#146 / du 30 octobre au 3 décembre 2013

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cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis #146 / du 30 octobre au 3 décembre 2013

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cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis

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CANDIDATS POUR DU BEUR? DE SAMIR ABDALLAHFrance/2012/couleur/1h30

Au regard de l’histoire des luttes pour une éga-lité réelle, nous suivons les filles et fils d’ou-vriers immigrés investis comme candidats dela “diversité” dans les différentes campagnesélectorales depuis la présidentielle 2007. À tra-vers leurs meetings, sur le terrain, mais aussilors de rencontres plus intimes…

Avec de nombreux acteurs des luttes des quar-tiers populaires, de Clichy-sous-Bois à Marseille,en passant par Roubaix et les candidats,Mouloud Aounit, Kamel Hamza, FaouziLamdaoui, Halima Boumedienne, Omar Slaouti,Samia Ghali, Karim Zeribi, Rama Yade…Ces “nouveaux visages” de la République seront-ils sur la photo au moment de faire les comptesou simplement “candidats pour du Beur”?

9 MOIS FERME (8)

À BORD DU CLAIRE-JEANNE (5)

AU LARGE DU DÉSERT (5)

CANDIDATS POUR DU BEUR ? (2)

CINÉBANLIEUE (4)

LES CONQUÉRANTS (11)

LE DERNIER DES INJUSTES (14)

L’ENFANT SAUVAGE (9)

EROS MILITANT (LIONEL SOUKAZ) (5)

L’EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ETPRODIGIEUX T. S. SPIVET (6)

FEDORA (7)

LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE ! (12, 14)

GOÉMONS (5)

HEIMAT, CHRONIQUE D’UN RÊVE (10, 13)

HEIMAT, L’EXODE (10, 13)

INSIDE LLEWYN DAVIS (14)

KOKO LE CLOWN (11)

L’HISTOIRE DU NUAGE QUI PARLAIT (3)

LE MAJORDOME (8)

MORT D’UN CYCLISTE (11)

NOS HÉROS SONT MORTS CE SOIR (8)

OMAR (7)

PAPA VIENT DIMANCHE (9)

LA PARADE DES ANIMÉS (13)

LES PETITS CANARDS DE PAPIER (9)

PLANES (7)

PORTRAITS DE VOYAGES (3)

QUAI D’ORSAY (12)

LES ROSES NOIRES (2)

SALVO (11)

LA SORCIÈRE DANS LES AIRS (15)

UN CHÂTEAU EN ITALIE (6, 9)

UNE FEMME DOUCE (9)

VANDAL (13)

VIOLETTE (10)

WAJMA, UNE FIANCÉE AFGHANE (15)

prochainementCASSE-TÊTE CHINOIS,

LA VÉNUS À LA FOURRURE,

THE IMMIGRANT (VO), LA JALOUSIE,

THE LUNCH BOX (VO), SUZANNE,

UN ÉTRANGE CONCOURS DECIRCONSTANCES (VO), HENRI,

2 AUTOMNES 3 HIVERS, BORGMAN (VO),

100% CACHEMIRE…

événementsVENDREDI 6 DÉCEMBRECARTE BLANCHE À L’ÉCRIVAINE,LESLIE KAPLAN EN PARTENARIAT AVECLA LIBRAIRIE FOLIES D’ENCRE

SAMEDI 7 ET DIMANCHE 8 DÉCEMBREWEEK-END WIM WENDERS ANIMÉ PAR LAURENT AKNIN

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jeudi 7 novembre à 20:00 tarif unique 4,50 euros

30e anniversaire de la Marche pour l’égalité et contre le racismedébat à l’issue de la projection

L'ÉCRAN ET VINCI PARK VOUS PROPOSENT 4 HEURES DE PARKING POUR 1 EURO** 1 euro pour 4 heures de stationnement tous les jours sur toutes nos séances, exclusivement au parking Basilique St-Denis.Ticket délivré à la caisse du cinéma uniquement lors de l'achat de votre place.

événements

mardi 26 novembre à 14:00 tarif unique : 3 euros

à l’occasion de la Journée contre les violences faites aux femmes

en partenariat avec la Mission Droits des femmes de la Ville de Saint-Denis,

en collaboration avec la Ligue des Droits de l’homme (LDH), le Comité catholiquecontre la faim et pour le développement (CCFD) et Terre des hommes

Projection unique, suivie d’une rencontre

À l’aune du 30e anniversaire de la Marchepour l’égalité et contre le racisme (1983) :quelle place faite à celles et à ceux, vivanten banlieues ou qui en sont issu-e-s,désigné-e-s tantôt comme “Beurs-Beurettes, jeunes issus de l’immigration, musulman-e-s, filles voilées, deuxième génération…”?Quelles perspectives d’avenir pour tous? Quelles propositions et quels projets en lien?

en présence du réalisateur, Samir Abdallah, deKaissa Titous, militante associative, Coordinationanti-démolition des quartiers populaires,d’Abdellali Hajjat, sociologue, d’AlmamyKanoute, militant politique, Émergences, et desmembres des collectifs Femmes en luttes 93(Saint-Ouen) et Nous Femmes d’Ici etd’Ailleurs (Blanc-Mesnil).

LES ROSES NOIRESD’HÉLÈNE MILANOFrance/2011/couleur/1h14/documentaire

Elles ont entre treize et dix-huit ans, habitentla banlieue parisienne ou les quartiers Nordde Marseille. Devant la caméra d’HélèneMilano, leurs langues se délient, les mots vire-voltent. Avec toute la richesse du françaismétissé des cités, elles disent l’exclusion liéeau langage. Elles se confient sur la puberté, ledevenir femme. Sur la difficulté d’être une fille

en banlieue et la nécessité de s’adapter. Laréalisatrice laisse les jeunes filles s’exprimeret elles s’emparent magnifiquement de laparole, elles la prennent vraiment et c’est pas-sionnant à écouter. La caméra les cadre auplus près des visages. Elles sont belles, inven-tives, pleines de vie et la force qu’elles déga-gent met énergiquement à mal les clichés queles médias s’obstinent à plaquer sur les quar-tiers populaires. Un film salutaire à regarderensemble, filles et garçons !

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SALLE R.A.DI. : un contrat avec l’Agence du court métrage nous permet de vous proposer

chaque semaine un court métrage en avant programme.

Les films concernés sont suivis d’un * dans le calendrier.

Avec le soutien du programme

MEDIA de l’Union européenne.

Nos salles sont équipées du son Dolby Digital.

L’Écran est équipé d’une boucle audio

et de casques, à disposition à la caisse,

permettant aux publics malentendants

d’assister aux projections.

L’équipeDirection: Boris Spire.Programmation: Catherine Haller.Programmation Jeune public: Carine Quicelet.Adjoint technique et administratif :Laurent Callonnec. Secrétariat: Arnaud Robin. Médiation culturelle :Aymeric ChouteauCaisse:Margot Diaz, Chloé Fischler, Marie-Michelle Stephan. Accueil du public: Sylvy Donati, Rémy Roussel.Projection:Achour Boubekeur, Florie Cauderlier,Nicolas Lafaye, Johnattan Larguille.

TarifsPlein tarif : 7 eurosTarif réduit: 6 euros (accordé aux – 21 ans, étudiants, chômeurs, handicapés, familles nombreuses, + 60 ans).Billets en vente à Paris 8, à l’AC, pour les étudiants et personnels de l’Université : 4,50 euros.Tarif abonnés: 4,50 euros Moins de 12 ans: 4,50 eurosTarif “famille”: 3,50 euros pour tousTarif groupes scolaires et centres de loisirs: 3 eurosLocation lunettes 3D : 1 euro par séance

L’Écran, cinéma art et essai de la Ville de Saint-Denis / 2 salles (300, 100 places) / place du Caquet, 93200 Saint-Denis

Réservations scolaires: 01493365 04 / Renseignements: 0149336688 / [email protected] / www.lecranstdenis.orgPour venir en voiture à l’Écran, le parking Vinci-Basilique : tarif préférentiel aux spectateurs, 1 euro pour quatre heures (voir conditions p.2) et trois heures gratuites pour toute entrée à partir de 20 heures.

3L’abonnement à l’Écran: les cartes d’abonnement vous permettent de préacheter vos places à 4,50 euros et d’inviter deux personnes par séance à ce tarif.L’abonnement annuel (10 euros avec envoi du programme, 5 euros sans)vous donne droit à des invitations et des tarifs préférentiels (1 place pour 2)à nos rencontres, événements, festivals…

événementsvendredi 15 novembre à 20:00 entrée libre

L’histoire du Nuage qui parlaitavec la participation de l’école municipale d’arts plastiques, Gustave Courbet

Venez découvrir L’éclaircie, un film de Yo-Yo Gonthier,tourné en super 8 noir et blanc(image: Martine Barraud, Camille Bialetowski et Y.G, sur une musique originale de Corsin Vogel, avec Sabrina Ben Hadj Ali,acrobate).

Ce documentaire de créations’inspire de l’histoire vraie du Nuage qui parlait, aérostatcousu de toutes pièces etbrodé de messagesmystérieux, dont la fabrication s’inscrit dans unprojet artistique participatif

mené pendant deux ans avec des habitants de la ville de Saint-Denis.

Un documentaire sonore de Marie Gueret sera diffusé sur la genèse du projet et une rencontre aura lieu avec les principaux complices de cette aventure pour évoquer ensemble cette incroyable entreprised’émerveillement.

Des surprises sonores et culinaires surgiront subrepticement au cours de la soirée, point d’orgue du projet.

