrosiers Conseiller en santé et sécurité du travail Tél. : 514 280-2646
Fraternité des policiers et des policières de Montréal
CLOISON DE PROTECTION AJUSTABLE
SERVICE DE POLICE DE LA VILLE DE MONTRÉAL – POSTE DE QUARTIER 26 OUEST
PROBLÈME À RÉSOUDRELes policiers passent plusieurs heures assis dans leur véhicule de patrouille. La cloison fixe présente à l’arrière des sièges avant pour délimiter l’espace des policiers de celui des personnes arrêtées à l’arrière du véhicule ne permettait pas aux grandes personnes de reculer leur banc pour être à l’aise. Le manque d’espace pouvait occasionner des risques de troubles musculosquelettiques, qui déclenchaient un retrait de la patrouille. De plus, la cloison écrasait les pieds des passagers arrière. Elle permettait un accès à son pourtour, ce qui mettait en danger la sécurité des policiers à l’avant.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn ergonome et des représentants à la prévention ont créé une maquette de cloison ajus-table qui a été fabriquée par un forgeron de la Ville de Montréal. Un pivot a été installé à la base de la cloison, ainsi qu’un mécanisme qui permet de la verrouiller. La partie supé-rieure de cette dernière s’ajuste en s’inclinant de l’avant à l’arrière. Le banc peut reculer et s’incliner avec une plus grande amplitude, permettant aux grands policiers d’être à l’aise, ce qui diminue grandement les risques ergonomiques. Enfin, les côtés de la cloison ont aussi été sécurisés.
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SST
Cloison de protection ajustable
Fabrication de produits en métal
Sites de Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 825 travailleurs
Christine Venditto Directrice santé, sécurité et environnement Tél. : 514 748-7743, poste 2002
Syndicat national des employés de Velan – CSN
POLITIQUE EN SANTÉ, SÉCURITÉ ET ENVIRONNEMENT
VELAN INC.
FINALISTEGRANDES ENTREPRISES
34 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
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Remorque « méchoui » sécurisée
Administration publique
Montréal – Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension 200 travailleurs
Michel Jobin Directeur des travaux publics Tél. : 514 868-3836
SCFP, section locale 301
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSTravailleurs et gestionnaires ont décelé conjointement les risques associés aux manipulations des portes de la remorque « méchoui ». Un mécanisme électrique a été conçu par les travailleurs. Une boîte électrique scellée et à l’épreuve de l’eau a été installée. Lorsqu’un bouton est activé, un mécanisme ouvre ou ferme désormais les portes et, à l’inverse, lorsqu’aucune pression n’est exercée sur le bouton, le mécanisme s’arrête. Afin d’éliminer le risque d’écrasement pouvant être causé par la chute imprévisible des portes, une rainure ajustable a été ajoutée. Le nouveau mécanisme est sécuritaire et élimine la totalité des risques criants liés à l’utilisation de remorques « méchoui ».
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs devaient décharger l’asphalte chaud de la remorque « méchoui » à l’aide d’une pelle. Un effort important et répétitif était requis pour ouvrir et fermer les portes de la remorque pesant 25 livres. Le travailleur était notamment exposé à des troubles musculosquelettiques. Une fois ouvertes, les portes munies d’un mécanisme de pivot ne se barraient pas et, en chutant, elles se transformaient en guillotines. En tombant sans préavis, elles pouvaient écraser ou littéralement trancher le travailleur s’il avait les bras ou la tête à l’intérieur de la remorque pour prendre une pelletée ou pour vérifier la quantité d’asphalte restant.
MÉCANISME SÉCURITAIRE D’OUVERTURE ET DE FERME-TURE DES PORTES DE LA REMORQUE « MÉCHOUI »
VILLE DE MONTRÉAL – ARRONDISSEMENT DE VILLERAY–SAINT-MICHEL–PARC-EXTENSION – DIRECTION DES TRAVAUX PUBLICS
LAURÉATORGANISMES PUBLICS
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La patte roulante
Administration publique
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 283 travailleurs
François Racette Conseiller en santé et sécurité du travail Tél. : 514 855-6000, poste 4207
Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), section locale 301
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes travailleurs ont élaboré une première version de perche avec un embout en «Y» pour soulever la structure. Le risque a ainsi été réduit de beaucoup, mais l’exercice demandait encore un effort physique important et une position ergonomique difficile. La perche a donc été allongée et une roue a été ajoutée. Les travailleurs montent désormais les deux premiers coins de la structure et ils prennent la patte roulante pour soulever les autres coins. Il suffit maintenant de bien placer la perche et d’appliquer une pression horizontale pour lever les tentes en maintenant une position sécuritaire.
PROBLÈME À RÉSOUDREEn prévision d’événements organisés dans les différents parcs de l’arrondissement, les travailleurs doivent aménager des tentes et des abris. Dans le cadre de leur montage et de leur démontage, des barres transversales devaient être soulevées pour insérer les pattes porteuses. La structure des tentes était soulevée à bout de bras par deux employés pour permettre à d’autres employés d’insérer les pattes. Cette opération exposait les travailleurs à différentes contraintes ergonomiques, aux risques de chute et d’être frappé par la barre transversale, et ce, surtout en cas d’intempéries.
LA PATTE ROULANTE
VILLE DE MONTRÉAL – ARRONDISSEMENT DE SAINT-LAURENT – DIVISION DES TRAVAUX PUBLICS – UNITÉ NORD
LAURÉATORGANISMES PUBLICS
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 35
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs de l’organisation font souvent face à des événements potentiellement traumatiques. Afin de soutenir le personnel, une équipe d’intervention post-traumatique a été mise en place. Cette équipe offre aux employés qui le veulent une intervention de courte durée à visée préventive. L’intervention est offerte par des pairs sélectionnés selon leur expérience en clinique et formés afin d’aider la personne à faire face autrement aux symptômes d’un état de stress aigu. Le Centre jeunesse de Montréal souhaitait mettre en place une intervention afin d’aider à prévenir un état de stress post-traumatique, et d’ainsi réduire les risques psychosociaux et les maladies professionnelles.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’employeur, avec l’aide des travailleurs, a mis en place une politique et une procédure écrites en matière de stress post-traumatique. La procédure décrit l’ensemble des étapes à suivre lorsqu’un employé vit une situation pouvant aboutir à un état de stress post-traumatique. Il y est notamment mentionné de s’assurer que quelqu’un est là pour la personne, de joindre cette dernière par téléphone 24 heures après l’événement pour éva-luer les symptômes, et de prévoir une rencontre en personne 72 heures après l’événement pour poser des questions sur ce qui a eu lieu. Enfin, un psychologue externe doit valider l’intervention. Les risques psychosociaux sont donc diminués.
