11th IFSB Summit

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MUNIRUDDEEN LALLMAHAMOOD : Accroître le commerce dans la région Afin de consolider les relations diplomatiques et valoriser le commerce dans la région, Enterprise Mauri- tius et Small Enterprise Promotion Agency (Senpa) organisent une foire du 24 au 26 avril aux Seychelles. Quelque 55 entreprises mauriciennes et seychelloises y participent. Le Mauritius International Trade fair permet aux entreprises des secteurs du textile, d’ingénierie légère, d’agro-industrie, du mobilier, des chaussures, d’artisanat, de la bijouterie et des services, entre autres, d’exposer leurs produits. 7 w w w . l e m a t i n a l . c o m LE MATINAL, PORT-LOUIS, MERCREDI 9 AVRIL 2014 LA BOURSE OPENING CLOSING VOLUME P/E DIV. NET PRICE PRICE TRADED RATIO YIELD ASSET (RS) (RS) % VALUE(RS) MARDI 8 AVRIL 2014 BANKS & INSURANCE BBC 7.24 7.50 500 75.00 0.27 1.40 CIM Financial Services Ltd 8.00 8.00 314,000 10.96 2.75 3.66 MCB Group 215.00 214.50 134,518 11.82 2.84 123.76 Mauritian Eagle Ins. Co. Ltd 112.25 112.25 7.71 3.12 93.45 Mtius Union Ass. Co. Ltd 134.50 135.00 10900 10.42 3.70 85.95 SBM 1.06 1.06 5,525,448 5.75 5.66 0.64 Swan Insurance Co. Ltd 296.00 296.00 10.91 3.68 199.40 COMMERCE CMP 27.00 27.00 180.00 1.85 54.84 ENL Commercial Ltd 23 23.2 3600 - 6.90 25.71 Harel Mallac Ltd 119.00 119.00 - 2.52 149.42 Innodis Ltd 55.50 55.50 7500 12.53 3.24 49.81 Ireland Blyth Ltd 108.00 106.00 11,020 13.38 2.36 63.37 Vivo Energy Mauritius Ltd 150.00 150.00 300 19.76 0.67 16.30 INDUSTRY Gamma Civic Ltd 46.50 46.50 1300 12.02 1.94 17.90 Go Life Int. PCC (USD) 0.02 0.02 6.67 - 0.10 Phoenix Beverages Ltd 190.00 190.00 32.59 4.21 165.03 MCF Industry Ltd 23.00 23.00 41.82 4.35 34.48 Mauritius Oil Refineries Ltd 27.50 27.65 116 19.75 5.06 11.98 MSM Ltd 8.10 Suspended - - - Plastic Industry (Mtius) Ltd 77.00 77.00 16.24 4.22 47.87 United Basalt Products Ltd 88.50 89.00 900 14.69 3.37 111.12 INVESTMENT Atlantic Leaf Properties Ltd 1.00 1.00 - - - Alteo Ltd 36.00 35.80 31,075 13.72 2.09 50.59 Belle Mare Holding Ltd 260.00 265.00 2000 25.58 3.02 427.78 Caudan Development Ltd 1.11 1.11 15300 22.20 3.60 3.53 CIEL Limited 7.00 7.00 132,200 18.82 2.00 7.83 Fincorp Investment Ltd 18.90 18.90 91,100 70.00 1.59 33.70 MDIT 5.92 5.90 800 7.02 5.25 4.13 National Inv. Trust Ltd 46.00 45.50 1090 98.91 1.32 68.95 Promotion and Dev. Ltd 85.25 85.25 - 1.76 182.55 P. O. L. I. C. Y Ltd 8.06 8.04 13100 15.46 4.98 5.78 RGRE Company Ltd (USD) 1.35 1.35 - 0.89 1.20 Rogers & Co. Ltd 203.25 203.25 2.93 2.95 332.08 ENL Land Ltd 50.00 50.00 9588 8.47 2.44 67.62 ENL Land Ltd (Preference Shares) 42.75 42.75 - 6.55 - Terra Mauricia Ltd 39.30 38.50 6159 24.06 2.08 72.35 United Docks Ltd 70.00 70.00 - - 176.12 LEISURE AND HOTELS Automatic Systems Ltd 112.25 113.00 767 9.74 8.85 11.23 New Mauritius Hotels Ltd 86.00 86.00 271 37.55 1.16 82.45 Lux Island Resorts Ltd 40.00 40.00 36,000 43.96 - 31.70 Sun Resorts Ltd 40.00 39.00 552,611 - - 57.35 PROPERTY DEVELOPMENT Bluelife Ltd 8.80 8.80 32,732 2.06 - 8.84 Le Meritt Holdings Ltd 5.82 5.82 11.88 3 0.93 SUGAR Omnicane Ltd 89.00 89.00 2 14.26 3.09 132.19 TRANSPORT Air Mauritius Ltd 16.90 16.90 5100 - - 29.94 FOREIGN Dale Capital Group Ltd 3.50 3.50 - - - FUNDS / GBL COMPANIES SACRE Fund Ltd ( USD ) 5.60 5.60 7.47 2.32 5.75 EXCHANGE TRADED FUND( ETF ) NewGold Issuer Limited 403.75 403.75 NewPlat 434.25 434.25 LE MARCHÉ OFFICIEL ‘‘L’émission des obligations islamiques souveraines a des avantages’’ De quelle façon, le 11e sommet de l’IFSB organisé par la Banque de Maurice contribuera au secteur financier ? Ce sommet contribuera de plusieurs façons. D’abord, cela fait partie du gouvernement de promouvoir le pays en tant que centre financier internatio- nal pour les investissements transfrontaliers. Quel soit con- ventionnel, éthique ou islami- que, le but final est que le pays en tire des avantages. Dans le court terme, le sommet sera une plate-forme de marketing et dans le long terme, les retours poten- tiels seront en termes de crois- sance des activités économi- ques dans le secteur des ser- vices financiers. C’est une autre perspective qui illustre un avan- tage direct dans le service finan- cier, en particulier pour des insti- tutions financières non bancaires. Il y aurait une multitude d’oppor- tunités avec des pays où nous avons des accords de non double imposition et Maurice peut tirer profit des instruments financiers islamiques. Nous ne serons pas le premier pays qui prendra avantage de la finance is- lamique. Les Bermudes, le Luxem- bourg, le Singapour et Hong Kong en tirent déjà avantage. Croyez-vous dans le succès de la finance islamique à Maurice, même si nous ne sommes pas un État islamique ? Nous devons comprendre qu’il y a une différence entre la religion et la finance islamique. La finance islamique fait partie d’une re- prise des éthiques religieuses isla- miques dans les affaires interna- tionales qui se développent dans les juridictions où la loi et la reli- gion ne sont pas en conflit. Ces éthiques islamiques sont des normes universelles dans chaque religion. Dans notre contexte, les transactions financières islami- ques sont couvertes par les lois du pays. La loi mauricienne est établie comme la bonne loi du con- trat, que ce soit pour les transac- tions financières domestiques ou internationales. Par contre, les principes religieux islamiques sont suivis et appliqués par les par- ties dans la transaction comme des principes éthiques et non pas comme des principes légaux. Ces contrats sont toujours appliqués dans le judiciaire mauricien. Quels sont, selon vous, les pro- duits islamiques qui peuvent être promus à Maurice ? On peut pratiquement offrir tout mode de financement sous les ins- truments financiers islamiques. Cependant, la principale diffé- rence est que la relation entre la banque islamique avec les four- nisseurs de fonds et les utilisa- teurs de fonds n’est pas fondée sur une relation prêteur-emprunteur. C’est en fait le principal facteur qui détermine la manière dont les deux banques islamiques et les banques conventionnelles travail- lent. La relation se fonde sur un in- vestisseur (déposant, dépositaire) et les partenaires de l’investisse- ment conjoint pour le bailleur de fonds et l’acheteur (locataire, partenaires de co-investissement pour l’utilisateur de fonds). De toute façon, il s’agit simplement d’une transaction commerciale en- tre les deux parties. Je dois ajouter qu’à côté des produits fi- nanciers islamiques, l’industrie halal tels que l’hôtellerie, le tourisme médical, le Food & Beverage, la pharmaceutique et les textiles constituent des opportunités pour Maurice et les entreprises mauriciennes. Sommes-nous en retard sur la finance islamique ? Nous sommes encore en retard. Une des raisons est que le concept n’est pas bien compris par les prin- cipaux acteurs qui sont les ban- quiers, les comptables, les audi- teurs et d’autres professionnels. Il est maintenant temps pour