Pour les aventuriers du cinéma attirés par une expérience sensorielleunique. À ne pas manquer !

vendredi 22 novembre à 14:30 tarif unique : 4, 50 euros

Les Rendez-vous du cinémaen partenariat avec le service Animation retraités de la Ville de Saint-Denis

dans le cadre desRencontres cinématographiques de la Seine-Saint-Denis,

organisées par Cinémas 93

PORTRAITS DE VOYAGESune rencontre avec Bastien Dubois durée des projections : 50 minutes

Le réalisateur viendra présenter une sélectionde ses courts métrages d’animation. BastienDubois interviendra entre les films pour expli-quer son travail, son approche, sa techniquegraphique si singulière. Ce sera l’occasiond’échanger autour de ses rencontres incroya-bles à travers le monde, parfois drôles, parfoisémouvantes ou tragiques.Parmi les films présentés: Madagascar, Cargocult et quelques épisodes de sa série, Portraitsde Voyages.

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événem

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à l’Écran, vendredi 15 et samedi 16 novembre

Festival Cinébanlieue – 8e éditionOn connaît la musiqueprogramme Cinébanlieue disponible au cinéma.

vendredi 15 novembre>> 14:30

séance scolaire, ouverte au public, en présence du réalisateur

93, LA BELLE REBELLEDE JEAN-PIERRE THORNFrance/2011/couleur/1h13/documentaireavec Casey, NTM, Marc Perrone, Dee Nasty

Une épopée - du rock au slam, en passant par lepunk et le hip-hop - incarnant un demi-siècle derésistance musicale flamboyante et se faisant porte-voix d’une jeunesse et de territoires en perte d’iden-tité, sous les coups des mutations industrielles,des désillusions politiques et de l’agressionconstante des pouvoirs successifs les stigmatisantcomme “voyous”, “sauvageons” ou “racailles”.

>> 18:00en présence du réalisateur

UN NUAGE DANS UN VERRE D’EAUDE SRINATH CHRISTOPHERSAMARASINGHEFrance/2013/couleur/1h30avec Anamaria Marinca, Gamil Ratib, Tewfik Jallab

Monsieur Noun et la belle Anna ont beau avoir cin-quante ans de différence, venir de deux pays dif-férents, l’Égypte pour lui et la Roumanie pour elle,ils sont les meilleurs amis du monde. Mais un jour,Monsieur Noun disparaît mystérieusement. Sonappartement a été cambriolé et son oreiller estmaculé de sang. Anna mène l’enquête en compa-gnie de drôles d’assistants, le fantôme de MonsieurNoun et un poisson rouge volant…Né en 1978 à Téhéran, Srinath ChristopherSamarasinghe a grandi à Paris.Diplômé en cinéma de l’Université Paris 8, lecinéaste a habité pendant ses études près del’Écran où il a fait ses classes.

samedi 16 novembre

>> 15:00en présence de la réalisatrice

DON’T PANIKDE KEIRA MAAMERIFrance/2011/couleur/52’

Six rappeurs musulmans évoquent le rapproche-ment entre leur vie d’artiste et leur spiritualité :A.D.L. (Suède), Duggy Tee (Sénégal), Hasan Salaam(États-Unis), Manza (Belgique), Médine (France)et Youss (Algérie).Keira Maameri a grandi avec le hip-hop. Passionnéepar ce mouvement et par le 7e art, elle est diplô-mée en cinéma de l’Université Paris 8.

>> 16:30Compétitions Talents en court 1en présence des réalisateurs

OUAGA YUNGODE URIEL JAOUEN ZRÉHENFrance/2013/couleur/22’

Jacky, petit dealer de Ouagadougou, traverse lanuit tel un fantôme.

LE MAILLOT DE BAINDE MATHILDE BAYLEFrance/2013/couleur/20’

Dans un camping au bord de la mer, Rémi, dix ans,est fasciné par Stéphane, trente-cinq ans, pèred’une camarade de jeu…

CHEMIN DE TRAVERSEDE AHLLEM BENDROHFrance/2013/couleur/8’

Ali et son fils tombent en panne au milieu d’unecampagne perdue. Ils sont condamnés à attendreet à se supporter.

MARSEILLE LA NUITDE MARIE MONGEFrance/2012/couleur/40’

Élias et Teddy, vingt-cinq ans, s’imaginent les roisde leur tout petit monde. Un jour, c’est sûr, ils quit-teront Limoges pour Marseille et deviendront deshommes…

>> 18:30en présence de la réalisatrice et de l’équipe du film

LES YEUX FERMÉSDE JESSICA PALUDFrance/2013/couleur/1h36avec Simon Buret, Linh-Dan Pham, Clémentine Poidatz, Olivier ChenilleMusique originale composée par le groupe Aaron (Simon Buret et Olivier Coursier)

Après neuf ans d’absence, à la suite d’un graveaccident, Pierre retourne dans la maison familiale,à l’âge de 26 ans. Avec l’aide de Claire, une jeuneinfirmière, Pierre va réapprendre à vivre…

>> 20:30en présence de Naïma Yahi, historienne,spécialiste de l’histoire culturelle desMaghrébins en France

MÉLODIES DE L’EXILDE MUSTAPHA HASNAOUI ET MAHMOUDBEN MAHMOUDFrance/2013/couleur et NB/1h20

Ce film propose une anthologie de la musiquemaghrébine en France, depuis la fin des années1940. Née dans les cabarets orientaux de l’après-guerre, la chanson de l’exil se développe dans lescafés où des travailleurs du bâtiment ou de lamine viennent chanter la nostalgie de leur paysnatal et les tourments de la séparation. Leursmélodies vont bercer des générations entièresd’immigrés et s’inscrire durablement dans le pay-sage musical français pour en faire aujourd’huipartie intégrante.Des extraits de concerts, de “scopitones”, ces clipsdes années 1970, ainsi que des archives inéditesillustrent le parcours de ces artistes singuliers.

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dimanche 3 novembre à 16:30 aséance animée par le Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orientprésentation de la prochaine éditionsuivie d’un pot convivialOMAR DE HANY ABU-ASSAD

jeudi 7 novembre à 20:00 30e anniversaire de la Marche pour l’égalité et contre le racismedébat à l’issue de la projectionCANDIDATS POUR DU BEUR ? DE SAMIR ABDALLAH

mardi 12 novembre à 18:30 rencontre proposée par la PalpeL’ENFANT SAUVAGE DE FRANÇOIS TRUFFAUT

vendredi 15 et samedi 16 novembreFestival Cinébanlieue 8e éditionprojections et rencontres

vendredi 15 novembre à 20:00L’histoire du Nuage qui parlaitune expérience sensorielle

vendredi 22 novembre à 14:30 Les Rendez-vous du cinémaen partenariat avec le service Animation retraités de la Ville de Saint-Denisdans le cadre des Rencontres cinématographiques de la Seine-Saint-Denis,organisées par Cinémas 93PORTRAITS DE VOYAGESDE BASTIEN DUBOIS

mardi 26 novembre à 14:00Journée contre les violences faites aux femmesLES ROSES NOIRES D’HÉLÈNE MILANOprojection suivie d’une rencontre

samedi 30 novembre à 16:00Cinéma et Bretagne no 2Goémons et langoustes, deux piliers (bretons) du 7e Art

lundi 2 décembre à 16:00Eros Militant : le cinéma de Lionel Soukaz en présence du cinéaste

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ments samedi 30 novembre à 16:00 Tarif unique : 4, 50 euros

Bretagne et cinéma n° 2Goémons et langoustes, deux piliers (bretons) du 7e Artséance conçue et animée par Tangui Perron, chargé du Patrimoine à Périphérie,

en présence d’Emmanuelle Pencalet, réalisatrice

Crêpes et cidre concluront chaleureusement la rencontre

lundi 2 décembre à 16:00 Tarif unique : 4, 50 euros

Eros militant : le cinéma de Lionel Soukazen présence du cinéaste (durée des projections : 1h15)

À l’occasion du colloque “Éros militant: le cinéma de Lionel Soukaz”(qui se tiendra du 4 au 7 décembre – Labex Arts H2H / Université Paris 8/ BnF / AFF-CNC / Université Paris 3), cette séance présente quatre filmscourts de Lionel Soukaz qui, au moyen d’une démarche à la fois docu-mentaire et expérimentale, rendent compte d’un travail toujours en ten-sion entre l’intime et le politique.

Cette séance annonce aussi deux programmes autour du cinéaste quiauront lieu dans le cadre des 14es Journées cinématographiques dionysiennes, Utopia.Pour plus d’informations: www.erosmilitant.wordpress.com

LA MARCHE GAIE (1980, 12’)

AUTOPORTRAIT (2002, 8’)

IXE (1980, 45’)

LA LOI X – LA NUIT EN PERMANENCE (2001, 10’)Interdiction aux moins de 16 ans

Programme de trois filmsdurée totale 1h25

GOÉMONS DE YANNICK BELLONFrance/1948/NB/23’

Restauration des Archives Françaises du Film du CNC

À travers la vie des habitants d’une ferme surl’île de Béniguet, patrons et ouvriers agricoles,le film reconstitue la chaîne du travail de larécolte au brûlage puis au “piffronage” quitransforme les goémons en pain de soude d’oùsera extrait l’iode revendu à bon prix.

AU LARGE DU DÉSERT D’HENRI FABIANIFrance/1962/couleur & NB/18’/documentaire

La pêche à la langouste à bord du Rubis,immatriculé à Camaret, bateau breton navi-guant au large des côtes mauritaniennes. Lecinéaste, Henri Fabiani, membre du Groupedes trente, pointe déjà le déclin d’une certainepêche, comme �la raréfaction des ressources,tout en laissant une belle liberté créatrice àson opérateur, André Dumaître.� Au large dudésert se situe ainsi dans la belle lignée desfilms sur la pêche, tout en rompant avec lesclichés d’un métier �soi-disant immuable.

