17 18 la 5e saison - anthea-antibes.fr · Ainsi, quand Patrick Chesnais m’a apporté Tu te...

43
FANNY ARDANT JAMEL DEBBOUZE STÉPHANE DE GROODT DANY BOON FABRICE LUCHINI JACQUES GAMBLIN JULIETTE BINOCHE JULIEN CLERC OLIVIA RUIZ CHRISTOPHE ALÉVÊQUE PIERRE ARDITI CATHERINE HIEGEL ANDRÉS MARÍN FRANÇOIS BERLÉAND GRÉGORY GADEBOIS MYRIAM BOYER FRANÇOIS MOREL MICHEL LEGRAND RAPHAËL PERSONNAZ DANIEL RUSSO SIDI LARBI CHERKAOUI LÉA DRUCKER MICHEL JONASZ JONATHAN LAMBERT PHILIPPE DECOUFLÉ PATRICK TIMSIT PATRICK CHESNAIS BÉRÉNICE BEJO ÉDOUARD BAER SHIRLEY ET DINO LAETITIA CASTA WOODY ALLEN... 17 18 : LA 5 e SAISON !

Transcript of 17 18 la 5e saison - anthea-antibes.fr · Ainsi, quand Patrick Chesnais m’a apporté Tu te...

fanny ardant • Jamel debbouze Stéphane de Groodt • dany boon fabrice luchini • JacqueS Gamblin Juliette binoche • Julien clercolivia ruiz • chriStophe alévêquepierre arditi • catherine hieGelandréS marÍn • françoiS berléand GréGory GadeboiS • myriam boyer françoiS morel • michel leGrandraphaël perSonnaz • daniel ruSSoSidi larbi cherkaoui • léa druckermichel JonaSz • Jonathan lambert philippe decouflé • patrick timSitpatrick cheSnaiS • bérénice beJoédouard baer • Shirley et dinolaetitia caSta • woody allen...

17•18 : la 5e saison !

3

Jean LeonettiMaire d’Antibes Juan-les-PinsPrésident de la Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis

Il y a tout juste quatre ans, anthéa ouvrait ses portes sur le fabuleux spectacle de La Traviata devant 1 200 personnes conquises.

Depuis l’imposante architecture de béton et de verre s’est inscrite dans le paysage azuréen

comme un lieu incontournable de culture et de création.

Cette année anthéa est devenu le premier théâtre de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur avec

plus de 12 000 abonnés et 120 000 spectateurs.

Le succès d’anthéa est essentiellement dû à la qualité de la programmation proposée par Daniel

Benoin qui, dans un large éventail de spectacles, a su fidéliser les passionnés de théâtre, d’opéra,

de musique, de danse et de one-man-show.

Cette année une fois de plus, la programmation saura séduire, j’en suis sûr, un large public.

anthéa est aussi un lieu de création et d’innovation : Le Remplaçant, ça va ? ou Misery vont

conquérir les scènes parisiennes après avoir suscité l’enthousiasme des Azuréens.

Je suis particulièrement reconnaissant aux élus de la Communauté d’Agglomération qui ont

accepté le pari de créer un grand théâtre dans un contexte économique difficile, considérant avec

lucidité que la culture est justement une forme de réponse à la crise que traverse notre pays.

Je remercie le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes et la Région Provence-Alpes-Côte

d’Azur, ainsi que l’ensemble de nos partenaires et mécènes au premier rang desquels le Casino

Joa la Siesta de nous accompagner dans cette belle aventure.

Merci surtout à vous public, d’anthéa. Faites votre choix dans cette programmation exceptionnelle

malgré l’inévitable regret de ne pouvoir assister à tous les spectacles.

Bonne saison 2017/18 à anthéa

éDITO En avril 2018, nous fêterons les cinq ans d'anthéa ! Ces années de bonheur au service du spectacle vivant sont passées à la vitesse de l’éclair. Je n’ai pas d’exemple d’une réussite aussi soudaine qu’incontestable. Car c’est vous qui avez fait le succès de votre théâtre, de ce projet, né de la volonté d’un homme qui, dès l’origine, a vu les choses en grand. Le vaisseau amiral voulu par Jean

Leonetti était de mon point de vue un pari très risqué. J’avais tort. Aujourd’hui anthéa occupe non seulement une place prépondérante dans le paysage de la région mais il a gagné une visibilité nationale. Il a rencontré un public actif qui ne craint pas de se déplacer des quatre coins du département, quand ce n’est pas du reste de la région. J’ajouterais que nos statuts particuliers nous ont évité les contraintes inhérentes aux théâtres nationaux : nous sommes libres de programmer autant d’œuvres dramatiques que d’autres formes scéniques (danse, cirque, opéra, one-man-show…). Nous avons fait en sorte, grâce à cette configuration inédite en France, de réussir la greffe entre décision politique et projet artistique.

Si anthéa doit remplir son rôle d’accueil et de diffusion des spectacles, sa mission première est la création. Nous sommes donc producteurs ou coproducteurs de nombreux projets ce qui garantit notre liberté de choix. Ainsi, quand Patrick Chesnais m’a apporté Tu te souviendras de moi de François Archambault, ai-je tout de suite eu envie de monter cette pièce qui, malgré son sujet (la maladie d’Alzheimer), m’a procuré à sa lecture une joie insoupçonnée que j'essayerais de vous faire partager. En ce qui concerne l'opéra, après Carmen, et avant Don Giovanni, j’ai décidé grâce à l’Opéra de Nice de vous proposer une suite aux grands mythes sévillans de la scène lyrique en proposant une nouvelle création des Noces de Figaro de Mozart Produire des spectacles c’est être fidèle aux compagnons de toujours en même temps que parier sur les talents de demain. Zabou Breitman, après un travail en résidence à anthéa, nous offrira la primeur de sa nouvelle création, le très étonnant Logiquimperturbabledufou. L’aventure dure depuis longtemps avec le Collectif 8 qui remonte cette année Double assassinat dans la rue Morgue d’après Edgard Poe et L’Île des esclaves de Marivaux. De même, nous voici à nouveau coproducteur dans Dracula, le dernier projet du collectif La Machine. Et savez-vous que nos créations voyagent ? Misery d’après Stephen King et ça va ? de Jean-Claude Grumberg partent en tournée à Paris, en France et à l’étranger.

Parmi les artistes que nous accueillons, il y a ceux qui, ayant fait salle comble, nous font la grâce d’un bis, tels Fabrice Luchini et son étourdissant récital poétique ou Michel Jonasz, au swing toujours impeccable. Il y a aussi tous ceux qui reviennent et ils sont nombreux. François Berléand sera là en François B. dans la pièce vertigineuse d’un jeune auteur niçois. Je citerais encore Jean-Claude Grumberg, de retour avec L’être ou pas qui nous donne la joie de revoir Pierre Arditi, édouard Baer dans la peau de Patrick Modiano, un Patrick Timsit inattendu dans le très émouvant Livre de ma mère d’Albert Cohen, Emma Dante qui a soulevé le théâtre avec les Sorelle Macaluso et pousse encore plus loin sa recherche dans Bestie di scena, les Jaoui-Bacri seront présents à travers leur fameux diptyque Un air de famille et Cuisine et dépendances où ils passent le relais à une toute nouvelle troupe dont Léa Drucker au sommet de son art. Vous aurez aussi les nouveaux spectacles de François Morel, Jacques Gamblin, Christophe Alévêque, Philippe Decouflé, Andrés Marín…

Mais de nouvelles voix sont aussi au rendez-vous de la saison 2017-18. Au premier rang desquels, l’illustre et génial Michel Legrand que je tenais à recevoir après notre Dreyfus commun à l’Opéra. Jamel Debbouze, dont la personnalité dépasse ses talents d’acteur et d’humoriste. S’agissant de voix, citons aussi Fanny Ardant dans Croque-Monsieur, Juliette Binoche, sublime dans son interprétation des textes de Barbara pour un hommage conçu avec le pianiste star Alexandre Tharaud, ou Laetitia Casta et Raphaël Personnaz au cœur des Scènes de la vie conjugale, événement de la dernière saison parisienne. Dany Boon qui nous fait le bonheur de s’arrêter à anthéa alors qu’il est demandé par tous les zéniths de France. Je ne voudrais surtout pas oublier Sidi Larbi Cherkaoui et Wim Vandekeybus, sans doute parmi les plus grands de la danse contemporaine. Et je pourrai ici citer quarante autres spectacles qui feront la saison 17-18.

Je vous invite à feuilleter ce programme que nous avons conçu avec la fidèle équipe d’anthéa que je tiens à remercier. Il n’est pas dans mes intentions de me retourner en chemin ni de faire de ce théâtre une belle endormie. Il faut dès maintenant se retrousser les manches, penser à la saison qui s’annonce et déjà songer à la suivante.

Daniel Benoin

Daniel BenoinDirecteur d’anthéa

antipolis théâtre d’antibes

© A

. Bér

ard

ENVELOPPE 1 : LEs INCONTOURNABLEsça va ? 6

misery 7

tu te souviendras de moi 8-9

ENVELOPPE 2 : PRIVILègE ThéâTREpoésie ? 10

un pedigree 11

croque monsieur 12

le livre de ma mère 13

l’être ou pas 14-15

je parle à un homme... 16

un air de famille 17

moi, moi & françois b. 18

scènes de la vie conjugale 19

tout ce que vous voulez 20

cuisine et dépendances 21

ENVELOPPE 3 : PRIVILègE sPECTACLE VIVANTvaille que vivre 22

dany boon - 25 ans de scène 23

maintenant ou jamel 24

michel legrand 25

olivia ruiz 26

maria callas, une passion, un destin 27

la vie (titre provisoire) 28

julien clerc - la tournée des 50 ans 29

michel jonasz 30

nouvelles pièces courtes 31

les noces de figaro 32-33

fractus V 34-35

la traviata 36-37

ENVELOPPE 4 : TOUT LE ThéâTREfrançois d’assise 38

logiquimperturbabledufou 39

l’île des esclaves 40

politiquement correct 41

ceux qui errent ne se trompent pas 42

le chant du cygne 43

tableau d’une exécution 44

dracula 45

les eaux et forêts 46

T.I.N.A. 47

elvire, jouvet 40 48

bestie di scena 49

double assassinat dans la rue morgue 50

couple 51

les chatouilles ou la danse de la colère 52

la valse des saisons 53

cyrano 54

ENVELOPPE 5 : TOUT LE sPECTACLE VIVANTje change de file 55

santa madera 56

un pojo rojo 57

la famille semianyki 58

extrêmités 59

christophe alévêque – revue de presse 60

dino fait son crooner... 61

angélique kidjo tribute to célia cruz 62

d.quixote 63

monsieur mouche 64

bateleur 65

sympho new 66

orchestre beethoven de bonn 67

the elephant in the room 68

jonathan lambert 69

feu! chatterton 70

in spite of wishing and wanting 71

cosmos 1969 72

terabak de kyiv 73

immersion 74

HORS SCÈNES 75

PARTENAIRES CULTURELS 76-77

SCOLAIRES ET ENSEIGNANTS 78

PRATIQUE 79

L’éQUIPE 80

LE CARRé 81

CALENDRIER 82-83

sOmmaIre

4 5

DernIère mInuTe

Woody Allenrevient avec son New Orleans Jazz BandAu moment de boucler cette saison 17-18, Woody Allen nous annonce qu'il reviendrait bien faire un concert à anthéa, ainsi qu'il l'avait proposé en juillet 2013. Nous recevrons donc Woody Allen & the New Orleans Jazz Band jeudi 6 juillet 2017 à 20h. D'abord proposé aux abonnés, ce concert figure dans le bulletin d'abonnement au début de l'enveloppe 3.

7

en

ve

lo

pp

e 1

l

es

in

co

nt

ou

rn

ab

le

s

1e

nv

el

op

pe

1

le

s i

nc

on

to

ur

na

bl

es

1

6

miseryla vengeance d’une fan

© P

hili

p D

uca

p

© n

ath

alie

ste

rnal

ski

Daniel Benoin a parié que le huis-clos de Misery s’adapterait parfaitementà la cage de scène,l'intérêt que suscite ce projetmontre qu’il a eu raison.

décembremardi 19 | 20h30

mercredi 20 | 21h00jeudi 21 | 20h30

vendredi 22 | 21h00

théâtreà voir avec les adolescents

de William Goldman

d’après le roman de Stephen King

adaptation française Viktor Lazlo

mise en scène Daniel Benoin

avec Myriam Boyer, Francis Lombrail

assistante mise en scène

Alice-Anne Filippi Monroché

scénographie Jean-Pierre Laporte

costumes Nathalie Bérard-Benoin

lumières Daniel Benoin

vidéo Paulo Correia

coproduction DBP - société Nouvelle

Théâtre des Arts-Hébertot,

anthea, théatre d'Antibes

salle pierre vaneck

durée 1h30

SepTembrevendredi 29 | 20h30

samedi 30 | 20h30

théâtreà voir à partir de 10 ans

texte Jean-Claude Grumberg

mise en scène Daniel Benoin

avec Pierre Cassignard,

Francois Marthouret, éric Prat

assistante mise en scène

Alice-Anne Filippi Monroché

décors Jean-Pierre Laporte

costumes Nathalie Bérard-Benoin

lumières Daniel Benoin

Après Antibes, le spectacle ça va ?

sera en tournée à Toulon, Cergy, Lyon,

Neuchatel, Noisy, Paris (Théâtre du

Rond-Point) et Nancy

production anthéa, théatre d’Antibes

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

ça va ?tu parles d’une question !

l’histoire C’est une série de petites pièces dans lesquelles

deux individus s’affrontent dans de savoureux dialogues

déclenchés par la formule rituelle « Ça va ? » aussi

faussement bienveillante que vide de sens. Au fil des

échanges les questions et réponses se faufilent entre les

lieux communs pour dénicher l’absurde hypocrisie des

relations sociales ou la tendre complicité des vieux amis.

ce qu’ils en disent Depuis le début des années 70,

Jean-Claude Grumberg traverse le théâtre français avec

près de quarante pièces qui, toutes, le mettent en tête du

peloton des auteurs dramatiques. Depuis quarante ans,

je cherche à me confronter à cette écriture et voilà

qu’enfin j’en ai à la fois l’occasion, la disponibilité et le

plaisir. ça va ? est certes une série d’histoires courtes

mais forme une vraie pièce élaborée à travers ces

conversations cocasses ou dramatiques enveloppant

l’absurdité du monde et la solitude humaine dans un

grand éclat de rire. Daniel Benoin

ce qu’ils en pensent Le spectacle s’appuie sur trois

acteurs remarquables qui manient aisément le ping-pong

d’échanges rapides et de répliques. La ribambelle de

situations offertes par la satire désopilante fournit à

chacun d’eux l’occasion de s’en donner à cœur joie.

Carole Boudet Lefort, Performarts

Daniel Benoin fait de cet ensemble de jeux un jeu global

sur l’espace, le temps, le hasard, le banal et l’imprévu.

Grumberg et Benoin font alterner l’anecdotique et le

fondamental sans avoir l’air de privilégier l’un ou l’autre.

L’humour sans démagogie, ça fait du bien. Gilles Costaz,

WebThéâtre

Comme ils l’ont prouvé lors de la création de la pièce en 2016,Grumberg et Benoin

étaient faits pour se rencontrer.

l’histoire Le personnage de Paul, tel un double de Stephen King, est un

écrivain à gros tirage. Il est à un tournant de sa vie, souhaitant changer de

registre, de style, de propos et mettre un terme à l’interminable saga à

laquelle il doit son succès. Pour cela il vient de terminer un roman où il fait

mourir son héroïne : Misery. Mais un accident de voiture le met à la merci

d’Annie, une lectrice psychopathe qui l’admire plus que tout. Elle commence

par le sauver, le recueillir, le soigner mais bientôt elle le séquestre avec une

rare cruauté et l’oblige à réécrire son roman comme elle l’entend.

ce qu’ils en disent Stephen King : voici un auteur qui, a priori, ne paraît

pas devoir s’inscrire dans les préoccupations d’un théâtre public. Et

cependant, Carrie, Christine, Shining, La Ligne Verte, Dôme, pour ne citer

que quelques titres d’une impressionnante production, ont ravi ou fait

trembler des lecteurs de tout âge et de toute catégorie culturelle ou sociale.

Comment l’expliquer ? Que nous dit une telle adhésion ? Qu’est-ce qui

permet au roman populaire d’aujourd’hui, tel que l’incarne Stephen King,

d’éviter l’écueil de l’exclusion élitaire ? La grande maitrise narrative

n’explique pas toujours tout. Car si Stephen King choisit des sujets en prise

directe avec un problème brûlant de notre société, témoignant des

relations si complexes entre les hommes, il sait aller au-delà du réalisme

jusqu’à atteindre une dimension symbolique, sinon archétypale. C’est bien

le cas dans Misery, brillamment adapté au cinéma par Bob Reiner et que j’ai

moi-même mis en scène et joué il y a quinze ans dans une autre adaptation.

En effet, l’auteur y aborde un sujet qui lui est sans doute le plus personnel

puisqu’il s’agit du rapport à la création artistique, et plus particulièrement

à l’écriture. Tout se passe comme si, symboliquement, le couple Paul-Annie

représentait l’histoire même de toute création artistique, reçue avec son

cortège d’incompréhensions et de malentendus, le fossé qui se creuse

fatalement entre le désir de l’artiste et les habitudes de son public. C’est

donc cette double recherche consistant d’une part à vouloir percer à jour

les ressorts de la narration populaire et d’autre part à élucider le conflit

entre l’artiste et son public, qui m’a conduit, avec Francis Lombrail et

Myriam Boyer encore auréolée de ses Molières de la meilleure comédienne,

à relever une nouvelle fois le défi de Misery au théâtre. Daniel Benoin

ce qu’ils en pensent Dans sa mise en scène qui élargit l'espace par des

représentations filmées de scènes hors champ, Daniel Benoin fait bien

comprendre que Misery est moins une pièce du genre horrifique que la

réplique amusée d'un auteur au fanatisme de ses lecteurs, usant à la fois

de l'effroi et du rire vengeur. Gilles Costaz, Les échos

Les dialogues sont remarquablement orchestrés, sans temps mort.

L'adaptation extrait la substantifique moëlle du roman de King, avec une

touche d'humour bienvenue. Robert Yvon, Nice Matin

bis !

coproduction

bis !

production

en

ve

lo

pp

e 1

l

es

in

co

nt

ou

rn

ab

le

s1

8

en

ve

lo

pp

e 1

l

es

in

co

nt

ou

rn

ab

le

s

1

9© r

icar

do

Vaz

Pal

ma

tu te souviendras de moil’aide-mémoire

mArSmardi 13 | 20h00

mercredi 14 | 20h30vendredi 16 | 20h30

samedi 17 | 20h30dimanche 18 | 15h30

mardi 20 | 20h00mercredi 21 | 20h30

jeudi 22 | 20h00vendredi 23 | 20h30

samedi 24 | 20h30dimanche 25 | 15h30

représentation en temps scolaire :

jeudi 15 | 14h00

créationthéâtre

à voir avec les adolescents

texte François Archambault

mise en scène Daniel Benoin

avec Patrick Chesnais, Nora Arnezeder

distribution en cours

assistante mise en scène

Alice-Anne Filippi Monroché

scénographie Jean-Pierre Laporte

costumes Nathalie Bérard-Benoin

lumières Daniel Benoin

vidéo Paulo Correia

coproduction anthéa, théatre d’Antibes

et DBP

salle Jacques Audiberti

rencontre avec l'équipe artistique à l'issue

de la représentation du mardi 20 mars

l’histoire édouard, un ancien universitaire rattrapé par

l’âge et les premiers signes de la maladie d’Alzheimer

commence à perdre ses repères. Jusqu’ici exposé dans les

médias pour délivrer ses doctes analyses politiques et

sociales, il doit désormais la mettre en veilleuse. Or édouard

n’est pas homme à renoncer et juge que son avis compte

encore. Il devient pesant pour tout le monde et puisque

personne de son entourage ne semble prêt à veiller sur lui, il

finit par être placé sous la garde de Bérénice, la fille du

nouveau conjoint d’Isabelle, sa propre fille. La rencontre

avec cette ado détachée et attachante, amène édouard à

revisiter un passage de son histoire personnelle appartenant

à un passé refoulé : il n’a pas dit son dernier mot.

ce qu’ils en disent La pièce de François Archambault

parle d’Alzheimer. Voilà un sujet particulièrement

compliqué à traiter aujourd’hui. Mais si la pièce de cet

auteur québécois a provoqué un tel enthousiasme

partout dans le monde c’est parce qu’elle nous parle de

ce fléau avec pertinence, intelligence et surtout drôlerie.

édouard, interprété par Patrick Chesnais qui correspond

magnifiquement dans toutes ses facettes à ce

personnage, trouve dans la maladie une manière de

transformer sa vie, de l’embellir et finalement de la

préférer à celle qui était la sienne auparavant. C’est en

définitive un formidable hymne à la vie et au bonheur que

nous propose l’auteur et dès lors un nouveau regard sur

le monde d’aujourd’hui. Daniel Benoin

Le Québécois François Archambault montre avec humour comment la perte de mémoire immédiate et même la maladie

peuvent être un antidote au diktat du présent.

coproduction

création

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

10

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

11

ocTobremercredi 4 | 20h30

jeudi 5 | 20h00

théâtre

de Paul Valéry, Arthur Rimbaud, Molière,

Louis-Ferdinand Céline, Gustave Flaubert

conception et interprétation

Fabrice Luchini

salle Jacques Audiberti

durée 2h

tarif opéra-événements

ocTobrevendredi 13 | 20h30

samedi 14 | 20h30

théâtre

texte Patrick Modiano

avec édouard Baer

production JMD Productions

salle Jacques Audiberti

durée 1h10

© c

hri

stop

he

bra

chet

© r

ich

ard

sch

roed

er

poésie ?vous en voulez encore !

un pedigreedans la tête de patrick modiano

l’histoire Le grand succès du récital de Fabrice Luchini

ne se dément pas. Est-il dû à ses interprétations, à sa

façon si personnelle de commenter les textes, à la place

unique qu’il occupe dans le paysage de la scène française

ou, tout simplement, le « diseur » est-il porté par le génie

des poètes qu’il a retenus ? De Molière à Rimbaud en

passant par Flaubert, Labiche, Baudelaire et La Fontaine,

servis par un comédien qui ne fait pas semblant de les

aimer, il faudrait être sourd pour ne pas se laisser

emporter.

ce qu’ils en disent Être comédien, c’est s’éloigner de

l’aristocratie de la pensée. C’est un dérèglement

psychique qui n’a rien de glorieux. Peut-être aidons-nous

un peu à créer, le temps d’un soir, une « ré-appartenance »

avec nos semblables. Au théâtre, dit Claudel, il se passe

quelque chose, comme si c’était vrai. Le mensonge du

théâtre mène parfois à la vérité. Fabrice Luchini

ce qu’ils en pensent Réciter, ce n’est pas le mot.

Pendant près de deux heures, Luchini s’emballe et

s’émeut, décortique et digresse, susurre et rugit. En un

mot, il partage. Le Parisien

Le succès de Luchini est un coup dur pour les

professeurs : cet ancien garçon-coiffeur fait de l’ombre

aux universitaires. Dommage pour eux, mais le

phénomène Luchini est une bonne chose pour l’art de

l’oraison, de la conférence et du théâtre. Il y a là un style

moderne qui s’invente sans reprendre les formules du

récital et de l’exposé. Gilles Costaz, Le Point

On assiste à un cours magistral… passionné, passionnant

que l’on aurait adoré recevoir, ado, pour aimer notre

langue et partager la folie de nos poètes. Atlantico.fr

l’histoire « … je ne me suis jamais senti légitime et encore moins un

héritier » écrit Modiano au tout début d’Un Pedigree. Bien avant d’être

sacré Prix Nobel de littérature, Patrick Modiano a été un enfant, « né le 30

juillet 1945 à Boulogne-Billancourt, 11 allée Marguerite ». Un enfant

balloté, laissé dans des pensionnats comme à la consigne. Le texte raconte

les souffrances du petit Modiano qui ne se sent pas aimé. Mais par ses

mots, il cherche surtout à mettre un terme à une vie qui n’était pas encore

la sienne. Tous les livres de Modiano parlent de Modiano, parfois

ouvertement, comme dans Remise de peine, De si braves garçons ou Livret

de famille… En s’appliquant ici le terme cru de « pedigree », il compose le

portrait sans concession de l’artiste en jeune chien perdu.

ce qu’ils en disent On assimile l’adjectif « modianesque » à une forme de

légèreté, mais le terme a aussi à voir avec la solitude, l’incommunicabilité, le

fait que ses personnages portent inscrits en eux leur propre mort et leur

propre fantôme. J’aime énormément dans ce texte comment il parvient à

évoquer sa propre souffrance avec un détachement apparent. L’émotion surgit

au cœur d’une écriture qui ne recourt jamais à aucun truc. Il n’envoie pas les

violons ! Et, chaque soir, je me laisse surprendre, des larmes me viennent

presque à des passages qui ne sont jamais les mêmes. édouard Baer

ce qu’ils en pensent Seul sur le plateau, le comédien semble habiter

totalement la tête de l’auteur et ses sentiments, éclatants à force d’être

retenus. Sa voix fine et chargée, son corps mince, son regard parfois perdu

dans d’invisibles paysages, tout concourt à faire naître Modiano en lui.

Laurence Liban, L’Express

L’interprétation si juste d’édouard Baer nous donne envie d’embrasser

notre vie, à bras grands ouverts, aussitôt le rideau retombé sur la scène.

Pauline Lévêque, Paris-Match

Donner à ce texte une voix tient de la gageure. édouard Baer y réussit avec

facilité, dissertant le nez au vent, faisant même rire parfois avec élégance

de ce trop-plein de douleur contenue. Martine Silber, Le Monde

Deux heures durant, Fabrice Luchini arrive à nous faire croire que

la poésie peut quelque chose contre le reflux de l’intelligence et de la sensibilité.

édouard Baer s’empare et restitue selon son propre tempo et en délicatesse un livre rare : l’état civil d’un écrivain.

bis !

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

12

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

13

novembremercredi 8 | 20h30jeudi 9 | 20h00

théâtre

une pièce de Marcel Mithois

mise en scène Thierry Klifa

avec Fanny Ardant, Bernard Menez,

Vittoria Scognamiglio, Michael

Cohen, Julia Faure, Pierre Rochefort,

Jean-Baptiste Lafarge et Sébastien

Houbani

production Arts Live Entertainment

coproduction TS3

salle Jacques Audiberti

durée 1h50

tarif opéra-événements

novembrejeudi 23 | 20h00vendredi 24 | 20h30

créationthéâtre

une pièce d'Albert Cohen

mise en scène Dominique Pitoiset

avec Patrick Timsit

production Les Visiteurs du Soir

salle Jacques Audiberti

durée 1h15

© c

arol

e b

ella

ïch

e

© g

. Vid

al

croque monsieurveuve mais pas trop

le livrede ma mèrecœur de fils

l’histoire Dans le Paris des

années 60, Coco Baisos se

retrouve veuve et sur la paille pour

la cinquième fois : son mari, un riche

péruvien a préféré se suicider plutôt que

d’affronter sa ruine soudaine. Coco, femme de

tête, fantasque et gaie, choisit de dissimuler sa

double infortune pour trouver le nouveau parti qui lui

assurera une existence confortable. Cette croqueuse de

diamants qui a toujours décidé de son destin multiplie

alors les rendez-vous galants auprès de riches messieurs…

ce qu’ils en disent Coco Baisos est née pauvre et s’en

est sortie. Après la disparition de son cinquième mari,

elle veut se recaser avant que le Tout-Paris sache qu’elle

est veuve et sans argent. On retrouve le rituel des

comédies de boulevard, les équivoques, les malentendus,

les exagérations… J’aime Coco d’autant plus à notre

époque de moralisateurs et de tristes. Cette fille est une

carnassière qui aime les bijoux et les fourrures, elle est

l’image même de la provocation que j’aime beaucoup.

