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MERCREDI 14 AOÛT 2013 - 07 CHOUEL 1434 - N° 5692 - PRIX: ALGÉRIE : 15 DA - FRANCE : 1,30 EURO - ISSN 1111-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information LE PARC AUTOMOBILE ALGÉRIEN COMPTE PRÈS DE CINQ MILLIONS DE VOITURES LE DÉBUT DE LA FIN D'UNE ÉPOQUE ? HALILHODZIC INSISTE SUR LA VICTOIRE Ce soir à 20h30 Algérie-Guinée KHELIL, UN AMÉRICAIN Un symbole d'une fin de règne NOUVELLES MANIFESTATIONS DES PRO-MORSI, LA POLICE EN STAND-BY Egypte Skikda Collision entre un camion et une voiture, cinq morts P. 4 Les inquiétudes des pilotes d'Air Algérie Sécurité des vols BIEN TRANQUILLE P. 5 P. 5 P. 2 L'OPTIMISME DE KSENTINI Extradition de Chakib Khelil P. 2 P. 3 P. 4 P. 17 Ph.: AFP Ph.: AFP

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  • MERCREDI 14 AOT 2013 - 07 CHOUEL 1434 - N 5692 - PRIX: ALGRIE : 15 DA - FRANCE : 1,30 EURO - ISSN 1111-2166

    Le QuotidienD'ORANEdition Nationale d'Information

    LE PARC AUTOMOBILE ALGRIEN COMPTEPRS DE CINQ MILLIONS DE VOITURES

    LE DBUT DE LA FIND'UNE POQUE ?

    HALILHODZICINSISTE SURLA VICTOIRE

    Ce soir 20h30Algrie-Guine

    KHELIL, UNAMRICAIN

    Un symboled'une fin de rgne

    NOUVELLESMANIFESTATIONSDES PRO-MORSI,

    LA POLICE EN STAND-BY

    Egypte

    Skikda

    Collisionentre un camionet une voiture,

    cinq mortsP. 4

    Les inquitudesdes pilotes

    d'Air Algrie

    Scuritdes vols

    BIENTRANQUILLE

    P. 5

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    L'OPTIMISMEDE KSENTINI

    Extradition de Chakib Khelil

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    Ph.:

    AFP

    Ph.:

    AFP

  • ditions. Selon lui, les rsultats delenqute constituent un impor-tant acquis pour la justice alg-rienne, car rvlant lexistencedun vritable rseau internatio-nal de corruption dont les ramifi-cations stendent quatre conti-nents. Des juristes font remar-quer cependant que des mesuresconservatoires dinterdiction desortie du territoire de Chakib Khe-lil auraient pu tre prises tempspour garder lancien ministre ladisposition de la justice. Les infor-mations et les soupons de corrup-tion taient suffisamment taysdepuis le dbut de lanne pourlenvisager sans porter atteinte auprincipe de la prsomption dinno-cence. Dans ce domaine, il est dif-ficile de ne pas observer que la jus-tice algrienne na pas pris encompte le risque, plus que proba-ble, que lhomme quitte le payssans retour. Cest bien ce quil a fait.Le procureur Zermati a expliquque malgr les perquisitions effec-tues au domicile de lancien mi-nistre, mais que ce dernier ntaitpas inculp au moment o ses do-miciles taient fouills.

    FORMELLEMENTEN FUITE

    Labsence de mesure conserva-toire, mme si Khelil ntait pasofficiellement inculp, laura incit partir. Khelil ne pouvait igno-rer quune perquisition son do-micile tait un signe suffisant. Per-sonne nest surpris dapprendrequil a rpondu des convoca-tions par lenvoi dun certificatmdical, le 13 mai dernier. Le faitque Chakib Khelil ne soit pas venuassister lenterrement de samre, le 21 mai dernier, tait unsignal quun acte judiciaire con-servatoire a t rat. Le mandatinternational lanc contre ChakibKhelil nest excutoire que sil setrouve prsent dans un pays lipar des accords dextradition aveclAlgrie. Ce nest pas le cas avecles Etats-Unis o, selon toute pro-babilit, Khelil et sa famille setrouvent. La probabilit que lesEtats-Unis lextradent vers lAlg-rie est nulle : lancien ministre al-grien de lEnergie est un citoyenamricain. Aux yeux de la justicealgrienne, Chakib Khelil est for-mellement en fuite. Au plan poli-tique, cet pisode peu glorieux etsordide est un symbole dune si-tuation de fin de rgne. Il est lesymbole dun systme o ceux quiexercent le pouvoir le font sanscontrle et presque sans crainte.Une illustration de plus de la dan-gerosit du systme algrien. Pourlheure, Khelil est un Amricainbien tranquille ! Ou presque !

    E V E N E M E N T02 Le Quotidien d'OranMercredi 14 aot 2013

    Les discussions enta-mes fin juillet Washington entre n- gociateurs palesti-niens et israliens pour ten-ter de mettre fin au conflitdoivent normalement repren-dre ce jour mercredi. Lambiance qui entourecette reprise nautorise pas loptimisme. Lesautorits de Tel-Aviv ont en effet plomb celle-ci en annonant dimanche la publication dunappel doffres pour la construction de plus dunmillier de logements dans les colonies de Cis-jordanie et Jrusalem-Est. Une annonce quimontre selon lun des ngociateurs palestiniens,Mohammed Chtayyeh, que lEtat sioniste nestpas srieux sur les ngociations de paix. Il tait davance clair que les Israliens ne te-naient pas la reprise de ngociations de paixet nont accept daller Washington que pourne pas infliger un camouflet la Maison Blan-che et au dpartement dEtat amricain qui sesont dmens pour ramener les deux parties enconflit la table des ngociations. Toutes lesprovocations taient donc envisager de leurpart pour faire capoter le dialogue engag leurcur dfendant. Leur annonce de dimancheentre assurment dans ce registre. Le gouver-nement de Tel-Aviv en attend lvidence quel-le suscite la colre de lAutorit palestiniennelentranant se retirer du processus des ngo-ciations, ce dont il tirerait argument que larrtainsi intervenu nest pas le fait dIsral mais dela partie palestinienne. Il est vrai que lannonce isralienne met en mau-vaise posture le prsident palestinien MahmoudAbbas et lautorit quil dirige, car elle confirmepour leurs opposants quils ont accept la re-prise des ngociations sans mme avoir obtenu

    Palestine:des ngociations mal engages

    Kharroubi Habib

    Le Quotidien Fax Pub: 041.32.69.06Fax et Rdaction041.32.51.36 /32.69.06PrsidentDirecteur GnralDirecteur

    de la PublicationMohamed Abdou

    BENABBOU

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    63, Ave de l'ANP - OranB.P.N110 - OranTl. 041.32.63.09

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    quIsral gle au moins lapoursuite de lextension descolonies en territoires occu-ps. Outre quils ne tiennentpas se voir accuss dtreresponsables dun capotagedes ngociations, les ngocia-

    teurs palestiniens iront Jrusalem mercredipour leur second round ne serait-ce que pourobliger lEtat sioniste tenir sa promesse delibrer la centaine de prisonniers palestiniens laquelle il sest engag. On le voit donc, lAutorit palestinienne estcontrainte de poursuivre au moins momenta-nment les ngociations. Mais rendre possi-ble la libration dune centaine de leurs com-patriotes ne doit pas faire accepter au prsi-dent Mahmoud Abbas et aux ngociateurs pa-lestiniens dtre balads dun lieu lautrepour dhypothtiques accords de paix. A tropvouloir complaire aux Amricains qui les pous-sent sans cesse ne pas se montrer trop exi-geants lgard dIsral et se satisfaire dece quil leur concde, Mahmoud Abbas et lesngociateurs palestiniens risquent de renon-cement en renoncement vider de tout senslobjectif de cration de lEtat palestinien telque leur peuple lenvisage et quil a t dfinipar les rsolutions internationales. Isral a repris le dialogue avec les Palesti-niens pour enfumer lopinion internationaleet desserrer lisolement diplomatique danslequel il se retrouve suite la persistancede son enttement dans le dni des droitsdu peuple palestinien. Le rle et la stratgiedes amis de ce peuple est de continuer mettre nu, ngociations ou pas, lincom-patibilit des exigences israliennes avec lalgalit et le droit internationaux.

    Salem Ferdi

    Le procureur gnral, Belka-cem Zeghmati, a affirm que la justice algrienne na passuivi les autres mais a agi, parelle-mme, en suivant la procdu-re. Mais au sein de lopinion publi-que, lide est rpandue que la jus-tice algrienne ne pouvait plus vi-ter de passer ce stade en raisonde la multiplication des informa-tions scabreuses pour lex-ministreen provenance dAlgrie. Lannon-ce du mandat darrt internationalcontre le patron du secteur delnergie en Algrie depuis 1999 estintervenue le jour mme o la che-ville ouvrire du systme de corrup-tion de Saipem, Pietro Varone, seretrouvait face aux juges. Et les at-tendus du juge dinstruction duparquet de Milan en charge du dos-sier sont accablants pour lancienministre. Le systme Verone-Bed-jaoui est en fait le systme Khelil,le patron qui avait le pouvoirdoctroyer des contrats. Et se fai-sait ainsi rtribuer par la compagnieitalienne via le jeune ou le neveudu systme. Le mandat darrt al-grien concerne dsormais tousceux qui, selon les actes de la justi-ce italienne, ont profit des commis-sions de 197 millions de dollars per-us sur sept contrats de 8 milliardsdeuros. Un taux de 2,5% qui pa-rat presque minime et qui donne penser que lon nest que devantla partie immerge du scandale. Lalenteur de la justice algriennedevenait un sujet de presse surtoutquen Italie, les journaux nen finis-saient pas de donner des dtailscroustillants. Pietro Varone y expli-que que lentreprise destinataire descommissions, la Pearl Partners, etBedjaoui sont la mme chose.Mieux, Bedjaoui a dit clairementquil donnait largent au ministre delEnergie, Khelil, a-t-il affirm. Asa femme, ses deux enfants. Onmange en famille chez les Khelil.

    UNE MESURECONSERVATOIRE RATE

    Pour un observateur de la viepublique algrienne, le mandatdarrt est devenu invitable enraison de ce flux irrpressible din-formations sources auprs dela justice italienne. Le procureurgnral, Belkacem Zeghmati, re-fuse ce linkage et affirme que laprocdure judiciaire algriennena pas t engage suite lamobilisation de la justice interna-tionale. Selon lui, linstructiondu dossier +Sonatrach 2+ seveut le prolongement du dossier+Sonatrach 1+ et elle nen estqu ses dbuts; elle se poursuitet se droule dans de bonnes con-

    Tahar Mansour

    Le mandat darrt lanc con-tre lancien ministre delEnergie et des Mines, ChakibKhalil, a suscit des ractions di-verses travers les mdias etaussi auprs des personnalitsdiverses ainsi que monsieur toutle monde. De lapprobation auscepticisme, les citoyens ont don-n libre cours leurs avis, dansles discussions mme sur les r-seaux sociaux. Nous avons jointpar tlphone Me Ksentini qui abien voulu nous donner son avissur la question, surtout celle desavoir si les Etats-Unis vont ac-cepter de remettre lAlgrie lex

    Un symbole dune fin de rgne

    Khelil, un Amricainbien tranquille

    Extradition de Chakib KhelilLoptimisme de Ksentini

    Les Algriens suivent avec un intrt mlde scepticisme les nouvelles sur le mandatdarrt contre Chakib Khelil, son pouse,

    ses deux enfants et son homme Sonatrach, Rdha Hamche, et son

    intermdiaire, Farid Bedjaoui.

    ministre et les membres de safamille, faisant lobjet dun man-dat darrt international. Vous savez, les USA peuventaccepter de donner suite au man-dat darrt mis par la justice al-grienne comme ils peuvent re-fuser, mais, compte tenu des re-lations exceptionnelles qui lientnos deux pays, je pense quilsvont rpondre par laffirmative,nous a-t-il dclar. Il continue enrappelant que les Etats-Unis m-nagent, avant tout, leurs intrts,surtout financiers et quils ne vontpas courir le moindre risque,dautant plus que M. ChakibKhalil a aussi la nationalit alg-rienne et quil est demand par

    la justice de son pays. Me Ksen-tini ne manqua pas de souligner,en outre, quaux USA la corrup-tion est trs svrement punie,donc, ne serait-ce que parce quenotre ancien ministre de lEner-gie et des Mines est poursuivipour ce crime, ceci psera, cer-tainement, lourd dans la dcisiondes Amricains. Enfin, Me Ksen-tini affirme que la mise en appli-cation du mandat darrt nest pasperdue davance mais elle nestpas encore acquise de maniredfinitive et il restera toujours lAlgrie de demander son extra-dition par dautres voies, selon lesaccords internationaux et ceuxentre les deux pays.