À BORD DU CLAIRE-JEANNED’EMMANUELLE PENCALETFrance/2011/couleur/44’

Jean Pencalet naît en 1931 à Douarnenez dans unefamille de marins pêcheurs. Il prend la mer à 14 anset s’exerce à toutes les pêches pratiquées dans ceport : sardine, thon, langoustine rose.� En 1973, ilprend le commandement du “Claire-Jeanne”, undes cinq langoustiers de l’armement FranceLangouste et commence à filmer en Super 8 sa viede travail à bord.� Il reste fidèle au banc d’Arguinet au Claire-Jeanne jusqu’à la fin de sa carrière etconsacrera ensuite une bonne partie de sa retraiteau sauvetage en mer.� Emmanuelle Pencalet, safille, monteuse pour le cinéma, réalise avec A borddu Claire-Jeanne, son premier film pour le Port-Musée de Douarnenez.

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L’Extravagant Voyage du jeune et prodigieuxT.S. Spivet.« Je l’ai dévoré en quelques nuits. J’ai étéemballé par cet étonnant personnage, par sonhistoire émouvante, par l’abondance de détailset aussi par l’ambiance, les trains, le Montana,les grands espaces… J’y ai vu l’occasion d’enfaire un film qui s’inscrive dans mon universet à la fois s’en éloigne. »C’était aussi le pari pour le réalisateur duFabuleux Destin d’Amélie Poulain d’expéri-menter la 3D. Ce qu’il fait avec délicatesse etinvention.Le résultat est un film d’aventure, de fantaisieet d’émotion idéal pour les vacances de laToussaint. À découvrir en famille de toutes lesmanières possibles, selon les séances: en ver-sion française, en version originale sous-titrée,en 2D, mais aussi en 3D (uniquement en ver-sion française).

L’EXTRAVAGANTVOYAGE DU JEUNEET PRODIGIEUX T. S. SPIVETDE JEAN-PIERRE JEUNETFrance-États-Unis/2013/couleur/1h45/VO sous-titrée et VF/2D et 3Davec Kyle Catlett, Helena Bonham Carter, Judy Davis, Callum Keith Rennie, Niamh Wilson,Dominique Pinon

T.S. Spivet vit dans un ranch isolé du Montanaavec ses parents, sa sœur, Gracie, qui se rêveen Miss America et son frère, Layton, qui joueau cow-boy. Petit garçon surdoué et passionnéde science, T. S. a inventé la machine à mou-vement perpétuel, ce qui lui vaut de recevoirle très prestigieux prix Baird du MuséeSmithsonian de Washington. Sans rien dire àsa famille, il part, seul, chercher sa récompenseet traverse les États-Unis sur un train de mar-chandises. Mais personne, là-bas, n’imagineque l’heureux lauréat n’a que dix ans et qu’ilporte un bien lourd secret…Jean-Pierre Jeunet a découvert le premierroman d’un jeune auteur américain, Reif Larsen,

Louise rencontre Nathan, ses rêves ressurgis-sent. C’est aussi l’histoire de son frère maladeet de leur mère, d’un destin : celui d’unegrande famille de la bourgeoisie industrielleitalienne. L’histoire d’une famille qui se dés-agrège, d’un monde qui se termine et d’unamour qui commence.« Il y avait, depuis le début, l’envie de penser àTchekhov et plus précisément à La Cerisaie.L’envie de raconter l’histoire d’une famille, d’unfrère malade, avec un château, un parc, des sou-venirs et la vente de ce château qui faisait échoavec la fin d’un monde. L’écriture a commencéavec le choc de deux séquences opposées,choc qui a donné sa pulsion de vie au film.D’abord une scène entre Louise, l’héroïne, etNathan, son fiancé, dans une voiture. Ils se dis-putaient. On ne savait pas pourquoi. Les dia-logues étaient presque abstraits. Au bout d’unmoment on comprenait qu’ils étaient en routepour aller faire une fécondation in vitro. L’autrescène était celle, à l’hôpital, entre Louise et sonfrère, Ludovic, très malade. Elle lui annonçaitqu’elle était enceinte.� Il y avait l’espoir d’unenaissance d’un côté et la peur de la mort dufrère de l’autre. Ces deux éléments, face à face,s’entrechoquaient et agissaient ensemble pourformer le départ d’une histoire. » V. B. T.Un château en Italie est le troisième longmétrage réalisé par Valeria Bruni Tedeschi,après Il est plus facile pour un chameau…(2003) et Actrices (2007). Si cette magnifiquecomédienne – l’une des plus fascinantesactuellement, par son sens aigu du tragiqueautant que de la dérision – est au cœur de ses

expérience et son histoire, sa double apparte-nance culturelle et linguistique, mais ce fai-sant, elle déconstruit un monde plutôt qu’ellene le restitue, lui substituant un univers à hauteteneur imaginaire dont la fonction matricielleest essentielle. La réalisatrice-actrice créeaussi, de film en film, un personnage d’un bur-lesque noir, incompris et malmené par lesautres, qui se heurte maladroitement aux motset aux choses, prend gifles et portes en pleinefigure, mais, vaillant petit soldat, résiste à l’ad-versité. Un personnage (qu’elle soit une obs-cure écrivaine de théâtre ou une actrice enproie au doute) d’une grande intelligence decinéma, au double héritage : un pied dans lacomédie italienne, l’autre dans la NouvelleVague française.Un château en Italie témoigne une nouvellefois avec bonheur de cet équilibre singulierentre le rire et la cruauté. Un petit bijou à la dis-tribution somptueuse, à ne pas manquer!

films, il serait réducteur de les définir simple-ment comme des autofictions. Certes, ValeriaBruni Tedeschi, qui écrit tous ses films avecNoémie Lvovsky, puise sa matière dans son

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UN CHÂTEAU EN ITALIEDE VALERIA BRUNI TEDESCHIFrance/2013/couleur/1h44avec Valeria Bruni Tedeschi, Louis Garrel, Filippo Timi, Marisa Borini, Céline Sallette, Xavier Beauvois, André Wilms, Marie Rivière

En sortie nationale / programmation sur deux semaines

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primé au dernier festival de Cannes, est un film-choc, d’une densité et d’une tension paroxys-tiques, au scénario vertigineux.Rarement le cinéma nous fait éprouver à cepoint l’impossibilité d’échapper à la guerrequand on vit dans cette région, l’enfermementdans les territoires, l’interdiction de circuler,de vivre, d’aimer, la menace de mort perma-nente, l’arbitraire et la violence quotidiennede l’occupant israélien, l’obligation de résis-ter pour rester debout. Omar possède l’am-pleur d’une tragédie antique, une histoired’amour désespérée et une terrible histoirede trahison. C’est aussi un sombre thriller poli-tique. C’est enfin une fable à portée univer-selle sur l’engagement et la dignité humaine.Un film à voir absolument !

Omar vit en Cisjordanie. Habitué àdéjouer les balles des soldats, il franchitquotidiennement le mur qui le sépare deNadia, la fille de ses rêves et de ses deuxamis d’enfance, Tarek et Amjad. Les troisgarçons ont décidé de créer leur proprecellule de résistance et sont prêts à pas-ser à l’action. Leur première opérationtourne mal. Capturé par l’armée israé-lienne, Omar est emprisonné et torturé.Relâché contre la promesse d’une trahi-son, Omar parviendra-t-il malgré tout àrester fidèle à ses amis, à la femme qu’ilaime et à sa cause?Omar, le dernier film du réalisateur deParadise Now et le premier à être entiè-rement financé par la Palestine, justement

FEDORA DE BILLY WILDERFrance-RFA/1978/couleur/1h56/VO sous-titréeavec Marthe Keller, William Holden, Hildegard Knef, José Ferrer, Henry FondaVersion restaurée inédite

Fedora, immense star hollywoodienne desannées 1930 à 1960, vit désormais retirée enEurope, sur une île au large de Corfou. Un pro-ducteur américain, Barry Detweiler, part à sarecherche dans l’espoir de la faire revenir surle devant de la scène. Mais la mystérieuseFedora est très protégée par des gens étrangeset s’avère difficile à approcher…L’avant-dernier film de Billy Wilder et l’un deses chefs-d’œuvre!Fedora peut être vu comme le contrechampde Sunset Boulevard, réalisé par le cinéaste,trente ans auparavant, dans lequel WilliamHolden (ici, en vieux producteur has been) cam-pait un jeune scénariste, vampirisé par unevieille star qui voulait faire son retour à l’écran.À découvrir toutes affaires cessantes!

PlanesDE KLAY HALLÉtats-Unis/2013/couleur/1h32/VF/animation

Chaque jour, alors qu’il pulvérise des traitements agricoles sur les récoltes, le petitavion de ferme, Dusty, se prend à rêver qu’il pourrait voler en compétition aumilieu des avions les plus rapides au monde. Seulement voilà, il n’a pas vraimentle gabarit d’un champion, et en plus, il est sujet au vertige!

