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15 JANVIER19 AVRIL 20

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La Ville de ParisLa Mairie du 18ème arrondissement

La Galerie Sabrina AmraniRose Issa ProjectsCentral Dupon

Le Louxor - Palais du CinémaLa revue Hommes et MigrationsL’association GénériquesL’association DardardL’association Belleville en vue(s)L’association NORIAS

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Page de couverture :Gohar DashtiToday’s life and war Photographie • 2008

La programmation de l’Institut des Cultures d’Islam est réalisée en partenariat avec :

ICI Goutte d’Or 56 rue Stéphenson, Paris 18ème

ICI Léon 19 rue Léon, Paris 18ème

tél. : 01 53 09 99 84 www.ici.paris.fr

Partenaires

L’Institut des Cultures d’Islam ouvre l’année 2015 avec une remarquable exposition dont le commissariat a été assuré par Michket Krifa, qui réunit 6 artistes du monde arabe et d’Iran.

Elle est accompagnée d’un ensemble de manifestations culturelles qui font toute leur place à des actrices de premier plan du monde artistique, intellectuel, social…

Des femmes, parce que ces voix trop peu entendues ont tant à nous dire.

Voir et entendre ces créations et réflexions, c’est ouvrir la porte d’une complexité que l’orientalisme a souvent niée au profit d’une uniformité sans âme et sans saveur, d’un exotisme « joli ».

Ici, si l’exotisme apparaît, c’est pour être interrogé, si la vie transparaît, c’est à la fois dans sa complexité, voire sa dureté, et cum grano salis, avec ce grain de sel ou de piment, qui provoque, détourne et retourne pour nous forcer à voir, pour interroger notre regard.

Dès lors, avec les oeuvres de Cherchez l’erreur, ce n’est pas tant la quotidienneté de la violence qui est dénoncée, que son impact sur le quotidien, qu’il met sous une tension littéralement insensée.

Explosion, décalage, distorsion sont autant de formes de la recomposition ou de la subversion du sens par ces femmes artistes dont le geste créateur sape les fondements même d’une assignation au rôle de victime, de soumise, de mineure.

A travers Cherchez l’erreur, nous vous invitons à chercher la femme, les femmes et ce qu’elles ont à dire sur les sociétés dans lesquelles elles vivent, comme femmes, comme artistes, comme citoyennes.

Cherchez l’erreur, trouvez ces paroles libres. En accompagnement de l’exposition, une série de manifestations culturelles organisée autour de 3 focus : • Liberté est un mot féminin • Résistance est un mot féminin • Le féminin en question

A l’ICI, vous trouverez aussi notre offre de cours, toujours dense et riche tant au niveau de l’enseignement des langues : arabe, wolof et prochainement d’autres propositions, que des activités artistiques : calligraphie et oud.

Le hammam ainsi que le salon dé thé de la Table ouverte vous accueillent également pour des moments de détente et de plaisir du corps, qui ne se vit jamais aussi bien qu’en lien avec celui de l’esprit.

Jamel Oubechou,Président de l’Institut des Cultures d’Islam

Elsa Jacquemin,Directrice générale de l’Institut des Cultures d’Islam

Zoulikha Bouabdellah • Mauvaise graine 6 sculptures • ciment et métal peint • 2013Courtesy Zoulikha Bouabdellah et Sabrina Amrani

Édito

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Tanya HabjouqaOccupied pleasures Photographie • Gaza • 2013

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Tanya HabjouqaOccupied pleasures Photographie • Gaza • 2013

La guerre sous toutes ses formes, larvée ou ouverte, fait désormais partie du quotidien au Moyen Orient. Ce qui s’annonçait aux débuts des printemps arabes comme une promesse de beaux lendemains tourne au cauchemar dans certains pays.

Face à ce déchainement d’horreurs et de destruction, les femmes et les hommes luttent pour sauver une apparente normalité dans leurs vies quotidiennes. La banalité du quotidien devient une forme de résistance face à la destruction.

En effet, comment résister sinon en considérant que la vie continue et que finalement c’est la guerre qui est une anomalie, un intrus ?

C’est en poussant ce constat à l’extrême que s’articule l’exposition Cherchez l’erreur à travers les œuvres et les approches de six femmes artistes du monde arabe et d’Iran.

Face aux situations absurdes, voire surréalistes, de la vie domestique en temps de guerre, ces femmes artistes déploient un imaginaire décapant pour composer un hymne à la vie, un hommage aux petits riens qui la composent et ce, en toutes circonstances.

Elles y dénoncent cette terrible aberration que les hommes ont créée et qui s’immisce dans tous les interstices de la vie. Elles s’inscrivent dans la vie avant tout et accaparent tous les objets et rituels du quotidien. Elles y inscrivent les traces de la violence environnante dont elles révèlent l’absurdité.

Dans cette exposition, on l’aura bien compris, l’erreur c’est la guerre et son cortège de destruction, de ravages et de menaces qui viennent s’immiscer dans le cours de la vie.

Michket Krifa,Commissaire de l’exposition

EXPOSITION DU15 JANVIER AU 19 AVRIL 2015

En entrée libredu mardi au dimanche : 10h00 • 21h00sauf le vendredi : 16h00 • 21h00

Parcourez l’exposition à travers les deux bâtiments de l’Institut des Cultures d’Islam :

ICI Goutte d’Or 56, rue Stéphenson • Paris 18ème

ICI Léon :19, rue Léon • Paris 18ème

Rencontre avec les artistes et la commissaire d’exposition le samedi 17 janvier • 11h00(voir page 11)

Visites commentées de l’expositionles samedis 14 février, 14 mars et 11 avril 15h00 • gratuit sur réservation • durée : 1h30

Visites commentées pour les groupes : formulaire d’inscription sur www.ici.paris.fr

Informations et réservations :tél. : 01 53 09 99 84 publics@institut-cultures-islam.org

Zoulikha Bouabdellah • Gohar Dashti Shadi Ghadirian • Tanya Habjouqa Nermine Hammam • Raeda Saadeh

et le poème We teach life, Sir de Rafeef Ziadah

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Cherchez l’err ur

Nermine HammamWétiko: Cowboys and Indigenes Audience chez un Kalifat d’après Eugène FromentinPhotographie • 2014Courtesy Nermine Hammam et Rose Issa Projects

La série Wétiko: Cowboys and Indigenes est créée en 2013, après deux années passées par l’artiste en allers-retours continus avec le Caire post-révolutionnaire. Nermine Hammam est marquée par le contraste entre la réalité vécue sur place et sa couverture médiatique. Elle est frappée par le détournement des images dans le traitement médiatique des printemps arabes. Sa série naît de ce constat et d’une volonté de rendre visible ce décalage entre l’image et la vérité en proposant une réflexion sur la manipulation des images. Elle sélectionne des peintures orientalistes qu’elle associe à des photographies de presse contemporaines recueillies sur Internet créant par ce procédé une image truquée racontant une histoire toute autre.

La série Upekkha réalisée en 2011 est fondée sur le même principe de création par association. Nermine Hammam utilise cette fois ses propres clichés de militaires pris sur la place Tahrir, qu’elle reproduit sur un fond de cartes postales idylliques. Ce n’est pas leur puissance mais leur vulnérabilité et leur innocence qu’elle met en évidence. Dans cette série, Nermine Hammam crée une nouvelle fois un paradoxe, entre la virilité présupposée de la figure militaire et sa fragilité réelle.

NERMINE HAMMAMEgypte

L’exposition se déploie sur les deux bâtiments de l’Institut des Cultures d’Islam. Pour mieux vous repérer, les œuvres présentées dans l’exposition sont signalées par des puces de couleur selon le bâtiment ou elles se situent :

ICI Goutte d’Or ICI Léon

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Avec la série Nil, Nil, réalisée en 2008, Shadi Ghadirian introduit des symboles militaires au sein de l’espace domestique, créant par cette juxtaposition frontale un contraste saisissant. L’artiste dénonce la manière dont la guerre s’insinue dans les espaces les plus intimes de la vie quotidienne et les bouleversements qu’elle y introduit.