une banque d’offrir ses services. Et, c’est une fois que les produits et les services sont offerts que nous trouverons les bénéfices et les avantages. Dans plusieurs pays, l’émission d’obligations islami- ques souveraines est sous la forme de marketing ou la promotion de la finance islamique. Cela ne veut pas dire que nous devons émettre une obligation souveraine pour promouvoir la finance islamique, mais l’émission des obligations is- lamiques souveraines est avan- tageuse pour le pays. Le gouverne- ment doit les considérer. Quels sont les obstacles qui peuvent empêcher le dévelop- pement de la finance islami- que à Maurice ? La conscientisation se présente comme la solution clé pour enlever cette barrière. En se basant sur mes discussions, la finance isla- mique est à peine comprise par la communauté musulmane. Nous ne devons pas voir la finance islami- que et les services bancaires is- lamiques comme des produits reli- gieux. Une fois qu’on l’a compris, les aspects éthiques des produits et les avantages que nous pouvons en gagner sont davantage considérés. Ainsi, tout le monde en tirera avantage. [email protected] Muniruddeen Lallmahamood. La Banque de Maurice tiendra, pour la première fois, le 11e sommet du Islamic Financial Services Board (IFSB) en mai. Plusieurs experts de la finance islamique y participeront. Muniruddeen Lallmahamood, consultant en finance islamique, avance que les obligations islamiques souveraines comportent des avantages pour le gouvernement. — Propos recueillis par Anisha Madayah. “Nous ne devons pas voir la finance islamique et les services bancaires islamiques comme des produits religieux.” La baisse du prix du sucre affectera les revenus sucriers de 2014 Il est fort probable que les revenus sucriers 2014 pour la récolte de juin à novembre 2013 seraient moindres, selon un communiqué du Syndicat des sucres de Maurice daté du 8 avril. En effet, les mesures spéciales prises par la Commission euro- péenne en 2013 pour augmenter l’offre du sucre sur le marché de l’Union européenne, ainsi que la baisse du cours mondial du prix du sucre en sont les princi- pales causes. Le prix moyen de la tonne de sucre blanc raffiné livré en Europe a été estimé à 725 euros en mai 2013 pour passer à 629 euros la tonne en février 2014, selon la Commission européenne. De plus, pour le syndicat, depuis la fin du ‘Protocole sucre’ en 2009 et l’abandon des prix garantis, l’Europe achète le sucre au cours mondial. De ce fait, le prix de la tonne de sucre a été revu à Rs 16 000 pour la récolte de 2013 contre une estima- tion initiale de Rs 16 500 la tonne en juin 2013, a précisé le syndicat. De plus, le prix payé aux producteurs mauriciens sera aussi affecté. Pour la récolte 2012, le syndicat avait acheté la tonne du sucre aux producteurs à Rs 17 573. Depuis janvier 2013, ce prix ne cesse de diminuer. Pour rappel, Statistics Mauri- tius a estimé la production sucrière de 2013 à 410 000 tonnes, soit une hausse de 1,2% par rapport à 2012. [email protected] Le prix moyen de la tonne de sucre blanc raffiné livré en Europe, a été revu à la baisse. Levée de fonds de Ciel pour davantage d’investissements Afin de concrétiser sa levée de fonds pour le financement de ses divers projet, le conseil d’administration de CIEL a dé- cidé de demander à ses action- naires l’autorisation de lever un montant maximum de Rs 2 milliards. Ainsi les action- naires seront appelés à se prononcer sur cette augmenta- tion de capital lors d’une as- semblée