102 Memoire CertificationMORingue (French Version)

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Mémoire de Certification International Mozaik Marie-Odile Ringue – Mars 2006 1 Mail: [email protected]

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Mmoire de certification

Mmoire de Certification

International MozaikMarie-Odile RINGUE Mars 2006

Sommaire

Ma position de coach

P 3 Prsentation de loutil

p 4 Cas dutilisation

Cas n 1: soutien dadolescent

p 8

Cas n 2: rorientation professionnelle

p 11

Cas n 3: cration dune nouvelle entreprise

p 15Conditions de russite, intrts et limites de loutil

p 18

Introduction: ma position de coachMa dmarche personnelle de coach peut se rsumer en quatre aspects essentiels:- Etre coach est pour moi principalement une attitude: cest savoir crer une relation de confiance grce sa prsence, son intgrit et sa dontologie, la qualit de son coute, la pertinence de ses questions qui permettent douvrir le champ de conscience du client.- La dmarche du coach est intimement lie un cadre et une structuration globale du processus daccompagnement ainsi que de chaque sance.Le cadre concerne le lieu et la dure des sances, la frquence, le nombre de sances, le prix. Avoir la main sur le cadre, cest avoir la main sur le coaching. Cest une condition ncessaire la russite de cet accompagnement.

Le coach se dfinit aussi une structure qui laccompagne tout au long du processus de coaching et qui doit permettre de dfinir les objectifs, les tapes franchir pour y accder, ainsi que les prises de consciences et les apprentissages ncessaires pour engendrer un changement. Cette structuration reprsente un fil conducteur, mais peut tre abandonn provisoirement suivant les besoins du client. Chaque sance a, elle aussi, un plan de droulement avec des objectifs de sance prciser au dbut et valuer la fin.- Une bonne intgration dun rfrentiel thorique sur le fonctionnement psychique (psychanalyse, analyse transactionnelle) de lhomme est ncessaire pour avoir une grille de lecture face une situation problmatique, face un besoin de changement.- Des outils sont ncessaires en complment pour faciliter la dmarche du client. Ils ne sont que des outils qui ne fonctionnent que si les points prcdents sont des ralits.Les outils peuvent tre emprunts diffrentes techniques de coaching.Dans le cadre de ce mmoire de certification, je me suis intresse plus particulirement un loutil de la PNL, le SCORE, cr par Robert Dilts et Todd Epstin. Il a t, dans des circonstances trs varies, un vritable levier pour la progression de mes clients.Prsentation de loutil SCORE

Quelques rappels sur la PNL

La Programmation Neuro-Linguistique est un ensemble de modles descriptifs des structures de la subjectivit de lexprience humaine.

Cest une approche du comportement et du psychisme humain, synthse pragmatique de diffrentes thories et courants de penses. Elle se situe au carrefour de la psychologie, des neurosciences, de lanthropologie, de la cyberntique et de lintelligence artificielle.

La PNL reprend souvent cette phrase d'Alfred Korzybski: "La carte n'est pas le territoire qu'elle reprsente". C'est une faon d'exprimer le fait que chacun d'entre nous se fabrique une reprsentation subjective de la ralit et que nous vivons et fonctionnons en fonction de cette reprsentation.La PNL nous apporte les modles nous permettant d'en prendre conscience, de modifier nos propres reprsentations et aussi de comprendre celles des autres.Lide que lhomme nopre pas partir des proprits objectives de son environnement, mais bien partir dune reprsentation quil sen fait et quil cre, a des racines pistmologiques quil est peut-tre utile de clarifier. On trouve notamment : Lempirisme de David Hule philosophie dont la particularit consiste considrer que les expriences sensorielles et subjectives sont les sources premires de la connaissance.

Le pragmatisme, systmatis par le logicien S.Pierce, proche de lempirisme, dclare que la validit de la science et de laction ne peut svaluer qu partir de leurs rsultats.

Lidalisme de Vaihinger : les reprsentations et les fictions organisent lagir humain.

La smantique gnrale dAlfred Korzybski, pour qui le langage est un code descriptif imparfait de lexprience humaine et quil linfluence. Le constructivisme reprsent par Bateson est un courant de pense dapparition rcente, dcrivant la communication comme un processus gnral dinformation du vivant qui obit des rgles observables.A partir de ces racines, La PNL dveloppe: un ensemble de prsupposs constructifs sur lhomme, un modle descriptif et volutif du comportement humain, permettant la modlisation, des outils conceptuels rigoureux de diagnostic des processus psychiques humains, des moyens de transmission clairement formaliss et accessibles tous, des procdures et des techniques de travail prcises qui facilitent lapprentissage et permettent le changement durable.Descriptif de lOutil

