17 18 la 5e saison - anthea-antibes.fr · Ainsi, quand Patrick Chesnais m’a apporté Tu te...
Transcript of 17 18 la 5e saison - anthea-antibes.fr · Ainsi, quand Patrick Chesnais m’a apporté Tu te...
fanny ardant • Jamel debbouze Stéphane de Groodt • dany boon fabrice luchini • JacqueS Gamblin Juliette binoche • Julien clercolivia ruiz • chriStophe alévêquepierre arditi • catherine hieGelandréS marÍn • françoiS berléand GréGory GadeboiS • myriam boyer françoiS morel • michel leGrandraphaël perSonnaz • daniel ruSSoSidi larbi cherkaoui • léa druckermichel JonaSz • Jonathan lambert philippe decouflé • patrick timSitpatrick cheSnaiS • bérénice beJoédouard baer • Shirley et dinolaetitia caSta • woody allen...
17•18 : la 5e saison !
3
Jean LeonettiMaire d’Antibes Juan-les-PinsPrésident de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis
Il y a tout juste quatre ans, anthéa ouvrait ses portes sur le fabuleux spectacle de La Traviata devant 1 200 personnes conquises.
Depuis l’imposante architecture de béton et de verre s’est inscrite dans le paysage azuréen
comme un lieu incontournable de culture et de création.
Cette année anthéa est devenu le premier théâtre de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec
plus de 12 000 abonnés et 120 000 spectateurs.
Le succès d’anthéa est essentiellement dû à la qualité de la programmation proposée par Daniel
Benoin qui, dans un large éventail de spectacles, a su fidéliser les passionnés de théâtre, d’opéra,
de musique, de danse et de one-man-show.
Cette année une fois de plus, la programmation saura séduire, j’en suis sûr, un large public.
anthéa est aussi un lieu de création et d’innovation : Le Remplaçant, ça va ? ou Misery vont
conquérir les scènes parisiennes après avoir suscité l’enthousiasme des Azuréens.
Je suis particulièrement reconnaissant aux élus de la Communauté d’Agglomération qui ont
accepté le pari de créer un grand théâtre dans un contexte économique difficile, considérant avec
lucidité que la culture est justement une forme de réponse à la crise que traverse notre pays.
Je remercie le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes et la Région Provence-Alpes-Côte
d’Azur, ainsi que l’ensemble de nos partenaires et mécènes au premier rang desquels le Casino
Joa la Siesta de nous accompagner dans cette belle aventure.
Merci surtout à vous public, d’anthéa. Faites votre choix dans cette programmation exceptionnelle
malgré l’inévitable regret de ne pouvoir assister à tous les spectacles.
Bonne saison 2017/18 à anthéa
éDITO En avril 2018, nous fêterons les cinq ans d'anthéa ! Ces années de bonheur au service du spectacle vivant sont passées à la vitesse de l’éclair. Je n’ai pas d’exemple d’une réussite aussi soudaine qu’incontestable. Car c’est vous qui avez fait le succès de votre théâtre, de ce projet, né de la volonté d’un homme qui, dès l’origine, a vu les choses en grand. Le vaisseau amiral voulu par Jean
Leonetti était de mon point de vue un pari très risqué. J’avais tort. Aujourd’hui anthéa occupe non seulement une place prépondérante dans le paysage de la région mais il a gagné une visibilité nationale. Il a rencontré un public actif qui ne craint pas de se déplacer des quatre coins du département, quand ce n’est pas du reste de la région. J’ajouterais que nos statuts particuliers nous ont évité les contraintes inhérentes aux théâtres nationaux : nous sommes libres de programmer autant d’œuvres dramatiques que d’autres formes scéniques (danse, cirque, opéra, one-man-show…). Nous avons fait en sorte, grâce à cette configuration inédite en France, de réussir la greffe entre décision politique et projet artistique.
Si anthéa doit remplir son rôle d’accueil et de diffusion des spectacles, sa mission première est la création. Nous sommes donc producteurs ou coproducteurs de nombreux projets ce qui garantit notre liberté de choix. Ainsi, quand Patrick Chesnais m’a apporté Tu te souviendras de moi de François Archambault, ai-je tout de suite eu envie de monter cette pièce qui, malgré son sujet (la maladie d’Alzheimer), m’a procuré à sa lecture une joie insoupçonnée que j'essayerais de vous faire partager. En ce qui concerne l'opéra, après Carmen, et avant Don Giovanni, j’ai décidé grâce à l’Opéra de Nice de vous proposer une suite aux grands mythes sévillans de la scène lyrique en proposant une nouvelle création des Noces de Figaro de Mozart Produire des spectacles c’est être fidèle aux compagnons de toujours en même temps que parier sur les talents de demain. Zabou Breitman, après un travail en résidence à anthéa, nous offrira la primeur de sa nouvelle création, le très étonnant Logiquimperturbabledufou. L’aventure dure depuis longtemps avec le Collectif 8 qui remonte cette année Double assassinat dans la rue Morgue d’après Edgard Poe et L’Île des esclaves de Marivaux. De même, nous voici à nouveau coproducteur dans Dracula, le dernier projet du collectif La Machine. Et savez-vous que nos créations voyagent ? Misery d’après Stephen King et ça va ? de Jean-Claude Grumberg partent en tournée à Paris, en France et à l’étranger.
Parmi les artistes que nous accueillons, il y a ceux qui, ayant fait salle comble, nous font la grâce d’un bis, tels Fabrice Luchini et son étourdissant récital poétique ou Michel Jonasz, au swing toujours impeccable. Il y a aussi tous ceux qui reviennent et ils sont nombreux. François Berléand sera là en François B. dans la pièce vertigineuse d’un jeune auteur niçois. Je citerais encore Jean-Claude Grumberg, de retour avec L’être ou pas qui nous donne la joie de revoir Pierre Arditi, édouard Baer dans la peau de Patrick Modiano, un Patrick Timsit inattendu dans le très émouvant Livre de ma mère d’Albert Cohen, Emma Dante qui a soulevé le théâtre avec les Sorelle Macaluso et pousse encore plus loin sa recherche dans Bestie di scena, les Jaoui-Bacri seront présents à travers leur fameux diptyque Un air de famille et Cuisine et dépendances où ils passent le relais à une toute nouvelle troupe dont Léa Drucker au sommet de son art. Vous aurez aussi les nouveaux spectacles de François Morel, Jacques Gamblin, Christophe Alévêque, Philippe Decouflé, Andrés Marín…
Mais de nouvelles voix sont aussi au rendez-vous de la saison 2017-18. Au premier rang desquels, l’illustre et génial Michel Legrand que je tenais à recevoir après notre Dreyfus commun à l’Opéra. Jamel Debbouze, dont la personnalité dépasse ses talents d’acteur et d’humoriste. S’agissant de voix, citons aussi Fanny Ardant dans Croque-Monsieur, Juliette Binoche, sublime dans son interprétation des textes de Barbara pour un hommage conçu avec le pianiste star Alexandre Tharaud, ou Laetitia Casta et Raphaël Personnaz au cœur des Scènes de la vie conjugale, événement de la dernière saison parisienne. Dany Boon qui nous fait le bonheur de s’arrêter à anthéa alors qu’il est demandé par tous les zéniths de France. Je ne voudrais surtout pas oublier Sidi Larbi Cherkaoui et Wim Vandekeybus, sans doute parmi les plus grands de la danse contemporaine. Et je pourrai ici citer quarante autres spectacles qui feront la saison 17-18.
Je vous invite à feuilleter ce programme que nous avons conçu avec la fidèle équipe d’anthéa que je tiens à remercier. Il n’est pas dans mes intentions de me retourner en chemin ni de faire de ce théâtre une belle endormie. Il faut dès maintenant se retrousser les manches, penser à la saison qui s’annonce et déjà songer à la suivante.
Daniel Benoin
Daniel BenoinDirecteur d’anthéa
antipolis théâtre d’antibes
© A
. Bér
ard
ENVELOPPE 1 : LEs INCONTOURNABLEsça va ? 6
misery 7
tu te souviendras de moi 8-9
ENVELOPPE 2 : PRIVILègE ThéâTREpoésie ? 10
un pedigree 11
croque monsieur 12
le livre de ma mère 13
l’être ou pas 14-15
je parle à un homme... 16
un air de famille 17
moi, moi & françois b. 18
scènes de la vie conjugale 19
tout ce que vous voulez 20
cuisine et dépendances 21
ENVELOPPE 3 : PRIVILègE sPECTACLE VIVANTvaille que vivre 22
dany boon - 25 ans de scène 23
maintenant ou jamel 24
michel legrand 25
olivia ruiz 26
maria callas, une passion, un destin 27
la vie (titre provisoire) 28
julien clerc - la tournée des 50 ans 29
michel jonasz 30
nouvelles pièces courtes 31
les noces de figaro 32-33
fractus V 34-35
la traviata 36-37
ENVELOPPE 4 : TOUT LE ThéâTREfrançois d’assise 38
logiquimperturbabledufou 39
l’île des esclaves 40
politiquement correct 41
ceux qui errent ne se trompent pas 42
le chant du cygne 43
tableau d’une exécution 44
dracula 45
les eaux et forêts 46
T.I.N.A. 47
elvire, jouvet 40 48
bestie di scena 49
double assassinat dans la rue morgue 50
couple 51
les chatouilles ou la danse de la colère 52
la valse des saisons 53
cyrano 54
ENVELOPPE 5 : TOUT LE sPECTACLE VIVANTje change de file 55
santa madera 56
un pojo rojo 57
la famille semianyki 58
extrêmités 59
christophe alévêque – revue de presse 60
dino fait son crooner... 61
angélique kidjo tribute to célia cruz 62
d.quixote 63
monsieur mouche 64
bateleur 65
sympho new 66
orchestre beethoven de bonn 67
the elephant in the room 68
jonathan lambert 69
feu! chatterton 70
in spite of wishing and wanting 71
cosmos 1969 72
terabak de kyiv 73
immersion 74
HORS SCÈNES 75
PARTENAIRES CULTURELS 76-77
SCOLAIRES ET ENSEIGNANTS 78
PRATIQUE 79
L’éQUIPE 80
LE CARRé 81
CALENDRIER 82-83
sOmmaIre
4 5
DernIère mInuTe
Woody Allenrevient avec son New Orleans Jazz BandAu moment de boucler cette saison 17-18, Woody Allen nous annonce qu'il reviendrait bien faire un concert à anthéa, ainsi qu'il l'avait proposé en juillet 2013. Nous recevrons donc Woody Allen & the New Orleans Jazz Band jeudi 6 juillet 2017 à 20h. D'abord proposé aux abonnés, ce concert figure dans le bulletin d'abonnement au début de l'enveloppe 3.
7
en
ve
lo
pp
e 1
l
es
in
co
nt
ou
rn
ab
le
s
1e
nv
el
op
pe
1
le
s i
nc
on
to
ur
na
bl
es
1
6
miseryla vengeance d’une fan
© P
hili
p D
uca
p
© n
ath
alie
ste
rnal
ski
Daniel Benoin a parié que le huis-clos de Misery s’adapterait parfaitementà la cage de scène,l'intérêt que suscite ce projetmontre qu’il a eu raison.
décembremardi 19 | 20h30
mercredi 20 | 21h00jeudi 21 | 20h30
vendredi 22 | 21h00
théâtreà voir avec les adolescents
de William Goldman
d’après le roman de Stephen King
adaptation française Viktor Lazlo
mise en scène Daniel Benoin
avec Myriam Boyer, Francis Lombrail
assistante mise en scène
Alice-Anne Filippi Monroché
scénographie Jean-Pierre Laporte
costumes Nathalie Bérard-Benoin
lumières Daniel Benoin
vidéo Paulo Correia
coproduction DBP - société Nouvelle
Théâtre des Arts-Hébertot,
anthea, théatre d'Antibes
salle pierre vaneck
durée 1h30
SepTembrevendredi 29 | 20h30
samedi 30 | 20h30
théâtreà voir à partir de 10 ans
texte Jean-Claude Grumberg
mise en scène Daniel Benoin
avec Pierre Cassignard,
Francois Marthouret, éric Prat
assistante mise en scène
Alice-Anne Filippi Monroché
décors Jean-Pierre Laporte
costumes Nathalie Bérard-Benoin
lumières Daniel Benoin
Après Antibes, le spectacle ça va ?
sera en tournée à Toulon, Cergy, Lyon,
Neuchatel, Noisy, Paris (Théâtre du
Rond-Point) et Nancy
production anthéa, théatre d’Antibes
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
ça va ?tu parles d’une question !
l’histoire C’est une série de petites pièces dans lesquelles
deux individus s’affrontent dans de savoureux dialogues
déclenchés par la formule rituelle « Ça va ? » aussi
faussement bienveillante que vide de sens. Au fil des
échanges les questions et réponses se faufilent entre les
lieux communs pour dénicher l’absurde hypocrisie des
relations sociales ou la tendre complicité des vieux amis.
ce qu’ils en disent Depuis le début des années 70,
Jean-Claude Grumberg traverse le théâtre français avec
près de quarante pièces qui, toutes, le mettent en tête du
peloton des auteurs dramatiques. Depuis quarante ans,
je cherche à me confronter à cette écriture et voilà
qu’enfin j’en ai à la fois l’occasion, la disponibilité et le
plaisir. ça va ? est certes une série d’histoires courtes
mais forme une vraie pièce élaborée à travers ces
conversations cocasses ou dramatiques enveloppant
l’absurdité du monde et la solitude humaine dans un
grand éclat de rire. Daniel Benoin
ce qu’ils en pensent Le spectacle s’appuie sur trois
acteurs remarquables qui manient aisément le ping-pong
d’échanges rapides et de répliques. La ribambelle de
situations offertes par la satire désopilante fournit à
chacun d’eux l’occasion de s’en donner à cœur joie.
Carole Boudet Lefort, Performarts
Daniel Benoin fait de cet ensemble de jeux un jeu global
sur l’espace, le temps, le hasard, le banal et l’imprévu.
Grumberg et Benoin font alterner l’anecdotique et le
fondamental sans avoir l’air de privilégier l’un ou l’autre.
L’humour sans démagogie, ça fait du bien. Gilles Costaz,
WebThéâtre
Comme ils l’ont prouvé lors de la création de la pièce en 2016,Grumberg et Benoin
étaient faits pour se rencontrer.
l’histoire Le personnage de Paul, tel un double de Stephen King, est un
écrivain à gros tirage. Il est à un tournant de sa vie, souhaitant changer de
registre, de style, de propos et mettre un terme à l’interminable saga à
laquelle il doit son succès. Pour cela il vient de terminer un roman où il fait
mourir son héroïne : Misery. Mais un accident de voiture le met à la merci
d’Annie, une lectrice psychopathe qui l’admire plus que tout. Elle commence
par le sauver, le recueillir, le soigner mais bientôt elle le séquestre avec une
rare cruauté et l’oblige à réécrire son roman comme elle l’entend.
ce qu’ils en disent Stephen King : voici un auteur qui, a priori, ne paraît
pas devoir s’inscrire dans les préoccupations d’un théâtre public. Et
cependant, Carrie, Christine, Shining, La Ligne Verte, Dôme, pour ne citer
que quelques titres d’une impressionnante production, ont ravi ou fait
trembler des lecteurs de tout âge et de toute catégorie culturelle ou sociale.
Comment l’expliquer ? Que nous dit une telle adhésion ? Qu’est-ce qui
permet au roman populaire d’aujourd’hui, tel que l’incarne Stephen King,
d’éviter l’écueil de l’exclusion élitaire ? La grande maitrise narrative
n’explique pas toujours tout. Car si Stephen King choisit des sujets en prise
directe avec un problème brûlant de notre société, témoignant des
relations si complexes entre les hommes, il sait aller au-delà du réalisme
jusqu’à atteindre une dimension symbolique, sinon archétypale. C’est bien
le cas dans Misery, brillamment adapté au cinéma par Bob Reiner et que j’ai
moi-même mis en scène et joué il y a quinze ans dans une autre adaptation.
En effet, l’auteur y aborde un sujet qui lui est sans doute le plus personnel
puisqu’il s’agit du rapport à la création artistique, et plus particulièrement
à l’écriture. Tout se passe comme si, symboliquement, le couple Paul-Annie
représentait l’histoire même de toute création artistique, reçue avec son
cortège d’incompréhensions et de malentendus, le fossé qui se creuse
fatalement entre le désir de l’artiste et les habitudes de son public. C’est
donc cette double recherche consistant d’une part à vouloir percer à jour
les ressorts de la narration populaire et d’autre part à élucider le conflit
entre l’artiste et son public, qui m’a conduit, avec Francis Lombrail et
Myriam Boyer encore auréolée de ses Molières de la meilleure comédienne,
à relever une nouvelle fois le défi de Misery au théâtre. Daniel Benoin
ce qu’ils en pensent Dans sa mise en scène qui élargit l'espace par des
représentations filmées de scènes hors champ, Daniel Benoin fait bien
comprendre que Misery est moins une pièce du genre horrifique que la
réplique amusée d'un auteur au fanatisme de ses lecteurs, usant à la fois
de l'effroi et du rire vengeur. Gilles Costaz, Les échos
Les dialogues sont remarquablement orchestrés, sans temps mort.
L'adaptation extrait la substantifique moëlle du roman de King, avec une
touche d'humour bienvenue. Robert Yvon, Nice Matin
bis !
coproduction
bis !
production
en
ve
lo
pp
e 1
l
es
in
co
nt
ou
rn
ab
le
s1
8
en
ve
lo
pp
e 1
l
es
in
co
nt
ou
rn
ab
le
s
1
9© r
icar
do
Vaz
Pal
ma
tu te souviendras de moil’aide-mémoire
mArSmardi 13 | 20h00
mercredi 14 | 20h30vendredi 16 | 20h30
samedi 17 | 20h30dimanche 18 | 15h30
mardi 20 | 20h00mercredi 21 | 20h30
jeudi 22 | 20h00vendredi 23 | 20h30
samedi 24 | 20h30dimanche 25 | 15h30
représentation en temps scolaire :
jeudi 15 | 14h00
créationthéâtre
à voir avec les adolescents
texte François Archambault
mise en scène Daniel Benoin
avec Patrick Chesnais, Nora Arnezeder
distribution en cours
assistante mise en scène
Alice-Anne Filippi Monroché
scénographie Jean-Pierre Laporte
costumes Nathalie Bérard-Benoin
lumières Daniel Benoin
vidéo Paulo Correia
coproduction anthéa, théatre d’Antibes
et DBP
salle Jacques Audiberti
rencontre avec l'équipe artistique à l'issue
de la représentation du mardi 20 mars
l’histoire édouard, un ancien universitaire rattrapé par
l’âge et les premiers signes de la maladie d’Alzheimer
commence à perdre ses repères. Jusqu’ici exposé dans les
médias pour délivrer ses doctes analyses politiques et
sociales, il doit désormais la mettre en veilleuse. Or édouard
n’est pas homme à renoncer et juge que son avis compte
encore. Il devient pesant pour tout le monde et puisque
personne de son entourage ne semble prêt à veiller sur lui, il
finit par être placé sous la garde de Bérénice, la fille du
nouveau conjoint d’Isabelle, sa propre fille. La rencontre
avec cette ado détachée et attachante, amène édouard à
revisiter un passage de son histoire personnelle appartenant
à un passé refoulé : il n’a pas dit son dernier mot.
ce qu’ils en disent La pièce de François Archambault
parle d’Alzheimer. Voilà un sujet particulièrement
compliqué à traiter aujourd’hui. Mais si la pièce de cet
auteur québécois a provoqué un tel enthousiasme
partout dans le monde c’est parce qu’elle nous parle de
ce fléau avec pertinence, intelligence et surtout drôlerie.
édouard, interprété par Patrick Chesnais qui correspond
magnifiquement dans toutes ses facettes à ce
personnage, trouve dans la maladie une manière de
transformer sa vie, de l’embellir et finalement de la
préférer à celle qui était la sienne auparavant. C’est en
définitive un formidable hymne à la vie et au bonheur que
nous propose l’auteur et dès lors un nouveau regard sur
le monde d’aujourd’hui. Daniel Benoin
Le Québécois François Archambault montre avec humour comment la perte de mémoire immédiate et même la maladie
peuvent être un antidote au diktat du présent.
coproduction
création
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
10
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
11
ocTobremercredi 4 | 20h30
jeudi 5 | 20h00
théâtre
de Paul Valéry, Arthur Rimbaud, Molière,
Louis-Ferdinand Céline, Gustave Flaubert
conception et interprétation
Fabrice Luchini
salle Jacques Audiberti
durée 2h
tarif opéra-événements
ocTobrevendredi 13 | 20h30
samedi 14 | 20h30
théâtre
texte Patrick Modiano
avec édouard Baer
production JMD Productions
salle Jacques Audiberti
durée 1h10
© c
hri
stop
he
bra
chet
© r
ich
ard
sch
roed
er
poésie ?vous en voulez encore !
un pedigreedans la tête de patrick modiano
l’histoire Le grand succès du récital de Fabrice Luchini
ne se dément pas. Est-il dû à ses interprétations, à sa
façon si personnelle de commenter les textes, à la place
unique qu’il occupe dans le paysage de la scène française
ou, tout simplement, le « diseur » est-il porté par le génie
des poètes qu’il a retenus ? De Molière à Rimbaud en
passant par Flaubert, Labiche, Baudelaire et La Fontaine,
servis par un comédien qui ne fait pas semblant de les
aimer, il faudrait être sourd pour ne pas se laisser
emporter.
ce qu’ils en disent Être comédien, c’est s’éloigner de
l’aristocratie de la pensée. C’est un dérèglement
psychique qui n’a rien de glorieux. Peut-être aidons-nous
un peu à créer, le temps d’un soir, une « ré-appartenance »
avec nos semblables. Au théâtre, dit Claudel, il se passe
quelque chose, comme si c’était vrai. Le mensonge du
théâtre mène parfois à la vérité. Fabrice Luchini
ce qu’ils en pensent Réciter, ce n’est pas le mot.
Pendant près de deux heures, Luchini s’emballe et
s’émeut, décortique et digresse, susurre et rugit. En un
mot, il partage. Le Parisien
Le succès de Luchini est un coup dur pour les
professeurs : cet ancien garçon-coiffeur fait de l’ombre
aux universitaires. Dommage pour eux, mais le
phénomène Luchini est une bonne chose pour l’art de
l’oraison, de la conférence et du théâtre. Il y a là un style
moderne qui s’invente sans reprendre les formules du
récital et de l’exposé. Gilles Costaz, Le Point
On assiste à un cours magistral… passionné, passionnant
que l’on aurait adoré recevoir, ado, pour aimer notre
langue et partager la folie de nos poètes. Atlantico.fr
l’histoire « … je ne me suis jamais senti légitime et encore moins un
héritier » écrit Modiano au tout début d’Un Pedigree. Bien avant d’être
sacré Prix Nobel de littérature, Patrick Modiano a été un enfant, « né le 30
juillet 1945 à Boulogne-Billancourt, 11 allée Marguerite ». Un enfant
balloté, laissé dans des pensionnats comme à la consigne. Le texte raconte
les souffrances du petit Modiano qui ne se sent pas aimé. Mais par ses
mots, il cherche surtout à mettre un terme à une vie qui n’était pas encore
la sienne. Tous les livres de Modiano parlent de Modiano, parfois
ouvertement, comme dans Remise de peine, De si braves garçons ou Livret
de famille… En s’appliquant ici le terme cru de « pedigree », il compose le
portrait sans concession de l’artiste en jeune chien perdu.
ce qu’ils en disent On assimile l’adjectif « modianesque » à une forme de
légèreté, mais le terme a aussi à voir avec la solitude, l’incommunicabilité, le
fait que ses personnages portent inscrits en eux leur propre mort et leur
propre fantôme. J’aime énormément dans ce texte comment il parvient à
évoquer sa propre souffrance avec un détachement apparent. L’émotion surgit
au cœur d’une écriture qui ne recourt jamais à aucun truc. Il n’envoie pas les
violons ! Et, chaque soir, je me laisse surprendre, des larmes me viennent
presque à des passages qui ne sont jamais les mêmes. édouard Baer
ce qu’ils en pensent Seul sur le plateau, le comédien semble habiter
totalement la tête de l’auteur et ses sentiments, éclatants à force d’être
retenus. Sa voix fine et chargée, son corps mince, son regard parfois perdu
dans d’invisibles paysages, tout concourt à faire naître Modiano en lui.
Laurence Liban, L’Express
L’interprétation si juste d’édouard Baer nous donne envie d’embrasser
notre vie, à bras grands ouverts, aussitôt le rideau retombé sur la scène.
Pauline Lévêque, Paris-Match
Donner à ce texte une voix tient de la gageure. édouard Baer y réussit avec
facilité, dissertant le nez au vent, faisant même rire parfois avec élégance
de ce trop-plein de douleur contenue. Martine Silber, Le Monde
Deux heures durant, Fabrice Luchini arrive à nous faire croire que
la poésie peut quelque chose contre le reflux de l’intelligence et de la sensibilité.
édouard Baer s’empare et restitue selon son propre tempo et en délicatesse un livre rare : l’état civil d’un écrivain.
bis !
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
12
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
13
novembremercredi 8 | 20h30jeudi 9 | 20h00
théâtre
une pièce de Marcel Mithois
mise en scène Thierry Klifa
avec Fanny Ardant, Bernard Menez,
Vittoria Scognamiglio, Michael
Cohen, Julia Faure, Pierre Rochefort,
Jean-Baptiste Lafarge et Sébastien
Houbani
production Arts Live Entertainment
coproduction TS3
salle Jacques Audiberti
durée 1h50
tarif opéra-événements
novembrejeudi 23 | 20h00vendredi 24 | 20h30
créationthéâtre
une pièce d'Albert Cohen
mise en scène Dominique Pitoiset
avec Patrick Timsit
production Les Visiteurs du Soir
salle Jacques Audiberti
durée 1h15
© c
arol
e b
ella
ïch
e
© g
. Vid
al
croque monsieurveuve mais pas trop
le livrede ma mèrecœur de fils
l’histoire Dans le Paris des
années 60, Coco Baisos se
retrouve veuve et sur la paille pour
la cinquième fois : son mari, un riche
péruvien a préféré se suicider plutôt que
d’affronter sa ruine soudaine. Coco, femme de
tête, fantasque et gaie, choisit de dissimuler sa
double infortune pour trouver le nouveau parti qui lui
assurera une existence confortable. Cette croqueuse de
diamants qui a toujours décidé de son destin multiplie
alors les rendez-vous galants auprès de riches messieurs…
ce qu’ils en disent Coco Baisos est née pauvre et s’en
est sortie. Après la disparition de son cinquième mari,
elle veut se recaser avant que le Tout-Paris sache qu’elle
est veuve et sans argent. On retrouve le rituel des
comédies de boulevard, les équivoques, les malentendus,
les exagérations… J’aime Coco d’autant plus à notre
époque de moralisateurs et de tristes. Cette fille est une
carnassière qui aime les bijoux et les fourrures, elle est
l’image même de la provocation que j’aime beaucoup.
