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bulletin d’information de la commune de PLEUVEN magazine Pleuven juillet 2007 EDITO Travailler tous et mieux pour gagner plus La richesse créée dans un pays dépend d’une certaine quantité, d’une certaine qualité de travail et du taux d’emploi. La qualité de travail correspond à la productivité horaire, la quantité de travail comprend le nombre de personnes qui travaillent et le nombre d’heures que chacun réalise au cours d’une année, et le taux d’emploi mesure le nombre de personnes qui travaillent dans la population des 15-64 ans ; il est de l’ordre de 68% dans les pays développés. Si 10 personnes travaillent 1 700 heures et ont une productivité horaire de 40 dollars, alors le produit intérieur brut (PIB) sera de 10 x 1 700 x 40, soit 680 000 dollars. Dans les pays qui ont fait le choix du « travailler tous », on travaille en moyenne 1 490 heures par an et 75 % de la population en âge de travailler a un emploi. Dans les pays adeptes du « travailler plus», on travaille en moyenne 2 050 heures par an, mais seulement 55 % de la population en âge de travailler a un emploi. Sur le plan arithmétique, remarquons que 1 490 x 75 % est presque égal à 2 050 x 55 %, ce qui montre que ces pays produisent globalement la même quantité de travail. Par ailleurs, les pays qui ont fait le choix du « travailler tous » ont une richesse par habitant plus élevée, preuve que la réduction du temps de travail ne conduit pas à la ruine. Prenons l’exemple des Pays-Bas et de l’Italie. 34 % des emplois néerlandais sont à temps partiel contre 12 % en Italie (la France est à 14%). Cette différence explique le nombre d’heures travaillées par individu : 1 338 heures pour un Néerlandais et 1828 heures pour un Italien. Cette stratégie permet aux Pays- Bas d’avoir un taux d’emploi parmi les plus élevés des pays développés, 73 %, contre 56 % en Italie. Au final, les Pays-Bas s’en tirent mieux puisqu’ils ont un PIB par habitant assez nettement supérieur à celui de l’Italie. En conclusion, pour devenir riche, il paraît plus pertinent d’augmenter la productivité et le taux d’emploi, ce dernier restant passablement trop bas en France. Le slogan « travailler plus pour gagner plus » semble donc inadapté à notre situation : le bon diagnostic serait plutôt de « travailler tous et mieux pour gagner plus ». Les données de l’OCDE sur les vingt-huit pays montrent en outre qu’il existe un lien négatif entre la durée individuelle du travail et le nombre de personnes qui travaillent : plus la quantité de travail se concentre sur certains, moins d’individus ont un emploi. En plus de rater sa cible sur le pouvoir d’achat, on peut donc également craindre que le « travailler plus pour gagner plus » produise surtout de nouveaux exclus du marché du travail. Jean LOAEC, Maire de Pleuven Associations : une relation claire 5 PLEUVEN magazine Juillet 2007 Il sera proposé prochainement au Conseil municipal d’adopter une charte de la vie associative, texte qui témoignera d’une volonté de soutien et de valorisation des associations locales, dans le respect de leur indépendance. Cette charte sera issue d’une très large concertation avec le monde associatif qui donnera à ce document toute sa légitimité et sa force. La vie évolue, la dynamique associative s’amplifie dans notre commune (et chacun s’en réjouit…), il est donc important de réaffirmer avec cette charte l’attachement que la commune porte au rôle de la vie associative, au lien social dont il est porteur, aux valeurs de bénévolat et d’engagement. Cet attachement se traduira par une adaptation permanente des services que nous proposons à ces associations pour les soutenir et les valoriser, là encore, avec le respect absolu des prérogatives qui sont les leurs. Le préambule qui suit rappelle bien les grandes orientations de cette charte. La municipalité attache une grande importance aux liens entre la commune et ses associations, qui contribuent à son rayonnement , à sa convivialité, à la qualité de son accueil, aux liens entre les habitants des quartiers. La commune de Pleuven entend être un partenaire attentif et constructif. Les associations locales continueront de jouer, elles aussi, un rôle précieux pour Pleuven et ses habitants. Une charte, un engagement mutuel Préambule L’histoire de Pleuven se confond avec celle de ses associations. La participation des habitants à la vie de la cité est depuis toujours essentielle, qu’ils soient sportifs, amateurs de culture ou de loisirs, bénévoles tournés vers la solidarité, présents dans le secteur scolaire, dans l’animation et la défense des intérêts des quartiers, retraités regroupés dans des clubs, actifs anciens combattants, citoyens soucieux du développement de leur ville… Un tissu associatif riche et diversifié est une vraie garantie pour permettre la réalisation des nombreux projets, soutenus par la municipalité, qui voit en ce mouvement une participation des citoyens, devenue