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Pour vos annonces

dans le journal Atlas.Mtl: (514) 962-8527

Sports - Soccer - CAN 2012L’édition de toutes les surprises…

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nº 166 du 13 au au 26 octobre 2011

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Renouvellement des listes électorales marocainesLes modalités d’inscription des résidents à l’étranger

Solidarité : L’ASCM lance son programme 2011-2012Un gala et cinq grands projets

Sports : Soccer - CAN 2012L’édition de toutes les sur-prises…

Coopération : Accord de libre échange Canada-MarocPremier round de négociations à Ottawa

Sommaire

Une fois n’est pas coutume: ce numéro sera dominé dans son contenu par les actualités sportives. Ce choix nous semble d’autant plus justifié que dimanche 9 octobre, à l’échelle d’un Continent, l’Afrique, où se déroulait le sixième (et dernier) tour du tournoi pour la qualification à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations de soc-cer-football, les événements se déroulant sur les pelouses de 23 pays différents obnubi-laient les peuples de 46 pays et étendaient leur impact tout autour de la planète, jusque dans les contrées les plus éloignées.

Cet engouement, traduit en chiffres, aurait de quoi faire rêver bien des politiciens en quête de sympathisants. En effet, dans les tribunes des 23 stades abritant les matches de ces journées des 8 et 9 octobre 2011, ce sont pas moins de 1,2 millions de specta-teurs qui se pressaient et derrière eux, de l’autre côté des écrans de télévision, ont est passé tout prêt du milliard de téléspectateurs, mobilisés toutes affaires cessantes.

Prenons un exemple : au Maroc, ou l’équipe des Lions de l’Atlas recevait l’équipe de Tanzanie pour une victoire qui seule pouvait la qualifier pour la CAN 2012, 65.000 per-sonnes ont pris d’assaut le Stade de Marrakech…qui ne peut en accueillir que 45.000; on a donc joué à guichets fermés et on a refusé du monde; 20.000 personnes qui ont du rejoindre la cohorte des téléspecta-teurs dont le nombre vérifié par l’audimat, se serait établi à 20.000.000 !

Les Marocains du Monde n’étaient certaine-ment pas en reste dans cette ruée. On n’en voudra pour preuve que l’affluence enregis-trée dans les cafés de la ville qui proposaient le visionnement du match à leur clientèle du jour. Et pourtant ici, il faut noter que beau-coup d’originaires du Maroc, après longue hésitation, se sont plutôt ralliés à une chaine de télévision locale qui proposait, au même moment, à quelques minutes près, un match de hockey sur glace, le second de la saison officielle, opposant le Canadien à Winnipeg, de retour en LNH après 15 ans d’absence. Malgré quoi, gageons que sur les 80.000 originaires du Maroc vivant dans la Métropole, la moitié environ devait être cet après midi-là, scotchée à un écran plat !

Que signifient ces observations?En réponse à cette question, il faudra les rapporter à des faits politiques ou soci-ologiques.Sachant qu’aux dernières élections législa-tives marocaines, sur un corps électoral de 13 millions d’inscrits 34 % seulement ont voté (4,6 millions de votants), les spectateurs et téléspectateurs du match auront ainsi été

une fois et demie plus nombreux que les électeurs potentiels et quatre fois plus nom-breux que les participants à la consultation. Il n’y a pas de doute qu’alors le Parlement sorti des urnes aurait été radicalement dif-férent de celui dont le mandat s’achève en novembre prochain. Meilleur ou pire ? Nul n’en sais rien, mais différent certes et assuré-ment plus proche et plus représentatif de la population au nom de laquelle il légifère.

Pour ce qui est du microcosme maroco-montréalais et de sa répartition entre fans de foot et fans de hockey; il revêt aussi un sens prochain que l’on observe dans toutes les communautés culturelles du pays : l’attachement à une «valeur» puisée dans la culture d’origine et l’adoption d’une «valeur» rencontrée dans le pays de vie. Les deux à la fois puisque, quelques minutes après la fin des rencontres, pour échanger leurs impressions et informations, tout le monde a afflué vers le lieu, devenu tradition-nel, de la Fête des sports, le Petit Maghreb de Jean-Talon. Le Maroc ayant gagné 3 buts à 1 et le Canadien l’ayant emporté 5 buts à 1, on avait donc fait «carton plein» et la fête n’en aura été que plus belle!

Les marocains et originaires du Maroc, exemple choisi autant du fait de l’actualité et de la facilité, ne sont cependant pas uniques dans cette dynamique de l’allégeance au sport. Ils ressemblent en tout point en cela à tous les peuples du monde. Dans tous les pays du monde en effet, lorsqu’un meeting politique réunit 200 personnes, c’est un grand succès, mais lorsqu’ une épreuve sportive se déroule devant moins de 10.000 spectateurs, c’est un scandale national!

On en oublierait presque que la politique détermine notre sort bien plus que les exploits (par ailleurs fréquemment intermit-tent) sportifs qui, au mieux flattent un instant notre orgueil. Est-ce là une sorte de pis-aller compensant nos frustrations sociopolitiques concrètes et durables par des moments d’euphorie sans impact réel sur nos vies ou alors serions-nous entrés dans un Âge des Loisirs où l’inutile et le superflu supplantent l’essentiel ?Voilà bien une question à laquelle socio-logues et politiciens devraient s’intéresser. Pour tenter de remettre les choses à leur vrais places, pour notre citoyenneté cesse de ne s’exprimer seulement pour saluer des buts, des passes, des feintes et des drib-bles…

3 Atlas.Mtl

Editeur : Abdelghani Dades.

Directeur Général Rachid Najahi.

Rédaction : Jalal Bouzrara, Hassan Boutabssil, Narjisse El-Bakkali, Radouane Bnou-Nouçair, Jamila Bourmaki, Zahira EL Wahid Megherbi

Publicité : Amine Benjelloun, Rachid Najahi.

Conception et Réalisation Graphique : Rachid Najahi.

Atlas.Mtl est un produit du. GROUPE ATLAS MEDIA

Editeur de. * La Voix des Marocains à Montréal

et du site web: www.atlasmedias.com

Tél. : (514) 962-8527(514) 994-9582Courriel: [email protected]

nº 166 du 13 au 26 octobre 2011

De la citoyenneté sportive…

Éditorial

EntretienPendant ce temps au Petit Maghreb…

Le Maroc en Coupes d’Afrique des Nationsde 1957 à 2012

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Abdelghani Dades

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éducatrice qualifiée, programme éducatif

(français/anglais)

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Coopération

Accord de libre échange Canada-MarocPremier round de négociations à Ottawa Une importante délégation marocaine a pris part, du 11 au 14 octobre 2011 à Ottawa, au premier round de négociations en vue de conclure un Accord de libre échange (ALE) Canada-Maroc.

Lors de la séance plénière d’ouverture, en présence notamment de l’Ambassadeur du Maroc au Canada, Mme Nouzha Chekrouni, les négociateurs en chef du Maroc et du Canada ont souligné les différents avan-tages que le prochain accord de libre-échange offrira aux entreprises marocaines et canadiennes, mettant l’accent sur la “volonté” des deux pays d’aller de l’avant pour l’aboutissement de l’ALE.

Dans son allocution à ce sujet, le négociateur en chef du canada, Gilles Gautier, a rappelé qu’un accord de libre-échange avec le Maroc serait le premier (du genre) à être signé par le Canada avec un pays afric-ain. Il a aussi émis le souhait d’engager des discus-sions de fonds pour faire aboutir cet accord.

Dans le même sens, Mme Nour El Houda El Marrakchi, négociateur en chef de la délégation maro-caine, a rappelé notamment la Déclaration Commune de Partenariat entre le Maroc et le Canada, signée à Ottawa en Octobre 1996, qui prévoit l’institution d’une concertation politique régulière, et la promotion

du Commerce et de l’Investissement. Elle a également fait état du nombre important des visites de haut niveau de part et d’autre “qui témoignent de l’intensité et de la diversité des relations maroco-cana-diennes”, estimant que “les consultations informelles pour la négociation d’un Accord de libre-échange avec votre pays, initiées depuis 2009 devraient connaître un approfondissement, à l’issue de cette pre-mière rencontre”.“Le Maroc apprécie à sa juste valeur l’initiative canadienne qui vise à renforcer la coopération économique bilatérale entre nos deux pays, et qui constituera certaine-ment une étape supplémentaire vers la consolidation des liens déjà étroits qui unissent le peuple marocain et le peuple canadien “, a dit Mme El Marrakchi qui conduit une délégation d’une trentaine de personnes représentant divers département marocains.

En janvier dernier, le Premier ministre canadien Stephen Harper a conduit une importante délégation de son pays lors d’une visite au Maroc pour le lance-ment officiel des négociations canado-marocaines sur

un accord de libre-échange, rappelle-t-on.

Source : Maghreb Arabe Presse

Comment le Canada envisage l’accord…

Le ministre du Commerce interna-tional et ministre de la porte d’entrée de l’Asie-Pacifique, l’honorable Ed Fast, et le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire et ministre de la Commission canadienne du blé, l’honorable Gerry Ritz, ont salué le 11 octobre la première ronde de négocia-tions de libre-échange avec le Maroc. La première série de pourparlers se déroule à Ottawa jusqu’au 14 octobre 2011.« Les Canadiens sont conscients que le renforcement du commerce crée des emplois, a affirmé le ministre Fast. Après tout, un emploi sur cinq au Canada dépend du commerce. C’est pourquoi notre gouvernement est déterminé à protéger et à renforcer la sécurité financière des travailleurs cana-diens en approfondissant nos relations commerciales partout dans le monde. Un accord commercial avec le Maroc aidera les entreprises canadiennes dans tout un éventail de secteurs, y compris la fabrication, l'agriculture et les indus-tries de services. Un tel accord créera également des emplois, apportera la prospérité et offrira des possibilités aux familles qui comptent sur ces secteurs pour leur subsistance. »En 2010, les échanges bilatéraux de marchandises entre le Canada et le Maroc ont atteint 328,2 millions de dollars. Le Maroc est déjà une impor-tante destination pour les exportations

canadiennes de marchandises, qui se sont chiffrées à 186,9 millions de dol-lars en 2010. La population du Maroc est d'environ 32 millions et on s’attend à une croissance de l’économie du pays de près de 5 p. 100 cette année et l’année prochaine.« Ces négociations revêtent une grande importance pour les agriculteurs cana-diens, puisque les produits agricoles, le blé et les légumineuses à grains en particulier, sont présentement les élé-ments principaux de nos échanges com-merciaux avec le Maroc », a déclaré le ministre Ritz.« Même si le Canada et le Maroc entretiennent des liens culturels et linguistiques de longue date, des liens économiques plus étroits permet-tront d'approfondir ces relations et d'accroître les possibilités commer-ciales et d'investissement dans les deux pays, a déclaré le ministre Fast. Je me réjouis particulièrement à l’idée qu’un accord de libre-échange avec le Maroc serait le premier du genre conclu entre le Canada et un pays d’Afrique. Notre gouvernement conservera une approche transparente et concertée tout au long des négociations commerciales afin de veiller à ce que tout accord soit conclu dans le meilleur intérêt des Canadiens. »

Cabinet du Ministre du Commerce international

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Coopération

À la veille du début du premier round des négociations qui vient de se tenir à Ottawa, le gouvernement canadien rendait public un doc-ument intitulé «Analyse économique d'un éventuel accord de libre échange Canada – Maroc» dont voici la teneur

1. Renseignements générauxCet ALÉ avec le Maroc, le premier du genre avec un pays d'Afrique, permettrait d'accroître la présence commerciale du Canada dans la région de la Méditerranée et en Afrique du Nord. Un ALÉ pourrait améliorer la position des entreprises canadiennes face à leurs con-currents et augmenter les débouchés pour les produits et les services canadiens dans ce mar-ché en pleine croissance. Le Canada et le Maroc ont récemment tenu des pourparlers sur la possibilité d'entamer des négociations de libre-échange. À la suite d'une première réunion tenue à Rabat les 8 et 9 janvier 2009, une équipe restreinte de représentants maro-cains ont rencontré leurs homologues cana-diens à Ottawa entre le 1er et le 3 juin 2009 pour évaluer la portée et l'intérêt que présen-teraient d'éventuelles négociations de libre-échange.