spéciale, le dernier jeudi du mois d’avril. La direc- tion de la compagnie espère, ainsi, compléter cette opéra- tion avant le 30 juin, selon un communiqué officiel publié par le groupe CIEL. Il est également annoncé que le Listing Committee de la Stock Exchange of Mauritius (SEM) a approuvé les Listings Particulars qui accompagne- ront la convocation des action- naires à cette assemblée. Les actionnaires recevront sous peu les documents officiels liés à cette levée de fonds, mais ces informations ont déjà été publiées sur le site Internet de la Stock Exchange of Mau- ritius. Avec des développements importants principalement dans le secteur touristique à travers le rachat d’une part additionnelle de 10% du groupe hôtelier Sun Resorts dont il est déjà l’actionnaire principal, CIEL devra prévoir des capi- taux pour participer à l’aug- mentation de capital annoncée par SRL et soutenir l’Offre publique d’achat (OPA) déclen- chée sur cette compagnie. ‘‘L’ouverture de son capital à des investisseurs privés permettra à CIEL de lever des montants importants, tout en nous donnant la possibilité de nous associer à des parte- naires stratégiques qui croient au potentiel de développement de Maurice et de la région. Nous nous attendons à ce que le montant minimum investi par un investisseur soit de Rs 200 millions. Nous pensons lever près de Rs 2 milliards auprès de cinq ou six investis- seurs européens, privés et in- stitutionnels’’, a déclaré Jérôme de Chasteauneuf de CIEL. D’autre part, le pôle finan- cier de CIEL devrait connaître une croissance importante avec l’acquisition envisagée de la deuxième plus grosse ban- que malgache, la BNI. Cette dernière est une filiale de la banque européenne, le Crédit Agricole qui a décidé de se désengager de l’Afrique. Cette levée de fonds est donc un élément essentiel pour per- mettre au groupe CIEL de fi- nancer la croissance de ses pôles financiers et hôteliers, ainsi que des secteurs émer- gents tels que la santé dans le pays et en Afrique. ‘‘Nous avons la conviction que ce ‘Private Placement’ est la meilleure solution pour trou- ver les fonds supplémentaires nécessaires à la croissance du groupe. Malgré le niveau d’endettement très raisonnable du groupe, il n’est pas dans le meilleur intérêt de la com- pagnie de se “surendetter” pour financer nos nouveaux développements. Trop de dettes détruisent la valeur et ne per- mettent pas à la compagnie de payer des dividendes à un taux adéquat’’, a précisé Jérôme de Chasteauneuf. ‘‘Les investisseurs straté- giques ciblés sont un mélange de conglomérats multisec- toriels européens qui ont déjà un vif intérêt pour notre région et des institutions financières de développement dont l’expertise et la vaste expérience en Afrique et dans l’Océan Indien seront un atout supplémentaire pour CIEL’’, a mentionné le di- recteur exécutif de CIEL. De plus, la direction de CIEL croit fermement que les projets d’expansion du groupe vont permettre non seulement un renforcement du capital, mais aussi le développement du réseau international de CIEL. [email protected] Le conseil d’administration de Ciel a annoncé, en mars, son intention de lever des fonds pour le financement de divers projets de développement du groupe à Maurice, dans la région et en Afrique. “La direction du groupe croit fermement que les projets d’expansion vont permettre non seulement un renforcement du capital, mais aussi le développement du réseau international du groupe Ciel.” Jérôme de Chasteauneuf.