Fanny Ardant
ce qu’ils en pensent Avec son timbre rauque et sa
noblesse de diction, son plaisir visible à jouer les frivoles,
ses traits d’esprit qui jaillissent en feux d’artifice, l’actrice
insuffle au comique un panache fou et tire tout le plateau
vers le haut de la drôlerie. Thomas Jean, ELLE
Le cinéaste Thierry Klifa a eu la très bonne idée de
demander à Alex Beaupain de composer tout spécialement
des chansons. Elles sont très bien interprétées et donnent
à la représentation une couleur de comédie musicale
pleine d’allégresse et de charme. Armelle Héliot, Le Figaro
l’histoire « Ma mère n’avait pas de moi mais un fils »
écrit Albert Cohen dans son récit autobiographique dans
lequel il mêle ses souvenirs d’enfance à ses réflexions
d’adulte pour rendre hommage à celle dont le fils aura été
l’unique passion et auquel elle a tout sacrifié. Certain de
son ascendant sur sa mère, Albert Cohen n’a pas toujours
été le fils qu’il aurait voulu être et il saisit ici l’occasion de
lui écrire une lettre d’amour parfaitement bouleversante.
Depuis trente ans, Patrick Timsit porte le projet de dire
sur scène Le Livre de ma mère. La rencontre avec
Dominique Pitoiset qui voue à l’auteur de Belle du
Seigneur la même admiration a été décisive.
ce qu’ils en disent L’auteur s’adresse directement à
nous, en envoyant une sorte de lettre aux « fils des mères
encore vivantes ». Cette lettre dit à peu près : prenez soin
de votre mère, n’attendez pas, le temps presse, il y en a
tellement peu... Et Albert Cohen ajoute qu’il sait bien qu’on
ne le fera pas, nous les « fils des mères encore vivantes »
parce que, au fond, pour nous, notre mère ne mourra
jamais. Nous vivons dans cette folie-là, nous « les fous si
tôt punis ». Juste après, Albert Cohen écrit cette louange,
cet hommage aux mères du monde entier... Il rend
universelle une histoire particulière. Patrick Timsit
Sur scène, Fanny Ardant n’a peur de rienet ose tout, derrière elle les portes du boulevard claquent
comme des battants de saloon.
Pour dire le deuil impossible de la mère,Dominique Pitoiset met en scènePatrick Timsit en clown tristequi trouve dans cette partition déchiranteun rôle à la mesure de son talent.
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
14
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
15
décembrejeudi 21 | 2oh00vendredi 22 | 20h30samedi 23 | 20h30
théâtre
texte Jean-Claude Grumberg
mise en scène Charles Tordjman
avec Pierre Arditi, Daniel Russo
production JMD Productions
salle Jacques Audiberti
durée 1h10
l'être ou pasdeux années de succès à paris
l’histoire Un jour, deux voisins se croisent dans l’escalier.
Ils n’ont pas l’habitude de se parler mais cette fois l’un
d’eux, poussé par sa femme qui passe son temps à faire
des recherches sur internet, demande à l’autre à brûle-
pourpoint : « Vous êtes juif ? ». Et désormais, à chacune
de leur rencontre, la question initiale va en entraîner une
foule d’autres et donner matière à neuf saynètes
hilarantes. Jusqu’où ira celle qui, en coulisse, depuis son
ordinateur, alimente l’interrogatoire ? Jusqu'où ira son
mari ? Jusqu'où ira l’interrogé ? Jusqu’au coup de théâtre
bien entendu.
ce qu’ils en disent Souvent on excelle dans ce qui ne
nous ressemble pas. Comme je suis quelqu’un d’exquis
dans la vie, je sais très bien jouer les salauds. Daniel
Russo
ce qu’ils en pensent Dans cette pièce très caustique,
Jean-Claude Grumberg aborde avec beaucoup d’humour
des questions très sérieuses. Les deux comédiens sont
remarquables de justesse. Anne Chépeau, Radio France
Sur la scène transformée en cage d’escalier,
Pierre Arditi et Daniel Russo unissent
leur talent pour gravir des marches
bien grinçantes, mais huilées
par un humour bonhomme.
Résultat, tous les préjugés
dégringolent dans de
grands éclats de rire. Leur
chute, même hilarante,
n’est qu’un masque posé
sur une douleur. Chez
Grumberg, l’humour est,
plus que jamais, la
politesse du désespoir.
Alain Spira, Paris-Match
Pour être acerbe, l’écriture
n’est jamais méchante. Le
ton est grave, drôle, tendre,
touchant. Didier Méreuze,
La Croix
Avec Grumberg, Arditi et Russo, un trio de choc pour faire le tour des questions qui fâchent
et les pulvériser dans un éclat de rire.
© P
asca
l Vic
tor
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
16
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
17
JAnviermardi 16 | 20h00
théâtre
texte
Jacques Gamblin,
Thomas Coville
avec Jacques Gamblin
collaboration à la mise en scène
Domitille Bioret
collaboration artistique
Bastien Lefèvre, Françoise Lebeau
scénographie, vidéo Pierre Nouvel
création sonore Lucas Lelièvre
création lumières Laurent Béal
costumes Marie Jagou
régie générale et lumières Eric da
Graça Neves
régie son et vidéo Antoine Prost
production Production du dehors
coproduction anthéa, théâtre
d'Antibes, Espace Malraux scène
nationale de Chambéry et de la
Savoie, Le Théâtre scène nationale de
Saint-Nazaire, Châteauvallon scène
nationale, La Coursive scène
nationale de La Rochelle MCA
Amiens, La Filature scène nationale
de Mulhouse, Théâtre de Villefranche,
Théâtre de Coutances,
Archipel de Granville
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
JAnviersamedi 20 | 20h30 dimanche 21 | 15h30
théâtre
une pièce d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri
mise en scène Agnès Jaoui
avec Grégory Gadebois, Léa Drucker,
Catherine Hiegel, Laurent Capelluto,
Jean-Baptiste Marcenac, Nina Meurisse
décors Alban Ho Van
lumières Dominique Bruguière
costumes Nathalie Raoul
son Xavier Jacquot
production Pascal Legros Productions
en accord avec le Théâtre de la Porte-
Saint-Martin
salle Jacques Audiberti
durée 1h35
© Y
ann
ick
Per
rin
© P
asca
l Vic
tor
je parle à un hommequi ne tient pas en placegamblin en solitaire
un air de famillele retour de jaoui-bacri
l’histoire En janvier 2014, Thomas Coville,
marin chevronné, s’attaquait une nouvelle fois
au record du tour du monde à la voile en
solitaire sur son trimaran. à cause de
l'anticyclone de Sainte-Hélène, l’aventure
tourne court. Mais pendant ces trente jours
de navigation, Jacques Gamblin aura écrit par
mail à son ami pour le soutenir, l’accompagner
et l’encourager. De cette correspondance
est née sa nouvelle pièce.
ce qu’ils en disent On s’est donné dans
chacun de nos métiers les choses les plus
difficiles à faire. Lui, court après le record le
plus cinglé à établir. Et moi, je me donne
aussi ce qu’il y a de plus difficile dans ma
profession puisque j’écris mes histoires et
je les joue. Jacques Gamblin
Pour me concentrer sur ma course, j’entre
progressivement dans une bulle, dans une
coquille. Les bulles d’avant course sont
toutes différentes car il y a toujours des
imprévus de dernière minute et il faut les
accepter. Quand j’entre dans cette bulle, j’entre
littéralement dans la peau du solitaire. Thomas
Coville
ce qu’ils en pensent Jacques Gamblin parle
d’incertitude et de remise en question permanente.
Tout ce que Thomas Coville a vécu dans sa chair et
dans son âme, avant de devenir la star qui battait le
record du tour du monde à la voile le 25 décembre
2016. Jacques Leleu, Le Dauphiné
l’histoire C’est une habitude, le vendredi on se retrouve
au « Père Tranquille ». Il y a la mère Ménard et ses enfants,
Betty, Philippe et Henri, le fils aîné, qui tient le café. Ce
soir, on fête l’anniversaire de Yoyo, la bru un peu tarte.
Rapidement sous le regard malicieux de Denis, le serveur
intello, la réunion de famille prend un drôle d’air, l’heure
des règlements de comptes a sonné… La pièce, devenue
un classique, regorge de phrases désormais proverbiales.
Créée en septembre 1994 par Agnès Jaoui et Jean-Pierre
Bacri au Théâtre de la Renaissance, Un air de famille
obtient deux Molières en 1995 et se joue depuis un peu
partout dans le monde. En 1996, Cédric Klapisch l’adapte
au cinéma sous le même titre. Le film remporte trois
Césars.
ce qu’ils en disent Le temps a sa propre logique,
depuis quelques années déjà, on nous propose de
remonter nos pièces, mais l’idée me plongeait dans un
cafard diffus comme celle de revenir sur les lieux d’un
grand amour passé. Mais le temps a fait son office et
j’avais la meilleure distribution possible. J’ai commencé
les répétitions un peu inquiète quant à ma capacité de
diriger les acteurs mais, très vite, une fois sur le plateau,
elle s’est volatilisée. Et s’il y a une chose que je peux dire
à l’heure où j’écris ces lignes, c’est que ces acteurs sont
infiniment aimables et merveilleux. Agnès Jaoui
ce qu’ils en pensent Lucide, ironique et mordante,
portée par des dialogues qui font mouche, cette comédie
s’avère toujours aussi drôle et touchante. Sandrine
Blanchard, Le Monde
Le secret de la réussite de cette reprise tient évidemment
en grande partie à l’équipe de six comédiens excellents.
Armelle Héliot, Le Figaro
Le talent des Jabac est de ne pas figer les personnages,
de ne pas les condamner. Chacun, ou presque, est sauvé
d’une manière ou d’une autre. étienne Sorin, Le
Figaroscope
À terre, un homme écrit à un homme en mer sans savoir si ses messages lui parviendront.Une correspondance aveugle, intime et empathique.
En remettant en scènela pièce écrite avec Jean-Pierre Bacri
dans une toute nouvelle distribution,
Agnès Jaouisigne une reprise
de haute volée.
coproduction
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
18
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
19
Févriervendredi 9 | 20h30samedi 10 | 20h30
théâtre
texte Clément Gayet
mise en scène Stéphane Hillel
avec François Berléand, Sébastien
Castro, Constance Dollé, Inès Valarcher,
Clément Gayet
production Théatre Montparnasse
coproduction Arts Live Entertainment
salle Jacques Audiberti
durée 1h20
Févriermercredi 14 | 20h30
théâtre
texte Ingmar Bergman
adaptation Jacques Fieschi,
Safy Nebbou
mise en scène Safy Nebbou
avec Laetitia Casta, Raphaël Personnaz
scénographie et collaboration
artistique Cyril Gomez-Mathieu
assistante à la mise en scène
Natalie Beder
production Théâtre de l’Œuvre
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
spectacle organisé dans le cadre
du Festival les Nuits d’Antibes ©
J. s
tey
© P
asca
l Vic
tor
moi, moi & françois b.berléand tel qu’en lui-même
scènes de la vie conjugalelaetitia casta éblouissante !
l’histoire Dans cette pièce, issue de l'imagination d'un
jeune auteur niçois, Clément Gayet, on voit au début
François Berléand attendre un taxi dans la rue. En retard
pour le théâtre, il est de mauvaise humeur. Ce soir, il joue
Dom Juan de Molière. Inexplicablement enlevé, il se réveille
dans une agence de voyage, sans porte, ni fenêtre.
Il est emmuré aux côtés de Vincent, un écrivain bizarre,
également otage, qui va rendre François B. complètement
fou.
ce qu’ils en disent Je terminai l’écriture de ma première
pièce de théâtre, que je souhaitais faire parvenir à
François Berléand. Ne le connaissant pas, je décidai de
joindre à mon envoi une lettre sous la forme d’un court
dialogue nous mettant en scène, lui, François Berléand –
comédien – et moi, Clément Gayet – auteur. Mon
personnage y tentait par tous les moyens de convaincre
le comédien de lire sa pièce. En relisant cette lettre-
dialogue de quelques pages, écrite sur un coup de tête, je
réalisai qu’elle était meilleure que la pièce que je venais
de passer six mois à écrire ! Je décidai donc de
transformer mon dialogue en pièce de théâtre. Il allait
devenir, quelques mois plus tard, Moi, moi & François B.
Clément Gayet
ce qu’ils en pensent La pièce crée un univers insensé
en bousculant tous les codes du théâtre. L’humour monte
crescendo. Les comédiens eux-mêmes semblent peiner à
garder leur sérieux. Franz-Olivier Giesbert, Le Point
Cette pièce étrange relève du théâtre dans le théâtre.
Mise habilement en scène par Stéphane Hillel, elle est
jouée avec une magistrale énergie par François Berléand,
entouré d’excellents comédiens. Philippe Tesson, Le
Figaro Magazine
Le voyage est culotté, étrange et drôle. Et renouvelle
alertement le genre. D’autant qu’il est savoureusement
incarné par ledit Berléand, Sébastien Castro et la
délicieuse Constance Dollé. Télérama
l’histoire Drôle d’amour, drôle de drame, Marianne et
Johan mettent vingt ans à ne pas se quitter. Aux premières
images lisses qui disent tous les espoirs d’une vie à deux
suivent les premiers signes du craquellement de la relation.
L’amour après vingt ans n’est plus l’amour à 20 ans, les liens
se défont, les cœurs se défient. Ingmar Bergman a mis au
point une machine à faire défiler le temps, un sismographe
redoutable qui révèle tout des intermittences et des
oscillations de l’amour et du désamour. En six tableaux
passent vingt ans d’une vie conjugale faite de complicité et
d’incompréhension, de vérités et de mensonges, de la
passion fusionnelle à la solitude absolue.
ce qu’ils en disent Le projet ici est de se consacrer à un
théâtre de l’intime, de l’organique, de l’animalité,
dépourvu de toute fioriture. Les corps qui s’attirent et se
repoussent, le désir et le dégoût, le sexe face à la trahison,
le mensonge et les compromis, la solitude et le désespoir.
Dans un lieu unique, un homme et une femme s’affrontent
à « mots nus ». Ainsi naissent les scènes de la vie
conjugales, proprement humaines, où chacun exerce son
droit de parole, à mesure que les masques tombent, et
qu’ils se blessent et se reconstruisent. Safy Nebbou
ce qu’ils en pensent Les deux comédiens s’accordent
parfaitement dans ce jeu électrique et félin, avec leurs
regards bleus qui jugent et déshabillent l’autre. Deux
beaux acteurs pour nous raconter l’histoire d’un couple.
Hélène Kuttner, Artistik Rezo
Dans l’adaptation et la mise en scène, on a une très forte
théâtralisation du film. On a un objet de théâtre devant
nous. C’est formidable. Très émouvant. Jacques Nerson,
Le Masque et la Plume
Il n’y a pas d’excès, pas de pathos facile, de coups de
gueule et on rentre ainsi bien mieux dans les problèmes
de ce jeune couple qu’on voit vieillir, avec des problèmes
de sexualité abordés comme rarement. Laetitia Casta est
éblouissante. Fabienne Pascaud
Variation virtuose et drolatique sur le comédien et son double, François Berléand manie tous
les paradoxes dans une pièce écrite pour lui.
Laetitia Casta et Raphaël Personnazinsufflent l’éternelle jeunesse
de la passion à leurs personnages.
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
20
en
ve
lo
pp
e 2
Pr
iVil
èg
e t
hé
ât
re
2
21
mArSmercredi 28 | 20h30
jeudi 29 | 20h00
théâtre
une pièce de Matthieu Delaporte et
Alexandre de la Patellière
mise en scène Bernard Murat
avec Bérénice Bejo, Stéphane de Groodt
décor Nicolas Sire
musique Benjamin Murat
costumes Emmanuelle Youchnovski
lumières Laurent Castaingt
assistante à la mise en scène Léa Moussy
production Théatre édouard VII
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
© e
mm
anu
el M
ura
t
© P
asca
l Vic
tor
tout ce que vous voulezla grande découverte de la saison théâtrale parisienne
cuisine et dépendancesun dîner presque parfait
l’histoire Lucie a connu le succès
en composant des pièces de
théâtre entièrement inspirées par
les malheurs personnels qu’elle a dû
affronter. Mais à présent qu’elle a
trouvé le bonheur, elle bute
désespérément sur la page blanche, incapable d'écrire.
Fortuitement, un de ses voisins, Thomas, fait irruption dans
sa vie et va tout changer.
ce qu’ils en pensent C’est très drôle et très spirituel,
léger. On rit beaucoup, on est ému. On ne demande rien
de plus. Armelle Héliot, Le Quotidien du médecin
La mise en scène sans temps mort, le texte ciselé et
surtout le jeu parfait des comédiens font de cette œuvre
romantique une vraie réussite. Version femina
Le duo fonctionne à merveille, fondé sur des répliques
fines et drôles et sur deux tempéraments fabuleusement
riches. Catherine Schwaab, Paris-Match
Dans la nouvelle pièce des auteurs du Prénom, Bérénice Béjo trouve en Stéphane de Groodt un partenaire irrésistible.
Avrilsamedi 14 | 20h30
dimanche 15 | 15h30
théâtre
une pièce d’Agnès Jaoui,
Jean-Pierre Bacri
mise en scène Agnès Jaoui
avec Léa Drucker, Grégory Gadebois,
Laurent Capelluto, Jean-Baptiste
Marcenac, Nina Meurisse
assistante mise en scène
Stéphanie Froeliger
décors Alban Ho Van
lumières Dominique Bruguière
costumes Nathalie Raoul
son Xavier Jacquot
copyrights photos de scène
Pascal Victor
production Pascal Legros Productions
en accord avec le Théâtre de la
Porte-Saint-Martin
salle Jacques Audiberti
durée 2h
l’histoire Jacques et Martine, un couple de bourgeois
ordinaires invitent à dîner deux amis perdus de vue depuis
dix ans : il est écrivain et journaliste à succès, elle se
consacre entièrement à la carrière de son mari. Parmi les
invités Georges, le copain hébergé, et Fred, le frère de
Martine, avec sa copine Marylin. Au fur et à mesure de la
soirée les personnages font un détour par la cuisine où se
dévoilent petit à petit leurs névroses respectives...
ce qu’ils en disent Le temps a sa propre logique, depuis
quelques années déjà, on nous propose de remonter nos
pièces, mais l’idée me plongeait dans un cafard diffus
comme celle de revenir sur les lieux d’un grand amour
passé. Mais le temps a fait son office et j’avais la meilleure
distribution possible. J’ai commencé les répétitions un
peu inquiète quant à ma capacité de diriger les acteurs
mais, très vite, une fois sur le plateau, elle s’est volatilisée.
Et s’il y a une chose que je peux dire à l’heure où j’écris
ces lignes, c’est que ces acteurs sont infiniment aimables
et merveilleux. Agnès Jaoui
ce qu’ils en pensent L’arrière-plan social est présent et
toujours actuel. Ceux qui ont réussi. Ceux qui stagnent.
Ceux qui s’empêtrent dans leurs histoires sentimentales.
Les dialogues sont brillantissimes, avec cette ironie,
cette amertume sans férocité excessive et ces scènes
cocasses. Armelle Héliot, Le Figaro
Que vous apparteniez à une génération qui se souvient du
succès de ces pièces à la fin du XXe siècle, que vous ayez
découvert plus tard leurs adaptations cinématographiques,
ou que vous soyez trop jeunes pour connaître les
premières satires sociales imaginées par le duo Bacri-
Jaoui, allez-y. Le charme opère à nouveau. Sandrine
Blanchard, Le Monde
Mention spéciale pour Léa Drucker en névrosée
magnifique. Touchante et désopilante, elle confirme
qu’elle est l’une des plus grandes actrices comiques de sa
génération. Le Parisien
Vingt-cinq ans après,dans une nouvelle distributionqui fait honneur à ses créateurs,la recette du rire selon Jaoui et Bacri n’a rien perdu de son mordant.
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t3
22
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t
3
23
ocTobremardi 10 | 20h00mercredi 11 | 20h30
créationmusique
texte Barbara
avec Juliette Binoche, Alexandre Tharaud
production Les Visiteurs du Soir
salle Jacques Audiberti
durée 1h15
novembredimanche 5 | 17h00 et 20h30
humour
mise en scène Isabelle Nanty
avec Dany Boon
production Gilbert Coullier Productions
salle Jacques Audiberti
durée 2h
tarif opéra-événements
© a
nge
lo c
ricc
hi
© P
rod
uct
ion
du
ch
icon
vaille que vivrecet hommage à barbaraest un succès attendu d'avignon 2017
dany boon25 ans de scène
l’histoire On ne l’attendait pas forcément là, Juliette
Binoche se glisse tout en délicatesse dans les mots de la
longue dame brune pour un récital poétique, musical et
parlé avec un accompagnateur d’exception : le pianiste
Alexandre Tharaud. La comédienne dit les textes du bout
des lèvres et nous l’entendons du bout du cœur. Le pianiste
qui a eu l’occasion plusieurs fois par le passé de rendre
hommage à l’idole de sa jeunesse continue d’œuvrer pour la
mémoire de la chanteuse de minuit. Vingt ans après sa
disparition, Barbara ne nous a pas quittés.
ce qu’ils en disent Barbara entre. Côté cour – côté
cœur. D’abord son profil, aigu, le dos légèrement voûté,
puis en un éclair, d’un brusque mouvement de nuque elle
nous dévisage. Ses yeux percent la salle, un regard
velours sombre, celui de la peur et de l’amour. Je suis
foudroyé. Ai-je déjà ressenti un tel bonheur? Elle s’avance
vers nous, vers moi, touche juste, là, au fond de mon
ventre. à cet endroit précis de mon corps elle s’installe.
Pour la vie. Alexandre Tharaud
l’histoire Bien avant l’écrasant succès des Ch’tis, Dany
Boon a enchaîné les succès sur scène dans des
one-man-shows humoristiques portés par
un goût de l’absurde qu’il puise dans les
situations du quotidien. Le regard
tendre qu’il pose sur ses personnages
signe sa manière. Même quand la
charge est forte on ne le prend jamais en
défaut d’arrogance. De cette bienveillance
naturelle naissent des situations décalées à l’image des
réactions de ses personnages. Ce nouveau spectacle, placé
dans le viseur d’une autre grande comique, Isabelle Nanty,
ne déroge pas à la règle. Entre reprise d’anciens morceaux
de bravoure et inédits auxquels s’ajoutent des moments
musicaux, Dany Boon rend un hommage drolatique aux
siens, les gens du Nord.
ce qu’ils en disent J’ai rencontré Dany Boon à ses
débuts sur scène. J’avais beaucoup aimé un tout petit
extrait de son premier spectacle que la télévision daignait
présenter rapidement et avec condescendance. C’était
neuf, à la fois méchant et tendre, hilarant et parfois
bouleversant. Je l’ai immédiatement invité dans mon petit
théâtre (350 places) que nous avons eu beaucoup de mal
à remplir. C’était au milieu des années 90. Il est devenu un
immense homme de spectacle mais il vient toujours dans
le théâtre que je dirige. C’est un ami. Daniel Benoin
ce qu’ils en pensent Le showman tourne le dos à la
dérision second degré de l’humour contemporain pour
assumer son statut de clown grand public au corps
élastique. Franchouillard quand il évoque la vie de couple,
carrément caustique en se payant l’univers Disney, le
pitre réserve un traitement de faveur à ces fameux Hauts-
de-France dans une leçon de géographie lorgnant du côté
de Raymond Devos. Futur classique. Christophe Caron,
La Voix du Nord
Les bras chargés de cadeaux, il remonte sur scène pour
fêter ses 25 ans de carrière. Un peu moins de deux heures
de nouveautés, évidemment, mais aussi d’anciens
sketchs cultes. Jubilatoire. On en redemande. Sylvain
Merle, Le Parisien
Ils connaissent ses chansons par cœur, Juliette Binoche et Alexandre Tharaud
ont choisi ensemble les textes et les musiques de leur émouvant hommage à Barbara.
Pour fêter ses noces d’argent avec la scène,Dany Boon prend ses quartiers de maître comiquedans un nouveau spectacle haut en couleurs.
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t3
24
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t
3
25
décembrevendredi 1er | 20h30
concert
avec Michel Legrand
production Quartier libre
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
© F
ifou
maintenantou jamelrire toutes affaires cessantes
michel legrandcomme un géant
l’histoire Le compositeur des Parapluies de Cherbourg
n’a qu’un secret de longévité : l’amour continu de la
musique. Pianiste, chanteur, producteur, chef d’orchestre,
accompagnateur des plus grands noms du jazz, il n’a pas
hésité à aborder la planète Classique en composant la
musique de Dreyfus, l’opéra créé par Daniel Benoin en
2014. Protagoniste de choix d’une variété exigeante, il
revient sur ses plus grands succès à l’occasion d’une
grande tournée en France. Le monde entier s’est
incliné devant son talent et c’est loin d’être fini !
ce qu’ils en disent J’aime la musique à la folie, et la
musique m’a conduit à la vie. J’aime la vie grâce à la
musique. Je travaille mon piano tous les jours. Je ne
peux pas m’endormir sans l’avoir travaillé.
Alors comme ça, je suis dans une
forme physique pianistique
incroyable. Je n'ai jamais joué
aussi bien que maintenant.
Michel Legrand
ce qu’ils en pensent Nous
avons tous en nous quelque
chose de Michel Legrand, son
talent associé à celui de
Jacques Demy dans les
superbes films musicaux
des années 60, ou bien la
nostalgie d’une robe
couleur du temps dans
Peau d’âne. Wendy
Bouchard, Europe 1
Assis derrière son piano, le
poids des ans ne semble pas
avoir de prise sur Michel
Legrand. Brillantissime, virtuose,
le compositeur enchaîne avec
brio quelques airs de jazz et de
variétés, devant un nombreux
public médusé et sous le charme.
Ouest-France
Les liens qu’entretient Michel
Legrand avec les musiciens du monde
entier sont impressionnants. Il a
travaillé avec Maurice Chevalier, Henri
Salvador, Jacques Brel, Claude Nougaro,
Miles Davis, Dizzy Gillespie, John
Coltrane, Bill Evans, Chet Baker, Frank
Sinatra, Ella Fitzgerald, Jessye Norman,
Stéphane Grappelli, Barbra Streisand,
Sting, Nana Mouskouri, Charles Aznavour
et, plus récemment, Natalie Dessay. Sophie
Delassein, L’Obs
Avec un titre qui claque comme un slogan, le nouveau spectacle de Jamel tient les promesses d’un retour très attendu et confirme qu’il est bien l'un des plus grands humoristes de son temps.
© D
. r.
Michel Legrand, jeune homme de 85 ansà la tête de plus de 200 musiques de films,
est d’une infatigable créativité : il est bien le plus grand.
novembrevendredi 10 | 20h30
samedi 11 | 20h30
humour
mise en scène Mohamed Hamidi
avec Jamel Debbouze
production s-aux-s / trois-s entertainment
salle Jacques Audiberti
tarif opéra-événements
l’histoire Ce n’est pas un secret, Jamel Debbouze kiffe la
scène. Pourtant entre le cinéma, le Jamel Comedy Club ou
encore son festival du rire de Marrakech, l’artiste ne s’était
plus produit dans un one-man-show depuis 2011. Fin 2016, il
a décidé de faire quelques dates d’impro dans de petites
salles plus intimes pour roder son nouveau spectacle en
toute proximité. Pari tenu, pari gagné : l’impératif de
l’humour, ici et maintenant, s’est imposé. On était pressé de
rire de nouveau avec lui sur scène, car on n’a toujours pas
trouvé mieux comme antidote aux maux du monde. Parce
que la présence de Jamel à Antibes est un événement à ne
rater sous aucun prétexte, deux dates valaient mieux
qu’une.