2. Relations Canada-MarocLe Canada entretient d'excellentes relations bilatérales avec le Maroc depuis que ce dernier a acquis son indépendance en 1956. Tout comme le Canada, le Maroc est membre à part entière de La Francophonie. Le Canada entre-tient des liens étroits avec le Maroc qui est une source importante d'immigration. Environ 45 000 Canadiens sont d'origine marocaine et la plupart d'entre eux vivent dans la région de Montréal et contribuent à accroître la commu-nauté maghrébine au Canada. Chaque année, des milliers de jeunes Marocains viennent

étudier au Canada, principalement dans les universités du Québec.Les relations commerciales entre le Canada et le Maroc se sont intensifiées et se sont diversi-fiées au cours des dix dernières années. En 2009, les échanges bilatéraux de marchandises ont atteint 513,4 millions de dollars. Les exportations du Canada se composaient princi-palement de céréales (du blé dur essentielle-ment), d'huiles et de combustibles minéraux et de véhicules (non ferroviaires). Quant aux importations, elles se composaient surtout de fruits et de noix (principalement des agrumes), de vêtements tissés, ainsi que de machines électriques.

Le Maroc est un marché en pleine croissance pour le Canada et un ALÉ avec ce pays per-mettrait aux entreprises canadiennes de jouer sur un pied d'égalité avec leurs concurrents, étant donné les accords commerciaux que le Maroc a conclus avec les États-Unis et l'Union européenne. Les échanges commerciaux entre nos pays sont encore largement concentrés sur certains produits : le blé dur du Canada et les agrumes en provenance du Maroc. Le Maroc est un marché d'exportation agricole important au Moyen-Orient et en Afrique et le blé dur continue d'être la principale exportation cana-dienne vers le Maroc, qui demeure la deux-ième ou la troisième destination en importance pour le blé canadien dans le monde. Les deux pays tireraient un avantage à consolider leurs relations commerciales et à diversifier les pos-sibilités d'exportation, y compris dans le sect-eur agricole. Selon Exportation et développe-ment Canada, les possibilités d'investissement et d'échanges commerciaux avec le Canada sont élevées dans tous les secteurs, mais plus particulièrement dans ceux du bâtiment, des applications environnementales, de l'industrie

légère, des technologies de l'information et des communications, de l'équipement agricole, de l'aérospatiale et des chemins de fer.1

Aucun Accord sur la promotion et la protec-tion des investissements étrangers (APIÉ) n'est actuellement en vigueur entre le Canada et le Maroc. Un ALÉ avec le Maroc, comprenant un chapitre sur l'investissement, faciliterait l'ouverture du marché marocain à l'investissement canadien et assurerait un envi-ronnement plus transparent et sûr pour les investisseurs.

3. Libéralisation des échangesEn tant que nation commerçante, le Canada négocie des accords commerciaux afin de sou-tenir et d'améliorer sa productivité et sa crois-sance. Comme un emploi canadien sur cinq est lié au commerce international, il ne fait aucun doute que le commerce représente l'un des principaux piliers de l'économie canadienne.Étant donné le résultat incertain du cycle de négociation de Doha de l'OMC, plusieurs des grands concurrents commerciaux du Canada (c.-à-d. les États-Unis et l'Union européenne (UE)) mènent un programme ambitieux de négociations bilatérales de libre échange. L'accent mis sur les négociations bilatérales par les principales nations commerçantes du monde a soulevé des préoccupations quant à l'incidence de ces négociations sur les exporta-teurs canadiens, dont la capacité concurren-tielle sur les marchés établis pourrait être men-acée par de telles ententes préférentielles. Les préoccupations soulevées ont notamment trait à l'érosion possible des parts de marché du Canada dans les pays où ses concurrents béné-ficient désormais d'un accès préférentiel et à la possibilité pour le Canada de perdre de l'influence quant à la formulation des règle-

ments régissant le commerce international à l'avenir. Ainsi, les intervenants de l'industrie ont pressé le gouvernement de négocier plus proactivement des ALÉ.

En réponse à cet environnement commercial mondial en évolution rapide, le gouvernement mène un ambitieux programme de négocia-tions de libre-échange bilatérales et régionales tel qu'il est défini dans la Stratégie commer-ciale mondiale. Au cours de la dernière année, le Canada a ratifié des ALÉ avec l'Association européenne de libre-échange (Islande, Liechtenstein, Norvège et Suisse - AELÉ) (juillet 2009) et le Pérou (août 2009). Le Canada a également signé des ALÉ avec la Colombie et la Jordanie et a conclu avec suc-cès des négociations de libre-échange avec le Panama. Le Canada négocie actuellement des ALÉ avec la République dominicaine, la Communauté des Caraïbes (CARICOM) et des pays de l'Amérique centrale, ainsi qu'avec la Corée du Sud et Singapour. Le Canada a lancé des négociations en vue de conclure un accord économique et commercial global avec l'UE et a tenu la deuxième série de négociations à cet égard en janvier 2010, Le Canada mène aussi des pourparlers exploratoires avec l'Inde et l'Ukraine. Le Canada participe à d'autres initia-tives de nature commerciale. Il a accepté de collaborer avec le Japon en vue d'identifier certains domaines qui constitueront la base d'un accord possible de partenariat économique et renoue actuellement son dia-logue commercial et économique avec le Brésil. De plus, d'autres pistes sont explorées en vue d'améliorer les relations économiques avec divers pays, y compris des APIE, des accords de coopération scientifique et tech-nologique et des accords sur les services aériens.

Accord de libre échange Canada-MarocL’état des relations bilatérales à la veille des négociations

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Solidarité

L’ASCM lance son programme 2011-2012Un gala et cinq grands projetsL’Association de Solidarité Canada-Maroc lance son programme d’activités 2011-2012 le 3 décembre prochain, lors d’une soirée de gala qui aura lieu dans le cadre de l’Hôtel Windsor, avec en toile de fond, un déploie-ment culturel et gastronomique de tradition marocaine.

Cette activité inaugurera la campagne de levée de fonds de l’ASCM pour le dével-oppement des ses projets en cours et notam-ment le centre de soutien à l'intégration des immigrants, le programme «S'enraciner sans se déraciner» visant la prévention du décro-chage scolaire chez les jeunes issus de l'immigration et, enfin , le programme «transferts des connaissances et expertises pour le développement local dans le domaine de la déficience au Maroc» via son projet d'atelier de fabrication de chaises rou-lantes et de formation.

La soirée commencera avec un Cocktail-vernissage de l’exposition de trois artistes peintres d'origine marocaine dont Mme Anne-Marie Marrache Azoulay. Elle se poursuivra avec une performance musicale de M. Abderrahim Souiri et DJ Marco Ferri, avec l’humoriste Hassan El Fad, dans le rôle du maître de cérémonie.

L’ASCM en brefL’ASCM, qui ouvre son exercice sous le signe de «Neuf ans de solidarité et de part-age», excipe d’un bilan remarquable, dont les principaux faits sont ainsi résumés :- 30 000 heures de bénévolat- 90 000 $ de frais de fonctionnement assu-més par les membres du CA- 800 membres et 3000 sympathisants- 10 conteneurs d’équipements paramédi-caux, aides techniques, matériels informa-tique et livres au profit des personnes handi-capées et défavorisées du Maroc

- 2000 sacs d’écoles avec fournitures au profit des enfants des régions rurales et défavorisées du Maroc- Solidarité avec les ONG du Québec et du Canada par la participation active aux activ-ités d’aide locale- Ouverture d’un Centre de soutien à l’intégration des immigrées au Québec- Projet de prévention du décrochage sco-laire chez les jeunes québécois issus de l’immigration.- Projet d’atelier de fabrication de chaises roulantes et de transfert de connaissances dans le domaine de la déficience et de la réadaptationProjet Cible 2012- Centre de soutien à l’intégration des immigrés : Accompagner 200 personnes et familles au niveau de leur processus d’intégration au Québec et particulièrement le Grand Montréal- Projet de prévention du décrochage sco-

laire «Enraciner sans déraciner» : Intervention auprès de 200 jeunes par groupes de 20 dans des milieux défavorisés de Montréal- Opération rentrée scolaire 2012- 2013 : 1. Participer à l’opération « rentrée Tête haute » au Québec; 2. Distribuer des sacs d’écoles à 500 élèves des régions rurales du Maroc- Aide aux handicapés et personnes dému-nies : 1. Participer à la campagne québé-coise sur l’accessibilité; 2. Distribuer des aides techniques aux personnes handicapées du Maroc- Transfert de connaissances et développe-ment des capacités locales : 1. Élaborer le projet de transfert de connaissances Canada-Maroc; 2. Élaborer le devis de mise sur pied de l’atelier de chaises roulantes avec les partenaires locaux

Information : www.solidaritecanadamaroc.com

Dans le cadre de ses activités culturelles, l'association ‘‘Pour un Maroc Meilleur’’ a organisé le Gala Bénéfice ‘‘Les Nuits d'Al-Andalous’’ à l'occasion de la clôture de sa collecte de fonds pour l’année 2010-2011.

L’événement prit la forme d'un dîner-spectacle. Dans une ambiance des plus chaleureuses rappelant la belle époque andalouse, et orné pour l'occasion de décorations artisanales marocaines diversifiées, le Centre d’Événements Le Carlton affichait salle com-ble.

Les invitées, pour la plupart, étaient élégamment vêtues de leurs plus beaux caftans, alliaient ainsi un savant mélange de tradition et de modernité. Pour sa part, Le traiteur offrait une savoureuse escapade culinaire grâce à un succulent dîner trois services savamment concocté dans la plus pure tradition marocaine. Et pour tout parfaire, l’ Orchestre Berrada a complété la touche en revisitant les plus grands classiques de la musique andalouse au grand bonheur du public présent, avant de changer de reg-istre et d’enflammer la salle au rythme des plus grandes chansons populaires marocaines

Au terme de ce gala, l’association P.M.M a pu amasser 8512.12$, incluant les dons généreux des invités et les bénéfices de la soirée de Gala. Cette somme sera utilisée pour financer des projets de lutte contre l'analphabétisme et le décrochage sco-laire dans les régions rurales au Maroc pour la ren-trée scolaire 2011-2012.

Information: http://www.PourunMarocMeilleur.com

Les Nuits d'Al Andalouss’organise… PMM : Mission accomplie L'Association Médicale d'Aide au Développement

entre l'Auvergne et le Maroc (AMDAM) a organisé en partenariat avec le Ministère Chargé de Communauté marocaine à l'étranger et le soutien du Ministère de la santé, du 1-er au 9 octobre prochain, une mission médicale de solidarité en faveur des malades démunis de la province de Midelt et d'Errachidia.

