#115 FÉV- RIER 2018 - QUE TAL PARIS ? / Le guide des ... TAL PARIS 115 Le...Paco de Lucía, sa...

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#115 FÉV- RIER 201 8 LE GUIDE DES MEILLEURS PLANS LATINOS Photo : Patrick Berger 1 place du Trocadéro, Paris www.theatre-chaillot.fr José Montalvo Carmen(s) 1 er – 23 février 2018 DANSE

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#115FÉV- RIER2018

LE GUIDE DES MEILLEURS PLANS LATINOS

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1 place du Trocadéro, Pariswww.theatre-chaillot.fr

José Montalvo Carmen(s)1er – 23 février 2018danse

Sortons latino ! 04RDV musique 06Coin culture 14Évasion 20Bonnes adresses 22

Edito-rial

www.quetalparis.com > Des idées, des envies, des commentaires... écrivez-nous à [email protected]. Suivez-nous sur...

n° #115 - Février 2018 - Dépôt légal à parution - ISSN en cours

QUE TAL PARIS? magazine mensuel, fait partie de la coopérative d’activités et d’emploi Coopaname (SCOP SA à capital variable - RSC Paris B 448 762 526 - SIRET 448 762 526 000 60 - Siège au 3-7, rue Albert Marquet - 75020 Paris)

DIRECTRICE DE LA PUBLICATION : Noémie de Grenier · RÉDACTRICE EN CHEF : Elena Paz PérezCHEFS DE RUBRIQUE : Elena Paz Pérez (culture), Didier Delarue (musique) · CORRECTION : Alain Kontzler, Nicolas Ruellet.ONT COLLABORÉ À CE N° : Sébastien Camps, Isabel Calvo, Sophie Francisque, Hug Garcia, Florent Jarosz, Jérôme Le Saux, Cintia Piña, Mireia Pou, Esther Sànchez Auladell, Thierry Teodoro, Elisabeth Jousselme, Sabine Vaillant.

CONCEPTION GRAPHIQUE : Raquel Muñoz · RÉALISATION : Corinne Leconte PeñaherreraPHOTOS : DR, © Ministerio de Tourismo de la Répública Dominicana, Théâtre National de Chaillot, ICEX / Toya Legido, Patrick Berger, Salva Muste, Nicolas Vercellino, Diego Guillen, Ivan Manjarrez, Lavaud Christophe, Miguel Valverde.

PUBLICITÉ : [email protected] : L’ Artésienne - 62800 Liévin · DISTRIBUTION : Street Dispatch, Philippe AhondNous déclinons toute responsabilité en cas de changement de programmation/horaires/prix... des informations fournies dans notre revue. Nous nous excusons, par avance, de tout désagrément.

IL EXISTE PLUSIEURS CARMEN. CELLE DU CÉLÈBRE PERSONNAGE LITTÉRAIRE DE L’OUVRAGE ÉPONYME DE PROSPER MÉRIMÉE. LA CARMEN LYRIQUE, FEMME LIBRE ET REBELLE DE L’OPÉRA DE BIZET. ET MAINTENANT LA CARMEN(S) AU PLURIEL, CELLE DE JOSÉ MONTALVO. LE CHORÉGRAPHE D’ORIGINE ESPAGNOLE NOUS PROPOSE AUJOURD’HUI SA PROPRE VERSION DE CARMEN EN LA DÉCLINANT AU FÉMININ ET AU PLURIEL CAR POUR LUI, CE PERSONNAGE MYTHIQUE INCARNE PLUSIEURS FEMMES À LA FOIS. À L’INSTAR DE SA CRÉATION Y OLÉ ! PRÉSENTÉE ELLE AUSSI L’ AN PASSÉ AU CHAILLOT, JOSÉ MONTALVO NOUS DÉVOILE UN SPECTACLE ONIRIQUE, OÙ LA DANSE RÉVEILLE LES SOUVENIRS D’UNE ENFANCE ESPAGNOLE QUI L’A PROFONDÉMENT MARQUÉ. LA CARMEN(S) DE JOSÉ MONTALVO EST UNE CARMEN LIBÉRÉE, MÉTISSE, UNE HÉROÏNE DES TEMPS MODERNES. NOUS, ON L’ADORE !

LES FEMMES SONT ENCORE À L'HONNEUR AVEC LA VENUE À PARIS DE L’UNE DES ARTISTES MEXICAINES LES PLUS ACCOMPLIES DE SA GÉNÉRATION. AVEC MUSAS, SON DERNIER OPUS ENTIÈREMENT DÉDIÉ À LA CHANSON SUD-AMÉRICAINE ET ENREGISTRÉ AUX CÔTÉS DE LOS MACORINOS, D’ANCIENS COMPAGNONS DE ROUTE DE CHAVELA VARGAS, NATALIA LAFOURCADE RENOUE AVEC SES RACINES... ET DE QUELLE FAÇON ! IL NOUS TARDE VRAIMENT DE LA VOIR SUR SCÈNE, PLUS QU’UNE DIZAINE DE JOURS À PATIENTER !

L’ÉQUIPE DE QUE TAL PARIS ?

SORTONS LATINO ! 0405

Ven 9 FLAMENCO

« SERGIO DE LOPE »Institut du Monde Arabe

« VIVIR Y OTRASFICCIONES »

« SIN SALIDA »Carré Belle-Feuille92100 Boulogne-Billancourt

Sam 10 TANGO

Mer 14 FLAMENCO

« RAPHAËL FAŸS »L’Européen

Mar 13 CONCERT

« NATALIA LAFOURCADE »Le Bataclan

Dim 11 DÉFILÉ

« CARNAVAL DE PARIS »Gambetta – Place de laRépublique

« DANS LA PEAUDE DON QUICHOTTE »Nouveau Théâtre de Montreuil

Jeu 1 DANSE

« CARMEN(S) »Théâtre National de Chaillot

« AMPARANOÏA »L’Alhambra

Lun 5 CONCERTSam 3 SPECTACLE Mer 7 CINÉMA

Jeu 15 EXPO Mer 21 CINÉMA

« LA FORME DE L’EAU »

Sam 24 EXPO

« LA MATIÈRE DES RÊVES »Maison Européenne de la Photographie

« MÉDIATIONS »Jeu de Paume

LE CHOIX DE LA RÉDACTION

Fév-rier

2018

STS Évenements présente

Gilberto Gil Nando Reis & Gal Costa

17.03.2018Réservations sur :laseinemusicale.com, fnac.com

Trincade ases

Design graphique : Atelier Avant Post

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Cycle Flamenco

Que les retrouvailles soient éphémères ou qu’elles perdurent, exhumer des formations cultes est la tendance lourde de ces 10 dernières années ! Après une carrière solo ponctuée de trois albums impeccables, Amparo Sánchez n’a pas résisté à l’envie de faire renaître de ses cendres le mythique combo dans lequel elle s’est révélée il y a vingt ans. Souvenez-vous. En 1995, la jeune chanteuse andalouse rencontre un certain Manu Chao. Un coup de cœur aussi bien artistique que sentimental ! Deux ans plus tard, elle sort avec la demi-douzaine de musiciens composant le groupe un premier album, El poder de machin, qui fait instantanément d’Amparanoïa l’une des formations les plus en vue du rock alternatif espagnol. Rendez-vous sur la scène de l’Alhambra pour cette madeleine de Proust musicale au parfum mestizo où une rumba peut aussi bien croiser des cuivres tziganes, une guitare punk que des rythmes cubains !