indispensable aujourd’hui dans la mise en oeuvre de l’action publique municipale ; en rapprochant les gens autour de vues communes et approchant une richesse et une diversité incomparables aux débats, en ce sens l’engagement associatif est la première école de citoyenneté. A Pleuven, le tissu associatif constitue un support important, vecteur du lien social et de la citoyenneté nécessaires à la concertation. La volonté des élus de réaffirmer avec force leur volonté de construire un espace de démocratie locale sur le territoire de la commune se concrétisera par l’adoption d’une Charte soumise au vote du conseil municipal. Celle-ci est un contrat moral passé entre les acteurs qui font vivre la ville, elle définit les engagements citoyens des partenaires, afin de : • confirmer, par des aides diverses, son soutien à la vie associative • préciser ses responsabilités et ses limites envers les associations • clarifier les relations qui doivent se pérenniser dans les meilleures conditions • garantir la transparence des procédures concernant les aides qu’elle apporte aux associations. Rejoins le Bagad Bro Foën ! Le Bagad Bro Foën est ouvert à tous les jeunes (dès 9 ans) des communes du Pays Fouesnantais, ou d’ailleurs. Il est composé de 25 mu- siciens confirmés de 14 à 30 ans, 15 élèves de 9 à 40 ans, autour de 3 groupes d’instruments : cornemuse, bombarde, batterie-percussions. Le Bagad propose l’apprentissage par la pratique d’un instrument grâce à des cours hebdomadaires à Fouesnant, dispensés par des professeurs certifiés, pour seule- ment 60e/an avec l’instrument fourni, mais également de jouer en concours ou en fêtes (festivals, pardons, etc…) à l’issue de l’apprentissage. C’est l’occasion de pratiquer son instrument au sein d’un groupe jeune et sympa, à travers la Bretagne et parfois plus loin (à Paris par exemple en 2007). Inscriptions en septembre, période d’essai gratuite jusqu’à Noël. Plus d’infos sur www.bagadbrofoen.com Contacts : [email protected] 06 81 00 83 99 (Laurent) 06 82 17 64 58 (Tangi) Économie D epuis la fin avril, Valé- rie Le Loupp-Caradec a ouvert le salon de coiffure « Hair Design » à l’en- trée du bourg. «J’en rêvais de- puis longtemps, une opportunité s’est présentée avec les locaux commerciaux disponibles dans le hameau de Gwez Faou», ex- plique Valérie, qui avait aupara- vant exercé son métier en tant que salariée d’abord à Foues- nant puis à Pleuven pendant 12 ans. Avant de se lancer dans cette aventure, elle a suivi une formation de relooking à Rennes qui est venue compléter sa for- mation initiale de coiffeuse option styliste-visagiste. Pour assurer le fonctionnement de ce salon de 51 m², qui dispose de 4 pos- tes de coiffage, Valérie a embauché Audrey, originaire de la région de Rouen mais installée à Quimper depuis plusieurs années. La clientèle, plutôt féminine, vient majoritairement de Pleuven, Fouesnant et Clohars-Fouesnant mais aussi de l’ensemble du canton. «J’ai reçu beaucoup de compliments pour la décoration du salon et l’installation s’est réalisée dans le respect de toutes les procédures», précise-t-elle. « Hair Design » propose des coupes pour hommes, femmes et enfants, avec ou sans rendez- vous. Parmi les prestations, on notera la possibilité de recevoir un diagnostic personnalisé et gratuit, l’occasion de se donner une nouvelle dynamique avec une coupe de cheveux en harmo- nie avec son visage. Ouverture : le lundi de 14 h à 19 h, du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h, le samedi en continu de 9 h à 17 h. Tél. 02 98 54 69 81. Un nouveau salon de coiffure à l’entrée du bourg Valérie Le Loupp-Caradec (à gauche) a ouvert Hair Design à la fin du mois d’avril. « Les jeudis du parc » Animation estivale, Restauration, Musiques… A partir de 21h00 : spectacles gratuits 5 Juillet : Le groupe Zingueur’s Band : jazz latino Dans l’esprit des fanfares 12 juillet : Spectacle de danse country : Fun Country West Ambiance Western 19 juillet : Chants de marins : Les copains à bord 26 juillet : Bandit Manchot - Groupe créé depuis 1998, passage au Festival Chromatic (2004) ; Festival des Vieilles Charrues (2003)… 2 août : Le groupe Skeudou Koz » : au bord de la rivière au Moulin du Pont « Vous avez aimé le son des guitares des SHADOWS dans les années 60 et 70, avec leur répertoire dans lequel « APACHE » sonne toujours vos oreilles » 9 août : Arriba Cuba : démonstration de danse cubaine 16 août : Jazzissimo : soirée jazz avec des standards arrangés et des compositions personnelles de 4 excellents musiciens 23 août : Soirée jeune : musiciens locaux, Pop, Rock… 30 août : Pressée de cidre, fabrication à l’ancienne, dégustation Musique bretonne : Europ A Gan Cette saison, ouverture d’un stand « lire à l’œil », pour échanger des livres que l’on souhaite faire découvrir à ses amis ou toute personne intéressée. Martine et Daniel Merci et bonne retraite Martine Cornec et Daniel Le Provost instituteurs font valoir leur droit à la retraite

