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14 ET 21 MARS

L es électeurs français sont appelés à se rendre aux urnes les 14 et 21 mars

prochains pour élire leurs conseillers régionaux, autre-ment dit leurs représentants au conseil régional, l’assem- blée délibérante de la Région. Les bureaux de vote seront ouverts de 8h à 18h. C’est un scrutin de liste à deux tours : un seul bulletin par enveloppe, sans adjonction ni suppression de noms et sans modification de l’ordre de présentation. Les listes sont régionales, mais constituées d’autant de sections qu’il y a de départements dans la région. En Poitou-Charentes, cinquante-

cinq postes sont à pourvoir. Si une liste recueille au premier tour la majorité absolue des suffrages exprimés, elle béné-ficie du quart des sièges à pourvoir. Les sièges restants sont répartis à la proportion-nelle entre toutes les listes ayant obtenu au moins 5% des suffrages exprimés. Si aucune liste n’a la majorité absolue, un second tour est organisé. La durée du mandat des nou-veaux conseillers régionaux sera de quatre ans, sous réserve de la publication, avant la date du scrutin, de la loi synchro-nisant les renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux. La réforme

des collectivités locales pré- voit que nous élisions en mars 2014, des conseillers territo- riaux, appelés à siéger à la fois au Département et à la Région.Rappelons que les domaines d’action de la Région sont le développement économique, l’aménagement du territoire et les transports, les lycées, la formation, la culture et le sport.

Sylvie Méaille

Les dates du scrutin des régionales ont été fixées au 14 mars pour le premier tour et au 21 mars pour le second tour. Les conseillers régionaux qui seront élus siègeront jusqu’en 2014.

Élections régionales sur fond de réforme19 nouveaux

bureaux de votePar mesure d’hygiène, plus aucun restaurant scolaire n’accueillera désormais de bureau de vote.

Les électeurs qui votaient au res- taurant scolaire Jules-Ferry devront se rendre soit à la salle de biblio-thèque, soit à l’école maternelle.

Ceux inscrits au restaurant sco- laire Louis-Pasteur, vont soit à la salle de jeux du bâtiment C, soit dans une salle de classe du bâtiment C, soit dans la salle de jeux de l’école maternelle.

Ceux inscrits au restaurant scolaire Ferdinand-Buisson, iront désormais soit sous le préau de l’école élémen-taire, soit à la salle d’arts plastiques, soit à l’école maternelle.

Pour ceux qui votaient au restau-rant scolaire George-sand, ils iront soit à l’école élémentaire (préau), soit à l’école maternelle (salle de jeux).

Pour ceux qui votaient au restau-rant scolaire des Brizeaux, le chemin des isoloirs les conduit au centre de loisirs (salle 4). Mais pour ceux qui votaient au groupe scolaire des Brizeaux, c’est à l’école maternelle (salle de jeux).

Le bureau de vote du restaurant scolaire Pierre-de-Coubertin est transféré à l’école élémentaire (préau) ;

Jacques-Prévert : à la maison des associations de Sainte-Pezenne ;

edmond-Proust : à la salle de sports du même nom ;

agrippa-d’aubigné : à la salle des fêtes de Saint-Liguaire ;

Langevin-Wallon primaire : au groupe scolaire du même nom ;

ernest-Pérochon : à l’école élé-mentaire (préau).

Enfin, le bureau de vote de l’école de la mirandelle est déplacé à l’école élémentaire (préau).

Attention, seuls les électeurs dont le bureau de vote change de site (et non simplement de salle) recevront une nouvelle carte d’électeur.

Retrouvez les coordonnées de tous les bureaux de vote sur le site internet www.vivre-a-niort.com

Vote Par ProCUratioNsi vous êtes dans l’incapacité de participer au scrutin pour des raisons professionnelles ou médicales, parce que vous êtes en vacances ou en forma-tion, vous pouvez vous faire représenter par la personne de votre choix, à condition qu’elle soit inscrite à Niort. Pour éta-blir votre procuration, vous devez vous rendre du lundi au vendredi au tribunal d’instance, 18 rue marcel-Paul (de 9h à 12h et de 14h à 16h), ou au com-missariat de police central (de 8h à 20h), ou au poste de police du Clou-Bouchet, 10 bis rue Jules-siegfried (de 10h30 à 18h). Faites cette démarche le plus tôt possible pour tenir compte des délais d’achemi-nement et de traitement en mairie.