[ LE 5 FÉVRIER 20H30 ]> Entrée 26 € L’Alhambra21, rue Yves Toudic 75010 Paris 01 40 20 40 25www.alhambra-paris.com

Amparanoïa

Con-certs

Pour la seconde année consécutive, l’Institut du Monde Arabe nous propose un cycle flamenco de haute volée ! 3 soirées exceptionnelles sur lesquelles planeront l’ombre bienveillante de l’immense Paco de Lucía. Coup d’envoi des festivités dès le 9 février avec Sergio de Lope. Né en 1985 à Priego de Córdoba, Sergio de Lope se destinait très jeune au saxophone avant de s’initier en autodidacte à la flute traversière et au flamenco. À l’instar du maestro Paco de Lucía, sa musique tisse des passerelles entre le jazz et le flamenco, conjuguant audace et flamboyance, modernité et tradition. Le lendemain, Louis Winsberg, le guitariste de la légendaire formation de jazz SIXUN, montera sur scène avec les danseurs et musiciens de sa formation Jaleo. Du jazz au flamenco tout en passant par des sonorités venues d’Inde ou du Maghreb, c’est à une véritable odysée musicale qu’ils nous convient sur les traces du peuple gitan. Cerise sur le gâteau, ils seront accompagnés sur scène par un invité exceptionnel, le flûtiste Jorge Pardo, ancien compagnon de route de Paco de Lucía. Enfin, pour clôturer ce cycle de toute beauté, vous pourrez applaudir à tout rompre l’un des plus grands cantaores actuel, Duquende. Adoubé par Camarón de la Isla à tout juste huit ans, membre pendant près de vingt ans du sextet de Paco de Lucía, Duquende est déjà de son vivant une légende du cante jondo. Immanquable.

[ DU 9 AU 11 FÉVRIER ]> Entrée 12 - 26 € Institut du Monde Arabe1, rue des Fossés Saint-Bernard 75005 Paris M° Jussieu01 40 51 38 14www.imarabe.org

RDV MUSIQUE

Avec son tempérament volcanique, Anna Torres enchante le public parisien depuis plus de 15 ans. Après avoir enregistré quatre albums dans son Brésil natal, elle débarque à Paris en 2000 pour la promotion d’Essência de Ser... elle y restera par amour ! « Ce nouvel album, c’est une façon de remercier ce pays qui m’a accueilli moi et ma musique. J’avais envie de faire se rencontrer ces deux cultures qui sont les miennes désormais ! » nous dit-elle. En s’emparant avec générosité de grands standards de la chanson française, Anna Torres les transfigure et les repeint aux couleurs auriverdes... Comme d’habitude prend alors des airs de samba, Ne me quitte pas des accents jazz et La vie en rose s’épanouit sur de tonitruants éclats samba-funk. Une exception ? Oui, Uma brasilheira em Paris est une reprise de Sting, mais vu la qualité de son interpréta-tion, on pardonnera volontiers à Anna Torres cette petite infidélité avec la Perfide Albion !

[ VOILÀ PARIS ]Kanam / Believe Music

Anna Torres

Al-bums

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Spécialisé dans la réédition de pépites musicales africaines groovy en diable, Analog Africa ne rechigne pas à s’offrir une petite escale en terres latines à l’occasion. Après ses indispensables focus consacrés au brésilien Mestre Cupijó et à la légende vivante du funanà capverdien Bitori, le label berlinois frappe de nouveau très fort avec cette compilation consacrée à l’un des grands artificiers du forró brésilien, Camarão. Centrée sur ses productions des années 60 et 70, cette sélection d’une quinzaine de titres ravira les amateurs de musique nordestine. Accordéon sautillant, rythmes trépidants, harmonies gouailleuses et accrocheuses, ce disque suinte la sueur et la cachaça par chacun de ses sillons. Une cavalcade musicale effrénée dans un Brésil sauvage et rural où l’on festoie sans peur du lendemain.

[ THE IMAGINARY SOUNDTRACK TO A BRAZILIAN WESTERN MOVIE ]Analog Africa

Camarão

Porté par le succès commercial du duo féminin Las Grecas, toute une vague de formations estampillées gipsy-rock s’est abattue sur l’Espagne au cours des années 70. À bien des égards, Morena y Clara furent l’un des rejetons de cette scène les plus intéressants. Produit par l’extravaguant Lauren Postigo, le duo accouchera de 3 albums et d’une poignée de 45 tours dont le label Pharaway Sounds nous propose aujourd’hui la substantifique moelle. Ces rumbas psychédéliques, traversées de guitares fuzz et d’orgue Hammond, s’aventurent sur des arrangements funk, rock et disco avec un naturel confondant. En dépit du poids des années, les chansons de Morena y Clara font toujours mouche comme en attestent les fougueux No llores más et No me quieres no dont la patine so kitsch so chic ferait des ravages sur une bande-son de Tarantino.

[ NO LLORES MÁS ]Pharaway Sounds

Morena y Clara

RDV MUSIQUE

QTP – Vous êtes l’un des guitaristes français les plus reconnus à l’international, notamment grâce à SIXUN, la formation jazz made in France la plus emblématique des années 80-90...

LW – Oui, SIXUN a marqué une époque, un vrai groupe, une tribu, un vrai travail collectif, tout ce que j’aime ! On se voit et on s’aime toujours !

Votre carrière ne s’est pourtant jamais limitée au jazz. Dès votre jeunesse, vous avez eu l’occasion de côtoyer une célèbre famille gitane qui se produisait sous le nom de Los Reyes et qui deviendra plus tard les Gipsy Kings...

J’ai même commencé par cette musique, mais le jazz, et notamment le bebop, furent mon premier alphabet musical. Le flamenco est revenu à moi bien plus tard, vers l’âge de 30 ans. Je l’avais en moi mais j’avais tout à apprendre.

Votre sensibilité pour les musiques du monde s’exprime au travers de Jaleo, une formation que vous avez monté au début des années 2000. Quelle est l’essence de ce projet ?

C’est le résultat naturel d’un travail que j’ai réalisé durant plus de dix ans au cours desquels j’ai voulu compren- dre les codes, les techniques et l’esprit de cette musique dont je suis amoureux pour de multiples raisons et cela m’a ouvert un monde que je n’aurais même pas pu imaginer en prenant ce chemin.

Le troisième album de Jaleo , For Paco, est paru l’an passé et est dédié

à Paco de Lucía. Quelle influence ce dernier a t-il eu sur votre propre trajectoire artistique ?

Il est en même temps ma première inspiration – avec Camarón – et aussi l’étincelle qui un jour m’a insufflé la nécessité de me mettre à étudier le flamenco.

Vous serez en concert avec Jaleo le 10 février prochain sur la grande scène de l’Institut du Monde Arabe. À quoi devons-nous nous attendre ?

