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LA DÉMOCRATIE COMME ASPIRATION ET CONSTRUCTION LA DÉMOCRATIE COMME ASPIRATION ET CONSTRUCTION  P . 6 à 17 JEUDI 10 SEPTEMBRE 2015 - 26 DHOU EL QÎDA 1436 - N° 6326 - PRIX ALGÉRIE : 20 DA - ISSN 11 11-2166 Le Quotidien D'ORAN Edition Nationale d'Information INTEMPÉRIES : TROIS MORTS ET DES INONDATIONS DERGUINI Arezki DERGUINI Arezki DERGUINI Arezki DERGUINI Arezki DERGUINI Arezki Citoyenneté, qualité d’enseignement, équité et égalité des chances pour tous les élèves Ali DERBALA Ali DERBALA Ali DERBALA Ali DERBALA Ali DERBALA IMPACT SUR LA MÉTHODE : CHUTE DU REVENU NATIONAL Driss El Mejdoub Driss El Mejdoub Driss El Mejdoub Driss El Mejdoub Driss El Mejdoub EN ATTENDANT LE GÉNÉRAL HUSSEIN Abed Charef Abed Charef Abed Charef Abed Charef Abed Charef QUI EN VEUT À L’ANP ? Agoudjil Rachid Agoudjil Rachid Agoudjil Rachid Agoudjil Rachid Agoudjil Rachid PRIX DE PÉTROLE : GRAND TEST POUR LE SYSTÈME BOUTEFLIKA ! Abdellatif Bousenane Abdellatif Bousenane Abdellatif Bousenane Abdellatif Bousenane Abdellatif Bousenane PRIX DE PÉTROLE : GRAND TEST POUR LE SYSTÈME BOUTEFLIKA ! Cynisme et hypocrisie Bouchan Hadj-Chikh Bouchan Hadj-Chikh Bouchan Hadj-Chikh Bouchan Hadj-Chikh Bouchan Hadj-Chikh Délire français M’hammedi Bouzina Med M’hammedi Bouzina Med M’hammedi Bouzina Med M’hammedi Bouzina Med M’hammedi Bouzina Med Communication politique : la «spectacularisation» Belkacem AHCE Belkacem AHCE Belkacem AHCE Belkacem AHCE Belkacem AHCENE-DJABALLAH NE-DJABALLAH NE-DJABALLAH NE-DJABALLAH NE-DJABALLAH Rentrer dans le Maghreb pour sortir de la crise : est-ce possible ? Cherif Ali Cherif Ali Cherif Ali Cherif Ali Cherif Ali Les limites de la politique migratoire européenne Kamal GUERROU Kamal GUERROU Kamal GUERROU Kamal GUERROU Kamal GUERROUA A A A Réfugiés du Levant, ingénuité occidentale et égoïstes du Golfe Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Akram Belkaïd Le petit enfant et la mer Boutara Boutara Boutara Boutara Boutaraa Farid a Farid a Farid a Farid a Farid The peace and security… avant tout H. Miloud Ameur H. Miloud Ameur H. Miloud Ameur H. Miloud Ameur H. Miloud Ameur Addiction à l’internet ou «Eudoxie, 114 ans, et la high-tech» Pierre M Pierre M Pierre M Pierre M Pierre Morv orv orv orv orv ille ille ille ille ille Menace sur Aïn-Fouara El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib El yazid Dib Le temps a per du sa vivacité Hamid Dahmani Hamid Dahmani Hamid Dahmani Hamid Dahmani Hamid Dahmani  P . 5

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LA DÉMOCRATIECOMME ASPIRATIONET CONSTRUCTION

LA DÉMOCRATIECOMME ASPIRATIONET CONSTRUCTION

 P. 6 à 17

JEUDI 10 SEPTEMBRE 2015 - 26 DHOU EL QÎDA 1436 - N° 6326 - PRIX ALGÉRIE : 20 DA - ISSN 1111-2166 

Le QuotidienD'ORAN Edition Nationale d'Information 

INTEMPÉRIES : TROIS MORTS ET DES INONDATIONS 

DERGUINI ArezkiDERGUINI ArezkiDERGUINI ArezkiDERGUINI ArezkiDERGUINI Arezki

Citoyenneté, qualitéd’enseignement, équité et égalitédes chances pour tous les élèvesAli DERBALAAli DERBALAAli DERBALAAli DERBALAAli DERBALA

IMPACT SUR LA MÉTHODE :CHUTE DU REVENU NATIONALDriss El MejdoubDriss El MejdoubDriss El MejdoubDriss El MejdoubDriss El Mejdoub

EN ATTENDANTLE GÉNÉRAL HUSSEINAbed CharefAbed CharefAbed CharefAbed CharefAbed Charef

QUI EN VEUT À L’ANP ?Agoudjil RachidAgoudjil RachidAgoudjil RachidAgoudjil RachidAgoudjil Rachid

PRIX DE PÉTROLE :GRAND TEST POURLE SYSTÈME BOUTEFLIKA !Abdellatif BousenaneAbdellatif BousenaneAbdellatif BousenaneAbdellatif BousenaneAbdellatif Bousenane

PRIX DE PÉTROLE :GRAND TEST POURLE SYSTÈME BOUTEFLIKA !

Cynisme et hypocrisieBouchan Hadj-ChikhBouchan Hadj-ChikhBouchan Hadj-ChikhBouchan Hadj-ChikhBouchan Hadj-Chikh

Délire françaisM’hammedi Bouzina MedM’hammedi Bouzina MedM’hammedi Bouzina MedM’hammedi Bouzina MedM’hammedi Bouzina Med

Communication politique :la «spectacularisation»Belkacem AHCEBelkacem AHCEBelkacem AHCEBelkacem AHCEBelkacem AHCENE-DJABALLAHNE-DJABALLAHNE-DJABALLAHNE-DJABALLAHNE-DJABALLAH

Rentrer dans le Maghrebpour sortir de la crise :est-ce possible ?Cherif AliCherif AliCherif AliCherif AliCherif Ali

Les limites de la politiquemigratoire européenneKamal GUERROUKamal GUERROUKamal GUERROUKamal GUERROUKamal GUERROUAAAAA

Réfugiés du Levant, ingénuitéoccidentale et égoïstes du GolfeAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram BelkaïdAkram Belkaïd

Le petit enfant et la merBoutaraBoutaraBoutaraBoutaraBoutaraa Farida Farida Farida Farida Farid

The peace and security…avant toutH. Miloud AmeurH. Miloud AmeurH. Miloud AmeurH. Miloud AmeurH. Miloud Ameur

Addiction à l’internetou «Eudoxie, 114 ans,et la high-tech»Pierre MPierre MPierre MPierre MPierre Morv orv orv orv orv illeilleilleilleille

Menace sur Aïn-Fouara El yazid DibEl yazid DibEl yazid DibEl yazid DibEl yazid Dib

Le temps a perdu sa vivacitéHamid DahmaniHamid DahmaniHamid DahmaniHamid DahmaniHamid Dahmani

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EVEN EMENT02Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

Le QuotidienPrésident 

Directeur Général Directeur 

de la Publication Mohamed Abdou 

BENABBOU    1   1   9 .   0

   3   8  e  x  e  m  p .

   T   i  r  a  g  e   d  u   N   °   6   3   2   5   INTERNET: http://www.lequotidien-oran.com 

E-mail : [email protected]@[email protected]@yahoo.fr D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN D'ORAN 

Diffusion : Ouest: SEDOR Tél.: 041.58.85.52- Centre:SEDOR -Est:  SO.DI. PRESSE - Sud:TDS 

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ORAN - PRESSE au Capital de 195.923.000,00 DA

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"Le Quotidien d'Oran" 

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B.P.N°110 - Oran 

Tél. 041.23.25.22 

23.25.23 / 23.25.24 

23.25.69 / 23.25.84 / 23.26.15 

Vendredi dernier, Bernar-

dino Léon, l’émissaire

des Nations unies pour 

la Libye, a estimé qu’il y a

une réelle chance que les négocia-

tions en cours sous sa présidence

entre les parties du conflit libyen

débouchent dans les prochains

 jours sur un accord en vue de la for-

mation d’un gouvernement d’union nationale. Il avait

toutefois prévenu qu’il restait beaucoup à faire pour 

atteindre cet objectif et que «le dernier kilomètre»

des négociations est le plus dur. Ce qui se vérifie auconstat qu’il n’est pas certain que le Congrès géné-

ral national (CGN), parlement siégeant à Tripoli non

reconnu par la communauté internationale mais par-

tie prenante aux négociations de paix en cours, ac-

cepte de participer aux prochains rounds de celles-

ci. Ce qui aurait pour conséquence d’éloigner la pers-

 pective envisagée par Bernandino Léon. Les condi-

tions que le CGN pose à sa participation à la réu-

nion prévue à Skirat au Maroc ne sont pas en effet

celles qu’admettront les autres protagonistes. Le par-

lement libyen n’exige pas moins que soit respecté le

 jugement de la cour suprême basée à Tripoli sous

son contrôle, ayant invalidé l’existence même de

l’autre parlement établi à Tobrouk et reconnu par la

communauté internationale et l’exclusion des «puts-

chistes» -dénomination donnée par le CGN aux trou-

 pes loyalistes au parlement de Tobrouk commandées

 par le général Khalifa Haftar. L’on se demande com-

ment Bernardino Léon pourrait convaincre l’autre

 parlement et le forces qui le soutiennent de conti-nuer à négocier sous ses conditions avec le CGN. Il 

apparaît que le CGN a en réalité anticipé le refus de

ses exigences, en faisant savoir que sa décision «d’al-

ler ou pas» au Maroc dépendra de la réponse de Ber-

nardino Léon et que, dans le même temps, son pré-

sident Nouri Abousahmein s’en est

durement pris à ce dernier pour 

avoir rencontré à l’insu de l’insti-

tution qu’il préside ceux qu’elle

qualifie de «putschistes» dans une

lettre adressée au secrétaire géné-

ral de l’ONU. Il est allée même jus-

qu’à accuser l’émissaire de son or-

 ganisation de vouloir «briser les

rangs des Libyens». Des exigences et une accusa-

tion qui ne sont pas faites pour entretenir la lueur 

d’espoir allumée par Bernardino Léon en estimant

qu’un accord de paix pour la Libye était raisonna-blement envisageable à court terme. L’Algérie, le

 Niger et le Tchad parfaitement renseignés sur les

calculs et les intentions des parties en conflit en

 Libye ont à l’évidence pris pour ce qu ’elle est la

déclaration optimiste de l’émissaire onusien, à

savoir qu’elle a été prématurée, voire même illu-

soire. D’où la tripartite qui les a réunis dimanche

à Alger à l’issue de laquelle les trois pays voisins

de Libye ont exhorté les parties libyennes à s’en-

tendre en «urgence» sur une solution politique à

la crise de leur pays. En leur donnant à compren-

dre que si elles n’aboutissent pas plus vite à un

accord, elle favoriseraient l’implantation durable

de terroristes affiliés à différentes organisations

criminelles dont les agendas et les projets politi-

ques excluent un quelconque rôle ou autorité pour 

les factions libyennes qu’elle soient fidèles au par-

lement de Tobrouk ou à celui siégeant à Tripoli.

 Et assurément, le jeu auquel s’adonnent ses fac-

tion favorise la prise de contrôle de pans de plus en plus larges du territoire libyens par les affidés de

ces organisations criminelles en même temps que

leur emprise sur leur populations révoltées et frus-

trées par ce que sont devenus les «thouars» qui ont

contribué à la chute de Khaddafi et de son régime.

Kharroubi Habib

Négociations

inter libyennesIncertitudes sur

l’ultime round

Yazid Al ilat

 

L e Forum des chefs d’en-

treprise (FCE), s’il ad-

hère à la politique du

gouvernement en matière de

retour aux principes de la ra-

tionalité économique et la re-

lance des investissements,

n’en continue pas moins de

réclamer l’assainissement du

climat des affaires et plus d’in-

térêt à l’entreprise. Et campe

toujours sur ses positions con-

cernant la baisse de la pres-

sion fiscale et les charges pa-

tronales qui mettent en diffi-

culté les entreprises. Dans des

déclarations à la radio natio-

nale hier mercredi, la vice-

président du FCE Nacera

Haddad, estime que «face à

la crise, il faut se remettre au

travail, tous ensemble, et

avoir les mêmes objectifs,

même si on est dans des ter-

ritoires différents». Il faut, dit-

elle, «redonner du sens au tra-

 vail ». Si elle a applaudi «les

décisions du gouvernement

pour améliorer l’initiative et le

climat d’affaires», Nacera

Haddad fait observer que «ce

qui faisait défaut, c’est l’ap-

plication sur le terrain (de ces

décisions), et il faut donner du

sens aux décisions prises par

le gouvernement pour la re-

lance du climat des affaires».

«Toutes les mesures allant

dans le sens de la libération

de l’investissement et la remi-

se du secteur privé au cœur

de la croissance sont les bien-

 venue s», a-t- elle expliqué en

relevant qu’ «il faut positiver

et passer à l’action». «C’est un

plaidoyer du FCE pour que

l’argent informel passe dans

le secteur formel et profite à

la croissance économique. En

outre, cela va rassurer et re-

mettre de la confiance dans le

marché algérien. Il faut per-

mettre à tous ces gens hésitants

à rentrer dans la décision du gou-

 vernement», a relevé la vice-pré-

sidente du FCE. Mieux, elle es-

time qu’aujourd’hui «on doit en-

trer dans la culture de la rigueur

(budgétaire) et du respect dubudget et redonner du sens aux

compétences pour répondre

aux questions de réduction

des gaspillages avec plus de

rationalité dans la gestion de

la dépense». Par ailleurs, la

n°2 du FCE estime que si le

gouvernement a augmenté les

salaires dans le secteur public

ces dernières années, cela n’a

pas été suivi par une meilleu-

re rentabilité des investisse-

ments publics, encore une

plus grande productivité dans

les entreprises publiques. «Le

gouvernement a répondu (à

la demande sociale) en aug-

Le parti ‘Talaie El Hourriyet’ (Avant-garde des libertés), présidé par Ali Benflis, a été agréé par le minis-

tère de l’Intérieur et des Collectivités locales, a indique,

hier, un communiqué de cette formation politique. ‘Ta-laie El Hourriyet a obtenu son agrément, le 8 septem-bre 2015 et pourra agir, en tant que nouvelle formationpolitique», précise la même source. Le parti de Benflis

«entend prendre toute sa part, aux côtés des autres for-ces vives de la nation, en vue d’apporter la contributionattendue de lui, dans l’œuvre de redressement national».

Le président du Sénat français, Gé-rard Larcher, a qualifié hier l’Al-

gérie de «véritable interlocuteur» pourla France, soulignant l’importance des

relations parlementaires et interparle-mentaires «L’Algérie es t un véritableinterlocuteur. Les relations entre laFrance et l’Algérie sont aussi particu-

lières qui dépassent les clivages poli-tiques», a déclaré M. Larcher, à l’is-sue d’un entretien avec le présidentde l’Assemblée populaire nationale

(APN), Mohamed Larbi Ould Kheli-fa, au siège de l’APN. Il a relevé quec’est la première visite en Algérie d’unprésident du Sénat français depuis sei-

ze ans. «C’est pour cela que j’ai ré-servé ma première visite hors Europe

à l’Algérie, car pour moi, ça a un vraisens», a-t-il ajouté. Le responsable

français a mis l’accent, par la mêmeoccasion, sur «l’importance des rela-

tions parlementaires et interparlemen-taires», en évoquant le protocole de

coopération interparlementaire signémardi entre le Conseil de la nation et

le Sénat français, précisant que lesdeux institutions feront le point sur cepartenariat d’ici «la fin du premier se-

Secteur public

Les salairesont augmenté,la rentabilitén’a pas suivi

mentant les salaires, mais il

n’y a pas eu augmentation dela productivité, les assainisse-ments du secteur public n’ontpas donné de résultats au ni-

 veau de la productivi té», as-sure-t-elle en faisant observerque «le (secteur) public paiemieux que le privé, mais (ce-

lui-ci) produit plus». D’où sonappel : «les assainissementsrépétitifs (du secteur public)doivent cesser et laisser place

à une amélioration des rende-ments. Il faut mettre en placeun filet de sauvegarde pourles entreprises privées en dif-

ficultés financières, notam-ment celles qui exportent et

produisent». Elle fait observerque «le dispositif mis en pla-

ce par l’ABEF a été fait dupoint de vue des banques, pas

pour l’entreprise». Mainte-nant, assure la vice-présiden-te du FCE, «il faut mettre enplace des objectifs clairs et

produire plus. C’est notre objectif, pour peuqu’on ait en face de nous uneadministration capable de

nous suivre», affirme-t-elle es-timant que le secteur des ser-

 vices dans l’industri e, l’ing é-nierie et d’autres filières in-

dustrielles «peut permettre augouvernement d’aller versl’amélioration de la qualité de

 vie des citoyens et améli orerla réponse à l’emploi et rédui-

re la facture à l’importation».Pour elle, le secteur des ser-

 vices industrie ls «est un sec-teur créateur de richesses et

de valeur ajoutée très impor-tant et permet de résorber lechômage et l’employabilitédes jeunes». Sur le volet de

l’informel, elle considère quecette tâche, notamment la lut-te contre le travail clandestin,il faut en particulier «revisiter

les charges patronales quisont un lourd fardeau pour lesentreprises». Quant à la pro-chaine Tripartite, la représen-

tante du FCE estime que laconsultation des experts surl’actuelle situation économi-que du pays «est importante».

«C’est avec le dialogue qu’onpeut construire des sociétésde progrès.  Cette réunion va apporter

plus de valeur ajoutée dansles décisions prises par le gou-

 ver nement pour rela nce r lacroissance et améliorer le cli-

mat d’affaires, et consolider lepartenariat public-privé». «Si

cette réunion va dans ce sens,elle sera très importante», a

encore indiqué la vice-prési-dente du FCE qui a souligné

que son organisation ira àcette réunion avec un docu-ment de travail qui a été déjàsoumis au gouvernement.

Le président du Sénat français

«Des relations qui dépassentles clivages politiques»

mestre 2016». L’entretien entre les

deux parties a porté, également, surla situation régionale, notamment enLibye, ainsi que sur l’ensemble dessujets «sur lesquels nous sommes aus-

si dans une relation de partenariat,d’où la nécessité de nous retrouver»,a également fait savoir M. Larcher. Leparlementaire français a, à cette occa-

sion, salué le rôle joué par l’Algérie

dans la signature de l’accord de paix

et de réconciliation au Mali. M. Lar-cher a indiqué, en outre, avoir évo-qué avec M. Ould Khelifa la situationà l’est de la Méditerranée, en particu-

lier la Syrie, saluant la politique algé-rienne s’opposant à l’interventionnis-me, en prônant plutôt la recherched’un agenda commun et d’avancer

 vers une solution .

Le parti de Benflis agréé

   P   h .  :

   A   P   S

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EVEN EMENT   03Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

Le « Café Sospeso »

de nos souksIl y a déjà plus d’un siècleque les Napolitains ont inventé le café suspendu !Cette tradition consiste à

 payer deux consommations,une pour soi et une seconde laissée en attente pour une personne qu’on ne connaît pas et quine peut pas se payer un café. Ainsi, chaque jour,des hommes et des femmes offrent anonyme-ment le plaisir de prendre un café « serré » ou «allongé » à des inconnus. Cette générosité soli-daire s’est étendue à d’autres pays comme la France, la Belgique,… Avec la crise économi-que qui touche beaucoup de pays, le café soli-daire s’est élargi aux « baguettes suspendues »,« des sandwichs suspendus »,….  Dans nos souks hebdomadaires, le « café gra-tos » existe bel et bien et depuis toujours ! Sousune tente chapiteau en bâche, le café tradition-

nel, pure cafetière « saffaya » est servi en self-service, on prend sa tasse ou verre de café, ons’assoit à plusieurs sur un banc en bois, sanstable, à l’ombre et dans la poussière qui se dé- gage du sol sablonneux, dans une atmosphère

Ahmed Farrah

R. N.

 

Nous avons déjà enregistréles premières opérationsde placement dans plu-

sieurs banques ; c’est un débutprometteur et un signal très positif pour la conduite de ce program-me », a déclaré Boualem Djebbar,président de l’Association des ban-ques et établissements financiers(ABEF) et PDG de la BADR. SelonM. Djebbar, les montants placés jusque-là varient de 10 à 200 mil-lions de DA. Mais « il ne faut passe focaliser sur les montants à l’heu-re actuelle ; nous sommes tout àfait au début ; il nous reste pres-que un an et demi pour arriver à ladate limite (de ce dispositif) ; jepense que nous avons le temps qu’ilfaut pour atteindre les objectifs es-comptés », a-t-il souligné. En plusde son réseau de plus de 300 agen-ces, des équipes de la BADR de- vraient ainsi « se déplacer sur leterrain, se rapprocher des citoyenspour les sensibiliser et les convain-cre de déposer leur argent dans lesbanques », a-t-il encore fait savoir. Pour rappel, l’article 43 de la loide finances complémentaire (LFC)pour 2015 a fixé une taxation for-faitaire libératoire de 7% applica-ble sur les sommes déposées auprèsdes banques dans le cadre d’unprogramme inédit en Algérie: lamise en conformité fiscale volon-taire dont la date limite a été fixéeau 31 décembre 2016. Le verse-ment du produit de cette taxe a étécentralisé à la Direction des gran-des entreprises (DGE) qui est ap-pelée à le transmettre aux directionsdes impôts de la wilaya où résidele contribuable. Les agences ban-caires ont été ainsi chargées de col-lecter les dépôts, de défalquer ins-tantanément la taxe de 7% et de la verser à la DGE.  De son côté, le PDG du CPA,Omar Boudieb, a assuré que le dis-positif «fonctionnait comme il sedoit» et que la banque à déjà enre-gistré des placements pour un mon-tant global « assez consistant ».« A la CPA, nous avons enregistrédes opérations pour un montantassez consistant et nous avons éga-lement eu des promesses de place-ments. Nous escomptons réaliserdes montants considérables d’ici unou deux mois », a-t-il avancé. Il afait savoir que la banque a déjàcollecté « près de 300 millions deDA dans le cadre de la MCFV enplus de promesses de placementpour 2 milliards de DA ». 

EN DEÇÀ DESATTENTES DEL’ADMINISTRATIONFISCALEEn plus, les gens « viennent ré-gulièrement s’informer sur ledispositif, sur les avantages qui

leur seront accordés », a-t-il ajou-té. Le CPA compte mettre à profit les assises régionales qui seront or-ganisées les 10, 14 et 17 septem-

Le système électronique mis en place cette année par l’Algé-

rie dans l’organisation du hadjdevrait permettre aux pèlerinsalgériens d’accomplir «sereine-ment» les rites du 5e pilier de l’is-lam, a assuré mercredi à Médinele directeur général de l’Officenational du hadj et de la omra(ONHO), Youcef Azouza. L’appli-cation pour la première fois du

système électronique par la nu-mérisation des noms des hadjis«assure à ces derniers un accueilrapide au niveau de l’aéroport,une efficacité dans leur installa-tion dans les hôtels et une ges-tion fluide de leurs déplacementsdans les Lieux saints de l’islam»,a déclaré à l’APS M. Azouza.«Cette pratique réduit considéra-blement le temps d’installationdu pèlerin dans sa chambred’hôtel après une attente de seu-lement une heure, contre près dehuit heures par le passé», a-t-ilexpliqué. La distribution dans leschambres de repas «chauds et équilibrés» permet aux hadjis dese consacrer à la prière et à l’ac-complissement du hadj, a indi-qué M. Azouza. Le DG de l’ON-

HO a encore expliqué qu’au ni- veau de leur lieu d’hébergement,les hadjis «bénéficient d’un en-cadrement religieux au quotidienet d’orientations les préparant àl’accomplissement du pèlerinageet ce, à raison en moyenne de

Fonds informels

Des sommes«appréciables» déposées,

mais «insuffisantes»Lancée en août dernier par l’administrationfiscale et les banques pour attirer l’argent 

« légitime » circulant dans l’informel vers le circuit bancaire, l’opération

de mise en conformité fiscale volontaire (MCFV) semble bien démarrer, selon des banquiers

interrogés par l’APS.

bre en cours autour des mesures dela LFC pour 2015, et notamment celle relative à la MCFV, pour « le- ver toutes les ambiguïtés sur lesmodalités de dépôt et d’utilisationdes avoirs et essayer d’instaurer ceclimat de confiance qui fait dé-faut ». A ce titre, M. Boudieb sou-ligne que les déposants ont, dansle cadre de ce dispositif, « la libredisposition de leurs fonds: ils peu- vent les retirer ou les virer au profit d’autres comptes bancaires (...) l’ar-gent reste la propriété du client,seulement qu’il est mis dans desconditions de sécurité et de profi-tabilité pour la banque qui va l’uti-liser au profit de l’investissement ».Interrogé, lé délégué général del’ABEF, M. Abderrezak Trabelsi,s’est montré également satisfait quant au déroulement de l’opé-ration en faisant état de « som-mes appréc iab les » p lacéesauprès des banques en un mois.« Ca fait à peine un mois que l’opéra-tion a commencé et nous avons déjàenregistré des sommes appréciables quiont été placées auprès des ban-ques », se réjouit-il.  Cependant, l’administration fisca-le évoque un début plutôt timidede ce programme. « L’opération adébuté durant un mois de vacan-ces, on ne peut pas parler d’en-gouement (de la part des déten-teurs de fonds informels). En ce quiconcerne nos services, par contre,certains sont venus solliciter des in-formations pour voir comment çase passe et toutes les explicationsleur ont été données », signale ledirecteur général des impôts, Ab-derrahmane Raouia. « Mainte-nant, avec la communication orga-nisée autour de ce dispositif, nousattendons plus de confiance (de lapart des citoyens) », s’est-il conten-té de souhaiter.  Le directeur de l’informatique et de la documentation fiscales (DIDF)au sein de l’administration fiscale, Yahia Oukssal, est ime de son côtéque le bilan d’un mois d’exécutionde la MCFV est « un peu timide par rapport à ce qui était escompté ».« Les gens sont encore réticents, ilscraignent par exemple que la ban-que envoie une déclaration desoupçon sur l’argent déposé, ouque l’administration des impôtsprocède à la vérification fiscaleaprès la mise en conformité...ils sedonnent donc une période d’obser- vat ion », a-t-il expliqué. La DIDF a étéchargée de faire parvenir quotidienne-ment à la direction des grandes entre-prises (DGE) un état reprenant l’ensem-ble des virements opérés par les agen-ces bancaires. Selon la Banqued’Algérie, l’argent liquide circulant dans l’informel tourne autour de 1.000à 1.300 milliards de DA. A partir du 1er

 janvier 2017, les personnes disposant de fonds informels et n’ayant passouscrit au programme de MCFVferont cependant l’objet de redres-sements fiscaux avec l’applicationdes pénalités et sanctions prévuesen la matière.

«

typique et folklorique. Au milieu de senteurs decampagne, on déguste cebon café très particulier,avec ou sans beignet pro-

 posé dans des assiettes en plastique, tout chaud, frit dans une huile douteuse, mais tellement dé-licieux qu’on oublie les conditions de sa prépa-ration et de sa cuisson. Mais ce qui suscite l’ad-miration de ces cafés atypiques, est l’esprit deconfiance qui y règne, il n’y a aucun percep-teur qui vient demander l’addition, quasi-ment tous les consommateurs on t le réflexede payer leurs notes et celles des amis quiles accompagnent. Il arrive souvent que cer-tains démunis prennent des cafés et des bei- gne ts sans l es pay er et quitt ent les lieux le plu s normalement du monde, et per sonnene les dérange.

  C’est la règle ! A chacun sa façon de rendreun sourire à ceux qui sont dans la précarité, uncafé Sospeso napolitain, ou un café chez MouhChroub ou Roh, l’élan solidaire est le même, pourvu qu’il dure.

Un système électroniquepour un hadj sans encombre

deux cours par jour, grâce à laprésence permanente des guidesmis à leur disposition, tout aulong des différentes étapes duhadj». En ce qui concerne la pri-se en charge des hadjis à Arafat,Mouzdalifa et Minan, M. Azouzafait savoir que la restauration«leur sera également assuréedurant les cinq jours de leur pré-sence sur ces lieux». «Une orga-nisation minutieuse dans la mou- vance des hadjis dans ces lieuxde pèlerinage a également étéentreprise par la location de busconfortables. Le transport des

malades vers et à partir des lieuxde pèlerinage est également pré- vu», a-t -il assuré. «Ce qui diffé-rencie cette année des annéesprécédentes, c’est l’organisationdes hadjis en listes par rapport àla capacité des tentes en les affi-

chant à l’entrée de chaque tentepour éviter aux hadjis le stress del’égarement et faciliter la sécuri-sation du site», a encore fait sa- voir M. Azouza. Selon ses expli-cations, la mission algérienne«dispose au total de 12 campsqui se partagent à part égalel’ONHO et les agences de voya-ges. Chaque camp est composéde 4 groupes. «Ce n’est qu’aprèsl’attribution du site devant abri-ter les 28.800 hadjis algériensque sera déterminée leur répar-tition à travers les tentes», a-t-ilprécisé. M. Azouza a indiqué que

des «instructions fermes» ont étédonnées aux membres de la Mis-sion nationale du hadj «de nequitter les lieux qu’après s’êtreassurés du départ du dernier hadji algérien, que ce soit à Ara-fat, Mouzdalifa ou Minan».

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COMMUNICATION04Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

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EVEN EMENT   05Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

R. N.

es intempéries ont fait au moinstrois morts à Tipasa et Oum El-

  Bouaghi. Ainsi à Hameur El-Aïn(Tipasa), une personne est morte frap-pée par la foudre, mardi soir. Au niveaudu niveau du littoral de Sidi Ghilès, à l’estde la wilaya, un cadavre a été repêchéhier matin, indiquent les services de laProtection civile cités par l’APS. Les élé-ments de la Protection civile sont inter- venus, mardi, pour évacuer à l’hôpitalun jeune de 23 ans mort, à la ferme Laa-djel Mohamed de Hameur El-Aïn, aprèsavoir été frappé par la foudre, selon lesdéclarations de ses amis. A Sidi Ghilès,les pêcheurs de la région ont récupéré dansla matinée la dépouille d’une personne noyéequi s’était prise dans les filets d’une barquede pêche. La gendarmerie a ouvert uneenquête pour déterminer les circonstan-ce exactes des deux décès.  Dans la wilaya d’Oum El-Bouaghi, unélément de la Protection civile de Khen-chela est décédé, dans la nuit de mardi àmercredi, dans un accident de la circula-tion au niveau d’Oued Nini, alors qu’ilétait en mission de secours, selon la Pro-tection civile. Le véhicule à bord duquelse trouvaient cinq éléments de l’unitésecondaire d’Aïn Touila était en routepour porter secours à des habitants de lalocalité de Metoussa, affectés par les in-tempéries, quand il s’est renversé sur lechemin de wilaya (CW) n° 2, prèsd’Oued Nini, à cause des mauvaises con-ditions climatiques, provoquant la mortd’un agent de 31 ans, a précisé le lieute-nant Adel Messaidia, chargé de la com-munication à la direction de la Protec-tion civile de la wilaya de Khenchela,cité par l’APS. Les quatre autres élémentsont été blessés «plus ou moins grave-ment» et évacués vers les hôpitaux Sa-

lah-Zerdani d’Aïn Beïda et Ahmed-BenBella. Les services de la Protection civile

Le trafic du tramway d’Alger a été in terrompu, hier, entre 9h42 à 11h, par 

une inondation de la plate-forme des voies sur la rue Tripoli, dans la commu-ne de Hussein Dey, annonce la Sociétéd’exploitation des tramways (Setram)dans un communiqué. «Aujourd’hui,mercredi 9 septembre, le tramway d’Al-ger a connu, en début de matinée, à9h42, une perturbation du trafic suite àl’inondation de la plate-forme des voiesà la station Tripoli-Mosquée et à une per-te de l’énergie», précise le communiqué.

A. Z.

Plus de 72 heures, ce mer credi 9 septembre, sans

aucune nouvelle au sujet du jeune enfant, Souheib Gue-baïli, porté disparu depuis le 6septembre en milieu de jour-née. Membres, familles, pro-ches et voisins ont vainement tenté de retrouver sa trace cesdeux derniers jours. Hier en-core, les recherches dans dif-férentes directions étaient en-gagées pour trouver un bout dufil conducteur qui pourrait me-ner vers une piste sérieuse,hélas tous les efforts entrepris

 jusque-là n’ont donné aucunindice sérieux qui pourrait les

Des blocs opératoires dotés d’un logi-ciel informatique pouvant gérer tou-

tes les fonctions du bloc vont être instal-lés dans les centres hospitalo-universitai-res (CHU) du pays, a indiqué mercredi ladirectrice de la Planification et des Etu-des au ministère de la Santé, de la Popu-lation et de la Réforme hospitalière, MmeFatma-Zohra Ali Smail.  Ces blocs opératoires ont été déjà ins-tallés dans certains CHU dont Djillali Bou-naama de Douéra, et doivent être pro-chainement généralisés à tous les CHUdu pays dans le cadre de la mise à niveaudes blocs opératoires, a souligné Mme AliSmail. «Ces blocs opératoires ont été dotésd’une technologie d’information et de télé-communication de pointe et vont permettre

une gestion plus facile et plus performantede ces structures», a-t-elle relevé. L’intégrationdes technologies de l’information et de la com-munication dans la gestion des fonctions dubloc opératoire permet de programmer plus de rendez-vous pour les malades et d’avoir une traçabilité de la vie des mala-

Deux terroristes ont étéabattus et un pistolet mi-

trailleur et une quantité demunitions récupérés, mercre-di à l’aube, par un détache-ment de l’Armée nationale po-

pulaire (ANP), près du village Ain Hamra, commune de Bor-dj Menaiel (Boumerdès), a indi-qué le ministère de la Défense

O.M.

Un bus de marque «Toyota», assurant laliaison Boumerdès, Bordj Menaiel s’est 

renversé, hier, aux environs de 9h, à l’entréeouest de la localité de Si Mustapha, sur laRN12 (Boumerdès –Tizi-Ouzou). Selon leséléments de la Protection civile de The-nia, six voyageurs ont été blessés et éva-cués à l’hôpital de la ville. Sur les cir-

Vingt-six contrebandiers ont   été interceptés et diffé-

rents produits ? destinés à la

contrebande ? saisis, mardi,dans le sud du pays, indiquele ministère de la Défense na-tional (MDN) dans un commu-niqué. « Dans le cadre de lasécurisation des frontières et dela lutte contre la criminalité or-ganisée, des détachements del’Armée nationale populaire(ANP), relevant des secteursopérationnels de Tamanrasset,Bordj Badji Mokhtar et InGuezzam (6ème Région militai-re), ont intercepté, lors de dif-

Les éléments de la police des frontières del’aéroport Abane Ramdane de Béjaia ont 

saisi une somme de 9.100 euros sur le point d’être transférés illégalement à l’étranger, a in-diqué hier un communiqué de la police. Le«pactole» était dissimulé dans les bagages d’un voyageur qui s’apprêtait récemment à rallier depuis Bejaia, la ville de Lyon, a-t-on précisé.Le pot aux roses a été découvert au moment 

Un pistolet automatique,un fusil à pompe, trois

fusils de chasse et une quan-tité de munitions ont été ré-cupérés, hier, à Laghouat par des éléments de l’Armée na-tionale populaire (ANP), aannoncé le ministère de laDéfense nationale (MDN),dans un communiqué. «Dansle cadre de la lutte antiterro-riste et contre la criminalitéorganisée et grâce à l’exploi-

Intempéries

Trois morts

et des inondationsrelevant des unités des communes deChechar et de Babar ont également dûintervenir, la nuit de mardi, au lieu-dit Oued Chadjra, dans la commune d’El-

Mahmel, pour dégager deux camionscoincés dans la boue, ainsi qu’à AïnHammam (Djellal) pour rouvrir à la cir-culation la route nationale (RN) n° 83,inondée par les averses.  Dans la wilaya de Médéa, plus d’unequarantaine d’habitations et des structu-res administratives ont été inondées,mardi soir, suite aux pluies torrentielles.Ces inondations, localisées dans les com-munes d’El-Azzizia, Mihoub, Bir-Bena-bed, Souagui, Djouab et Béni-Slimane,à l’est de Médéa, ainsi qu’au niveau dela commune de Azziz, sud-ouest, ont pro- voqué des dégâts matériels, notamment à l’intérieur de certaines habitations oùle niveau des eaux pluviales a atteint plusieurs centimètres.  Par ailleurs, 25 tentes ont été distri-buées mardi soir aux familles sinistrées

touchées par les inondations qui ont frap-pé le village de Dhaite Es-Salouane, à25 km à l’est de Djelfa. Plusieurs opéra-tions d’intervention ont été menées, du-rant la journée de mardi, à travers denombreuses communes et des villagesaffectés par les pluies torrentielles qui sesont abattues sur la région, selon la mêmesource. Ces pluies ont affecté notamment El-Mdjabra, Dhaite Zerguine, dans lacommune de Zaafrane, Hassi Bahbah,le quartier Ben Saïd et la zone industriel-le de la ville de Djelfa où de nombreusesopérations d’évacuation et de pompagedes eaux pluviales ont été effectuées par les éléments de la Protection civile. Ceséléments sont intervenus aussi dans denombreuses agglomérations du chef-lieude wilaya et à Lahyouhi, commune deTaadmite, à 30 km au sud de Djelfa, pour procéder au pompage des eaux qui se

sont infiltrées à l’intérieur des maisonset différents édifices publics.

Le trafic du tramwayd’Alger perturbé

  La Setram souligne qu’un service pro- visoire a été mis en place entre les sta-tions «Tamaris» (Mohammedia) et «Der-gana-centre’ (Bordj El Kiffan) «afin d’as-surer la continui té du service public». L’ex-ploitation en mode nominal a repris sur l’ensemble de la ligne Ruisseau-Derga-na mercredi, à partir de 11h, assure lecommuniqué de l’entreprise qui exploitele tramway d’Alger. Plusieurs incidentstechniques ont provoqué des perturba-tions du trafic du tramway d’Alger, de-puis le début de l’été, rappelle t-on.

Des logiciels informatiquespour gérer les blocs opératoires

des, ainsi que celle de l’équipe médicalequi a effectué l’opération chirurgicale, se-lon la même source. «Toutes les actionsqui se faisaient manuellement par l’équi-pe médicale dans les blocs opératoires vont être assurées par des logiciels», a-t-elleexpliqué. «Ces blocs opératoires sont dotésd’ordinateurs dont la fonction consiste à gé-rer toutes les fonctions (du bloc opératoire),de l’éclairage aux fluides médicaux», a-t-elleajouté. Les logiciels informatiques gérant lesblocs opératoires embarquent un système dequalité et de gestion de la sécurité desblocs opératoires permettant ainsi de ré-guler l’utilisation d’un bloc ainsi que ladurée d’une opération chirurgicale, a in-diqué Mme Ali Smail. «Ces logiciels permet-tent d’avoir des indicateurs pour une meilleu-

re gestion des rendez-vous, de raccourcir l’in-tervalle des rendez-vous et aussi d’avoir la traçabilité du passage du malade à l’hôpi-tal et de l’équipe médicale qui a effectué l’opé-ration chirurgicale», a-t-elle expliqué. Elle n’apas été en mesure, en revanche, de don-ner le coût de ces équipements.

Bordj Menaiel

Deux terroristes abattusnationale (MDN) dans uncommuniqué. «Dans le cadrede la lutte antiterroriste et aucours d’une opération de re-cherche et de ratissage, me-née près du village Ain

Hamra, au nord de la ville deBordj Menaiel, relevant dusecteur opérationnel de Bou-merdès (1re Région militaire),

un détachement de l’Arméenationale populaire a éliminé,à l’aube d’aujourd’hui, 9 sep-tembre 2015, deux terroristes et récupéré un pistolet mitrailleur de type kalachnikov et une

quantité de munitions», précisele communiqué. «L’opérationest toujours en cours», ajoutela même source.

Des armes et des munitionsrécupérées à Laghouat

tation de renseignements, undétachement de l’ANP, rele- vant du secteur opérationnelde Laghouat /4ème Région mi-litaire a récupéré, dans lamatinée d’aujourd’hui, 9 sep-tembre 2015, un pistolet auto-matique, un fusil à pompe, troisfusils de chasse et une quan-tité de munitions dissimulésdans la maison d’un criminelsise à la commune de Bouz-bir », a indiqué le MDN.

D’autre part et suite aux for-tes précipitations enregis-trées, récemment, dans lawilaya de Laghouat, un autredétachement, relevant dumême secteur opérationnel, aévacué, « au cours d’une in-tervention, dans la localité deTilrhemet à Hassi R’mel, qua-tre familles menacées denoyade, suite à l’inondationde leurs maisons», a ajoutéla même source.

ConstantinePas de trace de l’adolescent disparu

conduire vers la trace du dis-paru. Pareillement pour les in- vesti gations menées par lesservices de sécurité, qui restent pour le moment «non con-cluantes», nous a-t-on appris.Contacté dans l’après-midid’hier, le père de l’adolescent,M. Abdelhak Guebaïli, nousdi ra qu’ i l éta i t en routepour une audience avec leprocureur de la République,auprès duquel il devait sol-liciter une intervention pour localiser le téléphone portabledu disparu. «Nous avons ap-pris qu’il avait une puce dont le numéro était enregistré chez

l’un de ses amis, et lorsqu’ona tenté de le joindre au numé-

ro en question, le téléphonesonnait mais personne ne ré-pondait à l’appel !», nous dirale père de l’adolescent dispa-ru. Ajoutant à ce propos qu’«ilcomptait introduire une deman-de auprès du procureur de laRépublique pour localiser leté léphone». «Peut-êtrequ’on pourra de la sorte re-trouver sa trace», a-t-il espéré.  Pour rappel, l’adolescent de16 ans a été vu pour la derniè-re fois le dimanche 6 septembre, vers 12 heures 30 minutes, à lanouvelle ville Ali Mendjeli, lieu desa résidence et depuis, il n’aplus donné aucun signe de vie.

Une affaire qui a jeté l’émoi ausein de la population.

Boumerdès

Un bus se renverse, six blessésconstances de cet énième accident (onenregistre, quotidiennement, un accident sur l’axe Thenia - Bordj Menaiel, le dernier en date, avant-hier, impliquant une dizainede véhicules). On avance que le chauffeur aété surpris par l’état glissant de la chaussée,suite aux pluies qui se sont abattues sur larégion. Une enquête a été diligentée par laGendarmerie nationale pour élucider les cir-constances exactes de l’accident.

26 contrebandiers arrêtésférentes opérations menées, le8 septembre 2015, vingt-sixcontrebandiers », lit-on dans le

communiqué. Neuf camions, 7 véhicules tout-terrain, 25.720litres de carburant, 127 tonnesde denrées alimentaires, 26détecteurs de métaux, un grou-pe électrogène, des téléphonesportables, 1.237 kg de pierreset 720 kg de mélange d’or et de sable » ont, également, étésaisis lors de ces opérations,précise la même source.D’autre part, des éléments desgarde-frontières, relevant dusecteur opérationnel de Tlem-

cen (2ème Région militaire), ont saisi 3.135 litres de carburant,ajoute le MDN. De même, un

détachement, relevant du sec-teur opérationnel de Bechar (3ème Région militaire), a arrê-té deux narcotrafiquants, àbord d’un véhicule touristique,en leur possession, une quan-tité de 46 kg de kif traité, alorsqu’un autre détachement, re-levant du secteur opérationnelde Ouargla (4ème Région mili-taire), a arrêté un contreban-dier et saisi un camion chargé de599 bouteilles de différentes bois-sons, conclut le communiqué.

