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Le Bonjour du «Soir»

Un très bon ami qui devait être opéréen urgence a tapé à toutes les portespour pouvoir subir une délicateopération en France (pancréas).

Le professeur qui est intervenu pourlui n’a rien pu faire : «Mon collèguefrançais est prêt à intervenirgratuitement mais l’hôpital en a marredes factures impayées de la Cnas…»Mon ami s’est rabattu sur un hôpitalhuppé de la capitale, après interventionbien sûr, mais il a plié bagage aussitôt :l’état délabré des lieux et l’hygièneapproximative l’ont fait fuir… Il vientd’être opéré à Constantine, dans unhôpital militaire cité en exemple, et toutva bien pour le moment.

La situation ne risque pas des’améliorer tant que nos responsables etleurs familles ne feront pas confiance ànos structures sanitaires, tant qu’ils nesentiront pas, dans leur chair, ce quenous ressentons.

C’est à ce prix-là qu’ils peuventcomprendre la situation et agirefficacement. S’ils continuent à se basersur les statistiques et les rapports, ils nepourront rien faire ; ce qu’il faudrait estque leur maladie à eux et à leurs famillessoit confrontée à la dure réalité de notresanté nationale.

J’avoue que c’est un vœu pieux parceque le nombre des pistonnés ne cessede s’allonger. Même les chouyoukh deszaouïas préfèrent la médecine d’outre-mer. On en voit maintenant quireviennent dans des cercueils. Sanscette triste fin et l’accueil à l’aéroport, onne l’aurait jamais su… Paix à leur âme !

farahmadaure@gmail.com

L’hosto

Editio

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entre

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N III

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74

MERCREDI 16 DÉCEMBRE 2015 - 4 RABIE EL AWAL 1437 - N° 7665 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Anep n° 355 443 - Le Soir d’Algérie du 16/12/2015

l RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Bouteflika convoque unenouvelle réunion pour ce jeudi

l SÉNAT

Le baroud d’honneurde Zohra Drif-Bitatl ILS SONT DEVENUS LES PLUS GRANDS INVESTISSEURS

DANS LES HYDROCARBURES EN ALGÉRIE

La razziades Émiratis

l A travers les deuxcompagnies Cepsa et Dragon

Oil, les Emirats arabes unis sontdevenus le plus grand

investisseur étranger dansle secteur des hydrocarbures

en Algérie. Présentes surplusieurs champs pétroliers

et gaziers, ces deux compagniesprocèdent depuis quelque

temps à des OPA pour le rachatde parts de certains associésétrangers de la Sonatrach.

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Le titre de Saidal a connu une baisse de 3,56% lors des échanges de la der-nière séance sur la Bourse d'Alger. Les experts financiers n'arrivent pas àtrouver d'explication à cette baisse si ce n'est l'impact du changement duP-dg de l'entreprise. Jusqu'à ce jour, aucune explication n'a été livrée surles raisons qui ont conduit au limogeage du P-dg de Saidal.

PPScript Script To u s l e s m a t i n s ,To u s l e s m a t i n s ,

j'ouvre le journal enj'ouvre le journal ens c r u t a n t l e s d e rs c r u t a n t l e s d e r --n iè res t r ibu la t ionsn ières t r ibu la t ionsde notre grande star,de notre grande star,Saâdani. Saâdani.

Qu'a-t-il dit encoQu'a-t-il dit enco--re ? Qu 'a - t - i l doncre ? Qu 'a - t - i l doncf a i t d e n o u v e a u ?f a i t d e n o u v e a u ?C'est un vrai feuilleC'est un vrai feuille--t o n d e l i t t é r a t u r et o n d e l i t t é r a t u r emême pas populaire.même pas populaire.Beaucoup lui dénientBeaucoup lui dénientl a q u a l i t é d e p o l il a q u a l i t é d e p o l i --t ique ; e t ça on net ique ; e t ça on nep e u t q u ’ ê t r e d ' a cp e u t q u ’ ê t r e d ' a c --cord. cord.

P a r c o n t r e , p e rP a r c o n t r e , p e r --sonnellement, je luisonnellement, je luia t t r ibue vo lont ie rsat t r ibue vo lont ie rscel le de comédien.ce l le de comédien.Je ne sais pas qui luiJe ne sais pas qui luiécrit le script, mais ilécrit le script, mais ille lit avec beaucouple lit avec beaucoupd'application. d'application.

A. T.A. T.arrisetouffan@yahoo.frarrisetouffan@yahoo.fr

Soirperiscoop@yahoo.fr

Mercredi 16 décembre 2015 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

Un jour, un sondage

Oui : 50,27%

Non : 31,52%

Sans opinion :18,2%

Pensez-vous que Riadh

Mahrez devraitchanger de club

la saisonprochaine ?

Résultat sondage

Pensez-vous que c’est une bonne choseque le chef du DRS apparaisse en public ?

Les voitureschinoisesen pointe

L'Algérie est devenue le premierimportateur de véhicules com-merciaux chinois sur le conti-nent africain.

Entre janvier et septembre2015, la Chine a exporté 257.100véhicules commerciaux, dont195.300 bus et 45.800 camions.

Dans ce lot, 21.3% des véhiculesont été exportésvers l'Algérie.

NON Sans opinionOUI

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Baisse chez Saidal

Taubira à AlgerChristiane Taubira, ministre

française de la Justice, sera, àpartir de ce dimanche, à Alger.Outre la relance de la coopérationbilatérale en matière de justice, lesministres algérien et françaisedevraient évoquer les moyens àmettre en œuvre pour renforcerles relationsentre les deuxpays dans ledomaine dela luttecontre lacriminalitéet le terro-risme dansleur dimen-sion judi-ciaire.

L’impactde l’annulationd’un accord

Rien ne va plus entre le Maroc et l'Unioneuropéenne. La décision prise par la Cour dejustice européenne, de suspendre lesaccords agricoles entre Rabat et Bruxelles aprovoqué des remous dans l'entourage duroi.

La Cour de justice européenne a priscette décision du fait que cer-

tains produits agricoles ontpour origine le Sahara occi-dental.

L'économie marocainedevra perdre quelque 4 mil-

liards de dollars à lasuite du gel de cet

accord commercialavec l'UE.

Présentes sur plusieurs champspétroliers et gaziers, ces deux com-pagnies procèdent depuis quelquetemps à des OPA pour le rachat departs de certains associés étrangersde la Sonatrach.

L'appétit d'Abou DhabiA l'origine Cepsa était une com-

pagnie espagnole dans laquelle lesFrançais de Total détenaient la moitiédes actions. En 2010, un fonds d'in-vestissement d'Abou Dhabi a finaliséle rachat de la totalité des partssociales de la compagnie qui devientarabe à 100%.Cepsa est présente en Algérie

depuis le 14 octobre 1992, date àlaquelle est entré en vigueur lecontrat d'association avec laSonatrach pour l'exploitation duchamp de Rhourde El Khrouf. Cepsaavait pris en charge tous les frais deréalisation des puits et du réseau decollecte ainsi que toutes les installa-tions de surface.Ce champ livrait une production

de 30 mille barils par jour jusqu'au 29mai 2008, une date qui correspondalors à l'échéance du contrat d'asso-ciation avec la Sonatrach. Mais, ilétait dit que l'association devait conti-nuer en raison du boom réalisé par lacompagnie américaine Anadarko surle champ d'Ourhoud où Cepsa estjustement impliquée.Une prolongation de cinq ans a

été accordée à l'association de laSonatrach avec Cepsa sur RhourdeEl Khrouf, puis une autre prolonga-tion d'une année et enfin, en 2014,l'avenant n°5 a été approuvé par lesautorités pour que ce champ revien-ne entièrement à la Sonatrach à par-tir du 29 mai prochain.Même si le déclin naturel de ses

puits a sensiblement affecté le débit,le champ de Rhourde El Khrouf conti-nue de produire jusqu'à 10 mille

barils par jour.

Le tournant de 2011Cepsa aura été également la

seule compagnie étrangère à sauverle troisième appel d'offres lancé parAlnaft en 2011. Elle a remporté lecontrat d'association avec laSonatrach sur le périmètre deRhourde Er Rouni II (Blocs 401a et403f), situé dans le bassin deBerkine.Sur ce permis, Cepsa est toujours

dans la phase de recherche et d'ex-ploration. Jusqu'ici, les puits forésn'ont pas livré les résultats escomp-tés, mais les cadres de Cepsa nedésespèrent pas pour autant.En parallèle, Cepsa aura été l'un

des pionniers à investir dans leschamps gaziers du Sud-Ouest algé-rien. Elle a investi avec la Sonatrachet la française Total dans les champsde Timimoune («Blocs 325a et 329)qui devront entrer en production dansune année pratiquement. Sur ceschamps financés par la Sonatrach àhauteur de 51% (Total 37,75% etCepsa 11.25%), on évoque un poten-tiel énorme. Il est prévu 4.6 millionsmètres cubes par jour de gaz et 4500barils de condensat.La réalisation de ces installations

de production de ces gisements a étéconfiée, en avril 2014, aux Sud-Coréens de Samsung pour unedurée de 35 mois. L'opération acoûté pas moins de 798,8 millions dedollars. La date de livraison de cesinstallations coïncide justement avecl'achèvement des travaux du gazo-duc GR5 qui devra relier le bassin deReggane au Centre national de dis-paching du gaz (CNDG) de HassiR'mel.Au passage, il faut noter que ce

projet a permis l'expansion de cer-tains opérateurs nationaux tels quel'ENGCB (filiale de la Sonatrach) qui

a décroché un contrat de 4.64 mil-liards de dinars pour la réalisationdes routes, de la piste d'atterrissageet de certains sites.Pour les stratèges de la

Sonatrach, ces projets du Sud-Ouestdevront combler à partir de 2017 ledéclin de certains gisements et relan-cer en puissance la production natio-nale. L'association Touat Gaz, entrela Sonatrach et GDF-SUEZ sur lesblocs 352a et 353 devrait renforcer lepotentiel algérien à partir du Sud-Ouest.Cepsa est également associée

dans le champ d'Ourhoud au sud-estdu pays. Dans l'exploitation de cecomplexe, qui forme un trianglesomptueux avec El Merk et HassiBerkine, Cepsa est associée avec laSonatrach, Anadarko etConocoPhilips, qui vient de céderses parts à la compagnie indonésien-ne Pertamina.

Des OPA dans tous les sensOutre ces engagements dans

l'amont pétrolier et gazier, Cepsa esten train de grignoter les parts de cer-taines compagnies étrangères pré-sentes en Algérie.Elle se trouve à un stade avancé

de négociations pour le rachat desparts de la compagnie canadienneTalisman. Celle-ci est associée dansplusieurs champs pétroliers etgaziers en Algérie. Il s'agit notam-ment de Menzel Ledjmet Nord etsatellites (bloc 405a), Ourhoud (blocs404a,405a,406a) et El Merk sur lesblocs 404 et 208.Avec la conclusion de cette vente,

la production en Algérie de Cepsapassera de la troisième position à laseconde, en attendant l'entrée enproduction des champs qui sont enphase de recherche et d'exploration.Dans les milieux pétroliers, il est

fait état de la préparation par Cepsad'une offre pour la compagnie irlan-daise Petroceltic qui exploite conjoin-tement avec la Sonatrach et l'italienEnel, le champ de Aïn Tsila.Petroceltic est en difficulté financière

et pourrait céder une partie de saparticipation aux Emiratis de Cepsa.Par ailleurs, l'autre compagnie

émiratie, Dragon Oil, a déjà lancé, il ya quelques mois, une offre publiqued'achat de l'ensemble des parts dePetroceltic. Mais les dirigeants decette compagnie se sont alors mon-trés particulièrement gourmands.Dragon Oil, cette compagnie qui

est née dans la mer Caspienne auTurkménistan, a été entièrementrachetée par l'ENOC ( la compagniepétrolière publique de Dubaï). Outreles parts de Petroceltic, Dragon Oilconvoite également les parts de lapetite compagnie tunisienne Medexqui détient un permis à Bourarhat, ausud d'In Amenas.

Opportunités à saisirDragon Oil est entrée en Algérie à

travers le quatrième appel d'offres,lancé par l'agence publique Alnaft.Avec l'italien Enel, elle a pu décro-cher, en septembre 2014, deux per-mis. Le premier, Msari Akabli ( bloc

332a, 341a3 et 339a1), se situe ausud du bassin de Reggane. Enel(opérateur) détient 34,30% desparts, alors que Dragon Oil s'estcontentée de 14.70% seulement desparts. Cette proportion de parts a été

inversée sur le second permis deTinrhert Nord (blocs 223b, 244b et235b), situé au sud-est du pays.Dragon Oil devient opérateur avec34.30% de participations.Sur le permis de Msari Akabli, il

est prévu un investissement del'ordre de 122 millions de dollarsrépartis sur les sept ans de la phaserecherche et exploration. Pour celuide Tinhert Nord, les associés ontconvenu d'un budget de 100 millionsde dollars.Toutefois, un problème de straté-

gie a surgi dans ces deux associa-tions lorsque la direction d'Enel adéclaré son intention de se débarras-ser de ses actifs dans l'amont enAfrique. Dans ce cas précis, DragonOil se présente comme candidatpotentiel au rachat des parts d'Enelsur les deux permis. D'autant plusqu'ils sont situés dans des zones trèsprometteuses.Ainsi, par le biais des actifs de

Cepsa et Dragon Oil, les Emiratsarabes unis deviennent le plus grandinvestisseur étranger dans l'activitépétrolière en Algérie. Avec l'entrée enproduction des gisements en coursd'exploration, les Emiratis dépasse-ront de loin les Italiens de l'ENI et lesAméricains d'Anadarko.

Mokhtar Benzaki

Le Soird’Algérie Actualité

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A travers les deux compagnies Cepsa et Dragon Oil, lesEmirats arabes unis sont devenus le plus grand investis-seur étranger dans le secteur des hydrocarbures enAlgérie.

Mercredi 16 décembre 2015 - PAGE3ILS SONT LES PLUS GRANDS INVESTISSEURS DANS LES HYDROCARBURES

EN ALGÉRIE

La razzia des Émiratis

OPA des Émiratis pour le rachat de parts de certains associés étrangers de la sonatrach.

RÉVISION DE LA CONSTITUTION

Bouteflika convoque une nouvelle réunionpour ce jeudi

Abdelaziz Bouteflikaaccélère la cadence ! Aprèsune première réunion spé-ciale restreinte consacrée«à l’examen de l’avant-pro-jet de révision de laConstitution», qu’il a prési-dée lundi dernier, ilconvoque une seconderéunion similaire pourdemain jeudi dans sesbureaux particuliers àZeralda, apprenons-nousde source sûre.

Kamel Amarni - Alger (Le Soir) -Comme pour la réunion de lundi der-nier, prendront part à ce conseil spé-cial «le Premier ministre AbdelmalekSellal, le ministre d’Etat, directeur decabinet de la présidence de laRépublique, Ahmed Ouyahia, leministre d’Etat conseiller spécialauprès de monsieur le président dela République, Tayeb Belaïz, le vice-ministre de la Défense nationale,

chef d’état-major de l’Armée nationa-le populaire Ahmed Gaïd Salah, leministre de la Justice garde desSceaux, Tayeb Louh, et BoualemBessaïeh , conseiller auprès de mon-sieur le président de la République»,pour reprendre le communiqué de laprésidence du lundi 14 décembre. L’ordre protocolaire est bien sûr

important et, à ce titre, il y a lieu parexemple de noter que Tayeb Belaïzpasse avant Gaïd Salah ! La prési-dence qui n’avait pas médiatisé lesprécédentes rencontres similairesconsacrées à cette même révision dela Constitution, et elles sont nom-breuses, ne cite pas le président duConseil constitutionnel MouradMedelci. Ce dernier est, pourtant, directe-

ment impliqué dans ce dossierdepuis le début octobre dernier.Après le départ du général Toufik,Bouteflika, pour rappel, et commenous l’annoncions début octobre,avait recomposé la commission spé-ciale chargée de la révision constitu-tionnelle. Celle-ci était, initialement,composée de quatre membres. Asavoir Abdelmalek Sellal, AhmedOuyahia, Boualem Bessaïeh et l’ex-patron des services, le généralToufik. Ce n’est que début octobreque Bouteflika intégrera, dans cettecommission, le général de corps d’ar-mée Ahmed Gaïd Salah, tout en pre-nant le soin d’y adjoindre trois«proches parmi les proches», à

savoir Tayeb Bélaïz, Tayeb Louh etMourad Medelci. Curieusement, ce dernier n’y figu-

re plus et le groupe des sept devientle groupe des six. Autre fait remar-quable, le successeur du généralToufik, à savoir le général-majorAthmane Tartag dit Bachir n’est pasassocié à ce travail. Pour la deuxiè-me fois (la rencontre de lundi dernierndlr), le DRS n’est pas associé à cesréunions au sommet ès qualités etl’armée, dans son ensemble, n’estplus représentée que par le seul chefd’état-major et vice-ministre de laDéfense nationale, Ahmed GaïdSalah. Comme rien ne se fait auhasard à ce niveau-là de la hiérarchieétatique, il s’agit bel et bien d’un mes-sage clair ! Abdelaziz Bouteflika, quiavait publiquement annoncé pour «prochainement» cette révision de laConstitution dans sa lettre à la nationà l’occasion de la fête nationale du 1erNovembre, affirmait, en mêmetemps, que le projet de la révision, lamouture finale, était prêt. Pourquoialors ces nouvelles réunions res-treintes ? Il y a d’abord ce souci

d’examiner la faisabilité de pousserle processus jusqu’au référendum.Selon notre source, Bouteflika neserait pas vraiment très « emballé »par cette voie référendaire. Il craint,plus que tout, un très fort taux d’abs-tention. D’où ses hésitations à cesujet. «Contrairement aux référendums

de 1999 et de 2005, il ne pourra pass’impliquer personnellement dans lacampagne électorale, seul moyensusceptible de mobiliser un tant soitpeu l’électorat». Ceci d’un côté. Del’autre, l’arrivée de Gaïd Salah peutégalement expliquer ces nouvellesréunions de « finalisation». Longtemps laissé à l’écart de ce

dossier, le chef d’état-major n’a eneffet jamais admis que son faroucheadversaire, le général Toufik, repré-sente l’armée sur un sujet aussi cru-cial, et pas lui.

Il a certainement envie d’y appor-ter sa touche personnelle tout en«effacant» l’empreinte de l’ex-patrondu DRS. Un point sur lequel il conver-ge au moins avec Bouteflika…

K. A.

Abdelaziz Bouteflika.

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 16 décembre 2015 - PAGE4

TAHAR HADJAR ASSURE :

«Nos portes seront toujours ouvertesaux partenaires sociaux»

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -«Depuis mon arrivée à la tête dece ministère, il y a six mois, leCnes (Conseil national des ensei-gnants du supérieur) a été reçuplus de six fois soit une moyenned’une fois par mois», a assuréTahar Hadjar hier, en marge des

travaux de la première rencontredes universités algériennes etturques, tenue à Alger. Selon lui,aucun syndicat du secteur n’a étéreçu par la tutelle autant que leCnes l’a été en si peu de temps.

S’agissant des relations algé-ro-turques, le ministre de

l’Enseignement supérieur a affir-mé qu’il est temps de les «boos-ter» notamment dans le domainede l’enseignement supérieur et«approfondir» par la même lacoopération entre les deux pays.

Une démarche qui se concréti-sera selon lui, à travers «la miseen place d’un nouveau program-me de coopération qui compteentre autres l’échange de profes-seurs et de chercheurs entre lesdeux pays».

Côté chiffres, Hadjar soulignequ’en 2014, plus de 2 100 profes-seurs et chercheurs algériens onteffectué un stage de cycle courtdans des universités turques.

De son côté, le président duConseil de l’enseignement supé-rieur turc, Pr Yekta Sarac, a rappe-lé que les relations algéro-turquessont au beau fixe et aspire à lesvoir développées davantage dansle domaine de l’enseignementsupérieur.

Un secteur dit-il, «très déve-loppé» dans son pays à traversles nombreuses infrastructuresdisponibles et le niveau d’ensei-gnement administré et de larecherche scientifique.

Preuve poursuit-il, «en troisannées, le nombre des étudiantsétrangers en Turquie a doublépour atteindre 72 000 dont uni-quement 300 étudiants algé-riens».

Ry. N.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de laRecherche scientifique se veut rassurant quant à ses rela-tions avec les partenaires sociaux de son secteurpuisque, précise-t-il, les portes de son département leurresteront toujours ouvertes.

GRÈVE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Les enseignants reviendrontà la charge dès janvier

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Les enseignants universi-taires comptent maintenir la pres-sion. Le Cnes (Conseil nationaldes enseignants du supérieur) quia appelé à un mouvement de pro-testation de trois jours depuisdimanche dernier prévoit unenouvelle protestation juste aprèsles vacances d’hiver. Le syndicata fixé les dates du 5, 6 et 7 janvierprochain. Hier, le syndicat aaccompagné son mouvement deprotestation par un rassemble-ment devant le ministère del’Enseignement et de laRecherche scientifique.

Une action que le départementde Tahar Hadjar a ignoré puisquele syndicat qui pensait être reçupar le ministre afin de lui remettresa liste de revendications est ren-tré chez lui bredouille. Pour lesyndicat, les enseignants ont

besoin d’actions concrètes poursauver l’université algérienne qui«croule de jour en jour». «Onattend que le ministre ouvre réel-lement les portes du dialoguepour dégager des solutions oséesafin de sauver l’université algé-rienne», a déclaré AbdelmalekRahmani, coordonnateur duCnes.

Selon lui, les 55 000 ensei-gnants universitaires ont besoinde bonnes conditions sociopro-fessionnelles pour pouvoir enca-drer le 1,5 million d’étudiants.L’Algérie, dit-il, compte le doubledu nombre des étudiants maro-cains et tunisiens.