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Manuel de gestion
PROBLÈME À RÉSOUDRELe parc de tour conventionnel devait être sécurisé afin que le milieu de travail soit plus sécuritaire pour les étudiants et les enseignants. En effet, ces derniers étaient exposés aux risques de projection de pièces mal fixées dans le mandrin, de copeaux et de liquides. De plus, ils pouvaient être blessés par une pièce longue sortant de la partie arrière de la broche. Dans le cadre de leurs efforts de sécurisation des machines-outils, différentes options d’éléments de sécurité offertes par des fournisseurs ont été analysées. Le cégep a finalement choisi de confier la conception de gardes pour tour conventionnel à ses travail-leurs.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn enseignant au Département de génie mécanique a travaillé à la conception mécanique de gardes pour tour conventionnel. Efficaces et durables, elles sont constituées de plaques en aluminium usinées assemblées avec des composants de métal découpés au laser et pliés ainsi que des vitres en polycarbonate. Des stagiaires ont travaillé à la production des composants et à l’installation des gardes. Ces derniers éliminent les risques de projection et de blessures pour les utilisateurs des machines et les personnes se trouvant à proximité.
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Tour conventionnel sécurisé
MODÈLE D’INTERVENTION POST-TRAUMATIQUE
Services médicaux et sociaux
Montréal – Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie 3 200 travailleurs
Martine Jacob Coordonnatrice du soutien clinique spécialisé Tél. : 514 896-3447
Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS) – CSN, SCFP – FTQ
CENTRE JEUNESSE DE MONTRÉAL
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
Enseignement et services connexes
Montréal – Arrondissement de Saint-Laurent 600 travailleurs
Nicholas Dugal Gestionnaire en ressources humaines Tél. : 514 747-6521, poste 7264
Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec – CSN
GARDES POUR TOUR CONVENTIONNEL
CÉGEP DE SAINT-LAURENT
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
36 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
PROBLÈME À RÉSOUDREChaque année, des éclosions d’influenza dans les centres d’hébergement du centre de santé et de services sociaux (CSSS) entraînent la survenance de maladies professionnelles pour un nombre important d’employés ainsi que la fermeture de plusieurs unités de soin. La propagation du virus occasionne une hausse du taux d’absentéisme, dans un contexte déjà difficile de pénurie de main-d’œuvre, en plus d’exposer la clientèle vulnérable au virus pouvant entraîner des complications allant jusqu’au décès. Afin de permettre au personnel de travailler dans un milieu plus sain tout en réduisant les risques pour la clientèle, il fallait rehausser de façon importante le taux de vaccination des employés contre l’influenza.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLa couverture vaccinale du personnel est passée de 41 % en 2012 à 83 % en 2014, rédui-sant grandement la prévalence des maladies professionnelles grâce à l’élaboration d’une stratégie organisationnelle, à l’engagement de la haute direction, à la forte mobilisation des gestionnaires, à la promotion active et soutenue de la vaccination par les syndicats et à la réalisation de nombreuses activités : organisation de cliniques de vaccination, création d’un comité multidisciplinaire, parution d’articles, tournée des équipes par l’agente de préven-tion, kiosques de vaccination, mise en lumière des leaders positifs par une campagne de sensibilisation en photos et par un concours ainsi que création d’outils de monitorage de la couverture vaccinale.
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L’équipe du service de santé et sécurité du CSSS de Bordeaux– Cartierville–Saint-Laurent de 2015
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Bocal contenant les morceaux d’un casse-tête
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSPour motiver le personnel à se remettre en forme, une activité collective a été amorcée en novembre 2014. Cette activité consiste, pour les travailleurs, à faire un casse-tête de 2 000 morceaux. Pour avoir le droit de piger un morceau de casse-tête, ils doivent faire une activité physique d’au moins 20 minutes. Ils ne peuvent piger qu’un morceau par jour. Lorsque tous les morceaux seront pigés, les travailleurs réaliseront le casse-tête ensemble. De plus, les travailleurs doivent maintenant manger les mêmes collations santé que les enfants. Les risques de blessure due à un manque d’activité physique sont donc réduits et de saines habitudes sont prônées.
PROBLÈME À RÉSOUDRELe Centre de la petite enfance (CPE) Au pays de l’arc-en-ciel s’est inspiré du nouveau cadre de référence « Gazelle et Potiron » pour améliorer la santé des enfants et de son personnel. Celui-ci vise à développer l’aspect moteur et les bonnes habitudes alimentaires. Toutefois, le CPE avait constaté une baisse de motivation de ses travailleurs pour se mettre en forme afin d’être plus efficace au travail. Des travailleurs s’étaient d’ailleurs blessés en jouant avec les enfants à l’intérieur et à l’extérieur. Il fallait donc réduire les risques de blessure et les mauvaises habitudes de vie.
Services médicaux et sociaux
Montréal – Arrondissement d’Ahuntsic–Cartierville 2 100 travailleurs
Isabelle Côté, chef du service de santé et sécurité Tél. : 514 409-1199 Anne-Marie Côté, agente de prévention Tél. : 514 886-6429
Syndicat des travailleuses et travailleurs du CSSS de Bordeaux–Cartierville–Saint-Laurent – CSN, Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiores-piratoires du CSSS de Bordeaux–Cartierville–Saint-Laurent – CSN, Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux du CSSS de Bordeaux–Cartierville–Saint-Laurent
IMMUNISATION DU PERSONNEL CONTRE L’INFLUENZA
CENTRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE BORDEAUX–CARTIERVILLE–SAINT-LAURENT
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
Services médicaux et sociaux
Montréal – Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve 20 travailleurs
Louise Beaupré Directrice adjointe Tél. : 514 254-5099
FSSS – CSN, SCFP – FTQ
MISE EN FORME MORCEAU PAR MORCEAU
CENTRE DE LA PETITE ENFANCE AU PAYS DE L’ARC-EN-CIEL
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 37
PROBLÈME À RÉSOUDREL’École de technologie supérieure est un milieu de travail, d’étude et de recherche dans lequel la mise en place des règles en matière de santé et de sécurité du travail (SST) représente un défi. Parce qu’elles indiquent les mesures de prévention que doivent adopter les usagers des laboratoires pour leur protection, les règles de SST doivent être connues, adaptées aux risques présents et appliquées par tous (étudiants, professeurs, techniciens, visiteurs, etc.). Il fallait donc trouver une solution afin d’assurer, dans les laboratoires des départements et des services, l’adéquation des règles de SST, leur élaboration, leur diffusion et leur application tout en assurant une cohérence organisationnelle.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLorsque ce problème a été souligné par les travailleurs, une analyse de la situation a été effectuée auprès des parties prenantes et du comité de santé et de sécurité. Des interven-tions pilotes ont été effectuées dans les départements et les meilleures pratiques ont été retenues pour l’élaboration d’un guide visant à assurer une mise en place réussie des règles de SST. Ce guide s’est révélé être un outil efficace pour la mise en place des règles (repérage des dangers, rédaction, diffusion et application des règles) dans la totalité des laboratoires. Les règles sont claires, reconnues et appliquées, ce qui réduit par le fait même les risques d’accident.