Dans sa série White Squar réalisée un an plus tard, en 2009, la photographe présente sur fond neutre différents instruments de l’attirail militaire, chacun orné d’un ruban de soie rouge. Extraits de leur contexte, ces objets se révèlent dans leur brutalité la plus crue. La force du dispositif oxymorique, au niveau du sens comme de la composition, associant un symbole de beauté et de raffinement à une collection d’armes de guerre, renvoie à l’aberration de la guerre.

SHADI GHADIRIANIran

Raeda Saadeh Penelope - Fairy Tales series

Photographie • 2010Shadi GhadirianNil, NilPhotographie • 2008

Raeda Saadeh témoigne avec humour et élégance des multiples paradoxes, ironies et frustrations de la vie quotidienne dans sa terre natale, la Palestine. Nourrie d’influences aussi diverses que celle des grands maîtres de la peinture européenne et celle des contes de fées classiques, elle propose une œuvre multiple, drôle et subversive, qui encourage à reconsidérer ses certitudes. Dans ses photographies et performances, centrées sur l’utilisation du corps féminin, elle se met fréquemment en scène pour explorer les questions de politique et de genre qui traversent la société palestinienne.

RAEDA SAADEHPalestine

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Les photographies de la série Today’s life and war de Gohar Dashti racontent une histoire à travers les épisodes de la vie d’un couple dans son quotidien. Ces moments ordinaires s’inscrivent sur fond de guerre : chars d’assauts, bunkers, soldats armés. Les deux époux vivent au milieu des champs de ruines et continuent à vaquer à leurs occupations sans avoir l’air d’être déstabilisés par le contexte de violence et de destruction qui domine leur environnement. Avec ces scènes surréalistes, Gohar Dashti nous fait partager la vie d’une génération prise entre les souvenirs de dix ans de guerre contre l’Irak et la menace permanente de conflits.

GOHAR DASHTIIran

Tanya HabjouqaOccupied pleasuresPhotographie • Cisjordanie • 2013

La série de photographies Occupied pleasures a été réalisée en 2013 au sein des territoires palestiniens occupés : Gaza, la Cisjordanie et Jérusalem Est, enclaves marquées par les contraintes de l’occupation, en particulier celle de l’impossibilité de se déplacer. Face à cette entrave, les habitants inventent leurs propres manières de s’échapper, en continuant à vivre aussi normalement que possible. Tanya Habjouqa capture ces moments de vie ordinaire. Ces images décalées et sensibles, parfois drôles, montrent une réalité qui tranche avec celles habituellement diffusées par les médias focalisés sur l’exceptionnelle violence du conflit israélo-palestinien. Occupied pleasures est une ode à la vie et à l’espoir, qui revendique la légèreté sans jamais perdre de vue la réalité de l’occupation. La mer, le mur, restent en effet les horizons omniprésents de cette quête.

TANYA HABJOUQAJordanie

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Gohar DashtiToday’s life and war Photographie • 2008

Zoulikha Bouabdellah interroge la multiplicité des identités culturelles mises en relation avec les contextes sociaux, politiques et religieux.

Dans sa série Mirage et dans le triptyque Is your love darling just a mirage? réalisés entre 2011 et 2013, elle détourne les formes géométriques abstraites de l’art islamique pour y insérer le mirage, l’avion militaire, intrusion symbolique de la situation dramatique que vivent certains pays aux lendemains des printemps arabes.

Les motifs se répètent chez Zoulikha Bouabdellah, aux significations contradictoires, comme dans l’œuvre Les couteaux créée en 2013, dans laquelle des lames se ramifient jusqu’à former par leur entrelacs des motifs végétaux. Mauvaise graine, créée la même année, est une autre symbolisation de la vie qui persiste malgré tout.

ZOULIKHA BOUABDELLAHAlgérie

Zoulikha BouabdellahIs your love darling just a mirage? Zellige (céramique) • 2011Courtesy Zoulikha Bouabdellah et Sabrina Amrani

Le poème de Rafeef Ziadah We teach life, Sir déclamé par la poétesse sous la forme d’une performance a été diffusé en 2011 sur Youtube et compte plus d’un million de vues. Il a fait l’objet de traductions dans plusieurs langues par les internautes.

Rafeef Ziadah a écrit ce poème en réponse à un journaliste qui lui demandait, suite au bombardement et raids de Gaza par Israël en 2008-2009, si les choses ne seraient pas différentes si les Palestiniens arrêtaient d’enseigner la haine à leurs enfants. Alors que l’émotion et la rage la secouent intérieurement, elle décide de répondre par un poème, We teach life, Sir. Avec ce texte poignant Rafeef Ziadah s’interroge sur la question des médias face au conflit israélo-palestinien. Prise dans l’ambivalence entre la nécessité de s’exprimer et l’impossibilité d’être entendue, elle nous livre avec émotion un hymne à l’amour de la vie. Une performance d’une sincérité bouleversante.

RAFEEF ZIADAHPalestine

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Shadi GhadirianNil, Nil

Photographie • 2008

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La programmation « au féminin » de l’Institut des Cultures d’Islam commence avec le vernissage de l’exposition, le jeudi 15 janvier 2015 à 18h30 à l’ICI Goutte d’Or et l’ICI Léon. S’en suit un premier week-end de rendez-vous, à l’ICI Goutte d’Or.

Originaire du Burkina Faso, Kandy Guira est une chanteuse qui puise son inspiration dans ses racines africaines et ses nombreuses rencontres artistiques. Arrivée en France après un premier album sorti au Burkina Faso, elle s’y produit sur scène en tant que choriste pour le Bal de l’Afrique Enchantée, et multiplie les collaborations avec des artistes comme Manu Dibango, Amadou et Mariam, Check Tidiane Seck ou encore Oumou Sangare. Kandy Guira chante l’Amour, le pardon, le respect et la tolérance. Inspirée par ses expériences de vie, elle met un accent particulier sur la femme émancipée, dénonce le mariage forcé ou l’excision. Entre tradition et modernité, Kandy Guira poursuit sa carrière solo en France avec un nouvel album en préparation : Béogo (« demain » en Mooré).

KANDY GUIRAConcert • Pop-folk burkinabée

OuverturePour ce premier rendez-vous de la programmation Cherchez l’erreur, l’ICI vous propose une rencontre-débat avec les artistes de l’exposition : Zoulikha Bouabdellah, Shadi Ghadirian, Gohar Dashti, Tanya Habjouqa, Nermine Hammam et Raeda Saadeh.

La rencontre sera animée par la commissaire de l’exposition Michket Krifa, spécialiste en arts visuels pour l’Afrique et le Moyen-Orient, directrice artistique, notamment, des 8èmes et 9èmes Rencontres de Bamako, biennale africaine de la photographie et auteur de nombreuses publications, dont Arab Photography Now (Kehrer Verlag, 2011).

RENCONTRE AVEC LES ARTISTES DE L’EXPOSITIONavec Michket Krifa, commissaire

samedi 17 janvier ⋅ 11h00 ⋅ Entrée libre samedi 17 janvier ⋅ 20h30 ⋅ 10/8€

Kandy Guira Photographie Greg Alexander

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Après une carrière de plus de 50 ans, Noura, grande voix de la chanson algérienne et maghrébine est décédée le 1er juin 2014. Elle a su faire reconnaître que les artistes féminines de son pays, jusqu’ici déconsidérées si elle choisissaient la chanson, pouvaient être des vedettes reconnues et respectées.Formant avec l’auteur-compositeur-interprète Kamel Hamadi, à la ville comme à la scène, le couple moderne de la chanson algérienne, elle a porté haut les couleurs de l’émancipation féminine en chantant la passion amoureuse et ses déboires, les affres de l’exil au féminin et la richesse des traditions orales des femmes maghrébines.

Historienne, titulaire d’un doctorat sur l’histoire culturelle des artistes algériens en France (1962-1987), Naïma Yahi a été la co-commissaire de l’exposition Générations, un siècle d’histoire culturelle des Maghrébins en France produite par l’association Génériques. Auteure de documentaires, elle a co-écrit La mélodie de l’exil au côté de Mustapha Hasnaoui sur la chanson maghrébine de l’exil, et Les Marcheurs, chronique des années beurs avec Thierry Leclère et Samia Chala. Elle est directrice de l’association Pangée Network.

