10-21-42KM

RAQUETTE, PATIN, SKI DE FOND

TRIATHLON D’HIVERMars 2016

ÉDITION SPÉCIALE Pentathlon des

neiges

ENTREVUE AVEC LE « COUPLE BIONIQUE »

RENCONTRE AVEC FRANÇOIS CALETTA

RÉSUMÉ DES COURSES

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Sommaire

ÉDITION SPÉCIALE DE MARS 2016

Note de l’éditrice P. 5

ZONE COMPÉTITION: Le triathlon d’hiver ITU S3 P. 19

TÉMOIGNAGE: Ma première fois au Pentathlon P. 23

VOX-POP: Qu’aimez-vous dans le triathlon d’hiver ? P. 25

ENTREVUE: Claude Godbout et Marc-André Bédard P.14

Entrevue: François Caletta P.10

GALERIE PHOTOS P. 28

PNI Productions Nouvelle Image

10-21-42km est une marque déposée de PNI

Rédacteur en chefSteve Lynch

ÉditriceMariane Lajoie

Adresse webwww.pnimultimedia.ca

Courriel102142km@pnimultimedia.ca

Publicitépub@pnimultimedia.ca

Textes Mariane LajoieAnne-Marie Gareau

PhotosSteve LynchAnne-Marie GareauMariane Lajoie

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Note de l’éditriceL'hiver, pour les moins frileux et les plus courageux, est le moment idéal pour trouver des alternatives à notre tapis roulant et rouleau, installés généralement face au mur de notre sous-sol. On en a eu la preuve lors du Pentathlon des neiges, avec une foule d'athlètes chaudement vêtus. Bien que l'événement se déroulait du 19 au 28 mars, notre équipe s'est, fidèle à elle-même, intéressée davantage au volet triathlon.

On a donc eu le goût de vous offrir, pour l'occasion, un mini numéro spécial dédié à ce week-end hivernal. Et c'est moi, pour une première, qui ait reçu le mandat de vous le concocter! Au menu? Une entrevue avec le chef d'orchestre de l'événement, François Caletta, une rencontre avec ceux que l'on appelle « le couple bionique », Claude Godbout et Marc-André Forget, un retour sur les épreuves de triathlon et quelques photos.

Depuis maintenant un an et demi, j'agis à titre de journaliste avec l'équipe de 10-21-42km. À chaque événement que je couvre, je suis surprise par la motivation dégagée par les athlètes. Disons que le Pentathlon ne fait pas exception à la règle, avec la foule de participants ayant trouvé le moyen parfait d’apprécier l’hiver!

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Et vous, qu’aimez-vous du triathlon d’hiver et pour quelles raisons ?

Bonne lecture,

Mariane Lajoie

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TRIBU TRIATHLON

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Photo: Anne-Marie Gareau

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Entrevue

Aucun défi ne semble trop colossal pour le producteur et directeur général du Pentathlon des neiges. Son événement a fêté son douzième anniversaire lors de la présentation de 2016. Cette année, Caletta a enfin vu son triathlon d'hiver s'approprier le titre de « Coupe du monde de Triathlon d'hiver S3 », de l'Union Internationale de triathlon, une première mondiale.

Ce titre, il l'attendait depuis 2014, alors qu'il avait proposé sa candidature, pour une période de trois ans, à l'Union internationale de triathlon (ITU). Ce n'est qu'en 2016 que la sanction Coupe du monde aura été autorisée. Ainsi, en 2014 et en 2015, il s'agissait d'un triathlon international d'hiver, certes, mais non pas d'une Coupe du monde.

«Dans notre stratégie de développement, on est très content d'avoir le Pentathlon, un événement local, avec 95% de participants québécois. Mais on est également heureux d'avoir cet autre volet , qui v ise

l’international, et qui va aider à faire

François Caletta présente la Coupe du monde de triathlon d'hiver

développer, à faire découvrir le sport à l'échelle mondiale », a dit François Caletta, quelques minutes avant le départ des groupes d’âge. L'organisateur espère bien offrir encore une Coupe du monde S3 à ses participants en 2017 et 2018. ITU étudiera à nouveau l'événement de Québec, avant de donner son autorisation.