Deux marocaines du Canada ont participé à cette mission, il s'agit de Dr Asmae Boutaleb et Dr Meriem Glia. Elles quitteront Montréal le vendredi 30 septembreL'équipe franco-marocaine qui participait à cette mission était composée de plus de 100 praticiens, tous des bénévoles, représentant plusieurs spéciali-tés médicales et chirurgicales notamment la diabé-tologie, la cardiologie, l'ophtalmologie, la rhumatol-ogie, la chirurgie plastique, la neurochirurgie, indique mercredi un communiqué du ministère char-gé de la Communauté Marocaine résidant à l'étranger.

Une centaine de partenaires publics et privés fran-çais et marocains sont mobilisés autour de cette "action d'envergure" qui entre dans le cadre de ses actions de codéveloppement et de transfert de tech-nologie médicale, ajoute-t-on de même source.

Depuis le début de ses actions de solidarité au Maroc, l'AMDAM a réalisé plus de 44.000 consul-tations médicales spécialisées et plus de 2000 inter-ventions chirurgicales.

Plusieurs tonnes de médicaments et d'équipements médicaux ont été offert aux populations locales et aux structures de soins.

Solidarité SantéDeux montréalaises à Errachidia

Le vendredi 28 octobre prochain, à la salle de réception le Rizz (6630, Jarry Est à Montréal) l’AMEIPH organise son Souper-bénéfice, la « Soirée- Diversité », son activité de levée de fonds la plus importante. Depuis 5 années, l’AMEIPH célèbre la diversité, un concept bien au cœur de sa mission d’améliorer l’intégration des personnes handicapées issues de communautés ethnoculturelles.

Cette soirée représente une double occasion pour l’organisme : mettre de l’avant la diversité et la différence de chacun, une réalité de notre société et trouver des financements nécessaires à la pour-suite de son activité unique au Québec. Madame Michelina Lavoratore, Directrice des services aux particuliers et Développement des affaires de Desjardins Caisse populaire Canadienne Italienne a spontanément accepté d’être la Présidente d’honneur de la soirée « par mon implication, je désire mettre en lumière l’importance de l’appui et des ressources offertes par l’AMEIPH ».

Cette 5ème édition promet d’être spéciale car placée dans le cadre de la célébration des 30 ans de l’organisme.

A signaler plusieurs temps forts : un cocktail de bienvenue donnera le coup d’envoi de la soirée et sera suivi d’un repas 5 services. Un groupe de danse folklorique indonésienne sous la direction du chorégraphe Mr Eko Nurcahyo, diplômé de l’institut des arts indonésiens ouvrira le spectacle, une courtoisie de l’Ambassade de l’Indonésie. L’encan silencieux, appuyé par les dons de nombreux consulats et ambassades et devenu maintenant un incontournable du souper, proposera des produits et objets typiques et traditionnels des quatre coins du monde. Un tirage et de nombreuses surprises réservées à chacune des tables sont attendus. La soirée se poursuiv-ra sur la piste de danse.

Le porte-parole de l’organisme, Marcelo Arroyo, comédien et acteur dans une série sur Télé-Québec viendra appuyer l’évènement. L’animation sera assurée par Roberto Medile, artiste montréalais et directeur artistique du Centre Leonardo Da Vinci.

Information : [email protected]

Diversité et handicapLes 30 ans de l’AMEIPH fêtés en grand

OFFRE D’EMPLOIAssociation Musulmane de LachineL'Association des Musulmans de Lachine (AML), une organisation religieuse à but non lucratif œuvrant dans le domaine éducatif et social, est présentement à la recherche d’un imam expérimen-té pour occuper un poste vacant au sein de l’organisme.

Notre organisation, constituée de bénévoles veillant au développement éducatif et social de la commu-nauté musulmane établie au Canada, offre de multi-ples avantages et un environnement de travail sain.

Les tâches et les responsabilités:

Guider les cinq prières quotidiennes• Organiser et effectuer le prêche du Vendredi et • des fêtes religieusesEnseigner la langue arabe aux enfants• Donner des cours de récitations (Tajouid) aux • adultesParticiper aux activités récréatives de • l’association

Les qualifications requises :Expérience minimum de deux ans dans le • domaineAvoir une certification de maîtrise du Coran•

Maîtriser la langue arabe classique• Maîtriser les règles de récitation du Coran • (Tajouid)Avoir des aptitudes de communication aisée• Avoir un casier judiciaire vierge (important)• Savoir interagir avec les enfants (important)•

Le salaire offert : À discuterLes candidats intéressés devront faire parvenir leur curriculum vitæ et une lettre de motivation par Courriel à: [email protected] par la Poste à: 1220 Rue Notre-Dame, Lachine QC H8S 2C6

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8 Atlas.Mtl nº 166 du 13 au 26 octobre 2011

Société

Au titre de l’entente entre la Ville de Montréal et Emploi-Québec, la 6e cohorte du Programme de Parrainage profession-nel a été reçue à l’hôtel de ville le 19 septembre 2011.

Madame Mary Deros, membre du comité exécutif de la Ville responsable des com-munautés d’origines diverses, accompag-née des représentants des ministères de l’Emploi et de la Solidarité sociale ainsi que de l’Immigration et des Communautés culturelles, a reçu la six-ième cohorte de stagiaires du Programme de parrainage professionnel, accompagnés de leurs parrains et marraines. « La Ville de Montréal se réjouit d’aller de l’avant à nouveau cette année avec le Programme de parrainage professionnel qui permet

d’offrir une expérience de travail enrichissante à des jeunes voulant intégrer le marché de l’emploi. Du même coup, ce programme favorise les rapprochements interculturels et intergénérationnels en plus de promouvoir la fonction publique auprès des participants. La Ville poursuit ainsi sa démarche et son engagement à poser des actions concrètes en faveur de la jeunesse et des minorités et à répondre aux problèmes d’intégration en emploi », a déclaré Mme Deros. Initié il y a six ans, le Programme de parrainage professionnel permet à des stagiaires appartenant majoritairement, mais non-exclusivement, à l’un ou l’autre des groupes visés, soit, les femmes, les minorités visibles, les minorités ethniques, les autochtones et les personnes handicapées, l’occasion

d’acquérir une expérience de travail sig-nificative dans le secteur d’emploi associé à leur formation. De plus, il favorise l’échange d’expertise, permet de combler les besoins de main-d’œuvre et prépare une relève compétente dans des secteurs d’emplois en demande. Pour cette 6eédition du programme, 37 participants sont attendus pour un stage à la Ville de Montréal. Les offres de stages ont été affichées du 13 juin au 8 juillet 2011 sur le site Internet de la Ville de Montréal et les stages ont débuté le 12septembre 2011.

Depuis 2006, 262 stagiaires ont pris part au programme. De ce nombre, 142 se sont trouvé un emploi à la suite de leur stage, dont 108 à la Ville de Montréal. La

participation de la Ville de Montréal au Programme de parrainage professionnel 2011-2012 représente une dépense globale de 921 887 $, soit un montant de 373 842 $ prévu à la base budgétaire des différentes unités d’affaires participantes et 364 770 $ financé par Emploi-Québec qui réitère également son engagement dans ce programme pour une 6e année consécutive. Pour sa part, le ministère de l’Immigration et des Communautés cul-turelles contribue au projet pour un mon-tant de 40 000 $.

Source : Cabinet du maire et du comité exécutif

Emploi : Parrainage ProfessionnelLa sixième cohorte

De façon plus détaillée, ce sondage comporte quatre grandes thématiques abordant plu-sieurs questions : l’état d’âme des Québécois (se sentir seul dans la vie, vivre avec l’époque actuelle, l’impact d’Internet sur nos relations, le bonheur d’être en couple, la peur des maladies mentales…), la culture et la tolérance (l’impact de l’immigration sur la culture québécoise, les unions interculturel-les, héberger ses parents, la tolérance à l’homosexualité…), l’état d’âme des jeunes (ensemble des sujets) et l’économie et l’argent ( gestion municipale, compétence du patron, conflit au travail, solde impayé des cartes de crédit, aimer dépenser…). Certains résultats de cette étude sont d’autant plus surprenants, que ceux-ci en l’occurrence sus-citent des questionnements.

« Avec cette troisième édition, nous pour-suivons le travail amorcé afin d’obtenir un portrait social, relationnel et économique du Québec d’aujourd’hui. Et à nouveau, les résultats nous permettent de constater que le Québec est loin d’être uniforme », de dire Gilber Paquette, directeur général et directeur marketing d’Hebdos Québec.

Cette vaste étude, réalisée par Léger Marketing à la demande d’Hebdos Québec par le biais d’Internet auprès de 29 016 Québécois et Québécoises âgés-es de 18 ans et plus, a été activement menée à travers 150 localités au cours de l’été.

Études et enquêtesLe vrai visage du Québec

En contexte d’immigration, la dynamique de la famille et du couple peut changer considérablement. Il y a des cou-ples qui réussissent à passer au travers des épreuves tout en solidifiant leur relation, il y a aussi ceux qui décident de se séparer, de divorcer. Quelles sont les dimensions et les forc-es qui nous permettent de tenir ensemble et qu'est ce qui nous sépare? Comment les adultes et les enfants vivent la séparation ou une recomposition familiale dans leur nou-veau pays? Comment et où trouver les ressources et les informations nécessaires tant pour prévenir une séparation que pour la vivre au mieux ?

L’association RIFE invite toutes les personnes intéressées ou concernées par le sujet à se joindre à elle pour parler des particularités de la séparation en immigration, pour s’informer, s’entraider ou partager une expérience de vie dans un climat convivial et interculturel.

" Les séparations et divorces dans l'immigration: comment les prévenir et soutenir les membres des familles?", voila le sujet de la prochaine CauseRIFE organisée par le RIFE (Rencontre Interculturelle des Familles de l'Estrie) et qui se tiendra le samedi 22 octobre au Centre communautaire et culturel de l'arrondissement Jacques Cartier, salles 120-121, 2050 Boulevard de Portland Nord, Sherbrooke J1J1T9 à partir de 14h00. Une collation sera servie. L’entrée est gra-tuite.

Inscriptions : [email protected].

Famille : Migrations, séparation et divorceUne nouvelle causerie de l’Association Rife

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Votre argent

Dons: votre argent va-t-il dans les bonnes poches?En matière de dons, ce ne sont ni les causes ni les sollicitations qui manquent. Comment s'y retrouver?En juillet 2011, la fondation de pacotille Fer de Lance, qui se donnait pour nébuleuse mission d'«améliorer la qualité de vie du genre humain sur la terre», s'est vue accuser de collecte de fonds illégale par l'Autorité des marchés financiers. Trente-quatre inves-tisseurs ont été floués, pour un montant total de sept millions de dollars… Comme quoi les arnaques qui tirent sur la corde de la générosité n'ont pas disparu. Et le fraudeur d'aujourd'hui est en plus très branché. À la fois sur Internet et sur l'actualité, comme le souligne Louis Robertson, responsable des renseignements criminels au Centre antifraude du Canada: «Internet, c'est plus rapide et plus efficace que la boîte aux lettres. Une catastrophe naturelle à l'autre bout du monde et hop! on reçoit un courriel qui nous sollicite pour un envoi rapide d'argent par voie électronique.» Quelques bons conseilsDu tout petit organisme de quartier à l'institution d'envergure internationale assur-ez-vous qu'il est bien enregistré auprès de l'Agence du revenu du Canada. Rappelons à cet égard que seul un organisme enregistré peut délivrer un reçu d'impôt. Ensuite, repérez les indices suspects: fautes d'orthographe, demande de CV ou de numéro de carte de crédit, par exemple. Enfin, renseignez-vous soigneusement sur les missions, le fonctionnement, l'historique, etc., de l'institution qui vous sollicite.