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t3
26
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t
3
27
décembremardi 5 | 20h00
concert assis (numéroté)et debout (placement libre)
chant Olivia Ruiz
clavier, trombone, trompette, choeurs,
melodica David Hadjadj
batterie, percussions Frédérique Jean
basse, contrebasse, guitare, choeurs
Matthieu Denis
dulcimere, pitle, nyckelharpa, guitare,
scie musicale, choeurs, bulbul tarang,
banjo Franck Marty
guitares, ukulélé, charango, chœurs,
percussions Vincent David
production Asterios
salle Jacques Audiberti
durée 1h20
© c
hri
stop
he
ack
er
olivia ruizà nos corps aimants
maria callas,une passion,
un destin40 ans après sa disparition
l’histoire Quatre
années se sont
écoulées depuis le
succès du Calme et
la Tempête, un disque
très personnel dont la
chanteuse avait signé
paroles et musiques. Mais
Olivia Ruiz n’est pas de celles
qui se retournent en chemin, nulle
nostalgie, elle multiplie les projets et les rencontres. Après
avoir sillonné le monde en chansons et réalisé un premier
court-métrage, elle a signé Volver, une comédie musicale
avec le chorégraphe Jean-Claude Gallotta sur l’histoire
d’une immigrée espagnole. Avec ses Corps aimants, elle a
élaboré un disque plein et varié, entre berceuses et
séquences endiablées, douceur et provocation, pour
chanter les métamorphoses des corps qui ne sont rien sans
l’esprit. On retrouve à la réalisation édith Fambuena, Jiminy
Cricket de Daho ou Bashung, une bonne âme qui veille sur
ces corps inspirés.
ce qu’ils en disent L’album peut être vu comme un
hommage à la femme, à la féminité au sens noble du
terme : pas la guerrière qui veut tout écraser sur son
passage, mais celle qui assume toutes ses fonctions, de
mère, de travailleuse, de citoyenne. Dans « Mon corps
mon amour », quand j’écris « Je baise donc je suis », il y a
l’affirmation du désir féminin, de son envie, de son besoin,
mais ma façon d’exprimer mon féminisme est
certainement plus douce que celle des Femen ou des
Chiennes de Garde, même si je reste outrée par l’inégalité
de traitement entre hommes et femmes, et par le sexisme
ordinaire. Olivia Ruiz
ce qu’ils en pensent Ses textes réalistes ont les
couleurs acides des toiles d’Otto Dix, sa voix prend l’allure
d’une Edith Piaf évoluant dans un cabaret kurtweillien.
Olivia Ruiz se dépasse dans son nouvel album. Madame
Figaro
à 36 ans, Olivia Ruiz revient charnelle et sensuelle. Un
cinquième enregistrement physique, organique, qui lui a
donné des ailes encore plus grandes, oiseau de nuit, de
folie, tout au long de ce nouvel album envoûtant et
audacieux. Le Parisien
Olivia Ruiz s’est imposée comme l’une des artistes les
plus originales de la scène d’ici, avec ses chansons
baroques et barrées et sa fougue malicieuse d’elfe latino.
à nos corps aimants persévère dans le registre à la fois
sensuel et espiègle, aérien et charnel, romantique et
foldingue, qui l’a vue collectionner les disques de platine,
victoires en tous genres et tournées internationales.
Philippe Barbot, Rolling Stones
Après une lente période de gestation, Olivia Ruiz revient avec l’album de la maturité sans avoir rien perdu du feu et de l’imprévisibilité qui font tout le charme de cette artiste.
© s
oth
ebys
Elle a vécu d’art et d’amour, Alain Duault raconte Maria Callas tandis que Béatrice Uria-Monzon interprèteun florilège du répertoire de la diva assoluta.
décembrevendredi 8 | 20h30
créationrécital
avec Alain Duault, Béatrice Uria-Monzon
piano Antoine Palloc
production anthéa, théatre d'Antibes
salle Jacques Audiberti
l’histoire Depuis le 16 septembre 1977, à l’âge de
53 ans, Maria Callas est toujours célébrée et son
mythe tenace. Le terme diva semble avoir été
inventé pour elle. Tragédienne sur scène et
tragique dans sa vie, la Callas est une source de
fantasmes qui continue d’alimenter la chronique.
Mais c’est avant tout à l’artiste unique et absolue
qu’ont décidé de rendre hommage le critique musical et
poète Alain Duault avec la mezzo-soprano Béatrice Uria-
Monzon qui a accepté de relever le défi. Il s’agit en effet
pour elle d’interpréter des airs parmi les plus difficiles du
bel canto. Ainsi, en un soir, sera-t-elle à la fois Violetta,
Carmen, Manon, Tosca, Norma... Au final, un spectacle
pour voix, piano et récitant afin de toucher au plus près la
vérité de l’art, de la vie et l’amour d’une femme.
ce qu’ils en disent Sa voix, c’est vrai, possédait quelque
chose de rare, mais elle était dynamisée par une présence
renversante, une puissance tragique, une force de
conviction ardente. Surtout, elle possédait ce don d’être
multiple, de s’incarner dans des rôles et des vocalités
plurielles. Béatrice Uria-Monzon est aujourd’hui cette
chanteuse moderne. Alain Duault
au programme : Tosca : « Vissi d’arte » ; Gioconda :
« Suicidio » ; La Force du Destin : « Pace, pace, mio Dio » ;
Norma : « Casta Diva » ; Cavalleria Rusticana : « Voi lo
sapete » ; La Traviata : « Addio del passato » ; Macbeth :
« Vieni t’affretta » ; Carmen : « Habanera » ; Manon
Lescaut : « Sola, perduta, abbandonata ».
production
création
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t3
28
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t
3
29
décembrevendredi 15 | 20h30
samedi 16 | 20h30
concert
mise en scène Juliette
avec François Morel
batterie vibraphone, percussions
Muriel Gastebois
contrebasse violoncelle guitares
Amos Mah
piano, claviers, trompette Antoine Sahler
saxophones flûte clavier Sophie Alour ou Lisa
Cat-Berro ou Tullia Morand
lumières Gaëlle de Malglaive
assistée d’Alain Paradis
costumes Elisa Ingrassia
son Yannick Cayuela
direction technique Denis Melchers
poursuite Françoise Chapero ou Djibrill
Thomas ou Madeleine Loiseau
production Les Productions de l’Explorateur,
La Coursive, Scène Nationale de la Rochelle,
La Filature, Scène Nationale de Mulhouse
production déléguée Valérie Lévy et
Constance Quilichini
avec le soutien de l’Adami, du
CNV et de la SACEM
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
rencontre avec l'équipe
artistique à l'issue de la
représentation du
vendredi 15 décembre
décembremardi 19 | 20h00mercredi 20 | 20h30
concert
avec Julien Clerc
production Gilbert Coullier Productions
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
tarif opéra-événements
© F
ran
k lo
riou
age
nce
Vu
la vie(titre provisoire)
d'après françois morel
julien clercla tournée des 50 ans
l’histoire Pour ce nouveau spectacle aux allures d’ancien
cabaret, François Morel a fait appel une fois encore à
Antoine Sahler aux compositions et claviers. Entre musette
et jazz, paroles et musiques, mélancolie et drôlerie, François
Morel tente avec bonheur de réenchanter le quotidien. En
miniaturiste délicat, le comédien-chanteur dépeint des
existences en prenant toujours le parti de la vie. Son tour de
chant est aussi l’occasion de rendre hommage aux maîtres
Aznavour ou Brassens.
ce qu’ils en disent Raconter des histoires, encore et
toujours. Qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Ce serait le
spectacle qui viendrait juste après la fin du monde.
Raconter des histoires, mais cette fois-ci en chansons.
Plaisir de la musique et surtout des musiciens. Antoine
Sahler, harmonisateur en chef, accompagné de Lisa
Cat-Berro ou Sophie Alour ou Tullia Morand, Muriel
Gastebois et Amos Mah. On ne change pas une équipe qui
gagne (à être connue). Traquer l'émotion toujours et
sans répit. Chanter, rire, pleurer, se consoler.
Juliette dirigerait les opérations avec le
sérieux d'une Générale d'Artillerie dans
un bac à sable. On ne change pas une
équipe qui gagne (du temps) à se
connaître. François Morel
ce qu’ils en pensent Avec un
sens aérien de la caricature et dans
une forme de clins d’œil, François
Morel s’amuse à nous rappeler le
music-hall d’antan. Gil Chauveau,
Charlie Hebdo
Jamais encore cette voix n'avait été si
ronde, si colorée, si humaine (quelque
part entre Reggiani et Souchon) et
si bien accordée à ses deux
meilleures inspirations : la
mélancolie et l'ironie, que lient
entre elles une fausse candeur.
Jérôme Garcin, L’Obs
Le spectacle réchauffe le cœur
d'un public avide de détente et de
gentillesse. Les rappels sont nombreux.
On ne va pas se quitter comme ça !
La vie rêvée de François Morel joue les
prolongations. Philippe Chevilley, Les échos
l’histoire Qui peut croire que l’éternel jeune homme de
la chanson française fête aujourd’hui ses cinquante ans
de carrière ? Il faut pourtant se rendre à cette évidence :
depuis toujours les ritournelles de Julien Clerc nous
accompagnent. Avec lui, le temps passe, ce n’est rien. On
l’a connu hippie, puis avec un cœur de rockeur, exotique,
romantique, poétique, sa musique toujours impeccable
et élégante a gravé la mémoire collective. Au contact de
ses paroliers – on pense à étienne Roda-Gil – elle s’est
teintée des couleurs de l’engagement, toujours véhiculée
par l’émotion. Le public de notre région n’oubliera pas
son hommage vibrant aux victimes du 14 Juillet 2016.
ce qu’ils en disent Je ne suis pas éternellement jeune.
Je suis comme tout le monde. Je change comme tout le
monde. En fait, ce qui en moi ne change pas, c’est
l’attitude par rapport à mon métier. Cela me fait toujours
autant plaisir de me mettre devant un piano et de
chercher à inventer une nouvelle chanson que de monter
sur une scène, et même de chanter des chansons que je
chante depuis quarante ans. Cela ne m’ennuie pas. J’ai eu
de la chance de trouver ce métier-là sur mon chemin,
parce que je ne vous cache pas qu’à l’adolescence je ne
savais pas, comme beaucoup, ce que la vie me réservait.
J’étais un être plutôt nonchalant et paresseux, et tout a
changé du tout au tout quand je me suis lancé dans cette
vie-là. Julien Clerc
Sous la houlette de la grande Juliette,François Morel pousse haut et loinl’art de la chansonnette.
50 ans de chansons, un répertoire d’exception, les scènes les plus prestigieuses de France, sans compter les disques d’or… Julien Clerc est une légende qu’on ne saurait réduire à un palmarès.
© b
oby
JAnviervendredi 12 | 20h30
concert
voix Michel Jonasz
piano Jean-Yves d’Angelo
production Art Fm Production
salle Jacques Audiberti
l’histoire On adore Michel Jonasz. Il était déjà à anthéa la
saison dernière avec sa formation en quartette. Le succès
fut tel qu’il revient interpréter ses classiques avec son grand
complice Jean-Yves d’Angelo. C’est la troisième fois qu’ils se
livrent à cet exercice sans filet du « piano-voix ». Mais entre
eux l’alchimie est totale et on ne compte plus leurs heures
d’envol. Ensemble, ils reprennent leurs créations pour la
plupart issues du répertoire des années 70-80 : La boîte de
jazz, Lucille, Joueurs de blues, Super nana, Je t’aimais
tellement fort que j’t’aime encore et quelques perles plus
confidentielles : Les réussites ou Les odeurs d’éther. Et
comme Michel Jonasz est joueur et généreux, il profite du
cadre intime pour se livrer tout au long de son récital à des
apartés avec le public, il raconte des histoires souvent très
amusantes et offre pour finir un show tout à fait complet et
unique en son genre.
ce qu’ils en disent J’ai toujours 18 ans quand je monte
sur une scène. C’est le même enthousiasme. C’est
euphorique la scène pour moi. Michel Jonasz
ce qu’ils en pensent Depuis ses débuts en solo après
avoir accompagné Vigon ou Christophe, et ses premiers
succès au début des années
soixante-dix, Jonasz ne
s’est jamais éloigné de la
scène bien longtemps. Sa
fidélité, c’est aussi le
rhythm’n’blues, découvert
à travers le « What’d I say »
de Ray Charles au début
des années soixante. Une
musique qui a forgé son
style et sa marque de fabrique,
et qui fait la part belle à son
répertoire scénique. Le Progrès
Avec un amour des lignes mélodiques
parfaites, des rythmes chaloupés du
boléro, Jonasz vous distille des textes
ciselés avec des airs moitié berceurs,
moitié rêveurs au long cours.
Jonasz, c’est un billet pour
planer et planer encore.
Embarquement immédiat.
Patrick Goupil, La Nouvelle
République
Un piano, une voix, un dispositif réduit à l’essentiel
et le terme n’est pas usurpé s’agissant de l’osmose parfaite
qui existe entre Jonasz et d’Angelo.
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t3
30
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t
3
31© s
tép
han
ie V
ivie
r
michel jonaszen aparté
nouvellespièces courtesla danse est un dessin animé
© c
har
les
Frég
er
JAnvierjeudi 25 | 20h00vendredi 26 | 20h30samedi 27 | 20h30
créationdanse
à voir en famille à partir de 6 ans
un spectacle de la Compagnie DCA et
Philippe Decouflé
mise en scène et chorégraphie
Philippe Decouflé
avec Flavien Bernezet Meritxell,
Checa Esteban, Raphael Cruz,
Julien Ferranti,
Ninon Noiret,
Suzanne Soler, Violette Wanty
éclairages Begoña Garcia Navas
conception vidéo Olivier Simola
et Laurent Radanovic
costumes Laurence Chalou, Jean Malo
assistante chorégraphique
Alexandra Naudet
décor et scénographie Alban Ho Van
production déléguée
Compagnie DCA / Philippe Decouflé
coproduction Chaillot - Théâtre National
de la Danse (Paris), La Coursive - Scène
Nationale de La Rochelle, Espace Malraux
- Scène Nationale de Chambéry et de la
Savoie, La Filature - Scène Nationale de
Mulhouse, Théâtre de Nîmes - Scène
Conventionnée pour la Danse
Contemporaine, Bonlieu - Scène Nationale
d’Annecy
avec le soutien du Théâtre National
de Bretagne
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
l’histoire Cinq pièces courtes qui
explorent la singularité chorégraphique
qui leur est propre. Dans Un duo deux artistes se
livrent à une performance physique et jouent leur
propre musique en live ; Vivaldis propose une
variation de danse pure sur un ensemble de
musiques de Vivaldi ; Le trou ou l’évolution en 10
minutes développe un nouveau procédé vidéo :
le looping ; « R » est un duo aérien ; dans
Pièce japonaise il sera question du Kabuki et
de Tamasaburo Bando, de peinture et
d’Hokusaï, du mouvement des piétons dans
la ville, de tremblements de terre et de
malentendus…
ce qu’ils en disent Tex Avery m’a
beaucoup inspiré dans la recherche de
gestes a priori impossibles à réaliser... Il me
reste toujours quelque chose de ce désir, une
bizarrerie dans le mouvement, quelque
chose d’extrême ou de délirant... Je recherche
une danse du déséquilibre, toujours à la limite
de la chute. Avec des modèles comme les Marx
Brothers par exemple, et en particulier Groucho
Marx, j’ai cultivé la prise de risque malicieuse, la
répétition comique de l’erreur... Philippe
Decouflé
Après une escapade à Broadway Philippe Decouflé, qui vient
pour la troisième fois à anthéa,avait envie d’un retour aux sources
de sa danse.
bis !
les noces de figaromaîtres et valets
© D
. r.
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t3
32
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t
3
33
Févriervendredi 2 | 20h00
dimanche 4 | 15h30
opéra
musique Wolfgang Amadeus Mozart
mise en scène Daniel Benoin
distribution en cours
direction musicale Gyorgy Rath
décors Jean-Pierre Laporte
costumes Nathalie Bérard-Benoin
vidéo Paulo Correia
lumières Daniel Benoin
orchestre philharmonique de nice
production Opéra de Nice
salle Jacques Audiberti
tarif opéra-événements
l’histoire Près
de Séville, à la fin
du XVIIIe siècle,
Figaro et Suzanne,
valet et camériste
du Comte et de la
Comtesse Almaviva,
préparent leurs noces.
Mais le Comte s’est
mis en tête de séduire
Suzanne. Pour déjouer
les menées d’Almaviva, éviter les embûches sournoises des
Marceline, Bartholo et autre Basile et tirer parti des
maladresses de Chérubin, jeune page enflammé, Figaro et
Suzanne trouveront une alliée en la personne de la
Comtesse... à l’issue d’une folle journée, les masques
tomberont un à un et la vérité des cœurs l’emportera.
ce qu’ils en disent Lorsque Wolfgang Amadeus Mozart
prend connaissance dès 1784 de la pièce de Beaumarchais
Le Mariage de Figaro il décide très vite d’en faire le thème
de son prochain opéra. Et même si le librettiste Lorenzo
da Ponte va essayer de cacher la confrontation politique
et la revendication sociale propre à la pièce de théâtre,
afin d’être acceptée par l’empereur Joseph II cela
n’empêchera pas l’opéra de devenir une œuvre puissante
qui va être considéré comme l’un des premiers cris de la
colère qui prendra toute son ampleur trois ans plus tard à
Paris. Même si l’édulcoration existe, la musique de
Mozart rétablit la compréhension. C’est Figaro, le valet
qui est le personnage principal, celui qui chante trois airs
et non le Comte. Ce sont les serviteurs les héros et non
les maîtres. Mais en même temps on pense à Ibsen ou
Strindberg mais aussi aux films de Bergman, car l’autre
partie de l’opéra consiste à analyser les relations
humaines dans la crise amoureuse. C’est dans cette
double perspective que je veux aborder Mozart pour la
première fois et essayer de montrer la force qu’une telle
œuvre peut prendre aujourd’hui. Daniel Benoin
En remontant à la source de l’opéra de Mozart situé dans l’Europe prérévolutionnaire, Daniel Benoin interroge les rapports de classes en 1786 pour éclairer le temps présent.
Févriermercredi 21 | 20h30
jeudi 22 | 20h00
danse
chorégraphie Sidi Larbi Cherkaoui
interprétation Sidi Larbi Cherkaoui,
Dimitri Jourde, Johnny Lloyd,
Fabian Thomé, Twoface
musique live Shogo Yoshii,
Woojae Park, Soumik Datta
composition musique Shogo Yoshii,
Woojae Park, Sidi Larbi Cherkaoui,
Johnny Lloyd
assistant à la chorégraphie et
répétiteur Jason Kittelberger
création décor Herman Sorgeloos
création lumières
Krispijn Schuyesmans
ingénieur son Jef Verbeeck
habillage Elisabeth Kinn Svensson
directeur technique Patrick ‘Sharp’
Vanderhaegen
coordinateur technique
Tom van Aken
production Eastman (Antwerp)
coproduction deSingel International
Arts Campus (Antwerp), Migros
Culture Percentage Dance festival
Steps (Zürich), Sadler’s Wells
(London), Tanztheater Wuppertal,
Baerum Kulturhus (Oslo), tanzhaus
Nrw (Düsseldorf), Schauspiel Köln,
National Arts Center (Ottawa),
Wexner Center for the Arts at the
Ohio State University (Columbus).
avec le soutien des autorités
flamandes, la Fondation BNP Paribas
salle Jacques Audiberti
durée 1h15
spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes
fractus Vle plus grand chorégraphe des quinze dernières années
l’histoire S'inspirant des textes de Noam Chomsky,
Sidi Larbi Cherkaoui interroge notre rapport à
l’information et notre liberté de penser face à la
manipulation des propagandes. Au carrefour des
langages chorégraphiques, Fractus V réunit autour de
Sidi Larbi Cherkaoui, quatre danseurs et circassiens
contemporains. Ils sont accompagnés par un
percussionniste et chanteur japonais, un chanteur et
musicien coréen, un joueur de sarod indien.
ce qu’ils en disent Je voulais revenir à un travail de
danse avec des corps d’hommes. Pour montrer des
danseurs qui sont peut-être des facettes du même
homme, des alter ego en conflit avec eux-mêmes. Sidi
Larbi Cherkaoui
ce qu’ils en pensent Mélanger ses pinceaux est
naturel pour cet artiste belgo-marocain. L’ubiquité se
porte à même sa peau de caméléon : son corps flexible,
acrobatique, conservant un lien organique entre ses
métamorphoses. Rosita Boisseau, Le Monde
Malgré la complexité des ingrédients, la pièce reste
limpide. C’est ce qui fait sa force et remporte l’adhésion
du public. Et Cherkaoui montre ici qu’il est un véritable
maître à danser l’union des contraires apparents, peut-
être plus que jamais. Thomas Hahn, Danser, canal
historique
Sur scène, les tenues rouge sang redeviennent bleues et
le jeu entre individuel et collectif se clôt sur une libération.
Les panneaux mobiles du décor, les ombres, les miroirs, le
puzzle tant de fois construit et déconstruit laissent alors
place à un plateau à nouveau vierge, à des gestes et des
chants communs, communautaires. Cathia Engelbach,
Théatrorama
Un fractus est un nuageen formation ou en décomposition,toujours en devenir,telle est la chorégraphiede Sidi Larbi Cherkaoui.
© F
ilip
Van
roe
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t3
34
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t
3
35
la traviatapour le cinquième anniversaire d'anthéa
© t
hilo
beu
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t3
36
en
ve
lo
pp
e 3
Pr
iVil
èg
e s
Pe
ct
ac
le
ViV
an
t
3
37
Avril vendredi 6 | 20h30
samedi 7 | 20h30
opéra
violetta valéry Olesya Golovneva
Flora bervoix Susanne Blattert
Alfredo Germont Pavel Valuzhin
ou Christian Georg
Giorgio Germont Ivan Krutikov
ou Mark Morouse
dottore Grenvil Leonard Bernad
Gastone Taras Ivaniv
barone douphol Johannes Marx
marchese d'obigny Boris Beletskiy
Annina Anjara i. Bartz
commissario nn
un serviteur Sven Bakin
Guiseppe Josef Michael Linnek
chœur Opéra de Bonn
orchestre Beethoven de Bonn
direction musicale Dirk Kaftan
mise en scène Andreas Homoki
décors Frank Philipp Schlößmann
costumes Gabriele Jaenecke
lumières Thomas Roscher
chef de chœur Marco Medved
assistant à la mise en scène Mark
Daniel Hirsch
assistant décors Ansgar Baradoy
assistant costumes Dieter Hauber
régisseur Tilla Foljanty
souffleur Maria Teresa Picasso-Menck
production Opéra de Bonn
salle Jacques Audiberti
tarif opéra-événements
spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes
l’histoire Violetta, une célèbre courtisane parisienne se
complaît dans son rôle de femme « dévoyée ». Elle s’étourdit
dans le luxe et les plaisirs pour oublier la terrible maladie qui
la menace. Au cours d’une des fêtes qu’elle donne chez elle,
Violetta tombe sous le charme d’Alfredo Germont, un jeune
provincial. Cet amour sincère la détourne de sa vie dissolue.
Loin des turpitudes de la capitale, elle se retire avec Alfredo
à la campagne où elle espère mener une existence sans
tâche. Mais le père d’Alfredo vient la supplier de rompre une
liaison scandaleuse qui rend impossible le mariage de la
jeune sœur d’Alfredo…
ce qu’ils en disent La Traviata est sans aucun doute le
seul opéra totalement inscrit dans le XIXe siècle et en
même temps intemporel. C'est pourquoi je l'ai créé à la
fois avec des costumes d'époque et en même temps dans
un décor très contemporain, avec un grand parquet
élégant et froid. Mais c'est avant tout un opéra qui est
placé sous l'égide d'une double morale où une femme
sert les intérêts d'un homme de la haute société. Tant
qu'elle le fera avec réussite, elle bénéficiera d'une vie
aisée. Si elle s'écarte de son rôle, elle sera éjectée.
à ce titre, c'est un thème d'hier, d'aujourd'hui et
vraisemblablement de demain… Andreas Homoki
Au panthéon lyrique des amoureuses de légende, la Traviataoccupe une place unique, entre Carmen dont elle possède la flamme
et Madame Butterfly dont elle a la sensibilité.
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e4
38
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e
4
39
ocTobremardi 10 | 20h30 mercredi 11 | 21h00
théâtre à voir avec les adolescents
texte Joseph Delteil
adaptation Adel Hakim, Robert Bouvier
musique Christoph Bollmann
mise en scène Adel Hakim
assistant décors Michel Bruguière
comédien Robert Bouvier
lumières Ludovic Buter
décors Yves Collet
assistant mise en scène Nathalie Jeannet
coproduction compagnie du Passage
(Neuchâtel), Théâtre Vidy-Lausanne E.T.E.,
Théâtre Saint-Gervais (Genève), Centre
culturel suisse (Paris) et Théâtre des Quar-
tiers d’Ivry - Centre dramatique national
coréalisation Théâtre des Halles
et compagnie du Passage
en accord avec Les Déchargeurs, Le Pôle
diffusion
salle pierre vaneck
durée 1h25
© D
. r.
logiquimperturbabledufouqui porte l’entonnoir ? zaboubreitman !
françois d'assiseensainter les hommes
l’histoire L’anglais désigne par Crazy Quilt (édredon
fou) un assemblage de tissus, autrement dit un
patchwork. Logiquimperturbabledufou, toutattaché, est
un rassemblement de textes dont on aurait supprimé les
coutures apparentes. De Shakespeare à Lewis Carroll en
passant par Gogol et Kafka les auteurs qu’interpelle
Zabou Breitman dessinent une trame textuelle unique,
soucieuse d’explorer les franges de ce qu’on appelle « la
folie ». Si les mots sont fous, les corps leur emboîtent le
pas et des moments chorégraphiés viennent souligner
les pertes d’équilibre du sens. La jeunesse de la troupe
participe de cette célébration d’un temps de l’innocence
que seuls les enfants, les fous et les artistes partagent.
ce qu’ils en disent Le terme de « logique imperturbable
du fou », provient d’une phrase dans le roman de Lydie
Salvayre, que j’ai adapté au théâtre La Compagnie des
Spectres. « Logiquimperturbabledufou », la phrase se lit
d’un jet, comme si une personne l’avait écrite d’une
écriture automatique, de manière intuitive. De cette
façon, le titre est comme un cadavre exquis, une
technique que j’utilise dans la mise en scène, où l’on
passe d’une séquence à l’autre, sans transition classique.