Rien de bien neuf dans cette version aérienne de Cars, mais quand on est fan, on lereste ! On regrette juste le message fort peu écologique, puisque le héros est un avionpulvérisateur, « grâce auquel le maïs pousse ». Ben voyons…

enfantsPLANES enfantsmercredi 30 14:00 / jeudi 31 18:00 / vendredi 1er nov 14:45 / samedi 2 16:303D / dimanche 3 15:00

L’EXTRAVAGANT VOYAGE DU JEUNE ETPRODIGIEUX T. S. SPIVET mercredi 30 16:15VF 18:303D

VF 20:45VO /vendredi 1er nov 16:303D

VF 18:45VO / samedi 2 14:00VF 18:30VO 20:453D

VF /dimanche 3 17:003D

VF / lundi 4 14:153D

VF 18:45VO 21:00VO / mardi 5 18:30VO

FEDORAvendredi 1er nov 20:45 / dimanche 3 19:00 / lundi 4 16:45 / mardi 5 20:30

UN CHÂTEAU EN ITALIEmercredi 30 14:15 20:30 / jeudi 31 18:30 20:30 / vendredi 1er nov 16:15 18:30 / samedi 2 14:15 16:15 20:30 / dimanche 3 14:30 18:45 / lundi 4 14:00 16:15 18:30 / mardi 5 18:45 20:45

OMARmercredi 30 16:30 18:15 / jeudi 31 20:45 / vendredi 1er nov 14:30 20:30 / samedi 2 18:15 / dimanche 3 16:30 a /lundi 4 20:45

DU 30 OCT AU 5 NOVà partir de 5 ans

cin

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ém

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7OMARPalestine/2013/couleur/scope/1h37/VO sous-titréeavec Adam Bakri, Leem Lubany, Waleed F. Zuaiter, Samer Bisharat, Eyad Hourani

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

dimanche 3 novembre à 16:30séance animée par l’équipe du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient

présentation de la prochaine édition du festival, suivie d’un pot convivial

payez

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place et venez à deux

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dialogues, des résumés du système judiciaire,un mélange d’envies et de possibilités que jeme suis efforcé de mettre bout à bout pendant…le temps qu’il a fallu! […] Je crois que j’essaiede parler des travers de la société mais avec unnez rouge (voire rouge sanglant de temps entemps) et plus le temps passe, plus j’ai le senti-ment que c’est l’ensemble de la société qui vade travers. De ce constat dramatique, j’essaiede ricaner et d’en faire part au public. »Albert Dupontel, par ailleurs formidable acteur,aussi doué pour le drame sombre que la comé-die trash, est connu pour ne pas faire dans ladentelle, mais il assume. Sandrine Kiberlain,drôlissime, s’en donne à cœur joie, avec songros ventre dans sa robe de juge et sa per-ruque complètement de travers !9 mois ferme, grand-guignolesque, délire etdénonce, le couple Dupontel/Kiberlain fonc-tionne à plein et l’ensemble est réjouissant.Amateurs de comédie, c’est pour vous!

9 MOIS FERMED’ALBERT DUPONTELFrance/2013/couleur/scope/1h22avec Sandrine Kiberlain, Albert Dupontel, Nicolas Marié, Philippe Uchan, Laure Calamy, avec la participation de Terry Gilliam et Ray Cooper

Ariane Felder est enceinte! C’est d’autant plussurprenant que c’est une jeune juge aux mœursstrictes et une célibataire endurcie. Mais ce quiest encore plus surprenant, c’est que d’aprèsles tests de paternité, le père de l’enfant n’estautre que Bob, un cambrioleur récidiviste etcriminel poursuivi pour une atroce agression!Ariane, qui ne se souvient de rien, tente alorsde comprendre ce qui a bien pu se passer etce qui l’attend…L’idée de 9 mois ferme est venue à AlbertDupontel (Le Vilain, Enfermés dehors, Bernie),après avoir vu 10e Chambre, instants d’audiencede Raymond Depardon (sic) :« Le documentaire de Depardon m’avait beau-coup choqué et ému. L’idée de faire se rencon-trer une juge et un délinquant est venue de là.J’ai pris beaucoup de notes, des morceaux de

En France, au début des années 1960. Simon,catcheur, porte le masque blanc, sur le ring ilest « Le Spectre ». Il propose à son ami, Victor,de retour de la guerre d’Algérie, d’être sonadversaire au masque noir: « L’Équarrisseur deBelleville ». Mais pour Victor, encore fragile, lerôle paraît bientôt trop lourd à porter: pour unefois dans sa vie, il aimerait être dans la peau decelui qu’on applaudit. Simon suggère alors àson ami d’échanger secrètement les masques.Mais on ne trompe pas ce milieu-là et lesparieurs impunément…Pour son premier long métrage, David Perraultfrappe très fort et le film a été remarqué au der-nier festival de Cannes. Tout à la fois film degenre, polar expressionniste, documentaire surle monde du catch et ses étranges rituels, comé-die de mœurs et précieux témoignage sur leParis de cette époque, ses bars enfumés et sesfaubourgs, Nos héros sont morts ce soir excelleà créer une atmosphère si prégnante que lefilm nous retient dans ses filets du début à lafin. Belle réflexion sur les masques, réels etmentaux, la dualité, les traumatismes de laguerre, la masculinité et l’amitié, Nos hérossont morts ce soir assume l’héritage du cinémapopulaire français d’après-guerre (on pense àJacques Becker) et Denis Ménochet, dans lerôle de Victor, celui d’un Jean Gabin.David Perrault fait revivre ici une mythologie,aujourd’hui oubliée, l’âge d’or du catch fran-çais avec ses héros finissants. Nos héros sontmorts ce soir nous parle de la confrontationentre l’homme et le mythe, la vérité et la fic-tion, le rêve et la réalité, à une époque char-nière, avant le basculement de mai 1968.

en proie à la tyrannie ségrégationniste. Tout endevenant un homme, il acquiert les compé-tences inestimables qui lui permettent d’at-teindre une fonction très convoitée: majordomede la Maison-Blanche. C’est là que Cecildevient, durant sept présidences, un témoinprivilégié de son temps et des tractations quiont lieu au sein du Bureau Ovale.� À travers sonregard, le film retrace l’évolution de la vie poli-tique américaine et des relations entre com-munautés. De l’assassinat du présidentKennedy et de Martin Luther King au mouve-ment des Black Panthers, de la guerre duVietnam au scandale du Watergate, CecilGaines vit ces événements de l’intérieur, maisaussi en père de famille quelque peu pertur-bée par la nature de ses activités profession-nelles et les contraintes qu’elles imposent…Par le réalisateur de Precious. Nous vous pro-posons Le Majordome en séances de rattra-page. Vous avez été, en effet, un certain nom-bre à nous faire part de votre désir de le voir.

LE MAJORDOME DE LEE DANIELSÉtats-Unis/2013/couleur/2h10/VO sous-titréeavec Forest Whitaker, Oprah Winfrey, Mariah Carey,John Cusack, Jane Fonda, Cuba Gooding Jr., TerrenceHoward, Lenny Kravitz

Le jeune Cecil Gaines, en quête d’un avenirmeilleur, fuit, en 1926, le Sud des États-Unis,

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NOS HÉROS SONT MORTS CE SOIRDE DAVID PERRAULTFrance/2013/NB/1h37avec Denis Ménochet, Jean-Pierre Martins, Constance Dollé, Philippe Nahon, Yann Collette, Alice Barnole, Ferdinand Pascal Demolon

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UN CHÂTEAU EN ITALIEDE VALERIA BRUNI TEDESCHIFrance/2013/couleur/1h44avec Valeria Bruni Tedeschi, Louis Garrel, Filippo Timi, Marisa Borini, Céline Sallette, Xavier Beauvois, André Wilms, Marie Rivière

2e semaine

Louise rencontre Nathan, ses rêves ressurgis-sent. C’est aussi l’histoire de son frère maladeet de leur mère, d’un destin: celui d’une famillede la bourgeoisie industrielle italienne. L’histoired’une famille qui se désagrège, d’un mondequi se termine et d’un amour qui commence.« La réalité que je connais ou celle que j’ob-serve est le matériel de départ. Lorsque la réa-lité n’est pas assez forte ou pas assez specta-culaire, on la pousse un peu, on y appliqueune licence poétique qui la transforme, l’ex-trapole et la fait glisser vers le tragique, lecomique, le grotesque ou le romanesque. »Valeria Bruni Tedeschi

PAPA VIENT DIMANCHEDE RADU JUDERoumanie/2012/couleur/1h47/VO sous-titréeavec Serban Pavlu, Sofia Nicolaescu, Gabriel Spahiu, Mihaela Sîrbu

Avertissement : des scènes, des propos ou des imagespeuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Marius, médecin, est un jeune père divorcé.Sa fille de cinq ans vit avec sa mère. Cet éloi-gnement est un déchirement. Alors Marius sefait une joie de passer quelques jours à la meravec sa petite fille quand son tour de gardearrive. Mais ce dimanche-là, rien ne se passecomme prévu.« Papa vient dimanche est un film de guerredomestique où le cinéaste épouse une dyna-mique d’emballement, un suspense explosifdéterminé par l’ambivalence de Marius etrelayé par une puissante mise en scène, fébrileet nerveuse, évoquant La Bataille de Solférinode Justine Triet. » Les Inrockuptibles

UNE FEMME DOUCEDE ROBERT BRESSONFrance/1969/couleur/1h30avec Dominique Sanda, Guy Frangin, Jeanne Lobre, Claude Ollierd’après la nouvelle de Dostoïevski, La DouceRestauration numérique / inédit depuis 1969

Une jeune femme vient de se suicider. Près ducorps, sous le regard de la vieille servante, lemari s’interroge et revit leur passé. Jeune fillepauvre, elle venait souvent dans sa boutiquede prêteur sur gages. Il l’a aimée, a insisté pourl’épouser. Très vite, blessée par sa froideur etsa jalousie, elle s’est enfermée dans le silence…Le premier film en couleur de Robert Bresson…et celui qui a lancé la carrière de DominiqueSanda. L’actrice, en effet, n’a que 16 ans quandRobert Bresson lui donne le rôle-titre.« Robert Bresson, sans se le proposer et proba-blement sans même le vouloir, me marqua unchemin que je pris fermement depuis et au longduquel je continue encore de me promener. »Dominique Sanda

enfantsLES PETITS CANARDS DE PAPIER enfants fmer. 6 14:00 15:00 / sam. 9 16:00 17:00 /dim. 10 15:00 16:00

9 MOIS FERMEmer. 6 16:00 18:00 / jeu. 7 20:45 / ven. 8 12:15 16:30 18:15 / sam. 9 14:15 20:45 / dim. 10 17:00 / lun. 11 16:30 18:30 / mar. 12 20:30

