1 rabbin à Varsovie entre 1911 et 1914, sur _race superieure_

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Transcript of 1 rabbin à Varsovie entre 1911 et 1914, sur _race superieure_

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    LE DROIT LA

    60 CIIIU'IIilII

    CRACOVIE ISIDOR-NATHAN GOLDLUST, td;teur

    -1914

    De notre re, 567'

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    1

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    DU dME AuTEUR :

    NOUS 1. . . . . 1 Fr.

    PABAlTRA PROCHAINEIlENT

    Commenf no.. fenon. les franais

    , # ,

    )

  • LE DROIT OE

    la Race Suprieure

    1

    Enlln, le peuple j uif est matre de le Les gouvernements et les netions reconnais-

    -senL le faiL offlcielJement.. Alphonse XIll , roi d'Espagne, de la maison

    de Bourbon, est venu en France au mois de 'novembre 1013. 11 est all chez le prsident Poincar, pour une part.ie de chasse Ram-bouillet. Mais il est all chez notre Edouard de Rothschild pour traiter des affaires de l'Es-pagne avec la l'rance.

    Sa Majest catholique le roi d'Espagne, hte d'un Juif ! Charles-Quint., Ph ilippe Il, Hen-ri IV, n'ava.ient pas prvu a.

    Lorsque Carlos de Portugal accrochait le grand cordon de l'Ordre du Christ aprs un

    il ne prostituait au Juif que son Dieu; Alphonse XliI s'est prostitu lui-mme.

    Ferdinand, tsar de Bulgarie, des maisons d'Orlans et de Cobourg, venant en France pour traiter des atTaires de son pays, n'avait pas

    ,

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    mme rendu visite au prsident FaUires: il t.a.it all directement chez notre Joseph Rei-na.ch, et il y avait trou\' les ministres de la RpubHque (1).

    Notre conqute est dsormais un vnement c.Ccompli.

    J'ai expliqu (2) que D'OUS ne voulions pas tI faire sortir de France les Franais . , com-me l'onL dit tmrairement quelques-uns des nOtres, exal ts par la. victoire. Nous ne sup-primons que les Franais rebelles notre do-mination, c'est--dire une poigne d'nergu;.-mnes. La masse docile et laborieuse des in-dignes nous est ncessaire, 'ainsi que les Ilotes t&ient ncessaires aux Spartiates en Laconie et que le Hindous son t ncessaires aux: An-gtais en Hindousl,an.

    Il nous suInt de tenir en main les rouagea directeurs du pays eL d'exercer le commande.. monl

    (t) Lorsque la police de la Rpublique SC) dcida perquis itionner cher. Reinach, le bandiL des Che-min, de 1er du Sud, du Panama cl des Lits Mili-tau'es, elle y t.rouva des dossiers diplomatiques que le Ministre des Affaires trangres avait refus de communiquer li. la commission pal'lemenlaire " ca raison du Secret d'Etat " . Nos secrets d'Etat sont en sOrel chez les Heinach (de FrankCurL-am-Mayn).

    (2) Voir A nol/.s la France!

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    Nous pouvons l 'exercer au grand jour. Pen-dant les Lrente premires annes de la Rpu-blique, nous avons dissimul notre puissance et DOS progrs j avec le XX sicle, l're juive -s'est ouverte; nous rgnons, et Dcros 6nt.en-dom que 10 monde le sache.

    Nous rgnons sur la France en vertu du mme droit qu'ont invoqu les Europens 'pour anantir des Peaux ... Rouges et pour asservir les Cafres ou les Congolais : le droit de la race suprieure sur une race in trieure. C'est une loi de nature.

    La supriorit de la race juive et son droU la domination sont tabl is par le fait mme de ceUe dom inalion. Les vaincus s' inclinent devant l'vidence.

    L'indigne franai s ne manque pas d'une cert.a illQ in telligence. II com mence fi compren-dre 00 qu' il peuL gagner en acceptant l'invi-table. Il sollicite nos enseignements, nos con-seil s, nos impulsions da ns Lous le ordres d'aC1 tiv t politique, conomique, artistique, philo soph ique, littraire.

    C'est l 'cole primaire, au lyce, la Sor bonne, dan s les grands tablisse men ts d'ensai gnement suprieur, que se Corment tou.tes les classes do la nation , que la plbe acqui ert les quelques notions sur lesquelles elle vivra Louw le sa vie, et que la bourgeoisie amasse les ides qu?elle lient ensu ite pour dfinitives.

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    Sagement, nous nous tions empars de' l'lnsll'uctioll publique il. tous les degrs, avant de dmasquer nolre dessein politique.

    L'Universil, ses conseils, ses pl'Ogrammes .. sont entl'e nos mains; les plus modesf.es ma-nuels de J'cole primaire comme les chaires les plus orgueilleuses des 1

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    lisme " et tout ce qui touche la vic publi-que. Les admin istrateurs, avec un gnral qui porte le nom prdestin de Bazaine, s'appellent ThCidore Reinach et Bernard; le conseil de direction comprend nos Juifs Eltrgn6 Se, F-lix Alean, Dick May (J uive, secrtaire gn-rale), Diehl, Durkheim, Joseph Reinach, Flix Michel.

    Les proresseu rs pour to-tS-HH4 - avec quel -ques indignes dont 10. soumissi on aveugle nous garantie - s'appell ent Thodore Rei-. ach, Lon, Friedel, Cruppi-Crmicux, Dwel-shauvers, Hadamard, Brunschwig, Milhaud, Meycrson, Blaringhem, Rose nthaJ, Lvy-Wo-gue, Gaslon-Raphal, C. Bloch, G. Bloch, Hau-SC", Mantaux, 1\'10011 , "\Vorm s, Yakchtich, W eyU-Haynal Lvy-Sch neider, Bergmann, Zimmermann, RouIT, Uon Cahen, Caspar, Georges.Cahen Basb, Mandach, Boas-Boasson, Mortier, Bluyse n, Elie May, Edmond Bloch, etc.

    Tous rempli ssent d'ailleurs des foncli ons im-porlantes, des post.es de commandement, dans la haute Universit Dt: dans les Administrations cenlrales.

    Nous a-t--on assez jet il la face, autrefois, le nom de nos ghettos 1

    Eh bien nous avons CaiL de la Sorbonne un e-hetto. de l'Unh"er .. it un gheUo, des grandes Ecoles franaises cumnl de ghettos.

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    C'est dans le ghetto des Hautes Etudes 50-que les j eUDes Franais de la. classe ai

    se ou riche viennent. apprendre il. penser, ap-prendre A. vivre la vie publique, modeler leur pense sur la pense juive, abolir leurs' ios-tincLs hrditaires devant la volont juive, s'exercer nu seul rle que DOUS leur pel'met-tians d'ambitionner: au l'Ole de zls servi-teurs, de parfail.s valels d'Isral.