Pour l'instant, il n'y a qu'une étape à cette Coupe du monde triathlon d'hiver S3, soit celle de Québec. « Dans les prochaines années, d'autres destinations devraient recevoir la sanction Coupe du monde, pour créer un véritable circuit », a-t-il ajouté.

Le triathlon d'hiver S3, inventé par François Caletta en 2014, désigne snowshoes, skate et ski, soit l'enchaînement de la raquette, du patin et du ski de fond, trois sports typiquement hivernaux. Pour sa part, l’ancienne version du triathlon d'hiver, créée il y a vingt ans, comprend la course à pied, le vélo et le ski de fond.

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�12Claude Godbout, Coupe du monde Triathlon d’hiver S3 2016

�13Marc-André Bédard, Coupe du monde Triathlon d’hiver S3 2016

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ENTREVUE

Marc-André Bédard et Claude Godbout le couple indissociable et imbattable

Fidèles au poste à chaque année, Marc-André Bédard et Claude Godbout étaient fiers d'être une fois de plus parmi les élites du triathlon d'hiver S3 de Québec. L'équipe de 10-21-42km les a rencontrés quelques heures avant leur départ, pour nous expliquer les mille et un projets qui les attendent en 2016, entre le biathlon, les courses à obstacles et le triathlon.

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ENTREVUE

« Je me suis levée ce matin, en me sentant super bien, excitée, contente que ça se passe enfin, s'est exclamée Claude Godbout, sourire aux lèvres. Oui, il y a de l'appréhension, car on se prépare longtemps d'avance mais quand le jour fatidique arrive, on sent qu'on est prêt. » Cette année, Claude Godbout aspire au podium, certes, mais c'est la médaille d'or qu'elle vise. L'année passée, j'avais fait un tour de patin de trop, et j'avais fini, je crois, à six secondes de la

gagnante. Ça m'avait fait mal un peu. »

Lors de l'édition 2015 du triathlon d'hiver ITU de Québec, Marc-André Bédard était arrivé second et Claude Godbout, troisième. Cette année, bien qu'il y ait de nouveaux joueurs, certains rivaux manqueront la ligne de départ. « Je suis vraiment déçu que Pavel Andreev ne soit pas là. C'est définitivement le meilleur, donc j'aurais aimé ça voir comment je m'en serais sorti cette année face à lui. J'aurais aimé qu'il y ait plus de monde. Il manque également quelques-uns de mes compatriotes québécois », a mentionné

Bédard, qui aime se mesurer aux meilleurs. Même son de cloche du côté de Claude Godbout, qui était très déçue d'apprendre le désistement d'Évelyne Blouin, en raison d'une blessure. « É v e l y n e , c ' e s t m a c o m p é t i t r i c e d'événement hors-norme. Dans les triathlons, les pentathlons, elle est toujours avec moi. Avec Évelyne qui n'est pas là, on perd un gros morceau, car c'est une bonne coureuse, patineuse, et en ski, elle se débrouille très bien. J'aime me battre face

à elle, elle a toujours une attitude positive. »

Pour se préparer à sa course, Claude Godbout s'est mise, il y a un mois, à consacrer un peu plus de temps au patin. « Étant Québécoise, le ski de fond, avec le biathlon, c'est tellement accessible pour moi que j'en fais beaucoup. La raquette, j'en fais aussi beaucoup. Dans les courses à obstacles, on fait énormément de course à pied, c'est donc un peu le sport que je néglige un peu plus en entraînement. »

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ENTREVUE

Avec les couleurs de Battle Frog

Le couple, connu de prime abord pour leur pratique du biathlon, a toutefois mis un peu sur la glace cette discipline, bien que cet hiver, ils aient pris part à deux courses de biathlon, et devraient participer aux Championnats canadiens de biathlon. courses de biathlon, et devraient participer aux Championnats canadiens de biathlon. « L'accent est plus mis sur les courses à obstacles, que l'on fait l'été. Cette année, j'ai un nouveau travail de directeur de course, un peu comme François Caletta fait ici, mais pour les courses Battle Frog, qui sont populaires un peu partout aux États-Unis », était fier de nous apprendre Bédard.