  • 03E V E N E M E N T Le Quotidien d'OranMercredi 14 aot 2013

    Ghania Oukazi

    Je persiste dire que les auto-rits judiciaires nont pas attendu que les juridictionstrangres agissent pour quellesbougent, a dclar le Procureurgnral prs la Cour dAlger,lors de la confrence de pressequil a organise, lundi dernier,pour annoncer linculpation of-ficielle de Chakib Khelil. Belkacem Zoghmati a aussi pr-cis que la lutte contre la corruptionne doit pas se faire par la rpres-sion. Il est adepte de la prvention tous les niveaux. Il reconnatraainsi, demi-mot, que les respon-sables algriens ont failli leur mis-sion de prvenir le mal mme sil adclar quil ne pouvait se pronon-cer sur la responsabilit politiquedans ce dtournement des riches-ses de la Nation. Quelles que soientles tournures de phrases quil aemployes, le verdict du manque deprvention est tomb de la bouchedun Procureur gnral qui, dit-on,connat bien son mtier de justicieret en mme temps ses limites po-litiques. Cet narque bien consid-r, dit-on encore, semble avoir eule feu vert pour donner le ton uneaffaire qui na que trop trane. Af-faire qui, forcment, marque le d-but de la fin dune poque. Pour sa gense, ds sa survenue,il sest agi dune affaire lourde decorruption avre. Cest un dossiero toutes les preuves ont t ru-nies, depuis bien longtemps, pourune inculpation formelle et officiel-le du ministre, au temps dj o iltait en poste. Laffaire BRC ne lui ajamais t oublie par ceux-l m-mes qui lont fait clate et quiavaient, par la suite, accept que lasocit soit dissoute. Une maniretechnique de ltouffer. Les fichessont l, bien ficeles, seulement, onattend le moment propice pourabattre les cartes quil faut, nousexplique un haut responsable. Lajustice devient, alors, cet instrumentprobant pour le faire lgalement. Ilfaut dire que cest sa mission pre-mire de prciser et de retenir lesfaits, dit-il encore.

    RELENTS DE RGLEMENTSDE COMPTES

    Preuve en est, depuis quelle a tjete sur la place publique, laffaireSonatrach a t maille dunemultitude de non-dits, dhsitationset de grands marchandages. Elle asuivi le mme cheminement quetoutes les grandes affaires qui ontclabouss les arcanes du pou-voir. De ce fait, elle dgage forc-ment de forts relents de rgle-ments de comptes par laquelleceux qui lont constitue devaientobliger le clan prsidentiel seressaisir et savouer que nul nestinfaillible mme si lon tient le som-met de lEtat entre ses mains. Ainsi dclar, lacte aurait t pourconcevoir, pour cette fois, un en-fant dans le dos du prsident de laRpublique, a pens ce haut res-ponsable lpoque. Bouteflikaavait, lui, ragi sa manire. Dansces mmes colonnes, nous avionsdit quil avait exig, selon des sour-

    Attrapes-moisi tu peux

    Moncef Wafi

    Et la justice algrienne a fini par rattraperChakib Khelil, lancien ministre du p-trole, ou du moins a failli sai-sir son ombre hilare qui nen finit plus, elle,de nous rire au visage. Un rire tonitruant, decelui qui sait que rien ne peut arriver ni lui,ni aux siens, qui a eu toute la latitude de ve-nir et repartir sans tre inquit, de pouvoirvendre ses biens, de rapatrier enfants et ar-gent et de sinstaller dans son pays, lAmri-que. Cette Amrique qui nextradera jamaisun de ses enfants, reconnaissante pour tousles sacrifices quil a faits pour les intrts delOncle Sam. Le mandat darrt internationaldlivr par la Cour dAlger, pour beaucoupdAlgriens de basse caste, vient en retard, aune odeur politique et ressemble de la pou-dre aux yeux. Car comment peut-on extraderun citoyen amricain, mme sil sappelle Cha-kib, alors quon a na pas encore russi ex-trader un Algrien, qui sappelle Moumen,dAngleterre. La justice algrienne a fait sonboulot en prenant tout le temps ncessairepour sintresser un dossier dj ficel parla justice italienne. Les Italiens ont fait lemnage, point du doigt les principaux accu-ss, mme si cela na pas plu Berlusconi, eta commenc dlivrer un mandat darrt in-ternational contre un neveu de la Rpubliquealgrienne. Le tour de Chakib et sa familleallait logiquement suivre et de l affirmerque les mandats taient dans le tiroir de lajustice, il ny a quun pas franchir allgre-ment, mais la justice algrienne a t plusprompte. Les mauvaises langues diront que

    cest pour court-circuiter sonhomologue italienne et quilest plus difficile, voire quasi-impossible, dextrader unjusticiable amricain en Al-

    grie quen Italie. Dautres affirment que cemandat pourrait sonner la fin de laffaire So-natrach, le retour et quavec la mise mortde Chakib Khelil on serait tent en haut lieude fermer le dossier, manire de dire Vousvouliez la peau du ministre, vous lavez mmesi vous ne laurez jamais, alors circulez, y aplus rien voir . Dautres diront quen lesacrifiant, alors quil est lombre de limpu-nit du Texas, cest le reste du clan quonprotge. Que penser la fin de cette dci-sion ? Rien et tellement beaucoup. Elle nefait quillustrer un peu plus limage que nousrenvoie lclat de nos propres souliers. Cetteaffaire ne pouvait piloguer sur autre chosedinhabituel. Mme si cest un ancien minis-tre quon recherche, lacheminement du dos-sier a un air de dj-vu . Que reste-t-ilalors ? A part la trace des centaines de mil-lions voles dans le tiroir-caisse de la Rpu-blique que lAlgrie ne rcuprera jamais etles complicits quon ne dvoilera pas pourle moment ou dici cinquante ans, il y a leslampistes qui vont trinquer, mme si cest desseconds couteaux riches millions de dol-lars et puis le rire gras et tonitruant de Khelilaux premiers jours de lenqute. Un rire quirsonnera longtemps dans le vide de lAlg-rie, jusquaprs la mort du ministre et detous les ministres qui eux ne seront jamaisinquits par la justice parce que inconnusde la justice des autres.

    ces qui lui sont proches, la constitu-tion dune commission pour enqu-ter sur la mort du gnral Sadi, in-tervenue en 1995 dans un terribleaccident de la route. Ctait au boutdune ruelle o un camion avait vio-lemment heurt la voiture dans la-quelle il se trouvait, aux cts delancien wali dOran, (avant de La-ghouat), Mustapha Kouadri. Le g-nral Sadi, devait selon nos sour-ces, remplacer Mohamed Mdine(Toufik) la tte du DRS. Boutefli-ka avait, dit-on, en outre, demandpar la mme occasion, de (r)ouvrirle dossier de lassassinat de Boudiaf.Vraies ou fausses manuvres, lesfaits sont ttus, laffaire Sonatrachcommenait alors, aprs publicationde telles informations, devenir unsimple cho de quelques petites offi-cines, sans grande importance. Lonsoutient mme que la justice algrien-ne tait trs embarrasse parce quel-le ne trouvait pas dastuces pourclasser le dossier et mettre fin auxpoursuites. Il a fallu que des paystrangers ouvrent des brches danscette affaire pour sy engouffrer et ensortir des preuves de corruption av-re, pratique par leurs propres so-cits. Quand elle parle de corrup-tion, lItalie sait de quoi il sen retour-ne pour en tre une plaque tournan-te dans tous les sens.

    UN AVANT-GOTDE FIN DE RGNE

    Linculpation de Khelil nest pas unfait de justice mais un acte politique.Lhistoire nous rappelle qu chaquefin de rgne dun prsident de laRpublique, des ttes doivent tom-ber pour noter le commencementdun nouveau. A ne pas confondreavec ce qui pourrait provoquer lechangement de la nature du pou-voir et qui na jamais eu lieu, loinsen faut. Il en restera toujours quel-que chose et mme lessentiel,commente un stratge. Bouteflika,en personne, a fait les frais dunetelle logique, deux ans peine aprsla mort de Houari Boumediene.Prside lpoque par MessaoudiZitouni, la Cour des comptes aouvert cet ex MAE, un dossier lac-cusant de dtournement dargentpublic. Faute de preuves nettes, laCour des comptes en est reste l.Elle na, dailleurs, mme pas prsen-t laccus devant son magistratinstructeur. Bouteflika est simplementpass devant la commission de dis-cipline du FLN. Certains disaient quelargent transfr en Suisse finanaitdes mouvements de libration denombreux pays. Aucune institutionni personne ne pouvait le prouverou alors le contredire. Le prsident Bouteflika estaujourdhui bien malade, il poursuitses soins louest de la capitale sousles yeux avertis des responsables delinstitution militaire, nous disentnos sources. Personne ne peut senapprocher que sur autorisation,ajoute-on, ceci pour que lpisodedpart prcipit vers le Val-de-Gr-ce ne se rpte pas, assure-t-on. Lestaff mdical tranger est l pourveiller au grain et faire viter de quel-conques dsagrments aupatient. Il semble, selon des respon-sables que le chef de lEtat en ait

    fini avec la Rpublique mais pasavec le pouvoir. Signe des temps,une grosse tte parmi celles quil aparraines, est symboliquementtombe. Khelil pourrait ne pas pas-ser devant un juge algrien.

    LA CONSCIENCEDES MINISTRES ET LA

    FUTURE PRSIDENTIELLE

    Au lendemain de laffaire Tiguentou-rine, un diplomate amricain avait dit un groupe de journalistes que lesEtats-Unis nont jamais extrad per-sonne vers un quelconque pays. Il amme rappel que la Constitutionamricaine ne comporte aucune dis-

    position qui le lui permet. La justicealgrienne devra faire le gu, pourpeu quil se retrouve ailleurs, a d-clar lundi le Procureur gnral prsla cour dAlger. Cest, peut-tre, pourtout a que lami du fameux DickCheney dont la personnalit et le sta-tut influent en Amrique et dans lemonde, sur les cours du ptrole, leslections, les rvoltes et les change-ments politiques, na jamais craintdtre pris la main dans le sac. Leslangues se dlient, aujourdhui, pourdire que cest sur la demande de cetanimateur de puissants lobbies, queKhelil avait, en 2004, ramnag laloi sur les hydrocarbures de sorte ce quelle permette une plus forte

    prsence trangre (amricaine),dans lexploration et lexploitationdes hydrocarbures. Laffaire Sona-trach nest pas unique en son gen-re. Beaucoup avant Khelil ont pui-s dans les caisses de ce groupe quele pouvoir tient totalement entre lesmains. Il y a, par ailleurs, des minis-tres dans le gouvernement Sellal quipourraient perdre le sommeil pournavoir pas la conscience tranquille,en matire de gestion des financespubliques et dexcution de grandsprojets. Ils feront, peut-tre, le dosrond pour laisser passer la bour-rasque. Ne reste que quelquespetits mois pour que la prsidencede la Rpublique change de mains.

    Affaire Chakib Khelil

    Le dbut de la findune poque?

    Linculpation officielle de lex-ministrede lEnergie et des Mines sonne le glas dunepoque. Elle marque la fin de lre Bouteflika.

