10 JUILLET 2020 C - La Scène Numérique...Andante con moto – Più moto – Tempo I WOLFGANG...

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VÉRONIQUE GENS & STANISLAS DE BARBEYRAC BALTHASAR NEUMANN ENSEMBLE & THOMAS HENGELBROCK 10 JUILLET 2020

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BALTHASAR NEUMANN ENSEMBLE& THOMAS HENGELBROCKVÉRONIQUE GENS & STANISLAS DE BARBEYRACMOZART ET BEETHOVEN À L’ARCHEVÊCHÉ :DE L’ORIGINE AU RENOUVEAU

Direction musicaleThomas HengelbrockSopranoVéronique GensTénorStanislas de Barbeyrac

Balthasar Neumann Ensemble

CONCERT ENREGISTRÉ THÉÂTRE DE L’ARCHEVÊCHÉJEUDI 9 JUILLET 2020Réalisation : Julien Condemine, La Compagnie des IndesARTE FranceSon : FRANCE MUSIQUE

LUDWIG VAN BEETHOVEN (1770—1827)Cinquième Symphonie en ut mineur, op. 67 (1808)I. Allegro con brio

« Ah ! perfido », op. 65 (1805)

WOLFGANG AMADEUS MOZART (1756—1791)Don Giovanni, K. 527 (1787) « Il mio tesoro » (Don Ottavio)

LUDWIG VAN BEETHOVENCinquième Symphonie en ut mineur II. Andante con moto – Più moto – Tempo I

WOLFGANG AMADEUS MOZARTCosì fan tutte, K. 588 (1790) « Ah, scostati !… Smanie implacabili » (Dorabella)« Un aura amorosa » (Ferrando)« Fra gli amplessi » (Fiordiligi et Ferrando)

LUDWIG VAN BEETHOVENCinquième Symphonie en ut mineur III. Allegro – TrioIV. Allegro – Tempo I – Allegro – Presto

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— Ce qui a été exprimé, sur le plan politique et culturel, dans la vingtaine d’années qui séparent la création de Don Giovanni de Mozart (1787) de celle de la Cinquième Symphonie de Beethoven (1808) est sans pareil dans l’histoire européenne et résonne encore très fortement aujourd’hui : ce furent la formulation de ses idéaux les plus forts, l’espoir d’une nouvelle ère, et le constat, d’emblée, d’une concrétisation ambiguë, d’une perversion possible. Il est peu dire, dans le contexte qui est le nôtre aujourd’hui, qu’il est émouvant d’entendre les accents de Così fan tutte résonner dans la cour de l’Archevêché car c’est avec eux que le Festival d’Aix-en-Provence est né en 1948 ; et tout autant les coups du destin métamorphosés en promesse de victoire dans la Cinquième Symphonie de Beethoven : cette année où nous commémorons sa naissance fut pour tous, au Festival et bien au-delà, le théâtre d’une singulière épreuve, et cette musique est par excellence de celles qui unissent, affermissent, projettent dans la ferveur des futurs à construire. Au cœur de #LaScèneNumérique, ce concert du Balthasar Neumann Ensemble, qui entrelace les œuvres des deux compositeurs conformément à une pratique d’époque, ramène le Festival et la communauté festivalière à des questionnements fondamentaux – sur l’origine, le présent et le renouveau.

Deuxième volet de la fructueuse collaboration entre Mozart et Da Ponte après Les Noces de Figaro, Don Giovanni est créé à Prague en 1787 puis à Vienne en 1788. Au moment où il se lance dans son grand air plein de grâce et de bravoure, au milieu de l’acte II, Don Ottavio vient de comprendre que le légendaire séducteur est celui qui a tenté de ravir sa fiancée, Donna Anna, et assassiné son père, le Comman deur. « Il mio tesoro » oscille entre la tendresse, quand il veut sécher les larmes de son aimée, et l’héroïsme, quand il projette de la venger. L’air vaut moins pour sa pertinence dramatique que pour ses qualités strictement musicales : la beauté de la

ligne de chant qu’il déroule, ses longues notes tenues et ses vocalises redoutables.