    Mais nos jeunes Juifs gardent toujours la prsance. Quand Lvy-Brhl, prsidanL les jurys de philosophie, dcerne les diplmes la Sorbonne, il nomme d'abord les lves Abra-h9.ID, Durkheim, Fligenhoimer, Gintzbc l'g, Is-ral, Lambrecht, Kaploun, Lipmann, Oultmann et Spaer. Ensuite, les indignes.

    Notre J oseph Reinach vice-preside la com-mission de J'arme. La commission charge de fouiller les archives de la Rvolution, la com-mission charge d'explorer les documents di-plomatiques du second Empire et d'clail-er les causes de la guerre (ranco-allemande, onL il. leUT' tle Joseph Reinach. Tous les secrets mi-lita ires, tous les dossiers historiques, sont il. la merci do Joseph Reinach.

    Quand Joseph Reinach descend de la tribu-ne po.rlcmentaire o il vient de rgler l'orga-nisa lion de l'arme rrana ise, Thndrwe Rei-nach lui succde (li nov. iOt3) pour dc(endre

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    les vieilles glises de fo"rnuce contre le va nd a-lisme dcs indignes.

    Au Congrs de l'Enseignemcnt, c'cst 'J'ho-dore Rcinach qui propose contre les pres de fami ll e indignes des dchances civiques, p0-l itiques, et des peines infamanles, s'ils ne li-vrent pas Icurs en fants l'instituteur approuv d'Isral. C'est Tllodore Heinach qu i prend la peine de rdigel' de petits Traits de grammai-re pour enseignel' aux Franais leur propre langue. Et Joseph Reiaach encore rvle aux lecteurs du JIIal ilL (entre Blum, Porco-Rico, W'eyll ct Snerschwei n) que Corneille est l'au-toU!' de Ph/:dre !

    Nous aul"ons pu , dans ces rles divers, em-ployer un plus grand nombre des nlres ; nous a,'ons des Herl" . l'Ecole Normale, des Car-valho Polytech nique, des Bloch, Cahen et Uvy dans tou tes les eh aires suprieures. :\1ais nous avons pens qu'il frula it rpter parlout le nom de Reinach, qui a subi tant d'outrages en diverses conjonctures. Plus les indignes franais montrrent alors d'insolence, plus il importe de les humilier, de les prosterner de-vant la famille juive qu'ils ava ient os sali r.

    Lorsque nos sava nts Ju ifs auront enseign le fran a is oux indignes de Fronce, ils leur en-seigneront encore J'hbreu ct le yidtlisch Car il (aul CJue les vaincus parlent la langue du vainqueur.

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    La propos ition en a t6 fa ite axcc beaucoup de raison par l'Univers Israelite ct par l'Echo Sioniste, en oelabre iO!2: (( L'hbreu est une langue classique au mme titre que le grec; la Rpublique doit ct'er le baccalaurat hbre u latin , o les candidats pourl'aient choisir comme textes Isac J t les Proverbes. Cet enseigneme nt fournirait un trava il rm unl'al.cul' nos bins de pl'Dvincc .

    D'auLre pal't, il est logique d'apprendre no-tre langue aux Franai s comme les Franais appre nnent leur langue aux Ann amites et SUJI Malgaches. C'est mme indi spensable, puis-que le y iddish et l'hbreu devienne nt la langue des run ions politiques (sall e W agram, prsi-dence J aul's), des meetings profess ionnels (Bourse du travail, convocations spciales par l'Ihtmatlil) , et des campagnes lectorales (lections municipales de Pal'is, IV' arro ndis-sement, candidalure sociali ste par a rOches en caractres hbraiques) .

    L'accomplissement de nos desseins souiTri-rait un rachenx retard, si les J ui fs imports d'Allemagne, de Russie, de Roumanie et du Le-van t taient obligs d'apprendre le franais avant d'obtenir la naturalisation et les de citoyens franais. Nous avons besoin qu'ils soient tout de suite l'abri d'une exp uls ion. eL tout de suite lecte urs, ligibles, ad missibles aux premires fonctions du pays.

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    C'est pourquoi nous avons plac la Direc-tion de li. Sret gnrale, comme chef du ser-vice des Dclarations de rsidence, Permis de sjour, Admissions domicile et Naturalisa-lions nolre Grmbach, soigneusement choisi par l'Alliance isralite.

    C'est pourquoi aussi nous avons impos au Parquet et au Tribunal de la Seine, p OUl' nos immigrants juifs, une procdure spciale.

    Pour les J uifs, et pour les Juifs seu'lement, le Tribunal et le Parquet acceptent comme pice d'identit su ffIsante, supplant tout clal.-civiJ, un acte de notoriLe fabriqu par n' importe quel rabbin eL certifi par sept de -nos ( rI'CS. Ainsi. nos J uifs prennen t cn arrivant les noms qui leur plaisent, dissimulent leur pass, leurs CDD-damnalions, les raisons pour lesquelles ils cher-chent rcCugc Cil l"l'unce. Le Parq uet va j usqu' di spenser les Ju ifs, les J ui fs seuls, de loute l-galisation pour les pices qu'ils veulent bien produ:irc. Une signature de rabbin, lequel n'a mme pas prouver qu'il est rabbin, est un talisman devant lequel tout s'incli ne.

    Voil com ment nous avons pu illslaller dans Paris une arme de cinquante mille J uifs igno-ranL le franais, ma is cHoyens franais.

    Des cil'conscriptions lectorales presque en tires Ile parlent quc n01l'c langlt6 : eu Algrie, par exemple ; Pari s, dans les 3', q' ct '18" ar-

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    rondissemenLs. La liste lectorale de Constan-tine se compose, pour plusielH"s milliers de noms, de nos Zaouch, Zemmour, Zammit, Zer-bola, KaHa. (fils) de Simon, Kalfa. de Judas, I\:al-fa. d'Abraham, Mardoche d'Abraham, Monchi de Mardoche, Nessim de Mardoche, Rahmin d'Abraham, Samuel d'Aaron, Salomon d'Isaac, Chloumou de Simon, Chloumou de Moise, Elie d'Isaac, etc. E' nos frres, q!ri donnenL ainsi la. l

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    primaire est peuple de no!!' Dan.i lyces de Paris, comme J anson--1e:;ail1r et Condorcet, nos Juifs rglent tout

    J amais nous u'admeUrions qu'un Franais pro fesst dans les coles juivcs, qu'il cnseignt l'histoire d'Isral ct qu' il commentt nos Livres saints dcvant !es peti ts J ui fs, L(' c: petits Fran-ais reoivent les leons de nos J uHs et sont mo-dels par la pense juive.

    Notez bien ce lI'ait, qui rCsume la si luatio.:l des dcux races : dans aucune ramille fran.l::ie vous nc h 'OUVCi'CZ de domestiqucs dc ser-vantes ju\cs. 'r outes nos familles juive.:: servie pal' des domestiques franais: la ra cc su-prieure, scrvie par la race lIl{ric ltrc.