Ici, on se situe chez les fous, et le fou a raison : c’est ça la
« logique imperturbable ». Cela dit, comme l’écrit
Tchekhov, ne sommes-nous pas tous plus ou moins
atteints de ces névroses bien ancrées, dans cette « logique
imperturbable » dont on parle… Zabou Breitman
l’histoire En adaptant le François d’Assise
de Joseph Delteil, mauvais élève du
surréalisme quelque peu oublié, Adel Hakim
donne à entendre un texte dont l’acuité et
l’actualité ne sont pas à démontrer. Delteil est
surtout connu pour son Jeanne d’Arc qui défraya la
chronique et provoqua l’ire de Breton... En évoquant ici
cette autre figure de la chrétienté, il ne nous enseigne
pas le catéchisme mais interroge nos angoisses
d’hommes face à la mort et notre manière de s’engager
dans la vie. Chercher sa place en harmonie avec l’univers,
aspirer à la dignité humaine malgré l’hostilité, la vulgarité
et la violence des temps n’est pas la moindre des leçons
de François d’Assise.
ce qu’ils en disent J’ai appelé ce texte François
d’Assise et non pas Saint François. Vous remarquerez que
je tiens à cette nuance. Je prétends que tout homme, s’il
le veut, peut devenir François d’Assise, sans être saint le
moins du monde. Il faut un saint utilitaire, un saint qui
ensainte les hommes. Nous vivons un véritable match
entre l’histoire et la nature. L’humanité bureaucratique,
métallique, aspire de nouveau à sa chair, elle veut prendre
la clé des champs. Joseph Delteil
ce qu’ils en pensent Dirigé par Adel Hakim, le
comédien donne chair à une écriture foisonnante,
sensuelle, qui traverse un personnage en rupture avec
l’égoïsme et la petitesse de ses semblables. Manuel
Piolat Soleymat, La Terrasse
à cette poésie concrète et terrienne qui parle de la grâce,
il fallait un comédien physiquement présent tout autant
qu’évanescent. Bouvier joue sur les deux tableaux, à
l’aise dans une mise en scène pétillante de liberté. Un
régal. Emmanuelle Bouchez, Télérama
Un comédien incarné, transcendant le magnifique poème
de Delteil, vigoureusement mis en scène par Adel Hakim.
Didier Méreuze, La Croix
Voici plus de vingt ans que Robert Bouvier endosse la robe de François d’Assise
et partage avec les spectateurs le message du saint et de l’homme.
Zabou Breitman pénètreles univers des grands textespour en tirer la matière personnelled’une fable qui s’écriten langue originale.
© V
ince
nt
ber
enge
r
ocTobremercredi 18 | 20h30jeudi 19 | 20h00
créationthéâtre
texte, adaptation et mise en scène
Zabou Breitman
assistante à la mise en scène
Pénélope Biessy
avec Antonin Chalon, Camille
Constantin, Rémy Laquittant,
Marie Petiot
librement inspiré d’œuvres d'Anton
Tchekhov, Lewis Carroll, William
Shakespeare, quelques mots de Zouc
et de textes de Zabou Breitman
chorégraphie Gladys Gambie
acrobatie et chorégraphie
Yung-Biau Lin
clown Fred Blin
décor et scénographie Audrey Vuong
et Zabou Breitman
costumes Cédric Tirado
et Zabou Breitman
création lumières Zabou Breitman
création son (en cours)
production Le Liberté, scène
nationale de Toulon
coproduction anthéa, théâtre
d’Antibes
avec le soutien de la Chartreuse de
Villeneuve-lez-Avignon – centre
national des écritures du spectacle,
du Théâtre de Châtillon et du Théâtre
des Franciscains
salle Jacques Audiberti
durée 1h20
coproduction
création
novembremardi 21 | 20h00
théâtre
texte et mise en scène Salomé Lelouch
avec Thibault de Montalembert,
Rachel Arditi, Ludivine de Chastenet,
Bertrand Combe, Arnaud Pfeiffer
scénographie Natacha Markoff
costumes Pierre Mattard
lumière Denis Koransky
vidéo Olivier Roset
création sonore et collaboration
artistique à la mise en scène
Pierre-Antoine Durand
assistante élisa Oriol
coproduction La Pépinière, Matrioshka
Productions et Atelier Théâtre Actuel
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
politiquement correctgouverner les cœurs
l’histoire 23 avril 2017 : l’extrême droite est au second
tour de l’élection présidentielle. Une heure avant les
résultats, dans un café, Mado une prof d’histoire dont
le cœur bat à gauche et Alexandre, avocat et militant
frontiste, tombent sous le charme l’un de l’autre.
Jusque-là, ils ont parlé de tout sauf de politique…
ce qu’ils en disent Le désir et l’amour permettent
d’engager des conversations que le « politiquement
correct » aurait abrégées. Mado va devoir définir son
identité politique de façon intime. à l’image de la France,
elle va devoir choisir son camp. J’ai voulu raconter une
histoire d’amour à l’épreuve des passions politiques,
mais aussi confronter les passions politiques à l’épreuve
de l’amour. Salomé Lelouch
ce qu’ils en pensent Ne révélons pas la fin, très logique
et subtilement amenée… Ce vaudeville politique est plus
qu’habile : il est intelligent. Tenu de bout en bout. Jean-
Luc Porquet, Le Canard enchaîné
La salle est troublée, suspendue : entre les rires, il y a
parfois un silence inquiet, pesant. Il faut un sacré talent
pour réussir à envoyer ses arguments idéologiques sans
jamais lâcher l’humour et la comédie. Catherine Schwaab,
Paris-Match
Servie par cinq comédiens formidables, cette comédie
romantico-politique oscille avec finesse entre rire,
émotion et réflexion. Surprenante, la chute tonne comme
un avertissement. Sylvain Merle, Le Parisien
Avec deux nominations aux Molières 2017,Politiquement correct a déjà conquis les scènes parisiennes et s’envole à présent convaincre le reste de la France.
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e4
40
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e
4
41© P
aulo
cor
reia
l'île des esclavesnaissons-nous et vivons-nous libres et égaux ?
l’histoire Iphicrate, le maître, et Arlequin, le valet,
échouent sur une île après un naufrage. Rapidement,
Arlequin comprend où le hasard les a conduits : sur une
île où les esclaves deviennent maîtres et les maîtres
esclaves. Il en profite pour décider de s’émanciper. Mais
Iphicrate, furieux, ne l’entend pas de cette oreille…
ce qu’ils en disent L’abstraction de ce lieu clos ouvre
le champ des possibles pour construire un univers
scénique qui fait référence dans notre imaginaire
collectif. Un lieu de bouleversements, d’inversement, de
cris, de sensualité, de mouvements, de musique, de
fantasmes et de peurs ludiques. Un lieu de jeu, universel
et fantastique, qui nous révèle à nous-mêmes. Gaële
Boghossian
Le théâtre de Marivaux n’est pas qu’un plaisant marivaudage mais encore et toujours un pressant appel à notre lucidité.
© c
h. V
ootz
novembremercredi 8 | 21h00
samedi 11 | 21h00 mercredi 15 | 21h00
samedi 18 | 21h00mercredi 22 | 21h00
représentations en temps scolaire :jeudi 9 | 14h30
vendredi 10 | 14h30 mardi 14 | 14h30 jeudi 16 | 14h30
vendredi 17 | 14h30mardi 21 | 14h30 jeudi 23 | 14h30
créationthéâtre
à voir en famille à partir de 10 ans
une pièce de Marivaux
mise en scène Gaële Boghossian
création vidéo Paulo Correia
avec Noémie Bianco, Paulo Correia,
Mélissa Prat, Laurent Prévot
musique Benoît Berrou
lumières Samuèle Dumas
scénographie Le Collectif 8
et Divine Quincaillerie
coproduction Collectif 8, anthéa, théâtre
d’Antibes
salle pierre vaneck
durée 1h15
rencontre avec l'équipe artistique
à l'issue de la représentation du
mercredi 15 novembre
coproduction
novembremardi 28 | 20h00mercredi 29 | 20h30
théâtre
création Compagnie Crossroad
texte Kevin Keiss en collaboration avec
Maëlle Poésy, publié aux éditions Actes
Sud le 29 juin 2016
d’après La Lucidité de José Saramago (© José Saramago, 2004, traduction de Geneviève
Leibrich © Éditions du Seuil et Points, 2006)
mise en scène Maëlle Poésy
avec Caroline Arrouas, Marc Lamigeon,
Roxane Palazzotto, Noémie Develay-
Ressiguier, Cédric Simon,
Grégoire Tachnakian, émilien Lejeune
dramaturgie Kevin Keiss
scénographie Hélène Jourdan
lumière Jérémie Papin
son Samuel Favart-Mikcha
costumes Camille Vallat
vidéo Victor Egea
construction et régie générale
Jordan Deloge
costumières Chantal Bachelier,
Juliette Gaudel
production Espace des Arts, Scène
nationale Chalon-sur-Saône
coproduction Compagnie Crossroad,
Théâtre du Gymnase-Bernardines -
Marseille, Théâtre Dijon Bourgogne -
Centre dramatique national,
Le Phénix - Scène nationale Valenciennes,
Théâtre-Sénart - Scène nationale,
Théâtre de Sartrouville et des Yvelines -
Centre dramatique national, Le Rive
Gauche - Saint-étienne-du-Rouvray,
avec l’aide à la création du CNT
avec la participation artistique du
Jeune Théâtre National
résidence à La Chartreuse - CNES de
Villeneuve-lès-Avignon - à la Gare Franche,
maison d’artistes, théâtre et curiosités -
La compagnie Crossroad est
conventionnée par la Ville de Dijon
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
ceux qui errentne se trompent pasgrand succès d’avignon 2016
l’histoire Alors que le gouvernement fête déjà sa victoire
électorale, l’annonce de 83 % de votes blancs fait tout
basculer dans l’inconnu. Que faire ? Comment réagir ?
Est-ce une conspiration ? Une cellule de crise se met
aussitôt en place, un responsable des services de la
Vérité est nommé pour mener l’enquête. Les
ministres s’affrontent dans la violence des
décisions prises, le confort des hommes de
pouvoir se lézarde sous une pluie diluvienne
qui menace d’engloutir la scène.
ce qu’ils en disent Qu’est-ce qui nous
transforme ? Qu’est-ce qui induit nos choix ?
Par le biais de cette métaphore c’est notre
rapport au pouvoir que je souhaite interroger. Le
contexte de la fiction, une crise démocratique
sans précédent, et le parcours de notre
commissaire nous permet d’aborder ce thème
déjà présent dans les précédents spectacles de
la compagnie : le chemin d’un homme vers sa
conscience et son libre arbitre, par-delà les
dogmatismes d’une société. Maëlle Poésy
ce qu’ils en pensent Le spectacle de Maëlle
Poésy et de Kevin Keiss est un manifeste
kafkaïen totalement burlesque qui s’interroge
sur la fragilité de notre système démocratique.
On rit de toutes les situations dans cette satire
où les images magnifiques de la scénographe Hélène
Jourdan renforcent le côté fantastique des situations.
Stéphane Capron, Sceneweb
C’est un conte philosophique, aventureux et impertinent,
une suite logique et tonique au Candide inspiré de
Voltaire, homme connu pour avoir empêché son époque
de tourner en rond et avoir su pointer ses travers. Jean-
Pierre Thibaudat, Médiapart
La bonne qualité d’ensemble de l’interprétation, l’écho
permanent à la situation contemporaine, et cet espoir
d’un pouvoir collectif suffisent à faire de ce spectacle une
très bonne matière à rire et à réfléchir. éric Demey, La
Terrasse
S’inspirant de José Saramago, Maëlle Poésy et Kevin Keiss livrent une pièce de politique-fiction et questionnent la démocratie avec une cruelle lucidité.
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e4
42
décembremercredi 6 | 21h00vendredi 8 | 21h00
représentations en temps scolaire :mardi 5 | 14h30jeudi 7 | 14h30
théâtreà voir avec les adolescents
texte Anton Tchekhov
création originale Robert Bouvier
avec Adrien Gygax, Roger Jendly
traduction André Markowicz,
Françoise Morvan
collaboration artistique
Vincent Fontannaz
scénographie, costumes Catherine Rankl
musique originale Mirko Dallacasagrande
univers sonore Julien Baillod
création lumières Pascal Di Mito
création vidéo Alain Margot
régie générale Bastien Aubert
stagiaire régie plateau Baptiste Ebiner
coiffure, maquillage Talia Cresta
photographie Fabien Queloz
coproduction Compagnie du
Passage, Théâtre de Carouge
- Atelier de Genève
production déléguée
Compagnie du Passage
salle pierre vaneck
durée 1h15
rencontre avec l'équipe artistique
à l'issue de la représentation du
vendredi 8 décembre
© J
ean
-lou
is F
ern
and
ez
le chant du cygneleçon de théâtre
l’histoire Le vieil acteur Svetlovidov s’endort ivre dans sa
loge, après un gala. Il sort de sa torpeur en pleine nuit et
découvre qu’on l’a oublié : le voici enfermé dans le théâtre !
Mais un autre homme a lui aussi trouvé refuge pour la nuit
dans une des loges. Les deux compères se retrouvent et se
lancent dans une divagation sur les heures glorieuses du
théâtre, de la carrière passée de Svetlovidov qui reprend
une dernière fois les morceaux de bravoure qui firent son
succès.
ce qu’ils en disent Le théâtre nous renverra toujours à
notre humanité et notre vie dans ce qu’elle a d’aléatoire,
d’imprévisible, et de paradoxal. C’est pourquoi nous nous
sommes amusés à multiplier sur scène les dérapages, les
télescopages, les échappées rebelles dans la fantaisie, et
les songes même s’ils peuvent rimer avec mensonges.
Robert Bouvier
ce qu’ils en pensent Un détournement de l’œuvre
inventif, astucieux et touchant. Roger Jendly se livre à
une introspection à la fois cocasse et sensible. Robert
Bouvier lui offre son grand rôle aux côtés du jeune Adrien
Gygax qui confère au propos une aimable impertinence
qui n’exclut pas la tendresse. Au contraire. Gilles Renault,
Libération
Une fantaisie de tous les instants où les interrogations
sérieuses se mêlent aux digressions loufoques. La mise
en scène de Robert Bouvier regorge d’une joyeuse
inventivité qui ne s’arrête pas au texte. Françoise Josse,
Le Journal du Dimanche
Ce petit bijou nous fait comprendre comment ça marche,
et avec quel art ! La fougue d’Adrien Gygax fait merveille
face à l’expérience roublarde de Roger Jendly. Didier
Delacroix, L’Express
Ce « chant du cygne » d’un vieux comédienn’a rien de crépusculaire, il est une plongéedans l’essence même du théâtre.
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e
4
43© F
abie
n Q
uel
oz
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e4
44
décembremardi 12 | 20h00mercredi 13 | 20h30
théâtre
texte Howard Barker
texte français Jean-Michel Déprats
mise en scène Claudia Stavisky
avec David Ayala, éric Caruso,
Christiane Cohendy, Anne Comte,
Luc-Antoine Diquéro, Sava Lolov, Julie
Recoing, Philippe Magnan, Richard
Sammut
scénographie Graciela Galán
costumes Lili Kendaka
lumière Franck Thévenon
son Jean-Louis Imbert
maquillage et coiffure Cécile Kretschmar
dessins et création graphique
Stephan Zimmerli
vidéo Laurent Langlois
collaboration artistique
Alexandre de Dardel
assistante à la mise en scène
Joséphine Chaffin
production Célestins, Théâtre de Lyon
coproduction Comédie de Caen - CDN de
Normandie, Comédie de Saint-étienne -
Centre dramatique national
avec le soutien du Grand Lyon, la
métropole
salle Jacques Audiberti
durée 2h15
JAnvier mercredi 10 | 21h00vendredi 12 | 21h00 samedi 13 | 21h00 mercredi 17 | 21h00 vendredi 19 | 21h00 samedi 20 | 21h00 mercredi 24 | 21h00
représentations en temps scolaire : jeudi 11 | 14h30 mardi 16 | 14h30 jeudi 18 | 14h30 mardi 23 | 14h30 jeudi 25 | 14h30
créationthéâtreà voir en famille à partir de 8 ans
d’après Dracula de Bram Stoker
texte et direction artistique Felicien
Chauveau
avec Guillaume Geoffroy, Hugo Musella,
Sarah Vernette, Marc Duret, Felicien
Chauveau
création musicale Merakhaazan
création costumes Jennifer Beteille
création lumières Samuèle Dumas
dispositif video Fabien Brocchi
coproduction anthéa, théâtre d’Antibes,
Collectif La Machine
salle pierre vaneck
durée 1h10
rencontre avec l'équipe artistique
à l'issue de la représentation du
vendredi 19 janvier
Ph
oto
de
rép
étit
ion
© s
imon
gos
selin
tableau d'une exécutionpar le plus grand auteur anglais d'aujourd'hui
l’histoire En 1571, dans la République de Venise, une
femme peintre, prénommée Galactia, se voit commander
un tableau en commémoration de la bataille de Lépante.
Mais au lieu de glorifier la victoire chrétienne sur l’Islam, elle
peint la vérité de la guerre dans toute sa violence, dans
toute sa crudité, en rouge sang. Le tableau heurte ses
commanditaires. Galactia dont le destin fait penser à celui
de l’artiste-peintre caravagesque Artemisia Gentileschi est
alors entraînée dans un bras de fer où les impératifs de l’art
s’opposent aux mécanismes du pouvoir.
ce qu’ils en disent Tableau d’une exécution contient la
totalité des thèmes qui composent l’œuvre de Howard
Barker. C’est un véritable condensé des sujets qui le
préoccupent, et qui me touchent : le rapport entre intime
et politique, le parcours d’une femme complexe, jusqu’au-
boutiste, qui est, à certains égards passionnante, à
d’autres détestable… La pièce est traversée, dans sa
dimension tragique, par un souffle shakespearien. Un
souffle qui éclaire intensément ce qui rend humain un
être humain. Claudia Stavisky
ce qu’ils en pensent Cela fait longtemps qu’on
attendait de Claudia Stavisky une telle preuve de son
talent. Elle nous l’apporte ici, à la fois à travers sa mise en
scène et sa direction d’acteurs. Une de ses meilleures
réussites, sans doute la plus belle. Trina Mounier, Les
Trois coups
Claudia Stavisky fait entendre ce texte dans toutes ses
dimensions, sociales, politiques, artistiques, mais aussi
intimes, sans aucun surplomb, préférant la question aux
réponses définitives, plus idéologiques qu’humaines.
Christiane Cohendy interprète Galactia avec subtilité,
fougue et profondeur. Agnès Santi, La Terrasse
Pendant environ deux heures, dix comédiens de qualité
vont habiter le plateau, immense atelier où convergent
les intérêts les plus divergents, et racontent la lamentable
et magnifique histoire de la femme qui peignait la bataille
de Lépante. Laurence Liban, L’Express
l’histoire Jon et Mina Harker, deux requins grandis dans
les eaux du capitalisme sont blindés dans leurs glaçantes
certitudes et le cynisme d’un système qui résume pour
eux toute la réalité. Mais voici qu’au beau milieu d’une
importante transaction immobilière, ils vont devoir se
confronter à l’empereur archétypal du surnaturel et
changer leurs spéculations économiques en courses
poursuites fantastiques.
ce qu’ils en disent La légende raconte qu’en 1897,
Bram Stoker s’est inspiré du directeur du Lyceum Theatre
de Londres pour créer le personnage de son roman :
Dracula. Juste chose donc, de ramener cette histoire
entre les murs d’un théâtre. Mais ici, les échanges
épistolaires se font par voix numériques. Notre vision de
ce monument de la littérature est résolument
contemporaine. Le schéma organisationnel de cette
œuvre est minutieux, à l’image du dispositif scénique que
nous proposons. Felicien Chauveau
En une vingtaine de scènes ou tableaux,Howard Barker cherche dans le noir
à représenter l’irreprésentable.
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e
4
45
draculaun vampire chez les traders
Après un Don QuiXote époustouflant d’inventivitéet un Peter Pan dépassant les codes habituels,le collectif La Machine s’attaque au mythede Dracula et le transcende.
© c
olle
ctif
la M
ach
ine
coproduction
création
Févriermardi 20 | 20h30mercredi 21 | 21h00jeudi 22 | 20h30
représentations en temps scolaire : mardi 20 | 14h30jeudi 22 | 14h30
théâtreà voir avec les adolescents
texte Simon Grangeat
avec le soutien dramaturgique de
Sébastien Valignat
mise en scène Sébastien Valignat
assisté de Marijke Bedleem
avec Tommy Luminet, Guillaume Motte,
Sébastien Valignat
scénographie Amandine Fonfreyde
lumière Gil Ribes
administration de production
Sophie Presumey
coproduction théâtre Théo Argence
Saint-Priest, NTH8 - Nouveau Théâtre
du 8E Lyon
salle pierre vaneck
durée 1h10
chaque représentation sera suivie d'une
rencontre avec l'équipe artistique
t.i.N.A. une brèvehistoire de la crisemadoff m’a tuer
l’histoire Comment quelques ménages américains aux
revenus modestes ont-ils pu, en achetant des maisons
qu’ils n’avaient pas les moyens de se payer, entraîner
l’économie mondiale dans un colossal désastre ? Trois
comédiens tentent de répondre à cette question. Ils
incarnent tour à tour des banquiers, des citoyens, des
courtiers, des agents de notations, des traders, des agents
immobiliers, le président des états-Unis d’Amérique...
ce qu’ils en disent C’est du théâtre militant mais pas
partisan. On est hors des clivages politiques. Sébastien
Valignat
C’est un spectacle qui propose de désexpertiser
l’économie. C’est un sujet trop grave pour le laisser entre
les mains de quelques-uns alors que la plupart des
experts n’ont pas vu le mur arriver. Simon Grangeat
ce qu’ils en pensent Dans une langue très orale et des
dialogues jubilatoires, et un jeu gourmand mais
néanmoins précis, les comédiens interrogent la notion de
progrès économique, dénoncent les ravages de la
spéculation et manifestent leur atterrement devant cette
immense mascarade, cette comédie même pas drôle où
la banqueroute est aussi et surtout celle d’un certain
modèle de société. Daphné Cabaille, Théâtrothèque et
autres tocs
Ce spectacle aide ainsi à comprendre, à rire et, dans tous
les cas, à réfléchir sur ce qui anime notre actuel présent :
la crise. élise Ternat, Les Trois Coups
Une leçon d’économie en mode zygomatique. Fabrice
Bérard, Le Dauphiné libéré
La compagnie Cassandre poursuitson œuvre de pédagogie théâtrale
et parvient à expliquerl’économie mondialisée
avec drôlerie et pertinence.
Février vendredi 16 | 20h30
samedi 17 | 20h30dimanche 18 | 15h30
créationthéâtre
texte Marguerite Duras
mise en scène Michel Didym
avec Anne Benoit, Catherine Matisse,
Charlie Nelson, le chien Flipo
costume Christine Brottes
production Centre Dramatique National
Nancy, La Manufacture - Lorraine
coproduction Opéra-Théâtre Metz
Métropole, Théâtre de l’Union - Centre
Dramatique National du Limousin, le
Volcan - Scène Nationale du Havre,
Théâtre Montansier de Versailles, La
Comédie de Picardie - Amiens
salle Jacques Audiberti
durée 1h15
spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes
rencontre avec l'équipe artistique
à l'issue de la représentation du
samedi 17 février
les eauxet forêtsle rire souverain de duras
Le théâtre comique de Marguerite Duras passe d’abord par la jubilation des mots et les comédiens choisis par Michel Didym sont les porte-voix parfaits de cet emportement verbal.
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e4
46 © D
. r.
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e
4
47© D
. r.
l’histoire à un passage clouté, un homme se fait mordre
par le petit chien d’une femme. Le passant s’en prend à la
maîtresse de l’animal qui trouve le monsieur très vulgaire.
Une autre femme, témoin de la scène, s’en mêle et la
situation part en vrille. L’absurdité prend le relais de la
normalité et cet épisode de la vie quotidienne se transforme
vite en « catastrophe nationale ». Ces trois agités imaginent
Paris contaminé par la rage et la ville anéantie. Peu à peu,
derrière leurs emportements et les excès de langage,
transparaît la complexité de leur être...
ce qu’ils en disent Il y a dans ce texte exquis et cruel
tout le talent magique de Marguerite Duras. Nous
sommes dans les années post-atomiques où le souvenir
de la Shoah bouleverse encore profondément toutes les
consciences. Mais Marguerite décide d’aborder, en plein
Paris, les rapports hommes-femmes sous le biais de la
comédie. En utilisant un chien, pourtant très gentil, mais
que l’on incite à mordre, notre femme A pense pouvoir
attirer dans ses filets un homme à soigner que l’on doit
accompagner à l’hôpital, et ensuite… Mais l‘apparition
d’une passante B promenant son propre chien modifie
tous les paramètres. Soudain, comme chez Beckett, on
n’est plus certain de rien. On ne sait plus ce qu’on attend.
On se redéfinit en permanence. L’homme se réfugie dans
des chansons gauloises. On s’invente des vies. On est
tous un peu mythomanes. La poésie et l’élégance de la
langue donne à cette sur-comédie le fondement de ce
que Duras appelait le théâtre de l’emportement. Comme
nos vies capables de basculer à tout moment, le banal,
transfiguré, devient extraordinaire. Michel Didym
ce qu’ils en pensent Marguerite Duras reste fidèle aux
thèmes de toute son œuvre. Mais elle prend avec eux une
distance ironique nouvelle. Tout en conservant sa pitié
naturelle pour ces destins de passants mal faits et mal
éclairés, elle décide d’en rire et d’en faire rire. Bertrand
Poirot-Delpech, Le Monde
Cette nouvelle pièce des Eaux et Forêts est exactement
ce que je crains d’appeler un petit chef d’œuvre. Une
espèce d’En attendant Godot féminin... Diabolique à force
d’intelligence, le texte de Marguerite Duras est d’une
admirable simplicité. Guy Dumur, Le Nouvel Observateur
elvire, jouvet 40tirer les leçons du passé
coproduction
création
mArSvendredi 16 | 21h00samedi 17 | 21h00 vendredi 23 | 21h00
représentations en temps scolaire : mardi 13 | 14h30jeudi 15 | 14h30mardi 20 | 14h30
créationthéâtre
texte Brigitte Jaques
mise en scène Paul Chariéras
avec Line Ancel, Paul Chariéras, Samuel
Chariéras
production anthéa, théâtre d'Antibes
production déléguée Paul Chariéras et Cie
salle pierre vaneck
durée 1h15
rencontre avec l'équipe artistique
à l'issue de la représentation du
samedi 17 mars
l’histoire Sept leçons de L. J. à Claudia sur la seconde
scène d’Elvire du Dom Juan de Molière est le sous-titre de la
pièce conçue en 1986 par Brigitte Jaques. Elle se fonde sur
les sténographies des cours de Louis Jouvet au
Conservatoire qui furent réunies en volume et publiées par
Gallimard. Elvire, Jouvet 40 se borne aux leçons, données de
février à septembre 1940, dans lesquelles « le patron » fait
travailler la scène des adieux d’Elvire, acte IV, scène 6 de
Dom Juan, à une élève de troisième année, Claudia. Elle
s’appelait en réalité Paula Dehelly. Dénoncée comme juive,
elle fut interdite de scène pendant l’Occupation.
ce qu’ils en disent Elvire Jouvet 40, c’est, en creux mais
perceptible, une dualité entre le huis clos secret et
silencieux du théâtre, de cette salle de classe obscure et
déserte du Conservatoire, et ce qui se passe « dehors »,
ce qui est en train d’avoir lieu en France durant cette
année 1940. Cette entreprise improbable qu’on nomme le
théâtre est peut être cet art qui consiste à chercher en
soi ce qui nous est étranger et pourtant singulièrement
familier, c’est aussi cela qu’Elvire, Jouvet 40 nous fait
toucher du doigt. Paul Chariéras
Créé, il y a trente ans, à partir des cours de Louis Jouvet,ce spectacle qui se présente comme un précis de l’art théâtral a toujours beaucoup à nous enseigner.