Conception et performance : Dalila BelazaInstallation scénographique - vidéo : Istan A.Création sonore : Sidney Gerard - Mura Oka

La Compagnie Nacéra Belaza explore, avec le projet hors-champ, de nouveaux dispositifs de représentation chorégraphique, pour sortir la danse des lieux traditionnels de diffusion et créer des ponts entre la danse et les arts visuels. Ces créations hybrides, pluridisciplinaires et singulières sont des pièces uniques, imaginées in situ, s’adaptant aux contraintes sonores, lumineuses et architecturales des espaces.

Istan A., Sidney Gerard et Dalila Belaza travaillent ensemble sur de petites formes chorégraphiques qui questionnent l’espace du réel et celui du corps, leurs interactions et leurs résonnances. Dans ces scénarii le corps réel disparaît en se confondant aux éléments ambiants. La perception de ce qui est s’en trouve alors transformée. La diversité et la multiplicité des espaces de l’ICI offrent un terrain particulièrement favorable à cette expérience chorégraphique.

NOURA : FIGURE DE L’ÉMANCIPATION FÉMININEConférence de Naïma Yahi

M.L.Performance chorégraphique de la Compagnie Nacéra Belaza

mardi 27 janvier ⋅ 19h00 ⋅ Entrée libre jeudi 29 janvier ⋅ 20h00 ⋅ 10/8€

A travers de grandes figures, comme Noura et Andrée Chedid, les écrits de Kaoutar Harchi, la poésie de Hala Mohammad et la chorégraphie de Dalila Belaza, la liberté, mot féminin, s’inscrit au cœur de l’ICI. Ces rendez-vous ont lieu à l’ICI Goutte d’Or.

FOCUS #1

Liberté est un mot féminin

NouraLa chanteuse Noura • collection .M. Anemiche • Droits réservés

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Dans son dernier roman en date, A l’origine notre père obscur (Actes Sud, 2014), Kaoutar Harchi narre l’histoire d’une jeune femme aux prises avec la loi des hommes. Interrogeant cette domination, l’auteure construit une fable philosophique universelle où écriture et féminisme sont liés. Lors de cette rencontre, Kaoutar Harchi échangera avec le public sur son travail et son approche de la littérature.

Kaoutar Harchi est chercheure en sciences sociales (Cerlis / Paris Descartes). Elle est par ailleurs l’auteure de trois romans dont L’Ampleur du saccage (Actes Sud, 2011) et A l’origine notre père obscur (Actes Sud, 2014).

Catherine Pont-Humbert, journaliste et écrivaine, a enregistré avec Andrée Chedid en janvier 2002 de grands entretiens à France Culture. Poète, romancière, auteure de théâtre et de chansons, Andrée Chedid, née au Caire en 1920, a toujours placé l’amour et la quête d’une humanité qui rassemble et rapproche au cœur de son oeuvre. Entre tragédie et espérance, ses textes optent toujours pour la seconde et affirment inlassablement la toute puissance de la vie. Lors de cette soirée, la voix d’Andrée Chedid viendra ponctuer le témoignage de Catherine Pont-Humbert et ses lectures, en servant de guide à la représentation.

Catherine Pont-Humbert, journaliste et écrivain, est notamment l’auteure et la metteure en scène d’une lecture-spectacle inspirée du peintre Wifredo Lam, L’Ame métisse. Elle a monté et dirigé la lecture des Torrents de Jeanne Guyon et adapté et dirigé la lecture musicale du Don Juan de Peter Handke.

Hala Mohammad invite la poètesse égyptienne Iman Mersal pour une lecture poétique. Elle sera consacrée aux « voix féminines qui malgré l’exhortation au silence, souvent dans la force et la douleur, continuent de clamer la liberté pour les peuples de la révolution à travers le monde arabe. »

La poètesse syrienne Hala Mohammad est aujourd’hui réfugiée à Paris et secrétaire générale de l’association NORIAS qui promeut les échanges culturels entre la Syrie et l’Europe. Elle est l’auteure de six recueils de poésie dont le dernier Le Papillon a dit a paru en 2013 aux éditions Riad al Rayyes (Beyrouth).

Iman Mersal est née en 1966 dans un village du Delta égyptien. Poétesse, elle a publié son dernier recueil Hatta atakhalla ‘an fikrat al-buyut (Afin que je renonce à l’idée des maisons, 2013) en Egypte. Une anthologie traduite en anglais en 2008 est disponible (These are not oranges, my love), ainsi que d’autres en espagnol et en hindi. Une anthologie en traduction française est en préparation.

Nous sommes crucifiés par l’espoir !

Liberté est un mot féminin, justice, tragédie, révolution

et terre le sont aussi.

Mais il fallait que le mot « amour » soit masculin pour que la terre des

révolutions arabes puisse supporter la douleur de sa quête de liberté.

Liberté... patrie de l’amour et de la beauté.

La terre des printemps arabes porte toutes les religions, les nations, les mythes, les langues, les tombes, les

martyrs de la liberté et les rêves ;elle les porte avec justice

vers la paix…

Mirage d’espoir...

Liberté est un mot féminin. Un bateau de sauvetage qui amène

l’humanité vers une autre rive...

Hala Mohammad

ÉCRITURE FÉMINISTE : ÉCRITURE POLITIQUE ?Rencontre avec Kaoutar Harchi

ANDRÉE CHEDID : DE VOIX EN VOIELecture, témoignage et archives sonores avec Catherine Pont-Humbert

CARTE BLANCHE À LA POÉTESSE HALA MOHAMMADavec Iman Mersal, poétesse égyptienne

samedi 31 janvier ⋅ 11h00 ⋅ Entrée librevendredi 30 janvier ⋅ 19h00 ⋅ Entrée libre

samedi 31 janvier ⋅ 20h00 ⋅ 10/8€

Andrée ChedidDroits réservés

A l’origine notre père obscur • Kaoutar HarchiCouverture (extrait) • Actes Sud • 2014

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Pour ce deuxième focus, l’ICI ouvre ses portes à différentes formes de résistance, des femmes de l’Algérie d’hier à celles de Syrie aujourd’hui. Ces rendez-vous ont lieu à l’ICI Goutte d’Or.

FOCUS #2

Résistance est un mot fémininDocumentaire • 75 min.

10949 femmes est un documentaire réalisé en 2014 par Nassima Guessoum rendant hommage aux combattantes de l’ombre de la guerre d’indépendance de l’Algérie. Ce film est issu des nombreuses rencontres entre la réalisatrice et Nassima Hablal, l’une des premières militantes du mouvement national. Cuisinant, chantant, narrant sa vie héroïque avec une totale liberté de ton, elle brise tous les clichés sur les femmes indigènes « soumises » et « effacées » qui ont pu être colportées. En convoquant Baya El-Kahla et Nelly Forget, ses compagnes de lutte et de prison, le film ouvre la parole féminine aux espaces d’expression traditionnellement interdits. 10949 femmes est un film à propos de et entre femmes, un récit universel qui interroge sur ce qu’est la liberté et sur son prix.

La projection du film sera suivie d’une rencontre avec Nassima Guessoum.

France • 90 min.

« Si ta caméra était ici, à Homs, que filmerais tu ? » C’est ce message électronique que reçoit le cinéaste syrien Ossama Mohammed en décembre 2011, alors qu’il est exilé en France après les critiques qu’il a formulées contre le régime de Bachar el-Assad. L’auteure de ce tchat est Simav Bedirxan, jeune syrienne d’origine kurde inconnue de lui, restée à Homs, où elle filme sans relâche le quotidien de sa ville natale assiégée par le régime. Eau Argentée, Syrie autoportrait est issu de cet échange entre un exilé et une révolutionnaire, composé d’images et de vidéos collectées sur les réseaux sociaux et d’images filmées au plus près du drame, portées par la voix déchirante d’Oma Omran. Ainsi se comprend l’incipit du film : « C’est un film de mille et une images prises par mille et un Syriens et Syriennes, et moi » (Ossama Mohammed).

La séance est programmée au Louxor, Palais du Cinéma et sera suivie d’une rencontre avec les réalisateurs.