Toutes les promesses, pour-suit-il, faites à l’égard des ensei-gnants n’ont pas été tenues. Ils’agit entre autre du projet d’unquota de logements de fonction,programmé depuis 2002 et qui

connaît un taux d’avancement, àce jour, de 13%. Le syndicat quidénonce la non-intégration duparcours professionnel dans lapromotion de carrière du corps

enseignant, demande aussi d’êtreconsidéré en tant que vrai parte-naire. «Établir un vrai partenariatest la première revendication dontnous exigeons la concrétisation»

demande le syndicat. Le ministèrede l'Enseignement supérieur et dela Recherche scientifique, adéclaré de son côté qu’uneréunion avec les partenairessociaux se tiendra fin décembre.

«La rencontre entre dans lecadre des efforts du ministère enfaveur du dialogue avec les parte-naires sociaux pour la prise encharge des préoccupations de lacommunauté universitaire et verrala participation des représentantsde la commission des syndicatsdes enseignants et de la commis-sion des organisations estudian-tines agréées», indique le dépar-tement de Tahar Hadjar qui aannoncé des rencontres pério-diques avec ces commissionsafin de tenir les partenairessociaux informés des décisionsprises dans le secteur et de s'en-quérir des problèmes posés.

Cependant, selon le Cnes, leministre de tutelle a engagé des«parlottes» et non un vrai dia-logue visant à trouver de vraiessolutions.

S. A.

Le Conseil national des enseignants du supérieur(Cnes) a clôturé hier son mouvement de protestation entenant un rassemblement devant le ministère de tutelle. Lesyndicat annonce une nouvelle action pour les 5, 6 et 7janvier prochain.

LES MÉDIAS FACE AU «DISCOURS DE LA HAINE»

Le devoir d’ignorer ou de dénoncer ?Les experts en déontologie

médiatique et journalistique se sontpenchés sur la question du «dis-cours de la haine» et le rôle desmédias dans leur ensemble face àce fléau. Les moyens de communi-cation devenus nombreux offrentcertainement plus de champ d’ex-pression aux auteurs de ce type dediscours mais la censure est loind’être la meilleure résolution.

Naouel Boukir - Alger (Le Soir) - C’estdans ce cadre que l’Ecole nationale supé-rieure de journalisme a abrité, hier, uneconférence axée sur les responsabilitéséthiques et déontologiques du journaliste etdes médias, animée par Ricardo Gutierrez,secrétaire général de la Fédération euro-péenne des journalistes et maître de confé-rences à l’Université Libre de Bruxelles,Belgique. Groupes et communautés minori-taires, extrémisme religieux et politique, ter-rorisme, crise des réfugiés, racisme et isla-mophobie est le contexte «propice» dans

lequel évolue férocement le discours de lahaine aujourd’hui. L’ignorer ou le dénoncer,telle est la question qui se pose. Il est ànoter que le média, journaliste ou chaînetélévisée soit-il, est appelé à adopter lesdeux attitudes. Et ce, selon le contexte danslequel l’allocution haineuse est exprimée, aexpliqué le professeur.

Après avoir identifié ce qui ressort dudiscours à la haine, il y a lieu d’identifier sonauteur, direct ou indirect, sa portée,publique ou privée, son objectif et sa cible,qu’il s’agisse d’un individu ou d’un grouped’individus. M. Gutierrez a précisé que suiteà la considération de ces éléments, lerédacteur devra opter pour une démarchepassive ou bien active.

Ignorer le discours haineux intervientquand «sa capacité de nuisance» est faibleou négligeable. Par contre, le journalise esttenu d’avoir et d’entretenir «un contre-dis-cours» en dénonçant les propos jugés hai-neux dès lors où ils prennent de l’ampleur,visant à «l’instrumentalisation de l’opinionpublique» ou même incitant à la violence.Car ce n’est pas tant le fait d’avoir «une opi-

nion choquante» qui est condamné mais ceque les médias en font qui peut être inquié-tant. C’est dans ce sens que le professeur aappelé les relayeurs du discours à ne pastomber dans «le sensationnalisme ou laprécipitation». Réfléchir et prendre del’écart pour éviter la communication detoute information «biaisée» fait égalementpartie de la déontologie, a-t-il ajouté. Il estvrai que les plateformes virtuelles et lesréseaux sociaux constituent l’outil «favori-sé» pour héberger ce type de discours or cen’est pas pour autant qu’ils en sont l’initia-teur. Si les instruments diffèrent actuelle-ment, le discours à la haine a toujours exis-té, a rappelé M. Gutierrez. Et ce sont juste-ment ces nouveaux outils que le journalisteou les médias, de manière plus générale,doivent utiliser eux aussi pour un combat àarmes égales. Par conséquent, a-t-il ajouté,«le buzz» peut véhiculer un discours com-plètement haineux comme il peut servir àdiffuser, à grande échelle, un contre-dis-cours le désapprouvant. Un autre moyenest celui de la création d’espaces de débat(groupes, pages …) afin d’échanger les avis

et de développer «la réflexion» autour detelle ou telle question, éviter d’éventuels«dérapages» et contenir «la haine enligne». Par ailleurs, le professeur a mis l’ac-cent sur l’effet pervers de la censure qu’il aqualifiée de «solution de facilité» et uneentorse à la liberté d’expression, étant undroit fondamental. Tout comme «l’autocen-sure» est répréhensible puisque la moitiéd’une vérité n’est pas toute la vérité, a-t-ilajouté. Qu’importe la ligne éditoriale d’unmédia, «son intégrité» ne doit certainementpas être un principe négociable. De mêmeque la presse partisane a le devoir de sedéclarer comme telle puisque dans le cascontraire elle manquerait de transparencevis-à-vis du public auquel elle s’adresse.

En définitive, il y a lieu de reconnaître lepouvoir des mots d’où l’intérêt de bien choi-sir et de considérer chacun pour que lacommunication corresponde et transcrive lemieux la réalité, a insisté M.Gutierrez.Puisque «mal nommer un objet, c’est ajou-ter au malheur du monde», disait AlbertCamus.

N. B.

L’université algérienne «croule de jour en jour».

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Sid.

Le Soird’Algérie Mercredi 16 décembre 2015 - PAge 5Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Unesimple formalité tant les sénateurs, dumoins, ceux qui ont daigné se présen-ter, n’ont pas jugé opportun d’écorcherla triste réputation collant à cette insti-tution, celle d’une simple chambred’enregistrement.Ceci même s’il y avait quelques

voix qui ont timidement exprimé leursinquiétudes quant au «flou» qui carac-térise des dispositions dudit texte.Notamment l’article 66 qui consacrel’ouverture du capital social des entre-prises publiques économiques à laparticipation de l'actionnariat nationalrésident. Ce que ces rares voix consi-dèrent comme du bradage de l'écono-mie nationale. Ou encore celle portantaugmentation des prix d'électricité, dugaz et du gasoil. Mais de ce plat sidé-rant émerge l’intervention fortement

attendue de Zohra Drif-Bitat, vice-pré-sidente du Conseil. Une intervention, àvaleur de «fausse note», initialementprévue, hier mardi peu avant midi maisqui a été «inexplicablement» avancéeà avant-hier en toute fin de journée,vers 17h, elle qui figure parmi les toutderniers de la trentaine d’intervenantsinscrits.L’occasion pour celle qui s’est dis-

tinguée tout récemment pour avoir ini-tié en compagnie d’autres personnali-tés nationales, une demande d’au-dience au président de la Républiquepour s’assurer de la paternité denombre de décisions prises ces der-niers temps, d’appeler à ce que, pourune fois, le Conseil de la nation se doitde jouer son véritable rôle, celui de«sentinelle de la République», en«rejetant ce projet de loi de finances

pour 2016». Car pour elle, le rôle duConseil de la nation «n’est pasd’amender les lois et encore moins decontrôler le gouvernement, tâchesdont s’acquitte parfaitement l’APN du

reste», mais celui de «sentinelle auservice de la pérennité et de la surviede la RADP, telle que conçue aucongrès de la Soummam et mise aumonde à l’indépendance grâce ausacrifice suprême de 1,5 million desmeilleurs d’entre nous» oui de «digueprotectrice au service du pays aveccomme rôle principal assigné, celuid’empêcher la mise à mort de l’Etatnational par les éventuelles dérivesirresponsables de l’APN». Et de considérer que le pays est

dans une situation historique et poli-tique où cette «sentinelle qu’est leConseil de la nation doit sonner l’alar-me pour empêcher la mise à mort dela RADP», en «rejetant ce projet de loide finances 2016». Zohra Drif-Bitat justifiera ce rejet,

elle pour qui l’institution de la ventedes biens des collectivités localesainsi que celui qui permet l’ouverturedu capital des entreprises publiquesaux hommes d’affaires algériens etétrangers, nous menant à terme à pri-

vatiser tout le pays, sont en «violationdes articles 17 et 18 de laConstitution». Ou encore la disposi-tion permettant aux hommes d’affairesétablis en Algérie, nationaux et étran-gers donc, de s’endetter à l’extérieursous garantie du Trésor public, ce qui,selon elle, «hypothétique le présent etl’avenir du peuple algérien», et «lescadeaux offerts aux hommes d’af-faires en comparaison des restrictionsimposées aux citoyens, qui lui font direque c’est là un projet «à la fois antina-tional et antisocial».Cet appel du cœur de Zohra Drif-

Bitat sera peut-être son «baroudd’honneur», elle qui ne devra fort pro-bablement pas être reconduite dans letiers présidentiel à l’occasion durenouvellement partiel des membresdu Conseil de la nation prévu tout pro-chainement. Ceci comme contrepartieà sa toute dernière démarche qu’ondevra certainement lui faire payerchèrement.

M. K.

LE PLF 2016 DEVANT ÊTRE ADOPTÉ AUJOURD’HUI AU SÉNAT

Le baroud d’honneur de Zohra Drif-BitatLe projet de loi de finances 2016 devra être avalisé aujour-

d’hui par les membres du Conseil de la nation à l’issue de deuxjours de «débats» plats, contrastant vraiment mal avec ceuxqu’a suscités ledit texte à l’APN il y a une quinzaine de jours.

Zohra Drif-Bitat.

Des pratiques maffieuses, desmanœuvres sournoises au niveauinternational, une propension à«caporaliser» l’establishment patro-nal, voire le pays. C’est ce dont laConfédération générale des entre-prises algériennes (CGEA) accusedes membres, voire la direction duForum des chefs d’entreprises (FCE).

Cherif Bennaceur - Alger (Le Soir) - Le prési-dent du Forum des chefs d’entreprises (FCE), AliHaddad, serait-il le dirigeant d’une organisationmaffieuse ? Une interrogation que les accusationsformulées hier par le président de laConfédération générale des entreprises algé-riennes (CGEA), Habib Yousfi, et la vice-présidentede cette organisation, Saïda Neghza, justifient.

Lors d’une conférence de presse, le présidentde la CGEA a, certes, considéré que son organi-sation ainsi que les autres associations patronales,dont le FCE, ont des avis divergents sur la straté-gie idoine de sortie de crise et de développementéconomique.

Comme Habib Yousfi déplorera l’absence deconcertation effective avec l’exécutif, le manque deconfiance de ce dernier, l’absence de vision ainsique l’impertinence de certaines mesures prônéesau plan économique à travers notamment le projetde loi de finances pour 2016. Mais ce qui suscitel’ire, l’exaspération et l’inquiétude de la CGEA,Habib Yousfi l’explicitera à travers les critiquesacerbes qu’il dressera à l’encontre du FCE.

Constatant «la création d’une nouvelle organi-sation qui est en train de s’installer, de mettre sestentacules un peu partout pour dire que c’est moi lepatron et je dicte mes volontés au gouvernement,aux ministres», le dirigeant de la CGEA qui cibleradirectement le FCE et son président estimera que«c’est grave». «Serions-nous dans une républiquebananière ? Y a-t-il un gouvernement bis ? D’oùvient cette organisation ? Comment a-t-elle étécréée ? Pourquoi et comment en est-on arrivé à cestade ? Des interrogations que formulera HabibYousfi en appelant à «une prise de conscience»contre cette propension à «caporaliser» l’establish-ment patronal, voire le pays comme il le considére-ra. Autre grief que le président de la CGEA formu-lera à l’encontre du FCE, des manœuvres sour-noises, voire des actes de «traîtrise», que l’organi-sation de Ali Haddad aurait commises pour «court-circuiter» l’action de la Confédération au plan inter-national. «Lorsqu’une structure patronale utilisedes soutiens étrangers pour court-circuiter l’actiond’une organisation qui travaille dans l’intérêt del’Etat algérien, c’est de la trahison. Ça ne sert ni lesintérêts du pays ni ceux des patronats», déclareraM. Yousfi. Indiquant que la CGEA active notam-ment dans les structures dirigeantes del’Organisation internationale du travail (OIT) et duBureau international du travail (BIT) mais aussi ausein de l’Organisation internationale desemployeurs (OIE) et de l’Union méditerranéennedes confédérations d’entreprises (BusinessMed),Habib Yousfi assure que son organisation participeà l’élaboration des règles et normes internationales«à l’intérieur des structures qui décident» maisaussi œuvre «dans l’intérêt du pays».

Or, la CGEA constatera, sur la base de cer-taines correspondances adressées par la directiondu FCE, que cette dernière agit pour faire «entrerde force» le Forum au sein de ces instances. Au-delà de la lettre datée du 24 novembre 2015 etsignée par Ali Haddad et qui sollicite l’adhésion duFCE à l’OIE, l’on fera également état d’une lettreadressée par le secrétariat général du FCE à celuide l’organisation BusinessMed et datée du 8décembre 2015. Notons que le FCE a été admis entant que membre non votant de BusinessMed.Dans cette correspondance, le FCE demande à lasecrétaire générale de BusinessMed d’«infirmer oude confirmer les allégations» de la vice-présidentede la CGEA et également vice-présidente deBusinessMed (Saïda Neghza) selon lesquelles leForum exercerait «des pressions en vue de l’évin-cer de sa position».

Or, des pressions auraient été effectivementexercées par un membre de la direction du Forum,arguera Saïda Neghza. Elle fera ainsi état lors decette conférence de presse d’un enregistrementd’une conversation téléphonique avec cet opéra-teur économique durant laquelle il aurait reconnu«avoir exprimé le vœu de l’élimination de SaïdaNeghza de la fonction de vice-présidente deBusinessMed. Ce que le président de la CGEAconfirmera, notamment dans la lettre qu’il a adres-sé en date du 13 décembre dernier au président deBusinessMed et dans laquelle Habib Yousfi estime-ra que «les alliances du FCE avec le monde patro-nal européen ne servent pas particulièrementl’économie algérienne».

Voire, «les tentatives du FCE, exprimées à tra-vers des correspondances adressées à d’autres

institutions internationales et signées par leurpropre président, constituent pour nous une preuveformelle des mensonges avancés par le FCE etnotamment celui d’avancer que le FCE représente1000 entreprises qui réalisent un chiffre d’affairesde 30 milliards de dollars et qui emploie 25000salariés», écrira Habib Yousfi en ajoutant que«c’est un gros mensonge que le président du FCEa assumé».

Autre grief, l’exercice par le Forum de pres-sions indirectes sur la Confédération, voire de«pratiques maffieuses», considérera Habib Yousfi,en vue de le dissuader. De fait, le président de laCGEA évoquera, un fait «très grave» selon lui, destentatives d’intimidation, d’«agressions» verbales,voire des menaces potentielles d’«atteinte à la per-sonne physique» qui visent des adhérents de laConfédération et notamment la vice-présidente dela CGEA, Saïda Neghza. Ce que celle-ci confirme-ra en faisant état d’appels téléphoniques, demenaces indirectes, suscitant ses inquiétudes etl’incitant à solliciter, en termes éplorés, le prési-dent de la République à intervenir et mettre unterme à ces dérives, à «ce danger».

Tout en n’écartant pas le dépôt d’une plainte enjustice, le président de la CGEA tiendra, ce faisant,à adresser «un message ferme : toute personnequi tenterait de porter atteinte à la personne phy-sique d’un adhérent de la Confédération et de sur-croît sa vice-présidente, le paiera très cher».

Le cas échéant, «les conséquences seraientterribles», avertit Habib Yousfi qui avait, à l’entamede la conférence de presse, retracé son parcoursde moudjahid et de cadre dirigeant lors de la miseen place des services de sécurité.

Ceci, tout en mettant «au défi» le président duFCE de venir débattre à la télévision de leurs pro-grammes, le président de la CGEA invitera le gou-vernement à «enquêter» si de tels faits délictueuxdevaient être confirmés. En somme, l’establish-ment patronal algérien semble baigner dans uneambiance délétère.

C. B.

PATRONAT

Le président de la CGEA accuse le FCE de pratiques maffieuses

LE FCE ADOPTE LA RETENUE«Nous ne pouvonsentrer dans une

polémique de bas niveau»

C'est une réaction de retenue que leForum des chefs d'entreprises (FCE) a eu,hier, suite aux propos du président de laCGEA et des accusations formulées à l'en-contre du Forum.

«Il est totalement impossible au FCE derentrer dans ce genre de débat, de polémiqued'un niveau très bas», déclarait hier une sour-ce autorisée du Forum. Voire, «le Forum deschefs d'entreprises intervient, réagit, discute etpropose dans le cadre économique, dans cequi concerne les questions économiques»,précise-t-on au FCE, une association ainsisoucieuse de «ne pas s'abaisser».

C. B.

LES COURS ONT AMORCÉ LEUR BAISSE VERTIGINEUSEAU LENDEMAIN DE LA RÉUNION DE L’OPEP

Le pétrole demeure sous la barre des 40 dollars

Younès Djama - Alger (Le Soir) -Hier, mardi, le baril de Brent (livraisonen janvier) valait 37,88 dollars dansla matinée alors que le baril de LightSweet Crude (WTI) était à 36,33 dol-lars. Vers 11h20 GMT (12h20 àParis), le baril de Brent pour livraisonen janvier valait 38,46 dollars surl'Intercontinental Exchange (ICE) deLondres, en hausse de 54 cents parrapport à la clôture.

Dans les échanges électro-niques sur le New York MercantileExchange (Nymex), le baril de LightSweet Crude (WTI) pour la mêmeéchéance prenait 46 cents à 36,77dollars. Il faut rappeler que les coursont amorcé leur baisse vertigineuseau lendemain de la réunion, le 4

décembre, de l'Organisation despays exportateurs de pétrole(Opep), qui a décidé le maintien duniveau de production, faisant perdreau baril de Brent 12% de sa valeur.

Une surproduction mondiale etun déséquilibre entre l'offre et lademande, un renforcement du dol-lar et un automne particulièrementdoux sont les autres facteurs quiexpliquent cette tendance baissière,affirment les experts. Selonl'Agence internationale de l'énergie(AIE), le déséquilibre entre l'offre etla demande devrait se poursuivreen 2016, avec une offre plus excé-dentaire.

Dans son dernier rapport, l’AIE aindiqué que l'offre de l'Opep devrait

encore augmenter de 1,2 million debarils/jours (mbj) l'an prochain,après une croissance de 1,6 mbjcette année. Aussi, le renchérisse-ment du dollar face à un panier dedevises internationales a contribuéà la baisse des cours de pétrole, carun dollar élevé rend l'or noir plusonéreux pour les investisseursmunis d'autres devises.

Par ailleurs, d’autres prévisionssoutiennent que les prix remonte-ront légèrement au début de l’annéeprochaine pour atteindre à la fin del’année 2016 les 47 dollars le baril,aidés en cela par une baisse de laproduction du schiste américain.C’est le scénario optimiste quedéveloppe l’expert Mohamed SaïdBeghoul qui précise que ce sont lesschistes américains qui déterminentà 70% les prix du pétrole, à la bais-se ou à la hausse.

Interrogé sur les raisons de l’en-têtement des gros producteurs de

l’Opep, l’Arabie Saoudite en tête, àrefuser de baisser la production afinde réduire les excédents, l’expertinscrit la démarche saoudiennedans une lutte pour la sauvegardedes parts de marché et ce, quelqu’en soit le coût. «Les Saoudienssont déterminés à défendre leursparts de marché quitte à être endet-tés. Car, il faut savoir que le paysest dans une situation de déficit aupoint de demander des prêts à l’ex-térieur», observe l’expert.

Quant à l’annonce de l’Iran d’in-jecter une quantité de 1 million debarils/jour supplémentaires à la fin2017 sur le marché, l’expert estimeque cette annonce entre dans lecadre de la «guerre des nerfs» quese livrent Iraniens et Saoudiens.

Selon Saïd Beghoul, l’Iran n’estpas en mesure d’assurer ces quan-tités du fait que ses installationspétrolières sont «obsolètes».

Y. D.

Les cours de pétrole demeuraient hier sous labarre des 40 dollars et ce, depuis une semaine, enre-gistrant ainsi leur niveau le plus bas depuis près desept ans, essentiellement à cause d'une offre mondia-le excédentaire.

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Le Soird’Algérie Mercredi 16 décembre 2015 - PAGE 6Actualité

Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Cette nouvelle structuresera en outre dotée de moyenslourds pour pouvoir faire face augrand chantier dont elle sera char-gée. Car, comme l’annonçait égale-ment Ghoul, parmi les principalesrecommandations des assises duClub-des-Pins, qui se sont poursui-vies pendant deux jours, celleconsistant à proroger les délais du«schéma national de l’aménage-ment du territoire jusqu’à l’horizon2050 et non plus 2030 commec’était initialement prévu en 2010.Car, désormais, nous considéronsl’horizon 2030 comme une échéan-ce à court terme».