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e4
48 © D
. r.
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e
4
49
mArSvendredi 30 | 20h30samedi 31 | 20h30
théâtre
mise en scène Emma Dante
directeur de scène Gabriele Gugliara
avec Elena Borgogni, Sandro Maria
Campagna, Viola Carinci, Italia Carroccio,
Davide Celona, Sabino Civilleri,
Alessandra Fazzino, Daniele Savarino,
Roberto Galbo, Carmine Maringola,
Ivano Picciallo, Leonarda Saffi,
Stephanie Taillandier, Emilia Verginelli,
Daniela Macaluso et Gabriele Gugliara
éléments de décor Emma Dante
lumières Cristian Zucaro
production Piccolo Teatro di Milano Teatro
d’Europa, Atto Unico / Compagnia Sud
Costa Occidentale, Teatro Biondo
di Palermo, Festival d'Avignon
salle Jacques Audiberti
durée 1h15
bestie di scenatrès attendu au festival d'avignon 2017
l’histoire On se souvient de l’enthousiasme qui avait
accueilli Le sorelle Macaluso, le précédent spectacle
d’Emma Dante, nouvelle coqueluche du Festival d’Avignon.
Cette fois, la metteuse en scène se fait chorégraphe et va
plus loin encore dans son jeu de va-et-vient entre la
destinée collective et l’écart individuel. Après s’être
entièrement dévêtus sur scène, les danseurs apprennent
à vivre leur nudité commune, redeviennent des êtres
humains à l’état primitif et réagissent à l’irruption
d’objets lancés sur la scène par une main invisible.
ce qu’ils en disent Sans histoires à raconter, ni
costumes à revêtir, les bêtes de scène se déplacent
gauchement, comme au commencement de toute chose,
nous obligeant à donner du poids, du volume à notre
regard. C’est nous qui choisissons, depuis le début, de les
accueillir ou de les rejeter. Emma Dante
ce qu’ils en pensent De la pudeur initiale à se
découvrir nus tels Adam et Eve chassés du Paradis, on
remonte ainsi à l’innocence d’une tribu d’hommes des
cavernes dont les rituels peuvent évoquer un Sacre du
printemps digne de Stravinsky revisité par Pina Bausch.
Masolino d’Amico, La Stampa
Avec Bestie di scena, Emma Dante met en scène une
réflexion sur les logiques de la fiction théâtrale, la
confiant à la nudité, y compris métaphorique. Anna
Bandettini, La Repubblica
L’histoire artistique d’Emma Dante est un acte unique de
filiation beckettienne. Gianni Manzella, Il Manifesto Entre pudeur et exhibition,quatorze bêtes de scène
affrontent la condition humainedans sa plus stricte nudité.
© M
asia
r P
asq
ual
i
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e4
50
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e
4
51© g
illes
kn
eusé
double assassinatdans la rue morgue
scène de crime pour un grand singe
©P
aulo
cor
reia
Avrilmercredi 18 | 21h00
jeudi 19 | 20h30 vendredi 20 | 21h00
samedi 21 | 21h00
théâtre
texte Gilles Gaston-Dreyfus
avec Anne Benoit, Gilles Gaston-Dreyfus
collaboration artistique Gilles Kneusé
décor Nicolas Sire
lumière Fabrice Combier
costumes Carine Sarfati
son Jean Croc
production Théâtre édouard VII
salle pierre vaneck
durée 1h10
Avril mercredi 11 | 21h00vendredi 13 | 21h00 samedi 14 | 21h00
représentations en temps scolaire :mardi 10 | 14h30jeudi 12 | 14h30
théâtreà voir en famille à partir de 10 ans
écriture et mise en scène Gaële Boghossian
d’après les écrits d’Edgar Allan Poe
traduction Charles Baudelaire
création vidéo Paulo Correia
avec Paulo Correia, Fabien Grenon
musique, création sonore
Clément Althaus
lumières Samuèle Dumas
scénographie Gaële Boghossian,
Paulo Correia, d’après une création
de Jean-Pierre Laporte
coproduction Collectif 8
et anthéa, théâtre d’Antibes
salle pierre vaneck
durée 1h15
rencontre avec l'équipe artistique
à l'issue de la représentation du
vendredi 13 avril
coupleduel sur canapé
l’histoire Il est l’heure d’aller se coucher. Mais on traîne
encore un peu au salon, en guise de beaux rêves, on se
raconte des faits divers du voisinage. Le fiston a quitté la
maison. Depuis combien d’années est-on ensemble,
combien d’années encore ? Chacun sur un bout de canapé,
on se fait du mal, ça fait du bien. On s’aime, on se tue. Couple
est une déclinaison fantasque et cruelle sur la vie à deux.
Dans le couple de Couple on se montre sans fard, à la fois
lâche, odieux, drôle malgré soi. Dans ces scènes de ménage
et de théâtre éclate toute la violence de l’amour.
ce qu’ils en disent Clémence et Jean se risquent à se
faire mal pour affirmer ce qu’ils sont individuellement, et
pour que ce risque soit mesuré il s’exprime à travers une
réalité pas toujours très réelle. Le trait n’est pas grossi ;
ils se cherchent, s’attrapent, se relâchent. Ils se font rire
aussi. à ce jeu-là on ne sait plus très bien qui est la dupe
de l’autre. C’est peut-être nous. Le couple est le chaudron
de nos sentiments mais aussi la bouée de sauvetage de
nos existences. C’est ce « Je te tiens par la barbichette »
qu’il est très amusant d’explorer avec la merveilleusement
inspirante Anne Benoit. Gilles Gaston-Dreyfus
ce qu’ils en pensent On pense à Scènes de la vie
conjugale ou à la folie destructrice de Qui a peur de
Virginia Woolf ? Gilles Gaston-Dreyfus prend le parti d’en
rire. C’est méchamment drôle et, contre toute attente,
plutôt tendre. Sophie Joubert, L’Humanité
Dans cette partition réglée au millimètre, Gilles-Gaston
Dreyfus et Anne Benoit exécutent une véritable
chorégraphie. On a rarement l’occasion de mesurer la
différence entre des acteurs normaux et des acteurs
supérieurement doués. Catherine Schwaab, Paris-Match
Au final de ce match rien n’est réglé, sauf notre plaisir de
spectateur, peu habitué à être cogné avec un tel talent, si
insidieux, en un ring où l’espérance va renaître au plus
noir de la noirceur. Gilles Costaz, Webthéâtre.fr
l’histoire Une jeune fille et sa mère ont été
assassinées dans une pièce fermée,
sans issue ni indice et aucun
mobile. Belle occasion pour
Charles Auguste Dupin,
aristocrate déchu à
l’humeur excentrique,
de commencer à
raisonner. Il est doté
d’extraordinaires facultés
d’analyse et d’observation et
saura reconstituer les circonstances de ce meurtre d’une
sauvagerie bestiale… Tel un kaléidoscope, la technique
déployée par le Collectif 8 permet d’éclairer la scène du
crime sous toutes ses facettes.
ce qu’ils en disent Baudelaire disait de la poésie
d’Edgar Poe qu’elle était « quelque chose de profond et
de miroitant comme le rêve, de mystérieux et de parfait
comme le cristal » et qualifiait l’auteur de « vaste génie,
profond comme le ciel et l’enfer ». C’est cet envoûtement,
« ces ombres d’ombres », cette précision diabolique et
pure de l’esprit qui nous a portés dans ce Double
assassinat dans la rue Morgue. Gaële Boghossian
ce qu’ils en pensent Ce qui donne la singularité (de la
compagnie), c’est son caractère de théâtre vidéo. Alors
que tant de metteurs en scène jouent avec gratuité des
instruments électroniques, Paulo Correia est un maître
du genre. Ceux qui ont vu leurs précédentes réalisations,
Médée de Corneille ou L’Homme qui rit d’après Hugo par
exemple, savent que, pour eux, la composition visuelle et
sonore naît d’une profonde réflexion sur le texte et a le
double rôle d’une architecture et d’une enveloppe
sensorielle. Gilles Costaz
Maîtres de la vidéo, Paulo Correia et Gaële Boghossian
ont merveilleusement adapté le livre d’Edgar Poe au
théâtre. La Provence
étrange atmosphère... Intriguant toujours, inquiétant
parfois, l’écrin est en tout cas sur mesure pour cette
enquête où les spectateurs seront immergés au cœur
d’un raisonnement qui mènera à la résolution des
meurtres sanglants d’une mère et de sa fille. 20 Minutes
Un homme et une femme, la plus vieille histoire du monde.Quand on laisse à Gilles Gaston-Dreyfus et Anne Benoit le soin
de l’incarner le résultat est loin d’être chabadabada…Le Collectif 8 est devenuLA référence du théâtre vidéo
et poursuit avec bonheur son travail de fusion
entre un auteur et un univers graphique et sonore original.
coproduction
mAimardi 15 | 20h00
mercredi 16 | 20h30
représentation en temps scolaire :jeudi 17 | 14h00
création théâtre
à voir avec les adolescents
une pièce de Edmond Rostand
mise en scène Jean Liermier
avec Gilles Privat, Lola Riccaboni,
Christine Vouilloz,
André Schmidt,
Julien George
scénographie Rudy Sabounghi
costumes Coralie Sanvoisin
lumières Jean-Philippe Roy
univers sonore Jean Favarel
maitre d’armes Pavel Janik
production théâtre de Carouge-atelier
de Genève
coproduction théâtre Kléber-Méleau
avec le soutien de la fondation Leenaards
salle Jacques Audiberti
spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes
l’histoire Cyrano de Bergerac est un Cadet de Gascogne
qui sert dans les armées du roi de France. C’est aussi un
poète inspiré et éloquent. Il est amoureux de sa cousine,
Roxane, mais c’est un amour sans espoir car elle est
éprise d’un autre Cadet : le beau Christian. Celui-ci
n’étant pas doué pour faire la cour aux femmes, Cyrano
accepte de l’aider à séduire sa cousine en lui écrivant des
lettres d’amour et en se faisant passer pour lui.
ce qu’ils en disent J’en rêve depuis des années. Mais
pour passer à l’acte, il faut l’interprète pour incarner
Cyrano ! Je l’ai trouvé en la personne de Gilles Privat,
avec qui j’ai eu le bonheur de compagnonner à plusieurs
reprises à Carouge : il était « mon » Arnolphe, dans
L’École des femmes, et « mon » Argan dans Le Malade
imaginaire. C’est un immense comédien, qui a un rapport
au texte et une humanité uniques, puisés entre autres de
ses expériences sous les directions de Benno Besson,
d’Alain Françon et de Matthias Langhoff. J’envisage cette
pièce un peu comme une profession de foi : raconter au
plus près du poète Rostand, l’histoire d’un raconteur
d’histoires. Cyrano vit son amour pour Roxane
doublement par procuration. En se substituant à
Christian, en usurpant son identité, et en préférant le
masque de l’écrit à la réalité. Jean Liermier
On attend avec impatience la pièce française la plus jouée dans le monde.
cyranoune âme bien nez
Avrilvendredi 20 | 20h30
samedi 21 | 20h30
théâtre
texte Andréa Bescond
mise en scène éric Métayer
avec Andréa Bescond
production JMD Productions
salle Jacques Audiberti
durée 1h20
les chatouillesou la danse de la colèredu off d'avignon en 2014 au châtelet en 2016
l’histoire Odette, une jeune danseuse dont l'enfance a
été volée se bat pour se reconstruire. à travers une
galerie de personnages, les mots et la danse, le rire et
l’émotion s’entremêlent et permettent à Andréa Bescond
de transporter le spectateur à mille lieues de l’indifférence.
éric Métayer met en scène cette « danse de la colère »
entre texte et chorégraphie et, seule en scène, Andréa
Bescond dit et danse tous les rôles, la mère, le psy, le
violeur et, bien sûr, la jeune Odette.
ce qu’ils en disent Le choix de cette histoire s'est
imposé à moi comme une survie, comme l'envie de dire
haut et fort ce que beaucoup ne veulent pas entendre,
rejettent en bloc, car quoi de plus insupportable que le
viol d'un enfant ? Tout le cheminement classique de
l'enfant victime de pédophilie, c'est ça dont parle la pièce.
Odette nous emmène au cœur de la danse, qui lui permet
d'exprimer ce qu'elle ne peut pas dire... Quand la vie fait
taire les mots, naissent les paroles du corps. La danse et
la musique ont une place primordiale dans cette création,
le mouvement apporte toute une poésie où parfois les
mots s'égarent. Les Chatouilles traite d'un sujet lourd
avec beaucoup de légèreté, d'humour. La vie est faite de
ces extrêmes, le parcours d'Odette pourra paraître
insolite mais il est inspiré d'une histoire vraie, tout aussi
vraie que ces chiffres alarmants : il y a 75 000 viols par an
en France et autant concernant seulement les
enfants... Ça valait bien une pièce de théâtre
non ? Andréa Bescond
ce qu’ils en pensent Elle parle, danse, boxe,
endosse plusieurs personnages... La comédienne met
en scène l'enfance blessée, et la résilience, avec aplomb
et délicatesse. Emmanuelle Bouchez, Télérama
Seule sur scène pendant une heure et demie, la jeune
femme incarnée par l'incroyable comédienne Andréa
Bescond raconte une terrible histoire. Pour autant, le
pathos n'est pas de rigueur. Le texte est juste, drôle.
Odette est attachante. Odette est-elle folle? Peu
importe, pourvu que cette danseuse née continue
de se balancer comme elle le fait. Hugo-Pierre
Gausserand, Le Figaro
Un spectacle qui valu à Andréa Bescond le Prix de la Critique et un Molière en 2016 .
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e4
52 © K
arin
e le
telli
er
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e
4
53© P
aulo
cor
reia
la valse des saisonsdéambulation à tous les étages d'anthéa !
mAimercredi 16 | 21h00jeudi 17 | 20h30samedi 19 | 21h00
représentations en temps scolaire :mardi 15 | 14h30vendredi 18 | 14h30
comédie jardinièreà voir en famille à partir de 6 ans
texte Thierry Vincent
mise en scène Thierry Vincent
et Jonathan Gensburger
avec élise Clary, Sophie de Montgolfier,
élodie Tampon-Lajarriette,
Johanna Piraino, Jean-Louis Ruf-Costanzo
et Thierry Vincent
musique Jean-Louis Ruf-Costanzo
costumes Gigi Cazes
assistée de Florence Rinaldino
production compagnie BAL (arts légers)
la pièce a bénéficié d’une résidence
d’écriture du Centre des Monuments
Nationaux au Monastère de Saorge
spectacle déambulatoire
durée 1h
rencontre avec l'équipe artistique à
l'issue de la représentation du
jeudi 17 mai
l’histoire On entre dans la danse en compagnie de
Perséphone, Déméter et Cyane. Comme chaque année,
Perséphone quitte les Enfers et revient sur terre réjouir le
cœur de sa mère, Déméter, déesse des moissons. Mais
voici que la valse s’emballe, les saisons s’affolent, les
oiseaux et les arbres s’enfuient vers des cieux plus
cléments. La troupe de Thierry Vincent signe un poème
champêtre frais, écologique et entraînant.
ce qu’ils en disent Que sont les comédies jardinières ?
Traversant le théâtre de cour à jardin, du parvis à la
terrasse le temps d’une heure buissonnière, à l’heure où
la lumière se donne dorée, le spectateur-promeneur
accompagne les musiciens et les acteurs qui le mènent de
scène en scène. Le décor est vivant, la lumière vient de
très loin, du soleil. Déméter, Perséphone, Cyane jouent à
mains nues dans l’azur. Pas de coulisses. Tout est à vue.
Un théâtre naturel. Thierry Vincent
ce qu’ils en pensent Alliant la force des idées, de la
poésie, des mythologues et la faiblesse des hommes,
cette Valse des Saisons tient d’une invitation faite aux
enfants de tous les âges, vieux compris, pour que
demeurent les rêves et les émerveillements. Un
enchantement, déconseillé aux niaiseux ! Christine
Parasote, La Strada
En piste pour cette comédie jardinière qui circulera dans tous les espaces du théâtre, du parvis au toit-terrasse.
en
ve
lo
pp
e 4
to
ut
le
th
éâ
tr
e4
54 © c
lau
de
Vale
nti
ocTobrevendredi 6 | 21h00
samedi 7 | 21h00
humour
de et avec Sarah Doraghi
mise en scène Isabelle Nanty,
Sharzad Doraghi-Karila
création lumières Bertrand Tourne
production ki m’aime me suive
coréalisation théâtre Lucernaire
salle pierre vaneck
durée 1h
rencontre avec l'équipe artistique
à l'issue de la représentation du
samedi 7 octobre
je change de filedrôle de cri persan
l’histoire Arrivée en France à l’âge de 10 ans, Sarah Doraghi
ne connaissait pas un mot de français. Aujourd’hui, elle est
chroniqueuse à la télévision, écrit des livres et, désormais,
présente un one-woman-show où elle raconte comment elle
est devenue « bien de chez nous » sans pour autant gommer
ses origines. De tics de langage en spécificités nationales,
elle fait défiler avec beaucoup d’humour et de légèreté ses
années passées en France, depuis son départ d’Iran jusqu’à
l’obtention de son passeport français. Avec elle, la double
nationalité, c’est le double d’amour.
ce qu’ils en disent J’aime la France sans relâche, en
continu. Ce spectacle était mon besoin de crier à cette
France que si l’actualité la rend triste, qu’elle n’oublie
jamais le pouvoir extraordinaire de ses valeurs, de ses
principes, de ses trois mots-clés Liberté, égalité,
Fraternité qui ont éclairé nos cahiers et nos livres à nous,
enfants de l’exil, qui avons étudié ici, sous la lumière de
ces trois petits lampions, seule arme contre l’obscurité.
Sarah Doraghi
ce qu’ils en pensent La Franco-Iranienne Sarah
Doraghi démontre de manière éclatante qu’on peut
être drôle sans être acide. Michèle Bourcet,
Télérama
Sarah Doraghi réussit à vous singer les Parisiens
aussi bien que sa mère, sa grand-mère, ses
tantes ou les Iraniennes-qui-mangent-du-porc-
et-boivent-beaucoup-d’alcool ! Et c’est quand
elle pointe les spécificités persanes avec
l’accent et la gestuelle qu’elle est la plus
drôle. Tout sonne tellement vrai.
D’ailleurs, après le spectacle, elle vous
le confirme « Tout est vrai ! » Catherine
Schwaab, Paris-Match
C’est avec un esprit léger qu’elle mélange
persan et français, tics de langage et
spécificités nationales, fierté et sensualité.
Nathalie Simon, Le Figaro
Comme dans ses émissions de Télématin ou sur France Culture,le parcours de Sarah Doraghi est un hommage rendu à l'humour sans frontières.
© c
yru
s a
tory
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
55
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
56
novembremardi 14 | 20h00
théâtre
mise en scène Hermes Gaido
avec Alfonso Barón et Luciano Rosso
production Quartier Libre
salle Jacques Audiberti
durée 1h
© c
hri
stop
he
ray
nau
d d
e la
ge
un poyo rojoles coqs sportifs
l’histoire Dans des vestiaires de sportifs un véritable
combat de coqs à figure humaine est sur le point d’éclater.
Un duo d’hommes acrobates – ou est-ce un couple ? –
s’affronte, se défait et se fond, lutte en roulant des
mécaniques jusqu’à atteindre une virtuosité corporelle
qui laisse sans voix mais pas sans rires. Un spectacle de
« danse physique » qui dit la peur, la séduction, l’approche
et la distance, l’attaque et la défense, les échanges de
fluides et les élans.
ce qu’ils en pensent Nourrie d’improvisations et de
portés, la partition gestuelle s’étoffe et devient un vrai
spectacle mêlant les genres et les disciplines. L’un des
spectacles les plus sensuels que l’on puisse voir, d’une
énergie sans faille et d’un humour taquin, qui devrait
surprendre plus d’un spectateur. Thierry Voisin, Télérama
Dans ce combat de coqs, baroque et sensuel, le machisme
et l’esprit de compétition perdent bien des plumes. Quelle
drôlerie ! Albert Algoud, Le Canard enchaîné
Ces deux acteurs, danseurs et acrobates glissent du
glamour à l’abject dans une rhapsodie de gags
minutieusement chorégraphiés. ève Beauvallet, Libération
Depuis leur rencontre en 2008 sur la scène alternative de Buenos Aires,
la performance chorégraphique de ces deux fous dansants
s’est bien étoffée.
ocTobremardi 17 | 20h30
mercredi 18 | 21h00
représentations en temps scolaire :jeudi 19 | 14h30
vendredi 20 | 14h30
cirqueà voir en famille à partir de 10 ans
de et avec Juan Ignacio Tula,
Stephan Kinsman
regards extérieurs Mathurin Bolze,
Séverine Chavrier
son Gildas Céleste
lumières Jérémie Cusenier
costumes Fabrice Ilia Leroy
production Compagnie les Mains
les Pieds et la Tête Aussi
salle pierre vaneck
durée 1h
spectacle organisé dans le cadre
du Festival les Nuits d'Antibes
santa maderasi j’avais un cerceau
l’histoire Une roue Cyr est un agrès de cirque qui doit
son nom à son inventeur, le circassien Daniel Cyr. Il s’agit
d’un hula hoop géant en fer, tournoyant sur son axe, où
prennent place des acrobates qui se jouent de cet anneau
à hauteur d’homme pour dessiner des figures, des mouvements
de ce qu’il est convenu d’appeler une « valse », une valse à
trois partenaires. Ce trio avait déjà marqué les esprits
avec Somnium en 2015. Ils se mettent cette fois au
service d’une cartographie imaginaire, une sorte de
chorégraphie du territoire dans un climat sonore
multiculturel. Leurs girations font écho aux jeux archaïques
et aux rituels anciens venus d’Amérique du Sud.
ce qu’ils en disent Pour moi, le cirque représente la
liberté. C’est un langage qui permet de s’exprimer sans
contrainte aucune à l’inverse du théâtre régi par la parole
ou la danse liée à des règles strictes. Avec le cirque,
chacun peut exprimer au mieux son propre talent. […]
Nous travaillons d’une manière très différente et nous
confrontons nos façons de faire en améliorant nos
attitudes respectives en les mélangeant dans une liberté
extrême, vraiment dans l’esprit du cirque. Stefan Kisman,
La Stampa
ce qu’ils en pensent Un mouvement fait de gestes
plus géniaux les uns que les autres, traduisant une
inventivité de tous les instants pour offrir un spectacle
bourré d’émotions et de plaisirs. Gérald Lucas, Le
Dauphiné libéré
Leur nouveau spectacle est bouleversant de poésie, de
beauté. La vie, l’amour, la mort, tout se joue là, anneaux
concentriques accompagnés des sonorités du hang,
autre figure du cercle… Maryvonne Colombani, Zibeline
Une roue Cyr et deux circassiens dans un numéro équilibriste ahurissant où veillent l’esprit du cercle et sa magie.
© P
aola
eve
lina
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
57
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
58
novembremercredi 29 | 21h00
décembrevendredi 1er | 21h00 samedi 2 | 21h00
représentations en temps scolaire :novembre mardi 28 | 14h30 jeudi 30 | 14h30
cirqueà voir en famille à partir de 6 ans
création collective du Cirque Inextremiste
avec Yann Ecauvre, Rémi Lecocq,
Sylvain Briani-Colin ou Jérémy Olivier
ou Rémi Bezacier
sur une idée de Yann Ecauvre
mise en scène collective
regards extérieurs Stéphane Filloque,
François Bedel
scénographie Julien Michenaud,
Sébastien Hérouart et Michel Ferandon
régie Sébastien Hérouart
production Cirque Inextremiste
salle pierre vaneck
durée 1h10
rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du
vendredi 1er décembre
© M
aria
Mit
rofa
nov
a
extrêmitésacclamés avec extension la saison passée, ils reviennent...
l’histoire Du Cirque Inextrémiste nous avons déjà vu
Extension, avec Extrêmités le résultat est tout aussi explosif.
Davantage même puisque cette fois nos acrobates
cherchent leur équilibre entre planches de chantier et
bouteilles de gaz. On a fait plus traditionnel comme agrès
de cirque… Ici, tout se passe comme si le monde était en
permanence menacé d’effondrement. Ils semblent vouloir
arracher un ordre au désordre. Ils se cherchent. Ensemble,
ils défient les lois de la pesanteur mais luttent aussi contre
la fatalité du handicap : c’est en fauteuil roulant que Rémi
Lecocq réalise ses prouesses. Qu’un seul flanche et tous
chutent. On aurait raison de voir dans ce spectacle une
parabole sur la solidarité.
ce qu’ils en disent Pendant plus d’une heure, les gens
retiennent leur souffle, et certains ne veulent même pas
regarder. Depuis quelque temps nous avons pris
l’habitude, avant chaque représentation, d’avertir les
personnes cardiaques ! Yann Ecauvre
ce qu’ils en pensent Le handicap devient un ressort
dramaturgique de choix, qui prend naturellement sa
place au milieu des acrobaties les plus insensées. Mais
quand la victime endosse avec délectation la posture du
bourreau, c’est pour mettre ses compères dans un
équilibre encore plus précaire que le sien. Julie
Bordenave, Stradda
Dans ce spectacle époustouflant mené par trois
acrobates, dont un en fauteuil, personne, et certainement
pas le public, n’est pris en pitié. Même l’humour,
caustique, est de haut vol. Stimento
La tension monte. La cruauté aussi, annonçant une
succession de coups bas à la lisière, sans cesse, de
l’accident au fil d’un spectacle décapant, un véritable
thriller psychologique sur fond de lois de la gravité.
