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#156 / du 3 décembre 2014 au 13 janvier 2015 cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis ASSOCIATION CINÉMA L’ÉCRAN

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#156 / du 3 décembre 2014 au 13 janvier 2015

cinéma art et essai de la Ville de Saint-DenisASSOCIATION CINÉMA L’ÉCRAN

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événements

filmsPASOLINI (VO),

MON AMIE VICTORIA,

THE CUT (VO),

LA BELLE JEUNESSE (VO),

LA RANÇON DE LA GLOIRE,

DISCOUNT, IRANIEN (VO),

VINCENT N’A PAS D’ÉCAILLES,

CAPTIVES (VO),

QUEEN AND COUNTRY (VO),

FIDELIO, L’ODYSSÉE D’ALICE,

LES NOUVEAUX SAUVAGES (VO),

NUITS BLANCHES SUR LA JETÉE,

HOPE (VO), PHŒNIX (VO),

LES MERVEILLES (VO),

SPARTACUS & CASSANDRA,

IL EST DIFFICILE D’ÊTRE UN DIEU (VO)…

événements Lecture de textes de Pasolini par Stanislas Nordey,à l’occasion de la présentation dufilm d’Abel Ferrara, Pasolini

samedi 17 janvier 2015IRANIENDE MEHRAN TAMADONrencontre avec le réalisateur

vendredi 23 janvier 2015Soirée de présentation de la 15e édition des Journées cinématographiques dionysiennesFemmes femmes

du 21 au 27 janvier 2015Festival Télérama en partenariat avec l’AFCAE7 jours / 7 films choisis parmi les meilleurs de l’année !

jeudi 29 janvier 2015Rencontre avec Michael Gaumnitzautour de deux de ses films :PAUL KLEE, LE SILENCE DE L’ANGE (52’)SEULS CONTRE HITLER (52’)

du 4 au 10 février 201515e édition des Journées cinématographiques dionysiennesFemmes femmes

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mardi 9 décembre >> 20:00 soirée d’ouverture

avant-premièreFOXCATCHER DE BENNET MILLERÉtats-Unis/2014/couleur/2h14/VO sous-titréeavec Steve Carell, Mark Ruffalo, Channing TatumPrix de la mise en scène – Cannes 2014

Inspiré d’une histoire vraie, Foxcatcherraconte la tragique et fascinante relationimprobable entre un milliardaire excen-trique et deux champions de lutte.

L'ÉCRAN ET VINCI PARK VOUS PROPOSENT 4 HEURES DE PARKING POUR 1 EURO** 1 euro pour 4 heures de stationnement tous les jours sur toutes nos séances, exclusivement au parking Basilique St-Denis.Ticket délivré à la caisse du cinéma uniquement lors de l'achat de votre place.

prochainement

vendredi 12 décembre>> 14:00

SUBSTITUTEDE VIKASH DHORASOO ET FRED POULETFrance/2007/couleur/1h10/documentaire

rencontre avec les réalisateurs

>> 16:00ADAPTÉ(S)DE SEBASTIANO D’AYALA VALVAFrance/2012/couleur/52’/documentaire

DE TOUTES NOS FORCESDE NILS TAVERNIERFrance/2014/couleur/1h30avec Jacques Gamblin, Fabien Héraud, Alexandra Lamy

suivi d’un échange sur le thème: “Sport et handicap, réalités et enjeux”

>> 20:15FUIS LA NUIT DE PATRICK BRUNIEFrance/1993/22’

PLUS DURE SERA LA CHUTEDE MARK ROBSONÉtats-Unis/1956/NB/couleur/1h48/VO sous-titréeavec Humphrey Bogart, Rod Steiger, Mike Lane

suivi d’un débat : “La place des sportifs,citoyens ou marionnettes…”

samedi 13 décembre>> 10:00

ALICE MILLIAT, LA CONQUÊTE DU SPORT FÉMININ D’ANDRÉ DREVONFrance/2003/50’/documentaire

WATERMARKS DE YARON ZILBERMAN

/documentaire

suivi d’un débat : “La situation du sport au féminin en France”

>> 16:00BARCELONE 1936 : LES OLYMPIADES OUBLIÉESD’ARIEL CAMACHO ET LAURENT GUYOTFrance/1992/52’/documentaire

suivi d’un débat : “Paris doit-elle être candidate aux Jeux Olympiques?”

dimanche 14 décembre>> 10:00

BODYBUILDER DE ROSCHDY ZEMFrance/2014/couleur/1h44avec Vincent Rottiers, Yolin François Gauvin,Marina Foïs, Nicolas Duvauchelle, Roschdy Zem

rencontre avec l’équipe du film (sous réserve)

>> 13:30 cérémonie de clôture

>> 14:00présenté par Pascal Binetruy, critique de cinéma

PALOMBELLA ROSSADE NANNI MORETTIItalie/1989/couleur/1h29/VO sous-titréeavec Nanni Moretti, Silvio Orlando, Asia Argento

Lieu: une piscine des années cinquante dansune ville de Sicile. Action: un match de water-polo, sport préféré du réalisateur. Temps : ladurée d’un match. À partir de ces trois unitésclassiques, Moretti règle quelques comptesavec son pays et son époque.Programme détaillé disponible à l’Écran

du 9 au 14 décembre 2014 à l’Écran de Saint-Denis tarifs habituels de la salle

Festival du Film sportifLa Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT) est l’une des plusanciennes fédérations sportives en France. Pour fêter ses 80 ans, elle organiseun festival du film sportif en partenariat avec la Ville de Saint-Denis et avec la participation du cinéma L’Écran. L’événement souhaite mettre en évidence la rencontre entre le sport et le cinéma en interrogeant “le monde tel qu’il est”au travers de nombreuses rencontres.

Toute l’équipe de l’Écran vous souhaite une très belle et heureuse année 2015 !

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L’Écran, cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis / 2 salles (300, 100 places) / place du Caquet, 93200 Saint-Denis

3L’abonnement à l’Écran: les cartes d’abonnement vous permettent de préacheter vos places à 4,50 euros et d’inviter deux personnes par séance à ce tarif.L’abonnement annuel (10 euros avec envoi du programme, 5 euros sans)vous donne droit à des invitations et des tarifs préférentiels (1 place pour 2)à nos rencontres, événements, festivals…

SALLE R.A.DI. : un contrat avec l’Agence du court métrage nous permet de vous proposer chaque semaine un court métrage en avant programme. Les films concernés sont suivis d’un * dans le calendrier.

Avec le soutien du programme MEDIA de l’Union européenne.

Accessibilité : le cinéma est accessible aux personnes à mobilité réduite et possède un équipement d’écoutepour les personnes malentendantes et malvoyantes. Pour connaître l’offre de films accessibles en audio-description et/ou sous-titrés pour les spectateurs sourdset malentendants, abonnez-vous à la newsletter du cinéma sur notre site.

L’équipeDirection: Boris Spire.Programmation: Catherine Haller.Programmation Jeune public: Carine Quicelet.Adjoint technique et administratif :Laurent Callonnec. Secrétariat: Arnaud Robin. Médiation culturelle :Aymeric Chouteau.Caisse:Margot Diaz, Chloé Fischler, Marie-Michelle Stephan. Accueil du public: Rémy Roussel.Projection: Florie Cauderlier, Nicolas Lafaye, Johnattan Larguille.

TarifsPlein tarif : 7 eurosTarif réduit: 6 euros (accordé aux – 21 ans, étudiants, chômeurs, handicapés, familles nombreuses, + 60 ans).Billets en vente à Paris 8, à l’AC, pour les étudiants et personnels de l’Université : 4,50 euros.Tarif abonnés: 4,50 euros Moins de 14 ans: 4 eurosTarif “famille”: 3,50 euros pour tousTarif groupes scolaires et centres de loisirs: 3 eurosLocation lunettes 3D : 1 euro par séance

Réservations scolaires : 01493365 04 / Renseignements : 0149336688 / [email protected] / www.lecranstdenis.orgAbonnez-vous à la newsletter de l’Écran sur notre site internet. Retrouvez-nous sur facebook et twitter.

MA NUIT CHEZ MAUD D’ÉRIC ROHMERFrance/1969/NB/1h50avec Jean-Louis Trintignant, Françoise Fabian, Marie-Christine Barrault, Antoine Vitez

Un ingénieur dans une ville de province rencontre à l’église,Françoise, dont il décide qu’elle sera sa femme maiséprouve aussi une très grande attirance pour Maud, unejeune femme indépendante qu’un ami lui a présentée.Le troisième volet des Contes moraux d’Éric Rohmer.

« J’ai soif de montrer la transcendance d’unefaçon détournée, comme un jeu. »Ainsi Éric Rohmer résume-t-il, comme parmégarde et sur le mode d’une confidenceamusée, l’enjeu de tout son cinéma.De cette combinaison singulière del’éthique et du romanesque, Ma nuit chezMaud, sorti en 1969, propose sans doutel’illustration la plus évidente, même s’ilfaut toujours, chez Rohmer, se méfier desapparentes évidences. Dans ce troisièmevolet de la série des Contes moraux, la partde la littérature est fondamentale, de mêmeque l’influence de la culture classique du

cinéaste. Le film, tourné à Clermont-Ferrand dans l’hiver 1968, est le fruit demultiples écritures : une nouvelle, RueMonge, écrite en 1944, transformée en unscénario très littéraire en 1968 (publiéavec les autres Contes moraux en 1974),lui-même modifié par le tournage et éditécomme tel par l’Avant-scène Cinéma en1969. Il est aussi considérablementinfluencé par la figure de Blaise Pascalet par L’Entretien sur Pascal, réalisé parRohmer en 1965 pour la Télévision scolaire– le film pédagogique servant ici de labo-ratoire expérimental à la fiction à venir.