    Arrtez-vous devant la banque Rothschild, rue Laffltte, ou devant l'bOtel Hothschild, rues de Ri voli et Saint-Florentin: , 'ous y verrez des agen ts de police en tenue, qui vei llent sur notre chef, sur le maUre de la France, Pas un crime, pas une catastrophe ne les dtournera it un instant de leur devoir. C'est le symbole de la France, voue au service d'Isral.

    Voici un Congrs des J c!mcs Rpublicain.s qui , se reun it. Sur l'estradc, comme htes d'honneur, C DOS Rcinach, Strauss, RoubinoviLch. Les prsi-dents, secrtaires. orateurs, sont nos Juifs Hirch, Storra, Lvy, Callen, eLe. Les jeunes indi-gnes cout-cnt., et ils obissent.

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    Voici une Association de Jeunes filles rpu-blicaines: au comit, Mlles Klei n, Halbwachs.

    Aux confrences des ... l1malcs, l'OEuvre du Secrtariat fm inin, dans les Ligues pour le DI'oit des femmes, pour le Suffrage des fem-mes, . la tta des uvres philanthropiques et des uvres pdagogiques, l'Ecole Normale de Svres, l'Ecole normale de Fontenay, dans toutes les runions fminines ou fministes de Paris eL de Pl'ovince, qui preside, inspire, di-rige? Nos J uives, nos modernes J udiths, nos EsUlers dvoues : Mme Cruppi-Crmicux, Mme Moll-vVeiss, Mme Dick May, Mme Lon Braunschweig, Mme Boas, MUe l\'larguel'ite Aron ...

    les femmes franaises, les jeu !les flUes franaises, dociles, conscientes de l'iu f"! de leur race et de leur infriorit personelle, se tiennent modestement devant Iti. prsidente jui-ve, la confrencire juive, la directrice juive, comme les petites Annamites et les petlles ,aches aula ur d'une institutrice europenne.

    Race suprieure, race inlrieure ! Ains i tl'cnte-huit millions d'indignes fran-

    ais ne lisent que des revues et des journaux rdigs par DOS Juifs ou par des bommes nous; ils n'tudient leur histoire que dans de. manuels fabriqus sous notre controle, et leurs auteu rs classiques que dans des anno-tes, commentes par lIaS scribes. Morale, psy-

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    chologie, politique, journalisme, art ou finance, Us ne connaissent rien que par nous.

    Et quand ils croient. boire de la bire fran-aise dans UDe brasserie. PoU!sct _, ils boi-vent en ral it de la bir!) j-u-ive dans une bras-ser ie Lvy (des familles Lvy, J acob cL Reiss).

    Ou s'ils croient armer leurs avec de l'artillel"e franaise, ils achtent cn raliU l eurs canons dans une usine Lvy (Commcn-1rJ').

    Incapables de produire el de vendre les ob-

    jets ncessaires A Jeur matrielle ou les vres ncessaires leur vie intellectuelle, com-ment les Franais pourraient.-i1s se gouvemel' eux-mme? Comment. pourraient-ils cxp!oiter l'admirable pays que Jovah nous destinait de-puis la destruction du Temple ?

    Nous avons pris en mains le pouvoir. Aux lections de :lOlO, trente .luifs t.a.ient

    candidats j une dizaine ont t lus : c'est--dire que, dans une dizaine de circonscriptions, les indignes franais ont dj compris qu' ils ne trouveront pas parmi leurs frres des re-prsentants comme nos J ui fs. La supriorit du Juif clate aux yeux du peuple. En 1914, nous aurons deux fois plus de candidats, DOUS occuperons deux foi s plus de siges .

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    Dj (1) j'ai montr le Prsident de la R-publique dans notre dpendancG troite, et ministres occups par des Juifs ou par dies indignes maris li des Juj"/cs. Quand un po-liticien clibataire manifeste des ambitions, comme le jeune Besnard ou le jeune Renoult, nous l'obligeons d'pouser une Juive s'il veut un portefeuille. S'il s'agit d'u n politicien ma-ri il. une Franaise, nous lui imposons le di-vorce, eL le mariage encore avec une Ju ive .

    Tel Baudin. le grand dpendeur d"an-douilles JI que nous avions pouss la Marine Il a rpudi sa Franaise pour pouser notre sur OCh5, qui l'accompagnait dans l es inspec-tions de la flotte (avril 1013) ... En arrivant rue Royale, son premier gesle fut de dsigner com-me avocat du ministre notre frre Schmoll.

    Le barreau de Pari s ne broncha pas.

    (1) V. A 110U$ la Fral1cel Notre spirituel et considrable Henri Amschel

    (au thtre, Henri de Rothsch ild), qui fait des "mots d'au Leur n, appelle fam ili rement M. Poincar: le sire concis.

    Nos grands critiques Blum, Weyll et Poroo-Rico (di t Porto-Riche), trouvent ce mot exqu is. On l'avait dj lu dans La Vie de BoMme, appliqu Ppin-le-Bref. Mais la plaisanterie d'Henri Ams-ohel (au thtre Henri de Rothschild) est plus sa-vourewe, parce qu'elle vise la fois la stature du Prsident et son fle pour Israel.

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    On doit l'CCOIlIlUitt'c que le barreau de Paris manque d'hrosme. Il n'a que le culte dw suc-cs.

    Il 3.vaH repouss dill'cment Al'i stide Briand. gueux eL flt.ri; Aristide Briand minisll'c l 'Ordre ses genoux. Pendant. l'afTaire Drey-fus, quand la victoire des nationalistes sem-blait probable, les avocats insultaient les drey-fusards au Palais de Justice, les frappaie nt.. voula ient. les jeter la Seine; dp.-puis la victoi-re juive, l'Ordre est soumis aux Juifs. Nos avo-cats juifs s'empru'cnt des bons dossiers, acCBr parent. la publicit fructueuse, intimident les m agisLrat nOD Cil'CODCis.

    J 'assistais cette audience de la. IX' cham-bre o notre Lvy-Oullmnan, dfendant. quel-ques J uifs de la basse pgre arrivs fraiche-men t d'uu ghetto r usse, clamait. avec assur8.Q-cc: " Mes clients sont de bons Franais ; ils sonL aussi bons Franais, meilleurs Franais qua n' importe qui dans cette enceinte ! n Les avocats indignes, aussi bien que le substitut et les trois ju-ges, l'cstaient muets sous l'outrage.

    Voil comme il (aut trait.e.r les J. ... rana.is. Le temps de la prudence est pass. De l'audace, frel'es ! de l'insolence! Les vaincus baissent le nez.

    Cc trai t du barreau de Paris est symtrique au trait de la. Socit des Gens de Lettres, choi-s issant pour reprse nter crivains (,ranais

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    en Russie notre J uiC Hohan (d'Odessa), dit Sti mnofT, qu i s'est vanl.6 de Caire sortir de J."'rance les Franais gnants n . Avertie, som-me d'pargner ses adhrents cet outrage, la Socit des Gens de Lettres s'y obsti ne. Car elle 0. peur de nous ! Quels sont les barbouil-leurs de papier que nous ne tenons pas par quelque sporwle?

