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Courriel: [email protected] Site Web: www.atlasmedias.com Pour vos annonces dans le journal Atlas.Mtl : (514) 962-8527 nº 168 du 10 au 23 novembre 2011 Page 12 Festival Séfarad de Montréal 2011 Inspirations maghrébines… (page 26) Citoyenneté Lettre ouverte aux Tunisiens du Canada Festival du Monde Arabe de Montréal L’art contre le chaos et l’ignorance de l’autre… (page 24)

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Pour vos annonces

dans le journal Atlas.Mtl: (514) 962-8527

nº 168 du 10 au 23 novembre 2011

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Festival Séfarad de Montréal 2011 Inspirations maghrébines…(page 26)

CitoyennetéLettre ouverte aux Tunisiens

du Canada

Festival du Monde Arabe de MontréalL’art contre le chaoset l’ignorance de l’autre…(page 24)

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Québec main-tient les «seuils souhaitables» autour de 52 000 nouveaux arriv-ants par an

M. Benattallah, secrétaire d’État «La bi-nation-alité fait partie de nos réalités

Affaire Anas Bennis

Plainte contre la coroner

Sommaire

Depuis le 30 octobre écoulé et jusqu’au 27 novembre prochain, l’espace culturel dans la Métropole montréalaise; il n’y a aucun effort à faire pour s’en rendre compte; est et sera essentiellement animé par les cultures véhiculées par des seg-ments largement minoritaires de la popu-lation québécoises.

Jusqu’au 13 novembre en effet c’est la 12ème édition du Festival du Monde Arabe qui a occupé le devant de la scène et à partir du 13 novembre, elle sera relayée, avec autant de richesse et d’éclat, par le Festival Séfarad 2011.

Parallèlement deux autres événements ont figuré en haut de l’affiche : le 7ème Gala Femmes Arabes du Québec et la nuit des trophées du Club Avenir.

L’automne morose que nous vivions face aux soubresauts d’une vie politique cha-otique a ainsi été heureusement éclairé par la vitalité et le dynamisme des apports d’une immigration souvent accu-sée de tous les maux mais qui s’installe incontestablement sous le signe de la richesse et de l’enrichissement.

Femmes Arabes du Québec à en effet révélé au grand public les noms de 27 femmes – dont quelques unes voilées – qui restent fidèles aux valeurs de leurs pays d’origines mais qui n’en œuvrent pas moins, sans états d’âmes, à édifier le Québec de demain, qui est aussi le leur et celui de leurs enfants. Club Avenir a fait de même en distinguant deux hom-mes et deux femmes, dans une parité qui s’est imposée d’elle-même.

Le FMA et la QSM ont de leurs côtés largement complété le message; l’un animé par des arabo-québécois en grande partie musulmans et l’autre par des judéo-québécois, les clichés auraient pu imposer l’idée que ces deux activités n’étaient et ne pouvaient être que la pro-jection sur scène d’un conflit lointain que personne ne comprend mais qui n’en perturbent pas moins nos existences et n’en trouble pas moins l’image et la perception que d’autres groupes ethnique se font des arabo-musulmans, des arabo-chrétiens et des juifs. Il n’en est rien en fait.

Car; à regarder de près les programma-

tions des deux festivals, on ne pourra manquer d’être frappé par de nombreus-es similitudes.

Ainsi dans les volets Réflexion des deux activités, on ne pourra manquer de s’étonner de la commune préoccupation face aux problèmes actuels du genre humain : relations à la mémoire et aux pays d’origines, relations à la société de vie et des contingences quelle impose, place de la religion dans la société, laïci-té etc.

On devrait s’étonner aussi de la qualité des réponses apportées à ces questionne-ments par des intervenant et des con-férenciers dans l’un et l’autre cénacle; conférenciers et intervenants qui auraient d’ailleurs pu être échangés sans que personne ne puisse y trouver à redire.

Au plan artistique aussi l’observateur non averti trouvera motif à étonnement : artistes juifs animant des galas (créa-tions) du FMA, artistes arabes sur les scènes de la QSM, créations innovantes et novatrices exaltant l’esprit et l’intelligence co-signées, liberté, créativi-té, richesse à profusion…

Mais que ferons-nous de ces trésors une fois les lampions de la fête éteints ? y puiserons-nous de quoi alimenter nos rêves de futur ou les rangerons-nous au rayon des «activités ethnoculturelles» c’est-à-dire entre le placard du folklore et celui de l’exotisme ?

Il faut espérer que non; espérer que tout cela ne résonneras aux oreilles de ces Autres, ces autres qui courent encore après un chef au lieu de courir après des idées et d’un avenir, autrement qu’à travers un laconique et insignifiant «C’est d’valeur!».

Post Scriptum : Dans le même courant d’idée, saluons l’initiative de Radio Canada International, qui vient de lancer un projet original et utile, une Web série intitulée «Moi, le Musulman d’à côté» dont l’objectif avoué est de tordre le cou à quelques préjugés et idées reçues.

3 Atlas.Mtl

Editeur : Abdelghani Dades.

Directeur Général Rachid Najahi.

Rédaction : Jalal Bouzrara, Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Jamila Bourmaki, Zahira EL Wahid Megherbi

Publicité : Amine Benjelloun, Rachid Najahi.

Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi.

Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA

Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal

et du site web: www.atlasmedias.com

Tél. : (514) 962-8527(514) 994-9582Courriel: [email protected]

nº 168 du 10 au 23 novembre 2011

«C’est d’valeur!»

Éditorial

Festival Séfarad de Montréal 2011Inspirations maghrébines…

Soccer international Chamakh, arnaqué par Wenger

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Abdelghani Dades

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Parti québécoisPauline Marois durcit le ton…

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Justice

La Coalition Justice pour Anas a déposé une plainte contre la coroner Catherine Rudel-Tessier, dénon-çant son «manquement à sept éléments du code de déontologie des coroners, notamment son manque d’objectivité et sa négligence envers ce qui aurait du être son souci premier: la protection de la vie humaine» annonce un communiqué de l’association. Le communiqué rappelle également que «après plu-sieurs années de lutte contre les tentatives de la Fraternité des Policiers et Policières et de la Ville de Montréal pour faire annuler l’enquête du coroner ordonnée dans ce dossier, celle-ci a finalement eu lieu en avril 2011, afin de déterminer les causes et circonstances ayant mené à la mort d’Anas Bennis» avant d’ajouter « toutefois, cette enquête n’a été que le théâtre d’une mascarade qui a nui à la confi-ance du public dans l’institution du Bureau du coro-ner».

Les griefs de la Coalition Justice pour Anas«La coroner Rudel-Tessier a manqué à son devoir d’objectivité et d’indépendance en refusant de sus-pendre l’enquête jusqu’à ce que la famille Bennis puisse y participer pleinement, avec une représenta-tion légale, au même titre que les policiers impli-qués et la Ville de Montréal. Cette décision est d’autant plus choquante que le juge Robert Sansfaçon avait précédemment refusé de procéder à l’enquête sur la mort de Fredy Villanueva tant que les autres victimes ne bénéficieraient pas du paie-ment de leurs frais judiciaires, citant son devoir

d’assurer l’équité et la crédibilité de l’enquête.

De plus, la coroner Rudel-Tessier a affirmé ne pas vouloir remettre en question l’enquête policière menée par le SPVQ sur la mort d’Anas, et a donc accepté comme faits empiriques les conclusions de cette dernière. Ce prémisse apparait troublant dans un contexte où les enquêtes menées par un corps policier sur un autre corps policier ont été maintes fois critiquées pour leur manque d’indépendance et d’impartialité, notamment par la protectrice du cit-oyen du Québec et par la campagne mise en branle récemment par la Ligue des Droits et Libertés pour modifier la politique ministérielle qui s'applique dans le cas d'un décès ou blessure sévère causés par un service de police au Québec.» relève également la Coalition.

Questions toujours sans réponses et opacitéPlusieurs interrogations soulevées lors de l’enquête du SPVQ restent entières, notamment celles entou-rant le couteau qu’Anas aurait utilisé contre l’agent Bernier. Celui-ci, mentionné par un seul témoin civil, seulement lors de sa seconde déclaration, n’a jamais fait l’objet d’une expertise médico-légale.Au-delà des questions liées aux spécificités du dos-sier, ce sont aussi d’importants enjeux de transpar-ence qui ont été méprisés par cette enquête du coro-ner: par exemple, pourquoi le SPVM a-t-il interrogé au moins un témoin civil clé après l’évènement alors que l’enquête devait être attribuée au SPVQ?

Est-ce que les policiers impliqués ont été isolés pour soumettre leurs déclarations de manière indépendante? Pourquoi la déclaration signée de l’agent Bernier était datée du 6 février 2006, soit plus que deux mois après l’évènement? Pourquoi les blessures de ce dernier n’ont été photographiées que le 16 février 2006? Pourquoi les antécédents des policiers impliqués n’ont pas été abordés, comme le fait que l’agent Jonathan Roy a été sanc-tionné en déontologie policière dans un cas de bru-talité policière impliquant un homme noir à Côte-des-Neiges?