Entrée payante aux tarifs habituels du Louxor, Palais du Cinémawww.cinemalouxor.fr • 170, boulevard Magenta - 75010 Paris

10949 FEMMESUn film de Nassima Guessoum

EAU ARGENTÉE, SYRIE AUTOPORTRAITUn film de Ossama Mohammed et Wiam Simav Bedirxan

mardi 10 février ⋅ 19h00 ⋅ Entrée libre

jeudi 12 février ⋅ 20h00 ⋅ Payant

Nassima Guessoum10949 femmesLe G.R.EC. • 2014

Ossama Mohammed et Wiam Simav BedirxanEau argentéeLes Films d’Ici et PROACTION FILM Arte France • La Lucarne • 2014

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Raconter la révolution, c’est montrer qu’elle ne saurait s’écrire autrement qu’au jour le jour. À travers un montage de films, de textes, de chants et de la musique en direct, Hala Alabdalla veut faire entendre les voix de femmes syriennes qui, en luttant pour le peuple tout entier, se battent aussi pour leurs droits.

Assembler, raccorder ces fragments sous nos yeux, c’est une autre façon de faire du cinéma, de répondre à la nécessité de composer un récit à partir de ces matériaux épars, nés de l’urgence de prendre la parole et de témoigner.

Cet essai audio et visuel, est un travail en mouvement qui change suivant l’actualité, les éléments diffusés de la création artistique, et la disponibilité des artistes sur place au moment de la présentation.

Avec la participation de (sous réserve) : Darina Al Joundi, auteure et comédienne ; Maram Al Masri, poétesse ; Marianne Babut, violoncelliste ; Garance Clavel, comédienne ; Naïssam Jalal, compositrice et flutiste ; Yolla Khalifé, chanteuse.

L’écrivaine et la réalisatrice syriennes Samar Yazbek et Hala Alabdalla, s’intéresseront aux possibilités de l’écriture depuis les débuts de la révolution en Syrie jusqu’à aujourd’hui. A la nécessité d’écrire pour soi, pour continuer à résister et à espérer, s’ajoute celle d’écrire pour l’autre, le sensibiliser, l’alerter sur une réalité qui souvent dépasse l’entendement. Ainsi elles s’efforcent, à leur mesure, de résister contre la destruction de l’Homme et de la société civile en Syrie. Le dialogue sera introduit par des images de Hala Alabdalla filmées chez l’écrivaine à Damas en 2010 et à son arrivée à Paris en 2011, et entrecoupé de lectures d’extraits du prochain livre de Samar Yazbek, Portraits de néant (titre provisoire).

documentaire • 62 min. • 2005

En octobre 2003, après plusieurs années de combat, une réforme du code de la famille a été votée au Maroc instaurant plus de justice et de droits pour les femmes. L’espoir de changement est considérable. La réalisatrice s’immerge dans le quotidien de marocaines de condition modeste et se penche sur la situation de ces femmes défavorisées, s’interrogeant sur l’impact réel de cette réforme sur leurs conditions de vie.

Dalila Ennadre est née en 1966 à Casablanca au Maroc et a grandi en France. Elle se consacre principalement à la réalisation de films documentaires dressant le portrait de femmes dans leur quotidien : Femmes de la médina (2000), Fama...une héroïne sans gloire (2004), Je voudrais vous raconter (2005) et J’ai tant aimé (2008).

LA FEMME SYRIENNE EST UNE RÉVOLUTIONEssai audio et visuel de Hala Alabdalla

PORTÉE ET NÉCESSITÉ D’UNE LITTÉRATURE ENGAGÉEDialogue entre Samar Yazbek et Hala Alabdalla

JE VOUDRAIS VOUS RACONTERUn film de Dalila Ennadre

vendredi 13 février ⋅ 20h30 ⋅ 10/8€ samedi 14 février ⋅ 11h00 ⋅ Entrée libre

samedi 14 février ⋅ 19h00 ⋅ Entrée libre

Dalila Ennadre • Je voudrais vous raconter • Play Film • 2005

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2013 • 75 min.

Manta est un spectacle chorégraphié par Eric Lamoureux et Héla Fattoumi, interprété en solo sur scène par cette dernière. Duo de chorégraphes français, ils dirigent le Centre chorégraphique national de Caen Basse-Normandie et partagent dans cette œuvre l’expérience du port du voile intégral, le niqab.

« Comment filmer ce qui occulte ? » : tel est le défi auquel la cinéaste Valérie Urréa s’est confrontée en réalisant un film à partir de cette pièce. Un film qui n’est pas qu’un simple enregistrement du spectacle, mais bien une lecture spécifique et subjective, fruit d’une rencontre approfondie entre les chorégraphes et la réalisatrice.

A travers la mante prolongera la projection du film. Avec l’oeil complice d’Eric Lamoureux, Héla Fattoumi propose une performance en extérieur qui plonge son corps dans une « robe-tente » transparente. Cette installation s’inspire de la mante définie comme un vêtement féminin ample porté par-dessus les autres vêtements lorsqu’il fait froid. Ce geste permet à la danseuse de jouer sur la perception de son corps en mouvement.

Les révolutions et les mouvements de contestation représentent de véritables opportunités pour faire évoluer les droits des femmes dans les pays où semblait régner un ordre immuable. Mais les événements récents dans la région arabe montrent aussi qu’il faut rester vigilant, car les femmes font face à des risques accrus de confiscation d’une révolution qui était aussi la leur.

Alors que tous les efforts se focalisent aujourd’hui sur la chute des régimes et le démantèlement des anciens appareils d’Etat, Souhayr Belhassen montre que la présence massive des femmes dans l’espace public pendant les révolutions ne leur a pas garanti, à quelques exceptions, trop rares, un rôle dans la vie politique. Ces moments peuvent même conduire à un véritable recul de leurs droits.

Dans ce contexte de transition, où l’on observe déjà une montée en puissance des forces conservatrices, il est plus que jamais nécessaire de prendre des mesures pour preserver ou instaurer l’égalité entre hommes et femmes, fondement indispensable d’une société démocratique.

Souhayr Belhassen est journaliste et écrivaine. Présidente d’honneur de la FIDH, elle est membre du Conseil d’administration de l’ICI.

MANTAUn film de Valérie Urréa

suivi de A TRAVERS LA MANTE, Performance chorégraphique de Héla Fattoumi et Eric Lamoureux

DROIT DES FEMMESET MONDE ARABEConférence de Souhayr Belhassen

mardi 17 mars ⋅ 19h00 ⋅ 10/8€

mercredi 18 mars ⋅ 19h00 ⋅ Entrée libre

Les questions sur femme et monde musulman sont nombreuses. Les préjugés et les fantasmes aussi. L’ICI donne la parole à celles qui, par leurs productions artistique et scientifique cherchent à sortir des clichés et des tabous comme de la dénégation. Ces rendez-vous ont lieu à l’ICI Goutte d’Or.

L’exposition virtuelle Femmes de l’immigration pour l’égalité et contre les discriminations conçue par l’association Génériques, sera présentée tout au long du focus à l’ICI Goutte d’Or.

FOCUS #3

Le féminin en question

Valérie UrréaManta • Héla Fattoumi Cie des Indes, CCNC/BN

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Les femmes migrantes ont toujours constitué une part importante des flux migratoires vers l’Europe. Elles sont souvent la cible de représentations stéréotypées, apparaissant principalement comme des victimes, avec des images liées à la précarité professionnelle, la polygamie, les mariages forcés, les violences conjugales, la traite moderne que représente la prostitution, sans parler du repli sur soi, des inadaptations culturelles à la société d’immigration. Pour lutter contre ces regards négatifs, quelles sont les mobilisations collectives portées par ces femmes dans l’espace public ? Comment les chercheurs, artistes et acteurs culturels (ré)interrogent-ils avec leur sensibilité et à leur manière ces images pour manifester autrement la (re)connaissance de ces femmes ?

Débat proposé par la revue « Hommes et Migrations » et animé par Marie Poinsot, rédactrice en chef de la revue. Avec Chahla Beski-Chafiq, fondatrice de l’Adric, sociologue et auteure de nouvelles et de romans, Sedef Ecer, auteure, comédienne et documentariste, et Louisa Zanoun, responsable du pôle culturel et de recherche de Génériques et coordinatrice du numéro de la revue « Migrance » sur les femmes migrantes (2014).

2014 • 90 min.