    Il Oignez vilain, il vous poindra; poignez le Franais, il vous oindra. n

    C'est pourquoi notre sur Ochs 0. contraint SOIl mal'i Baudin de livrer notre Schmoll les dossiel's de la Marine. Si la Marine plaide con-tre les fournisseurs Lvy ct Paraf, la cause est enl.c ndue ... Baudin, ministre, est tomb j SchmoH reste.

    L'opposition socio1iste, pour attaquer le nistre de la Ouerre Etienne, a rpl que cet homme d'allaires tait en mme temps four-nisseur de l'arme: president des Tr fileries du Havre, qui fournissent la matil'c des douil-les de cartouches. Mais les sociali sles n'ont ja-mais signal que le oonseil d'administration comprend, avec le prsident Etienne, nos Juifs W eillor, Hauser, A, Cahen, E, Cahen, Eiohorn (vice-prsident), etc.

    Dans toutes les sociLs de grandes fourni-tures, surtout pour la Guerre eL la Marine, la proportion de Juifs est .Jo. mme, Car nous

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    avons besoin des renseignements confidentiels, et nous voulons J.es gros profits.

    Notre \Vei ller -s'offre le luxe de don-ner quelques "ouleaux de pices d'or aux avia-teurs militains : c'est de l'argent bien plac. Notre Cornelius Herz et. notre Reinach des Lits militaires le savaient. Nos Lvy, Salmon, Cain, d anen, Wert.heimer, qui expdient la cha-rogne soldats Il dans les garnisons de la fron-tire le savent aussi.

    Mais nous n 'aimons pas qu'on en parle. A la. Chambre, que le prsident s'appelt

    Brisson ou Deschanel , il n 'a jama.is t permis de prononcer Je nom sacr de Rothschild ni d'incriminer un Juif.

    Le parti socialiste est . nous, parce que nous entretenons ses journaux, ses organisations, ses tribuns. Le parti radical et radical-socia-liste est. il. nous: son secrtaire gnral est un Cahen; ses membre sollicitent et reoivent pour leurs lecLions les subs ides des banques Rothschild Dreyfus.

    Le comit Mascuraud., qui esL la plus r iche et pculr-Lrc [a pl us inOuente agence lectorale de 13 Rpublique, ren ferme quaire-vingts pour cent de J uUs : 5 Bernheim, 9 Bloch, 0 Blum, 9 Cahen, /1 Cahen, 10 Ilhn , 7 Drey fus, 5 Golds-chmidt, 4 Hirsch, 20 L"y, etc.

    Du socialiste Jau rs au radical Clemenceau,

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    il n'y a pas de poliLicien gras ou maigre qui ne soit nos gages. Nous les surveillons par IcW'S- secrtaires juifs et leurs matresses jUli-ves, filles de thtre ou de tripot, baronnes d'a-ventures Ol1 marchandes la toilette.

    Quand leurs rivalits suscitent entre eux des querelles qui gneraient notre politique, leur imposons la paix. C'est nous qu i avions reconciJi ces deux mortels ennemis, Clemen-ceau et Rouvier, da ns la nuit si nistre o pr it un Reinach. C'est nous qui avons rconcili chez Astruc les deux rivaux perfides, Descha-nel et Poincar, pal' devant nos Merzbach, Sulzbach et BlumenLhal.

    Pour seconder la Synagogue et le Comit de l'AUiance isral ite, nous avons Cond dans Pa-ris des Loges maonniques o nos frres dli-brent seuls, l'abri des profanes. Toules les Loges maon niques sont peuples de nos Juifs; mais nul ne pntre dans nos Loges juives, les que la Loge Gthe, fonde en 1000 par les frres Dubsky, Fischer et Bouchhol tz. On n'y parle que l'allemand et le y iddish.

    De l partiront les ordres qu i jetteron t dans la. rue nos cinquante mille immigrs, bl'ow-ning au poing, pour la. grande Pque, au son des ca.nons a llemands.

    Noh'!) frre Jost van Vollenhoven, bon Ju if de Rotterdam, a. t nomm par la Rpublique

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    vice-roi de r1 l1do--Chinc franaise. Sa chance est e n COt'C plus belle que celle de Grucnbnum-Ballin, bon J uif de Franfcort, prs ident du Conseil de prfecture de la Seine, ou que celle d'Isaac \Veiss, secrtaire gnral du Cansei! muni cipal. Aussitt que naturalis, Vollcnho-ven tait enh' dans l'ad ministration coloniale comme sCl'ihe l 2.000 fI'. ; dix ails aprs, i l r-gne sur un immense empi l'c, al'I'os de sang et de mill iards franais. J amais un Franais n'a fait une pareille carril'O.

    Les voient do leurs yeu.x Jo. dis-tance qu' il y a du Ju if au Franais; il s con-naissent mai nte nant leu l' vrai matre.

    Un pays o, sur dou>zc millions do ciklyens, il n'y a pas un homme, o le gouver nement proclame il la facc du monde qu'i l n'y Il pas un homme capable d'ad min islrer sa plus gra n-de colonic ; un pays qu i est rdui t fairc ven il' de Hottcl'dam un peUL J uif pOUt' gouverner l'Indo-Chine, de li'r3n cfort un petit J uif pour gouvcrner Paris, d de tous les ghetlos alle-mands, russes, roumains, levantins, des J uifs pour gou\'crn cr scs provinccs, ses fi nances, ses burca u.x, ses urmces , cst un pays fin i, un psys vacan t. IlIt pay3 prendre.

    Eh bien , nous le prenons ! Le Mal'oc aUt'S lc mmc sort que l'I odo-Chine,

    Commcrcialemcnt. tout ce qui chappe aux

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    Allemands tombe au pouvoir des socits for -mes par DOS Cahen, Nathan, Schwab et Blum.

    Les oCflciers franais parlent avec un e mo-tion nave des enfan ts juifs qui les acc ueil-la ient dans les villes marocaines par un com-pliment en langue franaise: comme s'il n'tait pas naturel de voir 1l0S frres, oppr ims par les i\'Isl'ocains, recevoir les Franais cn librateurs! Dans quelques annes. grce aux Frana is, les Jui fs du Maroc se trouveronL mai-tres du pays o ils gmissaient dans la crasse, matres des Marocains vai ncus,maitres aussi de l'arme franaise, l' pe ct bouclier d'ISI'ai.!! n.

    Vexemple de l'Algrie est l. Les A t'abcr; et les I{abyles qui nous traitaient jadis comme des chiens sont aujourd'hui, grce . la France, moi ns que des chiens devant nous. Leurs ler-res, leurs troupeaux, les fruits de Je uI' indus-trio sont nous. S'ils bougent, les soldais fran -ais nous dfendenL

    En CI'imc, en Ilalie, au Mexiq ue, Mada-gascar, au 'ronkin , sur les champs de ba.taille d 1870, les Arabes et les Kabyles ont vers leur sang pOUl' la France. :Mais la France con-tinue de les tenir dans la poussire de nos san-dales. C'est nOU6 que la. a faits citoyens, lecteurs, souverains. C'est nous qui nommons les Etien ne et les Thomson, granls de nos nf-fa ires, arbitres des destines franaises.