Rappelons que Anas Bennis a été tué de deux balles tirées par l’agent Yannick Bernier le 1er décembre 2005 alors qu’il revenait de sa prière du matin, à proximité du coin de Kent et Côte-des-Neiges. Il avait 25 ans.

Source: www.justicepouranas.org

Pour dénoncer l’absence d’objectivité de l’enquête publique sur la mort d’Anas BennisPlainte contre la coroner

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Immigration

Québec maintient les «seuils souhaitables» autour de 52 000 nouveaux arrivants par an Durant le triennat 2012-2014, le Québec continuera à accueillir un nombre élevé d’immigrants, soit plus de 50 000 par année, dont plus du tiers de non francophones. Le nombre de nouveaux arrivants se situera entre 51 200 et 53 800 en 2012, en 2013 et en 2014.

Pour satisfaire les besoins prévus en main-d’œuvre du Québec, le gouvernement montre ainsi sa volonté d’appliquer une politique de stabilité en matière d’immigration, que ce soit par rapport au nombre de per-sonnes à accueillir, à la connaissance de la langue offi-cielle du Québec et à la diversité des bassins de prove-nance.

De cette ligne de conduite résulte un fait : chaque année ce seront environ 18 900 nouveaux arrivants qui ne pour-ront pas s’exprimer en français. Ce chiffre n’inquiète cependant pas la ministre Weil. «J’ai grandi à Montréal et je peux vous dire que la réalité montréalaise a beau-coup changé, pour le bien. Il y a 40 ans, ce n’était pas du tout la réalité, le centre-ville était très anglophone. A l’époque les immigrants parlaient anglais surtout, alors qu’aujourd’hui, quand on rencontre un immigrant, on va toujours commencer la conversation en français parce que généralement c’est le français qu’ils parlent».», a-t-elle affirmé au cours de la conférence de presse organi-

sée pour annoncer les résultats des consultations sur le plan triennal d’immigration.

Pour autant, Mme Weil considère qu’«il ne faut jamais baisser les bras lorsqu’il s’agit d’œuvrer à favoriser la francisation et l’intégration des immigrants». Notamment, elle veut miser davantage sur la francisation en amont par l’apprentissage du français avant même d’arriver au Québec pour que les immigrants «puissent intégrer le marché du travail et la société en français». Cela vaut particulièrement pour la clientèle des travail-leurs qualifiés (environ 30 000 par année).

Durant la consultation menée par la ministre pour déter-miner les seuils souhaitables d’immigration, le Conseil supérieur de la langue française avait exprimé des craint-es en la matière. Le Conseil affirmait entre autres que «que le gouvernement ne prenait pas tous les moyens disponibles pour franciser les immigrants», plaidant pour une offre accrue de cours de français en milieu de tra-vail, surtout dans les petites et moyennes entreprises (PME), vers lesquelles convergent une portion impor-tante d’immigrants.

En 2012, près du tiers du total des nouveaux arrivants (31 pour cent) proviendront d’Afrique, un quart

d’Amérique (25 pour cent), un autre quart d’Asie (sou-vent des gens d’affaires), le reste soit environ 20%, sera originaire d’Europe.

Source : Presse canadienne

Mme Kathleen Weil, Ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles du Québec

Ottawa cherche à retenir 1000 doctorants étrangers par an

Le ministre d’État (Sciences et Technologie), Gary Goodyear, a annoncé le 2 novembre 2011, au nom du ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multiculturalisme, Jason Kenney, que le Canada compte accepter jusqu’à 1 000 doctorants étrangers par année à titre de résidents permanents dans le cadre du Programme des travailleurs qualifiés (fédéral).

“Les diplômés du doctorat jouent un rôle unique dans l’économie : ils font avancer la recherche, encouragent l’innovation et transmettent leurs connaissances par l’enseignement, a affirmé le ministre Goodyear. Et le Canada a tout simplement besoin d’en compter plus parmi sa popu-lation.”

A compter du 5 novembre 2011, de nom-breux doctorants étrangers pourront présenter une demande à titre de travail-leurs qualifiés (fédéral). Pour que leur demande soit prise en compte, ils doivent avoir terminé au moins deux années d’un programme d’études menant au doctorat et être des étudiants en règle d’un étab-lissement d’enseignement postsecondaire du Canada reconnu par une province.

Les personnes qui ont déjà terminé leurs études de doctorat au Canada pourront également présenter une demande si tout au plus 12 mois se sont écoulés depuis qu’elles ont obtenu leur diplôme.“Cette initiative représente un nouvel avantage concurrentiel qui aidera les uni-versités canadiennes à attirer et à retenir au Canada les meilleurs doctorants

étrangers”, a déclaré Paul Davidson, président de l’Association des universités et collèges du Canada. “Nous nous réjou-issons de cette annonce.”

“C’est en attirant et en retenant des immi-grants très spécialisés que le Canada pourra concurrencer les autres pays dans l’économie mondiale du savoir, a ajouté le ministre Goodyear. En lançant cette initiative, nous disons aux innovateurs de demain que le Canada est ouvert à leurs idées et est prêt à les accueillir.”

Environ le quart des étudiants inscrits aux programmes de doctorat du Canada sont des étrangers.

Source: Citoyenneté et Immigration Canada, Cabinet du ministre

JM. ason Kenny, Ministre de la Citoyenneté, de l’Immigration et du Multicultural-isme du Canada

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Politique

Le président du Parti québécois Raymond Archambault vient de confirmer le report du Conseil national du parti. Selon lui, ce change-ment de date permettra au PQ de se concentrer sur l'élection partielle dans Bonaventure. Cette annonce survient au lendemain d'une réunion de l'exécutif péquiste ponctuée par un rappel à l'ordre de Pauline Marois.

À l'antenne du Réseau de l'information, Raymond Archambault a précisé que le conseil est reporté aux 28 et 29 janvier 2012 « pour la bonne raison qu'il y a une élection complémen-taire dans la circonscription de Bonaventure », a-t-il justifié.

Initialement, le Conseil national du Parti québé-cois devait avoir lieu vendredi 3 et samedi 4 décembre, qui précédent le scrutin organisé le dimanche 5 en Gaspésie. « Nous entendons tra-vailler fort pour obtenir le meilleur score possi-ble », a-t-il d'abord expliqué, avant de se repren-dre pour préciser que « toute l'organisation » du parti allait œuvrer à « l'élection de notre candi-dat là-bas, Sylvain Roy. »

Raymond Archambault a également confirmé

l'annulation d'un grand rassemblement et d'un spectacle qui devaient regrouper plusieurs artistes le 17 novembre à Montréal, dont Nanette Workman et Jonathan Painchaud.

Mme Marois siffle la fin de la récréation

D'après lui, le report du conseil et l'annulation de l'événement montréalais n'ont rien à voir avec les tensions internes qui parcourent le parti souverainiste. « La seule raison, c'est que nous voulons concentrer tous nos efforts dans la cir-conscription de Bonaventure », a répété le prési-dent de l'exécutif national du PQ.

Au lendemain de la sortie de Pauline Marois, qui a haussé le ton envers les frondeurs, Raymond Archambault considère que la chef péquiste a été « suffisamment patiente ». « Elle a sifflé la fin de la récréation. Il faut entendre par là que les députés qui vont contester ouver-tement son leadership se verront imposer des sanctions », a-t-il expliqué, ajoutant que c'était à Mme Marois et son équipe parlementaire de déterminer la nature des sanctions, à qui les imposer et à quel moment.

Parti québécoisLe Conseil national reporté aux 28 et 29 janvierPauline Marois durcit le ton…

Mme Pauline Marois

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Maghreb

M. Benattallah, secrétaire d’État chargé de la communauté algérienne à l’étranger «La bi-nationalité fait partie de nos réalitésElle est porteuse d’avenir et non pas de problèmes ”M. Benattallah, secrétaire d’État chargé de la communauté algérienne à l’étranger vient d’effectuer une vis-ite de travail au Canada au cours de laquelle il a rencontré plusieurs responsables locaux ainsi que bon nombre de membres de la communau-té algérienne résidant au Québec. Lors de ces rencontres, le ministre à exhorté ses concitoyens à “investir” le champ politique du pays d’accueil en vue d’une meilleure intégration. Il a également estimé «nécessaire» de mettre en place des “passerelles” afin de faire bénéficier notre pays de l’expérience acquises par les ressor-tissants algériens établis dans ce pays. Soulignant l’importance de “faire coïncider les attentes de l’Algérie avec l’offre sur place”, il a invité les membres de la communauté à “écouter et travailler, de manière pragmatique, en privilégiant des actions véhiculant des projets d’intérêt pour le pays.

Lors d’une conférence de presse tenue le samedi 5 Novembre à HEC de Montréal, le ministre a rencontré des membres de la communauté scienti-fique installée au Canada. Il a expri-mé sa fierté de la composante de l'élite algérienne et a mentionné que “ l’un des résultats de notre dialogue avec les membres de la communauté, c’est de remettre à niveau la confiance entre notre État et notre élite et pass-

er, ainsi, à l’acte pour trouver les meil-leures modalités pour concrétiser cette bonne volonté des deux cotés et inscrire ces démarches dans la durée en mettant en place des mécanismes de suivi ”

“ Associer les chercheurs et scienti-fiques aux initiatives en cours, univer-sité d’Été, une continuité de l’université d’Hiver ; on a aussi évo-qué des ateliers dans le but de canalis-er l’apport de notre communauté dans des secteurs qui sont demandeurs. Il y a des priorités qui ont été catégorisées. On a convenu ensemble de travailler sur le terrain et de consolider les ini-tiatives déjà mise en marche ”a déclaré le représentant algérien en charge de l’immigration.