Laurence Bertels, La Libre Belgique
Ils jonglent avec des plancheset des bonbonnes de gaz,réalisent des acrobaties insenséessans garde-fous, avec eux cirque = risque.
novembremercredi 15 | 20h30vendredi 17 | 20h30samedi 18 | 20h30
représentation en temps scolaire :
jeudi 16 | 14h00
cirqueà voir en famille à partir de 6 ans
première création du Teatr Semianyki
avec les clowns de Semianyki Olga
Eliseeva, Alexander Gusarov,
Kasyan Ryvkin, Marina Makhaeva,
Elena Sadkova, Yulia Sergeeva
production Quartier Libre
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
la famille semianykiaprès slava’s snowshow en 2015, la roulotte russe continue !
l’histoire Dans la famille Semianyki, tandis que le père
lève un peu trop le coude, la mère menace d’accoucher
d’un cinquième rejeton qui deviendra un diable de plus, si
toutefois ses frères et sœurs ne s’en débarrassent pas,
déjà qu’ils cherchent par tous les moyens à trucider leurs
indignes géniteurs… Et tout ça, ça fait une sarabande
familiale que personne n’est près d’oublier !
ce qu’ils en disent Cette famille s’inspire de plusieurs
familles, chacune a apporté quelque chose, de la jeunesse,
de l’enfance, de l’amour et tous ces liens qu’on a entre
nous et avec les autres. Alexandre Gurasov
ce qu’ils en pensent Il règne ici un mélange de la
commedia dell’arte, de burlesque à l’anglaise, de mime à
la française et d’art légendaire du clown populaire russe
qui baigne le tout d’une grande bouffonnerie à la slave.
Marion Thébaud, Le Figaro
Cette famille totalement hors normes, qui assume et vit
pleinement ses fantasmes, est aussi formidablement
unie, aimante et fait souffler un vent de fraîcheur. La
découvrir c’est l’adopter en bloc, illico. Annie Chénieux,
Le Journal du Dimanche
Cette famille-là renvoie les Adams au bac à sable. Sans un
mot, avec un imaginaire débridé et un sens de la gestuelle
à la mécanique redoutable. Dans un décor à mi-chemin
entre le bric-à-brac de grenier et la foire de quincaillerie,
chaque objet est une menace en puissance et les situations
les plus anodines deviennent des cauchemars délirants.
Charlotte Lipinska, 20 Minutes
La tribu déjantée des clowns russes reprend et enrichit sa première création
devenue culte.
© t
orst
en g
iese
n
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
59
novembrejeudi 30 | 20h00
humour
de et avec Christophe Alévêque
production Alaca production
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
l’histoire Pour Christophe Alévêque faire sa
revue de presse est devenu une sorte de combat
contre un tsunami de papiers, d’articles, de
commentaires, de prises de becs et de notes qui
menacent de l’engloutir à chaque instant mais
dans lequel il pioche avec l’énergie d’un
missionnaire de l’humour, engagé et
dégagé, toujours à la marge. Il ne renonce
pas à prendre les choses en mains et il
attaque : les élections, les faits divers, la
crise de la confiance, l’opposition déchirée, le
gouvernement en place, la dette et les bobos bio, les
petites phrases des uns et les grosses fortunes des
autres. Rire de tout reste son projet.
ce qu’ils en disent Le plus drôle, c’est qu’on n'est
même pas obligé d’en rire. On est libre, tout simplement,
et on compte bien le rester. Et vous savez quoi ? J’espère
bien que bientôt, je ne parlerai plus de tout ça, d’ici là, la
COP21 aura sauvé le monde. Je le dis sans aucune pudeur,
j’ai besoin de vous, de vos rires, de votre énergie, j’ai
besoin de cette communion, j’ai besoin de votre soutien,
pour que continue à vivre cette liberté. Venir au spectacle
est devenu un acte de résistance, assister à un spectacle
d’humour, un acte quasi politique. Le monde est absurde,
le monde est devenu fou, je sais… Mais nous en faisons
partie. Debout ! Et hop ! Christophe Alévêque
ce qu’ils en pensent Christophe Alévêque se
fait Don Quichotte et
s’attaque à tous les sujets
d’actualité. Il les lamine dans une revue de presse
actualisée chaque jour. Il part en campagne et s’en
prend à l’éducation et aux ados. Il pointe la génération des
grands flasques, des « tranquille, t’inquiète », ces résignés
qui opposent une tiédeur béate aux vieux énervés dans son
genre. Après avoir joué ce nouveau spectacle pendant deux
mois au Théâtre du Rond-Point, Christophe Alévêque n’a
pas dit son dernier mot. Il veut encore rire de tout, crever les
abcès. France Info
Christophe Alévêque, aussi pudique à la ville qu’énervé et
impertinent sur les planches, le dit sans détour mais sans
arrogance : « Je veux être acteur de la société ». Lutter, en
dynamitant le bruit médiatique, contre les déclinistes et
autres pessimistes, ces antimodernes qu’il déteste : « Le
FN, Zemmour et compagnie, les tenants de la Manif pour
tous, qui utilisent la liberté d’expression pour faire l’éloge
de la famille traditionnelle et des frontières ». Le Monde
Christophe Alévêque pratique l’humour comme arme de réflexion massive
et n’épargne aucun de ceux qui prétendent donner des leçons.
JAnviermardi 9 | 20h00mercredi 10 | 20h30
humour
avec Shirley et Dino
musiciens Alvaro Bello, Benoîst Raffin,
Arnaud Sacase et Vadim Sher
lumière Jacques Rouveyrollis
production Achille Tonic
salle Jacques Audiberti
durée 1h50
dino fait son croonershirley fait sa crâneusela chanson servie al dente
l’histoire L’arrivée dans l’est de la France, les vacances
dans les Pouilles, la nona, les fêtes, les joies, les peines…
En chanteur de charme ou rockeur flamboyant, Dino nous
raconte sa vie en puisant avec gourmandise dans le
répertoire de ses jeunes années. Shirley quant à elle ne
manque pas de mettre son grain de sel dans ce show
musical, culinaire et parodique plein de swing, d’humour
et de charme.
ce qu’ils en disent J’ai toujours voulu faire de la scène,
je voulais faire rire. Après notre participation sur Le
Soldat rose de Louis Chédid, on m’a dit que je devrais
chanter mais je ne me prétendais pas chanteur… Mais
c’est resté dans l’oreille de Corinne (Shirley). Gilles
Benizio alias Dino
ce qu’ils en pensent Depuis quelques années maintenant,
le désormais célèbre couple de tendres trublions sévit en
musique. Toujours aux côtés de Shirley, Dino joue le
crooner italien entre chansons et pâtes à la sauce tomate.
Difficile d’y échapper quand on s’appelle Benizio… Depuis
son dernier tour de chant, il a même décidé d’étoffer son
répertoire. Aïe, aïe, aïe ! Marie-Catherine Mardi, Télérama
Ce spectacle est une fête à l’italienne tendre, généreuse,
à la nostalgie rieuse et aux airs de dolce vita. Et on finit le
spectacle comme un dimanche en famille, heureux
autour d’un bon plat de pâtes… Bellissimo ! Le Parisien
On passe un moment hors du temps, et on voudrait que
leur joie de vivre et cette dolce vita perdurent un peu plus
longtemps, bref on en redemande. Brickabrook
Dino et ses quatre musiciens gravent la vie dans les chansonstandis que cuisent les spaghettis
et que Shirley déboule sur scène…
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
60 © X
avie
r c
anta
t
christophe alévêquerevue de pressel’ardoise s’alourdit
© D
idie
r P
alla
gès
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
61
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
62
JAnvierjeudi 18 | 20h00
concert assis (numéroté)et debout (placement libre)
avec Angélique Kidjo, Pedrito Martinez
production Les Visiteurs du Soir
salle Jacques Audiberti
durée 1h45
Févriermercredi 7 | 20h30jeudi 8 | 20h00
création danse
direction artistique Andrés Marín,
Laurent Berger
chorégraphie et direction musicale Andrés
Marín
dramaturgie et textes Laurent Berger
danse Andrés Marín
distribution en cours
percussion Daniel Suárez
chant Rosario La Tremendita
creation lumières Laurent Benard
creation sonore Théatre National de Chaillot
videaste Sven Kreter
scénographie Oria Puppo
dessinateur Gaspar “el pinturillas”
traduction Laurent Berger
coproduction Théâtre National de Chaillot
(Paris), Biennale de Flamenco de Sevilla,
Théâtre en Dracénie, Scène Nationale
de Bayonne et Sud Aquitain.
avec le soutien du Théâtre de Nîmes.
Artemovimiento, Andrés Marín Flamenco
Abierto
salle Jacques Audiberti
durée 1h45
spectacle organisédans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes
© g
regg
tel
uss
a fo
r h
otel
reb
el
l’histoire Angélique Kidjo sait ce qu’elle doit à Celia
Cruz et elle a décidé de le montrer de la façon la plus
convaincante qui soit. Puisant son inspiration dans le
répertoire de la reine de la salsa, elle réinterprète
Cucala, Usted Abuso, La Vida Es Un Carnaval, pour ne
citer que les morceaux les plus célèbres, et elle danse,
vibre, proclame avec joie l’amour, l’unité et le respect
mutuel de chacun pour chacun.
ce qu’ils en disent Celia Cruz utilisait sa voix comme
un instrument, comme un instrument de percussion. Elle
reste l’une de mes influences principales. Angélique
Kidjo
ce qu’ils en pensent Alors que le public quittait le
parc, chacun n’avait qu’une question en tête : « Angélique
enregistrera-t-elle un hommage à Celia Cruz ? » Dans un
monde idéal, la réponse serait un OUI ! retentissant.
Tomas Pena, JazzDeLa.pena
Angélique possède cette faculté d’accéder à
l’universel en une phrase, d’embrasser le monde
en une note. Elle caresse une berceuse, on
oublie la sono. Elle laisse couler une saudade,
on entend Cesaria. Elle s’attaque à la salsa, on
ressent Celia Cruz. Elle se mesure aux plus
grandes voix du funk, du jazz et du soul, on la croit
née dedans. Yves Bernard, Le Devoir
Trois fois sacrée aux Grammy Awards,Angélique Kidjo se livre à un extraordinaire exercice
de salsa à la Celia Cruz.
angélique kidjo tribute to celia cruzprogrammée dans le in d'avignon 2017
© b
enja
min
Men
gelle
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
63
d. quixotele retour d'andrés marín à anthéaaprès golgota et yatra
Don Quichotte et le flamenco, c'est la rencontre au sommet de ce que
l'Espagne a donné au monde de plus universel.
l’histoire Le flamenco met toute la force de ses rythmes
au service des thèmes immémoriaux de l’épopée de
Cervantès et, ce faisant, bouscule en toute liberté la
trame des aventures du chevalier à la triste figure. Si
Andrés Marín semble ainsi faire violence à la tradition du
texte comme à la tradition du flamenco, c’est pour mieux
exprimer la quintessence et la modernité de l’un comme
de l’autre.
ce qu’ils en disent Toujours soucieux de réinventer un
style qui puise ses racines dans la tradition mais qui
regarde toujours vers un ailleurs à explorer, Andrés Marín,
avec la complicité du metteur en scène et dramaturge
Laurent Berger confronte dans son nouveau projet D.
Quixote deux socles de la culture hispanique, le flamenco,
dont il est un des plus emblématiques créateurs
contemporains et le Don Quichotte de Cervantès, pour en
faire trembler les fondations. Revendiquant un flamenco
capable de se confronter aux formes les plus
contemporaines et aussi de trouver un lui-même les
ressources de sa propre déconstruction, il se projette
avec D. Quixote dans l’espace de la fiction pour provoquer
un des mythes fondateurs de notre culture et réinvestir
sa propre danse. Traversés par tous les faisceaux qui ont
forgé notre modernité, Don Quijote propose un défi sans
limite à celui qui cherche à le réinterpréter à la lumière de
notre actualité. à travers la performance plastique ou la
musique, par les mots ou le rythme, D. Quixote s’aventure
dans des territoires où le corps, la sensibilité et la fiction
servent de guides pour sublimer la poétique flamenca à
travers le son, l’image et la littérature. Toujours aussi
soucieux d’une corporéité à la fois animale et sensible,
poursuivant sa recherche d’une musicalité aussi
instinctive que précise, Andrés Marín offre au Quijote un
écrin singulier, une métaphore du combat qu’il mène
pour pousser son flamenco dans ses derniers
retranchements. Volontiers urbain et provoquant, sonore
et contemporain, charnel et spirituel, fidèle à son style
qui bouscule l’orthodoxie en connaissance de cause, D.
Quixote propose un défi à l’esthétique du flamenco pour
en retrouver les sources. Andrés Marín
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
Févriermercredi 7 | 21h00vendredi 9 | 21h00
représentations en temps scolaire :mardi 6 | 14h30 jeudi 8 | 14h30
mardi 13 | 14h30
clown à voir en famille à partir de 6 ans
de et par Thomas Garcia
musique et chanson Thomas Garcia
mise en scène et direction d’acteur
Sigrid Bordier
création lumière - régie
Antoine Hansberger
costumes Miryana Jukic
vidéo Thierry Paladino
production compagnie Gorgomar,
théâtre de Grasse
aides à la production ministère de la
Culture et la communication PACA,
CAC théâtre - Conseil régional PACA
avec le soutien de la ville de Nice, du
Conseil général des Alpes-Maritimes,
de la commune du Puget-Théniers
salle pierre vaneck
durée 1h15
rencontre avec l'équipe artistique
à l'issue de la représentation du
vendredi 9 février
Févriersamedi 17 | 21h00
concert
de et avec Clément Althaus
collaboration artistique Adrian Althaus
lumière Samuèle Dumas
avec la collaboration du Théâtre Le Lavoir
à Menton, anthéa théâtre d’Antibes,
L’Entre-Pont à Nice
coproduction START 361°,
anthéa, théâtre d'Antibes
salle pierre vaneck
durée 1h15
monsieur moucheil casse la baraque
bateleuracrobate des sons
l’histoire Normalement, Monsieur Mouche est un
homme à tout faire sauf qu’il ne sait rien faire. Changer
une ampoule, graisser une porte ou jouer de la perceuse
électrique, avec lui, tout va de travers. De toute façon, en
général, il attend qu’on ait besoin de lui. Cela lui laisse
beaucoup de temps pour s’amuser… Alors il joue de la
musique et chante des chansons et, ça, il sait faire.
ce qu’ils en disent Le rire est mon mode de
communication. Dans cette période violente et triste, je
reste convaincu que les clowns ont une fonction de
catharsis sociale. Thomas Garcia alias Monsieur Mouche
ce qu’ils en pensent Ce personnage de l’ombre vous
embarque pour des scènes plus délirantes les unes que
les autres. Chansons, musique et quiproquos, Monsieur
Mouche en fait trop mais c’est pour notre bien. Nice-
Matin
Si l’on décernait un Oscar de la maladresse,Monsieur Mouche le décrocherait aussitôt…pour plus vite le mettre en morceaux.
Pour avoir beaucoup composé de musiques de scène,notamment pour Le Collectif 8 et l'opéra de Nice,
l’artiste pluridisciplinaire Clément Althausa acquis un goût de la théâtralité qu’il met au service
d’un tour de chant poétique et baroque.
l’histoire « Je m’amuse, je vis, je découvre » telle est la
devise du Bateleur dans le tarot de Marseille, une carte
qui symbolise la jeunesse, l’initiative, la réussite par soi-
même. C’est une carte positive qui signale les
commencements et tout ce que cela suppose de
promesses et de rêves. Un bateleur est aussi un
saltimbanque qui monte sur des tréteaux dans les places
publiques et se livre à toutes sortes de tours. L’aigle
bateleur est un rapace qui doit son nom à sa grande
agilité en vol, comme autrefois les acrobates de foire. Le
musicien niçois Clément Althaus semble capitaliser sur
sa seule personne tous ces dons qui donnent à son tour
de chant en solo l’impression d’une œuvre plurielle et
symphonique.
ce qu’ils en disent Je réponds aujourd’hui à un besoin
viscéral de revenir à la forme directe et intime du seul en
scène musical. Le dispositif technique que j’utilise
permet de construire des orchestrations en direct à partir
d’un looper. Les claviers, guitares, percussions, voix et
chœurs construisent des arrangements complets en
temps réel. L’image fait partie intégrante du processus.
Certaines envolées musicales se prêtent particulièrement
bien au support visuel. Les sons additionnels prennent
parfois le relais de la musique dans un souci de
complémentarité ou d’association d’idées. On tire le fil
ténu de la narration par le principe de suggestion de
manière à nous faire passer avec sincérité d’une émotion
à l’autre. Clément Althaus
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
64 65© F
red
eric
de
Fave
rney
© s
tA
RT
36
1°
coproduction
création
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
66 © D
. r.
sympho newc’est mozart qu’on ressuscite
Sympho New reste ce moment privilégié de partage et de passage de témoin entre musiciens aguerris et jeunes talents promis à un bel avenir.
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
67
Févriersamedi 24 | 20h30
concert classique
avec la participation du Conservatoire de
Musique et d’Art Dramatique
d’Antibes Juan-les-Pins et de l’Orchestre
Régional de Cannes PACA
direction Julien Masmondet
piano Alma Ambrosi-Santamaria
clarinette Gilles Swierc
salle Jacques Audiberti
durée 2h avec entracte
l’histoire Il y a vingt ans, Philippe Bender a eu l’idée
lumineuse d’associer aux musiciens de l’Orchestre de
Cannes PACA les meilleurs élèves des Conservatoires de
Nice et Cannes. Aujourd’hui, sous la direction de Benjamin
Lévy, ils travaillent ensemble et, chaque année, donnent
un concert. C’est une expérience professionnelle de tout
premier ordre qui permet aux jeunes interprètes de
découvrir les conditions réelles du métier de musicien
d’orchestre à travers les répétitions et les concerts. Un
bon millier d’élèves des Conservatoires du département
ont bénéficié de cette heureuse initiative. Depuis, plus de
200 d’entre eux ont embrassé une carrière musicale
internationale.
programmeWolfgang Amadeus mozart
concerto n° 23 pour piano et orchestre en la majeur Kv. 488
(piano : Alma Ambrosi-Santamaria)
Composé à la même période que Les noces de Figaro, le
23e concerto pour piano fut terminé en mars 1786. Il
comporte trois mouvements : Allegro, Adagio, Allegro
assai. Modèle d'expression et d'élégance, il présente un
équilibre parfait dans le dialogue entre le piano et
l'orchestre. Il est aujourd'hui l'une des œuvres les plus
connues du génial compositeur autrichien.
concerto pour clarinette et orchestre en la majeur K. 622
(clarinette : Gilles Swierc)
Composé en septembre et octobre 1791, quelques mois
avant sa mort, ce concerto en trois mouvements (Allegro,
Adagio, Rondo) est dédié à Anton Stadler, co-inventeur de
la « clarinette de basset », et compagnon de loge
maçonnique de Mozart.
Entracte
maurice ravel
le boléro
la valse, poème chorégraphique pour orchestre
orchestre beethoven de bonn un orchestre à la réputation internationale
© t
hilo
beu
coproduction
Avrildimanche 8 | 15h30
concert classique
beethoven orchester bonn
directeur musical Dirk Kaftan
salle Jacques Audiberti
durée 1h20
spectacle organisé dans le cadre
du Festival les nuits d'Antibes
L'orchestre de Bonnest l'orchestre Beethoven de référence dans le monde entier.
l’histoire L'orchestre Beethoven de Bonn est né en 1907,
il est un des phares de la ville natale de Ludwig van
Beethoven qui s’illustre chaque saison avec plus de 50
concerts et 110 soirées d’opéra. Il a été dirigé par de
grandes figures de la musique, au premier rang desquelles
Richard Strauss, Max Reger ou Kurt Masur qui en ont fait
un des premiers ensembles d’Allemagne et d'Europe. Si
l’esprit beethovenien dicte ses choix, l’orchestre est
ouvert à un large répertoire comme nous pouvons en
juger avec ce programme. L’arrivée du chef allemand Dirk
Kaftan à la direction de l’orchestre va dans ce sens : une
carrière internationale au service de la musique lyrique
ou symphonique, de Lehár à Nono en passant par Mozart,
Schoek ou Janácek. Romain Rolland dans sa Vie de
Beethoven écrit : « Il est bien davantage que le premier
des musiciens. Il est la force la plus héroïque de l’art
moderne. » La programmation de la symphonie n° 3 était
le meilleur hommage qu’on puisse rendre à ce héros
nommé Beethoven.
ce qu'ils en disent L'orchestre Beethoven de Bonn est un bijoux ! Washington
Post, Etats-Unis
L'orchestre Beethoven de Bonn, des moments magiques !
Festival Mahler, Italie
programmeLudwig van Beethoven Ouverture d’« Egmont » op. 84
Ernest Chausson « Poème » pour violon et orchestre
(Violon solo : Mikhail Ovrutsky)
Ludwig van Beethoven : Symphonie no 3 mi bémol majeur
Cop. 55 « Eroica »
Avril mardi 17 | 20h00
humour
avec Jonathan Lambert
lumière Charles Gratecap
production TS3
salle Jacques Audiberti
durée 1h20
spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes
jonathan lambertlooking for kim
l’histoire Jonathan Lambert a fait ses classes à la télé, à la
radio, il est aussi écrivain. S’il est de plus en plus présent au
cinéma il reste avant tout homme de théâtre comme le
prouve une nouvelle fois son très grinçant et hilarant one-
man-show, véritable entreprise de déstabilisation par le rire,
une variation sur les docteurs Folamour qui nous gouvernent.
De Néron à Pol Pot et compagnie, Jonathan Lambert propose
un spectacle très mal fréquenté qui lève le voile sur un
mystérieux dictateur au goût du jour : Mister Kim.
ce qu’ils en disent à priori le thème des dictateurs
n’est pas évident à aborder par le versant de la comédie.
J’ai lu et regardé pas mal d’images d’archives. Il y a des
anecdotes dingues… Il s’agit souvent de choses très
révélatrices. Au fond ce sont des enfants. Attention, je ne
cherche pas à les humaniser ! L’idée est surtout de faire
marrer les gens en parlant de leurs petits travers. En fait
le spectacle est né du rapprochement que j’ai fait entre le
dictateur et le one-man-show. Une dictature finalement,
ce n’est rien d’autre qu’un one-man-show qui a mal
tourné ! Jonathan Lambert
ce qu’ils en pensent Faire rire de ces hommes qui
jusqu’ici faisaient plutôt peur et pleurer relève presque de
l’exploit. Du talent en tout cas. Marine de Tilly, Le Point
Rien ne lui fait peur, il n’a pas de tabou. Ce n’est pas le
moindre de ses points forts. Nathalie Simon, Le Figaro
Pendant une heure et demie, on rit, bien sûr, et souvent
jaune parce que tant d’horreur donne le frisson. En
équilibriste, Jonathan Lambert oscille entre le grotesque
de ses personnages sanguinaires et la dérision qui est
sa meilleure réponse. Jean-Luc Wachthausen, Le Télégramme
Joseph, Adolf, Saddam, Idi Amin, Jean-Bedel, Fidel, Jong-un, Il-sung, Nicolae, Néron, Mouammar ou Jonathan… Lambert est tous ceux-là à la fois !
Avrilmercredi 11 | 20h30vendredi 13 | 20h30
représentation en temps scolaire :jeudi 12 | 14h00
cirque à voir en famille à partir de 10 ans
direction et mise en scène
Charlotte Saliou
musique Alexandre Streliski
avec Grégory Arsenal, Yannick Thomas,
Lolita Costet, Philip Rosenberg
chorégraphie Brad Musgrove
design costume Chamone production
costumes Eily Ockenfels,
Clarisse Baudiere
lumière Hervé Dile
photo Frank W. Ockenfels III,
Francessa Torracchi
production Cirque Le Roux
coproduction L’espace Peripherique,
Pyrénées De Cirque Creac
salle Jacques Audiberti
durée 1h15
spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes
the elephantin the roomle cirque le roux lance sa série noire
l’histoire Automne 1937, le jour de son mariage Miss
Betty se retire dans une pièce, méditant de sombres
desseins à l’endroit de son époux, quand trois hommes
font irruption… Dans une ambiance raffinée et feutrée, se
joue alors une extraordinaire sarabande entre les quatre
protagonistes d’un scénario délicieusement noir et blanc.
ce qu’ils en disent Ils m’ont contactée pour faire la
mise en scène de leur création au sein de leur compagnie.
J’ai accepté avec beaucoup d’enthousiasme. Lors des
résidences, nous avons pu mettre à jour l’étendue de leur
créativité : jeu d’acteur verbal, physique, émotionnel.
Chacun a pu y développer son originalité, travaillant des
couleurs de jeu surprenantes, cherchant à aller au plus
loin dans les propositions, sans se donner de limites dans
les idées. Charlotte Saliou
ce qu’ils en pensent Bluffant, étourdissant, hypnotisant.
Rarement un spectacle de cirque contemporain nous aura
autant étonné. La Provence
Un spectacle beau et brillant, par quatre jeunes artistes
issus des grandes écoles du cirque de Montréal et
Bruxelles. Télérama
L’érotisme explose dans une des rares scènes en couleur,
alors que Grégory Arsenal et Yannick Thomas se livrent à
un duo aussi lascif que spectaculaire sur un plateau garni
de fruits qui évoque le péché originel. La musique,
standards de jazz ou créations d’Alexandra Streliski,
permet aux corps de trouver une liberté nouvelle. Anne
Cassou Noguès, Les trois coups
Une comédie étourdissante faite de prouesses acrobatiques,à la croisée du théâtre, du cirque et du cinéma noir hollywoodien.
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
68
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
69© F
ran
k W
. ock
enfe
ls ii
i et
Fra
nce
ssa
torr
acch
i
© s
ven
etc
hev
erry
Avriljeudi 19 | 20h00
concert assis (numéroté)et debout (placement libre)
chant Arthur
guitare, clavier Clément
batterie Raphael
guitare, clavier Sébastien
basse Antoine
production Astérios Spectacle
salle Jacques Audiberti
l’histoire En 2015, anthéa a
accueilli en résidence le club
des cinq de Feu! Chatterton
pour préparer le premier concert
d’une longue tournée avec leur
premier album Ici le jour (a tout enseveli). Le génie des
jeunes Parisiens n’a pas tardé à être reconnu et Ici le jour
a été couronné disque d’or en 2016. Les Feu! Chatterton
biberonnés à Bashung et Gainsbourg sont nés sur scène
où se passe la rencontre avec un public avide de textes
intenses et de musiques enivrantes. Si leurs influences
musicales sont nombreuses, les grands anciens (Led
Zeppelin, Radiohead) comme les petits nouveaux (Tame
Impala, Mac DeMarco), elles n’ont jamais figé leur
inspiration. Leur feu brûle d’une flamme unique comme
le prouve la suite de leur aventure et ce deuxième album
mûri en toute confidentialité.
ce qu’ils en disent J’ai fait du spoken word parce que
j’écrivais des choses et que j’avais envie de les dire. Puis,
lorsqu’on s’est mis à faire de la musique ensemble, je me
suis rendu compte que je n’avais plus besoin de tordre
autant le rythme, disons de façon un peu hip-hop - car je
suis très influencé par le rap. De là, je me suis mis à dire
moins de choses, moins vite, et à les faire sonner
différemment. Quand tu joues à plusieurs, quand tu dis
des mots sur de la musique, petit à petit, c’est inévitable
je pense, tu as envie de chanter. C’est inévitable parce
que ça ouvre la chanson, ça approfondit, tu ne peux pas
t’en empêcher. J’ai compris que la pure poésie est
graphique et que la chanson n’est pas de la poésie, parce
qu’il y a une mélodie avec. Réaliser cela m’a décomplexé
et libéré de pas mal de trucs... Arthur, chanteur
ce qu’ils en pensent Tout ce qu’on aime : des
orchestrations entraînantes capables de s’encanailler du
côté des dancefloors sans s’y perdre, des images qui se
bousculent et n’ont que faire des formats standard de la
chanson, une vraie interprétation et une sacrée énergie
doublée d’une jolie complicité sur scène. Marie-Catherine
Mardi, Télérama
Ces cinq Parisiens emmenés par des textes déjà
fondamentaux et la présence inouïe d’Arthur leur leader
charismatique et ultra-contemporain, posent en quelques
titres les bases du rock français à venir. Pierre Siankowski,
Les Inrockuptibles
Avec son nom clin d’œil à une hérédité certes marquée mais
diluée dans un océan d’influences, le groupe Parisien Feu!