    Au Journal Officiel du 16 deembl'e HH2, OII

    ,

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    trouve cette imp udente ptition, qu'Qnt. plusieurs miUiers d'Arabes de Mascara, Te-bessa et pays voisins :

    Monsieur le Prs ident,

    Nous nous permellans de vous taire remarquer la situation vraiment dplorable qu i nous est raite compare celte deI isralites et des trangers domicilis en Algrie.

    Etant comme eux soum is l'Impt. du sang. nous sommes leurs gaux au pO int de vue du de-voir; mais au po int. de vue du dl'oit, il n'en sora pa.s ainsi et nous tl'OUVOI'ons IlOS enfanls dans une eituaLion manifestement. infri eure vis--vis d'cux.

    Ds leur sortie du rgiment., les israliteJ jouis-. , e'l t de t Oltl les droits du citoyen l rf.nl ais, eL nous non. Permettez-nous de vous citer deux exemples:

    t Aujourd' hui arrive en Algrie une famille de national il quelconque, le plus souvent ne par-Iant. fli Ile eQ'mprellali t un mQt de frallais ; elle a un fil s qui vcuL entrer dans l'arme, et son pre signant simplement une dclaration, il est incor-por et fait deux ans de service miliLaire; sa sortie du rgiment, il est F rana is et jouit de tous les droits el. prrogatives du citoyen Peut -en le mettre en parallle avec nos enfants qui, de-pUis leu r plus tendre enfance, a iment la F rance ? Eh bien, ceL tranger qui, malgr son service, ne parle pas le franai s et reprend, en rentrant chez lui , sa langue d'or igine, est Pralla(s et 1IQS c7I f anl,' r elien t trangers ;

    2- Un ancien officier de tirailleurs ou de spahiS, retrait, presque toujourl! dcOIo de la Lgion d' honneur, rentl'e dan3 la vie oivile; l! resle abllo-

  • -25-

    Jument tranger, il ne jouit d'aucun dro it du, ct'-tOllen franau. bien que pendant trenl.e ans, il ait expos 8a vie sur les champs de bataille; mais l'tranger qui a (ait seulement deux aDS est Fran-ais de ce (aiL.

    Si nous avons des devoirs remplir, nous dsi-rons avoir les mmel droits que le" i8Talite, ...

    Voyez-vous a! 0: Les mmes droits que Isralites D !

    , La Chambre fra naise n'a pas fait l'honneur

    d'une rponse cette requte insense. L'Ara-be est le sujet. du Franais, qui est le suj et. du Juif : chacun garde son rang !

  • 11

    l\oll'C conqute de la France a t facilite pal' une su ite de conj onctures heureuses j Jo-vah combat si ouvertement pour nous qu'il tourne notre avantage mme les rsistances opposes oob'c effort.

    Nous trouvol1s chaque pas des allis inat-tendus. Et nos ennemis, involontai rement, nous servent.

    Dans ces vingt dernieres annes, nous avons cu devant DOlkS le parti nationaliste, le parti catholique, le parli no-royaliste : les nationa-li stes ont capitu l louL de suite i l'Eglise ro-maine ne se risque pas nous rcndre co up pour coup j le parti no-royaliste est noLre meilleure So.uvcgol'dc.

    Le parti nationalisle, compos des dbl's du . parti bou langiste. tait nous sans combat.

  • - 27-

    Droulde, subventionn e (200.000 Cr.) de Holhschild (1), int ime a mi d'Arthur Meyer, a n-cien acolyte d'Alfred NaqueL; MM. Galli ct Dausset, fulu rs associs de notre Isaac \ Veiss (de Buda- Pest) l'Htel de Ville ; M. Barrs, ornement des salons Willy Blumenthal ; ct les dix-neuf Juifs du Gaulois, les vingt Juifs du Pigaro, les Juifs de l'Echo de Paris, les Ju ifs de tous les joul'naux, de toules les revues, de totri.cs les agences, jouaient notre jeu mme quand ils feignaient de nous rsister. Arthur Meyer nous rpondait de l'tat-major nationali ste comme il nous aVilit rpondu de l'tnt,..major boulangiste: inlimidanL les un s, achetant les autres ( nos Crais), les espionnant tous, il nous les livra it merci.

    Le parti nationali ste eL la loi Patrie se n'onL pas pes lourd.

    L' Egli se ealholique appalaisso.H comme une force.

    Quant j'al'ri vai de CI'acovie et que je vis se dresser SUI' Monl mal'l!'c l'norme eL ruineuse btisse du Sacr-Cur, je perdis mes inqui-tudes. Des seus (lui dpensent en moeUons cin-quante millions eL qui n'onL jamais cinquante

    (1) Yoir le Tc.tlal1!clIl d'lUi Il nli.tmite, pal' Ed. Drumont.

    l

  • -28-

    mille francs pour soutenir un journal ne sont pas dangereux.

    Nous j tJgeons habile d'entretenir celte lgen-de que l'Eglise nous perscute furieusement; alors nous devenons les martys et les cham-pions do la. libre-pense i la Franc-Maonnerie n'a plus d'autre souci que de nous glor ifier et de nous servir ; les anticlricaux sont engags d'honneur nous couvrir; toute la Hpublique athe, laque et laicisatrice est notre chose.

    En une partie du haut clerg s'entend fort bien avec nous.

    L'espoir de com"crtir quelque J uive million-naire et d'cn tirer des aumnes ostentatD ires allche les prlats. Le bapLmc de Gaston-J DScph Pollack, dit Pollonais, laquais d'Arlhur Meyer au Gaulois, par le P. Domenech, en l'glise Saint-Thomas d'Aquin, fut le principal succs dont "Eglisc $"'cnorgueillit dans la ter-rible crise dreyJusi ste : notre rengat., tenu sur les (onts baptismaux par Mme la comtesse de Barn et le gnral Rcamier, ne fit gure hon-neur ses p3.rrains ...

    Ce redoutable J es uite, le P. du Lac, effroi d6 la Libre-Pense, djeunait avec nolre Joseph Hei nach. Le P. Ma.u mus, avec W aldeck-Hous-seau. Ces champions de la foi catholique, les de Mu n, travaillent avec nos Juifs: le marquis, dans la finance dou teuse a\'ec Lazare \>Veill er ; le cOtn le, dans le journalisme quivoque avec

  • -29-

    Arthur Meyer. L'vque d'Albi fait voter son clerg pour notre meilleur valet, le citoyen Jau-res, et le9 catholiques de la Loire ont march pour l'ex-prfet Lpine, de toul.cs nos machinations.

    Le vnrable Mgr Amettc, cardinal arche-vque de Paris, quand la Rpublique expropria les congregations, ngociait avec notre Juif Ossip Lew, mandatai re de notre Juil Cahen, marchand de caf, pOtM' lever l'ex.communica-tion qui frappait les acqureurs ou locataires de biens religieux confisqus.