Béjaia

Plus de 9.000 euros saisis à l’aéroportAbane Ramdane

des formalités d’embarquement, favorisé par le comportement agité du mis en cause, qui n’a

pas manqué d’attirer l’attention des policiersen faction, selon la même source. Soumettant ses bagages à une minutieuse fouille, ces der-niers n’ont pas eu longtemps pour mettre lamain sur le butin. Une procédure afférente autransfert illicite de devises a été engagée à sonencontre, a fait savoir la même source.

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Par Derguini Arezki* ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

Ou autrement dit, étant donné

l’incapacité des volontés particulières à s’accorder, à s’attacher d’elles-mêmes à des choses communes, leur ajustement peut-il être autre

qu’autoritaire et cela dans le but précis d’éco-nomiser la violence que supposerait autrementleur mise en ordre ? De quelle souverainetépourrait disposer un gouvernement qui n’auraitpas les moyens de sa politique ? Il ne pourraits’agir que de souveraineté limitée ou de velléi-tés de souveraineté.

  L’exemple le plus explicite d’un tel ajustementautoritaire est donné par l’Égypte : les électionset le vote majoritaire n’ayant pu dégager la re-présentation d’une volonté générale, ce fut àl’institution incarnant l’ordre que revint à nou-veau cette représentation. Il s’avéra impossiblede concilier entre la condition et l’aspiration àla démocratie, d’accorder une offre et une de-mande sociales de manière pacifique, une dé-pendance extérieure drastique (alimentaire enparticulier, qui lui fit plier le genou lors des ac-cords de Camp David déjà) et une volonté ma- joritaire qui se croyait libérée de l’ordre autori-taire par des élections. On peut poser la règlesuivante : plus le débat politique sera éclaté, su-perficiel pour la majorité et restreint à des mi-norités éparses, plus il séparera l’indépendan-ce politique des indépendances économique etculturelle et disjoindra l’horizon d’attente del’espace d’expérience[2] des diverses parties pre-nantes au développement, plus les offres et lesdemandes d’une société ne pourront s’ajusterd’elles-mêmes et plus elles devront l’être demanière autoritaire.

Pour que la démocratie soit donc possible, ilfaut que la société soit en mesure de cons-

truire elle-même une volonté générale. Pourqu’une société puisse être souveraine, il fautqu’elle dispose d’une autonomie qui lui permet-te de déterminer ses fins et de capacités quisoient en mesure de les réaliser. Or, dans lemonde présent, la difficulté est double. Elle estdouble en ce qu’elle touche le monde en géné-ral et le monde postcolonial de manière parti-culière. La crise à la fois mondiale et nationaleest telle qu’il faut reconnaître aujourd’hui qu’ilest difficile d’identifier une volonté généraleavec un projet de société particulier. [3] A l’échellemondiale, le modèle de croissance fordiste esten crise (une offre excédentaire structurellementcroissante), au niveau local une croissance derattrapage qui manque désormais de ressour-ces. Ce qu’il s’agit de savoir aujourd’hui, c’estquel mode de fonctionnement est en mesure dedonner à la société la plasticité qui lui permetted’amortir les différents chocs et de faire face auxdifférents défis, pour préserver une certainecohésion, certaines solidarités nécessaires à une bonne réactivité. Ce sur quoi il faut s’entendre,ce qu’il faudra construire et préserver, c’est unmode pérenne de construction de la volontégénérale dont on ne pourra pas postuler audépart le contenu. Comment construire unevolonté générale qui pourra, au plan interne,être contestée, modifiée dans ses contenus par-

ticuliers, mais pas dans son caractère général. 

Comme nous avons pu le soutenir ailleurs,ce mode de fonctionnement démocra-

tique en mesure de construire une volonté gé-nérale et de préserver une cohésion sociale, nepeut exister dans les conditions d’une asymé-trie fondamentale de pouvoir entre pouvoir ci-vil et pouvoir militaire.[4] Le pouvoir de l’argentne constitue pas un contrepouvoir au pouvoirmilitaire comme il va le devenir dans la genèsedes démocraties occidentales. Il reste un pou-voir du pouvoir militaire. Avec l’assèchementdes ressources publiques, et le « sevrage » dumonde de l’argent qui s’ensuivra, un décentre-ment du pouvoir de l’argent peut advenir : laperspective d’une certaine symétrie du pouvoircivil et militaire peut se dégager. Pour établir

un fonctionnement équilibré du pouvoir, quipermettrait aux diverses interactions de ne pasêtre écrasées par l’une d’entre elles, il faudraitdonc un décentrement du pouvoir, de sorte qu’ilpuisse être composé à partir de l’interaction deses éléments et non qu’il soit imposé par un en-semble sur les autres. C’est ici que réside la rigi-dité ou la plasticité du fonctionnement de lasociété. La démocratie postcoloniale n’a pas pro-cédé comme la démocratie européenne de la mo-narchie de droit divin et de la révolution bour-geoise, mais de la démocratie occidentale. Or cequi nous fait défaut de la démocratie occiden-tale, ce sont ses élites civiles, marchandes et nonmarchandes. C’est le défaut de cet élément decohésion dans l’équilibre des forces qu’il nousfaut pallier.[5]Pour construire la démocratie post-coloniale, nous devons déterminer les centres etles facteurs réels de production de la cohésionsociale, parmi lesquels pourra s’insérer un cen-tre national qui les reconnaisse et qu’ils recon-naissent comme instrument de leur coopéra-tion/compétition face aux centres extérieurs.Lescentres réels de production de cohésion sociale

sont ceux où s’ajustent réellement, ou tendent às’ajuster, les moyens et les fins de la société.Chaque centre de cohésion peut avoir son échel-le propre, ce n’est pas l’échelle qui définit le cen-tre, mais l’inverse.

En dessaisissant les centres réels de cohésion(unité des moyens et des fins) de cette fonc-

tion de cohésion sociale, le centre national a ren-forcé l’asymétrie de pouvoir initiale entre pou-voir civil et pouvoir militaire qui a été instituéeavec l’armée des frontières grâce aux ressour-ces naturelles dont il avait le monopole, sanspouvoir créer en bout de course de centres auto-nomes et donc réels de gravité et de cohésionsociales[6]. En vérité, nous avons refusé, à la sui-te de la pensée occidentale et coloniale, de pen-ser la différenciation de la société avec la socié-té. La division de la société en bourgeoisie etclasse ouvrière que nous avons refusée avec lesocialisme et que nous hésitons à emprunteravec l’économie de marché n’est pas une créa-tion ex nihilo. Ces refus ont en fait justifié ladéfiance des élites postcoloniales à l’égard dela société. C’est parce que la différenciation a étépensée contre la société, qu’elle a échoué et qu’el-le échouera. L’abondance des ressources publi-ques a pendant longtemps caché le caractèresuperficiel des centres de gravité postcoloniauxdont souvent la conception coloniale avait ététotalitaire.[7] Aussi, la raréfaction des ressourcespubliques peut-elle exposer le pays à un certain

relâchement de ses forces centripètes et à uneexacerbation des forces centrifuges.  Le sentiment national hérité de la lutte de libé-ration nationale, au fondement de la cohésionsociale postcoloniale, n’a pas pris corps dans lemouvement social de centres de gravité réels dela vie économique et sociale. Il a été mis à rudeépreuve, là où son ancrage était superficiel, parles forces centrifuges qui se disputaient les res-sources publiques. Avec l’assèchement de ces res-sources, il est important que soient consolidés lescentres réels de gravité sociale qui pourront êtrerenforcés par le décentrement du pouvoir de l’ar-gent. Ce n’est qu’en respectant, qu’en confortantde tels centres que l’on pourra régulariser le fonc-tionnement de l’économie et de la société.

Il faut se demander ce que les centres réels decohésion sociale peuvent comporter comme

fonctions requises à leur bon fonctionnement.La démocratie exige donc la division du pou-voir en pouvoir civil et militaire, de sorte qu’unedifférenciation consistante de la société civilepuisse avoir lieu entre un pouvoir financier etun pouvoir culturel. Le pouvoir de l’argent nepeut acquérir de réelle autonomie sans l’émer-gence d’un pouvoir culturel. Avec la notion decapital humain, la science économique confir-me une telle présomption. Pour conforter le pro-cessus de décentrement du capital, il fautqu’émerge dans ce processus le pôle du capitalculturel. [8]Avec l’ouverture d’une perspective dedécentrement du pouvoir de l’argent, c’est ce-lui du savoir qu’il faut engager.  Nous disions au départ que seul un débat po-litique réel et large est en mesure d’ajuster l’es-pace d’expérience de la société et son horizond’attente, ses offres et ses demandes. Dans le ca-dre d’une démocratie représentative, au centred’un tel débat se trouvent les appareils de partis,les médias et l’instance législative. Dans le cadred’un Etat failli ou d’une démocratie représenta-tive en crise, le débat politique entre l’instance

législative et l’instance exécutive semble avoirperdu de sa justification, il apparaît comme uneperte de temps, un luxe inutile. Ce n’est pas dansces cadres institutionnels sans substance, dansnotre cas à la généalogie douteuse, qu’il peut yavoir un débat réel. C’est au sein des centres deproduction de la cohésion sociale qu’il y a débatréel, que le débat n’est pas inutile. 

La tribu qui pouvait faire contrepoids au pouvoir militaire et mobiliser des ressources de

manière autrement moins coûteuse qu’un ap-pareil artificiel, en minimisant les coûts de tran-saction[9], a été considérée comme une an tithè-se de la société, un obstacle à sa modernisation.Aussi, la centralisation a-t-elle été considéréecomme le moyen d’en venir à bout. La démo-cratie représentative, qui intervient après desdécennies de développement économique (quin’ont pas réussi à produire une différenciationéquilibrée de la société), au lieu de produire un« pouvoir du peuple » ne pouvait conduire qu’aupouvoir d’une « majorité démographique ». Ladifférenciation de classe (ou plus exactement desdifférents types de capitaux qu’impliquent lacompétition internationale) n’ayant pas réussi àprendre consistance, c’est la « démocratie ethni-que » qui a pris forme[10]. L’expérience postcolo-niale nous ramène au point de départ, la cen-tralisation ayant échoué à créer les nouveauxcentres de gravité de la vie moderne.

La raréfaction des ressources publiques pose

le problème du financement de la différencia-tion sociale dont celle primaire, entre civils et

militaires, qui fut effectuée de manière arbitrai-re par l’armée des frontières et instruite par lesofficiers de l’armée française.

Il faut ici rappeler que c’est la simplicité dusurplus productif, si on prend l’exemple des

hautes plaines de l’est algérien qui ont long-temps constitué un grenier à blé de l’Europe, enmême temps qu’un certain refus de la différen-ciation sociale en guerriers et paysans (avec unepolarisation différente chez les montagnards, lesnomades et les semi-nomades), qui ont empê-ché l’édification de forteresses guerrières autourdesquelles auraient pu se construire les villes etleurs bourgeoisies. On ne peut, sous l’évidentenécessité de disposer d’une armée nationale, es-camoter le problème de sa construction et de sonfinancement. Les crises actuelles en Afrique lemontrent bien. Mais aussi la place de l’investis-sement militaire dans l’investissement de pro-ductivité de l’économie moderne. La productionde sécurité est le résultat d’un effort social, d’uninvestissement qui se décline sous des formesmultiples, matériel et immatériel, objectif et sub-

 jectif. La production de sécurité précède, devan-ce et englobe toutes les autres, comme la divi-sion du travail entre guerriers et paysans dansl’histoire européenne de la division sociale dutravail et comme l’investissement de la défenseUS dans la recherche. Le primat du politique surle militaire, ne signifie pas le primat de la classepolitique sur la hiérarchie militaire, il signifie leprimat de la société sur les élites, l’élite au ser-vice de la société générale. L’élite militaire esten fait une partie de l’élite culturelle.

La production de sécurité doit commencer pardéfinir une sécurité alimentaire qui permet-

trait de nourrir la population et son armée. En-suite, il faudrait que la population puisse se ré-partir en différents types de populations, i nves-tissant dans différentes types de capitaux, detelle sorte que l’activité des unes puisse suppor-ter celles des autres, que l’activité de producti-vité de l’une puisse servir l’une d’abord et lesautres ensuite pour faire face à la compétitioninternationale. On aurait tort de sous-estimer lesoin qu’il faut apporter à cette construction so-

ciale où la production et l’investissement du sur-plus sont centraux. La restructuration actuelledu secteur de la sécurité ne doit pas se conten-ter de répondre aux exigences de la coopérationinternationale, qui peuvent appeler un traite-ment superficiel de ses défaillances. Elle doitfaire partie d’une politique repensée de la pro-duction de sécurité, d’une redistribution de lapopulation entre les diverses activités et d’unereconsidération de leurs interactions. Une arméede fonctionnaires entretenue par une fiscalitépétrolière et dépendante d’une productionétrangère pour son alimentation cessera d’êtrel’héritière d’une armée de libération.Les intérêts qui dominent la structuration ac-tuelle de l’espace social doivent envisager leuravenir hors d’un statu quo qui ne sera bientôtplus tenable : feront-ils partie des forcescentripètes ou centrifuges ? 

*Enseignant chercheur, Faculté des Scienceséconomiques, Université Ferhat Abbas Sétif 

député du Front des Forces Socialistes, Béjaia.

Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 201506

La démocratie comme aspirationet construction

La démocratie et la souveraineté seraient-elles possibles dans une société où l’on relèverait

un écart «insurmontable» entre les attentes sociales et les capacités de les satisfaire ?[1]

Serait-on en mesure de produire dans ces conditions une volonté générale qui soit le résultat

d’un ajustement volontaire des volitions et des intérêts particuliers ?

1- Dans un texte qui a précédé celui-ci, « A propos de la

 produc tion n ationale » nous avons p arlé de rigidi té de l’offrecomme explication du sous-développement du point de vueéconomique. L’offre ne suit pas la demande : la société n’a pas le s moyen s de ré pondre à sa de mande, elle vi t au-de ssusde ses moyens, s’endette puis s’appauvrit.2- Notions de Reinhart Koselleck (1923-2006) historienallemand moderniste et contemporanéiste. Voir par exemplele texte http://initiationphilo.fr/ articles.php?lng=fr&pg=303#_ftnref33- On peut rapporter les propos d’Antonio Gramsci pourcaractériser la crise : « L’ancien monde est déjà disparu, lenouveau monde n’est pas encore là, et dans cet entre-deux lesmonstres apparaissent ».4- Voir notre texte sur la démocratie postcoloniale,« économie politique de la démocratie postcoloniale ».5- Du point de vue ici développé, les élites sont un élémentde cohésion sociale car une élite qui ne serait pas un modèlede réussite pour le reste de la société ne peut être ainsidénommée.6- C’est à Fernand Braudel que je dois c ette notion de centrede gravité de la vie m atérielle. Dans ses travaux (« La Méditer ranée et le mond e médit erranéen à l’épo que dePhilippe II», « Civilisation matérielle, économie etcapitalisme ») l’histoire peut être décrite comme lemouvement de tels centres de gravité. J’associe ici la c ohésionau mouvement centripète, à la gravitation.[7] Voir les travaux de Michel Cornaton, sur les centres deregroupement.[8] Je renvoie ici aux conceptions du capital de Gary Becker,

Pierre Bourdieu, James Colem et de Robert Putnam.[9] Le concept de coût d e transaction apparait pour la premiè re fois en 193 7 dans l’artic le de Ronald Coase, « TheNature of the Firm ». C’est Oliver Williamson (Prix Nobel2009) qui consacrera ce courant théorique.[10] Voir la thèse soutenue par Bernard Lugan in « ladémocratie tue l’Afrique ». Le point de vue colonialiste etraciste de l’auteur n’enlève pas toute pertinence à sathèse. http://bernardlugan.blogspot.de/ 

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Le Quotidien d'Oran

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Pour bien cerner cette question, nousnous trouvons devant deux niveauxd’analyses :d’abord sur le plan

des projets structurants et lesréalisations qui ont marqué la

dernière décennie, là où leur ef-ficacité est mise en questiondans ce contexte très peu aisé.Dès lors, on peut s’interroger sila stratégie Bouteflika va résis-ter au choc? Puis, en deuxièmetemps, viendra le second regis-tre qui se résume dans la répon-se choisie par le gouvernementà cette crise de chute des prix deshydrocarbures. Les mesures pri-ses vont-elles apporter leursfruits? Enfin, pour conclure, àpart les solutions macro-écono-miques classiques choisies par legouvernement, y a-t-il d’autresantidotes à nos limites?

DEUX REGISTRES,

DEUX TEMPS

Depuis quinze années, le paysest géré par une politique éco-nomique quasiment keynésien-ne marquée essentiellement par

une démarche d’une grandeprudence. En parallèle de sonpayement par anticipation de ladette, extérieure et interne,l’État a épargné plus de 270milliards de dollars entre réser-ves de change et Fonds de ré-gulation des recettes. Il a investiégalement des milliers de mil-liards de dinars dans l’infras-tructure de base, des réalisa-tions structurantes extrême-ment importantes pour n’im-porte quelle économie. Sansoublier les aides aux agricul-teurs, les crédits sans intérêtsaux microentreprises des jeu-nes et des dépenses colossalesdans le budget d’État qui a con-nu une expansion vertigineused’à peine 25 milliards de dol-lars, début 2000, à près de 100milliards actuellement. Bref, leschiffres sont là, mais qu’en est-il de leur efficacité? Après tousces efforts , notre économiepeut-elle résister aux effets decette crise? En d’autres termes,à court et moyen terme, ceschoix économiques vont-ils ap-porter la création des richesseshors hydrocarbures, donc uneparticipation à la croissance, au budg et de l’Éta t et une expor -tation plus importante que les4% actuels ?  Ces choix plutôt raisonnablesmais qui restent la cible d’unecritique sévère de plusieurséconomistes, notamment surun point central : le fait de pré-férer l’épargne de milliards dedollars à une industrialisationd’envergure. Le commerce ex-térieur aussi connaît une ges-tion médiocre surtout pendantles 7 dernières années. De cefai t , l ’épuisement de notreépargne et le retour à l’endet-

tement en important des pro-duits finis de l’étranger pournotre consommation sont lecauchemar titanesque qui faitpeur à tous les Algériens !  Sur le deuxième registre qui aun temps plus court, plus ur-gent et probablement le plus

Prix de pétrole :grand test pour le

système Bouteflika !Les choix économiques du président Bouteflika

depuis plus de 15 ans se trouvent aujourd’hui

face à un test extrêmement sérieux. La réussite

de sa stratégie est confrontée en fait à l’épreuve

d’une conjoncture fortement hostile !

On croyait la jalousie propre àl’homme. Voilà qu’on la découvre ressenti d’un Etat. En l’occurrence, celui de la France ouplus précisément celui de son

élite politico-médiatique : gouvernants et aris-tocratie des journalistes. Ces deux castes semettent ensemble pour donner des leçons lors-que la France (officielle) trébuche et manqueaux principes d’humanité et de liberté qu’elleprétend avoir enfantés seule et en être la pro-tectrice. Pathétique cette attitude paternalis-te, mélange de compassion et de mépris vis-à-vis des peuples de son ancien empire colo-

nial ou des immigrés originaires de cet ex-empire. Ce matin du 08 septembre, le très sé-rieux journal « Libération » publie en bonneplace une intrigante conférence de presse duprésident du Sénat français, Gérard Larcher,en visite en Algérie, avant même son arrivéeen Algérie. Une étrange vraie-fausse conféren-ce de presse prémonitoire, si l’on veut. Vraie,parce que le journal affirme avoir pu se pro-curer grâce à ses entrées au Quai d’Orsay (Af-faires étrangères) un document de 12 pagesreprenant le jeu de questions-réponses entrele président du Sénat et les journalistes algé-riens à Alger. Injonction est donnée à M. Lar-cher d’apprendre par cœur les réponses auxquestions des journalistes algériens (on sup-pose, donc, qu’aucun journaliste français neserait présent à la conférence de presse). Unéchantillon de ces questions ? Le poids et lerôle du pouvoir français dans le choix et ladésignation (élection ?) du chef de l’Etat algé-rien. Rien que ça ! Le quitus pour que l’Algé-rie se lance dans l’exploitation du gaz de schis-te ou non. Les interrogations sur la qualité dela voiture Renault « Symbol », les autres pro- jets industriels en discussion et jusqu’à l’épui-sante question sur la repentance de la Franceofficielle pour ses crimes coloniaux, etc. LesFrançais savent tout de nous : ce que nous fai-sons, ce que nous pensons, ce qui nous attendet prévoient leurs réponses bien à l’avance.Cette obsession du monde politico-médiatiquefrançais vis-à-vis de la vie politique algérien-ne et de l’avenir de notre pays traduit-elle unevraie inquiétude pour l’avenir du pays, unamour et une amitié sincère ou bien le refusd’admettre que l’Algérie est, depuis 1962, quoiqu’on en dise et l’on pense, un pays libre etindépendant, même s’il reste un reliquat co-lonial à solder, comme chez tout couple quidivorce après une longue vie en commun ?Cette obsession d’une Algérie, éternel sujet dela France, ressemble à si m’éprendre à la ja-lousie d’un divorcé qui ne pardonne pas à sonex-conjoint une nouvelle vie plus libre et plusheureuse. Mais il n’y a pas que l’Algérie dansla mémoire sentimentale française. Il y a aus-si l’Allemagne avec qui le monde politico-mé-diatique interprète les relations sous le trau-

matisme de leur histoire commune. Ainsi, lors-que la chancelière allemande, Angela Merkel,ouvre ses bras aux réfugiés syriens, irakiens,afghans… et leur souhaite la bienvenue sansêtre effrayée par les 800.000 éventuels nou-veaux réfugiés chez elle, médias et politiquesfrançais l’expliquent par le « traumatisme » de

observé par beaucoup de mon-de, c’est la réponse immédiatedes gouvernants à cette con- jonct ure très peu favor able. Lacrise n’est pas un tort en soi,puisque toute la planète ensouffre, toutefois, c’est les ré-ponses et les mesures prisespour la contrer qui sont criti-quables. Le gouvernement al-gérien a pris une panoplie demesures qui se résument dans

la minimisation des dégâts.C’est-à-dire, nous sommes tou- jour s sur la défe nsiv e, la pru-dence est de mise ! Faire bais-ser le taux du dinar pour dimi-nuer le déficit budgétaire, re-porter un bon nombre de pro- jet s d’i nfr ast ruc tur es, bai sse rles dépenses à l’ordre de 9% etcontrôler d’une manière strictenos importations.  Voici les grandes mesuresd’urgence qui visent à limiterfranchement les déficits du bud get et de la bala nce com-merciale extérieure, ce qui peutprotéger nos épargnes. Malgréla baisse des prix des alimentssur le marché mondial, la varia- ble qui risq ue, cep end ant , dedéranger la quiétude de M.Benkhalfa, c’est l’inflation pro-voquée par la baisse du dinar.Ainsi, le contrôle de cette varia- ble est plus que préco nisé .

  Or, peut-être, ces réponsespeuvent, dans le court terme,répondre à une situation actuel-le qui semble être maîtrisable,avec un baril qui oscille entre45 et 60 dollars, mais nousn’avons pas encore une répon-se convaincante du gouverne-ment sur l’éventualité d’un prixde pétrole à moins de 37 dollarspour une longue durée, le prixde référence officiel pour l’équi-libre de notre budget.  Ceci étant, il faut reconnaîtretout de même que le dollar fortest à l’origine, en grande par-tie, de la baisse du dinar et les9% de restrictions budgétairesne sont pas vraiment démesu-rées. De plus, si on regarde endehors de nos frontières qui setrouvent dans un contextemondial plus global en procé-dant par la méthode compara-tive, nous pouvons noter que,relativement, notre pays n’estpas dans une situation catastro-phique. Forte de ses 11 millionsde barils/jour, qui lui génèrentplus de 350 milliards de dollarspar an, l’Arabie Saoudite a per-du plus de 130 milliards de dol-lars sur ses réserves de change,selon le FMI, et plus de 85 mil-liards de dollars en déficit bud-gétaire, selon le gouvernement.Elle a plus de 35 milliards dedollars de dette ! Voici la situa-tion d’un pays extrêmement ri-che avec une population d’à pei-ne 29 millions d’habitants ! Cemême pays continue de refuserla baisse de sa production afin depeser sur les prix du pétrole.Invraisemblable ! L’exemple duVenezuela est aussi très signi-fiant car il est de la taille de l’Al-gérie et qui semble entrer déjàdans une zone de turbulence

économique, selon l’AFP.POUR PLUS

D’IMAGINATION

  Certes, comme tous les paysdu Sud, l’Algérie n’est pas unepuissance industrialisée et ce

n’est un mystère pour person-ne que notre pays est dépen-dant de l’ordre de 60% de son budge t aux hydro carbu res quireprésentent 30% du PIB et 96%des exportations. Cela ne datepas d’aujourd’hui. Néanmoins,force est de constater que notregouvernement manque d’ima-gination dans ses réponses àcette crise.  Notre élite gouvernante con-

tinue à ignorer l’aspect socio-psychologique de notre sous-développement, elle s’égareainsi du vrai diagnostic à nosmaux sociétaux. Comprendred’abord notre condition, biendétecter et cibler les traits han-dicapants de nos habitus et denotre conscience collective ounotre manière d’apercevoir lemonde, notre façon d’occuperl’espace et le temps ! Autre-ment dit, il faut apprendre àl’individu algérien d’observerson environnement par son in-telligence et non pas par lessens. Pour sortir enfin de ce cer-cle vicieux qui nous enfermetous depuis des siècles dansune condition tétanisante. Celava rendre inévitablement laconfiance en soi aux individuslorsqu’ils comprennent qu’ilssont aussi intelligents et com-pétents que les autres peuples

sur cette planète. Lasolution pour sortir justementde ce contexte : c’est un pro-gramme de formation tous azi-muts, une campagne à grandeéchelle. Sur tous les niveaux, del’éducation à la formation pro-fessionnelle, dans l’universitéet tous les secteurs du travail,les administrations, les usines,chez les agriculteurs, tout lemonde doit assurer une forma-tion ciblée dans ce sens.  Une autre solution réaliste etafin de mieux conserver toutesles infrastructures qui ont coû-té des milliers de milliards :nous pouvons envisager une« micro-économie de l’entre-tien ». Si on n’arrive pas, etpour des raisons multiplesqu’on peut comprendre, à bâ-tir un pays industrialisé, nousavons la capacité en revanche,comme c’est déjà le cas des usi-nes de la fabrication des véhi-cules industriels d’Aïn Smara àConstantine, de Rouïba et deTiaret, de mettre une base d’untissu industriel, privé-public,destiné essentiellement auxoutils et machines de l’entretiende tous genres. L’entretien desautoroutes, des routes, des bar-rages hydrauliques, des univer-sités, des hôpitaux, etc. (l’entre-tien technique, le nettoyage,l’éclairage, la sécurité, le pailla-ge). Voici donc des dizaines demilliers de postes d’emploi, uneprotection et conservation des bien s publi cs, quelqu es poin tsde croissance au PIB, des cen-taines de milliards de dinars derecette en plus à la fiscalité etsurtout une dynamique quiprovoque une synergie très po-sitive humainement parlant. L’incertitude est une caractéris-

tique déterministe dans l’écono-mie actuelle et nul ne peut pré-tendre avoir l’exactitude absoluedans ce domaine bien précis.Mais peser sur le cours de l’his-toire et changer la donne contretoute fatalité est une faculté hu-maine par excellence !

ParAbdellatif Bousenane ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

Délire françaisLa France délire : elle devine à l’avance ce que pensent

les journalistes algériens et anticipe les réponses. Elle donne

des leçons d’humanisme au monde et doute de la sincérité

de l’Allemagne d’accueillir à bras ouverts 800.000 réfugiés.Elle qui tolère 24.000 réfugiés chez elle sur cinq ans. Sidérant.

l’histoire allemande (la 2e Guerre mondiale etla Shoah) et plus cyniquement par le besoinde combler son déficit démographique. Com-me si la France n’a ni responsabilité ni com-plicité dans la Shoah qui a frappé les juifs.800.000 réfugiés attendus bras ouverts en Al-lemagne et 24.000 sur 5 ans tolérés en Fran-ce ! Et le monde politico-médiatique françaisn’a pas honte de critiquer l’Allemagne, luiprêtant, à bout d’arguments, la stratégie sour-noise de vouloir laisser filer les réfugiés versles autres pays européens. Il n’y a pas long-temps, Nicolas Sarkozy, alors président de laRépublique et chef de guerre contre la Libye,a fermé la frontière avec l’Italie face à quelque3.000 Libyens rescapés des bombardementsfrançais et a menacé de suspendre les accordsde Schengen (libre circulation intra-européen-ne). Ce même Sarkozy qui affirme aujourd’hui

vouloir défendre et respecter le droit d’asileaux réfugiés de guerre. La France de FrançoisHollande n’est pas plus généreuse : le 1 er mi-nistre Manuel Valls n’a-t-il pas déclaré l’an-née dernière que « les Roms ont vocation àrentrer chez eux ? » C’est où chez eux, mon-sieur Valls ? Et les 3.000 réfugiés afghans,éthiopiens, soudanais… qui végètent dans la« jungle » de Calais ? Pourquoi ne pas les ac-cueillir ? Pourquoi justifier leur situation parl’argument sournois qu’ils veulent, tous, par-tir en Grande-Bretagne ? Chiche, proposez-leur une régularisation en France et voyonss’ils refusent. Ah, la France, douce France quine peut accueillir toute la misère du mondecomme le Liban et le million de réfugiés sy-riens qu’il accueille, la Turquie et les deuxmillions de Syriens sur son sol, la Jordanie etson million de réfugiés. Qu’est-ce que tousces chiffres face aux 24.000 éventuels réfugiésen cinq ans que la France va tolérer chez elle ?Au-delà de ce chiffre honteux, nous sommesavertis que la guerre en Syrie va durer aumoins encore cinq années. Le déferlement dedéclarations des leaders politiques français

lancées dans une surenchère électorale, repri-ses et commentées par la planète médiatiquedominante trouble la mémoire du peuple fran-çais jusqu’à l’effrayer sur son propre devenir :49% des Français sont contre l’accueil des ré-fugiés contre 43 pour. Une majorité de Fran-çais craignent de perdre leur âme identitairepar l’arrivée « massive » d’étrangers chez eux.Et ça donne des leçons aux autres peuples etpays du monde sur la tolérance, la démocra-tie, les droits de l’homme. Dérisoire chiffre de24.000 réfugiés attendus en France sur cinqans et cette terrible annonce du chef de l’Etat :engager des bombardements en Syrie pourdébarrasser la Syrie du monstre « Daech » etdénoncer la Russie de Poutine de vouloir enfaire autant. Pourquoi pas la Russie aussi ?Peut-être encore une fois au nom de l’histoi-re : la Syrie est un ancien protectorat françaiset la France n’arrive pas à se libérer de sonpaternalisme autoproclamé sur son ancienempire colonial. Jusqu’à voir dans l’Algéried’aujourd’hui le miroir de ses fantômes dupassé qui hantent son propre présent. Jusqu’àvoir la France comme le centre du monde, in-capable d’admettre que les autres peuples dumonde, parmi eux le peuple algérien, se sontaffranchis du colonialisme et sont capables deconstruire leur avenir dans une relation res-pectueuse, équitable et libre avec les autres, ycompris avec les Français et la France.

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Bruxelles : M’hammediBouzina Med

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Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 201508

I

l faut se rendre à l’éviden-ce que la période d’expan-sion de la réserve de notrepays fondée sur la seuleressource des hydrocarbures arrive à son terme. La si-

tuation positive des finances du

pays semble se trouver face à unemenace si un réajustement réactif endogène n’interviendrait pasprioritairement. La conjoncturemise à profit par les «investis-seurs» pour amasser des fortunesa aussi son terme. D’autant qu’el-les se sont faites dans une con-

 joncture marquée par un vide derègles et de normes. Créer la for-tune n’est pas en soi un tort ou undélit. C’est occulter la vraie valeurajoutée à porter sur le registredu revenu national qui mettraitl’Algérie économique face à un len-demain financier problématique.La croissance en dépend. Cettevaleur ajoutée, tous secteurs con-fondus, -3% en 2011, +12%, en2012, +12,9% en 2013 et -4% en2014, pousse à l’interrogation. Euégard au climat d’affaires tous azi-muts extrêmement favorable qu’a

connu ladite période, cette valeurajoutée reste très faible et ne reflè-terait pas l’attendu. La valeurajoutée d’une prestation de servi-ce intellectuel se situe autour de90% ; celle d’une production in-dustrielle devait se situer en fonc-tion du créneau industriel entre20 et 32% ; celle d’une prestationcommerciale dite de «panier» sesitue entre 8 et 15% à chaquepalier d’intervenant; celle du pro-duit de luxe et de l’informeldépasse les 100% etc... Les chif-fres comptabilisés décrivent uneréalité inexplicable. Le regard està jeter sur l’infra économie.Autrement, tout le monde estspécialiste de la macroéconomie.

Est-ce faire «peur aux Algériens,aux promoteurs et aux industriels

en disant» cela ? De quel côté se trou-ve la peur ? Mais d’où vient le«bruit» dont il parle ? De chez le pro-moteur qui déclare créer 100 000 em-plois et une croissance de 7% enAlgérie ou de celui qui trouve quec’est «merveilleux» et qui encouragele «comment» ? Faut-il rappeler queles 90% des financements des projets

promus notamment privésproviennent des banques publiques. Les banques publiques sont à 100%de capitaux d’Etat. C’est méconnaîtrele peuple algérien. Le peuple n’est ni«déstabilisé» ni candide. Il vit au jourle jour son réalisme chiffré, quantifiéet sans complexe aucun devant la dif-ficulté dans le «bonheur» du quoti-dien. Un promoteur parle en sonnom. C’est fantastique. Encore une

fois le discours, aussi laiteux et auxintonations immatures et usées par letemps, a vécu. Le peuple aux convic-tions politiques démontrées n’a ha-

 bilité que le prés ident de la Républi-que à parler en son nom. Mais gérerc’est prévoir et non pousser au scep-ticisme. Aller vers l’émergence éco-nomique se suffit de consacrer lesvaleurs fondamentales que requiertun développement macro-économi-que rationnel et convenant aux ob-

 jec tif s ret enu s, aux cap acit és hu-maines et financières réelles, auxqualifications de ses acteurs et enfinaux évaluations avérées et soumisesà la sanction. La sanction n’est paspénaliser mais corriger.

Un plan directeur de développement aurait un avantage certain

s’il intégrait les situations infra-natio-nales revues et adaptées en expur-

geant de ses programmes multisecto-riels toutes initiatives subjectives etnon prioritaires. Il ne doit aucune-ment emprunter la voie de l’assistéou de l’apanage du fraîchementélu. Le meilleur faste est de voir ve-nir avec sérénité. La tendance est defaire croire que c’est un exécutif gou-vernemental qui soit le révélateur del’émergence économique. Un tel dis-cours est partisan. Les partis eux-mê-mes sont porteurs d’une charge finan-cièrement négative. La suggestion estdans son contexte économique. Quelque soit le ou les changements deshommes, le résultat consacrerait lamême «surprise» s’il ne ferait pasappel à l’interaction des compréhen-sions de concepts des différents ni-veaux et à des procédures obéissantaux seuls impératifs économiques etsurtout financiers, nationaux. Et lepremier concept est de croire que de-puis 1995 l’Algérie a mis fin à son ex-périence d’économie dirigée ou cen-tralisée. Elle a opté pour l’abolitiondu monopole de l’Etat sur le commer-ce extérieur et la consécration del’économie de marché. Quand lechangement est accepté notammentau sein du pouvoir ordonnateur éco-

nomique, il deviendrait la sourced’inspiration qui avantagerait la per-formance de la démarche. Il prendraitle sens d’une évaluation et d’un sti-mulus contribuant aux résultats pro-

 jetés où l’économie souterraine et lemarché informel seraient neutralisés.(La part du secteur informel serait en2015 de l’ordre de 700 milliards dedinars). C’est promouvoir un envi-ronnement motivé et respecté par

tous en faveur des objectifs prioritai-res et clairement annoncés. Le chan-gement n’est pas à être politiquequand la dualité entre le politique etl’économique est consacrée. Evitercette dualité c’est alourdir la tâche etla mission politique ; c’est faire la cho-se et son contraire. Commander c’estprévoir la solution. C’est dire que larésultante économique devrait reflé-ter l’ingénierie d’une équipe non pasde décideurs mais de développeurss’inspirant de la recommandation desexperts. L’expertise est un métier.L’expert n’est pas et ne devrait pasêtre le décideur. L’expert politique-ment incolore s’insère dans un cadreorganisé, respectant le schéma rete-nu et traduisant les agrégats de crois-sance prévisionnelle. L’efficacité deson apport passe par sa fidélité auxnormes et par la régularité des vali-dations rectificatives initiées par le

pouvoir économique. 35 à 40ans d’investissements plurisectorielsfont que le pays n’est pas totalementdémuni. L’agriculture et ses perfor-mances agraires et de transformation,l’industrie et ses performances d’in-novations futuristes et avant-gardistes, la prestation de service etcommerciale avec son rôle d’aval àl’outil de production, le tourismeavec son économie spécifique, géné-rateur de loisirs (activités) et à visa-ges multiples (balnéaire, de monta-gne, de forets, de désert… ), le trans-port encore vierge eu égard aux2 382 000 km² mais véritable moteurde l’expansion économique, tous cesvecteurs porteurs de croissance éco-nomique doivent être réhabilités.L’outil de production de trente ansd’âge n’est pas à réformer dans satotalité notamment l’outil de produc-tion à cycle long. Il est à informati-ser. Le Brésil et l’Inde ont bâti leurémergence sur un outil de produc-tion réhabilité et non réformé. La mo-dernité industrielle y a pris la relèveaprès l’émergence. C’est aussi l’his-toire de l’industrie de la Grande-Bre-tagne qui a dû, face à l’envahissementdes nouvelles technologies, program-

mer le délestage de son outil de pro-duction sur une durée de près de qua-rante ans. La bande nord de l’Algé-rie est spatialement saturée. L’initia-tive de l’ouverture d’un espace éco-nomique et industriel sur la bandeest-ouest des Hauts-Plateaux del’Algérie ouvrirait la conquête desvrais investisseurs du 21ème siècle.C’est l’extension de l’Algérie écono-mique de demain. C’est faire l’his-

toire économique.

L’avantage de l’Algérie, si elle ledécidait, c’est de devenir le pré-

curseur en technologie et industriesdes énergies nouvelles. Elle est en me-sure de bâtir sa richesse aussi sur l’in-dustrie et la production de l’intelli-gence en s’insérant dans la vocationindustrielle du 21èmesiècle. Les indus-tries alimentaires, les industries de lavoiture, l’industrie du téléviseur et duréfrigérateur et d’autres industriesont dépassé le caractère d’industriestratégique et secrète. Elles sont de-puis longtemps rentrées dans le do-maine public à la portée de qui leveut. Mai l’Algérie a-t-elle ses ingé-nieurs ? A-t-elle ses technologues ?A-t-elle ses informaticiens ? A-t-elleses économistes ? A-t-elle ses biolo-gistes ? Ils sont des milliers et desmilliers que l’Algérie a formés à

coups de milliards. Ils sont porteursde métiers qu’ils perdraient s’ils s’enéloignaient en se prêtant volontiers àla Fonction Titrée. Une réhabilitationéconomique devient nécessaire. Cet-te réhabilitation devrait recueillirl’adhésion au constat et l’engagementsur le type de développement à con-sacrer, sur l’unicité de la coordinationavec respect des prérogatives, surl’homogénéité d’action économique,sur la fidélité aux objectifs à rende-ment avéré et dimensionnés avec réa-lisme et, enfin, sur la revalorisationdes corps de métier. La réussite dupouvoir économique est de réformerla méthode. C’est une démarche quise confronterait aux réflexes profes-sionnels congelés par le piège d’uneculture de la satisfaction. La satisfac-tion d’hier, inversement proportion-nelle à la vraie croissance nationale(sans hydrocarbures), est-elle en me-sure de prendre en charge le problè-me d’aujourd’hui ? Le problème, sanspessimisme aucun, est que les res-sources nationales chuteront de 32milliards de dollars US. C’est quel’écart entre la demande et l’offre na-tionales s’amplifie de plus en plus. Laréhabilitation s’appuierait sur un

Impact sur la méthode

Chute du revenu nationalL’impact de la chute

du revenu nationalsur la poursuite des

programmes

de développement

réduirait, certes,

l’épargne du pays.

Mais la fiabilité et la

solvabilité financière

demeurent encore

entières. A la fin du

trimestre 2015 l’épargne

a subi une chute de

19 milliards de dollars

US. Ce qui n’empêchepas d’admettre que la

période d’une croissance

sans inquiétude et sans

contraintes exogènes

a vécu son temps.

plan directeur multisectoriel conso-lidé et validé par le pouvoir politi-que. Ce plan directeur de dévelop-pement devrait être l’expressionpartielle ou totale de la stratégiearrêtée. Celle-ci ne relèverait ni dela compétence d’un groupe écono-mique ou industriel à capitauxd’Etat ni de celle d’opérateurs éco-nomiques à capitaux privés, encoremoins de celle d’une fédération ou

groupement d’intérêt commun...  Elle relèverait de la vocation et dela seule autorité du pouvoir politi-que qui aurait en charge le devenirdu pays notamment le devenir éco-nomique et financier. Une stratégiede sortie du réduit financier dès sagenèse doit être annoncée, médiati-sée et vulgarisée jusque dans lecomportement social. Le groupeéconomique ou industriel (c’est uneentreprise) d’Etat à pour mission demettre en œuvre la stratégie du pro-priétaire des capitaux. Il en est demême pour l’opérateur à capitauxprivés. Les deux s’inspireraient de lasynergie exprimée à travers la straté-gie engagée par l’Etat.

Pour cela, une Autorité de l’Initiative, de l’Evaluation et de la Pro-

grammation économique deviendraitutile nécessaire et agissante pour le

compte du pouvoir politique. Il nes’agirait pas d’un ministère de la Pla-nification ou d’une ANDI bis. Cetteautorité, au sens professionnelle duterme (technique, économique etfinancier), gagnerait dans sa missionquand elle dépendrait directement duprésident de la République qui lamettrait à l’abri de tout corporatismeorganique. Une telle initiative, par saspécificité, choquerait les tenants dela passivité et de la règle de l’acquiset de l’habitude mais elle permet-trait au développement une intégra-tion synergique, une traçabilité desengagements et une efficience des in-vestissements visant l’autosuffisancenationale et l’autonomie financièredu pays. Sa seule motivation seraitde canaliser le développement trèsvite vers une sortie de l’addictionaux rentes pétro-gazières.. Le carac-tère horizontal et non hiérarchique

de ladite autorité permettrait auxdépartements sectoriels du pouvoiréconomique de se décharger desmissions qui ne sont pas les leurs etde se consacrer à l’élaboration desstratégies qui relèveraient de leurscompétences et qu’attend d’eux lepouvoir politique.

Par Driss El Mejdoub ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

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Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015  09

Par Abed Charef ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

En attendant le général Hussein  Toufik Mediène et le DRS perdent du terrain. Est-ce pour

autant une avancée de la démocratie ? Rien n’est moins sûr.