Le SCORE

Dfinition

Le modle SCORE est un outil de prospective permettant de clarifier un objectif, il explore une situation prsente au travers des symptmes (S), des causes du symptme (C), l'objectif (O), les ressources (R) ncessaires pour atteindre lobjectif et les effets (E) ou bnfices produits.Les Symptmes

Il sagit de dcrire les symptmes, les manifestations ngatives dun problme. Cest une entre en matire.Les Causes

Ce sont les causes des symptmes, ce qui semble expliquer les symptmes.LObjectifLobjectif reprsente ce que lon veut raliser.Un objectif, pour tre oprationnel, ne doit pas rester une vague dclaration dintention ou reprsenter des ambitions irralistes, il lui faut remplir certaines conditions:

un objectif est spcifique, concret et doit tre formul positivement dans un contexte dtermin et circonstanci, un objectif est raliste c'est--dire possible atteindre par la personne qui le formule, un objectif est de la responsabilit de la personne qui veut latteindre, un objectif est cologique, il respecte lquilibre interne et relationnel de la personne, un objectif est mesurable par des indicateurs dfinis au moment de sa formulation.Les Ressources

Les ressources reprsentent tout ce dont on a besoin pour atteindre son objectif. Cela peut relever de la formation: acquisition de connaissances thoriques ou de techniques, de ressources matrielles: besoin de locaux, de matriels de plan de financement, de cration de rseaux, de contacts.Les Effets

Les effets sont les bnfices acquis lors de la ralisation de lobjectif. Ils peuvent tre formaliss en indicateurs qui peuvent tre aussi bien quantitatifs que qualitatifs.Protocole et mise en place

Lexercice du SCORE se droule dans lespace. On inscrit chaque tape (Symptmes, Causes, Objectifs, Ressources, Effets) sur des cartons que lon dispose en arc de cercle sur le sol. On confectionne un carton supplmentaire (Mta) qui indique la position prendre pour se mettre en mta c'est--dire prendre du recul par rapport ce que lon vit. Ce carton se pose au centre de larc de cercle form par les autres cartons.Au dmarrage, le coach se place lgrement derrire son client qui va se placer sur le carton Mta et qui regarde le carton Symptmes et essaie de voir et de dcrire les symptmes de la situation problmatique. Le coach laide grce des questions appropries. Une fois la description des symptmes termine, le coach invite son client se placer sur le carton Symptmes et les revivre en dcrivant ce quil voit, ce quil ressent. Puis il retourne sur le carton Mta et engage ltape suivante, les Causes en reproduisant le mme processus. Lorsque lon arrive sur le carton Ressources, on peut, une fois les ressources numres, faire un ancrage physique donn par le coach ou que le client se donne lui-mme. Une fois tous les cartons passs en revue, le coach emmne son client revisiter toutes les tapes, en cheminant son rythme, du carton Symptmes au carton Effets en gardant lancrage des Ressources.Les cartons Ressources et Effets peuvent tre inverss. Il est parfois plus facile de trouver les ressources ncessaires un projet, si lon en a visualis et ressenti les effets bnfiques.

SCORE

Utilisation du SCORECas N1

Situation de dpartEmilien, adolescent proche de lchec scolaire mais visiblement intelligent, narrive pas se mettre au travail. Il a toujours autre chose faire et se dfonce dans le sport et la frquentation de nombreux copains avec lesquels il passe beaucoup de bons moments. Son apprciation de lui-mme est plutt ngative et son cot provocateur cache un manque de confiance en lui. Il est en dbut de 1re et sur la recommandation de ses parents accepte de venir me voir. On ne sait jamaisLa demande

Cest simple, me dit-il, cela fait dix ans que lon me dit que je suis intelligent et que jai toujours de mauvais bulletins, je ne vois pas comment cela pourrait changer. Veux tu que cela change? Je ne crois pas que cela soit possible. Eh bien, tu as du beaucoup tappliquer pour faire en sorte davoir des mauvaises notes. Il faut beaucoup de qualits pour tout rater, lui rpondis-je.Un peu surpris et mal laise, il na plus dit grand-chose et ma laiss parler. Je lai senti dcrocher et prenant la main sur la situation, je lui explique ma conception de lcole, que ce que lcole demande na pas forcment voir avec lintelligence, que les rsultats sont une chose mais quune autre est de savoir ce que lon cherche et de se dfinir un projet. Je lui explique que lon na pas le choix, que lcole est un passage oblig et que les rsultats doivent juste suffire ne pas se fermer de portes et ouvrir les bonnes. Tout en parlant, je lobservais trs attentivement. Voyant que je ne mettais pas la pression sur les rsultats contrairement ses parents et ses professeurs, je le vis froncer les sourcils. Je continuai et lui proposai davoir comme objectif dtre trs bien prpar pour lpreuve anticipe du bac en franais.

