1 transmission des rouilles des céréales
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Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan IIComplexe Horticole d’Agadir
Travail réalisé par:Meriem AIT ATOU
Puccinia graminis, P. recondita, P. striiformis
Transmission des spores des rouilles des céréales
Plan de l’exposé
I. Introduction
II. Maladie 2.1. symptômes 2.2. caractéristiques 2.3. importance
III. Agent causal 3.1. biologie 3.2. caractéristiques
IV. Cycle de la maladie
V. Transmission VI. Conclusion
VII. Références bibliographiques
Les rouilles comprennent 6 000 espèces.
Ce sont des champignons parasites des plantes (surtout céréales, conifères et plantes à fleurs).
Ils ont des cycles de vie très variés qui nécessitent souvent deux hôtes intermédiaires.
ils se nourrissent des substances nutritives des plantes.
=> provoquant ainsi un affaiblissement de celles-ci, voire dans les cas les plus graves, leur mort.
Introduction
Introduction
Chaque espèce des rouilles est spécifique à une espèce végétale hôte.
Une espèce végétale peut être attaquée par plusieurs espèces de rouilles.
Rouille noir, rouille des tiges (Puccinia graminis)
Puccinia graminis f sp avenae (avoine) Puccinia graminis f sp tritici (blé) Puccinia graminis f sp hordei (orge)
Rouille brune, rouille des feuilles (Puccinia recondita) => blé
Rouille jaune (Puccinia striiformis) => blé
Maladie symptômes
Le symptôme typique causé par les agents de rouilles s’appelle pustule par référence à l’éclatement de l’épiderme l’laissant apparaitre les spores de couleur jaune-orange, rouge brique à brune (couleur de l’oxyde du fer ferrique).
Maladie caractéristiques
La rouille noir La rouille brune Les rouilles jaune
Parties de la plante infectées
les tiges, les gaines et les limbes foliaires.
limbes des feuilles. limbes des feuilles.
Forme et distribution des lésions
ovale ou allongée visibles des deux côtés de la feuille.
ronde ou allongée. forme ronde, se réunissent pour former des stries.
Couleurs des lésions
rouge orangé. Brunes. jaune orangé.
Degré des dommages
Déchirure de l’épiderme.
rare d’avoir des déchirures .
rare d’avoir des déchirures .
Maladie importance
Les maladies de la rouille sont parmi les maladies les plus répandues et elles sont d’importance économique pour les cultures de céréales dans le monde entier.
Les champignons responsables de cette maladie ont une très grande capacité de se propager rapidement et de vaincre la résistance des cultivars de blé ou de l’orge.
Une série d’épidémies graves est survenue en Amérique du Nord en 1900. Des affections très importantes de la production céréalière dans la Région des
grandes plaines, de nombreux états du Midwest et au Canada en 1950.
Les rouilles sont actuellement responsables d'importantes pertes de rendement dans des cultures de blé d'Afrique de l'Est et les autres pays cités plus bas depuis son apparition en 1999.
Jusqu’à 40% de perte (Perte de la valeur boulangère).
Agent causal biologie
• Les rouilles des céréales sont hétéroxène macrocyclique : s’attaquent
successivement à deux plantes (l’hôte écidien et l’hôte télien).
• ont le stade II répétitif ceci veut dire qu’une urédospore infecte l’hôte et redonne
d’autres urédospores => C’est la forme de propagation par excellence des
rouilles.
• Une rouille peut se multiplier et prendre un caractère épidémique par le biais des
urédospores tant que l’hôte et le climat le permettent.
Agent causal biologie
Le stade 0 :
formation de spermogonies odorantes (conceptacles) et de spermaties ;
capture d’une spermatie de polarité opposée par une hyphe flexueuse;
Formation d’un zygote (n + n).
Agent causal biologie
Le stade I :
La rencontre de deux mycéliums de valence sexuelle différente induit la
formation, souvent sur l’autre face d’une feuille, de réceptacles appelés écidies;
Les écidies vont générer des écidiospores (n + n);
présence d’un péridium qui joue un rôle de protection (parfois simples
paraphyses).
Agent causal biologie
Le stade II :
formation rapide d’un urédosore (aussi appelée urédie ou sore) contenant des
urédospores monoloculaires toujours à n + n chromosomes
présence d’un ou de plusieurs pores germinatifs
germination des urédospores et généralisation de l’infection. Ces urédospores
sont des agents de dispersion de la maladie sur l’espèce.
Agent causal biologie
Le stade III :
formation de téleutospores sous l’épiderme => symptome (pustules) ;
Les deux noyaux haploïdes vont s’unir pour donner un zygote diploïde (2 n);
Ces téleutospores sont bicellulaires;
paroi à haute résistance, car c’est une spore hivernale.
Agent causal biologie
Le stade IV :
production d’une basidiospore, qui ne sera pas contaminante pour l’hôte
télien , mais bien pour l’espèce écidien. Le cycle est bouclé.
Exemple : La rouille noire des graminées, Puccinia graminis, se présente, aux stades 0 et I, sur l’épine-vinette (l’hôte écidien), Berberis vulgaris, et aux stades II, III et IV sur le froment (hôte télien).
Agent causal Caractéristiques
La rouille noir La rouille brune La rouille jaune
Forme d’hivernation téleutospores téleutospores Urédospores
Sensibilité vis-à-vis au UV
+ ++ ++++
Température de développement
15 – 35 c° 10 – 30 c° 2 – 15 c°
Hivernage sur : l’épine-vinette (berbéris)
Repousses du blé Repousses de blé
Transmission active : par les insectes au sein d’un même plant, au niveau du stade 0.
Transmission passive : avec le vent ou bien l’eau (sur tout le vent).
Transmission Mode de transmission
Les spores des rouilles sont transportées par le vent, la pluie ou les insectes. Les vents et la pluie : dissémination des urédospores. Les
vents peuvent transporter les pollen sur une distance de vingtaine des kilomètres.
Les insectes : interviennent particulièrement et efficacement grâce à l’odeur générée par la spermogonie dans la dissémination des spermaties au niveau d’un même plant.
Transmission Le vecteur
Les rouilles des céréales n’exigent pas de conditions très particulières.
Ils assurent leur propagation par excellence grâce au stade II répétitif.
Dissémination passive facilement assuré par le vent. => Risque d’un développement épidémique. Si les mesures d’intervention ne sont pas prises à temps. Grace à leur caractère hétéroxène macrocyclique, ils ne
pourraient pas être éradiqués si l’on éliminait son écidien.
conclusion
Achouri Mohamed. Cours des maladies cryptogamiques. S4 . 2013. George N. Agriose. Plant pathology. Departement of pathology, university of Massachussets. Mareile Fenner. New York, San Francisco, London. www.extension.uidaho.edu/scseidaho/disease/disease.../Rust_Fr_ID.pdf
www.champignons-passion.be/RouillesSynthese.pdf
http://fr.wikipedia.org/wiki/Rouille_noire
Références bibliographiques
http://www.agro.basf.fr/agroportal/fr/fr/cultures/les_cereales/le_ble/les_maladies_ravageurs_et_adventices/les_maladies/Rouille_jaune.html http://www.agro.basf.fr/agroportal/fr/fr/cultures/les_cereales/le_ble/les_maladies_ravageurs_et_adventices/les_maladies/Rouille_brune.html http://www.agro.basf.fr/agroportal/fr/fr/cultures/les_cereales/le_ble/les_maladies_ravageurs_et_adventices/les_maladies/Rouille_noire.html http://www.pdffactory.com
Références bibliographiques