Fanny Ardant

ce qu’ils en pensent Avec son timbre rauque et sa

noblesse de diction, son plaisir visible à jouer les frivoles,

ses traits d’esprit qui jaillissent en feux d’artifice, l’actrice

insuffle au comique un panache fou et tire tout le plateau

vers le haut de la drôlerie. Thomas Jean, ELLE

Le cinéaste Thierry Klifa a eu la très bonne idée de

demander à Alex Beaupain de composer tout spécialement

des chansons. Elles sont très bien interprétées et donnent

à la représentation une couleur de comédie musicale

pleine d’allégresse et de charme. Armelle Héliot, Le Figaro

l’histoire « Ma mère n’avait pas de moi mais un fils »

écrit Albert Cohen dans son récit autobiographique dans

lequel il mêle ses souvenirs d’enfance à ses réflexions

d’adulte pour rendre hommage à celle dont le fils aura été

l’unique passion et auquel elle a tout sacrifié. Certain de

son ascendant sur sa mère, Albert Cohen n’a pas toujours

été le fils qu’il aurait voulu être et il saisit ici l’occasion de

lui écrire une lettre d’amour parfaitement bouleversante.

Depuis trente ans, Patrick Timsit porte le projet de dire

sur scène Le Livre de ma mère. La rencontre avec

Dominique Pitoiset qui voue à l’auteur de Belle du

Seigneur la même admiration a été décisive.

ce qu’ils en disent L’auteur s’adresse directement à

nous, en envoyant une sorte de lettre aux « fils des mères

encore vivantes ». Cette lettre dit à peu près : prenez soin

de votre mère, n’attendez pas, le temps presse, il y en a

tellement peu... Et Albert Cohen ajoute qu’il sait bien qu’on

ne le fera pas, nous les « fils des mères encore vivantes »

parce que, au fond, pour nous, notre mère ne mourra

jamais. Nous vivons dans cette folie-là, nous « les fous si

tôt punis ». Juste après, Albert Cohen écrit cette louange,

cet hommage aux mères du monde entier... Il rend

universelle une histoire particulière. Patrick Timsit

Sur scène, Fanny Ardant n’a peur de rienet ose tout, derrière elle les portes du boulevard claquent

comme des battants de saloon.

Pour dire le deuil impossible de la mère,Dominique Pitoiset met en scènePatrick Timsit en clown tristequi trouve dans cette partition déchiranteun rôle à la mesure de son talent.

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

14

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

15

décembrejeudi 21 | 2oh00vendredi 22 | 20h30samedi 23 | 20h30

théâtre

texte Jean-Claude Grumberg

mise en scène Charles Tordjman

avec Pierre Arditi, Daniel Russo

production JMD Productions

salle Jacques Audiberti

durée 1h10

l'être ou pasdeux années de succès à paris

l’histoire Un jour, deux voisins se croisent dans l’escalier.

Ils n’ont pas l’habitude de se parler mais cette fois l’un

d’eux, poussé par sa femme qui passe son temps à faire

des recherches sur internet, demande à l’autre à brûle-

pourpoint : « Vous êtes juif ? ». Et désormais, à chacune

de leur rencontre, la question initiale va en entraîner une

foule d’autres et donner matière à neuf saynètes

hilarantes. Jusqu’où ira celle qui, en coulisse, depuis son

ordinateur, alimente l’interrogatoire ? Jusqu'où ira son

mari ? Jusqu'où ira l’interrogé ? Jusqu’au coup de théâtre

bien entendu.

ce qu’ils en disent Souvent on excelle dans ce qui ne

nous ressemble pas. Comme je suis quelqu’un d’exquis

dans la vie, je sais très bien jouer les salauds. Daniel

Russo

ce qu’ils en pensent Dans cette pièce très caustique,

Jean-Claude Grumberg aborde avec beaucoup d’humour

des questions très sérieuses. Les deux comédiens sont

remarquables de justesse. Anne Chépeau, Radio France

Sur la scène transformée en cage d’escalier,

Pierre Arditi et Daniel Russo unissent

leur talent pour gravir des marches

bien grinçantes, mais huilées

par un humour bonhomme.

Résultat, tous les préjugés

dégringolent dans de

grands éclats de rire. Leur

chute, même hilarante,

n’est qu’un masque posé

sur une douleur. Chez

Grumberg, l’humour est,

plus que jamais, la

politesse du désespoir.

Alain Spira, Paris-Match

Pour être acerbe, l’écriture

n’est jamais méchante. Le

ton est grave, drôle, tendre,

touchant. Didier Méreuze,

La Croix

Avec Grumberg, Arditi et Russo, un trio de choc pour faire le tour des questions qui fâchent

et les pulvériser dans un éclat de rire.

© P

asca

l Vic

tor

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

16

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

17

JAnviermardi 16 | 20h00

théâtre

texte

Jacques Gamblin,

Thomas Coville

avec Jacques Gamblin

collaboration à la mise en scène

Domitille Bioret

collaboration artistique

Bastien Lefèvre, Françoise Lebeau

scénographie, vidéo Pierre Nouvel

création sonore Lucas Lelièvre

création lumières Laurent Béal

costumes Marie Jagou

régie générale et lumières Eric da

Graça Neves

régie son et vidéo Antoine Prost

production Production du dehors

coproduction anthéa, théâtre

d'Antibes, Espace Malraux scène

nationale de Chambéry et de la

Savoie, Le Théâtre scène nationale de

Saint-Nazaire, Châteauvallon scène

nationale, La Coursive scène

nationale de La Rochelle MCA

Amiens, La Filature scène nationale

de Mulhouse, Théâtre de Villefranche,

Théâtre de Coutances,

Archipel de Granville

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

JAnviersamedi 20 | 20h30 dimanche 21 | 15h30

théâtre

une pièce d'Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri

mise en scène Agnès Jaoui

avec Grégory Gadebois, Léa Drucker,

Catherine Hiegel, Laurent Capelluto,

Jean-Baptiste Marcenac, Nina Meurisse

décors Alban Ho Van

lumières Dominique Bruguière

costumes Nathalie Raoul

son Xavier Jacquot

production Pascal Legros Productions

en accord avec le Théâtre de la Porte-

Saint-Martin

salle Jacques Audiberti

durée 1h35

© Y

ann

ick

Per

rin

© P

asca

l Vic

tor

je parle à un hommequi ne tient pas en placegamblin en solitaire

un air de famillele retour de jaoui-bacri

l’histoire En janvier 2014, Thomas Coville,

marin chevronné, s’attaquait une nouvelle fois

au record du tour du monde à la voile en

solitaire sur son trimaran. à cause de

l'anticyclone de Sainte-Hélène, l’aventure

tourne court. Mais pendant ces trente jours

de navigation, Jacques Gamblin aura écrit par

mail à son ami pour le soutenir, l’accompagner

et l’encourager. De cette correspondance

est née sa nouvelle pièce.

ce qu’ils en disent On s’est donné dans

chacun de nos métiers les choses les plus

difficiles à faire. Lui, court après le record le

plus cinglé à établir. Et moi, je me donne

aussi ce qu’il y a de plus difficile dans ma

profession puisque j’écris mes histoires et

je les joue. Jacques Gamblin

Pour me concentrer sur ma course, j’entre

progressivement dans une bulle, dans une

coquille. Les bulles d’avant course sont

toutes différentes car il y a toujours des

imprévus de dernière minute et il faut les

accepter. Quand j’entre dans cette bulle, j’entre

littéralement dans la peau du solitaire. Thomas

Coville

ce qu’ils en pensent Jacques Gamblin parle

d’incertitude et de remise en question permanente.

Tout ce que Thomas Coville a vécu dans sa chair et

dans son âme, avant de devenir la star qui battait le

record du tour du monde à la voile le 25 décembre

2016. Jacques Leleu, Le Dauphiné

l’histoire C’est une habitude, le vendredi on se retrouve

au « Père Tranquille ». Il y a la mère Ménard et ses enfants,

Betty, Philippe et Henri, le fils aîné, qui tient le café. Ce

soir, on fête l’anniversaire de Yoyo, la bru un peu tarte.

Rapidement sous le regard malicieux de Denis, le serveur

intello, la réunion de famille prend un drôle d’air, l’heure

des règlements de comptes a sonné… La pièce, devenue

un classique, regorge de phrases désormais proverbiales.

Créée en septembre 1994 par Agnès Jaoui et Jean-Pierre

Bacri au Théâtre de la Renaissance, Un air de famille

obtient deux Molières en 1995 et se joue depuis un peu

partout dans le monde. En 1996, Cédric Klapisch l’adapte

au cinéma sous le même titre. Le film remporte trois

Césars.

ce qu’ils en disent Le temps a sa propre logique,

depuis quelques années déjà, on nous propose de

remonter nos pièces, mais l’idée me plongeait dans un

cafard diffus comme celle de revenir sur les lieux d’un

grand amour passé. Mais le temps a fait son office et

j’avais la meilleure distribution possible. J’ai commencé

les répétitions un peu inquiète quant à ma capacité de

diriger les acteurs mais, très vite, une fois sur le plateau,

elle s’est volatilisée. Et s’il y a une chose que je peux dire

à l’heure où j’écris ces lignes, c’est que ces acteurs sont

infiniment aimables et merveilleux. Agnès Jaoui

ce qu’ils en pensent Lucide, ironique et mordante,

portée par des dialogues qui font mouche, cette comédie

s’avère toujours aussi drôle et touchante. Sandrine

Blanchard, Le Monde

Le secret de la réussite de cette reprise tient évidemment

en grande partie à l’équipe de six comédiens excellents.

Armelle Héliot, Le Figaro

Le talent des Jabac est de ne pas figer les personnages,

de ne pas les condamner. Chacun, ou presque, est sauvé

d’une manière ou d’une autre. étienne Sorin, Le

Figaroscope

À terre, un homme écrit à un homme en mer sans savoir si ses messages lui parviendront.Une correspondance aveugle, intime et empathique.

En remettant en scènela pièce écrite avec Jean-Pierre Bacri

dans une toute nouvelle distribution,

Agnès Jaouisigne une reprise

de haute volée.

coproduction

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

18

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

19

Févriervendredi 9 | 20h30samedi 10 | 20h30

théâtre

texte Clément Gayet

mise en scène Stéphane Hillel

avec François Berléand, Sébastien

Castro, Constance Dollé, Inès Valarcher,

Clément Gayet

production Théatre Montparnasse

coproduction Arts Live Entertainment

salle Jacques Audiberti

durée 1h20

Févriermercredi 14 | 20h30

théâtre

texte Ingmar Bergman

adaptation Jacques Fieschi,

Safy Nebbou

mise en scène Safy Nebbou

avec Laetitia Casta, Raphaël Personnaz

scénographie et collaboration

artistique Cyril Gomez-Mathieu

assistante à la mise en scène

Natalie Beder

production Théâtre de l’Œuvre

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

spectacle organisé dans le cadre

du Festival les Nuits d’Antibes ©

J. s

tey

© P

asca

l Vic

tor

moi, moi & françois b.berléand tel qu’en lui-même

scènes de la vie conjugalelaetitia casta éblouissante !

l’histoire Dans cette pièce, issue de l'imagination d'un

jeune auteur niçois, Clément Gayet, on voit au début

François Berléand attendre un taxi dans la rue. En retard

pour le théâtre, il est de mauvaise humeur. Ce soir, il joue

Dom Juan de Molière. Inexplicablement enlevé, il se réveille

dans une agence de voyage, sans porte, ni fenêtre.

Il est emmuré aux côtés de Vincent, un écrivain bizarre,

également otage, qui va rendre François B. complètement

fou.

ce qu’ils en disent Je terminai l’écriture de ma première

pièce de théâtre, que je souhaitais faire parvenir à

François Berléand. Ne le connaissant pas, je décidai de

joindre à mon envoi une lettre sous la forme d’un court

dialogue nous mettant en scène, lui, François Berléand –

comédien – et moi, Clément Gayet – auteur. Mon

personnage y tentait par tous les moyens de convaincre

le comédien de lire sa pièce. En relisant cette lettre-

dialogue de quelques pages, écrite sur un coup de tête, je

réalisai qu’elle était meilleure que la pièce que je venais

de passer six mois à écrire ! Je décidai donc de

transformer mon dialogue en pièce de théâtre. Il allait

devenir, quelques mois plus tard, Moi, moi & François B.

Clément Gayet

ce qu’ils en pensent La pièce crée un univers insensé

en bousculant tous les codes du théâtre. L’humour monte

crescendo. Les comédiens eux-mêmes semblent peiner à

garder leur sérieux. Franz-Olivier Giesbert, Le Point

Cette pièce étrange relève du théâtre dans le théâtre.

Mise habilement en scène par Stéphane Hillel, elle est

jouée avec une magistrale énergie par François Berléand,

entouré d’excellents comédiens. Philippe Tesson, Le

Figaro Magazine

Le voyage est culotté, étrange et drôle. Et renouvelle

alertement le genre. D’autant qu’il est savoureusement

incarné par ledit Berléand, Sébastien Castro et la

délicieuse Constance Dollé. Télérama

l’histoire Drôle d’amour, drôle de drame, Marianne et

Johan mettent vingt ans à ne pas se quitter. Aux premières

images lisses qui disent tous les espoirs d’une vie à deux

suivent les premiers signes du craquellement de la relation.

L’amour après vingt ans n’est plus l’amour à 20 ans, les liens

se défont, les cœurs se défient. Ingmar Bergman a mis au

point une machine à faire défiler le temps, un sismographe

redoutable qui révèle tout des intermittences et des

oscillations de l’amour et du désamour. En six tableaux

passent vingt ans d’une vie conjugale faite de complicité et

d’incompréhension, de vérités et de mensonges, de la

passion fusionnelle à la solitude absolue.

ce qu’ils en disent Le projet ici est de se consacrer à un

théâtre de l’intime, de l’organique, de l’animalité,

dépourvu de toute fioriture. Les corps qui s’attirent et se

repoussent, le désir et le dégoût, le sexe face à la trahison,

le mensonge et les compromis, la solitude et le désespoir.

Dans un lieu unique, un homme et une femme s’affrontent

à « mots nus ». Ainsi naissent les scènes de la vie

conjugales, proprement humaines, où chacun exerce son

droit de parole, à mesure que les masques tombent, et

qu’ils se blessent et se reconstruisent. Safy Nebbou

ce qu’ils en pensent Les deux comédiens s’accordent

parfaitement dans ce jeu électrique et félin, avec leurs

regards bleus qui jugent et déshabillent l’autre. Deux

beaux acteurs pour nous raconter l’histoire d’un couple.

Hélène Kuttner, Artistik Rezo

Dans l’adaptation et la mise en scène, on a une très forte

théâtralisation du film. On a un objet de théâtre devant

nous. C’est formidable. Très émouvant. Jacques Nerson,

Le Masque et la Plume

Il n’y a pas d’excès, pas de pathos facile, de coups de

gueule et on rentre ainsi bien mieux dans les problèmes

de ce jeune couple qu’on voit vieillir, avec des problèmes

de sexualité abordés comme rarement. Laetitia Casta est

éblouissante. Fabienne Pascaud

Variation virtuose et drolatique sur le comédien et son double, François Berléand manie tous

les paradoxes dans une pièce écrite pour lui.

Laetitia Casta et Raphaël Personnazinsufflent l’éternelle jeunesse

de la passion à leurs personnages.

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

20

en

ve

lo

pp

e 2

Pr

iVil

èg

e t

ât

re

2

21

mArSmercredi 28 | 20h30

jeudi 29 | 20h00

théâtre

une pièce de Matthieu Delaporte et

Alexandre de la Patellière

mise en scène Bernard Murat

avec Bérénice Bejo, Stéphane de Groodt

décor Nicolas Sire

musique Benjamin Murat

costumes Emmanuelle Youchnovski

lumières Laurent Castaingt

assistante à la mise en scène Léa Moussy

production Théatre édouard VII

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

© e

mm

anu

el M

ura

t

© P

asca

l Vic

tor

tout ce que vous voulezla grande découverte de la saison théâtrale parisienne

cuisine et dépendancesun dîner presque parfait

l’histoire Lucie a connu le succès

en composant des pièces de

théâtre entièrement inspirées par

les malheurs personnels qu’elle a dû

affronter. Mais à présent qu’elle a

trouvé le bonheur, elle bute

désespérément sur la page blanche, incapable d'écrire.

Fortuitement, un de ses voisins, Thomas, fait irruption dans

sa vie et va tout changer.

ce qu’ils en pensent C’est très drôle et très spirituel,

léger. On rit beaucoup, on est ému. On ne demande rien

de plus. Armelle Héliot, Le Quotidien du médecin

La mise en scène sans temps mort, le texte ciselé et

surtout le jeu parfait des comédiens font de cette œuvre

romantique une vraie réussite. Version femina

Le duo fonctionne à merveille, fondé sur des répliques

fines et drôles et sur deux tempéraments fabuleusement

riches. Catherine Schwaab, Paris-Match

Dans la nouvelle pièce des auteurs du Prénom, Bérénice Béjo trouve en Stéphane de Groodt un partenaire irrésistible.

Avrilsamedi 14 | 20h30

dimanche 15 | 15h30

théâtre

une pièce d’Agnès Jaoui,

Jean-Pierre Bacri

mise en scène Agnès Jaoui

avec Léa Drucker, Grégory Gadebois,

Laurent Capelluto, Jean-Baptiste

Marcenac, Nina Meurisse

assistante mise en scène

Stéphanie Froeliger

décors Alban Ho Van

lumières Dominique Bruguière

costumes Nathalie Raoul

son Xavier Jacquot

copyrights photos de scène

Pascal Victor

production Pascal Legros Productions

en accord avec le Théâtre de la

Porte-Saint-Martin

salle Jacques Audiberti

durée 2h

l’histoire Jacques et Martine, un couple de bourgeois

ordinaires invitent à dîner deux amis perdus de vue depuis

dix ans : il est écrivain et journaliste à succès, elle se

consacre entièrement à la carrière de son mari. Parmi les

invités Georges, le copain hébergé, et Fred, le frère de

Martine, avec sa copine Marylin. Au fur et à mesure de la

soirée les personnages font un détour par la cuisine où se

dévoilent petit à petit leurs névroses respectives...

ce qu’ils en disent Le temps a sa propre logique, depuis

quelques années déjà, on nous propose de remonter nos

pièces, mais l’idée me plongeait dans un cafard diffus

comme celle de revenir sur les lieux d’un grand amour

passé. Mais le temps a fait son office et j’avais la meilleure

distribution possible. J’ai commencé les répétitions un

peu inquiète quant à ma capacité de diriger les acteurs

mais, très vite, une fois sur le plateau, elle s’est volatilisée.

Et s’il y a une chose que je peux dire à l’heure où j’écris

ces lignes, c’est que ces acteurs sont infiniment aimables

et merveilleux. Agnès Jaoui

ce qu’ils en pensent L’arrière-plan social est présent et

toujours actuel. Ceux qui ont réussi. Ceux qui stagnent.

Ceux qui s’empêtrent dans leurs histoires sentimentales.

Les dialogues sont brillantissimes, avec cette ironie,

cette amertume sans férocité excessive et ces scènes

cocasses. Armelle Héliot, Le Figaro

Que vous apparteniez à une génération qui se souvient du

succès de ces pièces à la fin du XXe siècle, que vous ayez

découvert plus tard leurs adaptations cinématographiques,

ou que vous soyez trop jeunes pour connaître les

premières satires sociales imaginées par le duo Bacri-

Jaoui, allez-y. Le charme opère à nouveau. Sandrine

Blanchard, Le Monde

Mention spéciale pour Léa Drucker en névrosée

magnifique. Touchante et désopilante, elle confirme

qu’elle est l’une des plus grandes actrices comiques de sa

génération. Le Parisien

Vingt-cinq ans après,dans une nouvelle distributionqui fait honneur à ses créateurs,la recette du rire selon Jaoui et Bacri n’a rien perdu de son mordant.

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t3

22

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t

3

23

ocTobremardi 10 | 20h00mercredi 11 | 20h30

créationmusique

texte Barbara

avec Juliette Binoche, Alexandre Tharaud

production Les Visiteurs du Soir

salle Jacques Audiberti

durée 1h15

novembredimanche 5 | 17h00 et 20h30

humour

mise en scène Isabelle Nanty

avec Dany Boon

production Gilbert Coullier Productions

salle Jacques Audiberti

durée 2h

tarif opéra-événements

© a

nge

lo c

ricc

hi

© P

rod

uct

ion

du

ch

icon

vaille que vivrecet hommage à barbaraest un succès attendu d'avignon 2017

dany boon25 ans de scène

l’histoire On ne l’attendait pas forcément là, Juliette

Binoche se glisse tout en délicatesse dans les mots de la

longue dame brune pour un récital poétique, musical et

parlé avec un accompagnateur d’exception : le pianiste

Alexandre Tharaud. La comédienne dit les textes du bout

des lèvres et nous l’entendons du bout du cœur. Le pianiste

qui a eu l’occasion plusieurs fois par le passé de rendre

hommage à l’idole de sa jeunesse continue d’œuvrer pour la

mémoire de la chanteuse de minuit. Vingt ans après sa

disparition, Barbara ne nous a pas quittés.

ce qu’ils en disent Barbara entre. Côté cour – côté

cœur. D’abord son profil, aigu, le dos légèrement voûté,

puis en un éclair, d’un brusque mouvement de nuque elle

nous dévisage. Ses yeux percent la salle, un regard

velours sombre, celui de la peur et de l’amour. Je suis

foudroyé. Ai-je déjà ressenti un tel bonheur? Elle s’avance

vers nous, vers moi, touche juste, là, au fond de mon

ventre. à cet endroit précis de mon corps elle s’installe.

Pour la vie. Alexandre Tharaud

l’histoire Bien avant l’écrasant succès des Ch’tis, Dany

Boon a enchaîné les succès sur scène dans des

one-man-shows humoristiques portés par

un goût de l’absurde qu’il puise dans les

situations du quotidien. Le regard

tendre qu’il pose sur ses personnages

signe sa manière. Même quand la

charge est forte on ne le prend jamais en

défaut d’arrogance. De cette bienveillance

naturelle naissent des situations décalées à l’image des

réactions de ses personnages. Ce nouveau spectacle, placé

dans le viseur d’une autre grande comique, Isabelle Nanty,

ne déroge pas à la règle. Entre reprise d’anciens morceaux

de bravoure et inédits auxquels s’ajoutent des moments

musicaux, Dany Boon rend un hommage drolatique aux

siens, les gens du Nord.

ce qu’ils en disent J’ai rencontré Dany Boon à ses

débuts sur scène. J’avais beaucoup aimé un tout petit

extrait de son premier spectacle que la télévision daignait

présenter rapidement et avec condescendance. C’était

neuf, à la fois méchant et tendre, hilarant et parfois

bouleversant. Je l’ai immédiatement invité dans mon petit

théâtre (350 places) que nous avons eu beaucoup de mal

à remplir. C’était au milieu des années 90. Il est devenu un

immense homme de spectacle mais il vient toujours dans

le théâtre que je dirige. C’est un ami. Daniel Benoin

ce qu’ils en pensent Le showman tourne le dos à la

dérision second degré de l’humour contemporain pour

assumer son statut de clown grand public au corps

élastique. Franchouillard quand il évoque la vie de couple,

carrément caustique en se payant l’univers Disney, le

pitre réserve un traitement de faveur à ces fameux Hauts-

de-France dans une leçon de géographie lorgnant du côté

de Raymond Devos. Futur classique. Christophe Caron,

La Voix du Nord

Les bras chargés de cadeaux, il remonte sur scène pour

fêter ses 25 ans de carrière. Un peu moins de deux heures

de nouveautés, évidemment, mais aussi d’anciens

sketchs cultes. Jubilatoire. On en redemande. Sylvain

Merle, Le Parisien

Ils connaissent ses chansons par cœur, Juliette Binoche et Alexandre Tharaud

ont choisi ensemble les textes et les musiques de leur émouvant hommage à Barbara.

Pour fêter ses noces d’argent avec la scène,Dany Boon prend ses quartiers de maître comiquedans un nouveau spectacle haut en couleurs.

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t3

24

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t

3

25

décembrevendredi 1er | 20h30

concert

avec Michel Legrand

production Quartier libre

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

© F

ifou

maintenantou jamelrire toutes affaires cessantes

michel legrandcomme un géant

l’histoire Le compositeur des Parapluies de Cherbourg

n’a qu’un secret de longévité : l’amour continu de la

musique. Pianiste, chanteur, producteur, chef d’orchestre,

accompagnateur des plus grands noms du jazz, il n’a pas

hésité à aborder la planète Classique en composant la

musique de Dreyfus, l’opéra créé par Daniel Benoin en

2014. Protagoniste de choix d’une variété exigeante, il

revient sur ses plus grands succès à l’occasion d’une

grande tournée en France. Le monde entier s’est

incliné devant son talent et c’est loin d’être fini !

ce qu’ils en disent J’aime la musique à la folie, et la

musique m’a conduit à la vie. J’aime la vie grâce à la

musique. Je travaille mon piano tous les jours. Je ne

peux pas m’endormir sans l’avoir travaillé.

Alors comme ça, je suis dans une

forme physique pianistique

incroyable. Je n'ai jamais joué

aussi bien que maintenant.

Michel Legrand

ce qu’ils en pensent Nous

avons tous en nous quelque

chose de Michel Legrand, son

talent associé à celui de

Jacques Demy dans les

superbes films musicaux

des années 60, ou bien la

nostalgie d’une robe

couleur du temps dans

Peau d’âne. Wendy

Bouchard, Europe 1

Assis derrière son piano, le

poids des ans ne semble pas

avoir de prise sur Michel

Legrand. Brillantissime, virtuose,

le compositeur enchaîne avec

brio quelques airs de jazz et de

variétés, devant un nombreux

public médusé et sous le charme.

Ouest-France

Les liens qu’entretient Michel

Legrand avec les musiciens du monde

entier sont impressionnants. Il a

travaillé avec Maurice Chevalier, Henri

Salvador, Jacques Brel, Claude Nougaro,

Miles Davis, Dizzy Gillespie, John

Coltrane, Bill Evans, Chet Baker, Frank

Sinatra, Ella Fitzgerald, Jessye Norman,

Stéphane Grappelli, Barbra Streisand,

Sting, Nana Mouskouri, Charles Aznavour

et, plus récemment, Natalie Dessay. Sophie

Delassein, L’Obs

Avec un titre qui claque comme un slogan, le nouveau spectacle de Jamel tient les promesses d’un retour très attendu et confirme qu’il est bien l'un des plus grands humoristes de son temps.

© D

. r.