Le ministre ne le cache pas : letemps presse et la crise chroniquedans laquelle semble s’installerdéfinitivement le marché mondialdes hydrocarbures ne laisse guèrele choix. «Il faut désormais passervers une nouvelle étape, celle desactions concrètes sur le terrain. Ilfaut sortir des généralités et allerdirectement vers des dossiers, desprogrammes chiffrés et précis. Ilnous faut, à l’avenir, remplacer lemot “il faut”, par celui plus pratiquede “comment il faut faire”.» Lagestion rationnelle de l’ensemble, àsavoir l’espace, les ressources éco-nomiques, naturelles et humaines,ne devrait plus être un slogan, plaide

encore Ghoul. A commencer par cesmêmes assises. «C’est pourquoinous avons, comme autre principalerecommandation, de transformer lessept ateliers installés lors desassises, en cinq commissions quitravailleront pendant six mois» pouraller vers des propositions encoreplus détaillées. Il est, d’ailleurs,recommandé par les assises, ajou-tera encore le ministre, d’aller duplan national d’ensemble «vers desplans de wilayas, puis des planscommunaux dans l’objectif de mobi-liser toutes les ressources natio-nales pour réussir le défi du dévelop-pement local, seul garant pour laconstruction d’une économiedurable et hors hydrocarbures».

Dans cette nouvelle approchepour la politique nationale de l’amé-nagement du territoire, les assisesrecommandent «de prendre en comp-te le nouveau découpage administra-tif. De même, précisera encore AmarGhoul, qu’il est impératif d’harmoniserl’ensemble des 21 programmes sec-toriels, qu’il convient de mettre à jour,d’adapter».

Pour réussir ces colossaux défis,dont l’objectif reste, selon leministre, d’assurer la sécurité natio-nale, alimentaire, énergétique,hydrique du pays, il y a lieu égale-ment de revoir radicalement laméthode de travail. «Désormais, il

faut chiffrer les objectifs et leur fixerdes échéances précises. Celanécessite d’aller vers des contratsde performance.» En résumé, revoirde fond en comble toute la méthodede gestion du pays.

K. A.

AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Vers la création d’un observatoire national

SMAÏL CHERGUI INVITÉDE LA CHAÎNE 3 :

«Afripol va barrer la route à l’interventionétrangère»

La Chaîne 3 a reçu hier SmaïlGhergui, commissaire à la paix et à lasécurité de l’Union africaine, lors de sonémission «l’Invité de la rédaction».Selon lui, la création d’une Force africai-ne constituée actuellement de 6 000hommes (le premier noyau) a pourobjectif de barrer la route à toute inter-vention étrangère sur le continent.Il estime par ailleurs que la création

d’Afripol constitue une «valeur ajoutée»à la lutte contre le terrorisme et le crimeorganisé en Afrique. Cet organisme, dit-il, facilitera

notamment l’échange de renseigne-ments entre les polices africaines, lacoordination de leurs actions et permet-tra d’asseoir la paix et la sécurité dansle continent. Afripol, affirme M. Smaïl Chergui,

est également appelé à travailler enétroite coopération avec Europol etInterpol. Parmi les grands défis aux-quels les services de sécurité africainsauront à faire face, il évoque la luttecontre les groupes terroristes activantdans la région des Grands Lacs, aunord du Mali, en Somalie et en Libye,en particulier. Commentant la grave situation de

troubles créée dans ce dernier pays, M.Chergui souligne que la situation auxfrontières est devenue «très difficile»,celui-ci ayant été transformé en un«immense marché» ouvert au traficd’armes et d’êtres humains.

M. Smaïl Chergui fait, par ailleurs,état de la grave menace terroriste querisque de représenter, pour beaucoup depays en Afrique, le retour des quelque «3000 à 6 000» jeunes partis combattre ausein des groupements terroristes auMoyen-Orient. A cet effet, il relève lanécessité d'entreprendre des actions sui-vies de déradicalisation de membres decette frange de population susceptible deverser dans la violence terroriste.

A. C.

Le ministre du Tourisme, de l’Artisanat et del’Aménagement du territoire, Amar Ghoul, annonce lacréation prochaine d’«un observatoire national de l’amé-nagement du territoire». Cette instance «sera placée sousla tutelle du président de la République ou du Premierministre» pour lui donner une dimension stratégique.Ghoul a fait cette annonce hier mardi, lorsqu’il procédaità la clôture des grandes assises nationales de l’aménage-ment du territoire au Palais des Nations à Club-des-Pins.

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - «Très prochainement,Alger se débarrassera de cesbidonvilles», a annoncé hier lewali de la capitale, AbdelkaderZoukh, lors de sa rencontre avecla presse. A ce titre, il fera savoir que «la

présente opération de reloge-ment permettra l’éradication défi-nitive de tous les sites bidonvillessitués à l’entrée du tunnel deOued Ouchayah côté HusseinDey et El Harrach, ceux situéssur les berges d’oued El Hamizqui s’étend sur les communes deDar-El-Beïda, Bordj-El-Kiffan, lerelogement des familles deDjebel-Koukou et Chemin-Fortrelevant de la circonscriptionadministrative de Bab-el-Oued etSidi Medjber et Idrissi relevant de

la circonscription de Bouzaréah.Le wali a ajouté que «cette opé-ration de relogement «a permis àla wilaya d’Alger de récupérerdes assiettes de terrains de 13hectares qui facilitera à la com-mission technique du choix deterrain de localiser les projets etles équipements publics confor-mément aux orientations duPDAU. Abdelkader Zoukh a éga-lement rappelé «qu’à ce jour lasuperficie totale récupérée est de334 hectares». Par circonscription adminis-

trative, le communiqué de lawilaya d’Alger indique que cellede Bir-Mourad-Raïs arrive en têtedes localités ayant bénéficié decette opération de relogement auprofit de 2 487 familles, suivie deRouiba avec 747 et Dar-El-Beïda

avec 732 familles, alors que leslocalités d’El-Harrach et deHussein Dey, de Bab-el-Oued etde Bouzaréah verront respective-ment 518, 571, 544 et 93 famillesen bénéficier. Les circonscrip-tions administratives de Baraki etSidi M’hamed arrivent en dernieravec 15 et 176 familles.

Lors de cette conférence depresse, le wali d’Alger a annoncéégalement les sites d’accueil desfamilles bénéficiaires réparties auniveau de quatre sites dans la

localité de Kourrifa dans la com-mune d’El Harrach, à El Kahladans la commune de Bir Touta etDergana et Bordj-el-Kiffan. «Pourassurer le bon déroulement dutransfert des familles bénéficiairesde la présente opération, la wilayad’Alger a décidé de mener l’opé-ration en quatre phases». La première phase concerne

1 093 familles, la seconde 1 297familles, la troisième 1 113familles et la dernière opérationconcerne 2 380 familles. Pourcela, la Wilaya d’Alger mobiliserades moyens humains à hauteurde 5 000 logements, soit 3 000agents relevant des EPIC dewilaya et des communes et 2 000éléments des services de sécuri-té, de la Protection civile, desOPGI et des cadres de la Wilayad’Alger. Il est à noter que le nombre de

familles bénéficiaires de loge-ments dans le cadre de l’éradic-taion de l’habitat précaire estd’environ 30 000 familles ainsique 5 084 familles de type LSP et313 familles de type LPL. «Au total, elles sont 35 397

familles ayant bénéficié de loge-ments dans les différents typeséquivalent de 212 382 citoyens»,a conclu le premier responsablede la capitale.

A. B.

Ghoul préconise une nouvelle approche de l’aménagement du territoire.

Zoukh s’engage à éradiquer définitivement les bidonvilles.

Tassili Airlines (TAL) renforce ses des-sertes à l’international. Hier, le coup d’en-voi de la quatrième desserte internationalereliant Alger à la capitale française, Paris,aéroport Charles-de-Gaulle, a été donné. Avec cette nouvelle donne, la seconde compa-

gnie nationale de transport aérien s’inscrit, d’oreset déjà, dans une perspective d’un réel redéploie-ment à l’international. Hier, le nouveau patron de la compagnie, M.

Belkacem Harchaoui, a indiqué que «l’accroisse-ment progressif du nombre d’avions de nouvellesgénérations a eu pour corollaire un rajeunissement

et une modernisation appréciables de notre flotte,ce qui nous a permis de prendre en charge enpriorité et à travers une utilisation optimale, letransport des travailleurs du secteur de l’énergieen général et celui du groupe Sonatrach en parti-culier et pas seulement». Pour le nouveau patron de Tassili Airlines, «le

défi est grand». Il dira à ce sujet que «le premierobjectif est d’assurer à notre clientèle la sécurité,le confort, la régularité et la ponctualité. Tout celacouronné par une excellente qualité de service, etce, dans l’intérêt de la collectivité nationale», a-t-ilajouté.

A. Bettache

ÉRADICATION DE L’HABITAT PRÉCAIRE DANS LA CAPITALE

Zoukh annonce le relogement de 6 000 familles avant fin 2015

La vingtième phase de l’opération de relogement etd’éradication de l’habitat précaire de la wilaya d’Algersera lancée demain tôt dans la matinée. L’informationa été donnée hier par le wali d’Alger lors d’une confé-rence de presse. Cette opération concernera 6 000familles relevant de 16 communes situées dans 9 cir-conscriptions administratives.

NOUVELLE DESSERTE RELIANT ALGER-PARIS

TAL renforce son redéploiementà l’international

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Le Soird’Algérie Mercredi 16 décembre 2015 - PAGE 7Faits divers

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OUARGLA

74 quintaux de kif récupérés par les gendarmes

Les passeurs travaillant pour de gros narcotra-fiquants n’ont pas réussi, encore une fois, à ache-miner par la RN1, 73,70 quintaux de kif vers leurdestination finale.

Les services de sécurité ont eu vent de ce passage et toutel’opération a été avortée. En effet, les gendarmes de la brigadede Touggourt ont reçu l’information sur ce passage.

Une fois en mouvement, les gendarmes ont été probable-ment aperçus par les éclaireurs de cette tentative d’achemine-ment de la drogue. Ce qui a obligé les convoyeurs à abandon-ner le camion-citerne bourré de kif, c’est le cas de le dire.

Le véhicule a été laissé au niveau de la commune ElHadjira, sur la RN N°01 reliant Touggourt à Hassi Messaoud.

Une enquête est ouverte. Abachi L.

TISSEMSILT

Un trou de plusde 874 millions à la poste

de Sidi-SlimaneSuite à l’enquête qu’ils ont diligentée, les services

de la gendarmerie de Sidi-Slimane, dans la wilaya deTissemsilt, ont découvert un trou de 8 744 000,00dinars dans la caisse de la poste de ladite commune.

Le coupable est vite découvert. Il s’agit du receveur,lequel a fait usage de divers trafics comptables pourpuiser dans la caisse de ce service public (AlgériePoste).

Le suspect a détourné cette somme, durant juin etjuillet 2015. Il a été présenté devant le procureur du tri-bunal de Bordj-Bou-Naâma, dans la même wilaya quil’a écroué.

A. L.

TLEMCEN

Une jeune fille libérée aprèsdeux heures de séquestration

Les éléments de la pre-mière Sûreté urbaine ont pulocaliser le lieu de séques-tration d’une jeune filleâgée de 28 ans, enlevéeprès d’une station de bus.

Les ravisseurs ont contraint, sousla menace, leur victime de monter àbord de leur véhicule.

La jeune fille a réussi à s’enfuirdans un premier temps, à travers lesruelles de la ville, mais elle fut aussi-tôt rattrapée par ses ravisseurs.

Alertés par un citoyen qui a assisté àla scène en donnant un renseigne-ment de taille à propos du véhicule,les services de sécurité ont aussitôtintercepté une voiture de marqueOpel, dans laquelle se trouvaient lesmalfaiteurs, qui s’apprêtaient à quit-ter la ville de Tlemcen.

La jeune fille était séquestréedans une habitation isolée au nordde la ville à Aïn el Houtz. A leur arri-vée sur les lieux, les éléments de lapremière Sûreté urbaine ont encercléla maison, obligeant les ravisseurs àse rendre. La malheureuse victime a

subi des sévices sexuels, avec vio-lence, tous les membres de cettebande de malfaiteurs ont été arrêtésà l’exception de deux individus, l’unest en fuite tandis que l’autre faitl’objet d’une instruction judiciaire.

Encore une fois, c’est grâce aucivisme d’un citoyen que cette jeunefille a pu être libérée en un tempsrecord.

L’action menée avec célérité parles services de sécurité a été salutai-re pour cette jeune fille qui a échap-pé à une mort certaine.

M. Zenasni

BLIDA

Deux morts et un blessé grave dansun accident de la circulation à El Affroun

MOSTAGANEM

3 ans de prison pour l’ex-secrétaire$général de la cour

de justiceLa cour de justice de Mostaganem vient de

condamner l’ex-secrétaire général ainsi qu’uneavocate du barreau d’Oran à 3 ans et 18 mois deprison ferme pour corruption.

Cette affaire a été jugée une première fois le 12octobre dernier par le tribunal correctionnel et avu l’acquittement des deux mis en cause danscette affaire.

Un appel a été interjeté par le représentant duministère public à la suite du jugement rendudans cette affaire de corruption.

Pour rappel, le procureur général à l’audiencea requis une peine de 5 ans de prison à l’encontredes deux prévenus.

Force est de constater que l’hydre de la cor-ruption est devenu une pratique courante au seinde notre administration du reste, les effortsconsentis par les services de sécurité pour jugu-ler ce phénomène n’arrivent malheureusementpas à décourager les «fraudeurs».

A. B.

BÉJAÏA

4 narcotrafiquants écroués Les éléments de la brigade de lutte

contre les stupéfiants de la Sûreté dewilaya de Béjaïa ont procédé, ces derniersjours, à l’arrestation de 4 narcotrafiquantsqui sévissaient à Boulimat, sur la côteouest béjaouie.

Les trois premiers dealers répondant aux initiales deB. A.,T. M. et R. S., âgés de 23, 24 et 27 ans, habitantrespectivement à Alger et Tizi Ouzou, ont été interpellés

en flagrant délit en possession de 60 comprimés ecsta-sy. Les investigations menées par les enquêteurs de lamême brigade de lutte contre les stupéfiants ont permisensuite de mettre la main sur le chef du gang, un jeuneConstantinois, K. M. de 23 ans.

Présentés devant le parquet, les quatre mis en causeont été placés sous mandat de dépôt en attendant leurcomparution devant le juge.

A. K.

Un grave accident de la circulation, sur-venu hier à 6h du matin sur l’autoroute Est-Ouest, à proximité de l’université d’ElAffroun, dans la wilaya de Blida, a fait deuxmorts dont une femme et un blessé grave.

Selon la Protection civile qui a intervenu pour sortir lesvictimes coincées dans leur voiture sous un camion semi-

remorque, le chauffeur, âgé de 34 ans, est décédé sur lecoup suite à un traumatisme crânien alors que la femmequi a été secourue est décédée quelques minutes plustard malgré les tentatives de réanimation.

Le troisième blessé dont l’état est jugé très grave a ététransféré en urgence à l’hôpital.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les cir-constances exactes du drame.

M. B.

Le Soird’Algérie Mercredi 16 décembre 2015 - PAge 8Régions

TIARET

Un mode d’emploi pour les demandeursde logement

L’idée est née à partir des requêtesexprimées directement par les postulantsou transmises par courrier électronique auwali de la Wilaya.

Le constat a fait ressortir que le dossierde logements sociaux-locatifs est danscertains cas truffé d’ambiguïté voire deconfusion, les dispositions y afférentesn’étant pas suffisamment connues par lescitoyens que ce soit pour ceux en quête

d’un toit décent ou ceux dans l’expectatived’en bénéficier. Selon le contenu de cesaffiches, «la prise en charge des préoccu-pations en question se fera en applicationdu décret exécutif n°08-142 fixant lesrègles d’attribution du logement social». Ils’agit en fait d’un appel à tous les citoyensconcernés selon lequel le dépôt desdemandes s’effectue obligatoirement auniveau des services de leurs daïras res-

pectives de résidence. Ceux qui l’ont déjàfait en revanche se doivent de compléterou d’actualiser leurs dossiers notammentpour ce qui est des pièces dites «péris-sables».

«L’examen des demandes et l’élabora-tion des listes provisoires des noms rete-nus ainsi que leur classement par ordre depriorité relève purement des prérogativesdes commissions de daïras», précise ledocument ajoutant dans le même contexteque les postulants qui se disent injuste-ment lésés sont par ailleurs priés d’intro-duire dans les délais réglementaires leursrecours contre accusé de réception en joi-

gnant des justificatifs fondés. Enfin, de parle renforcement des moyens de communi-cation et l’amélioration de la qualité desprestations envers la population, cet avisvise aussi à épargner aux citoyens lesdésagréments de déplacements inutilesau siège de la Wilaya.

Pour rappel, un quota sur le program-me global de logements toutes formulesconfondues dont le LPL devrait être distri-bué durant le premier semestre de l’année2016, comme l’a si bien déclaré récem-ment le wali de la wilaya lors d’une émis-sion radiophonique.

Mourad Benameur

Dans un souci de mieux informer les citoyens des dispositions régle-mentaires liées à l’accès au logement public locatif, les autorités localesont confectionné une bonne quantité d’affiches qu’elles comptent bientôtdiffuser à travers les lieux et autres édifices publics.

IL SERA PRÉSIDÉPAR LE Pr ROUS,

DU CHU DE BLIDA

Le cancer du larynx en

débat aujourd’huià Sidi-Bel-AbbèsLa prévalence et le taux de mortalité par le

cancer du larynx est devenu inquiétant ces der-nières années en Algérie, surtout que l’une descauses de cette pathologie est le tabagisme,sachant qu’un grand nombre de citoyens estfumeur. C’est dans la perspective de faire unétat des lieux sur cette maladie qu’un colloqueregroupant professeurs et maîtres-assistantsen ORL, sous la férule du professeur YahiaRous, chef de service au CHU Frantz-Fanon deBlida, sera tenu aujourd’hui à Sidi-Bel-Abbès. Ilsera question de faire un diagnostic général decette maladie et débattre de la démarche àsuivre pour une bonne prise en charge desmalades atteints de ce cancer, nous dira le pro-fesseur Rous.

Ce dernier, qui a pignon sur rue en matièrede chirurgie dans différentes parties de lasphère ORL, dont le cancer du larynx et autreschirurgies de pointe tel que l’implant cochléairepuisqu’il en est un des précurseurs en Algérie.

Le Pr Rous reste optimiste, nous confie-t-il,quant à la réussite de ce colloque duquel desrecommandations en seront exposées pourune meilleure appréhension de cette maladie.

M. B.

TIPASA

Les locaux professionnels mis à l’index

Cette révélation qui a fait l’effet d’unegrande surprise a quand même encou-ragé d’autres élus et des responsableslocaux à évoquer ce problème avecfranchise «dans de pareils cas, ilconvient de résilier les affectations deslocaux inoccupés», scandera l’un desélus, tandis qu’un autre dira «dans lecadre de la réinsertion des ex-détenus,il y a des promesses d’affectation deces locaux à la fin de la détention, avecde grandes facilités. Cela laisse per-plexes d’autres jeunes de qui il estexigé une qualification, un diplôme et untas de préalables».

Cette dernière révélation a surprisMonsieur A. Kadi, le wali de Tipasa, quis’étonne que les rôles soient ainsi inver-sés. A ce titre, le wali propose «l’appli-cation de quotas au profit de ces ex-détenus réinsérés, qu’il convient de limi-ter à 30% par exemple, et affecter lesautres locaux à ceux qui justifient d’undossier réglementaire avec un profilprofessionnel conforme aux exigenceset aux priorités chronologiques de lademande ; ce quota pourra être arrêté à70%», dira l’intervenant. «En d’autrestermes, poursuit le wali, il s’agira detrouver une solution idoine, et qui tiennecompte de l’impératif de la réinsertiondes ex-détenus et des attentes d’autresjeunes demandeurs de locaux. Si detels cas se présentent, il conviendrait deproposer des solutions viables, en asso-ciant l’administration concernée», affir-me l’orateur.

Plus loin, un autre élu de Damous,révélera que les citoyens de cette villecôtière se déplacent jusqu’à la ville deGouraya, distante de plus de 30 kilo-mètres, pour régler leurs factures d’eau,d’électricité et de téléphone. M. Kadi aété ferme à ce sujet «il convient derécupérer les locaux inoccupés et inuti-lisés et les affecter par réquisition à desorganes de service public, au profit dela population».

Par ailleurs, il convient de rappelerque sur les 28 communes que comptela wilaya de Tipasa, plusieurs milliers delocaux ont été soit lancés, réceptionnés

ou attribués dans les dix daïras de lawilaya. Cependant, de jeunes citoyenss’insurgent et affirment que plusieursde ces locaux sont, soit inoccupés, soità l’état d’abandon ou sous-loués parleurs bénéficiaires.

Plusieurs sources s’accordent à direque les motifs de cette inoccupationsont de plusieurs ordres. Selon leursbénéficiaires, plusieurs locaux seraientexigus pour contenir des projets profes-sionnels. Quant à d’autres, ces locauxsont très isolés par rapport aux centresà grande affluence urbaine, cela d’unepart. D’autre part, un phénomèneincroyable s’est profilé en marge de cesaffectations ; il s’agit de l’utilisationdébridée de ces locaux. En effet, selondes citoyens de Cherchell, de SidiGhilès, de Koléa, de Hadjout et de BouIsmaïl, plusieurs délinquants utilisent etsquattent ces locaux inoccupés pourdes beuveries, des orgies ou pour enfaire un fief pour la revente et laconsommation de drogue. «Force estde constater, dit-on en catimini, que des

budgets faramineux de plusieurs cen-taines de millions de dinars ont étéinvestis par l’Etat pour concrétiser cesprojets. Des centaines de millions dedinars en prêts bancaires ont étéconsenties pour accompagner certainsprojets viables».

En marge de ces constats, des voixs’élèvent pour requérir un état des lieux,un bilan d’évaluation pour mesurer l’im-pact de cette initiative en direction de lajeunesse et enfin l’opportunité de cetteinitiative après plusieurs années depuissa mise en chantier.

D’autres citoyens nous affirment enoutre qu’«au niveau de plusieurs com-munes de la wilaya, on se désole devoir des locaux à l’abandon, ou avecleurs rideaux éventrés».