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b u l l e t i n d ’ i n f o r m a t i o n d e l a c o m m u n e d e P L E U V E N

magazinePleuven

juillet 2007

EDITOTravailler tous et mieux pour gagner plus

La richesse créée dans un pays dépend d’une certaine quantité, d’une certaine qualité de travail et du taux d’emploi. La qualité de travail correspond à la productivité horaire, la quantité de travail comprend le nombre de personnes qui travaillent et le nombre d’heures que chacun réalise au cours d’une année, et le taux d’emploi mesure le nombre de personnes qui travaillent dans la population des 15-64 ans ; il est de l’ordre de 68% dans les pays développés.Si 10 personnes travaillent 1 700 heures et ont une productivité horaire de 40 dollars, alors le produit intérieur brut (PIB) sera de 10 x 1 700 x 40, soit 680 000 dollars.Dans les pays qui ont fait le choix du « travailler tous », on travaille en moyenne 1 490 heures par an et 75 % de la population en âge de travailler a un emploi.Dans les pays adeptes du « travailler plus», on travaille en moyenne 2 050 heures par an, mais seulement 55 % de la population en âge de travailler a un emploi.Sur le plan arithmétique, remarquons que 1 490 x 75 % est presque égal à 2 050 x 55 %, ce qui montre que ces pays produisent globalement la même quantité de travail. Par ailleurs, les pays qui ont fait le choix du « travailler tous » ont une richesse par habitant plus élevée, preuve que la réduction du temps de travail ne conduit pas à la ruine.Prenons l’exemple des Pays-Bas et de l’Italie. 34 % des emplois néerlandais sont à temps partiel contre 12 % en Italie (la France est à 14%). Cette différence explique le nombre d’heures travaillées par individu : 1 338 heures pour un Néerlandais et 1828 heures pour un Italien. Cette stratégie permet aux Pays- Bas d’avoir un taux d’emploi parmi les plus élevés des pays développés, 73 %, contre 56 % en Italie. Au final, les Pays-Bas s’en tirent mieux puisqu’ils ont un PIB par habitant assez nettement supérieur à celui de l’Italie.En conclusion, pour devenir riche, il paraît plus pertinent d’augmenter la productivité et le taux d’emploi, ce dernier restant passablement trop bas en France. Le slogan « travailler plus pour gagner plus » semble donc inadapté à notre situation : le bon diagnostic serait plutôt de « travailler tous et mieux pour gagner plus ». Les données de l’OCDE sur les vingt-huit pays montrent en outre qu’il existe un lien négatif entre la durée individuelle du travail et le nombre de personnes qui travaillent : plus la quantité de travail se concentre sur certains, moins d’individus ont un emploi. En plus de rater sa cible sur le pouvoir d’achat, on peut donc également craindre que le « travailler plus