Michel Legrand, jeune homme de 85 ansà la tête de plus de 200 musiques de films,

est d’une infatigable créativité : il est bien le plus grand.

novembrevendredi 10 | 20h30

samedi 11 | 20h30

humour

mise en scène Mohamed Hamidi

avec Jamel Debbouze

production s-aux-s / trois-s entertainment

salle Jacques Audiberti

tarif opéra-événements

l’histoire Ce n’est pas un secret, Jamel Debbouze kiffe la

scène. Pourtant entre le cinéma, le Jamel Comedy Club ou

encore son festival du rire de Marrakech, l’artiste ne s’était

plus produit dans un one-man-show depuis 2011. Fin 2016, il

a décidé de faire quelques dates d’impro dans de petites

salles plus intimes pour roder son nouveau spectacle en

toute proximité. Pari tenu, pari gagné : l’impératif de

l’humour, ici et maintenant, s’est imposé. On était pressé de

rire de nouveau avec lui sur scène, car on n’a toujours pas

trouvé mieux comme antidote aux maux du monde. Parce

que la présence de Jamel à Antibes est un événement à ne

rater sous aucun prétexte, deux dates valaient mieux

qu’une.

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t3

26

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t

3

27

décembremardi 5 | 20h00

concert assis (numéroté)et debout (placement libre)

chant Olivia Ruiz

clavier, trombone, trompette, choeurs,

melodica David Hadjadj

batterie, percussions Frédérique Jean

basse, contrebasse, guitare, choeurs

Matthieu Denis

dulcimere, pitle, nyckelharpa, guitare,

scie musicale, choeurs, bulbul tarang,

banjo Franck Marty

guitares, ukulélé, charango, chœurs,

percussions Vincent David

production Asterios

salle Jacques Audiberti

durée 1h20

© c

hri

stop

he

ack

er

olivia ruizà nos corps aimants

maria callas,une passion,

un destin40 ans après sa disparition

l’histoire Quatre

années se sont

écoulées depuis le

succès du Calme et

la Tempête, un disque

très personnel dont la

chanteuse avait signé

paroles et musiques. Mais

Olivia Ruiz n’est pas de celles

qui se retournent en chemin, nulle

nostalgie, elle multiplie les projets et les rencontres. Après

avoir sillonné le monde en chansons et réalisé un premier

court-métrage, elle a signé Volver, une comédie musicale

avec le chorégraphe Jean-Claude Gallotta sur l’histoire

d’une immigrée espagnole. Avec ses Corps aimants, elle a

élaboré un disque plein et varié, entre berceuses et

séquences endiablées, douceur et provocation, pour

chanter les métamorphoses des corps qui ne sont rien sans

l’esprit. On retrouve à la réalisation édith Fambuena, Jiminy

Cricket de Daho ou Bashung, une bonne âme qui veille sur

ces corps inspirés.

ce qu’ils en disent L’album peut être vu comme un

hommage à la femme, à la féminité au sens noble du

terme : pas la guerrière qui veut tout écraser sur son

passage, mais celle qui assume toutes ses fonctions, de

mère, de travailleuse, de citoyenne. Dans « Mon corps

mon amour », quand j’écris « Je baise donc je suis », il y a

l’affirmation du désir féminin, de son envie, de son besoin,

mais ma façon d’exprimer mon féminisme est

certainement plus douce que celle des Femen ou des

Chiennes de Garde, même si je reste outrée par l’inégalité

de traitement entre hommes et femmes, et par le sexisme

ordinaire. Olivia Ruiz

ce qu’ils en pensent Ses textes réalistes ont les

couleurs acides des toiles d’Otto Dix, sa voix prend l’allure

d’une Edith Piaf évoluant dans un cabaret kurtweillien.

Olivia Ruiz se dépasse dans son nouvel album. Madame

Figaro

à 36 ans, Olivia Ruiz revient charnelle et sensuelle. Un

cinquième enregistrement physique, organique, qui lui a

donné des ailes encore plus grandes, oiseau de nuit, de

folie, tout au long de ce nouvel album envoûtant et

audacieux. Le Parisien

Olivia Ruiz s’est imposée comme l’une des artistes les

plus originales de la scène d’ici, avec ses chansons

baroques et barrées et sa fougue malicieuse d’elfe latino.

à nos corps aimants persévère dans le registre à la fois

sensuel et espiègle, aérien et charnel, romantique et

foldingue, qui l’a vue collectionner les disques de platine,

victoires en tous genres et tournées internationales.

Philippe Barbot, Rolling Stones

Après une lente période de gestation, Olivia Ruiz revient avec l’album de la maturité sans avoir rien perdu du feu et de l’imprévisibilité qui font tout le charme de cette artiste.

© s

oth

ebys

Elle a vécu d’art et d’amour, Alain Duault raconte Maria Callas tandis que Béatrice Uria-Monzon interprèteun florilège du répertoire de la diva assoluta.

décembrevendredi 8 | 20h30

créationrécital

avec Alain Duault, Béatrice Uria-Monzon

piano Antoine Palloc

production anthéa, théatre d'Antibes

salle Jacques Audiberti

l’histoire Depuis le 16 septembre 1977, à l’âge de

53 ans, Maria Callas est toujours célébrée et son

mythe tenace. Le terme diva semble avoir été

inventé pour elle. Tragédienne sur scène et

tragique dans sa vie, la Callas est une source de

fantasmes qui continue d’alimenter la chronique.

Mais c’est avant tout à l’artiste unique et absolue

qu’ont décidé de rendre hommage le critique musical et

poète Alain Duault avec la mezzo-soprano Béatrice Uria-

Monzon qui a accepté de relever le défi. Il s’agit en effet

pour elle d’interpréter des airs parmi les plus difficiles du

bel canto. Ainsi, en un soir, sera-t-elle à la fois Violetta,

Carmen, Manon, Tosca, Norma... Au final, un spectacle

pour voix, piano et récitant afin de toucher au plus près la

vérité de l’art, de la vie et l’amour d’une femme.

ce qu’ils en disent Sa voix, c’est vrai, possédait quelque

chose de rare, mais elle était dynamisée par une présence

renversante, une puissance tragique, une force de

conviction ardente. Surtout, elle possédait ce don d’être

multiple, de s’incarner dans des rôles et des vocalités

plurielles. Béatrice Uria-Monzon est aujourd’hui cette

chanteuse moderne. Alain Duault

au programme : Tosca : « Vissi d’arte » ; Gioconda :

« Suicidio » ; La Force du Destin : « Pace, pace, mio Dio » ;

Norma : « Casta Diva » ; Cavalleria Rusticana : « Voi lo

sapete » ; La Traviata : « Addio del passato » ; Macbeth :

« Vieni t’affretta » ; Carmen : « Habanera » ; Manon

Lescaut : « Sola, perduta, abbandonata ».

production

création

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t3

28

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t

3

29

décembrevendredi 15 | 20h30

samedi 16 | 20h30

concert

mise en scène Juliette

avec François Morel

batterie vibraphone, percussions

Muriel Gastebois

contrebasse violoncelle guitares

Amos Mah

piano, claviers, trompette Antoine Sahler

saxophones flûte clavier Sophie Alour ou Lisa

Cat-Berro ou Tullia Morand

lumières Gaëlle de Malglaive

assistée d’Alain Paradis

costumes Elisa Ingrassia

son Yannick Cayuela

direction technique Denis Melchers

poursuite Françoise Chapero ou Djibrill

Thomas ou Madeleine Loiseau

production Les Productions de l’Explorateur,

La Coursive, Scène Nationale de la Rochelle,

La Filature, Scène Nationale de Mulhouse

production déléguée Valérie Lévy et

Constance Quilichini

avec le soutien de l’Adami, du

CNV et de la SACEM

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

rencontre avec l'équipe

artistique à l'issue de la

représentation du

vendredi 15 décembre

décembremardi 19 | 20h00mercredi 20 | 20h30

concert

avec Julien Clerc

production Gilbert Coullier Productions

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

tarif opéra-événements

© F

ran

k lo

riou

age

nce

Vu

la vie(titre provisoire)

d'après françois morel

julien clercla tournée des 50 ans

l’histoire Pour ce nouveau spectacle aux allures d’ancien

cabaret, François Morel a fait appel une fois encore à

Antoine Sahler aux compositions et claviers. Entre musette

et jazz, paroles et musiques, mélancolie et drôlerie, François

Morel tente avec bonheur de réenchanter le quotidien. En

miniaturiste délicat, le comédien-chanteur dépeint des

existences en prenant toujours le parti de la vie. Son tour de

chant est aussi l’occasion de rendre hommage aux maîtres

Aznavour ou Brassens.

ce qu’ils en disent Raconter des histoires, encore et

toujours. Qu'est-ce que je peux faire d'autre ? Ce serait le

spectacle qui viendrait juste après la fin du monde.

Raconter des histoires, mais cette fois-ci en chansons.

Plaisir de la musique et surtout des musiciens. Antoine

Sahler, harmonisateur en chef, accompagné de Lisa

Cat-Berro ou Sophie Alour ou Tullia Morand, Muriel

Gastebois et Amos Mah. On ne change pas une équipe qui

gagne (à être connue). Traquer l'émotion toujours et

sans répit. Chanter, rire, pleurer, se consoler.

Juliette dirigerait les opérations avec le

sérieux d'une Générale d'Artillerie dans

un bac à sable. On ne change pas une

équipe qui gagne (du temps) à se

connaître. François Morel

ce qu’ils en pensent Avec un

sens aérien de la caricature et dans

une forme de clins d’œil, François

Morel s’amuse à nous rappeler le

music-hall d’antan. Gil Chauveau,

Charlie Hebdo

Jamais encore cette voix n'avait été si

ronde, si colorée, si humaine (quelque

part entre Reggiani et Souchon) et

si bien accordée à ses deux

meilleures inspirations : la

mélancolie et l'ironie, que lient

entre elles une fausse candeur.

Jérôme Garcin, L’Obs

Le spectacle réchauffe le cœur

d'un public avide de détente et de

gentillesse. Les rappels sont nombreux.

On ne va pas se quitter comme ça !

La vie rêvée de François Morel joue les

prolongations. Philippe Chevilley, Les échos

l’histoire Qui peut croire que l’éternel jeune homme de

la chanson française fête aujourd’hui ses cinquante ans

de carrière ? Il faut pourtant se rendre à cette évidence :

depuis toujours les ritournelles de Julien Clerc nous

accompagnent. Avec lui, le temps passe, ce n’est rien. On

l’a connu hippie, puis avec un cœur de rockeur, exotique,

romantique, poétique, sa musique toujours impeccable

et élégante a gravé la mémoire collective. Au contact de

ses paroliers – on pense à étienne Roda-Gil – elle s’est

teintée des couleurs de l’engagement, toujours véhiculée

par l’émotion. Le public de notre région n’oubliera pas

son hommage vibrant aux victimes du 14 Juillet 2016.

ce qu’ils en disent Je ne suis pas éternellement jeune.

Je suis comme tout le monde. Je change comme tout le

monde. En fait, ce qui en moi ne change pas, c’est

l’attitude par rapport à mon métier. Cela me fait toujours

autant plaisir de me mettre devant un piano et de

chercher à inventer une nouvelle chanson que de monter

sur une scène, et même de chanter des chansons que je

chante depuis quarante ans. Cela ne m’ennuie pas. J’ai eu

de la chance de trouver ce métier-là sur mon chemin,

parce que je ne vous cache pas qu’à l’adolescence je ne

savais pas, comme beaucoup, ce que la vie me réservait.

J’étais un être plutôt nonchalant et paresseux, et tout a

changé du tout au tout quand je me suis lancé dans cette

vie-là. Julien Clerc

Sous la houlette de la grande Juliette,François Morel pousse haut et loinl’art de la chansonnette.

50 ans de chansons, un répertoire d’exception, les scènes les plus prestigieuses de France, sans compter les disques d’or… Julien Clerc est une légende qu’on ne saurait réduire à un palmarès.

© b

oby

JAnviervendredi 12 | 20h30

concert

voix Michel Jonasz

piano Jean-Yves d’Angelo

production Art Fm Production

salle Jacques Audiberti

l’histoire On adore Michel Jonasz. Il était déjà à anthéa la

saison dernière avec sa formation en quartette. Le succès

fut tel qu’il revient interpréter ses classiques avec son grand

complice Jean-Yves d’Angelo. C’est la troisième fois qu’ils se

livrent à cet exercice sans filet du « piano-voix ». Mais entre

eux l’alchimie est totale et on ne compte plus leurs heures

d’envol. Ensemble, ils reprennent leurs créations pour la

plupart issues du répertoire des années 70-80 : La boîte de

jazz, Lucille, Joueurs de blues, Super nana, Je t’aimais

tellement fort que j’t’aime encore et quelques perles plus

confidentielles : Les réussites ou Les odeurs d’éther. Et

comme Michel Jonasz est joueur et généreux, il profite du

cadre intime pour se livrer tout au long de son récital à des

apartés avec le public, il raconte des histoires souvent très

amusantes et offre pour finir un show tout à fait complet et

unique en son genre.

ce qu’ils en disent J’ai toujours 18 ans quand je monte

sur une scène. C’est le même enthousiasme. C’est

euphorique la scène pour moi. Michel Jonasz

ce qu’ils en pensent Depuis ses débuts en solo après

avoir accompagné Vigon ou Christophe, et ses premiers

succès au début des années

soixante-dix, Jonasz ne

s’est jamais éloigné de la

scène bien longtemps. Sa

fidélité, c’est aussi le

rhythm’n’blues, découvert

à travers le « What’d I say »

de Ray Charles au début

des années soixante. Une

musique qui a forgé son

style et sa marque de fabrique,

et qui fait la part belle à son

répertoire scénique. Le Progrès

Avec un amour des lignes mélodiques

parfaites, des rythmes chaloupés du

boléro, Jonasz vous distille des textes

ciselés avec des airs moitié berceurs,

moitié rêveurs au long cours.

Jonasz, c’est un billet pour

planer et planer encore.

Embarquement immédiat.

Patrick Goupil, La Nouvelle

République

Un piano, une voix, un dispositif réduit à l’essentiel

et le terme n’est pas usurpé s’agissant de l’osmose parfaite

qui existe entre Jonasz et d’Angelo.

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t3

30

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t

3

31© s

tép

han

ie V

ivie

r

michel jonaszen aparté

nouvellespièces courtesla danse est un dessin animé

© c

har

les

Frég

er

JAnvierjeudi 25 | 20h00vendredi 26 | 20h30samedi 27 | 20h30

créationdanse

à voir en famille à partir de 6 ans

un spectacle de la Compagnie DCA et

Philippe Decouflé

mise en scène et chorégraphie

Philippe Decouflé

avec Flavien Bernezet Meritxell,

Checa Esteban, Raphael Cruz,

Julien Ferranti,

Ninon Noiret,

Suzanne Soler, Violette Wanty

éclairages Begoña Garcia Navas

conception vidéo Olivier Simola

et Laurent Radanovic

costumes Laurence Chalou, Jean Malo

assistante chorégraphique

Alexandra Naudet

décor et scénographie Alban Ho Van

production déléguée

Compagnie DCA / Philippe Decouflé

coproduction Chaillot - Théâtre National

de la Danse (Paris), La Coursive - Scène

Nationale de La Rochelle, Espace Malraux

- Scène Nationale de Chambéry et de la

Savoie, La Filature - Scène Nationale de

Mulhouse, Théâtre de Nîmes - Scène

Conventionnée pour la Danse

Contemporaine, Bonlieu - Scène Nationale

d’Annecy

avec le soutien du Théâtre National

de Bretagne

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

l’histoire Cinq pièces courtes qui

explorent la singularité chorégraphique

qui leur est propre. Dans Un duo deux artistes se

livrent à une performance physique et jouent leur

propre musique en live ; Vivaldis propose une

variation de danse pure sur un ensemble de

musiques de Vivaldi ; Le trou ou l’évolution en 10

minutes développe un nouveau procédé vidéo :

le looping ; « R » est un duo aérien ; dans

Pièce japonaise il sera question du Kabuki et

de Tamasaburo Bando, de peinture et

d’Hokusaï, du mouvement des piétons dans

la ville, de tremblements de terre et de

malentendus…

ce qu’ils en disent Tex Avery m’a

beaucoup inspiré dans la recherche de

gestes a priori impossibles à réaliser... Il me

reste toujours quelque chose de ce désir, une

bizarrerie dans le mouvement, quelque

chose d’extrême ou de délirant... Je recherche

une danse du déséquilibre, toujours à la limite

de la chute. Avec des modèles comme les Marx

Brothers par exemple, et en particulier Groucho

Marx, j’ai cultivé la prise de risque malicieuse, la

répétition comique de l’erreur... Philippe

Decouflé

Après une escapade à Broadway Philippe Decouflé, qui vient

pour la troisième fois à anthéa,avait envie d’un retour aux sources

de sa danse.

bis !

les noces de figaromaîtres et valets

© D

. r.

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t3

32

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t

3

33

Févriervendredi 2 | 20h00

dimanche 4 | 15h30

opéra

musique Wolfgang Amadeus Mozart

mise en scène Daniel Benoin

distribution en cours

direction musicale Gyorgy Rath

décors Jean-Pierre Laporte

costumes Nathalie Bérard-Benoin

vidéo Paulo Correia

lumières Daniel Benoin

orchestre philharmonique de nice

production Opéra de Nice

salle Jacques Audiberti

tarif opéra-événements

l’histoire Près

de Séville, à la fin

du XVIIIe siècle,

Figaro et Suzanne,

valet et camériste

du Comte et de la

Comtesse Almaviva,

préparent leurs noces.

Mais le Comte s’est

mis en tête de séduire

Suzanne. Pour déjouer

les menées d’Almaviva, éviter les embûches sournoises des

Marceline, Bartholo et autre Basile et tirer parti des

maladresses de Chérubin, jeune page enflammé, Figaro et

Suzanne trouveront une alliée en la personne de la

Comtesse... à l’issue d’une folle journée, les masques

tomberont un à un et la vérité des cœurs l’emportera.

ce qu’ils en disent Lorsque Wolfgang Amadeus Mozart

prend connaissance dès 1784 de la pièce de Beaumarchais

Le Mariage de Figaro il décide très vite d’en faire le thème

de son prochain opéra. Et même si le librettiste Lorenzo

da Ponte va essayer de cacher la confrontation politique

et la revendication sociale propre à la pièce de théâtre,

afin d’être acceptée par l’empereur Joseph II cela

n’empêchera pas l’opéra de devenir une œuvre puissante

qui va être considéré comme l’un des premiers cris de la

colère qui prendra toute son ampleur trois ans plus tard à

Paris. Même si l’édulcoration existe, la musique de

Mozart rétablit la compréhension. C’est Figaro, le valet

qui est le personnage principal, celui qui chante trois airs

et non le Comte. Ce sont les serviteurs les héros et non

les maîtres. Mais en même temps on pense à Ibsen ou

Strindberg mais aussi aux films de Bergman, car l’autre

partie de l’opéra consiste à analyser les relations

humaines dans la crise amoureuse. C’est dans cette

double perspective que je veux aborder Mozart pour la

première fois et essayer de montrer la force qu’une telle

œuvre peut prendre aujourd’hui. Daniel Benoin

En remontant à la source de l’opéra de Mozart situé dans l’Europe prérévolutionnaire, Daniel Benoin interroge les rapports de classes en 1786 pour éclairer le temps présent.

Févriermercredi 21 | 20h30

jeudi 22 | 20h00

danse

chorégraphie Sidi Larbi Cherkaoui

interprétation Sidi Larbi Cherkaoui,

Dimitri Jourde, Johnny Lloyd,

Fabian Thomé, Twoface

musique live Shogo Yoshii,

Woojae Park, Soumik Datta

composition musique Shogo Yoshii,

Woojae Park, Sidi Larbi Cherkaoui,

Johnny Lloyd

assistant à la chorégraphie et

répétiteur Jason Kittelberger

création décor Herman Sorgeloos

création lumières

Krispijn Schuyesmans

ingénieur son Jef Verbeeck

habillage Elisabeth Kinn Svensson

directeur technique Patrick ‘Sharp’

Vanderhaegen

coordinateur technique

Tom van Aken

production Eastman (Antwerp)

coproduction deSingel International

Arts Campus (Antwerp), Migros

Culture Percentage Dance festival

Steps (Zürich), Sadler’s Wells

(London), Tanztheater Wuppertal,

Baerum Kulturhus (Oslo), tanzhaus

Nrw (Düsseldorf), Schauspiel Köln,

National Arts Center (Ottawa),

Wexner Center for the Arts at the

Ohio State University (Columbus).

avec le soutien des autorités

flamandes, la Fondation BNP Paribas

salle Jacques Audiberti

durée 1h15

spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes

fractus Vle plus grand chorégraphe des quinze dernières années

l’histoire S'inspirant des textes de Noam Chomsky,

Sidi Larbi Cherkaoui interroge notre rapport à

l’information et notre liberté de penser face à la

manipulation des propagandes. Au carrefour des

langages chorégraphiques, Fractus V réunit autour de

Sidi Larbi Cherkaoui, quatre danseurs et circassiens

contemporains. Ils sont accompagnés par un

percussionniste et chanteur japonais, un chanteur et

musicien coréen, un joueur de sarod indien.

ce qu’ils en disent Je voulais revenir à un travail de

danse avec des corps d’hommes. Pour montrer des

danseurs qui sont peut-être des facettes du même

homme, des alter ego en conflit avec eux-mêmes. Sidi

Larbi Cherkaoui

ce qu’ils en pensent Mélanger ses pinceaux est

naturel pour cet artiste belgo-marocain. L’ubiquité se

porte à même sa peau de caméléon : son corps flexible,

acrobatique, conservant un lien organique entre ses

métamorphoses. Rosita Boisseau, Le Monde

Malgré la complexité des ingrédients, la pièce reste

limpide. C’est ce qui fait sa force et remporte l’adhésion

du public. Et Cherkaoui montre ici qu’il est un véritable

maître à danser l’union des contraires apparents, peut-

être plus que jamais. Thomas Hahn, Danser, canal

historique

Sur scène, les tenues rouge sang redeviennent bleues et

le jeu entre individuel et collectif se clôt sur une libération.

Les panneaux mobiles du décor, les ombres, les miroirs, le

puzzle tant de fois construit et déconstruit laissent alors

place à un plateau à nouveau vierge, à des gestes et des

chants communs, communautaires. Cathia Engelbach,

Théatrorama

Un fractus est un nuageen formation ou en décomposition,toujours en devenir,telle est la chorégraphiede Sidi Larbi Cherkaoui.

© F

ilip

Van

roe

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t3

34

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t

3

35

la traviatapour le cinquième anniversaire d'anthéa

© t

hilo

beu

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t3

36

en

ve

lo

pp

e 3

Pr

iVil

èg

e s

Pe

ct

ac

le

ViV

an

t

3

37

Avril vendredi 6 | 20h30

samedi 7 | 20h30

opéra

violetta valéry Olesya Golovneva

Flora bervoix Susanne Blattert

Alfredo Germont Pavel Valuzhin

ou Christian Georg

Giorgio Germont Ivan Krutikov

ou Mark Morouse

dottore Grenvil Leonard Bernad

Gastone Taras Ivaniv

barone douphol Johannes Marx

marchese d'obigny Boris Beletskiy

Annina Anjara i. Bartz

commissario nn

un serviteur Sven Bakin

Guiseppe Josef Michael Linnek

chœur Opéra de Bonn

orchestre Beethoven de Bonn

direction musicale Dirk Kaftan

mise en scène Andreas Homoki

décors Frank Philipp Schlößmann

costumes Gabriele Jaenecke

lumières Thomas Roscher

chef de chœur Marco Medved

assistant à la mise en scène Mark

Daniel Hirsch

assistant décors Ansgar Baradoy

assistant costumes Dieter Hauber

régisseur Tilla Foljanty

souffleur Maria Teresa Picasso-Menck

production Opéra de Bonn

salle Jacques Audiberti

tarif opéra-événements

spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes

l’histoire Violetta, une célèbre courtisane parisienne se

complaît dans son rôle de femme « dévoyée ». Elle s’étourdit

dans le luxe et les plaisirs pour oublier la terrible maladie qui

la menace. Au cours d’une des fêtes qu’elle donne chez elle,

Violetta tombe sous le charme d’Alfredo Germont, un jeune

provincial. Cet amour sincère la détourne de sa vie dissolue.

Loin des turpitudes de la capitale, elle se retire avec Alfredo

à la campagne où elle espère mener une existence sans

tâche. Mais le père d’Alfredo vient la supplier de rompre une

liaison scandaleuse qui rend impossible le mariage de la

jeune sœur d’Alfredo…

ce qu’ils en disent La Traviata est sans aucun doute le

seul opéra totalement inscrit dans le XIXe siècle et en

même temps intemporel. C'est pourquoi je l'ai créé à la

fois avec des costumes d'époque et en même temps dans

un décor très contemporain, avec un grand parquet

élégant et froid. Mais c'est avant tout un opéra qui est

placé sous l'égide d'une double morale où une femme

sert les intérêts d'un homme de la haute société. Tant

qu'elle le fera avec réussite, elle bénéficiera d'une vie

aisée. Si elle s'écarte de son rôle, elle sera éjectée.

à ce titre, c'est un thème d'hier, d'aujourd'hui et

vraisemblablement de demain… Andreas Homoki

Au panthéon lyrique des amoureuses de légende, la Traviataoccupe une place unique, entre Carmen dont elle possède la flamme

et Madame Butterfly dont elle a la sensibilité.

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e4

38

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e

4

39

ocTobremardi 10 | 20h30 mercredi 11 | 21h00

théâtre à voir avec les adolescents

texte Joseph Delteil

adaptation Adel Hakim, Robert Bouvier

musique Christoph Bollmann

mise en scène Adel Hakim

assistant décors Michel Bruguière

comédien Robert Bouvier

lumières Ludovic Buter

décors Yves Collet

assistant mise en scène Nathalie Jeannet

coproduction compagnie du Passage

(Neuchâtel), Théâtre Vidy-Lausanne E.T.E.,

Théâtre Saint-Gervais (Genève), Centre

culturel suisse (Paris) et Théâtre des Quar-

tiers d’Ivry - Centre dramatique national

coréalisation Théâtre des Halles

et compagnie du Passage

en accord avec Les Déchargeurs, Le Pôle

diffusion

salle pierre vaneck

durée 1h25

© D

. r.

logiquimperturbabledufouqui porte l’entonnoir ? zaboubreitman !

françois d'assiseensainter les hommes

l’histoire L’anglais désigne par Crazy Quilt (édredon

fou) un assemblage de tissus, autrement dit un

patchwork. Logiquimperturbabledufou, toutattaché, est

un rassemblement de textes dont on aurait supprimé les

coutures apparentes. De Shakespeare à Lewis Carroll en

passant par Gogol et Kafka les auteurs qu’interpelle

Zabou Breitman dessinent une trame textuelle unique,

soucieuse d’explorer les franges de ce qu’on appelle « la

folie ». Si les mots sont fous, les corps leur emboîtent le

pas et des moments chorégraphiés viennent souligner

les pertes d’équilibre du sens. La jeunesse de la troupe

participe de cette célébration d’un temps de l’innocence

que seuls les enfants, les fous et les artistes partagent.

ce qu’ils en disent Le terme de « logique imperturbable

du fou », provient d’une phrase dans le roman de Lydie

Salvayre, que j’ai adapté au théâtre La Compagnie des

Spectres. « Logiquimperturbabledufou », la phrase se lit

d’un jet, comme si une personne l’avait écrite d’une

écriture automatique, de manière intuitive. De cette

façon, le titre est comme un cadavre exquis, une

technique que j’utilise dans la mise en scène, où l’on

passe d’une séquence à l’autre, sans transition classique.