  • E V E N E M E N T04 Le Quotidien d'OranMercredi 14 aot 2013

    El-Houari Dilmi

    En effet, le nombre de v-hicules immatriculs etrimmatriculs durant le2me semestre 2012 sest lev 588.837 units, dont 173.950vhicules neufs, indiquent leschiffres consolids de lOfficenational des statistiques (ONS),cit ce mardi par lAPS. Le se-cond semestre 2012 a connuune progression des immatricu-lations de 53.582 vhicules sup-plmentaires par rapport lamme priode en 2011. Cetteprogression se ressent au niveaudes vhicules neufs avec plus de12.000 units. Ainsi, le parcnational automobile a totalis4.812.555 vhicules fin d-cembre 2012. Par rapport au1er semestre 2012, les immatri-culations des vhicules ont re-cul de 1,04%, soit lquivalentde 21.000 units, toujours se-lon les donnes statistiques delONS. Les nouvelles immatri-culations sont essentiellementau niveau de deux genres: lesvhicules de tourisme (74%) etles camionnettes (19%), prci-se une rcente publication delOffice. La particularit du der-nier semestre de lanne prc-dente rside dans la fortehausse des importations de v-hicules, qui ont atteint 304.823units, dont 173.950 vhiculesimmatriculs dfinitivement,soit 57,06% relve lOffice.Pour toute lanne 2012, lAl-grie a import 568.610 vhi-cules pour une valeur de 514,43mds de DA contre 390.140 v-hicules en 2011 (354,16 mdsDA), en hausse de 45,75% envaleur, selon les Douanes alg-riennes. Sur le chiffre global(588.837) des vhicules imma-triculs et rimmatriculs, lesvhicules de tourisme viennenten tte avec 74,37% (437.925units), puis les camionnettesavec 15,46% (91.006), les ca-mions 2,98% (17.531), les re-morques 2,22% (13.083), lesautocars-autobus 1,05%(6.208), les tracteurs routiers0,81% (4.757) et autres avec5% (tracteur agricole, vhiculespcial et moto). Le nombre desvhicules immatriculs et rim-matriculs durant le 2me se-mestre 2012, reste domin parles marques europennes (fran-aises et allemandes) et asiati-ques (sud corennes et japonai-ses). Selon lONS, 64,09% desvoitures roulent lessence con-tre 35,91% au gasoil. Plus de lamoiti des voitures de tourisme(54,70%) utilisent lessencecomme source dnergie et21,36% le gasoil. La rpartitiondes immatriculations et rimma-

    S. E. K.

    Un regroupement de parents etdlves accuss de tri-cherie lexamen du bac, prvuhier devant le ministre de lEdu-cation nationale, na pas eu lieu. Seuls quelques parents et lvesont rpondu cet appel lanc parla Coordination nationale pour ladfense des droits des lves exclusdu bac 2013. Moins dune centai-ne de personnes, en petits groupes,se sont prsentes devant le sigedu ministre de lEducation natio-nale, mais ont t vite dispersespar les policiers en civil. Une deuxime tentative de re-groupement devant lOffice natio-nal des examens et concours(ONEC), na pas non plus abouti,les manifestants ayant t encoreune fois pris de circuler et dene pas rester aux abords de lOfficese situant au boulevard Krim-Belk-acem Alger. Quelques lves par-mi les sanctionns, rencontrs hier,affirment limage de Sarah (une

    J. Boukra

    Un sexagnaire est dcd, hier,dans lexplosion dune bonbon-ne de gaz butane, dans un bidonvil-le sis au quartier dit Coca , louest dOran. En fait, 2 bouteillesde gaz butane ont explos, presquesimultanment, dans 2 endroits dif-frents dans des habitations de for-

    M. Mazari

    Le Syndicat des pilotes de lignesalgriens (SPLA) a, dans uncommuniqu diffus hier, tir lasonnette dalarme sur la scurit desvols. En effet, le syndicat a tenu uneassemble gnrale, avant-hier lun-di, avec comme ordre du jour : lascurit des vols. Durant lAG, lesdiffrents intervenants ont fait partde leurs inquitudes quant aux d-passements que leur impose AirAlgrie travers les programmesde vols, peut-on lire dans le com-

    La Caisse nationale des congspays et du chmage-intemp-ries (CACOBATPH) a enregistrplus de 26.000 travailleurs, nondclars, exerant dans les secteursdu Btiment, des Travaux publicset de lHydraulique (BTPH), durantle premier semestre 2013. Des vi-sites inopines effectues par descontrleurs de la Caisse (CACO-BATPH), dans plusieurs entreprises,ont permis didentifier 26.183 tra-vailleurs non dclars, dans les sec-teurs du BTPH sur 162.250 effec-tifs contrls, a dclar, lAPS,le directeur gnral de cette Caisse,Abdelmadjid Chekakri. Cette opration de contrle, ef-fectue par les agents de la CACO-BATPH, au cours des 6 premiersmois de lanne en cours, a concer-n 11.021 entreprises et 5.178

    Plus de 568.000 vhiculesimmatriculs en 2012

    Le parc automobilealgrien compte

    prs de 5 millionsde voitures

    La progression des immatriculationsdes vhicules neufs se poursuit,

    selon lOffice nationaldes statistiques (ONS).

    triculations durant la priode derfrence, selon la wilaya, mon-tre que les grandes villes domi-nent le parc national automo-bile. La wilaya dAlger vient entte avec 14,46% (85.174 v-hicules), puis Annaba (5,65%,33.288), Blida (5,29%, 31.164),Tizi-Ouzou (5%, 29.419) etConstantine avec 4,47%, soit26.304 units. LES CONCESSIONNAIRESSE FROTTENT LES MAINS

    Pour de nombreux conomis-tes au fait du dossier, la hausseexponentielle des vhiculesneufs dfie toute logique co-nomique, surtout dans un con-texte national marqu par desmesures limitatives de limpor-tation. On sen souvient, le gou-vernement, dans le sillage de lacrise des subprimes avait adop-t dans le cadre de la LFC 2009,un train de mesures visant mettre fin aux importations tout va. En plus davoir institule crdit documentaire (Cre-doc), les pouvoirs publicsavaient mis fin aux crdits laconsommation lorigine delexplosion du march de lauto-mobile. Et pour boucler la bou-cle, le gouvernement Ouyahiaavait institu une taxe des vhi-cules neufs (TVN) pour inciterles importateurs revoir leurplan dimportation mais aussiles citoyens ne pas faire delachat de vhicule une obses-sion . Mais passe la premireanne qui avait vu les importa-tions chuter dune manire si-gnificative, le march de lauto-mobile a repris du poil de la btedune faon surprenante. Unesituation dautant plus para-doxale que ce secteur connatune dprime chronique dans lespays occidentaux. Des expertsmettent en avant les augmen-tations des salaires des Algrienspour expliquer cette embellie dusecteur de lautomobile. Mais lnest pas le nud gordien dans une conjoncture conomi-que o les perspectives ne sontpas des plus rassurantes, surtoutpour lAlgrie un pays mono-exportateur et multi-importa-teur . Les administrations pu-bliques, elles aussi, rserventdes budgets colossaux pourlacquisi t ion de vhiculesflambant neufs. En moyenne,les parcs roulants des organis-mes et institutions publiquesdurent au maximum deuxannes, un vritable gchis.Faudrait-il, alors, stonner quelAlgrie devienne le 2me paysen Afrique aprs lAfrique duSud dans le domaine de lim-portation des vhicules ?

    exclue de la wilaya dAlger) ne pasbaisser les bras et ce ne sont pasles intimidations que nous subis-sons qui vont avoir raison denous . Elle explique que la sanc-tion quelle a subie et qui lemp-che de passer son examen en2014 est injuste dautant, dit-elle,quelle mrite son bac et quellena pas payer la place des vraisauteurs de cette tricherie. Ses ca-marades du mme lyce sont ca-tgoriques sur cette dcision prisepar le ministre de lEducationnationale, il y a presque 2 semai-nes . Une dcision inique etarbitraire pouvant faire mal pourlongtemps , estiment ces lves. Labsence de transparence dansla gestion de ce dossier depuislclatement de cette affaire a laisslibre cours toutes les supputa-tions , ajoutent-elles encore. En effet, la coordination des pa-rents des lves exclus qui contestela composition de la commissiondenqute installe par la tutelle,labsence de reprsentants syndi-

    caux (professeurs) au sein de lacommission denqute, absence dereprsentation des parents des con-cerns, affirme que le rglement dece dossier a t expditif et quilnest pas all au fond du problmeet lon soutient que des lves con-cerns par ce cas de tricherie ontobtenu leur bac entre-temps. La Coordination de dfense deslve exclus, a indiqu sa porte-parole Imane Bencheikh, estimeque la promesse faite par la tutellede remettre ces lves leurs rele-vs de notes na pas t tenue. La Coordination organisera pro-chainement une rencontre avec lapresse pour expliquer lvolution dece dossier. Elle a interpell le prsi-dent de la Rpublique et veut por-ter ce dossier devant la justice pourdfendre les intrts des victimesdans cette affaire. La Coordination,selon sa porte parole, revendiqueune seconde session du bac et esti-me que lorganisation dune sessionau profit de ces lves, ne peut querparer une injustice.

    Exclus du bac pour tricherieUn rassemblement devant le ministre

    de lEducation empch

    muniqu en question. Dans ce ca-dre, les membres du SPLA deman-dent leur employeur de placer lascurit des vols, en prservant lasant des pilotes et des navigants,dans llaboration des program-mes, ajoute le mme communi-qu. A cet effet, lassemble gn-rale du SPLA a mandat les mem-bres du conseil, prcise le commu-niqu, de vrifier la conformit desprogrammes de vols des pilotes dumois de septembre 2013 au regarddes engagements pris par la direc-tion gnrale; de lui rendre compte

    le 25 aot 2013 afin de dcider dela conduite tenir. LAG prconisegalement de redemander encoreune fois au premier responsabledAir Algrie, M. Mohamed SalahBoultif, de veiller au respect desprogrammes quil a pris avec notresyndicat. Le communiqu indique,enfin, que le Syndicat des pilotesde lignes algriens reste convaincuque le dialogue, lexcution loyaledes lois de la Rpublique et des ac-cords collectifs contribueront lta-blissement dun climat social au seinde notre entreprise.

    Scurit des volsLes inquitudes des pilotes dAir Algrie

    chantiers. Le mme responsable aaffirm que ces travailleurs, nondclars, ont t rgulariss par laCACOBATPH et donc, rcuprsafin quils puissent bnficier desprestations de cette Caisse, relevantdu systme de scurit sociale, no-tamment en ce qui concerne lescongs pays et les indemnits ser-vies au titre du chmage-intemp-ries. Ce droit au cong est dtermi-n en fonction de la priode de tra-vail effectue dans une ou plusieursentreprises, appartenant une ac-tivit professionnelle des secteurs duBTPH. Lentreprise cotise lon-gueur danne la Caisse pour letravailleur salari dclar et le cu-mul de ces cotisations permet autravailleur de bnficier dun con-g calcul sur la base de la durede travail quil aura fourni, a ex-

    pliqu M. Chekakri. Mettant en vidence le rle de laCACOBATPH dans la lutte contrele phnomne du travail informel,dans les secteurs du BTPH, lemme responsable a indiqu queson organisme veille la rgulari-sation de la situation de ces tra-vailleurs non dclars et intervientpour transmettre les dossiers desentreprises concernes linspec-tion du Travail. Il a ajout que cesentreprises seront dans lobligationde verser les cotisations de toute lapriode non dclare, en plus dupaiement des pnalits de majora-tion de retard, car la non dclara-tion est sanctionne par la loi.Sagissant de lanne 2012, la CA-COBATPH a enregistr plus de52.000 travailleurs non dclarsdans les secteurs du BTPH.