Une réglementation en vue

Évidemment, la renommée ne suffit pas tou-jours. Salaires extravagants ou frais d'administration exorbitants… certains scan-dales restent parfois en travers de la gorge des donateurs. «Ce qui compte, c'est l'impact de l'organisme, les résultats qu'il obtient. Et pour être efficace, il a besoin d'une infra-structure solide. Rappelons aussi que des frais d'administration peu élevés ne constitu-ent pas un indicateur de réussite», tient à nuancer Marcel Lauzière, président d'Imagine Canada, qui représente les organ-ismes canadiens sans but lucratif (PDF). Il reconnaît néanmoins que rien, actuelle-ment, ne garantit la bonne gouvernance d'une œuvre de bienfaisance. Or, les gens se posent – et à juste titre – de plus en plus de questions sur la façon dont leur argent est utilisé. D'où le lancement d'un «programme de normes» au début de 2012: Imagine Canada entend créer des outils qui per-mettront d'analyser et d'évaluer l'ensemble des activités des différentes institutions. En clair, c'est l'autoréglementation du secteur qui est recherchée. À venir également, le portail Web DonAction, qui rassemblera toutes les informations relatives aux organ-ismes de bienfaisance enregistrés au Canada. En ligne à la fin de novembre 2011, il devrait faciliter la vie aux donateurs.

Quelques chiffres - 85 000: nombre d'organismes de bienfaisance au Canada. - 84 % des résidants du Québec ont fait un don à un organisme de bienfaisance en 2007. - Le don moyen fait par les résidants

québécois a augmenté de 24 % entre 2004 et 2007, passant de 176 $ à 219 $.

Comment vérifierLes organismes de bienfaisance enregistrés (OBE) doivent répondre à des critères stricts établis par l’Agence du revenu du Canada. Ils œuvrent dans le domaine de l’aide à la pauvreté, de l’éducation, de la religion ou d’une vocation qui profite à une grande par-tie de la population.

Des exemples : les banques alimentaires, les instituts de recherche sur le cancer, les loge-ments à prix modique, les églises, les pomp-iers volontaires, etc. Ils peuvent remettre à leurs donateurs un reçu officiel.Quant aux organismes non enregistrés, cela ne signifie pas nécessairement qu’ils ne sont pas dignes de confiance. Ces organismes sans but lucratif (OSBL) incluent notam-ment les clubs de sport amateur, les clubs sociaux et les organismes qui amassent des

fonds pour une personne malade.

Me Marc Legros, du Regroupement Loisir et sport du Québec et du Centre québécois de service aux associations, conseille de vérifier le statut juridique d’un organisme. Quelques pistes et sites web utiles:•Liste des organismes de bienfaisance enregistrés ou 1-800-267-2384 •Registraire des entreprises : vérifiez si le régime constitutif de l’organisme porte la mention « Loi sur les compagnies partie 3 » ou « Loi sur les corporations canadiennes partie 2 »•Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport : vérifiez si l’organisme est membre d’une associationSources : Presse canadienne; Imagine Canada, 2010; Enquête canadienne de 2007 sur le don, le bénévolat et la participation.

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Sciences & technologies

Les nouveautés «I.» 2012 d’AppleC'était un des grands moments attendus de l'automne: la conférence de presse d'Apple, lors de laquelle certains pen-saient voir apparaître Steve Jobs ou se dévoiler le nouvel iPhone 5. Eh bien... il n'est rien arrivé de tout ça. Ce n'est pas l'iPhone 5 tant attendu qui a été dévoilé, mais bien l'iPhone 4S. Il ressemble beau-coup à l'iPhone 4, mais contient une puce A5 et une nouvelle caméra, en plus d'avoir une capacité de 1GB de mémoire vive. La grande nouveauté, c'est le service de reconnaissance vocale intégrée, Siri, qui saura décrypter l'anglais, évidemment, mais aussi le français et l'allemand.

L'iPhone 4S sera disponible au Canada dès le 14 octobre. Le prix? 199$ pour 16 go, 299$ pour 32 go et 399$ pour 64 go, avec un contrat de deux ans. La nouvelle caméra du iPhone 4S, présentée par Phil Schiller, est de huit mégapixels. iTouch, iPhone et iPad présentés par Tim Cook."Le 3/4 de toutes les tablettes ven-dues sont des iPads; il s'agit donc de la tablette #1 qui existe sur le marché!, a lancé Tim Cook. Plus de 80% des hôpi-taux américains la testent". Les iPods nano, shuffle et touch ont aussi été présentés par Phil Schiller. OS X Lion: Le système d'exploitation d'Apple aurait actuellement été téléchargé six millions de fois.

Windows Phone MangoMicrosoft a par ailleurs lancé la mise à jour de son système d'exploitation Windows Phone – appelé communément «Mango». Découvrez dès maintenant quelques-unes de ses nouvelles fonction-nalités. Depuis un moment déjà, la nou-velle version du Windows Phone est con-nue sous le nom de «Mango». Celle-ci inclut des centaines de nouvelles fonc-tionnalités qui offrent des expériences de communication, d'applications et de navi-

gation plus simples et plus intelligentes. De plus, nous pouvons nous attendre à voir de nouveaux appareils Windows Phone de la part d'Acer, Fujitsu et ZTE, et ce, dans un avenir pas si lointain. Rappelez-vous, ceci s'ajoute aux nou-veaux modèles Nokia, nés de l'alliance entre Nokia et Microsoft en février derni-er.

1- Un nouveau hub ContactsLe nouveau hub Contacts du Windows Phone intègre l'ensemble de vos réseaux sociaux préférés, tels que Twitter, Facebook, Windows Live Messenger et LinkedIn. Le Windows Phone comprend également l'enregistrement intégré sur Facebook et un nouveau logiciel de reconnaissance des visages qui permet plus facilement d'identifier des photos et de publier des messages sur le Web. Au moyen de la fonction de reconnaissance vocale améliorée, vous pouvez effectuer des recherches sur le Web et dans votre téléphone en utilisant seulement votre voix. Le logiciel permet aussi de dicter des messages, une façon encore plus rapide de composer des SMS.

2- La messagerie intégréeLes fils de conversation offrent la possi-bilité de basculer entre le texto, le cla-vardage Facebook et le Windows Live Messenger au sein de la même conversa-tion. Si un utilisateur veut envoyer un message à quelqu'un, le Windows Phone détectera automatiquement si cette per-sonne est en ligne, afin que l'utilisateur puisse choisir la meilleure méthode de communication. Si le destinataire est présent sur Windows Live, il offrira la possibilité d'envoyer un message instan-tané (MI). Sinon, un texte lui sera plutôt envoyé.3- Internet Explorer 9Sur le Windows Phone, l'Internet Explorer

9 comprend le support pour HTML5 qui permet une accélération considérable de la navigation. IE9 est une expérience Web mobile plus rapide qui reflète fidèlement son homologue de bureau, au lieu d'offrir un équivalent allégé pour mobile.

4- Xbox LIVEProfitez d'une expérience Xbox LIVE revisitée et jouez à des jeux récents tels que Doodle Jump, Angry Birds, Plants vs Zombies et plus encore. De plus, grâce au système de récompense disponible sur le Xbox LIVE, vous avez la possibilité d'accumuler vos points Microsoft, même lorsque vous n'utilisez pas votre véritable console Xbox.

5- La correction de photosWindows Phone comprend une panoplie de particularités efficaces afin de tirer le maximum de vos photos. La reconnais-sance des visages, la correction photo automatique et l'identification avancée des photos (compatible avec Facebook, Flickr et SkyDrive) en sont quelques exemples.

6- BingLe téléphone Windows présente des fonc-tionnalités avancées pour la reconnais-sance de votre emplacement, la caméra et le microphone du téléphone. Lorsque qu'il fonctionne avec Bing, Windows Phone offre plus de façons de chercher sur Internet avec Bing Vision, Audio et Voice. Il sera intéressant de voir ce que cela ajoute à l'expérience de recherche déjà très performante

7- GroupesNous avons tous énormément de contacts répartis sur de nombreux réseaux sociaux, mais les groupes permettent de rester en lien avec ceux-ci sur les réseaux sociaux fréquentés. En épinglant un groupe à

votre écran d'accueil, vous pourrez con-sulter les mises à jour de statut et de pho-tos, les «check-in», les appels manqués, vos nouveaux SMS, email, avis de mes-sagerie instantanée ou de messagerie vocale.

8- La recherche de localisationObtenez des résultats de recherche de localisation et des recommandations sur les restaurants, les commerces et activités à proximité à partir de l'application Scout Local - l'une des plus intéressantes carac-téristiques à apparaître sur votre combiné. Windows Phone met également de l'avant la réalité augmentée - une technologie qui intègre des images et des sons, générés par ordinateur, sur l'écran d'un utilisateur afin d'améliorer son expérience.

9- Un Live Tile amélioréLe nouveau Live Tile a subi une cure de jeunesse dans la dernière version du Windows Phone. Il permet maintenant de visualiser plus d'actualités sur votre écran d'accueil, au moyen de petites «tuiles» carrées. Plus dynamique et permettant de présenter plus d'informations, le Live Tile permet aussi de recevoir en temps réel des informations à partir d'applications, sans avoir à les ouvrir.

10- Le partage vidéoVous pouvez partager une vidéo capturée avec votre appareil sur Facebook, SkyDrive ou par courriel. Votre vidéo est convertie à la taille appropriée, selon la vitesse du réseau et le fait que vous soyez ou non sur le WiFi.

Disparition de Steve Jobs

La fin de la Pomme?

L’annonce du décès de Steve Jobs à l’âge de 56 ans est bien triste. Celui qui a démissionné de sa propre entre-prise en 1985 est à nouveau contraint à l’abandonner en août dernier. C’est malheureusement le point de non-retour.Dépouillée de son génie créateur, Ap-ple se remettra-t-elle de ce départ?Quand Steve Jobs claque la porte d’Apple il y a 26 ans, l’entreprise

mange ses bas. Microsoft fait la loi grâce à son système d’exploitation Windows. Pendant ce temps, Steve Jobs débourse 5 millions de dollars en échange de la collection de dessins animés de Georges Lucas. L’entreprise deviendra les studios Pixar qui connaîtront un succès planétaire notamment grâce au film Histoire de jouets (Toy Story). En 2006, Steve Jobs vend Pixar à Walt-Disney pour la modique somme de 7,4 milliards!Le retour de l’enfant prodigueC’est en 1996 qu’Apple supplie Steve Jobs de revenir au bercail. Celui-ci acceptera en échange un paquet d’actions. Il sait où il s’en va. Le monde entier assistera aux naissances successives de l’iMac,

l’iPod, l’iPhone et finalement l’iPad. L’entreprise redevient vite rentable.Quoi qu’on dise, la pomme est désor-mais un sceau de qualité. Ça coûte plus cher, mais c’est plus que du bonbon. Reste à voir si l’équipe derrière Steve Jobs saura chausser ses souliers et son col roulé et si Apple se remettra de la mort de Steve Jobs.

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Monde

Le Consulat Général du Royaume du Maroc à Montréal vient de rendre pub-lic un communiqué annonçant aux marocains résidant au Canada que, con-formément aux dispositions constitu-tionnelles et à la loi n° 11-36 (publiée au Bulletin Officiel du 19 septembre 2011) relative au renouvellement des listes électorales, il a été décidé d’ouvrir les inscriptions des citoyens résidant à l’étranger sur les listes électorales générales pour leur permettre de partici-per, au Maroc, aux prochaines élections qui se dérouleront le 25 novembre 2011.