« Disons que Claude et moi, on se promène beaucoup cette année! Mon nouvel emploi m e p r e n d beaucoup de temps, mais c 'est le fun parce que je peux m'entraîner au travers.Toute ma vie, j'ai eu des petites jobines ici et là, j'étais un athlète d'abord et avant tout, ça a toujours été mon gagne-pain principal. Cette année, c'est un peu des deux. » En plus de

l ' e m p l o i q u e M a r c - A n d r é o c c u p e c h e z Battle Frog, les d e u x s o n t commandités par la compagnie. En 2015 , i l s on t participé à plus de trente courses à obstacles.

U n e c o u r s e Battle Frog est u n e c o u r s e à obstacles chronométrée, qui pourrait se comparer aux Spartan Race, mais avec davantage d'obstacles. Les courses Battle Frog auront leur premier événement tenu au Québec, à Trois-Rivières, le 9 juillet prochain, sous la supervision de Marc-

André. « Je crois qu'on va être en mesure de réunir b e a u c o u p d e monde . Je me mets beaucoup de

pression sur les épaules, comme si chaque événement, c'était les Jeux olympiques. » Ayant lui-même participé aux Jeux olympiques, à Vancouver, en 2010, les événements d'envergure, il s'y connait. En

2015, Claude Godbout a été sacrée championne du monde de Spartan Race, en plus d'avoir remporté l'or en équipe et deuxième de façon individuelle au Championnat mondial de course à obstacles (OCR).

Un couple indissociable

En plus de partager leur quotidien et l eur pass ion pour l ' ac t iv i t é physique, le couple par tage également pratiquement le même plan d'entraînement. « On s'entraîne

« On s’entraîne vraiment souvent ensemble, environ 80% du temps.

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beaucoup plus ensemble que ce que les gens peuvent penser, environ 80% du temps. Pour faire des sports d'endurance, on ne passe vraiment pas beaucoup de temps dans un gym. On est beaucoup à l'extérieur, à faire des entraînements faciles. On ne va pas vite. » Ainsi, le duo ne va se séparer que lorsque des entraînements de vitesse sont au menu, après s'être échauffés ensemble. « Claude aime ça, car ça pousse sa limite. Moi, ça rend le tout moins plate. Parfois, je vais prendre un sac de poids, quelque chose de plus, pour essayer de rendre ça un peu plus égal. Claude, c'est tellement une bête, que moi, ça me pousse à être meilleur tout

le temps. C'est donc bénéfique pour les deux », a expliqué Bédard, en lançant un coup d'oeil de fierté vers sa conjointe.

Pour 2016, le couple aspire au plaisir, d'abord et avant tout. « De plus, si je peux avoir du succès dans mon nouveau rôle de directeur, je vais être super heureux. Tout en continuant à m'entraîner, à jouer dehors, à voir du monde en forme. Pour moi, ça va être le plus beau des deux, ou trois mondes », a conclu Marc-André Bédard.

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ZONE COMPÉTITION

L a C o u p e d u m o n d e d e Triathlon d'hiver S3 de l'Union Internationale du triathlon, tenue le dimanche 21 février 2016, a offert un spectacle r e l e v a n t s u r l e s P l a i n e s d'Abraham de Québec. Au terme des 5 km de raquette, 11 km de patin et 9.5 km de ski de fond, ce sont Maxime Leboeuf et Claude Godbout qui sont repartis avec les honneurs.

Maxime Leboeuf et Claude Godbout

couronnés d’orLieu: Québec

Quand: Le 21 février 2016

Au total, ce sont 17 hommes et huit femmes qui étaient des deux lignes de départ, chez les élites, en après-midi. Quelques gros noms manquaient au tableau des inscriptions. Les vainqueurs de la précédente édition, les Russes Olga Parfinenko et Pavel Andreev n'ont pas été en mesure de défendre leur titre, n'ayant pas reçu leurs visas à temps.