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M U N I R U D D E E N L A L L M A H A M O O D :

Accroître le commerce dans la régionAfin de consolider les relations diplomatiques et valoriser le commerce dans la région, Enterprise Mauri-tius et Small Enterprise Promotion Agency (Senpa) organisent une foire du 24 au 26 avril aux Seychelles.Quelque 55 entreprises mauriciennes et seychelloises y participent. Le Mauritius International Trade fair permet aux entreprises des secteurs du textile, d’ingénierie légère, d’agro-industrie, du mobilier,des chaussures, d’artisanat, de la bijouterie et des services, entre autres, d’exposer leurs produits. 7w w w . l e m a t i n a l . c o m

LE MATINAL, PORT-LOUIS, MERCREDI 9 AVRIL 2014

L A B O U R S EOPENING CLOSING VOLUME P/E DIV. NET

PRICE PRICE TRADED RATIO YIELD ASSET

(RS) (RS) % VALUE(RS)

MARDI 8 AVRIL 2014

BANKS & INSURANCE

BBC 7.24 7.50 500 75.00 0.27 1.40CIM Financial Services Ltd 8.00 8.00 314,000 10.96 2.75 3.66MCB Group 215.00 214.50 134,518 11.82 2.84 123.76Mauritian Eagle Ins. Co. Ltd 112.25 112.25 7.71 3.12 93.45Mtius Union Ass. Co. Ltd 134.50 135.00 10900 10.42 3.70 85.95SBM 1.06 1.06 5,525,448 5.75 5.66 0.64Swan Insurance Co. Ltd 296.00 296.00 10.91 3.68 199.40

COMMERCE

CMP 27.00 27.00 180.00 1.85 54.84ENL Commercial Ltd 23 23.2 3600 - 6.90 25.71Harel Mallac Ltd 119.00 119.00 - 2.52 149.42Innodis Ltd 55.50 55.50 7500 12.53 3.24 49.81Ireland Blyth Ltd 108.00 106.00 11,020 13.38 2.36 63.37Vivo Energy Mauritius Ltd 150.00 150.00 300 19.76 0.67 16.30

INDUSTRY

Gamma Civic Ltd 46.50 46.50 1300 12.02 1.94 17.90Go Life Int. PCC (USD) 0.02 0.02 6.67 - 0.10Phoenix Beverages Ltd 190.00 190.00 32.59 4.21 165.03MCF Industry Ltd 23.00 23.00 41.82 4.35 34.48Mauritius Oil Refineries Ltd 27.50 27.65 116 19.75 5.06 11.98MSM Ltd 8.10 Suspended - - -Plastic Industry (Mtius) Ltd 77.00 77.00 16.24 4.22 47.87United Basalt Products Ltd 88.50 89.00 900 14.69 3.37 111.12

INVESTMENT

Atlantic Leaf Properties Ltd 1.00 1.00 - - -Alteo Ltd 36.00 35.80 31,075 13.72 2.09 50.59Belle Mare Holding Ltd 260.00 265.00 2000 25.58 3.02 427.78Caudan Development Ltd 1.11 1.11 15300 22.20 3.60 3.53CIEL Limited 7.00 7.00 132,200 18.82 2.00 7.83Fincorp Investment Ltd 18.90 18.90 91,100 70.00 1.59 33.70MDIT 5.92 5.90 800 7.02 5.25 4.13National Inv. Trust Ltd 46.00 45.50 1090 98.91 1.32 68.95Promotion and Dev. Ltd 85.25 85.25 - 1.76 182.55P. O. L. I. C. Y Ltd 8.06 8.04 13100 15.46 4.98 5.78RGRE Company Ltd (USD) 1.35 1.35 - 0.89 1.20Rogers & Co. Ltd 203.25 203.25 2.93 2.95 332.08ENL Land Ltd 50.00 50.00 9588 8.47 2.44 67.62ENL Land Ltd (Preference Shares) 42.75 42.75 - 6.55 -Terra Mauricia Ltd 39.30 38.50 6159 24.06 2.08 72.35United Docks Ltd 70.00 70.00 - - 176.12