pour gagner plus » produise surtout de nouveaux exclus du marché du travail.

Jean LOAEC, Maire de Pleuven

Associations : une relation claire

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PlEuvEn magazine Juillet 2007

Il sera proposé prochainement au Conseil municipal d’adopter une charte de la vie associative, texte qui témoignera d’une volonté de soutien et de valorisation des associations locales, dans le respect de leur indépendance.Cette charte sera issue d’une très large concertation avec le monde associatif qui donnera à ce document toute sa légitimité et sa force.La vie évolue, la dynamique associative s’amplifie dans notre commune (et chacun s’en réjouit…), il est donc important de réaffirmer avec cette charte l’attachement que la commune porte au rôle de la vie associative, au lien social dont il est porteur, aux valeurs de bénévolat et d’engagement.Cet attachement se traduira par une adaptation permanente des services que nous proposons à ces associations pour les soutenir et les valoriser, là encore, avec le respect absolu des prérogatives qui sont les leurs.Le préambule qui suit rappelle bien les grandes orientations de cette charte.La municipalité attache une grande importance aux liens entre la commune et ses associations, qui contribuent à son rayonnement, à sa

convivialité, à la qualité de son accueil, aux liens entre les habitants des quartiers.La commune de Pleuven entend être un partenaire attentif et constructif. Les associations locales continueront de jouer, elles aussi, un rôle précieux pour Pleuven et ses habitants.

Une charte, un engagement mutuelPréambuleL’histoire de Pleuven se confond avec celle de ses associations. La participation des habitants à la vie de la cité est depuis toujours essentielle, qu’ils soient sportifs, amateurs de culture ou de loisirs, bénévoles tournés vers la solidarité, présents dans le secteur scolaire, dans l’animation et la défense des intérêts des quartiers, retraités regroupés dans des clubs, actifs anciens combattants, citoyens soucieux du développement de leur ville…Un tissu associatif riche et diversifié est une vraie garantie pour permettre la réalisation des nombreux projets, soutenus par la municipalité, qui voit en ce mouvement une participation des citoyens, devenue indispensable aujourd’hui dans la mise en oeuvre de l’action publique municipale ; en rapprochant les gens autour de

vues communes et approchant une richesse et une diversité incomparables aux débats, en ce sens l’engagement associatif est la première école de citoyenneté.A Pleuven, le tissu associatif constitue un support important, vecteur du lien social et de la citoyenneté nécessaires à la concertation. La volonté des élus de réaffirmer avec force leur volonté de construire un espace de démocratie locale sur le territoire de la commune se concrétisera par l’adoption d’une Charte soumise au vote du conseil municipal.

Celle-ci est un contrat moral passé entre les acteurs qui font vivre la ville, elle définit les engagements citoyens des partenaires, afin de :• confirmer, par des aides diverses, son soutien à la vie associative• préciser ses responsabilités et ses limites envers les associations• clarifier les relations qui doivent se pérenniser dans les meilleures conditions• garantir la transparence des procédures concernant les aides qu’elle apporte aux associations.