    Au moment dLJ procs do Kiew, le prlat d'Acadmie Duchesne et certains ca.-tholiques d'Angleterre par je ne sais quel calcul, de protester oontre l'accusatioD de \1 c.rime rituel avec aulant de force que nos rabbins. Nous ne savons ce qulon pensrent leurs ouailles j nous en rOmes encore plus curs que rjouis.

    Si nous soutenons que nos Livres et nos prtres ne prconisent pas le crime rituel, si nous affirmons l'innocence d'un des ntres ac-cus de crime rituel, nous ne pouvons pas ga-rantir qu'il n'y Q. jamais eu et qu' il n'y aura jamais parmi nous de sanglants fanatiques. L'Eglise romaine, elle, en rpond ! Ses cardi-naux et ses vques sont plus Juifs que nous !... 115 passent la mesure. Oc n'cst pas nous de nous cn plaindre.

    1

    .,

  • - :;0-

    Le commerce des objets de piLC, dans 10 qual'lier Sainl.-Sulpice aussi bien que da ns la ciw miraculeuse de Low'des, est peu prs ' un monopole juif. En l'6vanche, nos J uifs " US d'un sige parlementai re oc troienL volon-tiers protection aux cUl's de leur ci rconscrip-ti on ; ils le peuvent sans encourir le soupon morlel de u clricalisme >l , ct il s en reLi rent quelque utilit.

    Mais il est essentiel nos intrts que l'anti-smitisme passe en Pra nec pour la. pire expres-sion du faualime elricul. Les indignes de Ct! pays vi"ent de phrases Ioules raites et de l-sendes absurdes. Profitons-en !

    Le seul groupe d'ind ignes frana.is qu i se dresse encore contl'e nous est le groupe no.. royal isle.

    J'ai dit ailleurs comment nous nous barrassons des individus qui nous gnent i nous n'aurions pas plus de peine nous d_ barrasser d'un groupe organis. Mais celui-ci nous est prcieux. Si l'Aclion fran aise n'exis-tait pas, nous devrions l'inventer .

    Aprs l'affaire Drey rus, dans l'enivrement de la victoire, nous avons commis quelques im-

  • - 31 -

    prudences, quelques bl'uLali ls maladl"Oitcs ; les bandes an LismiLcs vaincues, al-lai ent sc rall ier autour de quelques dreyfu-sards tranges, plu.s enflamms conlre nous eL plus implacables que nos prcdents adver-saires. Une nou \relle vague d'antismitisme allait battre les murailles de J rusalem avant que ft te int notre chant de triomphe ...

    Heureusement l'A ction f ranaise paru t, ex-posa ses doctrines ct nous permit de lier notre cause celle de la Rpubtiquc.

    Dans les soires tumul tueuses de l'a.1Taire Bernstein, la Comdie-Franai se, alors que Lpine flanquait chaque spectateur de deux roussins pour faire respecter Isral, une grande Juive disait ses pique-assietLes franais : Ce n'est rien ; une bande de galopins, les ca-melots du Roi qui crient : bas les J uifs ! n Et notre Judith affectait de rire.

    A son exemple, nous affectons de r ire quand nous entendons crier: bas les Juifs ' Ce sont des camelots du Roy. C'est l'Ancien R6gime, la f6odal it., le droi t du seigneur, l'obscurantis-me, la gabelle, la mai nmorte. la corve. VoilA nos adversaires. Nous, nous sommes la Rpu-blique, la Libert, le Progrs, l 'Humanit, la Cit future 1. ..

    Pour des Franais ignorants, irrflchis, qu'on mne o l'on veut avec J'appt d'une for-mule creuse, il o'en faut pas davantage. Plu-

    1

  • 1

    -32-

    tt que de passer pour des Camelots du Roy, pour des suppts de l'Ancien Rgime, les Franais nous permettront tout, nous pardon-neront tout, nous livreront tout. Si jamais l'Action franai3e est . court d'argent, nous lui en (ournirons plus que ses douairires : elle fait notre scuri t.

    Le prodige invraisemblable qui rLabliraH la Monarchie ne nous efTraie pas, au surplus. La Monarchie serait nOtre comme la Rpubli-que. Philippe VII irait chasser chez Rothschild comme le roi d'Espagne, et djeuner chez Rei-nach comme le tsar de Bulgarie.

    La Monarchie ne s'appuierait pas sur un clan de folliculaires surexcits, mais sur l'aris-tocratie et sur la haute bourgeoisie.

    Or. J'aristocratie est une annexe d'Isral, et la haute bourgeoisie, sa servante.

    La haute bourgeoisie, nous da tenons en laisse dans les conseils d'administration.

    Ce qui reste de l'aristocratie, nous l'avons achet.

    Les bourgeois qlri prtendent quelque av&-nir dans la. vie publique sont rduits devenir nos gendres ou nos estafiers.

    Les descendants ou moins authenti-ques) des a.nciennes grandes (o.mlles pousen' aussi D OS filles ou vivent DOS crochets.

  • -

    -33-

    S'il Y a msalliance, elle est de nolre ct. NolJS sommes u la premire aristocratie du monde !

    C'est pour nous donner une apparence fran-aise que nous usurpons les signes extrieurs de la noblesse franaise.

    Nous avons le choix entre plus ieurs procds. Le plus simple et le moins coteuC'( consiste

    prendre de notre propre autorit un nom de terre, une particule, un titre, comme font une multitude de courtisanes et d'aigrefins. Par exemple, notre Finckelhau5 achte un chteau Andilly et signera sucess ivement Finkelhaus (d'Andilly).. Finkelhaus d'Andill y, l", d'A'odilly. Noble demoiselle Ca.rmen de Raisy, J'une d'es poules Rostand (Chantecler), est notre sur Lvy.

    Ou bien Bader et Kahn des Galerie$ La-fayette deviendront Bader et Kahn de Lafayet-te, B. eL K. de Lafayette, baron et comte de Lafayette.

    D'autres, embarrasss de scrupules, acqui-rent un vrai parchemin de quelque monarqu!, besogneux: ainsi les Roth schild.

    Ou du pape : ainsi le comte Isidore Lvy, qui a pay comptant le bref pontifical du 8 jan-vier 1889.

    Le gouvernement de la Rpublique nous rend le mme service meilleur march: pour moins cinquante loui s, notre Wiener est de-

    S

    , ,

  • - 34-

    venu, par dcret pt'sidcutiel, Monsicur de Croisset-.

    En fi n, si nous n'avons de vanit que pour nos peti ts-enfants, nous achelons simplement nos fill es des gentil shommes de bonne sou-che. K'est- il pas meillcut pour eux de redorer leu t' blason en pousant une honnle Juive qu'en cpousant une vieille cutin, comme ils ne

    pas do le faire ? Le pri nce de Bidache, duc de Gramont, al-

    li aux Sgur, Choise ul-Praslin, Montesquiou-Fzensac, LespuI're, Conegliano, ele., etc., a. pous ulle Hol,hsehild ,

    Le prince de 'Wagram ct de Neu(chl.cl (Bor-Ulier) a pous une Rothschild.