Pauvre général Aït-Ouarabi ! Le

puissant général-major Hassan,patron de l’antiterrorisme, qui jouissait de pouvoirs exo rbitants, jou ant le rôle de «fac ili tate ur»dans le monde des affaires, selon

le site « mondafrique», se retrouve aujourd’huien détention, ne sachant quand il sera enten-du par la justice militaire. Réduit au silence, ilne peut ni faire pression sur un vulgaire juged’instruction ni donner des ordres à un procu-reur militaire quelconque. Comble de l’ironie,ses proches crient à la détention arbitraire, alorsque le corps que dirigeait l’ex- général-majorest précisément responsable de l’écrasante ma- jorité des cas de détention arbitraire durant lesdeux dernières décennies. Le général Hassann’a pas encore demandé l’assistance de AliYahia Abdennour, mais le retournement estsignificatif. Est-ce le résultat de la guerre desclans en vogue dans le pays ? Ou bien est-ce laconcrétisation de ce que prédisait Amar Saa-dani, le patron du FLN, lorsqu’il annonçait, ily a deux ans, l’avènement proche d’un Etat « ci-vil » ? Les mésaventures du général Hassan an-

noncent-elles la fin proche du général ToufikMediène, au profit d’un autre général, ou bienest-ce la dernière ligne droite devant mener àla fin du système politique en place ?

  Ceux qui soutenaient le général Hassan ont

mis en avant son rôle dans la lutte antiterro-riste, son courage, son efficacité et sa probité.Il habitait un logement de fonction, ont-ils osé,mettant en garde contre les conséquences delutte de clans sur « l’Institution ». Ils ont étérappelés à l’ordre de manière brutale par des« sources » très informés qui on t étalé les biensimmobiliers du général Hassan : apparte-ments, villas et appartements de fonction.

L’ETAT « CIVIL » DE SAADANI

 Le côté spectaculaire de cette affaire a quel-que peu occulté le reste. Le DRS, dirigé de-puis un quart de siècle par le général ToufikMediène, a perdu l’essentiel de ses attribu-tions. Ses structures ont été transférées àd’autres tutelles, notamment l’état-major del’armée, ou dissoutes, ne lui laissant que lesattributions traditionnelles d’un service decontre-espionnage. Faut-il s’en plaindre ? A priori non. Tout dé-mocrate partisan de l’Etat de droit ne peut quese féliciter de voir des services spéciaux dé-

pouillés de leur rôle de « police politique »,pour se consacrer à leur mission première, l’es-pionnage et le contre-espionnage. C’est l’unedes composantes premières du combat démo-

cratique en Algérie. Ce serait une avancée énor-

me, à condition que cette évolution ait pourobjectif de faire avancer le fonctionnement ins-titutionnel du pays, non de transférer des pou-voirs détenus par des cercles occultes et illégi-times au profit d’autres cercles tout aussi oc-cultes et illégitimes. Car il ne suffit pas de dépouiller le DRS despouvoirs exorbitants qu’il détenait pour pré-tendre aller à l’Etat de droit. Encore faut-il queces pouvoirs soient publiquement assumés pardes institutions légales, légitimes, disposantdes compétences juridiques et techniques né-cessaires. Ce qui est loin d’être le cas. De ma-nière caricaturale, dénier à un service de sécu-rité la possibilité de séquestrer des gens, et fer-mer les yeux quand une autre structure le faitne constitue pas une avancée. Cela ajoute sim-plement à la confusion.

EN ATTENDANT L’ETAT DE DROIT

 Or, ce qui se passe aujourd’hui ne va pas dansle sens d’un renforcement de l’Etat de droit.Des pouvoirs exercés, de manière légale ou

non, par une structure du renseignement sonttransférés ailleurs. C’est une simple restructu-ration, dans le sens où des prérogatives, exer-cées par le DRS, sont transférées à l’état-major

de l’armée. Cela va dans le sens de l’évolutionpolitique du pays : le danger terroriste étantun peu éloigné, la présence du DRS en premiè-re ligne n’est plus aussi nécessaire. Il est mêmepossible de sacrifier quelques têtes pour bienmontrer que le pouvoir a changé de résidence,avant de remplacer le général Hassan par legénéral Hussein. Et dans ce cas de figure, au mieux, l’appareilmilitaire et sécuritaire garde la main et se ré-serve le droit de prendre les grandes décisions.Au pire, il va associer certains cercles, tout enmaintenant un système de décision tout aussiopaque. Inclure Saïd Bouteflika, Ali Haddadou Abdelmalek Sellal dans le cercle de la con-certation donne le change, certes, et introduitl’illusion que le pouvoir a changé, mais celane fait pas avancer la démocratie. En parallèle, rien ne montre un renforcementde l’indépendance de la justice, un regain d’ef-ficacité de l’administration, une liberté du votedes citoyens ou une action cohérente pour ren-forcer la crédibilité des institutions. Bien aucontraire, le quatrième mandat a tout laminé.Et ce n’est du reste pas un pouvoir issu d’unquatrième mandat, foncièrement destructeurpour les institutions et les procédures démo-cratiques, qui va promouvoir la démocratiedans le pays. Une consolation tout de même :un pouvoir construit autour de Saïd Boutefli-

ka, Ali Haddad et leurs amis serait plus vul-nérable, et donc plus facile à combattre quecelui bâti autour du DRS.

C

urieusement, c’est au moment oùl’ANP et la gendarmerie rétablissent totalement la confiance entreelles et le citoyen, après deux dé

cennies marquées par le doute etla suspicion, par des larmes et des souffrances,que des voix synchronisées montent ànouveau au ciel pour dénoncer des abus dontauraient été responsables ces deux institu-tions de la république.  Le plus étrange dans cette histoire, ce dis-cours ne provient plus des milieux de l’op-position attachés aux valeurs des droits del’homme, acquis désormais à la thèse d’unfront commun autour du chef de l’Etat, del’ANP et de la gendarmerie, mais il provientde cercles occultes dont on a de la peine àcerner les contours.

Depuis l’arrivée de Bouteflika aux plushautes fonctions du pays, et il ne faut pasavoir peur de le dire, l’armée et la gendar-merie se sont orientées vers la professionna-lisation et la modernisation de leurs structu-res, tout en étant comptables devant les re-présentations du peuple, conformément auxprincipes qui fondent l’Etat de droit. Plu-sieurs écoles de perfectionnement militairerépondant aux normes universelles ont vu le

 jour au co urs d e ces dix d erniè res a nnée s.

En effet, c’est au moment où le peuple fait bloc derriè re son armée qu’il y a i rrup-

tion soudaine d’abord d’un discours qui in-cite à l’émeute et à la révolte et ensuite d’unecascade d’événements, d’une série de faux bar rag es, d’u ne man ipu lat ion hau tem entscientifique qui supposent que celles-ci ontpu recevoir d’ici et d’ailleurs un coup d’ac-célérateur, un coup de main conséquent, unephase de dopage intelligent. Les traces decette aventure qui vise à embraser de nou-veau le pays se retrouvent peut-être dans cequi s’est passé tout récemment en Kabylie,lorsque simultanément à Ain El Hammam età Makouda d’étranges événements ont failliremettre sur orbite les Aarouchs. Sans nousen livrer toutes les réponses, ces deux évé-nements nous offrent au moins des indicessur la volonté de ces milieux occultes à dé-moraliser et démobiliser le citoyen, en lepoussant vers une démission collective de cesdevoirs élémentaires.Ils sont nombreux les outrecuidants de l’om- bre à a ttend re les bavur es de m ilita ires e t depoliciers pour aller ensuite ameuter la fouleen l’imbibant de haine, de colère et souventde sentiments antinationaux, pour aller sur-fer sur le web, à dégainer ces brèves de comp-toirs qui, bulle d’Internet oblige, s’invitentdésormais hors des troquets.

Qui en veut à l’ANP ?

Par Pr. Agoudjil Rachid ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

Des bavures, qu’on se le dise bien, il y ena eu et il y en aura d’autres encore. L’Al-

gérie est un pays jeune en pleine construc-tion qui a de grandes ambitions.  L’Algérie évolue dans un univers dominépar des menaces invisibles et des rivalités ré-gionales. Les militaires et les gendarmes,grâce à la lutte contre le terrorisme, sont en-traînés depuis plusieurs années au combaten zone urbaine et en zone rurale, dans dif-férents types de quartiers, au milieu d’unepopulation qui risque d’être la victime « col-latérale » des affrontements, ou qui prend faitet cause pour un camp ou l’autre. Mais ils lesont dans une optique d’affrontement avecun ennemi plus ou moins identifié, ou dansun contexte de restauration de la paix et dela stabilité -le tout justifiant l’emploi demoyens lourds et de personnels entraînés aucombat de ce type.  Entre les militaristes à outrance regrettantamèrement l’état d’urgence et les antimilita-ristes patentés parlant le plus sérieusementdu monde de choses qu’ils ne connaissentabsolument pas, les plus méconnus demeu-rent nos soldats. «Nos» car, militaires de la

république algérienne, ils sont avant tout auservice de leurs concitoyens. Et ils sont descentaines de milliers à être dans ce cas, auservice d’une population qui les déconsidè-rent et, parfois même, les ringardisent par lafaute de nouveaux prophètes qui prêchent lechangement à tout bout de champ.

Les corps de sécurité n’ont pas d’ambitionspolitiques. Les récents remaniements in-

tervenus au sein de l’ANP ne sont pas unemanœuvre visant à faire oublier aux citoyensla demande du changement ; ils relèvent plu-tôt d’une exigence imposée par la conjonc-tion de plusieurs facteurs, induits par la si-tuation régionale et internationale.  Dans le cas du déploiement essentielle-ment sécuritaire qui se poursuit avec lamême abné gatio n, i l s’agit d’une présence enprincipe dissuasive, face à un adversaire invi-sible et le plus souvent inexistant : c’est un tra-vail de veille « au cas où », souvent stati-que ; ou de patrouille, qui vise à protégerdes sites dits « sensibles » (centres de pou-voir, édifices publics, nœuds de transportset communication, écoles, etc.), et à assu-

rer la sécurité de leurs occupants, tout enrassurant si possible les populations.

C ertaines poches réfractaires d’ici etd’ailleurs doivent comprendre que l’armée

algérienne est une institution populaire, mo-derne, républicaine et citoyenne qui nepeut être exclue de l’architecture de l’Étatavant la transition démocratique, elle faitdonc parité des institutions plus ou moinsprivilégiées par la situation. Il est donc lo-gique que certains de ses membres adop-tent des attitudes conservatrices. L’attitu-de des militaires face au processus de dé-mocratisation est largement conditionnéepar l’attitude des forces sociales en présen-ce sur la scène politique. Les rapports quela société et l’armée entretiennent figurentau nombre des facteurs déterminants.D’une part parce que l’armée n’évolue pasen vase clos et donc les représentations so-ciales de l’armée auront un impact en sonsein et d’autre part car la hiérarchie mili-taire doit évoluer et s’adapter en fonctionde ces représentations. Et cela, l’armée algé-rienne l’a bien compris.

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Alors qu’à l’appel du général de corps d’armée Salah Gaïd pour la constitution d’un front commun

contre les menaces qui guettent le pays le peuple se mobilise comme un seul homme derrière l’ANP, des

tentatives pour saper le moral des citoyens sont enregistrées ici et là à travers le pays.

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Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 201510

Le tout dernier arrivé sur lascène politique, un ancienterroriste «repenti», recon-verti dans les «affaires» par

la grâce de la réconciliation, n’y vapas de main morte (il est vrai qu’ilen a l’habitude). Pour lui, «le pays vamal»... et «il faut le sauver». De quoiet avec quoi ? Il ne le précise pas, bie nque l’on connaisse, avec lui spéciale-ment, les moyens (déjà) utilisés.  D’autres l’ont précédé. Commed’ailleurs la plupart des partis et la

presse (plutôt des journalistes) del’opposition.  Un ancien chef de gouvernementqui, en son temps, admettait fortpeu que l’on critiquât médiatique-ment et publiquement sa gestion dela chose politique et économiquenationale, accuse le pouvoir de «ca-cher la vérité au peuple» et de «con-tinuer sa fuite en avant».  Un autre ancien chef de gouver-nement continue sur sa lancée enprédisant que «le pays va droit versl’explosion de la rue».  Une chef de parti d’(extrême-)gauche demande une «rupturefranche avec le système»... systèmeavec lequel elle «flirte» allègrementdepuis plusieurs décennies.  Ils sont imités par bien des analys-tes médiatiques et par bien de com-mentateurs de presse...qui, en raisonde la concurrence, d’absence de li-gnes éditoriales claires ou de direc-teurs éditoriaux fermes, de l’engage-

ment politique, de la facilité, et desturpitudes de certains membres de laclasse politique, tombent rapidementdans le sensationnalisme et le catas-trophisme. Le cirque médiatique créele cirque politique et vice versa ! Onle sait et on n’y peut rien.

POUVOIR ET SYSTÈME :LE DUO

Pour la plupart, tous ne proposentcomme solution pratique et rapide àla crise qui, selon eux – ils n’ont pastout à fait tort et il faut relire la ré-cente interview, assez radicale il estvrai, de Boualem Sansal dans ElWatan du 1er septembre - perdureglobalement : d’abord, le départ desgens du Pouvoir actuel. Ensuite lechangement du Système. Toujoursla même rengaine.Vaste program-me. Plus facile à énoncer qu’à réali-ser. Normal !  Car, tous, volontairemen t oublieuxque le Pouvoir actuel (dans ses diffé-rentes composantes) est pour une as-sez grande partie composé de gensd’une seule et grande famille, la «ré-volutionnaire» et/ou ce qui en resteet/ou ce qui a été procréé au fil desans, des alliances et des amours.D’une manière ou d’une autre, à unmoment donné ou à un autre, nous(les sexagénaires et plus... ) avons(presque) tous contribué à sa dura- bilité et à son confort ement.. .en enprofitant, peu ou prou, matérielle-ment. Le «petit» peuple y compris.Presque tous les opposants (dontles islamistes et les gauchistes) ycompris. Le Pouvoir «profond» enAlgérie a su mettre à profit, parfoisinsconsciemment, l’ «aura» emma-gasinée durant de lutte de libéra-tion nationale pour s’installer et fai-re ce qui lui plaît, comme il lui sied,après la conquête l’Indépendance.Il a su, par la suite, former une «re-

lève machiavélienne», souvent bienplus autoritariste que lui, ou alors bien plus rapa ce. Les embellies fi-nançières et la «liberté» commercia-le ont fait le reste. Quan t au Système, terme désormaispasse-partout des discours politi-

  «Gouverner, ce n’est pas plaire» (François Mitterand, 1991)

«Il ne s’agit ni de verser dans la sinistrose ni dans l’auto-satisfaction,

source de névrose collective» (Abderrahmane Mebtoul, 2015)La paix et la sécurité cons-tituent en effet l’un desfondements sur lesquelsse forme l’espace mondial en ce qui concerneles relations entre les

États. Mais comment sont-elles sou-vent menacées et par qui ? Compren-dre et analyser les relations interna-tionales entre les États en passant parles individus et les groupes sociauxnotamment les organisations qui en-trent en lutte contre les États, néces-site autant de lectures sur plusieursplans. Cela caractérise un nouveauphénomène qui bascule les relationsinternationales dans le doute, l’incer-titude et l’instabilité.

  A cet effet, on ne peut pas avoir unelecture similaire ou unitaire à ce quise trame dans l’ordre mondial alorsqualifié suite à sa portée limitée, voi-re insignifiante par le désordre pla-nétaire. Mais la crise est d’ordre fi-nancier qui exerce ses effets perverssur l’ensemble du corps des États quiles a mis en attente, voire à la recher-che d’autres issues. Ceux-ci n’ontplus ni de volonté pour mener desguerres contre l’ennemi. Ce dernierest absent dans la circulation sauf enimage et par le son. La grande puis-sance du monde incarnée en l’Amé-rique évite avec Obama l’interven-tion militaire en Syrie et normaliseses relations avec Cuba. La paix est-elle en danger ? Les États cherchentde plus en plus la sécurité quand lacrise économique est là. L’hégémonieaméricaine ne veut plus risquer saforce militaire à l’extérieur de peurque cela lui retourne sur son sol. Cul-tiver la paix c’est éduquer le citoyen

et instruire l’élève par le savoir me-suré. Chercher la paix face à l’igno-rance c’est bien la violence qui pri-me les rapports de force.  Le concept de la paix est devenu ré-cent mais imprécis lors de son expo-sé à la recherche. Mais ce n’estqu’après 1959 qu’il devient par con-séquent un thème clé chez certainsnombres d’instituts nationaux et desociétés savantes en Europe. Ils s’in-téressent à l’étude de la paix et desconflits. Or la paix constitue un de-gré que la culture commune propo-se pour aller tout droit du chemin.Quant à la guerre, elle n’est qu’unephase floue résumant l’incertitude,l’échec et la faiblesse, notamment àl’intérieur de chaque société.  La paix est plutôt l’ordre qui règnealors portant l’équité, la justice etl’harmonie. Mais la paix se définitcomme telle quand il y a absence dela violence pendant que le dialoguesocial est là tout en exerçant l’égalitéaussi. De ce fait, la paix renforce lacoopération entre les uns et les autresde façon à ce qu’ils arrivent à bâtirensemble leur «contrat social». Carvivre en communion nécessi tel’aboutissement de la paix perpétuel-le, disait Kant, à travers laquelle seréalisent des objectifs et se maintien-nent de s liens. La violence cache sou-vent les compétences et défavorise lespositions que les sociétés humainesn’ont pas atteint le stade de la civilité,de la citoyenneté et de la supériorité.  La paix est le niveau extrême de ceque les uns et les autres ont tissé entreeux, voire en commun, pour se débar-rasser de ceux qui les entravent face àeux d’abord et à l’égard des autres.Deux thèmes contradictoires sinonl’un complète l’autre, la paix et la vio-lence (la guerre) : quand la premièreest là, la seconde disparaît, et quandla seconde se présente, la premières’en va. Y a-t-il une dynamique dia-

lectique entre les deux, sinon complé-mentaire ? Mais ce qui est importantdu point de vue politique, c’est biende la fragilité de la paix dans le mon-de qu’il s’agit. C’est ce qui montred’ailleurs le génie d’une société, voi-re la civilisation d’une nation.

The peaceand security

… avant tout  L’hégémonie américaine fragilise-t-elle la position des relations interna-tionales ? Comment peut-on expli-quer la force des pays BRICS qui veu-lent la remplacer ? Les relations in-ternationales sont tellement fragilesqu’elles ne supportent plus leuravancée moins significative dans letemps et dans l’espace. Les rapportsde force ne sont pas bien protégés demanière à ce qu’ils portent plus depaix et moins de guerre. La premièreest relative dans les pays développés,tandis que la seconde caractérise lenoyau dur du pouvoir politiqueautour duquel se bousculent les liensentre gouvernants et gouvernés dansle désordre. Ce déséquilibre se réper-cute en effet sur les puissances sansque la carte mondiale demeure pourautant en paix, afin de faciliter sondéveloppement total et général. C’estlà ce qui est en question du point devue stratégique !

  Car, selon Gultung, comprendre lapaix ou le conflit serait en chercherdavantage souvent les causes au seind’un groupe plus restreint et inver-sement. Mais entre la macro- et la mi-cro-politique que la définition que cesoit de la paix ou du conflit exerce saprésence majeure en son sein.  Il s’avère que la paix à rechercheren étant une science doit trouver sonorganisation universitaire que la pen-sée scientifique propose par ses mul-tiples cloisonnements disciplinairesdont le monde semble fragmenté dela connaissance réelle. Gultung dé-nonce à cet effet l’hommo academi-cus dont la tendance de l’impérialis-me est fortement acharnée que celle del’homo politics. A cet égard, la réalisa-tion de la paix exige une entreprise dessavoirs regroupant toutes les sciencesde l’homme. Le sens du cadre de viequi est tellement menacé que la paixdemeure soit un idéal pour certainssoit un moyen pour d’autres.

  Ainsi, la paix demeure un jeu quela politique est souvent mise en cau-se quand on arrive à un conflit, d’oùla solution semble absente. Il s’agiteffectivement de la nature de la paixou celle du conflit. C’est la pensée po-litique qui est en question quand ils’agit de la paix durable ou un con-flit immédiat. Mais tous les deux sonten confrontation conceptuel led’abord, et de puissance ensuite. Delà s’inscrit en effet la portée de la paixalors reconnue comme une construc-tion intellectuelle avant tout dont lessociétés les plus fortes ayant un de-gré de culture très solide et scientifi-quement adaptable pour y cultiverdavantage. Loin du conflit que la no-tion de la paix qui règne par la parti-cipation de tous les acteurs détermi-nant sa dynamique réelle dans cha-que société. La question fondamen-tale qu’on se pose c’est pourquoaialors qu’il y a moins d’instituts derecherche sur la paix dans le tiers-monde, notamment dans les paysarabes ? Dépasser ce stade c’ests’éloigner du conflit. Mais moins derecherche scientifique de la paix, plusde violence, voire du conflit interneou externe (guerre). Car il y a untournant décisif en ce qui concernela notion de paix dans le monde.C’est ce qui nous amène à poser laquestion suivante. Pourquoi y a-t-ildes conflits dans le monde contempo-rain ? Est-ce lié à l’État ou à l’individuou à la société ou tous ensemble? Ils’agit plutôt de la structure sociale quiest en question formant les zones depuissance comme celle de la faiblessedes uns et des autres. Car lutter contrela violence c’est maintenir le sens dela paix alors une valeur humaine, mo-rale, religieuse, tout en facilitant ce quiest relève derrière le basculement ducomportement humain à savoir ce qu’ilsait faire de positif face à soi et à l’égarddes autres dans la même société et

dans le monde.

 (*) Enseignant et chercheur

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Par H. MiloudAmeur(*)

l’intelligence... Moins de grèves etplus de boulot ! Moins de colloqueset plus de chantiers ! Moins de visi-teurs et plus d’investisseurs etd’acheteurs !)

ON EN A VU D’AUTRES !

L’Algérie, et nous avec... on en a vu

d’autres... d’autres situations parfois bien plus graves que celles que noustraversons ou allons traverser. A cha-que fois, le redressement a eu lieu.Difficilement ! Juste à temps, parfois !Avec des dégâts collatéraux domma-geables souvent ! L’Algérie a toujoursrésisté, le peuple étant habitué auxmauvais coups du sort et autres«coups de Jarnac». Hélas, il y a, cettefois-ci, de gros défauts dans la cara-pace : le trop grand nombre d’oppor-tunistes égoïstes et affairistes (cercles,clans et individus)... l’ignorance poli-ticienne, presque crasse, qui pousseaux analyses générales, à l’invectiveet aux menaces, ce qui rend confus lechamp d’analyse... un Système (lepeuple, dans ses comportement quo-tidiens, y compris) qui n’arrive pas àentamer sa révolution copernicienne...des pouvoirs qui se sont attachés (co l-lés) aux fauteuils s’adonnant bienplus aux manipulations et manœu-vres de coulisses qu’à des activitéspubliques transparentes, ordonnéeset continues... et, plus grave encore,un «mouvement» socio-politique ra-dical qui, tapi dans l’ombre... du sys-tème, attend, avec ses «fous de foi»,son «heure». Sans parler des agendasdes «forces» étrangères.

QUE FAIRE ?

  La vérité demeure une loi univer-selle même dans le cirque politico-médiatique d’aujourd’hui. La sincé-rité, l’honnêteté, la clarté des proposet des discours des dirigeants (en acteou en puissance) demeurent les in-grédients essentiels à des communi-cations politiques efficaces et à la res-tauration des liens de confiance gou-vernants-gouvernés. Il ne faut passe limiter aux mots de transparen-ce et de participation citoyenne,mais il faut les intégrer dans les dé-marches de prise de décision rapi-

des et réalistes : faire ce qui doit êtrefait. Dire ce que l’on fait. Faire ceque l’on dit ! Sinon, le risque de dic-tature, celle de l’argent ou des ar-mes ou de la religion, ou des troisassociées restera grand. Inévitablemême ! God save Algeria !

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Par BelkacemAhcene-Djaballah

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Communication

politique :la «spectacularisation»

ques, il ne pouvait quedifficilement se détacherdu pouvoir en place. C’estle socle, la plate-forme, lemur porteur. Basé princi-palement sur la rente etles privilèges octroyés, ar-rachés, hérités, inventés..., il s’est permis de gouver-ner seul... selon les carac-tères, les humeurs, la ma-lice, les alliances, les com-pétences et les intérêts des

gouvernants de l’heure,les appétits, les change-ments ; tous conjonctu-rels, susceptibles de re-virements, de retoursen arrière, de valses-hésitations...

LES DÉBATSD’«AILLEURS»

De l’autre côté, la crisequi s’annonce ou frappedéjà à la porte a presquetétanisé les gouvernantset leurs soutiens. Ainsi,on n’a pas entendu un seul parti oudirigeant ou même militant d’un par-ti pro-gouvernemental (et pourtant ily en a) donner son avis «objectif»,c’est-à-dire argumenté, ou présenterune analyse complète. Des bribes dedéclarations entre deux portes ! En-core moins d’ouvrages ou de contri- butions de presse con sistantes. Il est

vrai que les partis politiques ne sontpas (ne sont plus) des «usines àidées»... les vrais débats ayant lieu«ailleurs» et bien plus dans la presseque dans la société civile et les cellu-les. Raisons possibles : soit tranquil-liser et ne pas perturber les militants,soit ne pas gêner les dirigeants (enlongues vacances), soit rassurer lescitoyens...qui, à dire vrai, ont passé beaucoup plus de temps à discuterde la baisse des recettes pétrolièreset des possibles effets (toujours dé-sastreux) sur la vie quotidienne et lecontenu du couffin du vendredi quedu succès obtenu à Pescara pour l’or-ganisation des Jeux méditerranéens.Oran est trop à l’Ouest et pas assezau Centre, et 2021, c’est si loin.  Aucun ministre (je ne parle pasd’anciens ministres qui, eux, ne se gê-nent pas pour critiquer leursanciens «chefs», comme cet écono-miste –prospectiviste qui nous an-nonce, en 2016, une inflation à deuxchiffres) n’a osé s’exprimer : disci-pline gouvernementale ? incapacitéréflexive ? peur des bourdes ? incom-pétence en matière de communica-tion de crise ? refus atavique de com-muniquer ?... Il a fallu attendre l’in-tervention du Premier ministre de-vant les walis réunis samedi 29 aoûtpour y voir un peu plus clair, pouraller assez loin afin d’expliciter une«descente aux enfers» pourtant en-core bien improbable... Improbable,car le Fonds de régulation des recet-tes a encore quelques belles années(trois à quatre) devant lui (et bienplus si la démarche économique ar-rive à s’adapter aux difficultés del’heure et aux recettes effectives, auminimum par la reprise en mains ducommerce extérieur, par un plusgrand contrôle des dépenses publi-ques, du commerce intérieur et desflux de capitaux, par l’encourage-ment à l’investissement national pri-

vé et aux Ide, par plus de transpa-rence dans la gestion des denierspublics afin de lutter contre la cor-ruption et, surtout, par une plusgrande discipline dans le travail et laproduction, tous secteurs confondus,par la réhabilitation du travail et de

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 D’autres intellectuels aussi affûtés évo-quent la nécessité d’installer, partout,« l’intelligence économique », ce mode degouvernance universel fondé sur la mai-trise et l’exploitation de l’information stra-tégique pour créer de la valeur durable. On parle aussi du « tout Maghreb » paropposition au « non Maghreb ! ». La somme de 100 milliards de dollars sup-plémentaires par an a été, par exemple,énoncée ! Elle correspondrait à des béné-fices qu’auraient pu engranger les écono-

mies du Maghreb à l’horizon 2015, si leurspays cessaient de se regarder en chiens defaïence et décidaient, enfin, de coopérer ! L’information, rapportée par l’hebdoma-daire Jeune Afrique, est imputée à Abder-rahmane Hadj Nacer, l’ancien gouverneurde la Banque Centrale d’Algérie et ferventpartisan de l’UMA qui, hélas, s’est révé-lée incapable de s’affirmer comme ensem-

 ble régional. Pas plus politique qu’écono-mique ! Pourtant, l’Union promise étaitriche de promesses à sa naissance :« Union douanière » dès 1995, puis « Mar-ché commun », à l’horizon 2000. A l’ima-ge de l’Union européenne ! Plusieurs années ont passées depuis et leséconomies du Maghreb continuentd’avancer en ordre dispersé malgré quel-ques rares initiatives comme la créationd’une « Union maghrébine des em-ployeurs » (UME) en 2007 et d’une

« Union maghrébine des foires » en 2008qui a tenu son premier salon à Alger. Le bilan est bien maigre, ce qui avait alar-mé le patron du FMI d’alors, DominiqueStrauss-Kahn, qui, en 2008, lors d’une es-cale à Tripoli, a appelé « à accélérer la réa-lisation de l’intégration économique despays de la zone ». Paradoxe, les économies du pays du Ma-ghreb s’avèrent davantage tournées versl’Europe que vers leurs voisins directs.Plutôt aussi que de négocier, en force, avecl’Union européenne, la Tunisie le Marocet l’Algérie ont fait cavalier seul, sans pourautant en tirer des avantages commer-ciaux et douaniers. Ce n’est quand même pas compliqué des’appliquer à eux-mêmes les relationscommerciales et douanières qu’ils ont avecl’UE, s’est étonné DSK à Tripoli. La zone maghrébine a pourtant de quoi

séduire, elle offre un marché de 100 mil-lions de consommateurs à l’horizon 2020 !Sauf que les dures réalités du terrain frei-nent toutes les initiatives : marchés aux

 besoins mal identifiés, lourdeurs bureau-cratiques, barrières tarifaires, systèmes

 bancaires peu concurrentiels et donc, fai- ble soutien à l’investissement productif !  Réaliser la communauté économiquemaghrébine ferait gagner à ses membresune valeur ajoutée annuelle d’environ 10milliards de dollars, soit l’équivalent de5% de leurs produits intérieurs bruts cu-mulés (paroles d’experts !). Actuellement, d’éminents universitairesde la Méditerranée, dont le professeur al-gérien Abderrahmane Mebtoul, tentent derelancer le débat et d’attirer ainsi l’atten-tion des décideurs sur les avantages d’unMaghreb uni ; « il serait suicidaire pourchaque pays du Maghreb de faire cava-

lier seul », relève le professeur qui affir-me : « l’intégration économique régionaleest une nécessité historique. Et sans inclu-sion euro-méditerranéenne, le Maghrebserait bien davantage balloté par les tem-pêtes du marché, avec le risque d’une mar-ginalisation croissante ; une sortie des ra-

le s’inscrit dans la durée. Le langage devérité, se sont dit certains. A priori, celane lui a pas suffi, lui qui se voit contraintde regarder du côté des experts et desuniversitaires, desquels il espère quelquessolutions « miracles ». Il s’emploie, dit-on,à travers une « veille stratégique » qui nedit pas son nom, à étudier toutes les con-tributions qui se publient, spontanément,dans la presse nationale. Seulement voi-là, beaucoup parmi ces gens du savoir fontplus dans la rhétorique et la sémantiqueque dans l’analyse objective, sereine etsans complaisance du tableau de bord del’économie du pays et de ses perspectives.  Presque toutes leurs expertises se rejoi-gnent, en ce sens qu’elles gravitent, essen-tiellement, autour de la révision des sub-ventions et des transferts sociaux, de sor-te qu’ils soient ciblés pour profiter auxcatégories les plus démunies, la révision

de la règle du 51/49 pour favoriser les in-vestissements étrangers, la consécrationeffective de la liberté d’entreprendre ensupprimant notamment l’autorisationpréalable du CNI pour tout projet supé-rieur à 15 milliards de dinars, la dé-bu-reaucratisation, la révision de la fiscalité,la libération des prix, l’arrêt du processusd’adhésion à l’OMC, la sortie de la ZALEet l’abolition de l’Accord d’associationavec l’Union européenne. Question : Abdelmalek Sellal va-t-il fairecause commune avec toutes ces thèses li-

 bérales et les potions amères de leursauteurs ou s’en tenir à sa politique de « ra-tionalisation des dépenses », différente,selon lui, de « l’austérité » ? Le temps nousle dira, même si les premiers signes de lapolitique d’austérité sont palpables avecla réduction du budget de fonctionnementde 2016 de 9% voire plus, des coupes bud-

gétaires en cascade, le gel des recrute-ments et la renonciation à des projetsd’équipements structurants ! En attendant, d’autres idées et autant depistes de sortie de crise émergent ça et làet commencent à susciter quelque intérêt. Il y a celles de Nabni et aussi du FCE.

De par le monde, pourtant,c’est la règle : les écono-mistes sont appelés, etaussi payés, pour fairedes analyses et les gouvernants, notamment les

exécutifs, se chargent de l’habillage poli-tique des mesures préconisées par ces dé-tenteurs du savoir, nonobstant leur idéo-logie, car il n’y a pas d’économie de gau-che ou de droite, de la majorité au pou-voir ou de l’opposition ; la stratégie éco-nomique ne peut être que bonne ou mau-vaise ! Et au moment même où des voixd’Etat-majors politiques, et de journalis-tes affidés s’élèvent pour dire que letemps n’est plus aux « expertises » etque le régime du pouvoir en place

« doit partir », le Premier ministre Ab-delmalek Sellal annonce une réunionavec le CNES, le 15 septembre pro-chain. Le CNES , ce conseil en hiberna-tion depuis 2011 dans la foulée des émeu-tes de l’huile et du sucre où il a eu à discu-ter, ou à conjecturer pour reprendre sa sé-mantique, avec des organisations localesde la société civile, est aujourd’hui requispour donner son point de vue sur la crise.  Par la voix de son président, il a réponduprésent et projette, d’ores et déjà, de réu-nir tout ce que l’Algérie compte d’expertsde renom, pour un débat d’idées et plusencore, avancer des propositions à mêmede permettre au pays d’affronter les tempsde disettes qui lui sont promis. Le Premier ministre s’en remet en fin decompte au CNES et aux scientifiques ; il aété obligé de changer de braquet aprèsavoir pris tout de même toutes les mesu-

res pour atténuer les tensions budgétairessubies par le pays : bancarisation de l’ar-gent de l’informel, réduction des impor-tations, généralisation de la règle du 51/49 à tous les secteurs, y compris le com-merce du détail. Il a aussi admis que lacrise est sérieuse et que la baisse du pétro-

Rentrer dans le Maghrebpour sortir de la crise :est-ce possible ?

Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 201511

dars de l’histoire », a prédit l’éminent pro-fesseur qui a ajouté : « On peut faire avan-cer l’intégration maghrébine par des sy-nergies cultuelles et économiques commecela s’est passé entre l’Allemagne et laFrance, grâce au programme Schuman ducharbon et de l’acier. Par exemple, et lesexemples sont nombreux entre tous lespays du Maghreb, la combinaison du gaz

algérien et du phosphate marocain aumoyen de co-partenariats internationaux

 bien ciblés, permettrait de créer une desplus grandes entreprises d’enverguremondiale d’engrais, selon les experts, com-me le professeur Mebtoul. Ces derniersrecommandent également la redynamisationde la « Banque maghrébine d’Investisse-ment », la création d’une « monnaie maghré-

 bine », à l’image de l’euro européen, ainsi quela mise en place d’une « Bourse maghrébine »qui devrait s’insérer « horizon 2020 », ausein du projet de création de la Bourseeuro-méditerranéenne.  Tous ces projets, s’ils étaient mis enœuvre, contribueraient, à coup sûr, à laprospérité du Maghreb et de ses habitants. Certes, c’est encore un rêve, diront cer-tains, au regard des obstacles de toutesnatures qui ne sont pas à négliger. Le bu-siness peut faire, dit-on, ce que les politi-

ques ne font pas ! Mais ce projet de l’UMAne mobilise guère les dirigeants politiques,ou peu ou prou ! Malgré les déclarations qui affectent unpositivisme de façade, et les échanges épis-tolaires des plus denses entre les autori-tés, les raisons de la discorde entre paysvoisins demeurent les plus fortes. Et pourtant, il y a des choses à faire ! Il y ade l’espace, par exemple, pour « la diplo-matie économique », le Maghreb ayanttoutes les potentialités pour devenir unpivot stable. Et aussi pour traiter d’égal àégal avec l’Europe et la Chine, par exem-ple. La diplomatie économique en Franceest le fer de lance du ministère des Affai-res étrangères ; Laurent Fabius s’en occu-pe personnellement ; qu’on se rappelle sesdéplacements en Algérie pour promou-voir le partenariat signé avec Renault etl’enthousiasme qu’il a mis pour faire abou-

tir le contrat !  En attendant, crise du pétrole ou pas,

 beaucoup trouvent insensé que l’on con-tinue à le pomper de façon frénétique pourpayer la facture alimentaire, sans penseraux générations futures. En ces temps de crise, le gouvernementqui compte sur les « walis-managers »pour créer de l’investissement, boosterl’emploi et tirer la croissance vers le haut,ne pense qu’à réduire les dépenses de l’im-portation ; de combien de temps dispose-t-il pour, raisonnablement, « rationner »celles-ci sans détruire en même temps desactivités économiques connectées au com-merce extérieur et partant, mettre en dif-ficulté les quelques PMI/PME qui contri-

 buent à la croissance, malgré toutes lesvicissitudes ? En définitive, comme chacunsait, l’austérité ne convient pas à la crois-sance, n’en déplaise à tous ceux qui prô-

nent ce mode de gestion économique et beaucoup se souviendront, peut-être, dece qu’il advint dans la mythologie grec-que au malheureux Marsyas. Pour avoir laissé entendre qu’il pouvaitrivaliser avec le dieu Apollon, ce dernierlui lança un défi impossible à relever : illui fallait à la fois jouer de la flûte et chan-ter dans le même mouvement ! Bien sûr, Marsyas n’y parvint pas et pour

 bien montrer aux autres créatures que l’onne pouvait, impudemment, le contredire,Apollon se vengea en l’attachant à un pin,avant de l’écorcher vif et de clouer sa peauprès d’une grotte (**).  Jouer de la flûte et chanter en mêmetemps, quelle idée ! C’est un peu commesi on lançait comme défi à une nation dese sacrifier à la fois à l’austérité et de pro-duire de la croissance !

Par Cherif Ali ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

A ce jour, seuls les décideurs politiques ont eu trop de gain de parole ;

on oublie qu’il y a d’autres énergies que l’on n’a pas assez écoutées, à l’image des

producteurs de richesses et de savoir (*).

Renvois :(*) Outoudert Abrous. «Edito/Liberté ».

(**) J. Macé-Scaron « Marianne ».

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position sociale. -Le principe de différence :

aucune inégalité ne doit se faire au détriment

des plus défavorisés.

La classe homogène est une fiction, un my

the, une idée de naïfs. Dans le temps, les

classes étaient formées d’élèves du même âge,

des élèves nés la même année sont mis dans la

même classe. De nos jours, on a su par des pa-

rents de lycéens, que des classes d’un lycée et

peut être beaucoup de lycées, sont formées par

l’appartenance des familles, des industriels, des

grands commerçants, des hauts fonctionnaires ci-

vils ou militaires, etc. A ces classes, on affecte, bien-

sûr, les meilleurs professeurs, les professeurs les plus

pédagogues, les plus expérimentés et les plus aguer-

ris. Pour réaliser cette égalité des chances de réus-

site, la seule sélection sera la sélection par la

valeur personnelle de l’élève et non par le rang

social de sa famille. Des enquêtes ou investiga-

tions sont à ouvrir ou à mener afin d’élucider ce

favoritisme pédagogique. Dans cet ouvrage [3],

les libéraux affirment que la mise en place d’une

réelle liberté est suffisante pour permettre, à tous

ceux qui le souhaitent, d’atteindre les positionssociales désirées. L’égalité des situations dési-

gne la suppression de toute forme d’inégalité et

donc la répartition uniforme des ressources, entre

tous les membres de la société. Selon les sociaux-

démocrates, il est souhaitable de réduire les iné-

galités car elles sont, généralement, injustes. Les

est à blâmer, parce qu’elle a promulgué une loi

menteuse qui, sous l’apparence de prendre soin

de l’éducation des enfants, ne contient en réali-

té, aucun article de nature à assurer la réalisa-

tion de ce prétendu but. Elle ne détermine rien,

sinon que les enfants devront être enfermés, un

certain nombre d’heures (3 heures) par jour,

entre les quatre murs d’un local appelé école, et

que ceux qui les emploient auront à en obtenir

le certificat, chaque semaine, d’une personne qui

le signera à titre de maître ou de maîtresse d’éco-

le ». Il est aussi écrit qu’avant la promulgation

de la loi de fabrique révisée de 1844, une foule

de ces certificats d’école signés d’une croix prou-

vaient que les institutrices ne savaient pas écri-

re. Marx atteste aussi que : « Dans une visiteque je fis à une école semblable, je fus tellement

choqué de l’ignorance du maître que je lui dis :

« Pardon, Monsieur, mais savez vous lire ? » «

Aye, summat (Eh oui ! un peu) » telle fut sa ré-

ponse ; mais pour se justifier, il ajouta : « Dans

tous les cas, j’en sais plus que mes écoliers. ».

Pendant la préparation de la loi de 1844, les ins-

pecteurs de fabrique dénoncèrent l’état piteux

des prétendues écoles dont ils devraient décla-

rer les certificats irréprochables au point de vue

légal. Tout ce qu’ils obtinrent, c’est qu’à partir

de 1844, les chiffres inscrits sur les certificats,

ainsi que les noms et prénoms des instituteurs,

devaient être écrits de la propre main de ces der-

niers. Sir John Kincaid, inspecteur de fabrique

de l’Ecosse, cite maints faits du même genre. «

La première école que nous visitâmes était te-

nue par une certaine Mrs. Ann Killin. Invitée

par moi à épeler son nom, elle commit tout

d’abord une bévue en commençant par la lettre

C ; mais elle se corrigea aussitôt, et dit que sonnom commençait par un K. En examinant sa si-

gnature dans les livres de certificats, je remar-

quai cependant qu’elle l’épelait de diverses

manières et que son écriture ne laissait aucun

doute sur son incapacité. Elle avoue elle-même

qu’elle ne savait pas tenir son registre…Dans

une seconde école je trouvai une salle longue

de 15 pieds et large de 10, où je comptai 75 éco-

liers qui piaillaient un baragouin inintelligible.».

  On a su dernièrement qu’au niveau du pri-

maire la notion de détermination d’un pourcen-

tage n’est pas maîtrisée. Nous avons relevé une

ambiguïté pédagogique. C’est le MEN qui fabri-

que les programmes scolaires et construit les tests

d’évaluation qui permettront de juger de la perti-

nence de la Réforme qu’il a engagée. Il est juge et

partie, une position encore une fois ambiguë. Les

évaluations de la Réforme doivent être faites par

des instances indépendantes du MEN, ce qui assu-

re crédibilité et légitimité de l’évaluation. L’Acadé-

mie des Sciences peut faire une évaluation exhaus-tive de ce secteur pédagogique. La liste de ses mem-

 bres est connue et son installation est imminente.

L’école doit être érigée en pivot de la société.

Elle est indissociable de la société. A moyens

égaux, l’équité entre les élèves est définie par

leur traitement identique, sans discrimination

aucune. Pour certains, de façon à favoriser l’éga-

lité des chances, il est nécessaire de favoriser

ceux qui vivent dans des conditions les plus dif-

ficiles. L’équité [3] exigerait que chaque élève soit

traité de façon spécifique selon la situation dans

laquelle il se trouve. L’égalité des droits est sa-

tisfait e quand tous les hommes sont égaux devant

la loi, celle-ci étant la même pour tous. L’équité est

donc de réduire les inégalités de situation. Les iné-

galités de droit sont injustes. Elles ont, d’ailleurs,

été supprimées dans les sociétés démocratiques.Selon Rawls [3], pour être juste, une société doit

satisfaire à trois principes.