La Tunisie avant la révolution. Un homme à moto, armé d’un rasoir, agresse des femmes qui arpentent les trottoirs de Tunis. On l’appelle le Challat, la lame. Fait divers, rumeur ou mise en scène politique, d’un quartier à l’autre, tout le monde en parle, mais personne ne l’a jamais vu. Dix ans plus tard, alors qu’avec le Printemps Arabe les langues se délient, une jeune réalisatrice obstinée enquête pour élucider le mystère du Challat de Tunis. Avec ce film de fiction tiré de faits réels, la réalisatrice Kaouther Ben Hania interroge avec sérieux et ironie le machisme et la place des femmes dans la société tunisienne.

Kaouther Ben Hania, née en Tunisie à Sidi Bouzid, théâtre des affrontements qui déclenchèrent en 2010 la révolution tunisienne, est l’auteure du documentaire Les Imams vont à l’école, en 2005. Le Challat de Tunis, sorti en 2014, crée, malgré la sensibilité de son sujet, l’engouement aussi bien en Europe qu’au Moyen-Orient.

« Blanket Head » (Tête de couverture) est l’invective qu’adresse à plusieurs reprises Ethan Edwards (John Wayne) à Martin Pawley (Jeffrey Hunter) dans le film la Prisonnière du désert de John Ford (Warner Bros. 1956). Qu’est-ce donc que cette invective ? D’où vient qu’une tête puisse être une couverture ? A partir d’exemples ethnographiques et artistiques, Zahia Rahmani présentera le récit d’un recouvrement du corps, convoquant des images d’Edward Curtis à Robert Rauschenberg, en passant par une certaine représentation photographique de la figure féminine en temps de guerre.

Zahia Rahmani dirige le premier programme français de recherche sur l’art et la mondialisation à l’INHA. Ses trois romans, Moze (2003), Musulman - roman (2005) et France récit d’une enfance (2006), forment un roman-théâtre sur des figures contemporaines d’hommes bannis.

LA VISIBILITÉ SOCIALE DES FEMMES MIGRANTESDébat entre Marie Poinsot, Chahla Beski-Chafiq, Sadef Ecer et Louisa Zanoun

LE CHALLAT DE TUNISUn film de Kaouther Ben Hania

L’INDIENNE ENROULÉE, DANS L’ŒUVRE DE JOHN FORDLecture audiovisuelle de Zahia Rahmani

samedi 21 mars ⋅ 11h00 ⋅ Entrée libre

jeudi 19 mars ⋅ 19h00 ⋅ Entrée libre

vendredi 20 mars ⋅ 19h00 ⋅ Entrée libre

La réalisatrice Kaouther Ben Hania • DRCollection privée • Droits réservés

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Les conférences des membres du Conseil scientifique de l’ICI permettent de rendre compte des recherches et productions en cours autour des cultures d’Islam et sur les Musulmans. Elles se déroulent à l’ICI Goutte d’Or.

Rendez-vous à l’ICI Goutte d’Or.

Cette rencontre a lieu à l’occasion de la réédition, par les éditions Orients, de la biographie du Prophète écrite par Etienne Dinet. Lors de cette rencontre, l’éditrice Ysabel Saïah Baudis reviendra sur la vie d’Etienne Dinet, peintre orientaliste français, qui a mis en images cette biographie du Prophète suite à une commande du Ministère des Armées pour honorer les musulmans morts lors de la Première guerre mondiale. Etienne Dinet est tombé amoureux de l’Algérie au début du XXème siècle et s’est converti à l’Islam. Il a toujours œuvré pour rapprocher la France et l’Algérie. Il a notamment dessiné les stèles des morts musulmans et fait partie du comité d’édification de la mosquée de Paris. Pour sa biographie du Prophète, il fait appel à son ami Sliman Ben Ibrahim et au grand enlumineur algérien Mohammed Racim.

Dans la préface de l’ouvrage, Dominique Baudis et Ysabel Saïah Baudis évoquent cette période qui dessinera tout le Proche-Orient et l’incroyable histoire du peintre-écrivain.

Comment parler de l’islam à l’école dans une perspective laïque ? Au cours de leur intervention, Nicolle Samadi et Dominique Borne montreront que, contrairement à une idée recue, l’islam comme religion, et l’Islam comme culture ou civilisation ont trouvé leur place depuis les années 1980 dans les programmes scolaires.

Sur la base d’une analyse des manuels d’histoire et des pratiques enseignantes, ces deux chercheurs se demanderont si ces pratiques scolaires peuvent répondre au double enjeu d’aujourd’hui : les enjeux d’une société française où près de cinq millions de personnes se réfèrent à une identité musulmane et les enjeux d’interprétation du monde en proie à de nouveaux phénomènes (djihadisme, « califats »...).

Dominique Borne et Nicolle Samadi sont tous les deux membres du Conseil scientifique de l’Institut des Cultures d’Islam.

Cette conférence propose un changement de regard sur la question de la présence des Musulmans en Europe occidentale. On considère généralement qu’il s’agit d’une présence récente, qui remonte au mieux à la fin du XIXe siècle ou à la Grande Guerre de 1914. Jocelyne Dakhlia montrera que les sociétés d’Europe occidentale ont au contraire assimilé de manière constante et continue, au fil de plusieurs siècles, des individus et des groupes musulmans originaires du monde islamique. Depuis le Moyen Age, ils sont donc une composante constante, même si elle n’est pas massive, des sociétés européennes. Pourtant ils sont demeurés invisibles. A travers des cas concrets, cette conférence illustrera cette présence et tentera d’expliquer les raisons de cette invisibilité ainsi que ses effets sur l’islam contemporain.

Jocelyne Dakhlia est membre du Conseil scientifique de l’Institut des Cultures d’Islam.

LA VIE DE MOHAMMED,PROPHÈTE D’ALLAHRencontre avec Ysabel Saïah Baudis

L’ISLAM À L’ÉCOLEConférence de Dominique Borne et Nicolle Samadi

LES MUSULMANS DANS L’HISTOIRE DE L’EUROPE : UNE INTÉGRATION INVISIBLEConférence de Jocelyne Dakhlia

samedi 24 janvier ⋅ 11h00 ⋅ Entrée libremercredi 4 mars ⋅ 19h00 ⋅ Entrée libremercredi 21 janvier ⋅ 19h00 ⋅ Entrée libre

Actualité scientifique

et aussi

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2013 • 97 min. • à partir de 8 ans

Wadjda, douze ans, habite dans une banlieue de Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite. Bien qu’elle grandisse dans un milieu conservateur, c’est une fille pleine de vie qui porte jeans et baskets, écoute du rock et ne rêve que d’une chose : s’acheter le beau vélo vert qui lui permettra de faire la course avec son ami Abdallah. Ce film de la réalisatrice saoudienne Haifaa Al-Mansour, dresse le portrait d’une jeune fille libre, volontaire et déterminée à pédaler, dans un pays où les bicyclettes sont réservées aux hommes. Wadjda est aussi le premier film saoudien réalisé par une femme.

Les ciné-goûters de l’Institut des Cultures d’Islam se déroulentà l’ICI Léon, dans le Salon Hajjaj.

Les séances, en entrée libre, sont animées par Nadège Roulet, spécialiste du cinéma jeune public de l’association Belleville en vue(s).

80 min. • à partir de 6 ans

Avec « L’Afrique s’anime » sept cinéastes africains s’emparent de l’animation pour donner corps à la riche tradition orale du continent. Ces sept courts métrages vous donneront, entre autres, l’occasion de suivre les péripéties de Sim, un président détrôné, de Guédé un petit garçon attiré par l’ailleurs, mais aussi de deux courageuses princesses, Yannega qui cherche à châtier les ennemis de son père et Fatou qui met à l’épreuve la moralité de ses prétendants.