Chatterton est assurément l’un des héritiers les plus
crédibles de la génération des Gainsbourg et autres
Bashung. Arte
On les a connus au berceau et, avec ce deuxième album,
ils vont définitivement imposer leur griffe.
in spite of wishingand wantingun des spectacles cultes de la danse contemporaine
Reprise du succès mondial de Wim Vandekeybus, sensations fortes garanties.
mAivendredi 11 | 20h30
samedi 12 | 20h30
danse
mise en scène, chorégraphie,
scénographie Wim Vandekeybus
musique originale et soundscape
David Byrne
"fuzzy freaky" remix DJ Food
avec Rob Hayden, Eddie Oroyan,
Yassin Mrabtifi,
Guilhem Chatir, Grégoire Malandain,
Luke Jessop, Luke Murphy,
Flavio D'Andrea, Knut Vikström Precht,
Cheng-An Wu, Baldo Ruiz,
Wim Vandekeybus, Giovanni Scarcella
assistants chorégraphie
Iñaki Azpillaga, German Jauregui
assistante artistique Greet Van Poeck
styling Isabelle Lhoas
assistée par Isabelle De Cannière
coordination technique
Davy Deschepper
lumière Francis Gahide, Davy Deschepper
son Bram Moriau
régie plateau Tom de With
production Ultima Vez
coproduction KVS (Bruxelles, BE)
salle Jacques Audiberti
durée 1h50
l’histoire In Spite of Wishing and Wanting (« Malgré le
désir et la volonté ») nous plonge dans un univers dominé
par les conflits : le désir et son impossibilité. Dans cette
pièce qui lors de sa création en 1999 marqua les esprits,
Wim Vandekeybus se penche sur le désir originel d’un
monde uniquement peuplé d’hommes. Des images filmées
et des séquences dansées portées par la bande-son de
David Byrne (ex-leader des Talking Heads) se fondent à des
monologues sur la peur, le désir d’affection et la magie du
sommeil. Ce mouvement impossible à apaiser est au cœur
des nouvelles de Julio Cortázar et de Paul Bowles qui
hantent ce spectacle et dont Wim Vandekeybus a tiré un
court-métrage qui ajoute à l’ensemble humour et réflexion.
ce qu’ils en pensent D’une grande beauté, In Spite of
Wishing and Wanting a les couleurs de l’enfance jamais
oubliée avec ses rêves impossibles et cette envie de ruer
dans les brancards. Jean Marie Wynants, Le Soir
Danse âpre, gonflée à bloc de cette hargne qui fait rendre
à la vie tout son suc et son amertume mêlés. Danse qui, le
couteau sous la gorge, inscrit dans la mémoire du
spectateur des traînées de sensations à vif. Rosita
Boisseau, Le Monde
On en sort subjugué. Douze danseurs, comme une horde
de chevaux fougueux. Pendant deux heures, ils vont
s’ébrouer, se jeter dans les airs, s’affronter front contre
front, se bagarrer. La compétition entre mâles a remplacé
la séduction mais les désirs inavoués, le besoin de
tendresse, les frustrations, la peur du noir et de la nuit,
restent bien là. Guy Duplat, La Libre Belgique
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
70 © F
anny
lat
our
lam
ber
t
© D
anny
Will
ems
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
71
feu! chattertontoujours aussi allumés
mAimercredi 23 | 20h30
création musique
synthétiseurs et électroacoustique
Thierry Balasse
basse et chant élise Blanchard
chant élisabeth Gilly
batterie éric Groleau
piano synthétiseur et chant
Cécile Maisonhaute
performance aérienne Chloé Moglia
ou Fanny Austry
guitare éric Lohrer
scénographie et lumières Yves Godin
écriture aérienne Chloé Moglia
production Compagnie Inouïe-Thierry
Balasse
coproduction La maison de la Musique
de Nanterre, Les Scènes du Jura-scène
nationale, la MCB - scène nationale
de Bourges, La Filature - scène nationale
de Mulhouse, Tandem - scène nationale
d’Arras et de Douai, le Théâtre Durance
scène conventionnée.
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
cosmos 1969par l'équipe de la face cachée de la lune accueillie à anthéa en 2017
l’histoire L’année 69 fut non seulement érotique mais
aussi astronautique et électronique. Fin juillet, le monde
entier a le regard vissé à son téléviseur : pour la première
fois, un homme va poser le pied sur la Lune. Au même
moment apparaissent sur le marché deux synthétiseurs
qui marqueront le son des années 60-70. Avec sa capacité
à transformer l’électricité en sons, le synthétiseur offre un
nouvel outil de création et c’est tout un imaginaire
« cosmique » qui entre dans la musique. Le spectacle
s’offre comme la bande musicale imaginaire de la Mission
Apollo 11 : un voyage sonore et poétique pour musiciens,
circassien, machines et voix humaines.
ce qu’ils en disent Le souvenir, la mémoire comme
source d’émotions retrouvées et renouvelées. Cette
mémoire qui m’a donné le désir de retourner sur The Dark
Side of the Moon (la lune, déjà présente) avec les Pink
Floyd, qui m’a donné envie de ré-explorer la Messe pour le
temps présent avec Pierre Henry, et qui aujourd’hui me
remet en lien avec l’enfant de 5 ans que j’étais lorsque au
mois de juillet 1969 mon père m’a réveillé dans la nuit
pour voir le « premier homme à marcher sur la lune ».
Thierry Balasse
Le compositeur Thierry Balassenous invite à un voyage chimérique
dans le temps et l’espace, sur la planète musicale 1969.
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
72
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
73© t
hin
ksto
ck
© c
hri
stop
he
ray
nau
d D
elag
e
terabak de kyivcabaret déjanté
l’histoire Le metteur en scène Stéphane Ricordel a
conçu son spectacle comme un clin d’œil aux cabarets
qui enchantèrent les nuits parisiennes des années 40
jusqu’aux années 80 : une succession de numéros entre
installations et performance, musique, magie et cirque
où l’humour n’est jamais mis de côté. Des circassiens sur
leur trampoline, trapèze ou encore mât chinois sont
encouragés par les Dakh Daughters chanteuses et
comédiennes ukrainiennes. Les six « sœurs » multi-
instrumentistes sont de redoutables tempéraments,
femmes engagées, animées par l’esprit de la lutte et
usant des techniques vocales insoumises des chanteuses
traditionnelles, elles sont les Mesdames Loyal de ce
moment festif.
ce qu’ils en disent C’est une histoire qui dure avec les
Dakh Daughters, mais aussi avec l’Ukraine. J’ai rencontré
Vlad Troitsky, le directeur du Dakh Théâtre, il y a
maintenant sept ans, et depuis je vais régulièrement en
Ukraine où des relations se sont établies entre Vlad, le
Dakh théâtre et ses comédiens, et moi […] Même si nous
n’avons pas pu continuer certains projets du fait de la
révolution, les Dakh Daughters sont devenues aujourd’hui
connues et reconnues. Quand je leur ai proposé de nous
retrouver pour faire un cabaret, elles ont tout de suite
répondu présentes. Elles ont une vision de la scène très
forte qui leur donne une présence et un rapport au public
extrêmement profonds […] On pourrait les qualifier de
Pussy Riot ukrainiennes, c’est-à-dire qu’avec leurs textes,
qui sont politiquement mais aussi poétiquement engagés,
elles sont capables de prendre une posture sur scène très
rock’n roll par leur look et par leur façon d’être tout le
temps en adresse directe. Elles sont très cabarétiques !
Stéphane Ricordel
ce qu’ils en pensent Qui a vu une fois les Dakh
Daughters ne peut que retourner les voir c’est une loi, une
fatalité, un ensorcellement entre folklore des Carpates et
hymnes néopunk. On ouvre grands les yeux et les oreilles,
et la bouche, d’étonnement, de peur et de plaisir.
Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaîné
Stéphane Ricordel a concocté un cabaret
chaleureux et doucement déjanté où se
sentent aussi bien les adultes que les
enfants et même – miracle – les
adolescents. Fabienne Darge, Le Monde
mAijeudi 31 | 20h00
Juinvendredi 1er | 20h30
samedi 2 | 20h30
cirqueà voir en famille à partir de 6 ans
metteur en scène Stéphane Ricordel
assistant metteur en scène
Patrice Wojciechowski
composition musicale Vlad Troitsky
musique Dakh Daughters -
Ruslana Khazipova, Tanya Havrylyuk,
Solomia Melny, Anna Nikitina,
Natalia Halanevych, Zo
artistes de cirque Daniel Ortiz,
Josefina Castro Pereyra, Benoît Charpe,
Julieta Martin, Oscar Nova de la Fuente,
Matias Pilet
artiste magie Arthur Chavaudret
comédienne Marina Voznyuk,
Anna Olekhnovych
régisseur général
Simon André
création et régie lumière
Amandine Galode
régisseur son Tom Menigault
régisseur Lucas Clody
régie plateau Pierre-Marie Lazaroo
salle Jacques Audiberti
durée 1h30
spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes
Un vent chaud venu de Kiev souffle sur le théâtre pour une parenthèse musicale,acrobatique et proprement magique.
en
ve
lo
pp
e 5
to
ut
le
sP
ec
ta
cl
e V
iVa
nt
5
74 © t
hin
ksto
ck
iMMERSiONune plongée dans les arts émergents
IMMERSION est un volet de la programmation d’anthéa
entièrement consacré à la scène digitale. Une à deux fois
par trimestre, tout au long de la saison, le théâtre ouvre
ses portes à la création contemporaine sous ses formes
les plus audacieuses et innovantes. L’heure est désormais
à la transdisciplinarité, aux pratiques spontanées,
individuelles ou collectives, en marge des courants bien
définis. Le numérique rencontre l’émotion artistique et la
création de demain se dessine entre art vivant et
technologie.
IMMERSION invite à repenser le théâtre en tant que lieu.
Le décloisonnement des disciplines implique une
circulation autre à l’intérieur du bâtiment. En touchant à
nos habitudes de spectateur, c’est la philosophie même du
théâtre qui change. Par paliers successifs, l’IMMERSION
s’installe à tous les niveaux. Les soirées IMMERSION se
déroulent en trois temps : elles commencent à 19 h 30 par
des projections visuelles sur la façade du théâtre, quant la
météo le permet. Puis la salle Pierre Vaneck se transforme
en salle de performance, de spectacle et/ou de concert,
champ magnétique et d’expérimentation des arts
numériques. Enfin, l’IMMERSION se fait ascensionnelle et
se poursuit sur le majestueux toit-terrasse du 5e étage où
le débat, l’échange d’idées, et l’esprit de la fête se
prolongent dans un after animé par des DJs et des VJs.
En IMMERSION, le spectateur est invité à un long voyage
immobile et low-cost, afin de favoriser le brassage des
publics. Grâce à la présence d’artistes internationaux, les
lointains s’invitent, pour un voyage immobile. Chaque
soirée est un point de départ pour un ailleurs sans
billet retour. Mettre le public au centre du voyage est
une volonté. Cette tendance devrait s’accentuer comme
au cours de l’expérience Playground Digital Vertigo de juin
2017 au cours de laquelle la Réalité Virtuelle ou VR s’est
invitée et a transformé le théâtre en un terrain de jeu
bousculant les codes narratifs et renouvelant l’approche
de la création artistique. Le public, casqué, évolue en
apesanteur dans un univers high-tech d’images, de sons et
d’illusions comme dans un bal masqué futuriste.
Pour mener à bien ces projets immersifs, cette année
encore, anthéa s’entoure de professionnels avertis, tel
Paulo Correia, metteur en scène et vidéaste, Sébastien
Hamard du Festival Nuits Carrées, Frédéric Alemany du
hublot, le centre de création d’art numérique de Nice
nouvellement installé au 109 et de Stéphane Moginot,
fondateur de l’agence SoonCome, qui développe des
projets hybrides à dimensions internationales.
hors
scè
nes
75
hOrs scènesatelier-théâtreL’atelier-théâtre se tient chaque lundi, de 19h à 22h, d'octobre à juin, excepté pendant les vacances scolaires et les jours fériés. Il est dirigé par Pierre Blain, metteur en scène et comédien à anthéa avec Jules Verne : au-delà du possible (saison 2014-15) et au sein de la Compagnie La Berlue. Tout au long de la saison, un large éventail théâtral est abordé : de l’improvisation au jeu masqué, du clown à l'interprétation de textes. Cet atelier hebdomadaire est limité à 20 personnes et réservé aux abonnés désirant s’initier (ou se perfectionner) à la pratique du théâtre. Deux séances pratiques, préalables à l'inscription définitive, auront lieu à partir du lundi 2 octobre. Un forfait de 325 € de participation aux frais est demandé.Renseignements auprès de Laéticia Vallart, chargée des scolaires et enseignants, au 04 83 76 13 10 et [email protected]
rencontre avec les équipes artistiquesDes temps de rencontre avec les équipes artistiques sont proposés à l’issue de certaines représentations. Comme il y a fort à parier que les échanges se poursuivront, les plus avisés prolongeront les débats au bar du 5e étage.•samedi7octobre:Je change de file, p. 55•mercredi15novembre:L’Île des esclaves, p. 40•vendredi1décembre:Extrêmités, p. 59•vendredi8décembre:Le chant du cygne, p. 43•vendredi15décembre:La vie (titre provisoire), p. 28•vendredi19janvier:Dracula, p. 45•vendredi9février:Monsieur Mouche, p. 64•samedi17février:Les eaux et forêts, p. 46•samedi17mars:Elvire, Jouvet 40, p. 48•mardi20mars:Tu te souviendras de moi, p. 8-9•vendredi13avril:Double assassinat... p. 50• jeudi17mai:La valse des saisons, p. 54
productions et coproductions anthéaParce que le spectacle vivant est une matière qui ne cesse de se modeler, une des missions d’anthéa est de favoriser l’émergence de nouveaux spectacles.Pour la saison 2017-18, anthéa produit et coproduit douze créations : • ça va ? : p. 6 • Misery : p. 7 • Tu te souviendras de moi : p. 8-9• Je parle à un homme qui ne tient pas en place : p. 16• Maria Callas, une passion, un destin : p. 27• Logiquimperturbabledufou : p. 39• L'île des esclaves : p. 40• Dracula : p. 45• Elvire, Jouvet 40 : p. 48• Double assassinat dans la rue Morgue : p. 50• Le Bateleur : p. 65• Sympho New : p. 66
l’art et le spectacle vivantanthéa est non seulement une salle de spectacle mais aussi un lieu au croisement des arts. Depuis la saison 2014-15, le théâtre accueille les œuvres d’artistes venant d'univers aussi riches qu’éclec-tiques. C’est ainsi que nous avons pu découvrir les machines-sculptures originales de Fabien Chalon, le gigantesque totem lumineux du plasticien brési-lien Kleber Matheus, créé exclusivement pour l’atrium d’anthéa mais aussi les illustrations de Camille Ulrich qui s’est amusée à croquer les spec-
tacles en résidence en 2015-16 et nous a donné d’un trait, accès aux étapes de travail du Collectif La Machine avec l’exposition Peter Pan et ses des-sins en 2016-17.
à voir en familleEn souscrivant vos abonnements, vous pouvez réserver pour vos enfants de moins de 18 ans (sur justicatif) des places pour les spectacles à voir en famille ou avec les ados à un tarif réduit de 16 € (orchestre) et 12 € (balcon) pour la salle Jacques Audiberti et 12 € pour la salle Pierre Vaneck : • à partir de 6 ans Nouvelles pièces courtes : p. 31 La valse des saisons : p. 54 La famille Semianyki : p. 58 Extrêmités : p. 59 Monsieur Mouche : p. 64 Terabak de Kyiv : p. 73• à partir de 8 ans Dracula : p. 45• à partir de 10 ans ça va ? : p. 6 François d’Assise : p. 38 L’île des esclaves : p. 40 Double assassinat dans la rue Morgue : p. 50 Santa Madera : p. 56 The elephant in the room : p. 68• avec les ados Misery : p. 7 Tu te souviendras de moi : p. 8-9 Le chant du cygne : p. 43 T.I.N.A. : p. 47 Cyrano : p. 53
bar-tapasEn plus de son cadre architectural étonnant, anthéa a complètement repensé et redécoré ses espaces de restauration et de convivialité. Avant ou après les joies du spectacle, le chaleureux bar-tapas et sa terrasse panoramique vous attendent au 5e étage pour le plaisir des papilles et des yeux.
Tarifshors abonnementPlein 17,50€Réduit 12,50 €LOL 11€& en abonnement2 spectacles 21€4 spectacles 42€
19h30 apéro
vidéo
21h00 spectacle salle
Pierre Vaneck
22h00 after t
errasse DJ-VJ
Au rez-de-chaussée, la sympatique bras-serie, vous accueille les soirs de repré-sentation dans la salle Jacques Audi-berti : rendez-vous à partir de 18h et jusqu’à une heure après la fin des re-présentations, ainsi qu’à partir de 14h30 lors des représenta-tions du dimanche.
ocTobre#15 samedi 14 | 21h00
JAnvier#16 samedi 27 | 21h00
mArS#17 samedi 24 | 21h00
Juin#18 samedi 2 | 21h00
salle pierre vaneck
vous pouvez dès à présent sélectionner
deux ou quatre dates de votre choix.
les contenus seront précisés à
l'automne et disponibles sur
anthea-antibes.fr
76
part
enai
res
cult
urel
s
ParTenaIres cuLTureLs
le réseau des médiathèques de la CASA
Tout au long de l’année, le réseau des médiathèques de la Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis accompagne des initiatives remarquables pour faire vivre le livre, la lecture et la culture dans leurs diversités. Plus d’infos sur ma-mediatheque.net
festival nuits carrées
Le festival des Nuits Carrées, c’est trois jours de musique live en bord de mer, au pied du Fort Carré à Antibes, pour ouvrir la saison estivale... mais c’est aussi un lieu de vie consacré au mélange et à la découverte : mixité des genres, mixité populaire, mixité entre artistes de renom et artistes émergents. Cette année, la 11e édition du festival aura lieu les 29, 30 juin et 1er juillet 2017.Pour accompagner le lancement de cette nouvelle édition, anthéa a eu le plaisir de recevoir le vendredi 21 avril 2017 plus de 1 200 personnes sur son toit panoramique, marquant ainsi sa volonté de poursuivre sa collaboration avec le festival antibois. Programme des Nuits Carrées 201729 juin : French 79, Wax Tailor, Frànçois & The Atlas Moutains, Kid Francescoli30 juin : Pone live, Kery James, Gaël Faye, Siska1er juillet : Carpenter Brut, Sepultura, Trust, Klone « Unppluged »Plus d’infos sur www.nuitscarrees.com
les déantibulations
Le festival de spectacles de rue célèbre sa 14e édition du 8 au 11 juin 2017. Chaque année, les Déantibulations essaiment le spectacle vivant dans la cité antiboise, espace de nos déambulations quotidiennes. Pour la quatrième fois, afin d’accompagner les rencontres entre spectateurs et artistes au sein de l’espace public, anthéa s’associe à cette nouvelle édition en accueillant trois spectacles sur le parvis et la terrasse jeudi 8 juin 2017. Plus d’infos sur www.acla06.com
le conservatoire de musiqueet d’art dramatique Futur voisin du théâtre, le Conservatoire collabore régulièrement avec anthéa qui abrite plusieurs de ses manifestations : remise de prix vendredi 30 juin 2017, soirées artistiques du 16 au 19 mai 2017, Sym-pho New… Plus d’infos sur www.antibes-juanlespins.com (rubrique « culture »).
théâtre antibéa
Lieu de formation, de création et de diffusion depuis quinze ans, Antibéa (et ses 110 places) propose un théâtre de répertoire alternant clas-sique et contemporain. Plus d’infos sur www.theatre-antibea.com
grand prix littéraire jacques audiberti
anthéa accueille le Grand Prix Littéraire de la Ville d’Antibes Jacques Audiberti, remis dans la salle qui porte le nom de l’illustre écrivain antibois. Présidé par Didier Van Cauwelaert, il récompense chaque automne « une œuvre en résonnance avec l’œuvre de Jacques Audiberti et fidèle à la culture méditerranéenne ».
bœuf théâtre - théâtre du tribunal
événement incontournable d’Antibes et sa région, le plus ancien festival d’humour de France est le rendez-vous de la rentrée pour les amoureux de l’absurde, de l’irrévérence, de la dérision, du burlesque, du clown et du rire. Programme du Boeuf Théâtre à anthéa en salle Pierre Vaneck - septembre 2017 :Jeudi 21 : Flon flon ou la véritable histoire de l'humanité - Les épis noirs Vendredi 22 : Sacco et Vanzetti - Dau et CatellaSamedi 23 : Ménage à trois - Chloé LacanSuite du programme sur www.boeuf-theatre.fr
jazz à juan
Depuis 1960, « Jazz à Juan » est un festival incontournable. anthéa s’est naturellement engagé à soutenir cette institution qui participe activement au rayonnement d’Antibes Juan-les-Pins sur la scène internationale. Retrouvez la programmation sur jazzajuan.com
Depuis son inauguration, anthéa participe au développement culturel du territoire en s’associant à des événements forts. Cette saison encore, le théâtre soutient ces actions tout en se projetant dans l’avenir.
le Festival Les Nuits Carrées
les nuitsd’antibes
lancement à anthéa des Déantibulations
le Bœuf Théâtre au Théâtre du Tribunal
77
le festival les nuits d’antibes
Plusieurs spectacles présentés à anthéa pour la saison 2017-18 sont organisés dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes, manifestation portée par l’Office de Tourisme d’Antibes Juan-les-Pins et financée par le casino JOA la Siesta :•Scènes de la vie conjugale p. 19 •Fractus V p. 34-35•La traviata p. 36-37•Les eaux et fôrets p. 46•Cyrano p. 53•Santa Madera p. 56•D. Quixote p. 63•Orchestre Beethoven de Bonn p. 67 •The elephant in the room p. 68•Jonathan Lambert p. 69•Terabak de Kyiv p. 73
festival d’art sacré
Le 26e Festival d’art sacré d’Antibes déroule ses fastes du 14 au 26 septembre 2017. à l’occasion de cette date-anniversaire, le festival organise une série de concerts exceptionnels au sein de trésors patrimoniaux de la commune d’Antibes Juan-les-Pins tels que la cathédrale de la Chapelle Saint-Bernardin, la chapelle Notre-Dame de la Garoupe d'Antibes ou encore l'église Sainte-Anne Saint-Martin de Vallauris.Chefs-d’œuvre du répertoire, musique de chambre, pour chœurs, orchestre et solistes constitueront autant de temps forts pour un festival prestigieux.
Programme du festival•Jeudi14septembre2017à21h Cathédrale d’Antibes « Bach orchestral »
•Samedi16septembre2017à21h Cathédrale d’Antibes « Nature et création »
•Dimanche17septembre2017à18h église Sainte-Anne Saint-Martin de Vallauris « Polyphonies sacrées et profanes de l’île de
Beauté a capella »
•Mardi19septembre2017à21h Chapelle Saint-Bernardin « La voix des anges »
•Vendredi22septembre2017à21h Cathédrale d’Antibes « Vêpres solennelles d’un confesseur K 339» de
Mozart « Messe en ut majeur » de Beethoven
•Samedi23septembre2017à21h Cathédrale d’Antibes « Autour du Requiem de Fauré »
•Dimanche24septembre2017à18h Chapelle Notre-Dame de la Garoupe « Un piano en la chapelle »
•Mardi26septembre2017à21h Chapelle Saint-Bernardin « Bach intime »
Renseignements et réservations auprès des Offices de Tourisme d’Antibes et de Juan-les-Pins.
les saisons musicales du palais des congrès
Du 20 au 22 octobre 2017, nouvelle formule pour JAMMIN JUAN. Vous pourrez y découvrir deux soirées grand public, un week-end dédié aux professionnels du jazz, deux scènes showcases, conférences et master-class. Des moments conviviaux dans la grande tradition du Jazz. Le 1er Janvier 2018, l’Orchestre Régional de Cannes célèbrera la nouvelle année avec l’incontournable concert du Nouvel An, puis ce sera autour des LUNDIS DU CONSERVATOIRE de venir ponctuer cette saison musicale automne-hiver. Au printemps, les 31 mars, 21 avril et 26 mai 2018, Juan-les-Pins retrouvera pour la troisième année CLASSIC à JUAN.
INFORMATIONS & BILLETTERIEOffice de Tourisme et des Congrès d’Antibes Juan-les-PinsInformations : 04 22 10 60 01 – 04 22 10 60 10 - Billetterie : www.antibesjuanlespins.com
ParTenaIres cuLTureLs
part
enai
res
cult
urel
s
anthéa participe au
scOLaIres eT enseIGnanTsanthéa, un théâtre ancré dans la ville
Depuis sa création, anthéa aspire à créer et cultiver une relation privilégiée avec tous ses publics. Reflets d’une volonté de diversité et d’accompagnement, les actions culturelles occupent ainsi une place importante dans la vie du théâtre et permettent notamment d’aller à la rencontre du jeune public. à travers des propositions artistiques en lien avec les établissements scolaires, les médiathèques, le Conservatoire, etc., le théâtre tend à s’adresser au public de demain. Espace de rencontres et de dialogues, anthéa se veut être un lieu ouvert à tous dans lequel chacun puisse nourrir sa curiosité et découvrir un spectacle vivant qui continue de s’écrire avec force et originalité.
anthéa, un théâtre pour accompagner les enseignants
Afin de servir au mieux les élèves ainsi que leurs enseignants à travers la découverte du spectacle vivant, anthéa propose divers outils d’accompa-gnement : dossiers pédagogiques, médiations, rencontres avec des artistes, visites du théâtre, présentation des métiers, ateliers pratiques... Il s’agit de familiariser les élèves à la fréquentation des lieux culturels, de découvrir la création contemporaine et d’appréhender le passage du texte écrit à la scène. • découvrir anthéa propose un spectacle itinérant, gratuit, qui
se joue dans les établissements en début d’année scolaire et qui tend à ouvrir un débat au sein des classes. Cette année, nous avons le plaisir de pré- senter Cœurs sourds de Laura Desprein, mis en scène et interprété par Pierre Blain et accompa-gné de Felicien Chauveau.
• s’ouvrir Les mardis, mercredis, jeudis et vendredis, anthéa propose 14 spectacles à destination du public scolaire, issus de la saison en cours, pour leur qualité artistique et pédagogique. élèves et professeurs peuvent ainsi découvrir le théâtre pendant le temps scolaire, moment propice au dialogue. Une formule d’abonnement de 3 spectacles en matinées scolaires permet d’accéder à ces 34 représentations en journée. Le parcours de sensibilisation s’articule autour d’un ensemble d’actions envisagées tout au long de l'année scolaire.