Rejoins le Bagad Bro Foën !Le Bagad Bro Foën est ouvert à tous les jeunes (dès 9 ans) des communes du Pays Fouesnantais, ou d’ailleurs.Il est composé de 25 mu-siciens confirmés de 14 à 30 ans, 15 élèves de 9

à 40 ans, autour de 3 groupes d’instruments : cornemuse, bombarde, batterie-percussions.Le Bagad propose l’apprentissage par la pratique d’un instrument grâce à des cours hebdomadaires à Fouesnant, dispensés par des professeurs certifiés, pour seule-ment 60e/an avec l’instrument fourni, mais également de jouer en concours ou en fêtes (festivals, pardons, etc…) à l’issue de l’apprentissage. C’est l’occasion de pratiquer son instrument au sein d’un groupe jeune et sympa, à travers la Bretagne et parfois plus loin (à Paris par exemple en 2007).Inscriptions en septembre, période d’essai gratuite jusqu’à Noël.

Plus d’infos sur www.bagadbrofoen.comContacts :[email protected] 81 00 83 99 (Laurent)06 82 17 64 58 (Tangi)

Économie

Depuis la fin avril, Valé-rie Le Loupp-Caradec a ouvert le salon de

coiffure « Hair Design » à l’en-trée du bourg. «J’en rêvais de-puis longtemps, une opportunité s’est présentée avec les locaux commerciaux disponibles dans le hameau de Gwez Faou», ex-plique Valérie, qui avait aupara-vant exercé son métier en tant que salariée d’abord à Foues-nant puis à Pleuven pendant 12 ans. Avant de se lancer dans cette aventure, elle a suivi une formation de relooking à Rennes qui est venue compléter sa for-mation initiale de coiffeuse option styliste-visagiste. Pour assurer le fonctionnement de ce salon de 51 m², qui dispose de 4 pos-tes de coiffage, Valérie a embauché Audrey, originaire de la région de Rouen mais installée à Quimper depuis plusieurs années. La clientèle, plutôt féminine, vient majoritairement de Pleuven, Fouesnant et Clohars-Fouesnant mais aussi de l’ensemble du canton. «J’ai reçu beaucoup de compliments pour la décoration du salon et l’installation s’est réalisée dans le respect de toutes les procédures», précise-t-elle.« Hair Design » propose des coupes pour hommes, femmes et enfants, avec ou sans rendez-vous. Parmi les prestations, on notera la possibilité de recevoir un diagnostic personnalisé et gratuit, l’occasion de se donner une nouvelle dynamique avec une coupe de cheveux en harmo-nie avec son visage. Ouverture : le lundi de 14 h à 19 h, du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h, le samedi en continu de 9 h à 17 h. Tél. 02 98 54 69 81.

Un nouveau salon de coiffure à l’entrée du bourg

Valérie Le Loupp-Caradec (à gauche)a ouvert Hair Design à la fin du mois d’avril.

« les jeudis du parc »Animation estivale, Restauration, Musiques…

A partir de 21h00 : spectacles gratuits

5 Juillet : Le groupe Zingueur’s Band : jazz latino Dans l’esprit des fanfares

12 juillet : Spectacle de danse country : Fun Country West Ambiance Western

19 juillet : Chants de marins : Les copains à bord

26 juillet : Bandit Manchot - Groupe créé depuis 1998, passage au Festival

Chromatic (2004) ; Festival des Vieilles Charrues (2003)…

2 août : Le groupe Skeudou Koz » : au bord de la rivière au Moulin du Pont

« Vous avez aimé le son des guitares des SHADOWS

dans les années 60 et 70, avec leur répertoire dans lequel

« APACHE » sonne toujours vos oreilles »

9 août : Arriba Cuba : démonstration de danse cubaine

16 août : Jazzissimo : soirée jazz avec des standards arrangés et des

compositions personnelles de 4 excellents musiciens

23 août : Soirée jeune : musiciens locaux, Pop, Rock…

30 août : Pressée de cidre, fabrication à l’ancienne, dégustation

Musique bretonne : Europ A Gan

Cette saison, ouverture d’un stand « lire à l’œil », pour échanger des livres que

l’on souhaite faire découvrir à ses amis ou toute personne intéressée.