Depuis la sortie de For Paco, Jaleo a une quarantaine de concerts à son actif et le plaisir de jouer ne cesse de grandir. Le spectacle a un bel équilibre et nous avons un ingé-son hors pair en la personne de Christophe Loncourt. Il fait un peu partie du groupe. Il y aura également les lumières de Maurice Giraud.

Pour ce concert, vous serez rejoint par un ancien compagnon de route de Paco de Lucía, le flûtiste Jorge Pardo. Ce sera un moment forcément particulier, on imagine ?

Oui, j’en rêvais depuis longtemps, nous nous croisions depuis plusieurs années, et j’ai pu l’inviter sur le disque, et là, de parvenir à le faire venir à l’IMA... j’imagine le meilleur !

Au sein de Jaleo, on retrouve également une jeune chanteuse et danseuse flamenca pleine de talent, Sabrina Romero.

Sabrina est incroyable, elle a une place centrale dans le groupe, cajón, danse et chant avec une double culture très moderne, autant dire que sans elle, c’est pas possible !

Vous vous êtes produit des centaines de fois sur scène. Y a-t-il une anecdote ou un concert en particulier qui vous a profondément marqué ?

Beaucoup, mais une chose m'a récemment touché ; Jaleo est le seul groupe où, après le concert, et c’est arrivé au moins 5 ou 6 fois, des personnes toute « émotionnées » sont venues m’avouer que « c’était le plus beau concert de leur vie », et ça, ce n’est pas rien !

À l’instar de Minino Garay, Stéphane Huchard ou encore Pierre Bertrand, vous faîtes partie de cette génération de musiciens qui explore les passerelles entre jazz et musiques du monde. À ce titre, vous n’hésitez pas à vous emparer d’un oud, d’une mandoline ou d’un bouzouki.

Oui, j’ai toujours adoré ça et je pense même un jour faire un album où je ne jouerai que de mes « petites guitares », comme je les appelle, comme un enfant qui s’amuse ! En ce qui concerne les passerelles, c’est essentiel et naturel pour moi, le jazz étant à mes yeux un passeport vers des terres à explorer.

Quels sont vos prochains projets ?J’espère tourner le plus possible

avec Jaleo, bien sûr, et notamment à l’étranger ; Nous jouons toujours avec mon trio de guitares acoustiques « Gypsy Eyes » avec Antonio El Titi et Rocky Gresset et je réponds aussi à diverses invitations, comme pour Caja Negra de Pierre Bertrand ou avec la chanteuse Berline.

LOUIS WINSBERG[ GUITARISTE ]

RENCONTRE AVEC...

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Natalia LafourcadeQue ce soit aux commandes de

son projet ClicK Here ou en solo derrière ses platines, on peut toujours compter sur DJ ClicK pour mettre l’ambiance ! C’est dans un lieu de Saint-Ouen aussi atypique que sympathique, le Mob Hôtel, qu’il nous donne rendez-vous pour un set electro-world euphorisant. Ce stakhanoviste des platines, pionnier du métissage entre sonorités world et électro, est en ce moment très friand d’ambiances tropicalisées, comme en atteste son excellent dernier E.P en date, Go TropiKal, qui nous ballade allègrement de Saint-Denis de la Réunion à Abidjan tout en passant par São Paulo et Bogotá. Ludiques et fiévreux, les sets de DJ ClicK rassemblent toutes les tribus musicales sur le dancefloor ! Un excellent plan gratuit pour attaquer le week-end...

[ LE 2 FÉVRIER 21H30 ]> Gratuit Mob Hôtel4-6 rue Gambetta93400 Saint-Ouen M° Garibaldi01 47 00 70 70www.mobhotel.com

DJ ClicK

Elle est déjà, à tout juste 33 ans, l’une des grandes voix mexicaines de notre temps. Il faut dire que chez Natalia Lafourcade, le talent se moque bien du poids des années ! À l’école, elle étudie la peinture, la flûte, le théâtre, la musique, le théâtre, le piano, la guitare, le saxophone et le chant avant d’intégrer un orchestre mariachi alors qu’elle n’a encore que 10 ans... Après avoir évolué dans plusieurs formations, elle signera en 2003 son premier album solo. Porté par les tubes Busca un problema, Elefantes et En el 2000, le succès est foudroyant. Aussi à l’aise dans les registres latin-rock, pop que ranchera, Natalia Lafourcade s’est depuis imposée comme l’une des plus brillantes compositrices d’Amérique latine, comme en témoigne le succès critique d’Hasta la raíz (2015), auréolé d’un Grammy et de cinq Latin Grammy Awards. C’est sur la scène du Bataclan qu’elle viendra nous présenter Musas, son magnifique septième album enregistré aux côtés des musiciens de Los Macorinos. Entièrement dédié à l’essence même de la musique folk latino-américaine, Musas oscille avec bonheur entre compositions personnelles de haute volée (l’irrésistible Tú sí sabes quererme) et reprises habitées de grands standards latino-américains (Roberto Cantoral, Augustín Lara, Violetta Parra...). Magique.

[ LE 13 FÉVRIER 20H ]> Entrée 39.30 € Le Bataclan50, bd Voltaire 75011 Paris M° Oberkampf01 43 14 00 30www.lebataclan.fr

RDV MUSIQUE

Con-certs

Batucada, samba, danse, chants, mais aussi feijoada, salgadinhos, caipirinha et batida coco vous attendent de pied ferme au Cabaret Sauvage pour la 15e édition du Grand Carnaval do Brasil ! Côté scène, vous retrouverez la formation Samba dos Foliões qui vous interprètera les plus belles sambas et marchinas de carnaval ainsi que Batuk Nagô, une batucada qui, accompagnée de danseuses aux atours festifs et chamarrés, vous fera danser sur les rythmes les plus virevoltants du Nordeste ! Enfin, les danseuses de Timbó Afrodance et DJ Cucurucho prendront le relais avec une sélection des plus grands airs de carnaval ! Avec sa feijoada offerte jusqu’à 21 heures et son droit d’entrée plus que modéré, ce Grand Carnaval do Brasil au Cabaret Sauvage est un super plan pour la communauté auriverde !

[ LE 10 FÉVRIER 20H ]> Entrée 12 - 15 € Cabaret Sauvage211, av. Jean-Jaurès 75019 Paris M° Porte de La Villette01 42 09 03 09www.cabaretsauvage.com

[ LE 17 FÉVRIER 20H30 ]> GratuitPetite Halle de La Villette211, av. Jean Jaurès 75019 Paris M° Porte de Pantin01 42 00 51 33www.lapetitehalle.com

De la musique live, des DJ’s, des cours de samba pour un carnaval ouvert aux quatre vents, de Bahia à Luanda. Une fête joyeuse et colorée où vous pourrez retrouver sur scène Colectivo Recôncavo, une roda de samba brésilienne...mais aussi de semba angolaise ! Composé de membres venus de ces deux pays, Colectivo Recôncavo se donne pour mission d’explorer les racines africaines de la musique auriverde. La fête continuera ensuite jusqu’à 2 heures du matin grâce à DJ Cucurucho, spécialiste de la sono-tropicale et grand adepte de la fusion entre musiques du monde et rythmes urbains et DJ Bantu qui nous proposera quant à lui un mix électrisant à mi-chemin entre musiques populaires brésiliennes et pérégrinations africanisées. Une belle fête en perspective !