- Tu vois, il serait absurde de dire quil faut arriver 15 (ce nest pas toi qui notes) mais ce qui lest moins cest de se fixer des objectifs de moyens, de mettre en place des mthodes de travail qui te conviennent.Il ne rpondit pas et aprs un temps de silence

Pourquoi mavez-vous dit que je fais exprs de tout rater? Je nai pas tout fait dit cela mais on verra la prochaine fois.

Et je lai laiss partir avec ce paradoxe mditer.Utilisation de SCORE

Ds la deuxime sance, je lui ai propos ce jeu du SCORE, le prsentant comme un moment ludique, o il fallait participer physiquement sans rester assis sur sa chaise me regarder poliment.

Avant que je naie eu le temps de terminer lexplication du droulement de lexercice, je le vois se lever. Alors on y va!Nous voici partis sur les symptmes. Et aprs avoir dcrit rationnellement les signes de ses checs: les mauvaises notes, les apprciations lapidaires des professeurs, les soupirs de ses parents, je lui demande dessayer de ressentir nouveau toutes les sensations que lui procurent ses rsultats. Sa voix change et je perois mme une lgre sueur qui perle sur son front. Il ma compltement oublie et je le laisse se librer de tout ce qui tait contenu depuis si longtemps. Il na pas de mal dire ce quil sent, voit, entend pour traduire sa dception, son dcouragement et finalement ce laisser aller quon lui reproche tant.Puis nous avons pris du recul pour parler des causes. Il a fallu du temps pour sortir des poncifs que les adultes lui serinaient sur le manque dintrt et de travail. Il lui a t trs difficile dexpliciter sa faon de voir les causes, en lui faisant revisiter sa faon de passer son temps aprs lcole et spcialement sa table de travail. Il navait jamais trop fait ce travail sur lui-mme. Il a fini par savouer lui-mme quil ne prenait pas les choses en main pour matriser ses connaissances et son travail. Cest en se voyant travailler son bureau quil a pris conscience quil y avait quelque chose en profondeur qui ntait pas cohrent et qui nappartenait qu lui. Mais il na pas pu tout de suite le dcrire. A force de questions, jai pu lamener comprendre ce qui nallait pas: manque de motivation, parce que absence de projet, de cadrage du temps, de plan de travail. Cest vraiment le fait de faire un exercice quil navait jamais expriment et quil envisageait comme un jeu, de sortir des cadres habituels de rflexion en passant par les sensations et la visualisation quil a pu accder de vraies causes qui lui taient propres.Les objectifs ont pu tre rapidement dfinis parce que, de toute vidence, il voulait amliorer ses rsultats et bien prparer son preuve du bac de franais. Son ambition laquelle il avait du mal croire tait de se prouver lui-mme quil ntait pas si nul que cela et quil pouvait reprendre confiance en lui.Ce qui a pris du temps en revanche, cest la dfinition des ressources ncessaires et la mise en place de celles-ci. Je me suis rendue compte quil navait aucune mthodologie de travail. La visualisation nous a aussi beaucoup aid pour imaginer comment il pourrait amliorer son efficacit de travail. Le fait dessayer de se voir en train de travailler lui a permis de prendre le recul ncessaire un travail sur lui-mme. La visualisation na pas t une difficult pour lui mais il navait jamais pens quil pouvait sortir de lui mme et se voir.Une fois les ressources ncessaires values, nous sommes retourns sur les objectifs pour dfinir une succession dobjectifs raliser avec un planning associ. Il a compris la ncessit de dcouper les objectifs en objectifs lmentaires atteignables chaque tape et qui ne dpendaient que de lui. Ce dcoupage lui a permis de ne plus tre effray par lobjectif final qui lui semblait inaccessible et presque irrel et de sancrer dans la ralit du lendemain, de la prochaine fois quil se mettrait au travail. Lexemple du sportif qui divise lcart de temps entre sa performance et le record quil veut battre par le nombre de sances dentranement qui lui reste jusqu la prochaine comptition, pour savoir combien de centime de seconde il fallait gagner chaque entranement la beaucoup frapp et lui a redonn courage.Je lai ensuite laisser reparcourir toutes les tapes, son rythme, en coutant ses commentaires et parfois ses soupirs qui avaient lair de confirmer quil fallait quil se mette au travail sa manire et avec confiance mme sil avait envie de ne pas trop sengager.La suite du coachingLaccompagnement dEmilien a t difficile parce quil a eu du mal a se plier un rythme de travail, une mthodologie. Dans le fond, il tait encore trs enfant et avait beaucoup besoin de jouer, de bouger, de perdre du temps avec ses copains. Nous avons dailleurs travaill presque toute une sance sur ses loisirs, ce que cela reprsentait pour lui, et nous avons russi les cadrer un peu plus pour quil puisse en profiter sans se dire quil devrait travailler ces moments l, et sans rver son ballon ou ses copains quand il tait sens travailler.Tout au long de ce coaching, je lai aussi beaucoup aliment avec mes connaissances sur le fonctionnement de la mmoire, les mthodes dapprentissage et la gestion du temps qui lont beaucoup intress.Nous nous sommes vus rgulirement, une fois toutes les cinq semaines environ jusque fin mai. Il avait quelquun qui rendre des comptes, des comptes personnels quil avait dfinis lui-mme indpendamment de ses parents et de ses professeurs et que, peu peu, il arrivait remplir. Aprs quelques sances jai senti que je ne servais que de miroir et quil avait pris sa fin danne scolaire en main.