Pas eNCore iNsCrit sUr Les Listes ?si, pour des raisons professionnelles, vous vous êtes installé à Niort après le 1er janvier 2010, vous pouvez encore déposer une demande d’inscription sur les listes électorales. Cette possibilité, longtemps réservée aux fonction-naires, a été étendue en 2009 à tous les salariés du public et du privé, ainsi qu’aux membres de leur famille. Ne tardez pas ! Vous avez jusqu’au 4 mars 2010 inclus.

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rdÀ Niort, on apprend à voter dès l’école.

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Des pavés assortis à ceux de la place du Roulage à laquelle elle est reliée et...

des petits bancs de pierre en hommage à son nom ! La rue du Petit-Banc, qui s’appelait d’ailleurs avant le XVIIIe siècle rue des Petits-Bancs, va entre-prendre sa mue. De mars à la mi-mai, ce sont d’abord les concessionnaires des réseaux qui vont prendre pied sur le chantier. Changement des branchements en plomb par le Syndicat des eaux, reprise des branchements d’assainis-sement, remplacement d’un câble à haute-tension et effa-cement des réseaux électri- ques aériens, ces nœuds de fils qui défigurent les façades. Débuteront ensuite les travaux de la Ville qui a pour objectif de rendre la petite rue histo-rique aussi plaisante à regar-der qu’agréable à emprunter. D’abord parce qu’elle est une entrée possible dans l’hyper-

centre et la colline Notre-Dame, dans le prolongement de la rue de la Gare (également

refaite, lire ci-desssous). Ensuite parce qu’elle devient une “zone de rencontre” c’est-à-dire une rue où la priorité est donnée aux piétons et aux cyclistes, totale ment accessible aux personnes handicapées, et où les voitures ne doivent pas dépasser 20 km/h. Les trottoirs

seront donc abaissés au niveau de la chaussée et réalisés en béton désactivé. Le caniveau sera au milieu de la chaussée et en pavés de granit beige pour conférer à la rue son caractère ancien. Les carre- fours seront soulignés par le dessin des pavés en granit de même que les façades qui seront ainsi alignées visuelle-ment, comme avenue de Paris. Et pour accompagner cette rénovation radicale, la Ville a pour ambition de ne pas ins-taller ces fameux potelets qui rompent la perspective en faisant le pari que nous serons respectueux des lieux et ne pratiquerons pas le station- nement sauvage ! La fin des travaux est estimée à septem-bre. Sachez que si la circulation sera coupée par tronçons, avec mise en place de déviations, les riverains auront, quant à eux, accès aux lieux. Budget total : 225 000 euros mais avec une aide de l’Etat qui favorise la mise en place de ces fameu-ses nouvelles “zones de ren-contre”.

Véronique Bonnet-Leclerc

Entrée de ville pour tous ceux qui arrivent à Niort en train mais

aussi très fréquentée par de nom-breux Niortais, la rue de la Gare va être refaite à compter de ce mois de mars. Dans le prolongement des aménagements réalisés lors de la réfection de la place du Roulage, c’est-à-dire sur le tronçon qui va jusqu’à la rue du 14-Juillet, la réno-vation sera complète : création de bandes cyclables, rénovation des réseaux souterrains (eau, assai- nissement, gaz) et réfection de la chaussée et des trottoirs. Et dans la

continuité avec la rue du Petit-Banc. Le chantier démarre en mars et devrait durer jusqu’en juin. La circulation sera réorganisée de sorte à être interrompue le moins possible et une déviation sera mise en place par la rue des Trois- Coigneaux si nécessaire. Dans la deuxième partie de la rue, qui va de la rue du 14-Juillet à la Gare, les travaux seront plus légers : en effet, le Transport en commun en site propre (TCSP), qui doit être mis en place par la Communauté d’agglomération dans les années

qui viennent, imposera des amé- nagements. Donc dans l’immédiat, les réseaux souterrains seront là aussi refaits. Comme c’est désor-mais la règle, ces travaux rendront les lieux accessi-bles aux personnes handicapées et à mobilité réduite, qu’il s’agisse des passages piétons podotactiles pour les malvoyants ou des arrêts de bus

aménagés spécialement. La fac- ture globale de ce chantier s’élève à 250 000 euros, à la charge de la Ville.

La rue du Petit-Banc rénovée

Continuité rue de la Gare

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C’est ce mois-ci que démarrent les travaux tant attendus dans la petite rue historique. Objectif : lui redonner l’allure qui lui revient comme zone de rencontre.

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Des pavés et des petits bancs de pierre pour la rue... du Petit-Banc.