    BTPHPlus de 26.000 travailleurs non dclars,

    durant le premier semestre 2013

    tune o habitaient les victimes dudrame. La dpouille mortelle dusexagnaire a t vacue vers lamorgue de lhpital dOran et uneenqute a t ouverte pour luciderles circonstances dans lesquelles lesexplosions se sont produites. Pour rappel, pas plus tardquavant-hier, lexplosion dunebouteille de gaz Es Snia a fait

    1 mort et 2 blesss graves. Unenfant g de 9 ans a t tu lorsde la dflagration, sa mre, gede 39 ans et son frre de 11 ans,ont subi des brlures au 3me de-gr et ont t vacus au servicedes grands brls et de chirurgieplastique de lEHU 1er Novembre.Les deux victimes se trouventdans un tat trs critique.

    OranUn sexagnaire tu dans lexplosion

    dune bonbonne de gaz butane

  • E V E N E M E N T 05Le Quotidien d'OranMercredi 14 aot 2013

    M. Aziza

    Cest ce qua indiqu hier,le directeur de la policejudiciaire Kara Bouhadba,lors de la prsentation du bi-lan des activits de la DGSNdurant le mois de Ramadhan,au forum de la Sret natio-nale de lEcole suprieure depolice Ali-Tounsi. Il a prcisque certains individus recher-chs depuis des annes ontt interpells, pour direquil ny a pas, et il ny aurapas daffaire classe. Interrog sur la possibilitdextradition de lancien mi-nistre de lEnergie et des Mi-nes, Chakib Khelil qui faitlobjet dun mandat darrtinternational, le confrencierdira avec rserve : Je ne saispas, je ne suis ni avocat, nijuriste, il y a des procduresjudiciaires et des traits, il fautrespecter les procdures etenquter minutieusementpour se prononcer. Il pour-suit quune chose est sre, lapolice algrienne a diffus lemandat darrt international travers Interpol, cest une pro-cdure qui se fait automati-quement, sans en dire plus.

    CRIMINALIT :RAMADHAN 2013 LE PLUS SEREINDEPUIS 10 ANS

    Le directeur central de lapolice a prfr parler du bi-lan des activits de la DGSNpour le mois de Ramadhanen annonant un recul de 30% des actes de criminalit ence mois sacr de lanne2013, comparativement 2011 et 2012. Il dira que lemois de Ramadhan 2013 estle plus tranquille et le plusserein depuis 10 ans. Et pour illustrer ses propos,il affirme : Nous avons en-

    Encore une fois, hlas, laroute vient de faire desvictimes. En effet, dans la jour-ne de lundi dernier, 15h30,un terrible accident sest pro-duit au niveau du lieu dit Ra-ben (40 kilomtre), dans lacommune de Sidi Mezghich

    Deux (2) personnes ont ttues et trois (3) autresblesses lundi soir dans un ac-cident de la circulation surve-nu sur la RN 78 entre Ngaouset Barika, au lieu dit El-Kan-tara el-Kahla (P.K- 65), ont in-

    Deux personnes ont trouv la mort et une autre at grivement blesse dansun accident de la circulationsurvenu sur le CW n5 reliantles communes de Theniet elHad et Sidi Boutouchent,dans la wilaya de Tissemsilt,a-t-on appris mardi auprs desservices de la Protection civi-le. Laccident sest produit lun-di soir suite une collision en-

    Sret nationale

    Accidents de la route,la tache noire du Ramadhan

    registr 5468 cas datteintesaux personnes en ce moissacr contre 6376 cas aucours du mois de Ramadhande lanne 2012. Idem pourles atteintes aux biens, ils ontconnu une baisse remarqua-ble estime 31 % .Pour cequi est des affaires conomi-ques, la police a enregistrune baisse de 20 % compa-rativement au mois de Ra-madhan de 2012. Et daffi-cher un satisfecit par rapportau traitement de 50 % desaffaires conomiques enregis-tres grce aux technologiesnouvelles et la formation dupersonnel. Une baisse remar-quable des affaires de coupset blessures (3225 cas aumois de ramadhan 2013 con-tre 4575 ramadhan 2012) at aussi releve. Pour les ho-micides volontaires, 16 affai-res ont t enregistres dont15 rsolues durant le Ramad-han 2013 contre 22 affairespour la mme priode 2012.Le bilan de la Sret natio-nale fait tat dun recul desvols de vhicules de 31 % ence mois sacr par rapport la mme priode de lanne2012. Le confrencier a tenu souligner que 13 grossesaffaires de trafic de vhiculessont sur le point dtre solu-

    tionnes. Vous aurez dansquelques jours des informa-tions sur une affaire de plusde 100 voitures saisies dansle cadre du trafic des vhicu-les, a-t-il dclar. Pour ce qui est du trafic dedrogue, il dira que de gros-ses affaires ont t traitesen ce mois sacr. Nousavons saisi plus de 2 tonnesde cannabis, lquivalent de2 millions de cigarettes dekif, prcisera-t-il. Sur les routes, le Ramadhan2013 est le plus meurtriercomparativement aux annesprcdentes. Nous avons en-registr une augmentation de240 accidents de plus par rap-port au Ramadhan 2012, etavec 380 blesss de plus et 10morts supplmentaires, a af-firm le directeur par intrimde la scurit publique, SaidiAbdelmadjid, lors de son in-tervention. Il a affirm que 96% de ces accidents sont dus aufacteur humain. Il insiste cet-te hausse considrable des ac-cidents de la circulation est due 90 % lexcs de vitesse.Un appel est lanc aux parentspour protger leurs enfantstrop de jeunes meurent sur lesroutes, dont certains nontmme pas le permis de con-duire, conclura-t-il.

    542 individus recherchs par la police algrienne dont certains font lobjet dun mandat darrt internationalpour diverses accusations, ont t arrts au cours du 1er

    semestre de lanne 2013.

    SkikdaCollision entre un camion et une voiture, 5 morts

    sur la RN85, sur le territoirede la wilaya de Skikda. Deux vhicules roulant ensens inverse, un camion semiremorque de marque Fotoncharg de briques et une voi-ture Ford, sont entrs en col-lision. Selon le bilan tabli par

    la Protection civile, tous les oc-cupants du vhicule lger sontdcds des suites de leursblessures dont deux sur lecoup et les trois autres aucours de leur vacuation verslhpital de Tamalous.

    A. Boudrouma

    BatnaUn accident de la circulation fait deux morts

    diqu mardi les services de laProtection civile. Le drame sest produit lors-quun vhicule de tourisme demarque Toyota (Corolla) arat le virage avant de percu-ter frontalement la barrire du

    pont dit El-Kantara El-Kahla.Le violent choc a projet laconductrice (45 ans) et son fils(9 ans) hors du vhicule tra-vers le pare-brise, les projetant5 mtres plus bas dans le ra-vin, prcise la mme source.

    TissemsiltVoiture contre moto, deux morts

    et un bless gravetre un vhicule lger et unemoto sur laquelle se trou-vaient les deux victimes. Lune dentre elles est mortesur le coup alors que ladeuxime a rendu lme ltablissement hospitalier deproximit de Theniet El Hado elle a t admise en ur-gence. Le conducteur du v-hicule lger, grivement bles-s, est toujours sous sur-

    veillance mdicale, a-t-onajout de mme source. Dautre part, les mmes ser-vices de la Protection civile ontfait tat dun autre accidentde la route survenu lundi soirgalement Boukaat SidiBrahim, sur la RN n19 entreles communes dEl Azharia etBoukad. Un vhicule lgersest renvers et a fait 5 bles-ss gs entre 25 et 33 ans.

    Yazid Alilat

    Alors que tout le monde,en Egypte et ailleurs, estdans lattente dune interven-tion policire muscle contreles partisans du Prsidentdchu Mohamed Morsi ,pour les dloger de deuxgrandes places au Caire, desaffrontements, vite matrisspar les services de scurit,ont eu lieu, mardi, en milieude journe, lors de manifes-tations devant plusieurs minis-tres, organises par les Fr-res musulmans. La police a tir des grena-des lacrymognes pour dis-perser des manifestants pro-Morsi, pris partie par desrsidents du centre-ville duCaire. Ces heurts, qui ont ra-pidement pris fin, ont clatdevant le ministre des Biensreligieux, o plusieurs dizainesde partisans de Morsi sontentrs dans le btiment, avantden tre chasss. Ensuite, despro-Morsi et des habitants duquartier se sont affronts en selanant des pierres, auxabords de ce ministre, prsde la Bourse du Caire et de laplace Tahrir. En outre, des ac-crochages sporadiquesavaient eu lieu, dans les ruesenvironnantes et des devan-tures de magasins taient en-dommages. Des escarmou-ches qui laissent transparatreune certaine tension dans lacapitale gyptienne o plu-sieurs milliers de partisans duprsident dchu se sont barri-cads, avec femmes et en-fants, dans deux places duCaire, au quartier Nahda et Rabaa Al Adwya, prs delUniversit. La tension tait son comble aprs lappel lan-c par le camp de Morsi pourde nouvelles manifestations,demandant la libration duprsident, actuellement misau secret par larme et dontla dtention a t prolongede 15 jours par la justicegyptienne. Les manifesta-tions se sont, ainsi, droulesdevant les ministres de laSant, de lEnseignement su-

    Egypte

    Nouvelles manifestationsdes pro-Morsi,

    la police en stand-byprieur ou de lAgriculture, etdevant la Haute Cour de jus-tice. Lesactes rvolutionnaires contrele coup dEtat vont continuer,a prvenu un haut responsa-ble des Frres musulmans.

    FAUT-IL CHASSERLES PRO-MORSIPAR LA FORCE?

    Pour le moment, cepen-dant, lattention de tous estbraque sur lintervention an-nonce des forces de police,et avec les militaires, pour d-loger par la force les milliersde partisans de Morsi descampements htroclitesquils ont rigs pour rclamerle retour la lgalit constitu-tionnelle. Une preuve de for-ce qui proccupe les observa-teurs et les capitales occiden-tales, qui craignent que les af-frontements ne drivent surune guerre civile, en Egypte.En fait, il y a deux tendan-ces qui sopposent au sein dugouvernement, estime Ra-bab al-Mahdi, professeur deSciences politiques lUniver-sit amricaine du Caire. Leministre de lIntrieur et lar-me incarnent la premire,favorable une intervention.Lautre camp, reprsent parle vice-prsident MohamedElBaradei et le vice-Premierministre Ziad Bahaa Eldin, aune approche plus dmocra-tique, estime-t-elle. Lanciendirecteur de lAIEA ElBaradeia, plusieurs reprises, plaidpour que les Frres musul-mans soient associs la tran-sition politique. Dsormais, les autorits is-sues du coup de force du 3juillet 2013 sont prises entredeux feux: dune part, la pres-sion populaire les exhorte larpression, de lautre, la com-munaut internationale mul-tiplie les appels la retenue.Par ailleurs, des dfenseursdes droits de lHomme ontindiqu avoir particip, il y aquelques jours, une runioninhabituelle avec le ministrede lIntrieur sur les cons-

    quences dune dispersion parla force, le gouvernement leurpromettant de les laisser, ain-si que les mdias, assister lopration. Ce ne sont pasdes sit-in comme les autresauxquels la police fait face. Ilsagit de la force politique lamieux organise du pays et lapolice sait que le prix payersera plus lev que lors desprcdentes manifesta-tions, ajoute Mme Mahdi,selon laquelle pour cetteraison et cause des divi-sions internes du gouverne-ment et de la pression inter-nationale, pour viter uneeffusion de sang, le gouver-nement na plus carte blanchepour grer les manifestations.Un point de vue qui explique-rait pourquoi, en dpit desannonces fracassantes, le gou-vernement na pas encoredonn le feu vert pour dman-teler les camps des pro-Morsi.

    LES ETATS-UNISEN POMPIERS

    Craignant un bain de sanget une nouvelle aventure verslinconnu du plus grand paysdu Moyen-Orient, vritablepuissance militaire rgionale,les Etats-Unis ont, une nouvel-le fois, appel, lundi, les nou-velles autorits gyptiennes lever toutes les dtentionspolitiques, mais sans citerexplicitement le cas du Prsi-dent destitu Mohamed Mor-si. Notre position na pas vo-lu. Nous continuons dappe-ler la fin de toutes les arres-tations et dtentions, motivespolitiquement, et insistons surle fait quelles naident paslEgypte surmonter sa crise,a dclar la porte-parole ad-jointe du dpartement dEtat,Marie Harf. Le secrtairedEtat John Kerry avait paru,dbut aot, appuyer la desti-tution du Prsident Morsi enaffirmant que les militairestaient intervenus pour rta-blir la dmocratie, avant dese rattraper le lendemain, enappelant, au calme et deslections dmocratiques.