A cet effet, les membres de la commu-nauté marocaine résidant au Canada, ayant atteint l’âge de 18 ans révolus et titulaires de la Carte d’Identité Nationale (ou récépissé du dépôt), sont invités à formuler leurs demandes auprès du bureau ouvert à cet effet au Consulat du Maroc à Montréal qui se chargera de les transmettre aux Commissions Administratives compé-tentes auprès des différentes communes du Royaume. Les demandes d’inscription peuvent être également adressées, par les intéressés eux même, directement à la Commission Administrative de la commune ou de

l’arrondissement compétent.

Il est à rappeler que la loi relative au code électorale prévoit la possibilité de s’inscrire sur les listes de l’une des communes suivantes : - La commune du lieu de naissance de l’intéressé(e) ; - la commune où l’intéressé(e) possède des biens ou une activité profession-nelle ou commerciale ; - a commune sur les listes desquelles est inscrit un des parents ou un des con-joints. - la commune où un des parents ou un des conjoints, suivant le cas, est rési-dent; - la commune où est né le père de l’intéressé(e) ou son grand-père. Cette relation doit être prouvée par tous les moyens usuels tels que l’attestation administrative de naissance, ou tout autre document administratif.

La période consacrée au dépôt des demandes d’inscription est fixée du 28 septembre 2011 au 27 octobre 2011.

Les Commissions Administratives mises en place dans les communes du

Royaume et qui se chargeront de l’examen de ces demandes, se réuniront les 28 et 29 octobre 2011. Par ailleurs, le Consulat Général du Royaume du Maroc à Montréal recevra les demandes d’inscription sur les listes électorales tout au long de la période sus indiquée pendant les horaires de travail (9h -

15h).

Il y a lieu de noter que seule la Carte d’Identité Nationale (CIN ou CNIE) est acceptée comme document d’identité pour l’inscription.

Renouvellement des listes électorales marocainesLes modalités d’inscription des résidents à l’étranger

Le gouvernement fédéral invite les autorités tunisi-ennes à repenser leurs procédures électorales afin de permettre aux 15 à 20 000 Tunisiens résidents au Canada de s’exprimer lors de l’élection de l’Assemblée constituante de la Tunisie du 20 au 22 octobre.

«Nous sommes en discussion avec les autorités tunisi-ennes, a-t-on fait savoir début octobre au ministère des Affaires étrangères lors d’un point presse. […] Il se pourrait que les autorités tunisiennes aient à revoir ou à penser à des procédures qui pourraient accommoder la politique sur l’extraterritorialité au Canada, mais nous sommes convaincus qu’on devrait pouvoir arriver à une solution qui va répondre à cet exercice démocratique très important.»

Le Canada n’autorise pas les pays étrangers à tenir des élections extraterritoriales sur son sol justifiant que cela porterait atteinte à sa souveraineté en vertu d’une poli-tique de 2008 qui n’a jamais été communiquée pub-

liquement avant 2011. Ce qui irrite Ottawa, c’est «qu’un état étranger décide unilatéralement d’inclure le Canada dans une circonscription électorale aux fins de ses pro-pres élections.»

Ottawa a la responsabilité «de veiller à ce qu’il n’y ait pas une influence étrangère indue dans nos affaires domestiques, d’avoir une certaine cohésion sociale et de bâtir une identité canadienne assez forte», a expliqué une cadre des Affaires étrangères. Dans cette optique, le Canada «n’autorise pas les gouvernements étrangers à tenir des campagnes électorales sur son territoire, ni à créer des partis ou des mouvements politiques. C’est un aspect de la souveraineté canadienne.»

Le gouvernement fédéral favorise plutôt le recours à un bulletin de vote spécial pour électeurs absents, un pro-cessus qui pourrait très bien être organisé par l’ambassade tunisienne, a-t-on fait valoir.Le Canada est l’un des seuls, voire le seul pays industri-alisé, à ne pas permettre à ses citoyens d’origine tunisi-enne de participer à l’élection de cette assemblée consti-tuante.

Pour l’Association des Tunisiens du Québec qui tient à participer «à ces premières élections libres et transpar-entes qu’on va avoir depuis 50 ans», c’est une «gifle», a dit un porte-parole, Hakim Merdassi.

«Est-ce que c’est encore une fois un message que les conservateurs veulent envoyer à la communauté tunisi-enne parce que la Tunisie a été l’un des pays arabes qui a voté contre la présence du Canada au Conseil de sécu-rité (de l’ONU), s’interroge-t-il? Est-ce une punition un peu mesquine qu’ils veulent mettre en place? En tout cas, toutes les questions sont sur la table.»

Selon lui, c’est aussi le «flou» du côté de l’ambassade tunisienne au Canada qui dispose tout de même «d’un plan B» pour permettre aux électeurs tunisiens qui se trouvent sur le sol canadien de voter.

«On voit très mal que le gouvernement conservateur dépêche la GRC ou la police pour empêcher les Tunisiens d’entrer dans le consulat ou l’ambassade», a prévenu Hakim Merdassi.

Source: Agence QMI

Et les votants canado-tunisiens alors ?

Le code électoral marocain autorise les Marocains résidant à l’étranger à voter par procuration à partir des prochaines élections. Cette mesure introduite par l’article 69 du code électoral, permet aux MRE inscrits sur les listes électorales de voter par procuration depuis leur pays d’accueil. Les Marocains Résidant à l’Étranger devront pour cela désigner un délégataire qui procédera au vote à leur place.

Chaque délégataire n’a le droit de voter que pour un seul électeur MRE, précise le texte.

Conformément à cet article, les MRE sont tenus de remp-lir des formulaires disponibles aux consulats et aux ambassades du Maroc dans le monde, afin de pouvoir voter par procuration le 25 novembre, date du prochain scrutin législatif.

On votera par procurationVoici comment

Le ministère de l’Intérieur a dressé une liste de personnes qui ne peuvent se présenter aux prochaines élections légis-latives prévues le 25 novembre de cette année.Les conseillers de la deuxième Chambre du parlement, qui s’apprêtaient à démissionner pour se présenter aux élections en vue de siéger à la première chambre, sont les premiers concernés par cette interdiction.

Les personnes déjà interdites de candidature pour avoir été jugées ou condamnées à des peines de prison fermes ou avec sursis, figurent également sur cette liste.Les présidents de communes limogés pour crimes finan-ciers et gestion frauduleuse, ainsi que les personnes qui ne peuvent justifier l’origine des fonds dépensés lors des cam-pagnes électorales, sont tous interdits de se présenter au prochain scrutin.Les candidats qui ont bénéficié d’une grâce spéciale du Roi, sont également concernés par cette interdiction.

Maroc : Une liste de candidats indésirables

POUR VOS ANNONCES DANS

LE JOURNAL ATLAS.MTL: (514) 962-8527 [email protected]

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Sports

Soccer - CAN 2012

L’édition de toutes les surprises…La sixième journée des phases qualificatives pour le tournoi final de la Coupe d’Afrique des Nations de soccer-football aura confirmé une chose : Les servi-tudes du sport sont infiniment plus présentes que ses gran-deurs. Ainsi dans cette édition, qui est celle de toutes les sur-prises, certains géants continen-taux de la discipline se seront fait impitoyablement éliminer; d’autres géants auront souffert mille maux avant de se qualifier à l’arraché, alors que les équipes que l’on considère généralement comme des «Petits Poucets» auront réussi avec panache à s’ouvrir le Panthéon de la phase finale, prévue en janvier prochain entre le Gabon et la Guinée Équatoriale.

L’Égypte, le Nigéria, le Cameroun, l’Algérie et l’Afrique du Sud, dont les équipes ont toujours multiplié les exploits et inspiré le respect de la Planète Foot, regarderont

cette fois la compétition à la télévision. Le Maroc a souffert jusqu’au bout avant de gagner son billet. Quand à la Tunisie, elle est passée par un trou de souris pour se faufiler en phase finale. Chez les Grands (ou supposés tels) seule la Côte d’Ivoire à brillé, remportant six matches sur six et faisant le plein de points.

À l’autre bout de l’échelle, les spécialistes du ballon rond ont salué comme il se doit le «mira-cle» réussi par la Libye et la qualification, la première de son histoire, du Niger. Deux équipes qui, soyons-en sûrs, n’ont pas fini de faire parler d’elles.

Ainsi donc se retrouvent dans le tableau final : le Gabon et la Guinée Équatoriale (en qualité de pays co-organisateurs), le Niger, l’Angola, le Botswana, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Sénégal, la Tunisie, la Zambie, le Burkina

Faso, le Maroc, la Libye et le Soudan.

Le tirage au sort des groupes de la phase finale est prévu le 29 octobre et la compétition se déroulera en janvier et février 2012 avec, gageons-le, encore bien des surprises au menu.

En attendant, voici un dossier complet sur ce sixième tour qualificatif qui a suscité émo-tions et sueurs chez les suppor-teurs de la cinquantaine d’équipes engagées.

Dossier réalisé par nos envoyés spéciaux à Marrakech Radouane Bnou-Nouçaïr et Rachid NajahiAvec le concours à Montréal de Wahid Megherbi

Radouane Bnou-Nouçair

Rachid Najahi

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Sports

Dans cette édition 2012 de la Can, l'attention des médias est d'ores et déjà tournée vers le petit poucet de l’épreuve, à l'histoire rocam-bolesque : la sélection Libyenne. Tandis que la guerre civile qui a déchiré le pays durant de longs mois n'est toujours pas terminée, les footballeurs Libyens ont décroché leur qualifi-

cation en tant que meilleur 2ème, derrière la Zambie. Ils n'ont pourtant disputé aucun match « à domicile » sur leur sol, alors que leur pays a changé de gouvernement, de drapeau et même d'hymne.

Le miracle Libyen

La Tunisie passe in-extremis !Rares étaient les fans tunisiens à croire à la qualification comme en témoigne le stade de Radès aux gradins dégarnis en ce samedi 8 octobre. Ils étaient à peine trois mille spectateurs à avoir effectué le déplacement.

Merci le Tchad !C’est dire si «les Aigles de Carthage» reviennent de loin, au prix d’un double miracle survenu à Radès face au Togo (2-0, sur des buts de Hicheri à la 19 eme minute et de Khelifa à la 79 eme min-ute) et… à N’djamena avec le nul arra-ché (2-2) par le Tchad face au Malawi. Pour la petite histoire, signalons que les deux buts tchadiens ont été inscrits par Ezéchiel Ndouassel, attaquant du Club Africain qui sera surement accueilli en héros à son retour en Tunisie. Au prix de ce double miracle, les Aigles de Carthage ont décroché la deuxième place du groupe K (derrière le Botswana), synonyme de qualification pour la phase finale de la Coupe d'Afrique des nations 2012.

La Tunisie peut donc remercier le Sao tchadien lequel, quand bien même éliminé et n'ayant plus rien à attendre de cette dernière formalité à remplir, a accroché le Malawi avec force mérite.

Une première mi-temps de peine et de sueurL'équipe de Tunisie a mis d'ailleurs toute la première mi-temps avant de rentrer dans le match et produire un jeu cohérent et acceptable. Elle a énormément peiné à entrer dans la partie et à se concentrer sur son sujet

durant la première période, malgré l'avance au score prise par l'intermédiaire de l'arrière central Walid Hicheri que le ballon heurta beaucoup plus qu'il ne le détourna dans les filets du gardien de Dijon (L1 française), Baba Tchagouni (19'). Un corner de Wissem Yahia dévié au premier poteau par Issam Jema est en effet venu heurter le genou de l'arrière central de l'Espérance de Tunis, à deux mètres de la ligne de but avant de prendre le chemin des filets.