Dernier opéra de la « trilogie Da Ponte », Così fan tutte est créé à Vienne en 1790. Pour éprouver la fidélité de leurs fiancées Dorabella et Fiordiligi, Ferrando et Guglielmo ont imaginé une ruse : ils ont simulé un départ à la guerre et sont revenus déguisés en soldats albanais, courtisant chacun la promise de l’autre, jusqu’à ce qu’elles finissent par céder. Ainsi font-elles toutes (« così fan tutte »), avait mis en garde le cynique Don Alfonso, à l’origine du stratagème. Sitôt son amant parti, Dorabella confie son désespoir à sa servante Despina (« Ah, scostati !… Smanie implacabili »). Souffle coupé, déclamation hachée, référence à la mythologie : le registre dans lequel elle s’exprime manifeste un peu trop de grandiloquence pour devoir être pris au pied de la lettre. Comme souvent dans cet opera buffa (comique), Mozart détourne un passage obligé de l’opera seria (tragique) pour créer un effet d’ambi guïté : l’expression stéréotypée d’un tumulte intérieur (« aria agitata »), si bien que les accents, sincères, semblent à la limite de la posture, du rôle appris et rejoué.

Dans les premiers temps de la manipulation, les deux jeunes femmes résistent. Ferrando soupire d’aise et rêve déjà de retrouver sa promise : son air (« Un aura amorosa ») est plein d’une grâce et d’une noblesse un peu compassées, comme si ses référents en matière d’amour appartenaient à un état du monde qui n’avait plus cours.

Dans un ultime sursaut, au milieu de l’acte II, Fiordiligi veut se déguiser en soldat et rejoindre son amant sur le champ de bataille. Mais Ferrando – qui a une revanche à prendre car Dorabella vient de céder à Guglielmo – survient inopinément et brise ses dernières résistances. Il faut dire que Mozart a cessé en cet instant de jouer avec les codes pour déployer sa plus belle musique, et il est difficile de ne pas fondre. La scène (« Fra gli

amplessi ») commence comme un air – par une quasi citation d’« Un aura amorosa » – puis bascule sans solution de continuité dans le duo. Le passage au mode mineur donne à Ferrando un caractère encore plus désarmant. Parallélisme cruel : si les enlacements évoqués au début de la scène étaient destinés à Guglielmo, c’est bien Ferrando que Fiordiligi embrasse à la fin.

Vraisemblablement créé en 1796 mais édité en 1805, l’air de concert « Ah ! perfido » fait le lien entre Mozart et Beethoven puisqu’il fut composé pour Josepha Duschek, cantatrice réputée pour ses grandes qualités dramatiques à laquelle Mozart avait également dédié quelques années plus tôt deux de ses plus beaux airs de concert. L’influence de ce dernier est d’ailleurs évidente : sur le motif typique de l’amoureuse abandonnée, la scène, d’après Métastase, commence par un récitatif accompagné d’un grand dramatisme, enchaînant sur un cantabile cette fois plein de déploration, avant de se terminer par une cabalette véhémente, très exigeante pour l’interprète. La Léonore de Fidelio n’est plus loin.

Timothée Picard

— On ne peut plus contrastées, la Cinquième et la Sixième Symphonie ont été élaborées conjointement entre 1805 et 1808 et toutes deux créées à Vienne le 22 décembre 1808, lors d’un concert-fleuve consacré à Beethoven, présent en tant que compositeur, chef d’orchestre et pianiste. Mécontent de ne pas obtenir de poste officiel, il souhaite quitter la ville et marquer les auditeurs lors de ce concert d’adieu. En dépit d’un orchestre de piètre qualité, d’un temps de répétitions insuffisant et d’une température glaciale dans la salle, l’effet est immédiat : plusieurs mécènes l’assurent de leur soutien et l’invitent à rester dans la capitale.