Grand Carnaval do Brasil

Carna-val

La Villette Tropicale Spéciale Carnaval

RDV MUSIQUE 1213

Agen-da

JEUDI 1> Zabumba [samba pagode]

L’Alimentation Générale 7501120H · 5 €

> Monica Cunha [fado] Chapelle des Lombards 7501120H · 8-10 €

> Juan de Marcos Afro-Cuban All Stars [m. afro-cubaine] New Morning 75010 20H30 · 33.60 €

VENDREDI 2> Soirée Flamenco [flamenco]

Le Broca 75005 · 19H · Gratuit> Olivier Manoury & Sergio Cruz

[tango jazz] Baiser Salé 75001 · 19H · 15-20 €

> Pingo de Choro [m. Brésil] Le Mojito’s 93100 · 20H30 · Gratuit

> Luz Casal [chanson espagnole] CDA 95880 · 20H30 · 12-22 €

> Sandro Zerafa Quartet [world jazz] Sunset 75001 · 20H30 · 22-25 €

> DJ Click [DJ electroworld] Mob Hôtel 93400 · 21H30 · Gratuit

> Big Fiesta de Cumbia[m. & dj’s cumbia] La Bellevilloise 7502022H-6H · 10 €

SAMEDI 3> Bajo Cielo

[m. traditionnelle sud-américaine] Le Royal XI 75011 · 20H · Gratuit

> Juan Carmona Quartet [flamenco] Le Triton 93260 · 20H · 22 €

> Carmen Ledesma [flamenco] Flamenco en France 7502020H30 · 15-25 €

> Bumba Massa [rumba congolaise] Studio de l’Ermitage 7502020H30 · 15-18 €

> Paloma Pradal, Antoine Boyer & Samuelito [flamenco] Jazz Café Montparnasse 7501421H · Gratuit

> Wulmar de Carvalho[bossa nova & choro] 38 Riv’ Jazz Club 75004 · 21H · 17-22 €

> Omer Avital Quintet [world jazz] Sunset 75001 · 21H · 32-35 €

> Renaud Pallisseaux Quartet[cuban jazz] Baiser Salé 75001 · 21H30 · 20-25 €

> Muévelo ![DJ tropical beats] Alimentation Générale 7501123H30-5H · 10 €

> Brazil Dance Party [m. & clubbingBrésil / ts les samedis] 38 Riv’ Jazz Club 7500423H30 · 10-15 €

DIMANCHE 4 > Carmen Ledesma [flamenco]

Flamenco en France 7502018H30 · 15-25 €

> Felipe Cabrera & Cuban Descargas[cuban jazz] Duc des Lombards 7500119H30 & 21H30 · 28 €

> Omer Avital Quintet [world jazz] Sunset 75001 · 20H · 30-32 €

LUNDI 5> Amparanoïa [mestizo]

L’Alhambra 75010 · 20H30 · 24-29 €

MARDI 6> L’Alba & Anne Etchegoyen

[m. basque] L’Alhambra 75010 · 20H · 24 €

MERCREDI 7> Cristina Branco [fado]

Espace Cardin 75008 20H30 · 9-19 €

JEUDI 8> Felix Toca & Ciguaraya Trio

[cuban jazz] Baiser Salé 75001 · 21H30 · 18-25 €

VENDREDI 9> Ma Saïsara [m. world]

Baiser Salé 75001 · 19H · 15-20 €> Carnaval Populaire de Rio

ft. Fanfarinha & Tom B[m. & DJ’s Brésil] L’Alimentation Générale 7501120H-5H · 10-13 €

> Sergio de Lope [flamenco] Institut du Monde Arabe 7500520H · 12-26 €

> Silas Bassa [pianiste argentin] Le Bal Blomet 7501520H30 · 15-20 €

> Amador Rojas [flamenco] Cirque Romanès 7501620H30 · 33 €

> Vivaldi-Piazzolla [m. classique] Salle Malesherbes 7860020H45 · 27.50 €

> Rocky Amigos [flamenco rock] Nouvo Cosmos 75013 · 21H · Gratuit

> Canonge & Zenino ft. Orlando « Maraca » Valle [m. afro-cubaine] Baiser Salé 75001 · 21H30 · 20-25 €

> Que Calor ! [m. & dj’s tropical] La Java 75010 · 22H-6H · 10 €

> Juan José Mosalini & Sandra Rumolino [tango] Espace Cardin 7500820H30 · 28.60 €

SAMEDI 10> Sin Salida (tango)

Carré Belle-Feuille 9200020H30 · 23-28 € €

> Grand Carnaval do Brasil[m. & DJ’s Brésil] Cabaret Sauvage 7501920H · 12-15 €

> Louis Winsberg Jaleo [flamenco] Institut du Monde Arabe 7500520H · 12-26 €

> Juan José Mosalini & Sandra Rumolino [tango] Espace Cardin 7500820H30 · 28.60 €

> Cuarteto Tafi [tango] Studio de l’Ermitage 7502020H30 · 15-18 €

> Flor del Fango [latin rock] Le Forum Vauréal 9549020H30 · 10-15 €

> Canto Feliz [MPB] 38 Riv’ Jazz Club 7500421H · 17-22 €

> Sol de Cuba[soirée et animations cubaines] L’Entrepôt 75014 · 21H · 10 €

DIMANCHE 11 > Carnaval des Enfants

ft. Fanfarinha[fête brésilienne] La Petite Halle 75019 · 16H · Gratuit

> Quinteto Emedea [tango] TAC 92270 · 17H · 10-20 €

> Sunday Flamenco[m. & danse flamenco] Péniche Antipode 7501921H · 15-18 €

> Duquende [flamenco] Institut du Monde Arabe 7500517H30 · 12-26 €

LUNDI 12> Lucibela [m. Cap-Vert]

L’Alhambra 75010 · 20H · 24-29 €

MARDI 13> Natalia Lafourcade

[pop & folk mexique] Le Bataclan 75011 · 20H · 39.30 €

> Agathe Iracema & Sarah Tavares[f. Au Fil des Voix] L’Alhambra 75010 · 20H · 24 €

MERCREDI 14> María Dolores y Amapola Quartet

[tango] L’Auguste Théâtre 7501120H30 · 20 €

> Raphaël Faÿs « Paris Seville »[m. & danse flamenco] L’Européen 7501720H30 · 29 €

> Yom & The Wonder Rabbis[rock klezmer] La Maroquinerie 7502020H30 · 27.50 €

VENDREDI 16> Carnaval de Baranquilla

[m. & DJ’s cumbia y salsa] La Marbrerie 93100 · 18H-4H · 10 €

> Juan Carmona [flamenco] L’Odéon 93290 · 20H30 · 18 €

> SabroSalsa [salsa dura] Auberge de Jeunesse d’Artagnan 75020 · 21H · Gratuit

SAMEDI 17> Gózalo ft. Cumbia Bamba & Waqay

[m. & DJ cumbia] Les Disquaires 75011 · 20H · Gratuit

> Rolando Carrasco Segovia[guitare péruvienne] Maison de M.A.I 75010 · 20H · 8-12 €