Iran • 2006 • 55 min. • à partir de 3 ans

Programme de trois films d’animation iraniens où l’on rencontrera une souris redresseuse de torts, un hérisson téméraire et même le Soleil et la Terre…

Avec : • Rentrons chez nous de Behzad Farahat • Compagnon de Ali Asgharzadeh • Bahador de Abdollah Alimorad

WADJDAUn film de Haifaa Al-Mansour

L’AFRIQUE S’ANIMECourts-métrages d’animation

LE PETIT MONDE DE BAHADORCourts-métrages d’animation

samedi 21 mars ⋅ 15h00 ⋅ Entrée libre

samedi 14 février ⋅ 15h00 ⋅ Entrée libresamedi 28 février ⋅ 15h00 ⋅ Entrée libre

Haifaa Al-Mansour • Wadjda • 2013

Ciné-goûters

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Ateliers créatifs

Atelier à partir de 8 ans • Durée : 1h30. Entrée libre sur inscription :publics @institut-cultures-islam.org

Avec cet atelier, Nathalie Grangé, artiste-mosaïste, abordera ce qu’est le zellige. Ce petit carreau d’argile émaillée est un art typique de l’architecture du Maghreb et du Moyen Orient, assemblé avec d’autres formes de mosaïques aux motifs géométriques. Cette méthode traditionnelle recouvre les bâtiments, les fontaines, les cours, les escaliers ou encore les hammams. Le patio de l’ICI Léon, avec ses mosaïques, ses colonnes et murs blancs d’inspiration mauresque est aussi le produit de cette technique millénaire.

Atelier tout public. Durée : 1h30. Entrée libre sur inscription :publics @institut-cultures-islam.org

Depuis 2014, trois ruches sont installées sur le toit de l’ICI Goutte d’Or par l’association Dardard, collectif de bénévoles. L’ICI et Dardard proposent des ateliers ludiques pour découvrir les secrets de l’apiculture en milieu urbain ainsi que l’importance des abeilles et du miel dans les cultures d’Islam.

Avec cet atelier, les participants apprendront à fabriquer une ruche pour permettre aux abeilles de l’ICI de fabriquer leur miel dans les meilleures conditions.

Atelier à partir de 10 ans • De 14h00 à 17h00 sur 5 jours Entrée libre sur inscription : publics @institut-cultures-islam.org

L’ICI vous propose un atelier de création artistique avec Dgiz et Mehdi Chaïb, magiciens de la parole et du rythme, qui entraîneront dans leur sillage de jeunes artistes en herbe jusqu’au pays du R.U.P (Rap d’Utilité Publique). Entre écriture, freestyle, danse et poésie liés à la sauce hip-hop, les ateliers donneront lieu à une création collective présentée notamment dans le cadre de Goutte d’Or en Fête et du festival Rhizomes.

L’atelier a lieu également du 27 avril au 1er mai 2015 au centre musical FGO-Barbara

ATELIER ZELLIGE & MOSAÏQUENathalie Grangé

SLAM, ÉCRITURE, DANSE ET POÉSIEavec Dgiz et Mehdi Chaïb

CONSTRUCTION D’UNE RUCHE

Atelier tout public. Durée : 1h30. Entrée libre sur inscription : publics @institut-cultures-islam.org

Avec l’Atelier Déco Récup’ & Customisation Catherine Corlo et Margot Dobrzynski, plasticiennes et recycleuses de matières, vous proposent de décorer le salon de thé de l’ICI, tout en récup’ ! Elles vous montreront comment réaliser une mosaïque en papier, ou créer un moucharabieh avec des rouleaux de carton. Une initiation à l’art du recyclage pour renouveler la décoration du mobilier.

DÉCO RÉCUP’ ET CUSTOMISATIONCatherine Corlo et Margot Dobrzynskimercredis 21 et 28 janvier ⋅ 4 et 11 février ⋅

4, 11 et 18 mars ⋅ 15h00 du 20 au 24 avril ⋅ 14h00

mercredis 8 et 15 avril ⋅ 15h00

les 17, 18, 19 et les 24, 25, 26 février ⋅ 15h00

L’Institut des Cultures d’Islam propose aux petits et aux grands des ateliers de pratiques artistiques et créatives. Ils se déroulent à l’ICI Léon.

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Pauliene Wessel Le traditionnel thé marocain, biscuits, amande sellou et crêpes Photographie • 2014

A partir de 8 ans • Durée : 2h00Durant cet atelier de deux heures animé par Hélène Tavéra , les participants découvrent la fabrication de deux sortes de fatayer, les « fata’ir ou fitir ». Ces petits chaussons farcis aux épinards ou au fromage se dégustent à tout moment de la journée, chauds ou froids. Cette délicieuse recette est à la portée de tous les publics.

Le jour de l’atelier, vous arriverez quelques minutes en avance pour mieux faire connaissance et vous familiariser avec la cuisine. Vous cuisinerez des fatayer et chaque atelier s’achève par la dégustation. Si vous choisissez de les emporter, prévoyez d’apporter un contenant !

FATA’IR OU FITIR ?Atelier culinaire par Hélène Tavéra

samedis 24 janvier et 7 marsmercredis 25 mars et 1er avril ⋅ 15h00 ⋅ 10€

Atelier tout public. Durée : 1h30.

Tout commence par un conte qui parle de l’origine des galettes « les cailloux du 7ème ciel ». S’ensuit la confection d’une pâte que les participants apprennent à travailler et plier selon la tradition maghrébine. Le moment est propice pour raconter les ingrédients, les arômes, les senteurs…

On s’affaire et la récompense arrive rapidement : le thé se prépare, les galettes dorées s’habillent de miel et se parfument à l’eau de fleur d’oranger pour le bonheur des petits et des grands.

CONTES GOURMANDSpar Halima Hamdanesamedi 31 janvier ⋅ 15h00 ⋅ 5 €

L’art du bien manger, dans les cultures d’Islam comme ailleurs, est aussi un art du partage. L’ICI propose deux manières d’échanger, d’apprendre et de se retrouver autour de la gastronomie. Ces rendez-vous ont lieu à l’ICI Goutte d’Or.

En lien avec la précédente programmation, Maroc : Arts d’identités, l’ICI propose un outil pédagogique comportant une variété de supports permettant de découvrir le Maroc sous plusieurs angles. Elle est conçue pour offrir aux animateurs et aux enseignants une variété d’outils d’intervention, principalement axés sur les échanges le jeu, l’écoute dans le but d’aborder la diversité du Maroc. L’ensemble est accompagné de fiches explicatives. On y retrouve ainsi des élément historiques et différents objets évoquant le quotidien ainsi que des ouvrages et de la musique. Ces objets serviront à aborder une multitude de thématiques, tant sur la géographie que l’artisanat, les parfums et les saveurs, les traditions populaires et les savoir-faire…

Renseignements : publics @institut-cultures-islam.org

La main à la pâte

La mallette pédagogique autour du Maroc

Durée : 1h30

Les femmes d’hier et d’aujourd’hui, par leurs engagements, leur personnalité ou leurs créations, ont marqué et marquent encore, le quartier de la Goutte d’Or : de Louise Michel à Cheikha Remitti, en passant par Gervaise, la lavandière emblématique de Zola, ou plus récemment les Femen. A travers cette visite guidée, l’Institut des Cultures d’Islam propose un parcours engagé autour des problématiques féminines et féministes animé par le conférencier Jacky Libaud.

Et rendez-vous pour La Goutte d’Or, face cachée le samedi 11 avril !

infos : www.ici.paris.fr

Durée : 1h30

Incontournable de la gastronomie du Maghreb et d’Afrique, Hélène Tavera partage sa passion des cuisines du monde. Echoppes et petits commerces de bouche permettront de découvrir la richesse des plats et des aliments traditionnels qui font la réputation du quartier de Château-Rouge et de la Goutte d’or.

FEMMES EN ORVisite guidée par Jacky Libaud

SAVEURS D’ICI ET LÀVisite gustative avec Hélène Tavéra

samedis 7 février ⋅ 7 mars ⋅ 10h30 ⋅ 12/8€ samedi 14 mars ⋅ 10h30 ⋅ 12/8€

En avril, c’est le retour des Rencontres de la Goutte d’Or, organisées par le Centre Musical Fleury Goutte d’Or - Barbara, la Salle Saint-Bruno, la Bibliothèque Goutte d’Or et l’Institut des Cultures d’Islam ainsi qu’un ensemble de lieux complices.

Après l’Algérie à la Goutte d’Or, Barbès l’Africaine, Bastringue à Château Rouge et Patchwork à la Goutte d’Or, place cette année à Magic Barbès !