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Affichage sur la porte d’un laboratoire
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Convoyeur sécurisé
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAvec l’aide d’un inspecteur de la CSST, les travailleurs et l’employeur ont établi les distances sécuritaires autour de la machine. Des barrières optiques ont été installées devant la zone à risque, des barrières de sécurité ont été mises autour des zones dangereuses et des boutons d’arrêt d’urgence ont été placés à l’extérieur des endroits à risque. Dès qu’une personne traverse la ligne de la zone dangereuse, les barrières optiques la détectent et le convoyeur arrête. La machine doit être réinitialisée avec le bouton de remise en marche pour redémarrer.
PROBLÈME À RÉSOUDRELe Collège de Maisonneuve avait reçu un convoyeur pour usage pédagogique. Dès la réception de la machine, il n’était pas question de la mettre en fonction avant de connaître tous les risques qui y étaient associés et de les résoudre. Dans le cadre d’une démonstra-tion, 20 personnes pouvaient se trouver autour de la machine. Des pièces dangereuses transportées par le convoyeur auraient pu blesser les étudiants et les enseignants.
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE
Enseignement et services connexes
Montréal – Arrondissement du Sud-Ouest 1 315 travailleurs
Franck Napon Responsable du bureau de la santé et de la sécurité du travail Tél. : 514 396-8534
Syndicat des employés de l’École de technologie supérieure – SCFP, section locale 3187 – FTQ, Association des professeurs de l’École de technologie supérieure
GUIDE SUR LA MISE EN PLACE DE RÈGLES DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ AU TRAVAIL
Enseignement et services connexes
Montréal – Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve 1 000 travailleurs
Florent Fortier, Agent d’intervention sociocommunautaire et de sécurité Tél. : 514 254-7131, poste 4911
Syndicat des employés de soutien du Collège de Maisonneuve, Syndicat des professionnelles et des professionnels du Collège de Maisonneuve, Syndicat des professeures et professeurs du Collège de Maisonneuve
LE PROJET CONVOYEUR
COLLÈGE DE MAISONNEUVE
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
38 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
PROBLÈME À RÉSOUDRELes élèves de l’École des métiers de l’équipement motorisé de Montréal devaient faire des exercices pratiques en atelier sur les roues d’un camion poids lourd. Le démontage des roues s’avère dangereux, puisqu’en dévissant les écrous, l’étrier peut être projeté. Étant donné le manque d’espace, les élèves devaient travailler dans un atelier adjacent où se trouvait le camion. Ils se trouvaient alors loin de l’enseignant et sans surveillance, accentuant le risque d’écrasement ou de blessure liée notamment à la projection d’objets.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSÀ l’aide d’un bout d’essieu coupé d’un camion, deux enseignants ont conçu un démonstrateur de roues à rayons simples et doubles permettant de pratiquer le montage et le démontage des roues arrière et avant d’un camion. Désormais, nul besoin de déplacer un camion poids lourd. Les démonstrateurs sont mobiles et peuvent être transportés en classe. Les élèves effectuent maintenant les exercices pratiques sur des roues de camion sous la surveillance des enseignants, diminuant grandement les risques. Le risque d’écrasement sous le poids du camion est quant à lui éliminé.
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Démonstrateur de roues à rayons doubles
PROBLÈME À RÉSOUDREPour répondre aux besoins de formation de ses étudiants, l’École des métiers de l’aérospatiale de Montréal possède un important parc-machines et de l’outillage manuel spécifique. Ces équipements nécessitent un entretien régulier, et de nombreuses réparations doivent être gérées par le personnel concerné pour permettre aux travailleurs et aux élèves d’avoir accès à de l’équipement sécuritaire. Les demandes de réparation étaient parfois transmises par formulaire, mais aussi de vive voix en interpellant directement le personnel concerné. Il y avait donc des risques qu’un travailleur utilise une machine devant être réparée sans le savoir et se blesse.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes membres du comité Environnement, santé et sécurité du travail ont analysé l’informa-tion provenant de divers formulaires afin de concevoir l’interface informatique Gestion des requêtes de réparation et d’entretien. Cette application, sous forme de plateforme Web, permet de regrouper toutes les demandes et les actions portées sur celles-ci et de signaler les risques relatifs à la sécurité des usagers. Une telle application permet aussi de standardiser les requêtes et d’avoir un meilleur portrait des signalements et des interventions effectués. Les risques d’accident sont ainsi considérablement réduits.