Ici, on se situe chez les fous, et le fou a raison : c’est ça la

« logique imperturbable ». Cela dit, comme l’écrit

Tchekhov, ne sommes-nous pas tous plus ou moins

atteints de ces névroses bien ancrées, dans cette « logique

imperturbable » dont on parle… Zabou Breitman

l’histoire En adaptant le François d’Assise

de Joseph Delteil, mauvais élève du

surréalisme quelque peu oublié, Adel Hakim

donne à entendre un texte dont l’acuité et

l’actualité ne sont pas à démontrer. Delteil est

surtout connu pour son Jeanne d’Arc qui défraya la

chronique et provoqua l’ire de Breton... En évoquant ici

cette autre figure de la chrétienté, il ne nous enseigne

pas le catéchisme mais interroge nos angoisses

d’hommes face à la mort et notre manière de s’engager

dans la vie. Chercher sa place en harmonie avec l’univers,

aspirer à la dignité humaine malgré l’hostilité, la vulgarité

et la violence des temps n’est pas la moindre des leçons

de François d’Assise.

ce qu’ils en disent J’ai appelé ce texte François

d’Assise et non pas Saint François. Vous remarquerez que

je tiens à cette nuance. Je prétends que tout homme, s’il

le veut, peut devenir François d’Assise, sans être saint le

moins du monde. Il faut un saint utilitaire, un saint qui

ensainte les hommes. Nous vivons un véritable match

entre l’histoire et la nature. L’humanité bureaucratique,

métallique, aspire de nouveau à sa chair, elle veut prendre

la clé des champs. Joseph Delteil

ce qu’ils en pensent Dirigé par Adel Hakim, le

comédien donne chair à une écriture foisonnante,

sensuelle, qui traverse un personnage en rupture avec

l’égoïsme et la petitesse de ses semblables. Manuel

Piolat Soleymat, La Terrasse

à cette poésie concrète et terrienne qui parle de la grâce,

il fallait un comédien physiquement présent tout autant

qu’évanescent. Bouvier joue sur les deux tableaux, à

l’aise dans une mise en scène pétillante de liberté. Un

régal. Emmanuelle Bouchez, Télérama

Un comédien incarné, transcendant le magnifique poème

de Delteil, vigoureusement mis en scène par Adel Hakim.

Didier Méreuze, La Croix

Voici plus de vingt ans que Robert Bouvier endosse la robe de François d’Assise

et partage avec les spectateurs le message du saint et de l’homme.

Zabou Breitman pénètreles univers des grands textespour en tirer la matière personnelled’une fable qui s’écriten langue originale.

© V

ince

nt

ber

enge

r

ocTobremercredi 18 | 20h30jeudi 19 | 20h00

créationthéâtre

texte, adaptation et mise en scène

Zabou Breitman

assistante à la mise en scène

Pénélope Biessy

avec Antonin Chalon, Camille

Constantin, Rémy Laquittant,

Marie Petiot

librement inspiré d’œuvres d'Anton

Tchekhov, Lewis Carroll, William

Shakespeare, quelques mots de Zouc

et de textes de Zabou Breitman

chorégraphie Gladys Gambie

acrobatie et chorégraphie

Yung-Biau Lin

clown Fred Blin

décor et scénographie Audrey Vuong

et Zabou Breitman

costumes Cédric Tirado

et Zabou Breitman

création lumières Zabou Breitman

création son (en cours)

production Le Liberté, scène

nationale de Toulon

coproduction anthéa, théâtre

d’Antibes

avec le soutien de la Chartreuse de

Villeneuve-lez-Avignon – centre

national des écritures du spectacle,

du Théâtre de Châtillon et du Théâtre

des Franciscains

salle Jacques Audiberti

durée 1h20

coproduction

création

novembremardi 21 | 20h00

théâtre

texte et mise en scène Salomé Lelouch

avec Thibault de Montalembert,

Rachel Arditi, Ludivine de Chastenet,

Bertrand Combe, Arnaud Pfeiffer

scénographie Natacha Markoff

costumes Pierre Mattard

lumière Denis Koransky

vidéo Olivier Roset

création sonore et collaboration

artistique à la mise en scène

Pierre-Antoine Durand

assistante élisa Oriol

coproduction La Pépinière, Matrioshka

Productions et Atelier Théâtre Actuel

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

politiquement correctgouverner les cœurs

l’histoire 23 avril 2017 : l’extrême droite est au second

tour de l’élection présidentielle. Une heure avant les

résultats, dans un café, Mado une prof d’histoire dont

le cœur bat à gauche et Alexandre, avocat et militant

frontiste, tombent sous le charme l’un de l’autre.

Jusque-là, ils ont parlé de tout sauf de politique…

ce qu’ils en disent Le désir et l’amour permettent

d’engager des conversations que le « politiquement

correct » aurait abrégées. Mado va devoir définir son

identité politique de façon intime. à l’image de la France,

elle va devoir choisir son camp. J’ai voulu raconter une

histoire d’amour à l’épreuve des passions politiques,

mais aussi confronter les passions politiques à l’épreuve

de l’amour. Salomé Lelouch

ce qu’ils en pensent Ne révélons pas la fin, très logique

et subtilement amenée… Ce vaudeville politique est plus

qu’habile : il est intelligent. Tenu de bout en bout. Jean-

Luc Porquet, Le Canard enchaîné

La salle est troublée, suspendue : entre les rires, il y a

parfois un silence inquiet, pesant. Il faut un sacré talent

pour réussir à envoyer ses arguments idéologiques sans

jamais lâcher l’humour et la comédie. Catherine Schwaab,

Paris-Match

Servie par cinq comédiens formidables, cette comédie

romantico-politique oscille avec finesse entre rire,

émotion et réflexion. Surprenante, la chute tonne comme

un avertissement. Sylvain Merle, Le Parisien

Avec deux nominations aux Molières 2017,Politiquement correct a déjà conquis les scènes parisiennes et s’envole à présent convaincre le reste de la France.

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e4

40

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e

4

41© P

aulo

cor

reia

l'île des esclavesnaissons-nous et vivons-nous libres et égaux ?

l’histoire Iphicrate, le maître, et Arlequin, le valet,

échouent sur une île après un naufrage. Rapidement,

Arlequin comprend où le hasard les a conduits : sur une

île où les esclaves deviennent maîtres et les maîtres

esclaves. Il en profite pour décider de s’émanciper. Mais

Iphicrate, furieux, ne l’entend pas de cette oreille…

ce qu’ils en disent L’abstraction de ce lieu clos ouvre

le champ des possibles pour construire un univers

scénique qui fait référence dans notre imaginaire

collectif. Un lieu de bouleversements, d’inversement, de

cris, de sensualité, de mouvements, de musique, de

fantasmes et de peurs ludiques. Un lieu de jeu, universel

et fantastique, qui nous révèle à nous-mêmes. Gaële

Boghossian

Le théâtre de Marivaux n’est pas qu’un plaisant marivaudage mais encore et toujours un pressant appel à notre lucidité.

© c

h. V

ootz

novembremercredi 8 | 21h00

samedi 11 | 21h00 mercredi 15 | 21h00

samedi 18 | 21h00mercredi 22 | 21h00

représentations en temps scolaire :jeudi 9 | 14h30

vendredi 10 | 14h30 mardi 14 | 14h30 jeudi 16 | 14h30

vendredi 17 | 14h30mardi 21 | 14h30 jeudi 23 | 14h30

créationthéâtre

à voir en famille à partir de 10 ans

une pièce de Marivaux

mise en scène Gaële Boghossian

création vidéo Paulo Correia

avec Noémie Bianco, Paulo Correia,

Mélissa Prat, Laurent Prévot

musique Benoît Berrou

lumières Samuèle Dumas

scénographie Le Collectif 8

et Divine Quincaillerie

coproduction Collectif 8, anthéa, théâtre

d’Antibes

salle pierre vaneck

durée 1h15

rencontre avec l'équipe artistique

à l'issue de la représentation du

mercredi 15 novembre

coproduction

novembremardi 28 | 20h00mercredi 29 | 20h30

théâtre

création Compagnie Crossroad

texte Kevin Keiss en collaboration avec

Maëlle Poésy, publié aux éditions Actes

Sud le 29 juin 2016

d’après La Lucidité de José Saramago (© José Saramago, 2004, traduction de Geneviève

Leibrich © Éditions du Seuil et Points, 2006)

mise en scène Maëlle Poésy

avec Caroline Arrouas, Marc Lamigeon,

Roxane Palazzotto, Noémie Develay-

Ressiguier, Cédric Simon,

Grégoire Tachnakian, émilien Lejeune

dramaturgie Kevin Keiss

scénographie Hélène Jourdan

lumière Jérémie Papin

son Samuel Favart-Mikcha

costumes Camille Vallat

vidéo Victor Egea

construction et régie générale

Jordan Deloge

costumières Chantal Bachelier,

Juliette Gaudel

production Espace des Arts, Scène

nationale Chalon-sur-Saône

coproduction Compagnie Crossroad,

Théâtre du Gymnase-Bernardines -

Marseille, Théâtre Dijon Bourgogne -

Centre dramatique national,

Le Phénix - Scène nationale Valenciennes,

Théâtre-Sénart - Scène nationale,

Théâtre de Sartrouville et des Yvelines -

Centre dramatique national, Le Rive

Gauche - Saint-étienne-du-Rouvray,

avec l’aide à la création du CNT

avec la participation artistique du

Jeune Théâtre National

résidence à La Chartreuse - CNES de

Villeneuve-lès-Avignon - à la Gare Franche,

maison d’artistes, théâtre et curiosités -

La compagnie Crossroad est

conventionnée par la Ville de Dijon

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

ceux qui errentne se trompent pasgrand succès d’avignon 2016

l’histoire Alors que le gouvernement fête déjà sa victoire

électorale, l’annonce de 83 % de votes blancs fait tout

basculer dans l’inconnu. Que faire ? Comment réagir ?

Est-ce une conspiration ? Une cellule de crise se met

aussitôt en place, un responsable des services de la

Vérité est nommé pour mener l’enquête. Les

ministres s’affrontent dans la violence des

décisions prises, le confort des hommes de

pouvoir se lézarde sous une pluie diluvienne

qui menace d’engloutir la scène.

ce qu’ils en disent Qu’est-ce qui nous

transforme ? Qu’est-ce qui induit nos choix ?

Par le biais de cette métaphore c’est notre

rapport au pouvoir que je souhaite interroger. Le

contexte de la fiction, une crise démocratique

sans précédent, et le parcours de notre

commissaire nous permet d’aborder ce thème

déjà présent dans les précédents spectacles de

la compagnie : le chemin d’un homme vers sa

conscience et son libre arbitre, par-delà les

dogmatismes d’une société. Maëlle Poésy

ce qu’ils en pensent Le spectacle de Maëlle

Poésy et de Kevin Keiss est un manifeste

kafkaïen totalement burlesque qui s’interroge

sur la fragilité de notre système démocratique.

On rit de toutes les situations dans cette satire

où les images magnifiques de la scénographe Hélène

Jourdan renforcent le côté fantastique des situations.

Stéphane Capron, Sceneweb

C’est un conte philosophique, aventureux et impertinent,

une suite logique et tonique au Candide inspiré de

Voltaire, homme connu pour avoir empêché son époque

de tourner en rond et avoir su pointer ses travers. Jean-

Pierre Thibaudat, Médiapart

La bonne qualité d’ensemble de l’interprétation, l’écho

permanent à la situation contemporaine, et cet espoir

d’un pouvoir collectif suffisent à faire de ce spectacle une

très bonne matière à rire et à réfléchir. éric Demey, La

Terrasse

S’inspirant de José Saramago, Maëlle Poésy et Kevin Keiss livrent une pièce de politique-fiction et questionnent la démocratie avec une cruelle lucidité.

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e4

42

décembremercredi 6 | 21h00vendredi 8 | 21h00

représentations en temps scolaire :mardi 5 | 14h30jeudi 7 | 14h30

théâtreà voir avec les adolescents

texte Anton Tchekhov

création originale Robert Bouvier

avec Adrien Gygax, Roger Jendly

traduction André Markowicz,

Françoise Morvan

collaboration artistique

Vincent Fontannaz

scénographie, costumes Catherine Rankl

musique originale Mirko Dallacasagrande

univers sonore Julien Baillod

création lumières Pascal Di Mito

création vidéo Alain Margot

régie générale Bastien Aubert

stagiaire régie plateau Baptiste Ebiner

coiffure, maquillage Talia Cresta

photographie Fabien Queloz

coproduction Compagnie du

Passage, Théâtre de Carouge

- Atelier de Genève

production déléguée

Compagnie du Passage

salle pierre vaneck

durée 1h15

rencontre avec l'équipe artistique

à l'issue de la représentation du

vendredi 8 décembre

© J

ean

-lou

is F

ern

and

ez

le chant du cygneleçon de théâtre

l’histoire Le vieil acteur Svetlovidov s’endort ivre dans sa

loge, après un gala. Il sort de sa torpeur en pleine nuit et

découvre qu’on l’a oublié : le voici enfermé dans le théâtre !

Mais un autre homme a lui aussi trouvé refuge pour la nuit

dans une des loges. Les deux compères se retrouvent et se

lancent dans une divagation sur les heures glorieuses du

théâtre, de la carrière passée de Svetlovidov qui reprend

une dernière fois les morceaux de bravoure qui firent son

succès.

ce qu’ils en disent Le théâtre nous renverra toujours à

notre humanité et notre vie dans ce qu’elle a d’aléatoire,

d’imprévisible, et de paradoxal. C’est pourquoi nous nous

sommes amusés à multiplier sur scène les dérapages, les

télescopages, les échappées rebelles dans la fantaisie, et

les songes même s’ils peuvent rimer avec mensonges.

Robert Bouvier

ce qu’ils en pensent Un détournement de l’œuvre

inventif, astucieux et touchant. Roger Jendly se livre à

une introspection à la fois cocasse et sensible. Robert

Bouvier lui offre son grand rôle aux côtés du jeune Adrien

Gygax qui confère au propos une aimable impertinence

qui n’exclut pas la tendresse. Au contraire. Gilles Renault,

Libération

Une fantaisie de tous les instants où les interrogations

sérieuses se mêlent aux digressions loufoques. La mise

en scène de Robert Bouvier regorge d’une joyeuse

inventivité qui ne s’arrête pas au texte. Françoise Josse,

Le Journal du Dimanche

Ce petit bijou nous fait comprendre comment ça marche,

et avec quel art ! La fougue d’Adrien Gygax fait merveille

face à l’expérience roublarde de Roger Jendly. Didier

Delacroix, L’Express

Ce « chant du cygne » d’un vieux comédienn’a rien de crépusculaire, il est une plongéedans l’essence même du théâtre.

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e

4

43© F

abie

n Q

uel

oz

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e4

44

décembremardi 12 | 20h00mercredi 13 | 20h30

théâtre

texte Howard Barker

texte français Jean-Michel Déprats

mise en scène Claudia Stavisky

avec David Ayala, éric Caruso,

Christiane Cohendy, Anne Comte,

Luc-Antoine Diquéro, Sava Lolov, Julie

Recoing, Philippe Magnan, Richard

Sammut

scénographie Graciela Galán

costumes Lili Kendaka

lumière Franck Thévenon

son Jean-Louis Imbert

maquillage et coiffure Cécile Kretschmar

dessins et création graphique

Stephan Zimmerli

vidéo Laurent Langlois

collaboration artistique

Alexandre de Dardel

assistante à la mise en scène

Joséphine Chaffin

production Célestins, Théâtre de Lyon

coproduction Comédie de Caen - CDN de

Normandie, Comédie de Saint-étienne -

Centre dramatique national

avec le soutien du Grand Lyon, la

métropole

salle Jacques Audiberti

durée 2h15

JAnvier mercredi 10 | 21h00vendredi 12 | 21h00 samedi 13 | 21h00 mercredi 17 | 21h00 vendredi 19 | 21h00 samedi 20 | 21h00 mercredi 24 | 21h00

représentations en temps scolaire : jeudi 11 | 14h30 mardi 16 | 14h30 jeudi 18 | 14h30 mardi 23 | 14h30 jeudi 25 | 14h30

créationthéâtreà voir en famille à partir de 8 ans

d’après Dracula de Bram Stoker

texte et direction artistique Felicien

Chauveau

avec Guillaume Geoffroy, Hugo Musella,

Sarah Vernette, Marc Duret, Felicien

Chauveau

création musicale Merakhaazan

création costumes Jennifer Beteille

création lumières Samuèle Dumas

dispositif video Fabien Brocchi

coproduction anthéa, théâtre d’Antibes,

Collectif La Machine

salle pierre vaneck

durée 1h10

rencontre avec l'équipe artistique

à l'issue de la représentation du

vendredi 19 janvier

Ph

oto

de

rép

étit

ion

© s

imon

gos

selin

tableau d'une exécutionpar le plus grand auteur anglais d'aujourd'hui

l’histoire En 1571, dans la République de Venise, une

femme peintre, prénommée Galactia, se voit commander

un tableau en commémoration de la bataille de Lépante.

Mais au lieu de glorifier la victoire chrétienne sur l’Islam, elle

peint la vérité de la guerre dans toute sa violence, dans

toute sa crudité, en rouge sang. Le tableau heurte ses

commanditaires. Galactia dont le destin fait penser à celui

de l’artiste-peintre caravagesque Artemisia Gentileschi est

alors entraînée dans un bras de fer où les impératifs de l’art

s’opposent aux mécanismes du pouvoir.

ce qu’ils en disent Tableau d’une exécution contient la

totalité des thèmes qui composent l’œuvre de Howard

Barker. C’est un véritable condensé des sujets qui le

préoccupent, et qui me touchent : le rapport entre intime

et politique, le parcours d’une femme complexe, jusqu’au-

boutiste, qui est, à certains égards passionnante, à

d’autres détestable… La pièce est traversée, dans sa

dimension tragique, par un souffle shakespearien. Un

souffle qui éclaire intensément ce qui rend humain un

être humain. Claudia Stavisky

ce qu’ils en pensent Cela fait longtemps qu’on

attendait de Claudia Stavisky une telle preuve de son

talent. Elle nous l’apporte ici, à la fois à travers sa mise en

scène et sa direction d’acteurs. Une de ses meilleures

réussites, sans doute la plus belle. Trina Mounier, Les

Trois coups

Claudia Stavisky fait entendre ce texte dans toutes ses

dimensions, sociales, politiques, artistiques, mais aussi

intimes, sans aucun surplomb, préférant la question aux

réponses définitives, plus idéologiques qu’humaines.

Christiane Cohendy interprète Galactia avec subtilité,

fougue et profondeur. Agnès Santi, La Terrasse

Pendant environ deux heures, dix comédiens de qualité

vont habiter le plateau, immense atelier où convergent

les intérêts les plus divergents, et racontent la lamentable

et magnifique histoire de la femme qui peignait la bataille

de Lépante. Laurence Liban, L’Express

l’histoire Jon et Mina Harker, deux requins grandis dans

les eaux du capitalisme sont blindés dans leurs glaçantes

certitudes et le cynisme d’un système qui résume pour

eux toute la réalité. Mais voici qu’au beau milieu d’une

importante transaction immobilière, ils vont devoir se

confronter à l’empereur archétypal du surnaturel et

changer leurs spéculations économiques en courses

poursuites fantastiques.

ce qu’ils en disent La légende raconte qu’en 1897,

Bram Stoker s’est inspiré du directeur du Lyceum Theatre

de Londres pour créer le personnage de son roman :

Dracula. Juste chose donc, de ramener cette histoire

entre les murs d’un théâtre. Mais ici, les échanges

épistolaires se font par voix numériques. Notre vision de

ce monument de la littérature est résolument

contemporaine. Le schéma organisationnel de cette

œuvre est minutieux, à l’image du dispositif scénique que

nous proposons. Felicien Chauveau

En une vingtaine de scènes ou tableaux,Howard Barker cherche dans le noir

à représenter l’irreprésentable.

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e

4

45

draculaun vampire chez les traders

Après un Don QuiXote époustouflant d’inventivitéet un Peter Pan dépassant les codes habituels,le collectif La Machine s’attaque au mythede Dracula et le transcende.

© c

olle

ctif

la M

ach

ine

coproduction

création

Févriermardi 20 | 20h30mercredi 21 | 21h00jeudi 22 | 20h30

représentations en temps scolaire : mardi 20 | 14h30jeudi 22 | 14h30

théâtreà voir avec les adolescents

texte Simon Grangeat

avec le soutien dramaturgique de

Sébastien Valignat

mise en scène Sébastien Valignat

assisté de Marijke Bedleem

avec Tommy Luminet, Guillaume Motte,

Sébastien Valignat

scénographie Amandine Fonfreyde

lumière Gil Ribes

administration de production

Sophie Presumey

coproduction théâtre Théo Argence

Saint-Priest, NTH8 - Nouveau Théâtre

du 8E Lyon

salle pierre vaneck

durée 1h10

chaque représentation sera suivie d'une

rencontre avec l'équipe artistique

t.i.N.A. une brèvehistoire de la crisemadoff m’a tuer

l’histoire Comment quelques ménages américains aux

revenus modestes ont-ils pu, en achetant des maisons

qu’ils n’avaient pas les moyens de se payer, entraîner

l’économie mondiale dans un colossal désastre ? Trois

comédiens tentent de répondre à cette question. Ils

incarnent tour à tour des banquiers, des citoyens, des

courtiers, des agents de notations, des traders, des agents

immobiliers, le président des états-Unis d’Amérique...

ce qu’ils en disent C’est du théâtre militant mais pas

partisan. On est hors des clivages politiques. Sébastien

Valignat

C’est un spectacle qui propose de désexpertiser

l’économie. C’est un sujet trop grave pour le laisser entre

les mains de quelques-uns alors que la plupart des

experts n’ont pas vu le mur arriver. Simon Grangeat

ce qu’ils en pensent Dans une langue très orale et des

dialogues jubilatoires, et un jeu gourmand mais

néanmoins précis, les comédiens interrogent la notion de

progrès économique, dénoncent les ravages de la

spéculation et manifestent leur atterrement devant cette

immense mascarade, cette comédie même pas drôle où

la banqueroute est aussi et surtout celle d’un certain

modèle de société. Daphné Cabaille, Théâtrothèque et

autres tocs

Ce spectacle aide ainsi à comprendre, à rire et, dans tous

les cas, à réfléchir sur ce qui anime notre actuel présent :

la crise. élise Ternat, Les Trois Coups

Une leçon d’économie en mode zygomatique. Fabrice

Bérard, Le Dauphiné libéré

La compagnie Cassandre poursuitson œuvre de pédagogie théâtrale

et parvient à expliquerl’économie mondialisée

avec drôlerie et pertinence.

Février vendredi 16 | 20h30

samedi 17 | 20h30dimanche 18 | 15h30

créationthéâtre

texte Marguerite Duras

mise en scène Michel Didym

avec Anne Benoit, Catherine Matisse,

Charlie Nelson, le chien Flipo

costume Christine Brottes

production Centre Dramatique National

Nancy, La Manufacture - Lorraine

coproduction Opéra-Théâtre Metz

Métropole, Théâtre de l’Union - Centre

Dramatique National du Limousin, le

Volcan - Scène Nationale du Havre,

Théâtre Montansier de Versailles, La

Comédie de Picardie - Amiens

salle Jacques Audiberti

durée 1h15

spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes

rencontre avec l'équipe artistique

à l'issue de la représentation du

samedi 17 février

les eauxet forêtsle rire souverain de duras

Le théâtre comique de Marguerite Duras passe d’abord par la jubilation des mots et les comédiens choisis par Michel Didym sont les porte-voix parfaits de cet emportement verbal.

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e4

46 © D

. r.

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e

4

47© D

. r.

l’histoire à un passage clouté, un homme se fait mordre

par le petit chien d’une femme. Le passant s’en prend à la

maîtresse de l’animal qui trouve le monsieur très vulgaire.

Une autre femme, témoin de la scène, s’en mêle et la

situation part en vrille. L’absurdité prend le relais de la

normalité et cet épisode de la vie quotidienne se transforme

vite en « catastrophe nationale ». Ces trois agités imaginent

Paris contaminé par la rage et la ville anéantie. Peu à peu,

derrière leurs emportements et les excès de langage,

transparaît la complexité de leur être...

ce qu’ils en disent Il y a dans ce texte exquis et cruel

tout le talent magique de Marguerite Duras. Nous

sommes dans les années post-atomiques où le souvenir

de la Shoah bouleverse encore profondément toutes les

consciences. Mais Marguerite décide d’aborder, en plein

Paris, les rapports hommes-femmes sous le biais de la

comédie. En utilisant un chien, pourtant très gentil, mais

que l’on incite à mordre, notre femme A pense pouvoir

attirer dans ses filets un homme à soigner que l’on doit

accompagner à l’hôpital, et ensuite… Mais l‘apparition

d’une passante B promenant son propre chien modifie

tous les paramètres. Soudain, comme chez Beckett, on

n’est plus certain de rien. On ne sait plus ce qu’on attend.

On se redéfinit en permanence. L’homme se réfugie dans

des chansons gauloises. On s’invente des vies. On est

tous un peu mythomanes. La poésie et l’élégance de la

langue donne à cette sur-comédie le fondement de ce

que Duras appelait le théâtre de l’emportement. Comme

nos vies capables de basculer à tout moment, le banal,

transfiguré, devient extraordinaire. Michel Didym

ce qu’ils en pensent Marguerite Duras reste fidèle aux

thèmes de toute son œuvre. Mais elle prend avec eux une

distance ironique nouvelle. Tout en conservant sa pitié

naturelle pour ces destins de passants mal faits et mal

éclairés, elle décide d’en rire et d’en faire rire. Bertrand

Poirot-Delpech, Le Monde

Cette nouvelle pièce des Eaux et Forêts est exactement

ce que je crains d’appeler un petit chef d’œuvre. Une

espèce d’En attendant Godot féminin... Diabolique à force

d’intelligence, le texte de Marguerite Duras est d’une

admirable simplicité. Guy Dumur, Le Nouvel Observateur

elvire, jouvet 40tirer les leçons du passé

coproduction

création

mArSvendredi 16 | 21h00samedi 17 | 21h00 vendredi 23 | 21h00

représentations en temps scolaire : mardi 13 | 14h30jeudi 15 | 14h30mardi 20 | 14h30

créationthéâtre

texte Brigitte Jaques

mise en scène Paul Chariéras

avec Line Ancel, Paul Chariéras, Samuel

Chariéras

production anthéa, théâtre d'Antibes

production déléguée Paul Chariéras et Cie

salle pierre vaneck

durée 1h15

rencontre avec l'équipe artistique

à l'issue de la représentation du

samedi 17 mars

l’histoire Sept leçons de L. J. à Claudia sur la seconde

scène d’Elvire du Dom Juan de Molière est le sous-titre de la

pièce conçue en 1986 par Brigitte Jaques. Elle se fonde sur

les sténographies des cours de Louis Jouvet au

Conservatoire qui furent réunies en volume et publiées par

Gallimard. Elvire, Jouvet 40 se borne aux leçons, données de

février à septembre 1940, dans lesquelles « le patron » fait

travailler la scène des adieux d’Elvire, acte IV, scène 6 de

Dom Juan, à une élève de troisième année, Claudia. Elle

s’appelait en réalité Paula Dehelly. Dénoncée comme juive,

elle fut interdite de scène pendant l’Occupation.

ce qu’ils en disent Elvire Jouvet 40, c’est, en creux mais

perceptible, une dualité entre le huis clos secret et

silencieux du théâtre, de cette salle de classe obscure et

déserte du Conservatoire, et ce qui se passe « dehors »,

ce qui est en train d’avoir lieu en France durant cette

année 1940. Cette entreprise improbable qu’on nomme le

théâtre est peut être cet art qui consiste à chercher en

soi ce qui nous est étranger et pourtant singulièrement

familier, c’est aussi cela qu’Elvire, Jouvet 40 nous fait

toucher du doigt. Paul Chariéras

Créé, il y a trente ans, à partir des cours de Louis Jouvet,ce spectacle qui se présente comme un précis de l’art théâtral a toujours beaucoup à nous enseigner.