    Ph.:

    Arc

    h.

    Deux gendarmes tunisiensont t lgrement bles-ss, dans la nuit de lundi mardi, lors de lattaque de leurposte, la frontire algrienne,a annonc, lAFP, une sourceau sein des forces de scurit.Lattaque nocturne, attribue des terroristes, a vis un pos-te frontalier de Om Ladhfa, nonloin de la ville de Hidra (cen-tre-ouest), selon cette source,sexprimant sous le couvert delanonymat. Ce responsable

    TunisieDeux gendarmes blesss dans lattaque

    dun poste la frontire algriennentait pas en mesure de dire siles assaillants appartenaient augroupe arm li Al-Qadapourchass quelques dizainesde kilomtres, plus au sud, dansun massif montagneux, gale-ment frontalier avec lAlgrie. Une vaste opration militai-re arienne et terrestre est encours, depuis prs de deux se-maines, dans cette zone pourtenter de neutraliser ces com-battants, accuss de la mortde 13 soldats et dun gendar-

    me, depuis fin dcembre. Lesautorits tunisiennes se refu-sent tout commentaire surces manoeuvres. La Tunisie est rgulirementdstabilise, depuis la rvolu-tion de janvier 2011, par desviolences attribues la mou-vance jihadiste. Le pays estaussi emptr dans une crisepolitique relance le 25 juilletpar lassassinat dun dputdopposition, attribu par lapolice des islamistes arms.

    A. Boudrouma

    Un grand charnier a tdcouvert avant-hier ausoir, au niveau de la mine demercure dsaffecte de Azza-ba, non loin de lagglomra-tion des Frres Souici (ex :Zaouia) environ 4 kilom-tres louest de Azzaba. Autotal, 27 squelettes entiers et28 composs seulement dun

    AzzabaDcouverte dun mystrieux charnier

    dans une mine ensemble dossements ont tretirs de cette mine datantde lpoque coloniale ettransfrs vers lhpital deAzzaba. Dans la journedhier, en raison du nombreimportant de squelettes,lopration de mise en birese poursuivait encore, les ser-vices de scurit ont entamleur investigations et la policescientifique est pied du-

    vre pour faire la lumire surcette dcouverte macabre surlaquelle demeurent braqustous les regards. Il nest pasexclu que dautres ossementspuissent tre dterrs. Pourlheure, aucune hypothse nat encore avance sur lori-gine de ces squelettes, on ensaura plus probablement lesjours venir lissue delenqute en cours.

  • OPINION06 Le Quotidien d'OranMercredi 14 aot 2013

    Par Ali Brahimi

    Alors que les enseignements delIslam interdisent, loccasiondu mois de Ramadhan et duranttoute lexistence, les propos dplacs,des comparaisons ineptes et dgradan-tes, lencontre de nimporte quel peu-ple quil soit juif, chrtien, bouddhiste,lac, animiste... En effet, toutes lescroyances prnent la tolrance et labienveillance et les prches modrs etcalmes. En revanche, elles proscriventles gesticulations et les sermons hau-te voix qui terrorisent les croyants. Hlas, ces derniers temps, des grou-pes dintrts arabomusulmans, avecleurs soutiens et mdias bruyants, fontdes dclarations intempestives et irres-pectueuses des bons usages. Certes, lemonde arabe est en bullition existen-tielle, depuis 2011, mais cela ne justifieen rien de porter des jugements de va-leur dplacs comme par exemple :Ce peuple dorme comme un loir, ouune herbe qui ne demande qua vivre(Hchicha talba Macha) etc. Pourtant,certains pays arabes aspirent chan-ger profondment ces ressemblancessaugrenues et btes. Il serait utile de remonter dans letemps, afin de mieux saisir ces habitu-des se comparer aux animaux et v-gtaux. Depuis la disparition du Khali-fa ottoman, les pays musulmans sontdevenus nostalgiques des temps rvo-lus : Malheur ! le protecteur de lIslamnest plus (ya hassrah la hokm Torrki),et tant dautres fatalismes sapparentant des moutons gorgs. A ce sujet ondit chez nous : le mouton corch pleu-

    Par Y. Mrabet *

    DE L'OPPORTUNISMEPOUR SAUVER LE TRNEAprs, l'gypte, la Libye, la Tunisie, le Mali,maintenant c'est du Maroc de rejoint le pe-loton des conqurants de l'islam radical.

    Etonnant ! Le roi du Maroc vient de renouer spon-tanment avec l'islam radical, outre cette soumis-sion au diktat des ptroliers arabes, l'Arabie Saou-dite et le Qatar. A grand flots de ptrodollars lesptroliers arabes obligent Mohammed VI, roi duMaroc et Emir des croyants rejoindre la Tunisie,l'Egypte et la Libye, peloton des conqurants del'islam radical. Pourtant le pre du jeune monar-que marocain, le feu Hassan II, a bien dit que "Le ptrole c'est le malheur des arabes, je prfrela paix l'argent du ptrole ". Cette volte-face su-bite du roi inquiet le gouvernement algrien et meten cause la paix et la scurit du bon voisinage.Certains mdias politiques y voient en ce messa-ge une jalousie effrne du roi envers le PrsidentAbdelaziz Bouteflika et son peuple, pour avoir r-sist et mis en chec les multiples tentatives dedstabilisation du pays. Le Prsident use de sonpragmatisme politique en faisan fi des conflits intrt politico-conomique. D'autres mdias im-putent cette opportuniste manuvre du royau-me, la rage du roi de voir l'Algrie soutenir pourl'ternit le droits des sahraoui l'indpendance.La monarchie de droit divin prserve ainsi ce quifonde sa lgitimit et fait lien entre les Marocains.Le rgime ayant concd quelques infimes droits son peuple, sa fatwa vient rappeler le tranchantde l'pe qui dessine des frontires nettes. Terred'islam ici, Occident au-del. Allah, la Patrie et leRoi sont la trinit officielle du Maroc o les pr-ches dans les mosques et les lieux de culte jouentle rle dterminant afin de domestiquer les mas-ses. A cela, par des fatwas (drogation), le roi vientd'ordonner ses bourreaux d'amputer une main tout voleur la tire, se trouvant dans le besoind'apaiser sa faim, de battre en publique les fem-mes qui opprimes de libert, de dcapiter desttes des personnes insoumises la monarchie, etde marcher sur les ventres des femmes enceintesqui violent la loi conjugale Une fatwa de l'Emirdes croyants peut-elle suffire ces obligations? Iln'est pas tonnant qu'il mprise la libert et queles marocains ne russissent pas fonder un tatde droit. La soumission collective cette violencefonde la " Umaa ". De ses entrailles sortent desleaders qui usent de la coercition pour juguler lesmasses et les soumettre au diktat du Ciel, c'est--dire ses lieutenants sur Terre. Que ces poltronsd'occidentaux, maitre de l'uvre du " printempsarabe ", n'aillent pas croire qu'ils vivront horsde porte de l'pe des mirs du ciel! Les fa-twas, les menaces de mort et les diffrentes for-

    Histoires danimaux et des vgtaux Cette semaine, certains pays maghrbins sont secous par des scandales

    et les remous. La semaine passe, un minent scolastique saoudienna pas hsit de comparer lattitude, des peuples maghrbins,

    celle des quids

    re lgorg ( el messloukha tebki la etmedbouha), et vice- versa ! Avant et aprs la disparition forceet programme de la Sublime Porte ot-tomane en Afrique du Nord et leMoyen-Orient, malgr toutes les rsis-tances, lavantage de la France et laGrande-Bretagne et la Russie en pleinervolution bolchevique, laccord secretde Sykes-Picot sign le 16 mars 1916avait permis la France et lAngleterrede dpecer, tels des animaux de proiesse partageant les dpouilles de lempi-re ottoman agonisant. La Russie, qui advoil ces accords secrets, est reste,par prudence stratgique, lcart carelle visait dj dautres vastes territoi-res europens et asiatiques do la fu-ture URSS. A lpoque, ctait le grandOurs (Grizzly) sibrien.

    Le dfunt Mustapha Kemal Pacha(1881-1936) surnomm Atatrk oule loup gris des Carpates orientales, ainspir dautres louveteaux (les jeunesturcs nationalistes) en Afrique du norddont : le dfunt Abdekrim dnommle lion de lAtlas Marocain ; en Algriele dfunt Messali el Hadj avait lallureet le regard dun fauve ; le dfunt Ha-bib Bourguiba appel le combattantsuprme de la Tunisie avait la malicedun renard ; le dfunt Nasser, ctaitle tigre dEgypte ; et ainsi de suite. AuMoyen-Orient, nous mentionnons lelopard du dsert, le dfunt Ibn Saoud,fondateur du royaume de lArabieSaoudite Et actuellement El-Assad (le lion au coeur dairain) en Syrie. En Europe, il existe aussi des roiset empereurs qui ont des surnoms

    danimaux : En Angleterre Richardcur de lion, Napolon 1er laiglon deFrance, etc. Actuellement, ils ont d-pass ces qualificatifs animaliers et pr-frent ceci : le pre de la dmocratie ;le btisseur de lEurope ; les dfenseursde lenvironnement, des animaux, delAgriculture biologique, des droits delhomme etc.Le roi du Maroc a reu son homologueEspagnol. Tout juste aprs cette visitedEtat, le roi a sign une loi visant gracier un Espagnol condamn, par lajustice Marocaine, cause dun forfaitsexuel commis sur 11 garons maro-cains dans la ville de Kenitra. Cette re-laxe, dans la foule de 9 autres con-damns pour dautres motifs, a provo-qu le mcontentement des milliers dejeunes marocains survolts. Il semblerait que le Roi du Marocna pas t mis au courant voire quil asign, la remise en libert de ce crimi-nel notoire, sans faire attention. Uneaffaire louche et, donc, des ttes deboucs missaires vont tomber. Dci-demment, ce je ne sais pas est devenucoutumier chez certains gouvernantsMagrbins. Toute une culture politique.

    Dans le but de canaliser et calmerlopinion publique interne et exter-ne et, en mme temps, embter et com-plexer davantage le gouvernement Es-pagnol, afin dobtenir plus de conces-sions dans le futur, le Maghzen a dci-d dannuler la grce et de deman-der aux autorits espagnoles dextra-der illico presto lanimal de proie gra-ci auMaroc. Quelle pagaille ! En attendant, la justice Espagnole

    a pris laffaire en main. L animal deproie, ancien espion en Irak et qui estlui-mme dorigine Irakienne, nommDaniel Kalfane (un nom bizarre) a tmis en en examen et peut-tre il serarenvoy au Maroc afin de satisfairelopinion publique Marocaine. Pour lemoment, a se noue et se dnoue, m-dias y aidant, tandis que la tempratu-re monte entre les deux pays, pour laforme, et cela fait oublier dautres pro-blmes de fond. Entre-temps, le jeune sportif Alg-rien, Islam du mme ge que les en-fants marocains victimes du tourismesexuel, condamn pour les mmes rai-sons en plus de celles politiques, impo-ses, entre les deux peuples frres, v-gte dans une gele marocaine. Pour-quoi na-t-il pas bnfici dune gr-ce fortuite ?