A la question portant sur projet de loi controversé sur les binationaux. “ Je suis étonné de cette question, telle-ment on s’est exprimé, clairement, sur ce sujet. Il n’y a aucune ambigüité la dessus ” a répondu M. Benattalah. “ La bi-nationalité fait partie de nos réalités, j’ai plusieurs fois mentionné que 55 % des citoyens inscrits dans nos représentations diplomatiques et consulaires à l’étrangers sont des bi-nationaux. C’est une réalité politique ”

Il a ajouté que “ l’État algérien ne fait pas de distinction entre ses citoyens en raison de la nationalité. Nous esti-

mons que c’est un trait d’union entre le pays d’accueil et le pays d’origine. C’est une richesse, surtout avec l’arrivée des 4 ème et 5 ème généra-tions, installées, notamment, en France. Elles sont porteuses d’avenir et non pas de problèmes. ”

Perspectives Au sujet du conseil consultatif de la communauté nationale à l’étranger M. Benattalah a estimé que c’était une priorité politique. Il a dit que : “ le tout est de réunir les conditions de la réussite de sa création ; cela suppose qu’il faut réunir deux conditions. La première est qu’il y ait assez de con-sultations avec les membres de notre communauté afin d’avoir de la trans-parence. La seconde est de s’assurer qu’il y ait une représentation équili-brée, géographiquement, de notre

communauté et reflétant la complexi-té de ses composantes (parcours socioprofessionnel, tranche d age.etc.). ”

“ La problématique c’est savoir si on doit faire des élections, des désigna-tions ou une formule mixte. Ce conseil sera le fruit de toutes initiatives et consultations avec les membres de notre communauté” a-t-il ajouté.

Il a mentionné, également, les contacts avec les autorités canadiennes pour que notre communauté algérienne ne soit pas privée de son droit de vote lors des prochaines échéances élector-ales algériennes. “ Nous considérons, que cela ne touche, aucunement, la souveraineté canadienne, ni n’affecte l’allégeance des binationaux en direc-tion du Canada ” a insisté le ministre.

Le Regroupement des Algériens Universitaires du Canada (RAUC) organise le samedi 12 novembre, à partir de 10 heures à Montréal, une conférence-débat sous le thème : « Bâtir un État de droit: défis et perspectives pour l'État algérien »

Cette rencontre sera animée par le Professeur Karim Benyekhlef, professeur titulaire à l’Université de Montréal; elle se tiendra dans les locaux de HEC Montréal (Salle TAL Gestion globale d'actifs).

Les Conférences-débats du RAUC«Bâtir un état de droit en Algérie»

Par Wahid Megherbi

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M. Gérald Tramblay, Maire de Montréal et M. Benattallah secrétaire d'état chargé de la communauté algérienne à l'étranger

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Maghreb

Élections législatives au Maroc le 25 novembre

13,6 millions de votants Le ministère de l’Intérieur marocain vient d’annoncé que 13,6 millions de personnes se sont inscrites pour participer aux élec-tions législatives du 25 novembre prochain.

Plus d’un tiers des marocains, dont 56% ont moins de 35 ans, pourraient donc se rendre aux urnes pour les premières élec-tions organisées depuis l’adoption de la nouvelle constitution.

Ces élections devraient, selon différentes études, se jouer entre quatre partis : le PAM, le RNI et sa Coalition pour la démocratie, l’Istiqlal et le parti islamiste PJD.

Lors des dernières élections en 2007, 15 millions de Marocains étaient inscrits sur les listes électorales mais seuls 41% étaient allé voter. L’Istiqlal avait remporté le vote avec 46 sièges alors que le PJD avait fini premier en nombre de voix recueillies et seulement deuxième en nombre de sièges obtenus.

A travers nos divers articles publiés depuis le début de la révolution tunisienne, nous avons soulevé plusieurs problèmes auxquels nous n’avons pas eu de réponses même de la part de l’instance supérieure des élections et l’instance régionale.

Et pourtant, aujourd’hui nous devrons accepter les résultats des élections auxquels le monde entier reconnait sa transparence.

Nous avons aussi dit que toutes les informations publiées à travers Facebook, Youtube et autres médias sociaux ne sont pas tous véridiques même si l’instance supérieure des élections avait effectivement commis quelques erreurs, minimes soient-elles, dues au manque d’expérience de certain de ses membres.

Mais si le peuple tunisien souhaite avancer, il doit maintenant oublier le passé sans toutefois omettre de juger ceux qui ont profité du système et les juger dans le cadre d’une vraie justice et que les coupables paient le prix de la faute. Après cela, le pardon s’impose et la main dans la main, les tunisiens devront, tous unis, tra-vailler pour le bien de leur pays et de leur peu-ple.La démocratie a parlé, la balle est dans le camp des élus et le peuple attend et il doit attendre

avec sagesse, car les temps sont difficiles, tout en demeurant vigilant dans sa surveillance des développements futurs qui devront déboucher sur une authentique démocratie. Car c’est après C’est après le 23 octobre 2011 que le vrai tra-vail a commencé. Et nous, tunisiens à l’étranger même si nous ne sommes pas souvent entendus, devons y participer.

Nous devrons nous préparer et nous unir pour développer des idées et définir les droits que nous réclamerons au futur gouvernement. C’est un travail sans relâche qui nous attend dans la perspective du référendum constitutionnel et des élections parlementaires et présidentielles.

Oublions le passé, la justice s’en occuper et attelons-nous à construire l’avenir.

Mansour Guettat

Lettre ouverte aux Tunisiens du Canada

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Société

Gala Femmes Arabes 2011 Sept trophées et trois hommagesDepuis cinq ans, l’association Espace Féminin Arabe (EFA) dédiée à l’intégration sociale, culturelle et économique, organise un gala annuel pour faire la promotion de l’intégration de la communauté arabe au sein de la société québécoise. Pour ce faire EFA décerne des trophées dans huit catégo-ries pour mettre en valeur l’intégration et l’apport des femmes canado-arabes des domaines - clés de la vie de la société de vie. L’année 2011 n’a pas dérogé à cette tra-dition de valorisation et a poursuivi la diffu-sion des messages d’EFA destinés à «Faire tomber les nombreux préjugés sur les femmes arabes».

«Cette démarche nous tient d’autant plus à cœur, affirme Khadija Darid, présidente de l’association, que malgré le souffle démocratique qui s’est manifesté avec le Printemps arabe nous constatons qu’il existe encore beaucoup de discrimination à l’endroit de la communauté Arabe. Certains Québécois continuent de focaliser sur les aspects qu’ils jugent négatifs au fait de vivre dans une société multiculturelle. EFA croit qu’en mettant en valeur les talents qui se retrouvent parmi les femmes de la com-munauté Arabe, la société québécoise réa-lisera mieux la riche contribution qu’apporte les Québécoises d’origine arabe à la croissance et à l’essor du Québec.»En présence de la Ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles, Mme Kathleen Weil, huit trophées ont été remis et trois hommages rendus. Portraits des lauré-ates.

Catégorie professionnelle/ femme de car-rière Caroline Codsi. Diplômée des H.E.C. de Montréal en ressources humaines ainsi que de l’Université de Jussieu à Paris en Langues et Civilisations étrangères, elle parle quatre langues et a vécu sur trois con-tinents. Elle prend plaisir à soutenir les gens dans leur carrière et leur communique le goût de se réaliser. Elle possède des com-pétences probantes et des habiletés démon-trées en développement de stratégies, d’objectifs et de plans d’action. Son approche lui a valu d’être conférencière sur des thèmes touchant la gestion de carrière, le branding personnel, le réseautage, le développement des affaires, le leadership, l’avancement de la femme et la gouver-nance. Elle a siégé sur les conseils d’administration d’Enfant-Retour et du Collège International Marie-de-France, est Gouverneure de la Jeune chambre de com-merce libanaise, Mentor pour la Jeune chambre de commerce de Montréal, Maître de cérémonie pour l’Armée du Salut et ActionS, Membre du jury pour le concours Femmes de Mérite et Membre du Comité organisateur du Bal de la Jonquille. Caroline est également la fondatrice de La Gouvernance au féminin. Caroline est lauré-ate du Prix du Réseau des femmes d’affaires du Québec.