> Carnaval de Baranquilla[m. & DJ’s cumbia y salsa] Le Chinois 93100 · 20H-5H · NC

> Villette Tropicale spéciale Carnaval[m. & DJ afro-brésil] La Petite Halle 75019 · 20H30 · Gratuit

> Sambuca Trio [bossa nova & choro] 38 Riv’ Jazz Club 7500421H · 17-22 €

DIMANCHE 18 > Rumbabierta [rumba cubana]

La Petite Halle 75019 · 18H · Gratuit

MERCREDI 21> Manuel Villarroel Trio [latin jazz]

Sunside 75001 · 19H30 · 18-20 €

JEUDI 22> João Girão [fado]

Chapelle des Lombards 7501120H · 8-10 €

VENDREDI 23> Niño de Gambetta [flamenco]

Le Chat Noir 75011 · 20H30 · Gratuit> Pedacito de Son

[big band cubain & caraïbes] L’Entrepôt 75014 · 21H30 · 10 €

SAMEDI 24> Clube Dos Democraticos

[roda de samba] Les Disquaires 75011 · 20H · Gratuit

> Avenida Brasil [m. & DJ’s Brésil] La Bellevilloise 75020 · 20H · 13 €

> Cumbia Ya ! [bal colombien] Studio de l’Ermitage 7502020H30 · 13-15 €

> Dan Inger & Jorge Silva [fado] T. El Duende 94200 · 21H · 20 €

> Adrien Brandeis [cuban jazz] 38 Riv’ Jazz Club 7500421H · 17-22 €

DIMANCHE 25 > Roda do Cavaco [samba pagode]

Studio de l’Ermitage 7502019H30 · 10 €

MARDI 27> Electro Gauchos [fusion argentine]

Les Disquaires 75011 · 20H · Gratuit

MERCREDI 28> La Sevillane

[m. & danse Espagne] Rosa Bonheur sur Seine 7500720H · Gratuit

> Abel Velásquez Zavaleta[guitare classique et péruvienne] Maison de l’Amérique Latine 7500721H · Participation libre

Après le vitaliste et pétillant spectacle de danse Y Olé ! qui plongeait à la fois dans son enfance et aux racines du flamenco, José Montalvo nous invite à découvrir Carmen(s), sa nouvelle création au Chaillot. Le choréographe d’origine espagnole nous livre à nouveau une pièce d’une rare beauté dans laquelle la danse dialogue avec ses souvenirs personnels. Pour Montalvo, Carmen(s) se décline au féminin pluriel car pour lui, Il y a autant de Carmen(s) qu'il existe de femmes. En effet, sur scène, plusieurs danseuses interprétent ce personnage aux multiples facettes. « J’aime Carmen parce que cette pièce solaire me permet de réfléchir à des questions qui me taraudent : l’immigration, les valeurs du métissage, l’enfance », nous dit José Montalvo. Toute une déclaration d’intentions car sa Carmen(s) est une andalouse rebelle qui incarne la liberté et l'émancipation tout en préservant sa féminité et sa sensualité. À l’instar de George Bizet, le compositeur de l’opéra qui fera du métissage artistique un hymne à la beauté, José Montalvo nous propose une Carmen(s) à la croisée des cultures, une héroïne moderne qui se lève pour crier haut et fort LIBERTÉ dans ces temps troubles que nous vivons. Venez découvrir cette Carmen(s) haute en couleurs et en émotions que personne ne pourra apprivoiser !

[ DU 1.02 AU 23.02 ]> Entrée 29 - 37 €Théâtre National de Chaillot1, pl. du Trocadéro 75016 Paris M° Trocadéro 01 53 65 30 00 www.theatre-chaillot.fr

Carmen(s)

1415

Après son passage au Théâtre du Rond-Point, le spectacle conçu en Argentine Un poyo rojo, s’installe au Théâtre Antoine. Un poyo rojo, en français le coq rouge, raconte une histoire d’amour loufoque et déjantée entre deux hommes. La scène prend place après le sport, dans les vestiaires des hommes sentant la chaussette sale, la taule froide et les aisselles. Deux garçons entrent là, fouillent dans leurs casiers, se toisent un peu et se jaugent beaucoup. Ce sont deux coqs avant la bataille qui passent en revue toutes les modalités des relations humaines quand elles deviennent bestiales. Sous la mise en scène de Hermes Gaido, les acteurs Luciano Rosso et Alfonso Barón se livrent à une danse frénétique et hilarante sur le thème de la séduction. Mais au-delà de la séduction, la pièce aborde également plusieurs sous-thèmes comme la virilité, le jeu, la compétition, le désir...

[ À PARTIR DU 7.02 AU 30.05 ]> Entrée 23 - 43 €Théâtre Antoine 14, bd de Strasbourg 75010 Paris M° Strasbourg Saint-Denis01 42 08 77 71www.theatre-antoine.com

Un poyo rojoSpec-tacles

Il y a des films qui laissent une marque indélébile dans nos esprits, des films qui nous réconcilient avec la vie et nous rendent plus heureux. Ils arrivent comme de nulle part, portés par la force de passionnés de cinéma. Antonio est un écrivain activiste et tétraplégique qui lutte pour avoir une sexualité épanouie. Cette lutte est un choix vital dans laquelle le corps est un moyen de résister et de survivre. Le film, récompensé lors de nombreux festivals, est également l’histoire d’une belle amitié, celle d’Antonio et Pepe, ce dernier sortant tout juste d'un hôpital psychiatrique. Vivir y otras ficciones est un film plein de poésie et habité par des personnages hors du commun. En mettant en lumière le quotidien de ces personnes invisibles à nos yeux, Jo Sol nous livre une véritable leçon de vie et fait voler en éclat tous les stéréotypes sur le handicap.

[ SORTIE LE 7 FÉVRIER ]Vivir y otras ficciones,de So Jo (Espagne 2016 · 1H21)

Vivir y otras ficciones

Une fois de plus, le cinéaste mexicain Guillermo del Toro réussit à nous surprendre avec son dernier film. Dans l’Amérique des années soixante en pleine Guerre Froide, Elisa, modeste employée d’un laboratoire gouvernemental ultra-secret, mène une existence morne et solitaire, d’autant plus qu'elle est muette et isolée. Sa vie bascule à jamais lorsqu’elle rencontre une étrange créature aquatique dont elle tombe éperdument amoureuse. La forme de l’eau est un film singulier conjuguant espionnage, science-fiction, comédie musicale, conte de fée et romantisme. C’est une version déroutante de La belle et la bête où la belle n’est pas si belle et la bête bien plus humaine que la plupart des gens qui l'entourent. Ne perdez pas de vue ce film nominé pas moins de 13 fois dans la course aux Oscars !