Toujours selon des indiscrétions,dans plusieurs communes, le problèmeprend une allure de préoccupationcitoyenne, certains vont même jusqu’àaffirmer qu’«au niveau de certainescités à grande affluence, des citoyensse sont plaints que plusieurs de ceslocaux soient abandonnés et squattéspar des dealers, des débauchés, desdévoyés et des bandes d’ivrognes», ets’insurgent plus loin : «Pourquoi cetteabsence de suivi et de prise en chargede ces attributions ?» s’inquiètent cescitoyens.

Houari Larbi

Dans la journée de lundi passé,les commerçants de la localité deTenira se sont rassemblés devant lesiège de l’APC pour d’après eux,trop de contrôle de la part des ser-vices de la Direction du commerce.

Selon les protestataires, les opérationsde contrôle se sont multipliées ces dernierstemps, un contrôle qui nous prend du tempsau préjudice de notre activité. Notre recettea subi un sérieux coup, disent-ils, avec cescontrôles inopinés qui nous obligent à nousmettre à la disposition du contrôleur avecnos factures. Suite au remous qui a marquéles abords de l’APC, la Direction du com-

merce qui a été avisée, a demandé à rece-voir deux représentants pour débattre de lasituation. Par ailleurs, certains commerçantsde la wilaya ont, de leur propre chef, com-mencé à appliquer des marges bénéficiairesplus importantes sur certains produits avantmême que les augmentations ne soient offi-cielles.

Le sachet de lait d’une entreprise privéecomme exemple qui, au mois de novembrecoûtait 40 DA, voit son prix augmenter de 10 DA, et celui de 25 DA de 10 DA aussi.Contacté, le gérant de cette entreprise adéclaré qu’il n’a pas opéré de changementde prix sur les sachets de lait en questionactuellement. Le directeur du commerce qui

a intervenu il y a quelques temps sur lesondes de la radio locale a lui aussi déclaréque le prix du sachet de lait de productionnationale qui est d’ailleurs subventionné parl’Etat ne connaît pas actuellement d’aug-mentation.

Le prix du kilogramme de sucre lui aussiconnaît une augmentation chez certainscommerçants. Il varie entre 80 à 95 DA et onse demande pourquoi puisque c’est lemême produit avec le même emballage.

Bref, la traque des commerçants cupidesest toujours menée par les services de laDirection du commerce qui a renforcé seséquipes de contrôle.

A. M.

Ce fut avec une fébrilité inhabituelle que ce thème a étéaccueilli lors de sa présentation en marge de la session de l’APWde Tipasa et de l’examen du projet de budget 2016. Cette fébrilités’explique selon l’intervention de Mme Tafida S., une députée éluede l’APW de Tipasa, «par l’inoccupation de plusieurs locaux attri-bués à des jeunes, mais sous-loués, ou dédiés à des occupa-tions douteuses, prohibées ou illicites».

TENIRA (SIDI-BEL-ABBÈS)

Les commerçants observent un sit-in devant l’APC

Le Soird’Algérie Mercredi 16 décembre 2015 - PAGE 9Régions

CAMPAGNE OLÉICOLE À BOUIRA

Plus de 4 millions de litres d’huile d’olive attendus

Yazid Yahiaoui - Bouira (LeSoir) - Cela étant, et selon les pré-visions de la direction des servicesagricoles, la production pour cetteannée sera de l’ordre de 4 millionsde litres d’huile. Une production quiest loin d’égaler celle de l'annéedernière qui était de 11 millions delitres mais cet écart important s’ex-

plique, selon les responsables dela DSA, par le cycle alterné de l’oli-vier, cet arbre rustique qui donneune production record une saisonsur deux. Cependant et selon certains

oléifacteurs de la région deM’chédallah que nous avons ren-contrés, ces estimations pourront

largement être dépassées puisqueles prévisions sont basées sur unemoyenne de production de 11 quin-taux par hectare et une productiond’huile de 19 litres par quintal. Or,d’après les premières estimations,après le début de récolte et les tri-turations, le rendement à l’hectaredépasse largement les 11 quintauxet celui de l’huile, qui est déjà de 19litres, pourra largement dépasserles 22 litres sous peu, c’est-à-diredans une semaine, puisque, et celaest prouvé par la nature de l’olivequi augmente en rendement au furet à mesure qu’elle mûrit dansl’arbre, le rendement augmente

pour atteindre parfois les 24 litrespar quintal au mois de janvier. Aussi, et pour toutes ces rai-

sons, et d’après nos interlocuteurs,même si l’année est considéréecomme étant celle où l’olivier estdans sa phase de repos, la produc-tion dépassera largement les 5 mil-lions de litres.Pour rappel, au niveau de la

wilaya de Bouira et suite aux mul-tiples actions d’aides octroyéesaux oléiculteurs dans le cadre duPNDA et du FNRDA, en termesd’achat des plants, ou encore de lataille de régénération ou d’entre-tien, de l’achat des filets, descuvettes, des peignes pour lacueillette, la surface du verger oléi-cole dans la wilaya de Bouira estpassée de 18 420 hectares en2010 à 35 809 hectares au 30 sep-tembre 2015. Une performancepour une wilaya qui, il n’y a pas silongtemps, se contentait de la pro-duction d’une seule région, celle deM’chédallah, alors qu’actuelle-ment, les vergers oléicoles se sontmultipliés à travers les quatre coinsde la wilaya. Dans la région sud, ladirection des services agricoles alancé une opération d’une ceintureoléicole de 50 kilomètres de lon-gueur et 500 mètres de largeur ;dont plusieurs agriculteurs de larégion de Dirah, Hadjra Zerga etautre Taguedit qui étaient d’uneculture et de tradition agropastora-le, étaient initiés à cette culture quicommence à donner ses fruitsavec les premières récoltes dejeunes plants d’oliviers. Cela étant, il y a lieu de souli-

gner que sur cette surface totale,seuls 22 988 hectares sont entrésen production, alors que près de13 000 hectares sont de jeunesplants qui ne sont pas encore pro-ductifs.

L’extra vierge de M’chédallah attend toujours sa labellisation Pour ce qui est de la trituration,

et d’après les services agricoles,ce sont quelque 211 huileries , dont81 super presses, 88 en chaînescontinues et 452 rationnelles quisont mises à la disposition des oléi-culteurs et réparties à travers ceszones oléicoles et principalementdans la plaine de M’chédallah oùexiste le plus grand verger oléicolede la wilaya et qui est réputée pourla qualité de son huile, l’extra-vier-ge extraite depuis la variété d’oliveexistante dans cette région, lavariété Achemlal qui donne unehuile vierge avec un taux d’aciditéinférieur à 0,8 %, la plaçant parmiles meilleures au monde.Cependant et malgré cette qua-

lité prisée et qui met cette huile deM’chédallah dans la catégorie deshuiles d’olive qui se vendent dansdes pharmacies comme médica-ments, les pouvoirs publics conti-nuent d’ignorer cette richesse por-teuse d’une devise forte pour lepays. Un office étatique qui pren-drait en charge cette production enveillant sur l’itinéraire techniquedepuis l’arrachage jusqu’à la tritu-ration et le conditionnement del'huile, en passant par la cueilletteet l'aération des olives en les met-tant dans des caisses pour que laqualité ne soit pas altérée, est plusque souhaitable. Surtout en cestemps de vaches maigres et derareté de devises pour le pays. L’huile de M’chédallah qui a

obtenu des médailles d’or lors desfoires internationales de Milan etde Madrid durant la période colo-niale dans les années 1930, devraêtre labellisée et exportée le plusvite possible.

Y. Y.

La campagne oléicole bat son plein dans la wilaya deBouira, particulièrement dans les régions Est et Nord-Ouest, soit la région berbérophone, depuis Aomar jusqu’àTakerboust en passant par Ath Laâziz, Haizer, Bechlouljusqu’à M’chédallah, et la région Nord-Ouest dans la daïrade Lakhdaria, surtout les communes montagneuses deZbarbar, Guerrouma, Boukram, Maâla et Bouderbala.

ÉTABLISSEMENT DU GROUPAGE SANGUIN DES ÉLÈVES SCOLARISÉS

Ruée sur les structures sanitairesà Aïn Defla

Dans l’esprit des concepteurs dece fichier, on vise à éliminer la multitu-de des documents administratifsconstitutifs des dossiers que lesparents doivent fournir à chaqueniveau, nous a-t-on fait savoir, et ainsifaire l’économie d’une bureaucratiesclérosante et fastidieuse.

Cependant, si le projet est jugépositif, il n’en demeure pas moins queson exécution souffre d’une prépara-tion jugée non réfléchie par la majoritédes responsables, non seulement dusecteur lui-même mais qui met dansl’embarras et même dans des difficul-tés le secteur «impliqué sans êtreconsulté», celui de la santé. En effet,parmi la multitude d’informations quedoit comporter le dossier de cetteenquête, il est exigé que le groupagesanguin de chaque élève doit figurer.La procédure adoptée s’est résumée àla distribution des formulaires auxélèves par les chefs d’établissements,sans qu’aucune explication ne leur aété notifiée, ni précision écrite, ni pourles chefs d’établissements eux-mêmes ni pour les parents d’élèves.

Les responsables du secteur, dansleur très grande majorité pour ne pasdire tous, se sont attachés à «liquidercette tâche» à savoir collecter les for-mulaires et les transmettre à laDirection de l’éducation, avant la clôtu-re de ce premier trimestre.

Tout le monde a inscrit cette tâcheà réaliser dans les plus brefs délais«pour être tranquilles». Il s’en est suivides niveaux de pression qui se sontrépercutés en chaîne. La Direction del’éducation exerce une pression surles inspecteurs, les inspecteurs sur les

chefs d’établissements, ces dernierssur les élèves, les élèves sur lesparents et les parents qui se sont ruéssur les structures sanitaires pour quesoit établi le groupage sanguin pourleur progéniture. Ce rush auquel lesecteur de la santé n’était pas préparéparce que «non consulté», nous a-t-onaffirmé, est mal vécu par les person-nels de santé. Le secteur de la santéqui ne dispose pas des quantitésnécessaires de réactifs n’a purépondre à une telle poussée de lademande parentale. De ce fait, cer-tains personnels de la santé ont étémême malmenés par certains parentsaccusés de faire des blocages.

Pourtant, interrogés à ce sujet, desresponsables d’hôpitaux n’ont pascaché qu’ils disposent de quantités deréactifs juste pour répondre auxdemandes d’urgence ou pour desmalades hospitalisés.

Pour ne plus subir la pression deleurs enfants, certains parents se sontadressés aux laboratoires privés enpayant entre 300 et 600 DA le certificatétablissant le groupage sanguin. Leslaboratoires privés eux-mêmes pris audépourvu par cette poussée de lademande, encaissent d’avance, font leprélèvement puis fournissent les résul-tats dans un délai allant de 4 à 6 jours.

Cette perturbation n’a pas manquéd’engendrer des réactions cheznombre d’élèves qui ont préféré refu-ser d’aller à l’école pour échapper à lapression du directeur. On nous a affir-mé aussi que dans certains établisse-ments, des élèves ont été renvoyésparce qu’ils n’ont pas pu fournir cefameux certificat de groupage et que

des bambins censés être à l’école sesont rendus eux-mêmes dans lesstructures sanitaires subissant lacohue. Pour avoir des précisions surcette «campagne», nous noussommes adressés au S/G de laDirection de l’éducation, en l’absencedu directeur «en séminaire pour unesemaine», nous a-t-on déclaré.

Le secrétaire général consulténous a répondu le plus simplement dumonde «je n’ai aucune informationconcernant cette campagne et je n’airien à vous dire». Pourtant, nous vou-lions seulement savoir si une datebutoir était fixée pour l’achèvement decette campagne. Même réponse, làaussi «je ne dispose d’aucune infor-mation à ce sujet».

Au niveau du secteur de la santé,on avoue que la décision de constituerce fichier a été prise unilatéralementpar les responsables du secteur del’éducation, décision qui a placé enmauvaise posture le secteur de lasanté. Nous avons appris que les res-ponsables de l’éducation ont été inter-pellés à ce sujet et qu’une réunion deconcertation sur la conduite à adoptera été tenue, réunion à l’issue delaquelle un programme d’exécutionprogressive de cette tâche a été établi.Il nous a été précisé que tous lesélèves solarisés ont subi la visitemédicale annuelle dès la finnovembre et ce groupage n’était pasprévu.

Telle est la situation qui sévit dansla wilaya de Aïn Defla, qu’en est-il decelle des autres wilayas du pays ?

Par ailleurs, une proposition judi-cieuse a été avancée dans l’espoirqu’elle sera retenue à savoir «pour-quoi ne pas établir ce fameux groupa-ge, indispensable il faut le dire, enpériode postnatalité de façon systé-matique ?».

Karim O.

AÏN-TÉMOUCHENT

Réactivation de la ligneHammam-Bou-Hadjar/El-MalehAprès un arrêt de plusieurs années, les responsables du transport de la

wilaya de Aïn-Témouchent ont décidé de réactiver la ligne reliant la villedes thermes à El-Maleh. Une réactivation qui va assurément satisfaire unegrande population des deux villes, notamment les travailleurs qui ont souf-fert de l'absence d'une ligne directe entre les deux villes précitées.

Les travailleurs habitant El-Maleh, pour rappel devant rallier la ville desthermes ou vice versa, sont obligés d'emprunter des taxis pour aller à leurslieux de travail ou ils doivent prendre un autre itinéraire plus long en pas-sant par le chef-lieu de wilaya en raison de l'absence d'une ligne directeentre les deux villes dont la distance n'est que de neuf bornes kilomé-triques. Les transporteurs, pour leur part, expliquent cette absence de lignedirecte entre les villes par le peu de rendement de cette ligne sauf pour lesheures de pointe. En effet, la première desserte de 7h 20 le retour à 8hconnaît une affluence moyenne, tandis que les deux autres dessertes demidi et de la soirée ne sont pas rentables.

Les jeunes Algérois de la caravane nationale

découvrent Aïn-TémouchentL'office des associations des jeunes de la wilaya de Aïn-Témouchent a

accueilli, au cours de cette semaine,40 jeunes venant de la capitale Alger,dans le cadre de la caravane nationale qui sillonne les villes du pays sousle slogan «les jeunes pour les martyrs», une initiative qui leur permet dedécouvrir et de connaître les sites historiques et touristiques que recèle lawilaya de Aïn-Témouchent et particulièrement les différentes villes du terri-toire national, et ce pour être à l'écoute de la mémoire historique.

Il faut noter que la caravane compte mille jeunes qui auront à visiter 20wilayas du pays selon le chef de la délégation Tayeb Ben Kazzouh qui diraqu'un programme national a été élaboré sous la direction du ministre de laJeunesse et des Sports et l'Office des associations des jeunes et laDirection de la jeunesse et des sports de la wilaya, une tournée qui a coïn-cidé avec les festivités marquant les événements du 11 Décembre 1960.

S. B.

Récemment, le ministère de l’Education a décidé deconstituer un fichier national d’identification de tous lesélèves des trois paliers, primaire, moyen et secondaire sur labase d’un questionnaire en trois volets distribué dans tousles établissements scolaires de la wilaya.

Lassés de voir leur problème perdurer, les habi-tants du village de Mekaïkia, relevant de la commu-ne d’Oued Djemaâ, dans la wilaya de Relizane exi-gent d’être pourvus en transport vers le chef-lieu decommune de Oued Djemaâ, distante d'environ 18km, où il n'y a aucun moyen de transport pour sedéplacer vers ce lieu et où ils sont obligés de louerdes voitures de particuliers, trop chères, ce qui aaccentué davantage leur détresse, surtout quand ils’agit du retrait de certains documents administra-tifs du siège de la daïra ou de la commune, où ils netrouvent aucun moyen de transport, ce qui les pous-se à passer des heures sous le soleil en été et lefroid en hiver, en attendant de dénicher un véhiculepour se déplacer vers le chef-lieu de commune.Cette situation a conduit des dizaines de citoyens à

lancer des appels de détresse à la Direction destransports qui est appelée à exiger de certains pro-priétaires de transport collectif d’aller de Mekaïkiavers le chef-lieu de commune , pour les extirper deleur détresse, et de leur calvaire. Ces citoyens se sont posé la question, «qu’il est

vraiment impensable de laisser, en 2015, une loca-lité qui est distante de seulement 18 km du chef-lieude la commune, sans moyen de transport». Chose étrange, avancent-ils, les responsables

concernés ne font rien pour mettre fin à ce problè-me épineux qui taraude les habitants qui recourentsouvent aux clandestins en échange de tarifs exor-bitants variant entre 400 et 500 DA pour pouvoir sedéplacer.

A. Rahmane

RELIZANE

Le problème du transport perdure

Le Soird’Algérie Culture Mercredi 16 décembre 2015 - PAgE 10

PAlAis DE lA CulTurE MoufDi-ZAKAriA (KouBA, AlgEr)Jeudi 17 décembre à 18h :Projection du film Opération Maillotd’Okacha Touita.MAison DE lA CulTurEMoulouD-MAMMEri DE TiZiouZouJeudi 17 décembre à 10h :Cérémonie de clotûre des Journéesinternationales des arts du récit et duconte, par l’association Le Grainmagique.liBrAiriE gourAyA CulTurE (12, ruE DE lA liBErTé, BéJAïA)samedi 19 décembre à 14h : RachidBenzema signera son livre Mémoirevive. Le long combat d’un enfant de laSoummam pour la liberté et la dignité,paru aux éditions Dar El Othmania.gAlEriE D’ArT El-yAsMinE(AlgEr)Jusqu’au 3 janvier 2016 : Exposition

de peinture «Sérénité» de SalahHioun.gAlEriE D’ArTs AïChA-hADDAD(84, ruE DiDouChE-MourAD,AlgEr)Jusqu’au 31 décembre : Expositionde peinture de l’artiste MeriemKazouit.sAllE El MouggAr (AlgEr-CEnTrE)Jusqu’au 19 décembre : Festivalinternational du film engagé.CinéMAThÈquE AlgériEnnE(ruE lArBi-BEn M’hiDi, AlgEr-CEnTrE)Jusqu’au 19 décembre : Festivalinternational du film engagé.BiBlioThÈquE nATionAlED’AlgériE (AlgEr)Mercredi 16 décembre : Foruminternational du roman.CEnTrE DEs ACTiviTésCulTurEllEs ABAnE-rAMDAnE(12, ruE ABAnE-rAMDAnE,

AlgEr-CEnTrE) Jusqu’au 17 décembre 2015 :Exposition de photos et livres sur larévolution algérienne, présentée parZenati Hamid et Hamouma Hocine.gAlEriE AssElAh-hoCinE (39,ruE AssElAh-hoCinE, AlgEr) Jusqu’au 17 décembre : Expositionde peinture des artistes TaïbBenabbas Bakhti et Mohamed Smara. insTiTuT CulTurEl iTAliEn (4Bis ruE yAhiA-MAZouni, El-BiAr, AlgEr)Jusqu’au 31 décembre : Expositionde peintures «Un Chant de couleurs»de l’artiste Ahmed Mebarki.EZZouAr’ArT, gAlEriE DuCEnTrE CoMMErCiAl ET DE loisirs DE BAB EZZouAr(AlgEr) Jusqu’au 25 décembre : Exposition-vente de peinture «Algérie toujours»de l’artiste Mira Naporowska.gAlEriE D’ArT DE l’hôTEl

sofiTEl(El hAMMA, AlgEr)Jusqu’au 31 décembre : Exposition-vente de peinture et de photoraphie«Du soleil à la lune», avec NourredineChegrane, Farid Benyaâ, ValentinaGhanem, Ferrante Ferranti, etc. Lesbénéfices seront utilisés pour acheterdu matériel spécial aux enfants de laLune souffrant du xerodermapigmentosum et qui ne peuventsupporter le moindre rayon de soleil.gAlEriE BAyA Du PAlAis DE lACulTurE MoufDi-ZAKAriA(KouBA, AlgEr)Mercredi 16 janvier 2016 : 8e Salond’automne des arts plastiques. gAlEriE DEs ATEliErs BoufféED’ArT (résiDEnCE sAhrAoui,lEs DEux BAssins, BEnAKnoun, AlgEr)Jusqu’au 14 janvier 2016 :Exposition collective de peinture, parles artistes Yacine Belferd, NouredineChegrane et Ahmed Stambouli.

gAlEriE D’ArTs sirius (139, BDKriM-BElKACEM,TélEMly,AlgEr)Jusqu’au 31 janvier 2016 :Exposition de peinture «Sirocco» del’artiste Valentina GhanemPavlovskaya.MuséE nATionAl D’ArTMoDErnE ET ConTEMPorAinD’AlgEr (ruE lArBi-BEn M’hiDi,AlgEr-CEnTrE)Jusqu’au 11 février 2016 : 7e Festivalinternational de l'art contemporain(Fiac). Avec la perticipation deClémentine Carsberg (France), PatrickAltes (France), Patrick Maïssa(France), Francisco Javier RuizCarrasco (Espagne), YannisStefanakis (Gréce), Paul AldenMvoutoukoulou (Congo),GastineauMassamba Mbongo (Congo), lesartistes algériens Fatiha Bouziane,Slimane Ould Mohand, MohamedSkander, etc.

BADR EDDINE MILI : LES ABYSSES DE LA PASSION MAUDITE

L’art de dire les déchirures L’entrée en littérature de Badr Eddine

Mili est magistralement inaugurée parson premier roman, La Brèche et le

Rempart (2009) suivi de Les miroirs auxalouettes (2011). Arrive maintenant Lesabysses de la passion maudite (2015). Une trilogie qui raconte par pans suc-

cessifs l’histoire de l’Algérie depuis lapériode coloniale jusqu’au présentcontemporain. Elle est inscrite dans unespace, Constantine puis Alger, dans unpermanent aller-retour, suivant ainsi l’iti-néraire de Stopha qui se raconte etraconte aussi la saga familiale. Quiconnait l’auteur, devine aisément quederrière ce personnage c’est l’auteur –prototype d’une génération — qui se meten scène. Mais le projet autobiogra-phique sous-jacent ne s’inscrit que danssa dimension collective en tant qu’il reflè-te les préoccupations, les aspirations, lesdéceptions d’une jeunesse qui, forte deses convictions, se destinait tout naturel-lement à s’impliquer dans la constructiondu pays nouvellement indépendant.