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Le diagnostic réalisé par les services municipaux faisait apparaître un manque dans le

quartier et le Conseil de quartier Goise-Champommier-Champclairot souhaitait s’investir dans ce projet. Car sur les 100 000 euros de crédits qui lui ont été alloués par la Ville en 2010, il affectera 90 000 euros à cette opération qui coûte 180 000 euros. A partir de ce mois de mars, la Ville aménage une aire de jeux pour les enfants qui ont jusqu’à 8 ans environ. Une immense aire de 1 000 mètres carrés qui comprendra à la fois des structures de jeux et un espace végétal dédié aux cinq sens. Sa particularité est d’avoir

été, dès sa conception, imaginée pour être accessible aux enfants handicapés et pour susciter l’éveil de leurs sens par le toucher ou l’odorat, par exemple.

Le sol amortissant et le gazon synthétique permettront aux fauteuils de rouler, les jeux comporteront des sièges enveloppants ou des cordes pour aider nos pitchouns à s’accro-cher et certaines structures sup-porteront même le poids d’un adulte accompagnateur au besoin. Le toboggan aura lui aussi une parti-cularité avec sa sortie latérale qui permet aux bambins un atterrissage moins acrobatique que certains !

Et seront glissées des dalles amor-tissantes sous le gazon synthétique, sous les balancelles, en cas de chute. De quoi favoriser la motricité et l’apprentissage en toute sécurité en somme. Au bout de la partie réservée aux jeux, au centre de laquelle sera installée une borne-fontaine, un jardin circulaire sera aménagé. Il prendra sa place autour d’un gros marronnier qui sera entouré d’un banc circulaire, comme dans les albums d’Astérix ! Tout autour, un cheminement avec des pavés à l’ancienne, récupérés sur un autre chantier de la Ville, dessinera un parcours avec des petits dénivelés

et les végétaux choisis devraient offrir, quand ils auront poussé, de bonnes cachettes…

Situé en bordure d’une noue, c’est-à-dire un tout petit ruisseau, ce bel espace se verra planté d’une quinzaine d’arbres – que des essences locales, adaptées au milieu humide – une cinquantaine d’arbustes et une bonne centaine de plantes vivaces. Histoire de devenir à terme un vrai parc pour tous les habitants du quartier. L’objectif de la Ville est d’ouvrir les lieux avant l’été.

Véronique Bonnet-Leclerc

C’est juste avant les fêtes de Noël que la Ville a pu ouvrir au public

deux nouveaux parkings gratuits. L’un à côté de l’église Saint-Etienne, rue Gambetta, compte 30 places. Situé sur un terrain racheté par la Ville, il cor-respond à la volonté d’ouvrir des par-kings-relais en centre-ville. L’idée est de permettre aux automobilistes de se garer gratuitement, avant de se rendre ensuite dans l’hyper-centre soit à pied, soit par la navette CitiTan dont l’arrêt sur les ponts Main se trouve à 250 mètres. Appréciable sur cet axe très fréquenté qui conduit à l’avenue de Nantes ou à la route de Coulonges. L’autre parking se trouve rue Tartifume et a une capacité de 130 places. Intégré

à un vaste projet qui le reliera à terme aux venelles de la rue de Strasbourg, en contrebas desquelles il se trouve, ce parking qui devait à l’origine comporter un verger a été réalisé sur un ancien terrain de Gaz de France. Terrain qui s’avère avoir été pollué et sur lequel il a fallu finalement couler un enrobé. Egalement bien situé, à deux pas de l’avenue de Paris, ce parking devrait compenser pour partie les places sup-primées lors des travaux d’aménagement de la Brèche. Enfin, sachez que tous les efforts déployés par la Sopac pour sti-muler la fréquentation des parkings à Niort ont porté leurs fruits : le parking Marcel-Paul par exemple a doublé sa fréquentation en deux ans…

C’est dans le quartier de Goise, entre le stade Massujat et la maison de quartier, que va être créée la première aire de jeux à Niort accessible aux enfants handicapés.

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Première : des jeux adaptés aux enfants handicapés

Deux parkings gratuits ouverts

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130 places rue Tartifume.

Sièges enveloppants, dalles amortissantes et jardin des cinq sens...

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Vivre à Niort : a qui est destiné ce forum ?Nicole Gousseau : Ce forum, gratuit, est destiné à tous les jeunes, qu’ils soient lycéens, étudiants ou en recher-che d’emploi. L’an dernier, nous avons accueilli environ 300 personnes. Nous voyons de plus en plus de mineurs de 17 ans qui veulent travailler l’été. Sans doute parce que les plus âgés se débrouillent et vont directement sur Internet.