Ma nuit chez Maud est un exemple magni-fique de ces courbes voies, plus ou moinsclandestines et souterraines, par lesquelles,mine de rien, le cinéma délibérément impurd’Éric Rohmer, détourne, retourne le prin-cipe même de la littérature: en mettant enscène avec la distance d’un moraliste, enun étrange mélange d’empathie et d’ironie,des personnages « romanesques », c’est-à-dire emportés par leur désir de fabula-tion, enivrés par la parole fabulatrice, etpresque inéluctablement soumis àl’épreuve des désillusions.

Sylvie Robic

mercredi 3 décembre 2014 à 20:00

Les Écrans philosophiquesLa transcendance comme un jeu: éthique et romanesque dans Ma nuit chez Maud d’Éric Rohmerprésentation par Sylvie Robic, maître de conférences à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense.

payez

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place et venez à deux

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engendre, qu’elle soit physique (L’Homme quirit), psychophysiologique (Les Émotifs ano-nymes) ou, en raison d’une maladie, corporelle(C’est la vie). Avec Marie Heurtin, il explore unenouvelle facette d’un rapport au monde toutaussi douloureux. » PositifDeux références s’imposent forcément à nous:L’Enfant sauvage de François Truffaut etMiracle enAlabamad’Arthur Penn. Jean-PierreAméris ne cherche pas à se mesurer à ces illus-tres visionnaires. Il explore, en toute modestiemais avec humanisme et rigueur, sa proprevoie, plus exigeante qu’il n’y paraît, privilégiantla vérité des êtres et des sentiments auxpesantes conventions de la reconstitutiond’époque. La forme du film est classique maislégère et lumineuse, servie en cela par la grâcedes deux comédiennes, Ariana Rivoire, elle-même sourde et muette, et Isabelle Carré, angede bonté, à son meilleur.

MARIE HEURTINDE JEAN-PIERRE AMÉRISFrance/2014/couleur/1h35avec Isabelle Carré, Ariana Rivoire, Brigitte Catillon,Gilles Treton, Laure DuthilleulPour son accessibilité à tous, le film sera projeté à toutesles séances avec des sous-titres pour les spectateursmalentendants et sourds. Audio-description disponiblepour les spectateurs non-voyants.

Cette histoire est inspirée de faits réels qui sesont déroulés en France à la fin du XIXe siècle.�Née sourde et aveugle, Marie Heurtin, âgée dequatorze ans, est incapable de communiqueravec le reste du monde.�Son père, un modesteartisan, ne peut se résoudre à la faire internerdans un asile comme le lui conseille un méde-cin qui la juge « débile ».�En désespoir de cause,il se rend à l’institut de Larnay, près de Poitiers,où des religieuses prennent en charge desjeunes filles sourdes.�Malgré le scepticisme dela Mère supérieure, une jeune religieuse, SœurMarguerite, décide de s’occuper du « petit ani-mal sauvage » qu’est Marie et de tout faire pourla sortir de sa nuit…«On connaît le goût de Jean-Pierre Améris pourl’anormalité et les formes d’exclusion qu’elle

Une terrasse qui domine La Havane, le soleilse couche. Cinq amis sont réunis pour fêter leretour d’Amadeo après seize ans d’exil. Du cré-puscule à l’aube, ils évoquent leur jeunesse, labande qu’ils formaient alors, les 400 coups qu’ilsont vécus à l’époque et la foi dans l’avenir quiles animait…Laurent Cantet a rencontré l’écrivain, LeonardoPadura, il y a quelques années, sur le film col-lectif auquel il a participé, Sept Jours àLa Havane. Padura était, en effet, chargé desuperviser les scénarios. Le cinéaste proposealors à l’écrivain de travailler ensemble sur unfilm qui partirait du personnage de son roman,Le Palmier et l’étoile.Les comédiens, la plupart très connus à Cuba,ont accompagné le travail d’écriture dès l’ori-gine, au moyen de confrontations improviséeset de discussions nourries de leur vécu. Le soucide Laurent Cantet et des acteurs était que laparole puisse s’incarner le plus justement pos-sible, en raison du dispositif théâtral du filmsoumis à l’unité de lieu et de temps.« Ce devait être, disaient-ils, le film de leur vie :celle d’une génération d’intellectuels qui sesont impliqués dans le processus révolution-naire et qui en sont revenus. »Tous les personnages ont l’impression qu’onleur a volé leur vie. Ils appartiennent à cettegénération perdue, née au début de la révolu-tion, portée dans sa jeunesse par l’utopie desannées 1970 mais dont le rêve s’est brisé auseuil de leur vie adulte… Existences sacrifiées,douleurs enfouies qui ressurgissent dans cebeau film lucide et bouleversant.

Vers la fin de sa vie, Casanova écrit sesMémoiresdans le château du duc de Waldstein,en Bohême. Il y reçoit la visite d’Elisa von derRecke, qui s’intéresse de près à son manuscrit.Casanova ne reconnaît pas dans les traits decette femme pleine de charme une jeune fillequ’il avait séduite jadis et qui avait voulu mou-rir pour lui. L’arrivée d’Elisa est à la fois une sti-mulation et une menace. Vient-elle pour se faireconfier le texte et le publier? Est-elle inquiètede ce qu’il a pu livrer de leur liaison? Élisa sus-cite à la fois chez son hôte un sursaut de vieinsouciant et la lassitude lucide d’un corps fati-gué qui craint la mort.Alternant brillamment la représentation surune scène de théâtre de l’opéra de Mozart etdes séquences cinématographiques, deuxespaces-temps se contaminant peu à peu l’unl’autre, Casanova Variations où resplendit letalent méphistophélique de Malkovich consti-tue une expérience esthétique et sensorielledont il serait dommage de se priver.

CASANOVA VARIATIONSDE MICHAEL STURMINGERFrance–Portugal–Autriche–Allemagne/2014/couleur/1h58/VO sous titréeavec John Malkovich, Veronica Ferres, Florian Boesch, Miah Persson, Barbara Hannigan

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RETOUR À ITHAQUEDE LAURENT CANTETFrance/2014/couleur/scope/1h35/VO sous titréeavec Isabel Santos, Jorge Perugorria, Fernando Hechavarria, Nestor Jiménez, Pedro Julio Diaz Ferranlibrement adapté du roman de Leonardo Padura, Le Palmier et l’étoile

En sortie nationale / programmation sur deux semaines

semaine du 3 au 9 décembre 2014

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DE L’AUTRE CÔTÉ DU MURDE CHRISTIAN SCHWOCHOWAllemagne/2014/couleur/scope/1h42/VO sous-titréeavec Jördis Triebel, Tristan Göbel, Alexander Scheer,Anja Antonowicz, Jacky Idod’après le roman de Julia Franck, Feu de camp

2e semaine

À la fin des années 1970, après la mort acciden-telle de son compagnon, un ingénieur russe,Nelly décide de fuir la RDA avec son fils pourtenter de construire une autre vie. La jeunefemme croit à un nouveau départ de l’autre côtédu mur, mais en Occident où elle n’a aucuneattache, son passé va la rattraper… Nelly va-t-elle enfin réussir à trouver la liberté?De l’autre côté du mur nous révèle l’enversd’une situation, son contrechamp peu regardéau cinéma. Entre thriller au suspense soutenuet précision documentaire, De l’autre côté dumur, porté par des comédiens superbes, pas-sionne du début à la fin.

LES OPPORTUNISTESDE PAOLO VIRZIItalie/2014/couleur/1h49/VO sous titréeavec Valeria Bruni Tedeschi, Fabrizio Bentivoglio,Valeria Golino, Fabrizio Gifuni, Matilde Gioli

Près du Lac de Côme en Italie. Agent immobi-lier au bord de la faillite, Dino Ossola cherchedésespérément à se remettre à flot. Il pensetrouver sa porte de sortie lorsqu’il découvreque sa fille, Serena, a une relation avec le filsde la richissime famille Bernaschi. Ils ont unpoint en commun: la passion de l’argent et l’ab-sence de scrupule pour en obtenir un maxi-mum, peu importent les moyens. Dino Ossolagagne l’amitié du père, Giovanni, dont l’épouse,Carla, se rêvait actrice. Alors que les deuxhommes sont sur le point de signer un accordfinancier, leur relation prend un tournant inat-tendu. À la veille de Noël, survient un accidentde la route qui pourrait bien entacher la répu-tation de la famille.

samedi 6 décembre à 16:00tarif unique : 4,50 euros

en partenariat avec l’Amicale des Bretons de Saint-Denis

Bretagne et cinéma N° 4Le bouquet et la palourde,deux autres piliers bretons du septième artséance animée par Tangui Perron,chargé du patrimoine à Périphérie,auteur de Cinéma en Bretagne

en présence de Pascale Bodet, réalisatrice, et de Marion Suzanne,actrice (Prix d’interprétation féminineau Festival du Film artisanal et audacieux, à Joyeuse, en Ardèche)

crêpes et cidreconcluront chaleureusement la rencontre

« Avec L’Abondance (2013, 1h12),Pascale Bodet, réalisatrice gentimentdéjantée, a décidé, on ne sait troppourquoi, de poser les pieds de sacaméra dans la vase du Golfe duMorbihan pour aller à la rencontre

des pêcheurs de palourdes.Ses questions parfois déconcertanteset ses images embarquées nous fontdécouvrir bien plus qu’une techniquede pêche : la mentalité d’un mondeen quasi-autarcie dont le goût pourl’indépendance est aussi un discourssur le travail. Ça a eu payé.Pour cette quatrième séance“Bretagne et cinéma” à l’Écran – tou-jours un moment de cinéphilie et deconvivialité populaire – L’Abon danceest précédé d’un court métrage defiction impeccablement réalisé et par-faitement anxiogène, Étale, flot,gisant (2013) de Frantz Galland. Lamarée a ses deux côtés. »