- Le principe de liberté : chaque individu doit

 bénéficier de ses l ibertés fondamentales ; -Le

principe d’égalité des chances : tous les indivi-

dus bénéficient du même droit d’accéder à une

Les substantifs qui constituent le

titre de cette contribution sont les

« mots d’ordre » du ministère de

l’Education nationale, pour l’an

 née scolaire 2015-2016. Pour que

ces slogans ne sonnent pas

« creux», des éclaircissements sont donnés dans

cette suite. L’Education nationale a fait l’objet

de réformes et de débats constants. Certes, il faut

extirper la politique politicienne de l’Ecole. Mais,

sous quel régime social ou modèle sociétal som-

mes-nous pour pouvoir mener une mission édu-

cative ? Historiquement parlant, l’enseignementsous le féodalisme éduque les gens dans le res-

pect de l’ordre féodal et de servir d’instruments

de défense du régime féodal. L’enseignement

dans une société capitaliste est inculqué aux élè-

ves pour développer un égoïsme individuel, à

les rendre dociles à l’exploitation de l’homme

par l’homme et aux oppressions impérialistes.

  En théorie, sous un régime socialiste, l’ensei-

gnement a une mission où ne règne pas l’exploi-

tation. Il est révolutionnaire et communiste. Il

établit une démarcation entre la classe ouvrière

et la classe capitaliste, entre le communisme et

le capitalisme. Le communisme a échoué dans

presque toute la planète.

  Notre éducation ne suit aucune idéologie, elle

n’est même pas hybride. Elle n’est ni socialiste

ni capitaliste. On peut distinguer dans l’éduca-

tion socialiste, qui sert parfois de référence pra-

tique en ce qui concerne, d’une part, l’associa-

tion de l’Enseignement technologique théorique

et pratique à l’Enseignement général (à l’exem-ple de l’Education polytechnique soviétique),

d’autre part, la motivation par prise de conscien-

ce de l’effort de masse [1].

Le but ou la fin dernière de l’Education est

de créer des êtres libres et autonomes. Il faut

savoir que l’enfant ne devient un élève qu’en

franchissant le seuil de l’école ou de la classe. Si

une société est réduite au social, la citoyenneté

perd son sens et la démocratie sa force. Pour que

la citoyenneté ait un sens, il faut que l’exposé

des problèmes d’un village, d’une ville, d’une

région ou d’un pays reçoive un écho, suscite une

réaction, que le politique se sente concerné et a

le devoir de le résoudre. Si les politiques sont

impuissants à résoudre les problèmes, ou pire

encore, corrompus, il n’y a plus de citoyenneté.

L’Etat algérien est le garant de la qualité del’Education et de la Formation ainsi que des ti-

tres décernés. Il n’a plus les moyens ou la latitu-

de de donner du travail à une bonne partie des

diplômés. L’Education est un fondement de la

citoyenneté, de la vie démocrat ique et du lien

social. Elle véhicule des valeurs d’univer-

salité et de diversité. Elle est synonyme de

savoir, savoir-faire, savoir-être etc. L’Edu-

cation supérieure et la qualification sont de-

venues des éléments essentiels de l’employabi-

lité des jeunes étudiants.

L’Education nationale s’évertue à fournir aux

élèves des maîtres dignes d’elle et, par con-

séquent, qui se préoccupent, surtout, de main-

tenir la fonction enseignante au niveau qui lui

est dû. Pour une vingtaine d’approbateurs, on

aurait des milliers d’ennemis, dixit René Des-cartes. Ne vaut-il pas mieux rapporter ce que

les autres ont écrit. Même dans un pays déve-

loppé, tel la Grande-Bretagne, en 1844, la quali-

té de l’enseignement dans l’Education, n’était

pas supérieure. Dans le livre de Karl Marx [2], en

page 285, il est écrit que : « La législation seule

Citoyenneté, qualité d’enseignement,

équité et égalité des chancespour tous les élèves

« Pour que la vie soit bonne à regarder, il faut qu’elle soit bien jouée et pour cela il faut de bons acteurs. »

Nietzsche.

Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 201512

Par : Ali Derbala* ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

individus subissent, davantage qu’ils ne maîtri-

sent, leur conditio n sociale. Les inégalités nuiraient

à la cohésion sociale. Dans une conception libérale,

les inégalités peuvent être efficaces si elles sont

un aiguillon, un facteur d’émulation. Le gain est

la plus puissante des incitations.

Conclusion

Pour obtenir de bons résultats, il faut des maî-tres pénétrés de leur devoir, des maîtres d’en-

vergure et des maîtres de forte personnalité.

Dans ce pays, comme dans d’autres, le destin

du peuple repose sur l’éducation de l’enfant.

Tout se vérifie de visu. Egalité de droit, égalité

de chances, égalité de situations, égalité de trai-

tement, les différents types d’égalité sont défi-

nissables et parfois mesurables ; l’équité fait, au

contraire, référence à un idéal qui peut être dif-

férent, suivant les sociétés, les groupes sociaux

ou les individus [3]. L’Ecole doit être un lieu du

 bien vivre !

Références

Coudray, L. Lexique des Sciences de l’Education. Les

Editions ESF. 1973.

Karl Marx. Le Capital. Livre premier. Le développe-

ment de la production capitaliste. Traduction de Jo-

seph Roy, entièrement révisée par l’auteur. Texte in-

tégral. Editions sociales, 1976.

 Marc Montoussé et Gilles Renard. 100 fiches pour

comprendre la sociologie. Fiche 56 : Egalité et Equi-té. 4e édition Bréal 2009, pp.132-133.

*Universitaire

Citoyenneté ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

Qualité d’enseignement ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

Equité dans l’enseignement ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

Egalité des chancespour tous les élèves

 ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

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Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015  13

La semaine dernière un imam dansl’est algérien avait jeté toutes lessalves de son prêche incendiairesur une dame figée, pétrifiée. Ilrecommandait à l’audience médusée que prendre une gorgée

d’eau ou une photo est cardinalement haram.  Pourtant à Sétif, à défaut de mer, certains ci-toyens se contentent d’un peu d’eau. A défautde vacances d’autres se limitent à une simpleévasion banale et locale. A chacun son seaud’eau, de chacun son lot de complaintes. A cha-que imam ses inspirations, à chaque amoureuxde la ville et des belles œuvres les siennes. Lesfaussaires, les aigris et les obscurantistes neratent aucune cible facile et innocente à dé-faut de pouvoir combler un déficit communi-catif. L’occasion du prêche aurait été judicieu-se si elle avait pris en charge les défis d’unerentrée sociale difficile, le souci économiquedes ménages ou l’invite à revisiter, parfois,l’histoire nationale.  Le mufti du constantinois plus altéré d’his-toire que de publicité ignore que le 04 juin1894, un conseiller municipal du nom de Bas-tide, évoqua amèrement son inquiétude faceà la menace de tomber en ruine de «la fontai-ne de la place nationale». Le maire de Sétif ettout le collectif communal, en séance de tra-vail, reconnaissent alors le besoin et l’utilitéprimordiale de faire le nécessaire. Tout enoptant de s’inscrire dans une position d’at-tente de fonds afin de «la démolir et de la r e-construire complètement», M. Aubrey, maire dela ville prit cette délibération comme substratd’un projet qui allait, à jamais, marquer la cité.

Il partit, durant l’été 1896, à Paris, où devait setenir, prochainement, un salon universel. Férupar son idée, il demanda au Directeur desBeaux-arts son intercession en vue d’avoir, poursa ville un décor urbain symbolique et chargéd’émotion ou «une statue pour décorer la futu-re fontaine de la place nationale.» Dans unelettre, datée du 3 février 1898, le maire est toutheureux de lire une missive émanant du Direc-teur des Beaux-arts, lui annonçant : «(...) M. deSaint-Vidal pense avoir terminé son œuvre pourle prochain Salon où il désirerait qu’elle figu-rât ; elle serait, dès la clôture du Salon, expé-diée à Sétif.» En ces temps là, la fonction dumaire n’était pas une simple affaire de charmecitadin. Le charme, certes peut envoûter, mo-mentanément, des électeurs mais jamais conti-nuellement des citoyens.

La statue représentant une femme nue à lalongue chevelure, tenant à chaque main une

amphore d’où coulait une eau limpide est l’œu-vre sculptée de Francis de Saint-Vidal. Elle est

assise et mise en relief sur un socle assez consé-quent avec tout un environnement architectu-ral. Cette assise homogène, tenant lieu de pié-destal, a été conçue par un architecte local, uncertain Eldin, connu alors pour avoir fait sesmarques dans le Théâtre de Sétif. En ces mo-ments là, l’architecture ne fut pas tout aussi une

 bureaucratie de DLEP, de bureau d’études oùde permis de construire contrefaits, surnaturelset démoniaques. L’on ne construisait pas s ur deslits d’oued, des trottoirs. L’on ne faisait pas dansles trois façades et le R plus X au dépens de l’artet de ses règles. Francione entrepreneur de sonétat avait la charge des travaux d’érection dusocle et de la mise en place de la statue, tra-vaux qui seront, entièrement, achevés en 1899.  Donc derrière toute cette histoir e physiqu e etmarbrée subsiste la légende. D’une histoired’amour entre une autochtone et un gouver-neur, à celle d’un rêve où une fée surplom-

 bant la v ille tout en l’arro sant d’une eau di-vine et bénite, le mythe perdure mais s’éloi-gne de l’allégorie et se concrétise dans uneréalité. Ain-Fouara, à l’instar de l’entente deSétif et Sidi el Khier, n’est, en f ait, qu’une ré-férence séculaire à une ville, qui pourtant atoute une histoire de révolutions, d’hommesde lettres et de vaillants martyrs. Nonobstantceci, elle demeure, quand bien même, unesource aquatique et culturelle. Les Sétifiens ytiennent beaucoup. Les autres aussi. Le temps

a fait ses stigmates et l’insolence des gens aamplifié sa vitesse. Pourtant elle ne fut, à tra-vers les âges, que bien visitée, voire vénérée.Qui de tous les présidents d’Algérie, de FerhatAbbas, Ben Bella, Boumediene, Chadli, Zeroualà Bouteflika n’a pas tendu ses mains pour rece-voir en leurs paumes cette eau douceâtre et dé-saltérante, fusionnant, ainsi, mythe du retour

et fable de bienfaisance ? Feu Boumedienne, ve-nant en 1967, annonçant son programme spé-cial s’est vu retourner plusieurs fois, jusqu’en

 juillet 1978, où la localité de Sétif aurait été sonultime visite à l’intérieur du territoire national.Des hommes illustres s’y sont abreuvés.

Des ambassadeurs, des maires, des ministres étrangers. Edmond Hervé, Jacques

Verges, Perben et autres personnalités du mon-de du show-business et de la culture. Abdelha-lim Hafez fut de la partie. Enfin cette dame depierre amorphe et sans grand éclat a vu se défi-ler, par-devant son imperturbabilité, tous lesinvités de la ville. Comme une clef, l’on ne peutpénétrer la forteresse sans avoir à y goûterd’abord de son suc aquatique. Benbadis, cheikhEl Ibrahimi et Larbi Tebessi des Oulemas mu-sulmans algériens, faisant l’accompliss ementde leurs prières dans la mosquée d’à-côté(masdjid el attik à 20 m) n’ont , à aucune oc-casion, prédit un mauvais sort à cette statuepourtant nue et entièrement nue. Ils n’avaientpas appelé à sa destruction. L’on prêchait ce-pendant l’éviction de certaines pratiquespaïennes entretenues par certaines gens ten-dant à un élan d’idolâtrie en lui offrant des

 bougies et du henné l’impl orant pour exau-cer des vœux. Ces rituels ont disparu.  En 1997, sujet d’un attentat terroriste, inouï etétrange, elle se trouve par l’effet dévastateur

d’une bombe nocturne, totalement désarticulée,démise et désagrégée. L’on voyait son cou, unepartie de sa tête, son épaule, un de ses vases ;

 joncher le parvis. Désolation et stupéfaction. Laréprobation fut générale. Elle aurait vécu, voi-re résisté cent ans. Son centenaire. Et c’est grâ-ce à l’intervention dynamique, sereine et salu-taire du wali de l’époque que la nymphe s’est

ré-intronisée une seconde fois sur son piédes-tal. Cet homme à notre question de savoir com-ment et pourquoi la réparation eut lieu, tenaitavec émotion à déclarer – «Je me sentais obli-gé, à plus d’un titre, à le faire, vite et bien». Enmoins de vingt quatre heures, la dame Fouaraa repris ses repères et s’est réinstallée sur sonsocle initial au bonheur de l’Algérie entière. Lerecord de sa restitution était un acte collectif,un combat d’ensemble contre la barbarie etl’aveuglement culturel. La détermination était,également, fortifiée par l’engouement de touteune population. C’est cette opiniâtreté sétifien-ne de vouloir vaincre la fatalité qui avait gagnéde l’ardeur à aiguiser, davantage, l’attachementà cette «masse de marbre». Sa «ré-inauguration»avait une forte charge symbolique. Elle s’estfaite dans les cris d’allégresse et les youyous.

Ain Fouara est une union de fable et deréalité. Une histoire d’amour entre une

population et sa cité. Cette fusion binôme delégende et de mythe se trouve, aussi, dans leslitanies des cantiques romanesques du terroir.Elle fut, éternellement, chantée, en permanen-ce louée.  A force d’agression et d’insouciance, ladame aux deux amphores risque de perdretout son corps après avoir perdu son traitnasal et quelques unes de ses mèches bou-clées. La cadence actuelle de la décadence en

marche ne prédit pas, pour elle, un bel ave-nir. Ses jours sont en règle d’être comptés.Près d’une menace ou d’un acte attentatoireprobable suite à une ‘fetwa’ pareille, ellesouffre du fi des autorités locales. Des dizai-nes de visiteurs s’agglutinent, chaque jour, àmême son corps blessé, comme une grappehumaine pour les besoins d’une photo. Cette

image désolante n’est pas propre à la seulefontaine. Elle s’applique, en généralité, à toutle corps social. C’est un rituel ancestralementlocal que toutes les coupes remportées par leclub soient remplies par l’eau d’Ain-Fouara,après avoir circambulé autour autant de fois.

Devant la décrépitude, le ruissellement departout, les fissures du socle, l’usure des

goulots, les entailles de quelques parties de lastatue, les obscénités inscrites, le griffonnage in-délébile commis ; la municipalité est plus queresponsable de la sauvegarde de ce monumenthistorique. Une commission ad hoc pour rece-voir les propositions doit être mise sur pied, auniveau de la cité. Elle doit faire quelque chose.Une solution rapide et énergétique doit êtretrouvée. Elle devra d’abord commencer parl’aménagement de ses alentours. Un lifting, unetoilette de jouvence à cette fontaine feraient éter-niser son initiateur d’entre wali ou maire. Si-non la menace pèse, lourdement, sur la dame.Elle s’use, elle croule, elle s’effondre. Elle ris-que de disparaître à jamais.

*Samir Staifi sur un air nostalgique chantaitcette prose composée alors par un auteur

inconnu à un temps où la fontaine s’estsubitement tarie

Menace sur Ain-Fouara«L’on m’a rapporté que la source s’est asséchée

Celle aux yeux ronds et cheveux ébréchés

Ô toi qui viens du Constantinois ne sois pas altéréFouara est triste, résignée est-ce cela la destinée»*

Par El yazid Dib ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

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Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 201514

Par Kamal Guerroua ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

Les limites de la politiquemigratoire européenne

Un désastre, une catastrophe,un meurtre prémédité desconsciences, de l’humain,de l’enfance. Terrible estnotre monde! Terrible! Car,c’est souvent l’innocence qui

paie les pots cassés de la folie des politiques. Etl’innocence est, cette fois-ci, sauvagementcueillie à la fleur de la vie par la barbarie, l’égo-

 ïsme, l’hypocrisie et que sais-je encore. La hon-te d’être homme, de se réclamer d’une quel-conque chapelle humaniste, de revendiquerun soupçon de sensibilité, voilà comment jerésume personnellement mon sentiment à lavue du contenu macabre de cette photo! Celame rappelle une autre image, gravée à jamaisdans mon cerveau, celle de Mohammed Al-Dura, cet enfant palestinien de 12 ans qui, enl’an 2000, s’est réfugié derrière le dos de sonpère au moment même où les soldats israé-liens lui tirent dessus à balles réelles, sans pi-tié, devant toutes les caméras du monde. Jus-te que la différence avec le cas de Kurdi étantque les balles des assassins sionistes sont rem-placées par les vagues de la mer. La mer estparfois mauvaise conseillère, la mer est préda-trice. Sauvage. Hélas!

I- LA SITUATIONEST DRAMATIQUEA vrai dire, la situation est dramatique.D’autant plus qu’à l’instabilité régiona-le du Moyen-Orient s’ajoutent les bar-

rières d’acier dressées par cette Europe-for-

teresse face à des milliers de migrants oude réfugiés (la terminologie présente en ef-fet un flou sémantique d’une telle complexi-té qu’il est vraiment difficile de différencier lesmigrants économiques de ceux qui demandentl’asile «politique»). L’agence européenne de lasurveillance des frontières (Frontex) a recensésur les 7 premiers mois de l’année en cours 340000 migrants arrivés aux portes de l’Europe,contre 123 500 pour la même période en 2014!L’écart est immense. En plus, selon l’Organisa-tion internationale pour les migrations (O.I.M),2643 migrants ont perdu la vie dans cette aven-ture de la mort depuis le début de l’année alorsque ce chiffre n’était que de l’ordre de 3500 pourle tout 2014! Il semble bien que la migrationéconomique traditionnelle dont les pays euro-péens ont été le point d’attraction durantles trente glorieuses (1945-1975) a changéde nos jours de nature et de dynamique. Lesmigrants dont 90% sont des Syriens, desIrakiens ou des Afghans fuient désormaisla guerre, les persécutions, l’insécurité, Al-

Assad, Daesh, les milices islamistes, lesexactions, etc.L’itinéraire qu’ils préfèrent est celui desBalkans de l’Ouest (Serbie, Macédoine, Bul-garie, etc.) car sans grands risques de con-trôle aux frontières. En revanche, les péri-péties de cette épopée peuvent tourner audrame. Ce fut le cas en particulier le 27 aoûtdernier lorsque des dizaines de corps sansvie (environ 70) auraient été retrouvés dansun poids lourd en stationnement en bordu-re de la ville de Parndorf, frontalière de laHongrie, dans l’Etat de Burgenland, à l’estde l’Autriche. Deux jours plus tard, le gou-vernement hongrois du «très nationaliste»Victor Orban annonce l’achèvement d’unmur de barbelés érigé sur 175 km de fron-tières avec la Serbie. Comme quoi, cet effetd’annonce sert bien la cause de ceux quiprônaient déjà auparavant le durcissementdes conditions d’accès au ventre de l’Euro-pe de l’Ouest (l’eldorado tant espéré desréfugiés). Cet état d’urgence est justifié,médias aidant, par l’afflux en quelques

 jours s eulemen t en Hong rie d’en viron 3241migrants en majorité syriens dont 700enfants. La Grèce étant avec l ’I tal ieet la Turquie, la plaque tournante despasseurs à qui cette crise humanitaire aurarendu le plus grand des services. Ceux-cidemandent aux migrants des sommes

«Kiyiya vuran insanlik», l’humanité lavée ou échouée en langue turque! Voilà l’un des hashtags les plus partagésla semaine dernière sur twitter suite à la diffusion à large échelle sur les médias et les réseaux sociaux de la photo

de Aylan Kurdi, cet enfant de 3 ans, tee-shirt rouge, short bleu, tête penchée sur le sable, comme endormi sur un

berceau de soie, que les vagues de la mer ont rejeté sur la plage d’Akyarlar, en Turquie.

faramineuses allant de 500 à 100 000 euros .

Sommes qu’ils multiplient parfois par 2 s’ily a renforcement du contrôle aux frontiè-res. Les autorités allemandes, à elles seu-les, ont arrêté près de 400 d’entre eux cesderniers mois, parmi les 2000 autres recen-sés depuis le début de l’année.

II- L’HYPOCRISIE OCCIDENTALEAu-delà des chiffres avancés ça et là parles multiples organisations de réfugiésdans le monde, il est aujourd’hui admis

d’affirmer que l’U.E fait de la politique-spectacle un moyen de réaction à cette ac-tualité à rebondissements. Il y en a mêmecertains qui ont comparé le sort réservé auxmigrants du Moyen-Orient à celui des Juifsdu fameux «paquebot de Saint-Louis» lequelaurait transporté, en 1940, environ 900 ré-fugiés fuyant les pogroms, les massacres etles fours crématoires de l’Allemagne nazieet qui avait été refoulé à la dernière minutepar la ville de New York, Cuba et le Cana-da. Pour preuve, c’est seulement après la

mort en une semaine de 1200 migrants le23 avril dernier que la Commission euro-péenne a triplé le budget des opérations desauvetage en Méditerranée. Or, on se rap-pelle bien qu’en août 2007, 7 pêcheurs tu-nisiens ont été condamnés par le tribunald’Agrigente (Sicile) sous prétexte du «délitde solidarité» car accusés de secourir 44 mi-grants à bord d’une embarcation gonflableen train de couler dans le canal de Sicileentre Malte et l’île de Lampedusa! Et qu’en2008, le guide libyen avait signé avec l’ex-président du conseil italien Berlusconi unaccord bilatéral permettant à l’Italie de ren-voyer les Noirs africains chez eux ou enLibye avant même l’enclenchement de laprocédure de l’instruction de leurs dossiersen tant que demandeurs d’asile. Ce qui est,

 bien en tendu, en tot ale viola tion de la con-vention européenne des droits de l’homme!En contrepartie, El Guedafi aura bénéficiédes différentes aides économiques italien-nes au vu et au su de tout le monde. Bienplus, comme cadeau supplémentaire, les

Italiens ont octroyé à la Libye plus de 6milliards d’euros de dédommagementspour leur passé colonial (1911-1942) sousforme d’investissements s’étalant sur 20ans. Assuré du soutien du gouvernementitalien, le guide est allé même loin en dé-clarant dans une conférence de presse te-

nue en Italie en 2010 que les Européens ne

pourraient, faute de moyens et vu la crisequ’ils traversent, que laisser vivre beaucoupde migrants au noir sur leurs terres au lieude leur ouvrir la voie du retour vers l’Afri-que. Cela leur coûterait, à l’en croire, plusde 5 milliards d’euros.

III- L’UNION EUROPÉENNE FACEÀ LA RÉALITÉ DU TERRAINEn vérité, les 28 pays de l’U.E sont ac-tuellement dans l’impasse puisqu’ils nesont pas en mesure d’établir une stra-

tégie migratoire commune et efficace. L’es-prit de solidarité dont ils avaient fait preu-ve en acceptant 120 000 réfugiés sur le soleuropéen ne suffit pas, il faut des actes etdes mesures concrètes à long terme. La Mé-diterranée n’est-elle pas devenue un cime-tière à ciel ouvert pour ces déchus de l’exis-tence? Les canots, les barques et les embar-cations de fortune croulent sous le poids decette misère humaine en détresse. Si l’Alle-magne a besoin de migrants pour pallier

une démocratie vieillissante comme le pen-se bien la chancelière Merkel, pourquoin’avait-elle pas donc facilité avant que cesdégâts aient lieu «une politique d’asile» di-gne de ce nom pour ces milliers de «miséra-bles» migrants? Cette interrogation estaujourd’hui légitime. Mme Merkel est al-lée même jusqu’à dire que cette questionmigratoire devait préoccuper beaucoupplus l’Union européenne que l’épineux pro-

 blème de la dette grecq ue et la st abilité dela zone euro! Est-ce vrai ou juste une com-

 bine pour jouer sur la fibre du sensat ion-nel? On n’en sait rien. De toute façon, enAllemagne, six personnes sur dix sont fa-vorables à l’accueil des réfugiés, soit, si l’onrépartit bien les réfugiés, 87% d’entre euxy trouveraient place.  Ce qui fait du pays le champion de l’hos-pitalité par excellence. D’ailleurs, il comp-te accueillir près de 800 000 réfugiés aucours de cette année. En revanche, dans cetélan de solidarité continental, l’Autriche etla Hongrie semblent être à la traîne, refu-

sant carrément l’accueil de migrants, uneattitude jugée par la plupart des membresde l’U.E contraire aux valeurs de l’Europe.Quant à la France, 2/3 de la populationpense qu’il y a un peu trop d’étrangers ausein de la société, la leader du F.N MarineLe Pen en invoque même un complot ourdi

par l’U.E pour obliger toute l’Europe à im-

porter une main-d’œuvre à bas coût.D’ailleurs, toutes les extrêmes droites euro-péennes, chacune selon son discours, sesont opposées à ce flux migratoire sans pré-cédent. Et pourtant, l’épisode tragique deCalais (la traversée de la Manche par descentaines de migrants) et le drame de Lam-pedusa en 2013 où près de 366 migrants ontpéri sont là pour rappeler à cette belle cons-cience occidentale ces manquements répé-tés au devoir humanitaire.Trop de retard pris en effet pour jauger lagravité du contexte face à des opinions pu-

 blique s infe ctées par les séque lles de la cri-se économique, du djihadisme, et de l’in-sécurité. Travaillées de surcroît par la peurtout simple de l’Etranger. L’Europe n’a passenti, semble-t-il, depuis longtemps la né-cessité de mettre en place des stratégies dedéveloppement dans les sociétés d’originedes migrants. C’est peut-être ici que se trou-ve l’explication de ce mal. En plus des vel-léités interventionnistes sous le credo des

guerres humanitaires ayant provoqué duchaos partout dans le monde arabe etailleurs. Entre mécanisme obligatoire d’ac-cueil de réfugiés (la France) et les «quotascontraignants» (Allemagne), les autresmembres de l’U.E oscillent entre hésitationet dureté. Par exemple Matteo Renzi, le pré-sident du Conseil italien, milite pour ins-taurer un «droit d’asile européen», c’est-à-dire intervenir dans les pays d’origine desmigrants et stopper les voyages de la mort,suggérant l’ouverture des «centres de tri»pour séparer migrants économiques et ré-fugiés et Mario Rajoy, le Premier ministreespagnol, aurait déclaré le 1 septembre der-nier à Berlin que l’immigration est «le plusgrand défi pour les années à venir».  La réunion exceptionnelle des ministres del’Intérieur de l’U.E le 14 septembre prochainet le Sommet européen, prévu à La Valette(Malte) afin de mettre une plate-forme avecles pays subsahariens seront sans aucun dou-te des rendez-vous historiques à saisir pourrelancer une nouvelle ère dans la façon de trai-

ter «humainement» la question des migrationsde ces dernières années. Car, une vie humai-ne quelconque, indépendamment de son ori-gine, sa religion, son sexe, sa culture ou sestraditions, vaut son pesant d’or et mérite ladignité, le respect et le droit à l’existence. Plus

 jamais ça, plus jamais ça!

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Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015 15

Cynisme et hypocrisie

Il s’appelait Ali Dawabcheh. Il avait 18 mois.Palestinien, il est mort brûlé quand des fascistes, qui ont spolié les terres de ses ancêtres, ont mis le feu au domicile de ses parentsdans le village de Douma, non loin de Na plouse, au nord de la Cisjordanie.

Il s’appelait Aylan Kurdi, il avait 3 ans. Soncorps a été trouvé, sans vie, sur une plage del’île grecque de Kos.  Maintenant, souvenez-vous. Il s’appelait Moha-med Durah. Le 30 septembre 2000, il était abattu froi-dement par un soldat, sur sa terre, malgré la protectionde son père qui offrait son corps en bouclier.Les criminels courent toujours.  Ces trois malheureuses victimes ont, ou ont eu,un visage. Sur les premières pages de la presse mon-

diale. La mort horrible du premier n’a pas fait chan-ger d’un iota l’attitude politique des «démocraties»occidentales, responsables de son sort, depuis queson pays a été dépecé en 1948. Les larmes ont sé-ché. Oublié. L’enfant, Alyan, a péri noyé, gisant surle sable d’une côte grecque.Une autre victime de la déstabilisation de son paysle sera demain. Par les mêmes «démocrates». Com-me sont oubliées les petites (et plus âgées) victimesdes bombardements de Gaza. Comme on a oubliéégalement l’horreur au quotidien, le déluge de feusubi par les enfants de Syrie, d’Irak, du Yémen.C’est trop de cynisme que de nous faire croire à lapitié, aux larmes versées, aux voix qui tremblent,sans doute de honte retenue, de coupables quiauraient souhaité que ces meurtres ne soient pasmédiatisés. Pour nous faire oublier les génocidessionistes auxquels ils nous ont habitués comme s’ils’agissait d’une seconde nature de l’être humain.  D’un droit, prétendent même certains. Pour nousfaire oublier les deux millions d’enfants irakiens,victimes du «hissar». Mohamed Durah avait une

Le temps est un élément précieuxdans la vie. Aussi, ne faut-il pasperdre son temps à regarder passer le temps inutilement. Le temps est assimilé à de l’argent ; il n’a pas de mesure mais il a une

usure. Il est éphémère et a des repères. C’estune durée de vie d’un être ou d’un objet danscette fraction du temps. Le jour, la nuit, lasaison, l’instant, l’heure ou la minute sontdes moments qui témoignent sur la nuit destemps. Le présent, le passé ou l e futur sontun décompte du temps de l’existence. Letemps est un moment sublime de la vi e quis’écoule comme un sablier dans le présent

pour devenir un passé récent. Le temps estun moment décisif du futur qu’il ne faut pasnégliger ou gâcher. C’est le temps qui déci-de des autres éléments de la nature. Il fautprendre le train en marche pour arriver jus-te à temps. Le temps est tentant et je sensque je ne vais pas m’en priver. « Il fait quel

famille. Qui a survécu. Jusqu’à quand ? Aylan Kurdiavait aussi un frère. Galip. Agé de 5 ans. Et unemaman, dont on n’a pas trop parlé. Eux aussi sontmorts noyés. Il avait un papa qui espérait, de Ko-

 bane, fuyant Daesh, une seconde fois, obteni r unasile temporaire en Turquie. Qui lui a été re-fusé. Un transit accordé, pourtant, aux «mer-cenaires» en route pour se battre aux côtés deDaesh. Pour faire voler en éclats des pays.Il espérait continuer vers le Canada, où ilavait peu d’espoir d’y être accueilli aussi. Uncoiffeur n’a pas beaucoup d’espoir de trouversa place et convaincre le service de l’immigrationde son apport à la société.  Ali Dawabcheh, lui, le Palestinien, avait uneadresse. Gaza. Ou ce qu’il en reste. Des ruines. Pireque le ghetto de Varsovie auquel nulle comparai-son n’a surgi dans les écrits de la presse. Et nullepart où aller. Sinon la perspective de grandir aumilieu des décombres. Et de vivre sous l’oppres-sion, qu’il aurait combattue, avec des pierres.Dans quelques années. Comme tous les en-

fants qui affrontent, tous les jours, avec cesarmes dérisoi res, les chars de l ’occupant. Et quipérissent des balles de l’armée.  Aylan Kurdi est la victime innocente du «prin-temps arabe». Ali Dawabcheh et Mohamed Durah,du cynisme de l’Occident qui offrit au sionisme, enguise de compensation de ses cri mes abomi na-

 ble s, ceux des hit lér ien s et des fasc ist es lo-caux, la terre de Palestine. Ce qu’on nous atoujours dit. Oubliant de préciser que tout futplanifié depuis le Congrès sioniste de Bâle.L’holocauste qui a frappé le peuple tzigane n’a pasconduit à la création d’un Etat tzigane.  «A Bâle, j’ai fondé l’Etat juif», écrivait le journa-liste hongrois Theodore Herzl dans son journal in-time. Il a joué et gagné, avec l’aide d’un croupiermarron, l’Occident, dans la grande salle à colonna-des du casino de Bâle, en Suisse. Banco. Là, du 29au 31 août 1897, 200 délégués juifs d’Europe, d’ Afri-que du Nord, d’Amérique et d’ailleurs, «portantqueue-de-pie et cravate blanche, comme l’avait exi-gé Herzl dans un souci de respectabilité, signent

l’acte de naissance du sionisme politique», nous ap-prend-on. «Si j’en parlais aujourd’hui, écrivait He-rzl, chacun en rirait. Mais dans cinq ans peut-être, cinquante ans en tout cas, chacun verra que

 j’ai raison». Le jackpot, il l’enleva «cinquante ans...et trois mois plus tard, à New York» quand «unvote de l’asse mblée général e des Nations uniesallait donner corps au rêve des fondateurs». Et à latrahison des leaders arabes.  Leurs liens ? L’accord secret Sykes-Picot du 16mai 1916. L’Empire ottoman dépecé par deux «puis-sances» d’antan, la France et la Grande-Bretagne,

 brisant une unité culturell e, ethnique, cultuelle,pour faire la place à une entité. Confirmé en 1948.Et hier ? Et aujourd’hui ? Dans la nouvelle redistri-

 bution des cartes dans le monde, ils sont toujoursles perdants de l’histoire. Ils sont même, diront cer-tains, les outils d’une nouvelle guerre. Déclarée. Ilsne portent pas de bombes, ne les posent pas. Leskamikazes sont un nombre. Une «invasion». Ils nefont plus de victimes. Les victimes, ce sont eux. Rienqu’eux. Pour le moment.

  Qui a donc intérêt à déstabil iser cette Euro-pe qui s’est enflée démesurément à 28 mem- bres ing érab les ?  La France, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne

 bombardent l’Irak, la Libye, la Syrie, le Yémen. Ilsfinancent, directement ou indirectement, des grou-pes terroristes, les entraînent, les encadrent pours’attaquer à leur histoire, au musée de Baghdad, àPalmyre, la martyre, les trésors architecturaux duYémen dans un processus combiné de dépouille-ment économique, de dépersonnalisation et d’ac-culturation inouïs.  Les assassins courent toujours.  La main sur le coeur, George W. Bush engageaune agression meurtrière sur la base d’un menson-ge. Suivi d’un autre. Un Britannique. Second cou-teau. Un certain Blair dont les cheveux ont brus-quement blanchi depuis s’il ne les teignait pas. Unprésident français, conseillé par un pseudo tout ceque vous pourriez imaginer, écrivain, philosophe,cinéaste, saltimbanque mais considéré par un ins-titut spécialisé en territoire occupé comme un hom-

On les pleure. On les a pleurés. Puis on les a oubliés. Ou les oubliera.

Les criminels courent toujours.

me d’influence. Les pires des criminels. On lesurnomme «le ministre des Affaires étrangè-res» de fait de la France, comme l’indiquait unautre philosophe.  Pour une tomate volée d’un étal, n’importe quelquidam est condamné à une peine de prison. Fer-me. Pour crime contre l’humanité, personne n’estcomptable devant la communauté internationale.Les parents des soldats qui ont perdu la vie, améri-cains, britanniques, français et autres, dans les zo-nes de combat en Libye, Irak, Syrie et en Afriquen’ont pas besoin d’enquêtes policières pour connaî-tre les criminels. Ils connaissent, également, le mo-

 bile des crimes. Qui ne leur profitera pas.  A l’arrivée, ce ne sont pas des réfugiés qui affluentvers l’Europe. Pour dire les choses comme elles sont,il s’agit bien de migrants. Des jeunes gens, pour laplupart. En pleine santé. So uvent très qualif iés.Siphonnés de leur milieu, de leur peuple. Quigarantiront la perpétuité de certaines géron-démocraties, pour utiliser un barbarisme. Etdont la fuite assommera les pays qui se sontsaignés pour les former.Ils crient à l’invasion – pardon pour les bon-nes âmes qui ont un élan sincère de solidaritéhumaine – mais les «pays d’accueil» gagnentsur tous les tableaux. L’entité sioniste en sortrenforcée. L’Irak est à genoux. Son avenirdépend de l’Occident.  La Libye est pulvérisée . Son recours pour se re-dresser est également l’Occident. Ce que ces deuxpays ont en commun, c’est leur «prétention» à met-tre un terme au «roi dollar» dans leurs échangesinternationaux. Saddam Hussein a proclamé qu’ilallait exiger le paiement des hydrocarbures en

euros. Que n’a-t-il pas dit ! Maamar Kadhafi est alléplus loin. Il a proposé «un dinar or» aux Africains.En somme, sortir de l’aire impériale US et françai-se. Une vraie déclaration de guerre. Et la Syrie ? Ellepermet à la Russie d’avoir toujours accès à la Médi-terranée, grâce aux facilités du port de Tartous.  Tels sont les enjeux véritables. Les monarchiesrestent curieusement stables. Demain, ce sera autour d’autres «républiques», même factices. Je neserai pas étonné d’apprendre, un jour, que le prési-dent tchadien Idriss Deby soit victime d’un coupde force. Lui aussi a osé dire, lors du 55e anniver-saire de «l’indépendance» de son pays, lors d’uneconférence de presse à Abéché:  «Nous ne pourrons pas continuer le système Fran-ce-Afrique ou le système paternaliste qui est dépas-sé […] il y a aujourd’hui le FCFA qui est garanti parle Trésor français. Mais cette monnaie-là, elle estafricaine. C’est notre monnaie à nous. Il fautmaintenant que réellement, dans les faits, cet-te monnaie soit la nôtre pour que nous puis-sions, le moment venu, faire de cette monnaieune monnaie convertible et une monnaie quipermette à tous ces pays qui utilisent encore

le FCFA de se développer. […]  Il faudra avoir le courage de dire que le mo -ment est venu de couper un cordon qui em-pêche à l’Afrique de décoller. […] Nous avonsla possibilité de frapper notre monnaie com-me nous voulons. Le franc CFA aujourd’hui, c’estdu papier. Dans deux ans, ça deviendra du chiffonqu’on ne pourra même pas l’utiliser».  Pour moins que ça, Thomas Sankara, le présidentdu Burkina Faso, a été assassiné par son compagnon,aujourd’hui déchu, Blaise Compaoré. Sur instruc-tion de commanditaires connus. Sur les bureaux de

 beaucoup de chefs d’Etat, existe une liste d’hom-mes à abattre. Celle des empêcheurs de tourner enrond, comme un récent livre nous l’apprend.  Ce ne sera pas nouveau. Cameroon Voice a re-censé 89 coups d’Etat en Afrique, 22 présidents as-sassinés et 75 conflits armés depuis 1945. Sans comp-ter les passations «musclées» comme au Gabon en-tre Léon M’Ba et Omar Bongo, en 1967. Pour ne ci-ter que ce coup d’Etat «soft», avéré.Cynisme et hypocrisie. Larmes de crocodile.

Par Hamid Dahmani ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

Le temps a perdu sa vivacité

Par BouchanHadj-Chikh

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temps chez vous ? ». « Un temps de chien ! »Le temps n’est plus vivace comme il fut un

temps. Il est agité par des scandales. La mé-téo annonce un temps lourd, pourri et incer-tain pour notre économie qui boite. Le sa-voir à l’école semble avoir fait son temps etle temps ne motive plus le pays. De longsdiscours et pleins de faux orateurs pour sub-merger les bernés de la dernière pluie. Destorrents de boues et des fleuves de parolesqui noient les espoirs de ceux qui sont tou-

 jours debout. Des promesses et des serment séloignés comme les astres au milieu de l’uni-vers. Nous sommes les malheureux captifsde l’étrange destin. Le temps coule commeun petit ru qui se faufile entre les sentes etles vals pour se jeter dans l’infini. Le tempsest beau mais il ne veut pas s’arrêter. Il esttrès pointilleux sur son horaire. Il n’attendpas et il s’en va quant on n’est pas là « win

ma el-hague el-kheir yenfaa, koul otla fihakheir» (tout retard a ses bienfaits- et à n’im-porte quel moment le bien profite) sont desexpressions populaires qui ont fait leurtemps. Le bon temps c’est du bonheur pourles heureux créateurs et un passe-temps pourles malheureux demeurés. Le temps ne re-

cule pas, il avance dans le présent pour s’ar-chiver dans le passé. Pour jouir du temps, ilfaut le vivre pleinement. Ne rien f aire est untemps mort pour les bras cassés et lestrépassés. « El-wakt youdahimouna !».(Letemps nous bouscule). Alors, profitons main-tenant de ce fil du temps pour vivre serei-nement de ces moments que nous respironsavant de dire de lui « ken h’na ou rah ! » (Ilétait là et puis il est parti). Vivre avec éner-gie se conjugue à tous les temps. Conju-guons-le au présent et respectons-le pendantqu’il est là. Le temps est mal considéré. Iln’est plus doux comme avant. Il est devenulatent entre-temps. Le temps est partiailleurs pour se perdre dans l’univers. C’estun grand fonceur et il a horreur des dor-meurs. C’est le temps des tontons farceurs.  Le temps se perd toujours dans le néant.Quand on ne le retrouve pas, on dit alors, il

était une fois dans le temps.  « Salam alikoum les jeunes ! Comment vale temps et les bâillements? » « Comme tuvois on tue le temps en attendant! ».Il faut tenir compte du temps, parce qu’il

presse. « Waqt, moudda, z’men, lahdha ! »Sont des unités de temps qui se versent dans

le passé après avoir consommé leur présent.On dit que « celui qui a fait son temps, n’apas à espérer profiter du temps desautres… » Hier c’était le printemps arabe.Maintenant c’est au tour de l’été arabe. Plustard se sera sûrement l’automne arabe dansle calendrier arabe. Le temps passe et repas-se avec sont lot de victimes des temps injus-tes. Les larmes de crocodiles ont été versées

 juste à temps par les pleureu ses arabes etroumis pour les migrants, les réfugiés et lessuppliciés. Le deuil est fini, vive le deuil.C’est le temps de la rentrée et de l’austéritésociale « b’derdja !». Même l es rois ont peurdu mauvais temps. Ils sont partis voirailleurs la météo si le temps sera doux pourle prochain printemps. Les temps sont flouset les hommes sont devenus fous ; ils n’ap-précient pas la vie à temps. Les temps sontdevenus propices et prospères pour les pré-

dateurs. Le douar est hors du temps et les « vieux »n’ont rien compris à l’air du temps. Le temps

 joue en faveur d e la v ieill e brocant e avec s apatine. Il est temps de vider le grenier de sesvieux meubles d’époques. C’est une bonneaffaire pour les antiquaires.

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Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 201516

Le petit enfantet la mer

Le terrible drame desfemmes et des hom-mes qui fuient le Pro-che-Orient pour gagner l’Europe au périlde leur vie ne va certai-

nement pas cesser. Le chaos syrien, ladécomposition irakienne, les bombar-dements occidentaux contre l’Organi-sation de l’Etat islamique (EI) et le re-tour des affrontements entre l’arméeturque et le PKK kurde sont autant de bouleversements qui renforcent le fluxde réfugiés. Pour ces derniers, il s’agittout simplement de sauver leur vie.  On peut gloser à l’infini sur d’éven-tuelles motivations économiqu es -ceque font d’ailleurs de nombreuxpoliticiens européens- mais le faitest que c’est avant tout une ques-tion de survie.

La photographie, terrible, du cada-vre d’un petit enfant kurde sur une

plage de Méditerranée orientale ; cel-le, poignante, d’un père qui éclate ensanglots alors qu’il vient de poser lepied sur le rivage grec ; les images deces longues cohortes de réfugiés es-sayant de franchir la frontière hongroi-se ou marchant le long d’une autorou-te allemande : tout cela fait naître unsentiment complexe, mélange de com-passion, de pitié, de colère et de dé-couragement accablé. Quiconque vit« normalement », avec les hauts et les bas de toute existence banale, ne peutqu’être indigné par cet exode humain.