    Dans la mme semaine, la chane detlvision France 24 a annonc laconstruction dun mga projet touristi-que, en Espagne, valu a 17 milliardsde dollars, genre paradis fiscal et de di-vertissements les plus oss au profit descossus du Maghreb et des riches duMoyen,-Orient, sous le conduite dunmagnat de la finance internationale la recherche de lAtlantide. Un vieuxrve de la terre promise jamais re-trouve. En ralit, un mirage ! Le projet comporte des milliers dechambres super luxueuses ; troisgrands terrains de golfe ; des piscinesparadisiaques ; trois casinos, des di-zaines de milliers de machines sous ; 200 milles emplois, etc. ; sanscompter une vgtation pittoresqueluxuriante de fracheur lombre despalmiers. En un mot, un deuximeLas Vegas proximit des richissi-mes, du Maghreb et de la pninsulearabique, friands en bronzage intgralet des paradis artificiels.

    Pour ce faire, de grandes rgionsriches en pturages partiront en fu-me et donc un chiffre incalculabledunits fourragres seront dfiniti-vement soustraites de la ration ali-mentaire des animaux dlevagedon t l e s vaches , l e s nes , l e smulets et, bien sur, les troupeauxde mouton mrinos terme adoptpar rapport a la dynastie des Mri-nides (1258-1465) une des bran-ches Zenta, vassale des Andalous,et dont la monture tait des droma-daires, et leurs chefs-lieux tanttTlemcen, tantt Tanger, ou Marrakechau Nord , Tafilalet et Sidjilmassa auSud du Maroc.

    Allis des Hilaliens, originaires de lapninsule arabique, contre les San-hadja, ils se sont imposs par la forcedes pes et les cris de guerre. Le d-funt savant, premier historien de la so-ciologie moderne, Ibn Khaldoun (1332-1406) avait compar les tribus Hila-liennes, de premire gnration ant-rieure lpoque dIbn Khaldoun, auxinvasions des criquets plerins rava-geant les vgtaux, voire des carcassesdanimaux, sur leur passage. Dcd,aprs linvasion de la Syrie par lesMongols, dans la terre dEgypte, satombe na pas t retrouve ce jour.Les Hilaliens, de seconde gnrationet les Zentas nomadisaient ensem-ble, sur de vastes territoires, et taientrputs pour leur jovialit et discus-sions bruyantes et fanfaronnes. Actuellement, lchelle des paysMagrbins, les gens discutent tapageu-sement sur les esplanades des villes etvillages, les cafs maures, plages etmme dans les forts ou le silence, mis part le bruissement des feuilles et lesgazouillements des oiseaux, est matredes lieux. Enfin, bonne fte et dagra-bles vacances calmes.

    Mohammed VI renoue avec le wahhabisme

    mes de passage l'acte sont au nom de l'islam etau maitre des cieux.

    L'MERGENCE DE L'ISLAMRADICALL'islam radical est une branche dure du sun-nisme qui a donn naissance toutes lesformes du terrorisme que toute la plante

    endure. Obscure et violente, cette branche, se ca-ractrise par son radicalisme aigu et un compor-tement rpressif, l'gard de tout musulman n'ap-pliquant pas la lettre les obligations du coran.En ralit, le Wahhabisme tel qu'il est prsentaujourd'hui, est une phalange rigide de l'islam ra-dical. Cette interprtation apparue la pninsulearabique au XVIII sicle de l're chrtienne sousl'empire ottoman, enseigne par un certain Mo-hammed Ibn Abd Al-Wahhab (1703-1787). En cetemps, l'Empire ottoman s'tendait la priphriede la pninsule arabique, englobant les rgionslittorales et les lieux saints de l'islam, la Mecque etMdine. Aprs quelques lgres connaissances enthologie acquises sous l'ombre des mosques dudsert d'Arabie, Mohammed Ibn Abd Al-Wahhabtait rentr son village d'Uyaynah, oasis du Najd, une trentaine de kilomtres au nord-ouest deRiyad et situ hors de l'espace de contrle desmamlouks ottomans, ce qui a permis cet indivi-du dispenser de brulantes prches appelant audjihad contre les ottomans d'obissance sunnite.

    Mais son intgrisme est mal peru par les sages et ilse voit oblig de quitter les lieux. Ii trouva refugedans l'oasis ailleurs dans une autre oasis appeleAd-Diriyah, une demi-journe de marche plusau sud. L, l'mir local, Mohammad Ibn Saoud(Mohammad Al Saoud), s'intresse ses discoursincendiaires et conclut avec lui un pacte qu'il scelleen lui donnant sa fille en mariage. La famille Saouden fond de ses discours une stratgie de guerre etdevient le bras arm du mouvement, Ibn Al-Wa-hhab son idologue, version islamique de l'allian-ce " du sabre et du goupillon ".Ils dclarent hrtiques les musulmans opposs leur vision radicale de l'islam et, leur dclarant le" jihad, partent en campagne contre eux. En 1787,Ibn Al-Wahhab meurt, mais son idologie lui sur-vit et l'expansion territoriale des Saoud se pour-suit. En 1802, ils s'emparent de Karbala (en Irak),l'anne suivante, ils prennent la Mecque.Les Ottomans finissent par s'inquiter de ce mou-vement compos de bdouins sanguinaires et t-tus qui sment la panique au sein de l'unit desmusulmans. Ils dpchrent Mohammad Ali, lematre de l'gypte, en Arabie avec son arme. En1813, il reprend le Hedjaz, mais ne parvient qu'en1818 dtruire partiellement ce mouvement.Vaincus, les Saoud restent pourtant fidles au pac-te pass avec Ibn Wahhab. N en 1880, et inspirsur l'idiologie du mouvement et les rcits de cettedrle de rvolte de ses anctres, peine sorti de

    l'adolescence se soulve. Un matinde 1901, avec une quarantaine decompagnons, il marche sur Riyad.Se postant en embuscade, ils atten-dent le passage du gouverneur en-tre son palais et la mosque. Quandcelui-ci apparat pour se rendre laprire, ils le tuent. la suite de cetcrapuleux assassinat devant un lieusaint, Abd Al-Aziz prend le contrlede la ville et s'impose comme roi duNajd. Aprs la Premire guerremondiale, il repart en campagne et,en 1924 reprend le Hedjaz, puisl'Asir et constitue le territoire actuelde l'Arabie Saoudite.Abd Al-Aziz ayant atteint ses objec-tifs politiques, il veut mettre un ter-me aux campagnes militaires et n'ar-rive plus teindre le feu. Mais lesjeunes guerriers bdouins ne rvent,

    eux, que de continuer la guerre. Le roi cherche bien les sdentariser dans des oasis agricoles, mais leurrve c'est tuer et dtruire, ils poursuivent le " jihad" et lancent des attaques contre l'Irak, alors souscontrle britannique. Par peur de reprsailles del'arme britannique il se retire dans son dsert pourmassacrer tous les musulmans non-wahhabites.En 1938, la dcouverte de ptrole dans la rgionde Dhahran donne l'Arabie Saoudite une nou-velle importance. Sans attendre, la Standard Oil,compagnie amricaine, signe un accord avec le roi.Le " jihad " peut dsormais continuer sous uneforme non militaire, en propageant l'idologie wa-hhabite en dehors des frontires du royaume grceau pouvoir de l'argent. Au cours des annes 80, surle terrain de la guerre d'Afghanistan, la relation am-ricano-saoudienne prendra toute son importance,jusqu' permettre l'mergence d'un personnage com-me Oussama Ben Laden.ConclusionAujourd'hui, en Arabie Saoudite, la problmatiqueconsiste rduire l'idologie wahhabite pour limiterles pulsions terroristes, sans dtruire les forces assu-rant la cohsion du pays. D'une manire ou d'uneautre les Ibn-Saoud ont trouv chez leurs confrresmarocains un terrain propice pour semer leur rpu-gnante idiologie, un signal fort pour l'Algrie.

    * Journaliste indpendant(ASFIR ex AARI)

    En cette dernire semaine du mois d'avril 2013, le Haut conseil scientifique du Maroc,instance dictant des fatwas de recours, a confirm que l'islam radical ne tolre aucunelibert de conscience. Les muftis du Royaume, chapeauts par le roi Mohammed VI, ont

    ractiv la tradition utopique de la charia promettant la peine capitale tout musulman qui change de conviction.

  • CENTRE & EST 07Le Quotidien d'OranMercredi 14 aot 2013

    07 chouel 1 4 34

    Horaires des prires pour Alger et ses environs

    El Fedjr04h28

    Dohr12h53

    Assar16h38

    Maghreb19h43

    Icha21h10

    Assa Hadj Daoud

    Le dispositif de cration de mi-cro-entreprises par les jeunes tait principalement le thmede ces rencontres dinformation etde sensibilisation. Ainsi toutes lesinformations ncessaires la cra-tion de la micro-entreprise taientmises la disposition des jeunes.Il sagit, en effet, des premires d-marches pour la cration de len-treprise. Les modes de finance-ment de linvestissement, laide ac-corde par lANSEJ, le finance-ment bancaire et enfin les avanta-ges fiscaux accords aux jeunesinvestisseurs, durant la phase decration, celle de la ralisation etenfin ltape dexploitation. Parmiles micro-entreprises que nousavons eu connatre, pas moins de95 projets (dont 10% par la gentfminine) ont t crs, durant cepremier semestre de lanne 2013,ce qui a permis de donner quelque

    La rentre scolaire de septembreprochain concernera, dans la wi-laya de Tizi-Ouzou, 210.340 lves(tous cycles confondus), dont29.690 prendront le chemin delcole pour la premire fois, a-t-on appris auprs de la direction delEducation. Par paliers, cette po-pulation scolaire, en augmentationde 2.000 lves par rapport auxeffectifs de lanne prcdente, serpartit hauteur de 94.489 l-ves pour le primaire, dont 15.194inscrits en 1re anne et 14.596 enprscolaire, contre 69.892 collgienset 47.967 lycens. La progressionde leffectif des scolariss enregistre,cette anne, sexplique, essentielle-ment, par le nombre dlves ad-mis refaire les classes de 4me an-ne moyenne et de Terminale, pourleur donner une seconde chancede se reprsenter aux examens duBEM et du Bac, a expliqu le se-crtaire gnral de la direction de

    Prs de 11 millions de tonnes demarchandises ont t manu-tentionnes au port de Bjaa,durant les 7 premiers mois delanne en cours, en augmenta-tion de 10,86 %, comparative-ment la mme priode de lan-ne 2012, indique un bilan delentreprise portuaire de Bjaa(EPB). Cette augmentation a t lefait dautant du poste marchandi-ses gnrales que de celui des hy-drocarbures dont la jauge a atteint

    Quatre cent quarante-huit pan-neaux solaires seront distri-bus, prochainement, des habi-tants des villages de la wilaya deDjelfa, dans le cadre de lamlio-ration de leurs conditions de vie,a-t-on appris, lundi, auprs de laConservation des forts. Lopration, finance sur le Fondsdu dveloppement rural et le Fondsde lutte contre la dsertification,intervient en excution du program-me du Renouveau rural, a t con-fie, pour sa concrtisation, lEn-

    Le Comit daide la localisationet la promotion de linvestisse-ment et de rgulation du foncier (Cal-piref), de la wilaya de Souk Ahras aavalis, depuis janvier, 14 projetsdinvestissement sur 41 dossiers pr-sents, apprend-on, lundi, auprs dela direction de lIndustrie, des PMEet de la Promotion de linvestisse-ment. Un des projets retenus portesur la ralisation dun complexe tou-ristique et sportif de 7ha, dans la com-mune de Mdaourouch avec un h-tel 3 toiles, un centre de prpara-tion des clubs sportifs et des espacesde loisirs et de rcration, selon lamme source qui cite, galement,plusieurs projets dunits industriel-

    Un enfant de 10 ans est mort noy,lundi, dans une plage rocheusenon surveille prs de la cit Seybousde la ville de Annaba, apprend-onauprs de la Protection civile. Lecorps de la jeune victime a t rep-ch par les agents de la Protectioncivile et vacu la morgue de lh-pital Ibn Rochd, selon la mme sour-ce qui note que lenfant nageait danscette plage rocheuse qui, bien quin-terdite la baignade, reste frquen-

    TBESSAAgressions, contrebande, arrestationsAgressions, contrebande, arrestationsAgressions, contrebande, arrestationsAgressions, contrebande, arrestationsAgressions, contrebande, arrestations

    Selon, la cellule de communication de la Sret de wilaya, les servi-ces de la police judiciaire ont enregistr et trait 501 affaires, mettanten cause quelque 560 personnes, parmi lesquelles 15 mineurs, 29 fem-mes, mais aussi 15 trangers. Ces activits concernent le mois du ra-madhan 2013. La plupart des affaires sont inhrentes des actesdagression physique, a-t-on prcis et que le taux de criminalit aconnu une baisse sensible et ce, durant la mme priode. Par ailleurs,pendant ce mme mois du ramadhan, les services de police ont saisi4.000 litres de carburant, 23.000 paquets de cigarettes de marquestrangres, ainsi que 10 vhicules utiliss dans la contrebande et 08 kgde rsine de cannabis a-t-on ajout, de mme source.