    Le duc de Rivoli (Massna) a pous une Fut,tado-Heino, qu'avait pouso aupa l'avant le duc d'Elchingen (Ney) ct dont la fille a pous le prince Murat.

    Le pri nce de Chale non-Poli gnac a pous une i\lirs,

    Notre Marie-Alice Heine, avant d 'pausel' le pr ince do iMonaco, tait la femme du duc de Richelieu.

    duchesse d'Estampes est un e J uive Ra-mi ugheu ; la marquise de Bt'eleuil, uno J uive Fould; la vicomtesse do la Panouse, lI'nc J uive Heilbron n; la. mo.rquisc de Salignac-Fnelon, une J uive Hertz; la marqui se de Plancy, une Juive Oppenheim ; la duchesse de Fitz-James

  • - 35-

    (des Stulll'Ls, ma chre) une Ju ive Lven-hiel m ; la mal'Qu isc de Las-Marimas, une J uive J acob, chappce pcu!'-h'c de Turcarcr; la pri n-cesse Della-Bocca, une Jui ve Embden-Hcim ;

    marquise de Hochechouart-Mot'temai't, une Juive Erard; la vcomtesse de Quclen, la ba-rODnc de Baye et. la. marqu ise de Sain l- Jean de Lentilhac son t trois surs, trois J uives Her-mann-Oppenhcim.

    La. duchesse de La Croix-Castries est. une Juive Sena. Veu,ve, ellc s'est remarie au com-le d'Harcourt: elle entrait ainsi chez lous les d'Harcourt, les Beaumont, les Guiche, les Puy-maigre, les Mac-Mahon, les Haussonv ill e. Per-sonnellement, les d'Haussonville ont eu d'al? ires occasions de s'allier aux J uifs Ephrussi. (Voi r un fam eux roman de Gyp).

    La marquise du Taillis est une J uive Cahen ; la princesse de Lucinge-Faucigny, une autre Juive Cahen ; la comtesse de la Rochefoucauld, une .Juive Rumbold ; la marquise de Presle n'est pas une demoiselle Poirier, comme le croyait le naH Augier, mais une J uive ]{Jein ; la comtesse de Rambervilliers, une Juive Al-kein ; la marquise de Grouchy, la vicomtesse de Kerj gu, la co mtesse de Villiers sont quatre surs Juives Haber j la marquise de Noailles, Juive Lackmann ; la comtesse d'Aramon, une Juive Stern ...

    Et cl era. Tout l'armorial y passerait.

    ,

    ,

    (

  • 1

    -36 -

    Notre Finckclhaus publia jadis un travail fort tendu du vicomte de Boyer sur cet important suj eL

    Depuis lors, ces familles Il de la vieille ro-che . onL pullul, leurs enfants ont grandi; d'autres familles Il de la vieille roche n, affa-mes de J'argent juif, ont suivi le mouvement.

    Aussi, nous nous faisons ulle pinle do bon sang, quand IlOUS voyons les no-royalistes de l'AcJion {ranae prodiguer leur nergie, leur laient eL leur loql.)C.Dce pour rtablir en son rang l'anlique noblesse, d rendre la France ses destines.

    \( L'antique noblesse n se compose mainte-nant de nos petits-ms, neveux, cou-sins germai ns: lous demi-youp ins ou quart.s de youpins.

    Ce bon M. Charles Maurras ne reoit donc jamais un billeL de faire-part, lorsqu'un deuil survient dans les nobles maisons? Mls en difiante sa.lade a.tJX plus vieux noms de sou-che fran aise, il lirait les noms de nos Grum-bach, Lvy. SChwob, KOho , Kahn et Meyer, qui sont des I! messieurs de la Camille!

    Nous avons poW'tant trouv, dans l 'Action Prall f 03e mme, le rl:it des obsques quo fit la noblesse de France au beau-pre d'Arthur Meyor d'An tigny-l 'ureDne. Toul l'armoria.l et Lout le ghetto tangua.ient dans une Cra16l"nelle treinte.

  • -

    Ah! ce serait UIl1C belle crmonie - pour nous - que le sacre de Philippe VII, entour de ses preu.x et de ses pages! Les preux et les pages, fils et de nos Jui ves, rn'otre-raient les toisons crpues, les nez crochus, les lvres lubriques et les oreilles dcolles qui composent notre marque de fabrique.

    Elle est signe de nous, la belle aoistocratie franaise! Nos illies ou nos surs l'ont pon-due.

    La Vie p(jrisiennc raconte que, dans un sa-lon des plus aristocratiques, M. Tristan Ber-nard t.ait aux prises avec un noble vieillard >l , (Tiens! 10 natio naliste et catholique M. Barrs tant l'hte assidu des Blumenthal , notre Juif Bernard peut bien tre l'hte assidu des Bre-teuil ou des La. ROChefoucauld, puisque la marqu ise ou la duchesse sont j ustement de sa tribu) ... Et le noble vieillard disa it:

    _ Mon grand-pl'O fut tu pendant la conqute de l'Algrie; mon bisaeu l fut guillotin par Robes-pierre; un do mcs ar ri re-cousins fut assassin par Henri de Guise; un aufre de mes aeux mourut glorieusement 11. Pavie ...

    _ Ahl monsieur,inlerrompit le clbre ironiste, en prenant un ton do sincre condolance, croyez que je prends bien part ces deu ils si cruels et si rpls.

    Bravo ! bon Juif Bernard! T u as bi en fait d'insuller 10 noble vieill ard. Sa noblesse et sa

  • ,

    -38-

    vieill esse mritaient l'ill sulle. chez les nobles hLcs qui accue illent les J ui fs ct de qui le luxe est probablement pay pal' une dol juive ou par un cntrcwncU!' ju i f !

    'T'ou les les disti nctions sociales nous reVIen-nent de droit.

    Quand Napolon le< institua la Lgion d 'hon-neu r, i l ne pensai t pas nous. Sous la Hpu-bliquc, la I...gion d'honneur nous appar tient d'abord.

    On peut dire que le ru ban rouge et la rosetLe rem placent le bonnet jaune du moyen ge : c'est . {:a qu'on reconnat le Ju if dans les ['ues de Pa t'is. -"ous avons l'air de porter la bou-tonni eJ'c cc qu'oll nous Il cou p 'ailleurs.

    Nos May, Hahn , Se, Sacerdotc, IUain et la. baronne J ames de Rothschild, dcors comme (( li tlrateurs li en 1013, taient sans doute les derniers qui ne le fu sse nt pas,

    Depuis Sehllloll, adm inistrateur du Gaulois, officiel' de ln Lgion d'hollueUl' (1) ct Meyer

    (1) ) 1. nOll\' iel', pl'sident du Conse il , fi qui l'on recommanda it Ull jout'IIaliste pOUl' la croix, disai t : Im possible, voyons! Il n'cst pas SUI' ma liste des Fonds secrets l) , Logiquo l'igou reuse, Gouver-nelllenL ne peut dcorer que ses nuxiliaj['es, Les J uirs du Cmllois ont toujours m:u'g place Beau-" au pOUl' (ail'o " de l'opposition ,t ,

  • - 39-

    (A I'UlUr) commandeur de l'ordl'e de Saint-Slanislas', jusqu' Mme Guil-lamne Becr, ne Goldschmidl. (en litwrature, JeRn Dornis), - en passant par ) iichel Cahen, Planteur de Caffa et pal' L\'y-Brhl , qui transmet il. I.J'I/umanit les subsides de Roth-schild, - IlOS douze tribus arborent l 'Etoile des Braves.