LEISURE AND HOTELS

Automatic Systems Ltd 112.25 113.00 767 9.74 8.85 11.23New Mauritius Hotels Ltd 86.00 86.00 271 37.55 1.16 82.45Lux Island Resorts Ltd 40.00 40.00 36,000 43.96 - 31.70Sun Resorts Ltd 40.00 39.00 552,611 - - 57.35

PROPERTY DEVELOPMENT

Bluelife Ltd 8.80 8.80 32,732 2.06 - 8.84Le Meritt Holdings Ltd 5.82 5.82 11.88 3 0.93

SUGAR

Omnicane Ltd 89.00 89.00 2 14.26 3.09 132.19

TRANSPORT

Air Mauritius Ltd 16.90 16.90 5100 - - 29.94

FOREIGN

Dale Capital Group Ltd 3.50 3.50 - - -

FUNDS / GBL COMPANIES

SACRE Fund Ltd ( USD ) 5.60 5.60 7.47 2.32 5.75

EXCHANGE TRADED FUND( ETF )

NewGold Issuer Limited 403.75 403.75NewPlat 434.25 434.25

LE MARCHÉ OFFICIEL

‘‘L’émission des obligations islamiquessouveraines a des avantages’’

De quelle façon, le 11e sommet de l’IFSB organisé par la Banque de Maurice contribuera au secteur financier ?Ce sommet contribuera deplusieurs façons. D’abord, cela fait partie du gouvernement de promouvoir le pays en tant que centre financier internatio-nal pour les investissements transfrontaliers. Quel soit con-ventionnel, éthique ou islami-que, le but final est que le pays en tire des avantages. Dans lecourt terme, le sommet sera uneplate-forme de marketing et dans le long terme, les retours poten-tiels seront en termes de crois-sance des activités économi-ques dans le secteur des ser-vices financiers. C’est une autreperspective qui illustre un avan-tage direct dans le service finan-cier, en particulier pour des insti-tutions financières non bancaires.Il y aurait une multitude d’oppor-tunités avec des pays où nousavons des accords de non doubleimposition et Maurice peut tirerprofit des instruments financiers islamiques. Nous neserons pas le premier pays quiprendra avantage de la finance is-lamique. Les Bermudes, le Luxem-bourg, le Singapour et Hong Kongen tirent déjà avantage.

Croyez-vous dans le succès de lafinance islamique à Maurice,même si nous ne sommes pas un État islamique ?Nous devons comprendre qu’il y aune différence entre la religion etla finance islamique. La finance islamique fait partie d’une re-prise des éthiques religieuses isla-miques dans les affaires interna-tionales qui se développent dansles juridictions où la loi et la reli-

gion ne sont pas en conflit. Ceséthiques islamiques sont desnormes universelles dans chaquereligion. Dans notre contexte, lestransactions financières islami-ques sont couvertes par les lois dupays. La loi mauricienne estétablie comme la bonne loi du con-trat, que ce soit pour les transac-tions financières domestiques ouinternationales. Par contre, lesprincipes religieux islamiquessont suivis et appliqués par les par-ties dans la transaction comme desprincipes éthiques et non pascomme des principes légaux. Cescontrats sont toujours appliquésdans le judiciaire mauricien.

Quels sont, selon vous, les pro-duits islamiques qui peuventêtre promus à Maurice ?On peut pratiquement offrir toutmode de financement sous les ins-truments financiers islamiques.Cependant, la principale diffé-rence est que la relation entre labanque islamique avec les four-nisseurs de fonds et les utilisa-teurs de fonds n’est pas fondée surune relation prêteur-emprunteur.C’est en fait le principal facteurqui détermine la manière dont lesdeux banques islamiques et lesbanques conventionnelles travail-lent. La relation se fonde sur un in-vestisseur (déposant, dépositaire)

et les partenaires de l’investisse-ment conjoint pour le bailleur defonds et l’acheteur (locataire,partenaires de co-investissementpour l’utilisateur de fonds). Detoute façon, il s’agit simplement

d’une transaction commerciale en-tre les deux parties. Je doisajouter qu’à côté des produits fi-nanciers islamiques, l’industriehalal tels que l’hôtellerie, letourisme médical, le Food & Beverage, la pharmaceutique et les textiles constituent des opportunités pour Maurice et les entreprises mauriciennes.