    La figue de Barbarie fait le plein La figue de Barbarie fait le plein La figue de Barbarie fait le plein La figue de Barbarie fait le plein La figue de Barbarie fait le plein La figue de Barbarie fait son retour, ces jours-ci, au grand bonheurde fins connaisseurs qui voient en elle, le fruit complet. Ce fruit desaison, de fin dt et du dbut dautomne est partout, sur les bords deroutes, des jeunes revendeurs lexposent aux passants par cageots en-tiers. Autrefois, considre comme tant, le fruit du pauvre, aujourdhui,la figue de Barbarie est prise par tous, elle ne laisse personne indiff-rent, sa qualit est juge, selon ses terres dorigine, il en existe ainsiplusieurs varits. Celle de Kissa, bourgade situe au nord de Tbessa,demeure la plus dlicieuse et la plus charnue. On en importe, galement, de Tunisie. Pour des raisons de manquede prcipitations de nombreuses varits sont toujours vertes ou pasassez mres. Pour rappel, la wilaya de Tbessa recle plusieurs mil-liers dhectares de cette plante sauvage, croissant aussi bien au pieddes monts quaux bords des oueds et galement utilise comme cein-ture de protection des primtres des cultures maraichres contre lesvents et lavance de la dsertification.

    Ali Chabana

    Le guichet unique dcentralis(GUD) de lAgence nationale dedveloppement de linvestissement(ANDI) a accompagn, depuis sacration, dans la wilaya de Batna, enavril 2006, 1.747 porteurs de projets,a indiqu, lundi, le directeur localde cette agence. Prsentant le bilandes activits de ce dispositif depuissa cration, M. Belad Abdelhafid adclar, lAPS, que le GUD quicible laccompagnement des por-teurs de projets dans leurs phasesdvolution, a permis, ce jour,laccompagnement, dans cette wi-laya, de 1.747 entreprises. Les1.747 entreprises se rpartissententre 53 % pour le secteur desTransports, 29% pour celui de laconstruction, le reste concernant lin-

    dustrie, les services, le tourisme, lasant et lagriculture, avec des tauxsitus entre 3,53 et 0,86 %. Insistant sur laccompagnement desentrepreneurs, M. Belaid a mis lac-cent sur la mission du guichet quiconsiste, essentiellement, faciliter lesprocdures administratives, notam-ment en matire davantages fiscaux.Le guichet unique de lANDI disposedun bureau des investisseurs dont lamission est daider les jeunes inves-tisseurs qui nont pas accs aux mar-chs et aux financements, a-t-il ex-pliqu. Le mme responsable a invi-t les jeunes avoir de laudace, dela patience et de lendurance pourtre de vritables pionniers de linves-tissement, et refuser dtre unique-ment des demandeurs demploi.

    BATNALe transport

    attire les investisseurs

    les, une clinique mdico-chirurgicale Souk Ahras, un htel 3 toiles Sedrata et une station-service. LeCalpief a demand des complmentsdinformation pour 12 dossiers et re-jet 15 autres, en raison de la naturejuridique (agricole ou forestire) dufoncier choisi. Lensemble des projets retenus de-vront gnrer 500 emplois perma-nents, selon la direction qui fait tatde la prochaine inscription dunezone industrielle de 200 ha, dans lacommune de Mdaourouch. Des tra-vaux de rhabilitation sont galementprvus pour les 5 zones dactivits deSedrata, Bir Bouhouch, OumLadam, Taoura et Heddada.

    SOUK AHRASFeu vert pour 14 projets

    dinvestissement

    te par des jeunes insouciants. Uneenqute a t ouverte par les servi-ces concerns pour dterminer lescirconstances de ce drame. Cest la deuxime noyade, en unesemaine, aprs celle dun autre en-fant, enregistre Oued Seybous,ajoute la Protection civile. La wilaya de Annaba compte20 plages ouvertes la baignadedans les communes de Annaba,Seradi et Chetabi.

    ANNABAUn enfant meurt noy

    67 postes demploi, travers la wi-laya de Ghardaa. Ainsi, lanne2013 promet plus que jamais dtreune bonne anne pour les jeunesinvestisseurs de la wilaya, qui vientdtre marque par dimportantesdcisions prises par les pouvoirs pu-blics, particulirement suite la bo-nification, 100%, des intrtsbancaires. Une dcision tant sou-haite et trs attendue par les por-teurs de projets de la wilaya deGhardaa. Il y a lieu, cependant,de signaler que la direction delANSEJ/Ghardaa, a tenu en-courager ces nouveaux jeunes in-vestisseurs, frachement diplmsdes universits et des centres de for-mation professionnelle, pour lesinciter travailler dans lesprit delautosuffisance et dans le but derduire le taux de chmage. Cestun problme de dfi. Les jeunesAlgriens naiment pas tre assis-ts , leur a-t-on inculqu. Dans cet ordre dides, deux im-

    portantes actions viennent dtreengages par lANSEJ, au profit desporteurs de nouveaux projets : Lafinalisation du projet de la carto-graphie, regroupant les activits encourager dans 10 secteurs dac-tivit, pour les 13 communes quecompte la wilaya, dont lobjectifprincipal est de garantir une par-faite orientation des jeunes vers descrneaux porteurs, tout en exploi-tant les richesses que recle la wi-laya de Ghardaa. LANSEJ/Ghar-daa, vient de procder la signa-ture dune convention avec luni-versit de Ghardaa afin de garan-tir une bonne prise en charge destudiants, en les sensibilisant les-prit dentreprendre pour favoriserleur insertion professionnelle, tra-vers des actions concrtes et effica-ces, notamment, par la crationdune maison de lentreprenariat,au sein mme du campus universi-taire, prvue pour la prochaine ren-tre universitaire 2013/2014.

    GHARDAALANSEJ et les dispositifs

    de lemploi

    treprise rgionale du gnie rural(Atlas de Djelfa), a-t-on prcis demme source. Une opration simi-laire avait donn lieu, lanne der-nire, lattribution de 194 pan-neaux solaires, au profit de bnfi-ciaires des communes rurales deSed Rahal, Salmana, Had Sahari,Charef, Oum El Adham, Guettaraet Deldoul. Ces quipements ner-gtiques sont destins pour les zo-nes parses dpourvues de rseauxde distribution dlectricit, afin decontribuer la fixation de leurs ha-

    bitants sur les lieux. La liste des b-nficiaires de ces panneaux solai-res est labore avec le concoursdes collectivits locales, par le biaisde cellules danimation rurale. Lesefforts dploys par les pouvoirs pu-blics, durant ces dernires annes,en matire du dveloppement ru-ral dans cette vaste rgion steppi-que, rpute pour ses parcours etsa vocation pastorale, ont contri-bu, grandement, la sdentarisa-tion des populations locales, a sou-lign la Conservation des forts.

    DJELFADes panneaux solaires pour les villages

    5,4 millions de tonnes, prcise-t-on. Les exportations hors hydro-carbures ont galement particip cette hausse gnralise, pas-sant de 211.000 tonnes en 2012 434.000 tonnes, durant cettepriode, a-t-on ajout. Lembel-lie a t fortement porte, parailleurs, par la croissance rali-se au terminal conteneurs, lorigine dun volume manuten-tionn de 129.000 conteneursEVP (quivalent vingt pieds), soit

    une progression de 10,88 %, sou-ligne la mme source, qui indi-que que le chiffre daffaires delentreprise, durant cette priode,a atteint 2,7 milliards de dinars. Seul bmol ce rsultat : la du-re des sjours des porte conte-neurs, estime 20 jours et quiappelle un effort vigoureux, enla matire, note-t-on, soulignantque pour les autres chargements(bois, fer, entre autres), les dlaissont rduits 2 ou 3 jours quai.

    BJAALe port fait mieux

    lEducation, M. Lanak Mohand Akliqui y voit, galement, un effort des-tin limiter, autant que faire sepeut, la dperdition scolaire. Lensemble des lves seront ac-cueillis dans 651 coles primaires,176 collges et 57 lyces. Lenca-drement pdagogique sera assurpar un total de 13.713 enseignants,soit 6.900 pour le cycle primaire,4.946 pour le moyen et 2.983 pourle secondaire. 269 nouveaux en-seignants seront recruts, cette an-ne, par voie de concours. Au plan des infrastructures, il estprvu, cette rentre, louverturedun CEM Rdjaouna et 2 lyces Souk El Tenine et Ait Aissa Mi-moun. Par contre, aucune structu-re nest prvue pour sa rception, lindicatif du cycle primaire, quidispose dun programme en coursde 18 classes dextension. Lawilaya dispose de divisions pda-gogiques fiables, avec des taux

    moyens doccupation de 19 appre-nants par classe au primaire et de26 au moyen, a fait remarquer, cet gard, M. Lanak, en assurantquaucune pression nest ressen-tie en terme de capacits daccueil,surtout au primaire qui enregistre,ces dernires annes, en zones ru-rales, la fermeture dau moins 49coles primaires, faute dlves.Avec louverture, cette chan-ce, de 12 nouvelles cantines sco-laires, au profit du cycle primaire,98% des 651 coles que comptela wilaya, seront mme dassurerla restauration leurs lves, a es-tim, par ailleurs, le responsable. La nouveaut de cette ditionscolaire rside, selon la mme sour-ce, dans la consolidation de len-cadrement pdagogique de la lan-gue amazighe par le recrutement,par voie de concours, de 41 ensei-gnants qui viendront sajouter aux945 dj oprationnels.

    TIZI-OUZOUSur le chemin de lcole

    Dans le cadre de la promotion de lemploi des jeunes,les responsables de lAgence nationale de soutien lemploides jeunes de Ghardaa, (ANSEJ) ont organis de multiples

    rencontres dinformation, au profit des nouveaux jeunesinvestisseurs de la wilaya, activant dans diffrents domaines,

    tels que lartisanat, lagriculture, lindustrie,le btiment, les services etc.

  • CONSTANTINE08 Le Quotidien d'OranMercredi 14 aot 2013

    Visite dinspectionVisite dinspectionVisite dinspectionVisite dinspectionVisite dinspectionde Amar Ghoulde Amar Ghoulde Amar Ghoulde Amar Ghoulde Amar Ghoul

    Le ministre des Travauxpublics, M. Amar Ghoul,est annonc aujourdhuimercredi 14 aot Cons-tantine pour une visi tedinspection et de travailqui le conduira sur le chan-tier de l autoroute Est-Ouest, prcisment sur untronon qui tarde encore voir le bout du tunnel. Lhte de la capitale delEst inspectera galementle chantier de constructiondu viaduc sur le Rhumel, leTransrhumel qui constituele 8e pont de Constantine,actuellement en ralisationentre les sites du Bardo etdu chalet des Pins.

    Session ordinaireSession ordinaireSession ordinaireSession ordinaireSession ordinairede lAPC demainde lAPC demainde lAPC demainde lAPC demainde lAPC demain

    LAssemble populairecommunale (APC) deConstantine tiendra unesession ordinaire demain,jeudi 15 aot, au sige delhtel de ville partir de9h du matin. Au menu,lexamen de lorganigram-me des structures de lacommune, le budget sup-plmentaire 2O13, les con-trats et avenants ainsi quedes questions diverses ins-crites lordre du jour.