Tangui Perron

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pour tous, à partir de 7 ans

PANIQUE CHEZ LES JOUETSPROGRAMME DE TROIS COURTS MÉTRAGES D’ANIMATIONBelgique–France–Royaume-Uni–Irlande du Nord/2009-2013/couleur/42 minutes

MACROPOLIS DE JOËL SIMON (8’)

Deux jouets, mis au rebut pour malfaçon, s’échappent pour rejoindre les autres jouets.LE PETIT DRAGON DE BRUNO COLLET (8’15)

L’âme de Bruce Lee se réincarne dans une poupée à son effigie…LA BÛCHE DE NOËL DE VINCENT PATAR ET STÉPHANE AUBIER (26’)

Indien et Cowboy attendent avec impatience leurs cadeaux de Noël. Mais lors d’une dis-pute, ils détruisent la bûche de Noël que préparait Cheval. Furieux, ce dernier décom-mande tous les cadeaux auprès du Père Noël…

On connaît la série culte d’animation, Panique au village, qui met en scène des figurinesde ferme en plastique et leurs voisins dans un village de carton-pâte, pour des aventureshilarantes et un brin absurdes. Voici leur dernière folie agrémentée de deux excellentscourts métrages autour de la thématique des jouets dans une ambiance de pur délire. À découvrir absolument et à n’importe quel âge!

événement

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inconsciente par la propre famille de la victime:une promenade dominicale dans la campagne,un trajet en voiture, un repas banal deviennentdes épreuves d’humiliation et de soumissionà un ordre intransigeant. Pour exposer le cal-vaire de son héroïne, le réalisateur berlinoisDietrich Brüggemann adopte une forme radi-cale: quatorze plans fixes, comme les quatorzestations du Christ sur son chemin de croix, dontdes cartons noirs reprennent les intitulés litur-giques. Ce choix de mise en scène se révèleterriblement efficace pour représenter l’enfer-mement psychologique: un univers dont Mariane peut s’extraire que par la mort. » TéléramaRéalisé dans un pays où la séparation del’Église et de l’État n’existe pas, où la fron-tière entre pratique modérée et fanatisme reli-gieux est d’autant plus poreuse, le film trou-ble profondément. On est sidéré par laprestation redoutablement intelligente et talen-tueuse de la jeune comédienne.

CHEMIN DE CROIXDE DIETRICH BRÜGGEMANNAllemagne/2014/couleur/scope/1h50/VO sous-titréeavec Lea van Acken, Franziska Weisz, Klaus Michæl Kamp, Lucie Aron, Florian Stetter

Maria, quatorze ans, vit dans une famille catho-lique fondamentaliste. À la maison comme àl’école, son quotidien est régi par les préceptesreligieux. Entièrement dévouée à Dieu, ellen’a qu’un rêve : devenir une sainte. Suivantl’exemple de Jésus, elle entame son proprechemin de croix dont rien ni personne ne peutla détourner.Chemin de croix convoque d’emblée les réfé-rences formelles de Bruno Dumont, d’UlrichSeidl ou encore de Michael Haneke.« À travers le destin tragique de Maria, c’estun processus de dépossession de soi queraconte le film. Un endoctrinement orchestrépar un jeune prêtre charismatique et redouta-ble dialecticien dans l’impressionnant coursde catéchisme qui ouvre le récit. Mais aussiune manipulation mentale conduite de manière

Non loin de Tombouctou tombée sous le jougdes extrémistes religieux, Kidane mène unevie simple et paisible dans les dunes, entouréde sa femme, Satima, sa fille, Toya et de Issan,son petit berger âgé de douze ans.En ville, les habitants subissent, impuissants,le régime de terreur des djihadistes qui ont prisen otage leur foi. Finis la musique et les rires,les cigarettes et même le football… Les femmessont devenues des ombres qui tentent de résis-ter avec dignité. Des tribunaux improvisés ren-dent chaque jour leurs sentences absurdes ettragiques. Kidane et les siens semblent untemps épargnés par le chaos de Tombouctou.Mais leur destin bascule le jour où Kidanetue accidentellement Amadou le pêcheur quis’en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doitalors faire face aux nouvelles lois de ces occu-pants venus d’ailleurs…Nous fûmes nombreux, à la sortie de la projec-tion cannoise du film, au début du festival, àêtre certains que Timbuktu – qui nous avaitemportés loin de nos petites préoccupationsquotidiennes pour nous rapprocher de l’huma-nité dans son essence, par sa splendeur visuelleet son insondable profondeur – serait la Palmed’Or. Alors, sans retirer au très beau WinterSleep le mérite de son élection, disons queTimbuktu est devenu notre Palme du cœur!En 1998, Abderrahmane Sissako réalisait sonmerveilleux premier long métrage, La Vie surterre, qu’accompagnait Folon, bouleversantecomposition de Salif Kéita. Déjà, la beautéinouïe – des femmes, de l’amour, des gestes,

entier… La Vie sur terre comme le sous-titrede tous ses films portés par une puissante poé-tique, un sens affolant de la beauté et politique-ment ancrés dans le réel de leur temps.Comment est-elle, la vie sur terre, vue depuisle continent africain?« Difficile de ne pas se laisser happer par labeauté formelle deTimbuktu, que l’on soit pro-jeté dans l’ampleur lumineuse du désert, danscelle d’une rivière tragique ou, à l’opposé, dansle lacis ténébreux de la ville, tombée sous lejoug des djihadistes. Une symphonie de cou-leurs harmonieusement distribuées dans desplans fluides, tout en retenue. Difficile de nepas relever la simplicité paisible avec laquelleSissako explique puis explose le fanatisme reli-gieux. Difficile de ne pas être saisi par l’espritde résistance des personnages féminins, tousterriblement attachants. » Positif

de la lumière, des lieux – côtoyait l’obscuritéet le tragique. Une forme nouvelle était née,un regard qui était un monde à lui seul. Uncinéaste à qui échouerait la lourde responsa-bilité de représenter désormais un continent

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TIMBUKTU D’ABDERRAHMANE SISSAKOFrance–Mauritanie/2014/couleur/scope/1h37/VO sous-titréeavec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri, Fatoumata Diawara, Hichem Yacoubi, Kettly Noël, Mehdi AG Mohamed, Layla Walet Mohamed, Adel Mahmoud Cherif, Salem Dendou

En sortie nationale / programmation sur deux semaines

semaine du 10 au 16 décembre 2014

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pour tous, à partir de 9 ans

LES ENFANTS LOUPS DE MAMORU HOSODAJapon/2012/couleur/1h57/VF/animation

Lorsque Hana tombe amoureuse d’un bel inconnu, elle n’imagine pas que ce grand amourla fera entrer dans la famille des hommes loups, espèce en voie de disparition. Alors qu’ellea deux beaux enfants loups et que tout va bien, un drame survient, l’obligeant à assumerseule l’éducation de ses enfants. Elle décide de partir vivre à la campagne où leur naturepourra se développer…Une magnifique épopée intime, centrée sur la maternité, la campagne japonaise, le tra-vail aux champs. Un pied dans le réalisme absolu avec ses scènes du quotidien et unpied dans le fantastique avec ses créatures de sang mêlé, ce récit nous transporte dansun éternel Japon entre imaginaire et réalité.

samedi 13 décembre à 14:00ciné-goûter, à l’issue de l’unique séance des Enfants Loups

en collaboration avec le Théâtre GérardPhilipe, dans le cadre des représentations deCupidon est maladede Pauline Sales, mis en scène par Jean Bellorini(du 10 au 15 décembre)

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née entre 1955 et 1960 au début de la révolu-tion, qui a fait ses études avec l’idée de parti-ciper concrètement à une utopie en devenirmais qui, au moment où elle aurait dû arriveraux responsabilités, a été cueillie par la fin dusoutien soviétique et la période de pénurie quia suivi. Cette génération a pris de plein fouetla période spéciale décrétée par Fidel Castro àpartir de 1992: une dizaine d’années de terri-bles privations – économie de guerre en tempsde paix – et de durcissement politique. Pourbeaucoup d’entre eux, le rêve s’est brisé à cemoment-là, en même temps que surgissait ladouleur de devoir faire une croix sur la majeurepartie de leur vie. » Laurent Cantet

Une terrasse qui domine La Havane, le soleilse couche. Cinq amis sont réunis pour fêter leretour d’Amadeo après seize ans d’exil. Du cré-puscule à l’aube, ils évoquent leur jeunesse, labande qu’ils formaient alors, les 400 coups qu’ilsont vécus à l’époque et la foi dans l’avenir quiles animait…Laurent Cantet a rencontré l’écrivain, LeonardoPadura, il y a quelques années, sur le film col-lectif auquel il a participé, Sept Jours àLa Havane. Le cinéaste propose alors à l’écri-vain de travailler ensemble sur un film qui par-tirait du personnage principal de son roman,Le Palmier et l’étoile.« Le film est un condensé des thèmes quePadura tisse de roman en roman. Tous ses livresparlent de cette génération perdue, la sienne,