Catégorie enseignement et recherche Amira Boulmerka. Après de brillantes études en génie chimique débutées en Algérie et complétées à Paris elle décide d’immigrer au Québec, où elle complète une maîtrise en science des aliments à l’université Laval. En 2004, sa fille aînée entre en maternelle et l’apprentissage de la langue arabe se pose. Plusieurs parents part-ageaient la même préoccupation. L’idée de créé une école offrant ce service naît. Elle entame à nouveau ses études et obtient une maîtrise en administration d’établissement scolaire. Puis elle crée L’École de l’Excellence qui a accueilli ses premiers élèves (16 élèves) en septembre 2007. Quatre années plus tard, en 2011, elle compte 85 enfants, 17 employés de toutes origines confondues (Québec, Maroc, Tunisie, Algérie, Égypte, Sénégal, France) et une quarantaine de bénévoles. Amira s’implique également comme bénévole dans

différents conseils d’administrations : Évasion St Pie X, le CPE Jardin Bleu, l’école primaire Dominique Savio, le centre local de développement de Québec, l’association des parents du Collège privé Jésus Marie de Sillery, la direction des affaires externes du centre culturel islamique de Québec, le comité des direct-eurs des écoles primaires privées de la ville de Québec, le comité sur l’immigration : Limoilou pluriel…

Catégorie affaires Monia Laroussi. Native de Sfax, en Tunisie, détentrice d’une Maîtrise en mathé-matiques. Appuyée par son mari, en 1990 Monia prend la direction du développement des marchés Import-export de la compagnie pour la vente des produits à l’international. En vingt-et-un an, elle réussit à faire passer les exportations de 5% à 40% du chiffre d’affaire. Sous la férule de Monia Laroussi, FCS est devenu une PME d’envergure inter-nationale. De 50 employés en 1990, c’est maintenant plus de 500 employés qui opèrent dans des sociétés de divers secteurs issues de la société mère FCS. Grâce à la persévérance de madame Laroussi, FCS est actuellement présente dans plus de 18 pays sur 3 continents.

Catégorie santé May Faraj. D'origine syrienne, la Dre Faraj a obtenu son baccalauréat en sciences à l'Université Américaine de Beyrouth en nutrition humaine. Elle a ensuite poursuivi ses études graduées à l'Université McGill à Montréal où elle a obtenu sa maitrise en nutrition puis son doctorat, avec distinction, en médecine expérimentale. En 2008, après avoir complété sa formation postdoctorale au département de nutrition de l'Université de Montréal, elle a obtenu une bourse-salaire pour nouveau chercheur par les Instituts de Recherche en Santé du Canada (IRSC) et est devenue membre du corps académique en tant que chercheure/profes-seure adjointe. En tant que chercheure invi-tée à l'Institut de Recherches Cliniques de Montréal (IRCM), elle a fondé son labora-toire, subventionnée par un fonds de fonc-tionnement des IRSC et par un fond des leaders de la Fondation Canadienne pour l'Innovation. Elle est membre de l'Ordre Professionnel des Diététistes du Québec et affiliée au Centre de Recherche du Diabète de Montréal. Les intérêts de recherche de la Dre Faraj vise à explorer de nouveaux mécanismes qui favorisent le développe-ment du diabète de type 2 et diverses inter-ventions alimentaires pour aider la préven-tion primaire du diabète dans la population canadienne. Elle a plus de 47 publications scientifiques et 11 prix et distinctions d'organismes nationaux et internationaux. Catégorie art, culture et sport Rawabi Abu-Ghazaleh a quitté sa Jordanie natale pour s’installer au Québec. Depuis près de 25 ans, cette artiste a un parcours exceptionnel. Diplômée en informatique, elle choisi de se consacrer à sa passion créa-trice et perfectionne sa technique. Elle suit des formations en céramique artistique, en fonderie d'art et en fonderie de bijouterie, elle apprend les techniques de fabrication de bijoux d'or et d'argent, l'arrangement des pierres et des diamants. Durant ses 25 ans de carrière, elle a créé plus de 4 000 pièces de bijoux en plus d’une centaine de pein-tures et sculptures. Elle a participé à de nombreuses expositions et salons d'art autant en Jordanie, qu’en Europe et en Amérique.

Catégorie associatif et communautaire ex æquo Khadija Lamrani. Après avoir contracté la polio au berceau, dans son pays d’origine, le Maroc, et vécu avec ce handicap toute sa jeunesse et son adolescence, Khadija Lamrani a fait de son combat la lutte contre la discrimination et la marginalisation des

personnes handicapée en général et de la femme handicapée en particulier. Elle fait partie du monde communautaire et social de Montréal depuis 18 ans, elle s’est toujours impliquée dans les organismes de défense de droits des femmes vivant avec un handi-cap ou dans la précarité ; ainsi que dans les organismes qui œuvrent en faveur de l’éducation et de l’autonomie financière de la femme handicapée. En plus de son travail à temps plein à l’Agence du Revenu Québec, Khadija Lamrani est présidente et l’un des membres fondateurs de l’Association de Solidarité Canada-Maroc, qui a vu le jour en 2002 et dont la mission est de venir en aide, entre autres, aux femmes handicapées, vulnérables ou vivant dans la précarité. Diplômée en administra-tion des affaires et en finances, Mme Lamrani a été également administratrice de l’association des étudiants handicapés de l’UQAM, administratrice de l’association des étudiants postsecondaires de Québec, Conférencière la journée Carrières organisé par l’École des sciences de la gestion UQAM (Démystifiez le parcours d’un nou-vel arrivant ), administratrice de l’association des étudiants postsecondaire de Québec et présidente de l’Union des femmes marocaines, région de Meknès, au Maroc.

Khadija el Bouhali. Originaire du Maroc, son engagement communautaire a commen-cé bien avant son immigration au Québec. Active dès son arrivée sur le sol Québécois en 1998. Elle s’est engagée dans plusieurs organisations tells que, l’AIESEC à l’UQAM, la Fédération des Femmes du Québec, l’association d’un parti politique fédérale, des collectes de fonds pour des causes caritatives (collecte de fonds annuel de l’hôpital Saint-Justine). À travers toutes ses implications, mais aussi à travers ses emplois, elle a pu réaliser des actions con-crètes ou faire avancer des dossiers. Dans le cadre de son travail au ROCHA (Table de concertation intersectorielle et multi-réseaux), son objectif premier a été de con-solider les finances de l’organisme, et d’être entourée par une équipe de travail compé-tente. Objectif atteint, puisque en 3 ans, elle a pu faire passer l’équipe de travail d’une personne à sept personnes et faire passer le budget de 70 000$ à 300 000$. Sa capacité d’écoute, sa facilité à saisir les enjeux, sa capacité à mobiliser et à rassembler ont per-mis au ROCHA, au milieu communautaire et aux différents acteurs de l’arrondissement d’Anjou de faire avancer des dossiers straté-giques concernant le développement social et économique.

Catégorie grande bénévole Evelyne Abitbol est une bénévole qui compte de nombreuses réalisations liées aux relations Maroco-canadiennes parmi lesquelles : L’organisation en collaboration avec l'hôpital Saint-Justine d’une levée de fond pour le financement d’interventions chirurgicales au profit des enfants souffrant d’insuffisance cardiaque au Maroc. Contribution à l’émergence du Premier Carrefour au Féminin du Maroc à Montréal; Collaboration avec l’ambassadeur du Maroc à l’organisation, la planification et le financement d’une conférence sur le Sahara à Montréal; Rédaction de la déclaration sur la bonne gouvernance dans les pays du Maghreb; Participation au conseil d'administration du Festival du monde arabe; Direction de la chaire en études eth-niques et organisation des colloques aca-démiques à l’université Concordia au cours de son mandat; Organisation du Forum du dialogue des cultures et des civilisations à Fès au Maroc; Conseillère et membre con-sultatif puis présidente d'assemblée et des rédactions des déclarations de Fès; Représentation du Maroc à Séville pour la Fondation de las très culturas; Traduction de l'arabe au français du film de Lahcen Zinoun, Oud el ward; Représentation de la

branche Amérique du nord du FINCOME (Forum international de la communauté marocaine à l’étranger); Coordination des communications pour l'organisation de ren-contres entre les délégations marocaines et des personnalités canadiennes pour la con-struction du nouveau théâtre de Casablanca. Hommages Rolina Alwassia est originaire de l’Arabie Saoudite. Elle a complété ses études en médecine et chirurgie générale è l’université King Abdul Aziz en 1999 et s’est établie au Canada en Juillet 2002. Acceptée dans le programme de résidence en radio oncologie à l’université de Dalhousie, elle continue sa formation et sa spécialisation en radio oncologie à l’université McGill. Membre du Collège royal des médecins et chirur-giens du Canada et membre du Collège américain de radiologie, elle termine une dernière spécialisation en Juillet 2011 en radio oncologie pédiatrique. Avec quelques publications en tour de route, elle poursuit sa recherche en radio oncologie à l’hôpital Général de Montréal. Mariée et mère de famille, elle œuvre dans son domaine d’expertise avec persévérance autant dans sa pratique clinique que sa recherche.

Agnès Gruda. Née en Pologne, immigrée au Canada avec sa famille à la fin des années 60, Agnès Gruda travaille à La Presse depuis 25 ans. Elle y a tour à tour suivi l’actualité locale, occupé le poste d’éditorialiste, travaillé comme adjointe à la direction de l’information, dirigé les pages internationales, avant d’exercer les fonc-tions de columnist sur l’actualité interna-tionale. Au fil des ans, elle a fait de nom-breux reportages à l’étranger, notamment au Proche-Orient, en Russie, en Europe de l’Est, en Afrique du Nord, dans plusieurs pays ouest-européens et aux États-Unis. Elle a suivi les soulèvements arabes en Égypte et en Libye. Au fil des ans, elle a aussi suivi le débat sur les accommodements raisonnables et s’est intéressée aux questions telles que l’immigration et les relations interculturel-les. Elle a reçu la bourse Southam pour journalistes, et a été mise en nomination pour les prix Judith Jasmin et les Canadian Newspaper Awards. Elle a aussi publié un recueil de nouvelles, Onze petites trahisons, qui a été en nomination pour le prix du Gouverneur général et a remporté le prix Adrienne Choquette du meilleur recueil de nouvelles publié en 2010.