[ SORTIE LE 21 FÉVRIER] La forme de l’eau,de Guillermo del Toro(États-Unis 2017 · 2H03)

La forme de l’eau

COIN CULTURE

Ciné-ma

VIVIRY OTRASFICCIONESUn film de JO SOL

EN SALLES

Mardi 6 février 20h30

Avant-première avec le réalisateur

Cinéma Saint-André des Arts

www.filmsdesdeuxrives.comE

30, Rue Saint-André des Arts, 75006 - PARIS

Saint-Michel ou Odéon

LE 7 FEVRIER

La galerie Itinérance, spécialisée dans l’art urbain, présente la nouvelle exposition de l’artiste Inti. Après 2011 et 2013, il s’agit déjà de la troisième exposition personnelle de cet artiste d’origine chilienne dans ce lieu. Pendant plusieurs années, Inti n’a cessé de voyager pour aller peindre aux quatre coins du monde. Depuis un an, il s’est installé dans son atelier afin de se consacrer à la préparation de cette exposition. Ses fresques mettant en scène tantôt le Kusillo, personnage masqué extrait du carnaval sud-américain, tantôt des figures issues de l’imagerie religieuse, créent des compositions riches de sens qui abordent le plus souvent des sujets sociaux. L’artiste va puiser des symboles dans différentes cultures et de nombreux domaines, les sort de leur contexte et leur donne un nouveau sens en les juxtaposant. À découvrir !

[ DU 15.02 AU 17.03 ]> Entrée libreGalerie Itinerrance24 bis, bd du Général Jean Simon 75013 Paris M° Bibliothèque François Mitterrand 01 44 06 45 39www.itinerrance.fr

Profane

C’est à la fin des années 1970 que la photographe Susan Meiselas devient l’une des photojournalistes les plus célèbres au monde, notamment grâce à ses reportages sur la révolution sandiniste au Nicaragua. En effet, Meiselas voit dans cette révolution un événement qui défie les procédures usuelles de la presse. Depuis, elle n’a jamais cessé de questionner les inter- actions avec les modèles de ses portraits, en remettant en perspective l’acte photographique et le rôle joué par l’image dans la société contemporaine. Voici une rétrospective qui présente, entre autres œuvres majeures de Meiselas : Nicaragua – Médiations (1978-1982) et Kurdistan (1991-2007), quatre séries d’œuvres de jeunesse dont certains clichés rarement exposés ainsi que son récent travail sur la violence domestique, A room of their Own (2015-2017).

[ DU 6.02 AU 20.05 ]> Entrée 7.50 - 10 €Jeu de Paume1, pl de la Concorde 75008 Paris M° Concorde 01 44 78 75 00 www.jeudepaume.org

[ JUSQU’AU 25.02 ]> Entrée 5 - 9 €Maison Européenne dela Photographie5-7, rue de Fourcy 75004 Paris M° Saint-Paul01 44 78 75 00 www.mep-fr.org

Venez découvrir l’œuvre du photographe italien Nino Migliori courant sur plus de soixante ans à la Maison Européenne de la Photographie. La grille de vos cils s’allongera au rythme d’un parcours commençant avec les tirages noir et blanc des années 1950 où vivent les enfants de Bologne. Vos paupières se lèveront sur les images abstraites des Hydrogrammes nés de gouttes d’eau déposées entre deux plaques de verre et des Cellogrammes captant des effets éphémères de lumière. La série des « Murs » déposera au fond de votre œil la trace de l’homme et du temps qui passe. Tandis que votre iris gardera longtemps Giuseppe d’Arimates, da « Lumen, il companto di Niccolo dell ‘Arca ». Les Polaroids gardiens de l’empreinte de Migliori ouvriront l’angle de votre pupille. Découvrez cet architecte de la vision !

Médiations

La matière des rêves

1617 COIN CULTURE

QTP? - Pourquoi Carmen ? JM - J’aime le personnage mythique

de Carmen, parce qu’elle représente la révolte en chantant et en dansant. Carmen est une révoltée bouillonnante de vitalité, une farouche dynamiteuse de l’ordre social et moral de la fin du XIXe. Pour moi, Carmen résonne avec l’émergence à la fin du XIXe siècle de tant de femmes rebelles et flamboyan- tes, championnes de l’émancipation féminine, héroïnes de la liberté : Louise Michel, Isadora Duncan, Loïe Fuller, Camille Claudel, pour n’en citer que quelques-unes... « Ce que je veux c’est être libre et faire ce qui me plaît » dit-elle. Provocante, vibrante, libre de ton, d’allure, de propos, souveraine et maîtresse de toutes ses décisions, d’une sensualité torride, Carmen a toujours exalté, enflammé mon imagination.

C'est une championne de l’émancipation féminine ?

Oui en quelque sorte, j’aime l’héroïne de Bizet, pour son apport libérateur à la condition féminine mais aussi comme l’écrit justement Hélène Seydoux dans Les femmes et l’Opéra, parce que les hommes, et j’en suis un, peuvent aussi s’identifier à elle en tant que mythe de liberté.

Pourquoi écrivez-vous Carmen avec un (s) ?

Parce que je crois qu’il y a quelque chose de Carmen dans chacune de

mes interprètes et au-delà du plateau, je crois que dans chaque femme som- meille ou s’exprime une Carmencita. Pour le moment, j’imagine une Carmen interprétée à tour de rôle par des danseuses différentes de la compagnie qui se passeraient un relai pour suivre la trame de la narration de l’opéra de Bizet. Elles donneront ainsi plusieurs corps à Carmen.

Quelles sont les pistes de réflexion qui composent la pièce ?

Carmen me permet de relancer, d’approfondir, de porter plus loin ma réflexion sur les métissages esthéti- ques, le voyage des imaginaires qui constituent mon écriture chorégraphique. Carmen est inscrite du fait de ses origines dans une collectivité qui porte en elle l’histoire d’un exode, d’un peuple errant, comme l’écrit Jean Lacouture dans Carmen la révoltée. J’aime l’idée que cette créature célébrée dans le monde entier soit un être sans patrie et sans racine. Un être qui traverse les frontières culturelles aussi bien que géographiques. La patrie de Carmen est « là-haut dans la montagne... », dans un monde sans frontière, un monde libre. J’aime l’idée que ce personnage mythique, né en France de l’imaginaire de Prosper Mérimée, puis transformé, métamorphosé par Bizet, soit depuis reconnu comme une des leurs par les Sévillans. Le conseil municipal de la ville de Séville a d’ailleurs procédé à l’inauguration d’une statue de bronze à son effigie en 1974. J’aime aussi beaucoup l’idée

que Bizet n’ait jamais mis les pieds en Espagne.

Où Bizet est-il allé chercher son Espagne ?

Tout simplement à Paris. Il y a eu au milieu du XIXe siècle une Espagne à Paris. Paris héberge une diaspora de poètes, de musiciens compositeurs, interprètes et de militants de la liberté : une Espagne musicienne et ballerine, exilée, immigrée, réfugiée. Le génie de Bizet, c’est de se nourrir de cette culture espagnole, (comme la culture française se nourrit au XVIe de l’Italie ou au XVIIIe de l’Angleterre) et par là de célébrer la beauté née de la rencontre d’univers différents. Il me semble que Bizet nous dit à distance : « Quant à moi je n’ai pas la moindre réserve envers l’idée de métissages artistiques. »

Vous êtes très attaché dans vos œuvres aux métissages artistiques, pourquoi ?