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Poste informatique pour utiliser l’application informatisée pour la gestion des requêtes de réparation et d’entretien
ÉCOLE DES MÉTIERS DE L’ÉQUIPEMENT MOTORISÉ DE MONTRÉAL
ÉCOLE DES MÉTIERS DE L’AÉROSPATIALE DE MONTRÉAL
Enseignement et services connexes
Montréal – Arrondissement Le Plateau-Mont-Royal 20 travailleurs
Bruno Sauriol Enseignant Tél. : 514 596-5855, poste 1193
Alliance des professeures et professeurs de Montréal
DÉMONSTRATEUR DE ROUES À RAYONS SIMPLES ET DOUBLES
Enseignement et services connexes
Montréal – Arrondissement de Mercier–Hochelaga-Maisonneuve 85 travailleurs
Yves Pilon Gestionnaire administratif Tél. : 514 596-2376, poste 2390
Association professionnelle du personnel administratif – CSN, Syndicat des professionnelles et des professionnels du milieu de l’éducation de Montréal – CSD, Association des concierges des écoles du district de Montréal – CSN, Fédération autonome de l’enseignement
CONCEPTION D’UNE APPLICATION INFORMATISÉE POUR LA GESTION DES REQUÊTES « ENVIRONNEMENT, SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL »
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 39
PROBLÈME À RÉSOUDREEn 2012, un problème a été constaté au sein de l’hôpital : des aiguilles et du matériel piquant étaient trouvés à des endroits autres que ceux prévus pour en disposer. Cinquante-six accidents de travail associés à des risques biologiques, incluant les piqûres d’aiguilles, ont été répertoriés au cours de cette même année. Il y avait donc des risques biologiques de contamination et de transmission d’agents infectieux tels que le sida et l’hépatite B.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUne campagne de sensibilisation a été réalisée afin que les travailleurs connaissent les dangers liés aux aiguilles et soient mieux outillés pour y faire face. Les activités de cette campagne incluent entre autres des capsules de formation, des conférences et des articles sur les risques biologiques. Un concours a également été tenu et des inspections régulières des unités ont été effectuées. Finalement, un programme de prévention incluant un plan d’action précis a été adopté et mis en œuvre ces dernières années. Ce programme prévoyait notamment la substitution d’outils de travail, l’élaboration de méthodes de travail sécuritaires et la vaccination des employés. Les risques de contamination par des agents infectieux sont donc grandement réduits.
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Rapport sur les risques biologiques
PROBLÈME À RÉSOUDREQuatre problèmes ont été ciblés suivant une augmentation des expositions professionnelles liées à la manipulation d’aiguilles à prélèvement. Ces problèmes sont les suivants : le manque de proximité du boîtier de piquants-tranchants lors des prélèvements chez la clientèle alitée, la présence de poubelles ou de fauteuils sous les boîtiers installés au mur dans les chambres de patients, le matériel à prélèvement sécuritaire non disponible sur les unités de soins et l’utilisation d’une méthode de travail non sécuritaire par les préposés en hygiène et salubrité pour récupérer les aiguilles au sol. Il y avait donc des risques de contracter une maladie transmissible en cas de contact accidentel avec une aiguille utilisée.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSDes solutions ont été apportées à chacun de ces problèmes, à savoir : lorsque l’infirmière effectue une piqûre, elle apporte avec elle le support mobile fabriqué par un travailleur de l’hôpital ; lorsque l’on entre dans une chambre, la zone de danger sous le boîtier de disposition est clairement visible ; les aiguilles avec un dispositif sécuritaire sont maintenant utilisées à la suite d’une formation ; le personnel a été avisé de ne pas ramasser les aiguilles avec les mains, mais d’utiliser un porte-poussière et un balai pour en disposer dans le boîtier. Les risques de piqûre avec des aiguilles utilisées sont donc grandement réduits.
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Piquant-tranchant mobile
HÔPITAL SANTA CABRINI – CENTRE INTÉGRÉ UNIVERSITAIRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE L’EST-DE-L’ÎLE-DE-MONTRÉAL
HÔPITAL MAISONNEUVE-ROSEMONT – CENTRE INTÉGRÉ UNIVERSITAIRE DE SANTÉ ET DE SERVICES SOCIAUX DE L’EST-DE-L’ÎLE-DE-MONTRÉAL
Services médicaux et sociaux
Montréal – Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie 1 700 travailleurs
Nancy Fiset Chef du Service de santé et sécurité du travail Tél. : 514 252-6475
Alliance interprofessionnelle de Montréal – FIQ (catégorie 1), Syndicat québécois des employées et employés de service (SQEES), section locale 298 – FTQ générale (catégorie 2), SQESS, section locale 298 – FTQ bureau (catégorie 3), Fédération de la santé et des services sociaux – CSN (catégorie 4)
PROGRAMME DE SENSIBILISATION AUX LIQUIDES BIOLOGIQUES ET AUX PIQÛRES D’AIGUILLES
Services médicaux et sociaux
Montréal – Arrondisse-ment de Rosemont– La Petite-Patrie 5 200 travailleurs
Sylvie Boucher Chef de service en santé et sécurité du travail Tél. : 514 252-3400, poste 3357
Les Professionnel(le)s en Soins de Santé Unis – Fédération interprofes-sionnelle de la santé du Québec (FIQ) (catégorie 1), Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont – CSN (catégorie 2-3), Syndicat des techniciens et professionnel(le)s de la santé et des services sociaux de l’Hôpital Maisonneuve- Rosemont – CSN (catégorie 4)
DÉMARCHE COLLABORATIVE PARITAIRE POUR LA RÉDUCTION DES PIQÛRES D’AIGUILLES
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
40 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
PROBLÈME À RÉSOUDREAu Service de garde Aéropuce inc., les boîtes sont situées en hauteur afin d’éviter que les enfants et les éducatrices se heurtent et afin d’augmenter l’espace disponible pour réaliser les activités de la journée. Pour accéder aux boîtes, les éducatrices montaient sur des chaises, voire sur des bancs à roulettes. Elles étaient donc en équilibre. Il en était de même lorsqu’elles souhaitaient accrocher sur les murs des dessins d’enfants. Il y avait des risques de chute.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes éducatrices et la directrice, trouvant la situation dangereuse, ont discuté ensemble afin de trouver une solution peu coûteuse et efficace. Elles ont décidé d’installer des escabeaux sur les murs. Ces derniers prennent peu de place et permettent de réduire fortement les risques de chute. Les éducatrices les utilisent maintenant chaque fois qu’elles souhaitent prendre une boîte ou coller un dessin sur un mur.
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Escabeau accroché au mur
PROBLÈME À RÉSOUDRELes technologues en échographie cardiaque de l’Institut de cardiologie de Montréal passent environ 30 minutes avec un patient afin de réaliser une échographie. Chaque jour, ils réalisent en moyenne sept ou huit échographies. Cette tâche les oblige à prendre des positions non ergonomiques. Une analyse de leur posture de travail et de leurs tâches a démontré que la chaîne supérieure de leurs muscles était fortement sollicitée. Il y avait donc des risques que les travailleurs développent des troubles musculosquelettiques (TMS).