Mr KLEINDE JOSEPH LOSEYFrance-Italie/1975/couleur/2h03avec Alain Delon, Jeanne Moreau, Juliet Berto,Michael Lonsdale, Jean BouiseRestauration numérique

Paris, 1942. Dans la France occupée par lesAllemands, Robert Klein, quadragénaire richeet séduisant, originaire d’Alsace, fait des affaires.Alors qu’il vient de racheter à très bas prix untableau de maître à son propriétaire juif, il décou-vre dans son courrier un exemplaire desInformations juives portant son nom et sonadresse. Inquiet, il enquête et découvre queson nom figure sur le fichier de la préfecturede police. Un autre Robert Klein existe. Il partà la recherche de cet homonyme.« Sur le thème du double, Joseph Losey réus-sit un film étrange et troublant, à la limite dufantastique. Monsieur Klein se perd dans unlabyrinthe de cauchemars. Une descente auxenfers et l’un des grands rôles d’Alain Delon. »Télérama

7RETOUR À ITHAQUE DE LAURENT CANTETFrance/2014/couleur/scope/1h35/VO sous titréeavec Isabel Santos, Jorge Perugorria, Fernando Hechavarria, Nestor Jiménez, Pedro Julio Diaz Ferranadapté du roman de Leonardo Padura, Le Palmier et l’étoile

2e semaine

événement

vendredi 12, samedi 13 et dimanche 14 décembreFestival du Film sportif

organisé par la Fédération Sportive et Gymnique du Travail (FSGT)en partenariat avec la Ville de Saint-Denisprojections et rencontres

Programme détaillé disponible à l’Écran, voir aussi page 2.

à partir de 4 ans

DE LA NEIGE POUR NOËLDE RASMUS A. SIVERTSENNorvège/2013/couleur/1h16/VF/animation/reprise

Féodor, un inventeur, vit en bonne harmonie avecLudwig, un hérisson peureux et Solan, un canard insou-ciant. Tout le monde attend impatiemment la neigepour fêter dignement Noël…

événement

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e BAAL DE VOLKER SCHLÖNDORFFRFA/1970/couleur/1h28/VO sous-titréeavec Rainer Werner Fassbinder, Sigi Graue,Margarethe von Trotta, Hanna Schygullad’après Bertolt Brecht

restauration numérique / inédit

Le jeune poète et anarchiste, Baal, erre à tra-vers les forêts et le long des autoroutes. Sonappétit pour la vie, l’amour et l’alcool le mèned’expériences sexuelles multiples en aventuresdangereuses.Entre le personnage de la pièce de BertoltBrecht et son interprète, le génial cinéaste,Rainer Werner Fassbinder, un trouble fascinants’installe…La diffusion en salles de cette adaptation àl’écran de la première pièce de Bertolt Brecht,écrite à vingt ans, en 1918, a été longtempsempêchée par l’épouse de l’homme de théâ-tre. Nous allons enfin découvrir la fiévreuseincarnation de Baal par le jeune Fassbinder (ils’agit de l’une de ses premières apparitions)et c’est cela seul qui importe!

MR TURNER DE MIKE LEIGHGB/2014/couleur/2h30/VO sous-titréeavec Timothy Spall, Paul Jesson, Dorothy Atkinson, Marion Bailey, Ruth Sheen, Karl Johnson, Lesley Manville

Gaby, on ne devrait pas la laisser seule la nuit.Elle a peur et épuise la patience des gars du vil-lage. Mais cette histoire à répétition abrite unautre personnage: Nicolas, gardien du château,et c’est vers cet expert en solitude que Gabychoisit de se tourner – quitte à le détourner deson cher chemin.On change de registre avec ce conte, moralisteet formaliste, foldingue et doux amer, très drôleet rempli d’invention, insolite et plein de charme,mélancolique et romanesque qui ressuscite laBaby Doll d’Elia Kazan version burlesque.La mise en scène de Gaby Baby Doll dont lastructure est venue à la jeune cinéaste de salecture de Psychanalyse des contes de fées deBruno Bettelheim, ne laisse rien cependant auhasard et organise pour Gaby et Nicolas descirculations, leur trace des chemins, élaboreune topographie, un territoire magique (la mai-son, la forêt, la cabane, le château) où réussirpeut-être à être enfin ensemble!Un film délicat et inattendu à découvrir.

Le film conte la dernière période de l’existencedu peintre britannique, J.M.W Turner (1775-1851). Artiste reconnu, « peintre de la lumière »,précurseur de l’impressionnisme, membreapprécié quoique dissipé de la Royal Academyof Arts, Turner vit avec son vieux père qui estaussi son assistant et sa dévouée gouvernante.Il nourrit son inspiration par ses nombreuxvoyages. À la mort de son père, profondémentaffecté, Turner s’isole. Sa vie change cependantquand il rencontre Mrs Booth, propriétaire d’unepension de famille en bord de mer.Même si l’acteur en fait parfois un peu tropdans la bougonnerie et la rustrerie – son Turnergrogne souvent comme un animal plutôt qu’ilne parle et il n’est pas très délicat avec lesfemmes, loin s’en faut, ce qui n’est pas un moin-dre paradoxe chez cet artiste raffiné – TimothySpall, comédien fétiche de Mike Leigh(Mr Turner est leur cinquième collaboration),qui enchante dans ce rôle atypique, a pleine-ment mérité son prix d’interprétation à Cannes!« Aux antipodes de la reconstitution poussié-reuse et de l’éloge convenu, Mike Leigh meten scène Turner à hauteur d’homme. Le pein-tre promène sa boîte de pinceaux, son corpslourd et ses ronchonnements permanents, ettravaille comme un fou sur ses toiles sansjamais s’exprimer sur ses intentions et son art.Au plus près de son personnage et de son quo-tidien trivial, Mike Leigh, entre ironie acide etvague tendresse, fait l’éloge d’un artisan soli-taire, fâché avec les académismes et sceptiqueface aux bouleversements de son époque.Mr Turner entraîne dans son charme revêcheet séduit par son âpreté, son humour noir etson impolitesse assumée. » Positif

GABY BABY DOLLDE SOPHIE LETOURNEURFrance/2014/couleur/1h28avec Lolita Chammah, Benjamin Biolay, Félix Moati,Pascal Joyeux, Camille Genauden sortie nationale / programmation sur deux semaines

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semaine du 17 au 23 décembre 2014

vendredi 19 décembre

>> à 14:30

Les Rendez-vous du cinémaen partenariat avec la Maison des seniors de Saint-Denistarif unique 4,50 euros

MR TURNER DE MIKE LEIGHGB/2014/couleur/2h30/VO sous-titréeavec Timothy Spall, Paul Jesson, Dorothy Atkinson, Marion Bailey, Ruth Sheen, Karl Johnson, Lesley Manville

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« Le 22 juillet 2012 à Aguelhok, une petite villeau nord du Mali, alors que plus de la moitié dupays est occupée par des hommes dont la plu-part sont venus d’ailleurs, s’est produit dansl’indifférence quasi totale des médias et dumonde un crime innommable. Un couple d’unetrentaine d’années qui avait eu le bonheur defaire deux enfants a été lapidé jusqu’à la mort.Leur crime: ils n’étaient pas mariés. La scènede leur mise à mort diffusée sur internet parles commanditaires est horrible. Je veux témoi-gner en tant que cinéaste. Je ne peux pas direque je ne savais pas, et, puisque maintenant jele sais, je dois raconter dans l’espoir qu’aucunenfant ne puisse apprendre plus tard que sesparents peuvent mourir parce qu’ils s’aiment. »Abderrahmane Sissako

Non loin de Tombouctou tombée sous le jougdes extrémistes religieux, Kidane mène unevie simple et paisible dans les dunes, avec safemme, Satima, sa fille, Toya, et Issan, son petitberger. En ville, les habitants subissent, impuis-sants, le régime de terreur des djihadistes quiont pris en otage leur foi. Les femmes sontdevenues des ombres qui tentent de résisteravec dignité. Des tribunaux improvisés ren-dent chaque jour leurs sentences absurdes ettragiques.Kidane et les siens semblent un temps épar-gnés par le chaos de Tombouctou. Mais leurdestin bascule le jour où Kidane tue acciden-tellement Amadou le pêcheur qui s’en est prisà GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire faceaux nouvelles lois de ces occupants venusd’ailleurs…

9TIMBUKTU D’ABDERRAHMANE SISSAKOFrance–Mauritanie/2014/couleur/scope/1h37/VO sous-titréeavec Ibrahim Ahmed dit Pino, Toulou Kiki, Abel Jafri, Fatoumata Diawara, Hichem Yacoubi, Kettly Noël, Mehdi AG Mohamed, Layla Walet Mohamed, Adel Mahmoud Cherif, Salem Dendou

2e semaine

Soirée de Noël>> à 19:30

buffet convivial

>> à 20:30avant-premièreWHIPLASHDE DAMIEN CHAZELLEÉtats-Unis/2014/couleur/1h45/VO sous-titréeavec Miles Teller, J. K. Simmons, Melissa Benoist,Paul Reiser, Austin Stowell, Jayson Blair