Sommes-nous en retard sur la finance islamique ?Nous sommes encore en retard.Une des raisons est que le conceptn’est pas bien compris par les prin-cipaux acteurs qui sont les ban-quiers, les comptables, les audi-teurs et d’autres professionnels.

Il est maintenant temps pour unebanque d’offrir ses services. Et,c’est une fois que les produits et les services sont offerts que noustrouverons les bénéfices et lesavantages. Dans plusieurs pays,l’émission d’obligations islami-ques souveraines est sous la formede marketing ou la promotion de lafinance islamique. Cela ne veutpas dire que nous devons émettreune obligation souveraine pourpromouvoir la finance islamique,mais l’émission des obligations is-lamiques souveraines est avan-tageuse pour le pays. Le gouverne-ment doit les considérer.

Quels sont les obstacles qui peuvent empêcher le dévelop-pement de la finance islami-que à Maurice ?La conscientisation se présentecomme la solution clé pour enlevercette barrière. En se basant surmes discussions, la finance isla-mique est à peine comprise par lacommunauté musulmane. Nous nedevons pas voir la finance islami-que et les services bancaires is-lamiques comme des produits reli-gieux. Une fois qu’on l’a compris,les aspects éthiques des produits etles avantages que nous pouvons engagner sont davantage considérés.Ainsi, tout le monde en tireraavantage. — [email protected]

Muniruddeen Lallmahamood.

La Banque de Maurice tiendra, pour la première fois, le 11e sommet du Islamic Financial Services Board(IFSB) en mai. Plusieurs experts de la finance islamique y participeront. Muniruddeen Lallmahamood,consultant en finance islamique, avance que les obligations islamiques souveraines comportent des avantages pour le gouvernement. — Propos recueillis par Anisha Madayah.

“Nous ne devons pas voir la finance

islamique et les services bancaires islamiques comme

des produits religieux.”

La baisse du prixdu sucre affectera

les revenussucriers de 2014

Il est fort probable que les revenussucriers 2014 pour la récolte de juin à novembre 2013 seraient moindres, selon un communiqué du Syndicat des sucres de Maurice daté du 8 avril.En effet, les mesures spécialesprises par la Commission euro-péenne en 2013 pour augmenterl’offre du sucre sur le marché de l’Union européenne, ainsi que la baisse du cours mondial duprix du sucre en sont les princi-pales causes.

Le prix moyen de la tonne de sucre blanc raffiné livré en Europe a été estimé à 725 euros en mai 2013 pour passer à 629 eurosla tonne en février 2014, selon laCommission européenne. De plus, pour le syndicat, depuis la findu ‘Protocole sucre’ en 2009 et l’abandon des prix garantis,l’Europe achète le sucre au coursmondial.

De ce fait, le prix de la tonne de

sucre a été revu à Rs 16 000 pour larécolte de 2013 contre une estima-tion initiale de Rs 16 500 la tonne enjuin 2013, a précisé le syndicat.

De plus, le prix payé aux producteurs mauriciens sera aussiaffecté. Pour la récolte 2012, le syndicat avait acheté la tonne du sucre aux producteurs à Rs 17 573. Depuis janvier 2013,ce prix ne cesse de diminuer.

Pour rappel, Statistics Mauri-tius a estimé la production sucrière de 2013 à 410 000 tonnes,soit une hausse de 1,2% par rapport à 2012. — [email protected]

Le prix moyen de latonne de sucre blanc

raffiné livré en Europe,a été revu à la baisse.