    Une longue fte quiUne longue fte quiUne longue fte quiUne longue fte quiUne longue fte quisest fait ressentirsest fait ressentirsest fait ressentirsest fait ressentirsest fait ressentir

    Ce nest seulementquaprs le cinquime jourde lAd El-Fitr que les cho-ses sont rentres dans lor-dre en matire dapprovi-sionnement normal du mar-ch en pain, en lait et autresproduits qui ont disparu dumarch la fin du Ramad-han. Aussi, maintenant quelexode des citoyens versdautres cieux pour profiterde quelques jours de vacan-ces avant la rentre, les pla-ces marchandes sont peufrquentes et les prix desproduits ont naturellementbaiss. Hier, une heureavance de laprs-midi, ona vu des distributeurs qui pro-posaient encore la vente lessachets de lait. Ce qui est as-sez exceptionnel si lon consi-dre que le citoyen lambdavoit rarement un tel phno-mne durant les autres prio-des de lanne. A. M.

    07 chouel 1434Horaires des prires pour Constantine et ses environs

    El Fedjr04h16

    Dohr12h39

    Assar16h24

    Maghreb19h29

    Icha20h55

    A. Mallem

    Le bureau de wilaya de Cons-tantine du syndicat national des mdecins gnralistes desant publique (SNMGSP) a organi-s, hier, conjointement avec des mem-bres du syndicat autonome affili ltablissement public de sant deproximit (EPSP) Mentouri, de Cons-tantine, une confrence de presse, ausige du syndicat, la cit Daksi Ab-desselem pour dnoncer les multi-ples entraves lexercice de lactivitsyndicale que subit le bureau local decet tablissement de sant, ainsi queles abus dautorit que subissent sesadhrents de la part de son adminis-tration, en la personne du directeur,ont indiqu les confrenciers. Ces derniers se sont relays pour ex-pliquer, dans les dtails les termes duconflit qui les oppose au directeur decette clinique publique. Le directeurestime que notre syndicat nest pasreprsentatif, commente le Dr. Khen-gui, prsident du bureau de wilaya duSNMGSP, et il nous fait subir, dans cesens, toutes sortes d entraves. Etdexpliquer que le syndicat de lta-blissement a suivi la procdure rgle-mentaire en remettant au directeur laliste de ses membres, dans le tempsimparti, de mme que les bons des co-tisations, et ce, afin de lui permettrede faire une valuation du nombre deses adhrents et tablir le pourcenta-ge exig par le rglement. Les conf-renciers ont affirm que leur syndicata obtenu un nombre dadhsions quidpasse les 46% de leffectif global dela structure, alors que la loi exige derunir uniquement 20%. Mais au lieudaccepter cette ralit comme lontfait ses collgues des autres EPSP, M.le directeur de la clinique Mentourinous envoie une note par laquelle il ademand les bons des cotisations avecles griffes des mdecins, condition nonprvue par la loi. Nous avons rtor-qu que sil avait des doutes surlauthenticit des chiffres ports sur laliste, il navait qu se rfrer la loi60/07 de lanne 1987 qui stipule,quen cas de doute sur ladhsion dunmembre prsum du syndicat, celui-ci est appel pour vrifier la vracitde son adhsion tel ou tel syndicat. Et cest ainsi que les membres de lastructure syndicale ont demandaudience au directeur pour lui fournirdes explications, mais, disent-ils, ils ont

    A. El Abci

    La wilaya de Constantine abnfici, pour lanne2013, de 100 projets, dans lecadre de lopration BlancheAlgrie pour un montant de 85millions de centimes chacun, rpartir sur 7 des 12 commu-nes et attribuer, en priorit, des tcherons en chmage, r-sidant dans la municipalit con-cerne par le programme. La responsable de ce disposi-tif, la direction de lAction so-ciale (DAS) de Constantine,Mme Benkhalfallah, a affirm,hier, que le programme est fice-l et les notifications, concernantchacune des communes tou-ches, ont t faites et envoyespour approbation la wilaya. Les 2 plus grandes communesde la wilaya, savoir : Constan-tine et El Khroub ont, selon lamme responable, bnfici res-pectivement de 40 projets, pourla premire, et de 43 autres pourla seconde. Vient ensuite et loinderrire, la ville de Hamma Bou-ziane avec 9 projets, alors quecelles de Ain Smara, Didouche

    A Constantine, aprs la paren-thse du mois de Ramad-han, la monotonie sest rinstal-le dans la capitale de lEst ctde la canicule qui a succd quelques journes de fracheurayant conclu le mois de carme.Tandis que les loisirs sont au pointzro, les autorits locales conti-nuent dannoncer des projetsmirobolants qui viendraient sa-tisfaire les besoins de la jeunes-se. Hier seulement, nous avonsentendu sur les ondes de la ra-dio rgionale que lAPC de Zi-ghoud Youcef vient de rserversur le budget de la commune,une enveloppe de 7,5 milliardsde centimes pour la ralisationde plusieurs projets de structu-res de loisirs, dont une dizainedaires de jeu pour enfants pourune valeur de 2 milliards, et pourla cration de stades de proximi-t dans les quartiers et les villa-ges de la commune. Faites-moivivre aujourdhui et tuez-moi de-main, ont rtorqu des citoyensen entendant cette information.O en est le projet de rhabili-tation du parc de loisirs de Dje-bel Ouahch ? Celui de la fortdEl-Meridj ? Sans parler de larhabilitation de la piscine de SidiMcid qui constitue aujourdhui leseul poumon par o respire tou-te la population, il ne reste nosjeunes que les stades matco etles terrains vagues lesquelsdailleurs sont en voie dextinc-tion, mangs quils sont par lebton, pour sarer et compen-ser des vacances ailleurs quils nepeuvent se payer, a commentamrement un citoyen.Contact hier, le directeur destablissements de jeunesse(ODEJ), M. Eulmi, a bien con-firm que les excursions vers les

    A. Z.

    Le carrefour dEl Gammas figu-re parmi les plus honnis despoints noirs de la circulation auto-mobile, Constantine. Axe nvral-gique ou passage oblig vers plu-sieurs directions, dont une bretellemenant lautoroute Est-Ouest etdivers autres accs vers des cits r-sidentielles occupes par une popu-lation trs dense (El Mouna, 4me Ki-lomtre, la cit dEl Gammas o lonrecense prs de 65.000 mes, ainsique lhpital Erriadh), le rond-point dEl Gammas est congestion-n par un trafic de vhicules des plusimposants, crant, longueur dejourne, des embouteillages mons-

    plages du littoral de lEst (An-naba, Skikda, Collo et Jijel)vont reprendre par bus, chaquejeudi, de tous les chefs-lieuxdes communes, mais est-ce suf-fisant pour un nombre dhabi-tants f rlant le mi l l iondmes ? Que feront les fa-milles et les jeunes durant lesautres jours de la semaine ?LAPC a annonc avant-hiercomme panace au manque deloisirs, le programme de la 3e

    partie du cycle du spectacle devarits nocturne appel Laya-li Cirta, qui va staler sur unedizaine de jours, et il est prvula venue des grandes vedettes in-ternationales, arabes et nationa-les, linstar de cheb Khaled,cheb Bilal et Kadem Essaher. Lesorganisateurs, cer tainementpour viter de rquisitionner desmoyens de transport afin de con-duire les gens aux spectacles, ontdcid cette fois dorganiserceux-ci au centre de la ville, danslenceinte toute neuve du stadeBenabdelmalek, quelques m-tres seulement de la station dutramway. Cest une gouttedeau dans un ocan, ont rtor-qu encore nos interlocuteurs.Comme le football, les spectaclesde varits artistiques peuventtre considrs comme des loi-sirs, mais ils sont rservs, cha-cun, une catgorie particulirede la population et ils ne peu-vent rpondre que partiellementaux besoins des masses en lamatire. Cest pour cela quilfaut concevoir des loisirs demasses permanents et la por-te de tous. Hlas ! Depuis desannes, on ne fait que miroiterdes projets pour lavenir, unavenir qui reste venir !

    A. M.

    LoisirsPeut mieux faire !

    Mourad, Zighoud Youcef et AinAbid se partagent, quitable-ment, le reste du programme. Le dispositif Blanche Algrie,prvoit une dure de 3 mois re-nouvelables 4 fois, soit une an-ne, et un cot de 85 millionsde centimes pour chacun des100 projets. Toujours selon no-tre interlocutrice, le tcheron oule propritaire de la future micro-entreprise, ligible au dispositif,doit avoir un ge compris entre18 et 40 ans et doit recruter 7ouvriers, dont la rtribution nedoit pas tre infrieure au Salai-re national minimum garanti(SNMG). En plus, il est fait im-position au tcheron ou gestion-naire de la petite entreprise, parle cahier des charges, souligne-ra-t-elle, de dclarer et daffilierses travailleurs la scurit so-ciale. Enfin, les postulants et fu-turs tcherons doivent tre li-bres de tout engagement, ch-meurs de leur tat et inscrits, ce titre, au dispositif de la di-rection de lAction sociale, ain-si que rsidant dans la commu-ne concerne par le program-me Blanche Algrie.

    Blanche Algrie100 projets

    pour sept communes

    EPSP Mentouri

    Conflit autourde la reprsentativit

    du syndicatdes gnralistes

    t surpris dentendre ce dernier leurrtorquer quil ne pourrait pas se ru-nir avec eux parce quils ne sont pasreprsentatifs. Et ce fut le clash entreles deux partenaires sociaux. Nousnous sommes abstenus, nous aussi, denous runir avec lui aussi longtempsquil sen tient cette position ngati-ve, diront les confrenciers qui se sontadresss, alors, la tutelle, le direc-teur de wilaya de la Sant, de la Po-pulation et de la Rforme hospitalireen loccurrence. Nous avons deman-d une runion avec le DSP, mais, pouron ne sait quelles raisons, ce dernierna donn, jusqu prsent, aucunesuite notre demande. Aussi, inter-vient le Dr. Khengui, lunanimit deses membres, le bureau de wilaya adcid dester en justice le directeurde lEPSP Mentouri et de tenir uneconfrence de presse pour faire con-natre, lopinion publique, les tenantset aboutissants de ce conflit. A la suitede cela, la DSP sest empresse denous convoquer en urgence au si-ge de la direction. Et quand nousnous y sommes prsents nousnavons trouv, malheureusement,comme interlocuteur, que le secr-taire gnral qui assurait lintrim,car le directeur de la Sant tait encong. Et de poursuivre nous avonsdonc dcid de reporter lentrevue, auretour de ce dernier, tout en suspen-dant le lancement de laction en justi-ce et en organisant la confrence depresse daujourdhui. Interrogs sur les actions quils comp-tent prendre, avant le retour du DSP,le prsident du bureau de wilaya duSNMGSP, le Dr. Khengui, a rpondu :dici-l, nous nous abstenons dorga-niser la moindre action de revendica-tion, soit par sit-in, ou par la grve, etce, sans avoir cout le DSP pour con-natre sa position et les dispositionsquil compterait prendre, ventuelle-ment, pour rgler le conflit. Si nousobtenons des garanties de sa part con-cernant la leve des entraves notreactivit syndicale, tant mieux, mais sinous obtenons une rponse ngative,le bureau du syndical de la structuresera appel se runir avec le bureaude wilaya pour concertation et pourprendre les dcisions qui simposent,afin de faire aboutir nos revendicationsde mener librement des activits syn-dicales au sein de la structure, confor-mment la rglementation en vi-gueur, a conclu le Dr. Khengui.

    tre. Cest devenu infernal demprun-ter cet axe routier, se lamententtaxieurs, habitants, commerants enactivit dans la rgion et autres auto-mobilistes rejoignant lautoroute. Unmdecin neurologue qui a pris atta-che avec notre rdaction en est arri-v revendiquer une prsence poli-cire ce carrefour pour rglemen-ter le trafic routier, livr actuellement une anarchie indescriptible. La priorit de passage appartientaux plus audacieux, laisse-t-il en-tendre. Le code de la route est vitetouff par le ronflement des mo-teurs et les klaxons des