Rsultats

Mi juillet mon tlphone sonne.

Madame, cest Emilien

-Bonjour! tu vas bien?

- Jai eu 17 lcrit et 16 loral, mannonce til sans aucune autre forme de procs

- Eh bien, flicitations!

- Je voulais vous remercier.Aprs quelques minutes de conversation un peu euphorique, je lui demande:

- Au fait Emilien, quest ce qui ta le plus marqu dans nos rencontres?- Vous savez cest le truc que vous mavez fait faire tout au dbutcomment vous appelez ale Score, oui jai bien aim parce que je navais jamais essay de visualiser ce que je pouvais faire pour men sortir.Cas N2Situation de dpartAgathe, cadre brillante ayant eu un dbut de carrire trs prometteur, voit sa situation basculer aprs son mariage et la naissance de son fils. La premire anne de la vie de son fils la puise: maladies infantiles rptition, gardes et nourrices peu fiables, changement du rythme et des occupations familiales sont autant dlments qui la pousse demander un 4/5 quon lui accorde du bout des lvres en lui sussurant: Madame, votre carrire est termine.

Je la rencontre par hasard et au cours de la conversation, alors que je lui parlai de ma formation au coaching, elle me demande de laider surmonter cette tape difficile. Jaccepte.La demande

La demande officielle est claire: Trouver comment concilier vie familiale et vie professionnelle pour trouver un vritable quilibre. En revanche, ce qui tait moins vident ctait la difficult dAgathe de reconnatre ses vraies valeurs, de faire des choix, de prioriser, de renoncer pour gagner autre chose.Premire difficult

Au dmarrage du coaching, jai eu du mal avoir la main sur le cadre (maintien des horaires, du lieu, de la dure de chaque sance), Agathe tant toujours coince entre deux runions ou devant attraper son bus pour ne pas tre en retard la crche pour rcuprer son enfant. Jai compris que je narriverai rien si je nimposais pas le cadre. Vite compris mais pas si facile mettre en place, faire comprendre ma cliente. Ne voulant pas trop laffronter directement parce que je la sentais en souffrance par rapport toutes ces contraintes, jai fini par faire semblant dtre dans la mme situation de dbordement pour lui montrer limpasse dans laquelle elle tait. Cet effet de miroir lui a fait brutalement prendre du recul, lui a permis de se mettre enfin en position mta et de rire. Lhumour a t partag et je crois quil a t linitiateur dune amorce de relation de confiance.Aprs cette tape, les choses sont rentres dans lordre et nous avons toutes les deux pris grand soin dorganiser les dtails matriels de nos rendez vous: horaires larges: quatre heures de bloques dans son agenda pour une sance de deux heures, lieu: les salons du club house dun golf facilement accessible pour toutes les deux.

Le travail de deuilLorsque jai rencontr Agathe, jai tout de suite senti quil fallait retravailler la courbe de deuil propos de sa carrire professionnelle antrieure son mariage.Le rcit de ce quelle avait ressenti a t difficile, parfois douloureux mais librateur. Phase de sidration: Elle navait pas vraiment imagine que sa vie professionnelle allait changer avec la naissance de son fils. Elle avait une vision trs intellectuelle dun bb. Elle pensait inconsciemment que les systmes de garde tait au point et que lon pouvait leur faire confiance, quil suffisait de subvenir aux besoin du bb des heures donnes, bref que cet tre avait dj une autonomie (proche de celle dun adulte?!). Elle a t prise de panique de dcouvrir que les choses ne marchaient pas comme prvues et que le temps consacr son fils lui consommait de lnergie qui ntait plus disponible pour travailler autant. Le choc a t brutalPhase de dni: Pendant des mois, Agathe a fait comme si de rien tait et a puise dans ses rserves pour faire comme si rien navait chang. Parfois il lui est arriv doublier son fils, dtre mentalement compltement absorb par son travail et de se retrouver le soir devant son bb comme sil tait un tranger pour elle.

Phase de colre: Il lui est arriv de snerver et de penser que cette situation narrivait qu elle et quil y avait bien dautres femmes qui arrivaient trs bien se dbrouiller pour concilier travail et vie prive.