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e4

48 © D

. r.

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e

4

49

mArSvendredi 30 | 20h30samedi 31 | 20h30

théâtre

mise en scène Emma Dante

directeur de scène Gabriele Gugliara

avec Elena Borgogni, Sandro Maria

Campagna, Viola Carinci, Italia Carroccio,

Davide Celona, Sabino Civilleri,

Alessandra Fazzino, Daniele Savarino,

Roberto Galbo, Carmine Maringola,

Ivano Picciallo, Leonarda Saffi,

Stephanie Taillandier, Emilia Verginelli,

Daniela Macaluso et Gabriele Gugliara

éléments de décor Emma Dante

lumières Cristian Zucaro

production Piccolo Teatro di Milano Teatro

d’Europa, Atto Unico / Compagnia Sud

Costa Occidentale, Teatro Biondo

di Palermo, Festival d'Avignon

salle Jacques Audiberti

durée 1h15

bestie di scenatrès attendu au festival d'avignon 2017

l’histoire On se souvient de l’enthousiasme qui avait

accueilli Le sorelle Macaluso, le précédent spectacle

d’Emma Dante, nouvelle coqueluche du Festival d’Avignon.

Cette fois, la metteuse en scène se fait chorégraphe et va

plus loin encore dans son jeu de va-et-vient entre la

destinée collective et l’écart individuel. Après s’être

entièrement dévêtus sur scène, les danseurs apprennent

à vivre leur nudité commune, redeviennent des êtres

humains à l’état primitif et réagissent à l’irruption

d’objets lancés sur la scène par une main invisible.

ce qu’ils en disent Sans histoires à raconter, ni

costumes à revêtir, les bêtes de scène se déplacent

gauchement, comme au commencement de toute chose,

nous obligeant à donner du poids, du volume à notre

regard. C’est nous qui choisissons, depuis le début, de les

accueillir ou de les rejeter. Emma Dante

ce qu’ils en pensent De la pudeur initiale à se

découvrir nus tels Adam et Eve chassés du Paradis, on

remonte ainsi à l’innocence d’une tribu d’hommes des

cavernes dont les rituels peuvent évoquer un Sacre du

printemps digne de Stravinsky revisité par Pina Bausch.

Masolino d’Amico, La Stampa

Avec Bestie di scena, Emma Dante met en scène une

réflexion sur les logiques de la fiction théâtrale, la

confiant à la nudité, y compris métaphorique. Anna

Bandettini, La Repubblica

L’histoire artistique d’Emma Dante est un acte unique de

filiation beckettienne. Gianni Manzella, Il Manifesto Entre pudeur et exhibition,quatorze bêtes de scène

affrontent la condition humainedans sa plus stricte nudité.

© M

asia

r P

asq

ual

i

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e4

50

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e

4

51© g

illes

kn

eusé

double assassinatdans la rue morgue

scène de crime pour un grand singe

©P

aulo

cor

reia

Avrilmercredi 18 | 21h00

jeudi 19 | 20h30 vendredi 20 | 21h00

samedi 21 | 21h00

théâtre

texte Gilles Gaston-Dreyfus

avec Anne Benoit, Gilles Gaston-Dreyfus

collaboration artistique Gilles Kneusé

décor Nicolas Sire

lumière Fabrice Combier

costumes Carine Sarfati

son Jean Croc

production Théâtre édouard VII

salle pierre vaneck

durée 1h10

Avril mercredi 11 | 21h00vendredi 13 | 21h00 samedi 14 | 21h00

représentations en temps scolaire :mardi 10 | 14h30jeudi 12 | 14h30

théâtreà voir en famille à partir de 10 ans

écriture et mise en scène Gaële Boghossian

d’après les écrits d’Edgar Allan Poe

traduction Charles Baudelaire

création vidéo Paulo Correia

avec Paulo Correia, Fabien Grenon

musique, création sonore

Clément Althaus

lumières Samuèle Dumas

scénographie Gaële Boghossian,

Paulo Correia, d’après une création

de Jean-Pierre Laporte

coproduction Collectif 8

et anthéa, théâtre d’Antibes

salle pierre vaneck

durée 1h15

rencontre avec l'équipe artistique

à l'issue de la représentation du

vendredi 13 avril

coupleduel sur canapé

l’histoire Il est l’heure d’aller se coucher. Mais on traîne

encore un peu au salon, en guise de beaux rêves, on se

raconte des faits divers du voisinage. Le fiston a quitté la

maison. Depuis combien d’années est-on ensemble,

combien d’années encore ? Chacun sur un bout de canapé,

on se fait du mal, ça fait du bien. On s’aime, on se tue. Couple

est une déclinaison fantasque et cruelle sur la vie à deux.

Dans le couple de Couple on se montre sans fard, à la fois

lâche, odieux, drôle malgré soi. Dans ces scènes de ménage

et de théâtre éclate toute la violence de l’amour.

ce qu’ils en disent Clémence et Jean se risquent à se

faire mal pour affirmer ce qu’ils sont individuellement, et

pour que ce risque soit mesuré il s’exprime à travers une

réalité pas toujours très réelle. Le trait n’est pas grossi ;

ils se cherchent, s’attrapent, se relâchent. Ils se font rire

aussi. à ce jeu-là on ne sait plus très bien qui est la dupe

de l’autre. C’est peut-être nous. Le couple est le chaudron

de nos sentiments mais aussi la bouée de sauvetage de

nos existences. C’est ce « Je te tiens par la barbichette »

qu’il est très amusant d’explorer avec la merveilleusement

inspirante Anne Benoit. Gilles Gaston-Dreyfus

ce qu’ils en pensent On pense à Scènes de la vie

conjugale ou à la folie destructrice de Qui a peur de

Virginia Woolf ? Gilles Gaston-Dreyfus prend le parti d’en

rire. C’est méchamment drôle et, contre toute attente,

plutôt tendre. Sophie Joubert, L’Humanité

Dans cette partition réglée au millimètre, Gilles-Gaston

Dreyfus et Anne Benoit exécutent une véritable

chorégraphie. On a rarement l’occasion de mesurer la

différence entre des acteurs normaux et des acteurs

supérieurement doués. Catherine Schwaab, Paris-Match

Au final de ce match rien n’est réglé, sauf notre plaisir de

spectateur, peu habitué à être cogné avec un tel talent, si

insidieux, en un ring où l’espérance va renaître au plus

noir de la noirceur. Gilles Costaz, Webthéâtre.fr

l’histoire Une jeune fille et sa mère ont été

assassinées dans une pièce fermée,

sans issue ni indice et aucun

mobile. Belle occasion pour

Charles Auguste Dupin,

aristocrate déchu à

l’humeur excentrique,

de commencer à

raisonner. Il est doté

d’extraordinaires facultés

d’analyse et d’observation et

saura reconstituer les circonstances de ce meurtre d’une

sauvagerie bestiale… Tel un kaléidoscope, la technique

déployée par le Collectif 8 permet d’éclairer la scène du

crime sous toutes ses facettes.

ce qu’ils en disent Baudelaire disait de la poésie

d’Edgar Poe qu’elle était « quelque chose de profond et

de miroitant comme le rêve, de mystérieux et de parfait

comme le cristal » et qualifiait l’auteur de « vaste génie,

profond comme le ciel et l’enfer ». C’est cet envoûtement,

« ces ombres d’ombres », cette précision diabolique et

pure de l’esprit qui nous a portés dans ce Double

assassinat dans la rue Morgue. Gaële Boghossian

ce qu’ils en pensent Ce qui donne la singularité (de la

compagnie), c’est son caractère de théâtre vidéo. Alors

que tant de metteurs en scène jouent avec gratuité des

instruments électroniques, Paulo Correia est un maître

du genre. Ceux qui ont vu leurs précédentes réalisations,

Médée de Corneille ou L’Homme qui rit d’après Hugo par

exemple, savent que, pour eux, la composition visuelle et

sonore naît d’une profonde réflexion sur le texte et a le

double rôle d’une architecture et d’une enveloppe

sensorielle. Gilles Costaz

Maîtres de la vidéo, Paulo Correia et Gaële Boghossian

ont merveilleusement adapté le livre d’Edgar Poe au

théâtre. La Provence

étrange atmosphère... Intriguant toujours, inquiétant

parfois, l’écrin est en tout cas sur mesure pour cette

enquête où les spectateurs seront immergés au cœur

d’un raisonnement qui mènera à la résolution des

meurtres sanglants d’une mère et de sa fille. 20 Minutes

Un homme et une femme, la plus vieille histoire du monde.Quand on laisse à Gilles Gaston-Dreyfus et Anne Benoit le soin

de l’incarner le résultat est loin d’être chabadabada…Le Collectif 8 est devenuLA référence du théâtre vidéo

et poursuit avec bonheur son travail de fusion

entre un auteur et un univers graphique et sonore original.

coproduction

mAimardi 15 | 20h00

mercredi 16 | 20h30

représentation en temps scolaire :jeudi 17 | 14h00

création théâtre

à voir avec les adolescents

une pièce de Edmond Rostand

mise en scène Jean Liermier

avec Gilles Privat, Lola Riccaboni,

Christine Vouilloz,

André Schmidt,

Julien George

scénographie Rudy Sabounghi

costumes Coralie Sanvoisin

lumières Jean-Philippe Roy

univers sonore Jean Favarel

maitre d’armes Pavel Janik

production théâtre de Carouge-atelier

de Genève

coproduction théâtre Kléber-Méleau

avec le soutien de la fondation Leenaards

salle Jacques Audiberti

spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes

l’histoire Cyrano de Bergerac est un Cadet de Gascogne

qui sert dans les armées du roi de France. C’est aussi un

poète inspiré et éloquent. Il est amoureux de sa cousine,

Roxane, mais c’est un amour sans espoir car elle est

éprise d’un autre Cadet : le beau Christian. Celui-ci

n’étant pas doué pour faire la cour aux femmes, Cyrano

accepte de l’aider à séduire sa cousine en lui écrivant des

lettres d’amour et en se faisant passer pour lui.

ce qu’ils en disent J’en rêve depuis des années. Mais

pour passer à l’acte, il faut l’interprète pour incarner

Cyrano ! Je l’ai trouvé en la personne de Gilles Privat,

avec qui j’ai eu le bonheur de compagnonner à plusieurs

reprises à Carouge : il était « mon » Arnolphe, dans

L’École des femmes, et « mon » Argan dans Le Malade

imaginaire. C’est un immense comédien, qui a un rapport

au texte et une humanité uniques, puisés entre autres de

ses expériences sous les directions de Benno Besson,

d’Alain Françon et de Matthias Langhoff. J’envisage cette

pièce un peu comme une profession de foi : raconter au

plus près du poète Rostand, l’histoire d’un raconteur

d’histoires. Cyrano vit son amour pour Roxane

doublement par procuration. En se substituant à

Christian, en usurpant son identité, et en préférant le

masque de l’écrit à la réalité. Jean Liermier

On attend avec impatience la pièce française la plus jouée dans le monde.

cyranoune âme bien nez

Avrilvendredi 20 | 20h30

samedi 21 | 20h30

théâtre

texte Andréa Bescond

mise en scène éric Métayer

avec Andréa Bescond

production JMD Productions

salle Jacques Audiberti

durée 1h20

les chatouillesou la danse de la colèredu off d'avignon en 2014 au châtelet en 2016

l’histoire Odette, une jeune danseuse dont l'enfance a

été volée se bat pour se reconstruire. à travers une

galerie de personnages, les mots et la danse, le rire et

l’émotion s’entremêlent et permettent à Andréa Bescond

de transporter le spectateur à mille lieues de l’indifférence.

éric Métayer met en scène cette « danse de la colère »

entre texte et chorégraphie et, seule en scène, Andréa

Bescond dit et danse tous les rôles, la mère, le psy, le

violeur et, bien sûr, la jeune Odette.

ce qu’ils en disent Le choix de cette histoire s'est

imposé à moi comme une survie, comme l'envie de dire

haut et fort ce que beaucoup ne veulent pas entendre,

rejettent en bloc, car quoi de plus insupportable que le

viol d'un enfant ? Tout le cheminement classique de

l'enfant victime de pédophilie, c'est ça dont parle la pièce.

Odette nous emmène au cœur de la danse, qui lui permet

d'exprimer ce qu'elle ne peut pas dire... Quand la vie fait

taire les mots, naissent les paroles du corps. La danse et

la musique ont une place primordiale dans cette création,

le mouvement apporte toute une poésie où parfois les

mots s'égarent. Les Chatouilles traite d'un sujet lourd

avec beaucoup de légèreté, d'humour. La vie est faite de

ces extrêmes, le parcours d'Odette pourra paraître

insolite mais il est inspiré d'une histoire vraie, tout aussi

vraie que ces chiffres alarmants : il y a 75 000 viols par an

en France et autant concernant seulement les

enfants... Ça valait bien une pièce de théâtre

non ? Andréa Bescond

ce qu’ils en pensent Elle parle, danse, boxe,

endosse plusieurs personnages... La comédienne met

en scène l'enfance blessée, et la résilience, avec aplomb

et délicatesse. Emmanuelle Bouchez, Télérama

Seule sur scène pendant une heure et demie, la jeune

femme incarnée par l'incroyable comédienne Andréa

Bescond raconte une terrible histoire. Pour autant, le

pathos n'est pas de rigueur. Le texte est juste, drôle.

Odette est attachante. Odette est-elle folle? Peu

importe, pourvu que cette danseuse née continue

de se balancer comme elle le fait. Hugo-Pierre

Gausserand, Le Figaro

Un spectacle qui valu à Andréa Bescond le Prix de la Critique et un Molière en 2016 .

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e4

52 © K

arin

e le

telli

er

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e

4

53© P

aulo

cor

reia

la valse des saisonsdéambulation à tous les étages d'anthéa !

mAimercredi 16 | 21h00jeudi 17 | 20h30samedi 19 | 21h00

représentations en temps scolaire :mardi 15 | 14h30vendredi 18 | 14h30

comédie jardinièreà voir en famille à partir de 6 ans

texte Thierry Vincent

mise en scène Thierry Vincent

et Jonathan Gensburger

avec élise Clary, Sophie de Montgolfier,

élodie Tampon-Lajarriette,

Johanna Piraino, Jean-Louis Ruf-Costanzo

et Thierry Vincent

musique Jean-Louis Ruf-Costanzo

costumes Gigi Cazes

assistée de Florence Rinaldino

production compagnie BAL (arts légers)

la pièce a bénéficié d’une résidence

d’écriture du Centre des Monuments

Nationaux au Monastère de Saorge

spectacle déambulatoire

durée 1h

rencontre avec l'équipe artistique à

l'issue de la représentation du

jeudi 17 mai

l’histoire On entre dans la danse en compagnie de

Perséphone, Déméter et Cyane. Comme chaque année,

Perséphone quitte les Enfers et revient sur terre réjouir le

cœur de sa mère, Déméter, déesse des moissons. Mais

voici que la valse s’emballe, les saisons s’affolent, les

oiseaux et les arbres s’enfuient vers des cieux plus

cléments. La troupe de Thierry Vincent signe un poème

champêtre frais, écologique et entraînant.

ce qu’ils en disent Que sont les comédies jardinières ?

Traversant le théâtre de cour à jardin, du parvis à la

terrasse le temps d’une heure buissonnière, à l’heure où

la lumière se donne dorée, le spectateur-promeneur

accompagne les musiciens et les acteurs qui le mènent de

scène en scène. Le décor est vivant, la lumière vient de

très loin, du soleil. Déméter, Perséphone, Cyane jouent à

mains nues dans l’azur. Pas de coulisses. Tout est à vue.

Un théâtre naturel. Thierry Vincent

ce qu’ils en pensent Alliant la force des idées, de la

poésie, des mythologues et la faiblesse des hommes,

cette Valse des Saisons tient d’une invitation faite aux

enfants de tous les âges, vieux compris, pour que

demeurent les rêves et les émerveillements. Un

enchantement, déconseillé aux niaiseux ! Christine

Parasote, La Strada

En piste pour cette comédie jardinière qui circulera dans tous les espaces du théâtre, du parvis au toit-terrasse.

en

ve

lo

pp

e 4

to

ut

le

th

éâ

tr

e4

54 © c

lau

de

Vale

nti

ocTobrevendredi 6 | 21h00

samedi 7 | 21h00

humour

de et avec Sarah Doraghi

mise en scène Isabelle Nanty,

Sharzad Doraghi-Karila

création lumières Bertrand Tourne

production ki m’aime me suive

coréalisation théâtre Lucernaire

salle pierre vaneck

durée 1h

rencontre avec l'équipe artistique

à l'issue de la représentation du

samedi 7 octobre

je change de filedrôle de cri persan

l’histoire Arrivée en France à l’âge de 10 ans, Sarah Doraghi

ne connaissait pas un mot de français. Aujourd’hui, elle est

chroniqueuse à la télévision, écrit des livres et, désormais,

présente un one-woman-show où elle raconte comment elle

est devenue « bien de chez nous » sans pour autant gommer

ses origines. De tics de langage en spécificités nationales,

elle fait défiler avec beaucoup d’humour et de légèreté ses

années passées en France, depuis son départ d’Iran jusqu’à

l’obtention de son passeport français. Avec elle, la double

nationalité, c’est le double d’amour.

ce qu’ils en disent J’aime la France sans relâche, en

continu. Ce spectacle était mon besoin de crier à cette

France que si l’actualité la rend triste, qu’elle n’oublie

jamais le pouvoir extraordinaire de ses valeurs, de ses

principes, de ses trois mots-clés Liberté, égalité,

Fraternité qui ont éclairé nos cahiers et nos livres à nous,

enfants de l’exil, qui avons étudié ici, sous la lumière de

ces trois petits lampions, seule arme contre l’obscurité.

Sarah Doraghi

ce qu’ils en pensent La Franco-Iranienne Sarah

Doraghi démontre de manière éclatante qu’on peut

être drôle sans être acide. Michèle Bourcet,

Télérama

Sarah Doraghi réussit à vous singer les Parisiens

aussi bien que sa mère, sa grand-mère, ses

tantes ou les Iraniennes-qui-mangent-du-porc-

et-boivent-beaucoup-d’alcool ! Et c’est quand

elle pointe les spécificités persanes avec

l’accent et la gestuelle qu’elle est la plus

drôle. Tout sonne tellement vrai.

D’ailleurs, après le spectacle, elle vous

le confirme « Tout est vrai ! » Catherine

Schwaab, Paris-Match

C’est avec un esprit léger qu’elle mélange

persan et français, tics de langage et

spécificités nationales, fierté et sensualité.

Nathalie Simon, Le Figaro

Comme dans ses émissions de Télématin ou sur France Culture,le parcours de Sarah Doraghi est un hommage rendu à l'humour sans frontières.

© c

yru

s a

tory

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

55

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

56

novembremardi 14 | 20h00

théâtre

mise en scène Hermes Gaido

avec Alfonso Barón et Luciano Rosso

production Quartier Libre

salle Jacques Audiberti

durée 1h

© c

hri

stop

he

ray

nau

d d

e la

ge

un poyo rojoles coqs sportifs

l’histoire Dans des vestiaires de sportifs un véritable

combat de coqs à figure humaine est sur le point d’éclater.

Un duo d’hommes acrobates – ou est-ce un couple ? –

s’affronte, se défait et se fond, lutte en roulant des

mécaniques jusqu’à atteindre une virtuosité corporelle

qui laisse sans voix mais pas sans rires. Un spectacle de

« danse physique » qui dit la peur, la séduction, l’approche

et la distance, l’attaque et la défense, les échanges de

fluides et les élans.

ce qu’ils en pensent Nourrie d’improvisations et de

portés, la partition gestuelle s’étoffe et devient un vrai

spectacle mêlant les genres et les disciplines. L’un des

spectacles les plus sensuels que l’on puisse voir, d’une

énergie sans faille et d’un humour taquin, qui devrait

surprendre plus d’un spectateur. Thierry Voisin, Télérama

Dans ce combat de coqs, baroque et sensuel, le machisme

et l’esprit de compétition perdent bien des plumes. Quelle

drôlerie ! Albert Algoud, Le Canard enchaîné

Ces deux acteurs, danseurs et acrobates glissent du

glamour à l’abject dans une rhapsodie de gags

minutieusement chorégraphiés. ève Beauvallet, Libération

Depuis leur rencontre en 2008 sur la scène alternative de Buenos Aires,

la performance chorégraphique de ces deux fous dansants

s’est bien étoffée.

ocTobremardi 17 | 20h30

mercredi 18 | 21h00

représentations en temps scolaire :jeudi 19 | 14h30

vendredi 20 | 14h30

cirqueà voir en famille à partir de 10 ans

de et avec Juan Ignacio Tula,

Stephan Kinsman

regards extérieurs Mathurin Bolze,

Séverine Chavrier

son Gildas Céleste

lumières Jérémie Cusenier

costumes Fabrice Ilia Leroy

production Compagnie les Mains

les Pieds et la Tête Aussi

salle pierre vaneck

durée 1h

spectacle organisé dans le cadre

du Festival les Nuits d'Antibes

santa maderasi j’avais un cerceau

l’histoire Une roue Cyr est un agrès de cirque qui doit

son nom à son inventeur, le circassien Daniel Cyr. Il s’agit

d’un hula hoop géant en fer, tournoyant sur son axe, où

prennent place des acrobates qui se jouent de cet anneau

à hauteur d’homme pour dessiner des figures, des mouvements

de ce qu’il est convenu d’appeler une « valse », une valse à

trois partenaires. Ce trio avait déjà marqué les esprits

avec Somnium en 2015. Ils se mettent cette fois au

service d’une cartographie imaginaire, une sorte de

chorégraphie du territoire dans un climat sonore

multiculturel. Leurs girations font écho aux jeux archaïques

et aux rituels anciens venus d’Amérique du Sud.

ce qu’ils en disent Pour moi, le cirque représente la

liberté. C’est un langage qui permet de s’exprimer sans

contrainte aucune à l’inverse du théâtre régi par la parole

ou la danse liée à des règles strictes. Avec le cirque,

chacun peut exprimer au mieux son propre talent. […]

Nous travaillons d’une manière très différente et nous

confrontons nos façons de faire en améliorant nos

attitudes respectives en les mélangeant dans une liberté

extrême, vraiment dans l’esprit du cirque. Stefan Kisman,

La Stampa

ce qu’ils en pensent Un mouvement fait de gestes

plus géniaux les uns que les autres, traduisant une

inventivité de tous les instants pour offrir un spectacle

bourré d’émotions et de plaisirs. Gérald Lucas, Le

Dauphiné libéré

Leur nouveau spectacle est bouleversant de poésie, de

beauté. La vie, l’amour, la mort, tout se joue là, anneaux

concentriques accompagnés des sonorités du hang,

autre figure du cercle… Maryvonne Colombani, Zibeline

Une roue Cyr et deux circassiens dans un numéro équilibriste ahurissant où veillent l’esprit du cercle et sa magie.

© P

aola

eve

lina

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

57

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

58

novembremercredi 29 | 21h00

décembrevendredi 1er | 21h00 samedi 2 | 21h00

représentations en temps scolaire :novembre mardi 28 | 14h30 jeudi 30 | 14h30

cirqueà voir en famille à partir de 6 ans

création collective du Cirque Inextremiste

avec Yann Ecauvre, Rémi Lecocq,

Sylvain Briani-Colin ou Jérémy Olivier

ou Rémi Bezacier

sur une idée de Yann Ecauvre

mise en scène collective

regards extérieurs Stéphane Filloque,

François Bedel

scénographie Julien Michenaud,

Sébastien Hérouart et Michel Ferandon

régie Sébastien Hérouart

production Cirque Inextremiste

salle pierre vaneck

durée 1h10

rencontre avec l'équipe artistique à l'issue de la représentation du

vendredi 1er décembre

© M

aria

Mit

rofa

nov

a

extrêmitésacclamés avec extension la saison passée, ils reviennent...

l’histoire Du Cirque Inextrémiste nous avons déjà vu

Extension, avec Extrêmités le résultat est tout aussi explosif.

Davantage même puisque cette fois nos acrobates

cherchent leur équilibre entre planches de chantier et

bouteilles de gaz. On a fait plus traditionnel comme agrès

de cirque… Ici, tout se passe comme si le monde était en

permanence menacé d’effondrement. Ils semblent vouloir

arracher un ordre au désordre. Ils se cherchent. Ensemble,

ils défient les lois de la pesanteur mais luttent aussi contre

la fatalité du handicap : c’est en fauteuil roulant que Rémi

Lecocq réalise ses prouesses. Qu’un seul flanche et tous

chutent. On aurait raison de voir dans ce spectacle une

parabole sur la solidarité.

ce qu’ils en disent Pendant plus d’une heure, les gens

retiennent leur souffle, et certains ne veulent même pas

regarder. Depuis quelque temps nous avons pris

l’habitude, avant chaque représentation, d’avertir les

personnes cardiaques ! Yann Ecauvre

ce qu’ils en pensent Le handicap devient un ressort

dramaturgique de choix, qui prend naturellement sa

place au milieu des acrobaties les plus insensées. Mais

quand la victime endosse avec délectation la posture du

bourreau, c’est pour mettre ses compères dans un

équilibre encore plus précaire que le sien. Julie

Bordenave, Stradda

Dans ce spectacle époustouflant mené par trois

acrobates, dont un en fauteuil, personne, et certainement

pas le public, n’est pris en pitié. Même l’humour,

caustique, est de haut vol. Stimento

La tension monte. La cruauté aussi, annonçant une

succession de coups bas à la lisière, sans cesse, de

l’accident au fil d’un spectacle décapant, un véritable

thriller psychologique sur fond de lois de la gravité.