Compétition féminine

Annie Gervais est arrivée aux coude-à-coude avec Ariane Carrier à la transition suivant la course à la raquette, en plus d'être la plus rapide en patin. « J'ai fini première en raquette, j'étais vraiment contente. Je me sentais bien. En patin, j'ai été surprise de ma position, car ce n'était que ma troisième ou quatrième sortie de l'année. »

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Ce sont l'expérience et les années de pratique en ski de fond de la biathlète Claude Godbout qui ont créé le changement de position au classement.

« En ski de fond, c'était la folie sur terre! Il y avait de la slush, de la glace. J'avais vraiment l'impression que c'était la première fois de ma vie que je mettais des skis de fond. Techniquement, ça prenait quelqu'un de très bon en ski, comme Claude Godbout », a raconté Annie Gervais, qui est arrivée seconde. Claude Godbout a ainsi remporté l'épreuve, pour une première fois, en 01:26:44.5. « Les conditions n'étaient vraiment pas faciles, il y avait beaucoup d’eau. Ça a toujours été un objectif de gagner cette course, depuis que le triathlon d'hiver S3 a été fondé. Je suis très contente de l'avoir aujourd'hui », s'est exprimé la championne. Ariane Carrier est venue compléter le podium.

Compétition masculine

Chez les hommes, c'est Maxime Leboeuf, champion du monde de raquette de 2015, qui a gagné devant son coéquipier de Gatineau, Olivier Babineau, en 01:13:03.5.

« Lorsque ta force est la raquette, et que ton point faible, c'est le ski, tu n'as pas le choix

de partir au fond. C'est ce que j'ai fait. Olivier m'a donné du fil à retordre en patin, mais j'ai réussi à conserver mon avance », a expliqué celui qui avait également remporté le Pentathlon des neiges solo de 2015. Bruno Freudenreich, de la France est arrivé troisième. De son côté, Marc-André Bédard, malgré les huit places remontées en ski, n'a pas réussi à monter sur le podium, se contentant de la quatrième place. « C'était difficile, mais je m'y en attendais. La préparation n'était pas nécessairement la meilleure, mais ce n'est pas grave. Je crois même avoir fait un tour de trop en patins. En ski, des crampes sont entrées au deuxième tour. À chaque montée, ça me donnait des chocs aux jambes. J'ai donné ce que je pouvais. »

Annie Gervais, suivie d’Ariane Carrier

François Caletta et Maxime Leboeuf

ZONE COMPÉTITION

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La veille, le volet sprint du triathlon avait réuni une vingtaine de participants.

Volet Groupes d’âge

En matinée, 89 athlètes groupes d'âge étaient du départ qui aura mené à la victoire d'Yves St-Louis, de Lac-Beauport, chez les hommes.

« Je me suis fait un peu prendre à la raquette, mais je m'y attendais, car je connaissais un peu les gens sur place. Je savais que si j'arrivais avec une certaine position au ski de fond, sans trop de retard, j'allais être capable de remonter les places. C'est ce qui s'est passé. » Chez les femmes, Clémence Trudel a raflé l'or. « Je voulais partir vite à la course à pied pour prendre une belle place dans le peloton. En patin, au moins, cette année, mes lames étaient bien aiguisées! J'ai trouvé des gens avec qui sillonner et en ski de fond, j'avais comme objectif de rester technique, car mes jambes étaient fatiguées, et c'était instable en raison des flaques d'eau. J'ai eu du plaisir, du début à la fin. » Yves St-Louis, lors de son dernier tour de ski de fond

Départ du sprint, à la noirceur.