Levée de fonds de Ciel pour davantage d’investissements

Afin de concrétiser sa levée defonds pour le financement deses divers projet, le conseild’administration de CIEL a dé-cidé de demander à ses action-naires l’autorisation de leverun montant maximum de Rs 2milliards. Ainsi les action-naires seront appelés à seprononcer sur cette augmenta-tion de capital lors d’une as-semblée spéciale, le dernierjeudi du mois d’avril. La direc-tion de la compagnie espère,ainsi, compléter cette opéra-tion avant le 30 juin, selon uncommuniqué officiel publiépar le groupe CIEL.

Il est également annoncéque le Listing Committee de laStock Exchange of Mauritius(SEM) a approuvé les ListingsParticulars qui accompagne-ront la convocation des action-naires à cette assemblée. Lesactionnaires recevront souspeu les documents officiels liésà cette levée de fonds, mais ces informations ont déjà étépubliées sur le site Internet de la Stock Exchange of Mau-ritius.

Avec des développements

importants principalementdans le secteur touristique àtravers le rachat d’une part additionnelle de 10% du groupehôtelier Sun Resorts dont il estdéjà l’actionnaire principal,CIEL devra prévoir des capi-taux pour participer à l’aug-mentation de capital annoncéepar SRL et soutenir l’Offre

publique d’achat (OPA) déclen-chée sur cette compagnie.

‘‘L’ouverture de son capitalà des investisseurs privés permettra à CIEL de lever desmontants importants, tout en nous donnant la possibilitéde nous associer à des parte-naires stratégiques qui croientau potentiel de développementde Maurice et de la région.Nous nous attendons à ce quele montant minimum investipar un investisseur soit de Rs200 millions. Nous pensonslever près de Rs 2 milliardsauprès de cinq ou six investis-seurs européens, privés et in-stitutionnels’’, a déclaréJérôme de Chasteauneuf deCIEL.

D’autre part, le pôle finan-

cier de CIEL devrait connaîtreune croissance importanteavec l’acquisition envisagée dela deuxième plus grosse ban-que malgache, la BNI. Cettedernière est une filiale de labanque européenne, le CréditAgricole qui a décidé de sedésengager de l’Afrique.

Cette levée de fonds est doncun élément essentiel pour per-mettre au groupe CIEL de fi-nancer la croissance de sespôles financiers et hôteliers,ainsi que des secteurs émer-gents tels que la santé dans lepays et en Afrique. ‘‘Nousavons la conviction que ce ‘Private Placement’ est lameilleure solution pour trou-ver les fonds supplémentairesnécessaires à la croissance

du groupe. Malgré le niveaud’endettement très raisonnabledu groupe, il n’est pas dans lemeilleur intérêt de la com-pagnie de se “surendetter”pour financer nos nouveauxdéveloppements. Trop de dettesdétruisent la valeur et ne per-mettent pas à la compagnie depayer des dividendes à un tauxadéquat’’, a précisé Jérôme deChasteauneuf.

‘‘Les investisseurs straté-giques ciblés sont un mélangede conglomérats multisec-toriels européens qui ontdéjà un vif intérêt pour notrerégion et des institutionsfinancières de développementdont l’expertise et la vasteexpérience en Afrique et dansl’Océan Indien seront unatout supplémentaire pourCIEL’’, a mentionné le di-recteur exécutif de CIEL.

De plus, la direction deCIEL croit fermement que lesprojets d’expansion du groupevont permettre non seulementun renforcement du capital,mais aussi le développementdu réseau international deCIEL. — [email protected]

Le conseil d’administration de Ciel a annoncé, en mars, son intention de lever des fonds pour le financement de divers projets de développement du groupe à Maurice,dans la région et en Afrique.

“La direction du groupe croit fermement que les projets d’expansion vont permettrenon seulement un renforcement du capital,

mais aussi le développement du réseau international du groupe Ciel.”

Jérôme de Chasteauneuf.