Phase de marchandage: Elle a correspondu pour Agathe un stade dhyperactivit pour rester comptitive dans son job, pour prouver quelle tait toujours la meilleure, quelle arrivait tout faire. Cette priode la puise et la force sarrter un peu.Phase de dpression: Agathe a plong et a surtout pris le temps dintrioriser tout ce qui stait pass et cest ce moment que lon sest rencontr.Mon coute, le climat de confiance que jai su crer, la protection que jai pu lui tmoigner en lui montrant que tout ce quelle avait travers tait normal, ont eu un effet stabilisateur. Je crois quelle a eu limpression davoir fait le tour de la question, que les choses staient clarifies, remises dans un certain ordre, quune certaine anxit due au fait quelle ne se croyait pas la hauteur stait apaise. Agathe pouvait passer autre chose.Quest ce que cet enfant avait chang pour elle?De quoi avait besoin son enfant? De quoi avait elle besoin de la part de son enfant? En quoi cet enfant lui permettait de se raliser?

Toute une sance fut articule autour de ces questions. Elle ne stait jamais pose les questions sous cet angle et ce recadrage permit beaucoup dclaircissements sur sa vie.Une fois sa vie personnelle plus claire, elle sest sentie plus lgre et nous avons pu recentr nos sances sur une problmatique plus professionnelle. Cest ce point davancement que jai utilis loutil SCORE.Utilisation du SCOREIntrt de loutil par rapport aux circonstancesDurant tout le dbut du coaching (soient 4 sances) je navais utilis comme outil outre le questionnaire de personnalit EAT, que le questionnement. Nos sances avaient t trs statiques. Aussi ai-je jug utile dintroduire un outil o il fallait entrer en action, se lever, bouger, visualiser et se projeter. Cet outil nous a permis de sortir du raisonnement, du rationnel qui tait un peu le dfaut du dbut de notre coaching.Le SCORE a vraiment introduit une nouvelle dynamique dans mon accompagnement.Droulement du SCORE

Un premier point a t de massurer que les conditions matrielles de ralisation de cet exercice tait optimales: endroit calme et accueillant, suppression de toutes les possibilits dinterruption, dure suffisante pour lexercice proprement dit et le debriefing, possibilit pour le coach de sisoler un moment en fin de pratique pour sortir sereinement de lexercice et pour tirer un maximum de bnfices de la sance.Aprs une explication assez dtaille de la mthode que jai senti ncessaire pour rassurer Agathe et la mettre en confiance, Agathe est vite entre dans la dmarche. Je suis reste en retrait, laccompagnant dune voix assez neutre mais prsente chaque fois que je jugeais opportun dintervenir pour la faire aller plus loin dans sa formulation. Laisser beaucoup de temps au silence, prendre son temps, freiner lorsque le coach veut schapper plus loin sans avoir clairci le dernier aspect du SCORE sont autant de difficults lorsque lon pratique cet outil.Pour moi, un point trs important a t dobserver attentivement toutes les attitudes, tout le non verbal dAgathe. Rapidement sa voix a chang, devenant plus grave, sa respiration sest ralentie, ses yeux se sont fixs sur quelque chose de plus lointain, elle sest laisse emporter. Ltat motionnel tait diffrent du dpart.- Symptmes et causesTout le travail fait dans les sances prcdentes a permis de bien mettre au clair que ce qui concernait les symptmes et les causes qui taient fortement relis aux difficults dAgathe dans sa vie prive. Cette tape du SCORE a t un moment fort de synthse par la visualisation des sances prcdentes.- Causes - Objectifs - EffetsNous avons pass beaucoup de temps voir des objectifs possibles qui remplissaient les conditions ncessaires leur atteinte c'est--dire leur caractre raliste, circonstanci, mesurable, cologique. Il nous a fallu revenir une fois sur les causes pour quAgathe puisse se projeter dans un travail moins prenant et par la force des choses, diffrent. Agathe a eu quelques visions de solutions possibles mais elle ne sy sentait pas vraiment en phase avec elle-mme. Je lui ai propos de passer sur la case Effets pour ressentir les bnfices dun changement de situation. Je lui ai demand de se concentrer sur elle-mme, sur ce quelle voulait vivre, sur toutes les motions positives quelle tait en train de vivre dans sa nouvelle vie prive pour pouvoir formuler ce quelle voulait vivre et ressentir au travail. Puis nous sommes repartis sur les objectifs qui ont pu tre alors plus concrets et plus prcis, et surtout atteignables par elle-mme. Elle a russi a trouv quelques pistes concrtes de nouveaux postes envisageables temps partiel et plus centrs sur des rsultats moyen et long termes qui lui laissaient le temps dorganiser son travail avec plus de souplesse.Ces allers-retours entre les trois cartons, Causes, Objectifs, Effets ont t la condition de russite de cet exercice. Je crois que si je navais pas eu la prsence desprit de faire ces mouvements, nous naurons pas progress.