Laurence Bertels, La Libre Belgique

Ils jonglent avec des plancheset des bonbonnes de gaz,réalisent des acrobaties insenséessans garde-fous, avec eux cirque = risque.

novembremercredi 15 | 20h30vendredi 17 | 20h30samedi 18 | 20h30

représentation en temps scolaire :

jeudi 16 | 14h00

cirqueà voir en famille à partir de 6 ans

première création du Teatr Semianyki

avec les clowns de Semianyki Olga

Eliseeva, Alexander Gusarov,

Kasyan Ryvkin, Marina Makhaeva,

Elena Sadkova, Yulia Sergeeva

production Quartier Libre

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

la famille semianykiaprès slava’s snowshow en 2015, la roulotte russe continue !

l’histoire Dans la famille Semianyki, tandis que le père

lève un peu trop le coude, la mère menace d’accoucher

d’un cinquième rejeton qui deviendra un diable de plus, si

toutefois ses frères et sœurs ne s’en débarrassent pas,

déjà qu’ils cherchent par tous les moyens à trucider leurs

indignes géniteurs… Et tout ça, ça fait une sarabande

familiale que personne n’est près d’oublier !

ce qu’ils en disent Cette famille s’inspire de plusieurs

familles, chacune a apporté quelque chose, de la jeunesse,

de l’enfance, de l’amour et tous ces liens qu’on a entre

nous et avec les autres. Alexandre Gurasov

ce qu’ils en pensent Il règne ici un mélange de la

commedia dell’arte, de burlesque à l’anglaise, de mime à

la française et d’art légendaire du clown populaire russe

qui baigne le tout d’une grande bouffonnerie à la slave.

Marion Thébaud, Le Figaro

Cette famille totalement hors normes, qui assume et vit

pleinement ses fantasmes, est aussi formidablement

unie, aimante et fait souffler un vent de fraîcheur. La

découvrir c’est l’adopter en bloc, illico. Annie Chénieux,

Le Journal du Dimanche

Cette famille-là renvoie les Adams au bac à sable. Sans un

mot, avec un imaginaire débridé et un sens de la gestuelle

à la mécanique redoutable. Dans un décor à mi-chemin

entre le bric-à-brac de grenier et la foire de quincaillerie,

chaque objet est une menace en puissance et les situations

les plus anodines deviennent des cauchemars délirants.

Charlotte Lipinska, 20 Minutes

La tribu déjantée des clowns russes reprend et enrichit sa première création

devenue culte.

© t

orst

en g

iese

n

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

59

novembrejeudi 30 | 20h00

humour

de et avec Christophe Alévêque

production Alaca production

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

l’histoire Pour Christophe Alévêque faire sa

revue de presse est devenu une sorte de combat

contre un tsunami de papiers, d’articles, de

commentaires, de prises de becs et de notes qui

menacent de l’engloutir à chaque instant mais

dans lequel il pioche avec l’énergie d’un

missionnaire de l’humour, engagé et

dégagé, toujours à la marge. Il ne renonce

pas à prendre les choses en mains et il

attaque : les élections, les faits divers, la

crise de la confiance, l’opposition déchirée, le

gouvernement en place, la dette et les bobos bio, les

petites phrases des uns et les grosses fortunes des

autres. Rire de tout reste son projet.

ce qu’ils en disent Le plus drôle, c’est qu’on n'est

même pas obligé d’en rire. On est libre, tout simplement,

et on compte bien le rester. Et vous savez quoi ? J’espère

bien que bientôt, je ne parlerai plus de tout ça, d’ici là, la

COP21 aura sauvé le monde. Je le dis sans aucune pudeur,

j’ai besoin de vous, de vos rires, de votre énergie, j’ai

besoin de cette communion, j’ai besoin de votre soutien,

pour que continue à vivre cette liberté. Venir au spectacle

est devenu un acte de résistance, assister à un spectacle

d’humour, un acte quasi politique. Le monde est absurde,

le monde est devenu fou, je sais… Mais nous en faisons

partie. Debout ! Et hop ! Christophe Alévêque

ce qu’ils en pensent Christophe Alévêque se

fait Don Quichotte et

s’attaque à tous les sujets

d’actualité. Il les lamine dans une revue de presse

actualisée chaque jour. Il part en campagne et s’en

prend à l’éducation et aux ados. Il pointe la génération des

grands flasques, des « tranquille, t’inquiète », ces résignés

qui opposent une tiédeur béate aux vieux énervés dans son

genre. Après avoir joué ce nouveau spectacle pendant deux

mois au Théâtre du Rond-Point, Christophe Alévêque n’a

pas dit son dernier mot. Il veut encore rire de tout, crever les

abcès. France Info

Christophe Alévêque, aussi pudique à la ville qu’énervé et

impertinent sur les planches, le dit sans détour mais sans

arrogance : « Je veux être acteur de la société ». Lutter, en

dynamitant le bruit médiatique, contre les déclinistes et

autres pessimistes, ces antimodernes qu’il déteste : « Le

FN, Zemmour et compagnie, les tenants de la Manif pour

tous, qui utilisent la liberté d’expression pour faire l’éloge

de la famille traditionnelle et des frontières ». Le Monde

Christophe Alévêque pratique l’humour comme arme de réflexion massive

et n’épargne aucun de ceux qui prétendent donner des leçons.

JAnviermardi 9 | 20h00mercredi 10 | 20h30

humour

avec Shirley et Dino

musiciens Alvaro Bello, Benoîst Raffin,

Arnaud Sacase et Vadim Sher

lumière Jacques Rouveyrollis

production Achille Tonic

salle Jacques Audiberti

durée 1h50

dino fait son croonershirley fait sa crâneusela chanson servie al dente

l’histoire L’arrivée dans l’est de la France, les vacances

dans les Pouilles, la nona, les fêtes, les joies, les peines…

En chanteur de charme ou rockeur flamboyant, Dino nous

raconte sa vie en puisant avec gourmandise dans le

répertoire de ses jeunes années. Shirley quant à elle ne

manque pas de mettre son grain de sel dans ce show

musical, culinaire et parodique plein de swing, d’humour

et de charme.

ce qu’ils en disent J’ai toujours voulu faire de la scène,

je voulais faire rire. Après notre participation sur Le

Soldat rose de Louis Chédid, on m’a dit que je devrais

chanter mais je ne me prétendais pas chanteur… Mais

c’est resté dans l’oreille de Corinne (Shirley). Gilles

Benizio alias Dino

ce qu’ils en pensent Depuis quelques années maintenant,

le désormais célèbre couple de tendres trublions sévit en

musique. Toujours aux côtés de Shirley, Dino joue le

crooner italien entre chansons et pâtes à la sauce tomate.

Difficile d’y échapper quand on s’appelle Benizio… Depuis

son dernier tour de chant, il a même décidé d’étoffer son

répertoire. Aïe, aïe, aïe ! Marie-Catherine Mardi, Télérama

Ce spectacle est une fête à l’italienne tendre, généreuse,

à la nostalgie rieuse et aux airs de dolce vita. Et on finit le

spectacle comme un dimanche en famille, heureux

autour d’un bon plat de pâtes… Bellissimo ! Le Parisien

On passe un moment hors du temps, et on voudrait que

leur joie de vivre et cette dolce vita perdurent un peu plus

longtemps, bref on en redemande. Brickabrook

Dino et ses quatre musiciens gravent la vie dans les chansonstandis que cuisent les spaghettis

et que Shirley déboule sur scène…

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

60 © X

avie

r c

anta

t

christophe alévêquerevue de pressel’ardoise s’alourdit

© D

idie

r P

alla

gès

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

61

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

62

JAnvierjeudi 18 | 20h00

concert assis (numéroté)et debout (placement libre)

avec Angélique Kidjo, Pedrito Martinez

production Les Visiteurs du Soir

salle Jacques Audiberti

durée 1h45

Févriermercredi 7 | 20h30jeudi 8 | 20h00

création danse

direction artistique Andrés Marín,

Laurent Berger

chorégraphie et direction musicale Andrés

Marín

dramaturgie et textes Laurent Berger

danse Andrés Marín

distribution en cours

percussion Daniel Suárez

chant Rosario La Tremendita

creation lumières Laurent Benard

creation sonore Théatre National de Chaillot

videaste Sven Kreter

scénographie Oria Puppo

dessinateur Gaspar “el pinturillas”

traduction Laurent Berger

coproduction Théâtre National de Chaillot

(Paris), Biennale de Flamenco de Sevilla,

Théâtre en Dracénie, Scène Nationale

de Bayonne et Sud Aquitain.

avec le soutien du Théâtre de Nîmes.

Artemovimiento, Andrés Marín Flamenco

Abierto

salle Jacques Audiberti

durée 1h45

spectacle organisédans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes

© g

regg

tel

uss

a fo

r h

otel

reb

el

l’histoire Angélique Kidjo sait ce qu’elle doit à Celia

Cruz et elle a décidé de le montrer de la façon la plus

convaincante qui soit. Puisant son inspiration dans le

répertoire de la reine de la salsa, elle réinterprète

Cucala, Usted Abuso, La Vida Es Un Carnaval, pour ne

citer que les morceaux les plus célèbres, et elle danse,

vibre, proclame avec joie l’amour, l’unité et le respect

mutuel de chacun pour chacun.

ce qu’ils en disent Celia Cruz utilisait sa voix comme

un instrument, comme un instrument de percussion. Elle

reste l’une de mes influences principales. Angélique

Kidjo

ce qu’ils en pensent Alors que le public quittait le

parc, chacun n’avait qu’une question en tête : « Angélique

enregistrera-t-elle un hommage à Celia Cruz ? » Dans un

monde idéal, la réponse serait un OUI ! retentissant.

Tomas Pena, JazzDeLa.pena

Angélique possède cette faculté d’accéder à

l’universel en une phrase, d’embrasser le monde

en une note. Elle caresse une berceuse, on

oublie la sono. Elle laisse couler une saudade,

on entend Cesaria. Elle s’attaque à la salsa, on

ressent Celia Cruz. Elle se mesure aux plus

grandes voix du funk, du jazz et du soul, on la croit

née dedans. Yves Bernard, Le Devoir

Trois fois sacrée aux Grammy Awards,Angélique Kidjo se livre à un extraordinaire exercice

de salsa à la Celia Cruz.

angélique kidjo tribute to celia cruzprogrammée dans le in d'avignon 2017

© b

enja

min

Men

gelle

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

63

d. quixotele retour d'andrés marín à anthéaaprès golgota et yatra

Don Quichotte et le flamenco, c'est la rencontre au sommet de ce que

l'Espagne a donné au monde de plus universel.

l’histoire Le flamenco met toute la force de ses rythmes

au service des thèmes immémoriaux de l’épopée de

Cervantès et, ce faisant, bouscule en toute liberté la

trame des aventures du chevalier à la triste figure. Si

Andrés Marín semble ainsi faire violence à la tradition du

texte comme à la tradition du flamenco, c’est pour mieux

exprimer la quintessence et la modernité de l’un comme

de l’autre.

ce qu’ils en disent Toujours soucieux de réinventer un

style qui puise ses racines dans la tradition mais qui

regarde toujours vers un ailleurs à explorer, Andrés Marín,

avec la complicité du metteur en scène et dramaturge

Laurent Berger confronte dans son nouveau projet D.

Quixote deux socles de la culture hispanique, le flamenco,

dont il est un des plus emblématiques créateurs

contemporains et le Don Quichotte de Cervantès, pour en

faire trembler les fondations. Revendiquant un flamenco

capable de se confronter aux formes les plus

contemporaines et aussi de trouver un lui-même les

ressources de sa propre déconstruction, il se projette

avec D. Quixote dans l’espace de la fiction pour provoquer

un des mythes fondateurs de notre culture et réinvestir

sa propre danse. Traversés par tous les faisceaux qui ont

forgé notre modernité, Don Quijote propose un défi sans

limite à celui qui cherche à le réinterpréter à la lumière de

notre actualité. à travers la performance plastique ou la

musique, par les mots ou le rythme, D. Quixote s’aventure

dans des territoires où le corps, la sensibilité et la fiction

servent de guides pour sublimer la poétique flamenca à

travers le son, l’image et la littérature. Toujours aussi

soucieux d’une corporéité à la fois animale et sensible,

poursuivant sa recherche d’une musicalité aussi

instinctive que précise, Andrés Marín offre au Quijote un

écrin singulier, une métaphore du combat qu’il mène

pour pousser son flamenco dans ses derniers

retranchements. Volontiers urbain et provoquant, sonore

et contemporain, charnel et spirituel, fidèle à son style

qui bouscule l’orthodoxie en connaissance de cause, D.

Quixote propose un défi à l’esthétique du flamenco pour

en retrouver les sources. Andrés Marín

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

Févriermercredi 7 | 21h00vendredi 9 | 21h00

représentations en temps scolaire :mardi 6 | 14h30 jeudi 8 | 14h30

mardi 13 | 14h30

clown à voir en famille à partir de 6 ans

de et par Thomas Garcia

musique et chanson Thomas Garcia

mise en scène et direction d’acteur

Sigrid Bordier

création lumière - régie

Antoine Hansberger

costumes Miryana Jukic

vidéo Thierry Paladino

production compagnie Gorgomar,

théâtre de Grasse

aides à la production ministère de la

Culture et la communication PACA,

CAC théâtre - Conseil régional PACA

avec le soutien de la ville de Nice, du

Conseil général des Alpes-Maritimes,

de la commune du Puget-Théniers

salle pierre vaneck

durée 1h15

rencontre avec l'équipe artistique

à l'issue de la représentation du

vendredi 9 février

Févriersamedi 17 | 21h00

concert

de et avec Clément Althaus

collaboration artistique Adrian Althaus

lumière Samuèle Dumas

avec la collaboration du Théâtre Le Lavoir

à Menton, anthéa théâtre d’Antibes,

L’Entre-Pont à Nice

coproduction START 361°,

anthéa, théâtre d'Antibes

salle pierre vaneck

durée 1h15

monsieur moucheil casse la baraque

bateleuracrobate des sons

l’histoire Normalement, Monsieur Mouche est un

homme à tout faire sauf qu’il ne sait rien faire. Changer

une ampoule, graisser une porte ou jouer de la perceuse

électrique, avec lui, tout va de travers. De toute façon, en

général, il attend qu’on ait besoin de lui. Cela lui laisse

beaucoup de temps pour s’amuser… Alors il joue de la

musique et chante des chansons et, ça, il sait faire.

ce qu’ils en disent Le rire est mon mode de

communication. Dans cette période violente et triste, je

reste convaincu que les clowns ont une fonction de

catharsis sociale. Thomas Garcia alias Monsieur Mouche

ce qu’ils en pensent Ce personnage de l’ombre vous

embarque pour des scènes plus délirantes les unes que

les autres. Chansons, musique et quiproquos, Monsieur

Mouche en fait trop mais c’est pour notre bien. Nice-

Matin

Si l’on décernait un Oscar de la maladresse,Monsieur Mouche le décrocherait aussitôt…pour plus vite le mettre en morceaux.

Pour avoir beaucoup composé de musiques de scène,notamment pour Le Collectif 8 et l'opéra de Nice,

l’artiste pluridisciplinaire Clément Althausa acquis un goût de la théâtralité qu’il met au service

d’un tour de chant poétique et baroque.

l’histoire « Je m’amuse, je vis, je découvre » telle est la

devise du Bateleur dans le tarot de Marseille, une carte

qui symbolise la jeunesse, l’initiative, la réussite par soi-

même. C’est une carte positive qui signale les

commencements et tout ce que cela suppose de

promesses et de rêves. Un bateleur est aussi un

saltimbanque qui monte sur des tréteaux dans les places

publiques et se livre à toutes sortes de tours. L’aigle

bateleur est un rapace qui doit son nom à sa grande

agilité en vol, comme autrefois les acrobates de foire. Le

musicien niçois Clément Althaus semble capitaliser sur

sa seule personne tous ces dons qui donnent à son tour

de chant en solo l’impression d’une œuvre plurielle et

symphonique.

ce qu’ils en disent Je réponds aujourd’hui à un besoin

viscéral de revenir à la forme directe et intime du seul en

scène musical. Le dispositif technique que j’utilise

permet de construire des orchestrations en direct à partir

d’un looper. Les claviers, guitares, percussions, voix et

chœurs construisent des arrangements complets en

temps réel. L’image fait partie intégrante du processus.

Certaines envolées musicales se prêtent particulièrement

bien au support visuel. Les sons additionnels prennent

parfois le relais de la musique dans un souci de

complémentarité ou d’association d’idées. On tire le fil

ténu de la narration par le principe de suggestion de

manière à nous faire passer avec sincérité d’une émotion

à l’autre. Clément Althaus

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

64 65© F

red

eric

de

Fave

rney

© s

tA

RT

36

coproduction

création

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

66 © D

. r.

sympho newc’est mozart qu’on ressuscite

Sympho New reste ce moment privilégié de partage et de passage de témoin entre musiciens aguerris et jeunes talents promis à un bel avenir.

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

67

Févriersamedi 24 | 20h30

concert classique

avec la participation du Conservatoire de

Musique et d’Art Dramatique

d’Antibes Juan-les-Pins et de l’Orchestre

Régional de Cannes PACA

direction Julien Masmondet

piano Alma Ambrosi-Santamaria

clarinette Gilles Swierc

salle Jacques Audiberti

durée 2h avec entracte

l’histoire Il y a vingt ans, Philippe Bender a eu l’idée

lumineuse d’associer aux musiciens de l’Orchestre de

Cannes PACA les meilleurs élèves des Conservatoires de

Nice et Cannes. Aujourd’hui, sous la direction de Benjamin

Lévy, ils travaillent ensemble et, chaque année, donnent

un concert. C’est une expérience professionnelle de tout

premier ordre qui permet aux jeunes interprètes de

découvrir les conditions réelles du métier de musicien

d’orchestre à travers les répétitions et les concerts. Un

bon millier d’élèves des Conservatoires du département

ont bénéficié de cette heureuse initiative. Depuis, plus de

200 d’entre eux ont embrassé une carrière musicale

internationale.

programmeWolfgang Amadeus mozart

concerto n° 23 pour piano et orchestre en la majeur Kv. 488

(piano : Alma Ambrosi-Santamaria)

Composé à la même période que Les noces de Figaro, le

23e concerto pour piano fut terminé en mars 1786. Il

comporte trois mouvements : Allegro, Adagio, Allegro

assai. Modèle d'expression et d'élégance, il présente un

équilibre parfait dans le dialogue entre le piano et

l'orchestre. Il est aujourd'hui l'une des œuvres les plus

connues du génial compositeur autrichien.

concerto pour clarinette et orchestre en la majeur K. 622

(clarinette : Gilles Swierc)

Composé en septembre et octobre 1791, quelques mois

avant sa mort, ce concerto en trois mouvements (Allegro,

Adagio, Rondo) est dédié à Anton Stadler, co-inventeur de

la « clarinette de basset », et compagnon de loge

maçonnique de Mozart.

Entracte

maurice ravel

le boléro

la valse, poème chorégraphique pour orchestre

orchestre beethoven de bonn un orchestre à la réputation internationale

© t

hilo

beu

coproduction

Avrildimanche 8 | 15h30

concert classique

beethoven orchester bonn

directeur musical Dirk Kaftan

salle Jacques Audiberti

durée 1h20

spectacle organisé dans le cadre

du Festival les nuits d'Antibes

L'orchestre de Bonnest l'orchestre Beethoven de référence dans le monde entier.

l’histoire L'orchestre Beethoven de Bonn est né en 1907,

il est un des phares de la ville natale de Ludwig van

Beethoven qui s’illustre chaque saison avec plus de 50

concerts et 110 soirées d’opéra. Il a été dirigé par de

grandes figures de la musique, au premier rang desquelles

Richard Strauss, Max Reger ou Kurt Masur qui en ont fait

un des premiers ensembles d’Allemagne et d'Europe. Si

l’esprit beethovenien dicte ses choix, l’orchestre est

ouvert à un large répertoire comme nous pouvons en

juger avec ce programme. L’arrivée du chef allemand Dirk

Kaftan à la direction de l’orchestre va dans ce sens : une

carrière internationale au service de la musique lyrique

ou symphonique, de Lehár à Nono en passant par Mozart,

Schoek ou Janácek. Romain Rolland dans sa Vie de

Beethoven écrit : « Il est bien davantage que le premier

des musiciens. Il est la force la plus héroïque de l’art

moderne. » La programmation de la symphonie n° 3 était

le meilleur hommage qu’on puisse rendre à ce héros

nommé Beethoven.

ce qu'ils en disent L'orchestre Beethoven de Bonn est un bijoux ! Washington

Post, Etats-Unis

L'orchestre Beethoven de Bonn, des moments magiques !

Festival Mahler, Italie

programmeLudwig van Beethoven Ouverture d’« Egmont » op. 84

Ernest Chausson « Poème » pour violon et orchestre

(Violon solo : Mikhail Ovrutsky)

Ludwig van Beethoven : Symphonie no 3 mi bémol majeur

Cop. 55 « Eroica »

Avril mardi 17 | 20h00

humour

avec Jonathan Lambert

lumière Charles Gratecap

production TS3

salle Jacques Audiberti

durée 1h20

spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes

jonathan lambertlooking for kim

l’histoire Jonathan Lambert a fait ses classes à la télé, à la

radio, il est aussi écrivain. S’il est de plus en plus présent au

cinéma il reste avant tout homme de théâtre comme le

prouve une nouvelle fois son très grinçant et hilarant one-

man-show, véritable entreprise de déstabilisation par le rire,

une variation sur les docteurs Folamour qui nous gouvernent.

De Néron à Pol Pot et compagnie, Jonathan Lambert propose

un spectacle très mal fréquenté qui lève le voile sur un

mystérieux dictateur au goût du jour : Mister Kim.

ce qu’ils en disent à priori le thème des dictateurs

n’est pas évident à aborder par le versant de la comédie.

J’ai lu et regardé pas mal d’images d’archives. Il y a des

anecdotes dingues… Il s’agit souvent de choses très

révélatrices. Au fond ce sont des enfants. Attention, je ne

cherche pas à les humaniser ! L’idée est surtout de faire

marrer les gens en parlant de leurs petits travers. En fait

le spectacle est né du rapprochement que j’ai fait entre le

dictateur et le one-man-show. Une dictature finalement,

ce n’est rien d’autre qu’un one-man-show qui a mal

tourné ! Jonathan Lambert

ce qu’ils en pensent Faire rire de ces hommes qui

jusqu’ici faisaient plutôt peur et pleurer relève presque de

l’exploit. Du talent en tout cas. Marine de Tilly, Le Point

Rien ne lui fait peur, il n’a pas de tabou. Ce n’est pas le

moindre de ses points forts. Nathalie Simon, Le Figaro

Pendant une heure et demie, on rit, bien sûr, et souvent

jaune parce que tant d’horreur donne le frisson. En

équilibriste, Jonathan Lambert oscille entre le grotesque

de ses personnages sanguinaires et la dérision qui est

sa meilleure réponse. Jean-Luc Wachthausen, Le Télégramme

Joseph, Adolf, Saddam, Idi Amin, Jean-Bedel, Fidel, Jong-un, Il-sung, Nicolae, Néron, Mouammar ou Jonathan… Lambert est tous ceux-là à la fois !

Avrilmercredi 11 | 20h30vendredi 13 | 20h30

représentation en temps scolaire :jeudi 12 | 14h00

cirque à voir en famille à partir de 10 ans

direction et mise en scène

Charlotte Saliou

musique Alexandre Streliski

avec Grégory Arsenal, Yannick Thomas,

Lolita Costet, Philip Rosenberg

chorégraphie Brad Musgrove

design costume Chamone production

costumes Eily Ockenfels,

Clarisse Baudiere

lumière Hervé Dile

photo Frank W. Ockenfels III,

Francessa Torracchi

production Cirque Le Roux

coproduction L’espace Peripherique,

Pyrénées De Cirque Creac

salle Jacques Audiberti

durée 1h15

spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes

the elephantin the roomle cirque le roux lance sa série noire

l’histoire Automne 1937, le jour de son mariage Miss

Betty se retire dans une pièce, méditant de sombres

desseins à l’endroit de son époux, quand trois hommes

font irruption… Dans une ambiance raffinée et feutrée, se

joue alors une extraordinaire sarabande entre les quatre

protagonistes d’un scénario délicieusement noir et blanc.

ce qu’ils en disent Ils m’ont contactée pour faire la

mise en scène de leur création au sein de leur compagnie.

J’ai accepté avec beaucoup d’enthousiasme. Lors des

résidences, nous avons pu mettre à jour l’étendue de leur

créativité : jeu d’acteur verbal, physique, émotionnel.

Chacun a pu y développer son originalité, travaillant des

couleurs de jeu surprenantes, cherchant à aller au plus

loin dans les propositions, sans se donner de limites dans

les idées. Charlotte Saliou

ce qu’ils en pensent Bluffant, étourdissant, hypnotisant.

Rarement un spectacle de cirque contemporain nous aura

autant étonné. La Provence

Un spectacle beau et brillant, par quatre jeunes artistes

issus des grandes écoles du cirque de Montréal et

Bruxelles. Télérama

L’érotisme explose dans une des rares scènes en couleur,

alors que Grégory Arsenal et Yannick Thomas se livrent à

un duo aussi lascif que spectaculaire sur un plateau garni

de fruits qui évoque le péché originel. La musique,

standards de jazz ou créations d’Alexandra Streliski,

permet aux corps de trouver une liberté nouvelle. Anne

Cassou Noguès, Les trois coups

Une comédie étourdissante faite de prouesses acrobatiques,à la croisée du théâtre, du cirque et du cinéma noir hollywoodien.

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

68

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

69© F

ran

k W

. ock

enfe

ls ii

i et

Fra

nce

ssa

torr

acch

i

© s

ven

etc

hev

erry

Avriljeudi 19 | 20h00

concert assis (numéroté)et debout (placement libre)

chant Arthur

guitare, clavier Clément

batterie Raphael

guitare, clavier Sébastien

basse Antoine

production Astérios Spectacle

salle Jacques Audiberti

l’histoire En 2015, anthéa a

accueilli en résidence le club

des cinq de Feu! Chatterton

pour préparer le premier concert

d’une longue tournée avec leur

premier album Ici le jour (a tout enseveli). Le génie des

jeunes Parisiens n’a pas tardé à être reconnu et Ici le jour

a été couronné disque d’or en 2016. Les Feu! Chatterton

biberonnés à Bashung et Gainsbourg sont nés sur scène

où se passe la rencontre avec un public avide de textes

intenses et de musiques enivrantes. Si leurs influences

musicales sont nombreuses, les grands anciens (Led

Zeppelin, Radiohead) comme les petits nouveaux (Tame

Impala, Mac DeMarco), elles n’ont jamais figé leur

inspiration. Leur feu brûle d’une flamme unique comme

le prouve la suite de leur aventure et ce deuxième album

mûri en toute confidentialité.

ce qu’ils en disent J’ai fait du spoken word parce que

j’écrivais des choses et que j’avais envie de les dire. Puis,

lorsqu’on s’est mis à faire de la musique ensemble, je me

suis rendu compte que je n’avais plus besoin de tordre

autant le rythme, disons de façon un peu hip-hop - car je

suis très influencé par le rap. De là, je me suis mis à dire

moins de choses, moins vite, et à les faire sonner

différemment. Quand tu joues à plusieurs, quand tu dis

des mots sur de la musique, petit à petit, c’est inévitable

je pense, tu as envie de chanter. C’est inévitable parce

que ça ouvre la chanson, ça approfondit, tu ne peux pas

t’en empêcher. J’ai compris que la pure poésie est

graphique et que la chanson n’est pas de la poésie, parce

qu’il y a une mélodie avec. Réaliser cela m’a décomplexé

et libéré de pas mal de trucs... Arthur, chanteur

ce qu’ils en pensent Tout ce qu’on aime : des

orchestrations entraînantes capables de s’encanailler du

côté des dancefloors sans s’y perdre, des images qui se

bousculent et n’ont que faire des formats standard de la

chanson, une vraie interprétation et une sacrée énergie

doublée d’une jolie complicité sur scène. Marie-Catherine

Mardi, Télérama

Ces cinq Parisiens emmenés par des textes déjà

fondamentaux et la présence inouïe d’Arthur leur leader

charismatique et ultra-contemporain, posent en quelques

titres les bases du rock français à venir. Pierre Siankowski,

Les Inrockuptibles

Avec son nom clin d’œil à une hérédité certes marquée mais

diluée dans un océan d’influences, le groupe Parisien Feu!