Andrew, dix-neuf ans, rêve de devenir l’undes meilleurs batteurs de jazz de sa géné-ration. Mais la concurrence est rudeau conservatoire de Manhattan où il s’en-traîne avec acharnement. Il a pour objectifd’intégrer le fleuron des orchestres dirigépar Terence Fletcher, professeur féroce etintraitable. Lorsque celui-ci le repère enfin,Andrew se lance, sous sa direction, dans laquête de l’excellence…

(voir aussi pages 10 et 13)

samedi 20 décembre

>> à 15:00

ciné-spectaclecréé à l’initiative de Cinémas 93petit goûter festif, à l’issue de l’uniqueséance de ce programme

à partir de 3 ansLA PETITE FABRIQUE DES MOTSPROGRAMME DE CINQ COURTS MÉTRAGES D’ANIMATIONFrance/2014/couleur/durée du spectacle : 1h

Autour d’un malicieux programme de cinqcourts métrages d’animation sur le thèmedes mots, bouts rimés, chansonnettes oucomptines, voici un petit spectacle de Noëlanimé par Christine Kiffer qui nous accom-pagne au long des films et sort de son cha-peau un lapin, un caillou, de la neige…

TROIS PETITS CHATS DE GUY DELISLE

(2’), LE NOYAU DE MANGUE DE

HÉLÈNE DUCROCQ (4’), DUDU DE BETTY

BONE (7’), LA PROMENADE D’UN

DISTRAIT DE BEATRICE ALEMEGNA (7’),MILLE-PATTES ET CRAPAUD D’ANNA

KHMELEVSKAYA (10’)

événementsà partir de 3 ans

LES MERVEILLEUX CONTES DE NOËL DE HILARY AUDUSGrande-Bretagne/couleur/50 minutes/animationProgramme de deux films d’après l’œuvre de Raymond Briggs

LE BONHOMME DE NEIGE ET LE PETIT CHIEN (24’)

Un petit garçon est triste d’avoir perdu son chien. L’hiver venu, il fabrique un bonhommede neige accompagné d’un petit chien en souvenir du sien. À la nuit tombée les deuxpersonnages prennent vie…L’OURS (26’) Lors d’une sortie au zoo, une petite fille fait tomber son ours en peluchedans l’enclos des ours polaires. Durant la nuit, celui-ci s’invite chez elle…On est d’emblée emballé par la technique utilisée: du dessin crayonné qui nous renvoiedirectement aux livres d’enfance aux doux tons pastels. Une animation fluide et deuxjolis contes d’hiver qui font heureusement oublier une musique par trop solennelle.

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Son cours est une école de la souffrance maistous les aspirants musiciens rêvent d’y êtreadmis. Il a une réputation de crotale mais toutle monde sait qu’il est le meilleur…Le jeune réalisateur qui s’inspire de sa propreexpérience musicale, maîtrise parfaitementson affaire et sait tenir à distance, dans unsecond degré, le rapport maître-esclave qu’ildénonce. Tout en le traitant cinématographi-quement avec beaucoup d’engagement, lecinéaste s’amuse en même temps de l’énor-mité de son sujet et nous entraîne souventdans le rire et l’humour noir, servi en cela pardeux acteurs jubilatoires. Tendu comme unthriller aux rebondissements haletants, auxjoutes musicales éblouissantes, superbementfilmées, Whiplash nous offre en plus une épous-touflante séquence finale qui nous laisseépuisé et justifie le film à elle seule !

WHIPLASHDE DAMIEN CHAZELLEÉtats-Unis/2014/couleur/1h45/VO sous-titréeavec Miles Teller, J. K. Simmons, Melissa Benoist,Paul Reiser, Austin Stowell, Jayson Blair

en sortie nationale / programmation sur deux semaines

Andrew, dix-neuf ans, rêve de devenir l’un desmeilleurs batteurs de jazz de sa génération.Mais la concurrence est rude au conservatoirede Manhattan où il s’entraîne avec acharne-ment. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron desorchestres dirigé par Terence Fletcher, profes-seur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci lerepère enfin, Andrew se lance, sous sa direc-tion, dans la quête de l’excellence…Il leur balance à la figure tout ce qui lui tombesous la main, ses colères sont homériques. Àla fin des répétitions, les batteurs ont les mainsen sang. Rien n’échappe à la finesse de sonouïe. Rien de ce qui est rythme et son n’a desecret pour lui. Entre la nullité et la perfectionpas de graduation acceptable pour lui.

Une grande maison à la campagne. Solange, lasoixantaine, ses trois filles Agathe, Marie etLucie, et sa petite fille de quinze ans, Zouzou,s’y retrouvent pour quelques jours. L’occasionpour Solange de leur annoncer une grande nou-velle : elle a un homme dans sa vie. Depuis letemps!Alors la sexualité on en parle? Ou c’est commela politique, on dit rien?Elles ont beau être très larges d’esprit, très dansleur époque, les trois filles qui ont aussi leursproblèmes de femmes et de mères ont bien dumal à imaginer la leur à soixante ans dans lesbras d’un homme… d’autant plus que la filleadolescente d’Agathe est surprise, le matinmême, en train de faire l’amour dans une cham-bre à l’étage avec un charmant jeune hommeet certainement pour la première fois. La sexua-lité en famille, c’est pas si simple…Zouzou est le premier long métrage de fictionde Blandine Lenoir, qui est également comé-dienne et a déjà à son actif la réalisation d’unedizaine de courts métrages.Ça frémit, ça vibre, ça bouge dans le jeunecinéma français. Il y a un an sortait l’inattendu2 Automnes 3 hivers (depuis, SébastienBetbéder a réalisé un inénarrable moyenmétrage, Inupiluk, prépare son prochain longmétrage et s’apprête à partir au Groenland pourtourner la suite d’Inupiluk…)Après La Vie au ranch et Les Coquillettes,Sophie Letourneur nous entraîne dans une rêve-rie mélancolico-buccolo-burlesque avec GabyBaby Doll, également au programme.Un bon vent frais – quand ce n’est pas un oura-gan – balaie, dans les films de la jeune généra-tion, certaines conventions et facilités de pen-

un chat. Ainsi, comme le précise Lucie à lapetite Lisette, la fille des voisins toujours four-rée chez Solange et fascinée par la liberté despropos dont elle ne perd pas une miette, lesfilles n’ont pas une zezette mais une vulve etelles ont aussi un clitoris. À quoi ça ressembleet à quoi ça sert? Et Lucie d’improviser unehilarante performance pour éclairer la gaminesur ce précieux organe… Car Zouzou est trèsdrôle, plein d’esprit et d’invention langagière,direct et cru, jamais vulgaire. Mais pas que…Car ça pense dans ce film angoissé et joyeux,c’est une utopie qui se cherche sous nos yeux,vers de nouvelles relations familiales, amou-reuses. Une recomposition des figures ?Alors, vous hésitez parce que vous ne connais-sez pas ? Soyez de votre époque et venezdécouvrir ! Les premiers spectateurs deZouzou ne s’y sont pas trompés qui ontaccueilli le film avec enthousiasme partoutoù il a déjà été montré .

sée poussiéreuses de leurs aînés. On rebat lescartes, on sort des cadres bien-pensants dela bourgeoisie parisienne et on part se mettreau vert. Pour commencer à parler d’autre choseet à en parler autrement. On appelle un chat

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ZOUZOU DE BLANDINE LENOIRFrance/2014/couleur/1h25avec Jeanne Ferron, Florence Muller, Laure Calamy, Sarah Grappin, Élisa Lifshitz, Anouk Delbart, Olivier Broche, Antoine Bechon, Philippe Rebbot, Jean-Luc Gaget

en sortie nationale / programmation sur deux semaines

semaine du 24 au 30 décembre 2014

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aussi des références picturales plus inatten-dues, celles des nombreux dessins animés, enparticulier japonais, que je vois avec mesenfants. J’ai choisi la maison de Gaby pour sonplan très carré, les perspectives qu’elle offre,très franches. Toujours ces références à la pein-ture : jamais couper les têtes, être dans desteintes très marquées, pas forcément réalistesmais toujours garder de la brillance, comme unglacis de peinture à l’huile. D’où l’importancedes tâches blanches, lumineuses: le pelage duchien ou les chaussettes de Gaby. Ce chien estpresque de tous les plans, il fait le lien entre lespersonnages, c’est l’animal magique qui vafaire qu’ils vont se rencontrer et se sauver l’unl’autre. » Sophie Letourneur

Gaby, on ne devrait pas la laisser seule la nuit.Or, c’est justement ce que fait Vincent, sonpetit ami, pour mettre son amour à l’épreuve.Elle a pourtant du mal à contrarier sa natureet�a vite fait d’épuiser la patience des gars duvillage. Mais cette histoire abrite un autre per-sonnage: Nicolas, gardien du château.�Et c’estvers cet expert en solitude�que Gaby choisitde se tourner… Quitte à le détourner, à soncorps défendant, de son cher chemin.« La composition des cadres vient de l’idée dulivre d’images pour enfants et de la peinture.Je voulais que chaque plan en arrêt sur imageressemble à une peinture et que je retrouve untout petit peu ce qui me transperce tant dansles tableaux de Vermeer ou de Bellini. J’avais

LA GRANDE VILLEDE SATYAJIT RAYInde/1963/NB/2h11/VO sous-titréeavec Madhabi Mukherjee, Anil Chatterjee, Haren Chatterjee, Sefalika Devi

restauration numérique / cycle Satyajit Ray

Subrata Mazumdar, modeste employé debanque à Calcutta, a du mal à subvenir auxbesoins de sa famille. Enfreignant les traditions,sa femme, Arati, se décide à chercher du tra-vail et devient représentante en porte à porte.Son mari accepte mal cette situation mais suiteà un krach, il est licencié et le travail de safemme devient d’autant plus nécessaire. C’estalors qu’une collègue anglaise d’Arati est vic-time d’une injustice de leur patron. La jeunefemme décide de la soutenir.Après la première trilogie consacrée à SatyajitRay, le poète bengali, avec Charulata, Le Lâcheet Le Dieu éléphant, montrés la saison dernière,nous entamons la seconde trilogie de ce cycle.Suivront prochainement Le Héros et Le Saint.