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSTout d’abord, une analyse du poste de travail et des tâches des technologues a été effec-tuée. Suivant cette analyse, le Département de santé et de sécurité du travail a fait des modifications dans les salles d’échographie pour les rendre plus ergonomiques. Puis, un programme d’exercice pour les épaules, le dos et les coudes a été mis en œuvre afin de renforcer les muscles des travailleurs. D’une durée de douze semaines, à raison de deux périodes de 45 minutes par semaine, ce programme a été donné par une kinésiologue de la Direction de la prévention de l’Institut. Les risques de développer des TMS sont donc considérablement réduits.
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Institut de cardiologie de Montréal
Services médicaux et sociaux
Dorval 14 travailleurs
Madeleine Gosselin Directrice Tél. : 514 631-0101
UN ESCABEAU
Services médicaux et sociaux
Montréal – Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie 1 750 travailleurs
Marie-Josée Laplante, adjointe à la Direction des ressources humaines, Secteur personnes & culture, santé, sécurité et qualité de vie au travail Tél. : 514 376-3330, poste 3104
SQEES – FTQ, Syndicat des travailleuses et travailleurs de l’Institut de cardiologie de Montréal – FSS-CSN, APTS – FIQ, Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires de l’Institut de cardiologie de Montréal – FIQ
PROGRAMME PRÉVENTIF DE RENFORCEMENT MUSCULAIRE ET D’ÉDUCATION POSTURALE À L’INTENTION DES TECHNOLOGUES EN ÉCHOGRAPHIE CARDIAQUE
SERVICE DE GARDE AÉROPUCE INC.
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
INSTITUT DE CARDIOLOGIE DE MONTRÉAL
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 41
PROBLÈME À RÉSOUDRELes policiers effectuent des tirs de pratique les exposant aux risques de lésions perma-nentes aux oreilles. En effet, un coup de feu émet plus de 140 décibels. Le bruit et la vibra-tion qui proviennent des tirs des armes à feu peuvent engendrer des problèmes d’acou-phènes, et même la perte auditive. Les instructeurs, qui effectuent environ 35 heures de tirs par semaine, sont particulièrement à risque. Les bruits d’impact ainsi que la répétition des tirs peuvent empêcher l’oreille de se régénérer.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn travailleur a conçu, en collaboration avec une firme d’audiologie et un ébéniste, un écran de protection acoustique amovible. Ce projet découle d’une démarche paritaire entre les travailleurs et les gestionnaires. L’écran de protection est composé de fibrociment, d’aluminium, de Lexan, de polyméthacrylate de méthyle (Plexiglas) et de roues en caout-chouc. Il permet à l’instructeur de tir de se réfugier derrière tout en lui permettant de voir les tireurs. Enfin, les instructeurs ont désormais une triple protection : l’écran de protection acoustique amovible, les bouchons et les coquilles. L’écran peut réduire l’exposition au bruit de 10 à 14 décibels.
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Écran de protection acoustique amovible
PROBLÈME À RÉSOUDRELors d’interventions pour un incendie, les pompiers dessinaient brièvement les plans du bâtiment sur une tablette de papier, mais ils manquaient d’information sur la struc-ture du bâtiment, les accès et les différentes voies de sortie. La connaissance limitée des lieux engendrait différents risques quant à la sécurité des travailleurs et des citoyens en détresse, qui se trouvaient désorientés. Il fallait trouver une solution pour permettre aux pompiers d’avoir une meilleure perception de la propagation du feu et d’être plus efficaces dans leurs interventions.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes instructeurs en sauvetage technique, des travailleurs de la Division des ressources matérielles et du Département de sérigraphie de la Ville de Montréal, en collaboration avec le comité paritaire de santé et de sécurité au travail, ont conçu la table d’opérations spé-cialisées. Intégrée aux véhicules des pompiers, celle-ci permet d’améliorer la préparation d’un plan de sauvetage en cas d’effondrement de structure à l’aide de pictogrammes qui déterminent les composants structuraux et environnementaux du bâtiment. Ceci facilite le repérage des risques présents et le déploiement de tactiques modelées à ces risques. La table soutient et sécurise désormais l’ensemble des intervenants sur un site d’intervention.
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Table d’opérations spécialisées
Administration publique
Montréal – Arrondissement de Ville-Marie 6 000 travailleurs
Michèle St-Onge Commandante Tél. : 514 280-6775
Christophe Desrosiers Conseiller santé et sécurité du travail Tél. : 514 280-2646
Fraternité des policiers et des policières de Montréal
ÉCRAN DE PROTECTION ACOUSTIQUE AMOVIBLE
Administration publique
Montréal – Arrondissement de Mercier Hochelaga-Maisonneuve 2 400 travailleurs
Alain Chaussé Chef de la Division opérations Tél. : 514 213-2954
Association des pompiers de Montréal
TABLE D’OPÉRATIONS SPÉCIALISÉES
SERVICE DE POLICE DE LA VILLE DE MONTRÉAL
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
SERVICE DE SÉCURITÉ INCENDIE DE MONTRÉAL
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
42 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
PROBLÈME À RÉSOUDRELors du bris d’une baie vitrée, les travailleurs des arénas St-Louis et Mont-Royal devaient ramasser les débris et installer temporairement du polyméthacrylate de méthyle (Plexiglas) autour des bandes de la patinoire. Ils montaient debout sur la surfaceuse pour glisser le Plexiglas dans la fente, ce qui n’était pas sécuritaire. Parfois, l’opérateur procédait en solo à l’exécution de cette tâche. Les risques de chute, de perte d’équilibre et de troubles musculosquelettiques étaient présents. À cause des risques imminents, l’arrondissement procédait à un appel de service externe pour faire le remplacement de la baie vitrée, entraînant des coûts élevés et de longs délais pour l’installation.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLe comité local de santé et de sécurité du travail des cols bleus de la Division des sports et loisirs a implanté une méthode de travail sécuritaire pour l’installation de Plexiglas autour des bandes de patinoires intérieures. Une échelle plateforme mobile à double accès avec levier et garde-corps simple est désormais utilisée par deux travailleurs. Un pic a été ajouté à la plateforme pour l’ancrer au sol. Une procédure d’utilisation écrite ainsi qu’une fiche d’inspection à suivre ont également été conçues. Aujourd’hui, le remplacement de baies vitrées brisées se fait plus rapidement. Les risques de chute, de perte d’équilibre et de blessures graves sont éliminés.