La Cinquième Symphonie commence par un coup de tonnerre : « les coups du destin qui frappe à la porte », selon la formule du compositeur. Ce motif rythmique initial, trois notes brèves suivies d’une longue, a déjà été utilisé par Beethoven dans d’autres œuvres mais il devient ici la matrice de toute la symphonie − sauf dans le deuxième mouvement, moment de calme et de noblesse après le déferlement initial. Un combat s’engage entre les instruments dans le troisième mouvement avec son thème « interrogateur », comme le qualifie Schumann et le retour de la cellule rythmique, martelée à de nombreuses reprises. Il mène par un formidable crescendo, sans pause, au finale. Un orchestre gigantesque, avec sa flûte piccolo et ses trois trombones, célèbre alors la victoire. Comme dans Fidelio, ce finale symbolise la liberté qui l’emporte contre toute forme d’aliénation. « C’est très grand, c’est absolument fou ! » s’exclame Goethe en 1830, après avoir écouté une version pour piano jouée par Mendelssohn. Encore aujourd’hui, entendre cette symphonie en concert reste une formidable expérience musicale et humaine.

Pauline Lambert

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THOMAS HENGELBROCKDIRECTION MUSICALE

Le chef d’orchestre allemand Thomas Hengelbrock fonde au début des années 1990 le Chœur puis l’Ensemble Balthasar Neumann avec lesquels il se fait connaître dans le monde entier. Il est régulièrement invité à diriger d’autres formations prestigieuses telles que l’Orchestre royal du Concertgebouw, les orchestres philharmoniques de Vienne et Munich, l’Orchestre de Paris, l’Orchestre national de France ou encore l’Orchestre de la Tonhalle de Zurich. Son répertoire s’étend de la musique ancienne aux compositions contemporaines et englobe de nombreux genres. Il s’attache à faire redécouvrir des pièces oubliées et à éclairer d’une lumière nouvelle des œuvres très connues comme Parsifal de Wagner qu’il fait jouer par ses musiciens sur des instruments d’époque. Ses programmes de concert couvrent des périodes artistiques très variées et réunissent des œuvres en fonction de thèmes particuliers ou de liens méconnus. Il entretient depuis le début de sa carrière des relations étroites avec de grandes figures de la musique contemporaine telles que Witold Lutosławski, Mauricio Kagel et Antal Doráti. Ce répertoire constitue encore aujourd’hui une part importante de ses activités. Récemment, il crée la pièce Reminiszenz de Wolfgang Rihm à l’occasion de l’inauguration de la Philharmonie de l’Elbe en janvier 2017 ainsi que l’oratorio Maria de Jan Müller-Wieland lors de la Ruhrtriennale 2018. Il collabore également avec les compositeurs Jörg Widmann, Simon Wills, Lotta Wennäkoski, Qigang Chen et Erkki-Sven Tüür. Il est régulièrement invité à l’Opéra national de Paris, au Teatro Real de Madrid, au Covent Garden de Londres, au Staatsoper de Berlin ainsi qu’aux festivals de Salzbourg et Baden-Baden. De manière exceptionnelle, il assure la mise en scène de Didon et Énée et Don Giovanni pour des représentations avec son ensemble. Il s’investit également dans des projets mêlant musique et littérature avec des acteurs tels que Klaus Maria Brandauer, Johanna Wokalek ou Graham Valentine et réalise sa propre version de Peer Gynt (Grieg) et de l’oratorio Scènes du Faust de Goethe (Schumann). En 2005, il travaille avec la chorégraphe Pina Bausch à l’occasion de la présentation d’Orphée et Eurydice de Gluck à l’Opéra national de Paris – une production qui a vu plusieurs reprises dans le monde entier depuis sa première. Thomas Hengelbrock tient particulièrement à transmettre sa passion pour la musique au plus grand nombre et à soutenir les jeunes artistes, notamment au sein de la Balthasar Neumann Academy et du programme Cuban-European Youth Academy (CuE). Il reçoit en 2016 le prix musical Herbert von Karajan pour son action en faveur de l’éducation musicale.