Gilda Elmaleh. Elle est partout : conférenc-es, colloques, festival du Monde Arabe, Vues d’Afriques, Iftars, vernissages et plus encore. Le groupe Atlas Media lui décernait son Trophée 2010 pour sa précieuse contri-bution au rapprochement entre les différ-entes communautés culturelles et confes-sionnelles. Son parcours explique son incli-naison pour le rapprochement entre les peu-ples. Née au Maroc, elle revendique des origines portugaises, juives et anglaises. Au Québec, après un séjour de 3 semaines en 1977 pour assister au mariage de son frère et séduite par la magie des lieux, Gilda revi-endra un an plus tard pour s’y fixer défini-tivement. Elle s'impliquera rapidement dans des organismes et des associations à voca-tion interculturelle et participera, entre autres, aux festivités du 375e anniversaire de la Ville de Québec, où elle se verra décerner un prix pour son implication dans une pièce de théâtre sur l'arrivée des immi-grants au Québec. Le nom de Gilda est sur-tout associé à l’UQAM dont elle est la plus redoutable des ambassadeurs.

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Société

8 ème Gala du Club Avenir

Les quatre lauréat(e)s 2011 L’association Club avenir a tenu son 8 ème Gala le 05 Novembre 2011 à la salle Gèsu à Montréal dans une cérémonie rehaussée par la participation de Mme Fatima Houda-Pépin 1ere vice- présidente de l’ Assemblée Nationale du Québec et de M. Smail Benamara, Ambassadeur d’ Algérie au Canada.

L’Association a procédé à cette occa-sion ses prix de mérite aux membres de la communauté maghrébine qui se sont distingués par leurs actes et actions au cours de l’année écoulée. Cette année, les récipiendaires des prix sont originaires d’Algérie et du Maroc.

La palme d’or a été décernée à M. Mourad Mahamli, membre des CA de Radio Centre-ville et de l’espace du livre francophone. “ Cela fait chaud au cœur d’être reconnu par les siens; cela encourage à continuer et donner davantage ” nous a-t-il dit, ému par cette marque de reconnais-sance.

Professeur à la faculté de droit de l’université de Montréal, M. Benyekhlef a de son côté été récom-pensé pour avoir contribué à poser les jalons de nouvelles approches dans le monde du Droit . M. Benyekhlef est, entre autres qualités, directeur du Centre de recherche en droit public, qui fut dirigé, un temps,

par feu Pierre Eliott Trudeau, ancien premier ministre du Canada.

Dans ces distinctions, les femmes n’ont pas été en reste. Ainsi Mme Zakia Benouaret a été distinguée pour le courage et la persévérance dont elle a fait preuve, pour recommencer son parcours univer-sitaire , reprendre ses cours et décro-cher , ainsi, son diplôme de chirur-gien dentiste au Québec.

Une autre femme méritante a, égale-ment, monté sur le podium ; il s’agit de Mme Aicha Guendafa, actuelle directrice générale du CARI de St-Laurent.

Le Secrétaire Général de Club ave-nir , M. Belgacem Rahmani n’a pas manqué lors de la cérémonie, de souligner “ le difficile dilemme auquel ont été confrontés les mem-bres du Jury dans le choix des lauré-ats étant donné les candidatures de qualité qu’ils ont eu à départager”.

Wahid Megherbi

Radio Canada International a lancé mardi 8 novembre son webdocumen-taire «Moi, le musulman d'à côté». L'œuvre d'Oussayma Canbarieh et d'Hector Vilar nous fait découvrir sept musulmans canadiens de diverses origi-nes.

Les sept protagonistes constituent à eux seuls une mosaïque aux couleurs et aux formes diversifiées.Il y a Edouardo, un Brésilien converti depuis quatre ans à l'islam, Dania Suleman, née d'une mère québécoise convertie à l'islam et d'un père éryth-réen, puis Mehdi Zerouali, un Marocain sunnite, et sa femme Laila Sherdel, une Afghane chiite.

On découvre aussi Suad Bushnaq de mère syrienne et de père palestino-bos-niaque. Jamilla Mohamud, originaire de Somalie, qui vit à Toronto, et Rizwan Mohammad, né dans la banlieue de Toronto, de parents d'origine indienne.

Dans ce webdocumentaire, les interve-nants parlent de leur vision de l'amour, de l'identité et de la religion, mais aussi du racisme, de l'islamophobie et de l'impact du 11 septembre sur leur vie.Hélène Parent, la directrice de Radio Canada International, espère que ce webdocumentaire suscitera « une saine réflexion qui aidera à briser les stéréo-types et les préjugés dont ces prati-quants font trop souvent l'objet. »

Pour Oussayma Canbarieh, la commu-nauté musulmane au Canada est de plus en plus nombreuse, ce qui suscite la curiosité. Mais elle tient à préciser que l'objet de son travail n'est pas la ques-tion de l'intégration, car les protago-nistes sont déjà intégrés.

Sur la question des stéréotypes, la jour-naliste avance l'exemple de la confusion entre musulmans et Arabes. Pour beau-coup de gens, les musulmans sont Arabes, alors que les Arabes sont une petite minorité de la communauté musulmane.

La conception et la fabrication de ce webdocumentaire a pris plus de six mois.

Moi, le musulman d'à côté sera présenté le 9 novembre dans le cadre du Festival du monde arabe lors de la soirée Radio-Canada et le 12 novembre à la Maison de l'Afrique.

Diversité«Moi, le musulman d'à côté»Une initiative de Radio Canada pour briser les préjugés

Opération Nez rouge 2011

Une approche jeune et humoristique Un visuel accrocheur et un thème per-cutant, « Trop hot, trop chaud, jamais trop Nez rouge! », voilà ce qui quali-fie bien l’édition 2011 de la « Tournée Party sans Déraper » de l’Opération Nez rouge de Montréal. Du 1er novembre au 2 décembre, cette campagne de sensibilisation rejoindra des milliers de jeunes prov-enant des écoles secondaires et des cégeps montréalais qui seront visités dans le cadre de la Tournée. Organisée conjointement par Opération Nez rouge et Éduc’alcool, cette tournée des établissements sco-laires vise à sensibiliser les jeunes de 16 à 24 ans à la consommation abu-sive d’alcool et à ses conséquences.

Conseils aux organisateurs de partys, recettes de punch sans alcool et épreuves avec lunettes Fatal Vision, voilà quelques-uns des outils utilisés par les intervenants pour sensibiliser les étudiants. Tout en gardant une approche jeune et humoristique, des intervenants du SPVM et des secteurs de la santé et de la toxicomanie, des étudiants en soins infirmiers du cégep du Vieux Montréal, Éduc’alcool et

l’Opération Nez rouge de Montréal s’unissent pour informer les étudiants sur la conduite avec les facultés affai-blies et les inciter à adopter un com-portement responsable, même en situ-ation de party. De plus, les jeunes pourront peut-être apercevoir la mas-cotte Nez Rouge!

La « Tournée Party sans Déraper » vise aussi à rappeler aux étudiants que de téléphoner à un parent, un ami, un taxi ou à l’Opération Nez rouge lorsqu’ils prennent un verre, s’avère une façon sécuritaire de ren-trer à la maison et de bien terminer leur soirée.

Mme Fatima Houda-Pepin et M Mourad Ma-hamli .

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Société

Gala 2011 de l’ASCM

La fête de la solidarité Vous cherchez des idées pour votre soirée de fêtes du bureau ou avec vos amis ? Pourquoi ne pas joindre l'utile à l'agréable et vous join-dre le 3 décembre 2011 à un événement qui vous transportera au sein de la culture et de la haute gastronomie marocaine dans le splendide envi-ronnement de la salle de bal du Windsor à Hôtel Windsor (Salle Windsor) 1170 Rue Peel, Montréal, QC H3B 4P2

Information, réserva-tions et vidéo :

www.solidaritecanad-amaroc.com

Les occasions les plus plaisantes sont celles que l'on passe proches de notre famille et nos amis. L’Aid en est une. Cette fête est l’une des plus belles circon-stances pour partager chaleureusement des moments de joie et de convivialité.

Fort de cette conviction, le site d’information Marocains.ca organise un gala de charité à cette occasion Samedi le 12 Novembre et vous invite à enfiler vos plus beaux habits traditionnels afin de venir savourer des moments de pur bon-heur dans une ambiance parfaitement marocaine, pour vibrer aux rythmes enivrants d’une musique palpitante des quatre coins du Maroc avec l'orchestre Berrada et vous régaler avec des «chhi-wates» savoureuses .