Dans Les miroirs aux alouettes, letemps recouvre la période immédiate dela post indépendance où l’effervescenceestudiantine, fondée sur la force deconviction des idées de liberté et de jus-tice, répondait avec engouement auxorientations fondatrices d’un état-nation,avant qu’elle ne s’évanouisse dans unesorte de marginalisation sournoisementprogrammée, à la faveur de la seulecaste dite révolutionnaire. A l’intérieur dece schéma, la structure linéaire du romanconstruit un renversement de situation.Dans la chute du roman, ce qui est donnéen son ouverture comme projet national,se transforme progressivement en projetindividuel. De fait Stopha le protagonisteest conduit bien malgré lui à se détournerde l’action citoyenne pour vivre sa pas-sion amoureuse. Une bifurcation dansl’itinéraire existentiel du personnage focalqui, dans sa dimension parabolique, sug-gère la fracture qui s’est produite entreles élites intellectuelles et les tenants dupouvoir. Les abysses de la passion maudite,

réitère ce canevas structurel avec

d’autres ingrédients, notamment les évé-nements sanglants d’Octobre 1988 etl’horreur macabre de la «décennie noire»que raconte Stopha, maintenant journa-liste et père de famille, installé à Alger, enlien continu avec Aouinet El-foul, fau-bourg périphérique de Constantine, tou-jours disposé à apporter sa pierre à l’édi-fice de sauvegarde de l’état et de lanation et toujours piégé par lesmanœuvres occultes des représentantsdes plus hautes instances étatiques.Dans le récit, comme pour dire que les

fratricides de masse de l’Algérie contem-poraine puisaient dans des racines loin-taines qui ont pris le temps de se ramifieravant d’éclore brutalement dans le sang,le narrateur plonge dans «les abysses»de l’ histoire tragique du passé récent quin’a pas perdu de son souffle, pour sefixer à l’ouverture du roman sur unmoment précis, celui où se préparait l’au-todétermination pour l’indépendance del’Algérie et où se jouait déjà, au moyende coups fourrés aussi énigmatiques quesordides, la guerre des rivalités des clans

prétendant au pouvoir : «le Nidham» (désignation qui dit tout à la fois la forcesuprême des faiseurs de l’ordre et leurspratiques occultes. On devine alors l’iro-nie qui enveloppe ce mot) et ses pha-langes contrecarrant les promoteurs del’ordre libéral. Les premiers chapitreslivrent en quelque sorte les raisons endo-gènes à l’origine de la débâcle des vio-lences et des assassinats, ici mis enscène non par goût du morbide mais pardevoir de mémoire quelque soient lesdispositions prises pour recouvrer unepaix sereine, nécessaire pour se projeterdans la stabilité génératrice d’un avenirédificateur, et cependant toujours com-promise par des visées personnelles surlesquelles on s’arcboute. Le syndromede la quête du pouvoir durant la pré-indé-pendance se poursuit. C’est bien ce quedétecte Stopha lorsqu’il accepte de prê-ter son concours au plus haut niveau del’Etat, pour la résolution de la situationpour le moins critique du pays. Mais, iln’est d’aucune écoute. Alors, la sagesselui recommande de retourner à son jour-nal et continuer de «publier des articlesde presse dans lesquels il soutenait lathèse de l’actualisation de Novembre,réclamant l’instauration d’une démocratieauthentique, une des promesses de laRévolution.» Conjointement il se sentait le devoir,

l’obligation d’accompagner ses enfants,soucieux qu’il était de leur scolarité et deleur éducation, les seuls fondamentauxnécessaires à leur épanouissement et àmême de les préserver. Dans cette espè-ce de repli sur soi, en fin de compte sal-vateur, pointe aussi le divorce avec l’Al-gérie quand s’ouvrent les chemins del’exil : «Une seule arête lui restait en tra-vers de la gorge : Son arbre de vie s’étaitélagué d’une de ses branches les plusrobustes – Samar — (sa fille) après qu’el-le eût décidé de se transplanter sur lesterres du brouillard. (Londres)» MaisSamar est aussi le symbole de la péren-nité par-delà les distances territoriales.Dans les brumes londoniennes, elle écrità son père Stopha «(…) Tu me serraisdans ton bras protecteur, ce bras qui nem’a jamais quittée et qui m’indiquait ladirection des jours glorieux naissants.Ces jours glorieux sont, aujourd’hui, là,qui me voient recevoir de tes mains le feude la succession. Je suis désormais, sagardienne. Rassure-toi, je veillerai sur lapermanence de son incandescence, enhéritière de la génération des hommesqui selon ta magnifique expression, ‘’son-nent fort et résonnent loin”…»Double message dans cette lettre de

Samar : hommage à la femme en quis’incarne la mission de porter et de trans-mettre les grands idéaux et, plus généra-lement, désormais, l’espoir se lie/litaux/dans les générations montantes dontle désir de franchir les frontières bien plusqu’il n’exprime échec et malaise, laissecroire que l’idée d’Etat-nation, portée parles pères, est désormais révolue. L’exilde Samar est implicitement une invitationà repenser les fondamentaux et modesde gouvernance d’une Algérie en décala-ge structurel avec les pays interlocuteursdu Nord. Pour l’heure, impuissant etdémuni devant le cours renversé du des-tin promis à l’Algérie, Stopha se résigne àl’imploration : que la paix advienne ! Aveud’un échec, d’un tourment, d’une blessu-re devant un présent incertain qui cha-touille la nostalgie des temps heureux.«La paix ! Il voulait obtenir la paix avec

le monde… avec soi… dans la sérénitéd’un retour aux origines et les retrou-vailles avec l’enfant qu’il fut, patiné parles années. Peut-être que se réalisera,alors, l’ultime étape de son rêve. La pluspacifique, la plus noble : écrire…» Naissance/ renaissance dans/ par

l’écriture qui distingue son auteur. BadrEddine Mili détourne par son art ce quiest devenu des lieux communs de la litté-rature algérienne des dernières décen-nies. Ses cris de colère saine sont tem-pérés par la fluidité du verbe sobre, libreet juste, jamais acerbe, s’apprêtant del’élégance de l’humour souple qui raillesans blesser. Un verbe où la patine des effluves

livresques rajoute un surcroit de sens à lalecture. L’écriture romanesque de BadrEddine Mili conjugue poétique et poli-tique dans la visée citoyenne de tirer lesleçons des maux et des torts qui entra-vent l’avenir. L’auteur a cependant lesouci de distinguer les genres, ainsi envient-il à offrir à ses lecteurs une galeriede portraits,

Les Présidents algériens à l’épreuvedu pouvoir (Casbah Editions, 2014) quis’ouvre par une préface du grand RédhaMalek. On y décèle aisément la conni-vence de posture intellectuelle et analy-tique de l’un et de l’autre.

A. B.

(*) Badr Eddine Mili, Les abysses dela passion maudite (Chihab Editions.2015).

Par Afifa Bererhi, Professeur de littérature française

et francophone, retraitée.

VENTE-DÉDICACE Arezki Metref dédicacera ses deux derniersArezki Metref dédicacera ses deux derniers

ouvragesouvrages Le jour où MLe jour où Mmeme Carmel sortit sonCarmel sortit sonrevolverrevolver (éditions Dalimen) et (éditions Dalimen) et La TraverséeLa Traverséedu somnambuledu somnambule (éditions Koukou), dimanche(éditions Koukou), dimanche20 décembre à 14 h à la librairie du Tiers-20 décembre à 14 h à la librairie du Tiers-Monde place Monde place éémir-Abdelkader, Alger-Centre.mir-Abdelkader, Alger-Centre.

Ph. D

R.

Le Soird’Algérie Culture Mercredi 16 décembre 2015 - PAGE 11

lesoirculture@lesoirdalgerie.com

L e documentaire «L’homme qui répa-re les femmes : la colère d’Hyppo-crate» a été projeté lundi à la salle El

Mouggar à la faveur du 6e Festival interna-tional du film engagé. Signé par le réalisa-teur belge Thierry Michel, le film peine àconvaincre malgré l’indéniable force deson propos. Le Dr Denis Mukwege est un gynéco-

logue-obstétricien congolais qui réparedes milliers de femmes victimes depuisvingt ans des viols barbares commis parles milices armées sévissant à l’est de laRépublique démocratique du Congo.Depuis 1998, le génocide du Rwandas’est exporté en RDC et au-delà des mas-sacres, des corps déchiquetés à la hacheet des fosses communes, il existe undrame quasiment indicible : un holocaustesexuel visant systématiquement femmes,jeunes filles et enfants tandis que l’Etat etl’armée congolais détournent le regard.Connu à l’échelle internationale, le Dr.Mukwage exerce à l’hôpital de Panzedans la province de Kivu où il opère lesvictimes dont la plupart n’auront sansdoute jamais une vie normale : lésions àpeine imaginables, séquelles irréver-sibles, corps saccagés et vies détruites.Le viol est devenu une arme de guerre eten lieu et place des bourreaux, ce sontces femmes martyrisées qui subirontl’anathème et le mépris de leur société.

C’est pour cela qu’en plus de sonengagement en tant que médecin, Denisactive aussi dans le milieu associatif pourleur réapprendre à vivre. Entre un coup

désespéré de bistouri et un prêche d’es-poir, il est le «messie» de la région et c’estdonc tout naturellement qu’après un courtexil forcé suite à une tentative d’assassi-nat, il reviendra au pays à l’appel de cesmilliers de femmes qui ont cotisé pour luipayer son billet. Ainsi donc s’installe ledispositif narratif du réalisateur qui com-mence par des rappels historiques soute-nus par une voix-off télévisuelle, puisbraque sa caméra sur les témoignagesalternés du Dr. Mukwage et de sespatientes, tout en prenant soin de souli-gner la reconnaissance et l’admirationmondiales envers le combat de son per-sonnage. Qu’il s’agisse de récits atroces,de chirurgies héroïques, de discours àl’ONU ou d’images insoutenables, ThierryMichel nous tient gentiment la main toutau long de ces 112 minutes de pellicule etses bons sentiments deviennent lesnôtres. Choqué par la barbarie des vio-leurs, révolté par le black-out des officielset la complicité des grandes multinatio-nales pilleuses des richesses du pays,horrifié par les images des massacresmais aussi celles en temps réel des cœlio-scopies durant les chirurgies de Mukwa-ge, admiratif devant la ténacité et l’enga-gement sans faille de ce dernier, le spec-tateur est confortablement installé dansun schéma émotionnel bien défini et si parmiracle, il tente de se donner les moyensde penser autrement le drame congolais,les gémissements d’une musique omni-présente le rattrapent et le replongent illi-co dans la désolation toute faite accompa-

gnée de l’inévitable posture de l’indignéclassique. Il y a donc comme une tyranniedu sentiment dans le documentaire quin’hésite pas par ailleurs à forcer les traitsdu héros et à remâcher les ingrédients del’hagiographie, alors même que sa figureprincipale n’en a guère besoin. Pis enco-re, le réalisateur frôle parfois l’indécenceen insistant sur les larmes, les blessureset le désespoir de ces femmes et enfantsviolés comme si cette souffrance devenait

plus grande à mesure que les plans gros-sissent et que les zooms s’en donnent àcœur joie ! Néanmoins, L’homme quirépare les femmes fut sans doute sauvéd’un total naufrage misérabiliste par ladignité des victimes et la pudeur du méde-cin, mais d’un point de vue formel, le filmdemeure dans l’étroitesse du champaudiovisuel et n’accède quasiment jamaisau langage cinématographique.

Sarah Haidar

La nuit tombe au seuilde Bab El Oued où pas-saient trois filles d’Algérie.L’une des trois jeunes filleschantait une sérénadeandalouse.

La rue était déserte ence début de mois de find’automne. La chanteusequi, comme tous les gensde l’Andalousie, comprendd’un simple signe en profi-tait pour chanter de plusbelle, de sa belle voix, dansce pays où chanter la vieest interdit pour unefemme. Les trois jeunesfilles traversent la chaus-sée pour aller vers l’Institutde musique de l’autre côtéde la rue.

Une explosion depétards du côté de la ruede la Lyre nous rappelleque dans quelques jours,tous les gens raisonnablesvont se barricader chezeux à la maison à cause dela longue et absurde nuitde «la guerre civile» quidure pratiquement jusqu’àl’aube. Le charme estrompu !

K. B. bakoukader@yahoo.fr

LE COUP DE BILL’ARTDUSOIR

Le jour et la nuit

Par Kader Bakou

L’HOMME QUI RÉPARE LES FEMMES PROJETÉ À ALGER

De la difficulté de dénoncer sans pleurnicher !

BASILIQUE NOTRE-DAME-D’AFRIQUE

Concert de chants de Noël par la Choraleinternationale anglophone d’Alger

Sacrée soirée à la BasiliqueNotre-Dame-d’Afrique ! Plusbelle et plus resplendissante

de lumières que jamais, la Basi-lique de Notre-Dame d’Afrique aabrité lundi soir un concert dechants de Noël donné par laChorale internationale anglopho-ne d’Alger. Plus d’une heure avant le

début du concert, «les pélerins»dont beaucoup sont venus enfamille avec enfants, commen-cent à affluer. Pour certains,cette belle et fraîche nuit algéroi-se est aussi une occasion d’ad-mirer la magnifique vue sur labaie d’Alger. La cathédrale ouvre ses

portes. La grande salle se remplità vue d’œil. Rapidement, elledevient pleine de monde. Unecclésiastique, ou un «pappas»dans le parler algérois, faitremarquer que c’est la premièrefois que la Basilique de Notre-Dame d’Afrique accueille unconcert de chants de Noël dans«la pure tradition britannique» duChristmas carols. Il fait également remarquer

que cette année, le calendrier afait coincider les anniversairesde naissances des prophètesMohamed et Jésus. En conclu-sion, l’orateur souligne que cetteinitiative en terre algérienne estconforme à la volonté de la basi-

lique Notre-Dame d’Afrique depromouvoir le respect mutuel etle vivre- ensemble.La cérémonie comporte une

série de «prières», respective-ment pour la paix dans le monde,pour l’Algérie, pour l’ environne-ment et pour les artistes quiessayent d’apporter la joie auxpeuples de la Terre.La première chanson intér-

prétée par la chorale est «Oncein Royal David’s City». Elle serasuivie par «O Come all ye Faith-ful», «Joy to the World», «O LittleTown of Bethleem», «Gabriel’sMessage», «Il est né le divin

enfant » (l’unique chanson enfrançais), «Away In a Manger»,«Infant Holy, Infant Lowly»,«Quem Pastores Laudavere»,et, enfin, «Hark ! the HeraldAngels Sing». Ce «Service ofnine lessons and carols» est,bien entendu, ponctué par neuf«lessons» (leçons) que le publicécoute assis ou debout, tout enparticipant parfois au chant.C’est la fin de cette sacrée

soirée qui s’est déroulée en pré-sence, notamment, de représen-tants de la mairie de Bologhineet d’ambassadeurs dont celui deGrande-Bretagne, partie prenan-

te dans cette initiative à la veillede la fête chrétienne de Noël. Lepublic debout fait une ovation àla chorale qui interprète unedixième chanson non inscrite auprogramme, mais qui a ravi lesnombreux enfants anglophonesprésents.Inaugurée en 1872, Notre-

Dame d’Afrique est une basiliquecatholique située au quartierNotre-Dame-d’Afrique communede Bologhine (ex-Saint-Eugène)quartier situé au nord-ouest d’Al-ger. Le monument est construit

sur un promontoire dominant lamer de 124 mètres. La basiliqueest considérée comme «la sœurjumelle» de l’église Notre-Dame-de-la-Garde de Marseille. Sonstyle architectural est inspiré deréférences romanes, byzantineset mozarabes. La basilique, fréquentée

depuis toujours par chrétiens etmusulmans, reçoit chaqueannée 100 000 visiteurs. A l’inté-rieur d’ailleurs, le visiteur peutlire en face de l’entrée : «Notre-Dame d’Afrique, priez pour nouset pour les musulmans.»Depuis le 12 septembre 2012,

La basilique de Notre-Damed'Afrique est classée sur la listedes biens culturels algérienscomme monument historique.

Kader B.Ph

oto

: DR

Le Soird’Algérie Mercredi 16 décembre 2015 - PAGE12

MEILLEURES VENTES PAR MODÈLE

Hyundai Accent

1 814 Dacia Duster

1 656Renault Clio

1 504

Dacia Logan

2 043

Renault Symbol

2 456

3

4

5

2

1

(-19%)

(+56%)

(+18%)

(+73%)

(+54%)

Renault 4 358 (+60%)

Dacia 4 294 (-25%)

Hyundai 2 570 (+16%)

Peugeot 1 804 (-16%)

Toyota 946 (-22%)

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4

5

Novembre 2015Top 5

FOTON ALGÉRIE W SHOW

HAIMA

SALON DE L’AUTOMOBILE D’ORANLe groupe Renault se détache EMIN AUTO/SSANYONG

Le Tivoli en vedette

Comme on le précisait dans notre précéden-te édition, le représentant de la marque coréen-ne, Emin Auto, présente lors de l’Autowest lagamme de Ssangyong disponible en Algérie. Etla vedette du stand, c’est naturellement le nou-veau Tivoli fraîchement débarqué en Algérieavec son design innovant par rapport aux habi-tudes de la maison. Il constitue une évolutionqualitative appréciable dans le style deSsangyong. Une face avant inédite, avec unesignature lumineuse en LED, des optiques denouvelle génération, des lignes fluides et despassages de roues galbés, le tout lui conférantune personnalité forte et distinguée.

Dans l’habitacle, les espaces sont généreux,la sellerie en cuir accueillante et une modularitéqui offre plusieurs combinaisons de charge-ment. Le design de la planche de bord moderneassure un positionnement ergonomique de l’en-semble des commandes de confort et de sécu-rité. Les cadrans bénéficient d’un éclairage de 6couleurs différentes adaptables aux lumières dujour ou de la nuit.

Le Tivoli est présent à Oran aux côtés desautres modèles de la firme, notamment leKorando restylé qui arbore un look nettementplus séduisant qu’auparavant. Des offres pro-motionnelles sont par ailleurs proposées auxclients.

B. B.

CITROËN

La C4 changede look

C’ est l’une des marques fran-çaises qui ont marqué parleur présence la 15e édition

de l’Autowest, tant par la qualité du standproposé aux visiteurs que par la variétéde la gamme exposée. Citroën, c’estd’abord une présence historique enAlgérie et une détermination à s’y main-tenir en dépit d’une conjoncture peufavorable. Et c’est le directeur général deSaida, la filiale de GBH, et représentantde la marque aux chevrons, qui le sou-ligne d’une manière nette, le jour de l’ou-verture de la manifestation lors de la tra-ditionnelle conférence de presse. PourPatrick Coutelier, le Salon d’Oran estdevenu «un rendez-vous incontournablepour présenter les nouveautés de lamarque et aussi pour souligner nosambitions pour le marché algérien et de

nous conformer aux directives qui sontémises par les pouvoirs publics visant laréorganisation du secteur». L’orateuraffirmera que «les véhicules que nouscommercialisons sont l’expression desvaleurs qui ont toujours fait la force de lamaque». Il donnera ensuite un aperçudes modèles exposés, notamment lesdeux dernières nouveautés, à savoir leBerlingo revu et corrigé et la nouvelleC4 qui arrive parée de ses nouveauxatours et proposant de nouvelles offresen équipements de confort et de sécuri-té. Présenté récemment à la presse, lenouveau Berlingo arbore les élémentsde la nouvelle charte identitaire deCitroën à travers un style subtilementreconsidéré et une personnalité encoreplus affirmée. La C4 millésime 2015reconduit dans son design le style géné-ral de l’ancienne version avec des évolu-tions, certes peu visibles, mais suffi-santes pour lui procurer une allure rafraî-chie et attrayante. Après une longueattente, elle débarque avec une motori-sation diesel, le 1.6 HDi développant lapuissance de 115 Ch. Disponible en troisfinitions, Live, Feel et Shine, son prix devente débute à partir de 2 010 000 DATTC pour la version Live, jusqu’à 2 610000 DA TTC pour la Shine 115 Ch. Despromotions sont proposées sur toute lagamme durant la période du Salon aussibien à Oran que chez l’ensemble desagents agréés de Saida allant de 40 000à 250 000 DA. B. B.

La gamme se moderniseL a société Akbou Auto, repré-

sentant de la marque chinoi-se Haima, a fait de la 15e éditiondu Salon d’Oran une opportunitépour réaffirmer sa présence enAlgérie et présenter les dernièresnouveautés qu’elle commerciali-se. Une gamme de véhiculesparticuliers adaptés chacun auxattentes d’une clientèle, de lapetite citadine au SUV de derniè-re génération avec ses équipe-ments de confort et de sécuritéqu i n’ont rien à envier auxmodèles européens. Haima 1,Haima 2, Haima 3, Haima 7 et leSUV Haima S5, une famille austanding croissant et évoluantdans l’ensemble des segmentsdu marché de l’automobile. Lamarque Haima se distingue parune grille tarifaire avantageusequi varie entre 960 000 DA TTCpour la Haima 1 et 2 030 000 DATTC pour le crossover Haima S5en finition Noble. Le concession-naire annonce par ailleurs

qu’une garantie de 3 ans kilomé-trage illimité est offerte sur l’en-semble de la gamme et rassureses clients de la disponibilité dela pièce de rechange et de l’effi-cacité de son service après-vente et de son réseau d’agentsagréés à travers le pays. A l’oc-casion de ce Salon, Haima offredes remises allant de 40 000 à100 000 DA avec en prime unelivraison immédiate. B. B.