Vivre à Niort : Quel est l’objectif de ce forum ?Nicole Gousseau : C’est de répondre aux questions que se posent les jeu- nes : comment s’organiser pour trouver un job d’été, comment répondre à une

annonce… Il apporte des conseils et des contacts, c’est le “plus” par rapport aux offres d’emploi que l’on peut trouver sur le site Internet du centre régional d’information jeunesse.

Vivre à Niort : Concrètement, que va-t-on trouver sur ce forum?Nicole Gousseau : Outre des gui- des pratiques et des offres d’emploi, qui seront aussi consultables sur place avant et après, mercredi 24 et jeudi 25 mars après-midi des intervenants seront présents, regroupés en pôles : Un pôle où le jeune pourra réaliser son CV et sa lettre de motivation sur place et les donner le jour même ; il y trouvera des interlocuteurs pour l’aider à prépa-rer un entretien. Nous aurons un pôle

sur les différents métiers de l’animation. Un pôle employeurs où nous invitons ceux qui recrutent en masse, essentiel-lement des producteurs agricoles. Il y aura un pôle législation du travail ; nous allons sortir une fiche d’information pour les mineurs. On trouvera ausssi des informations sur les jobs à l’étran-ger ; des agences d’intérim seront présentes. Enfin, tous les postes infor-matiques seront à disposition pour les recherches d’emploi.

Vivre à Niort : Quels conseils don-neriez-vous à un jeune qui veut travailler cet été ?Nicole Gousseau : Travailler l’été est primordial pour certains jeunes. Or c’est maintenant qu’il faut s’y prendre. Il faut savoir que la majorité des offres propo-sées en Deux-Sèvres sont dans le domaine de l’animation. Un jeune qui a un BAFA(1) peut plus facilement trouver un job. Dans le département, beaucoup de jeunes vont ramer dans le Marais ; cependant, la saison y commence tôt. Enfin, les offres dans l’hôtellerie et la restauration se trouvent davantage sur la côte. Il ne faut pas hésiter à se déplacer, loger en camping…

(1) BAFA : Brevet d’Aptitude aux Fonctions d’Animateur.

Propos recueillis par Véronique Duval

Les 24 et 25 mars de 14h à 17h30, 3 rue de l’Ancien Musée, tél : 05 49 17 50 53. Entrée gratuite. Retrouvez aussi toutes les offres, vérifiées et mises à jour quotidiennement, sur www.ij-poitou-charentes.org

Questions - réponses pour un job d’été

JEunESSE

De nombreuses offres d’emploi, mais aussi des conseils et des contacts utiles : c’est ce que proposera le forum des jobs saisonniers, les 24 et 25 mars après-midi au Centre information jeunesse. Nicole Gousseau, la responsable du CIJ, a contacté par courrier plus de 600 employeurs potentiels.

Notez -leUn Dîner presque

parfait à Niort

Le tournage de la célèbre émission de m6 nous avait

été annoncé en décembre mais a finalement été reporté. il aura donc lieu dans notre ville du 1er au 5 mars et sera diffusé quatre mois après. si votre collègue de bureau ou votre cousin vous soutire ces jours-ci vos recettes préférées…si vous voyez se garer devant chez votre voisine le camion au logo de la petite chaîne, ayez la puce à l’oreille ! et profitez-en pour vous faire inviter à dîner comme goûteur émérite…

Validation des acquis de l’expérience

tous les mois, un mardi sur deux, se tiennent au Centre

Du Guesclin des réunions d’information sur la Vae. La Validation des acquis par l’expérience permet d’obtenir un diplôme ou un titre à partir de son expérience profession- nelle ou en tant que bénévole. Ce mois-ci, les réunions auront lieu les 16 et 30 mars, à 17 h30, salle de conférence 1. L’entrée est libre et gratuite.

maladies psychiques

Une conférence intitulée “maladies psychiques,

estime de soi et vie quotidienne” avec le psychologue Jean-Luc Douillard se tiendra jeudi 18 mars à 18h30 à l’institut de formation en soins infirmiers (à l’hôpital) à l’initiative de l’Union des amis et familles de malades psychiques (UNaFam). entrée gratuite.

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Nicole Gousseau.

Une mine d’infos pour les jeunes.

Des ParteNaires PréseNtsPôle emploi, ensemble socioculturel niortais, mission locale, Carrefour de l’innovation sociale du travail et de l’emploi, agen- ces d’intérim, services de la Ville… De nombreux partenaires se mobilisent pour ce forum.