ZONE COMPÉTITION

Crédit photo: Alice Cliche

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TÉMOIGNAGE Par Anne-Marie Gareau

Alors qu’en 2015 l’équipe de 10-21-42km était au Pentathlon pour la couverture médiatique de l’événement, cette année, en plus de couvrir le triathlon d’hiver, j’ai eu la chance de participer au Pentathlon des Neiges en tant que l’une des 5 filles mandatées pour compléter l’épreuve à relais, pour le défi corporatif MEC.

Je me suis donc élancée la première, à vélo, sur un parcours glacé, en cette journée pluvieuse, mais pas trop froide, de février 2016.

Avec un vélo emprunté, j’ai tenté d’aller vite, mais je me suis fait doubler par un certain David Veilleux et ensuite, par toute la bande de méchants malades de vélo d’hiver, avant la fin de mon premier tour.

On avait raccourci l’épreuve, pour cause de mauvais temps, heureusement ! Surtout pour les filles qui m’attendaient sous la pluie, car moi, je suais abondamment…

Les lunettes embuées, la goutte d’eau au casque, les pieds mouillés, je suis donc rentrée au bercail, lire « zone de transition » , en soufflant comme une vieille locomotive, moi qui, depuis depuis deux mois, m’entraîne sérieusement en vue du IMMT 2016. 

Le relais a été passé à la course, puis au ski de fond, ensuite au patin et finalement à la raquette. Nous avons fini 139es sur 146 équipes inscrites. 

Malgré la température, malgré le «   single speed   » emprunté, malgré le calibre qui était très fort ; si vous me demandez une revanche l’an prochain, je répondrai: PRÉSENTE! :)       

Ma première fois au Pentathlon

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J ' a i m e l e s t r o i s disciplines. Quand les conditions sont b o n n e s , j e m e débrouille bien en ski. J'aime beaucoup le patin, j'ai fait longtemps du patinage artistique. Ça glisse, ça va vite! C'est pratiquement comme du vélo. Vraiment, ce sont trois beaux sports.

VOX POP

Qu’aimez-vous dans le

triathlon d’hiver ?

Annie Gervais

Je fais du triathlon d'été, car j'aime la variété. Le triathlon d'hiver, c'est un bon compromis à l'entraînement. Je déteste faire du vélo à l'intérieur l'hiver, j'ai donc commencé le ski de fond. J'ai essayé quelque chose de nouveau et j'ai eu la piqure. Il faudrait qu'il y ait plus d'événements au Québec!

Yves St-Louis

C'est moins monotone de faire trois épreuves pendant l'hiver, de s'entraîner différemment, que de juste en faire une. La raquette s'est nouvellement ajoutée pour moi, l'équipement s'est amélioré depuis les années. On peut courir dans la forêt l'hiver, c'est vraiment le fun. Avec l'anneau réfrigéré ici, à Québec, pendant tout l'hiver, la glace est toujours belle. Ça donne une variété à l'entraînement, et c'est ça que j'aime.

Jean-François Carrier

À la base, je suis un triathlète d'été. Mais en hiver, contrairement à l'été, ce sont trois disciplines où je suis relativement à l'aise. En plus, on commence avec la course, donc le moment plate est fini dès le départ et l'hiver, j'arrive à arriver devant ma blonde, ce qui n'est pas toujours le cas lors des triathlons d'été! Gilles Tanguay

C'est une discipline qui m'a permis d'aimer l'hiver à nouveau. À la base, je fais du plein air, je suis un joueur de hockey, mais le triathlon m'a fait découvrir le patin de vitesse, le ski skate. Je pourrais dire que c'est ma petite carotte que je met à la fin de l'automne. Ça m'oblige à sortir dehors l'hiver et en mars, on réalise que l'hiver tire déjà à sa fin! J'apprécie l'hiver comme jamais grâce à l'événement du Pentathlon.

Manon Paradis

C'est une occasion en or de s'entraîner tout l'hiver, pour la finir en beauté. Le ski de fond, c'est ce que je préfère. Aujourd'hui, il fallait être très prudent avec les conditions, ça freinait lorsque l'on arrivait dans l'eau, mais ça reste mon dada.

Clémence Trudel

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