- Ressources

Lexploration de la case Ressources a t trs fructueuse/ Agathe, libre de toute la confusion qui rgnait en elle au dbut du coaching, na pas eu de mal trouver les ressources qui lui taient ncessaires. Une dentre elles quelle naurait pas trouve aussi rapidement sans le SCORE est la ncessit davoir et de faire fonctionner un rseau. La visualisation lui a permis de dfinir prcisment celui qui lui tait utile pour changer de job et den mesurer limportance. - Rebalayage

La dernire tape de lexercice qui a consist laisser rebalayer tout le processus par Agathe a vraiment permis un ancrage fort des ses objectifs. Ce moment sest droul dans le plus grand silence. Jai eu limpression de porter tout le processus en marchant simplement derrire elle. Jai mesur alors limportance et le soutien que reprsentait ma prsence silencieuse. A la fin de lexercice, Agathe tait puise par leffort de concentration quil lui avait demand. Il lui a fallu plusieurs minutes pour revenir sur terre. A moi aussi.Cest partir de cette sance que nous avons pu vraiment dterminer des objectifs prcis et que nous avons pu travailler ensuite sur les moyens tester et mettre en place. Toute la suite de laccompagnement a t de la mise en uvre qui lui a permis de trouver un poste plus adapt son temps partiel et moins contraignant au niveau des rsultats court terme.

Cas N3Situation de dpartJosphine me contacte parce quelle envisage de crer sa propre socit de communication et cherche un accompagnement parce que me dit-elle au tlphone, il y a quelque chose qui la bloque et quelle narrive pas cerner. La voix est claire et prcise, je me dis que cela va tre intressant. Nous convenons dun rendez vous.Premier entretienJosphine arrive, belle, lgante trs mode et il me faut trs peu de temps pour la mettre laise. Je lui pose deux trois question trs ouvertes et elle commence mexpliquer en dtail tous ses projets, ses techniques, les contacts clients quelle a dj, les contrats quasiment signs, ses prvisions de chiffre daffaires. Elle narrte pas de parler, me noie dans un flot de paroles continu, contourne mes rares objections. Jai du mal linterrompre, la recentrer. Finalement excde, je linterromps avec humour mais fermement pour lui dire: Eh bien tout cela est parfait, vous navez besoin de rien. Je nai rien vous proposer, invitez moi si vous faites une petite fte pour le dmarrage et je fais mine de me lever pour terminer lentretien. Surprise, elle ne reprends pas son monologue de la mme faon mais dit simplement: je narrive pas y aller et je ne sais pas pourquoi.Je lui pose encore quelques questions mais je vois, qu chaque fois, elle se laisse enfermer par une rponse rationnelle toujours trs pertinente. Je me dis quil va falloir la faire sortir du raisonnement, de largumentation cartsienne. Il me faut lemmener ailleurs.Premire tentative

Je me suis alors lance dans un SCORE.

Ds que je lui proposai de faire cet exercice un peu diffrent de ce quelle connaissait, je sentis Josphine un peu sceptique. Elle navait pas trop envie dy aller sentant confusment quelle allait perdre la matrise de lopration, mais jinsistai.

Ds le premier carton des symptmes, Josphine narrivait pas entrer dans le jeu, elle se tournait toujours vers moi pour me parler et scruter mes ractions. Javais beau insist, elle continuait. Je me suis mis alors trs en arrire. Elle finit pas accepter les rgles du jeu mais mavoua rapidement quelle narrivait pas visualiser des rponses ce que je lui demandais. Je pris la dcision darrter la dmarche. Jtais partie trop rapidement sur un exercice que la coach ntait pas encore en mesure dy trouver un vritable profit.Nous avons pass le reste de la sance analyser sa difficult lcher prise au rationnel. Jai pass encore deux sances mieux percevoir sa personnalit en utilisant loutil de personnalit EAT, mieux comprendre son type de relations aux autres, comprendre ses objectifs. Peu peu, une confiance mutuelle sest installe dans nos entretiens. Lors de notre quatrime entretien, cest elle qui ma demand si je trouvais opportun de faire un SCORE pour pouvoir mieux claircir les causes de son incapacit dmarrer son entreprise. Javais senti que beaucoup de choses avaient chang, quelle stait calm et tait beaucoup moins agressive dans ses propos et quelle commenait tre capable de prendre du recul. Aprs avoir bien dfini les objectifs de la sance pour tre sre davoir bien la main sur le cadre, je lui ai demand comment il se faisait quelle repensait cet exercice, ce quelle en attendait. Elle me rpondit quelle avait envie de faire autrement, quelle navait jamais rien essay dautre pour rflchir avec soi mme que de parler ou dcrire. Aprs toutes ces mises au point, nous nous sommes lances dans lexercice de SCORE.Utilisation du SCORE