Mais Marocains.ca n’aura pas la tête seulement à la fête ce soir-là. En fait les organisateurs veulent mettre un peu de joie à la portée des plus démunis d’entre nous. Ils expliquent dans un communiqué que l’argent collecté à cette occasion ser-vira une noble cause; celle-ci :

«Si la majorité des enfants du monde sont aujourd’hui scolarisés, 93 millions d'entre eux, en majorité des filles, restent privés d'instruction. (Chiffres UNICEF). L’abandon ou le décrochage scolaire entre la fin du primaire et le collège prend des proportions alarmantes. Chaque année au Maroc, 200 000 enfants quittent les rangs de l'école. L'objectif de notre soirée est de collecter un peu d’argent pour financer un grand projet scolaire au profit d'enfants défavorisés issus de milieux ruraux au Maroc ... des négociations sont en cours avec des écoles dans le milieu rurale pour leur offrir le matériel néces-saire pour une salle multimédia et d'autres équipement nécessaire à améliorer leur conditions de scolarité:) à l'achat d'un ticket vous aidez un enfant à aller à l’école.»

La soirée aura lieu au Centre de congrès Rosemont (Buffet LDG); 2953 Bélanger Est, Montréal, H1Y 3G4Informationshttp://www.soireemarocaine.ca/[email protected]

Marocains.ca célèbre Aïd al AdhaUne rencontre fes-tive au profit des enfants démunis

Bilan Opération Sou Noir 2011De l’association Pour un Maroc MeilleurL'association Pour un Maroc Meilleur (P.M.M) a organisé du 6 septembre au 23 octobre son activité annuelle de récolte de fonds ‘‘Opération Sou Noir’’.

Diffusée sur l'ensemble du réseau montréal-ais et ses environs, cette opération qui en est à sa 6ème édition a permis de récolter la somme de 519 $. Ceci n’est ni plus ni moins que le deuxième meilleur résultat enregistré depuis le début de l'opération ! Il est à noter que 100% de la récolte sera versé pour par-ticiper à la scolarisation d'élèves en difficul-

tés.

Durant l'exercice du bilan de l'opération ont été comptabilisé approximativement plus de 26000 sous noirs, une centaine de 25 cents, 1200 pièces de 10 cents, 850 pièces de 5 cents, moins de 10 pièces d’un et deux dol-lars, et enfin 5 billets de 20 dollars. La valeur de ces chiffres et la nature de cette opération sont certes purement symboliques, mais ils illustrent avant tout la mobilisation de plusieurs personnes de différentes prove-nances, cultures et nationalités.

Cela témoigne de leur sensibilité et leur désir de contribuer au développement de ces enfants et de leur offrir l'accès à leur droit fondamental qu’est l’éducation, un des objectifs principaux de l’association. Ainsi, preuve est faite encore une fois, qu'à partir de rien et grâce à l'implication de chacun, beaucoup de choses peuvent être accomplies pour le bien de tous !

Cette opération à elle seule, tenue annuelle-ment depuis 2006, a permis à une centaine

d’enfants, dont les familles sont dans le besoin, de se procurer le matériel et fourni-tures scolaires nécessaires sans comprom-ettre les budgets familiaux déjà dégarnis.

L’association tient à rendre hommage à toutes les personnes qui ont offert leur sup-port, leur temps et leur générosité au service de la bonne cause. Merci de votre contribu-tion à la construction d’un monde meilleur.

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Culture

12e Festival du Monde Arabe de Montréal

L’art contre le chaos et l’ignorance de l’autre… Quinze jours durant, la 12e édition du Festival du Monde Arabe de Montréal a animé l’espace culturel métropolitain avec un thème central guidant l’ensemble des initiatives développées – débats, cinéma, spectacles etc. - : une invitation à d'authentiques échanges entre visions, imaginaires et réalités multiples, pour répondre à l'infini désir d'un véritable dialogue. Dans un monde décousu, composé d'univers conflictuels et imperméables, d'interférences chao-tiques et de relations éphémères, le Festival a ainsi souligné la pénurie du dialogue et le déficit des communica-tions entre individus et cultures dans, paradoxalement, une «ère de communi-cations permanentes».

Le point d’orgue de cette réflexion mul-tiforme est constitué par … un specta-cle, Charabia, présenté en soirée de clô-ture. Mais d’ici le baisser de rideau de cette édition d’une richesse exception-nelle, les grands moments ne manquent pas. Florilège.

Les trois magnifiques

Samedi 12 novembre 2011 à 20h

Après un succès triomphal lors de la 10e édition du FMA, Les Trois Magnifiques, une traversée musicale flamboyante de l'Irak à l'Espagne, des bords du Tigre à l'Andalousie, de Punjab à Montréal, sera à nouveau présentée au Théâtre Maisonneuve dans le cadre d'une tournée nord-américaine.

C'est au rythme de l'audace et de la cré-ativité que de grands artistes font grâce de leur don, offrant une musique qui bouleverse autant qu'elle apaise, péné-trant tous les sens jusqu'à l'enivrement. Voilà ce à quoi convie le maître incon-testable de l'oud Naseer Shamma lors de ce fascinant dialogue avec Ashraf Sharif Khan à la cithare, Romero Iglesias à la guitare flamenca, avec la participation de Shahbaz Hussain aux percussions. Cette formation propose au public des improvisations et composi-tions originales où maqâms irakiens, ragas indo-pakistanais et cycles flamen-cos se rencontrent, s'apprivoisent et s'imbriquent, le tout dans une harmonie fusionnelle totale !

Que se passe-t-il quand d'éminents artistes apprennent à se connaître, jouent ensemble à plusieurs reprises, chacun prenant le temps de s'immerger dans la technique de jeu des autres, de

puiser dans leur patrimoine, d'explorer leur répertoire? Les Trois Magnifiques, un véritable sommet musical, un ren-dez-vous unique avec l'élégance naturelle de la virtuosité !

Charabia

Dimanche 13 novembre 2011 à 20h Présenté en soirée de clôture au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts; s'inspirant des vécus, des paroles et des musiques de jeunes du monde arabe, mais aussi d'une actualité brûlan-te, cette création inédite du FMA tente de jeter des passerelles entre des espac-es et des discours cloisonnés pour rétab-lir un dialogue originel et original.

Après avoir sorti son album Beauty and the East lui valant une tournée interna-tionale avec Deep Purple, le groupe libanais The Kordz exprime dans « Charabia » le paradoxe inextricable dans lequel vit une jeunesse qui oscille entre les réminiscences d'une guerre atroce et l'immense espoir de recon-struction. Des rafales de notes et d'accords électrisants mêlant rock alter-natif et sonorités orientales croisent l'univers soufi de l'illustre chanteur liba-nais Abdel Karim Shaar.

Katia Makdissi Warren, directrice artis-tique de l'ensemble montréalais OktoEcho, reçoit les envolées urbaines de ces jeunes groupes invités comme des défis ou des appels au duel qu'elle relève avec la fougue d'un apprenti pas-sionné. Elle explore, examine, prolonge, complexifie, interrompt pour tenter inlassablement d'édifier des énoncés musicaux à la fois riches et légers, épais et joyeux. Sur cette voie de l'aventure et du défi s'engage aussi la chorégraphe française Kadia Faraux pour chercher le fugitif et l'inexprimé de ces intimités clamées avec tant d'ardeur ou de sar-casme. Inspirée des thèmes abordés par Molière dans son œuvre Tartuffe, elle examine les mécanismes du du langage et de ses interactions dans une chorég-raphie contemporaine aux subtils effluves orientaux.

Devant ce spectacle qui marie sagesse et folie, Kevork Mourad ne reste pas indifférent. Le peintre et illustrateur d'origine arménienne, dont la créativité est reconnue aussi bien au Brooklyn Museum of Art de New York que dans de nombreux musées du Moyen-Orient et du Japon, habille sonorités et mouve-ments de ses peintures spontanées à

l'encre, combinant calligraphie et art abstrait. Enfin, Hassan Aziz, directeur artistique de DearMinds, s'infiltre et insère clandestinement la bande audio-visuelle de ses dérapages

Encercler… le chaos!

Le FMA clôture ainsi sa 12e édition avec un « banquet » pluridisciplinaire où le dialogue se fait en musiques, danses, mots et illustrations visuelles entrelaçant des univers sonores a priori

inconciliables, déconstruisant « notre » tour de Babel. Des sons neufs comme la vie, des rythmes et des musiques libres de la pesanteur des vieux récits émergent de ces lieux de nulle part et bourgeonnent de printemps imag-inaires… « Charabia », le chaos n'est créateur que sur scène!

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Culture

Festival Séfarad de Montréal 2011

Inspirations maghrébines…Sitôt clôturée la 12e édition du Festival du Monde Arabe, le Festival Séfarad 2011 prendra la relève et prolongera de deux semaine l’immersion de la métropole dans une ambi-ance culturelle fortement teintée de culture maghrébine, puisque rythme est spectacle programmés à cette occasion prendront, presque systématiquement, des accents judéo-marocains ou judéo-algériens. Avec, au surplus, une dimen-sion aujourd’hui frisant l’universel, quoique largement méconnue. Nos choix.