Nous sommes toujours en 50 avant Jésus-Christ où un village d’ir-réductibles Gaulois résiste encore et toujours à l’envahisseurromain. Exaspéré par la situation, Jules César décide de changerde tactique : il fait construire à côté du village un domaine résiden-tiel luxueux destiné à des propriétaires romains, « Le Domaine desDieux ». Nos amis gaulois résisteront-ils à l’appât du gain et auconfort romain?

«Enfin, une excellente adaptation d’un des meilleurs albums d’Astérix,où en une scène, qui arrive juste après le générique, tout est au point :le design en rondeur des personnages, les vignettes péplum, le renduparadisiaque de la forêt armoricaine, l’impression de vitesse superso-nique dès qu’on s’envoie une rasade de potion… Bref, les deux super-stars gauloises bougent enfin devant nos yeux. Et il aura donc falluattendre 2014 pour concrétiser ce petit fantasme de cinéma. » Première

11GABY BABY DOLL DE SOPHIE LETOURNEURFrance/2014/couleur/1h28avec Lolita Chammah, Benjamin Biolay, Félix Moati, Pascal Joyeux, Camille Genaud2e semaine

pour tous, à partir de 5 ans

ASTÉRIX – LE DOMAINE DES DIEUX DE LOUIS CLICHY ET ALEXANDRE ASTIERFrance–Belgique/2014/couleur/1h22/animation

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dans lequel on se coule sans voir le temps pas-ser (il dure presque trois heures), brasse uneinfinité de thèmes qui résonnent intensémentaujourd’hui. L’homoparentalité, la relation père-fils, la position de l’étranger, la juridiction quine reconnaît aucun droit au compagnon dupère décédé, les préjugés et les égoïsmes indi-viduels mais aussi les capacités de chacun àse dépasser.Le réalisateur, qui interprète également le per-sonnage de Joey, prend le temps de dévelop-per les situations, d’explorer l’évolution despersonnages et celle des relations familiales– l’éclosion du conflit et sa lente résolution –en de longues séquences sensibles, souventbouleversantes, toujours passionnantes. Ladernière d’entre elles qui réunit enfin Joey, sabelle-sœur et son beau-frère autour d’une tablepour une longue explication est digne deDouglas Sirk !

IN THE FAMILYDE PATRICK WANGÉtats-Unis/2014/couleur/2h50/VO sous-titréeavec Patrick Wang, Sebastian Brodziak, Trevoe St. John, Lisa Altomareprogrammation sur deux semaines

À Martin, dans le Tennessee, Chip Hines, unjeune garçon précoce de six ans, ne connaîtque la vie avec ses deux papas, Cody et Joey.Et c’est une belle vie. Quand Cody meurt bru-talement dans un accident, c’est avec forceque Chip et son père adoptif réagissent afin desurmonter cette perte et continuer la vie qu’ilsavaient commencé à construire à trois. Maisla sœur de Cody révèle à Joey qu’un vieux tes-tament établi à la naissance de Chip la désignecomme tutrice de l’enfant. Les années d’inté-gration de Joey dans la famille s’effritent alorsque Chip lui est enlevé. La loi n’est pas de soncôté et Joey devra trouver un chemin vers lapaix avec cette famille qu’il considérait commela sienne avant le drame, pour se rapprocherde son fils.Ce film à la fois ample et intimiste, d’une bellehumanité, plein d’amour, souvent poignant et

Qu’Allah bénisse la France, adapté du premierroman de l’auteur, raconte le parcours de Régis,enfant d’immigrés, noir, surdoué, élevé par samère catholique avec ses deux frères, dans unecité de Strasbourg, en Alsace. Entre délinquance,rap et islam, le jeune homme va découvrirl’amour et trouver sa voie.Voici le beau premier long métrage d’Abd AlMalik, auteur, compositeur et artiste interprètequi a déjà enregistré neuf albums, dont quatreen solo: Château Rouge, Dante, Gibraltar et LeFace à face des cœurs, publié quatre livres etremporté de nombreux prix tant musicaux quelittéraires.Ce rappeur et poète français, né de parentscongolais, qu’on désigne comme le nouveauJacques Brel, a grandi au cœur du Neuhof, l’unedes cités les plus déshéritées de la périphériede Strasbourg. Lycéen brillant, passionné delittérature, il sera admis en hypokhâgne puisen khâgne et étudiera les lettres classiques etla philosophie. Il fonde dans le même temps,en 1988, avec trois amis d’enfance, son cousinet son frère aîné le groupe de rap N.A.P. (NewAfrican Poets) et s’impose rapidement commeune figure majeure de ce que l’on nomme com-munément les « Cultures urbaines », en mêmetemps qu’il s’affirme comme écrivain.Qu’Allah bénisse la France est une magnifiqueréussite. Refusant délibérément les facilitésd’un traitement spectaculaire mainstream,Malik nous offre, dans un noir et blanc styliséet d’une belle ambition formelle, un film lumi-neux et fort qui explore avec lucidité, intelli-gence et émotion le parcours complexe etsinueux d’un jeune homme et d’un artiste enquête de lui-même. À voir absolument.

Lucie, et sa petite fille de quinze ans, Zouzou,s’y retrouvent pour quelques jours. L’occasionpour Solange de leur annoncer une grande nou-velle : elle a un homme dans sa vie!Alors la sexualité on en parle? Ou c’est commela politique, on dit rien?Elles ont beau être très larges d’esprit, très dansleur époque, les trois filles qui ont aussi leursproblèmes de femmes et de mères ont bien dumal à imaginer la leur à soixante ans dans lesbras d’un homme… d’autant plus que la filleadolescente d’Agathe est surprise, le matinmême, en train de faire l’amour dans une cham-bre à l’étage avec un charmant jeune hommeet certainement pour la première fois. La sexua-lité en famille, c’est pas si simple…Le premier long métrage de Blandine Lenoirqui fera, à coup sûr, parler d’elle! Déjà auteurede nombreux courts métrages remarqués, lacinéaste s’est entourée d’une belle famille decomédiennes.

ZOUZOU DE BLANDINE LENOIRFrance/2014/couleur/1h25avec Jeanne Ferron, Florence Muller, Laure Calamy,Sarah Grappin, Élisa Lifshitz, Anouk Delbart, Olivier Broche, Antoine Bechon

2e semaine

Une grande maison à la campagne. Solange, lasoixantaine, ses trois filles, Agathe, Marie et

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QU’ALLAH BÉNISSE LA FRANCE DE ABD AL MALIKFrance/2014/NB/1h36, avec Marc Zinga, Sabrina Ouazani, Larouci Didi, Mickaël Nagenraft, Matteo Falkone, Stéphane Fayette-Mikano, Mireille Perrieradapté du livre autobiographique éponyme de Abd Al Malik

semaine du 31 décembre 2014 au 6 janvier 2015

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de l’élève surdoué (Miles Teller, lui aussi impres-sionnant) et le montage percutant des scènesmusicales emportent notre adhésion. Le rap-port de force final, où la démesure de l’un rejointcelle de l’autre, est une belle illustration de cetteobsession de la culture américaine qu’est larecherche de l’excellence par tous les moyenset au-delà de toute morale. » PositifWhiplash, au choix « Coup de fouet » ou « Coupdu lapin », est aussi le nom d’un morceau deHank Levy au répertoire des épuisantes répé-titions de l’orchestre.Tendu comme un thriller aux rebondissementshaletants, aux joutes musicales éblouissantes,Whiplash sait aussi se distancier de ce qu’ildénonce et ce film énorme provoque souventnotre rire incrédule. À ne pas manquer!

Andrew, dix-neuf ans, rêve de devenir l’un desmeilleurs batteurs de jazz de sa génération.Mais la concurrence est rude au conservatoirede Manhattan où il s’entraîne avec acharne-ment. Il a pour objectif d’intégrer le fleuron desorchestres dirigé par Terence Fletcher, profes-seur féroce et intraitable. Lorsque celui-ci lerepère enfin, Andrew se lance, sous sa direc-tion, dans la quête de l’excellence…« L’histoire d’un jeune batteur (inspirée par lapropre expérience du réalisateur) qui, face àun enseignant plus tyrannique que le sergentinstructeur de Full Metal Jacket, s’impose d’at-teindre la perfection. Le comportement quasisadique du professeur (brillamment interprétépar J. K. Simmons) nous conduit au seuil del’insoutenable. Mais l’obstination névrotique

LA CHIENNE DE JEAN RENOIRFrance/1931/NB/1h31avec Michel Simon, Janie Mareze, Georges Flamant,Romain Bouquet, Jane Pierson, Roger Gaillard

restauration numérique

Marié à une veuve acariâtre, Maurice Legranda un violon d’Ingres: la peinture. Il tombe sousle charme de Lulu, une jeune femme exploitéepar un souteneur. Celle-ci va abuser de sa cré-dulité et provoquer la déchéance de Legrand.Ouvrant la voie du réalisme poétique, JeanRenoir signe un formidable drame anarchiste.Profondément novateur, le réalisateur tourneLa Chienne en décors naturels et en son direct.D’où le sentiment que le drame s’inscrit dansun cadre quasi documentaire et que le film des-sine la géographie d’un Paris des petits truandset des marchands d’art. Renoir laisse ainsi l’im-prévu, la vie en somme, imprégner sa matièrefilmique, trente ans avant les cinéastes de laNouvelle Vague.