LE MAJORDOMEmer. 6 20:15 / jeu. 7 18:15 / ven. 8 14:00 20:30 / sam. 9 18:15 / dim. 10 18:30 / lun. 11 14:00 / mar. 12 18:00

UN CHÂTEAU EN ITALIEmer. 6 14:15 / jeu. 7 18:00 / ven. 8 12:00 16:15 20:45 / sam. 9 18:30 / dim. 10 14:45 / mar. 12 20:45

PAPA VIENT DIMANCHEmer. 6 16:15 20:30 / ven. 8 18:30 / sam. 9 14:00 / lun. 11 16:15

NOS HÉROS SONT MORTS CE SOIRmer. 6 18:15 / ven. 8 14:15 / sam. 9 20:30 /dim. 10 16:45 / lun. 11 18:45 20:45

UNE FEMME DOUCEsam. 9 16:15 / dim. 10 18:45 / lun. 11 14:30 20:30

événementsjeudi 7 novembre à 20:00

30 ans de la Marche pour l’égalité…CANDIDATS POUR DU BEUR ?

mardi 12 novembre à 18:30 la Palpe proposeL’ENFANT SAUVAGE DE F. TRUFFAUT

DU 6 AU 12 NOVEMBREà partir de 2 ans

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Les Petits Canards de papier DE YU ZHEGUANG

Chine/1960-1981/couleur/36 minutes/3 courts métrages d’animation

mardi 12 novembre à 18:30à partir de 10 ans

petite discussion animée par Anne-Laure Benharrosh de l’association La Palpe à l’issue de la projection de

L’ENFANT SAUVAGE DE FRANÇOIS TRUFFAUTFrance/1969/NB/1h30D’après les mémoires de Victor de l’Aveyron par Jean Itard

C’est l’histoire d’un enfant-loup, découvert en 1798, enpleine forêt.Le film est présenté, cette semaine, dans le cadre dudispositif “Collège au cinéma”.

LE PETIT CANARD YAYA (11’)

Dix œufs éclosent à l’insu de la maman canard. Les dix petits canards, y compris un, différent desautres, explorent la mare.

LES PETITS CANARDS (8’) Trois petits canards malicieux partent à la chasseaux papillons. En chemin, ils réveillent le gros chat!

UN GROS CHOU (17’)

Le chat et le lapin aiment bien jouer près du pota-ger, mais parfois ils font des bêtises! Un gros chouconnaît un mauvais sort, mais comment savoir quiest le véritable coupable?

Cette rentrée nous gâte, encore un programme adorable, adapté aux tout petits!

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Séraphine de Senlis est servante, au début duXXe siècle, mais elle peint secrètement danssa chambre de domestique. Sa rencontre avecun grand collectionneur d’art allemand feraconnaître au monde une œuvre d’une grandedélicatesse.Cette fois, il s’agit de Violette Leduc, autodi-dacte, mal aimée par sa mère, future auteurede La Bâtarde et de L’Affamée, dont Simonede Beauvoir accompagnera inlassablement letravail d’écriture.« Séraphine et Violette est un diptyque. Toutesdeux sont sœurs. Leurs histoires sont si proches,c’est troublant. Je voulais approcher la vraieViolette. Celle qui cherche l’amour et s’enfermedans une grande solitude pour écrire. On parlepeu du risque pris par chaque artiste, qu’il soitpeintre, écrivain ou metteur en scène. Il fautune grande part d’inconscience, mais aussi decourage, de persévérance, pour s’engager danscette voie et y rester. » Martin Provost

VIOLETTEDE MARTIN PROVOSTFrance/2013/couleur/2h20avec Emmanuelle Devos, Sandrine Kiberlain, Olivier Gourmet, Catherine Hiegel, Olivier Py,Jacques Bonnaffé

Violette Leduc, née bâtarde au début du siècledernier, rencontre Simone de Beauvoir dans lesannées d’après-guerre à Saint-Germain-des-Prés. Commence alors une relation intenseentre les deux femmes qui va durer toute leurvie, relation basée sur la quête de la liberté parl’écriture pour Violette et la conviction pourSimone d’avoir entre les mains le destin d’unécrivain hors norme.Martin Provost aime les destinées singulièreset les personnages féminins qui empruntentdes chemins non balisés, contrariant par la créa-tion artistique et littéraire le jeu de la reproduc-tion sociale qui les aurait condamnées à unetout autre vie.Le réalisateur met aussi en lumière une ren-contre, à chaque fois décisive pour l’éclosionet la canalisation d’un talent jusqu’alors brutet incontrôlé.

1842-1844. L’histoire de la famille Simon, dansle village de Schabbach, dans la région duHunsrück, dans le royaume de Prusse.Il y a Johann, le père, forgeron, Margret, la mère,Lena, la fille aînée, Gustav et Jakob, les deuxfils, Jettchen et Florinchen, leurs futuresépouses. La famille affronte les terribles coupsdu destin, mais son histoire est aussi faite decourage et de foi en l’avenir.En ce milieu du XIXe siècle, des dizaines demilliers d’Allemands, accablés par les famines,la pauvreté et l’arbitraire des gouvernants, émi-grent vers le Nouveau Monde, car « Un sortmeilleur que la mort, ça peut se trouver par-tout ».Jakob Simon, le cadet, lit tous les livres qui luitombent sous la main, à la grande fureur deson père. Il étudie passionnément les languesdes Indiens d’Amazonie. Il rêve d’un mondemeilleur, d’aventure, de dépaysement et deliberté. Il décide d’émigrer.Mais le retour de son frère, Gustav, du servicemilitaire dans l’armée prussienne, déclencheune série d’événements qui mettra à rudeépreuve le rêve de Jakob et bouleversera sonexistence.Heimat, Chronique d’un rêve et L’Exodeconstitue, en fait, le prequel de la TrilogieHeimat, l’œuvre fleuve d’Edgar Reitz, qui cou-vre l’histoire allemande et celle d’une famille,de 1919 à la chute du Mur de Berlin, en 1989,se poursuit jusqu’à l’orée des années 2000et représente quelques cinquante heures deprojection !

fut diffusée à la télévision, mais le premiervolet bénéficia d’une sortie en salles en qua-tre parties.La mise en scène de Chronique d’un rêve etde L’Exode est absolument somptueuse. Dansune image noir et blanc en cinémascope quitravaille admirablement l’ombre et la lumière,surgissent par instants des éclats de couleur,des fleurs bleues, le vert d’une robe, le rougede la forge ou encore la flamme jaune d’unLouis d’or. Émerveillés par la beauté du cadreet des compositions, nous plongeons dans cetteample fresque du quotidien, happés par les per-sonnages, leurs sentiments et leurs désirs, lesvicissitudes de la vie et du destin…Et quand s’achève Chronique d’un rêve, nousn’avons qu’une hâte : les retrouver dansL’Exode! Vous n’y échapperez pas et vous pour-rez enchaîner les deux parties ou bien les voirséparément selon votre bon plaisir.

La Trilogie Heimat (Une chronique allemande,1984 ; Chronique d’une jeunesse, 1992 ;Chronique du tournant d’une époque, 2004)

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HEIMAT D’EDGAR REITZ Film en deux parties indépendantes

CHRONIQUE D’UN RÊVE – Partie 1Allemagne-France/2013/NB et effets couleur/scope/1h47/VO sous-titréeavec Jan Dieter Schneider, Antonia Bill, Maximilian Scheidt, Marita Breuer, Rüdiger Kriese, Philine Lembeck, Mélanie Fouché, Eva Zeidler, Reinhard Paulus

L’EXODE – Partie 2Allemagne-France/2013/NB et effets couleur/scope/2h08/VO sous-titréeavec Jan Dieter Schneider, Antonia Bill, Maximilian Scheidt, Marita Breuer, Rüdiger Kriese, Philine Lembeck, Mélanie Fouché, Eva Zeidler, Reinhard PaulusProgrammation sur deux semaines

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LES CONQUÉRANTSDE XABI MOLIAFrance/2013/couleur/1h36avec Denis Podalydès, Mathieu Demy, Christian Crahay, Julie Kapour

Galaad et Noé se retrouvent à l’enterrementde leur père, un vieil original. Demi-frères, ilsn’ont pas grand-chose en commun, si ce n’estune collection d’échecs personnels. Persuadéque le mauvais œil les poursuit depuis que leurpère a dérobé une relique sacrée, Galaadconvainc Noé d’agir. S’improvisant aventuriers,les deux hommes partent en quête de l’objetvolé et de la chance qui les fuit.Sorte de quête du Graal à l’envers, Les Conqué -rants affiche dans sa haute fantaisie une jolieambition: introduire du fantastique et de l’au-thentique magie dans le quotidien le plus pro-saïque et des ruptures de ton – entre comédiefoldingue et sombre mélancolie – assez raresdans le cinéma français. Le couple Demy/Podalydès fait merveille!

SALVO DE FABIO GRASSADONIA ET ANTONIO PIAZZAItalie-France/2013/couleur/1h48/VO sous-titréeavec Saleh Bakri, Sara Serraiocco, Mario Pupella,Giuditta Perriera

Salvo est un tueur de la mafia sicilienne, soli-taire et froid. Alors qu’il s’introduit dans unemaison pour éliminer un homme d’un gangrival, il découvre Rita, sa jeune sœur. Quelquechose d’extraordinaire se produit lorsque Salvodécide de laisser la vie sauve à ce témoin sin-gulier. Désormais, ils sont liés à jamais. Salvoenlève Rita…Il y a dans Salvo – thriller fiévreux à la mise enscène stylisée, qui fut une des belles surprisesdu festival de Cannes – une séquence dont l’in-croyable tension nous pétrifie, à l’instar de Seuledans la nuit de Terence Young avec AudreyHepburn. Un film à haute intensité qui frôle ledanger en permanence – beauté et violencemêlées – à découvrir absolument!