Hommage à Enrico MaciasDimanche, 27 Novembre 2011 Cette soirée rendant hommage à l’artiste, né à Alger et se revendiquant de cette origine même contre vents et marée, marquera, le 27 novembre la fin de l’édition 2011. Elle est l’événement-phare de l’édition et c’est pourquoi nous la mettons en avant. La soirée-spectacle, animée par Sonia Benezra et Marc Kakon, verra la participation de nombreux invités dont Ginette Reno, Lynda Thalie, Corneille, Gérard Darmon, Roch Voisine et Robert Charlebois.Cet aréopage viendra célébrer «L’ami français venu d’Algérie» qui chante l’amour, la fraternité, le rapproche-ment entre les cultures et les peuples depuis plus de quaran-te ans. Après trois semaines de salles combles à l’Olympia de Paris et accompagné de ses musiciens et d’un orchestre symphonique sous la direction de Tom Cohen, Enrico Macias présentera en grande première nord-américaine, son plus récent spectacle inspiré de son nouvel album.

La fête orientaleMercredi, 16 Novembre 2011 Jeune, élégant et talentueux, Haïm Myara, «le Rossignol du Maroc» invite le public dans son univers où les musiques israélo-orientales, du Maghreb et les rythmes du sud-sahari-en nous entraînent dans un merveilleux voyage. Né à Casablanca en 1970, Haïm Myara a appris à chanter avec son grand-père, dès l’âge de 7 ans. À 22 ans, il quitte le Maroc pour la France et depuis, il poursuit une brillante car-rière de chanteur. Possédant une voix puissante et chaude, du charme et du charisme, l’énergique Haïm Myara que l'on surnomme Haïm le Rossignol nous convie à une soirée qui nous donnera envie de chanter, de bouger et de danser! Une belle découverte à faire

Magie d'OrientMercredi, 23 Novembre 2011 L’Orient et l’Occident se donnent rendez-vous sur scène

lors d’une soirée magique avec le chantre Haim Look et le chanteur Alfonso Cid. Le duo veut « transporter le public dans un univers coloré et enlevant où la musique flamenco et andalouse se combinent de manière audacieuse et boule-versante», sous la direction magistrale de Tom Cohen. Les spectateurs auront donc la chance d’assister à une formida-ble symbiose des genres musicaux où l’émotion et l’intensité seront palpables. Possédant une voix riche et envoûtante Haim Look, qui sera accompagné par un orchestre symphonique de 25 musiciens, promet des surprises et des exclusivités dont une prestation avec le brillant guitariste et chanteur de flamenco Alfonso Cid qui, né à Séville est maintenant un artiste de Flamenco reconnu aux États-Unis.Également au programme, Daniel Lasry et Michaël Abikhzer de Montréal, offriront un assortiment de mélodies bien connues.

Gala de l'humour Mardi, 22 Novembre 2011 Reconnu à travers le monde, « l’humour juif » qui séduit partout fait partie intégrante de la vie de la communauté, tout en s’avérant une source de survivance dans l’histoire du peuple juif. Le Festival propose de découvrir de nou-veaux jeunes humoristes.Parmi les invités à découvrir et à encourager, mentionnons Berengère Krief, considérée comme «la princesse du l’humour girly », David Buniak, dont le spectacle «Comiquement responsable» a reçu le prix du public et du jury au festival de l’humour de Cassis en 2010, Neev Bensimhon qui s’est fait connaître avec son sketch hilarant sur les accommodements raisonnables au Québec et Adib Alkhalidey un finissant de la promotion 2010 de l’École nationale de l’humour qui fait appel au style de stand up comique. La musique du sacré Jeudi, 17 Novembre 2011 Fondé en 2001 par la compositrice et chef d’orchestre Katia Makdissi-Warren , qui agit comme directrice artistique, l’ensemble OktoEcho composé de musiciens originaires du Canada et du Moyen-Orient, maîtrise un large éventail de styles musicaux. Ce groupe nous offre ainsi des créations originales canadiennes et des improvisations inspirées de la musique ottomane, du folklore libanais, de la musique du Moyen-Orient et de la musique occidentale actuelle ou jazz. Comme il l’a fait quelques jours plus tôt dans le cadre du

Festival du Monde Arabe, OktoEcho désire plonger l’auditeur dans un univers sonore empreint d’espoir et de lyrisme, situé dans un fabuleux intervalle entre le Moyen-Orient et l’Occident. Sous la direction artistique de la com-positrice Katia Makdissi-Warren, OktoEcho propose différ-entes visions du métissage à travers des compositions origi-nales et uniques. Entourée de trois chanteurs et 12 musiciens, Katia Makdissi-Warren illustre son propos sous forme de conférence musicale. Les chants sacrés liturgiques issus des trois religions monothéistes du Moyen - Orient (Christianisme, Islam et Judaïsme) sont interprétés par les solistes David Lasry (cantor séfarade) et Anouar Berrada (récitant du centre soufi de Montréal) et le Père Bernard Bassett. Passion commune... Alger, Alger Samedi, 19 Novembre 2011 Quand nos artistes s'inspirent de la musique AlgérienneSous l’impulsion du jeune et dynamique Salim Bouzidi, le groupe AMAM (pour Les Amis de la Musique Andalouse à Montréal) qui regroupe à ce jour plus de vingt musiciens et choristes, propose un spectacle multimédia où la musique andalouse sera largement mise à l’honneur. Grandement inspirés et passionnés par cette musique, les membres du groupe nous invitent à découvrir et apprécier ce genre musical qui puise dans les racines des cultures juives et ara-bes avec des chansons de Lyne Monty, Reinette L’Oranaise, Lily Boniche, Maurice El Medioni et Salim Halali, le plus connu des Algérois. Les organisateurs du Festival SEFARAD rendront un hommage bien senti à tous ces artistes juifs qui se sont inspirés de la musique algérienne pour devenir plus tard de grands artistes reconnus en Algérie et en France. Une véritable fête sur scène. Informationwww.sefarad.ca

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nº 168 du 10 au 23 novembre 201128 Atlas.Mtl

Publireportage

L'expédition de vos colis et marchandises vous tracasse ?La solution : CEB Courrier InternationalEn matière de messagerie et de trans-ports internationaux de marchandises, il est bien connu que les petits envois coûtent bien plus cher que les gros. De ce fait, bon nombre de PME se trouvent souvent pénalisées par le fai-ble volume de leurs expéditions. Mais n’allez pas croire que les gros expor-tateurs sont logés à meilleure ensei-gne; du fait de la diversité et de la complexité des normes internationales en la matière, comme du fait d’exigences douanières aussi variées qu’il existe de pays à travers le monde, personne n’échappe à de mul-tiples tracas dont le résultat le plus courant s’exprime en surcoûts ou en pertes imprévus.

Aucune entreprise, même lors qu’elle entretient à grands frais un service expédition souvent pléthorique, n’est à l’abri d’une mauvaise surprise sou-vent onéreuse.

La solution à ce problème réside dans l’externalisation de la fonction expé-dition; mais encore faut-il dénicher le partenaire fiable et efficient, capable d’assumer une tâche souvent vitale pour l’entreprise, dans des conditions idoines.

À en croire les informations circulant de bouche à oreille dans les milieux d’affaires de la grande métropole montréalaise, un tel partenaire existe bel et bien. Il s’agit d’une entreprise de la Rive-Sud, CEB Courrier International, dont le nom est souvent cité avec à la clé, des chiffres, ceux des économies réalisées par ses cli-ents.

Ce qui s’en dit dans les milieux d’affaires…De ces histoires échangées entre patrons, nous retiendrons ici trois exemples.

Le premier est celui d’une entreprise qui a réussi à sauver en un an 12 % du million de dollars qu’elle con-sacrait à ses expéditions.

Le deuxième exemple a été rapporté par un exportateur qui a vu ses frais baisser de 2500 $ hebdomadaires de 2250 $, réalisant ainsi une économie annuelle de 13 000 $.

Plus parlant est encore le troisième exemple, celui d’un petit producteur qui expédiait 100 petites boites par semaine vers les États-Unis, à un coût exorbitant compte tenu de la taille de son entreprise et de son chiffre d’affaires. Ce troisième exemple explique en effet le comment et le pourquoi des performances réalisées grâce à l’intervention de CEB Courrier International. Cette dernière en effet a réussi à convaincre son cli-ent de changer ses pratiques. Ainsi au lieu de 52 petites expéditions, ses envois se retrouvaient groupés sur une palette, entreposés dans les dépôts américains de CEB et dispatchés à partir de là à la demande des clients.

Résultats : des économies de 2 000 $ par semaine et, surtout, la fin des retards de livraison aux clients finaux qui se traduisaient avant cela, par de grosses pénalités.

Les petits secrets de la performanceCes quelques exemples de «success

stories» ont évidemment attisé notre curiosité. Comment étaient-elles ren-dues possibles?

Première étape de recherche de réponses à cette question : une visite au site Web de CEB Courrier International (www.cebcourrier.com).

Et première surprise : Une totale transparence; l’entreprise met en effet à la disposition du visiteur sa grille tarifaire et un «calculateur» permet-tant d’évaluer par soi-même le coût d’opération. Est également disponible une page permettant aux clients de suivre, en temps réel, le cheminement de leur envoi.