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Échelle à double plateforme
PROBLÈME À RÉSOUDREAfin de réaliser l’entretien et la réparation dans des puisards, des travailleurs doivent descendre dans cet espace clos à une hauteur déterminée. Or, puisqu’il était impossible de rester stable à la hauteur souhaitée, les travailleurs posaient un pied au fond du puisard et l’autre sur le barreau d’une échelle fixe située à l’intérieur du puisard. Les travailleurs devaient donc non seulement adopter des positions contraignantes, mais risquaient de chuter vu le caractère instable de leur position.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSDes plombiers et des ingénieurs de l’Entretien des infrastructures de la Société de trans-port de Montréal, en collaboration avec leur employeur, ont conçu une plateforme pour espace clos. Cette plateforme légère, d’une capacité structurale de 140 kg, est fabriquée en aluminium et munie d’une plaque antidérapante. À l’aide d’une perche, elle s’accroche aux barreaux des échelles fixes dans les puisards. Elle est facile à manipuler et se place à la hauteur désirée afin que l’employé ait les deux pieds en position stable et sécuritaire. Les travailleurs n’ont plus à adopter des positions contraignantes et les risques de chute sont grandement diminués.
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Plateforme pour espace clos
Administration publique
Montréal – Arrondissement Le Plateau-Mont-Royal 40 travailleurs
Nathalie Paradis Conseillère en ressources humaines – santé et sécurité du travail Tél. : 514 872-9590
Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal, section locale 301
ÉCHELLE À DOUBLE PLATEFORME
Transport et entreposage
Montréal – Arrondissement d’Ahuntsic–Cartierville 10 000 travailleurs
Émilie Gagnon Conseillère en santé et sécurité du travail Tél. : 514 280-5033
Syndicat du transport de Montréal – CSN
PLATEFORME POUR ESPACE CLOS
VILLE DE MONTRÉAL – ARRONDISSEMENT LE PLATEAU-MONT-ROYAL – ARÉNAS DU PLATEAU-MONT-ROYAL
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE MONTRÉAL – ENTRETIEN DES INFRASTRUCTURES
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 43
PROBLÈME À RÉSOUDRELors du changement de la lame d’une surfaceuse, les travailleurs devaient détacher la lame du boîtier servant au transport et la manipuler avec les mains afin d’insérer les embouts dans les tiges de sécurité localisées sous un chariot difficilement accessible. Cette opération exposait les employés à divers risques de blessure en raison du poids (environ 50 livres) et du tranchant de la lame. L’arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie cherchait à réduire le nombre de manipulations avec la lame de la surfaceuse.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn travailleur a alors imaginé qu’en faisant deux entailles aux extrémités de l’étui de transport, on pourrait insérer les crochets de sécurité à la lame sans avoir à la manipuler directement avec les mains. Cette simple modification, facilement réalisable à coûts très minimes, permet de rendre l’opération beaucoup plus sécuritaire, rapide et efficace. Afin de faire profiter de cette innovation technique à l’ensemble des employés de la Ville de Montréal, les étuis des surfaceuses de tous les arénas de la Ville seront modifiés. L’utilisation de ce nouvel accessoire a été ajoutée à la formation des employés.
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Étui de transport pour lame de surfaceuse
PROBLÈME À RÉSOUDRELors de la période de montage des glaces d’aréna, les travailleurs devaient tracer à la main les ronds de mise en jeu, le demi-rond pour la zone du gardien et le demi-rond des arbitres. Cette opération de longue haleine les contraignait à tracer les ronds à genoux sur la glace dans des conditions difficiles. La glace pouvait leur causer des gelures aux mains. Ils ris-quaient de chuter et d’être atteints de troubles musculosquelettiques.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn travailleur, en collaboration avec un menuisier, a créé un compas léger et ajustable aux mesures exactes des différents ronds à tracer sur la patinoire. Le travailleur trouve le point central du cercle et trace un rond à l’aide du compas en huit minutes plutôt qu’en une heure. Des points de repère sur les bordures de la patinoire permettent de trouver le centre des cercles plus rapidement. Un petit module installé au bout du compas permet détaler le rouleau de couleur. Le travailleur est maintenant debout durant l’opération, diminuant les inconforts musculaires et les risques de gelure.
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Compas d’aréna
Administration publique
Montréal – Arrondissement de Rosemont–La Petite-Patrie 20 travailleurs
David Castelletti Conseiller en ressources humaines Tél. : 514 872-9912
SCFP, section locale 301
ÉTUI DE TRANSPORT POUR LAME DE SURFACEUSE
Administration publique
Montréal – Arrondissement de Montréal-Nord 30 travailleurs
Félix Germek Gestionnaire et régisseur Tél. : 514 328-4000, poste 4054
Syndicat des cols bleus regroupés, section locale 301
COMPAS D’ARÉNA
VILLE DE MONTRÉAL – ARRONDISSEMENT DE ROSEMONT–LA PETITE-PATRIE
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
VILLE DE MONTRÉAL – ARRONDISSEMENT DE MONTRÉAL-NORD – DIVISION DES SPORTS ET DES INSTALLATIONS
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
44 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
PROBLÈME À RÉSOUDRELes travailleurs peuvent être confrontés à diverses situations dangereuses, dont l’effondrement de structures, l’exposition au sang ou encore aux gaz nocifs lors de fuites de gaz (monoxyde de carbone, H2S). Les travailleurs n’avaient pas de guide encadrant leurs actions en cas d’urgence en attente des premiers intervenants. Ils risquaient alors d’empirer une situation donnée en agissant impulsivement et de mettre leur sécurité en danger. Les nouveaux travailleurs étaient particulièrement à risque, n’ayant pas la connaissance approfondie de l’ensemble des procédures sécuritaires.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSDes cadres de premier niveau, des cols bleus, des cols blancs, des représentants syndicaux des cols bleus et des fonctionnaires, la sécurité civile, un hygiéniste industriel et des conseillers en santé et sécurité du travail ont joint leurs efforts pour élaborer le Guide d’actions en mesures d’urgence. Celui-ci dicte les actions sécuritaires et adéquates à accomplir pour diminuer les risques d’aggravation d’une situation ou la contrôler tout en assurant la sécurité du travailleur. Les travailleurs possèdent désormais des repères quant aux manières d’agir lors de différentes situations d’urgence.