MORT D’UN CYCLISTEDE JUAN ANTONIO BARDEMEspagne/1955/NB/1h28/VO sous-titréeavec Lucia Bosé, Alberto Closas, Otello Toso, Bruna Corrà

Épouse d’un riche industriel, Maria-José est lamaîtresse d’un intellectuel, professeur d’univer-sité, Juan. Au cours d’une promenade en voi-ture avec lui, elle écrase un ouvrier à bicycletteet prend la fuite. L’homme meurt. Tandis queson amant est bouleversé par ce drame, elle neredoute qu’un scandale public et s’inquiète desinsinuations d’un maître chanteur. Juan prendconscience de sa veulerie au contact des étu-diants : il démissionne de l’université etdemande à sa maîtresse de se rendre à la police.« Le raffinement de la photographie et d’unmontage en contrepoint est lié à l’audace d’unsujet opposant l’égoïsme de la haute sociétémadrilène et le dénuement des quartiers popu-laires. » Georges Sadoul

Koko le clown DE DAVE ET MAX FLEISCHERÉtats-Unis/2013/couleur/50 minutes/VFavec Max Fleischer et Kokod’après les dessins animés muets créés entre 1918 et 1929

Koko le clown naît de la plume et de l’encre de Chine de son auteur à chaque nou-velle aventure. Comme un enfant, il découvre le monde extérieur qui regorge dechoses parfois bien compliquées pour ce clown farceur et tellement maladroit!

Enfin un programme qui met à l’honneur ce personnage célébrissime en son temps,créé par les papas de Betty Boop, Superman et Popeye. La bonne idée est une bande-son formidable du collectif de musiciens ARFI, pleine d’invention et de fantaisie, émail-lée d’onomatopées, chuchotis et sons divers. C’est d’une intelligence folle, à la fois uneleçon d’animation et un voyage entre mondes virtuels et réels !

enfantsKOKO LE CLOWN enfants fmercredi 13 14:15 / samedi 16 17:00 /dimanche 17 15:00

VIOLETTEmer. 13 15:15 20:15 / jeu. 14 18:00 / ven. 15 12:00 16:30 / sam. 16 18:15 20:45 /lun. 18 14:00 20:45 / mar. 19 20:30

HEIMAT, CHRONIQUE D’UN RÊVEmer. 13 18:00 / jeu. 14 20:45 / ven. 15 14:3019:00 / dim. 17 16:15 / lun. 18 16:30

HEIMAT, L’EXODEven. 15 21:00 / sam.16 14:15 / dim. 17 18:30/ lun. 18 18:30 / mar. 19 18:00

LES CONQUÉRANTSmercredi 13 14:00 20:45 / jeudi 14 18:30 /dimanche 17 16:45 / lundi 18 14:15 20:30

MORT D’UN CYCLISTEmercredi 13 16:15 / dimanche 17 18:45 /lundi 18 18:15 / mardi 19 18:30

SALVOmer. 13 18:30 / jeu. 14 20:30 / dim. 17 14:45 /lun. 18 16:15 / mar. 19 20:45

événementsvendredi 15 et samedi 16 novembreFestival Cinébanlieue 8e édition

vendredi 15 novembre à 20:00L’histoire du Nuage qui parlait une expérience sensorielle

DU 13 AU 19 NOVEMBREà partir de 5 ans

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« Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle,mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : “Les garçons et Guillaume, à table !” et la dernièrefois que je lui ai parlé au téléphone, elle a raccroché en me disant : “Je t’embrasse ma chérie”… Eh bien, disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus. »Le film de Guillaume Gallienne, sociétaire dela Comédie Française, déclenche l’hilarité dansles premières salles obscures où il a été mon-tré et dans les festivals où il accumule les prix.En adaptant son spectacle de one man showau cinéma, ce pitre génial qui cultive sa fémi-nité signe un premier film en forme de désopi-lante comédie du genre, dans laquelle il jonglebrillamment avec les personnages. L’histoireest celle d’un malentendu fondateur : un petitgarçon, fasciné par sa mère, à laquelle il rêvede ressembler, grandit dans le fantasme (large-ment entretenu) qu’il est une fille. Ou comment,devenu adulte, il va devoir assumer son hété-rosexualité au sein d’une famille persuadéequ’il aime les hommes…«Avec sa tête de Droopy et ses boucles impro-bables, Gallienne est éblouissant de maîtriseet de technique. Il excelle à nous faire partagerson plaisir du jeu: il faut le voir imaginer dansle secret de sa chambre à coucher une confron-tation entre Sissi et la duchesse de Bavière.Quant à la galerie de personnages secondaires,elle n’est pas mal non plus. De Françoise Fabian,radieuse en grand-mère russe à moitié folle, àAndré Marcon, dans le rôle du père qui rêved’un fils champion de cricket, la distributionest réjouissante. Certaines séquences sont déjàdes scènes d’anthologie. » TéléramaLe meilleur viatique pour le film sera votrebouche à oreille, depuis sa présentation enavant-première à l’Écran, samedi 21 septem-bre dernier!

Alexandre Taillard de Worms est grand, magni-fique, un homme plein de panache qui plaîtaux femmes et est accessoirement ministredes Affaires étrangères du pays des Lumières,la France. Sa crinière argentée juchée sur soncorps d’athlète légèrement halé est partout, dela tribune des Nations Unies à New York jusquedans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apos-trophe les puissants et invoque les plus grandsesprits afin de ramener la paix, calmer les ner-veux de la gâchette et justifier son aura de futurPrix Nobel de la paix cosmique. AlexandreTaillard de Worms est un esprit puissant, guer-royant avec l’appui de la Sainte Trinité desconcepts diplomatiques: légitimité, lucidité etefficacité. Il y pourfend les néoconservateursaméricains, les Russes corrompus et les Chinois

cupides. Le monde a beau ne pas mériter lagrandeur d’âme de la France, son art se sent àl’étroit dans l’hexagone. Le jeune énarque,Arthur Vlaminck, est embauché pour écrire lesdiscours du ministre. Il lui faudra apprendre àcomposer avec la susceptibilité et l’entouragedu prince, se faire une place entre le directeurde cabinet et les conseillers qui pullulent dansun Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et lescoups bas sont la règle…On ne l’attendait pas forcément sur ce versant,mais Bertrand Tavernier a bel et bien réaliséune comédie, au tempo enlevé, aux portes quiclaquent et aux personnages hauts en couleur.Quai d’Orsay est aussi une très instructive chro-nique sur la vie d’un cabinet ministériel vue del’intérieur.

LA PARADE DES ANIMÉS enfants fsamedi 23 atelier 16:15 / dim. 24 17:00

LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE !mercredi 20 14:15 16:30 18:30 20:45 / jeudi 21 18:30 20:45 / vendredi 22 12:15 16:45 18:30 20:30 / samedi 23 14:15 16:30 18:30 20:45 /dimanche 24 14:45 18:30 / lundi 25 14:15 16:15 18:30 20:45 / mardi 26 18:30 20:45

QUAI D’ORSAYmercredi 20 14:00 16:15 / jeudi 21 20:30 /vendredi 22 12:00 18:45 / samedi 23 14:00 20:30 / dim. 24 14:30 /lundi 25 14:00 18:15 / mardi 26 20:30

VANDALmercredi 20 18:45 / vendredi 22 20:45 / sam. 23 18:45 / lun. 25 16:30 / mar. 26 18:45

HEIMAT, CHRONIQUE D’UN RÊVEmercredi 20 20:30 / jeudi 21 18:15 / vendredi 22 14:15 / dimanche 24 16:45

HEIMAT, L’EXODEven. 22 16:15 / dim. 24 18:45 / lun. 25 20:30

événementsvendredi 22 novembre à 14:30

Les Rendez-vous du cinémaPORTRAITS DE VOYAGES DE B. DUBOIS

mardi 26 novembre à 14:00Journée contre les violences faites aux femmesLES ROSES NOIRES D’HÉLÈNE MILANO

DU 20AU 26NOVEMBRE

LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE!DE GUILLAUME GALLIENNEFrance/2013/couleur/1h25avec Guillaume Gallienne, André Marcon, Françoise Fabian, Diane Kruger, Nanou Garcia, Reda Kateb

En sortie nationale / programmation sur deux semaines

12 QUAI D’ORSAY DE BERTRAND TAVERNIERFrance/2013/couleur/1h53, avec Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz, Anaïs Demoustier, Julie Gayet, Niels Arestrup, Marie Bunel, Thierry Frémont, Thomas Chabroladapté du tome I de Quai d’Orsay, la bande dessinée d’Abel Lanzac et Christophe Blain

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Chérif, quinze ans, est un adolescent rebelle etsolitaire. Dépassée, sa mère décide de le pla-cer chez son oncle et sa tante, à Strasbourg, oùil doit reprendre son CAP en maçonnerie. C’estsa dernière chance. Très vite, dans cette nou-velle vie, Chérif étouffe. Mais toutes les nuits,des graffeurs œuvrent sur les murs de la ville.Un nouveau monde s’offre alors à lui commeune révélation…Hélier Cisterne n’est pas un nouveau venu dansle cinéma puisqu’il est l’auteur d’un certainnombre de courts et de moyens métrages trèsremarqués et primés dans de nombreux festi-vals, dont Les Deux Vies du serpent, sélectionnéà Cannes en 2006 et Les Paradis perdus quiobtient le Prix Jean-Vigo du court métrage en2008. Vandal est son premier long métrage.« Je voulais faire le portrait d’un adolescent et

incarner à travers lui l’expérience étrange et inso-lite de cet âge écartelé entre les univers fami-liaux, amicaux et amoureux que l’on sait être lesespaces de toutes les confrontations. Loin de l’in-souciance, cette période est pourtant encore tra-versée par des fantasmes et des aspirations quisubliment le quotidien. Je tenais à cette dimen-sion romanesque et lyrique propre à l’adoles-cence. Il se trouve que le graffiti est l’une desseules formes de culture qui ait été inventée etdéveloppée par des adolescents. Il témoigne demanière absolument sincère et brute de la jeu-nesse d’une époque. »Hélier CisterneLe cinéaste a fait appel à quelques figures dumonde du graff, comme Lokiss pour la réalisa-tion des peintures murales du personnage deVandal, Pisco Logik et Orka qui ont coaché lescomédiens.