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On va faire un filage, c’est-à-dire jouer toutes les scènes à la suite. Si vous

vous trompez, continuez à jouer.” Ce lundi de janvier, Isabelle Pineau, comédienne de la com-pagnie niortaise Boutabouh, s’adresse aux quinze élèves de 6e B qui, depuis novembre, s’initient au théâtre sur le thème de la fratrie. Avec une autre classe de 6e Segpa(1), ce sont en tout trente collégiens du collège François-Rabelais qui participent à ce projet.Des doigts se lèvent, des ques-tions fusent. “Mais en coulisses, on ne pourra pas voir les autres !” “Je ne sais pas tout par cœur.” Isabelle rassure, “tu fais ce dont tu te souviens, d’accord ?” et cadre les apprentis comédiens, aidée par Dany Harguindeguy, leur prof de théâtre : “En cou-lisses, on se concentre en silence. Pendant ce temps, vos camara-des jouent sur scène, pensez au public.” De rouge et de noir vêtus, Quentin et Florian s’avan-cent ; l’un agite une clochette. “Bonjour mesdames et messieurs, nous allons vous parler de la fratrie.” “Les frères et sœurs, quoi !” renchérit l’autre. “Démons-tration !” Jouant des “frères

grognons” ou “sœurs la classe”, des “chouchous” ou des aînés jaloux, les collégiens s’impliquent avec plaisir. Bientôt, ils présen-teront leurs saynètes à un public de camarades et de parents. N’empêche ! Rester concentrés et silencieux derrière les paravents s’avère un exercice difficile… Faire prendre conscience à des jeunes du travail lié à la création d’un spectacle est l’un des objectifs de la résidence de la compagnie Boutabouh à Sainte-Pezenne, qui s’achève ce mois-ci par un grand partage : entre le 15 et le 31 mars, enfants, ados et adultes impliqués dans ce projet vont exposer à leurs partenaires ou à leurs proches le fruit de leurs travaux.

Des ateliers tout public

Depuis mi-2009, Boutabouh a posé ses cartons dans le quartier. Au départ, les auteurs et comé-diennes Dominique Drugeon et Isabelle Pineau pensaient à un nouveau spectacle sur le thème des contraires, de la construction de l’identité ; ce qui les a amené à écrire sur la fratrie (lire encadré). La compagnie veut lier processus

de création artistique et actions culturelles, ce qui répond à la politique culturelle municipale de favoriser la création et la médiation culturelle dans les quartiers.La Maison de quartier, avec sa responsable enfance et famille, s’investit dans le projet et prend en main la coordination avec les autres partenaires : le centre de rééducation du Grand Feu, le collège François-Rabelais et le lycée Thomas Jean-Main, ainsi que l’école Jacques-Prévert. Le Grand Feu accueille les premiè-res répétitions, auxquelles sont conviés les résidents ainsi que des écoliers de CE2/CM1, les collégiens et les lycéens. Parallèlement, les artistes de la compagnie interviennent auprès de ces publics, chacun dans son domaine. Plasticienne, Dominique Drugeon anime deux ateliers : l’un avec des adultes, à la Mai-

son de quartier ; l’autre à l’école élémentaire, où elle aborde avec les enfants les notions de res-semblance, de différence et de complémentarité. Avec le musi-cien Toto Terny, les lycéens en 2e année de bac pro vont mettre en rythme et en musique les textes qu’ils ont eux-mêmes écrits, aidés par leurs profs de français et d’histoire de l’art. Et Isabelle Pineau est partie d’anecdotes des collégiens pour construire les saynètes… A l’heure d’achever cette résidence, les auteurs de la compagnie mettent en avant la richesse de ces échanges : “Une vraie dyna-mique s’est instaurée, qui a enrichi à la fois le projet culturel et le processus de création.”

(1) Segpa : Section d’enseignement général et profes- sionnel adapté.

Véronique Duval

Fraternellement vôtreSainte-Pezenne

Des Pexinois de tous âges ont participé à des ateliers artistiques sur le thème de la fratrie, en lien avec la création du nouveau spectacle de la compagnie Boutabouh.

Violette et la petite sœur enfant chérie de ses parents, Violette grandit en enfant unique. lorsqu’on lui annonce qu’elle va avoir une petite sœur, elle n’est pas d’accord, mais alors pas du tout ! ecrit par Dominique Drugeon et isabelle pineau, le prochain spectacle de la compagnie Boutabouh adopte le point de vue de l’enfant pour embarquer son public dans un univers très visuel où fantasmes, rêve et réalité se confondent. a découvrir en famille, à partir du 21 mai au patronage laïque.

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Les collégiens de François-Rabelais en plein “filage“.

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