Une famille d’utilitaireset des ambitions

C ’est sans aucun doute l’undes stands les mieuxaboutis de ce 15e Salon

d’Oran. Un aménagement dignedes grands salons internationaux.Le nouveau représentant duconstructeur chinois, spécialistedes véhicules utilitaires de diffé-rents tonnages, a mis les bou-chées doubles pour réussir saprésence dans la capitale del’Ouest et aussi exposer sagamme large et variée. C’est lepick-up Tunland, disponible encarrosserie simple cabine 4x2 etdouble cabine 4x2, et qui affichedes aptitudes de chargementappréciables, comparativement àla concurrence.

Il est propulsé avec un blocdiesel de technologie Cumins quiallie performance et fiabilité, etqui délivre une puissance de 115ch pour un couple de 280 Nm.C’est aussi Aumark FL quireprend dans sa conception lestyle à succès des H100 deHyundai et le K2700 de KIA. Il estdoté d’un châssis à structure ren-forcée qui lui assure précisémentde bonnes capacités de charge-ment, d’autant que sa suspensionà essieu rigide avec ressorts àlames renforce encore plus cetteoffre. Sa cabine familière proposeà ses occupants les conditionsd’espace et d’ergonomie néces-saires pour une présence à bord.

Sur le stand, nous trouvonségalement la famille Auman dontle tracteur Auman TX reste leporte-drapeau. Il propose uneapproche moderne d’une utilisa-tion utilitaire. Sa technologieavancée avec la puissance et lecouple de son moteur, ses équi-pements de sécurité, sa cabinespacieuse et accueillante et sonautonomie de carburant font dece camion un concurrent redou-

table. La gamme Foton se dis-tingue par un rapport qualité/prixcompétitif.

B. B.

SOVACUne offre : la disponibilité immédiateA l’image de quelques concessionnaires qui ne participent pas à

l’Autowest mais qui ne veulent pas rater cette fête de l’automobile etl’affluence qu’elle suscite, il y a le groupe Sovac (Volkswagen, Audi,Porsche, Seat et Skoda) qui organise des portes ouvertes dans sesstructures à Oran, aéroport, Es-Sénia et Sidi El-Bachir. Une invitationest ainsi lancée à ses inconditionnels et autres clients potentiels pourbénéficier d’un avantage, à savoir la livraison immédiate, ce qui estpar les temps qui courent une aubaine à ne pas rater vu les délaisd’attente qui ne font que s’étirer en longueur. C’est le cas notammentpour les Skoda Fabia Active 1.0 MPI et Rapid Ambition 1.6 TDi. Dansun communiqué, Sovac ajoute également que la même offre de dis-ponibilité est proposée pour la Seat Ibiza en version Titanium 1.4essence 85 Ch et la Leon dans ses différentes finitions, FR, Linea-Ret Linea-R + caméra. Pour Volkswagen, c’est la Polo Carat 1.6 MPI90 Ch et Trendline 1.6 MPI 90 Ch qui bénéficient également de cetteoffre de livraison immédiate. L’unique offre promotionnelle est réser-vée au Crafter de la gamme utilitaire. B. B.

Des frigos pour tous

Activant dans le secteurdepuis plus d’uneannée, la société W

Show a marqué sa présence auSalon d’Oran par la présenta-tion de sa gamme de produitsfrigorifiques destinés à équiperles véhicules utilitaires de diffé-rents gabarits. Ce sont des réfri-gérateurs pour camions de plu-sieurs dimensions adaptables àtoutes les cabines pouvant êtrefacilement intégrés sous la ban-quette ou derrière les sièges. Ilspeuvent même être insérés

dans les espaces de rangementprévus par le constructeur.C’est également des unités deréfrigération portables demoyenne et grande dimensionsqui peuvent être placés dansles espaces de chargement etdisposant d’une alimentationAC/DC avec un compresseurde grande efficacité. On citerala gamme des grands réfrigéra-teurs avec double porte etdouble thermostat permettantd’obtenir des températures dif-férentes selon les produitsconservés allant jusqu’à -18°.Ils assurent de grandes capaci-tés de charge et des perfor-mances dans toutes les condi-tions d’utilisation. En plus desréfrigérateurs, W Show proposeaussi une gamme de climati-seurs de stationnement, quipeuvent fonctionner ainsi pen-dant les périodes d’arrêt duvéhicule grâce à une alimenta-tion directe depuis la batter ie.Pratique et facile à l’installation,ces climatiseurs peuvent êtrefixés soit sur les hublots descabines des camions ou sur lestoits. Le gérant de W Show,Sofian Touabia, a mis en placeun plan de marketing et decommunication pourconvaincre les utilisateurs devéhicules utilitaires de l’efficaci-té de ces produits et l’optimisa-tion énergétique qui découle deleur utilisation et surtout de leuradaptation à toutes les configu-rations de véhicules. B. B.

NOUVEAU MITSUBISHI L200Refondation du véhicule

utilitaireSur le stand de Falcon Motors, représentant de la marque

japonaise Mitsubishi, le pick-up L200 est sans doute la curiositémajeure pour les visiteurs. Restylé il y a deux ans, il arbore undesign revu et corrigé en profondeur en adoptant les codes actuel-lement en vigueur dans le segment. Une évolution qualitative évi-dente à travers une refondation des principaux aspects du véhicu-le, à savoir le style, le confort, la maniabilité et la durabilité. Autantdire les critères sur lesquels s’est construite une image de robus-tesse et de fiabilité que les clients algériens retiennent de cebaroudeur authentique. Le nouveau Mitsubishi L200 se proposede s’adapter aussi bien à un usage utilitaire que touristique. Il sug-gère une nouvelle segmentation, en l’occurrence les Sport UtilityTrucks par opposition à l’appellation pick-up. L’essentiel étantdans la juste combinaison entre le confort d’une cabine de véhicu-le de tourisme et la robustesse d’un utilitaire. On trouve égalementà Oran les autres membres de la gamme commercialisée enAlgérie dont l’incontournable Pajero Sport qui, malgré le poids desans, continue de séduire et de convaincre surtout par sa fiabilité àtoute épreuve et sa résistance à des utilisations extrêmes.

B. B.

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FOOTBALLLEICESTER ENFONCE CHELSEA ET S’INSTALLE EN LEADER

Mahrez, un onzième butet tant de promesses !

l Le milieu internationalalgérien de Leicester City, RyadMahrez, a inscrit lundi soir son11e but de la saison, lors de lavictoire à domicile face àChelsea (2-1), en clôture de la16e journée du championnatanglais de football. Le joueur algérien a marqué le

2e but des Foxes (48') d'unesuperbe frappe enroulée qui n'alaissé aucune chance au portierbelge des Blues, ThibautCourtois. Mahrez était même àl'origine de l'ouverture du scorede son équipe, grâce à unepasse décisive à son complice enattaque Jamie Vardy (34'), quiconsolide sa position de meilleurbuteur de la Premier Leagueavec 15 réalisations. L'ancienjoueur du Havre AC (France) enest à sa 7e passe décisive depuisle début de l'exercice. Grâce àcette nouvelle victoire, Leicesterreprend son fauteuil de leaderavec 35 points, soit deux de plusque son poursuivant Arsenal.Avec 18 buts depuis son arrivéeen Angleterre, Mahrez a battu lerecord de buts inscrits par unAlgérien en Premier League quedétenait l'ancien internationalalgérien Ali Benarbia sous lescouleurs de Manchester City (11réalisations). Mahrez (24 ans)avait rejoint les Foxes en janvier2014 en provenance du Havrepour un contrat de trois ans etdemi avant de le prolonger jus-qu'en 2019. Lors d'un entretienaccordé lundi au journal anglais

The Telegraph, Mahrez a écartél'idée de quitter les Foxes lors duprochain mercato d'hiver. «QuitterLeicester ? Pourquoi ?Franchement, je n'y pense mêmepas d'autant que je me sens trèsà l'aise avec cette équipe. Unechose est sûre, je vais terminer lasaison avec Leicester après onverra», a-t-il affirmé.

Ranieri trouve Mahrez et Vardy«fantastiques»

L'entraîneur italien deLeicester City Claudio Ranieri aqualifié de «fantastiques» les per-formances enchaînées par le duod'attaque de son équipe, compo-sé de l'Anglais Jamie Vardy et del' international algérien RyadMahrez, qui comptent à eux seuls26 buts, au terme de la 16e jour-

née. «Je pense que les perfor-mances de Mahrez et Vardy sontfantastiques, mais ils ne sont quele sommet de l'iceberg parce quederrière eux, il y a un grand étatd'esprit qui aide toute l'équipe», aaffirmé Ranieri à la presse, à l'is-sue de la victoire des Foxes lundisoir face à Chelsea (2-1), en clô-ture de la 16e journée. Un succèsqui permet à Leicester dereprendre son fauteuil de leaderavec 35 points, soit deux de plusque son poursuivant Arsenal. Lesdeux joueurs en question se sontdistingués lors de cette rencontre.Vardy a inscrit à l'occasion son15e but de la saison sur unepasse décisive de Mahrez. Deson côté, le joueur algérien a

crevé l'écran par la suite en mar-quant un but d'une superbe frap-pe enroulée qui n'a laissé aucunechance au portier belge desBlues, Thibaut Courtois. Il s'agitdu 11e but de la saison pour l'an-cien Havrais qui compte égale-ment 7 passes décisives. «Onsait que Vardy et Mahrez sontnos cartes de crédit, mais pourfaire ça, il faut que les autresjoueurs jouent bien», a-t-il ajouté.Pour Ranieri, Vardy et Mahrezsont intransférables lors du pro-chain mercato d'hiver. «Personnene peut acheter Vardy et Mahrezen janvier. Les clubs n'ont pasassez d'argent et les deuxjoueurs n'ont pas de prix», a-t-ilsouligné.

CHAMPIONNATDE ROUMANIE

3e but pourl'Algérien Hamroun(Steaua Bucarest)L'attaquant algérien, Jugurtha

Hamroun, a offert la victoire à son équi-pe Steaua Bucarest, vainqueur sur leterrain de V. Contanta (1-0), lundi soirdans le cadre de la 22e journée duchampionnat de première division defootball en Roumanie. Hamroun a ins-crit pour l'occasion sa troisième réalisa-tion avec le club cinquième au classe-ment. Il n'est pas allé au bout de larencontre après avoir été remplacé parson compatriote, Aymen Tahar à la 78eminute. L'ex-international olympique algérien

a rejoint l'été dernier Steaua en prove-nance d'Otelul Galati, un autre club rou-main où i l avait évolué pendant ladeuxième partie de la saison écoulée.Hamroun (26 ans) a été formé àGuingamp (Ligue 1, France) et jouéaussi à Chornomorets Bourgas(Bulgarie) entre 2011 et 2012, avant derejoindre le club turc de Karabukspor(2012-2014). Il a eu un passage éphé-mère en championnat d'Algérie sous lescouleurs de la JS Kabylie au cours de lapremière tranche de l'exercice passé,mais il n'a pas été qualifié pour partici-per à la compétition officielle.

Fin de saisonpour Kashi ?Le milieu international algérien de

Charlton (division 2 anglaise de football)Ahmed Kashi, absent depuis deux moispour blessure, risque de se faire opéreret rater ainsi la suite de la saison, rap-porte la presse locale. Touché en sep-tembre dernier au niveau du tendon, lemilieu défensif algérien âgé de 27 ans atenté de soigner sa blessure sans pas-ser sur le billard mais il a dû se rési-gner, précise la même source. En casd'intervention, Kashi, qui a disputéjusque-là 11 matchs avec Charlton,devrait déclarer forfait pour le reste dela Championship. L'Algérien s'est engagé cet été pour

trois ans avec la formation anglaise deCharlton en provenance du FC Metz(Ligue 2 française) pour un contrat detrois ans. Kashi avait été retenu par lesélectionneur des Verts ChristianGourcuff pour le match de l'Algériecontre le Lesotho (3-1) disputé le 6 sep-tembre dernier à Maseru pour le comp-te de la deuxième journée des qualifica-tions de la CAN-2017, mais était restésur le banc. Il avait effectué son baptê-me du feu en sélection algériennecontre le Sénégal (victoire 2-0) lors dela CAN-2015 disputée en Guinée équa-toriale.

CHAMPIONNAT D'ANGLETERRE

Mahrez domine le classementdes meilleurs dribbleurs

Le milieu international algérien de Leicester City Ryad Mahrez,domine le classement des meilleurs dribleurs de la Premier Leagueanglaise de football à l'issue de la 16e journée clôturée lundi, avec 54dribbles réussis. Mahrez devance Wilfried Zaha de Crystal Palace (51dribbles) et Eden Hazard de Chelsea (48 dribbles). Le joueur de 24ans s'est de nouveau illustré lors de la victoire à domicile de son équi-pe face à Chelsea (2-1) en étant passeur et buteur. Il a porté à 11 soncapital buts (3e meilleur buteur), et 7 le nombre de ses passes déci-sives (2e meilleur passeur). Avec 18 buts depuis son arrivée enAngleterre, Mahrez a battu le record de buts inscrits par un Algérien enPremier League que détenait l'ancien international algérien AliBenarbia sous les couleurs de Manchester City (11 réalisations).

MAHREZ AU MICRO DE SKY SPORT :

«On ne peut pas m’arrêter»Dans une déclaration, à la fin du match contre Chelsea, faite à

Sky Sport, l’international algérien Ryad Mahrez a fait état de sonbonheur de vivre des moments exceptionnels sous les couleurs deLeicester. «Je ne sais pas si on peut m’arrêter, mais je dois faire demon mieux pour l'équipe», a-t-il confié. Avant de souligner le bonétat d’esprit qui règne au sein du groupe des Foxes. «J’ai beaucoupde confiance. Lorsque vous continuez de marquer et de faire despasses, il est normal d'avoir un peu de confiance, il faut continuer etaider l'équipe. La chose la plus importante est la performance del'équipe. Nous avons fait un grand match et nous méritions degagner, nous devons continuer», soulignait celui qui pense que lemaintien est l’objectif numéro du club. «Nous avons besoin de 40 à42 points pour être définitivement en sécurité. Il est déjà bon d’enavoir 35 points en 16 matchs. Nous méritons tous que nous avonsfait», conclu l’un des deux meilleurs éléments de l’actuel leader duchampionnat anglais. M. B.

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FOOTBALLRC ARBAÂ

Meziane approché parMarseille et Montpellier

«Au cours de ce rendez-vous, j'ai eu une discussionavec José Anigo chargé durecrutement de joueurs afri-cains pour Marseille. Je luiai signifié qu'il doit s'appro-cher de l'USM Alger à quij'appartiens encore. Il y a euégalement l 'approche deMontpellier dont l 'entraî-neur-adjoint s'est procurémes coordonnées», a indi-qué à l'APS Meziane (21ans), prêté pour une saisonau RC Arbaâ. A l ' instard'autres joueurs des U23,Abderrahmane Mezianes'est distingué lors de laCAN-2015 des U23 qui a vul 'Algérie composter sonbillet pour les Jeux olym-piques -2016 de Rio deJaneiro. «A l'issue de la finde mon prêt, je dois retour-ner à l'USMA même si monambition est d'embrasserune carrière professionnelleà l'étranger», a-t-il ajouté.Appelé à commenter la per-formance réalisée par les

Olympiques au Sénégal,Meziane s'est dit «satisfait»par le parcours réal isé.«Nous aurions aimé revenirau pays avec le trophée,mais malheureusementnous avions trébuché enfinale. Le plus importantpour nous était d'arracher lefameux sésame pour lesJO. L'objectif qui nous a étéassigné a été atteint», asouligné le natif de Médéa.

Pour Meziane, la solida-rité qui a animé le groupependant son séjour auSénégal y est pour beau-coup dans la qualificationpour le rendez-vous brési-lien. «Nous avons vécu unevéritable aventure humaineavec une grande solidaritéentre joueurs, qui reste àmon sens le secret de notreréussite.

Le forfait pour blessurede notre coéquipier AhmedGagaâ nous a boostés etencouragés pour la suite dela compétit ion». Avec

désormais le billet des JOen poche, l 'équipe olym-pique devra passer à unautre cal ibre, avec «unniveau beaucoup plus élevéque la CAN», selonMeziane. «Le vrai travaillecommence maintenant pournous. Nous devons biennous préparer en consé-quence en vue des JO pour

faire honneur au pays.Selon les règlements, lasélection sera certainementrenforcée par des joueursde l'équipe première, et celane pourra que nous rendreencore plus forts», a-t-i lconclu. Outre l 'Algérie,l'Afrique sera représentéeaux JO-2016 par le Nigeriaet l'Afrique du Sud.

l Le meneur de jeu de la sélection nationale olym-pique de football Abderrahmane Meziane affirmé avoirété approché par les deux clubs français de Ligue 1 :Olympique de Marseille et Montpellier, en marge de ladernière Coupe d'Afrique des nations CAN-2015 disputéeau Sénégal.

JORGE JESUS À LA RECHERCHE D’UNATTAQUANT QUI A LES CARACTÉRISTIQUES

PHYSIQUES DE SON BUTEUR ALGÉRIEN

Le Sporting Lisbonneveut-il une doublure ou un

remplaçant à Slimani ?Déjà engagé dans le mercatohivernal avec le recrutement detrois joueurs, en l’occurrenceBruno César, Schelotto etMarvin, le Sporting deLisbonne a l ’œil sur deuxautres renforts. Le coach lis-boète, Jorge Jesus s’est pro-noncé sur le profil des joueursencore à recruter : il s’agirad’un défenseur axial mais éga-

lement d’un attaquant qui a lescaractéristiques physiques de l’inter-

national algérien, Islam Slimani. «Je vou-drais un avant-centre de grande taille, fort physiquementet bon dans le jeu aérien», explique le coach de l’actuelleader du championnat portugais dont l’effectif est assezpourvu en attaquants avec Téo Gutiérrez, Montero et leJaponais Tanaka, bien que ce dernier soit annoncé sur ledépart dès cet hiver. Jorge Jesus a fait savoir que ce ren-fort entrerait en droite ligne avec la préservation du buteurdu Sporting, «sujet à d’éventuelles blessures et autrebaisse de forme», souligne Jorge Jesus. Mais il semblebien que l’idée de chercher un suppléant à Slimani est liéeà l’avenir de l’international algérien avec le club lisboèteavec lequel il est lié jusqu’en juin 2020. Le premier bail quidevait expirer en juin 2017 a été renouvelé en août der-nier. Pour autant, le club portugais qui a fixé la clause delibération de son attaquant algérien à 30 millions d’euros.Un prix que nombre de clubs européens et même d’Asie(Chine particulièrement) assurent pouvoir payer si leSporting Lisbonne daigne libérer immédiatement songoléador algérien, auteur cette saison de son 11e but en21 matchs joués, toutes compétitions confondues, soitdeux de mieux que pour le même nombre de rencontresen 2014-2015 et 6 que lors de l’exercice 2013-2014durant lequel il a rejoint pour 300 000 euros le SportingLisbonne.

M. B.

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FOOTBALLABDERRAHMANE HACHOUD (DÉFENSEUR DU MC ALGER) À PROPOS

DE LA DOMICILIATION DU DERBY CONTRE LE CRB :

«Déçu par la décision de la LPF»l Le Mouloudia d’Alger gagne

mais ne convainc toujours pas sagalerie. L’équipe constelléed’étoiles est loin de refléter laqualité de son effectif et surtoutles sommes colossales dépenséespar la Sonatrach pour les joueursseniors et le staff technique.Pour le capitaine d’équipe desVert et Rouge, AbderrahmaneHachoud «il ne faut pas s’alar-mer, l’équipe est juste en rodageaprès une mauvaise passe».

Le Soir d’Algérie : Une foisde plus votre équipe gagne(face au MOB, ndlr) mais sans lamanière. Peut-on dire que c’estun blocage ou bien ce sont lesconsignes du staff techniquequi ne cherche que la victoire ?

Abderrahmane Hachoud :«Notre groupe a connu un passa-ge difficile. Depuis quelques jour-nées, on n’arrive pas à enchaînerles bons résultats. Je pensequ’avec cette stabilité, la confianceregagnera le groupe. Une fois laconfiance retrouvée, notre groupepourra être plus à l'aise sur le ter-rain. Mais dans notre état actuel, il

est très difficile d’aligner l’art et lamanière.»

Le Mouloudia est en train degagner du terrain. Sa positionau classement provisoire estrassurante…«On revient un peu de loin.

Après avoir perdu beaucoup depoints sur notre terrain au début dela phase aller, l’équipe s’est ressai-

sie au bon moment pour renverserla vapeur. J’espère que nousallons maintenir cette cadence. LeMouloudia, de par son statut declub le plus populaire, doit toujoursjouer les premiers rôles.Malheureusement, il y a des aléasque nous ne maîtrisons pas.»

Comme par exemple ?«Notre club est un SDF par

excellence et je ne cite que cetteanomalie pour confirmer nos diffi-cultés actuelles en championnat.»

Votre équipe a rendez-vous

ce jeudi avec l’épreuve populai-re. Vous êtes appelés à croiserle fer avec l’USM Oran. Serait-ceun match facile ?«Justement, il ne faut pas tom-

ber dans le piège de la facilité.Dans de tels rendez-vous, lespetites équipes sont hypermoti-vées pour créer la surprise. Donc,la prudence est de mise face à cetadversaire qui nous est inconnu.»

La Ligue professionnelle defootball n’a pas retenu lesdoléances du MCA, à jouer cematch au stade du 5-Juillet.Etes-vous déçus ?«Ah oui plus que déçus. C’est

une raison supplémentaire pourêtre plus que vigilants face àl’USMO, car le stade du 20-Aoûtest un terrain neutre. Le 5-Juilletaurait permis à plus de monded’assister à la rencontre.»

Parallèlement à cette ren-contre, votre staff techniqueprépare l’autre choc, celui quivous opposera dans moinsd’une semaine au leader del’USM Alger ? «Exact. C’est le match de l’an-

née pour tous les amateurs de laballe ronde. Ce n’est pas lemoment d’en parler mais on tâche-ra d’être à la hauteur lors de cederby.»