Mais tout n’est pas dit encore. Car on a beau savoir compter, expédier des marchandises et s’assurer qu’elles se rendent à bon port n’est pas seulement une affaire de coût. Une visite à CEB Courrier International s’imposait donc.

La réceptionniste est à l’écoute et les employés disponibles. Ils connaissent leur métier, c’est de prime abord évi-dent. Ils sont capables de répondre à toute question et à tout problème par des solutions en transport et logistique personnalisées et basées sur une con-naissance indéniable des réalités de terrain, actualisées au jour près.

Nous demandons quand même à voir les patrons. Seconde surprise : Bernard Viau (Président) et Thierry Djungu-Sungu (Directeur des ventes) sont immédiatement accessibles.

Lorsque nous les avons rencontrés, ils nous ont parlé d'un principe très sim-ple : Pour durer en affaires, vous devez permettre à d'autres entreprises de rester concurrentielles. Partant, ils utilisent le volume de chacun de leurs plus de 2000 clients pour négocier des tarifs auxquels ces derniers n'auraient jamais accès individuellement.

Portrait de l’entrepriseIls ne se formalisent pas du fait que

nous n’ayons pas invoqué le motif réel de notre visite – réaliser un publi-reportage – et nous guide à travers la visite des installations de l’entreprise à Longueuil.

Au cours de la visite nous appren-drons que CEB Courrier International, qui traite aussi bien transport qu’entreposage, à développé des com-pétences multiples, aussi diverses que le courrier express, le transport routi-er, le cargo aérien et maritime. Au ser-vice de cette mission tout volume- toute distance- tout timing, l’entreprise mobilise une grosse flotte de remorques 53 pieds, camions 26 pieds, camions réfrigérés, fourgon-nettes et autos légères. Pour ce qui est de l’entreposage, on comprend aussi que les installations de Longueuil sont reproduites partout à travers le Québec et le Canada (notamment à Sherbrooke, Québec, Calgary et Champlain) mais aussi aux États-Unis. Et que de tous ces points de service, les employés de CEB peuvent traiter aussi bien une lettre à destina-tion de Montréal qu’un conteneur en provenance de Malaisie ou à destina-tion de la Californie…

Et on ne s’étonne alors plus que CEB Courrier International soit devenu un des «gros joueurs» du secteur et que sa réputation aille chaque jour gran-dissant.

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Sports

Soccer international Chamakh, arnaqué par WengerEn 2004, un jeune joueur s’impose en équipe nationale du Maroc avec qui il marque des buts décisifs comme l’égalisation obtenue dans les arrêts de jeu en quart de finale de la Coupe d'Afrique des Nations face à l’Algérie.

Ce but, non seulement poussera l’Equipe Nationale du Maroc vers la finale mais en plus il sauvera la peau de Baddou Zaki. À cette époque, Chamakh avait 19 ans. La suite de sa carrière va connaitre des hauts et des bas. Avec Bordeaux, il remporte, en 2008-2009, le titre de champion de Ligue 1 dont il devient un des meilleurs joueurs.

Avec l’EN, influencé par la médiocrité ambiante, Marouane ne fera rien de bon si on excepte sa belle prestation face à la Tunisie en 2005, dans un match qual-ificatif pour la Coupe du Monde 2006. Sa forte implication avec Bordeaux et les faibles performances avec l’EN vont lui mettre à dos une partie du public marocain.

En 2010-2011, il réalise un de ses rêves; il rejoint le championnat anglais à Arsenal, l’un des plus grands clubs du monde. Là, il débute fort et marque 11

buts en 22 matches. Avec le retour de Van Persie qui était blessé, il perd sa place de titulaire. Puis, au fil des match-es, il va subir les choix de Wenger.• PourvendreBendtneretrent-abiliser son transfert, il le fera jouer à la place de Chamakh qui devenait moins que remplaçant;• Adoptantunetactiqueavecunseul attaquant de pointe (Van Persie) et deux ailiers (Gervinho et Walcott), Chamakh devient officiellement le rem-plaçant de Van Persie dont il sert de faire valoir.• Dernièrement,Wengerestalléencore plus loin : pour justifier le flop de l’achat du Coréen Park et pour justi-fier les millions d’euros inutiles de son transfert, il lui offre la place de Chamakh qui se retrouve encore une fois moins que remplaçant alors que, footballistiquement, on n’a rien à lui reprocher.

Aujourd’hui, Chamakh n’a plus le choix : il doit quitter l’Arsenal de Wenger qui reste indéracinable. Car, contrairement à ce que le public peut penser, ce ne sont pas les performances qui lient Wenger à Arsenal mais plutôt les bénéfices que cet entraîneur rapporte, chaque année au

club. C’est ainsi que durant le récent mercato d’été, Arsenal a acheté 8 joueurs pour 60.4 millions d’euros et en a vendu 6 pour 70.35 millions d’euros.Sans aucun effort Wenger a fait gagner au club 10 millions d’euros en transferts sans oublier les économies en masse salariale. C’est ça Wenger!Et Chamakh ne fait plus partie de ses

plans ni financièrement ni footballis-tiquement et cela n’a rien à voir avec le rendement de Chamakh. C’est pourquoi Chamakh, qui a marqué 16 buts avec l’EN, doit faire un bon parcours en CAN pour rejoindre un club de son niveau et relancer sa carrière.

Par Radouane Bnou-Nouçair

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CAN 2012

L’édition la plus ouverte de l’histoire de la com-pétition !La CAN 2012 devrait être la Coupe d’Afrique des Nations la plus ouverte de l’histoire. Le tirage au sort l’a prouvé avec un tirage au sort équilibré où les ténors dev-ront assurer pour ne pas se laisser prendre par le bouleversement hiérarchique en place sur le continent. La Guinée équatoriale ouvr-ira le bal face à la Libye.

Groupe A : Guinée équatoriale, Libye, Sénégal, ZambieEnorme outsider de la compétition, le Sénégal va pouvoir démarrer la compétition tranquillement dans une poule a priori à sa portée. Mais les Lions devront se méfier de la Guinée équatoriale, le pays hôte, qui aura toute une nation derrière elle, et de la Zambie qui se fait un malin plaisir à jouer les coupeurs de têtes. Surtout depuis le retour d’Hervé Renard, qui avait emmené les Chipolopolo en quarts de finale de la CAN 2010. Le Petit Poucet libyen devra rééditer l’exploit qui lui a permis de se qualifier.

Groupe B : Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Soudan, AngolaUn favori, deux outsiders et un retour. S’il fallait en nommer un, ce groupe B serait sans doute le groupe de la mort. Comme d’habitude pour les Eléphants. Car pour assumer leur statut de candidat à la victoire finale, la Côte d’Ivoire devra se défaire du Burkina Faso, l’équipe qui monte sur le con-tinent, et de l’Angola, quart de finaliste de la

dernière édition. Le Soudan reste une incon-nue a priori à la portée des hommes de François Zahoui.

Groupe C : Gabon, Maroc, Tunisie, NigerC’est sans doute le plus équilibré. Entre le Gabon, pays hôte, le Niger, l’équipe surprise, et les deux ténors maghrébins, le Maroc et la Tunisie, l’affaire s’annonce corsée. Sur le papiers, Lions de l’Atlas et Aigles de Carthage semblent avoir ce qu’il faut pour s’extirper de cette poule. Sauf qu’il faudra se défaire du pays hôte et du Niger, qui a prou-vé qu’il n’avait peur de rien en se qualifiant face à l’Afrique du Sud et l’Égypte.

Groupe D : Ghana, Botswana, Mali, GuinéeLes Blacks Stars, finaliste de la dernière édi-tion, n’auront pas la partie facile. La Guinée avance masquée mais sûre d’elle après avoir fait sauté le Nigeria à la surprise générale. De son côté, le Mali d’Alain Giresse a bataillé pour valider son billet mais il dispose en Keita d’un leader capable de transcender les Aigles. Quant au Botswana, c’est tout simplement le premier qualifié des élimina-toires. Un adversaire toujours compliqué à manœuvrer.

Calendrier : du 21 janvier au 12 février 2012. Les deux premiers de chaque groupe sont qualifiés pour les quarts de finale

Le Moghreb de Fès a décroché, samedi 29 octobre, son ticket pour la finale de la Coupe de la Confédération Africaine de Football (CAF), en battant l’équipe angolaise de l’Interclube (1-0). Le but de la qualification a été inscrit par le milieu de terrain Chamseddine Chtaibi, à la 95e minute de jeu. Lors de la demi-finale alle, les Fassis s’étaient pourtant inclinés, à Luanda, sur un score de 2-1.Le MAS rencontrera ainsi les Tunisiens du Club Africain en

finale, qui se sont également qualifiés samedi soir, en élimi-nant les Nigérians de Sunshine Stars. A noter que la dernière édition de la Coupe de la CAF a été remportée par le FUS de Rabat.Cette finale maroco-tunisienne n’est pas la seule à figurer dans le calendrier des compétitions africaines. Pour rappel, le Wydad de Casablanca jouera la finale de la Ligue des champions africaine contre l’Espérance sportive de Tunis.

Championnats africains des clubsDouble finale maroco-tunisiennes

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