13WHIPLASH DE DAMIEN CHAZELLEÉtats-Unis/2014/couleur/1h45/VO sous-titréeavec Miles Teller, J. K. Simmons, Melissa Benoist, Paul Reiser, Austin Stowell, Jayson Blair

2e semaine

à partir de 7 ans

LE CHANT DE LA MER DE TOMM MOOREFrance–Irlande/2014/couleur/1h25/VF/animation

Après la disparition de leur mère, Ben huit ans et sa petite sœur Saoirse, quatre ans, doivent partir vivreen ville avec leur grand-mère, Granny. Lorsqu’ils décident de rejoindre la mer pour rentrer chez eux, ilssont entraînés dans un monde que Ben ne connaît qu’à travers les histoires que lui racontait sa mère. Ilcomprend vite que sa petite sœur est la clé de leur survie.Tomm Moore est un grand monsieur de l’animation irlandaise ainsi qu’un illustrateur d’albums pourenfants. Puisant dans la richesse des légendes et des musiques celtes, il donne vie à des personnagesriches en nuances et en contradictions qui évoluent dans des décors absolument somptueux.

Page 14: #156 / du 3 décembre 2014 au 13 janvier 2015SPARTACUS & CASSANDRA, IL EST DIFFICILE D’ÊTRE UN DIEU (VO)… événements Lecture de textes de Pasolini par Stanislas Nordey, à l’occasion

tentative incertaine. Car une foi forcenée dansle cinéma guide ce film très dur mais lumineuxqui dessille nos yeux et élargit notre regardsans jamais le salir, en dépit des horreurs qu’ilnous donne à voir. » Télérama«Cette révolution s’est faite aussi par les images.Elle a été, de manière inédite, une guerre desimages qui a mobilisé les deux camps. En tantque cinéaste, je devais en prendre acte. J’ailongtemps cherché, jusqu’au jour où j’ai reçupar Facebook, le premier courrier de cette jeunefemme dans lequel elle me disait qu’elle avaitdécidé de filmer pour ne pas mourir. Ce mes-sage a été pour moi un moment de vérité, j’aicompris qu’une opportunité artistique nousétait offerte et au fur et à mesure que nouséchangions, chaque message pouvant aussibien être le dernier, j’ai compris que le film,c’était nous deux et à travers nous deux et lesimages de Simav, le peuple syrien tout entier. »Ossama Mohammed

jeudi 8 janvier à 20:30rencontre avec Ossama Mohammedà l’issue de la projection

EAU ARGENTÉE, SYRIE AUTOPORTRAITDE OSSAMA MOHAMMED ET WIAM SIMAV BEDIRXANSyrie–France/2014/couleur/1h33/VO sous-titréedocumentaire

En Syrie, les Youtubeurs filment et meurent tousles jours. Tandis que d’autres tuent et filment.À Paris, je ne peux que filmer le ciel et monterces images youtube, guidé par cet amour indé-fectible de la Syrie. De cette tension entre madistance, mon pays et la révolution est née unerencontre. Une jeune cinéaste Kurde de Homsm’a tchaté : « Si ta caméra était ici à Homs quefilmerais-tu? »Le film est l’histoire de ce partage.« Eau argentée, Syrie autoportrait s’obstine àporter jusqu’à nous les échos d’un pays loin-tain, tout en s’interrogeant sur la capacité desimages à rendre compte du réel. En revanche,Ossama Mohammed et Wiam Simav Bedirxanne doutent jamais de la nécessité de cette

LES RÈGLES DU JEU DE CLAUDINE BORIES ET PATRICE CHAGNARDFrance/2014/couleur/1h46/documentaire

en sortie nationale – programmation sur deux semaines

Lolita n’aime pas sourire. Kevin ne sait pas sevendre. Hamid n’aime pas les chefs. Thierryparle wesh…Ils ont vingt ans. Ils sont sans diplôme. Ils cher-chent du travail. Pendant six mois, les coachsd’un cabinet de placement vont leur enseignerle comportement et le langage qu’il faut avoiraujourd’hui pour décrocher un emploi. À tra-vers cet apprentissage, le film révèle l’absur-dité de ces nouvelles règles du jeu.Dans ce film au titre renoirien, si chacun a sesraisons, la lutte des classes existe bien toujours.Dans leur film précédent, Les Arrivants, le cou-ple de cinéastes posait leur caméra dans leslocaux de la coordination pour l’accueil desfamilles demandeuses d’asile. Deux heures aucœur d’une tourmente terriblement humaine,à la croisée des continents, précipité de mal-heur et de tragédie, de détresse et d’urgence,de vie, de solidarité aussi et d’espoir parfois.Les Règles du jeu, avec la sensibilité aux autres,l’intelligence politique et l’engagement artis-tique qui caractérisent Claudine Bories etPatrice Chagnard, continue de nous renseignersur l’état de notre société à travers l’étude d’unindicateur profondément révélateur : quelleplace fait-elle à sa jeunesse?« Deux mondes se confrontent. À défaut des’entendre vraiment, des jeunes chômeurs etleurs encadrants font leur possible pour s’ac-corder. Les écarts de classe apparaissent d’em-blée dans la langue, dans les contenancescomme dans les valeurs affichées: dire la véritéou choisir le mensonge, refuser l’injustice ouse résigner. »Acid

Lu Yanshi, intellectuel et prisonnier politique,est libéré à la fin de la Révolution culturelle,après vingt ans passés dans un camp de réédu-cation. Lorsqu’il rentre chez lui, il découvre quesa femme souffre d’amnésie. Elle ne le recon-naît pas et chaque jour, elle attend le retour deson mari, sans comprendre qu’il est à ses cotés.«Coming Home est un magnifique mélodramequi prouve une fois encore la capacité de ZhangYimou à mettre en scène et son habileté à cer-ner des personnages dans le mouvement del’Histoire. La Révolution culturelle a fait desdégâts irrémédiables, brisant les couples pardes années d’emprisonnement, manipulantdes enfants qui ont dénoncé leurs parents, pro-voquant des suicides, instaurant un climat derépression policière et d’espionnage qui a mar-qué des générations. Le film se déroule dansce contexte, mais, en privilégiant les émotionsdes personnages, il atteint une force et une pro-fondeur supérieures à la simple évocation d’unepériode historique. » Positif

COMING HOME DE ZHANG YIMOUChine/2014/couleur/1h49/VO sous-titréeavec Gong Li, Chen Daoming, Zhang Huiwen, Guo Tao, Jiayi Zhang

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semaine du 7 au 13 janvier 2015

dimanche 11 janvier à 16:00rencontre avec Claudine Borieset Patrice Chagnard à l’issue de la projection

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lace et venez à deux

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Page 15: #156 / du 3 décembre 2014 au 13 janvier 2015SPARTACUS & CASSANDRA, IL EST DIFFICILE D’ÊTRE UN DIEU (VO)… événements Lecture de textes de Pasolini par Stanislas Nordey, à l’occasion

qui semblent ne jamais devoir s’arrêter, jouetimpuissant d’un enchaînement diabolique decauses à effets aussi absurde que tragique etrocambolesque où chaque événement, chaqueperturbation en provoque immanquablementune série d’autres pires encore…Hard Day est un film hallucinant mené à traind’enfer dont le dispositif sophistiqué nécessite,pour fonctionner sur le spectateur, un scéna-rio à toute épreuve, une rigueur dans la miseen scène, une maîtrise du récit et de son cres-cendo, un formidable sens de la dérision, beau-coup d’humour très noir et des acteurs à la hau-teur. Le film réunit toutes ces conditions. À telpoint que certaines séquences, qu’on ne dévoi-lera pas, sont déjà des scènes d’anthologie.Alors, pour le plaisir, ne boudez pas Hard Day !

En route pour assister aux funérailles de samère, et tandis qu’il est visé par une enquêtepour corruption, le jeune commissaire, Ko Gun-su, tue accidentellement un homme. Pour secouvrir, il décide de cacher le corps dans le cer-cueil de sa mère.�Lorsque l’affaire est décou-verte, on nomme son partenaire pour menerl’enquête. Et quand l’unique témoin de l’acci-dent l’appelle pour le faire chanter, Gun-su com-prend qu’il n’est pas au bout de ses peines…Voici un thriller insensé qui vous scotche à votrefauteuil du début à la fin! Suspense, rire, grandesfrayeurs et angoisse garantis! On est constam-ment prêt à bondir pour venir en aide au per-sonnage principal, pourtant fort peu recomman-dable, tant celui-ci, toujours au bord d’êtredémasqué, tombe de charybde en scylla, pré-cipité dans une spirale infernale de catastrophes

L’HOMME DU PEUPLEDE ANDRZEJ WAJDAPologne/2013/couleur/2h08/VO sous-titréeavec Robert Wieckiewicz, Agnieszka Grochowska,Iwona Bielska, Zbigniew Zamachowski

Gdansk, 1981. Lech Walesa est un travailleurordinaire qui doit composer avec sa vie defamille nombreuse. Alors que les manifesta-tions ouvrières sont durement réprimées parle régime communiste, il est porté par ses cama-rades à la table des négociations. Son franc-parler et son charisme le conduisent à endos-ser un rôle national.Walesa ne pouvait qu’intéresser Wajda (qui clôt,avec L’Homme du peuple, sa trilogie sur l’his-toire de la Pologne). Les deux hommes se ren-contrent dès 1981 et Walesa raconte, quasimenten prise réelle, la création de Solidarnosc, pre-mier syndicat ouvrier autonome en Pologne,dans L’Homme de fer. L’Homme du peuple pri-vilégie davantage aujourd’hui le récit d’un paysen transition au destin singulier d’un homme.