Cela explique les polémiques plusou moins dilatoires auxquelles

nous assistons ces derniers jours. L’uned’entre elles concerne les pays du Gol-fe accusés de ne rien faire pour secou-rir leurs « frères » arabes. Dans un pe-tit texte posté sur les r éseaux sociaux, j’ai abordé cette question en expliquantque « ce n’est pas un hasard si un ré-fugié syrien préfère risquer la mortpour rejoindre l’Europe plutôt qued’aller en Arabie saoudite. Là-bas, ilsait qu’il n’a aucune chance d’être aidé,d’avoir droit à un traitement humain,de bénéficier de lois claires.  Il est persuadé que l’Europe, c’estaussi (encore ?) le respect de l’indivi-du et de la loi. On aura beau lui direque les choses sont plus compliquées,que les temps y sont de plus en plusdurs, que l’extrême-droite est partout,dans les discours et les mentalités.Rien n’y fera. »

Mais cette question mérite d’êtredéveloppée. Rappelons d’abord

-notamment aux Européens quis’émeuvent des conséquences de ceflux humain- que les pays qui ac-cueillent le plus de réfugiés sont le Li- ban (1,2 millions de Syriens soit lequart de la population libanaise), la Jordanie (650.000 réfugiés) et la Tur-quie (1,8 millions). Autrement dit, ilexiste des zones « tampons » dont lesdirigeants, cela vaut surtout pour le Li- ban et la Jordanie, l’un des pays parmiles plus pauvres de la planète, se dé- battent dans d’inextricables problèmesfinanciers et de logistique. Et c’est aus-si parce que la situation de ces réfu-giés se dégrade dans les centres d’ac-cueil qu’ils décident de partir en Eu-rope, certains étant désormais convain-cus que la guerre chez eux, notammentcelle qui concerne l’Etat islamique, est

partie pour durer plusieurs décennies.

Il faut aussi rappeler aux Européensque tout cela ne serait pas arrivé sans

les multiples guerres -récentes, ne re-montons pas à la période coloniale-qu’ils ont menées dans la région. On

Réfugiés du Levant,ingénuité occidentaleet égoïstes du Golfe

Paris : Akram Belkaïd 

Le petit enfant et la mern’est pas le titre d’unroman d’Ernest Hemingway, mais celuid’un fait divers où unenfant syrien avait

trouvé la mort d’une façon atroce.  En effet, l’histoire qui suit est cel-le d’un mioche de trois ans qui avaitperdu son âme suite à un drame. Ils’agit d’une fin lamentable d’un ché-rubin qui ne savait pas que cette tra-versée de nuit va mettre toute l’hu-manité en un état de tristesse, d’an-goisse et d’ennui. Il ne savait pasnon plus que la mer dévore c haque jour des âmes. Il ne savait pas quesa mort va ouvrir les portes des fron-tières à des milliers d’autres person-nes qui n’ont plus de foyer. Ces mi-

grants qui imitent de nos jours lesoiseaux. En effet, ce flot de migrantsressemble étrangement à celui desoiseaux qui font des déplacementspour juste fuir un climat qui ne ré-pond plus à leurs besoins. Commeeux, notre héros avait pris le chemindu Nord où, d’après ses parents, ilaurait sa propre chambre. Notrepetit enfant ne savait pas les causesde cette fuite. Il ne connaissait pasles raisons des larmes de sa mère,ni cette peur qui ne quitte pas sonpère. Le petit enfant, qui venait jus-te d’avoir trois ans, savait que sonpays la Syrie était en guerre civile.Il savait que son pays était divisé etque les écoles étaient fermées. Le pe-tit Aylan était Syrien d’origine kur-de. Il était l’un des défavorisés surterre. Son père Abdallah voulait luioffrir un bel avenir. En effet, le jeu-ne Aylan avait la chance de quitter

son pays natal pour aller vivre auCanada chez sa tante «Tima» ou«Fatima». Cependant, les autoritésturques étaient contre la délivranced’un passeport aux réfugiés kurdes.En plus, les autorités canadiennesexigeaient trop de papiers pour fa-ciliter la venue des étrangers. Alors,nos amis kurdes avaient décidé de jouer le tout pour le tout. Les auto-rités turques étaient sévères avec lesintrus qui réclament du travail etqui dérangent la tranquillité des ci-toyens turcs. Trop de haine et tropde mépris étaient en l’air. La famillekurde avait pris la décision de quit-ter cette terre de Turquie non hos-pitalière. Abdallah et sa femme Re-hana étaient tous pour un aller versl’île de Kos qui se trouve en Grèce.Alors, un petit sourire commençaità se dessiner sur les lèvres du pèrequi n’avait pas d’autres alternati-ves. Abdallah savait que sa villeKobané était le théâtre de bombar-dements des avions turcs et n’offraitaucun emploi. Il savait aussi que sesdeux enfants, Galip et Aylan,n’avaient aucun avenir sur cette ter-re stérile. Abdallah était un mort-

Par Boutaraa Farid ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ ○ 

vivant dans un ghetto où les sbires

de Daech faisaient la loi. Abdallahvoulait fuir cette guerre qui brûlaittout sur son passage. Il voulaitoffrir à ses deux enfants la chance devivre dignement, loin des insultesdes Turcs, des injures des djihadis-tes et des menaces des militaires sy-riens. Abdallah voulait offrir à sesenfants la paix et l’amour. Il voulaitque ses deux garçons apprennent àaimer la vie et à respecter tous lesautres humains. Il voulait que sesdeux enfants soient des lumièresdans ce bas monde où les droits sont bafoués. Abdallah était pour l’émer-gence d’une génération qui sait fai-re face aux conflits. Il était pour leslibertés des bouches et pour l’égali-té des chances. Abdallah avait prisune dure décision. Il avait risqué savie et celle de ses proches. Il savaitque la mer ne faisait pas de cadeauxpour les imprudents. Il savait que

l’ogresse changeait souvent d’hu-meur. En effet, le mauvais tempspouvait surgir à tout moment et lespetites embarcations seraient dislo-quées en quelques secondes. Abdal-lah et sa famille avaient choisi lemauvais moment pour traverser. Etoui, ce 02 septembre 2015 resteragravé dans les mémoires de touteune planète. En effet, la mort deAylan était la gifle de l’année. Uneclaque pour tout ce continent euro-péen et cet Occident qui ferme sesfrontières aux exilés et démunis quin’ont rien et qui ne demandent rienqu’une soupe chaude et un toit pourpasser quelques moments de paixet de tranquillité. Et oui, la photode la mort du petit Aylan sembleêtre un message divin. Un réveil.Une découverte. Où sommes-nous?Pourquoi cette indifférence? Où de-meure la chaleur humaine? Pour-

quoi sommes-nous si froids et siégoïstes? Et oui, cette image a fait letour du monde en quelques secon-des. Des millions de cœurs ont pleu-ré cet enfant qui donne l’impressionde dormir. Dieu nous interpelle etnous rappelle notre échec et nosmauvaises actions.  Nous avons tous une part de res-ponsabilité de ce qui arrive à cesmigrants. Nous, par notre silence, etles responsables de tous les pays dumonde, car ils n’ont rien fait pourarrêter les conflits et les guerres. Lafamille kurde était contrainte etn’avait pas le choix.  Pourquoi on ne trouve pas une finà ce conflit qui détruit tout en Sy-rie? Pourquoi on n’offre pas de lanourriture à ces démunis d’Afriqueet d’Asie? La mort de cet enfant seralongtemps considérée comme unehonte. Nos cœurs sont en bois et nosesprits ne respectent plus les us etles lois. Nous avons appris de mau-vaises habitudes. Nous avons peurdu partage. Nous voulons tout gar-der. Certains ont l’idée qu’ils sontles meilleurs, les plus intelligents et les plus nobles, tandis que les autres

ne sont là que pour les servir. Nous

avons rompu avec les traditions an-cestrales. Les humains de ce siècleont des corps sans mains. Ils ont laphobie de l’étranger. Ils ont peur dela famine. Les humains de nos jourssont des fous qui circulent. Ils sontrenfermés et n’aiment plus les coursde solidarité. Les riches ignorent lespauvres. Les gens aisés oublientqu’ils vont tous partir. En effet, beaucoup de gens oublient que lamort rode et qu’elle ne prévient passes cibles. Ils oublient que notre butsur terre demeure celui d’adorer LeMaître des deux mondes et de ve-nir en aide à toutes les âmes quifrappent à nos portes. Ils oublientaussi que tout est éphémère. Et oui, beaucoup d’hommes politiques ontcompris le message qui se dégagede la mort du petit Aylan que lesautorités turques avaient trouvé gi-sant sur la plage de Bodrum, tête

contre terre. Ils ont compris qu’ils’agit d’une image pieuse. Le petitenfant donne l’impression qu’il étaitheureux. On sent une délivrance. Etoui, notre petit enfant rend homma-ge à cette mer qui lui offre un billetau paradis. On sent que notre enfantn’est qu’un ange qui vit avec lesanges. Dieu l’a rappelé à vivre unevie meilleure. Aylan n’est plus dece monde où les riches et les puis-sants méprisent les faibles et les pau-vres. Aylan est au paradis et noussommes là comme des badauds quin’ont rien compris aux mystères dela vie. Aylan est mort afin qued’autres migrants trouvent un peude clémence et de charité chez lesâmes sensibles et pieuses. Le petitenfant n’est rien qu’un ange descen-du du ciel pour nous éclairer sur no-tre état piètre, ridicule et lamenta- ble. Nous sommes si bas et nous

n’avons plus nos têtes sur nos épau-les. Nous avons perdu les bonnes re-cettes de solidarité et nous payonsles factures de nos fautes. L’orgueilalimente nos cœurs et l’avarice gon-fle nos entrailles. Nous sommes desmomies mobiles qui aiment l’oisi-veté et les louages. Nous détestonsle dialogue et la compréhension.L’humanité entière a une part deresponsabilité sur ce qui arrive auxpauvres et aux exilés. Le moment estvenu pour se pencher sur le sujetafin de trouver des issues durableset efficaces à ces problèmes de guer-res civiles et de famines.  De cette tribune, nous lançons unappel à tous les responsables et leshommes puissants de ce mondepour qu’ils œuvrent non pas àouvrir les front ières aux mi-gra nt s , m a is à é t e indre le sfoyers de guerres civiles et à of-frir l’aide aux Etats pauvres etceux qui ont des diff icultés .Not re so uhait est de ne plus revoirdes images qui font mal au cœur.Nous voulons que tous les petitsenfants du monde entier retrouve-ront les chemins de l’école.

parle beaucoup de l’invasion de l’Iraken 2003, guerre pour laquelle GeorgeW. Bush et Anthony « Tony » Blair de-vraient être jugés, mais on oublie cellede 1991 et l’embargo qui l’a suivie. Onoublie enfin les tergiversations (et lescomplicités) occidentales face aux cri-mes commis par le régime d’Assadpère et fils. Si le Machrek est une pou-drière, c’est certes la faute des régimesen place mais la responsabilité occiden-tale est pleine et entière notammentdans le processus qui a conduit à lanaissance de Daech. Il est donc normalque l’Europe mais aussi les Etats-Uniset l’Australie paient leur écot au dra-me humanitaire en cours. Quand l’Al-lemagne accueille des réfugiés syrienset irakiens, ce n’est pas juste de la cha-rité et de la générosité. Cela doit êtrevu comme une réparation, partielle, desdégâts occasionnés par les milliards dedollars d’armements qu’elle a déversésdans la région. Et cela vaut aussi pourla France dont l’ancien président Nico-las Sarkozy nous expliquait en 2008 -c’était lors de la création de feue l’Unionpour la Méditerranée à Paris- que Ba-char al-Assad était un dirigeant « fré-quentable » (qu’il aille le répéter auxhabitants d’Alep…).

Revenons maintenant aux pays duGolfe lesquels ont, eux aussi, leur

responsabilité dans la situation puis-qu’ils ont financé à fonds perdus lesmouvements djihadistes qui embrasentla Syrie et l’Irak. Le discours tenu pourrépondre aux critiques en dit long surles mentalités dans cette région. Ainsi,le « journaliste » koweïtien FahadAlshelaimi, aghioulissime   parmi lesbrels, a expliqué à la télévision que sonpays ne pouvait accueillir des réfugiésen raison de leur…pauvreté, ces der-niers étant de plus jugés inaptes à s’in-tégrer dans l’Emirat en raison de leursproblèmes psychologiques et nerveux.

Plus retors, certains officiels et uni-versitaires de la Péninsule arabique

ont insisté sur le fait que les monarchiespétrolières financent les actions huma-nitaires en faveur des réfugiés. Un faitpatent mais qui doit être relativisé. Sile Koweït a déboursé 304 millions dedollars pour cette crise, l’Arabie saou-dite n’a dépensé « que » 18 millions dedollars, un montant dérisoire à compa-rer avec le 1,1 milliard de dollars déjàengagé par les Etats-Unis.

Au lendemain du 2 août 1990, lemonde arabe dans sa grande ma- jorité s’était réjoui de l’invas ion duKoweït par les troupes de SaddamHussein. A l’époque, nombre de ressor-tissants du Golfe avaient été choquéspar ce qu’ils estimaient être de l’ingra-titude (notamment celle des Palesti-niens mais aussi des Maghrébins).Dans le contexte régional actuel, lesmonarchies pétrolières seront tôt outard confrontées à de sérieuses difficul-tés ne serait-ce qu’en raison de la guer-re asymétrique qu’elles mènent au Yé-men (ceci est une autre affaire…). Onleur rappellera alors le comportementégoïste dont elles ont fait preuve àl’égard des réfugiés du Levant.

Mais l’on ne terminera pas cettechronique sans quelques lignes

à propos des gouvernements maghré- bins. La Tunisie porte déjà son fardeau

avec un nombre important de ressor-tissants libyens installés sur son sol. Onaimerait donc que l’Algérie et le Ma-roc fassent entendre leurs voix officiel-les sur cette question des réfugiés duMachrek et qu’il soit précisé ce que cespays ont l’intention de faire ou pas.

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Par Pierre Morville 

Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 201517

Addiction à l’Internetou « Eudoxie, 114 ans,

et la high tech »

Vous vous réveillez le matin.Avant, il y a longtemps, c’étaitle soleil qui vous picorait lesyeux ou le bruit de la rue quivous chatouillait les oreilles…Maintenant c’est le radio-ré-

veil qui fait également écran Internet, qui vous brutalise les neurones, interrompant brutalementle calme de vos rêveries. Et le flot intarissablesdes infos envahit, brutalement, votre lit : guer-res, crises politiques, alertes économiques, faitsdivers, le tout entrecoupé de spots publicitairesinondés de joie, d’optimisme et de vives incita-

tions à la consommation, tous azimuts. Et tou- jours la voix de l’animateur de cette foutue radioqui commente, de façon intarissable, l’actualitédu jour. Et voilà que l’un de ses termes vous sur-prend : « Nomophobie». Et bien, c’est quoi ça, la« nomophobie » ? Et le présentateur de la radioexplique tout cela à votre cerveau embrumé, surun ton gentiment pédagogique : « la nomopho- bie désigne la peur de se voir séparer de son télé-phone portable ou de le perdre ». Mes portables !Ouf ! Mes deux téléphones portables sont sur latable de chevet… On ne sait jamais, si on m’ap-pelait pour une urgence, en pleine nuit… 

Ciel ! Serais-je, moi-même, nomophobe ? Et ledamné animateur de la radio continue d’un

ton moqueur : « Le téléphone portable est-il l’ad-diction du siècle ? Une étude vient de démontrerque les utilisateurs de téléphone mobile vérifie-

raient leur appareil environ 150 fois par jour etne seraient pas capables de le laisser loin d’euxplus de 6 minutes, nous explique-t-il, si cette an-goisse, purement contemporaine, peut prêter à sou-rire, nous en serions, en fait, tous victimes, sans mêmenous en rendre compte. D’après cette récente étudecommanditée par le fabricant ‘Nokia’, le maniementdu téléphone se fait dès le lever pour la plupart desgens qui se servent de leur portable comme d’unréveil matin. Le portable est, du coup, également,le dernier objet dont on se sert avant le coucher.Entre ces deux moments, le portable est utilisépour se rendre sur Internet, lire des e-mails, etaussi bien évidemment, pour téléphoner, envoyerdes SMS… ».  Difficile de ne pas se sentir visé par cette stu-pide enquête de ‘Nokia’ ! Mais pourtant, moi, jene suis pas accroc, je pourrais me passer, facile-ment, de mon portable… Mais le foutu présen-tateur insiste de sa voix gloussante : « d’aprèsde nombreuses études, le consommateur moyenreçoit, en moyenne, 22 appels par jour et envoie23 textos de son portable ». Ah ! moi, c’est bienmoins de textos ! Mais notre speaker continue

« Le chiffre 22 peut sembler exorbitant ou peuvraisemblable : une personne ne reçoit que 3coups de fil par jour, en moyenne et en passe éga-lement 3. Mais le chiffre 22 comprend toutes lesmanipulations du téléphone portable. Ainsi, en-tre programmer l’alarme pour le réveil matin, jouer à des jeux, zapper une chanson, prendreune photo et brancher l’appareil pour le rechar-ger, ajoutés au nombre de fois où l’on regardeson mobile pour composer un numéro et raccro-cher, après un appel, un utilisateur de smartpho-ne lambda consulte son appareil plus d’une cen-taine de fois par jour. Une habitude, en ap paren-ce anodine, mais qui peut se révéler être une vé-ritable addiction » conclut, triomphant, le foutuprésentateur de radio. Addiction permanente :près d’un possesseur de téléphone portable surdeux consulte son appareil fétiche avant de secoucher (48%) et au réveil (43%). Fatalitas !Et c’est là, encore assis dans son lit, après avoirenclencher l’appareil maudit pour la 1 re fois dela journée, qu’on se souvient que tout à l’heure,comme tous les matins, dans le bus qui mène au

 boulot, on va mettra un gros casque pour conti-nuer à écouter la radio sur son téléphone porta- ble… Malédiction !  Et à peine arrivé devant son ordinateur, au bu-reau, ça continue. En pire : En France, 1,4 milliardde mails sont envoyés par jour : 4,8 heures par jour devant l’écran de l’ordinateur, 2,1 heures

Eudoxie Baboul, 114 ans,est la doyenne des Français. Elle

avait plus de 90 ans quand ont

débarqué l’Internet et le

téléphone portable

accroché au mobile. 70% des internautes sont desutilisateurs quotidiens, 8 nouveaux utilisateursdans le monde chaque seconde. L’accès à l’Inter-net mobile double, chaque année. 83% de mes

concitoyens sont internautes. 42% sont inscritssur Facebook, soit 28 millions de membres,72millions de téléphones mobiles sont activés. 

On compte dans mon beau et vieux pays, 68millions de comptes e-mail, plus qu’une

adresse par habitant ! Au 1er janvier dernier, il yavait officiellement 66,3 millions de Français. Etle chiffre change, tout le temps. A la hausse : laFrance est l’un des rares pays européens à la dé-mographie positive, n° 2 en matière de naissan-ces après l’Irlande : chaque jour, il nait plus deFrançais qu’il n’en meurt ! Et, dans le décompte,on dénombre du dernier-né qui vient de sortirdu ventre de sa mère (2.180 par jour) jusqu’à…la doyenne des Français, Eudoxie Baboul, 114ans, née le 30 septembre 1901 en Guyane. Deuxans de moins, seulement, que la doyenne de l’Hu-manité, l’Américaine Susannah Mushatt Jones,vieille de 116 ans, née le 16 juillet 1899 : trois siè-cles sur cette terre !

  Bien que jamais mariée, Eudoxie compte cinqgénérations après elle. Elle a dix-sept arrièrespetits-enfants et son arrière-arrière-arrière-petit-fils est âgé de six ans. Et peut-être qu’Eudoxie aune adresse mail pour correspondre via le netavec sa nombreuse famille…  Quand elle est née en 1901, Eudoxie, « celle quiest estimée », en grec ancien, le téléphone exis-tait déjà en France depuis mars 1880. Dix ans plustard, on fêtait les 10.000 premiers abonnés. Al époque, on s’adressait à une opératrice pourcontacter son correspondant. L’idée d’un « télé-phone automatique » est une invention améri-caine, de la fin du XIXème siècle. Elle n’arrive enFrance qu’en 1913 et ne se généralisera définiti-vement qu’en 1979 !  Eudoxie avait 20 ans quand a eu lieu, le 24 dé-cembre 1921, la 1ère émission de radio, en Fran-ce, destinée au public par Radio - Tour Eiffel. Elleavait 34 ans quans on a pu regarder la1re émission de la nouvelle télévision française,le 26 avril 1935, une heure de programme parsemaine (mais la 1re  radio n’arrive en Guyane

qu’en 1951 et la télé, en noir et blanc, en 67...).En 1956, c’est l’arrivée du 1er transistor. Il coû-tait pas cher, l’équivalent d’1,6 euro et fera twis-ter des générations de jeunes mais Eudoxie a déjà55 ans. Le 1er octobre 1967, c’est l’arrivée de latélé couleurs. La première machine appelée « mi-cro-ordinateur » fut le « Micral N » breveté en

1973 par le Français François Gernelle. Le Mini-tel, précurseur de l’Internet fut, aussi, une inven-tion française : en 1981, 4.000 terminaux Minitelsont distribués, gratuitement, en test dans un dé-

partement breton.A 85 ans, Eudoxie apprend que France Télécomva déployer, en France, son 1er réseau de télépho-nie portable, de grosses machines encombrantesqui équipaient les voitures des gens à la mode ettrès aisés. On est, en 1986 et il a fallu attendre1991 pour que le 1er vrai téléphone portable soitlancé. C’est le « be-bop » dont les antennes re-lais étaient posées sur les lampadaires de Paris.  En 1988, des universitaires bricolent du côtéde Nice le 1er  système Internet français, l’idéeétant né quelque vingt ans plus tôt, aux USA,sous le nom d’Arpanet. On ne compte, en 1995,qu’entre 200 et 300.000 internautes. C’est peut-être à cette époque qu’Eudoxie a, peut-être, en-tendu parler du net mais elle a déjà 94 ans. 

La magie de l’Internet vient du fait qu’il amè-ne, avec lui, le courrier électronique, les fo-

rums de discussions, les transferts de fichiers, larecherche de documents, l’accès aux bases de

données, l’audio et la vidéo, pour aboutir à unequasi fusion entre l’ordinateur, le téléphone et latélé. Et l’Internet rentre, maintenant, dans tousles objets : les « objets connectés », de la montrequi inspecte dorénavant votre poids, votre ten-sion, le nombre de pas effectués dans la journéeou l’exposition au soleil de votre peau, aux vête-ments, en passant par les voitures qui se condui-sent toutes seules, les micro-puces implantéessous votre peau ou la brosse à dents connectée(pour connaître les zones les moins nettoyées)…  C’est peu de dire que notre vie, notre travail,nos loisirs, nos relations sociales et familiales ont,profondément, changé. A tel point que l’on ne sesouvient plus très bien comment on faisaitavant. Avant le téléphone portable, l’ordi-nateur ou la « lentille de contact connectéepour diabétique ». Et je ne vous parle pasdu temps où Eudoxie avait vingt ans…  Non, comment on faisait, à la fin des années1990, quand il n’y avait pas l’Internet, quand onne recevait pas 40 mails par jour ? On ne sait plustrès bien. Mais c’est le progrès, les machines nous

rendent plus performantes, on fait notre travailplus vite. 69% des Français achètent à distancesur le Net. On a donc plus de temps libre, dutemps à consacrer à nos loisirs, à nos amis, ànotre vie familiale…  Pas du tout ! La perversité de ces petites ma-chines qui nous suivent, partout, fait que le tra-

vail nous suit partout et votre patron trouve nor-mal de vous appeler au téléphone, à tout mo-ment ou de vous envoyer des mails dans la nuit !C’est vrai que vous faites pareil. Et votre album

Facebook est rempli d’amis que vous ne rencon-trez « en vrai », jamais.  Quand aux soirées familiales, chacun est sus-pendu à son téléphone ou à son propre écran.  Dans la société de communication, on ne se par-le plus. Bon d’accord, tout progrès ses inconvé-nients mais aujourd’hui, sur les 7 milliards d’hu-mains, 42% sont connectés et 72% ont le porta- ble. Et la high tech draine l’argent : aujourd’huisi on distribuait également les richesses, une fa-mille moyenne (au niveau mondia l, deux adul-tes et trois enfants) auraient un revenu de2 850 dollars par mois. Plus que l’aisance.Oui, mais voilà, l’argent n’est pas aussi bienréparti que les portables cellulaires : il y a,suffisamment, de richesse pour tous, mais un hu-main sur trois ne dispose, p ourta nt, p as de sa-nitaires les plus élémentaires, un sur qua-tre n’a pas d’électricité , un sur sept vit dansun bidonville, un sur huit a faim et un sur neuf ne dispose pas d’eau potable. On ne peut pas toutavoir, les mails et le beefsteak !  Propos pessimistes d’un « Net addict » maispourtant « anti-high tech » archaïque, me diront

les tenants euphoriques du progrès technique.Mais les géants de l’Internet, les fameux Gafa(Google, Apple, Face Book, Amazon..) créent-ilsvraiment des richesses ? Ils créent, incontestable-ment, de la monnaie mais pas de marchandisesréelles, donc, comme disait le vieux Karl Marx,pas de valeurs d’échange.  Les Gafa ne créent pas de marchandise ou plu-tôt créent de la marchandise virtuelle. Et si les bénéfices et la capitalisation de Google atteignentdes sommets vertigineux, son chiffre d’affairesest beaucoup plus modeste au regard de sesabonnés (1,4 milliard d’abonnés dans les réseauxsociaux) : 17,3 milliards de dollars au 1er trimestre2015 et 3,59 milliards de bénéfices. Mais les re-cettes publicitaires, principale ressource de Goo-gle, représentent, à elles seules, 15,5 milliards.On n’achète pas la publicité.  On achète les produits. Ces derniers sont, deplus en plus, virtuels…et gratuits ! Car, plus gé-néralement, l’Internet, dans toutes ses composan-tes, génère une nouvelle « économie du gratuit »,comme il allège, considérablement, les coûts de

production et surtout les coûts salariaux. Mais,les salariés sont aussi les consommateurs. Sala-riés pauvres, consommateurs indigents… En at-tendant les joies de la robotique : Buddy, le1er robot familial français fait ses 1ers pas en août2015. Eudoxie a 114 ans. Peut-être, c’est une his-toire d’amour qui commence entre les deux…

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Penser à son portabletoutes les 6 mn !

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Eudoxie, 114 ans, et la high tech

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Mais comment vivait-on avant ?

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 Jeudi 10 septembre 2015

A l’annonce des résultats, leshabitants de la ville de Sfax,ont exprimé leur vive décep-

tion sur les réseaux sociaux et dansles médias, tout en imputant cetéchec à plusieurs raisons en poin-tant plusieurs parties du doigt.  Dans un post publié sur sa pageOfficielle Facebook, l’ancien députéà l’Assemblée nationale Constituan-te Chokri Yaich a affirmé que la lar-ge défaite de la ville de Sfax face àla ville algérienne d’Oran prouveque les autorités tunisiennes ontœuvré tout au long de l’année der-nière pour faire tomber Sfax.  Il a dans ce sens affirmé que le gou-

vernement et les différentes partiesconcernées, dont notamment le co-mité olympique, les autorités régio-nales et la municipalité de Sfax, n’ontpas investi suffisamment pour la réus-site de Sfax et les a donc accusésd’être derrière cet échec.  Selon lui, ces parties ont ni veilléà une préparation sérieuse ni fait

T UN I S I E

Jeux Méditerranéens 2021:pourquoi les Sfaxiens sont-ils mécontents ?

Le Comité international des jeux Méditerranéens, réuni jeudi 27 août 2015 dans la villeitalienne de Pescara, a rejeté la candidature de la ville de Sfax pour l’organisation de la

19ème édition des jeux Méditerranéens en 2021, au profit de la ville algérienne d’Oran.Cette dernière a été élue avec 51 voix contre seulement 17 pour Sfax.

e bilan de la vague de chaleur qui frap-pe l’Egypte depuis la semaine dernièreest alarmant : près d’une centaine de

morts. C’est la première fois depuis 1978 quela chaleur fasse autant de victimes. Il y a eu des décès notammentau Caire, à Guiza, à Assiout, à Sohag et à Qalioubiya. La canicule

s’était installée la semaine dernière sur plusieurs régions d’Egypte,où la température avait atteint 42 degrés à l’ombre accompagnéed’un taux d’humidité extrêmement élevé. Outre les morts, des cen-taines de personnes ont été admises dans les hôpitaux, souffrant denausées, de maux de tête et de déshydratation. « La plupart sontdes personnes âgées, certaines souffrent de maladies chroniquescomme l’hypertension, le diabète ou des maladies cardio-vasculai-res. Il y a aussi beaucoup d’enfants. Beaucoup de ces personnessont encore sous observation », a déclaré le ministre de la Santé,Adel Adawy. La vague de chaleur a même fait des victimes parmi lesanimaux. Ainsi, au Jardin zoologique de Guiza, un orang-outan âgéde 23 ans est mort en raison de la chaleur extrême.  Août est normalement le mois le plus chaud de l’année en Egypte,mais les températures enregistrées cette semaine sont supérieuresà la moyenne saisonnière de 4 ou 5 degrés, selon les prévisionsmétéorologiques. Face à la hausse des températures, beaucoupd’Egyptiens ont fui les villes du Delta vers les régions côtières. D’autresont cherché à se rafraîchir en se rendant près des cours d’eau ou ense jetant simplement dans le Nil.  La mort de 11 patients à l’hôpital psychiatrique d’Al-Khanka et deplusieurs détenus dans les prisons, en raison de la chaleur, a révéléau grand jour les failles du système de santé en Egypte, poussant leministère à ouvrir une enquête pour déterminer les causes exactesde leur décès. L’hôpital d’A-Khanka ne possède ni climatiseurs, niventilateurs. Or, certains patients âgés n’ont pas supporté la chaleuret ont succombé. Dans des déclarations faites cette semaine à lapresse, le directeur de l’hôpital, Moustapha Shehata, s’est défendude toute négligence affirmant que «l’hôpital n’a pas le droit d’instal-ler des ventilateurs, car certains patients peuvent s’en servir pour sesuicider ». « En outre, nous n’avons pas de budget pour installer desclimatiseurs », a ajouté le directeur de l’hôpital.  L’hôpital d’Al-Khanka n’est pas le seul. La plupart des hôpitauxpublics en Egypte sont très mal équipés. Wedad Al-Gamal, médecindans un hôpital public, affirme que le personnel médical est égale-ment mal formé pour traiter ce genre de situation. « Dans beaucoupd’hôpitaux, le personnel médical n’a pas été en mesure de traitercorrectement la situation », affirme-t-elle. Un médecin ayant requisl’anonymat confirme ces propos : « Certains patients, notammentles personnes âgées et les enfants, requièrent un traitement spécial.Ils peuvent mourir s’i ls ne sont pas traités correctement ». Le minis-tère de la Main-d’oeuvre étudie actuellement la possibilité de donnercongé aux employés de la fonction publique en raison des températuresélevées, a déclaré le porte-parole du ministère, Hayssam Saadeddine.

Deux journalistes françaissoupçonnés d'avoir tenté defaire chanter le royaume du

Maroc avec des informations sup-

posées gênantes ont été mis en exa-men ce samedi pour "chantage" et"extorsion de fonds" et ont été re-mis en liberté sous contrôle judi-ciaire. Leur contrôle judiciaire leurimpose notamment de ne pas en-trer en contact entre eux ni avecd'autres protagonistes du dossier.Dans ce scénario rocambolesque,les deux journalistes, Éric Laurentet Catherine Graciet, ont été arrê-tés jeudi à Paris à la sortie d'un ren-dez-vous avec un représentant duMaroc au cours duquel "il y a euremise et acceptation d'une som-me d'argent", a indiqué une sourceproche du dossier. L'avocat de Ca-therine Graciet, Me Eric Moutet, aconfirmé vendredi soir l'existenced'un "deal financier" dans un "con-texte très troublant". "Le royaumemarocain a des comptes évidents àsolder avec Catherine Graciet et unnouveau livre sur l'entourage du roiest en préparation au moment où

le deal financier se met en place",a-t-il déclaré à l'AFP.Le parquet de Paris a ouvert mer-credi une information judiciaire pourtentative d'extorsion de fonds ettentative de chantage. Selon le ré-cit de l'avocat du Maroc, Me ÉricDupond-Moretti, l'affaire commen-

Chantage contre le roi du MarocÉric Laurent et Catherine Graciet ont été mis en examen pour "chantage"

et "extorsion de fonds" et ont été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

ce le 23 juillet, quand Éric Laurentcontacte le cabinet royal et solliciteune rencontre en disant qu'il pré-pare un livre. Le journaliste de 68ans n'est pas un inconnu au Maroc.Il a publié en 1993 un livre d'entre-tiens avec l'ancien monarque Has-san II, père de l'actuel roi Moham-

med VI. Début 2012, il publie, avecCatherine Graciet cette fois, un li-vre accusateur contre MohammedVI, Le Roi prédateur. L'édition du journal espagnol El País avait étéinterdite sur le territoire marocainle jour où le quotidien avait publiéles bonnes feuilles du livre. Aprèsl'appel d'Eric Laurent, un représen-tant du cabinet du roi, un avocatmarocain, a rencontré le journaliste."Et là, surprise, énorme", raconte MeDupond-Moretti, "Eric Laurent ditécou-tez, je prépare un livre avec Mme Gra-ciet, co-auteur, et, moyennant troismillions d'euros, il n'y a pas de polé-mique, on retire notre bouquin".

"PIÈGE"Le Maroc a déposé une plainte àParis, conduisant le parquet à ouvrirune enquête. Dans ce cadre, desréunions ont été organisées, "desrencontres filmées, enregistréesentre le représentant du roi" et les

 journalistes, poursuit Me Dupond-Moretti. "C'est précisément l'avocatmandaté par le roi qui piège les journali stes par des enregist re-ments sauvages", a affirmé de soncôté l'avocat de Catherine Graciet, jugeant qu'"il y a dans cette affaireune logique de stratagème". Selon

Me Dupond-Moretti, les deux jour-nalistes sont sortis du dernier ren-dez-vous parisien, jeudi, sous sur-veil lance policière, avec "unacompte substantiel de 40 000euros chacun". Peu après, ils ont étéarrêtés et placés en garde à vuedans les locaux de la Brigade de

répression de la délinquance con-tre la personne (BRDP).  Les deux journalistes ont publiéplusieurs autres ouvrages (Bush,l'Iran et la bombe, La Face cachéedu pétrole, La Face cachée du 11Septembre pour Éric Laurent, LaRégente de Carthage : main bassesur la Tunisie, Sarkozy-Kadhafi,histoire secrète d'une trahison pourCatherine Graciet). Jeudi, les édi-tions du Seuil ont confirmé à l'AFPqu'ils préparaient un livre sur le roidu Maroc, "pour une sortie en jan-vier-février". "Si les faits sont avé-rés, c'est très surprenant de la partde Catherine. Elle n'a pas le profilpour ce type de délit", a réagi le journaliste Nicolas Beau, co-auteurde La Régente de Carthage.  L'affaire survient dans un con-texte particulier entre Paris etRabat, qui se sont réconciliés dé-but 2015 après une brouille d'unan à cause de plaintes à Paris pour

tortures contre le patron du con-tre-espionnage marocain, Abdella-tif Hammouchi. En février 2014,des policiers lui avaient notifié di-rectement à l'ambassade du Ma-roc à Paris, où il se trouvait, uneconvocation d'un juge d'instruction,suscitant la colère de Rabat.

La canicule qui tue

La vague de chaleur qui s'abat sur l'Egypte est laplus grande que le pays ait jamais connue depuis

1978. Elle a fait une centaine de morts.

l’effort nécessaire pour que Sfaxpuisse véritablement abriter un telévénement sportif international.  Dans une déclaration accordée àRéalités Online, ce vendredi, le journal iste et coordinateur géné-ral de la fédération tunisienne del’environnement et du développe-ment (FTED), Hafedh Hentati, aégalement accusé l’état tunisiend’être à la base de l’échec de cettecandidature régionale.  Selon lui, l’état n’a pas assumé plei-nement sa responsabilité et n’a pasdonné d’importance qui se doit pourque cette candidature aboutisse. Unsuccès qui aurait pu améliorer- un tantsoit peu- l’image entachée, ces der-niers temps, de la Tunisie.  Toutes les parties concernées parce dossier, dont notamment les dif-férents ministères, ont contribué

d’une façon ou d’une autre à cetéchec. A-t-il ajouté.  Hafedh Hentati a par ailleurs ferme-ment critiqué le rendement des res-ponsables du Comité National Olym-pique Tunisien tout en les accusantd’avoir manqué à leurs obligations.  Il a affirmé qu’ils auraient du pré-senter leur démission dudit comité

au lieu de justifier cette lourde dé-faite dans les médias par des rai-sonnements faibles.  La ville de Sfax ne pouvait pasabriter un événement sportif aussiimportant étant donné l’état ca-tastrophique de l’infrastructure dela ville et sa marginalisation pen-dant des siècles, ont déploré plu-sieurs citoyens et habitants de larégion qui ont intervenu ce vendre-di sur Shems Fm.  Le ministère de l’intérieur a égale-ment été pointé du doigt par plusieursinternautes pour ne pas avoir garantila sécurité dans le pays et pour nepas avoir réussi à faire face aux atta-ques barbares des terroristes.  Déçus par cette défaite, les admi-nistrateurs de plusieurs pages sur lesréseaux sociaux ont créé des événe-ments incitant les citoyens à manifes-

ter leur colère contre le gouvernement.  D’autre part, avec un esprit sportif et loin de tout sentiment d’amertu-me , plusieurs internautes et militantsde la société civile ont accepté ce ré-sultat tout en se promettant d’œuvrerdavantage et sans cesse en vue dedévelopper leur région dans les an-nées qui viennent.

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19Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

Angleterre, Etats-Unis,Koweït, Pays-Bas, Venezuela, aucune partie du globe

n’échappe aux blogueuses mode etbeauté qui portent le voile. En Fran-ce, Asma Farès apprend à plus de86 000 abonnées comment mettreson hijab en toutes circonstances.

UN «TUTTO HIJAB»D’ASMA FARÈS

L’envie de faire des vidéos lui estvenu en 2012. Esthéticienne, elles’intéresse aux vidéos de beautis-tas voilées ou non telle que l’Amé-ricaine Kandee Johnson, célèbrepour ses maquillages imitant descélébrités, ou l’Anglaise Amena,créatrice du hoojab, voile dérivé duhijab. Ne voyant pas de blogueusevoilée en France, elle décide de selancer : «Je dois être l’une des pre-mières youtubeuses françaises àfaire des tutos voile et maquillage.»  Asma MakeUp, lancée par AsmaFarès, devient une chaîne de réfé-rence pour les femmes francopho-nes voilées. Elle précise :  «Les internautes ne comprenai-ent pas toujours ce que racontaientles vidéos en anglais, elles étaientcontentes d’avoir des tutoriels hi- jab dans leur langue.»

«IL Y EN A QUI VEULENTME METTRE UNE FATWA»

Ces hijabistas connectées, femmesvoilées passionnées par la mode,démontrent aux jeunes femmesqu’être pudique selon les règles re-ligieuses n’induit pas une négligen-ce physique. Certaines abonnéesremercient Asma Farès de leur don-ner envie de prendre soin de leurapparence :  «En portant le hijab, certaines sesont laissé aller. Le fait de voir mesvidéos leur donne envie de se faire jol ie pour ell es-mêmes ou leu r

Quand Internetrevendique

le voile commeaccessoire de modeFashionista et porteuse du hijab, le voile islamique ?

Blogueuses, youtubeuses, entrepreneuses, des femmesveulent montrer que c’est compatible et retrouver

une visibilité qu’elles ne trouvent pas ailleurs.

Le paréo s’envole au vent mesquin. Ledeux-pièces est une offense à la mo-rale. Il reste le burkini, cette trouvaille

vestimentaire, qui fait fureur cet été sur lesplages en Algérie, et dans tout le Maghreb.Dans l’été qui meurt doucement, la tendan-ce générale fut cette année à la «pudeur».  Qu’est-ce au juste que le burkini, aussi appelémaillot hijab ? Créé par un styliste turc en 2007,ce justaucorps en lycra est assorti d’un panta-lon, d’une petite robe et d’une cagoule recou-vrant la tête et le cou. Comptez entre 55 et 65euros pour cet ensemble de plage.

UN PROGRÈS ?Mais que cache ce succès ? Le burkini té-moigne-t-il d’une démocratisation ou d’unemoralisation des plages ? Contrairement à

ce qu’on pourrait immédiatement penser,l’Algérie ne serait pas tombée dans la nuitpolaire en adoptant le burkini. FatmaOussedik, anthropologue et professeur desociologie à l’université d’Alger II, apported’éclairants éléments de réponse :«D’abord, comprendre que les femmes né-gocient avec leur univers et l’ordre social.

époux.» S’afficher derrière sonécran n’est pas toujours confor-table, les fashionistas voilées sontaussi confrontées à l’intolérancede femmes musulmanes rigoris-tes qui les accusent d’être dansl’erreur. «Il y en a qui sont prêtesà me mettre une “fatwa” car el-les pensent que j’égare les autressœurs», déplore Asma Farès. Elleassure ne pas se définir commemilitante mais joue, par la forcedes choses, un rôle de sensibili-sation voire de vulgarisation con-

cernant l’islam. Si la futilité desvidéos shampoing et rouges à lè-vres permet de normaliser l’ima-ge de la femme musulmane, celalui paraît évident d’y contribuer.  «Par mes vidéos, il y a aussi desfemmes chrétiennes ou athées quicomprennent mieux la religionmusulmane, certaines posent desquestions et pensent que le voilene colle ni avec les couleurs niavec le maquillage.»

«POURQUOI LE VOILE»APPROPRIATION DU VOILE

Pourtant rien n’empêche une fem-me musulmane de mettre un voilecoloré comme le précise Silvia Naef,professeur à l’Unité d’arabe de l’uni-versité de Genève * :  «Il y a une sorte d’appropriationdu voile qui est devenu un phéno-mène de masse, une femme peutdire “Je suis musulmane et cela nem’empêche pas d’être une femme,de me mettre en valeur”.»  Bruno Nassim Aboudrar, auteurde «Comment le voile est devenumusulman» (Flammarion, mars2014), et Silvia Naef rappellentque le voile, loin des stéréotypes,est porté par des jeunes femmesqui vivent dans le monde actuelet qui adoptent les mêmes habi-tudes de consommation que lesautres femmes occidentales. «Ilfaut sortir de la vision de la mu-sulmane très puritaine et militan-

te car c’est une minorité», souli-gne Silvia Naef.

INTERNET LAÏCISELE VOILE

Par la médiatisation de ces jeunesfemmes dans l’air du temps, Inter-net remet les pendules à l’heure etdonne à voir la diversité de la fem-me musulmane qui a choisi de secouvrir la tête. L’apparence qui seveut pudique répond ainsi aux co-des des fashionistas. Le voile, si-gnifiant religieux, devient un ac-cessoire de mode. Bruno NassimAboudrar l’assure :  «Si le voile devient un accessoirede mode, il perd en “intensité” reli-gieuse, devient plus profane, bref ilse laïcise. C’est un peu ce qui ad-vient aussi aux crucifix quand ilssont portés par des stars du rock».  Grâce aux réseaux sociaux, uneclientèle, en recherche de vête-ments qui répondent à certainesexigences religieuses, s’est déve-loppée. L’occasion pour les pluscréatives et influentes de se lancerdans le stylisme et de générer unenouvelle économie.  C’est le cas de Dina Torkia, quicomptabilise plus de 27 millions devues surYouTube et possède sa bouti-

que en ligne. Comme elle le racon-te au Guardian dans une interviewpubliée le 16 mars 2015, Internet aété salvateur pour elle. Voulant sui-vre une école de stylisme, l’intégra-tion s’est révélée compliquée à cau-se de son voile. Aujourd’hui elle estune hijabista assumée.