Le Togo se créera dans le dernier quart d'heure de nettes occasions d'égaliser par le biais de Dové Wome (27'), Zakari Morou (30') et Kodjo Dadzie (34'). Sans grosse réussite.

Pendant ce temps, les locaux paraissent fébriles, à l'image de leur attaquant Sami Allagui (qui évolue au club de Mayence, Allemagne) qui sera d'ailleurs remplacé à la 69’ par Zouheir Dhaouadi, élu en févri-er dernier au Soudan meilleur joueur du CHAN réservé aux joueurs locaux, rem-porté par la Tunisie.

Changement de décor à la reprise avec des "Rouges" mieux en jambes, plus toniques et solidaires. Mais qui continuaient malgré tout à s'exposer à un possible retour des Éperviers togolais, à l'image de ce sau-vetage miraculeux du gardien Aymen Mathlouthi sur une frappe à bout portant de Komlan Amewou (56').Une qualification venue de loinMais ce n’est qu’au coup de sifflet final que la Tunisie sera enfin qualifiée. À ce

moment en effet, alors que l'on jouait la dernière des trois minutes de temps addi-tionnel, un cri féroce est descendu des tri-bunes de l'enceinte radésienne : les spec-tateurs apprenaient par les transistors ou par des SMS que le Tchad venait d'égaliser (2-2) contre le Malawi dans l'autre rencontre du groupe "K". Un nul qui envoyait les Aigles au paradis.

Staff technique, joueurs et responsables fédéraux en avaient les larmes aux yeux. Le jeune sélectionneur Sami Trabelsi, déjà vainqueur l'hiver dernier du CHAN était porté en triomphe. Il incarne le

mieux cette résurrection, car, lorsqu'il débarqua en janvier dernier à la tête de la sélection "A", celle-ci était moribonde dans les éliminatoires de la CAN après une série de contre-performances réalisées sous la baguette du précédent sélection-neur, Bertrand Marchand.

Le classement final dans le Groupe K

1. - Botswana 17 pts (+3)2. - Tunisie 14 pts (+8)3. - Malawi 12 pts (+5)4. - Togo 5 pts (-45. - Tchad 2 pts (-13).

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Sports

Algérie : pas de qualification

Mais le bout du tunnel est en vue…Les Fennecs sont bien sortis vain-queurs de leur duel avec les Fauves du Bas-Oubangui (2-0), grâce à des buts signés Hassan Yebda (1re) et Foued Kadir (29e), mais échouent à trois longueurs des hommes de Gerets. Les Verts, qui enregistrent là leur première victoire depuis l'arrivée de Vahid Halilhodzic, feront partie des grands absents de la grand-messe du football africain au même titre que l'Égypte, le Nigeria, l'Afrique du Sud et le Cameroun.

L’équipe nationale algérienne avait mal digéré sa contre performance lors du Mondial 2011 et depuis, elle était dans un tunnel dont cette victoire – avec la manière en prime – laisse déjà entrevoir le bout.

Une équipe concentrée L’équipe de la République centrafric-aine a laissé filer sa chance de partici-per à une CAN, ce dimanche 9 octo-bre 2011 à Blida. La faute à une équipe d’Algérie concentrée et pleine de maîtrise devant son public.

Dès la deuxième minute, Hassan Yebda ouvre le score d’une tête décroisée exécutée au point de penal-ty. Le milieu de terrain a profité d’un flottement dans la défense adverse sur ce premier corner de la partie : 1-0. Cueillis à froid, les Fauves du Bas-Oubangui multiplient les fautes. Mais les Fennecs restent sereins et à la 29e minute Foued Kadir double la mise en reprenant de l’extérieur du pied un ballon délivré par Karim Matmour. En seconde période, les Algériens gèrent leur avance. Le sélectionneur Vahid Halilhodzic affiche une grande com-plicité avec ses joueurs. Le technicien bosniaque est déjà tourné vers le prochain objectif des Fennecs : la CAN 2013. L’édition 2012 se jouera sans l’Algérie et la République cen-trafricaine.

Bon pour le moralQuoi que ce résultat n'ait aucune inci-dence sur le sort des Verts, déjà élimi-nés depuis la précédente journée, après la défaite face au Maroc sur le score lourd de quatre buts à zéro, néanmoins, une victoire est toujours utile pour le moral du groupe.

D'autant plus que les amoureux de la balle ronde en Algérie attendaient avec impatience cette rencontre étant donné qu'elle donnerait des indica-tions sur la courbe que va prendre

l'équipe. Et, en termes d'enseignement, beaucoup de choses positives sont à relever.

Ainsi, le sélectionneur national, Vahid Halilhodzic, qui promet-tait d'apporter des changements dans les plus brefs délais, a relevé son pari avec un résultat positif alors que l’équipe qu’il dirige n'a, depuis l’année 2010 gagné que trois fois en quatorze matches officiels.

Avant la rencontre face au Maroc, disputée à Annaba au mois de mars dernier (1 - 0), dont le seul but a été inscrit par Yebda sur penalty, la dernière victoire des Verts remonte ainsi au 24 janvier 2010 à l'occasion des quarts de finale de la CAN, face à la Côte d'Ivoire (3 - 2), qui avait comme sélectionneur ce même Halilhodzic. Dire alors que l'équipe tournait au «ralenti» depuis plusieurs mois n’est qu’un euphémisme, d'où tout l'intérêt qu'a accordé le coach à cette rencontre ; un intérêt qui lui a fait dire en conférence de presse que (cette rencontre face à la Centrafrique s'apparentait à un) «match qualificatif pour le Mondial». L'entraîneur signifiait ainsi qu’une victoire obtenue au stade du 5 juillet, une enceinte redoutée par les joueurs, galvaniserait forcément les Verts en prévision des éliminatoires de la CAN 2013 et du Mondial 2014.

Du bon jeu enfin !L'équipe a joué, face à la Centrafrique, nettement mieux que lors de beaucoup de ses précédentes rencontres. Parallèlement au schéma tactique offensif, imposé par le sélec-tionneur et relativement respecté par le groupe, les joueurs ont fait montre d'un esprit plus combatif sur le ter-rain.

Ils ont fait preuve également d'une meilleure maîtrise du milieu de ter-rain. Il est vrai que l'adversaire n'est pas un foudre de guerre, mais les Verts avaient perdu, sur cette même pelouse, en amical, durant le mois d'août de l'année dernière, face au Gabon, une équipe tout aussi moy-enne. Ainsi, la sélection a été plus offensive.

Les joueurs ne se sont pas contentés de défendre et d'attendre une «balle arrêtée» pour tenter d'inscrire un but.

Ils ont porté le danger dans le camp adverse en jouant plus haut. Halilhodzic, qui a d'ailleurs aligné d'entrée trois attaquants, demandait constamment aux joueurs de ne pas s'installer dans leur camp même quand ils menaient par le score de deux buts à zéro.

Et pour montrer que sa conception du football est «offensive», le coach, à la fin du match, a incorporer deux autres attaquants, en l'occurrence Djebbour et Ghilas. Dans tous les cas de figures, même s'il reste beaucoup à faire en prévision des futurs challeng-es, il y a lieu de signaler que des cho-ses positives ont commencé déjà à apparaître.

Des matches amicaux pour finir la remise en trainLe coach va profiter des deux prochains matchs amicaux, respec-tivement face à la Tunisie et au Cameroun, prévus durant le mois de novembre, pour consolider davantage sa vision et sa logique du jeu. Halilhodzic a affirmé à maintes reprises qu'il s'est donné jusqu'à la fin de l'année pour préparer un groupe de 25 joueurs qui va affronter les futures échéances.

L'autre aspect positif est lié à la disci-pline imposée par le sélectionneur bosniaque. Le joueur Hameur Bouazza, héros du match face à la Tanzanie, a été contraint de suivre la rencontre à partir des tribunes parce qu'il est arrivé au lieu du stage en retard. Halilhodzic s'est montré

jusque-là intransigeant en ce qui est du respect du règlement intérieur. Ce qui ne peut que se répercuter positive-ment sur la vie du groupe. En ce qui est des joueurs alignés, il est clair que l'entraîneur veut également réinstaurer l'esprit de la compétition et de la con-currence à l'intérieur de l'effectif.

Travail et discipline«Nul n'est titulaire indiscutable», n'a-t-il cessé d'affirmer. Et la titularisation de Metref Hocine, milieu de terrain de la JS Kabylie, en est la parfaite illus-tration. En dernier lieu, il est utile de rappeler qu'après cette victoire, l'Algérie termine ces éliminatoires à la troisième place, avec huit points, en compagnie de la Centrafrique qui a un meilleur goal-average.

Le classement final dans le groupe D

1- Maroc 11 points (+6) 2- Centrafrique 8 points (0) 3- Algérie 8 points (-3) 4- Tanzanie 5 points (-3)

Les résultats des rencontres

Algérie 1-1 Tanzanie Maroc 0-0 Centrafrique Tanzanie 0-1 Maroc Centrafrique 2-0 AlgérieAlgérie 1-0 Maroc Tanzanie 2-1 CentrafriqueMaroc 4-0 Algérie Centrafrique 2-1 Tanzanie Tanzanie 1-1 Algérie Centrafrique 0-0 MarocMaroc 3-1 Tanzanie Algérie 2-0 Centrafrique

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Sports

Maroc : les Lions de l’Atlas sont de retour…

S’il est une ville qui représente le mieux le Maroc, c’est bien Marrakech ! Par sa diversité sociale, par la chaleur de sa population, par son climat, par la beauté de ses sites et surtout par la pas-sion de sa population pour l’équipe nationale(EN) de football.Et, en ce WE du 8 octobre 2011, la ville ocre est devenue le centre du Maroc ; les marakchis et les marocains venus des autres villes du Royaume ont fêté la qualification de leur EN pour la CAN 2012.

Une qualification de portée excep-tionnelle

Cette qualification revêt un caractère exceptionnel pour au moins 5 raisons.1- Elle vient après plus de 7 ans de «vaches maigres», redorer le blason du football marocain ;2- Elle confirme l’éclosion d’une nou-velle génération qui, à l’instar des pré-curseurs de 1970, des «héros de Mexico 1986», de la bande à Henri Michel de 1998 ou encore celle de Zaki de 2004, va combler de joie les marocains et flat-ter leur fierté ;3- Elle consolide l’union tant espérée entre les marocains du monde, généreux et compétents, avec les locaux de la Botola et cela, grâce au talent d’un grand coach, Eric Gérets, qui a su mettre ses qualités et son expérience au service d’une équipe qu’il a formé et aimé jusqu’à l’amener à se transcender ;4- Elle marque la première grande per-formance d’une équipe constituée à plus de 80 % de professionnels titulaire à part entière dans les plus grands clubs d’Europe ;5- Elle montre la voie à suivre par notre fédération qui a toujours été minée par des incompétents indéracinables experts de la dissimulation et de l’opacité.

Aujourd’hui, cette belle équipe nation-ale montre au ministre des sports et au président de la fédération l’importance d’avoir une équipe nationale perfor-mante car cette équipe fédère toute la population marocaine et lui offre des moments de bonheur. Ce que nos politiciens, toutes catégories et toutes tendances confondues, n’ont jamais réussi à faire.

Et maintenant, que faire ?