Propos recueillis par A. A.

LIGUE 1 (MISE À JOUR)

Les billets du derby USMA-MCAen vente à partir de vendredi

Les billets d'entrée au stade du 5-Juillet d'Alger, pour assister auderby USM Alger-MC Alger prévu le mardi 22 décembre (18h) pour lecompte de la mise à jour du calendrier de la Ligue 1 Mobilis de football,seront mis en vente à partir de vendredi, a-t-on appris auprès del'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf (OCO). «Les billetsd'accès au stade seront disponibles pour le public au niveau des gui-chets du 5-Juillet les vendredi et samedi prochains de 9h à 18h pouréviter le rush le jour de la rencontre», a expliqué à l'APS le directeur dustade, Hakim Chelefi. Beaucoup de monde est attendu pour assister àce match en retard de la 11e journée entre l'USMA, leader du cham-pionnat avec 32 points et le MCA (3e, 22 pts) vu la rivalité historiqueentre les deux formations, estiment les observateurs. «Nous poursui-vrons l'opération de vente jusqu'au jour du match, si évidemment il yaura encore des places disponibles», a ajouté le même responsable.La Ligue 1 Mobilis a atteint sa 15e journée qui se jouera les 25 et 26décembre. L'USM Alger et son voisin le MC Alger évolueront contrerespectivement l'USM Blida à domicile et l'ES Sétif en déplacement. Lechampionnat de Ligue 1 laissera place ce week-end aux matchs des32es de finale de la coupe d'Algérie.

USM ALGER

Les «Olympiques» ménagés face au PACL'entraîneur de l'USM Alger Miloud Hamdi, a décidé de ménager

ses internationaux olympiques en vue du match face au Paradou ACjeudi au stade Omar-Hamadi (17h) dans le cadre des 32es de finale dela Coupe d'Algérie. En effet, les Ferhat, Benkhemassa, Darfalou etAbdellaoui, viennent de prendre part à la Coupe d'Afrique des nationsCAN-2015 des moins de 23 ans (U23) disputée au Sénégal, où ils ontatteint la finale face au Nigeria (défaite 2-1). Ce quatuor, qui a bénéfi-cié de trois jours de repos après le retour de la sélection olympiquedimanche matin au pays, reprendra l'entraînement mercredi avec legroupe. Outre ces quatre joueurs, l'USMA devra se passer face auPAC des services du milieu du terrain Hamza Koudri et du défenseurMokhtar Benmoussa, suspendus. L'USMA, finaliste malheureux de laLigue des champions d'Afrique, caracole en tête du championnat avec32 points, soit neuf de plus que son poursuivant direct le CRBelouizdad, au terme de la 14e journée. Le club de Soustara compteun match en moins à disputer le mardi 22 décembre face au voisin duMC Alger au stade du 5-Juillet (18h).

HANDBALL : CHAMPIONNATD'ALGÉRIE EXCELLENCE DAMES

Le calendrier de lacompétition arrêtéLa Fédération algérienne de handball

(FAHB) a rendu public,hier, le program-me complet du championnat«Excellence» féminin 2015-2016, dixjours après l'adoption, par l'assembléegénérale de l'instance fédérale, réunieen session extraordinaire, d'une formulede compétition à dix équipes. La nouvel-le formule, passée in extremis à l'AgEx,prévoit aussi un palier inférieur(Nationale Une) composé de huit forma-tions. A l'issue de la saison, les trois der-nières équipes de l'«Excellence» quitte-ront l'élite, remplacées par le trio de têtede la Nationale Une. La proposition dechampionnat féminin prévoyant deuxgroupes de 8 équipes chacun a été parcontre rejetée par les membres del'AgEx. La 1re journée de championnat,dont la date n'a pas été communiquée,verra le champion en titre sortant, leHBC El-Biar se déplacer à Constantinepour croiser le fer avec le NRFC, tandisque le vice-champion d'Algérie, le GSPétroliers, ira à Oran pour affronter leHBC Gdiyel. Le derby et affiche tantattendue entre le HBCEB et le GSPn'aura lieu qu'à la 9e et dernière journéede l'aller sur le terrain du premier cité,tandis que la manche retour se déroule-ra dans le cadre du 18e week-end duchampionnat et pourrait s'avérer déter-minante pour l'attribution du titre dechampion.

Programme de la 1re journéeNRF Constantine-HBC El-BiarHBC Gdyel-GS PétroliersFS Constantine-HC MilaRIJ Alger-HBCF ArzewHHB Saïda-ESFOR Touggourt

RUGBY : MATCH AMICAL INTERNATIONAL ALGÉRIE-TUNISIE

Une première historique pour le XV nationall La sélection algérienne de

rugby s'apprête à disputer son toutpremier match amical international àdomicile face à son homologue tuni-sienne, vendredi au stade Ahmed-Zabana d'Oran (16h) lors d'une sortiehistorique du jeu à XV algérien quiretrouve la compétition après 43 ansd'absence.Le staff technique national,

composé des entraîneurs Salim etJemaî Tebani, a fait appel à 24joueurs professionnels issus deschampionnats d'Angleterre, deFrance, de Nouvelle-Zélande et deRoumanie ainsi qu'à deux élé-ments évoluant en Algérie. Cetterencontre internationale est organi-sée par la Fédération algérienne derugby (FAR), sous l'égide du minis-tère de la Jeunesse et des Sports,du Comité olympique et sportifalgérien (COA) et de la wilayad'Oran. Pour sa première sortie surle sol algérien, l'équipe nationale vadisputer une rencontre historiqueau stade Ahmed-Zabana en pré-sence de grandes personnalités,

notamment Bernard Lapasset, legrand patron du rugby mondial(World Rugby). Selon le managerde la sélection algérienne, AzzouzAïb, les préparatifs vont bon trainavec l'arrivée, lundi soir, de tous lesjoueurs professionnels qui prépa-rent dans de bonnes conditionscette première sortie face à laTunisie. «Ce sera une premièresortie historique pour le rugby algé-rien qui retrouve ainsi la compéti-tion à l'occasion de cette rencontreface aux Tunisiens à Oran, uneville connue pour son attachementau rugby depuis toujours. L'objectifmajeur est de faire honneur aurugby algérien et de permettre à lajeunesse de notre pays de décou-vrir cette discipline», a déclaré àl'APS, Azzouz Aïb, égalementmembre fédéral de la FAR. Avec lanaissance de cette dernière le 17novembre 2015 à Alger sous laprésidence de Sofiane Benhassen,fondateur en 2008 du club pilote duStade oranais, il a été décidé defaire appel aux joueurs évoluant à

l'étranger, notamment en France,pour monter une équipe nationalecapable de représenter dignementles couleurs nationales. «La sélec-tion algérienne a été créée en pre-mier lieu avec des joueurs évoluanten Europe. Il y a eu déjà par lepassé un match face à la Tunisie(le 27 février 2007 à Nabeul, victoi-re 8-7, ndlr). Nous avons égale-ment atteint la finale de la CrescentCup, un tournoi international dispu-té le mois de juin dernier enMalaisie. C'était une participationsous l'égide de la Fédération algé-rienne du sport pour tous, puisquela Fédération algérienne de rugbyn'existait pas encore», a-t-il rappe-lé. La sélection algérienne n'ajamais participé à une phase finalede Coupe du monde de rugby. Elleest considérée comme une équipedébutante, pas encore admisedans la troisième division, selon leclassement actuel établi par leWorld Rugby, l'organisme interna-tional qui gère le rugby à XV et lerugby à sept. L'équipe nationale a

cependant participé à la CrescentCup rugby Championship, un tour-noi international disputé en juin2015 en Malaisie, où elle a atteintet perdu la finale du tournoi, termi-née dans une mêlée généraleentre les joueurs algériens et ceuxdu pays organisateur. LesAlgériens avaient remporté, parailleurs, le tournoi international duCaire (Egypte) en 2010, en battanten finale le pays hôte sur le scoresans appel de 50-0. Durant lapériode coloniale, le rugby avaitses adeptes, que ce soit à Guelma,à Oran, à Alger où à Annaba avecdes clubs comme le RIJA, l'USMA,El-Harrach, l'ES Guelma ou encorele Stade oranais. Plusieurs joueursalgériens ont pu accomplir debelles carrières pour s'offrir descontrats professionnels à l'étranger,plus précisément en France, maisla discipline a disparu après l'indé-pendance de l'Algérie et n'a pas puse développer au-delà de la géné-ration de 1960.

LIGUE DES CHAMPIONSD’EUROPE (PHASE DE GROUPES)

Un trio Ronaldo-Müller-Hulk dansl'équipe-type

Le trio Ronaldo-Müller-Hulk composel'attaque de la surprenante équipe-typede la phase de groupes de Ligue deschampions, composée hier par l'UEFA,et dans laquelle ne figure notammentaucun joueur du FC Barcelone, encoreen course pour la défense de son titre.Retrouver Cristiano Ronaldo (RealMadrid), déjà largement en tête du clas-sement des buteurs avec 11 buts en sixmatchs, était attendu. Et voir ThomasMüller, auteur de 5 buts et deux passesavec le Bayern, à ses côtés également.La présence du Brésilien Hulk (Saint-Pétersbourg) est plus inattendue, malgréses 3 buts et 4 passes décisives. Enattendant, il dame le pion à Lionel Messi,qui à sa décharge était blessé deux moisdurant à un genou et n'a disputé quetrois matchs sur six (3 buts, 1 passedécisive), à Luis Suarez (5 buts, deuxpasses) et à Neymar (2 buts, 5 passes).Le Barça est donc le grand absent decette équipe. Seules deux formationspeuvent se targuer d'y voir apparaîtredeux de leurs joueurs : le BayernMunich, avec, outre Müller, le latéralgauche David Alaba, et le Paris SG avecle défenseur central brésilien ThiagoSilva et le gardien allemand KevinTrapp, qui dame tout de même le pion àson illustre aîné Manuel Neuer (Bayern)ou encore l'inusable Gianluigi Buffon(Juventus). La défense est complétéepar l'Italien Andrea Barzagli (Juventus)en latéral droit et l'Uruguayen DiegoGodin (Atletico Madrid) en charnièrecentrale. Dans ce onze assez offensif, lemilieu de terrain est par ailleurs compo-sé de l 'Anglais Raheem Sterl ing(Manchester City), du Brésilien Willian(Chelsea) et du Belge Sven Kums, dontla présence récompense le parcoursétonnant de La Gantoise, qualifié pourles 8es de finale.

Le Soird’Algérie Monde Mercredi 16 décembre 2015 - PAGE16

CRISE EN SYRIE

Kerry à Moscou pour un rapprochementdes positions russo-américaines

Cette rencontre vise à rapprocherles positions des deux pays dans lecadre du règlement du conflit enSyrie, en amont de la réunion interna-tionale avec le président russeVladimir Poutine à New York.

«Il est bénéfique pour le mondeentier lorsque de puissantes nationsavec une longue histoire communeont la capacité de trouver un terraind'entente. J'espère qu'aujourd'hui,nous serons capables de trouver unterrain d'entente», a déclaré M. Kerry.

Washington compte sur leKremlin pour amener le président

Bachar Al-Assad à la table des négo-ciations avec l'opposition syrienneafin de mettre un terme au conflit quiravage la Syrie depuis 2011, qui a faitplus de 250 000 morts et des millionsde déplacés. Saluant le rôle deMoscou dans les négociations, lesecrétaire d'Etat américain a rappeléque les deux pays étaient «capablesde travailler efficacement sur des pro-blèmes spécifiques». Sergueï Lavrova pour sa part dit espérer un dialogue«constructif».

Washington et Moscou doiventdécider formellement de l'organisa-

tion, très probable d'une nouvelleréunion internationale vendredi àNew York entre pays soutenant l'op-position syrienne et ceux quiappuient le gouvernement syrien.

La conférence de New York s'ins-crit dans le processus dit de Vienne,par lequel 17 pays, y compris laRussie et l'Iran, sont tombés d'accordle 14 novembre dernier sur unefeuille de route politique pour la Syrie.

M. Kerry, arrivé dans la nuit dansla capitale russe, avait participé laveille à Paris à une réunion en pré-sence d'une dizaine de pays occiden-taux et arabes.

Le secrétaire d'Etat s'est montréoptimiste et a dit vouloir profiter de savisite à Moscou pour réaliser de«réels progrès» sur le rapprochementdes positions des Etats-Unis et de laRussie à propos de la crise syrienne.

Le responsable de la diplomatieaméricaine s'était entretenu avec seshomologues qatari et jordanien. LaJordanie est chargée de dresser une

liste des groupes «terroristes» quidevraient être exclus du processusde négociations, question éminem-ment sensible compte tenu desappréciations variées que portent lesacteurs du dossier syrien sur la natu-re «terroriste».

Les ministres ont également fait lepoint sur la réunion de Ryadh, tenuela semaine dernière, réunissant lesprincipaux groupes de l'oppositionarmée et politique syrienne. Ils ontdonné leur accord à des négociationsavec le gouvernement syrien tout enexigeant le départ du chef de l'Etat.

Plusieurs divergences de vuessur la crise syrienne opposent actuel-lement les Etats-Unis et la Russie.Les deux pays n'arrivent pas à s'en-tendre ni sur le sort du présidentsyrien ni même sur la question desavoir lesquelles des organisationsopérant en Syrie doivent être consi-dérées comme «terroristes».

C'est d'ailleurs pour évoquer cesdésaccords dans les relations russo-

américaines que John Kerry s'estrendu en Russie, notamment dans lebut de trouver un terrain d'entente enpréparation à la rencontre de vendre-di. «Même s'il y a des différends entrenous, nous avons été capables detravailler efficacement sur des pro-blèmes spécifiques», a fait remarquerM. Kerry. «Nous voulons aller vite à lanégociation et en fixer le cadre avecune résolution du Conseil de sécuritéde l'ONU», qui pourrait être présen-tée dans la foulée de la réunion devendredi, a précisé pour sa part unesource diplomatique française.

Une délégation d'une quinzained'opposants pourrait être désignéed'ici au début de la semaine prochai-ne et mandatée pour négocier avecle gouvernement syrien. Les soutiensinternationaux de l'opposition espè-rent que les alliés du président Al-Assad, feront pression pour qu'ilaccepte de s'engager dans ce pro-cessus.

APS

Une rencontre entre le Secrétaire d'Etat américain JohnKerry et le chef de la diplomatie russe Serguei Lavrovs'est tenue hier à Moscou pour tenter de «trouver un ter-rain d'entente» sur la Syrie, en prélude d'une réunioninternationale prévue vendredi à New York.

DIRIGÉE PAR L’ARABIE SAOUDITE

Création d'une coalition antiterroriste de 34 pays musulmans

Ni l'Iran, ni l'Irak, ni la Syrie ne fontpartie de la liste de ces Etats diffuséemardi par l'agence officielle SPAaprès l'annonce surprise de Ryad.

Cette coalition, placée sous laconduite de l'Arabie saoudite, com-prend des pays majoritairement sun-nites comme l'Égypte, la Turquie, lePakistan et le Sénégal.

Elle sera dotée d'un centre decommandement basé à Ryad pour«soutenir les opérations militairesdans la lutte contre le terrorisme», aajouté l'agence. L'alliance témoignede la volonté du «monde islamiquede combattre le terrorisme et à êtreun partenaire dans la lutte mondialecontre ce fléau», a expliqué le vice-prince héritier et ministre saoudien dela Défense Mohamed Ben Salmanelors d'une conférence de presse àRyad.

Des mécanismes seront établispour «la coordination avec des paysamis épris de paix et des organismesinternationaux» afin de soutenir lesefforts pour «sauver la paix et lasécurité internationales», selonl'agence SPA. Les 34 pays formantla coalition sont membres del'Organisation de la coopération isla-

mique (OCI), basée à Jeddah, dansl'ouest du royaume saoudien.

L'Arabie saoudite dirige déjà unecoalition militaire arabe contre desrebelles chiites au Yémen et fait par-tie de la coalition internationale qui,sous la conduite des Etats-Unis,combat le groupe Daesh en Syrie eten Irak. Interrogé sur le point desavoir si la nouvelle coalition seconsacrerait à la lutte contre Daesh,le prince Mohamed, fils du souverainsaoudien Salmane, a souligné qu'elleallait combattre «toute organisationterroriste qui fait son apparition»dans le monde musulman, «le pre-mier à avoir souffert du terrorisme».

Parmi les pays ou les régionsconfrontés au terrorisme, il a cité «laSyrie, l'Irak, le Sinaï (Égypte), leYémen, la Libye, le Mali, le Nigéria, lePakistan et l'Afghanistan».

«Concernant la Syrie et l'Irak,nous ne pouvons mener les opéra-tions antiterroristes qu'en coordina-tion avec les autorités légitimes dansces pays et avec la communautéinternationale», a souligné le princeMohamed, dont le pays conteste lerégime syrien du président Bachar al-Assad. Cette initiative intervient

après une série d'attentats perpétréspar des groupes jihadistes, dontDaesh, qui ont récemment frappél'Égypte, la France, le Liban, laTunisie et la Russie. Dix autres pays,dont l'Indonésie le plus grand paysmusulman par sa population, soutien-nent la nouvelle coalition et pour-raient se joindre à elle ultérieure-ment, a précisé l'agence SPA.

Ces pays ont «à prendre cer-taines mesures avant de rejoindre lacoalition», a expliqué le ministre de laDéfense. «La coalition va combattre

le terrorisme militairement, idéologi-quement et médiatiquement, en plusde l'effort sécuritaire», a conclu celuiqui apparaît de plus en plus commel'un des hommes forts de l'Arabiesaoudite.

Le royaume saoudien, régi parl'idéologie wahhabite est régulière-ment accusé de laxisme envers leterrorisme.

Certaines personnalités enEurope et aux Etats-Unis accusentmême Ryad de financer des mos-quées et des groupes radicaux.

Le prince Mohamed s'exprimaitlors de sa première conférence depresse depuis son entrée au gouver-nement, formé en janvier par sonpère, le roi Salmane, dès son acces-sion au trône à la mort de son demi-frère Abdallah.

Le jeune prince incarne la nouvel-le politique de Ryad, plus visible etplus marquée sur les scènes moyen-orientale et internationale. L'annoncede la nouvelle coalition intervientalors que les Etats-Unis multiplientles déclarations sur la nécessité demobiliser des troupes au sol, notam-ment arabes, pour réussir la guerrecontre Daesh.

Fin novembre, deux sénateursaméricains avaient plaidé pour l'envoide 100 000 soldats étrangers, enmajorité de pays sunnites, mais aussiAméricains, pour combattre Daeshen Syrie. Le ministre d'Etat émiratiaux Affaires étrangères AnwarGargash avait ensuite affirmé sonpays était prêt à participer à une forceterrestre pour combattre Daesh enSyrie. «Les pays de la région doiventsupporter une part du fardeau. Et iln'y a pas lieu d'avoir une interventionétrangère comme celle desAméricains pour libérer le Koweït» en1991, avait ajouté M. Gargash.

La liste des 34 pays comprendplusieurs pays africains comme leBénin, le Tchad, le Togo, la Tunisie,Djibouti, le Gabon, la Guinée, la Côted'Ivoire, le Mali, le Maroc ou le Niger.

TURQUIE

Deux policiers tués lors d'uneattaque à l'explosif

Au moins deux policiers turcs ont été tués hier mardi à Silvan, dans lesud-est à majorité kurde de la Turquie, lors d'une attaque attribuée auxrebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), a-t-on appris auprèsdes services de sécurité.

Quatre autres policiers ont été blessés lors de l'explosion d'une bombe,actionnée à distance lors du passage de leur véhicule blindé, ont précisésous couvert de l'anonymat à l'AFP des responsables des services desécurité. Après plus de deux ans de cessez-le-feu, d'intenses combats ontrepris l'été dernier entre policiers et soldats turcs et le PKK. Ils ont fait voleren éclats les pourparlers de paix engagés fin 2012 par le gouvernementislamo-conservateur d'Ankara avec le chef rebelle emprisonné AbdullahÖcalan pour tenter de mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 40 000morts depuis 1984.

De nombreux affrontements ont éclaté dans les villes du sud-est entredes jeunes partisans des rebelles et les forces spéciales de la police. Desdizaines de civils ont été tués. Selon un décompte d'ONG, plus de 50couvre-feux ont été imposés dans 17 villes turques depuis la mi-août,affectant plus de 1,3 million d'habitants, les derniers en date dans le quar-tier de Sur à Diyarbakir, la grande ville du sud-est turc, à Cizre ou Silopi.Lundi, deux manifestants ont été tués par balle lors de violentes échauf-fourées entre la police et des partisans de la cause kurde à Diyarbakir.

L'Arabie saoudite a annoncé hier la création d'une coa-lition de 34 pays musulmans dont l'objectif sera de «com-battre le terrorisme militairement et idéologiquement»dans un contexte de montée en puissance de groupesjihadistes.

IRAK

Baghdad réclame un «retrait complet»des forces turques du territoire irakienL'Irak a réclamé hier

mardi un «retrait complet»des forces turques de sonterritoire et un «respect desa souveraineté».

Le gouvernement «renouvelle saposition, à savoir la nécessité, pour laTurquie, de répondre à la demandeirakienne d'un retrait complet du terri-toire irakien et d'un respect de sasouveraineté», a déclaré le Premierministre irakien, Haider al-Abadi,dans un communiqué. La Turquieavait déployé il y a une dizaine dejours un contingent de 150 à 300 sol-

dats et une vingtaine de véhiculesblindés dans le camp de Bachiqa,dans le nord de l'Irak. Elle avait affir-mé qu'il s'agissait simplement de ren-forts dépêchés pour assurer la pro-tection des conseillers militaires turcschargés d'entraîner des combattantsirakiens dans la lutte contre le groupeterroriste Daesh qui contrôle notam-ment la grande ville de Mossoul.