«YOUTUBE ACCEPTETOUT LE MONDE»

Lieu de réussite pour certaines, Inter-net est d’abord une échappatoire faceau grand débat français sur le port duvoile. Asma s’enthousiasme :  «Pour une femme voilée, Inter-net est idéal. Cela nous évited’être confrontées à l’intolérancedes autres.»  Après avoir décidé de mettre levoile, elle n’a pas cherché du tra-vail en tant qu’esthéticienne dansune boutique. Elle regrette :  «Aux Etats-Unis ou en Angleter-re, on peut voir des femmes voi-lées vendre des cosmétiques dansde grandes enseignes internationa-les, en France, c’est impossible.»  Au lieu d’opérer un repli sur soi,les fashionistas voilées s’ouvrent aumonde. Instagram, Twitter, Face-book, YouTube, autant de réseauxsociaux qui peuvent être considé-

rés comme émancipateurs : «Dansle sens où ils rendent public dessujets et situations émanant de lasphère privée», selon Nolwenn He-naff, docteure en sciences de l’in-formation et de la communication.Les femmes voilées ont trouvé parles réseaux sociaux cette visibilité.Asma Farès se réjouit :  «YouTube accepte tout le mon-de. Sans Internet, on ne nous ver-rait pas. On ne nous voit ni à la téléni dans les piscines, par le biais d’In-ternet nous sommes enfin visibles.»Selon Nolwenn Henaff :«La production d’écriture personnel-le en ligne sur les réseaux sociauxinstaure, par le double effet de lanarration et de la publicité, des usa-ges et des pratiques sociales per-mettant d’exister numériquement,d’avoir une identité propre sur leToile.» Les youtubeuses définissentainsi leur propre identité. Elleséchappent à la caricature de la fem-me qui subit son voile et imposentleur voix. Nolwenn Henaff conclut :«Si leur parole est d’abord ex-pressive, elles cherchent ensuiteà rejoindre ses autres significa-tifs, autrement dit le public écou-tant. Elles appellent finalement àla reconnaissance.»

Le Burkini en lycra flotte sur le littoral algérienLa mode cette année est

à la pudeur. Le burkini, le hijabde plage, connaît un succèscroissant. Ainsi la morale

est sauve, la concupiscence tenueà distance et le chic préservé.

Le vêtement, dans toutes les sociétés, con-tribue à inscrire les hommes comme lesfemmes dans un paysage social. L’espacebalnéaire est un espace dans lequel les Al-gériennes n’étaient pas présentes. Ces en-

droits étaient fermés à leur présence. Un troppetit nombre avait accès aux plaisirs bal-néaires, dans un pays situé au bord de laMéditerranée. Les autres femmes s’y ren-daient la nuit ou se baignaient, loin des re-gards, entièrement vêtues.»  Osons l’anachronisme : la France, sousla Restauration, a connu une version as-sez proche du burkini, mais un burkini enlaine vierge, qui prenait l’eau et qui met-tait trois jours à sécher.  Dans son ouvrage remarquable L’Occidentet le désir du rivage (1750-1840), l’histo-rien Alain Corbin écrit ceci : «Nous sommesen 1840, à Royan : la pudeur et la peur duviol oculaire ordonnent la tenue de bain […].Le costume de bain se compose d’une che-mise et d’un pantalon réunis […]. Les jeu-nes filles ajoutent à cet ensemble un ju-pon qui a pour but de dissimuler la han-che.» Tout ceci pour dire quoi ? Que lesfemmes algériennes, grâce au burkini, dé-couvrent en masse l’invention de la plage.On peut parler de progrès.

«FINI LE BIKINI,PLACE AU BURKINI»

«Ces scènes de femmes voilées cantonnéessur la plage résument aujourd’hui de nou-velles habitudes», écrit Saïd Arezki dans unexcellent article publié dans Jeune Afrique :«Algérie, fini le bikini, place au burkini.» Onosera faire remarquer toutefois que le biki-

ni, en Algérie, est nettement en perte devitesse sur le littoral, hormis peut-être àBéjaïa, en Kabylie maritime.  Jeune Afrique voit dans l’essor du burkinila conséquence d’une certaine modernité.

Souvent deux voitures par famille, «la rela-tive accalmie sécuritaire et les habitudes dessorties familiales», interroge l’hebdo,auraient-elles modifié l’image renvoyée dela jeune femme algérienne ?«C’est surtoutun moyen de dire : nous sommes musulma-nes, nous connaissons les textes. Mais aus-si: nous nous approprions ainsi des espacesnouveaux qui n’étaient réservés qu’aux hom-mes», explique Fatma Oussedik.

«LES FEMMES SONT EN QUÊTEDE PLUS DE DROITS»

La sociologue précise toutefois que «porterle burkini sur une plage de la côte d’Azur,espace soumis à une morale sociale diffé-rente, a une autre signification». Mais«dans le cas de la société algérienne, por-ter le burkini permet à un plus grand nom-bre de femmes de connaître les plaisirs dela plage. Cela se déroule dans la contrain-te des rapports entre les sexes et de lamorale dominante.»  Doit-on qualifier cette nouvelle mode de«libération» de la femme ? «Je pense, ana-

lyse l’universitaire, qu’on peut parler d’unprocessus en cours, où les femmes sont enquête de plus de droits.» Moralité : le grandstyle du burkini printemps-été 2015 restau-re la majesté de la femme algérienne dansl’espace balnéaire. Le Burkini a aussi unavantage considérable : il évite les coups desoleil et le vieillissement de la peau.

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 Jeudi 10 septembre 2015

Ce 15 août 1971, les Américains auraientdû se méfier en voyant apparaître leprésident des Etats-Unis sur leur écran

de télévision, à l'heure du dîner. Cela faitbelle lurette que Richard Nixon a été sur-nommé «Ricky le Tricheur» («Dick the

Cheat»). Mais l'homme qui parle depuis lebureau Ovale de la Maison-Blanche saitquel langage ses concitoyens aiment en-tendre. Et il les caresse dans le sens dupoil : «L'Amérique a la meilleure opportu-nité dans le siècle pour parvenir à deux deses buts majeurs : garantir la paix pourune génération, et créer une nouvelle pros-périté sans guerre», explique le présidentqui promet donc la paix, alors que la cons-cription envoie les jeunes hommes au Viet-nam, et la prospérité, alors que l'inflation(8 % par an en 1970) ronge l'épargne. Pourun peu, le temps de la grande promesseserait à portée de main des Américains.  On raconte que la plupart des téléspecta-teurs ont à peine compris la suite du discoursprésidentiel. Tout juste ont-ils retenu que lessalaires et les prix allaient être bloqués pourquatre mois, que des droits de douane de 10% frapperaient les importations de produitsétrangers et que l'action du gouvernementallait rétablir la force du dollar.  Pourtant, Nixon annonce bien ce qui va gé-nérer une révolution dans l'économie mon-diale : «J'ai demandé au secrétaire d'Etat auTrésor Connally de suspendre provisoirementla convertibilité du dollar en or ou tout autreinstrument de réserve.»

SITUATION DÉGRADÉEDepuis 1944 et les accords de Bretton Woods,tous les pays capitalistes utilisent le dollarcomme monnaie d'échange, puisque le billetvert est réputé «as good as gold» et que legouvernement des Etats-Unis s'est engagé àéchanger sur demande sa monnaie contre lemétal jaune au cours de 35 dollars pour uneonce. Le système a bien fonctionné pendantune vingtaine d'années. Il a permis à l'Amé-rique d'exporter ses marchandises dans sadevise mais aussi aux pays ruinés de l'Euro-pe, de se reconstruire en profitant d'un sys-tème simple et stable donnant accès aux ca-pitaux abondants des Etats-Unis (plus de lamoitié de la richesse mondiale est situéeoutre-Atlantique à la sortie de la guerre).  Mais, depuis une dizaine d'années, la ma-chine dollar s'est mise à tourner à l'envers.

Le Japon, l'Allemagne, la France, l'Italie rat-trapent leur retard, et ont désormais en-semble un PIB équivalent à celui de l'Amé-rique. Les dollars sortent en masse pours'investir en Europe et en Asie. Pour nour-rir les échanges et la croissance, il fauttoujours plus de dollars. En 1971, il y a 53milliards de dollars en circulation, soit cinqfois le célèbre stock d'or entreposé à FortKnox. Le cours de l'or sur le marché librede Londres dépasse les 35 dollars officielsau point que, en 1968, le gouvernement bri-tannique le ferme. Mais tant que le dollar estroi, pas besoin de s'en faire...  C'est «ce privilège exorbitant» du dollar -ne pas avoir à se soucier de sa balance despaiements - que dénonce le général de Gaul-le lors d'une conférence de presse, le 5 fé-vrier 1965, en administrant avec gourman-dise une leçon d'économie (inspirée par sonconseiller Jacques Rueff) au puissant allié :«Dans les échanges internationaux, la loisuprême, la règle d'or, c'est le cas de le dire,qu'il faut remettre en honneur et en vigueur,c'est l'obligation d'équilibrer d'une zone mo-

nétaire à l'autre, par entrées et sorties effec-tives de métal précieux, les balances despaiements qui résultent de leurs échanges.»Ala suite de quoi, la France, qui s'est désen-dettée auprès de Washington, lui demandela conversion de ses dollars en lingots son-nants et trébuchants...  A la fin des années 60, la situation se dé-grade encore. La guerre du Vietnam coûtecher, très cher. Tout comme la «Great So-ciety», lancée par Lyndon B. Johnson, le pré-décesseur démocrate de Nixon à la Maison-Blanche, qui vise à établir plus de justice so-ciale, grâce à d'onéreux programmes d'édu-cation, de santé (Medicare et Medicaid), deconstruction de logements sociaux et de lut-te contre la ségrégation raciale. Abonnée auxdéficits public et commercial, l'opulente Amé-rique vit au-dessus de ses moyens.  L'équipe qui entoure Richard Nixon le saitet est bien embêtée, car le président comptebien se faire réélire lors des élections qui doi-vent se dérouler en novembre 1972. Il fautmontrer aux électeurs que le gouvernementse préoccupe d'eux.

  L'administration Nixon est plutôt diverse :le président de la Réserve fédérale, ArthurBurns, est un keynésien, mais le secrétaired'Etat au Budget, George Shultz, est un adep-te de Milton Friedman, de l'école de Chicago,et c'est John Connally, un énergique Texan àpeu près inculte en économie, qui fait la syn-thèse, en tant que secrétaire au Trésor...

Et Nixon déchaîna les forces de l'argentEn dévaluant le dollar et en imposant la fluctuation des monnaies, le président républicain Richard

Nixon a fait basculer l'économie dans la financiarisation à outrance. Et a provoqué la récessionmondiale telle que nous la connaissons aujourd'hui.

EXPANSIONS ET DÉFICITSEn fait, aucun membre de cette équipe dePieds Nickelés n'avait l'intention de révolu-tionner les échanges mondiaux, mais simple-ment celle d'obtenir une dévaluation du dol-lar pour donner de l'air politique à RichardNixon, afin qu'il puisse se représenter pourun second mandat. L'annonce était prévueplus tard, lors de la date symbolique du La-bor Day, la Fête du travail, en septembre.Mais, le 12 août, le meilleur allié de l'Améri-

que, le Royaume-Uni, présente à Washing-ton une masse de 750 millions de dollars àconvertir en or. La demande va précipiter unedécision qui n'avait pas fait l'objet d'un con-sensus. Fred Bergsten, haut fonctionnaire del'administration Nixon, raconte : «Ce fut unegrande surprise. Le cercle des initiés était trèsrestreint. Même le secrétaire d'Etat HenryKissinger [numéro 2 du gouvernement]n'était pas au courant.»  C'est improvisé, mais ça marche. Pendantun an, l'inflation est contenue, et le dollarflottant dévalue de 8 % en décembre, puis10 % en 1973. «Richard le Tricheur» gagnehaut la main les élections, en novembre 1972.Après, l'inflation reviendra, les déficits aussi.Puis le président réélu sera destitué, maisc'est une autre histoire...  L'Amérique profonde, conservatrice, oppo-sée par principe au gouvernement fédéral,garde une nostalgie pour le temps du dollar«as good as gold». Quarante ans plus tard,Charles Kadlec se lamente, dans un articlepublié par Forbes, le 15 août 2011 :«Aujourd'hui, 1 dollar ne vaut guère plus que

deux dimes [soit 20 %], en pouvoir d'achatcomparé à la valeur pré-Nixon.» En 2006, lepamphlétaire libéral William Bonner, dans unbest-seller - l'Empire des dettes -, soutientque, à partir de ce moment, le gouvernementfédéral n'a plus connu de frein à son expan-sion à coups de déficits.  Hors des Etats-Unis, les partenaires sontsonnés par le coup de massue assené depuisWashington. Paul Volcker, sous-secrétaired'Etat au Trésor, envoyé en tournée d'expli-cation, raconte ses échanges avec les minis-tres européens et japonais : «Ils m'ont inter-rogé : "Vous voulez dévaluer le dollar ? Maisde combien, 1 ou 2 % ?" Je leur ai répondu :"Vous n'y êtes pas du tout. Pensez plutôt 10ou 15 %."» En France, le Monde en conclut,le 18 août : «Le dollar est malade, mais c'estfinalement aux principaux partenaires com-merciaux des Etats-Unis de prendre les dis-positions qu'appelle la décision de suspen-dre la convertibilité de la monnaie américai-ne en or.» La morgue des Américains se ma-nifeste définitivement lorsque John Connallyréplique à une délégation européenne : «Le

dollar, c'est notre monnaie, mais c'est votreproblème.» Un éditorialiste québécois résu-me : «Cette fois-ci, les Etats-Unis tiennent legros bout du bâton.»  Gourdin ou baguette, une fois le dollar dé-valué et flottant, piloté habilement par laRéserve fédérale, l'administration américai-ne tentera en vain de négocier un système

de changes régulés. C'était d'ailleurs le plande départ, puisque, le 15 août, Nixon avaitsimplement «suspendu» pour quatre mois laconvertibilité du dollar en or, le temps denégocier avec les autres partenaires du sys-tème monétaire international. Mais le vasede Soissons était bien cassé en mille mor-ceaux. Malgré des tentatives de rétablir desbandes de fluctuation entre les 10 grandesdevises de l'époque, l'«accord de la Jamaï-que» actait, en 1976, le décès final du systè-

me de Bretton Woods, sans le remplacer.  Le président français, Valéry Giscard d'Es-taing, se souvient quitter un monde prévisi-ble - «Nous vivions dans l'idée que les mon-naies étaient stables» - pour un autre où rè-gnent «la demande et l'offre». Par l'accordde Bâle, en 1972, les six pays de la Commu-nauté européenne vont bien tenter de main-tenir leurs monnaies dans des bandes de fluc-tuation (de plus ou moins 2,25 % entre el-les), mais le Serpent monétaire européen(SME) aura bien des vicissitudes et sera mal-mené par la chute du dollar, les spéculationssur les devises contraignant la livre puis lalire italienne à sortir du SME. Il faudra atten-dre les années 2000 pour que l'Union euro-péenne se dote d'une monnaie, l'euro...

DEVISES FLOTTANTESDans son allocution du 15 août, Nixon, co-casse, avait dit aux Américains, avec son cé-lèbre petit sourire en coin : «Cela ne va pasplaire aux courtiers en devises.» Au contraire,ces derniers devraient lui élever une statue tantil les a enrichis ! Car, dans le bureau Ovale de la

Maison-Blanche, le président venait de réveillerun monstre : les forces de l'argent, puisque dela fluctuation des monnaies entre elles découlad'autres libéralisations, pour parvenir à la finan-ciarisation de la planète telle que nous la con-naissons aujourd'hui. Les échanges, quiétaient somme toute très modestes dans lesannées 60 (10 milliards de dollars environ detransactions chaque jour), sont devenusmonstrueux, puisque multiplié en vingt-cinqans par 200 (2 000 milliards de dollarsd'échanges quotidiens).  «Les sbires de Nixon, écrit William Bonnermirent en mouvement la bulle du crédit de lapax dollarium.» Les devises flottantes ontdonné naissance aux «produits dérivés» (op-tions d'achat ou de vente, contrats notion-nels), dont la fonction de départ, légitime,était de permettre aux entreprises qui com-merçaient dans des devises étrangères de se«couvrir» contre les risques de changes, quiétaient inconnus dans le système dollar-or...La profondeur de ces marchés a été augmen-tée par les énormes émissions de dettes pu-bliques. Le premier marché (Chicago Mone-

tary Market) ouvre en 1972. Dix ans plus tard,son petit frère, le Liffe, est inauguré à Lon-dres. A Paris, le gouvernement de gaucheorganise le Matif, en 1986, qui permet auxinvestisseurs de se couvrir contre les varia-tions de taux d'intérêts.  De nouvelles professions apparaissent, vi-vant de la titrisation des dettes (la revente

en morceaux ou en paquets de créances surles Etats ou les entreprises) ou de la spécu-lation, comme les hedge funds, qui parientsur les écarts de cotation. La finance atteintune taille gigantesque. Dans un livre lumi-neux intitulé le Nouveau Mur de l'argent (Seuil,réédité en 2012), l'économiste François Morinrecense les flux tournant sur la planète. Ce qu'ildécouvre dans les comptes de l'année 2002 dela Banque des règlements internationaux (BRI)est proprement stupéfiant : le montant des

échanges annuels nécessaires à l'économieréelle (échanges de biens et de marchandi-ses, échanges commerciaux) est de 40,3 te-radollars (40 300 milliards de dollars), maisl'ensemble des transactions entre banquess'élève à 1 150 teradollars (1 150 000 mil-liards de dollars). Soit 28 fois plus ! La dif fé-rence colossale entre les deux chiffres, c'estla taille de l'industrie financière mondiale.  Les innovations financières trouvent leurassise théorique dans une idéologie néeavant-guerre, le néolibéralisme, selon laquelleles marchés seraient plus efficients que l'Etat,dont les personnages emblématiques demeu-rent Margaret Thatcher et Ronald Reagan.Mais, en novembre 2008, cette énorme py-ramide s'écroule avec la faillite de la banqueLehman Brothers, provoquant la plus granderécession mondiale depuis 1929. En 2011, lerédacteur de Forbes le reconnaît : «Nousavons payé cher l'erreur colossale de Nixon.»Il aurait fallu se méfier de «Dick the Cheat» !  En proclamant son embargo sur l'or améri-cain, Richard Nixon donnait raison à JohnMaynard Keynes. L'auteur de la Théorie gé-

nérale de l'emploi, de l'intérêt et de la mon-naie (1930), qui représentait le Royaume-Unià la conférence de Bretton Woods, en 1944,n'avait pas réussi, malgré son immense pres-tige intellectuel, à imposer son idée d'unemonnaie mondiale - le Bancor - indépendan-te de l'or (que Keynes qualifiait de «reliquebarbare»). Le Bancor aurait été géré par leFMI sous domination conjointe des Etats-Uniset du Royaume-Uni, de façon à permettre desajustements négociés des parités des devi-ses. Mais les Etats-Unis, représentés parHarry Dexter White, imposèrent l'architectu-re d'un système financier international bâtisur le dollar. White, un démocrate de gauchequi fut suspecté d'être une taupe communis-te, soupçonnait l'Angleterre de vouloir per-pétuer sa domination impériale, même si l'im-périalisme n'était pas du tout la tasse de théde Keynes. Mais, comme on disait qu'alors«toute la richesse du monde résid[ait] auxEtats-Unis», l'usage du dollar comme mon-naie d'échange internationale apparaissaitplus simple, et surtout immédiatement dis-ponible pour la reconstruction de l'Europe

ravagée. Depuis, le Bancor demeure uneidée féconde. Celui-ci demeure une réfé-rence dans les débats théoriques et politi-ques. La proposition d'une «monnaie com-mune», formulée dès 1991 par Jean-PierreChevènement, par opposition à la «monnaieunique» (l'euro), est directement inspirée despropositions de John Maynard Keynes.

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 26 dhou el qîda 1436

Horaires des prières pour Oran et ses environs 

El Fedjr05h16

Dohr13h00

Assar16h35

Maghreb19h22

Icha 20h41

Etre l’otage d’un régime.Une ambition individuelled’un tout puissant. Le cul te de la personnalité revêt

du grotesque. Regardez les dicta-teurs africains. Ils paradent commeau temps des pharaons, un tempsoù la puissance avait pour socle descroyances mystiques qui effrayaientle peuple. L’admiration née de la peur qu’on a vis-à-vis du dictateur ne tiendrait pas la route dans uncontexte où l’équilibre des droitsexiste. Ce climat politique glacial estimposé pour permettre à la junte de gouverner sans aucun partage. Desbons patriotes relayent le pouvoir dans la rue. Leurs bras armés. La propagande bien menée raconte des

contrevérités. Ils peuvent, par exem- ple, revendiquer que la presse chezeux à toute la liberté de s’exprimer.On lâche un peu en permettant àdes dissidents de critiquer le dicta-teur. On affiche une liberté de faça-de. Mais ces esprits libres sont con-

toute suspicion de censure. Ces journalistes sont combattus par desblogueurs, des gens payés par l’Etat pour contester les écrits de ces chro-niqueurs libres. Dès qu’un article peu engageant est mis sur la toile, il est immédiatement contesté, mal commenté, pour favoriser une pro- pagande utile au pouvoir. L’art d’abê-tir les gens et toutes les inepties sontécrites pour effrayer les gens. Ainsi,on distille des rumeurs peu valori-santes, on les accuse des pires pra-tiques et ainsi on attise la haine vis-à-vis de ces penseurs libres. Trois grandes valeurs caractérisent cesdictatures : patriotisme, impérialis-me, fascisme. Etre ennemi de la pa-trie est un crime. Il est facile d’ac-

cuser et de rendre coupable une personne d’un esprit tordu et dedémontrer les dérives. Il suffit de ledire... Pas de nationalisme serein. Juste la peur de se faire repérer com-me étant un dissident. La vérité finittoujours par triompher.

Par El-Guellil

Manipulation

trôlés et cadrés. On les pousse àcommuniquer avec les pays étran- gers. Histoire de tuer dans l’œuf 

ORANLe Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015   21

ILS NOUS ONT QUITTES HIERHamzaoui Zohra, 85 ans, Gambetta

Lahmar Lakhdar, 80 ans, 14 rue Abrouss GhazziMastapha Chaâ, Ahmed, 55 ans 12 rue Cité Policière

Johri Fatima Zohra, 86 ans, 16 rue Dali Mohamed

K.Assia

Une opération de grande envergure visant la démolition desept habitations illicites cons-

truites dans le village de Kristel a étémenée, hier matin par la commission

mise en place par M. Dadi, présidentde l’APC de Gdyel. Initialement, 12constructions illicites étaient prévuesdans le programme de la communemais lors du lancement des démoli-tions, il s’est avéré que les cinq autresétaient occupées depuis 2010, ce quia empêché les équipes de la commu-ne à poursuivre l’opération. Cette opé-ration pilotée par le maire a mobilisétous les membres de l’exécutif commu-nal et les services de la gendarmerie,lesquels ont déployé leur dispositif pourparer à toute éventualité. Fort heureu-sement, aucun incident n’a été déplo-ré au grand soulagement de la popula-

D’importants projets sont en voiede réalisation dans la wilaya

d’Oran pour renforcer et moderni-ser son réseau routier et, partant,contribuer au développement deplusieurs secteurs comme ceux dutourisme, de l’industrie, du com-merce, et y améliorer les conditionsde transport. Considérée commel’un des grands projets structurantsd’Oran, la réalisation de la 2èmerocade sur une longueur de 21 kmpermettra aux usagers de la routeune circulation rapide, fluide, con-fortable et sécurisée. Devant relierla localité de Belgaïd à El Kermapar une bretelle à l’autoroute Est-Ouest, ce projet vise également àdésenclaver de nouvelles zones re-levant de six communes. Dotée de

14 échangeurs, cette nouvelle ro-cade, dont les travaux ont atteint un taux d’avancement de 40 %,réduira l’intensité du trafic sur leréseau actuel de la wilaya. La ré-ception du projet, lancé en juin2014, est prévue pour juin 2016.Dans la commune d’Oued Tlélat,qui connaît une forte extension ur-baine, une étude est lancée pourcréer des voies d’accès à partir del’autoroute Est-Ouest vers ce nou-

 veau pôle de 17 000 logements encours de construction. Ce projet consiste en la réalisation de deuxouvrages d’art de 25 mètres audessus de la pénétrante autoroutiè-re avec une partie de route de 2,5km. Les délais prévisionnels ont étéfixés à huit mois. Le coût du projet est estimé à 600 millions de dinars.Cette opération a pour but de dé-senclaver cette nouvelle zone urbai-

ne en créant un nouvel accès aunord de la commune et alléger letrafic sur la RN 4, principale voietraversant la ville. Réalisé sur unedistance de 5 km, le projet de dé-doublement du CW 46, reliant leslocalités de Sidi Marouf à HassiBounif, aura, quant à lui, pour im-pact un allégement du trafic dansune région connaissant une gran-de dynamique urbaine où est im-planté l’établissement hospitalieruniversitaire d’Oran «1er Novem-bre», très sollicité tant par la popu-lation oranaise que par celle deswilayas limitrophes. La réception dece projet, lancé en juin dernier, est prévue pour avril 2016. Le coût glo-bal est de l’ordre de 205 millionsde dinars. Par ailleurs, le projet de

D. B.

C’est à partir de Bir El Djir que lewali d’Oran a donné hier le coup

d’envoi d’une grande opération de net-toiement qui ciblera de nombreux quar-tiers et cités répartis sur les communesdu groupement d’Oran regroupant Oran, Bir El Djir, Es Sénia et Sidi Cha-hmi. D’importants moyens matériels et humains ont été mobilisés pour ce lif-ting. Pas moins de 560 agents de net-toiement relevant du dispositif «Blan-che Algérie» ainsi que 104 camions àbennes, 30 chargeurs et 3 bulldozersseront mobilisés pour cette opérationd’envergure. Cette opération a été pré-cédée, mardi, par la tenue d’une réu-

Rachid Boutlélis

Un nouveau maire par intérim,Mnafra Saïd, d’obédience RND,

a été installé, hier, à la tête de la mu-nicipalité de Mers El Kébir, par le di-recteur de la règlementation géné-rale, DRAG, de la wilaya d’Oran et ce, en remplacement à son prédé-

K. Assia

Un dangereux réseau composé de sixmembres dont une jeune fille et spé-

cialisé dans la commercialisation et letrafic des stupéfiants vient de tomberdans les filets de la brigade de lutte an-tistupéfiants de la sûreté de la wilayad’Oran. Les enquêteurs ont dû mettreen place un plan minutieusement étu-

Le coup d’envoi a été donné hier à Bir El Djir

Grande opération pour le nettoiementdu groupement d’Oran

nion consacrée à l’hygiène du milieuet l’amélioration du cadre de vie descitoyens et regroupant le wali d’Oran,les chefs de daïra et tous les servicesconcernés. Le wali d’Oran a insisté surune large participation à cette opéra-tion de nettoiement. Citant le cas dehaï Bouamama, à l’entrée ouest d’Oran,où plusieurs points noirs sont recensés,le responsable de la wilaya a exhortél’assistance formée, à plus de rigueurpour «en finir avec ces points noirs quioffrent un visage hideux à nos quartierset nos villes». Le chef de l’exécutif dela wilaya a insisté également sur lamobilisation de l’ensemble des moyensd’intervention dont disposent les com-munes, appuyés par des établissements

publics et autres opérateurs. Les sitesciblés par cette opération de traitement des points de collecte sont les secteursurbains d’El Hamri, d’El Menzeh et d’Es-Sédikia pour la communed’Oran, les cités d’habitation «USTO»,«Emir Abdelkader», haï «El Yasmine»et l’îlot 14 pour la commune de Bir ElDjir et le centre CUMO, le Châteaud’eau et haï Essabah des communesde Sidi Chahmi et d’Es-Sénia, selon lesservices de la wilaya. Le président del’Assemblée populaire de wilaya, Ab-delhak Kazi Tani, a appelé, pour sa part,à la mise en place d’un «système régu-lier», avec l’implication de tous les ac-teurs pour s’assurer du respect du dis-positif mis en branle.

Saisie de 1 281 comprimés Ecstasy

Un réseau de dealers demantelé au centre-villedié pour la neutralisation de ce réseau

dont les membres sont âgés entre 29 et 41 ans. Ils ont été arrêtés à l’intérieurd’un appartement situé en plein cœurd’Oran qu’ils utilisaient comme planquepour mener leurs transactions illicites et écouler les stupéfiants. Les policiers ont saisi lors de la perquisition 1 281 com-primés psychotropes de marque Ecsta-sy, une quantité de 20,45 grammes de

cocaïne, une somme de 44,5 millions

de centimes provenant de la vente desstupéfiants, en plus de trois véhicules demarque Polo, Picanto et Chevrolet quiservaient aux membres du réseau pourtransporter la marchandise prohibée.Notons, par ailleurs, que les membresdu réseau seront présentés au tribunalpour association de malfaiteurs, déten-tion et commercialisation de stupéfiants.

cesseur Mefathi Ahmed, intérimaireégalement, qui a été suspendu de sesfonctions par le wali, suite à despoursuites judiciaires.  Ce dernier a lui aussi été promuaux commandes de cette municipa-lité, six mois seulement auparavant,après la suspension, pour des raisonssimilaires, du maire, Sahraoui Mo-

hamed, qui a été choisi par les ur-nes à l’issue des dernières électionslégislatives. Il importe de noter quec’est le troisième maire, dont deux parintérim, qui vient d’être désigné pourgérer les destinées de cette commu-ne, principale porte d’accès de la daï-ra d’Aïn El Turck, et ce, au cours d’unseul mandat.

Mers El Kébir

Installation d’un nouveau maire par intérim

Kristel

Démolition de sept habitations illicitestion qui a nettement salué l’initiative.En axant ainsi sur l’importance de cet-te campagne qui vient en applicationdes directives du wali d’Oran visant àl’éradication des constructions illiciteset le squat des espaces publics, notreinterlocuteur a rappelé que toutes les

dispositions sont prises pour contrecar-rer ce phénomène fort heureusement maîtrisé dans cette commune relevant de la daïra de Gdyel. En effet, l’APC aprogrammé depuis le début plusieursopérations similaires afin de mettre unterme au phénomène des habitationsillicites. Trois maisons situées en pleintissu urbain, à Gdyel, ont été raséesdurant l’été. Ces extensions ont été éri-gées à hauteur d’un terrain vague, unepratique qui a amené les élus locaux àagir vite afin de stopper le phénomè-ne. Un travail de fond est mené dansce sens a indiqué M. Dadi, puisqu’ils’agit d’être vigilants en identifiant tou-

te nouvelle construction érigée illici-tement. En prévision de la saisonestivale, quinze habitations illicitesérigées au niveau de la commune bal-néaire de Kristel ont été également démolies en présence des représen-tants de la wilaya, de la daïra, de l’APC

et des éléments de la gendarmerie. En2010, trois maisons non réglementai-res érigées sur la bande côtière desplages d’Aïn Defla et Sidi Moussa dansla zone de Kristel ont été démolies.L’opération, la première du genre dansla wilaya d’Oran, a été menée con-formément à l’application de la loi surla protection et la valorisation du lit-toral. Le wali d’Oran a insisté, lors desdifférents briefings avec les chefs dedaïra et les maires de la wilaya, sur lanécessité d’intensifier la lutte contre lesconstructions illicites, et de procéderà la démolition des habitations dont les familles ont bénéficié de logements.

2ème rocade, pénétrante du port,

route Kristel-Arzew, complexe olympique….

Des méga-projets pourrépondre au développementmultisectoriel de la wilaya

la trémie, situé à l’intersection duboulevard Millenium et la premièreRocade Sud, est très attendu. Il aurapour conséquence d’assurer unefluidité du trafic routier dans unezone abritant, entre autres, le com-plexe olympique de Belgaïd, avecson stade de football de 40 000spectateurs, ainsi que le nouveaupôle universitaire de plus de 80 000places pédagogiques. Les respon-sables locaux estiment que de gran-des perspectives de développement touristique à Oran sont liées au pro-

 jet de la voie du littoral de la corni-che reliant la localité de Kristel à

 Arzew, sur une longueur de 25 km.L’objectif assigné à cette liaison ra-pide est d’assurer des échanges flui-des et confortables par le littoral

entre Arzew et Oran en passant parKristel ainsi que de permettre lacréation de nouvelles zones touris-tiques. Elle aura également pourobjectif de créer un second accèspour la ville d’Arzew qui abrite unezone pétrochimique. Un autre pro-

 jet est en voie d’étude pour la réa-lisation d’une pénétrante reliant 

 Arzew à l’autoroute Est-Ouest. Ledéveloppement du secteur du tou-risme sera favorisé par la moderni-sation du CW 75, entre Canastel et Kristel. Une route traversant unezone montagneuse qui offre une

 vue extraordinaire sur la côte est d’Oran. Ce projet offrira également de larges opportunités au dévelop-pement des zones d’extension tou-ristique (ZET) et assurera demeilleures conditions de sécuritéaux usagers empruntant le littoralest d’Oran. Enfin, le mégaprojet de

la liaison du port d’Oran à l’auto-route Est-Ouest, dont la premièretranche de 8,41 km a été lancée fin2014, contribuera fortement à lacroissance économique locale. Il

 vise également l’allègement du tra-fic, notamment sur l’axe du ravinblanc, et dotera la wilaya d’Orand’un réseau de route moderne.Dans sa région ouest, à l’instar durenforcement de l’accès à la corni-che, la wilaya d’Oran a bénéficiéde plusieurs opérations, telles quela création de deux voies sur la cor-niche supérieure ainsi que la réali-sation de plusieurs ouvrages d’art,comme celui de l’échangeur, prèsde la base navale de Mers El Kebir,

 visant le désenclavement de certai-nes localités limitrophes.

   P   h .  :

   B .

   H .

   K  a  r   i  m

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ORANIE22Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

Cheikh Guetbi

L a mise à niveau des struc-tures déjà existantes les quelles, dans leur majori-

té, ne répondent pas au mini-mum d’exigence, est la premiè-re action engagée mais qui setrouve, une année après, enco-re au stade de l’étude technique.Devant l’importance de la sta-tion thermale de Hammam Bou-ghrara qui fait partie des 10 sta-tions visées par une stratégied’ensemble sous-tendant la re-lance du secteur, 75 milliards ontété mobilisés, dans un premiertemps, pour le développementstructurel, notamment la réhabi-litation des structures de l’héber-gement, de la restauration et deloisirs dans leurs dimensionstechniques et commerciales ain-si que l’acquisition de nouveauxmatériels et moyens de soin,l’aménagement ou encore l’em-bellissement dans un objectif d’un meilleur service client, dequalité et de rentabilité.  Vu son importance, cette sta-tion a été visitée récemment par

Hadj Mostefaoui

Décidée coûte que coûte à

 joue r dans la cour desgrands, la radio publique locale vien t de célébrer sa douzièmeannée. Présentant quotidienne-ment un riche programme d’in-formation continue de proximitéet de variétés culturelles, animéespar d’excellents journalistes detalent, cette radio est suivie detrès près par les habitants detoute la wilaya, y compris ceux

de quatre wilayate limitrophesdepuis la date d’entrée en ex-ploitation de la TNT. Des figu-res emblématiques du mondescientifique, de la culture, desarts et des lettres, des sommitésde renommée mondiale, tel l’il-

Mohamed Bensafi

Le directeur de wilaya de laCNAS, le Dr Abdelhakim Fe-

rhaoui, récemment installé, a, ce

lundi, mis à la disposition des jour-nalistes locaux une fiche de pressedans laquelle il est question desnouvelles dispositions en matièrede recouvrement des cotisations desécurité sociales contenues dans laloi de finances complémentaire(LFC) 2015. Un moyen supplé-mentaire, après la caravane d’in-formation sur l’emploi, pour appor-ter à l’opinion publique plus de lu-mières sur ces nouvelles mesures,plutôt avantageuses. Des nouvel-les dispositions qui concernent enpremier lieu le bénéfice d’unéchéancier de paiement pour lesadhérents avec dégrèvement totaldes majorations et pénalités de re-tard. Les employeurs et les person-nes exerçant une activité non sala-

riée, comme les redevables de coti-sations de sécurité sociale, peuvent bénéficier d’un échéancier de paie-ment de ces cotisations, avec exo-nération des majorations et pénali-tés de retard à l’issue du versement de la dernière échéance due. Pour cela, les concernés doivent introdui-re une demande de paiement descotisations antérieures auprès del’organisme de sécurité socialecompétent avant le 31 mars 2016.Il est mentionné aussi, en rapport à l’article 60 de la présente ordon-nance, parue dans le Journal offi-ciel (J.O) n°40 du 23 juillet 2015,que toute personne active occu-pée, non assujettie à la sécurité so-ciale, peut s’affilier volontairement à la sécurité sociale auprès du ré-gime des salariés pour le bénéfice

des prestations en nature de l’as-surance maladie et maternité,moyennant le versement mensueld’une cotisation à sa charge au

Selon le communiqué de la sû-reté de wilaya, les éléments de

la brigade des stupéfiants relevant de la police judiciaire de la sûretéde daïra d’Oulhaça, ont, tout ré-cemment, réussi à démanteler unréseau spécialisé dans la commer-cialisation de drogue rejetée par lamer, à la suite d’une informationqui leur est parvenue. L’exploitationde cette information et les missions

d’investigation ont permis aux po-liciers de mettre la main sur ce ré-seau composé d’au moins deuxdealers qui activaient sur l’axeOulhaça-Remchi où il a été procé-dé à l’interpellation et à l’arresta-tion de A.B (âgé de 27ans, origi-naire de la commune de Oulhaça)en possession d’une quantité de1,200 kg de kif traité. Ce dernier prétendait être un pêcheur ama-

Abbad Miloud

Ce mardi, le wali, accompagnédes autorités locales civiles et 

militaires, a procédé à l’inaugu-ration de deux infrastructures de jeunesse et de sport au niveau dedeux communes, Ouled Ben Ab-delkader et Chlef.  A Ouled Ben Abdelkader, c’est le stade communal de footballqui a connu des travaux de re- vêtement en gazon synthé tique5ème génération, d’éclairage per-mettant de disputer des matchsen nocturne et un foyer implan-té dans l’enceinte du stade. Lestravaux de réhabilitation ont con-cerné principalement les tribuneset les vestiaires.  Dans ses différentes interven-

tions, le wali a mis en exergue

Dix personnes impliquées dansdes affaires de drogue et de dé-

tention d’armes blanches, âgées entre20 et 46 ans, de la ville de Mostaga-

nem, ont été arrêtées par les servicesde la sûreté de wilaya de Mostaganem,et cela suite au traitement de trois af-faires, a-t-on appris auprès de la cellu-le de communication de corps de sé-curité. Ces dangereux individus, dont des repris de justice, sont impliqués

MAGHNIA 

Station thermale HammamBoughrara, une métamorphose

à l’horizon

les efforts déployés par l’Etat 

pour la réalisation des infrastruc-tures au profit de la populationen général et les jeunes en par-ticulier. Il a longuement insistépour leur entretien. Il a annon-cé que quatre stades commu-naux et sept complexes sportifsde proximité ont connu plu-sieurs aménagements qui ren-trent dans le cadre de la mise àniveau. Il a parlé d’une maniè-re sommaire d’un ambitieuxprogramme qui a été retenu et concerne, pratiquement, toutesles communes de la wilaya. Ilcomporte des pistes d’athlétismeavec plusieurs couloirs, des pis-cines, des aires de jeux de foot-ball, des complexes sportifs deproximité, etc., ainsi que des réa-

lisations en cours dont certaines

accusent des taux d’avancement 

des travaux appréciables.  Au niveau de la même com-mune, la délégation a visité lechantier de réalisation d’une sû-reté de daïra dont les travaux sont sur le point d’être achevés. Sur place, le wali a demandé deséclaircissements détaillés concer-nant les travaux de réalisation dela structure avant d’instruire lesresponsables concernés pour lestravaux permettant d’assurer laprésence de toutes les commodi-tés et le respect du délai imparti.  Puis la délégation s’est rendueà Chlef où il a été procédé àl’inauguration d’un stade de foot-ball de proximité, revêtu en ga-zon synthétique, situé à la zone 4du quartier périphérique de

Ouled Mohamed.

CHLEFDeux infrastructures de sports inaugurées

lustre savant Abderrahmane Ta-djedine, directeur du CNRS àMeudon (France), décoré de lalégion d’honneur, tout récem-ment, par le président françaisFrançois Hollande, passé à l’an-tenne, et tant d’autres enfants dubled qui se sont exprimés sur lesondes de cette radio locale. Lalangue amazighe a également unelarge place dans le créneau ho-raire hebdomadaire, puisque pasmoins de sept heures lui sont consacrées, entre information et 

 varié tés cul turell es. Une initia ti- ve qui a eu un écho f avorab le àtravers l‘ensemble du territoirede la wilaya et plus particulière-ment à Boussemghoun dont toute la population est d’origi-ne berbère et où le tamazight est 

la langue courante la plus usitéedans tous les foyers de cette vil-le. Une cérémonie de remise deprix aux meilleurs candidats quiont participé aux différentesémissions éducatives et culturel-les, a été programmée en cettemémorable journée de ce mar-di dernier par la direction decette radio au siège de la mai-son de la culture en présencedes autorités civiles et militairesde la wilaya. Il faut dire que cet-te radio est foncièrement déter-

minée à boucler en apothéoseson cycle d’adolescence grâce àses nombreuses émissions qui ont séduit et charmé un large publicy compris l’auditoire des régionsles plus profondément enclavéesdu sud de la wilaya.

EL-BAYADHLa radio locale souffle

sa 12ème bougie

le ministre du Tourisme et del’Artisanat lequel a insisté pour que les travaux démarrent du-rant le mois de novembre afinqu’elle puisse faire face au grandflux de curistes et de visiteurs.  Mise en exploitation en 1974,elle est devenue depuis long-temps la principale destinationthermale au niveau national oùchaque année, des milliers decuristes viennent profiter desbienfai ts des eaux et de laboue thermales locales.  Des dizaines de véhicules et de bus déposent quotidienne-ment les visiteurs qui, par défaut d’espace, s’installent à mêmel’espace vert. A l’origine de cet important flux, le peu de lieuxde détente et également les ver-tus des eaux de la station.  En effet, l’eau de ce comple-xe thermale, qui est sulfatée et bicarbonatée à 45 °C, est salu-taire dans les traitements derma-tologiques et les affections res-piratoires. La station dispose ac-tuellement de plusieurs infras-tructures d’accueil qui s’avèrent insuffisantes, dont un hôtel de

30 chambres, 14 bungalows, 16appartements et d’un restaurant de 200 couverts. Actuellement,l’établissement assure des soinsthermaux d’une capacité de 160soins/jour et une balnéothérapiede 1200 bains/jour. La stationqui traite les affections en rhu-matologie, dermatologie et gy-nécologie, utilise 2 techniquesde traitement et de soins, à sa- voir le traitement par les eauxthermales tels les douches lom-baires, aux jets, le massage sousl’eau et traitements complémen-taires tels l’application de laboue thermale et paraffine, vi-bromassage, inhalation réédu-cation fonctionnelle. L’investis-sement dans la ressource humai-ne par le truchement de la for-mation et du recyclage du per-sonnel est un volet qui est éga-lement pris en charge dans cet-te mue au niveau de la stationthermale de Hammam Bou-ghrara laquelle fait partie des 65infrastructures touristiques pour lesquelles le gouvernement aalloué 70.5 milliards de dinarspour leur mise à niveau.