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Les premières minutes ... en attendant les secours !
PROBLÈME À RÉSOUDREL’arrondissement de Verdun engage des étudiants ayant une formation en sauvetage pendant la saison estivale pour la surveillance des piscines. Peu expérimentés, ces jeunes travailleurs n’étaient pas toujours conscients des risques associés à leur travail. En effet, les sauveteurs sont notamment exposés aux risques de chute, de problèmes liés à l’exposition au soleil, aux risques biologiques lors de premiers soins, et chimiques lors de la manipu-lation de produits chimiques tels que le chlore. Il fallait bonifier l’accueil des nouveaux employés et les conscientiser aux différents risques présents dans leur milieu de travail.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSL’équipe de coordination des piscines ainsi que les chefs sauveteurs ont élaboré une journée de formation et un guide de l’employé. Une formation sur le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au travail (SIMDUT) et sur les bonnes pratiques en santé et sécurité du travail (SST) a été donnée. De plus, un atelier sur la prévention solaire en collabo-ration avec la Société canadienne du cancer a été présenté. Enfin, des capsules de SST sont diffusées pendant la saison et une rencontre en SST a lieu chaque vendredi, informant les jeunes travailleurs des risques liés à leurs tâches et aux solutions à apporter.
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Équipe de coordination des piscines extérieures, dans l’ordre (de gauche à droite) : Alejandra Elvir Ramos, Cassandra Tardy, Marie-Claude Rolland, Jocelyne Morales Lihon, Alexandra Richard, Gabrielle Desmarais, Mélanie Matteau, Ségolène Chagnon-Monarque, Josianne Vachon, et à l’horizontale : Marie-Claire Desroches
Administration publique
Montréal – Arrondissement de Verdun 140 travailleurs
Michel Daigneault Chef de la Division service à la clientèle Tél. : 514 765-7275
Lilianne Primeau Conseillère en ressources humaines Tél. : 514 765-7041
Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal, section locale 301, SFMM – SCFP, section locale 429
« GUIDE D’ACTIONS EN MESURES D’URGENCE »
Administration publique
Montréal – Arrondissement de Verdun 56 travailleurs (23 dans la section aquatique)
Marlène Gagnon Chef de la Division sport, loisirs et développement social Tél. : 514 765-7268
Josianne Vachon Instructrice principale de natation Tél. : 514 765-7124
Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SFMM) – SCFP, section locale 429
JOURNÉE DE FORMATION ET D’ACCUEIL ET GUIDE DE L’EMPLOYÉ
VILLE DE MONTRÉAL – ARRONDISSEMENT DE VERDUN – DIVISION DES TRAVAUX PUBLICS
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
VILLE DE MONTRÉAL – ARRONDISSEMENT DE VERDUN – DIRECTION DE LA CULTURE, DES SPORTS, DES LOISIRS ET DU DÉVELOPPEMENT SOCIAL
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL | 45
PROBLÈME À RÉSOUDRELe procédé de décantation « actiflo » utilise du sable de silice dans l’eau brute coagulée afin d’alourdir et d’accélérer la vitesse de décantation du floculant. Quotidiennement, les travailleurs de l’usine de filtration Pierrefonds devaient ajouter manuellement des sacs de sable de près de 50 livres pour contrer les pertes de ce dernier, et ainsi maintenir une concentration de sable suffisante dans le procédé. Les travailleurs risquaient de se blesser au dos. De plus, le déversement du sable dans les trappes d’accès générait de la poussière de silice, exposant les travailleurs aux risques de silicose et de maladies pulmonaires.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSLes employés ont fabriqué un système d’hydro-injection qui aspire le sable directement du sac, et ce, sans le manipuler. L’aspiration est créée par le passage rapide de l’eau dans une partie interne de l’injecteur, créant ainsi un vacuum dans une autre partie de ce même injecteur (principe de venturi). Le système fonctionne tel un aspirateur : le sable est aspiré directement du sac et est injecté dans le procédé. Les employés n’ont plus à manipuler les sacs de 50 livres, réduisant les risques de blessure. De plus, les émanations de poussières de silice ont été éliminées.
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Utilisation du système d’hydro-injection de sable dans les actiflos
PROBLÈME À RÉSOUDRELors des simulations d’évacuation d’urgence gérées par Cominar, le pointage de réussite était très faible. Depuis plusieurs années, personne n’avait pris en charge le bon fonctionnement d’une évacuation d’urgence sur l’étage de la Division commerciale de la Ville de Montréal. En outre, aucun document de référence n’existait sur le sujet. La procédure d’évacuation dans le cadre d’une situation d’urgence était désorganisée. Des personnes pouvaient être oubliées à l’étage et les personnes à mobilité réduite n’étaient pas prises en charge. Aucune personne-ressource n’avait été nommée. Les travailleurs couraient des risques en étant mal préparés à une évacuation.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSUn plan d’urgence de mesures d’évacuation a été mis en place par un comité paritaire. Des volontaires ont été recrutés à titre de moniteurs d’évacuation. Une liste de noms d’employés à évacuer par secteur leur a été attribuée, ainsi qu’une lampe de poche et un brassard. Chaque secteur a été identifié par un carton issu d’un code de couleur (bleu, rouge et vert). Les employés, conscientisés, saisissent dorénavant l’importance de la procé-dure. Ils ont les outils et la structure nécessaires pour prendre le relai en cas d’absence d’un moniteur d’évacuation. Lors de simulations, aucune personne n’est oubliée sur l’étage.