VÉRONIQUE GENSSOPRANO

La soprano française Véronique Gens acquiert une reconnaissance internationale en incarnant Donna Elvira (Don Giovanni) au Festival d’Aix en 1998. Depuis, elle compte à son répertoire les grandes héroïnes mozartiennes comme la Comtesse Almaviva (Les Noces de Figaro), Vitellia (La Clémence de Titus), Fiordiligi (Così fan tutte), les rôles d’Alice Ford (Falstaff), Eva (Les Maîtres chanteurs de Nuremberg), Madame Lidoine (Dialogues des carmélites), Missia Palmeri (La Veuve joyeuse) ainsi que les rôles-titres d’Iphigénie en Tauride, Iphigénie en Aulide, Alceste et La Belle Hélène. Elle se produit sur les plus grandes scènes lyriques comme le Covent Garden de Londres, l’Opéra national de Paris, La Monnaie de Bruxelles, le Liceu de Barcelone, le Teatro Real de Madrid, les opéras de Vienne, Munich et Amsterdam ainsi qu’aux festivals de Salzbourg et Glyndebourne. Elle chante sous la direction de Claudio Abbado, Alain Altinoglu, Bertrand de Billy, Ivor Bolton, William Christie, Myung-Whun Chung, Charles Dutoit, Daniel Harding, Thomas Hengelbrock, Marek Janowski, Philippe Jordan, Louis Langrée, Jean-Claude Malgoire, Sir Neville Marriner, Marc Minkowski, Jérémie Rhorer et Christophe Rousset. Elle collabore avec les metteurs en scène Pierre Audi, Calixto Bieito, Peter Brook, Willy Decker, Jurgen Flimm, Claus Guth, Michael Haneke, Christof Loy, Olivier Py, Graham Vick, Krzysztof Warlikowski et Dmitri Tcherniakov. Elle donne de nombreux concerts et récitals de mélodies françaises dans le monde entier. Elle apparaîtra prochainement dans Henry VIII de Saint-Saëns à La Monnaie, Iphigénie en Tauride à l’Opéra national de Paris, Falstaff à Bordeaux, Dialogues des Carmélites au Liceu de Barcelone. Sa discographie est récompensée par plusieurs prix internationaux (Gramophone Award, International Classic Music Award, Opera Awards). Élue « artiste lyrique de l'année » aux Victoires de la musique classique en 1999, elle est également chevalier dans les ordres de la Légion d'Honneur et des Arts et des Lettres.

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STANISLAS DE BARBEYRACTÉNOR

Formé au Conservatoire de Bordeaux dans la classe de Lionel Sarrazin, le ténor Stanislas de Barbeyrac remporte de nombreuses compétitions vocales en France et à l’étranger. Il est ainsi entre autres lauréat du Concours Reine Elisabeth en 2011 et est nommé « Révélation artiste lyrique » aux Victoires de la Musique en 2014. Aujourd’hui, il se produit sur les grandes scènes européennes telles que le Covent Garden de Londres, le Staatsoper de Berlin, le Bayerische Staatsoper de Munich, l'Opéra d'Amsterdam ou encore le Grand Théâtre de Genève. Il chante également dans les principales institutions nationales parmi lesquelles l'Opéra national de Paris, l'Opéra national de Bordeaux et le Théâtre des Champs-Élysées. En 2014, il apparaît pour la première fois au Festival d’Aix-en-Provence sous les traits de Tamino dans La Flûte enchantée – rôle qu’il endosse également en 2017 pour ses débuts à l’Opéra de Zurich. L’année 2017 voit en outre ses premiers pas à La Monnaie de Bruxelles, où il incarne Le Chevalier de la Force dans Dialogues des Carmélites de Poulenc, ainsi qu’aux États-Unis avec son interprétation de Don Ottavio dans Don Giovanni à l’Opéra de San Francisco. Son répertoire comprend notamment des rôles de Gluck comme Renaud dans Armide, Pylade dans Iphigénie en Tauride et Admète dans Alceste. Il incarne aussi Max dans Der Freischütz de Weber ainsi que plusieurs rôles des opéras de Verdi : Alfredo dans La Traviata, Macduff dans Macbeth et Gabriele Adorno dans Simon Boccanegra. En 2018, il apparaît sous les traits de Pelléas dans Pelléas et Mélisande à l’Opéra national de Bordeaux et de Gonzalve dans L’Heure espagnole de Ravel à l’Opéra national de Paris. En concert, il chante des œuvres telles que Elias de Mendelssohn, La Création de Haydn, le Requiem de Mozart, la Messa di Gloria de Puccini ou encore L’Enfance du Christ et le Te Deum de Berlioz.