Le développement du tourisme devient, au côté de celui 

du secteur de l’agriculture, l’une des principales priorités des pouvoirs publics afin de faire face

à l’actuel défi économique.

taux fixe de 12%, assise sur uneassiette dont le montant est égal auSNMG.Les ayants droit de la per-sonne active affiliée volontairement bénéficiant également des presta-

tions citées. La LFC 2015 note aus-si dans son article 54, «hormis lescas d’un contrat d’apprentissage éta-bli conformément à la législation en vigueur, tout recrutement d’un jeu-ne travailleur n’ayant pas atteint l’âge prévu par la loi, est puni d’uneamende de 10 000 DA à 20 000DA». Par ailleurs, tout employeur quin’a pas procédé à l’affiliation à lasécurité sociale, dans les délais pré- vus par la législation en vigueur, destravailleurs qu’il emploie, est pas-sible d’une amende de cent milledinars (100.000 DA) à deux cent mille dinars (200.000 DA) par tra- vailleur non affilié, et d’une peined’emprisonnement de deux (2) à6 (six) mois ou de l’une des deuxpeines. En cas de récidive, l’em-

ployeur est passible d’une amendede deux cent mille dinars (200.000DA) à cinq cent mille dinars(500.000 DA) par travailleur nonaffilié, et d’une peine d’emprison-nement de deux (2) à vingt-quatre(24) mois. Toutefois, ces dispositionsne s’appliquent pas à l’employeur qui procède, dans un délai desoixante jours, à compter de la datede publication de la présente loi, àl’affiliation de l’ensemble des tra- vailleurs non déclarés qu’il emploie,soit au plus tard le 22 septembreprochain. Cette affiliation ouvredroit à l’exonération des majorationset pénalités de retard dès versement de l’intégralité des cotisations prin-cipales dues. Enfin, dans le mêmecommuniqué, il est souligné que lesconcernés peuvent se rapprocher 

des services de la CNAS pour deplus amples informations et/ouéclaircissements, où le meilleur ac-cueil leur sera réservé.

 AÏN TEMOUCHENTLa CNAS explique les nouvelles

mesures dans les relations de travail

teur, les enquêteurs prouveront lecontraire sauf qu’il avait de bon-nes connaissances de la météo ma-rine et de tout ce que pouvait con-tenir des courants marins (!). Aumoment de son arrestation, il était au guidon d’une motocyclette et sedirigeait vers un douar de la région,ajoute t-on encore dans le commu-niqué. Une perquisition de son do-micile, ordonnée par le procureur 

près le tribunal de Béni-Saf, permet-tra de découvrir 07 autres kilogram-mes de kif dissimilés dans un gara-ge. Les enquêteurs sont toujours àla recherche de son complice, unrésidant de la commune de Rem-chi. Du reste, le dossier de cette af-faire a été confié à un juge d’ins-truction près le tribunal de Béni-Saf,lequel a ordonné la détention pré- ventive du mis en cause. M. B.

OULHAÇA Ils revendaient la drogue

rejetée par la mer

dans des affaires de consommation et de trafic de drogue, de psychotropeset de détention d’armes blanches illici-tes. L’opération s’est soldée par la sai-

sie d’une quantité de kif traité, des psy-chotropes, des téléphones portables,des armes blanches prohibées et unesomme d’argent, considérée commerevenu de la transaction. Enfin, tou-tes les personnes arrêtées ont été dé-férées devant la justice. H. B.

MOSTAGANEMArrestation de 10 personnes impliquées

dans des affaires de drogue

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CENTRE & ESTLe Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015   23

Horaires des prières pour Alger et ses environs 

El Fedjr04h57

Dohr12h45

Assar16h20

Maghreb19h07

Icha 20h27

26 dhou el qîda 1436 

A. Ouelaa

Depuis quelques jours, des

fonctionnaires et des élusde l’APC Ben M’Hidi, en

l’occurrence les membres de lacommission sociale ainsi que le

maire, défilent devant le magistrat

instructeur près le tribunal d’El-Tarf 

en charge de l’affaire de l’arnaqueaux logements L.P.A et le fameux

cachet portant le numéro 08 ayant

servi aux documents de pré-affec-

tations de ces logements virtuels

puisque ne figurant dans aucun

programme, dont ont été victimes

quatorze personnes habitant lacommune d’El Bouni, wilaya de

 Annaba et à qui des sommes con-

Ali Chabana

L ’Algérie sera représentée au fes- tival africain cinématographi-

que de Khouribga (Maroc) dans sa13ème édition par le long métragede fiction « J’ai 50 ans », du réa-lisateur Djamel Azizi, film sorti en2014. Signalons que 14 films pren-dront part à la compétition officiel-le de ces joutes cinématographiquesqui débuteront le 12 septembre. Lecinéaste producteur, D. Azizi ren-contré à Tébessa où a eu le tourna-

es investisseurs ayant obtenu des

 terrains et qui n’ont pas entaméleurs projets ont été mis en garde par le wali de Jijel, Larbi Merzoug, au

cours d’une séance de travail tenuemardi au siège de la wilaya. Un dé-

lai de six (6) mois a été accordé auxpromoteurs «réticents» pour lancer leurs projets d’investissement sous

peine de se voir retirer leur agrément,a-t-il déclaré au cours de cette réu-

nion à laquelle ont pris part cent tren-te-sept (137) investisseurs. M. Me-rzoug, rappelant que seuls «6 ou 7projets» ont connu un démarrage

réel sur le terrain, a indiqué que cet-te rencontre a pour objet de «cerner 

et de sérier les problèmes et les diffi-cultés rencontrés par les promo-teurs». Il a notamment rappelé les

orientations et les mesures prises par les pouvoirs publics à la suite de la

récente rencontre du gouvernement avec les walis pour la promotion de

l’investissement. Tous les directeursdu conseil de wilaya et les responsa-bles de plusieurs autres structures

concernées par l’acte d’investir ont pris part à cette réunion où il est 

apparu que le tourisme, l’agroali-mentaire, l’habitat, la santé, l’agricul-

Une opération de relogement des familles qui occupaient 

des logements insalubres à OuedZenati (44 km à l’ouest de Guelma)a touché mardi 110 foyers, a-t-on

constaté. L’opération a concernédes habitants des cités Benboulaïd,20-Août 1955, Rih-Loucif, les «dixchouhada» et les Mûriers qui ont étérelogés dans des appartementsneufs construits dans cette commu-

L ’alphabétisation est un «chan-  tier ouvert» nécessitant de

dresser le bilan des réalisationsaccomplies et de mesurer les ef-

forts qui restent à fournir pour l’éradication de l’analphabétis-me, a estimé mardi à Batna Mo-hamed Ider, représentant de laministre de l’Education nationa-le. Consciente du rôle vital del’alphabétisation dans la promo-tion de la vie économique et sociale, l’Algérie s’est engagée,depuis plusieurs décennies, àrelever ce défi à la faveur d’unesérie de plans et de programmes,notamment à travers la stratégienationale d’éradication del’analphabétisme des adultes(2007-2015) qui a permis deréduire le taux d’analphabétis-me qui n’était plus que de 14,77% à fin 2014, a ajouté ce res-ponsable au cours d’une ren-

contre organisée à l’occasionde la célébration de la 49 ème

 Journée inter nationale de lut-te contre l’analphabétismeautour du thème «Alphabétisa-tion et sociétés durables». Dansun message adressé à cette oc-casion, M. Ider a souligné quecette journée internationale,consacrée cette année au lienentre l’alphabétisation et le dé- veloppement durable, est uneoccasion de rappeler une sim-ple vérité : «l’alphabétisationchange la vie et même plus,elle en sauve». Il a invité lespersonnes ne sachant ni lire niécrire à s’engager sur le che-min salutaire de l’alphabétisa-

tion qui revêt un intérêt crucialdans le processus de consoli-dation de la cohésion et l’épa-nouissement sociaux et qui n’est pas du ressort exclusif des pou- voirs publics, mais aussi de tou-te la société. M. Ider a également soutenu que l’alphabétisationqui facilite l’accès à la connais-

Une personne a été arrêtéefin de la semaine dernière

dans la localité de Mechtras, à32 km au sud de Tizi-Ouzou enpossession de près de trois kilo-grammes de kif traité, a indiquémardi un communiqué de la sû-

reté de wilaya. Le mis en causedans cette affaire, âgé de 22 ans,a été interpellé lors d’une souri-cière tendue par la brigade de

Une cérémonie de sortied’une promotion de 190

agents de l’ordre public a étéorganisée lundi au centre d’en-traînement de l’unité 101 dumaintien de l’ordre de Beni Me-rad (Blida), indique un commu-niqué de la sûreté de wilaya. Lapromotion a bénéficié d’une for-mation spéciale théorique et ap-pliquée portant, entre autres, sur les techniques policières, et des

entraînements physiques et 

sance et enclenche un processusd’autonomisation et de confian-ce en soi qui profite à tous,«constitue un puissant accéléra-

teur de développement dans lamesure où elle autonomise lespopulations en les rendant plusaptes à opérer des choix éclai-rés et lucides dans tous les pro-cessus sociaux». «Il s’agit aussid’un droit humain, d’un outild’autonomisation personnelleet d’un facteur de développe-ment social et humain», a esti-mé de son côté le directeur del’Office national d’alphabétisa-tion et d’enseignement pour adultes (ONAEA), Kamel Kher-bouche, qui a fait observer qu’il existe encore en Algérieplus de 4,10 millions d’adultesne sachant ni lire, ni écrire, nicompter, et dont les deux tierssont des femmes. L’Algérie af-

fiche une volonté «inébranla-ble et volontariste» pour uneéradication complète de cefléau. Une volonté qui s’est tra-duite, selon M. Kherbouche,par une hausse sensible des bé-néficiaires des programmesd’alphabétisation, dont le nom-bre a connu une augmentationsignificative, passant de 78.546au cours de la période 2007-2008 à 106.208 durant la sai-son 2014-2015, soit une aug-mentation de 16,52 %, et par untaux d’analphabétisme qui a étéramené à 14,77 % en 2014 par rapport à l’année 2008 où cemême taux dépassait les 22 %.  Dans le cadre de cette journée,

l’antenne locale de l’ONAEA aprévu plusieurs manifestations àla maison de la culture de Bat-na dont une exposition des réa-lisations des apprenants inscritsen classes d’alphabétisation ainsiqu’une cérémonie de remise dedistinctions à des acteurs assidusde la lutte contre l’illettrisme.

BATNA L’analphabétisme,un chantier ouvert

sportifs, soutenus par des visitessur le terrain, est-il souligné dansle même document. Présidéepar Aïssa Naïli, contrôleur depolice et directeur de la sécuri-té publique (DSP) à la direc-tion générale de la Sûreté na-tionale (DGSN), cette sortie depromotion a été baptisée dunom du chahid du devoir,l’agent de police Benyoucef Tayeb, qui avait exercé à la

sûreté de daïra de Boufarik.

BLIDA Des renforts pour la police

lutte contre le trafic de stupé-fiants qui a exploité des rensei-gnements faisant état d’un traficde drogue à Mechtras, a-t-on fait savoir. Présenté, lundi, au par-quet de Draa El Mizan, ce mêmeindividu a été placé en détention

préventive pour le chef d’accu-sation de «détention de stupé-fiants à des fins de commerciali-sation», a-t-on ajouté.

TIZI-OUZOUTrafic de kif, une arrestation

GUELMA 110 familles relogées

ne. Les importants moyens detransport mobilisés pour les démé-nagement ont été renforcés par descamions dépêchés depuis les com-munes d’Ain Reggada et de Bordj

Sabbat, a indiqué le chef de la daï-ra d’Oued Zenati, Rabah Katti. Ceresponsable a souligné que l’opé-ration entre dans le cadre de la ré-sorption de l’habitat précaire, con-formément à des listes de bénéfi-

ciaires établies en 2007. Il a égale-ment fait savoir que 200 autres fa-milles seront relogées à DjenaneLouz, dans la même commune, oùdes logements en construction sont 

en voie d’achèvement. Les servicesde la daïra d’Oued Zenati ont déjàprocédé, en mars 2014 et en jan- vier 2015, au relogement de 90 fa-milles qui vivaient dans des bidon- villes, a-t-on rappelé.

ture et les services étaient les cré-

neaux les plus sollicités par les can-didats à l’investissement. Des promo-teurs ont fait état de difficultés se rap-

portant, entre autres, au problème depermis de construire, de finance-

ment, de disponibilité de terrainsd’assiette ou d’emprise pour la réa-lisation de dépendances nécessaires

au fonctionnement des chantiers. S’agissant de l’habitat, qui a domi-

né les débats à l’ouverture de la ren-contre, un promoteur opérant auPOS (plan d’occupation du sol) Est,à l’entrée de Jijel, a alerté les auto-

rités sur les dangers pouvant surve-nir d’une retenue collinaire située à

proximité du terrain où neuf (9) toursd’habitation de 14 étages sont encours de réalisation pour un délai de

trente (30) mois. Le promoteur im-mobilier Mounir Benziada, a affirmé

que les eaux de cette retenue peu- vent, en ruisselant, provoquer des

infiltrations et affecter la structure deces ensembles immobiliers. La solu-tion, a-t-il préconisé, serait de vider 

cet ouvrage et de le traiter pour sup-primer toute menace potentielle.

 Dans le domaine des structures desanté, un autre promoteur a prévu

de réaliser une clinique de radiothé-

rapie et un centre d’accueil pour fa-milles accompagnant leurs malades.Cet investisseur, médecin de son état,

soutient s’être heurté à la faiblessede l’assiette foncière qui lui a été oc-

troyée (1.200 m2) pour concrétiser ce projet d’ensemble sanitaire, fai-sant savoir au passage que la wilaya

de Jijel occupe «la triste 1 ère  placedans le domaine des maladies can-

céreuses». Pour rappel, cinq (5) nou- velles zones d’activités seront crééesà Jijel en parallèle à la pénétranteautoroutière devant relier le port de

Djendjen à El-Eulma (Sétif). Desti-nées à booster l’investissement, ces

zones seront implantées à hauteursdes échangeurs prévus dans le pro- jet de réalisation de cette pénétrante

qui reliera Jijel à la wilaya de Sétif  via la wilaya de Mila sur 103 km.

  En matière d’investissement privé,cent trente-sept (137) dossiers ont été

 validés à Jijel de 2011 à ce jour. Ilsconcernent essentiellement le touris-me, l’agroalimentaire et la promotion

immobilière pour un investissement global de 75 milliards de dinars avec,

à la clé, la création de 14.158 emplois,ont indiqué les services de la wilaya.

JIJELLes investisseurs n’ayant pas entamé

leurs projets mis en garde

séquentes d’argent auraient étésoutirées. Cette affaire qui a dé-frayé la chronique locale, commerapporté dans ces mêmes colon-nes, remontent à quelques mois,

lorsque quatre personnes parmi les victimes de ces logements se sont présentées au chef-lieu de wilayaet ont demandé une audience auP/APW qui ordonna sans perdre detemps que tous les cachets luisoient restitués et procéda au chan-gement de toutes les serrures desbureaux de l’APW et le wali desuspendre sur-le-champ les fonc-tionnaires mis en cause. De tous lescachets récupérés auprès de l’em-ployé concerné et indûment gar-dés par lui, celui portant le numé-

ro 08 de la commune de Ben M’Hi-di intrigua le plus. En effet, ce fa-meux cachet, gage de confianceutilisé dans la délivrance des affec-tations qui n’étaient qu’un leurre

afin de percevoir de l’argent, necesse de faire couler beaucoupd’encre parmi les élus de la com-mune de Ben M’Hidi. Le maire,quant à lui, prétend qu’il ne con-naît pas ce cachet et qu’il a déposéune plainte sur sa disparition il y atout juste un mois. Ledit cachet a servi de 2013 à2014. Enfin, cette affaire, à la fa- veur de l’instruction en cours, auraà mettre toute la lumière et à situer dans cette affaire les responsabili-tés des uns et des autres.

EL-TARF

Arnaque aux logements

ge du film, ainsi qu’à Hammamet,a confirmé l’information. Cette fic-tion, une coproduction avec la té-lévision nationale qui d’ailleursl’avait diffusée dernièrement, met-tait en jeu des personnages de troisgénérations, le grand-père, le fils et le petit-fils, sur fond de conflit fami-lial, dans un de ces villages du fondde l’Algérie, au passé glorieux du-rant la guerre de libération natio-nale. Djamel Azizi, propriétaire desa propre boite de production«Youkous production», ayant déjà

réalisé des documentaires et longsmétrages de fiction, venait d’ache- ver le tournage d’une autre produc-tion, du genre polar «les fouilleurs»dont les scènes avaient été tournéesau quartier pittoresque de la Cas-bah, sur une histoire de trafic depsychotropes, se terminant par unmeurtre et mettant en cause de grosbonnets. Enfin, pour rappel, lemême metteur en scène avait par-ticipé récemment avec ce film « J’ai 50 ans », à la fespaco d’Oua-gadougou, au Burkina Faso.

TÉBESSA «J’ai 50 ans» au festival africain

cinématographique

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 Jeudi 10 septembre 2015

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PENSÉEA la mémoire 

de notre très 

cher père 

M. ZEGHOUDI 

MUSTAPHA

qui nous a quittés 

le 11 Septembre 2014.

L’homme est exceptionnel que nous n’oublierons jamais.

Ton épouse et tes enfants 

Ilhem - Naouel - Zakaria et 

Chahrazed demandent 

qu’ALLAH YERAHMEK.

Ta fille Ilhem 

PENSÉEBELKACEMI BACHIR.

Hommage à notre cher père qui est parti trop tôt, cela fait 10 ans (11-09- 2005) qui n’a laissé que son sourire et son visage sur quelques photos. Si les fleurs poussent au ciel Mon Dieu, cueillis- en un bouquet pour nous, place-les dans les bras de notre cher père et dis-lui que ça vient de ses enfants : Chahrazède - 

Khadidja - Mohamed - Ali - Rachid - Babi - Chérifa et sa femme Mme BELKACEMI de Maraval, sa belle-mère Mme KADI et ses beaux-fils de Marseille, dis-lui qu’on l’aime et qu’il nous manque, lorsqu’il te sourira donne-lui un gros bisou et serre-le dans tes bras. Sans oublier la famille BENABED de Maraval et FARADJI ainsi que la famille MECHERI (Tante Aïcha) de Castors.Repose en paix cher père 

Tes filles et fils 

PENSÉEA ma très chère OUAHRANI OUAFIAToi qui aimais tant l’Aïd El-Adha, il est pour bientôt,tu disais qu’il ne me fatiguait pas avec tout ce qu’il demandait comme effort. Durant ces occasions, ton absence est durement ressentie. Quatre années 

se sont écoulées et c’est toujours la même tristesse.Pour ce pénible souvenir, je demande à ceux qui t’ont connue d’avoir une pieuse pensée pour toi et prier Dieu de t’accueillir en Son Vaste Paradis.

Ton frère OUAHRANI qui n’a pu t’oublier et qui ne t’oubliera jamais 

PENSÉEUne pensée à notre très chère maman HADJERI Fatiha 

Née DERKAOUI.

Déjà 1 an que tu nous as quittés (le 10/09/2014). Toi qui as su nous apprendre ce qui est le courage, la persévérance et la foi. Toi,maman, qui as été le plus bel exemple de générosité et d’amour inconditionnel que 

nous ayons pu avoir ; aucune parole ne saurait exprimer le vide et la douleur que ton absence a laissés dans notre quotidien et dans notre cœur. Ton sourire, le soleil dans tes yeux et tes bras qui contiennent tout l’amour du monde nous manquent énormément. Tu resteras toujours dans nos cœurs. Repose en paix chère maman.

Tes enfants et ton mari qui t’aiment pour la vie 

AVIS DE DÉCÈSLes familles CHEÏKH et BENKAHLAont l’immense 

douleur de vous faire part du décès de leur frère 

CHEÏKH MOHAMED dit « HADIDOU »

le 08 Septembre 2015 à l’âge de 70 ans.

Domicile mortuaire : 10, Rue des Pommiers - 

Plateau - ORAN.Walid NEDJAR 

PENSÉE - 40ÈME JOURA la mémoire de notre cher frère BADACHE 

HACENE 

décédé à l’âge de 53 ans - 40 jours sont déjà passés depuis que tu nous as quittés,laissant un vide immense que rien ne pourra jamais combler. Tu restes 

toujours présent dans nos cœurs aussi longtemps que nous vivrons.Ton image est éternellement gravée dans nos mémoires. Nous prions ceux qui ont connu notre cher frère Hacène d’avoir une pieuse pensée à sa mémoire - Puisse Dieu, Le Tout- Puissant, lui accorder Sa Sainte Miséricorde.

REMERCIEMENTSLes familles MAATALLAH et BENMAÏSSA et apparentés ne 

remercieront  jamais assez toutes les personnes qui leur ont témoigné, de loin ou de près, leur compassion et leurs prières à l’Eternel suite au décès de leur mère, sœur, tante 

BENMAÏSSA ZINEB 

survenu le 06-09-2015 à l’âge de 65 ans 

A Dieu nous appartenons,à Dieu nous retournons.

Louanges à Dieu.

PENSÉEIl y a 03 ans 

nous quittait 

notre chère 

KADI Aïcha ,

enseignante à Frenda, fille de 

Si Driss et KHELLIL Z.

Une prière est demandée à 

ceux et celles qui l’ont connue,

merci par avance.

Repose en paix chère sœur.

Ton frère Salah Eddine.

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COMMUNICATION26Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

DÉCÈSLa famille RAHIM a la douleur de faire part 

du décès de son fils Abdelmadjid 

survenu hier à l’âge de 47 ans.

L’enterrement a eu l ieu hier au cimetière de Aïn Beïda.

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CONSTANTINE   27Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

Horaires des prières pour Constantine et ses environs 

El Fedjr04h45

Dohr12h31

Assar16h06

Maghreb18h53

Icha 20h13

 26 dhou el qîda 1436

A. Mallem

Si tout se déroule, comme il a été

convenu mardi, avec les représentants de l’Entreprise brésilienne

‘Andrade Guttierez’ (AD), en charge du

chantier de la trémie de Ziadia, les tra- vaux pourront reprendre, dans ce chan-

tier, le plus tôt possible. La date de re-

prise devait être fixée au cours de la réu-nion, programmée hier mercredi, entre

le directeur des Travaux publics (DTP)

de Constantine et le directeur général

d’AD qui devait se déplacer, spéciale-

ment d’Alger pour discuter des modali-

tés de reprise de ce chantier qui est à

l’arrêt, depuis la fin du mois d’août, àcause du retrait de l’entreprise brésilien-

ne. Le retrait avait été motivé par les

contraintes rencontrées sur le parcours

du chantier et aussi par des problèmes

financiers qui, selon les Brésiliens, blo-

quent le travail d’AD.  «Monsieur, pourquoi ne reprenez-vous

pas le travail ? », a demandé justement

le directeur de wilaya des Travaux pu-

blics (DTP) de Constantine, au repré-

sentant de l’Entreprise brésilienne An-

drade Guttierez (AD), lors de la visite

effectuée, mardi après-midi, au chan-tier par le wali, M. Hocine Ouadah. Et

l’interpellé de répondre : «Parce que les

contraintes, toutes les contraintes, au

niveau de Ziadia n’ont pas encore été

levées. Et c’est clair qu’on ne peut pas

travailler dans ces conditions. Surtoutqu’au niveau de l’aménagement sud,

nous avons trouvé d’autres contrain-

tes : des conduites d’eau qui ont été

détruites par une entreprise turque. Et

cela fait beaucoup trop et c’est très

dangereux auss i !» . Le DTP, M. Zahnit

Salim, a expliqué, au wali, les donnéesdu problème en insistant sur le fait que

les déplacements de réseaux qu’il faut

réaliser sont nombreux et qu’il est vraique toutes les contraintes ne sont pas

levées, mais qu’il y a, quand même,

d’autres tâches qui ont été données à

d’autres entreprises et ces dernières sont

Soixante-six (66) automobilistes ont été pris en fla-

grant délit, au mois d’août dernier, d’utilisation de télé-phones portables, au volant.

Ce chiffre figurant sur un bi-lan d’activités des services desécurité de la voie publique,au courant du mois d’août,transmis, hier, à notre rédac-tion, ne représente pas le phé-nomène à sa juste dimension.Ce n’est que la partie visiblede l’iceberg. Malgré les sévè-res sanctions infligées auxautomobilistes pour utilisationdu téléphone portable pen-dant la conduite, les automo-bilistes, dans leur grande ma- jorité, continuent à faire fi dela réglementation.  On peut, aisément, le cons-tater sur les routes, le nombrede conducteurs qui tiennent le

 volant d’une main et gardent l’autre collée à l’oreille avecun téléphone portable, est ahurissant. Et, lorsque les uti-lisateurs de portables au vo-

A. El Abci

L es habitants de la cité Sakiet Sidi-Youcef, plus con-

nue par «La Bum», sont danstous leurs états après qu’undes résidents a déversé destonnes de terre et de gra- vat s dan s une pla cet te duquartier afin d’empêcher des jeunes de veiller sur leslieux, empêchant les rive-rains de dormir et retrou-

 ver le repos compensateur des tracasseries de la journée.  Selon certains de ces habi-tants rencontrés hier, la placet-te en question est transforméequasiment tous les soirs enune espèce de lieu de palabreset autre rencontre et particu-lièrement en été, et où les jeu-nes restent jusque pratique-ment au petit jour.  Et nos interlocuteurs depoursuivre que bien évidem-

A. E. A.

L es habitants de la commu

ne d’Aïn S’mara se plai-gnent du manque sinon del’absence d’espaces verts, dedétente et de loisirs et récla-ment l’aménagement de lieuxde repos et de distraction, qua-si inexistants, et certains ont qualifié la situation de catas-trophique, «particulièrement en été», disent-ils.  Selon des résidents de la citédes 1.650 logements, en pleincentre de la ville, c’est totale-ment le règne du béton, pasun seul arbre à l’horizon, ni es-pace de verdure, les bâtimentssuccèdent aux bâtiments et c’est vraiment déplorable.  Un père de famille quinqua-

génaire intervient et se décla-re désolé de voir que la villen’a pas d’endroits où s’oxygé-

A. Mallem

 A  l’instar du chantier de la trémie deZiadia qui a été inspecté mardi par 

le wali, le directeur des Travaux publics(DTP) et le directeur de l’Administra-tion locale (DAL), le projet de réalisa-tion, par une société chinoise, d’unerésidence de wilaya au niveau de la citédes Castors, semble rencontrer, lui aus-si, des difficultés, mais celles-là d’ordre

financier uniquement, alors que le chan-tier en question n’en est qu’à sa phasede terrassement. En arrivant au chan-tier, M. Hocine Ouadah n’a trouvé sur le site que le coordinateur des opéra-tions de la société chinoise, un Algérien,comme interlocuteur.  Et aucun Chinois dans les parages. Cereprésentant était là pour lui communi-quer juste une information de sa tutelledemandant au chef de l’exécutif de lawilaya une réunion d’urgence pour dé-bloquer la situation et lui expliquer lesréticences qu’ils ont à remplir leurs en-gagements antérieurs. Aussi, exprimant son étonnement devant cette attitudedes Chinois, le wali dira sèchement àl’endroit de ce représentant: «A maconnaissance, les réticences des Chi-

nois se limitaient au montant de ceprojet qui était arrêté à 73 milliards,et pas à autre chose. Pourquoi alorscette absence ?». Au départ, poursui- vit le wali, cette const ructi on faisa it partie de ce qu’on appelle les mesuresd’accompagnement. Car, en contre-

Réalisation d’une résidence de wilaya

Les Chinois se rétractent !

66 conducteurs pris, au mois d’août

Utilisation outrancière du téléphoneau volant

lant s’approche d’un barragedes services de sécurité, ouqu’ils voient une quelconqueprésence policière sur la rou-te, on les entend, souvent, dire

à leurs interlocuteurs «je doiscouper un instant, le temps dedépasser le barrage», «je terappelle dans un moment, jesuis devant des policiers».  En présence de contrôles desServices de sécurité sur la rou-te, les conducteurs s’«excusent » auprès de leurs interlocu-teurs, cachent le téléphone et font comme si de rien n’était,tenant le volant à deux mainset un esprit fortement concen-tré sur la route. On trompela vigilance des Services sé-curité et on fait fi de sa pro-pre vigilance sur la route !?L’utilisatio n de télépho nesportables, au volant, est sou-

 vent à l’ori gine d’accident s,parfois tragiques, mais per-sonne ne semble prendre ausérieux cette interdictionqu’on feint de respecter de-

 vant le po licier ou le gendar-me. Pourquoi ? Manque decivisme, absence de cons-cience et de responsabilitéchez le citoyen automobilis-

te. En tout cas, le phénomè-ne de l’utilisation du porta-ble, au volant, mérite uneétude approfondie et dessanctions appropriées. Il y a,quand même, parmi les con-ducteurs qui, lorsqu’ils reçoi- vent un coup de téléphoneou se trouvent dans la con-trainte d’utiliser leur télépho-ne portable, au moment dela conduite, se garent sur lebas-côté de la route, discu-tent le temps qu’il faut, puisrepartent en toute tranquilli-té. Rien de perdu et tout àgagner, en préservant sa vieet celles des autres.  Le bilan du mois d’août re-

lève, par ailleurs, qu’on déplo-re 2 morts et 35 blessés dans34 accidents enregistrés sur les routes de la wilaya deConstantine. A.Z.

«La Bum» envahie par la bouement, cela ne se passe passans occasionner des déran-gements aux riverains, où lesblagues racontées à haute voixse mêlent à d’autres moinsdrôles, ponctuées souvent par des prises de bec qui finissent parfois par des bagarres.Dérangé au plus haut point par ces soirées, l’un des rive-rains n’a pas trouvé mieux qued’appeler à la rescousse desamis travaillant sur des chan-

tiers, pour déverser les cargai-sons de leurs camions sur laplacette en question. Il est vraique pour un temps et à causedes tonnes de terre et de gra- vats déversées , la cité s’est débarrassée des «fêtards»bruyants, cependant et à l’oc-casion des dernières grandesintempéries du mois d’août dernier ainsi que des pluies deces jours-ci, c’est toute la citéSakiet Sidi-Youcef qui s’est re-

trouvée embourbée dans dela gadoue, de la pierraille mê-lées à des détritus divers. Lerésultat de cette situation est une gêne considérable pour les piétons et les habitants dela cité qui ont des difficultésdans leurs déplacements, pour les courses quotidiennes,d’une part, et des bouchonsmonstres pour les automobi-listes qui, surtout aux heuresde pointe, avancent pratique-

ment pare-choc contre pare-choc. Pour avoir plus de dé-tails sur le sujet, ainsi que sur les mesures que les autoritésdu secteur urbain de Ziadia,dont dépend administrative-ment la cité La Bum, envisa-gent de prendre pour régler ceproblème, nous avons essayéde contacter à plusieurs repri-ses le chef du secteur ou ledélégué urbain de Ziadia,mais en vain.

Aïn S’mara

Le béton, rien que le bétonner et encore plus de voir sesenfants cloîtrés à la maison,pour absence de lieux de dé-

tente ou de jeux. Bien sûr,ajoutera-t-il, «nous entendonsparler d’aménagement par-ciet d’autres par-là, malheureu-sement sur le terrain, c’est plu-tôt le désert. Il n’existe quasi-ment pas d’espaces de verdu-re dignes de ce nom à part quelques herbes d’ailleurs fol-les, qui poussent dans certainsendroits». Concernant les jardins publics,il n’en existe pas du tout, ce quin’est pas normal pour une villede l’envergure d’Aïn S’mara.Malheureusement, poursui- vront-ils, «les choses en sont là»,faisant remarquer que «pour-tant les projets ne manquent 

pas à l’instar d’une piscine, dont les travaux de réalisation ont commencé mais ont été aban-

donnés après pour des défautsdans la construction».  Questionné sur ce sujet, le

 vice-président de l’APC, M. Azizi, reconnaîtra l’existenced’insuffisances en la matière,mais réfute l’absence totaled’espaces de verdure dans sacommune. Et d’affirmer, dansce cadre, qu’au contraire, « de-puis l’installation du conseilmunicipal, pas moins de cinqespaces verts ont été program-més et réalisés dans la villed’Aïn S’mara et aussi dans lalocalité de H’richa Amar, sansparler du projet de trois autresespaces verts, dont un jardinpublic. Alors que d’autres espa-ces de verdure sont encore pro-grammés à la cité des 1.650logements et à celle des 114

logements, qui sont des projetssectoriels, c’est-à-dire relevant du budget de la wilaya et dont la réalisation dépend de la di-rection de l’urbanisme de lawilaya et de sa politique d’amé-lioration urbaine ».

 Trémie de Ziadia

Vers la reprise du chantieren train d’y travailler. «Certaines vont achever le travail dans une semaine»,a-t-il affirmé, en estimant que les Brési-liens auraient dû continuer le travail, sur certains axes, en attendant la levée detoutes les contraintes. Le représentant 

brésilien ne l’entend pas de cette oreilleet il a fait savoir, au wali, qu’à la mi-août déjà, au cours d’une réunion avecle secrétaire général, promesse lui avait été faite que les contraintes seraient le- vées au plus tard, le 31 août. Malheu-reusement rien n’a été fait. D’autre part,son entreprise se trouve dans une situa-tion financière qui atteint les limites et qu’il faut des fonds pour organiser deséquipes de travail.  Le wali, après avoir écouté, aussi, lesexplications et les points de vue du bu-reau d’études qui a identifié les contrain-tes et conclu à leur levée, pour relancer les travaux, celles de l’entreprise EPTPqui participe au chantier, a conclu quel’objectif n°1, auquel il faut travailler dans l’immédiat consiste à la levée detoutes les contraintes. Déclinant le pro-blème sur deux volets, M. Ouadah aestimé que celui du paiement qui est subordonné à la réévaluation et à lapassation de l’avenant ne pose pas pro-blème et il prend à sa charge de le ré-gler «avec qui de droit», dira-t-il en fai-sant allusion au ministère des Finances.  «Le second volet a trait à la néces-sité de libérer tout le couloir. Et c’est ce que nous allons faire, aussi. Mêmes’il faut, pour cela, que le DTP soit là,tous les jours, de manière à accélérer tous les travaux de déviation pour li-bérer le couloir et permettre à AD deramener son matériel et se redéployer sur l’intégralité du chantier». Le repré-sentant brésilien s’est engagé, lui, àtransmettre ces nouvelles données àses supérieurs. Et le directeur général

d’AD devait être à Constantine, hier mercredi 9 septembre, pour se réunir avec le DTP pour mettre en place lesnouvelles dispositions et fixer la datede reprise du chantier.

partie de tous les projets dont ils ont bénéficié, les Chinois se sont engagésà réaliser le projet de résidence offi-cielle de la wilaya. Mais ils se sont rebif-fés affirmant qu’ils ont trouvé que celaleur reviendrait plus cher que prévu.«Nous avons coupé la poire en deux, aindiqué M. Ouadah, et nous avons ac-cepté de prendre à notre charge la par-tie équipement. Le reste demeurant àla charge des Chinois.

  Et les autorités centrales ont approu- vé cet arrangement . Mais les choses sesont arrêtées là. Logiquement, ilsauraient dû revenir, mais je vois qu’ilsne sont pas là. Qu’est-ce qu’on doit comprendre alors ? Qu’ils se désis-tent ?» . Et le chef de l’exécutif de se de-mander encore si les Chinois ont réelle-ment la volonté de prendre en chargela réalisation de ce projet moyennant une révision à la hausse, comme il aété convenu avec eux au début.«Et c’est la question qu’il faut leur po-ser», a dit le wali au représentant de lasociété chinoise. Le wali a ajouté enco-re concernant ce projet que tous les pro-blèmes réglementaires ont été régléspour arriver finalement à occuper le ter-rain et lancer les travaux de terrasse-

ment. Mais au bout du compte, les cons-tructeurs ont préféré partir mystérieu-sement. En définitif, le wali a donné sonaccord sur le principe de tenir une réu-nion avec les Chinois et a instruit sonsecrétaire général pour les convoquer au cabinet le lundi 14 septembre à 14h.

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S PORTS28Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

Adjal L.

L a quatrième journée du championnat de Ligue  1 débute cet après-

midi avec un derby program-mé comme annoncé par laLFP, au stade du 5-Jui llet,

une enceinte qui sera prised’assaut, l’entrée étant gra-tuite à cette occasion. Alorsque l’USMH partage le fau-teuil avec le CRB, le NAHD,lui, se retrouve au douzièmerang après les deux défaitessubies d’affilée face à l’AS-MO et au CRB. Apparem-ment, ce derby s’annonce

M. Zeggai

 A près une trêve de deux semaines, le champion-

nat de ce groupe reprendrases droits avec le déroule-ment de la quatrième jour-née qui sera amputée dumatch ASO-MCEE, reportéen raison de la participationdes Eulmis à la Ligue deschampions d’Afrique.  Pour les autres empoigna-des, c’est l’incertitude où iln’est pas écarté d’enregistrer quelques changements auclassement général. Le lea-der actuel, le CAB, évolueraà domicile face au Paradou AC. L’avantage du terra in,l’engagement physique et l’expérience sont autant 

M. Benboua

Pour le compte de lasixième et dernière

 jour née de la phase depoules de la Ligue deschampions d’Afrique defootball, groupe B, l’USM Alger donnera la répliquedemain à la formationsoudanaise d’El Merrikh, àKhartoum, dans un matchsans enjeu pour les deuxéquipes, qui ont déjà com-posté leurs billets pour lesdemi-finales. Leaders in-contestés de leur groupeavec 15 points grâce à cinq victoires de suite, les Us-mistes tenteront de conser- ver leur invincibilité danscette poule, même si leur mission ne s’annonce pasaisée devant un adversai-re intraitable dans son an-tre d’Oum Dormane.  L’USMA, amoindrie par l’absence de huit joueurs

A. L.

C’est la reprise deschampionnats de la

DNA, une reprise très at-tendue par les clubs, les joueurs, les entraîneurs, lesdirigeants et même par lepublic. Car dans ce palier,il existe une flopée de clubsambitieux qui rêvent de dé-crocher la timbale, à l’ima-ge du PAC la saison écou-lée, au terme d’une coursequi a tenu en haleine tout le monde. Les gars du Pa-

radou ont coiffé leurs ri- vaux au bout d’un long

M. B.

 A   l’instar des autresgroupes, les pension-

naires de la région Est duchampionnat nationalamateur reprendront, de-main, la compétition offi-cielle avec, cette fois, unnouveau promu en lice, àsavoir l’US Tébessa, qui aaccédé avec brio. Aussi, et après la montée de la JSMSkikda en Ligue 2, c’est l’AB Merouana, relégué àla suite d’une saison miti-gée, qui a pris sa place.Pour les autres clubs, cet-te saison représente beau-

Le coup d’envoi du cham- pionnat d’Algérie «Ex-

cellence» de handball (mes-sieurs), de la saison 2015-2016, sera donné ce vendre-di avec la participation de 14clubs dont les deux promusl’IC Ouargla et le WAB Ouar-gla.La JSE Skikda, cham-

Ligue des champions d’Afrique :

El Merrikh - USMA, vendredi à 18h00

Un dernier tour pour la formecadres, s’est envolée mar-di après-midi pour le Sou-dan, où elle a effectué troisséances d’entraînement,dont une sur la pelouse dustade qui accueillera larencontre. A noter que lecapitaine Khoualed,Benayada et El Orfi ont été laissés au repos par lestaff technique, alors queKoudri, Seguer, Beldjilali,Belaïli et Boudeboudan’ont pas effectué le dépla-cement avec l’équipe et ce,afin de préparer au mieuxleur prochaine sortie enchampionnat devant leMCO, prévue mardi pro-chain. Pour l’entraîneur Hamdi Miloud, qui est entrain de faire l’unanimitéautour de lui, le parcoursde l’équipe en Ligue deschampions est très positif  jusque -là : « Nous avonscertes réalisé un sans-fau-te, mais le plus dur reste à

faire. Nous allons jouer auSoudan avec la même ré-solution et la même enviede vaincre. Lors des demi-finales, nous n’aurons pasdroit à l’erreur et c’est laraison pour laquelle nousdevons prendre très ausérieux chaque rencontreet ce, en dépit de l’absen-ce d’enjeu ». A noter quel’USMA rencontrera dansle dernier carré le deuxiè-me du groupe A, où pasmoins de trois clubs, le TPMazembe (RD Congo), leMA Tétouan (Maroc) et  Al-Hilal du Soudan se dis-putent les deux billets qua-lificatifs lors de la 6e et der-nière journée. Enfin, il est utile de rappeler que cetterencontre sera dirigéepar un trio d’arbitreségyptiens, à savoir GehadZaghloul Grisha, Tahssen Abo Sadat Bedyer et Ay-man Degaïsh.

Division nationale amateur - Centre

Le RCK, la JSD, la JSMC potentiels favorissuspense animé surtout par le RCK, la JSD et la JSMC . Dans ce groupecentre, faut-il reprendre lesmêmes en ce qui concernele statut de favoris ? Laquestion reste posée, car lastabilité n’est pas la vertupremière dans notre foot-ball et tous les effectifs su-bissent de gros change-ments, selon l’offre, la de-mande et les moyens detout un chacun. On nedoute pas un seul instant de la bonne volonté des

acteurs de ce groupe où ilsemble que le niveau glo-

bal soit meilleur que celuides autres groupes. Entous cas, il accueille cettesaison deux nouveaux, leRC Béni-Thour et le RCBoumerdès. Il va sans direque cette entame va s’ef-fectuer sous le sceau del’inconnu, même si on pré-sume que les clubs ayant animé le championnat écou-lé tels le RCK et la JSD vont faire preuve d’ambition pour répondre aux vœux de leurssupporters. Justement, et pour le compte de cette

première journée, le RCK et la JSD recevront, ce qui cons-titue certainement un avan-tage. Mais ils se garderont detout excès de confianceface à leurs visiteurs, res-pectivement le WR M’sila et la JSM Cheraga. Avant d’émettre tout pronostic, at-tendons les résultats des ren-contres de cette première journée qui nous aideront à situer les forces et les fai-blesses de tout un chacun.

Vendredi à 16h00

Skikda:   ...................... JSES ......... - ........CRBM

Alger (20-Août): ......RCK ......... -........WRMBourouba: ................ USMC...... -........ WAB

Samedi à 16h00Dar El Beïda: ..........CRBDB.... -........ USFBBA Lakhdaria: ............... IBL........... - ........ MCMBoumerdès: .............RCB ......... -........ JSHDOued Amizour: .......USOA ...... -........ NARBROuargla: ................... CRBT....... - ........ IBKEK Jijel (huis clos): ......JSD .......... -........JSMC

Division nationale amateur - Est

Beaucoup de prétendantssur la ligne de départ

coup, notamment les pré-tendants qui devraient se

bousculer au portillonpour espérer arracher unbillet pour l’étage supé-rieur d’ici le mois de mai2016. En tous cas, cettepremière journée seracelle des retrouvail lespour l a p lupar t deséquipes qui se connais-sent déjà et qui s’effor-ceront d’emblée de se pla-cer dans le bon wagon. Oncitera, à titre d’exemple, leMO Constantine, l’ESGuelma ou encore l’USTébessa, qui tenteront defaire le plein à domicile en

accueillant respectivement le NRB Touggourt, Hamra

 Anna ba et le HB Chel -ghoum Laïd. D’autres for-mations, qui ont déçu lasaison écoulée, seront at-tendues également. Oncitera, en effet, l’AS AïnM’lila et l’USM Annaba,qui s’affronteront d’en-trée dans un duel pro-metteur. Pour sa part,l’US Biskra, qui veut fai-re de l’accession son prin-cipal objectif cette fois,s’opposera à l’AB Me-rouana, alors que l’USM Aïn Be ïda se ren dra àKhenchela avec la fermeintention d’ouvrir soncompteur. Enfin, le NCMagra, qui n’a jamaistracé d’objectif clair et 

précis, devrait tenter derevoir ses ambitions à lahausse, dans la mesureoù le club a toujours sutirer son épingle du jeu, seclassant dans la partiehaute du tableau.