Avant de commencer, nous avons pris un moment de dtente autour dun caf. Josphine est mme alle faire un tour dans le jardin d cot qui dborde de verdure en toutes saisons. Jai alors tranquillement pris le temps de bien dgager lespace pour avoir suffisamment de place pour mes petits cartons et pour que Josphine puisse voluer librement. Je me suis arrange pour que lexercice se droule prs des murs o jai suspendu de magnifiques photos de nature. Tout ce temps de prparation a t une condition de la qualit du travail qui a suivi. Lorsque Josphine est revenue dans la pice , elle pouvait grce la mise en scne partir vers un ailleurs.Symptmes

Josphine est reste trs longtemps sur les symptmes en dcrivant une incapacit physique et motionnelle se lancer dans sa nouvelle entreprise. A force de se concentrer sur cette difficult, elle eut des visions de trous noirs, de formes qui sentrechoquaient et fut compltement submerge par un flot dmotions incontrlables. Jtais derrire elle et coutait en silence, me gardant dintervenir par la parole, sentant que quelque chose dimportant tait en train de se jouer. Je posai simplement ma main sur son paule. Ayant pu peu peu retrouve son calme, elle fit brusquement le rapprochement avec un difficult intime et touchant lessence delle-mme, savoir son impossibilit davoir des enfants, ses fausses couches rptition. Je navais jamais fait le rapprochement dit-elle presque essouffle par ce quelle tait entrain de vivre. CausesOui, cest a jai peur que tout cela rate comme mes bbs. Aprs un long temps de rcupration, elle a enfin pu comprendre que ce blocage tait trs profond et que maintenant quil avait t exprim, reconnu, elle pouvait passer au del en faisant la part des choses: crer une entreprise ne reprsente pas le mme risque, ne met pas en uvre les mmes ressources que faire un bb. Ella a russi dissocier sa vie professionnelle de sa vie personnelle et intime. Le lien stait rompu dun seul coup, comme un lastique trop tendu, sparant dfinitivement deux mondes: celui du travail de celui de la vie affective.Le reste du SCORE sest droul sur un ton plus lger et apais. Il faut noter limportance de son apaisement qui lui permit de relativiser les risques, dtre plus dtache et denvisager sereinement les difficults invitables qui surgiraient et qui ntaient pas prvisibles. Il ne resta plus qu bien cadrer en les dcoupant en objectifs lmentaires avec chaque fois un indicateur de rsultat associ, pour quils soient atteignables dans un dlai fix et raisonnable. Il a fallu aussi pour certains les abandonner parce quils ntaient pas de responsabilit de Josphine. Les objectifs clairement connus auparavant devenaient atteignables, les effets taient euphorisants. Libre, Josphine avait accs la richesse de son imagination. Ele trouva des ressources indites et son projet prit plus dampleurAnalyse de lutilisation de loutil SCORE- Conditions de russite

Loutil SCORE ne produit pas toujours beaucoup de fruits. Il peut mme ne pas fonctionner du tout.En analysant mon exprience, il me semble quil faut que:

- une relation de confiance et de respect soit tablie entre le coach et le coach.- le coach soit dans une disposition desprit telle quil puisse envisager autre chose quun mode fonctionnement uniquement rationnel. Il faut quil soit arriv un stade o il est capable de visualiser et dentendre, de faire jouer ses sens plutt que son esprit. Il faut crer un cadre, une relation propice cet change. Ce qui navait pas t le cas pour Josphine lors du premier essai.- le coach soit tre suffisamment disponible, ouvert pour accueillir lautre et le soutenir. Il faut pouvoir supporter, au sens propre et figur, les silences, les ractions non verbales du coach. Il demande une grande attention et beaucoup de vigilance. Limportant aussi est de pouvoir assurer si le coach craque. Il ncessite un temps de prparation pour le coach. Ce que je navais pas eu le temps de faire lors du premier essai de Josphine.- le coach ne se sente pas prisonnier de loutil. Avec Agathe, je me suis permise dinverser les passages sur les cartons, de revenir en arrire, daller plus loin avant davoir termin un thme pour mieux y revenir par la suite.

- Lintrt su SCORE

Le SCORE est un outil qui fonctionne bien pour les raisons suivantes:- la nouveaut quil apporte, la diffrence quil cre par rapport ce qui tait connu:

Emilien avait dj eu loccasion de voir professionnel de la relation daide: mdecin, psychologue, soutien scolaire. Tous navaient fait que lui parler et il a t trs surpris lorsque je lui ai propos autre chose. Nous ntions plus dans le mme registre de sollicitation, ce qui la incit rpondre diffremment. Il y a eu une vritable rupture dans son mode de raction.

Pour Agathe et Josphine qui avaient, par leur tudes et expriences professionnelles, des mthodes de travail trs classiques, la surprise cre par loutil leur a donn envie de lexprimenter.- le cot physique, le mouvement

Utiliser lespace sortir du cadre bureau, ordinateur, salle de runion dans lequel les gens ont lhabitude de travailler. Ouvrir physiquement dautres portes, dautres horizons pour avancer.avancer vers le changement

Rester assis une table de travail ntait pas son fort dEmilien. Cest mme une des raisons pour lesquelles il ne supportait pas beaucoup lcole. Lui proposer de bouger, dtre en mouvement a certainement contribu mettre son esprit et son motion en mouvement.