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Le comité d’évacuation
Administration publique
Montréal – Arrondissement de Pierrefonds–Roxboro 20 travailleurs
Simon Martel Chef de la section de l’usine de filtration Pierrefonds Tél. : 514 872-0172
SCFP, section locale 301
SYSTÈME D’HYDRO-INJECTION DE SABLE DE SILICE DANS LES ACTIFLOS
Administration publique
Service aux arrondissements de la Ville de Montréal et aux villes liées 128 travailleurs
Michel Demers Chef de module technique Tél. : 514 280-6916
SFMM – SCFP, section locale 429
PLAN D’URGENCE DE MESURES D’ÉVACUATION
VILLE DE MONTRÉAL – SERVICE DE L’EAU – DIRECTION DE L’EAU POTABLE – USINE DE FILTRATION PIERREFONDS
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
VILLE DE MONTRÉAL – DIVISION COMMERCIALE – SERVICE DE L’ÉVALUATION FONCIÈRE
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
46 | LES GRANDS PRIX SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
PROBLÈME À RÉSOUDREPrès de 100 véhicules doivent être entretenus à la Ville de Pointe-Claire. Lors de la réparation d’une unité mobile, rien n’existait pour bloquer les roues des véhicules et aucune signa-lisation n’indiquait que le véhicule était hors d’usage. Un travailleur aurait pu partir avec un véhicule défectueux ou démarrer l’engin alors qu’un mécanicien se trouvait encore dessous. Des risques d’écrasement étaient présents.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAprès avoir repéré les risques d’accidents graves, les membres de l’équipe du comité pour le cadenassage ont mandaté des employés de l’atelier mécanique afin de concevoir une solution. Un outil (cadenas) pour bloquer les roues des véhicules en réparation a donc été créé par le soudeur, en collaboration avec le carrossier de l’atelier mécanique. Léger et facile à utiliser, le cadenas peut être fixé à la roue par une seule personne. Une affichette rouge se place au-dessus de la roue bloquée en signe d’avertissement. Maintenant, lors de la réparation d’un véhicule, il ne peut être avancé ou reculé, ce qui élimine les risques d’écrasement.
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Cadenas pour les unités mobiles muni de l’affichette rouge signa-lant une réparation en cours
PROBLÈME À RÉSOUDREL’usine de production d’eau potable de Pointe-Claire, en fonction 24 heures sur 24, possédait des machines portatives et mobiles non sécuritaires utilisées par les travailleurs de la Ville et des entrepreneurs externes. Aucune installation permanente pour les accès aux espaces clos n’avait été mise en place, exposant les travailleurs aux risques de chute. Devant ce problème, l’employeur souhaitait avoir des installations sécuritaires permanentes et sécuriser les procédures de travail liées à la tâche au maximum.
MESURES PRÉVENTIVES ET RÉSULTATSAfin d’éliminer les risques de chute, de faciliter la gestion du travail en espace clos et de rendre l’équipement conforme, les travailleurs ont installé des dispositifs permanents d’accès aux espaces clos. Ils ont fabriqué, assemblé et installé des garde-corps. Des trappes d’accès étanches conçues à l’externe ont également été aménagées. Des ancrages permanents certifiés par une firme externe ont aussi été mis en place. La plupart des accès en espaces clos de l’usine ont maintenant leur installation permanente et conforme. De plus, une procédure de cadenassage a été implantée. Les risques liés aux espaces clos ont grandement diminué.
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Espace clos sécurisé
Administration publique
Pointe-Claire 700 travailleurs
Gaétan Felx Superviseur – atelier mécanique Tél. : 514 630-1200
Syndicats des cols bleus regroupés, section locale 301
CADENAS POUR LES UNITÉS MOBILES
VILLE DE POINTE-CLAIRE – DIVISION DES TRAVAUX PUBLICS
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
INSTALLATION PERMANENTE D’ACCÈS AUX ESPACES CLOS
Administration publique
Pointe-Claire 16 travailleurs
Vincent Rebselj Chef de section Tél. : 514 872-4744
SCFP, section locale 301
VILLE DE MONTRÉAL – SERVICE DE L’EAU – DIRECTION DE L’EAU POTABLE – USINE DE POINTE-CLAIRE
FINALISTEORGANISMES PUBLICS
LES LAURÉATS RÉGIONAUX DE 2014
LES LAURÉATS NATIONAUX DE 2015 LES LAURÉATS NATIONAUX DE 2014
LES LAURÉATS RÉGIONAUX DE 2013
LA CSST EST FIÈRE DE RECONNAÎTRE LA CONTRIBUTION DE TOUS LES PARTICIPANTS
CATÉGORIE INNOVATION : LAURÉAT ORCÉGEP DE SAINT-LAURENTGarde pour scie à panneau Milwaukee
CATÉGORIE INNOVATION : COUP DE CŒUR DU PUBLIC
VILLE DE MONTRÉAL – ARRONDISSEMENT DE VILLERAY–SAINT-MICHEL–PARC-EXTENSIONPlateforme élévatrice pour le transport sécuritaire de la plaque vibrante
CATÉGORIE LEADER EN SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL (REPRÉSENTANT D’EMPLOYEUR) MÉLANIE LAZUREVille de Montréal – Arrondissement de Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISESGROUPE LINCORATable d’assemblage basculante
ROBERT BOILEAU INC.Véhicule d’application sécuritaire de peinture sur glace
PETITES ET MOYENNES ENTREPRISESCOUVREUR VERDUN INC. Système d’autocoupe
EMPRESS LOCATION DE CAMIONSExtracteur de roues de camions
LOUP-RAGAN INC.Fusil à plâtre
GRANDES ENTREPRISESCIRQUE DU SOLEILOutil pneumatique
HUBBELL CANADA LPLe pont-levis
VEOLIA WATER TECHNOLOGIES CANADAPortique pour travail en hauteur et en espaces clos
GRANDES ENTREPRISESCAE INC.Outil de soulèvement et table rotative pour câbles lourds
MÉTRO RICHELIEU INC. Conception d’une station de déneigement de remorques
THOMAS & BETTSSécurisation et optimisation d’une perceuse à colonne
ORGANISMES PUBLICSCÉGEP DE SAINT-LAURENT Garde pour scie à panneau Milwaukee
SOCIÉTÉ DE TRANSPORT DE MONTRÉAL – ENTRETIEN DES ÉQUIPEMENTS FIXESMontage en surface des points tests
VILLE DE MONTRÉAL – ARRONDISSEMENT DE VILLERAY–SAINT-MICHEL–PARC-EXTENSIONPlateforme élévatrice pour le transport sécuritaire de la plaque vibrante
ORGANISMES PUBLICSCÉGEP DU VIEUX MONTRÉALProgramme de sécurisation d’un laboratoire de technologie du génie mécanique
VILLE DE MONTRÉAL – ARRONDISSEMENT DE VILLERAY–SAINT-MICHEL–PARC-EXTENSIONSécurisation de la tête de la souffleuse
VILLE DE MONTRÉAL – ARÉNA DU CENTRE PÈRE-MARQUETTESystème de récupération et de transfert d’huile
serez-vous les prochains lauréats ?
inscrivez-vous ! grandsprixsst.com D
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