Vendredi à 16h00

Magra: .............................NCM ......... - ....... E.CSoudani Boudjemaâ: ....ESG .......... - ....... Hamra

Constantine: ...................MOC ......... - ....... NRBT Tébessa: ..........................UST .......... - ....... HBCL Annaba: ............................ USMAn ..... - ....... ASAMKhenchela: ......................USMK ....... - ....... USMABBiskra: .............................USB .......... - ....... ABM

Samedi à 16h00Batna: ..............................MSPB ....... - ....... CRVM

Football - Ligue 1 - Match avancé

Le NAHD dos au mur

favorable aux Harrachis qui,sans être flamboyants, occu-pent tout de même le haut du tableau. Et pourtant, tout en se montrant satisfait, lestaff technique ne verse pasdans l’euphorie, étant cons-cient que beaucoup de tra-

 vail reste à faire, notamment sur le plan offensif. Il ne fau-drait pas omettre de prendreen considération les pro-fonds changements ayant touché l’effectif. Il se trouveque cet aspect ne trouble pasoutre mesure Boualem Cha-ref, habitué à ce cas de figu-re dans un club qu’il connaît 

à fond. Face à un NAHD, cer-tainement habité par le désir de se ressaisir après les deuxdéfaites, les coéquipiers deBoucherit se tiendront sur leurs gardes tout en spécu-lant sur une autre victoire.Dans le camp du NAHD,

l’heure est à la morosité. Desobservateurs estiment quel’effectif est mal utilisé par l’entraîneur Iaïche, plus que jamais sur la sellette. Il se dit que le président Ould Zmirlia décidé de mettre son en-traîneur devant ses responsa-bilités. Cela ressemble fort àun ultimatum. Il faudrait donc un nul ou une victoirenadiste pour que Iaïche pour-suive sa mission.

Aujourd’hui à 18h00

Alger (5-Juillet): ..... USMH...... -........NAHD

Ligue 2

Une reprise prometteused’atouts pour les gars des Aurès, mais attention à cetteformation du PAC qui restetout de même capable du

meilleur comme du pire. A Sidi Bel-Abbès, l’USMBA aura une belle carte à jouer à condition de battre sonhôte du jour, le CRBAF, ver sion Che rif Hadjar (ex-MCEE). C’est dans les cor-des des Be labés i ens àmoins que les gars duChabab, préoccupés par leur mauvais début de champion-nat, n’en décident autrement.Le CABBA, quant à lui, veut exploiter les déplacements dela JSMS et de l’ABS pour sehisser vers le haut du tableau.La venue de l’OMA et sonnouveau coach Osmane

constituent une belle aubai-ne pour les Bordjis, mais at-tention à l’excès de confian-ce. A Saïda, le match MCS-

OM est considéré commel’affiche de cette journée en-tre deux prétendants quiont l’obligation de glaner les trois points. Du suspen-se en perspective. L’autreattraction de ce round auralieu entre l’USC, toujours àla recherche de son premier succès de la saison, et la JSMS, un promu qui a enta-mé la compétition sans lemoindre complexe. De soncôté, la JSMB n’aura pas ledroit à l’erreur chez elle avecla réception de l’Amal Bous-saâda qui n’est pas facile àmanier. Les Béjaouis ont in-térêt à gagner ne serait-ce quepour éviter le doute. Enfin àKhroub, l’ASK, toute auréo-

lée de son dernier nul flatteur ramené d’El Eulma, recevral’USMMH dans un matchouvert à tous les pronosticsentre deux formations n’ayant pas encore goûté à la joie dela victoire.

Vendredi à 16h30

Saïda: ....................... MCS......... - ........ OMOum El Bouaghi: .... USC ......... -........JSMS

A 18h00BBA: ......................... CABBA .... - ........ OMA Bel-Abbès: ............... USMBA.... - ........ CRBAFBatna: ....................... CAB ......... - ........ PACBéjaïa: ...................... JSMB ....... - ........ ABSKhroub: ....................ASK ......... - ........ USMMH

Handball - Championnat d’Algérie Excellence

Coup d’envoi demainpionne d’Algérie, et récent  vainqueur de la Super-Cou-pe d’Algérie, sera opposéeau promu l’IC Ouragla, alorsque l’autre promu, le WABOuargla affrontera le CRBBaraki, le détenteur de laCoupe d’Algérie. Une fois, cen’est pas coutume, le GS

Pétroliers qui a écrasé lacompétition nationale depuisplus de deux décennies, est sorti bredouille la saisonécoulée, il débutera la com-pétition à Bordj El Kiffan faceà l’O El-Oued. Deux clubsont été rétrogradés au palier inférieur: il s’agit du HBC El-Biar et de l’O.Maghnia.Le système de compétition

adopté pour la nouvelle sai-son prévoit un groupe uniquede 14 clubs, avec un cycle«aller-retour» à l’issue du-quel, le club totalisant le plusgrand nombre de points serasacré du titre national.

Vendredi à 15h00

Skikda: ..................... JSE Skikda - IC OuarglaBaraki: ...................... CRB Baraki - WAB OuarglaB.B.A: ....................... CR Bordj Bou Arréridj - MC OranBordj El Kifene: ...... GS Pétroliers - O El-OuedAïn Touta: ................ ES Ain Touta - MB Tadjenanet Saïda: ....................... MC Saïda - CRB MilaChelghoum Laïd: .... C Chelghoum Laïd - GS Boufarik 

   P   h .  :

   A  r  c   h .

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FENETRES   29Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

MÉTÉO AUJOURD’HUI DEMAIN

ANNABA

CONSTANTINE

ALGER

BÉCHAR

CHLEF

 TIARET 

MASCARA

 TLEMCEN

MOSTAGANEM

ORAN

ALGÉRIEFERRIES

DÉPART ARRIVÉE

ORAN / ALICANTEJeu 10 -18h00 Ven 11 -07h00

Sam 12 -18h00 Dim 13 -07h00

Lun 14 -18h00 Mar 15 -07h00

ALICANTE / ORANVen 11 -19h00 Sam 12 -07h00

Dim 13 -19h00 Lun 14 -07h00

Mar 15 -19h00 Mer 16 -07h00

ORAN / MARSEILLE

Mer 09 - 12h00 Jeu 10 - 15h00Lun 14 - 12h00 Mar 15 - 13h00

 MARSEILLE / ORANVen 11 - 12h00 Sam 12 - 12h00

Mar 15 - 16h00 Mer 16 - 16h00

Dim 20 - 12h00 Lun 21 - 12h00

Septembre

Plutôt ensoleillé

Max.32 -Min.22

Plutôt ensoleilléMax.34-Min.22

 Averse s éparsesMax.34-Min.21

Plutôt ensoleillé

Max.36-Min.21

EnsoleilléMax.33 -Min.18

Ensoleillé

Max.37 -Min.22

EnsoleilléMax.36- Min.24

EnsoleilléMax.28 -Min.16

EnsoleilléMax.24- Min.13

EnsoleilléMax.29-Min.19

THÉÂTRE RÉGIONAL D’ORAN

 w  Vendredi 11 septembre à 10h au T.R.O«Ma Assghara Meni»

 Auteur & M ise en scène : Cheggag Safi a

et Boualem Abdelhafid (T.R.O)-------------------------------------------------------------------

 w  Mardi 15 septembre à 15h au T.R.O w  Vendredi 18 septembre à 10h au T.R.O

«EN NAHLA» Adapt et mi se en scène : Abdelkhalek Houari (T.R.O)

-------------------------------------------------------------------

 w  Jeudi 17 septembre et w  Vendredi 18 septembre à 18h au T.R.O

Dans le cadre de Constantine capitale de la culture arabe

«CIRTA»

 Auteur : Chahl a HARK ATMise en scène : Azzedine Abar (T.R.O)

-------------------------------------------------------------------

 w  Samedi 19 septembre à 18h au T.R.ODans le cadre de Constantine

capitale de la culture arabe

SPECTACLE FRANÇAISO.N.C.I

-------------------------------------------------------------------

 w  Mardi 22 septembre à 15h au T.R.O w  Vendredi 25 septembre à 10h et

 w  samedi 26 septembre à 15h au T.R.O«WASSAM OUEL MALIKA»

 Auteur : Azzed ine AMA RI

Mise en scène : Youcef GOUASMI (T.R.O)-------------------------------------------------------------------

 w  Mardi 29 septembre à 15h au T.R.O«EN NAHLA»

 Adapt e t mise en scène : Abdelkh alek Ho uari (T.R.O)

TRAIN

Départ ArrivéeORAN - ALGER

06h25 11h29

08h00 12h30

12h30 17h39

15h00 19h30

ALGER - ORAN06h25 11h29

08h00 12h30

12h30 17h39

15h00 19h30

ORAN - MAGHNIA07h30 11h05

12h50 16h22

16h00 19h42

MAGHNIA - ORAN04h45 08h09

08h50 12h22

14h05 17h26

ORAN - RELIZANE

17h15 18h47

RELIZANE - ORAN

05h25 07h17

ORAN - BECHAR

20h30 05h46

BECHAR - ORAN

20h00 05h00

ORAN - CHLEF (AUTORAIL)

16h15 18h22

CHLEF - ORAN (AUTORAIL)

06h50 09h11

ORAN - TÉMOUCHENT

08h10 09h11

17h02 18h03

 TÉMOUCHENT - ORAN

06h15 07h14

15h05 16h05

ORAN - SBA

17h00 18h22

SBA - ORAN

05h40 06h58

Cotations hebdomadaires des billetsde banque et des chèques de voyage

Billets Achat Vente

1 USD 97,66 103,63

1 EUR 107,89 114,50

1 CAD 75,37 79,98

1 GBP 152,31 161,64

100 JPY 78,96 83,79

1 SAR 26,04 27,63

1 KWD 322,42 342,34

1 AED 26,59 28,21

100 CHF 10.130,86 10.750, 71

100 SEK 1.136,84 1.206,90

100 DKK 1.445,87 1.534,41

100 NOK 1.195,13 1.270,22

 Chèques

de voyage Achat Vente

1 USD 98,65 103,63

1 EUR 108,98 114,50

1 CAD 76,13 79,98

1 GBP 153,86 161,64

100 JPY 79,76 83,79

100 CHF 10.2 33,7 1 10. 750, 71

100 SEK 1.148,38 1.206,90

CINÉMATHÈQUE D’ORAN w Jeudi 10 septembre-14h30 : «Femmes entre elles» de Mi-

chelangelo Antonioni ( Italie 1955 V.O STF

-17h00 :  «Blow-UP de Michelangelo

 Antonio (Itali e/1966 V.O STF)

-----------------------------------------------

 w Samedi 12 Septembre-14h30 :  «Blow-UP de Michelangelo

 Antonio (Itali e/1966 V.O STF)

-17h00 :  «Profession reporter»De Michelangelo Antonioni (Italie/1975

V. Anglaise STF)

-----------------------------------------------

 w Dimanche 13 Septembre-14h30 : «Profession Reporter»

de Michelangelo Antonioni.

Italie/1975 V. Anglaise. STF

-17h00 : «Le mystere d’Oberwald» de Mi-

chelangelo Antonioni. Italie/1980 V.O. STF

Septembre

Art de la scène

MUSIQUE CLASSIQUE«L’Orchestre Lamoureux»

 Lundi 14 septembre à 19h au Théâtre NationalAlgérien (Alger)Dans le cadre du Festival Culturel International de Mu-sique Symphonique . Fondé en 1881, L’Orchestre La-moureux est un orchestre symphonique français en ré-sidence au Théâtre des Champs-Elysées. L’OrchestreLamoureux a créé les plus grandes œuvres de la musi-que classique française de la fin du XIXe et du XXesiècles (Saint-Saëns, Ravel, Debussy, etc.).--------------------------------------------------------------------

Musique du monde

Françoise Atlan & Fouad Didi Mercredi 16 septembre à 19h00au Palais de la Culture - Imama Samedi 19 septembre à 18h00 au consecrvatoire municipal "Ahmed Wahbi" Lundi 21 septembre à 19h30à la Salle Mouggar - Alger

Plutôt ensoleillé

Max.33 -Min.18

Plutôt ensoleilléMax.35-Min.19

Plutôt ensoleilléMax.33-Min.16

Plutôt ensoleillé

Max.33-Min.16

EnsoleilléMax.29 -Min.14

Ensoleillé

Max.34 -Min.18

EnsoleilléMax.34- Min.24

Peu nuageuxMax.25 -Min.17

Peu nuageuxMax.22- Min.14

 Averse s éparsesMax.25-Min.17

AIR ALGÉRIE

VOL DEP/ARR

Mer / Jeu/ Ven /DimParis-Or ly - Oran 15h00 / 16h25

 Mer/ VenParis-CDG - Oran 15h15/ 16h45

Mer/Jeu/Ven/DimMarseille - Oran 09h00 / 09h40

JeuMulhouse- Oran 15h15 /16h35

Mer / Jeu/ Ven /DimOran - Paris-Or ly 17h40 / 21h00

 Tunis/ Oran Oran / Tunis

Arrivée DépartLundi / Jeudi

09h45 10h30

------------------- Jeudi -------------------Vol DépartOran - Alger 08h50Oran - Alger 11h20Oran - Alger 16h25Oran - Alger 20h15Oran - Ouargla 07h00Oran - In Amenas 07h00

Oran - Adrar 09h00Oran - Annaba 15h30Oran - Ghardaïa 15h10Oran - Tamenrasset 15h10Alger - Oran 07h00Alger - Oran 10h00Alger - Oran 13h20Alger - Oran 18h25Alger - Oran 20h30Ouargla - Oran 14h00In Aménas - Oran 11h50Adrar- Oran 12h05Annaba - Oran 18h10----------------- Vendredi ---------------Oran - Alger 07h00Oran - Alger 10h50Oran - Alger 13h25Oran - Alger 13h15

Oran - Alger 14h50Oran - Alger 19h00Oran - Alger 19h00Oran - H. Messaoud 09h00Oran - Constantine 15h30Alger - Oran 09h00Alger - Oran 13h00Alger - Oran 17h10Alger - Oran 20h30H. Messaoud - Oran 11h45Constantine - Oran 17h50Tamanrasset - Oran 08h00Ghardaïa - Oran 11h00

I N TERNAT IONAL

------------------- Jeudi -------------------Vol DépartOran - Alicante 07h25Oran - Paris-Orly 08h00Oran - Barcelone 08h25Oran - Lyon 09h00Oran - Casablanca 12h10Oran - Paris-(CDG) 14h00Oran - Marseille 15h25Oran - Toulouse 15h45

Oran - Jeddha 17h40Vol ArrivéeAlicante - Oran 10h40Paris-Orly - Oran 14h10Barcelone - Oran 12h05Lyon - Oran 14h20Casablanca - Oran 16h10Paris-(CDG) - Oran 20h10Marseille - Oran 20h00Toulouse - Oran 19h45Jeddha(j+1)- Oran 07h05----------------- Vendredi ----------------Vol DépartOran - Paris-Orly 08h00

Oran - Toulouse 08h50Oran - Marseille 09h00Oran - Casablanca 14h00Oran - Paris-CDG 14h00Oran - Alicante 15h15Oran - Medine 14h50

Vol Arrivée

Paris-Orly - Oran 14h10Toulouse - Oran 12h50Marseille - Oran 13h35Casablanca - Oran 18h00Paris(CDG) - Oran 20h10Alicante - Oran 18h15

Madrid - Oran 18h30

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TÉLÉVISION30Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

 JEUDI 

VENDREDI 

19.50 J. Edgar

Avec Leonardo DiCaprio,Naomi Watts, Armie Hammer

 Au début des années 70, J. Edgar Hoover,patron du FBI depuis des décennies, dicteses mémoires. Il remonte à l'année 1919,quand A. Mitchell Palmer, son supérieur auministère de la Justice, survit à un attentat et lui confie de plus hautes fonctions. Hoo-

 ver, qui se passionne déjà pour des mé-thodes de travail scientifique, engage He-len Gandy comme secrétaire après avoirbrièvement tenté de la séduire.

19.55 Wayward Pines

Saison 1 - Episode 5- La véritéAvec Matt Dillon, Charlie Tahan,Shannyn Sossamon, Hope DavisEthan s'aventure à l'extérieur de la ville où ilespère trouver de l'aide. Ce qu'il y découvreest loin d'être rassurant. Ben se rapproche deplus en plus d'Amy, une jeune fille rencon-trée à l'académie.Theresa ne voit pas cetterelation d'un très bon œil. Cette dernièreobtient un emploi dans une agence immo-bilière dirigée par un homme étrange.

09.00 Bonjour d'Algérie (direct)10.30 El badra II11.00 Dessin animé11.20 Expression livre12.00 Journal en français12.25 Massadjid oua tarikh13.20 Prière du vendredi (direct)13.45 Abdlemadjid Meskoud

  Chant religieux 15.05 Oom wel'aab ''best of''15.45 Emigria fi douarna

  Film algérien16.50 Dessin animé17.25 Algérie mémoire et miroir18.00 Journal en amazigh18.20 El badra II19.00 Journal en français19.25 Couscous bladi20.00 Journal en arabe20.45 Assrar el madhi II21.30 C'est son show

22.45 CABBA/OMA.ARZ en différé

19.50 Thalassa

- Patagonie, nature extrêmePrésenté par Georges PernoudCap sur la Patagonie chilienne entre l'îlede Chiloé au nord et la Terre de Feu ausud. A bord de son hydravion-taxi, Rodri-

go survole des fjords majestueux et des gla-ciers. Quant à Esteban, il transporte desmarchandises et des passagers le long dela côte aux commandes d'un imposant ferry. Au cœur du détroit de Magellan,

 Juan, un scientifique amoureux des balei-nes, a créé le premier parc marin.

19.55 Le mystère du lac

Avec Barbara Schulz, Cyril Lecomte,Lannick Gautry, Armelle Deutsch

 Alors que Chloé Delval n'a toujours pas étéretrouvée, un suspect est interpellé par lapolice. Mais lors de l'interrogatoire, il de-mande à voir Lise. La policière apprendpar ailleurs que l'adolescente entretenait une correspondance avec cet homme àpropos d'Ana et Marion, les amies de Lisedisparues quinze ans plus tôt.

06.30 Sabah el kheir09.10 Sayidati10.00 Assemblée populaire nationale13.00 Le JT du 13h13.30 Selma

  Feuilleton15.00 Mahla di aâchia

16.25 Mouharib el dawama16.50 Ahlem el mouadjala

  Feuilleton algérien17.30 Fi taani salama18.00 Le JT du 18h amazigh18.20 Bladi wa nassi

  Série19.00 Shahrazad el hikaya el akhira

  Feuilleton20.00 Le JT du 20h20.50 Rana hana22.00 300

  Film00.00 Le JT du 00h00.30 USMH-Nahd

19.55 Envoyé spécial

Présenté par Guilaine Chenu,Françoise JolyKebab : enquête sur le sandwich préférédes ados. Il s'en est vendu près de 300millions l'an dernier en France. Zoom surcet incontournable de la restauration rapi-de • Caméras embarquées : roulez, vousêtes filmés. La «dashcam» (littéralement «caméra de tableau de bord») commenceà faire son apparition en France. Après unaccident, elle peut être une alliée pour dé-terminer les torts des automobilistes.

19.30 Championnatde France Ligue 1

- PARIS-SG / BORDEAUX

19.55 Vendredi, toutest permis avec Arthur

Présenté par Arthur A l'occasion de la rentrée, l'animateur-pro-ducteur propose un numéro spécial et pourla première fois en direct de son émissiond'improvisation. Gad Elmaleh, Dany Boon,Kev Adams, Alessandra Sublet (dernière re-crue de la Une), Michaël Youn, Claudia Tag-bo, Cyril Hanouna et bien d'autres ont accepté

de relever ses défis et de se frotter aux épreu- ves emblématiques du programme, où l'auto-dérision et la bonne humeur sont de mise.

19.55 Les petits meurtresd'Agatha Christie

- Mademoiselle Mac Ginty est morteAvec Samuel Labarthe,Elodie Frenck, Blandine Bellavoir,L'ex-mari d'Alice Avril, Robert Vasseur, est accusé d'avoir égorgé une vieille dame pourlui voler ses économies. Véritable porte-pois-

se, l'ex-époux encombrant se réfugie chez Ali-ce. Soupçonnée de complicité, elle est misesous les verrous par le commissaire Laurence.

19.55 NCIS : enquêtesspéciales

Saison 12 - Episode 3- Des amis très spéciauxAvec Mark Harmon, Pauley Perrette,Michael Weatherly, Sean Murray

En Virginie, les agents du NCIS enquêtent surune voiture qui a été touchée par un obus. Leconducteur est carbonisé. Les enquêteursretrouvent des documents militaires confiden-tiel dans le véhicule. Les investigations mènent l'agent spécial Bishop et le Dr Mallard, surnom-mé «Ducky», à Londres.

19.55 Bones

Saison 10 - Episode 19- Un thé à TéhéranAvec Emily Deschanel, TJ Thyne,David Boreanaz, Michaela ConlinRevenu en Iran pour voir son frère, Aras-too est kidnappé en pleine rue à Téhéran.Les ravisseurs agissent pour le compte deMajid Namazi, un membre du Parlement iranien. Celui-ci menace de le faire empri-sonner s'il n'accepte pas de découvrir cequi est arrivé à son fils, Darius, dont le corpsa été retrouvé en très mauvais état.

19.45 Fast & Furious 6

Avec Vin Diesel, Paul Walker,Dwayne Johnson, Michelle Rodriguez

 Alors que Brian O'Conner, jeune père, cou-le des jours paisibles aux Canaries en com-

pagnie de ses amis, dont Dominic Toretto,en Russie, Luke Hobbs enquête sur unespectaculaire action organisée par OwenShaw et ses hommes. Le policier tire bientôt labande de sa retraite pour stopper les activitésdu criminel. D'autant que Letty, la petite amiede Dominic pourrait être mêlée à tout ça.

19.50 Thor : le mondedes ténèbres

Avec Chris Hemsworth, Idris Elba,Natalie Portman, Tom HiddlestonLoki est retenu prisonnier sur Asgard. Avec

ses compagnons, Thor se bat pour main-tenir la paix dans les Neuf Royaumes. Maisil pense toujours à Jane, restée sur Terre. A Londres, cette dernière est contaminée parde l'Ether, une substance mystérieuse. Celaréveille le terrible Malekith qui a juré d'en-

 vahir et de détruire les Asgariens.

19.40 Dead Silence

Avec Ryan Kwanten, Joan Heney,Amber Valletta, Donnie Wahlberg

 Jamie et Lisa Ashen vivent dans une peti-te ville. Un jour, ils recoivent une boîte con-tenant une inquiétante poupée de ventri-loque. Peu après, Lisa est assassinée du-rant une absence de Jamie. Arrivé avant la police sur les lieux du crime, Jamie est terrifié lorsqu'il entend la voix de sa fem-me décédée près de la poupée.

19.45 Predator 2

Avec Danny Glover, Gary Busey,Maria Conchita Alonso, Bill PaxtonEn 1997, à Los Angeles, les narco-trafi-quants prospèrent et défient la police, ycompris l'inspecteur Mike Harrigan. Un

 jou r, un tueu r inv isi ble mass acre lestruands qu'Harrigan était venu arrêter.L'affaire est confiée à Peter Keyes, un étran-ge agent du FBI, et ses hommes.

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    °    5    7    2    0

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DÉTENTE

Jeux proposés par Chérifa Benghani

Verticalement:Horizontalement:

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CODÉS N°5719

A L M F P T I N U O R E S

D G C

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LES SOLUTIONS

CROISÉS N°5719 FLECHES N°5719

FOUILLIS N°5719 AUTHENTIQUE (Eau - Temps - Tic)

    C    R    O    I    S     É    S     N

    °    5    7    2    0

31Le Quotidien d'Oran

 Jeudi 10 septembre 2015

F A C I L E M E N T

O T A N F I N I R

R O N G E S U C E

E M I R A T S O S

S E C A N T A T

T U T C A R I E

I U L E S G A N T

E R E P R I S E R

R E G A U L E E

S E V E T E S T S

V O Y E L L E S

S O U V E I N E

I L E S C E M

M E S C H U T A

P U T R E V I

L R A U B E N

E N S O R G E

M A I S T A

E T R A T A G E

N O T I C E S N

T U E S I D A

T E N U E U

A B C D E F G H I J

1

2

3

4

56

7

8

9

01

1. Décliner.

2. Faire fissa à l’audition.

Première du primaire.

3. Fait campagne par-ci, par-là.

Acidulé.

4. Faucon femelle.

Production de la clique.

5. Précieux symbole.

Prend racine.6. Bateau. Négation.

7. En clair.

Une affaire d’hommes !

8. Saumonette.

9. Brusque. Note de musique.

10. Bien pauvres.

A. Sans commentaire !

En somme.

B. Cours maigre. Chef d’Etat.

C. Pièces du fond. Vagues.

D. Note élevée.

Symbole du 77. Apre.

E. Pièce de taille. Poisson.

F. Mastoc. Fait partie de labande des cinq.

G. Cri éclaté. Fait l ’innocent.

H. Base balle.

Pas faits en attendant.

I. S’y mit. Pièce de feu.

J. Infinitif. Mises en page.

HOROSCOPE

Poissons

19-02 au 20-03

Bélier 21-03 au 20-04

Taureau 21-04 au 21-05 

Gémeaux22-05 au 21-06 

Cancer 22-06 au 22-07 

Lion 23-07 au 23-08

Vierge 24-08 au 23-09

Balance 24-09 au 23-10

Scorpion 24-10 au 22-11

Sagittaire23-11 au 21-12

Capricorne22-12 au 20-01

Verseau 21-01 au 18-02

Voilà une journée pleined'amour et de gaieté, où

 vous passez d'agréables momentsen famille. Surtout lorsque c'est

 vous qui mettez l'ambiance!

 Aujourd'hui, vous ac-cordez plus d'importance à vosproches, et plus particulière-ment aux membres de votrefamille. Profitez amplement deces moments de bonheur...

Des rentrées d'argent ou des gains occasion-

nels sont à l'ordre du jour. Mi-sez sur votre sens de la com-munication et votre capa-cité à négocier et convaincre.

Mettez en avant vos donset qualités, mais ne vous

braquez pas si l'on n'est pas d'ac-cord avec vous. Essayez de restezneutre et d'envisager un troisième

point de vue.

Même si vous êtes très vo-lontaire et plein d'entrain,

prenez le temps de méditer, d'ef-fectuer une synthèse de vos pen-sées. Demain vous pourrez agiravec encore plus d'efficacité.

Si les amitiés vous déçoi- vent ou que vos projets

semblent stagner, ne vous isolezpas pour autant et méditez plutôtsur ce que vous devez changerpour rebondir.

Vos amis vous sollicitent etles projets ne manquent

pas, mais aujourd'hui vos penséessont principalement dirigées vers

 vos objectifs sociaux.

Un voyage, une forma-tion ou un stage pourrait consti-tuer un pallier important dans vo-tre secteur professionnel ou social.Sachez vous mettre en avant !

Voilà une bonne périodepour faire vos comptes et, si la con-

 joncture le permet, d'élargir votrehorizon professionnel en effec-tuant un stage ou une formation.

Votre partenaire vousboude et vous le prenez

mal ? Plutôt que râler ou reven-diquer, acceptez les remises enquestion. Lâchez du lest et lestensions s'apaiseront...

Votre partenaire ou voscollaborateurs sont au

centre de vos préoccupations,mais vos activités vous prennentsouvent la tête. Ne tirez pas tropsur la corde...

Vous semblez privilégier votre vie professionnelle,

où vous prenez beaucoup de plai-sir à exprimer votre créativité. Et ily a même de l'amour dans l'air!

    C    O    D     É    S 

    N    °    5

    2    3    3

    C    O    D     É    S 

    N    °    5

    7    2    0

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

          

     

     

     

     

     

  

ABSOLUMENT –ALARMER –ANCRAGE – APRES– ARTISAN –ASPIRER –AUTOMATISME –AVENTURE –BABORD –BROUHAHA – CAGE- CARENCE –CHAHUTER –COMEDIE –DOCTEUR –EMBALLAGE –GENIE – GOUSSE -GROUPE –HAMBURGER –MARCHANDISE –METTRE –MEUNIER – MINBAR- MIROIR – MIXEUR

– MODEM – PATIO –POLAR – POLICE –PREAU –PSALMODIER –ROUET –SAROUEL – STORE– ZENITH.

Les 8 lettres restantes composent le tout de la charade suivante :- Mon 1er signifier plus bas.- Mon 2e est un oiseau passereau.- Mon 3e va sans but.Mon tout est un récipient creux et large dans lequel on sert le potage.

S O I R E E U P E G A R C N A

Z E S S U O G A H A H U O R B

M E E R O T S N A S I T R A R

E E N M O D E M L E U O R A S

U I O I T A P D R O B A B H R

N N E R T T E M R A U N A C E

I E R O P H N E V T I M H E I

E G A I R S M E O M B A R I D

R A L R E R N M M U H E E D O

U L O R A T A R R U G P R E M

E L P L U T U G T A L U I M L

T A A R I E E E C I L O P O A

C B E S X R R T E U O R S C S

O M M I E C N E R A C G A B P

D E M E S I D N A H C R A M A

21 01 6 2 11 4 01 11 01 6

01 1 01 8 5 01 8 5 31

6 01 1 01 8 5 1 6

2 01 6 5 01 5 2

1 01 4 6 01 4 7 9 01

2 3 7 01 2 1 4 7 9

8 5 2 8 01 21 01

5 7 01 8 5 8 01 1

2 4 2 3 21 7 4 01

11 4 7 1 01 31 11 4

01 7 01 9 01 8 5

01 5 2 5 31 2 4 5

6 2 6 1 7 5 4 01 4

8 7 01 6 4 01 1 01

01 5 01 6 6 7 6 01 6

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13

14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26

V A M

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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Le QuotidienD'ORAN 

Edition Nationale d'Information 

L’ÉCOLE, DES SOLUTIONS AU LIEU DE PARLER

Ceux qui pariaient sur une rentrée sco-laire dans le meilleur des mondes ensont pour leurs frais puisque les annéespassent, les ministres changent et les

mêmes problèmes persistent et persisteront aprèsle départ de Benghebrit. Surcharge des classes,absence de cantines scolaires, des livres et descahiers à la pelle pour une seule année scolaire,c’est à se demander à quoi pensent les gestion-naires de l’école algérienne. Rien n’a changé etl’immobilisme est devenu la marque de fabriquede responsables centraux incapables de réfléchiraux solutions physiques de l’école et lui redon-ner ses lettres de noblesse. Certes, c’est trop de-mander, mais même le minimum syndical n’estpas assuré dans le cas. La meilleure réponse don-née à l’optimisme béat officiel qui a accompa-gné cette rentrée scolaire est venue des parentsd’élèves d’Adrar qui ont invité Benghebri t à mar-cher dix minutes sous le soleil de leur wilaya.

C’est dire qu’absolument rien n’a été fait poursolutionner des problèmes qui ne demandent pas

 forcément l’intervention de ces experts dont onbâ h l ll l L’é l

Par Moncef Wafi

EDITORIAL

mais l’urgence est de prendre les décisions quis’imposent en ayant le courage d’aller au boutdes convictions. Un cas de figure qu’on ne ren-contre malheureusement pas ces derniers tempset toute annonce officielle fait pschitt avantmême sa concrétisation. Le dernier exemple endate est l’annulation de l’examen de la cinquiè-me (ex-sixième), servie comme une victoire del’actuel staff ministériel. Benghebrit, revenantsur cet acquis pédagogique, a précisé que l’exa-men de passage n’était nullement annulé maisque l’élève devra dorénavant composer dans sonécole. Une révolution, un grand pas de fait endirection de l’excellence et une grande victoire

pour l’école algérienne que cette décision his-torique ! L’école est malade de ses hommes etce n’est ni les diagnostics ni les ordonnances

i l ét bli t d d it L’é l d it

rosives. La solution doit être pertinente, effecti-ve sur le terrain. Aller dans les douars, les villa-ges et les hameaux. Ne pas obliger les élèves duGrand Sud à rejoindre les bancs d’école en sep-tembre quand le soleil fait même saigner leschameaux du nez, essayer d’aménager d’autreshoraires, améliorer la qualité des repas servis àmidi et bannir, une fois pour toutes, cette vio-lence physique exacerbée de pseudo-éducateurs.Une vidéo mise en ligne sur les réseaux sociauxmontrant un directeur d’école corriger des élè-ves du primaire a vite fait de réagir les inter-nautes. Une sauvagerie sans nom et une haineviolente accompagnaient les coups de cet hom-me en face d’un groupe d’élèves paniqués.N’était-ce l’intervention d’une mère de famillequi a extirpé son fils ou sa fille de l’attroupe-ment, tout le monde y passait. Une autre vidéomontre un adulte, enseignant ou directeurd’école primaire, gifler violemment des élèves

de première année et les frapper avec une rè-gle. Des monstres qui n’ont rien à voir avec lesystème éducatif et dont la place est derrièrel b d’ i C là d i t

U

a Tunisie va demander unnouveau plan d'aide au

Fonds monétaire international(FMI), dans un contexte économi-que morose pour le pays, a annon-cé mercredi le gouverneur de laBanque centrale tunisienne, Che-dly Ayari. "Oui, nous allons deman-der un nouveau programme", a ditM. Ayari lors d'une conférence depresse conjointe avec la directricegénérale du FMI, Christine Lagar-de, en visite à Tunis. Le montantet les modalités de ce plan d'aiden'ont pas été arrêtés mais il devraitêtre au moins égal à la ligne de cré-dit consentie par le FMI à la Tuni-sie en 2013, soit 1,7 milliard dedollars, a ensuite déclaré le respon-sable à des journalistes après laconférence. "1,7 c'est l'estimation laplus basse et ça peut être plus, sui-

 vant les besoins, les possibilités et

es attaques meurtrières des rebel-les du Parti des travailleurs du

Kurdistan (PKK) contre l'armée turqueont suscité la colère des nationalistes etdes partisans du pouvoir, qui ont multi-plié en riposte les manifestations con-tre le principal parti pro-kurde du pays.Pour la deuxième nuit consécutive, desmilliers de manifestants sont descen-dus mardi soir dans les rues de plusieurs

 villes turques pour dénoncer les "ter ro-ristes" du PKK et s'en sont pris aux lo-caux du Parti démocratique des peu-ples (HDP), accusé par le régime duprésident Recep Tayyip Erdogan desoutenir le mouvement rebelle. "Cescampagnes d'attaques sont pilotéesd'une seule main, celle de l'Etat", a ac-cusé mercredi devant la presse le copré-sident du HDP Selahattin Demirtas. Dansla capitale Ankara, quelque 7.000 mani-festants ont défilé tard mardi soir dans lecentre-ville pour dénoncer le "terrorisme"du PKK, a rapporté un photographe del'AFP. La police a dispersé les manifes-

tants les plus virulents en faisant usagede gaz lacrymogènes. Un autre grouped'une centaine de personnes a attaqué lequartie r général du HDP incendiant une

n avion de British Airways a prisfeu alors qu'il s'apprêtait à décoller

de l'aéroport de Las Vegas mardi, 172personnes à bord ayant été évacuées dansl'urgence dont au moins sept d'entre elleslégèrement blessées. Il y avait 159 pas-sagers et 13 membres d'équipage à bord,dont trois pilotes et dix personnels debord, selon British Airways. D'après lecompte Twitter de l'aéroport McCarran,sept personnes ont été légèrement bles-sées. Plusieurs télévisions locales faisaienttoutefois état d'un bilan de 14 blessés lé-gers hospitalisés, citant les pompiers ducomté de Clark, dans le Nevada, où setrouve l'aéroport de Las Vegas. British

 Airways a pour sa part évoqué "un petitnombre de clients et de membres del'équipage emmenés à l'hôpital par pré-

caution", dans un communiqué. Dans unenregistrement du cockpit diffusé sur in-ternet et sur des chaînes de télévisionaméricaines, on entend le pilote appelerà l'aide : "SOS ! SOS ! Nous avons be-soin de pompiers !"  Selon l'agence fédérale de l'Aviation(FAA), l'incident a été déclenché lorsque"le moteur gauche du Boeing 777-200de British Airways a pris feu au momentdu décollage", en direction de l'aéroportlondonien de Gatwick.

ept marins indiens sont portés dis-parus au lendemain d'un raid aé-

rien de la coalition arabe contre deuxembarcations dans un port yéménite,a-t-on appris mercredi de source diplo-matique. "Sept des 20 marins indienssont portés disparus dans le raid aérienmardi" dans le port de Khokha, sur la

mer Rouge, aux mains des rebelles chii-tes Houthis, a déclaré le diplomate."Les autres sont en vie", a-t-il ajouté,faisant état d'au moins deux blessésparmi eux. Les 20 hommes se trou-

 vaient sur deux dhows, des embarca-tions traditionnelles, "chargées de pro-duits de consommation, dont une car-gaison de riz" qu'ils devaient livrer auport de Khokha, a ajouté le diplomate.Ce port est proche de celui, plus con-nu, de Hodeida, également aux mainsdes rebelles. Pour sa part, l'agence depresse Saba, contrôlée par les rebelles,indique le raid de la coalition s'est sol-dé par "la mort de 22 Indiens" et "plu-sieurs blessés parmi les Yéménites quiapprovisionnaient en diesel les embar-cations des pêcheurs".

Spectaculaireévacuation d'un

avion de BritishAirways en feuà Las Vegas

Turquie: lesaffrontements

entre le PKKet l'armée

se propagentà la rue

eux employées de maison népalai-ses accusent un diplomate saoudien

de les avoir torturées et violées dans sonappartement de la banlieue de New Del-hi, ont annoncé mercredi des responsa-bles de la police. Ces femmes, de 30 et50 ans, ont porté plainte, accusant ce di-plomate de les avoir enfermées chez luiet de les avoir agressées sexuellement àde multiples reprises, a dit Rajesh Kumarà l'AFP. Une équipe de policiers les a se-courues lundi soir chez le diplomate dansla ville de Gurgaon, en banlieue de Del-hi, après qu'une troisième employée demaison récemment embauchée a alertéune ONG, a-t-il précisé. "Elles ont aussidit que des invités les avaient également

 violées. Pour cela, l'enquête a égalementété ouverte pour viol en réunion". L'am-bassade d'Arabie saoudite a démenti cesaccusations, dans un communiqué adres-sé à l'agence Press Trust of India (PTI)."L'ambassade souligne que ces allégationssont infondées et ne sont pas corrobo-rées", selon ce communiqué.

Deux employéesde maisonnépalaises

accusent undiplomate

saoudien de viol

7 marins indiensportés disparusaprès un raid de

la coalitionarabe au Yémen

S

D

La Tunisie va demander

un nouveau plan d'aide au FMI

les conditions", a-t-il précisé. Lesnégociations avec le Fonds de-

 vraient commencer en "novembreparce que mon idée, c'est faire ensorte qu'au plus tard ce program-me soit efficient au mois de mars

2016", a poursuivi M. Ayari. En2013, le FMI avait octroyé à la Tu-nisie une ligne de crédit de 1,7 mil-liard de dollars sur deux ans dansle cadre d'un plan d'aide destiné àsoutenir la transition politique.

Emigration : la Commission européenneveut créer un fonds pour l'Afrique

a Commission européenne aproposé mercredi de mettre

sur pied un fonds d'urgence pourl'Afrique d'1,8 milliard d'eu ros, queles Etats de l'UE sont appelés àabonder, pour distribuer en prioritél'argent du développement à des paysde transit et d'origine de migrants, no-tamment économiques. "La Commis-sion propose aujourd'hui de mettre enplace un fonds d'affectation spécialed'urgence, doté initialement de 1,8milliard d'euros provenant desmoyens financiers de l'Union, afinde résoudre les crises qui frappentles régions du Sahel et du lac Tchad,la Corne de l'Afrique et l'Afrique duNord", a déclaré son président Jean-

Claude Juncker, lors de son premierdiscours sur l'état de l'UE devant leParlement européen à Strasbourg.La création de cette nouvelle struc-ture vise à ce que "les fonds puis-sent être affectés plus rapidement etsans paperasserie excessive", selonune note de la Commission. Il pourra financer des projets enGambie et Mauritanie, au BurkinaFaso, Cameroun, Tchad, Mali, Ni-ger, Nigeria et Sénégal, ainsi qu'àDjibouti, en Erythrée, Ethiopie, Tan-zanie, Ouganda, au Kenya, Soudanet au Soudan du Sud. Enfin, cinqpays autour de la Méditerranée, laLibye, le Maroc, l'Egypte, la Tunisieet l'Algérie, pourront en bénéficier.

Une mairiefrançaise neveut que des

réfugiéschrétiens

ne petite commune française s'estdite prête mardi soir à accueillir

"une famille" de réfugiés d'Orient "à lacondition expresse" qu'ils soient chrétiens,assurant que ces derniers "n'attaquent pasles trains armés de kalachnikovs" et ne"décapitent pas leur patron". Alors quel'idée de trier les réfugiés selon leur reli-

gion, déjà exprimée par deux maires enFrance, a été vivement critiquée par legouvernement, le conseil municipal deCharvieu-Chavagneux (centre-ouest) aapprouvé à l'unanimité un texte propo-sant d'accueillir uniquement des Chrétiensd'Orient. "Les chrétiens ne mettent pas endanger la sécurité d'autrui", justifient lesélus, en faisant référence à une série d'at-taques djihadistes menées depuis le dé-but de l'année en France. Selon eux, leschrétiens "n'attaquent pas les trains armésde kalachnikovs", contrairement au jeu-ne Marocain maîtrisé fin août dans untrain Thalys Amsterdam-Paris; "ils n'abat-tent pas des journalistes réunis au seinde leur rédaction", à l'inverse des frèresayant décimé la rédaction du journalCharlie Hebdo en janvier; et "ils ne pro-cèdent pas à la décapitation de leur pa-tron comme nous l'avons vu à quelqueskilomètres de notre commune".

U

ne voiture piégée a explosémercredi près d'une prison

à Tripoli, où sont détenus un desfils du dictateur déchu MouammarKadhafi et des responsables del'ancien régime libyen, ont indiquédes sources de sécurité sans faire

Attentat près d'une prison où estdétenu un fils de Kadhafi à Tripoli

état de victimes. L'attentat a eu lieu"à environ 150 mètres du mur dela prison d'al-Hadba al-Khadra etdu QG d'une brigade du ministè-re de l'Intérieur" dans le centre dela capitale libyenne, a déclaré àl'AFP Othman al-Ghellani, porte-

parole du centre pénitencier.

D'après l'enquête préliminaire,"une femme a garé la voiture pré-textant vouloir rendre visite à undétenu", a-t-il ajouté. "L'attentatn'a pas fait de victimes, seuls deux

 véhicules se tro uvant à proximitéont été endommagés".  "La déflagration a été violente", aprécisé à l'AFP un autre responsa-ble de la prison. Cet attentat sur-

 vient moins de dix jours après celuiperpétré près du siège d'une com-pagnie pétrolière à Tripoli et reven-diqué par le groupe djihadiste Etatislamique (Daech). Il avait fait unblessé et des dégâts matériels im-portants. Depuis son extradition duNiger en mars 2014, Saadi Kadhafiest poursuivi pour son implicationprésumée dans la répression meur-trière de la rébellion de 2011.

U