Chatterton est assurément l’un des héritiers les plus

crédibles de la génération des Gainsbourg et autres

Bashung. Arte

On les a connus au berceau et, avec ce deuxième album,

ils vont définitivement imposer leur griffe.

in spite of wishingand wantingun des spectacles cultes de la danse contemporaine

Reprise du succès mondial de Wim Vandekeybus, sensations fortes garanties.

mAivendredi 11 | 20h30

samedi 12 | 20h30

danse

mise en scène, chorégraphie,

scénographie Wim Vandekeybus

musique originale et soundscape

David Byrne

"fuzzy freaky" remix DJ Food

avec Rob Hayden, Eddie Oroyan,

Yassin Mrabtifi,

Guilhem Chatir, Grégoire Malandain,

Luke Jessop, Luke Murphy,

Flavio D'Andrea, Knut Vikström Precht,

Cheng-An Wu, Baldo Ruiz,

Wim Vandekeybus, Giovanni Scarcella

assistants chorégraphie

Iñaki Azpillaga, German Jauregui

assistante artistique Greet Van Poeck

styling Isabelle Lhoas

assistée par Isabelle De Cannière

coordination technique

Davy Deschepper

lumière Francis Gahide, Davy Deschepper

son Bram Moriau

régie plateau Tom de With

production Ultima Vez

coproduction KVS (Bruxelles, BE)

salle Jacques Audiberti

durée 1h50

l’histoire In Spite of Wishing and Wanting (« Malgré le

désir et la volonté ») nous plonge dans un univers dominé

par les conflits : le désir et son impossibilité. Dans cette

pièce qui lors de sa création en 1999 marqua les esprits,

Wim Vandekeybus se penche sur le désir originel d’un

monde uniquement peuplé d’hommes. Des images filmées

et des séquences dansées portées par la bande-son de

David Byrne (ex-leader des Talking Heads) se fondent à des

monologues sur la peur, le désir d’affection et la magie du

sommeil. Ce mouvement impossible à apaiser est au cœur

des nouvelles de Julio Cortázar et de Paul Bowles qui

hantent ce spectacle et dont Wim Vandekeybus a tiré un

court-métrage qui ajoute à l’ensemble humour et réflexion.

ce qu’ils en pensent D’une grande beauté, In Spite of

Wishing and Wanting a les couleurs de l’enfance jamais

oubliée avec ses rêves impossibles et cette envie de ruer

dans les brancards. Jean Marie Wynants, Le Soir

Danse âpre, gonflée à bloc de cette hargne qui fait rendre

à la vie tout son suc et son amertume mêlés. Danse qui, le

couteau sous la gorge, inscrit dans la mémoire du

spectateur des traînées de sensations à vif. Rosita

Boisseau, Le Monde

On en sort subjugué. Douze danseurs, comme une horde

de chevaux fougueux. Pendant deux heures, ils vont

s’ébrouer, se jeter dans les airs, s’affronter front contre

front, se bagarrer. La compétition entre mâles a remplacé

la séduction mais les désirs inavoués, le besoin de

tendresse, les frustrations, la peur du noir et de la nuit,

restent bien là. Guy Duplat, La Libre Belgique

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

70 © F

anny

lat

our

lam

ber

t

© D

anny

Will

ems

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

71

feu! chattertontoujours aussi allumés

mAimercredi 23 | 20h30

création musique

synthétiseurs et électroacoustique

Thierry Balasse

basse et chant élise Blanchard

chant élisabeth Gilly

batterie éric Groleau

piano synthétiseur et chant

Cécile Maisonhaute

performance aérienne Chloé Moglia

ou Fanny Austry

guitare éric Lohrer

scénographie et lumières Yves Godin

écriture aérienne Chloé Moglia

production Compagnie Inouïe-Thierry

Balasse

coproduction La maison de la Musique

de Nanterre, Les Scènes du Jura-scène

nationale, la MCB - scène nationale

de Bourges, La Filature - scène nationale

de Mulhouse, Tandem - scène nationale

d’Arras et de Douai, le Théâtre Durance

scène conventionnée.

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

cosmos 1969par l'équipe de la face cachée de la lune accueillie à anthéa en 2017

l’histoire L’année 69 fut non seulement érotique mais

aussi astronautique et électronique. Fin juillet, le monde

entier a le regard vissé à son téléviseur : pour la première

fois, un homme va poser le pied sur la Lune. Au même

moment apparaissent sur le marché deux synthétiseurs

qui marqueront le son des années 60-70. Avec sa capacité

à transformer l’électricité en sons, le synthétiseur offre un

nouvel outil de création et c’est tout un imaginaire

« cosmique » qui entre dans la musique. Le spectacle

s’offre comme la bande musicale imaginaire de la Mission

Apollo 11 : un voyage sonore et poétique pour musiciens,

circassien, machines et voix humaines.

ce qu’ils en disent Le souvenir, la mémoire comme

source d’émotions retrouvées et renouvelées. Cette

mémoire qui m’a donné le désir de retourner sur The Dark

Side of the Moon (la lune, déjà présente) avec les Pink

Floyd, qui m’a donné envie de ré-explorer la Messe pour le

temps présent avec Pierre Henry, et qui aujourd’hui me

remet en lien avec l’enfant de 5 ans que j’étais lorsque au

mois de juillet 1969 mon père m’a réveillé dans la nuit

pour voir le « premier homme à marcher sur la lune ».

Thierry Balasse

Le compositeur Thierry Balassenous invite à un voyage chimérique

dans le temps et l’espace, sur la planète musicale 1969.

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

72

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

73© t

hin

ksto

ck

© c

hri

stop

he

ray

nau

d D

elag

e

terabak de kyivcabaret déjanté

l’histoire Le metteur en scène Stéphane Ricordel a

conçu son spectacle comme un clin d’œil aux cabarets

qui enchantèrent les nuits parisiennes des années 40

jusqu’aux années 80 : une succession de numéros entre

installations et performance, musique, magie et cirque

où l’humour n’est jamais mis de côté. Des circassiens sur

leur trampoline, trapèze ou encore mât chinois sont

encouragés par les Dakh Daughters chanteuses et

comédiennes ukrainiennes. Les six « sœurs » multi-

instrumentistes sont de redoutables tempéraments,

femmes engagées, animées par l’esprit de la lutte et

usant des techniques vocales insoumises des chanteuses

traditionnelles, elles sont les Mesdames Loyal de ce

moment festif.

ce qu’ils en disent C’est une histoire qui dure avec les

Dakh Daughters, mais aussi avec l’Ukraine. J’ai rencontré

Vlad Troitsky, le directeur du Dakh Théâtre, il y a

maintenant sept ans, et depuis je vais régulièrement en

Ukraine où des relations se sont établies entre Vlad, le

Dakh théâtre et ses comédiens, et moi […] Même si nous

n’avons pas pu continuer certains projets du fait de la

révolution, les Dakh Daughters sont devenues aujourd’hui

connues et reconnues. Quand je leur ai proposé de nous

retrouver pour faire un cabaret, elles ont tout de suite

répondu présentes. Elles ont une vision de la scène très

forte qui leur donne une présence et un rapport au public

extrêmement profonds […] On pourrait les qualifier de

Pussy Riot ukrainiennes, c’est-à-dire qu’avec leurs textes,

qui sont politiquement mais aussi poétiquement engagés,

elles sont capables de prendre une posture sur scène très

rock’n roll par leur look et par leur façon d’être tout le

temps en adresse directe. Elles sont très cabarétiques !

Stéphane Ricordel

ce qu’ils en pensent Qui a vu une fois les Dakh

Daughters ne peut que retourner les voir c’est une loi, une

fatalité, un ensorcellement entre folklore des Carpates et

hymnes néopunk. On ouvre grands les yeux et les oreilles,

et la bouche, d’étonnement, de peur et de plaisir.

Jean-Luc Porquet, Le Canard enchaîné

Stéphane Ricordel a concocté un cabaret

chaleureux et doucement déjanté où se

sentent aussi bien les adultes que les

enfants et même – miracle – les

adolescents. Fabienne Darge, Le Monde

mAijeudi 31 | 20h00

Juinvendredi 1er | 20h30

samedi 2 | 20h30

cirqueà voir en famille à partir de 6 ans

metteur en scène Stéphane Ricordel

assistant metteur en scène

Patrice Wojciechowski

composition musicale Vlad Troitsky

musique Dakh Daughters -

Ruslana Khazipova, Tanya Havrylyuk,

Solomia Melny, Anna Nikitina,

Natalia Halanevych, Zo

artistes de cirque Daniel Ortiz,

Josefina Castro Pereyra, Benoît Charpe,

Julieta Martin, Oscar Nova de la Fuente,

Matias Pilet

artiste magie Arthur Chavaudret

comédienne Marina Voznyuk,

Anna Olekhnovych

régisseur général

Simon André

création et régie lumière

Amandine Galode

régisseur son Tom Menigault

régisseur Lucas Clody

régie plateau Pierre-Marie Lazaroo

salle Jacques Audiberti

durée 1h30

spectacle organisé dans le cadredu Festival les Nuits d’Antibes

Un vent chaud venu de Kiev souffle sur le théâtre pour une parenthèse musicale,acrobatique et proprement magique.

en

ve

lo

pp

e 5

to

ut

le

sP

ec

ta

cl

e V

iVa

nt

5

74 © t

hin

ksto

ck

iMMERSiONune plongée dans les arts émergents

IMMERSION est un volet de la programmation d’anthéa

entièrement consacré à la scène digitale. Une à deux fois

par trimestre, tout au long de la saison, le théâtre ouvre

ses portes à la création contemporaine sous ses formes

les plus audacieuses et innovantes. L’heure est désormais

à la transdisciplinarité, aux pratiques spontanées,

individuelles ou collectives, en marge des courants bien

définis. Le numérique rencontre l’émotion artistique et la

création de demain se dessine entre art vivant et

technologie.

IMMERSION invite à repenser le théâtre en tant que lieu.

Le décloisonnement des disciplines implique une

circulation autre à l’intérieur du bâtiment. En touchant à

nos habitudes de spectateur, c’est la philosophie même du

théâtre qui change. Par paliers successifs, l’IMMERSION

s’installe à tous les niveaux. Les soirées IMMERSION se

déroulent en trois temps : elles commencent à 19 h 30 par

des projections visuelles sur la façade du théâtre, quant la

météo le permet. Puis la salle Pierre Vaneck se transforme

en salle de performance, de spectacle et/ou de concert,

champ magnétique et d’expérimentation des arts

numériques. Enfin, l’IMMERSION se fait ascensionnelle et

se poursuit sur le majestueux toit-terrasse du 5e étage où

le débat, l’échange d’idées, et l’esprit de la fête se

prolongent dans un after animé par des DJs et des VJs.

En IMMERSION, le spectateur est invité à un long voyage

immobile et low-cost, afin de favoriser le brassage des

publics. Grâce à la présence d’artistes internationaux, les

lointains s’invitent, pour un voyage immobile. Chaque

soirée est un point de départ pour un ailleurs sans

billet retour. Mettre le public au centre du voyage est

une volonté. Cette tendance devrait s’accentuer comme

au cours de l’expérience Playground Digital Vertigo de juin

2017 au cours de laquelle la Réalité Virtuelle ou VR s’est

invitée et a transformé le théâtre en un terrain de jeu

bousculant les codes narratifs et renouvelant l’approche

de la création artistique. Le public, casqué, évolue en

apesanteur dans un univers high-tech d’images, de sons et

d’illusions comme dans un bal masqué futuriste.

Pour mener à bien ces projets immersifs, cette année

encore, anthéa s’entoure de professionnels avertis, tel

Paulo Correia, metteur en scène et vidéaste, Sébastien

Hamard du Festival Nuits Carrées, Frédéric Alemany du

hublot, le centre de création d’art numérique de Nice

nouvellement installé au 109 et de Stéphane Moginot,

fondateur de l’agence SoonCome, qui développe des

projets hybrides à dimensions internationales.

hors

scè

nes

75

hOrs scènesatelier-théâtreL’atelier-théâtre se tient chaque lundi, de 19h à 22h, d'octobre à juin, excepté pendant les vacances scolaires et les jours fériés. Il est dirigé par Pierre Blain, metteur en scène et comédien à anthéa avec Jules Verne : au-delà du possible (saison 2014-15) et au sein de la Compagnie La Berlue. Tout au long de la saison, un large éventail théâtral est abordé : de l’improvisation au jeu masqué, du clown à l'interprétation de textes. Cet atelier hebdomadaire est limité à 20 personnes et réservé aux abonnés désirant s’initier (ou se perfectionner) à la pratique du théâtre. Deux séances pratiques, préalables à l'inscription définitive, auront lieu à partir du lundi 2 octobre. Un forfait de 325 € de participation aux frais est demandé.Renseignements auprès de Laéticia Vallart, chargée des scolaires et enseignants, au 04 83 76 13 10 et [email protected]

rencontre avec les équipes artistiquesDes temps de rencontre avec les équipes artistiques sont proposés à l’issue de certaines représentations. Comme il y a fort à parier que les échanges se poursuivront, les plus avisés prolongeront les débats au bar du 5e étage.•samedi7octobre:Je change de file, p. 55•mercredi15novembre:L’Île des esclaves, p. 40•vendredi1décembre:Extrêmités, p. 59•vendredi8décembre:Le chant du cygne, p. 43•vendredi15décembre:La vie (titre provisoire), p. 28•vendredi19janvier:Dracula, p. 45•vendredi9février:Monsieur Mouche, p. 64•samedi17février:Les eaux et forêts, p. 46•samedi17mars:Elvire, Jouvet 40, p. 48•mardi20mars:Tu te souviendras de moi, p. 8-9•vendredi13avril:Double assassinat... p. 50• jeudi17mai:La valse des saisons, p. 54

productions et coproductions anthéaParce que le spectacle vivant est une matière qui ne cesse de se modeler, une des missions d’anthéa est de favoriser l’émergence de nouveaux spectacles.Pour la saison 2017-18, anthéa produit et coproduit douze créations : • ça va ? : p. 6 • Misery : p. 7 • Tu te souviendras de moi : p. 8-9• Je parle à un homme qui ne tient pas en place : p. 16• Maria Callas, une passion, un destin : p. 27• Logiquimperturbabledufou : p. 39• L'île des esclaves : p. 40• Dracula : p. 45• Elvire, Jouvet 40 : p. 48• Double assassinat dans la rue Morgue : p. 50• Le Bateleur : p. 65• Sympho New : p. 66

l’art et le spectacle vivantanthéa est non seulement une salle de spectacle mais aussi un lieu au croisement des arts. Depuis la saison 2014-15, le théâtre accueille les œuvres d’artistes venant d'univers aussi riches qu’éclec-tiques. C’est ainsi que nous avons pu découvrir les machines-sculptures originales de Fabien Chalon, le gigantesque totem lumineux du plasticien brési-lien Kleber Matheus, créé exclusivement pour l’atrium d’anthéa mais aussi les illustrations de Camille Ulrich qui s’est amusée à croquer les spec-

tacles en résidence en 2015-16 et nous a donné d’un trait, accès aux étapes de travail du Collectif La Machine avec l’exposition Peter Pan et ses des-sins en 2016-17.

à voir en familleEn souscrivant vos abonnements, vous pouvez réserver pour vos enfants de moins de 18 ans (sur justicatif) des places pour les spectacles à voir en famille ou avec les ados à un tarif réduit de 16 € (orchestre) et 12 € (balcon) pour la salle Jacques Audiberti et 12 € pour la salle Pierre Vaneck : • à partir de 6 ans Nouvelles pièces courtes : p. 31 La valse des saisons : p. 54 La famille Semianyki : p. 58 Extrêmités : p. 59 Monsieur Mouche : p. 64 Terabak de Kyiv : p. 73• à partir de 8 ans Dracula : p. 45• à partir de 10 ans ça va ? : p. 6 François d’Assise : p. 38 L’île des esclaves : p. 40 Double assassinat dans la rue Morgue : p. 50 Santa Madera : p. 56 The elephant in the room : p. 68• avec les ados Misery : p. 7 Tu te souviendras de moi : p. 8-9 Le chant du cygne : p. 43 T.I.N.A. : p. 47 Cyrano : p. 53

bar-tapasEn plus de son cadre architectural étonnant, anthéa a complètement repensé et redécoré ses espaces de restauration et de convivialité. Avant ou après les joies du spectacle, le chaleureux bar-tapas et sa terrasse panoramique vous attendent au 5e étage pour le plaisir des papilles et des yeux.

Tarifshors abonnementPlein 17,50€Réduit 12,50 €LOL 11€& en abonnement2 spectacles 21€4 spectacles 42€

19h30 apéro

vidéo

21h00 spectacle salle

Pierre Vaneck

22h00 after t

errasse DJ-VJ

Au rez-de-chaussée, la sympatique bras-serie, vous accueille les soirs de repré-sentation dans la salle Jacques Audi-berti : rendez-vous à partir de 18h et jusqu’à une heure après la fin des re-présentations, ainsi qu’à partir de 14h30 lors des représenta-tions du dimanche.

ocTobre#15 samedi 14 | 21h00

JAnvier#16 samedi 27 | 21h00

mArS#17 samedi 24 | 21h00

Juin#18 samedi 2 | 21h00

salle pierre vaneck

vous pouvez dès à présent sélectionner

deux ou quatre dates de votre choix.

les contenus seront précisés à

l'automne et disponibles sur

anthea-antibes.fr

76

part

enai

res

cult

urel

s

ParTenaIres cuLTureLs

le réseau des médiathèques de la CASA

Tout au long de l’année, le réseau des médiathèques de la Communauté d'Agglomération Sophia Antipolis accompagne des initiatives remarquables pour faire vivre le livre, la lecture et la culture dans leurs diversités. Plus d’infos sur ma-mediatheque.net

festival nuits carrées

Le festival des Nuits Carrées, c’est trois jours de musique live en bord de mer, au pied du Fort Carré à Antibes, pour ouvrir la saison estivale... mais c’est aussi un lieu de vie consacré au mélange et à la découverte : mixité des genres, mixité populaire, mixité entre artistes de renom et artistes émergents. Cette année, la 11e édition du festival aura lieu les 29, 30 juin et 1er juillet 2017.Pour accompagner le lancement de cette nouvelle édition, anthéa a eu le plaisir de recevoir le vendredi 21 avril 2017 plus de 1 200 personnes sur son toit panoramique, marquant ainsi sa volonté de poursuivre sa collaboration avec le festival antibois. Programme des Nuits Carrées 201729 juin : French 79, Wax Tailor, Frànçois & The Atlas Moutains, Kid Francescoli30 juin : Pone live, Kery James, Gaël Faye, Siska1er juillet : Carpenter Brut, Sepultura, Trust, Klone « Unppluged »Plus d’infos sur www.nuitscarrees.com

les déantibulations

Le festival de spectacles de rue célèbre sa 14e édition du 8 au 11 juin 2017. Chaque année, les Déantibulations essaiment le spectacle vivant dans la cité antiboise, espace de nos déambulations quotidiennes. Pour la quatrième fois, afin d’accompagner les rencontres entre spectateurs et artistes au sein de l’espace public, anthéa s’associe à cette nouvelle édition en accueillant trois spectacles sur le parvis et la terrasse jeudi 8 juin 2017. Plus d’infos sur www.acla06.com

le conservatoire de musiqueet d’art dramatique Futur voisin du théâtre, le Conservatoire collabore régulièrement avec anthéa qui abrite plusieurs de ses manifestations : remise de prix vendredi 30 juin 2017, soirées artistiques du 16 au 19 mai 2017, Sym-pho New… Plus d’infos sur www.antibes-juanlespins.com (rubrique « culture »).

théâtre antibéa

Lieu de formation, de création et de diffusion depuis quinze ans, Antibéa (et ses 110 places) propose un théâtre de répertoire alternant clas-sique et contemporain. Plus d’infos sur www.theatre-antibea.com

grand prix littéraire jacques audiberti

anthéa accueille le Grand Prix Littéraire de la Ville d’Antibes Jacques Audiberti, remis dans la salle qui porte le nom de l’illustre écrivain antibois. Présidé par Didier Van Cauwelaert, il récompense chaque automne « une œuvre en résonnance avec l’œuvre de Jacques Audiberti et fidèle à la culture méditerranéenne ».

bœuf théâtre - théâtre du tribunal

événement incontournable d’Antibes et sa région, le plus ancien festival d’humour de France est le rendez-vous de la rentrée pour les amoureux de l’absurde, de l’irrévérence, de la dérision, du burlesque, du clown et du rire. Programme du Boeuf Théâtre à anthéa en salle Pierre Vaneck - septembre 2017 :Jeudi 21 : Flon flon ou la véritable histoire de l'humanité - Les épis noirs Vendredi 22 : Sacco et Vanzetti - Dau et CatellaSamedi 23 : Ménage à trois - Chloé LacanSuite du programme sur www.boeuf-theatre.fr

jazz à juan

Depuis 1960, « Jazz à Juan » est un festival incontournable. anthéa s’est naturellement engagé à soutenir cette institution qui participe activement au rayonnement d’Antibes Juan-les-Pins sur la scène internationale. Retrouvez la programmation sur jazzajuan.com

Depuis son inauguration, anthéa participe au développement culturel du territoire en s’associant à des événements forts. Cette saison encore, le théâtre soutient ces actions tout en se projetant dans l’avenir.

le Festival Les Nuits Carrées

les nuitsd’antibes

lancement à anthéa des Déantibulations

le Bœuf Théâtre au Théâtre du Tribunal

77

le festival les nuits d’antibes

Plusieurs spectacles présentés à anthéa pour la saison 2017-18 sont organisés dans le cadre du Festival les Nuits d’Antibes, manifestation portée par l’Office de Tourisme d’Antibes Juan-les-Pins et financée par le casino JOA la Siesta :•Scènes de la vie conjugale p. 19 •Fractus V p. 34-35•La traviata p. 36-37•Les eaux et fôrets p. 46•Cyrano p. 53•Santa Madera p. 56•D. Quixote p. 63•Orchestre Beethoven de Bonn p. 67 •The elephant in the room p. 68•Jonathan Lambert p. 69•Terabak de Kyiv p. 73

festival d’art sacré

Le 26e Festival d’art sacré d’Antibes déroule ses fastes du 14 au 26 septembre 2017. à l’occasion de cette date-anniversaire, le festival organise une série de concerts exceptionnels au sein de trésors patrimoniaux de la commune d’Antibes Juan-les-Pins tels que la cathédrale de la Chapelle Saint-Bernardin, la chapelle Notre-Dame de la Garoupe d'Antibes ou encore l'église Sainte-Anne Saint-Martin de Vallauris.Chefs-d’œuvre du répertoire, musique de chambre, pour chœurs, orchestre et solistes constitueront autant de temps forts pour un festival prestigieux.

Programme du festival•Jeudi14septembre2017à21h Cathédrale d’Antibes « Bach orchestral »

•Samedi16septembre2017à21h Cathédrale d’Antibes « Nature et création »

•Dimanche17septembre2017à18h église Sainte-Anne Saint-Martin de Vallauris « Polyphonies sacrées et profanes de l’île de

Beauté a capella »

•Mardi19septembre2017à21h Chapelle Saint-Bernardin « La voix des anges »

•Vendredi22septembre2017à21h Cathédrale d’Antibes « Vêpres solennelles d’un confesseur K 339» de

Mozart « Messe en ut majeur » de Beethoven

•Samedi23septembre2017à21h Cathédrale d’Antibes « Autour du Requiem de Fauré »

•Dimanche24septembre2017à18h Chapelle Notre-Dame de la Garoupe « Un piano en la chapelle »

•Mardi26septembre2017à21h Chapelle Saint-Bernardin « Bach intime »

Renseignements et réservations auprès des Offices de Tourisme d’Antibes et de Juan-les-Pins.

les saisons musicales du palais des congrès

Du 20 au 22 octobre 2017, nouvelle formule pour JAMMIN JUAN. Vous pourrez y découvrir deux soirées grand public, un week-end dédié aux professionnels du jazz, deux scènes showcases, conférences et master-class. Des moments conviviaux dans la grande tradition du Jazz. Le 1er Janvier 2018, l’Orchestre Régional de Cannes célèbrera la nouvelle année avec l’incontournable concert du Nouvel An, puis ce sera autour des LUNDIS DU CONSERVATOIRE de venir ponctuer cette saison musicale automne-hiver. Au printemps, les 31 mars, 21 avril et 26 mai 2018, Juan-les-Pins retrouvera pour la troisième année CLASSIC à JUAN.

INFORMATIONS & BILLETTERIEOffice de Tourisme et des Congrès d’Antibes Juan-les-PinsInformations : 04 22 10 60 01 – 04 22 10 60 10 - Billetterie : www.antibesjuanlespins.com

ParTenaIres cuLTureLs

part

enai

res

cult

urel

s

anthéa participe au

scOLaIres eT enseIGnanTsanthéa, un théâtre ancré dans la ville

Depuis sa création, anthéa aspire à créer et cultiver une relation privilégiée avec tous ses publics. Reflets d’une volonté de diversité et d’accompagnement, les actions culturelles occupent ainsi une place importante dans la vie du théâtre et permettent notamment d’aller à la rencontre du jeune public. à travers des propositions artistiques en lien avec les établissements scolaires, les médiathèques, le Conservatoire, etc., le théâtre tend à s’adresser au public de demain. Espace de rencontres et de dialogues, anthéa se veut être un lieu ouvert à tous dans lequel chacun puisse nourrir sa curiosité et découvrir un spectacle vivant qui continue de s’écrire avec force et originalité.

anthéa, un théâtre pour accompagner les enseignants

Afin de servir au mieux les élèves ainsi que leurs enseignants à travers la découverte du spectacle vivant, anthéa propose divers outils d’accompa-gnement : dossiers pédagogiques, médiations, rencontres avec des artistes, visites du théâtre, présentation des métiers, ateliers pratiques... Il s’agit de familiariser les élèves à la fréquentation des lieux culturels, de découvrir la création contemporaine et d’appréhender le passage du texte écrit à la scène. • découvrir anthéa propose un spectacle itinérant, gratuit, qui

se joue dans les établissements en début d’année scolaire et qui tend à ouvrir un débat au sein des classes. Cette année, nous avons le plaisir de pré- senter Cœurs sourds de Laura Desprein, mis en scène et interprété par Pierre Blain et accompa-gné de Felicien Chauveau.

• s’ouvrir Les mardis, mercredis, jeudis et vendredis, anthéa propose 14 spectacles à destination du public scolaire, issus de la saison en cours, pour leur qualité artistique et pédagogique. élèves et professeurs peuvent ainsi découvrir le théâtre pendant le temps scolaire, moment propice au dialogue. Une formule d’abonnement de 3 spectacles en matinées scolaires permet d’accéder à ces 34 représentations en journée. Le parcours de sensibilisation s’articule autour d’un ensemble d’actions envisagées tout au long de l'année scolaire.