Oui, j’aime la vitalité des métissages artistiques, le processus par lequel des pratiques corporelles ou des éléments artistiques ou culturels disparates s’assemblent et donnent naissance à un élément tiers, que l’on ne juge plus uniquement en fonction de ses composants mais comme un tout. C’est difficile de dire pourquoi...Certainement par sensibilité, par éthique, en résonnance avec mes souvenirs d’enfance dont j’ai compris à l’âge adulte qu’ils étaient intimement liés à ces valeurs et certainement à l’origine de mon engagement.

JOSÉ MONTALVO[ CHORÉGRAPHE FRANCO-ESPAGNOL ]

RENCONTRE AVEC... Ex-pos

Voici une BD de la dessinatrice, illustratrice et réalisatrice d’origine argentine Natalia Novia à découvrir absolument. Un roman graphique qui est le fruit d’un projet audiovisuel commun avec le réalisateur Iván Fund, également argentin. Leur projet est ainsi décliné à la fois sur le papier et dans un film éponyme. « La solitude, le futur incertain, la notion d’accompagnement, le présent, les traces, les absences et les restes qui nous définissent en ont été protagonistes. » nous livre Natalia Novia. Avec un trait fin et rêveur, Natalia Novia nous raconte une histoire contemporaine : dans un appartement d’une ville anonyme, une femme tisse une relation fusionnelle avec son chien. Alors même qu’elle devient de plus en plus étrangère à son quotidien de citadine, l’esprit de l’animal occupe progressivement tout l’espace, jusqu’à l’apparition d’un bien étrange visiteur...

[ NATALIA NOVIA ]L’ organisme (Insula)Édition bilangue français/espagnol> 64 pages · 15 €

L’organisme

Le dernier roman de José Carlos Llop est un magistral exercice de nostalgie. Un chant dedié à cette génération qui fut jeune durant les années 70. Ils écoutaient Dylan, Bowie, Van Morrison et Jimi Hendrix pendant que dans la rue, les uniformes des militaires et les soutanes des curés cohabitaient avec les gilets à fleurs et les cheveux long. Il y a un je-ne-sais-quoi de Modiano dans la prose de l’auteur espagnol, les photos du passé, les lectures initiatiques, les souvenirs brumeux des bars... Ces objets et ces lieux sont restés perdus à jamais dans ce paradis nommé jeunesse. Dans cet ouvrage, le lyrisme est également omniprésent, car José Carlos Llop est avant tout un poète. Rois d’Alexandrie raconte cette fureur de vivre, l’histoire de ces jeunes habitants de Palma et Barcelona. Des cités en pleine mutation vers la modernité, après les années noires du franquisme.

[ JOSÉ CARLSO LLOP ]Rois d’Alexandrie (Jacqueline Chambon)Traduit de l’espanol (Espagne) par Edmond Raillard> 208 pages · 20.80 €

Rois d’Alexandrie

Que feriez-vous si vous receviez un email d’un proche qui est mort, avec comme seul message le mot Croatoan ? Voici le trépidant début du dernier roman de José Carlos Somoza, grand spécialiste du thriller fantastique. Carmela Garcés, une scientifique divorcée reçoit cet étrange dernier mot de Mandel, l’ancien chef du laboratoire dans lequel elle étudie le comportement animal. D’autant plus inquiétant que Mandel travaillait avant sa mort sur un projet classé top secret. Faisant suite à cet insolite épisode, plusieurs événements apocalyptiques se succèdent et terrorisent la population mondiale : suicides collectifs, disparitions d’espèces animales... Avec Le mystère Croatoan, l’auteur espagnol d’origine cubaine construit un psycothriller fluide et puissant nous invitant à une réflexion sur le sens de la vie et les entraves à la liberté individuelle.

[ JOSÉ CARLOS SOMOZA ]Le mystère Croatoan (Actes Sud)Traduit de l’espagnol (Espagne) par Marianne Millon > 416 pages · 23 €

Le mystère Croatoan

Tout est dans le titre. Avec ce roman, l’écrivain et grand reporter d’investigation portugais Klester Cavalcanti nous rapporte des témoi- gnages d’un tueur professionnel. Julio Santana se souvient à la perfection de tous les meurtres qu'il a commis, prend notes des noms de toutes ses victimes, de ses commanditaires, des dates et lieux des crimes. Au fil des pages, le lecteur s’immisce dans son quotidien de bon père de famille qui, étonnament, nous apparaît humain en dépit des 492 meurtres qu'il compte à son actif. Un homme appartenant à une famille de pêcheurs dont le destin a fait de lui l’un des plus grands tueurs au monde. Dans Confessions d’un tueur à gages, Klester Cavalcanti a saisi toute la personnalité de ce criminel qui devrait nous effrayer, nous horrifier, mais dont la vie parvient finalement à nous émouvoir. Un roman magistral qui nous interpelle sur la banalisation de la violence au Brésil.

[ KLESTER CAVALCANTI ]Confessions d’un tueur à gage(Métailié) Traduit du portugais(Brésil) par Hubert Tézenas > 224 pages · 18 €

Confessions d’un tueur à gages

Contre toute attente, les trois Rois Mages d’Orient se sont perdus au beau milieu du désert. Que faire si l’étoile qui aurait du les guider dans leur périple jusqu’à Bethléem ne scintillait plus ? Du moins, pas plus que les autres astres du ciel ? En arrivant en terre d’Israël, ils allèrent voir le sanguinaire Hérode qui recherche lui aussi désespéré-ment le fils de Dieu. Tout là-haut, la colère du Seigneur grandissait contre son illustre émissaire, l’ange Gabriel, qui avait fait erreur sur la « divine marchandise ». En effet, le fils de Dieu, à la grande surprise de María et José, n’était pas un garçon mais une adorable fille nommée Emmanuelle. C’est dans ce contexte abracadabran-tesque que la fille de Dieu est venue au monde pour sauver les hommes et répandre la bonne parole. L’auteur mexicain David Toscana nous livre un admirable roman plein d’humour et d’intelligence.

[ DAVID TOSCANA ]Evangelia (Zulma)Traduit de l’espagnol (Mexique)par Inès Introcaso > 432 pages · 22.50 €

Evangelia

Li-vres

1819 COIN CULTURE

ACTUAR EN ESPAÑOL

Ateliers théâtre Stages sur mesure121 rue Caulaincourt 75018 PARIS Luis PEÑAHERRERA 06 75 69 57 [email protected]

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2021 EVASION

L’Histoire de la République Dominicaine remonte à bien longtemps déjà. C’est en effet sur l’île d'Hispaniola, qu’elle partage avec Haïti, que se dresseront les premières bourgades espagnoles de l’Amérique, juste après l’arrivée de Christophe Colomb. Sa capitale, Santo Domingo de Guzmán fut la première ville fondée dans le Nouveau Monde. C’est dire les trésors qu’elle renferme ! Plus connue sous le nom abrégé de Santo Domingo, cette ville est un excellent point de départ pour commencer votre visite. Vous serez agréablement surpris par sa zona colonial, inscrite au Patrimoine Mondial de l’Unesco en 1990, qui compte la première cathédrale, Santa María de la Encarnación, le premier hôpital, San Nicolás de Bari, et la première université du Nouveau Monde ainsi que de nombreuses églises. Situé sur l’un des côtés de la plaza de España, l’Alcázar de Colón vaut aussi le détour. Bâti en 1510, ce palais fortifié fut pendant plusieurs décennies le quartier général du commandement des opérations pour la conquête du Nouveau Monde.