- un autre mode de fonctionnement: pas le raisonnement rationnel, cartsien, logique

Lapparente opposition entre un processus bien dfini, bien cadr dont le droulement peut sembler inexorable et le contenu qui laisse libre cours lexploration intuitive, la projection, la visualisation permet de dpasser le raisonnement rationnel. En tant aid par un cadre qui a quelque chose de rassurant, de porteur, dengageant.

Cet exercice permet de faire fonctionner son client diffremment et donc davoir des rsultats diffrents la sortie.- limpact de la visualisation et de la projection:

Avec Emilien, jai travaill partir dimages, de sensations ce qui permet de courcicuiter le rationnel et de chercher au plus profond de son tre des diagnostics, des ides, des solutions nouvelles afin de produire des changements de type II dans son comportement quotidien.Avec Agathe et Josphine, les images sont venues toutes seules sans que jintervienne.- la concrtisation en ressources, effets et objectifs prcis

Cet exercice qui peut paratre un peu thorique permet de dboucher sur des actions trs concrtes et immdiates mettre en uvre ds le lendemain.

- le retrait mais la prsence relle du coachIl sagit bien pour le coach de rester en position basse. La qualit de sa prsence et de son silence est essentielle. Je lai fortement ressenti lors du coaching de Josphine qui aurait pu craquer si elle ne mavait pas sentie ses cots.Les limites de loutil:Avant de pratiquer le SCORE, il faut sassurer des conditions de russite et ne pas vouloir lutiliser tous prix. Il me semble quil faut viter le dployer : avec une personne trop rationnelle ou qui se contrle trop. Il faut avoir fait sauter les verrous avant de se lancer dans cet outil. si lon reste trop attach loutil thorique et quon le droule de manire trop rationnelle. si lon reste dans le moyen terme. Il faut sattacher trouver des objectifs et des ressources utilisables ds la fin de lexercice. Il faut dboucher sur un engagement du client que le coach suivra dans les sances ultrieures.De toutes faons, cet exercice reste un outil parmi dautres, qui donne des rsultats mais qui, de manire gnrale, fonctionne que si le coaching est bas sur une vritable relation de confiance et douverture entre le coach et son client.

ConclusionJai personnellement beaucoup aim pratiquer cet outil. Cest vrai, quau dbut, jai t rassure de bien le connatre, davoir un support (les cartes des diffrents tats) etde lavoir mis en uvre, plusieurs fois, dans mes diffrents groupes de pairs lors de sances de travail au cours de la formation au Coaching. Petit petit, le matrisant bien, jai pu men dtacher, ne plus penser aux dtails du protocole et tre vraiment lcoute de mes clients en me laissant guider par ce que nous vivions ensemble au cours de lexercice. Le plus important dans cette approche est dtre entirement prsent et disponible au cours du droulement du SCORE. Chaque fois, mme quand cela a t difficile de dmarrer, il y a eu beaucoup dmotions et cest effectivement le fait de passer un autre registre qui a fait bouger, changer mes clients. Cet exercice, sil est russi, permet de franchir une tape et denclencher des changements de type II, ce qui reprsente lobjectif de tout bon coach.Marie-Odile Ringue Mars 2006 8Mail: [email protected]

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SYMPTOMES

Quels sont les signes qui montrent quil y a un problme?Visualiser et dcrire la situationDcrire ce que lon voit ce que lon ressent ce que lon entend

CAUSES votre avis , quelles sont les causes possiblesQuelle est lorigine?Quest ce qui provoque?EnvironnementAutres personnesPersonnellesMais encore?Quels sont les (autres) freins?

OBJECTIFSQue souhaitez vous par rapport la situation?Quest ce que je veux la place?Exprimer en termes positifs, clairs, prcisContextualiser: o, quand, combien, avec quiUniquement en votre pouvoir, atteignableMesurable, quels indicateurscologique, ne fait pas prendre de danger

EFFETSQuest ce que cela vous apporterait?Quel impact?Quest ce qui vous motive pour atteindre lobjectif ?En terme de ralisationsDe valeurs

METAPosition de recul, dissocieRegard extrieurJe me vois mais je ne suis pas dedans, je ne vis pas

RESSOURCESDe quoi avez-vous besoinpour atteindre votre objectif?Quelles ressources?Y a-t-il eu des situation o vous avez dj eu recours ces ressourcesRevivre, ancrageSil y en avait une autre, quelle serait elle?Avec toutes ces ressources, quest ce qui vous empche dy aller?Si qqch retourner cause