Martine et DanielMerci

et bonne retraiteMartine Cornec etDaniel Le Provost instituteurs font valoir leur droit à laretraite

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PlEuvEn magazine Juillet 2007

1. L’environnement n’est pas la seule préoccupation du développement durable. VRAI

Le développement durable n’a pas pour seul objet l’environnement. Il s’agit de répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs. Trois principes fondent le concept de développement durable : le principe de solidarité entre les hommes - dans le temps et dans l’espace -, le principe de précaution - les choix d’aujourd’hui doivent être réversibles -, le principe de démocratie participative, - associer les citoyens et acteurs socio-économiques aux grandes orientations. Etre acteur du développement durable, c’est intégrer les conséquences prévisibles de ses actes dans les éléments de sa décision sur tous les plans : environnemental, social et économique.

2. Les enjeux étant planétaires, agir localement est inutile. FAUX

Réchauffement climatique, déforestation, pauvreté et exclusion… Le public se sent souvent impuissant face à ces enjeux. Pourtant, la traduction de ces objectifs au quotidien, à l’échelon d’une collectivité ou dans le cadre d’une coopération décentralisée, permet un double bénéfice, à la fois local et global. Par exemple, une gestion efficace de l’énergie contribue à la prévention des pollutions locales tout en luttant contre l’effet de serre. La finalité de la démarche est de développer harmonieusement son territoire sans nuire au “village global” de la planète.

3. Un Agenda 21 engage une collectivité dans une logique de développement durable. VRAI

Agenda est un mot anglais signifiant

programme. Pourquoi 21 ? Parce que 21e siècle ! Un Agenda 21 local est un carnet de route, un projet concerté de développement orienté vers le long terme. C’est une démarche qui permet à toute collectivité locale de se fixer des objectifs

de développement durable et de les réaliser. Un Agenda 21 local implique un processus de concertation avec l ’ensemble des

acteurs locaux et aboutit à la mise en place d’un programme d’action, soutenu par une structure pluri-acteurs de mise en œuvre et d’évaluation.

5. C’est une initiative citoyenne et collective. VRAI

La mobilisation de la société civile est l’élément moteur d’un Agenda 21 local. Celui-ci initie le dialogue entre des acteurs aux logiques diverses (citoyens, entreprises, commerçants, associations, ...), qui vont négocier des objectifs communs pour un développement durable de leur territoire. Les acteurs locaux doivent être consultés lors des différentes phases d’élaboration d’un Agenda 21 local et leurs propositions sont débattues. Certains d’entre eux peuvent s’investir directement dans la réalisation d’actions de ce programme.

6. Les enjeux sont abstraits pour la collectivité. FAUX

La mise en place d’un Agenda 21 local se traduit rapidement par des avancées concrètes. C’est un moment privilégié

dans la vie d’une collectivité pour recenser l’ensemble de ses politiques publiques puis de les mettre en cohérence autour d’un programme local de développement durable. Il induit une meilleure coopération entre les services communaux bien souvent cloisonnés. Par ailleurs, c’est une chance pour la collectivité de développer le dialogue avec l’ensemble des citoyens et acteurs sur son territoire, de redonner de la valeur à l’action publique et d’impulser la prise de conscience d’une nécessaire responsabilité de chacun.

7. Un Agenda 21 est une démarche volontaire non normalisée. VRAI

C’est librement que la collectivité décide de mettre en œuvre un Agenda 21 local et détermine ses priorités et les objectifs à atteindre sur son territoire. Peu de r é g l e m e n t a t i o n impose la mise en œuvre d’un Agenda 21 local (exceptée, la Loi d’Orientation pour l’Aménagement et le Développement Durable du Territoire, pour l’élaboration des chartes de pays ou d’agglomération) et il n’existe pas de norme à suivre pour le faire. La collectivité et ses acteurs locaux s’engagent selon leurs compétences, leurs responsabilités et leurs moyens respectifs sur la base d’objectifs définis en concertation.