BALTHASAR NEUMANN ENSEMBLE

Fondé en 1995 par le chef d’orchestre Thomas Hengelbrock, le Balthasar Neumann Ensemble est l’une des principales formations internationales investies dans l’interprétation historiquement informée d’œuvres sur instruments anciens. Son répertoire comprend aussi bien des pièces connues que des raretés et s’étend de l’époque baroque jusqu’à la musique contemporaine. Son fondateur Thomas Hengelbrock attache une importance particulière à combiner la musique avec d’autres formes artistiques telles que la danse et la littérature. L’orchestre est composé de musiciens internationaux et travaille très régulièrement avec le Chœur Balthasar Neumann créé en 1991. Il se produit en concert dans les salles européennes les plus prestigieuses, notamment le Konzerthaus de Dortmund, le Théâtre des Champs-Élysées à Paris et le Palau de la Música Catalana à Barcelone. À l’opéra, il est invité à Baden-Baden, Paris et Madrid ainsi qu’aux festivals du Schleswig-Holstein et de Salzbourg et joue notamment sous la direction de Teodor Currentzis et Pablo Heras-Casado. Sa discographie est récompensée par un Gramophone Award, plusieurs ECHO Klassik Awards et le prix de la Culture du Bade-Wurtemberg. Ses dernières sorties DVD comprennent L’Élixir d’amour de Donizetti, mis en scène et avec Rolando Villazón dans le rôle de Nemorino, et Don Giovanni de Mozart avec Anna Netrebko et Erwin Schrott. L’ensemble accorde une grande attention à transmettre sa passion aux nouvelles générations. Ses concerts s’accompagnent de différentes activités destinées à rendre la musique accessible au plus grand nombre. La Balthasar Neumann Academy propose quant à elle un programme de bourses d’étude de deux ans pour les jeunes musiciens. L'ensemble soutient également de jeunes artistes cubains grâce aux projets développés par la Cuban-European Youth Academy (CuE). Ses activités et ses importants travaux de recherches musicologiques sont rendus possibles grâce au soutien d’Evonik Industries.

PREMIERS VIOLONSBaptiste LopezAlfia BakievaBenjamin ChavrierDanielle Gonzalez SanchezAstrid LeutwylerGisela MüllerMuhammedjan SharipovBettina Van Roosebeke 

SECONDS VIOLONSVerena SchonewegBasma Abdel-RahimLuisa HöfsAnna MelkonyanAnna MorozkinaHenriette Otto 

ALTOSPablo de PedroDonata BöckingCorina GolomozFirmian LermerDanka Nikolic

VIOLONCELLES Christoph DangelIris GuémyLorenzo MeseguerElisa SiberLuis Zorita

CONTREBASSESDavide VittoneNicola dal MasoDiego Zecharies

FLÛTESMichael Schmidt-CasdorffIngo Nelken

PICCOLOStefanie Kessler 

HAUTBOISPhilipp MahrenholzValerie Colen

CLARINETTESNicola BoudSebastian Kürzl 

BASSONSCarles CristobalKatrin Lazar 

CONTREBASSON Alexandre Salles 

CORNESUlrich HübnerRenée Allen 

TROMPETTESMoritz GörgBjörn Kadenbach 

TROMBONESMichael SteinkühlerIvan ZaitsevPatrick Flassig

TIMBALESMichael Juen

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Le Festival d'Aix-en-Provence remercie pour leur soutien :

DÉVELOPPEMENT DURABLE En 2010, Le Festival d’Aix s’est engagé dans une politique de développement durable afin de réduire son impact sur l’environnement. Depuis 2014, le Festival concentre son action sur l’écoconception de ses décors, avec le soutien de l’ADEME et de la Région Sud, Provence-Alpes-Côte d’Azur et en collaboration avec le Pole Eco Design. Le Festival est membre de COFEES, le Collectif des Festivals Éco-responsables et Solidaires de la Région Sud, Provence-Alpes-Côte d’Azur.

[email protected]

Festival d’Aix-en-ProvencePalais de l’Ancien Archevêché13100 Aix-en-ProvenceN° de licences d’entrepreneur de spectacles1- 1119 586 / 2- 1119 587 / 3- 1119 588

Crédits photos : Véronique Gens © Franck JueryStanislas de Barbeyrac © Yann PiriouThomas Hengelbrock © Florence Grandidier

Création graphique – Irma BoomExécution graphique – Laurie Wagner

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