• accompagner Des dossiers pédagogiques, téléchargeables sur le

site internet et disponibles au théâtre permettent de donner des éléments pertinents sur un spectacle et la compagnie qui l’a créé. anthéa présente des pistes pédagogiques sous forme d’ateliers, d’exercices ou d’expériences à mener.

• enseigner Grâce aux ateliers et aux stages « culture à portée

de la main », anthéa propose aux enseignants de les accompagner dans leur formation à l’éducation artistique et culturelle.

• partager Avant ou à l’issue de la représentation, au théâtre

ou dans l’établissement scolaire, les rencontres avec les équipes artistiques sont multiples et proposent un échange entre les élèves, les enseignants, les artistes et l’équipe artistique du théâtre pour donner une vision d'ensemble du processus de création.

• visiter- Visite du bâtiment : visite-promenade à la

découverte de l’architecture du théâtre et des espaces qui le composent.

- Visite derrière le rideau rouge : présentation des métiers et rencontre avec les professionnels qui participent à la vie du théâtre.

• approfondir Des parcours thématiques peuvent être imaginés au-

tour des spectacles lorsque ceux-ci se répondent ou permettent la mise en place de projets transversaux. Quelques propositions pour la saison 2017-18 :- le mouvement et le corps : Extrêmités, The ele-

phant in the room, Santa Madera…- l’absurde : Monsieur Mouche, The elephant in the

room, La famille Semianyki…- les coulisses du spectacle vivant : Elvire, Jouvet

40, Monsieur Mouche, Le chant du cygne…• s’associer anthéa renforce la relation avec les établissements

scolaires en créant les « classes acolytes ». Abonnés au théâtre, les élèves bénéficient tout au long de l’année de temps d’échanges privilégiés : ateliers, rencontres, répétitions publiques, visites...

PROGRAMMATION EN TEMPS SCOLAIREEN OCTOBRESanta Madera, jeudi 19 et vendredi 20 à 14h30EN NOVEMBREL’Île des esclaves, jeudi 9, vendredi 10, mardi 14, jeudi 16, vendredi 17, mardi 21, jeudi 23 à 14h30 La famille Semianyki, jeudi 16 à 14hExtrêmités, mardi 28 et jeudi 30 à 14h30EN DéCEMBRELe chant du cygne, mardi 5 et jeudi 7 à 14h30EN JANVIERDracula, jeudi 11, mardi 16, jeudi 18, mardi 23 et jeudi 25 à 14h30EN FéVRIERMonsieur Mouche, mardi 6, jeudi 8 et mardi 13 à 14h30T.I.N.A., mardi 20 et jeudi 22 à 14h30EN MARSElvire, Jouvet 40, mardi 13, jeudi 15 et mardi 20 à 14h30Tu te souviendras de moi, jeudi 15 à 14hEN AVRILDouble assassinat dans la rue Morgue, mardi 10 et jeu-di 12 à 14h30The elephant in the room, jeudi 12 à 14hEN MAICyrano, jeudi 17 à 14hLa valse des saisons, mar 15 à 14h30 et ven 18 à 14h30

Ces représentations sont également accessibles à tous les publics au tarif réduit ou abonné. Si vous êtes intéressés, merci de prendre contact avec la billetterie deux semaines avant la première date de représentation du spectacle (en fonction des places disponibles).

Pour tout renseignement concernant le jeune public et le milieu scolaire, contacter Laéticia Vallart, chargée des relations avec les jeunes publics, les scolaires et les enseignants au : 04 83 76 13 10 ou [email protected]

78

scol

aire

s et

en

seig

nan

ts

79

PraTIquetarifs hors abonnement

la billetterie hors abonnement sera ouverte à partir du samedi 23 septembre 2017.

* tarif réduit : étudiants, moins de 25 ans et demandeurs d’emploi sur présentation d’un justificatif, groupe de plus de 10 personnes, abonnés du théâtre national de nice, mais aussi pour les abonnés souhaitant ajouter des spectacles à leur premier choix.

tarifs hors abonnement tarif plein tarif réduit*

grande salle Jacques Audiberti (opéra-événements)

orchestre 63 € 53 €

balcon 52 € 42 €

grande salle Jacques Audiberti (hors opéra-événements)

orchestre 37 € 27 €

balcon 26 € 19 €

orchestre debout 24 € 17 €

salle Pierre Vaneck 24 € 17 €

immersion 17,5 € 12,5 €

billetteriehoraires d’ouverture : du mardi au samedi de 15h à 19h et les soirs jusqu’à l’heure des représentations. les dimanches et lundis de représentation, la billetterie ouvre 1h avant le début du spectacle.par courrier* : 260 av. Jules grec, 06600 antibespar téléphone** : 04 83 76 13 00par mail : [email protected] internet : www.anthea-antibes.com* règlement par chèque à l’ordre de la « régie

billetterie anthéa »** règlement uniquement par cb

accès aux sallessalle Jacques Audiberti* : places numérotées jusqu’à l’heure du spectacle, puis placement libre.salle Pierre Vaneck* : placement libre.

Pour des raisons artistiques, aucun retardataire ne sera admis après le début des représentations. afin de faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite, il est indispensable de le signaler à l’achat des billets.

tarif LOLla carte lol est gratuite et permet aux jeunes de 16 à 25 ans, résidant, étudiant ou travaillant dans l’une des communes de la communauté d’agglomération sophia antipolis de bénéficier d’avantages sur des activités de sport, culture et loisirs. le tarif lol est pratiqué à anthéa sur simple présentation de la carte (à l’exception des spectacles opéra-évènements).

fermeture du théâtreDu vendredi 14 juillet au lundi 28 août inclus.

actualité en ligne

rejoignez-nous sur notre page Facebook : anthéa – antipolis théâtre d’antibes

Partagez vos impressions sur les spectacles sur twitter avec le hashtag #antheatheatre

Profitez des photos des coulisses en nous suivant sur instagram : antheatheatreantibes

Découvrez des vidéos inédites sur notre chaine Youtube : théâtre anthéa

bourse d'échange et covoituragela bourse d’échange est disponible sur chaque page spectacle du site internet d’anthéa. il s’agit d’un outil entièrement dédié aux spectateurs qui souhaitent, par le biais de la bourse, se mettre en contact rapidement afin de pouvoir échanger leur place.

un espace de covoiturage est également accessible sur chaque page spectacle du site internet d’anthéa. ce service permet de mettre en relation les spectateurs qui désirent partager leur trajet les soirs de représentation.

l’accès au théâtreen bus - lignes urbaines 1, 6, 7, 8, 10, 11, 23 :

arrêt « stade nautique »- depuis nice ou cannes : ligne 200 nice - cannes- depuis l’aéroport de nice : bus 250 expressen traingare sncF d’antibes à 300 mètres

stationnementun parking souterrain de 230 places est à votre dis-position, sous le théâtre, accès au niveau de l’entrée des courts de tennis. un parking extérieur gratuit de 100 places est également à votre disposition à 200 mètres du théâtre. Merci de bien vouloir noter que ces parkings ferment à partir de minuit et demi les soirs de représentations.

stade nautique

bd gé

néra

l vau

tin

av. de la libération

rue sadi carnot av. de verdun

av. philippe rochat

av. jules grec av. d

e nice

av. du 11 novembre

jardin rené

cassin

chemin du puy

chemin du puy

tennis club d’antibes

quai

des

éva

dés

de g

uerre

le fort carré

Garesncf

av. mas ensoleillé

av. de la verte pagane

D6007

D6007

D704

D704

D35

D35

D6107

parkinG

vieilantibes

prat

ique

L'équIPe

80

l'éq

uipe

anthéa, antipolis théâtre d’antibes est financé par les collectivités territoriales locales, la Ville d’Antibes Juan-les-Pins et la CASA (Communauté d’Agglomération Sophia Antipolis) au premier plan, mais aussi par le Conseil Départemental des Alpes-Maritimes et la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

- Président de la Société Publique Locale - Théâtre Communautaire d’Antibes : Jean Leonetti- Membres du Conseil d’administration : Marguerite Blazy - Hassan El Jazouli - Jean-Pierre Maurin

Audoin Rambaud - Michel Rossi - Michèle Salucki - Simone Torres Foret-Dodelin

antipolis théâtre d’antibes260, avenue Jules Grec04 83 76 13 13 - administration04 83 76 13 00 - billetteriewww.anthea-antibes.fr - [email protected]

- directeur : Daniel Benoin- assistante de direction : Laura Bourgeois

[email protected] 83 76 13 25

• secrétariat général, communication & relations avec les publics

- secrétaire général : Vincent Brochier [email protected]

- chargée des relations avec les entreprises, associations et groupes : Hanna Marty [email protected] 04 83 76 13 12

- chargée des relations avec le jeune public, les scolaires et les enseignants : Laéticia [email protected] 04 83 76 13 10

- attachée aux relations avec les publics et à l'information numérique : Charlotte [email protected] 04 83 76 13 18

- responsable de l’accueil-billetterie : Oriane Cambuzat [email protected] 04 83 76 13 17

- chargé de l'abonnement et de l'information numérique : Tom Courboulex [email protected] 04 83 76 13 01

- attachée à l'information : Lisa Biancheri [email protected] 04 83 76 13 26

- responsable partenariats et mécénats :Club LE CARRé Frédérique [email protected] 88 76 78 97

- chefs de salle : Alice Fougeret, Aster Cassel et Benjamin [email protected]

• administration- administrateur :

Julien Le Chapelain [email protected]

- administratrice adjointe : Lula Roussel [email protected] 04 83 76 13 20

- comptable : Carine Charron [email protected] 04 83 76 13 19- assistant polyvalent administratif et

technique : Benjamin Birat [email protected]

- bar-tapas : Diane Sucheyre et édouard Andrin [email protected]

• technique- conseiller technique :

Jean-Pierre Laporte [email protected]

- assistante technique : Lisa [email protected] 33 85 69 36

- régisseur plateau : Laurent Messer [email protected]

- régisseur lumière : Antoine Bertheux [email protected]

- régisseur son : Richard Stradiotti [email protected]

Des techniciens intermittents ainsi que des contrôleurs, ouvreurs, placeurs et l'équipe a'bonheurs sont embauchés en fonction des besoins afin de compléter l'équipe permanente. Ont activement participé à la préparation de ce programme de saison 2017-18 : Tiffany Bereyziat, Michel Francesconi, Frédéric Maria, Margaux Parent, Clémentine Peraudeau.

Photographie de couverture : Philip Ducap.

81

Le carré

Pour tout renseignementFrédérique Saphores-Baudin

06 88 76 78 [email protected]

ET VOUS ?

le c

arré

CLUBLE CARRé

Les premiers membres du club Le CArrÉ pour 2017-18

Participer au développement du premier théâtre de PACA

AéROPORTS DE LA CÔTE D'AZUR - AG3I - AGENCE KARMA - AIR FRANCE KLM

ALAIN LLORCA - ALLIOS - AMADEUS SAS - ANNICK HENK - ANNY COURTADE

ANTONINO AMADDEO / REMINISCENCE - ARLETTE INOCENTI - AZUR TRUCKS IT

BANQUE POPULAIRE CÔTE -D'AZUR - BARCLAYS - COACHING BY GAELLE

BERGEAL - BERNARD TOMASINI - BIOESTEREL - BOHÊME ASSURANCES MMA

BOUYGUES BÂTIMENT SUD-EST - CATHERINE CASTORIANO - CATS - CCI NICE

CÔTE D'AZUR - CHRISTINE AMAR - CIAIS IMPRIMEURS & CRéATEURS - CRéDIT

AGRICOLE - CRISMAT - DR GILLES ROSTAIN - DR CLAUDE MASCHI - DR JEAN

CHRISTOPHE CORRADI - DUMEZ CÔTE D’AZUR - ENTREPRISE JEAN SPADA

ENTREPRISE PATRIGEON - ERNST & YOUNG - éTABLISSEMENTS GUERRE

EXCO FSE SOPHIA - FRANCK RIDEL - FRANCOISE DAENA - FRéDERIC BAUDIN

FRéDERIC DUCIC ARCHITECTE - PHILIPPE GAUTIER - GROUPE ENKI - HEC

ALUMNI CÔTE D’AZUR - HÔTELS BELLES RIVES & JUANA - HÔTEL DU CAP-

EDEN-ROC - ICADE PROMOTION - IDEA - INEO ENGIE - INEO INFRACOM-ENGIE

INTERMARCHé WILLIAMS ROSA - JACQUART CHAMPAGNE - JCDECAUX

JEAN-FRANCOIS DAVERIO C.E.E.C. - JOA LA SIESTA CASINO D'ANTIBES

KAPPA ENGINEERING - KELLER PLAGE SARL CESAR - LABORATOIRE

DENSMORE - LAGARDÈRE MéTROPOLES - LES PETITES AFFICHES DES ALPES-

MARITIMES - MARIKA ROMAN-MENESTRIER MAX BARROIS - NEUFLIZE OBC

OLIVIER HOUZé - PATRICK VIALA - RICHARD KOTLIAR - RIVIERA RéALISATION

ROCHE BOBOIS - SOCIéTé GéNéRALE -SOCIéTé MARSEILLAISE DE CRéDIT

STEPHANE JAPHET - SUEZ – SUPRALOG - TEAM CÔTE D'AZUR - TIA CHEREL

TOYOTA EUROPE DESIGN DEVELOPMENT - URBAN OUTDOOR - VALéRIE

BARTH, ARCHITECTURE & INTERIOR DESIGN -VINCI CONSTRUCTION FRANCE

/ADIM CÔTE D’AZUR - VINCI FACILITIES YVETTE CREMERIEUX - ZENCAR

LIMOUSINES...

82

cale

ndr

ier

des

spec

tacl

es

caLenDrIer Des sPecTacLes

OCTO

BRE 2

017

1D

2L

3M

4M

20h3

0 poé

sie ?

(p.10

)5

J20

h00 p

oésie

?(p

.10)

6V

21h0

0 je c

hang

e de fi

le(p

.55)

7S

21h0

0 je c

hang

e de fi

le(p

.55)

8D

9L

10M

20h0

0 vail

le qu

e vivr

e(p

.22)

20h3

0 fra

nçois

d'as

sise

(p.38

)11

M20

h30 v

aille

que v

ivre

(p.22

)21

h00 f

ranç

ois d'

assis

e(p

.38)

12J

13V

20h3

0 un

pedi

gree

(p.11

)14

S20

h30 u

n pe

digr

ee(p

.11)

21h0

0 IM

MER

sION

#15

(p.74

)15

D16

L17

M20

h30 s

anta

mad

era

(p.56

)18

M20

h30 l

ogiq

uim

pertu

rbab

ledu

fou

(p.39

)21

h00 s

anta

mad

era

(p.56

)19

J14

h30 s

anta

mad

era

(p.56

)20

h00 l

ogiq

uim

pertu

rbab

ledu

fou

(p.39

)20

V14

h30 s

anta

mad

era

(p.56

)21

S

JUILL

ET 20

17

SEPT

EMBR

E 201

7

6J

20h0

0 woo

dy al

len

(p.4)

29V

20h3

0 ça v

a ?

(p.6)

30S

20h3

0 ça v

a ?

(p.6)

cale

ndr

ier

des

spec

tacl

es

Ge

nd

e salle

Jac

qu

es A

ud

iber

ti

salle

Pie

rre

Van

eck

sco

lair

e sa

lle J

acq

ues

Au

dib

erti

sco

lair

e sa

lle P

ierr

e V

anec

k

nOVE

MBRE

2017

1M

2J

3V

4S

5D

17h0

0 dan

y boo

n(p

.23)

20h3

0 dan

y boo

n(p

.23)

6L

7M

8M

20h3

0 cro

que-

mon

sieur

(p.12

)21

h00 l

'île d

es es

clav

es(p

.40)

9J

14h3

0 l'îl

e des

escl

aves

(p.40

)20

h00 c

roqu

e-m

onsie

ur(p

.12)

10V

14h3

0 l'îl

e des

escl

aves

(p.40

)20

h30 m

ainte

nant

ou ja

mel

(p.24

)11

S20

h30 m

ainte

nant

ou ja

mel

(p.24

)21

h00 l

'île d

es es

clav

es(p

.40)

12D

13L

14M

14h3

0 l'îl

e des

escl

aves

(p.40

)20

h00 u

n po

yo ro

jo(p

.57)

15M

20h3

0 la f

amill

e sem

ianik

y(p

.58)

21h0

0 l'îl

e des

escl

aves

(p.40

)16

J14

h00 l

a fam

ille s

emian

iky

(p.58

)14

h30 l

'île d

es es

clav

es(p

.40)

17V

14h3

0 l'îl

e des

escl

aves

(p.40

)20

h30 l

a fam

ille s

emian

iky

(p.58

)18

S20

h30 l

a fam

ille s

emian

iky

(p.58

)21

h00 l

'île d

es es

clav

es(p

.40)

19D

20L

21M

14h3

0 l'îl

e des

escl

aves

(p.40

)20

h00 p

oliti

quem

ent c

orre

ct(p

.41)

22M

21h0

0 l'îl

e des

escl

aves

(p.40

)23

J14

h30 l

'île d

es es

clav

es(p

.40)

20h0

0 le l

ivre d

e ma m

ère

(p.13

)24

V20

h30 l

e livr

e de m

a mèr

e(p

.13)

nOVE

MBRE

2017

(suit

e)25

S26

D27

L28

M14

h30 e

xtrê

mité

s(p

.59)

20h0

0 ceu

x qui

erre

nt…

(p.42

)29

M20

h30 c

eux q

ui er

rent

…(p

.42)

21h0

0 ext

rêm

ités

(p.59

)30

J14

h30 e

xtrê

mité

s(p

.59)

20h0

0 chr

istop

he al

évêq

ue(p

.60)

JanV

IER 20

18 (s

uite)

16M

14h3

0 dra

cula

(p.45

)20

h00 j

e par

le à

un h

omm

e qui

…(p

.16)

17M

21h0

0 dra

cula

(p.45

)18

J14

h30 d

racu

la(p

.45)

20h0

0 ang

éliq

ue k

idjo

(p.62

)19

V21

h00 d

racu

la(p

.45)

20S

20h3

0 un

air de

fam

ille

(p.17

)21

h00 d

racu

la(p

.45)

21D

15h3

0 un

air de

fam

ille

(p.17

)22

L23

M14

h30 d

racu

la(p

.45)

24M

21h0

0 dra

cula

(p.45

)25

J14

h30 d

racu

la(p

.45)

20h0

0 nou

velle

s pièc

es co

urte

s(p

.31)

26V

20h3

0 nou

velle

s pièc

es co

urte

s(p

.31)

27S

20h3

0 nou

velle

s pièc

es co

urte

s(p

.31)

21h0

0 IM

MER

sION

#16

(p.74

)28

D29

L30

M31

M

JanV

IER 20

181

L2

M3

M4

J5

V6

S7

D8

L9

M20

h00 d

ino &

shirl

ey(p

.61)

10M

20h3

0 din

o & sh

irley

(p.61

)21

h00 d

racu

la(p

.45)

11J

14h3

0 dra

cula

(p.45

)12

V20

h30 m

ichel

jona

sz(p

30)

21h0

0 dra

cula

(p.45

)13

S21

h00 d

racu

la(p

.45)

14D

15L

DéCE

MBRE

2017

1V

20h3

0 mich

el le

gran

d(p

.25)

21h0

0 ext

rêm

ités

(p.59

)2

S21

h00 e

xtrê

mité

s(p

.59)

3D

4L

5M

14h3

0 le c

hant

du cy

gne

(p.43

)20

h00 o

livia

ruiz

(p.26

)6

M21

h00 l

e cha

nt du

cygn

e(p

.43)

7J

14h3

0 le c

hant

du cy

gne

(p.43

)8

V20

h30 m

aria

calla

s, …

(p.27

)21

h00 l

e cha

nt du

cygn

e(p

.43)

9S

10D

11L

12M

20h0

0 tab

leau

d'un

e exé

cutio

n(p

.44)

13M

20h3

0 tab

leau

d'un

e exé

cutio

n(p

.44)

14J

15V

20h3

0 la v

ie (ti

tre pr

oviso

ire)

(p.28

)16

S20

h30 l

a vie

(titre

prov

isoire

)(p

.28)

17D

18L

19M

20h0

0 jul

ien cl

erc

(p.29

)20

h30 m

isery

(p.7)

DéCE

MBRE

2017

(suit

e)20

M20

h30 j

ulien

cler

c(p

.29)

21h0

0 mise

ry(p

.7)21

J20

h00 l

'être

ou pa

s(p

.14-1

5)

20h3

0 mise

ry(p

.7)22

V20

h30 l

'être

ou pa

s(p

.14-1

5)

21h0

0 mise

ry(p

.7)23

S20

h30 l

'être

ou pa

s(p

.14-1

5)

24D

25L

26M

27M

28J

29V

30S

31D

1J

2V

20h0

0 les

noc

es de

figa

ro(p

.32-3

3)

3S

4D

15h3

0 les

noc

es de

figa

ro(p

.32-3

3)

5L

6M

14h3

0 mon

sieur

mou

che

(p.64

)7

M20

h30 d

. qui

xote

(p.63

)21

h00 m

onsie

ur m

ouch

e(p

.64)

8J

14h3

0 mon

sieur

mou

che

(p.64

)20

h00 d

. qui

xote

(p.63

)9

V20

h30 m

oi, m

oi &

franç

ois b.

(p.18

)21

h00 m

onsie

ur m

ouch

e(p

.64)

10S

20h3

0 moi,

moi

& fra

nçois

b.(p

.18)

11D

12L

féVR

IER 20

18

13M

14h3

0 mon

sieur

mou

che

(p.64

)14

M20

h30 s

cène

s de

la vi

e con

jugal

e(p

.19)

15J

16V

20h3

0 les

eaux

et fo

rêts

(p.46

)17

S20

h30 l

es ea

ux et

forê

ts(p

.46)

21h0

0 le b

atel

eur

(p.65

)18

D15

h30 l

es ea

ux et

forê

ts(p

.46)

19L

20M

14h3

0 T.I.

N.A.

(p.47

)20

h30 T

.I.N.

A.(p

.47)

21M

20h3

0 fra

ctus

V(p

.34-3

5)

21h0

0 T.I.

N.A.

(p.47

)22

J14

h30 T

.I.N.

A.(p

.48)

20h0

0 fra

ctus

V(p

.34-3

5)

20h3

0 T.I.

N.A.

(p.47

)23

V24

S20

h30 s

ymph

o new

(p.66

)25

D26

L27

M28

M

MaRS

2018

9V

10S

11D

12L

13M

14h3

0 elvi

re, j

ouve

t 40

(p.48

)20

h00 t

u te

souv

iendr

as de

moi

(p.8-

9)14

M20

h30 t

u te

souv

iendr

as de

moi

(p.8-

9)15

J14

h00 t

u te

souv

iendr

as de

moi

(p.8-

9)14

h30 e

lvire

, jou

vet 4

0(p

.48)

16V

20h3

0 tu

te so

uvien

dras

de m

oi(p

.8-9)

21h0

0 elvi

re, j

ouve

t 40

(p.48

)17

S20

h30 t

u te

souv

iendr

as de

moi

(p.8-

9)21

h00 e

lvire

, jou

vet 4

0(p

.48)

18D

15h3

0 tu

te so

uvien

dras

de m

oi(p

.8-9)

19L

20M

14h3

0 elvi

re, j

ouve

t 40

(p.48

)20

h00 t

u te

souv

iendr

as de

moi

(p.8-

9)21

M20

h30 t

u te

souv

iendr

as de

moi

(p.8-

9)22

J20

h00 t

u te

souv

iendr

as de

moi

(p.8-

9)23

V20

h30 t

u te

souv

iendr

as de

moi

(p.8-

9)21

h00 e

lvire

, jou

vet 4

0(p

.48)

24S

20h3

0 tu

te so

uvien

dras

de m

oi(p

.8-9)

21h0

0 IM

MER

sION

#17

(p.74

)25

D15

h30 t

u te

souv

iendr

as de

moi

(p.8-

9)26

L27

M28

M20

h30 t

out c

e que

vous

voul

ez(p

.20)

29J

20h0

0 tou

t ce q

ue vo

us vo

ulez

(p.20

)30

V20

h30 b

estie

di sc

ena

(p.49

)31

S20

h30 b

estie

di sc

ena

(p.49

)

1D

2L

3M

4M

5J

aVRI

L 201

8

6V

20h0

0 la t

ravia

ta(p

.36-3

7)

7S

20h0

0 la t

ravia

ta(p

.36-3

7)

8D

15h3

0 orch

estre

beeth

oven

de bo

nn

(p.67

)9

L10

M14

h30 d

oubl

e ass

assin

at…

(p.50

)11

M20

h30 t

he el

epha

nt in

the r

oom

(p.68

)21

h00 d

oubl

e ass

assin

at…

(p.50

)12

J14

H00 t

he el

epha

nt in

the r

oom

(p.68

)14

h30 d

oubl

e ass

assin

at…

(p.50

)13

V20

h30 t

he el

epha

nt in

the r

oom

(p.68

)21

h00 d

oubl

e ass

assin

at…

(p.50

)14

S20

h30 c

uisin

e & dé

pend

ance

s(p

.21)

21h0

0 dou

ble a

ssas

sinat

…(p

.50)

15D

15h3

0 cui

sine &

dépe

ndan

ces

(p.21

)16

L17

M20

h00 j

onat

han

lam

bert

(p.69

)18

M21

h00 c

oupl

e(p

.51)

19J

20h0

0 feu

! cha

tterto

n(p

.70)

20h3

0 cou

ple

(p.51

)20

V20

h30 l

es ch

atou

illes

ou la

…(p

.52)

21h0

0 cou

ple

(p.51

)21

S20

h30 l

es ch

atou

illes

ou la

…(p

.52)

21h0

0 cou

ple

(p.51

)22

D23

L24

M25

M26

J27

V28

S29

D30

L

MaI 2

018

1M

2M

3J

4V

5S

6D

7L

8M

9M

10J

11V

20h3

0 in

spite

of w

ishin

g…(p

.71)

12S

20h3

0 in

spite

of w

ishin

g…(p

.71)

13D

14L

15M

14h3

0 la v

alse

des s

aison

s

(p

.53)

20h0

0 cyr

ano

(p.53

)16

M20

h30 c

yran

o(p

.53)

21h0

0 la v

alse

des s

aison

s

(p

.54)

17J

14h3

0 cyr

ano

(p.53

)20

h30 l

a val

se de

s sais

ons

(p.54

)18

V14

h30 l

a val

se de

s sais

ons

(p.54

)19

S21

h00 l

a val

se de

s sais

ons

(p.54

)20

D21

L22

M23

M20

h30 c

osm

os 19

69(p

.72)

24J

25V

26S

27D

28L

29M

30M

31J

20h0

0 ter

abak

de k

yiv

(p. 7

3)

JUIn

2018

1V

20h3

0 ter

abak

de k

yiv(p

.73)

2S

20h3

0 ter

abak

de k

yiv(p

.73)

21h0

0 IM

MER

sION

#18

(p.74

)3

D4

L5

M6

M7

J8

V9

S10

D

anthéa antipolis théâtre d’antibes260, avenue Jules Grec 06600 Antibes - 04 83 76 13 13 - contact@anthea- antibes.fr - anthea-antibes.fr