L’étendue du travail restant à faire, pour rendre notre football durablement performant, est immense. Cependant, trois grandes actions semblent, d’ores et déjà s’imposer :1- Capitaliser les acquis réalisés par cette équipe pour en faire une locomo-tive à même de rehausser le niveau de la Botola et des compétitions de jeunes ;2- Se fixer des ambitions dignes d’une grande nation de football : remporter la CAN 2012 puis celle de 2013 pour arriver en conquérant au Maroc pour celle de 2015. Entretemps, il faut se qualifier pour la coupe du monde et bien y figurer en atteignant, au moins, les quarts de finale ;3- Persévérer dans la politique d’infrastructure en rentabilisant les grands stades par la multiplication des compétitions internationales, pour toutes les catégories (senior, junior, olympique, cadets, femmes, etc.).

En attendant la concrétisation de ses actions, savourons la victoire et la qualification et comme l’a affiché le «Tifo» du match, que le spectacle commence car les «Lions de l’Atlas» sont de retour.

Par Radouane Bnou-nouçair

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Sports

Maroc : les Lions de l’Atlas sont de retour…Les faits saillants de la qualification

- Dès 16 h, le stade est plein et l’ambiance est festive ;- Avant le match, le public affiche ses exigences : ACHCHAAB YOURID 3-0- Pas besoin d’être un connaisseur du football marocain pour connaitre ses meilleurs joueurs ; il suffit de compter le nombre de maillots à l’effigie de chaque joueur ; A ce jeu là, Benatia et Essaidi sont vainqueurs, suivis par Belhanda, Chamakh et Hajji ;- Le terrain est magnifique ; on dirait une couronne rouge posée sur un tapis vert ;- Kantari, blessé, mais présent, a fait un tour d’honneur et il a pu apprécier tout l’amour que lui porte le peuple marocain ;

Les principales actions du match2’ : tête de Taaabt qui passe à coté10’ : superbe tir de Kharja13’ : tête de Kawtari sur le poteau puis tir instantané de Benatia arrêté par le gardi-en15’ : Coup franc des tanzanien stoppé par Lamyaghri19’ : débordement et centre de Essaidi ; Chamakh marque d’une tête piquée39’ : les Tanzaniens égalise ; un froid glacial envahit le terrain car le scénarion est imprévu42’ : tête de Kharja qui passe juste à coté59’ : Essaidi tire sur le petit filet60’ : tête dangereuse de Chamakh ; le ballon frôle la transversale64’ : deuxième tir de Essaidi sur le petit filetLe public commence à réclamer El Arabi67’ : joli but de Taarabt sur coup-franc70’ : El Arabi remplace Taarabt74’ : tête de Chamakh légèrement au dessus83’ : belle sortie de Lamyaghri88’ : Said Fattah remplace Chamakh90’ : but de Boussoufa

Le jeuIl y a deux tendances inquiétantes dans le jeu des marocains :1- Les nombreux ratages de buts ; en effet, contre la Tanzanie, le Maroc a marqué 3 buts mais en a raté au moins 15 dont 2 de manière lamentable.2- Les baisses de rythme durant le match ; contre la Tanzanie, il y en a eu deux :25’-40’ et 46’-60’D’ailleurs, Eric Gerets en est conscient puisqu’en conférence de presse après match, il en a fait le reproche à ses joueurs.

Concernant la rencontre, elle a été dominée de bout en bout par le Maroc malgré quelques coups d’éclats des tanzaniens

Par Radouane Bnou-nouçair

Une dizaine de montréalais ont fait le déplacement à marrakech pour supporter les lions de l'Atlas

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nº 166 du 13 au 26 octobre 201127 Atlas.Mtl

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Sports

Le Maroc en Coupes d’Afrique des Nationsde 1957 à 2012La première participation de l’équipe du Maroc en CAN remonte à 1972 durant la huitième édition qui s’est déroulée au Cameroun.Cette édition est remportée par l’inattendu Congo Brazzaville Lors du premier tour, les congolais et les Marocains se sont retrouvés à égalité de points. La CAF a donc procédé à un tirage au sort favorable au Congo.

Les matches du MarocCongo-Maroc 1-1Maroc-Soudan 1-1Maroc-Zaïre 1-1

La deuxième participation de l’équipe du Maroc coïncide avec la dixième édi-tion organisée en 1976 en Éthiopie. Le Maroc inscrit son nom au palmarèsLe Maroc présente une équipe solide menée par son capitaine et avant-centre Faras. Le dernier match décisif oppose la Guinée au Maroc. Les Guinéens ont besoin d'une victoire alors que les Marocains peuvent se contenter d'un match nul. Menés 1-0, but inscrit par Chérif Souleymane à la 33e minute, les Marocains égalisent (1-1) par Baba à cinq minutes de la fin du match et s'adjugent le trophée continental.

Les matches du MarocMaroc-Soudan 2-2Maroc-Zaïre 1-0Maroc-Nigeria 3-1

Poule finale (Addis-Abeba)

Maroc-Égypte 2-1Maroc-Nigeria 2-1Guinée-Maroc 1-1

La troisième participation : Onzième édition ; 5-18 mars 1978 au Ghana. Le Maroc est éliminé au premier tour

Les matches du Maroc

Maroc-Tunisie 1-1Maroc-Congo 1-0Ouganda-Maroc 3-0

La quatrième participation : Douzième édition : 8-22 mars 1980 au NigeriaLe Maroc se classe troisièmeGuinée-Maroc 1-1Algérie-Maroc 1-0Maroc-Ghana 1-01/2 finalesNigeria-Maroc 1-0Troisième placeMaroc-Égypte 2-0

La cinquième participation : Quinzième édition : 7-21 mars 1986 en Égypte

Le Maroc se classe quatrièmeAlgérie-Maroc 0-0Cameroun-Maroc 1-1Maroc-Zambie 1-01/2 finalesÉgypte-Maroc 1-0Troisième placeCôte d'Ivoire-Maroc 3-2

La cinquième participation : Seizième édition : 13-27 mars 1988 au MarocLe Maroc venait à peine de briller en coupe du monde (il a passé le deuxième tour) va décevoir chez lui et se classe quatrième .

Maroc-Zaïre 1-1Maroc-Algérie 1-0Maroc-Côte d'Ivoire 0-01/2 finalesCameroun-Maroc 1-0Troisième placeAlgérie-Maroc 1-1 (Algérie vainqueur 4 tirs au but à 3)

La sixième participation : la 18e édi-tion : 12-26 janvier 1992 au SénégalLe Maroc sort dès le premier tour

Cameroun-Maroc 1-0Maroc-Zaïre 1-1

La septième participation : la 21e édition : 4-28 février 1998 au Burkina FasoLe Maroc, tout auréolé de sa qualifica-tion pour la coupe du monde 1998 va échouer contre l’Afrique du Sud.Maroc-Zambie 1-1Maroc-Mozambique 3-0Maroc-Égypte 1-01/4 de finaleAfrique du Sud-Maroc 2-1

La huitième participation : la 22e édition : 22 janvier-12 février 2000 au Ghana et au NigeriaLe Maroc est lamentablement éliminé au premier tour.Maroc-Congo 1-0Tunisie-Maroc 0-0Nigeria-Maroc 2-0

La neuvième participation : la 23e édition : 2002 au MaliEncore une fois, le Maroc est lamenta-blement éliminé au premier tour.Maroc-Ghana 0-0Burkina Faso-Maroc 1-2Afrique du Sud-Maroc 3-1

La neuvième participation : la 24e édition : (24 janvier – 14 février 2004 en

Tunisie)Brillante participation du Maroc qui ira jusqu’en finale perdue contre le pays organisateur, la Tunisie.Nigeria 0 – 1 MarocBénin 0 – 4 MarocMaroc 1 – 1 Afrique Du SudQuart de finaleMaroc 3 – 1 Algérie (Après Prolongations)Demi-finales

Maroc 4 – 0 MaliLa finale

Maroc 1 - 2 Tunisie

La dixième participation : la 24e édi-tion : (20 janvier au 10 février 2006 en Égypte)Le Maroc encore éliminé au premier tour.Maroc 1 - 1 Cote D'ivoireÉgypte 0 - 0 MarocLibye 0 - 0 Maroc

La onzième participation : la 24e édi-tion : au Ghana (2008)Le Maroc encore éliminé au premier tour.Namibie 1 - 5 MarocGuinée 3 – 2 MarocGhana 2 – 0 Maroc

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nº 166 du 13 au 26 octobre 201129 Atlas.Mtl

Sports

Soccer - CAN 2012Pendant ce temps au Petit Maghreb…À Montréal, la tradition a été respectée : aussitôt les coups de sifflet annonçant le retour aux vestiaires d es joueurs, la foule à envahi Jean Talon pour célébrer la gloire du sport. Et il n’y avait pas que les amateurs de soccer pour faire la fête. Même ceux qui avaient préféré regarder le match de hockey livré ce jour à Winnipeg par le Canadien (victoire de 5 buts à 1) étaient présents. Spectatrice attentive des rencontres Maroc – Tanzanie et Algérie- Centrafique, la mairesse de l’Arrondissement de Villeray, Saint Michel – Parc Extension, Anie Samson était aussi de la fête. Wahid Megherbi en a profité pour réaliser cet entretien.

Entretien réalisé parWahid Megherbi

Vous êtes, toujours présente lorsqu’ un événement Maghrébin a lieu à Montréal.

Cela me fait, doublement, plaisir de vous rencontrer puisque les équipes de l Algérie et du Maroc jouent, présentement, en espérant que les deux gagnent.

Vous êtes devenue amatrice de Soccer ?

Oui, depuis les qualifications au Mondial Sud africain, je me suis inté-ressé à ce sport roi au Maghreb. Lorsqu’ il y a un match, je planifie mon agenda pour être présente et vivre ces moments forts avec mes concitoyens.

Vous avez été l’initiatrice de la créa-tion du Petit Maghreb.

Cela a été une promesse électorale que j’ai tenu. En 2005, j’avais parcou-ru la rue Jean- Talon en plein mois de Ramadan en compagnie de l ancien maire de Montréal, M. Bourque. Nous sommes allés à la rencontre des commerçants pour nous enquérir de leurs doléances et préoc-cupations. On les avait écouté et ils nous disaient qu’ils se sentaient isolés et qu’ils manquaient de reconnais-sance par la Ville de Montréal. 80 % des commerçants dans ce quartier sont d’origines maghrébine, je leur ai dis qu’il ils méritaient d’être reconnus. Je leur ai dis que je les aiderai à créer cette rue commerçante du Petit Maghreb, mais il faudrait qu’ils s’impliquent eux-aussi à concrétiser cet heureux projet.Je leur ai dis que je serai le véhicule qui dynamisera ce pro-jet mais j’aurai besoin de personnes qui se mettront à l’ ouvrage pour donner a la communauté Maghrébine une vitrine dans la ville de Montréal.

Le programme de rénovation des

commerces mis en place prend en charge 50 % du cout des travaux. On aimerait, présentement, que tous les commerçants puissent bénéfici-er des ces subventions puisque ce programme arrivera à échéance dans un an.

Votre intérêt pour le Citoyen de votre arrondisse-ment et celui de la ville de Montréal en général, se trouve confirmé et concrétisé dans votre action dans le parti de Vision Montréal,

qui a pris, récemment, des initia-tives pour faciliter l’accès à l’ emploi aux citoyens maghré-bins qui se trouvent discriminés . Qu’en est-il des dernières actions de votre parti ? 60 % des citoyens de Montréal sont nés a l extérieur du Canada. Malheureusement, le taux de chômage dans la communauté maghrébine est le plus élevé dans notre ville puisqu’ il dépasse les 30 %.