15HARD DAY DE KIM SEONG-HUNCorée du Sud/2014/couleur/scope/1h51/VO sous-titréeavec Lee Seon-gyoon, Jin-woong Jo, Jeong Man-Sik, Ji Hoon Lee, Man-shik Jeong

en sortie nationale / programmation sur une seule semaine

IN THE FAMILY DE PATRICK WANGÉtats-Unis/2014/couleur/2h50/VO sous-titréeavec Patrick Wang, Sebastian Brodziak, Trevoe St. John, Lisa Altomare2e semaine

À Martin, dans le Tennessee, Chip Hines, unjeune garçon précoce de six ans, ne connaîtque la vie avec ses deux papas, Cody et Joey.Et c’est une belle vie. Quand Cody meurt bru-talement dans un accident, c’est avec forceque Chip et son père adoptif réagissent afin desurmonter cette perte et continuer la vie qu’ilsavaient commencé à construire à trois. Maisla sœur de Cody révèle à Joey qu’un vieux tes-tament établi à la naissance de Chip la désignecomme tutrice de l’enfant. Les années d’inté-gration de Joey dans la famille s’effritent alorsque Chip lui est enlevé…

à partir de 7 ans

BRENDAN ET LE SECRET DE KELLS DE TOMM MOOREFrance–Irlande/2009/couleur/1h15/dessin animé/VF

Brendan, un jeune orphelin de douze ans qui vit dans l’Abbaye de Kells, va devoir faireface à son oncle, le terrible Abbé qui tente par tous les moyens de protéger l’Abbayecontre les barbares. Lorsque le frère Aidan lui enseigne les secrets de l’enluminure,Brendan entre dans le monde mystérieux du savoir et de la beauté.À l’occasion de la sortie du Chant de la mer, nous vous proposons de découvrir lepremier film de Tomm Moore, sorti en 2009 et déjà promu au rang de classique. Le Livre de Kells est un manuscrit moyenâgeux considéré comme l’un des plusgrands trésors de l’Europe occidentale. Inspiré de son histoire, Brendan et le secretde Kells est avant tout une expérience visuelle : avec ses vikings sanguinaires, sesfées et ses dieux obscurs, le film convoque un folklore atypique et pittoresque. Uneœuvre rare, originale, qui parle aux yeux et à l’imaginaire. Une invitation au songedont on ressort enchanté.

Page 16: #156 / du 3 décembre 2014 au 13 janvier 2015SPARTACUS & CASSANDRA, IL EST DIFFICILE D’ÊTRE UN DIEU (VO)… événements Lecture de textes de Pasolini par Stanislas Nordey, à l’occasion

calendrier

CONCEPTION GRAPHIQUE: ANABELLE CHAPÔ / IMPRESSION: TYPOFORM

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 3 décembre 4décembre 5 décembre 6 décembre 7 décembre 8 décembre 9 décembre

PANIQUE CHEZ LES JOUETS (42’) 14:15 15:15 f - - 16:15 17:15 f 15:00 f - -

MARIE HEURTIN (1h35) 16:15 18:30 20:45 12:00 16:45 18:15 14:15 20:30 14:45 16:15 18:30 20:30 -

RETOUR À ITHAQUE* (VO, 1h35) 16:00 20:30 18:30 16:30 20:30 18:30 20:45 18:15 16:30 18:00

FOXCATCHER (avant-première, VO, 2h14) - - - - - - 20:00 récran2 Armand-Badéyan

LES OPPORTUNISTES (VO, 1h49) 14:00 17:45 - 20:45 18:45 16:30 - 20:30

DE L’AUTRE CÔTÉ DU MUR (VO, 1h42) - 18:15 14:15 14:00 - 14:15 21:00 18:30

CASANOVA VARIATIONS (VO, 1h58) - 20:30 18:30 - 18:30 16:45 18:45 -

MA NUIT CHEZ MAUD (écrans philo, page 3, 1h50) 20:00 r - - - - -

Bretagne et cinéma no 4 (détails page 5) - - - 16:00 r - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 10décembre 11 décembre 12 décembre 13 décembre 14 décembre 15 décembre 16 décembre

TIMBUKTU (VO, 1h37) 14:15 16:30 18:30 20:45 12:00 18:45 14:00 18:45 16:30 18:30 16:30 18:30 18:30 20:30

18:30 20:30 20:45 20:45

Festival du Film sportif (détails page 2) - - 16:00 20:15 10:00 16:00 10:00 13:30 - -

écran2 Armand-Badéyan

DE LA NEIGE POUR NOËL (VF, 1h16) 14:00 f - - - 14:45 f - -

LES ENFANTS LOUPS (ciné-goûter, VF 1h57) - - - 14:00 f - - -

RETOUR À ITHAQUE* (VO, 1h35) 16:15 20:45 18:15 20:45 16:45 - 18:45 20:45

CHEMIN DE CROIX (VO, 1h50) 18:15 - 16:30 18:30 20:30 17:00 14:00 20:30 -

Mr KLEIN (2h03) - 20:30 - - 19:00 16:15 18:15

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 17 décembre 18décembre 19 décembre 20 décembre 21 décembre 22 décembre 23 décembre

LES MERVEILLEUX CONTES DE LA NEIGE (50’) 14:15 15:15 f - - - 15:00 f 16:45 f 14:00 fMR TURNER (VO, 2h30) 16:30 20:00 18:00 12:00 14:30 - 16:00 14:00 18:00 17:45 20:30

17:30 20:15

La Petite Fabrique des mots (ciné-spectacle,1h) - - - 15:00 f - - -

WHIPLASH (avant-première, VO, 1h45) - - - 20:30 r - - -

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GABY BABY DOLL* (1h28) 14:00 18:30 18:30 12:15 19:00 14:00 20:45 16:45 14:15 20:30 16:30

TIMBUKTU (VO, 1h37) 16:00 20:30 20:45 14:45 17:00 20:45 16:15 17:45 14:45 18:45 18:15 20:45 14:15 16:00 20:45

BAAL (VO, 1h28) - 20:30 - 18:30 18:30 16:30 18:30

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 24décembre 25décembre 26 décembre 27 décembre 28 décembre 29 décembre 30 décembre

ASTÉRIX – LE DOMAINE DES DIEUX (1h22) 14:15 16:00 12:15 14:15 18:00 16:00 15:00 16:15 20:30 14:00 18:00

ZOUZOU (1h25) 16:15 17:45 16:00 20:30 14:15 18:30 20:45 16:45 18:45 14:15 18:30 16:00 20:30

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WHIPLASH (VO, 1h45) 14:00 16:00 18:00 12:00 15:45 18:15 14:00 20:30 16:30 16:00 20:45 14:15 16:15 20:45

GABY BABY DOLL* (1h28) - 16:15 14:00 20:45 18:45 14:45 14:00 -

LA GRANDE VILLE (VO, 2h11) - - - 16:15 18:30 18:00 18:15

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 31 décembre 1er janvier 2 janvier 3 janvier 4 janvier 5 janvier 6 janvier

LE CHANT DE LA MER (VF, 1h25) 14:15 f 16:15 f 14:00 f 14:00 16:15 f 14:45 f - -

QU’ALLAH BENISSE LA FRANCE (1h32) 16:00 - 18:15 20:30 14:15 20:30 18:15 14:15 16:15 18:30 20:30

ZOUZOU* (1h25) 14:00 18:15 12:00 16:00 18:30 16:30 20:30 18:30

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WHIPLASH (VO, 1h45) 15:45 16:00 12:15 20:45 16:00 18:00 14:00 14:00 18:00 20:45

IN THE FAMILY (VO, 2h50) - 18:00 14:30 20:00 16:00 20:00 -

LA CHIENNE (1h31) - - 18:30 - 19:00 16:00 18:45

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 7 janvier 8 janvier 9 janvier 10 janvier 11 janvier 12 janvier 13 janvier

BRENDAN ET LE SECRET DE KELLS (VF, 1h15) 14:15 f - - 16:30 f 14:30 f - -

HARD DAY (VO, 1h51) 16:15 20:30 18:15 14:15 16:15 18:30 20:45 17:00 16:15 18:30 20:45

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COMING HOME (VO, 1h49) 18:30 20:45 12:15 14:15 19:00 14:15 20:45 -

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LES RÈGLES DU JEU* (1h46) 14:00 20:45 18:00 12:00 18:15 21:00 16:00 r 14:00 18:15 20:30

L’HOMME DU PEUPLE (VO, 2h08) 16:00 18:15 - 20:30 13:30 18:45 - 16:00 -

EAU ARGENTÉE (VO, 1h33) - 20:30 r - - 19:00 - 18:30

IN THE FAMILY (VO, 2h50) - - 14:30 15:45 14:00 20:15 17:45

f tarif famille/ r rencontre / *précédés d’un court métrage/ les horaires indiqués en gris signalent les projections dans l’autre salle.