• accompagner Des dossiers pédagogiques, téléchargeables sur le
site internet et disponibles au théâtre permettent de donner des éléments pertinents sur un spectacle et la compagnie qui l’a créé. anthéa présente des pistes pédagogiques sous forme d’ateliers, d’exercices ou d’expériences à mener.
• enseigner Grâce aux ateliers et aux stages « culture à portée
de la main », anthéa propose aux enseignants de les accompagner dans leur formation à l’éducation artistique et culturelle.
• partager Avant ou à l’issue de la représentation, au théâtre
ou dans l’établissement scolaire, les rencontres avec les équipes artistiques sont multiples et proposent un échange entre les élèves, les enseignants, les artistes et l’équipe artistique du théâtre pour donner une vision d'ensemble du processus de création.
• visiter- Visite du bâtiment : visite-promenade à la
découverte de l’architecture du théâtre et des espaces qui le composent.
- Visite derrière le rideau rouge : présentation des métiers et rencontre avec les professionnels qui participent à la vie du théâtre.
• approfondir Des parcours thématiques peuvent être imaginés au-
tour des spectacles lorsque ceux-ci se répondent ou permettent la mise en place de projets transversaux. Quelques propositions pour la saison 2017-18 :- le mouvement et le corps : Extrêmités, The ele-
phant in the room, Santa Madera…- l’absurde : Monsieur Mouche, The elephant in the
room, La famille Semianyki…- les coulisses du spectacle vivant : Elvire, Jouvet
40, Monsieur Mouche, Le chant du cygne…• s’associer anthéa renforce la relation avec les établissements
scolaires en créant les « classes acolytes ». Abonnés au théâtre, les élèves bénéficient tout au long de l’année de temps d’échanges privilégiés : ateliers, rencontres, répétitions publiques, visites...
PROGRAMMATION EN TEMPS SCOLAIREEN OCTOBRESanta Madera, jeudi 19 et vendredi 20 à 14h30EN NOVEMBREL’Île des esclaves, jeudi 9, vendredi 10, mardi 14, jeudi 16, vendredi 17, mardi 21, jeudi 23 à 14h30 La famille Semianyki, jeudi 16 à 14hExtrêmités, mardi 28 et jeudi 30 à 14h30EN DéCEMBRELe chant du cygne, mardi 5 et jeudi 7 à 14h30EN JANVIERDracula, jeudi 11, mardi 16, jeudi 18, mardi 23 et jeudi 25 à 14h30EN FéVRIERMonsieur Mouche, mardi 6, jeudi 8 et mardi 13 à 14h30T.I.N.A., mardi 20 et jeudi 22 à 14h30EN MARSElvire, Jouvet 40, mardi 13, jeudi 15 et mardi 20 à 14h30Tu te souviendras de moi, jeudi 15 à 14hEN AVRILDouble assassinat dans la rue Morgue, mardi 10 et jeu-di 12 à 14h30The elephant in the room, jeudi 12 à 14hEN MAICyrano, jeudi 17 à 14hLa valse des saisons, mar 15 à 14h30 et ven 18 à 14h30
Ces représentations sont également accessibles à tous les publics au tarif réduit ou abonné. Si vous êtes intéressés, merci de prendre contact avec la billetterie deux semaines avant la première date de représentation du spectacle (en fonction des places disponibles).
Pour tout renseignement concernant le jeune public et le milieu scolaire, contacter Laéticia Vallart, chargée des relations avec les jeunes publics, les scolaires et les enseignants au : 04 83 76 13 10 ou [email protected]
78
scol
aire
s et
en
seig
nan
ts
79
PraTIquetarifs hors abonnement
la billetterie hors abonnement sera ouverte à partir du samedi 23 septembre 2017.
* tarif réduit : étudiants, moins de 25 ans et demandeurs d’emploi sur présentation d’un justificatif, groupe de plus de 10 personnes, abonnés du théâtre national de nice, mais aussi pour les abonnés souhaitant ajouter des spectacles à leur premier choix.
tarifs hors abonnement tarif plein tarif réduit*
grande salle Jacques Audiberti (opéra-événements)
orchestre 63 € 53 €
balcon 52 € 42 €
grande salle Jacques Audiberti (hors opéra-événements)
orchestre 37 € 27 €
balcon 26 € 19 €
orchestre debout 24 € 17 €
salle Pierre Vaneck 24 € 17 €
immersion 17,5 € 12,5 €
billetteriehoraires d’ouverture : du mardi au samedi de 15h à 19h et les soirs jusqu’à l’heure des représentations. les dimanches et lundis de représentation, la billetterie ouvre 1h avant le début du spectacle.par courrier* : 260 av. Jules grec, 06600 antibespar téléphone** : 04 83 76 13 00par mail : [email protected] internet : www.anthea-antibes.com* règlement par chèque à l’ordre de la « régie
billetterie anthéa »** règlement uniquement par cb
accès aux sallessalle Jacques Audiberti* : places numérotées jusqu’à l’heure du spectacle, puis placement libre.salle Pierre Vaneck* : placement libre.
Pour des raisons artistiques, aucun retardataire ne sera admis après le début des représentations. afin de faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite, il est indispensable de le signaler à l’achat des billets.
tarif LOLla carte lol est gratuite et permet aux jeunes de 16 à 25 ans, résidant, étudiant ou travaillant dans l’une des communes de la communauté d’agglomération sophia antipolis de bénéficier d’avantages sur des activités de sport, culture et loisirs. le tarif lol est pratiqué à anthéa sur simple présentation de la carte (à l’exception des spectacles opéra-évènements).
fermeture du théâtreDu vendredi 14 juillet au lundi 28 août inclus.
actualité en ligne
rejoignez-nous sur notre page Facebook : anthéa – antipolis théâtre d’antibes
Partagez vos impressions sur les spectacles sur twitter avec le hashtag #antheatheatre
Profitez des photos des coulisses en nous suivant sur instagram : antheatheatreantibes
Découvrez des vidéos inédites sur notre chaine Youtube : théâtre anthéa
bourse d'échange et covoituragela bourse d’échange est disponible sur chaque page spectacle du site internet d’anthéa. il s’agit d’un outil entièrement dédié aux spectateurs qui souhaitent, par le biais de la bourse, se mettre en contact rapidement afin de pouvoir échanger leur place.
un espace de covoiturage est également accessible sur chaque page spectacle du site internet d’anthéa. ce service permet de mettre en relation les spectateurs qui désirent partager leur trajet les soirs de représentation.
l’accès au théâtreen bus - lignes urbaines 1, 6, 7, 8, 10, 11, 23 :
arrêt « stade nautique »- depuis nice ou cannes : ligne 200 nice - cannes- depuis l’aéroport de nice : bus 250 expressen traingare sncF d’antibes à 300 mètres
stationnementun parking souterrain de 230 places est à votre dis-position, sous le théâtre, accès au niveau de l’entrée des courts de tennis. un parking extérieur gratuit de 100 places est également à votre disposition à 200 mètres du théâtre. Merci de bien vouloir noter que ces parkings ferment à partir de minuit et demi les soirs de représentations.
stade nautique
bd gé
néra
l vau
tin
av. de la libération
rue sadi carnot av. de verdun
av. philippe rochat
av. jules grec av. d
e nice
av. du 11 novembre
jardin rené
cassin
chemin du puy
chemin du puy
tennis club d’antibes
quai
des
éva
dés
de g
uerre
le fort carré
Garesncf
av. mas ensoleillé
av. de la verte pagane
D6007
D6007
D704
D704
D35
D35
D6107
parkinG
vieilantibes
prat
ique
L'équIPe
80
l'éq
uipe
anthéa, antipolis théâtre d’antibes est financé par les collectivités territoriales locales, la Ville d’Antibes Juan-les-Pins et la CASA (Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis) au premier plan, mais aussi par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes et la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
- Président de la Société Publique Locale - Théâtre Communautaire d’Antibes : Jean Leonetti- Membres du Conseil d’administration : Marguerite Blazy - Hassan El Jazouli - Jean-Pierre Maurin
Audoin Rambaud - Michel Rossi - Michèle Salucki - Simone Torres Foret-Dodelin
antipolis théâtre d’antibes260, avenue Jules Grec04 83 76 13 13 - administration04 83 76 13 00 - billetteriewww.anthea-antibes.fr - [email protected]
- directeur : Daniel Benoin- assistante de direction : Laura Bourgeois
[email protected] 83 76 13 25
• secrétariat général, communication & relations avec les publics
- secrétaire général : Vincent Brochier [email protected]
- chargée des relations avec les entreprises, associations et groupes : Hanna Marty [email protected] 04 83 76 13 12
- chargée des relations avec le jeune public, les scolaires et les enseignants : Laéticia [email protected] 04 83 76 13 10
- attachée aux relations avec les publics et à l'information numérique : Charlotte [email protected] 04 83 76 13 18
- responsable de l’accueil-billetterie : Oriane Cambuzat [email protected] 04 83 76 13 17
- chargé de l'abonnement et de l'information numérique : Tom Courboulex [email protected] 04 83 76 13 01
- attachée à l'information : Lisa Biancheri [email protected] 04 83 76 13 26
- responsable partenariats et mécénats :Club LE CARRé Frédérique [email protected] 88 76 78 97
- chefs de salle : Alice Fougeret, Aster Cassel et Benjamin [email protected]
• administration- administrateur :
Julien Le Chapelain [email protected]
- administratrice adjointe : Lula Roussel [email protected] 04 83 76 13 20
- comptable : Carine Charron [email protected] 04 83 76 13 19- assistant polyvalent administratif et
technique : Benjamin Birat [email protected]
- bar-tapas : Diane Sucheyre et édouard Andrin [email protected]
• technique- conseiller technique :
Jean-Pierre Laporte [email protected]
- assistante technique : Lisa [email protected] 33 85 69 36
- régisseur plateau : Laurent Messer [email protected]
- régisseur lumière : Antoine Bertheux [email protected]
- régisseur son : Richard Stradiotti [email protected]
Des techniciens intermittents ainsi que des contrôleurs, ouvreurs, placeurs et l'équipe a'bonheurs sont embauchés en fonction des besoins afin de compléter l'équipe permanente. Ont activement participé à la préparation de ce programme de saison 2017-18 : Tiffany Bereyziat, Michel Francesconi, Frédéric Maria, Margaux Parent, Clémentine Peraudeau.
Photographie de couverture : Philip Ducap.
81
Le carré
Pour tout renseignementFrédérique Saphores-Baudin
06 88 76 78 [email protected]
ET VOUS ?
le c
arré
CLUBLE CARRé
Les premiers membres du club Le CArrÉ pour 2017-18
Participer au développement du premier théâtre de PACA
AéROPORTS DE LA CÔTE D'AZUR - AG3I - AGENCE KARMA - AIR FRANCE KLM
ALAIN LLORCA - ALLIOS - AMADEUS SAS - ANNICK HENK - ANNY COURTADE
ANTONINO AMADDEO / REMINISCENCE - ARLETTE INOCENTI - AZUR TRUCKS IT
BANQUE POPULAIRE CÔTE -D'AZUR - BARCLAYS - COACHING BY GAELLE
BERGEAL - BERNARD TOMASINI - BIOESTEREL - BOHÊME ASSURANCES MMA
BOUYGUES BÂTIMENT SUD-EST - CATHERINE CASTORIANO - CATS - CCI NICE
CÔTE D'AZUR - CHRISTINE AMAR - CIAIS IMPRIMEURS & CRéATEURS - CRéDIT
AGRICOLE - CRISMAT - DR GILLES ROSTAIN - DR CLAUDE MASCHI - DR JEAN
CHRISTOPHE CORRADI - DUMEZ CÔTE D’AZUR - ENTREPRISE JEAN SPADA
ENTREPRISE PATRIGEON - ERNST & YOUNG - éTABLISSEMENTS GUERRE
EXCO FSE SOPHIA - FRANCK RIDEL - FRANCOISE DAENA - FRéDERIC BAUDIN
FRéDERIC DUCIC ARCHITECTE - PHILIPPE GAUTIER - GROUPE ENKI - HEC
ALUMNI CÔTE D’AZUR - HÔTELS BELLES RIVES & JUANA - HÔTEL DU CAP-
EDEN-ROC - ICADE PROMOTION - IDEA - INEO ENGIE - INEO INFRACOM-ENGIE
INTERMARCHé WILLIAMS ROSA - JACQUART CHAMPAGNE - JCDECAUX
JEAN-FRANCOIS DAVERIO C.E.E.C. - JOA LA SIESTA CASINO D'ANTIBES
KAPPA ENGINEERING - KELLER PLAGE SARL CESAR - LABORATOIRE
DENSMORE - LAGARDÈRE MéTROPOLES - LES PETITES AFFICHES DES ALPES-
MARITIMES - MARIKA ROMAN-MENESTRIER MAX BARROIS - NEUFLIZE OBC
OLIVIER HOUZé - PATRICK VIALA - RICHARD KOTLIAR - RIVIERA RéALISATION
ROCHE BOBOIS - SOCIéTé GéNéRALE -SOCIéTé MARSEILLAISE DE CRéDIT
STEPHANE JAPHET - SUEZ – SUPRALOG - TEAM CÔTE D'AZUR - TIA CHEREL
TOYOTA EUROPE DESIGN DEVELOPMENT - URBAN OUTDOOR - VALéRIE
BARTH, ARCHITECTURE & INTERIOR DESIGN -VINCI CONSTRUCTION FRANCE
/ADIM CÔTE D’AZUR - VINCI FACILITIES YVETTE CREMERIEUX - ZENCAR
LIMOUSINES...
82
cale
ndr
ier
des
spec
tacl
es
caLenDrIer Des sPecTacLes
OCTO
BRE 2
017
1D
2L
3M
4M
20h3
0 poé
sie ?
(p.10
)5
J20
h00 p
oésie
?(p
.10)
6V
21h0
0 je c
hang
e de fi
le(p
.55)
7S
21h0
0 je c
hang
e de fi
le(p
.55)
8D
9L
10M
20h0
0 vail
le qu
e vivr
e(p
.22)
20h3
0 fra
nçois
d'as
sise
(p.38
)11
M20
h30 v
aille
que v
ivre
(p.22
)21
h00 f
ranç
ois d'
assis
e(p
.38)
12J
13V
20h3
0 un
pedi
gree
(p.11
)14
S20
h30 u
n pe
digr
ee(p
.11)
21h0
0 IM
MER
sION
#15
(p.74
)15
D16
L17
M20
h30 s
anta
mad
era
(p.56
)18
M20
h30 l
ogiq
uim
pertu
rbab
ledu
fou
(p.39
)21
h00 s
anta
mad
era
(p.56
)19
J14
h30 s
anta
mad
era
(p.56
)20
h00 l
ogiq
uim
pertu
rbab
ledu
fou
(p.39
)20
V14
h30 s
anta
mad
era
(p.56
)21
S
JUILL
ET 20
17
SEPT
EMBR
E 201
7
6J
20h0
0 woo
dy al
len
(p.4)
29V
20h3
0 ça v
a ?
(p.6)
30S
20h3
0 ça v
a ?
(p.6)
cale
ndr
ier
des
spec
tacl
es
lé
Ge
nd
e salle
Jac
qu
es A
ud
iber
ti
salle
Pie
rre
Van
eck
sco
lair
e sa
lle J
acq
ues
Au
dib
erti
sco
lair
e sa
lle P
ierr
e V
anec
k
nOVE
MBRE
2017
1M
2J
3V
4S
5D
17h0
0 dan
y boo
n(p
.23)
20h3
0 dan
y boo
n(p
.23)
6L
7M
8M
20h3
0 cro
que-
mon
sieur
(p.12
)21
h00 l
'île d
es es
clav
es(p
.40)
9J
14h3
0 l'îl
e des
escl
aves
(p.40
)20
h00 c
roqu
e-m
onsie
ur(p
.12)
10V
14h3
0 l'îl
e des
escl
aves
(p.40
)20
h30 m
ainte
nant
ou ja
mel
(p.24
)11
S20
h30 m
ainte
nant
ou ja
mel
(p.24
)21
h00 l
'île d
es es
clav
es(p
.40)
12D
13L
14M
14h3
0 l'îl
e des
escl
aves
(p.40
)20
h00 u
n po
yo ro
jo(p
.57)
15M
20h3
0 la f
amill
e sem
ianik
y(p
.58)
21h0
0 l'îl
e des
escl
aves
(p.40
)16
J14
h00 l
a fam
ille s
emian
iky
(p.58
)14
h30 l
'île d
es es
clav
es(p
.40)
17V
14h3
0 l'îl
e des
escl
aves
(p.40
)20
h30 l
a fam
ille s
emian
iky
(p.58
)18
S20
h30 l
a fam
ille s
emian
iky
(p.58
)21
h00 l
'île d
es es
clav
es(p
.40)
19D
20L
21M
14h3
0 l'îl
e des
escl
aves
(p.40
)20
h00 p
oliti
quem
ent c
orre
ct(p
.41)
22M
21h0
0 l'îl
e des
escl
aves
(p.40
)23
J14
h30 l
'île d
es es
clav
es(p
.40)
20h0
0 le l
ivre d
e ma m
ère
(p.13
)24
V20
h30 l
e livr
e de m
a mèr
e(p
.13)
nOVE
MBRE
2017
(suit
e)25
S26
D27
L28
M14
h30 e
xtrê
mité
s(p
.59)
20h0
0 ceu
x qui
erre
nt…
(p.42
)29
M20
h30 c
eux q
ui er
rent
…(p
.42)
21h0
0 ext
rêm
ités
(p.59
)30
J14
h30 e
xtrê
mité
s(p
.59)
20h0
0 chr
istop
he al
évêq
ue(p
.60)
JanV
IER 20
18 (s
uite)
16M
14h3
0 dra
cula
(p.45
)20
h00 j
e par
le à
un h
omm
e qui
…(p
.16)
17M
21h0
0 dra
cula
(p.45
)18
J14
h30 d
racu
la(p
.45)
20h0
0 ang
éliq
ue k
idjo
(p.62
)19
V21
h00 d
racu
la(p
.45)
20S
20h3
0 un
air de
fam
ille
(p.17
)21
h00 d
racu
la(p
.45)
21D
15h3
0 un
air de
fam
ille
(p.17
)22
L23
M14
h30 d
racu
la(p
.45)
24M
21h0
0 dra
cula
(p.45
)25
J14
h30 d
racu
la(p
.45)
20h0
0 nou
velle
s pièc
es co
urte
s(p
.31)
26V
20h3
0 nou
velle
s pièc
es co
urte
s(p
.31)
27S
20h3
0 nou
velle
s pièc
es co
urte
s(p
.31)
21h0
0 IM
MER
sION
#16
(p.74
)28
D29
L30
M31
M
JanV
IER 20
181
L2
M3
M4
J5
V6
S7
D8
L9
M20
h00 d
ino &
shirl
ey(p
.61)
10M
20h3
0 din
o & sh
irley
(p.61
)21
h00 d
racu
la(p
.45)
11J
14h3
0 dra
cula
(p.45
)12
V20
h30 m
ichel
jona
sz(p
30)
21h0
0 dra
cula
(p.45
)13
S21
h00 d
racu
la(p
.45)
14D
15L
DéCE
MBRE
2017
1V
20h3
0 mich
el le
gran
d(p
.25)
21h0
0 ext
rêm
ités
(p.59
)2
S21
h00 e
xtrê
mité
s(p
.59)
3D
4L
5M
14h3
0 le c
hant
du cy
gne
(p.43
)20
h00 o
livia
ruiz
(p.26
)6
M21
h00 l
e cha
nt du
cygn
e(p
.43)
7J
14h3
0 le c
hant
du cy
gne
(p.43
)8
V20
h30 m
aria
calla
s, …
(p.27
)21
h00 l
e cha
nt du
cygn
e(p
.43)
9S
10D
11L
12M
20h0
0 tab
leau
d'un
e exé
cutio
n(p
.44)
13M
20h3
0 tab
leau
d'un
e exé
cutio
n(p
.44)
14J
15V
20h3
0 la v
ie (ti
tre pr
oviso
ire)
(p.28
)16
S20
h30 l
a vie
(titre
prov
isoire
)(p
.28)
17D
18L
19M
20h0
0 jul
ien cl
erc
(p.29
)20
h30 m
isery
(p.7)
DéCE
MBRE
2017
(suit
e)20
M20
h30 j
ulien
cler
c(p
.29)
21h0
0 mise
ry(p
.7)21
J20
h00 l
'être
ou pa
s(p
.14-1
5)
20h3
0 mise
ry(p
.7)22
V20
h30 l
'être
ou pa
s(p
.14-1
5)
21h0
0 mise
ry(p
.7)23
S20
h30 l
'être
ou pa
s(p
.14-1
5)
24D
25L
26M
27M
28J
29V
30S
31D
1J
2V
20h0
0 les
noc
es de
figa
ro(p
.32-3
3)
3S
4D
15h3
0 les
noc
es de
figa
ro(p
.32-3
3)
5L
6M
14h3
0 mon
sieur
mou
che
(p.64
)7
M20
h30 d
. qui
xote
(p.63
)21
h00 m
onsie
ur m
ouch
e(p
.64)
8J
14h3
0 mon
sieur
mou
che
(p.64
)20
h00 d
. qui
xote
(p.63
)9
V20
h30 m
oi, m
oi &
franç
ois b.
(p.18
)21
h00 m
onsie
ur m
ouch
e(p
.64)
10S
20h3
0 moi,
moi
& fra
nçois
b.(p
.18)
11D
12L
féVR
IER 20
18
13M
14h3
0 mon
sieur
mou
che
(p.64
)14
M20
h30 s
cène
s de
la vi
e con
jugal
e(p
.19)
15J
16V
20h3
0 les
eaux
et fo
rêts
(p.46
)17
S20
h30 l
es ea
ux et
forê
ts(p
.46)
21h0
0 le b
atel
eur
(p.65
)18
D15
h30 l
es ea
ux et
forê
ts(p
.46)
19L
20M
14h3
0 T.I.
N.A.
(p.47
)20
h30 T
.I.N.
A.(p
.47)
21M
20h3
0 fra
ctus
V(p
.34-3
5)
21h0
0 T.I.
N.A.
(p.47
)22
J14
h30 T
.I.N.
A.(p
.48)
20h0
0 fra
ctus
V(p
.34-3
5)
20h3
0 T.I.
N.A.
(p.47
)23
V24
S20
h30 s
ymph
o new
(p.66
)25
D26
L27
M28
M
MaRS
2018
9V
10S
11D
12L
13M
14h3
0 elvi
re, j
ouve
t 40
(p.48
)20
h00 t
u te
souv
iendr
as de
moi
(p.8-
9)14
M20
h30 t
u te
souv
iendr
as de
moi
(p.8-
9)15
J14
h00 t
u te
souv
iendr
as de
moi
(p.8-
9)14
h30 e
lvire
, jou
vet 4
0(p
.48)
16V
20h3
0 tu
te so
uvien
dras
de m
oi(p
.8-9)
21h0
0 elvi
re, j
ouve
t 40
(p.48
)17
S20
h30 t
u te
souv
iendr
as de
moi
(p.8-
9)21
h00 e
lvire
, jou
vet 4
0(p
.48)
18D
15h3
0 tu
te so
uvien
dras
de m
oi(p
.8-9)
19L
20M
14h3
0 elvi
re, j
ouve
t 40
(p.48
)20
h00 t
u te
souv
iendr
as de
moi
(p.8-
9)21
M20
h30 t
u te
souv
iendr
as de
moi
(p.8-
9)22
J20
h00 t
u te
souv
iendr
as de
moi
(p.8-
9)23
V20
h30 t
u te
souv
iendr
as de
moi
(p.8-
9)21
h00 e
lvire
, jou
vet 4
0(p
.48)
24S
20h3
0 tu
te so
uvien
dras
de m
oi(p
.8-9)
21h0
0 IM
MER
sION
#17
(p.74
)25
D15
h30 t
u te
souv
iendr
as de
moi
(p.8-
9)26
L27
M28
M20
h30 t
out c
e que
vous
voul
ez(p
.20)
29J
20h0
0 tou
t ce q
ue vo
us vo
ulez
(p.20
)30
V20
h30 b
estie
di sc
ena
(p.49
)31
S20
h30 b
estie
di sc
ena
(p.49
)
1D
2L
3M
4M
5J
aVRI
L 201
8
6V
20h0
0 la t
ravia
ta(p
.36-3
7)
7S
20h0
0 la t
ravia
ta(p
.36-3
7)
8D
15h3
0 orch
estre
beeth
oven
de bo
nn
(p.67
)9
L10
M14
h30 d
oubl
e ass
assin
at…
(p.50
)11
M20
h30 t
he el
epha
nt in
the r
oom
(p.68
)21
h00 d
oubl
e ass
assin
at…
(p.50
)12
J14
H00 t
he el
epha
nt in
the r
oom
(p.68
)14
h30 d
oubl
e ass
assin
at…
(p.50
)13
V20
h30 t
he el
epha
nt in
the r
oom
(p.68
)21
h00 d
oubl
e ass
assin
at…
(p.50
)14
S20
h30 c
uisin
e & dé
pend
ance
s(p
.21)
21h0
0 dou
ble a
ssas
sinat
…(p
.50)
15D
15h3
0 cui
sine &
dépe
ndan
ces
(p.21
)16
L17
M20
h00 j
onat
han
lam
bert
(p.69
)18
M21
h00 c
oupl
e(p
.51)
19J
20h0
0 feu
! cha
tterto
n(p
.70)
20h3
0 cou
ple
(p.51
)20
V20
h30 l
es ch
atou
illes
ou la
…(p
.52)
21h0
0 cou
ple
(p.51
)21
S20
h30 l
es ch
atou
illes
ou la
…(p
.52)
21h0
0 cou
ple
(p.51
)22
D23
L24
M25
M26
J27
V28
S29
D30
L
MaI 2
018
1M
2M
3J
4V
5S
6D
7L
8M
9M
10J
11V
20h3
0 in
spite
of w
ishin
g…(p
.71)
12S
20h3
0 in
spite
of w
ishin
g…(p
.71)
13D
14L
15M
14h3
0 la v
alse
des s
aison
s
(p
.53)
20h0
0 cyr
ano
(p.53
)16
M20
h30 c
yran
o(p
.53)
21h0
0 la v
alse
des s
aison
s
(p
.54)
17J
14h3
0 cyr
ano
(p.53
)20
h30 l
a val
se de
s sais
ons
(p.54
)18
V14
h30 l
a val
se de
s sais
ons
(p.54
)19
S21
h00 l
a val
se de
s sais
ons
(p.54
)20
D21
L22
M23
M20
h30 c
osm
os 19
69(p
.72)
24J
25V
26S
27D
28L
29M
30M
31J
20h0
0 ter
abak
de k
yiv
(p. 7
3)
JUIn
2018
1V
20h3
0 ter
abak
de k
yiv(p
.73)
2S
20h3
0 ter
abak
de k
yiv(p
.73)
21h0
0 IM
MER
sION
#18
(p.74
)3
D4
L5
M6
M7
J8
V9
S10
D