8. L’engagement de la démarche dépend de la collectivité. VRAI

La décision appartient aux élus locaux. L’Agenda 21 nécessite en effet de repenser

la politique de la ville et de définir une nouvelle structuration de l’action publique. Ceci se traduit par des modifications des fonctionnements et des processus de décision.

AGENDA 21

Environnement

9. Tout commence par un état des lieux. VRAI

La mise en œuvre d’un Agenda 21 local débute toujours par une première phase de diagnostic. Cette étape permet à la collectivité d’établir un bilan de son action (environnement, économie, social) et un repérage des initiatives des acteurs locaux. La réalisation de cette “photographie” de la situation est un préalable nécessaire à l’élaboration d’un programme de développement adapté aux réalités du terrain. Son analyse conduit à une première proposition d’orientations stratégiques de l’Agenda 21, actées par la collectivité.

10. Les élus fixent seuls les orientations de l’Agenda 21 local. FAUX

Les orientations issues du diagnostic sont mises en débat auprès de la population afin d’aboutir à un programme politique négocié. Les acteurs locaux sont invités à participer à ces échanges qui peuvent être l’occasion d’une sensibilisation aux enjeux de l’Agenda 21 local. Après cette phase de concertation, les orientations sont validées par les élus et se traduisent par un programme d’action énonçant des objectifs clairs, des budgets, des délais...

11. L’Agenda 21 local suppose un suivi et une évaluation en concertation. VRAI

L’Agenda 21 local est un programme d’objectifs dont la mise en œuvre doit être suivie, évaluée, voire réorientée en fonction

des résultats. Ce suivi dans le temps est effectué dans le cadre d’un processus de concertation regroupant des élus, des membres des services techniques, et les composantes de la société civile ayant contribué à l’élaboration de l’Agenda 21 local.

12. Un Agenda 21 local donne de la lisi-bilité à l’action politique. VRAI

Un Agenda 21 local offre l’opportunité d’enrichir le dialogue entre les groupes sociaux et la collectivité. Il conduit certains

acteurs locaux à participer à sa mise en œuvre. Des citoyens informés des

réalités locales, associés au débat sur les grandes orientations et participant à leur réalisation, sont mieux à même d’apprécier les finalités de l’action publique. Rendue plus intelligible, l’action publique gagne en crédibilité.

13. Un Agenda 21 local permet d’optimi-ser les coûts. VRAI

La mise en place d’un Agenda 21 permet notamment à une collectivité d’évaluer ses modes de consommation (énergie, eau, matériaux de constructions...) et de les optimiser. Cette approche raisonnée limite les dépenses tout en préservant

l’environnement. Rapprocher les lieux d’habitations, de travail et de loisirs permet de limiter les transports et de réduire les coûts de déplacement. Favoriser la collecte sélective a pour effet d’économiser les ressources. Une gestion intelligente de l’énergie réduit la consommation, donc les coûts.

14. L’Agenda 21 local freine le dévelop-pement économique. FAUX

L’Agenda 21 local contribue à l’amélioration du cadre de vie, de l’habitat, des services, à l’optimisation des déplacements... En améliorant l’image du territoire, il augmente son attractivité pour les individus et pour les entreprises. Il est ainsi facteur de développement local et potentiellement créateur d’emploi.

15. Les actions sont appréciées grâce à une grille d’évaluation standard. VRAI

Un Agenda 21 suppose un dispositif d’évaluation des actions. Pour suivre l ’évolution de la démarche et la réalisation des objectifs du plan d’action et éventuellement les infléchir, des indicateurs de développement durable sont utilisés. Un Agenda 21 local est un programme vivant, en dialogue permanent avec son environnement.

26. Les Agendas 21 locaux ne se pré-occupent que de solidarité locale. FAUX

Les actions de solidarité internationale font partie intégrante des objectifs d’un Agenda 21 local.