Ce qui est aberrant; étant donné que les Maghrébins maitrisent, à la per-fection, la langue française. Donc ce n’est pas un problème de langue. D’ autres me diront que c’ est une question de qualification; ce qui est encore faux car la gent maghrébine est bardée de diplômes.

Il faut s’ attaquer au vrai problème qui est l’ intégration a l’ emploi. Selon les Statistiques de la ville de Montréal ; 4% des employés sont issus de l’immigration. Le parti de Vision Montréal s’ est attaqué, de

front, à ce problème pour permettre a tous les Montréal d avoir un accès équitable a l’ empois. Tout le monde doit avoir les mêmes chances.

Nous avons demandé qu’il y ait une nouvelle politique de recrutement a travers l instauration d un guichet unique et, aussi, imposer aux entre-prisses qui contractent des contractas avec la ville de se doter d une poli-tique de l immigration.

Nous voudrions , également, que les citoyens discriminés puis-sent accomplir des stages de forma-tion chez nous pour qu’ils acquièrent , ainsi, leur première expérience professionnelle.

La communauté vous a adop-té et compte sur votre soutien.

J’ ai beaucoup de sympath-ie pour les gens qui quittent leur pays, qui quittent leurs repères pour bâtir une nouvelle vie. Je me mets dans leur situa-tion à tous les jours et je me dis que je ne serai pas capable de chang-er de continent pour voir ailleurs. C’est tout à leur honneur, je trouve cela courageux. Je me suis promis d’ aider toutes celles et ceux qui veulent s’ inve-stir et bâtir un avenir.Mon rôle de mairesse est de servir les gens et de redonner confiance à cette communauté.

Quel est votre message aux Québécois de souche pour favoriser l’intégration de nouveaux immigrants ?

Je leur dis découvrez vos voisins ; découvr-ez les gens qui vous entourent. Dans mon arrondissement, j ai 113 communautés culturelles différentes. Chacun doit aller chercher ce qui est positif chez l autre. On trou-vera les solutions, toujours, ensem-ble.A tous mes collègues et concitoy-ens , je les invite à ouvrir leurs yeux et leurs cœurs. On apprend, énormément, de tout le monde. Regarder le coté humain chez la personne qui nous accompa-gne pour comprendre ce qu’est la vie.

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nº 166 du 13 au 26 octobre 201130 Atlas.Mtl

Culture

M. Frantz Benjamin, conseiller de la Ville au district de Saint-Michel et con-seiller associé aux communautés d’origines diverses, souligne la 12e présentation du Festival du Monde Arabe de Montréal (FMA), qui se tien-dra dans la métropole du 30 octobre au 13 novembre 2011. Ce festival, qui contribue de manière significative à la promotion des expressions culturelles venant des pays arabophones, sera présenté, entre autres, à la Place des Arts sous le thème Charabia, Point à la ligne ! Le FMA se veut un événement rassembleur qui contribue de façons multiples à la richesse culturelle de la métropole. La Ville de Montréal sou-tient financièrement le FMA à hauteur de 35 000 $.

« Nous sommes fiers d'apporter notre contribution à cet événement qui ras-semble des organismes communau-

taires, artistiques et culturels. Cette col-laboration est d’ailleurs l’une des rai-sons pour lesquelles la Ville de Montréal a toujours appuyé la tenue de ce festival », a déclaré M. Benjamin. « Nous tenons à remercier les partenaires et les commanditaires qui ont cru aux valeurs artistiques exprimées par le FMA et qui se sont associés à cette 12e présentation du Festival », a-t-il ajouté. Se positionnant comme l’un des plus importants événements culturels à pro-mouvoir la culture arabe en Amérique du Nord, le FMA participe activement à l’offre diversifiée qui caractérise la sphère culturelle montréalaise, en plus de rapprocher les citoyens tout en encourageant un dialogue ouvert entre les cultures.

Information : www.festivalarabe.com.

12e Festival du Monde Arabe de Montréal La Ville apporte son appui

Le jeune artiste marocain, Brahim Raïs, a été l’un des invités d’honneur au quatrième Festival international de la bande dessinée d’Alger (Fibda), qui s’est achevé le 8 octobre. En 2010, il a décroché le prix du meilleur projet au FIBDA. L’album Les passants, qui vient de paraître aux éditions Dalimen à Alger, est l’aboutissement de ce projet. Sur 74 pages, le bédéiste évoque le rêve réalité d’une attaque militaire sur une ville. Les soldats aux yeux verts sont comme obnubilés par la violence. Armés jusqu’aux dents, accompagnés de chiens, ils s’attaquent à une ville. Les habitants paraissent comme des fantômes écrasés par la cruauté. Cela peut être le Kosovo, l’Irak ou la Somalie. Il n’y a pas de lieu. La guerre a-t-elle eu une frontière ? La touche de Brahim Raïs est particulière. L’auteur fait une confiance totale à son lecteur. Aussi, lui évite-t-il les mots, les bulles, les paroles….

Une bande dessinée qui ressemble à de la peinture à la limite du surréalisme-impressionisme, il n’y a pas de dia-logue, des images sans paroles, pour-quoi ce choix ?Je voulais tenir un discours universel et évoquer la guerre moderne. Les images sont sans texte. La plupart du temps, je travaille de cette manière là, afin de m’adresser au plus grand nombre. Je pense que l’image suffit pour envoyer un message. Le lecteur n’aura qu’à imaginer les lieux et les paroles. En règle générale, je travaille sur le thème de la guerre. Pour dire non, non à la guerre…

-Vos personnages rappellent des fantômes avec des victimes presque désincarnées…Beaucoup de personnes m’ont fait cette observation. On m’a également posé la question, mais je n’ai pas de réponse. J’ai fait exprès mais ne demandez pas plus !-Les hélicoptères de cette armée, qui attaque la ville, ne sont-ils pas des Apaches américains, non ?Oui, peut-être. L’Amérique exporte la guerre partout dans le monde. Dans

mon album, il n’y pas de lieu précis. La technique que j’utilise est un mélange à partir de l’encre de Chine… Les pas-sants sont les guerriers qui passent et qui détruisent tout (…) En 2010, j’ai pris at-tache avec Mme Dalila Nadjem, commis-saire du FIBDA. Elle a beaucoup aimé mon travail. Avant même de m’inviter à Alger, elle m’a dit que mon album sera édité. Cela m’a fait beaucoup plaisir. J’ai envoyé mes planches et l’album, Les pas-sants, est sorti cette année.-Comment êtes-vous venu à la BD ? Est-ce par passion ?Par amour. Je fais de la peinture aussi. J’ai passé le concours de l’Ecole des beaux-arts de Tétouan, mais je ne suis pas allé au bout. Sincèrement, je n’aime pas l’étude académique de l’art. Je préfère la pratique, le travail personnel…-L’album Les passants n’est pas votre premier travail ?C’est mon premier album. Après l’Algérie, je vais peut-être l’éditer au Maroc, avec l’accord de mon éditeur. Je travaille actuellement sur un album collectif, avec l’association française Afrique Destinée, Thembi et Jetje, tis-seuses de l’arc-en-ciel. Il sera publié par l’Harmattan. Nous sommes dix dessina-teurs à participer à cet album (Batoule Alimam, Samuel Daina, Armella Leung, Simon Mbumbo, ndlr). Chacun de nous prend en charge un chapitre et une his-toire qui se déroule en Afrique du Sud, et chacun de nous utilise sa propre tech-nique et met sa sensibilité artistique dans le traitement du sujet. Par ailleurs, je tra-vaille actuellement aussi sur le thème de la Deuxième Guerre mondiale (?) pour un autre album. Je vais présenter l’histoire de cette guerre à ma manière. Je fais ces albums pour dénoncer la guerre !-Comment évolue la BD au Maroc ?La BD marocaine est en phase de construction. L’Algérie est en avance. Ici, chaque année le FIBDA prend de l’ampleur. Au Maroc, il y a également un festival mais qui n’est pas assez dével-oppé.Source : El watan

Bande dessinée

Un Marocain en vedette au festival de la BD d’Alger

La 9 eme édition de la Semaine québécoise des rencontres intercul-turelles (SQRI) s’est déroulée du 2 au 8 octobre. Le thème de l’édition 2011 «La culture au cœur de nos échanges» mettait à l’honneur la culture comme moyen de favoriser la cohésion so-ciale et d’améliorer la qualité de vie des Québécoises et des Québécois. Cette action a fait l’objet, le 4 octobre, d’une déclaration de Mme Kathleen Weil, ministre de l’Immigration et des Communautés culturelles, devant L’Assemblée Nationale.Dans cette intervention, la ministre a affirmé que « la Semaine québé-coise des rencontres interculturelles (…) est l’occasion pour nous tous de souligner l’apport des Québécoises et

des Québécois de toutes origines au développement social, économique et culturel du Québec. Elle vise à en-courager le dialogue et à favoriser le rapprochement interculturel en vue de l'édification d'une société moderne, pluraliste, de culture et d'expression française, rassemblée autour de valeurs communes». «J’invite donc toutes les Québécoises et tous les Québécois, a ajouté la Ministre, à reconnaître la contribution des personnes de toutes origines à la vitalité et à la prospérité du Québec et de ses régions et à pren-dre part aux différentes activités de la Semaine québécoise des rencontres interculturelles qui auront lieu dans les quatre coins du Québec.»

9eme Semaine québécoise des rencontres interculturelles

Culture et valeurs communes

LittératureIntissar Louah, la "petite" Marocaine du festival «Word on the street» A 15 ans, Intissar Louah, jeune maro-caine établie au Canada, était incontest-ablement l’une des stars de la dernière édition du festival littéraire « Word on the street », qui s’est tenue le 25 sep-tembre dernier à Lethbridge. Intissar Louah, qui a signé en 2010 « Le Chant de la Colombe », son premier ouvrage, était présentée à ce festival, comme la plus jeune auteure de la province cana-dienne d’Alberta. Retour sur un par-cours.

A Lethbridge, ville du sud canadien, qui a abrité la dernière édition du festi-

val littéraire « Word on the street », Intissar Louh, l’une des vedettes de la manifestation, était surtout la première à être surprise de se retrouver là. Seule adolescente parmi une quarantaine d’auteurs adultes, la jeune fille, à peine âgée de 15 ans, avait des raisons d’appréhender. « Je n'ai pas pu m'empêcher d'interpeller les organisa-teurs sur leurs véritables raisons et motifs, voire les critères ayant présidé à leur décision de me sélectionner parmi les candidats pour participer à ce grand événement. Leur rétorque a été spon-tanée et très simple: "vous avez été

l'unique jeune écrivaine sur laquelle notre choix a désormais porté (...) et notre but est d'assurer la participation de jeunes talents au festival (…), de leur permettre de rencontrer leurs homologues de renommée" (…) » a déclaré la jeune auteure à la MAP.

A âme bien née…

Son ouvrage « Le Chant de la Colombe », sorti l’année dernière alors qu’Intissar n’avait que 14 ans, en a fait la plus jeune auteure de la province d’Alberta. C’est sous cette étiquette

qu’elle participait à « Word on the street ». L’histoire du livre raconte une histoire largement inspirée de la sienne. Cette histoire est celle d’une jeune fille, née au Maroc, et qui doit immigrer au Canada avec le reste de sa famille pour rejoindre son père. Ce voyage à l’autre bout du monde, sera pour elle le début d’une nouvelle aventure, comme pour Intissar, arrivée de Chefchaouen avec les siens il y a quelques années.

Source : Yabiladi.com

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