Mais Baghdad considère la déci-sion turque comme une incursion illé-gale dans ses territoires. Des respon-sables turc et irakien avaient fait étatlundi du retrait des militaires turcs ducamp, mais les conseillers y sont

apparemment restés. Ankara a, parailleurs, d'autres camps militairessimilaires dans la région autonomedu Kurdistan, également dans le nordde l'Irak.

Le ministre turc des Affairesétrangères, Mevlüt Cavusoglu, avaitdit que des forces turques étaientrestées dans le camp, affirmant queleur nombre là-bas et dans le restedu nord de l'Irak «peut augmenter oudiminuer en fonction des besoins».

Un parlementaire irakien, Salemal-Chabaki, avait indiqué de son côtéque les militaires formateurs étaientrestés sur les lieux.

Le vice-prince héritier et ministre de la Défense saoudien,Mohamed Bin Salman.

Phot

o : D

R

Question La cuisson au micro-ondes

détruit-elle les microbes ?FAUX.Le four à micro-ondes n’est pas unstérilisateur. Pour détruire desmicrobes, il faut atteindre unetempérature élevée et la maintenirplusieurs minutes. Or, un alimentpassé au micro-ondes subit unetempérature inégale en surface et enprofondeur. Ainsi, dans certaines parties

moinschauffées,d'éventuelsgermes peuventsubsister.

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 16 décembre 2015 - PAGE 17

magfemme03@yahoo.fr

Phot

os: D

R

Garantita300 g de farine de pois chiches, 2 œufs, 500 ml de lait,

125 ml d’huile, 1 l d’eau, sel, poivre, cumin

Dans un bol battez à l’aide d’un batteur électrique lafarine de pois chiches avec le lait et les œufs, rajoutezl’huile, puis délayez avec l’eau, salez poivrez etsaupoudrez généreusement de cumin.

Versez la préparation dans un plat allant au four.Ajoutez un filet d’huile sur la préparation.

Faites cuire à 190°C, dès que la surface commenceà dorer vous obtenez une couche solide au fond et uneautre un peu «tremblotante» dessus. Pour unegarantita plus solide et sèche, prolongez la cuisson.

2 tablettes de chocolat, 1 pomme, 1 œuf, 60 g de farine, 50 g de beurre + 1noix, 30 g de sucre, 1 cuillerée à café rase de levure chimique

Préchauffez votre four Th.7/8(220°C). Faites fondre 140 gde chocolat cassé enmorceaux avec le beurre aubain-marie. Ajoutez l'œuf, lesucre et la farine. Mélangez etajoutez la levure. Pelez lapomme et coupez-la en petitsdés. Ajoutez à la pâte.Répartissez la pâte dans unmoule à madeleines beurré etrépartissez les carrés dechocolat coupés en 4,enfoncez-les légèrement. Faites cuire 9 à 10 minutesdans votre four.

VRAI et FAUX : Pendant la nuit, deux typesde sommeil se succèdent :le sommeil lent et lesommeil paradoxal. Lesommeil lent est composéde trois phases, dont latroisième est appelée«sommeil lent profond».Ce sommeil lent profond sereconnaît à des ondescérébrales lentes : lecerveau ralentit sonactivité. Contrairement ausommeil paradoxal et auxautres phases du sommeillent, cette troisième phaseest moins active. Ce type de sommeiln’apparaît que 2 ou 3 foisdans la nuit, dans lespremiers cycles dusommeil (une nuit estcomposée généralementde 4 ou 5 cycles). Voicidonc pourquoi on affirme

que le sommeil de début denuit est plus récupérateur.Pour les personnes secouchant aux alentours de23h, le sommeil avant ou

juste après minuit est plusréparateur. Mais si lesommeil démarre plus tard,à 1h ou 2h du matin,l’information reste la même

: c’est le début de la nuitqui nous permettra derécupérer le mieux, desupporter les privations desommeil.

Madeleines aux pommes et pépites de chocolat

BON À SAVOIRLe sommeil avant minuit

est plus réparateur

Le bon geste démaquillage Le contour de l'œil et les paupières sontparticulièrement fragiles. Leur peau est mince, mobileet peu graisseuse. Le film hydrolipidique qui la recouvreest transparent de finesse. Les lotions et les gelsdémaquillants non gras classiques sont bien adaptés aucontour de l'œil. On peut aussi utiliser des soinsspécifiques formulés pour être encore plus doux.Comment démaquille-t-on le contour des yeux ?

Le geste le plus simple est de masser délicatement lapeau en effectuant des mouvements circulaires qui

dilatent les pores et permettent aux impuretés de sedétacher. Lorsqu'on utilise des lotions, il suffit d'en

imbiber généreusement un coton et de l'appliquer surl'œil afin qu'il dissolve les traces de

maquillage.

Soins démaquil lantsdes yeux

Le citron :excellent pour

digérerNe criez pasau miracle,le citron nevous ferapas maigrir.Toutefois, ilaidel’organismeà mieuxdigérer et à

se détoxifier. Le matin, consommer lecitron active la sécrétion de la bile etprépare le foie à bien digérer ce quel’on va consommer pendant la journée.Quant à l’acide citrique qu’il contient, ilaide à mieux dégrader les graisses etles protéines. Le citron est donc unallié de choix grâce à ses vertusdigestives et détoxifiantes pourl’organisme.

SANTÉ/Je mange équilibré, donc je n'ai pas de cholestérol Dans certains cas,

l’hypercholestérolémie estd’origine génétique et peutalors se transmettre degénération en génération.Ainsi, certaines personnesont un taux de cholestérolélevé malgré unealimentation saine.

Certaines maladiesou prises de médicamentspeuvent égalementaugmenter anormalementle taux de cholestérol dans lesang. Enfin, notre foiefabrique du cholestérol etnotre taux de cholestéroldans le sang est en grandepartie lié à la fabrication ducholestérol par notre foie(70%), mais aussi à notrealimentation (30%).Rappelons que cet excès decholestérol qui s’accumule

dans la paroi des artèresentraîne la formation deplaque d’athérome. Lorsquecelle-ci bouche l’artère, elle

entraîne des accidentscardiovasculaires : infarctusdu myocarde et accidentvasculaire cérébral.

Beauté

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de douze joueurs de l’A Bou-Saâda (2015).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ex-sélectionneur national»

1- MEZIANE2- BAKHI3- ABDELLAOUI4- MADDOUR

5- BENTALEB6- NOUARA7- BOUKHARI8- EL KHARNAZI

9- BRAHIMI10- TEBBAL11- BELGHERBI12- GHACHA

MOT RESTANT = KERMALI

K E R M A L I A H C A HI M A D D O U R B E N GO U A L L E D B A I T IK L E H A BH A I K L RN R R A E EA Z A B B HB I H M E Z I A N E N GR H K U O B A R A U O LA I M I T E B B A L B E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

R A I S O N N A B L E - D O N SE T R E S - A M E U T A - T U ES O I T - S I E N N E - R E - RP U S - B O - R I E - V E R D IL T - T O U T E S - R E V A - EE - S O M M E S - M E N E - S UN A M I B I E - T O N D R A I SD I - S E S - P R U N E S - D EI D E E S - M I E - E S - V A -S E R S - F R E N E S - M E - ES E S - T R - U T E - C A N O NA S - G R O S - E - M A T E N TN - P R O I E S - B E L - R S AT A R A U D A - C O T I S A - IE V I T E E - S O U R C E - M -S A N T E - B A R R E E - P A C- R C A - G A R - R S - M O T O

B E E - S E N I L E - F I L O NR S - L - N A - A - S A L A U DU - E I S E N S T E I N - R - IM A L A I S E - I C - E R - S TE V I N C E - G N O U S - L U I- O T E E - N A - L E - R A - OS I - S - C A L M E - L I M O NE R S - P A G E S - R U E E - NU S - R A D E S - B A I N - R EL - T E T E R - F U I R - S U E

- V E R T I T A B L E - E N T E S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- R E N O - R O N I N - F I L MJ E T A - C A S E S - M I N E EE T E - G A V E S - D O N N E RA S - V A R I E - T A R I E - IN - T A I R E - D A M N E - A T- A U L N E - - - - E E - B E E

E M I S E - - - - - S - G A R -F I L E - R - - - - - R E V E SF E E - H O T E S - M I N E R AA S - C A D E T - R O S E S - TC - R A R E S - G A R E S - L UE M A N E S - B O T T E - C A RU N I O N - M O N - E - B A V ER - L E G R A N D B L E U - E E

LETTRES DELETTRES DENOVARANOVARA

- - A G O G N A - - - - - -- - - - - P O - - - - - - -- H E N R I V - - - - - - -- - - C E S A R - - - - - -- M A J E U R - - - - - - -- - - - I T A L I E - - - -

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Le Soird’Algérie Détente Mercredi 16 décembre 2015 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Manche----------------

Esprits

Os----------------

PlanteAlliance

----------------Louper

Europe----------------Siffla----------------Médité

Consonnedouble----------------Poissons----------------PagayeraEnleva----------------Déplacé(ph)----------------Cache

Ex-UA----------------Fleuve----------------Tellure

Pronom(inv)----------------Inavoué----------------Note

Lac (inv)----------------

Carton

Brin----------------

OseDivinité

----------------Elément

Sociétés----------------Fauves----------------BaryumGermanium----------------

Dotés

Progresse----------------

ColoréFosse

----------------Céréale

Camp----------------

Froid

Mer----------------Pronom----------------Fatiguer

Sodium----------------

Pronom

Sonsport

Fin de série----------------

Essaya

Goulot----------------Jeter----------------RécitBéryllium

----------------Détestes

(inv)

Sucée----------------

GradeMal de dent----------------

DétruitGermanium----------------Petit os----------------Ceinture

Cérium----------------Fleurs----------------IleRéelles

----------------QG

Branché----------------

Article

Piège (ph)----------------Valse----------------Pronom

Dotés----------------

Hameau

Palace----------------

ParenteArriérée

Désagrément----------------

Singulier

Etonne----------------Outsiders

Porte lesvoiles

----------------Pareil

1- PEUPLE

2- FLEUVE

3- MONUMENT

4- CITÉ

5- PEUPLE

6- PAYS

OUROUK

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Ourouk (Warqa)

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Mercredi 16 décembre 2015 - PAGE 19

Pipeorientale

----------------Pliée

Possèdes----------------Entières

Essor----------------Couleurs

Dans legosier----------------Impôt----------------Vase

Possédé----------------Dans latroupe----------------Préposition

Osmium----------------Liaison----------------Solution

Dansl’arène

----------------Inventa

Rocaille----------------Note----------------Chiffrera

Démonstratif----------------Déplacer----------------Limitée

Céréale----------------Oiseau----------------ChromeSurface

----------------Valus

Asticot----------------Terrain

Grotte----------------

Parts

Manges----------------

FoyerHumanitaire----------------Trousseaux

Amples----------------Aseptisées----------------Parc

Fleur----------------Divinité

Thallium----------------Réactivé

Pénètres----------------

Arbres

Capitale----------------Sélénium

ComparatifAttribués

----------------Enorme

Sélénium----------------Pronom

Mission----------------Soir (inv)

Réserves----------------Pointes

Lancé----------------Demeurer

Roue àgorge

----------------Enduit

Renaît----------------

Riche

Erbium----------------

GaineDopage

----------------Bulletin

Néon----------------Cité antique----------------PossessifPlante

----------------Numérotée

Maladie----------------

FigureUstensile

----------------Château

Pays----------------Monnaie

Gravir----------------

Œufd’esturgeon

Récentes----------------

LogisLanthane

----------------Shoot

Possessif----------------Condition

Pariais----------------Cacher

Pars (inv)----------------Fermes

Choisis----------------

Note

Région deFrance

----------------Répéter

Berge----------------

Note

Cadeaux----------------Négociera

Berné----------------Evoquées

Coupé court----------------Voyelledouble

Iridium----------------Hésiter

Dinar----------------

InfinitifPronom----------------Cérium----------------Séries

Possessif----------------Artère (dés)----------------Ecole

Offris----------------Mollusques

Etonné----------------Verbales

Molybdène----------------

ObusCervidé

----------------Démonstratif

Habitude----------------Circulas

Bec----------------

Guetta

Hurlera----------------Ex-Béjaïa

Issue----------------Voies----------------Démonstratif(inv)Pressée

----------------Gorge

Billes----------------Ex-MCA

Ville deFrance

----------------Sombrer

Soirée----------------

TondisIssus----------------Lettre deHouston----------------Rejetés

Tempêtes----------------

AirGloire deCitroën

----------------Chaîne TV

Friandise----------------

Alerte

Magicien----------------

Cœurtendre

Fleur----------------Salut (ph)

Note (inv)----------------Sélénium

CreuxInspiratrice----------------

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J’ai été intéressé par les élec-tions régionales françaises.Chez nous, mazel ! J’ai été

intrigué, en même temps. Pour plu-sieurs raisons. D’abord, parce quela France – qu’on le veuille ou pas –reste pour nous autres, Algériens,le miroir déformé de nos projec-tions. De nos rêves. Et de nos ambi-tions. A telle enseigne qu’on ditbien chez nous : «je brûlerai lamer». Dites-le en daridja, s’il vousplaît. Ensuite, on a tous – oupresque – le regard tourné vers cethexagone. Moi itou ! J’ai la franchi-se de l’avouer, car il m’arrive de mevoir comme un apatride au-delà detoute nation. Même si certainsd’entre nous ont inventé le «HizbFrança», après 1962 bien sûr, et quemaintenant, ils se pavanent là-bas,à Neuilly ou à Lyon. Enfin, la Francec’est la France ; c’est comme ça ;que voulez-vous que je vous dise.Un ami, médecin de son état, necessait de répéter que noussommes la pâle photocopie de laFrance et que la photocopie ne vautjamais l’original. Merci docteur L.Mouloud ! Alors, rien que pour voirl’original, on se presse au consulatpour quêter le fameux sésame quinous ouvre les portes de Schengen.Et les Français n’ont eu de cessed’appeler à l’esprit républicain, duPrésident Hollande au Premierministre Valls, en passant par lesuns et les autres, élus et citoyens,afin de faire barrage à l’extrême-droite, le Front national, pour leciter. C’est un peu leur FIS, à eux,

toutes proportions par ailleurs gar-dées. Alors, le stratagème politique,l’âfssa française, a été établi,comme lors de la déroute deJospin. Il faut voter pour le candidatrépublicain, même s’il est du partiadverse, autrement dit lesRépublicains. Comme au temps oùChirac a été élu à plus de 80% faceà Jean-Marie Le Pen, grâce au votesocialiste. Dans les années 1990,nous n’avions pas en Algérie cettepossibilité, car le FLN pensait toutrafler devant un FIS conquérant etmenaçant. Alors, Marine Le Pen, ladigne fille de son père, n’a pascessé de montrer ses canines, etautre molaires, juste après le pre-mier tour. La chose politique fran-çaise étant ce qu’elle est, c'est-à-dire développée, pas comme cheznous malheureusement, le Front(El-Djebha) a certes doublé lenombre de ses élus, mais n’a pasréussi à enlever une région, voiredeux, d’autant qu’il était en poleposition au Sud et au Nord. Cela neveut pas dire que le danger de l’ex-trême droite est écarté totalement.Loin de là ! Quand on voit commentJean-Marie Le Pen a bâti son grou-pe de nazillons, on se rend compteque le stade de la violence arméeest juste un état d’esprit, pour pas-ser à l’acte. Comme ce fut le cas,chez nous, dans les années 1990.Tout danger n’est pas écarté, ici etlà-bas. Chez nous, un bras de fer semble

se dessiner entre les gardiens dutemple, détenteurs du pouvoir etleur clientèle, et l’opposition, toutecouleur politique confondue. Lepatron du FLN, il n’est pas le seulmalheureusement, ne cesse pas detaper sur la table pour défendre becet ongles la forteresse. Tout y passe

! Louisa Hanoune a reçu des verteset des pas mûres. Les «19-4», aussi; parce qu’ils ont eu la fâcheuseidée de tenter d’entrevoir notrePrésident, pour lui signaler des«choses graves» qui se passe-raient, à son insu ; au point où les«19-4» doutent que leur demandeait été remise au Président.L’opposition, selon les gardiens dutemple, n’a aucun programme,même pas un semblant d’idée, etque leur centre d’intérêt demeure ledépart de Abdelaziz Bouteflika.C’est déjà, il me semble, un vasteprogramme. Enfin, chacun voit midià sa porte. Moi, itou ! Et voilàqu’Abderrezak Mokri, juste après laréunion de l’opposition, lance undéfi à Saâdani, oui un défi, d’allervers l’élection présidentielle antici-pée, mais des élections conduitespar une commission indépendante.Ah, que le mot «indépendance» aété galvaudé ! Selon Mokri, le minis-tère de l’Intérieur n’aura aucun rôleà jouer dans ce défi électoral, par-tant du fait avéré qu’il y a eu de latriche dans toutes les élections oupresque. Pourquoi pas un bras defer, tant qu’on y est. Ou à celui quiingurgitera le plus de chope deleben, en cinq minutes. Voyons Monsieur Mokri, autant

demander aux gardiens du temple,ils sont nombreux, ils se bousculentau portillon du pouvoir, l’applicationde l’article 88 ! Personnellement, jene suis pas contre d’assister au défientre vous et le patron du FLN ; çapromet, comme ambiance électora-le, sous la houlette d’une commis-sion indépendante. Au fait, qui vadésigner les membres de laditecommission ? J’attends la réponsede Saâdani. Je suis sûr qu’il ne serapas aussi brutal qu’avec Louisa

Hanoune. Tout de même, il y aquelques bonnes nouvelles, enAlgérie. D’abord, le nouveau chefdu DRS joue la transparence, puis-qu’il s’est prêté, de bonne grâce,aux flashs des photographes depresse. C’est bon signe ? Vous pen-sez ? On verra ! Ensuite, la SNTF nesera pas privatisée. O la bonne nou-velle qui me fera traverser les der-niers jours de cette année dans uncocon d’optimisme ! Nos trains àpetite vitesse (TPV) porteront tou-jours le vert, blanc, rouge. Au fait,qui peut me dire si je peux rallierAlger, à partir de Tizi, par train ?Dans les années 60, je pouvais lefaire. La dernière bonne nouvelle, pour

cette fois-ci, nous indique que lepermis à points sera dans nospoches dès juin 2016. Ainsi que la carte nationale

d’identité biométrique ! Ne vous ai-je pas dit que je termine cette annéeen apothéose ! En attendant les pro-chaines élections…

Y. M.

Élections à venir

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Par Hakim LaâlamPar Hakim LaâlamPOUSSE AVEC EUX !

Les prix des sodas et jus vont flamber. Citoyennes !Citoyens ! Ne nous laissons pas faire ! Résistons !Tournons-nous vers d’autres boissons.

Un ou deux glaçons avec votre scotch ?

Selon une étude commise par un syndicat de l’éduca-tion et qui me semble très sérieuse, que je n’ai aucuneraison de mettre en doute, à moins bien sûr qu’elle nesoit démentie dans les jours qui viennent, 80% desenseignants qui ont un jour ou l’autre surveillé un exa-men ont subi des violences physiques plus ou moinsgraves. Ce chiffre m’a… frappé, si j’ose dire. Il m’a pro-fondément secoué. Et il me pousse aujourd’hui à uncoup de gueule. Un vrai coup de gueule. Pas une simplepoussée de voix passagère. Non ! Un coup de gueule.Comment se fait-il que les disciplines dites «sports decombat» ne connaissent pas plus de succès à l’interna-tional que cela dans notre pays ? Et j’ai une pensée plusparticulière pour la boxe qui a fait par le passé notrefierté mondiale, et surtout olympique. Comment la boxea-t-elle périclité alors que le vivier est là ! Dans nosécoles et lycées ? Je suis convaincu que si l’étude de cesyndicat était affinée, on se rendrait vite compte que lescoups et les agressions ne se limitent pas seulementaux seules dates d’examens. Toute l’année, de la grainede futur champion essaie de se faire entendre, de sefaire remarquer en milieu scolaire, en vain ! Que font lesprofs ? Mis à part couiner piteusement lorsqu’ils reçoi-vent les coups, et porter plainte contre ceux qui pour-raient pourtant faire la gloire du pays, demain ? C’est à

eux de repérer les valeurs à venir du pugilat profession-nel. Et que font les directeurs des établissements qui nelient aucun partenariat avec les présidents des ligues etfédérations de sports scolaires et de combat ? Rien ! Ilsimitent les écoles occidentales et menacent d’actionnerleur droit au retrait et à la grève face aux coups qui pleu-vent sur le corps enseignant. Minable attitude égocen-trique ! Corporatisme imbécile ! L’hadi Ould Ali est ungentil garçon. Le nouveau ministre est tout plein debonne volonté. Et je l’interpelle tout aussi gentimentpour qu’il mette fin à cette déperdition scolaire en vivierde violence. Son département doit coordonner sesefforts avec celui de Benghebrit afin que tout futurchampion soit repéré et pris à la source, au moment oùil pète la gueule à un prof. Un manuel spécifique doitd’ailleurs être confectionné urgemment afin que lesenseignants tabassés sachent se comporter pendant lagrêle de coups. Ne surtout pas appeler à la rescousseles autres profs, le dirlo ou, pis la police. Non ! Il fautcomposer le numéro du ministère de la Jeunesse et desSports. A charge pour ce dernier de mettre en place unnuméro vert spécialement à cet effet. Ou à défaut,contacter la fédé de boxe, de karaté ou de toute autrediscipline de combat en fonction de la nature de l’agres-sion et des prédispositions de l’agresseur. Si ce train demesures est vite mis en place, je suis convaincu que lesprochaines olympiades seront aux couleurs algé-riennes. Rouge sang ! Je fume du thé et je reste éveillé,le cauchemar continue.

H. L.

De l’urgence de relancer les sports decombat et la boxe plus particulièrement !

Youcef Merahimerahi.youcef@gmail.com