Environnement

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PlEuvEn magazine Juillet 2007

Concertation : dynamiquede l’ Agenda 21 local“Il faudrait que toutes les collectivités locales instaurent un dialogue avec les habitants, les organisations locales et les entreprises privées afin d’adopter un programme Action 21 à l’échelon de la collectivité” -Chapitre 28 du programme “Action 21”

Agenda 21 local : un outil de solidarité locale et planétaire“La pauvreté est la plus grande forme de pollution” - Indira Gandhi

le développement durable :un mouvement de fond« Dans la vie, il y a deux catégories d’individus : ceux qui regardent le monde tel qu’il est et se demandent pourquoi. Ceux qui imaginent le monde tel qu’il devrait être et qui se disent : pourquoi pas ? »- George-Bernard Shaw

Passer du dire au faireSoyons tous acteurs

Réunion le vendredi 14 septembre 2007

loisirs

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PlEuvEn magazine Juillet 2007

Une journée «Portes Ouvertes» a eu lieu le 2 juin 2007à la Maison des Enfantset des Loisirs

En 1999, l’idée de faire à vélo la route de Saint Jacques

de Compostelle avait été évoquée entre quelques membres du club cyclo de Pleuven. En guise d’« entraînement », Jacques, Roger et André ont d’abord effectué la remontée de la Loire, de Nantes à la source au mont Gerbier de Jonc en 2000, puis Cholet-Lourdes en 2005.

Ces expériences étant concluantes, il fut décidé de s’attaquer cette année aux routes de Saint Jacques de Compostelle. Le départ vélo s’est effectué le 27 mai de Vézelay dans l’Yonne, l’un des points de départ des pèlerins. En 4 jours, par Château Chinon, Le Mayet, Ambert, La Chaise Dieu, Le Puy en Velay, autre point de départ, était en vue.

L’itinéraire a alors suivi au plus près le chemin des pèlerins, la « via podensis », par des hauts lieux comme Nasbinals, Conques, Figeac, Moissac, Auch… A partir de là, petit détour pour rallier Bagnères de Bigorre pour escalader l’Aubisque, histoire de corser le circuit…Il ne restait plus ensuite qu’à rejoindre Saint Jean Pied de Port, terminus de la partie française du chemin. Ce qui fut fait dans l’après-midi du 6 juin.

Jacques et Roger ont donc parcouru 1100 km en 11 jours, sur de petites routes tranquilles mais très vallonnées, et même souvent montagneuses avec les traversées des monts du Morvan, de la Madeleine, du Forez, de la Margeride et de l’Aubrac. La traversée de la Margeride nous a réservé la rencontre insolite d’un couple de retraités partis pour 2 mois avec un âne. Ils ralliaient Le Puy en Velay à Pau. Moins rapide qu’à vélo ! Une

pluie glaciale nous a empêchés d’apprécier toute la beauté du plateau de l’Aubrac.

L’escalade du Soulor et de l’Aubisque, commencée à Argelès Gazost sous un chaud soleil, s’est terminée 30 km plus loin à 1710 m d’altitude dans un épais brouillard et par une température de 8°.

Au final, malgré une météo pas très favorable, ce périple nous a laissé d’excellents souvenirs, avec la traversée de régions variées, des points de vue superbes. Avec quelque part déjà en tête l’envie de poursuivre le chemin jusqu’à son terme espagnol, plus tard…

Parmi les autres activités du club cyclo, ne pas oublier la traditionnelle Randonnée de l’Odet, le dimanche 5 août, ouverte à toutes et à tous, y compris aux débutants, où nous espérons la participation de nombreux Pleuvennois.

Enfin, il faut souligner la participation d’un membre du club, Pascal Simonnou, au prochain Paris-Brest-Paris, sommet des épreuves d’endurance pour les cyclo-randonneurs (1200 km à parcourir en moins de 90 heures). Nous lui souhaitons bon courage !

Trois cyclos sur la route de Compostelle

De nombreux ateliers « découverte » sur le thème du cirque.

Des initiations aux kendo, judo et tir à l’arc et unestructure gonflable où petits et grands se sont bien amusés.

Toute l’équipe d’animation était réunie pour accueillir un public

venu nombreuxvisiter cette nouvelle structure.

« Le départ, avec le véhicule d’accompagnement »

« l’arrivée à bon…port, à St Jean Pied de Port »