Profitez du délicieux air marin et de la douceur des tropiques en vous baladant le long du Malecón, sa promenade en bord de mer ponctuée de nombreux cafés et restaurants. Les amoureux de rythmes latinos trouverons ici leur bonheur avec le merengue et la bachata qui sont littéralement omniprésents ! Une belle façon de finir votre première journée en République Dominicaine.

Le lendemain, direction la ville balnéaire de Boca Chica pour passer une superbe journée les pieds dans l’eau. Située à une trentaine de kilomètres à l’est de Santo Domingo, elle abrite une belle plage de sable fin et blanc, très prisée des habitants de la capitale qui adorent y passer leur week-end. Dans ce même coin, visitez la célèbre cueva de las maravillas, nichée dans un parc national protégé. Considérée comme l’un des sites majeurs témoignant de l’art rupestre des indiens tainos, cette grotte renferme des centaines de peintures rupestres aux couleurs noir et ocre.

S’INFORMER : www.godominicanrepublic.com À ÉCOUTER : Ojalá que llueva café, de Juan Luis Guerra À FAIRE : Inscrivez-vous à un stage de merengue ou de bachata, les deux danses phares de la République Dominicaine. C'est la meilleure façon de découvrir les musiques de cette île habitée par les rythmes caribéens. Une expérience inoubliable !

JARABACOA ET ALENTOURS

FICHE PRATIQUE

Porte d’entrée pour le pico Duarte, la plus haute montagne des Caraïbes, la région de La Vega au centre du pays est parfaite pour profiter de paisibles paysages montagnards et emprunter la route du café et de ses plantations. La ville de Jarabacoa, surnommée « ville du printemps éternel » en raison de ses 22 degrés de température moyenne annuelle, est un bon point de départ pour sillonner la zone, pionnière de l’écotourisme dominicain. Aux alentours, il est possible de pratiquer l’escalade, le canyoning ainsi que le trekking. Ce n’est pas pour rien que vous êtes dans « les Alpes dominicaines » !

SAMANÁL’ une des plus belles régions de l’île est

la péninsule de Samaná, au nord-est. Bordée de cocotiers sur ses collines et de plages de sable blanc, cette région offre des paysages époustouflants. En hiver, les baleines viennent y faire leur parade nuptiale. Faites un crochet par la petite ville de pêcheurs nommée Las Terrenas. Au sud de la péninsule, autour de la baie, se trouve également le parc national de Los Haitises, formé de collines calcaires, d’une végétation luxuriante et de mangroves. Il abrite de nombreux îlots rocheux couverts d’une riche forêt tropicale qui lui ont donné le surnom de « la baie d’Halong des Caraïbes » ! Pour visiter les lieux, une excursion en bateau au cours de laquelle vous découvrirez d’innombrables oiseaux tropicaux est idéale. Un véritable sanctuaire pour les passionnés d’ornithologie !

DOMINICANAAU CŒUR DES CARAÏBES,

CE PAYS AUX PLAGES SUBLIMES NE SE LIMITE PAS À LA

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DU NOUVEAU MONDE.

RE

BLI

CA

Comme le dit la chanson : Es Carnaval ! Eh oui ! La période de l’année où l’on peut enfin se déguiser est arrivée ! Le thème de cette année ? Les contes de Perrault. Le choix pour trouver un accoutre-ment est large, les amis ! Du Chaperon rouge à Cendrillon en passant par Le chat botté ou Le petit poucet... Mais si ce thème ne vous inspire pas, vous avez bien sûr carte blanche, l’ important étant de se déguiser et de participer au cortège du Carnaval de Paris, la traditionnelle promenade du Bœuf Gras, une fête ultra joyeuse, libre, bénévole, gratuite, indépendante et apolitique ! Le départ se fera en début d’après-midi le dimanche 11 février à la place Gambetta dans le XXe arrondissement. Le cortège arrivera place de la République aux environs de 17 h où vous pourrez faire la fête jusqu’à 20 h. Feliz carnaval !

[ LE 11 FÉVRIER À 14H ]Départ place GambettaArrivée place de la République www.carnaval-paris.org

Carnaval de ParisAbonne-

ment

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1 place du Trocadéro, Pariswww.theatre-chaillot.fr

José Montalvo Carmen(s)1er – 23 février 2018danse

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Carmen(s) Sin salida(10/02)

Vivir y otras ficciones

FLAMENCO X 2 CONCERT X 2 DVD

Été 93Natalia Lafourcade(13/02)

Jaleo, en Hommageà Paco de Lucía(10/02)

RÉSERVATIONS :01 55 18 54 00

boulognebillancourt.com

Carré Belle-Feuille 60, rue de la Belle-Feuille

Métro 9: Marcel-Sembat

Samedi 10 février à 20h30

Milonga après le spectacle

SIN SALIDACréation

Cie Union Tanguera (FR)Kate Weare Cie (USA)

Connaissez-vous los pimientos del piquillo ? On les trouve partout en Espagne ! Ils sont de petit taille et ont un goût succulant. Cette variété de poivrons vient de la région de Navarre, au Nord du pays. Ce mois-ci, nous vous proposons une recette de pimientos del piquillo farcis à la brandada, cette fameuse et délicieuse purée faite à base de morue.

Pimientos del piquillo rellenos de brandada

Re-cette

1. Dans une poêle, verser l’huile d’olive et faire revenir l’oignon et l’ail. Lorsqu’ils sont bien dorés, ajouter le persil finement haché, le pimentón de la Vera et la morue préalablement émiettée. Mélanger le tout.

2. Tout en remuant, incorporer peu à peu le lait puis la farine de maïs et cuire à feu doux 7 minutes. Saler et poivrer. Réserver la brandada.

3. Dans une autre poêle, faire frire pendant 5 minutes avec un peu d’huile les poivrons préalablement égouttés. Retirer, saler et laisser refroidir.

4. Déposer les poivrons dans un plat à four et les garnir avec la brandada de morue.

5. Dans une casserole, faire une béchamel. Faire fondre le beurre, verser le lait et incorporer petit à petit la farine tout en remuant. Saler, ajouter la noix de muscade et laisser épaissir la sauce à feu doux pendant 6 minutes.

6. Recouvrir les poivrons de béchamel, parsemer de fromage et gratiner au four 10 minutes à 170°.

Vous pouvez remplacer la béchamel par une sauce tomate qui se marie également à la perfection avec les poivrons. Buen provecho amigos !

INGRÉDIENTS [ x 4 ]

• 2 bocaux de pimientos del piquillo• 300 g de morue • 2 gousses d’ail• 1 oignon • 50 g de fromage râpé type manchego• Un bouquet de persil• ½ verre de farine de mais• 50 g de beurre• 75 cl de lait• 2 c. à s. de farine• 6 cuillères d’huile d’olive• Une pincée de pimentón de la Vera (à acheter en épicerie espagnole)• Poivre, sel et noix de muscade

BONNES ADRESSES

La phrase

“ Dime cuáles son para ti las 10 palabras más bellas de la lengua castellana y te diré quién eres ” Nicanor Parra, poète chilien ( 1914- 2018 )

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