VANDAL D’HÉLIER CISTERNEFrance/2013/couleur/1h24avec Zinédine Benchenine, Chloé Lecerf, Émile Berling, Jean-Marc Barr, Brigitte Sy, Marina Foïs, Ramzy

HEIMAT D’EDGAR REITZ

CHRONIQUE D’UN RÊVE – PARTIE 1L’EXODE – PARTIE 2Allemagne-France/2013/NB et effetscouleur/scope/1h47 et 2h08/VO sous-titréeavec Jan Dieter Schneider, Antonia Bill, Maximilian Scheidt, Marita Breuer, Rüdiger Kriese,Philine Lembeck, Mélanie Fouché, Eva Zeidler,Reinhard Paulus2e semaine

1842-1844. L’histoire de la famille Simon, dansle village de Schabbach, dans la région duHunsrück, en Prusse.En ce milieu du XIXe siècle, des dizaines demilliers d’Allemands, accablés par la pauvretéet l’arbitraire des gouvernants, émigrent versle Nouveau Monde.Jakob Simon, le cadet, ne vit que dans les livreset étudie passionnément les langues desIndiens d’Amazonie. Il rêve d’un monde meil-leur, d’aventure et de liberté. Il décide d’émi-grer. Mais le retour de son frère, Gustav, de sonservice militaire dans l’armée prussienne, endécidera autrement pour le jeune Jakob…

enfants

La Parade des animésPROGRAMME DE SEPT COURTS MÉTRAGES D’ANIMATIONFrance-Japon-Russie-Pays-Bas/1994-2012/33 minutes/VF

KID’S CASTLE Les jeux très animés d’un petit garçon.

LE NOYAU DE MANGUE La fille du lièvre est si jolie… Un conte africain en couleurs et en poésie.

CARNEVALLÉE Un char de carnaval offre une multitude de scènes colorées.

LE MOINE ET LE POISSON Un moine découvre un poissondans un réservoir d’eau près d’un monastère.

LA BALLADE DU PETIT DINOSAURE Un clip coloré pour une chanson de Four Tet.

BLOP Blop ressemble à une fleur, un papillon, une tache. Six épisodes de la vie de Blop.

HOP FROG Des petits êtres sautent hors de leurs trous et font connaissance.

à partir de 3 ans

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ciné-goûter à l’issue de la projectionsamedi 23 novembre à 16:15en partenariat avec Cinémas 93 dans le cadre desRencontres Cinématographiques de Seine-Saint-Denis

Dictée des formes et des couleursatelier conçu et animé par Julie Dumont, artistesuivi de la projection de la Parade des animés

À NOTER n’oubliez pas vos crayons de couleurs!

Julie Dumont nous propose de dessiner à partir d’instructions.À l’issue du programme de films, les dessins réalisés que Julieaura récupérés et scannés se retrouveront comme par magie surl’écran de cinéma. Mais chacun pourra repartir avec le sien.

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Un film dans le meilleur de la veine des FrèresCoen. Dépressif à souhait, par – 20°, aux étin-celants dialogues, tranchants comme une lame,à l’humour très à froid et à l’amour très chaudpour le folk Song. Le film s’ouvre et se fermesur une longue séquence dans un petit barenfumé: à la guitare et à la voix, Llewyn Davis(magnifique révélation d’Oscar Isaac, leader dugroupe Les Blinking Underdogs) nous chavired’émotion. Le jeune musicien mérite tous lessuccès? Mais il n’a enregistré qu’un album,« Inside Llewyn Davis », dont personne ne veut.Il est d’une beauté ténébreuse et les femmesl’adulent? Celle qu’il aime le hait et seule unechatte rousse qu’il trimballe partout sembles’accommoder de sa présence. Parce queLlewyn Davis porte la poisse… « Tu transformes en merde tout ce que tutouches » lui hurle la jolie Jean au visage. C’estun loser, mais de la plus belle espèce, celle quine négocie rien de sa passion.

INSIDE LLEWYN DAVISDE ETHAN ET JOEL COENÉtats-Unis/2013/couleur/1h45/VO sous-titréeavec Oscar Isaac, Justin Timberlake, Carey Mulligan,Ethan Phillips, Robin Bartlett

Programmation sur deux semaines

Inside Llewyn Davis raconte une semaine dela vie d’un jeune chanteur de folk dans l’uni-vers musical de Greenwich Village, en 1961.Llewyn Davis est à la croisée des chemins. Alorsqu’un hiver rigoureux sévit sur New York, lejeune homme, sa guitare à la main, lutte pourgagner sa vie comme musicien et affronte desobstacles qui semblent insurmontables, à com-mencer par ceux qu’il se crée lui-même. Il nesurvit que grâce à l’aide que lui apportent desamis ou des inconnus, en acceptant n’importequel petit boulot. Des cafés du Village à un clubdésert de Chicago, ses mésaventures le condui-sent jusqu’à une audition pour le géant de lamusique, Bud Grossman, avant de retourner làd’où il vient…

1975. À Rome, alors qu’il travaille à Shoah,Claude Lanzmann filme Benjamin Murmelstein,le dernier Président du Conseil Juif du ghettode Theresienstadt, seul “doyen des Juifs” (selonla terminologie nazie) à n’avoir pas été tuédurant la guerre. Rabbin à Vienne, Murmelstein,après l’annexion de l’Autriche par l’Allemagneen 1938, lutta pied à pied avec Eichmann,semaine après semaine, durant sept années,réussissant à faire émigrer 121000 Juifs et àéviter la liquidation du ghetto. �2012. Claude Lanzmann, à 87 ans, sans rienmasquer du passage du temps sur les hommes,mais montrant la terrible permanence des lieux,exhume et met en scène ces entretiens deRome, en revenant à Theresienstadt, la ville« donnée aux Juifs par Hitler », « ghettomodèle », ghetto mensonge élu par AdolfEichmann pour leurrer le monde. On découvrela personnalité extraordinaire de BenjaminMurmelstein : doué d’une intelligence fasci-nante et d’un courage certain, d’une mémoiresans pareille, formidable conteur ironique, sar-donique et vrai. À travers ces trois époques, deNisko à Theresienstadt et de Vienne à Rome,le film éclaire comme jamais auparavant lagenèse de la solution finale, démasque le vraivisage d’Eichmann et dévoile sans fard lescontradictions sauvages des Conseils Juifs.Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures (2001), danslequel Yehuda Lerner, son beau visage face àla caméra, nous fait don de l’extraordinaire récitde la seule révolte réussie d’un camp d’exter-mination nazi, et Le Dernier des injustes (ainsique s’est lui-même nommé BenjaminMurmelstein) appartiennent pleinement àShoah qui restera la grande œuvre de toutel’histoire du cinéma, se tenant au bord du gouf-fre où a sombré l’humanité.

2e semaine

« Le premier souvenir que j’ai de ma mèrec’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Ellenous appelle, mes deux frères et moi, pour ledîner en disant : “Les garçons et Guillaume, àtable !” et la dernière fois que je lui ai parlé autéléphone, elle a raccroché en me disant : “Je t’embrasse ma chérie”…Eh bien, disons qu’entre ces deux phrases, il ya quelques malentendus… »En adaptant son spectacle de one man showau cinéma, ce pitre génial qui cultive sa fémi-nité signe un premier film en forme de déso -pilante comédie du genre, dans laquelle il jon-gle brillamment avec les personnages. À voir et à revoir pour son plus grand plaisir.

LES GARÇONS ETGUILLAUME, À TABLE!DE GUILLAUME GALLIENNEFrance/2013/couleur/1h25avec Guillaume Gallienne, André Marcon, Françoise Fabian, Diane Kruger, Nanou Garcia, Reda Kateb

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LE DERNIER DES INJUSTESDE CLAUDE LANZMANNFrance-Autriche/2013/couleur/3h40/VO sous-titrée/documentaire, avec Benjamin Murmelstein, Claude Lanzmann

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rapport à autrui. Un jeune garçon qui a goûtéailleurs à une vie différente, une belle fille sen-suelle et spontanée, un père plein de tendressepour son enfant mais qui doit assumer son rôle,une mère tendre et compréhensive mais impuis-sante, tels sont les protagonistes de ce dramebénéficiant d’une interprétation très juste descomédiens. Nous sommes emmenés au cœurde la vie réelle, les plans larges ne nous cachentrien de l’environnement des personnages etnous montrent le quotidien avec un réalismepuissant.Wajma nous rappelle qu’il ne suffitpas de se contenter des signes apparents duprogrès et qu’il reste encore un long chemin àparcourir. » Reza Serkanian, cinéaste (Noceséphémères),membre de l’ACID

À Kaboul, Mustafa séduit Wajma, une jolie étu-diante. Les deux jeunes gens débutent une rela-tion amoureuse clandestine: ils sont espiègleset passionnés, mais aussi prudents face auxrègles de la société qu’ils enfreignent…Cependant, Wajma se retrouve enceinte.«Wajma est une histoire d’amour à la fois douceet violente. C’est une pulsion de vie qui chercheà se libérer des déterminations sociales. Le filmnous fait goûter la fraîcheur d’une jeunesse quiveut oublier que les résidus de la guerre peu-vent exploser à tous moments. Mais commentparler de la liberté, alors qu’on est emprisonnédans sa propre culture? Ainsi cette histoire sin-gulière prend une dimension universelle, carles interrogations que proposeWajma nous ren-voient à notre propre vision du monde et à notre

enfantsLA SORCIÈRE DANS LES AIRS enfants fmer. 27 14:00 15:15 / ven. 29 12:00 /sam. 30 16:15 17:30 / dim. 1er déc 15:00 16:15