Rendez-vous pour un long week-end de festivités autour des pratiques mystiques et mystérieuses de la Goutte d’Or, entre concerts et conférences, expositions et repas de quartier...

Du 8 au 12 avril 2015.Retrouvez tous les détails prochainement dans un programme dédié.

Hélène Tavéra et Jacky Libaud, conférenciers et fins connaisseurs de la Goutte d’Or, vous emmènent avec l’ICI à la découverte de l’histoire, du patrimoine et des saveurs de ce quartier parisien bigarré. Rendez-vous à l’ICI Léon pour le départ de chaque visite.

Visite de la Goutte d’Or Photographie • 2012© Mahdi Aridj Institut des Cultures d’Islam

Magic Barbès !

À la découverte de la Goutte d’Or

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Vous souhaitez étudier la langue arabe, la calligraphie ou le oud à un rythme soutenu pour des progrès rapides ? Participez à nos stages intensifs qui se dérouleront entre février et juillet 2015. Ces stages, qui s’inscrivent en complément de nos cours annuels, sont dispensés par des enseignants ayant une grande expérience pédagogique. Une remise de 10% vous est offerte pour une inscription à 2 stages ou plus. Une attestation de formation sera délivrée à la fin du stage.

Pour connaître l’ensemble de l’offre de formation de l’ICI, rendez-vous sur notre site internet.

Stage de 5 jours • Formation de 30 heures sur 5 jours pour adultes • Jusque 12 personnes. • Tarif : 450 € tarif plein / 380 € réduit • Location de oud possible

Du 16 février au 20 février 2015

Avec une méthode d’apprentissage respectant la physiologie de chacun, découvrez le oud, le luth oriental et maîtrisez les bases de la technique. Cet enseignement est dispensé par Ihab Radwan. Soliste de oud, Ihab Radwan a travaillé avec le compositeur égyptien Fathy Salama, aux côtés de Youssou N’Dour. Il a enregistré plusieurs albums, dont Egyptian Project. Il est également le soliste de oud et le directeur artistique de Mozart l’égyptien, album vendu à trois millions d’albums.

Stages de 3 jours • Formations de 15 heures sur 3 jours pour adultes • Jusque 12 personnes • Tarif : 350 € tarif plein / 250 réduit

Du 27 février au 1er mars 2015ou du 17 au 19 avril 2015

Stages de calligraphie persane pour découvrir ou aborder de manière professionnelle cet art, ancré dans la tradition arabo-musulmane et présent dans le paysage arabe contemporain. Ce stage en petit groupe est adapté pour tous les niveaux.

Enseignement dispensé par Bahman PanahiNé en Iran en 1967, ce maître calligraphe a reçu une formation classique chez les grands maîtres de la calligraphie. Il partage sa vie professionnelle entre enseignements, ateliers et conférences, expositions et concerts à travers le monde.

STAGE DE OUD

STAGES DE CALLIGRAPHIE

Stages de 5 jours • Formations de 30 heures sur 5 jours pour adultes • Jusque 15 personnes par stage • Tarif : 350 € tarif plein / 250 € réduit

L’objectif est de permettre d’apprendre et perfectionner rapidement la maîtrise de la langue tant à l’écrit qu’à l’oral.

Niveau débutant : du 23 février au 27 février 2015 ou du 29 juin au 3 juillet 2015Niveau intermédiaire : du 2 mars au 6 mars 2015 ou du 6 juillet au 10 juillet 2015Niveau avancé : du 13 juillet au 17 juillet 2015

Enseignement dispensé par :• Nathalie Bontemps : titulaire d’un Master 2 de langue arabe et auteure de plusieurs traductions littéraires de l’arabe au français, notamment aux éditions Actes Sud. Elle a également vécu et enseigné 8 ans à Damas• Youssef Atalla : titulaire d’un Master en Littérature comparée (Université Paris Sorbonne) et d’un Master en traduction français arabe (Université de Lyon Lumière), il est également formateur d’arabe au sein d’ARAXI formation et DELTRA formation (Centres de formation continue).

STAGES D’ARABE LITTÉRAL

Stages & enseignements

Agenda

JANVIER

FÉVRIER

jeudi 15 janvier• 18h30 • ICI Léon • ICI Goutte d’Or • Entrée libreVernissage de l’exposition Cherchez l’erreur

samedi 17 janvier• 11h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreRencontre avec les artistes de l’exposition• 20h30 • ICI Goutte d’Or • 10/8€ Concert • Kandy Guira

mercredi 21 janvier• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreAtelier créatif • Zellige et mosaïque• 19h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreConférence • Les musulmans dans l’histoire de l’Europe : une intégration invisible • Jocelyne Dakhlia

samedi 24 janvier• 11h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreConférence • La vie de Mohammed, Prophète d’Allah • Ysabel Saïah Baudis• 15h00 • ICI Goutte d’Or • 10 €Atelier culinaire • Fata’ir ou fitir ?

mardi 27 janvier• 19h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreConférence • Noura, figure de l’émancipation féminine • Naïma Yahi

mercredi 28 janvier• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreAtelier créatif • Zellige et mosaïque

jeudi 29 janvier• 20h00 • ICI Goutte d’Or • 10/8€Danse • M.L. • Compagnie Belaza

vendredi 30 janvier• 19h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreConférence • Andrée Chedid, de voix en voie • Catherine Pont-Humbert

samedi 31 janvier• 11h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreRencontre littéraire • Kaoutar Harchi• 15h00 • ICI Goutte d’Or • 5 €Atelier culinaire • Contes gourmands• 20h00 • ICI Goutte d’Or • 10/8€Poésie • Hala Mohammad invite Iman Mersal

mercredi 4 février• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreAtelier créatif • Zellige et mosaïque

samedi 7 février• 10h30 • ICI Léon • 12€/8€Visite guidée • Femmes en or

mardi 10 février• 19h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreProjection • 10949 femmes • Nassima Guessoum

mercredi 11 février• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreAtelier créatif • Zellige et mosaïque

jeudi 12 février• 20h00 • Louxor • Tarif et réservation en ligneProjection • Eau argentée • Ossama Mohammed et Wiam Simav Bedirxan

vendredi 13 février• 20h30 • ICI Goutte d’Or • 10/8€Essai audio et visuel • Hala Alabdalla

samedi 14 février• 11h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreConférence • Portée et nécessité d’une littérature engagée • Hala Alabdalla et Samar Yazbek• 15h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreVisite guidée de l’exposition• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreCiné-goûter • L’Afrique s’anime• 19h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreProjection • Je voudrais vous raconter • Dalila Ennadre

lundi 16 - vendredi 20 févrierStage de Oud avec Ihab Radwan

mardi 17 • mercredi 18 • jeudi 19 février• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreAtelier créatif • Déco Récup’ Customisation

lundi 23 - vendredi 27 févrierStage d’arabe • niveau débutant

mardi 24 • mercredi 25 • jeudi 26 février• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreAtelier créatif • Déco Récup’ Customisation

vendredi 27 février - dimanche 1er marsStage de Calligraphie avec Bahman Panahi

samedi 28 février• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreCiné-goûter • Le petit monde de Bahador

Racontez-nous votre coup de cœur de spectateur sur :PARTAGEZ VOTRE ÉMOTION avisdespectateur@telerama.fr

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LE MONDEBOUGE TELERAMAEXPLORECHAQUE SEMAINE TOUTES LES FACETTES DE LA CULTURE

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MARS AVRILlundi 2 - vendredi 6 marsStage d’arabe • niveau intermédiaire

mercredi 4 mars• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreAtelier créatif • Zellige et mosaïque• 19h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreConférence • L’Islam à l’école • Dominique Borne et Nicolle Samadi

samedi 7 mars• 10h30 • ICI Léon • 12€/8€Visite guidée • Femmes en or• 15h00 • ICI Goutte d’Or • 10 €Atelier culinaire • Fata’ir ou fitir ?

mercredi 11 mars• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreAtelier créatif • Zellige et mosaïque

samedi 14 mars• 10h30 • ICI Léon • 12€/8€Visite gustative • Saveurs d’ici et là• 15h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreVisite guidée de l’exposition

mardi 17 mars• 19h00 • ICI Goutte d’Or • 10/8€Film + Performance • A travers la mante • Héla Fattoumi et Eric Lamoureux

mercredi 18 mars• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreAtelier créatif • Zellige et mosaïque• 19h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée LibreConférence • Droits des femmes et monde arabe • Souhayr Belhassen

jeudi 19 mars• 19h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreProjection • Le Challat de Tunis • Kaouther Ben Hania

vendredi 20 mars• 19h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreConférence • L’indienne enroulée dans l’œuvre de John Ford • Zahia Rahmani

samedi 21 mars• 11h00 • ICI Goutte d’Or • Entrée libreConférence • La visibilité sociale des femmes migrantes • Hommes et Migrations • Génériques• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreCiné-goûter • Wadjda • Haifaa Al-Mansour

mercredi 25 mars• 15h00 • ICI Goutte d’Or • 10 €Atelier culinaire • Fata’ir ou fitir ?

mercredi 1 avril• 15h00 • ICI Goutte d’Or • 10 €Atelier culinaire • Fata’ir ou fitir ?

mercredi 8 avril• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreAtelier construction de ruches

8-12 avrilMAGIC BARBÈS !Les Rencontres de la Goutte d’Or

samedi 11 avril• 10h30 • ICI Léon • 12€/8€Visite gustative • le manger magique• 15h00 • ICI Léon • 12€/8€Visite guidée • la Goutte d’Or face cachée

mercredi 15 avril• 15h00 • ICI Léon • Entrée libreAtelier construction de ruches

17-19 avrilStage de Calligraphie avec Bahman Panahi

20-24 avril• 14h00 • ICI Léon • Entrée libreAteliers slam

Et n’oubliez pas les autres dates des stages d’arabe :

• 29 juin - 3 juilletniveau débutant

• 6-10 juilletniveau intermédiaire

• 13-17 juillet :niveau avancé

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Venez découvrir nos espaces librairie et boutique à l’ICI Léon et Goutte d’Or. Vous y trouverez en vente de nombreuses idées cadeaux : carnet de notes, sacs, marques-pages originaux, mais également bijoux, produits artisanaux traditionnels et contemporains orientaux.

Sur l’espace librairie, vous sont proposés les ouvrages des auteurs accueillis à l’ICI à l’occasion de nos rencontres littéraires et plus largement ceux liés à la thématique de la programmation, ainsi que les cartes postales de nos expositions et nos catalogues.

Rendez vous prochainement sur notre site internet pour faire directement vos achats en ligne.

La boutique de l’ICI

La salle de prières17 octobre 1961

Le hammam

Vous pouvez louer les espaces d’expositions de l’ICI Goutte d’Or (hall central et 2ème étage) et de l’ICI Léon (hall et salle principale pour des réceptions privées et différents événements.

Le Patio et la salle multimodale de l’ICI Léon sont les lieux parfaits pour des arts de la scène en plein air.

Vous recherchez un lieu pour organiser votre événement dans un cadre original et contemporain ? L’ICI accueille chaque année de nombreux événements privés ou professionnels : séminaires, colloques, moments de fête... grâce à ses salles, prestations et équipements qui permettent de répondre à vos différents besoins. L’équipe de l’ICI répond à vos sollicitations pour assurer la réussite de vos événements : location@institut-cultures-islam.org

LES SALLES D’EXPOSITION

LE PATIO

Azhar Spa Paris, le hammam de l’Institut des Cultures d’Islam vous accueille dans un lieu convivial et chaleureux. Rituels orientaux, soins ancestraux et massages traditionnels vous sont proposés dans un cadre qui conjugue détente et dépaysement. Le hammam est ouvert du mardi au dimanche (jours dédiés aux hommes et aux femmes). Renseignements : 01 42 58 02 02 • www.azharspa.fr

Le bâtiment de l’ICI Goutte d’Or abrite une salle de prière appartenant à la Société des Habous et Lieux Saints de l’Islam. Elle est gérée par celle-ci. La salle est ouverte 30 minutes avant et fermée 1 heure après chaque prière. Rens. : espaceculte.ici@mosqueedeparis.net

Les espaces de conférence et d’enseignements sont répartis entre l’ICI Goutte d’Or (2ème étage) et celles de l’ICI Léon (1er étage).

La salle du 2ème étage de l’ICI Goutte d’Or est baignée de lumière et jouxte la superbe terrasse extérieure, permettant l’accueil de conférences et de rencontres.

Les salles de cours à l’ICI Goutte d’Or (2ème étage) et celles de l’ICI Léon (1er étage) peuvent être louées pour des colloques, des ateliers et des séminaires.

SALLES DE CONFÉRENCEET D’ENSEIGNEMENTS

Conçu par le designer marocain, Hassan Hajjaj, ce Salon à nul autre semblable est une œuvre en soi et un espace qui permet des conférences, des réceptions et des projections petits formats.

LE SALON HAJJAJ

Les espaces de l’Institut des Cultures d’Islam

© Azhar Paris

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RUE LÉPINE

RUE DE JESSAINT

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RUE DOUDEAUVILLE

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RUE POLONCEAU

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RUE MYRHA

RUE POULET

RUE MARCADET

RUE PIERRE BUDIN

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NRUE DE SUEZ

RUE DE PANAMA

BOULEVARD ROCHECHOUART

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RUE ORDENER

302BUS

302

BUS

60BUS

MARCADET-POISSONNIERS

4-12M

LA CHAPELLE

MARX DORMOY

MARCADETPOISSONNIERS

CHÂTEAU-ROUGE

BARBÈS-ROCHECHOUART

2-4

4

30-31-5456-85

M

M

4-12

12 35-65

2 35-4865-350

M

3156BUS

BUS

M BUS

M BUS GARE DU NORD

M BUS RER

↓

PORTE DE LA CHAPELLE

M TBUS

↓

PORTE DE CLIGNANCOURT

M BUS

↓

Pour vous restaurer, le Café d’ICI (ICI Léon), tenu par l’association La Table Ouverte vous accueille en journée et lors des événements.

LE CAFÉ D’ICI

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COORDONNÉES

ÉQUIPE

CONSEIL D’ADMINISTRATION CONSEIL SCIENTIFIQUE

ACCÈS

HORAIRES

ICI Goutte d’Or : 56, rue Stéphenson, Paris 18ème

ICI Léon : 19, rue Léon, Paris 18ème

• Renseignements : 01 53 09 99 84 accueil@institut-cultures-islam.org

• Visites groupes : 01 53 09 99 85 publics@institut-cultures-islam.org

• Enseignements : 01 53 09 99 87 enseignement@institut-cultures-islam.org

• Presse : 01 53 09 99 83 presse@institut-cultures-islam.org

• Locations d’espaces : location@institut-cultures-islam.org

www.ici.paris.fr

L’ICI est ouvert et en entrée libredu mardi au dimanche de 10h00 à 21h00sauf le vendredi, ouverture de 16h00 à 21h00

L’équipe de l’Institut des Cultures d’Islam est composée de : • Elsa Jacquemin, Directrice Générale • Etienne Charasson, Directeur Technique • Elsa Blanc, Chargée de production, assistée de Nina Beltaief • David Régnier, Responsable de la communication • Blanca Pérez Ferrer, Responsable des relations avec les publics et de la médiation • Younes Rezzouki, Chargé des relations avec les publics et de la médiation, assistés de Marion Renault et Leïla Izrar • Taous Guerchouh, Chargée de développement • Elhame Teboul, Comptable • Leïla Prost-Romand, Fodé Minte et Mohamed Tagri, Chargés d’accueil • Patrice Laporte, Technicien

Le bureau du Conseil d’administration de l’ICI, association loi 1901, est composé de : • Président : Jamel Oubechou • Vice-Présidente : Nacira Guénif-Souilamas • Secrétaire : Naïl Bouricha • Trésorier : Khaled Abichou

L’ICI dispose également d’un Conseil scientifique composé de chercheurs et universitaires.

Retrouvez les conférences de ses membres en page 18.

Informations pratiques

Ouverture du lundi au samedi, de 7h à 2h16 rue Stephenson - 75018 Paris

T 01 42 23 35 64

Bon pour un thé

à la menthe

offert

la mômebar - restaurant - traiteur

Nichée au cœur la Goutte-d’Or, une cuisine typique du Maghreb dans un décor

chiné qui donne envie de s’y poser.