LES GARÇONS ET GUILLAUME, À TABLE !mercredi 27 16:30 18:30 20:45 / jeudi 28 18:15 20:30 / vendredi 29 16:15 18:30 20:30 / samedi 30 14:15 18:45 20:45 / dimanche 1er déc 17:30 / lundi 2 16:15 18:30 20:30 / mardi 3 18:30 20:30

WAJMA, UNE FIANCÉE AFGHANEmercredi 27 14:15 20:30 / vendredi 29 12:15 15:45 / samedi 30 19:00 /lundi 2 déc 14:15 20:45

INSIDE LLEWYN DAVISmer. 27 16:15 18:15 / ven. 29 13:45 17:30 /sam. 30 14:00 21:00 / dim. 1er déc 18:45 / lun. 2 18:45 / mar. 3 21:00

LE DERNIER DES INJUSTESjeudi 28 18:30 / vendredi 29 19:30 /dimanche 1er déc 14:45 / mardi 3 17:00

événementssamedi 30 novembre à 16:00

Cinéma et Bretagne no 2Goémons et langoustes, deux piliers (bretons) du 7e Art

lundi 2 décembre à 16:00Eros Militant : le cinéma de Lionel Soukaz en présence du cinéaste

DU 27 NOV AU 3 DÉCà partir de 4 ans

15WAJMA, UNE FIANCÉE AFGHANEDE BARMAK AKRAMAfghanistan-France/2013/couleur/1h25/VO sous-titréeavec Wajma Bahar, Mustafa Abdulsatar, Hadji Gul, Breshna Bahar

En sortie nationale

La Sorcière dans les airsPROGRAMME DE TROIS COURTS MÉTRAGES D’ANIMATIONSuède/Lettonie/GB/2011-2012/couleur/50 minutes/VF/animation /en sortie nationale

JUSTE UN PETIT PEU DE ALICIA BJORK JAWORSKI (9’) Un petit cochon part se bai-gner. Comme dans les comptines, il va rencontrer un hérisson, un corbeau, unmouton et une vache…

UN JOUR MERVEILLEUX DE NILS SKAPANS (15’) Une femme achète un gilet auxpouvoirs magiques qui transforme toute sa maison…

LA SORCIÈRE DANS LES AIRS DE MAX LANG ET JAN LACHAUER (26’) Une gen-tille sorcière et son chat campent près d’un lac. Mais la sorcière réveille un dra-gon qui se lance à leur poursuite…

Un magnifique film par les créateurs du Gruffalo, tout aussi drôle et touchant.Notre (gros) coup de cœur du mois !

samedi 30 novembre à 16:00

Bretagne et cinéma n° 2Goémons et langoustes, deux piliers (bretons) du 7e Artséance conçue et animée par Tangui Perron, chargé du Patrimoine à Périphérie,

en présence d’Emmanuelle Pencalet, réalisatrice

Crêpes et cidre concluront chaleureusementla rencontre

Programme de trois films durée totale 1h25

GOÉMONS DE YANNICK BELLONFrance/1948/NB/23’

AU LARGE DU DÉSERT D’HENRI FABIANIFrance/1962/couleur & NB/18’/documentaire

À BORD DU CLAIRE-JEANNED’EMMANUELLE PENCALETFrance/2011/couleur/44’

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f tarif famille/ r rencontre / *précédés d’un court métrage/ les horaires sur fond gris signalent les projections en 3D.

calendrier

CONCEPTION GRAPHIQUE: ANABELLE CHAPÔ / IMPRESSION: TAAG

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 30octobre 31 octobre 1er novembre 2 novembre 3 novembre 4 novembre 5 novembre

PLANES (VF, 1h32, 2D & 3D) 14:00 18:00 14:45 16:303D 15:00 - -

L’EXTRAVAGANT VOYAGE… (VO-VF, 1h45, 2D & 3D) 16:15VF 18:303DVF - 16:303D

VF 14:00VF 18:30VO 17:003DVF 14:153D

VF 18:30VO

20:45VO 18:45VO 20:453DVF 18:45VO 21:00VO

FEDORA (VO, 1h56) - - 20:45 - 19:00 16:45 20:30

écran2 Armand-Badéyan

UN CHÂTEAU EN ITALIE (1h44) 14:15 20:30 18:30 20:30écran 1 16:15 18:30 14:15 16:15 20:30 14:30 18:45 14:00 16:15 18:30 18:45 20:45

OMAR* (VO, 1h37) 16:30 18:15 20:45 14:30 20:30 18:15 16:30 r 20:45 -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 6novembre 7 novembre 8 novembre 9 novembre 10 novembre 11 novembre 12 novembre

LES PETITS CANARDS DE PAPIER (36’) 14:00 15:00 f - - 16:00 17:00 f 15:00 16:00 f - -

9 MOIS FERME* (1h22) 16:00 18:00 20:45 12:15 16:30 18:15 14:15 20:45 17:00 16:30 18:30 20:30

LE MAJORDOME (VO, 2h10) 20:15 18:15 14:00 20:30 18:15 18:30 14:00 18:00

écran2 Armand-Badéyan

UN CHÂTEAU EN ITALIE (1h44) 14:15 18:00 12:00 16:15 20:45 18:30 14:45 - 20:45

PAPA VIENT DIMANCHE (VO, 1h48) 16:15 20:30 - 18:30 14:00 - 16:15 -

NOS HÉROS SONT MORTS CE SOIR (1h37) 18:15 - 14:15 20:30 16:45 18:45 20:45 -

UNE FEMME DOUCE (1h30) - - - 16:15 18:45 14:30 20:30écran 1 -

CANDIDATS POUR DU BEUR ? (1h30) - 20:00 r - - - - -

L’ENFANT SAUVAGE (1h30) - - - - - - 18:30 r

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 13 novembre 14novembre 15 novembre 16 novembre 17 novembre 18 novembre 19 novembre

KOKO LE CLOWN (VF, 50’) 14:15 f - - 17:00 f 15:00 f - -

VIOLETTE (2h20) 15:15 20:15 18:00 12:00 16:30 18:15 20:45 - 14:00 20:45 20:30

HEIMAT, CHRONIQUE D’UN RÊVE (part I, VO, 1h47) 18:00 20:45 14:30 19:00 - 16:15 16:30 -

HEIMAT, L’EXODE (part II, VO, 2h08) - - 21:00 14:15 18:30 18:30 18:00

écran2 Armand-Badéyan

LES CONQUÉRANTS* (1h36) 14:00 20:45 18:30 - - 16:45 14:15 20:30 -

MORT D’UN CYCLISTE (VO, 1h28) 16:15 - - - 18:45 18:15 18:30

SALVO (VO, 1h48) 18:30 20:30 - - 14:45 16:15 20:45

Cinébanlieue (voir p. 4) - - 14:30 18:00 15:00 16:30 - - -

- - - 18:30 20:30 - - -

L’histoire du Nuage qui parlait (voir p. 3) - - 20:00 r - - - -

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 20novembre 21 novembre 22 novembre 23 novembre 24 novembre 25 novembre 26 novembre

LES GARÇONS ET GUILLAUME…* (1h25) 14:15 16:30 18:30 20:45 12:15 16:45 14:15 16:30 14:45 18:30 14:15 16:15 18:30 20:45

18:30 20:45 18:30 20:30 18:30 20:45 18:30 20:45

PORTRAITS DE VOYAGES (RV du cinéma, 50’) - - 14:30 r - - - -

écran2 Armand-Badéyan

QUAI D’ORSAY (1h53) 14:00 16:15 20:30 12:00 18:45 14:00 20:30 14:30 14:00 18:15 20:30

VANDAL (1h24) 18:45 - 20:45 18:45 - 16:30 18:45

HEIMAT, CHRONIQUE D’UN RÊVE (part I, VO, 1h47) 20:30 18:15 14:15 - 16:45 - -

HEIMAT, L’EXODE (part II, VO, 2h08) - - 16:15 - 18:45 20:30 -

LA PARADE DES ANIMÉS (VF, 33’) - - - 16:15 f 17:00 f écran 1 - -

LES ROSES NOIRES (voir p. 2, 1h14) - - - - - - 14:00 r

mercredi jeudi vendredi samedi dimanche lundi mardiécran 1 27novembre 28novembre 29 novembre 30 novembre 1er décembre 2 décembre 3 décembre

LA SORCIÈRE DANS LES AIRS (VF, 50’) 14:00 15:15 f - 12:00 16:15 17:30 f 15:00 16:15 f - -

LES GARÇONS ET GUILLAUME…* (1h25) 16:30 18:30 20:45 18:15 20:30 16:15 18:30 20:30 14:15 18:45 20:45 17:30 16:15 18:30 20:30 18:30 20:30

écran2 Armand-Badéyan

WAJMA, UNE FIANCÉE AFGHANE (VO, 1h25) 14:15 20:30 - 12:15 15:45 19:00 - 14:15 20:45 -

INSIDE LLEWYN DAVIS (VO, 1h45) 16:15 18:15 - 13:45 17:30 14:00 21:00 18:45 18:45 21:00

LE DERNIER DES INJUSTES (VO, 3h40) - 18:30 19:30 - 14:45 - 17:00

Cinéma et Bretagne no 2 (voir p. 5) - - - 16:00 r - - -

Eros Militant, 4 films de Lionel Soukaz (voir p. 5) - - - - - 16:00 r -