    Notre Lazare \Veiller, associ du marquis de Mun, a t fait commandeur de la Lgion d'houDeur pOUl' ses rafles de l'pargne fran-aise dans la Gellerol J/otor Cab, la iYew York Taxi Cab ct l'Al/ylQ Spartish COPl,cr C Ltd; comme noll'c llonnich ha uscll (dit EifTel) a t promu orncier do ln Lgion d'honneur pour son lloll-licu-po.l'-prescriplion dans le Panama: Uu peu de gloire . la grande humilie do 1870, la France!. sou oxocat Waldeck-Roussea u.

    Nous lui en foisons conti nuellemcnt l'a um-nc, dc nos gloil'cs, . la F l'unce humilie! J a-mais elle lie pourl'a nous dco rer assez pour le rccQllllailre.

    Chacune de nos familles fourn iL . la chroni-que de la Il Vie nlltionale , en France, plus que mille fom iU es ind ignes.

    O ne trouvez-vous pas nos Bloch? Jcanne Bloch, la grande arti ste; Bloch, le So.Lyl'c qui en-fonait des pingles dans les sei ns des peliles Franaises; Bloch, le fonctionnaire qui a. sub-

  • - 40 -

    tilis un demi-miJl ion dans la souscr iption pour les vi ctimes du MonL-Pel (Martinique);

    . Bloch-Levallois, qui dpce toutes les vieilles proprits eL dpcera. le Palais-Roya.l. Qui est l e reprsenta nt des Aul.c urs dra matiques fran-ais 't Bloch. Qui prside les grands cercles bou-levardiers? Bloch. Qui dirige les Droits de "homme ? Bloch. Qui dtroussait, au 14 bus-sal'ds, le petit de Qui nsonnas? Une deuxime Jane Bloch. Qui a Lu lll'idgemain ? No-tre Ra.chel Bloch. Qui professe la morale et la sociologie au Collge des HauLes Etudes soc ia-les ? TI'ois maill'es Bloch.

    Je peux continuel' durant di x pages. EL si je prends la ramille Lvy ou la famille Cohen, j 'emplirai deux vol umes. 11 n'y a. que no us!

    li n'y a que nous. Allez place des Victoi res, autour de la statue de Louis XIV el du bas-re-lie! qui rappelle le pa.ssage du Rh in. Les mai-sons de commerce ont pour patrons Bloch, Lippmann, 'Veill , Klotz, l\:ahn , Lvy, \Vol ff, Alimbourg-Akar, Collll ... C'est nous qui l'avo ns pass, le Rh in!

    li n'y Il que nous. De qui se compose le Co-mit directeur de la Socit des commerant" et i ndustriels de Pran ce? de MM. Hayem (se-crtaire gnral) ; I{Jo(z ; Cohen (5e-, crlaire ad mi nistralif): Saths, SChn, Sciama, Zbaum. etc. Les bureaux sont balays par des Frana is.

  • - 4i-

    Il n'y a que nous. Quels sont les c01i.seillerll du commerce extrieur de la France prposs par la Rpublique . la surveillance des intrts nationaux? M. Amsoll, Bachruch, Mose Dauer. Moise Berl', A.' Bernheim, J . Bernheim, G. Ber-nhei m, Aaron Bloch, Lou is Bloch, Meyer Bloch. Raoul Bloch, Isidore Blum, Brach, BrW1swick.,

    Cahen, L. Cahen, A. Cahen, H. Callen, Jules Callen , Joseph Caheu, A. Drey fus, Mose Drey-fus, Dl'cyfus-Bing, Dreyfus-Hase, eL ains i de suite par ordre alphabtique jusqu' \Veil . Weill , \Vciss et WoltJ. Les Franais collabo-rent l'exporLalion en clouant les caisses d'em-ba llage.

    Les Franais ne sont mme plus capables de commeltre un vol rmunrateur. li s volent un 'Pain quand il s ont faim. Mais poUl' voicI' des colliers de perles, percer les murailles et les cofTl'es des joailliers, escroquer les bijoutiers,

    , exculer des" coups Il de eenL mille Il'ancs trois millions, il n'y fi que nos J uifs : Kaour-kia, Aaron Abanowitz, et les hros de l'affa ire

    et les hros du mystre Gold-slein!

    Qui est-ce qui exp loite l'industrie la plus flo-rissanle de Paris. la traite des blanches? Nos J uifs Max Schummcl', Max Epst.en, Jack Jeuc-kel, Sarah Smolachowska, Samuel Ros0ndahl, Sarah Lovilch, Sal'ah Plankourtch; le dire

  • - 'i2 -

    pou rvoye urs de Flachon et de la Xitchc\'o et notre frre Weill.

    Lisez les Commu niq us de la Vie MOIl-dain e n de notre orga ne le .Ila /in : rien que les deui ls OLD les unions de nos Aron, Abrahm, Gobsek, Schow b, IHeyer, \Vorth , l\ uh n, etc ....

    Ouvrez Excelsior: pholographi e des splendi-des salons de Mm e Navay de Foldeak, ex-dame

    ne Gutm a nn. Aec iden tsd'automohi le? Voici l\I. Bode nschat.z

    , qui cnu'c en collision avec M. Outmann, Mme Gulmann , i\me Gutmall n et Mmc l10senstei n : fi une Ca mille l)arisic Ji"l w n, aSSlH'e notre tl/atin. OUl bien c'est notl'e Thodore l1ei nach qui ,k ra-bouille so us sa 00 HP une vieille Fl'i:l.naise i tous les journaux se tai sent, et le tri bunal es-time la vie de la femme ind igne 15.000 fI'.

    Nous tra nchons sou verainement les ques-tions d'honncur . Dans l'afTail'c BCI' ll slein, trois pai res de tmoins ind ignes ava ie nt disq ualifi notre grand dramat urge, a usll'o-amri cain par l'tat civil , Hbreu pU!' 1 l'ace, Fi'anais par sa fa ntaisie. Nous avons auss itt runi un j ury d'honneUl', ct un a mi ral franais a prononc solennell emenL quc la ds"rtion n'entachai t Ilul-Jemen l l'hon neur d'un gentil homme d'Isral. Les s ix F'ranais qui avaient rendu la sentence cont raire n'ont pas boug.

    Avez-vous visit l'Exposition des ca.deaux re-

  • ,

    - 43 -

    us par notre Myriam de Hothschild,

  • 1

    -

    -44 -

    Dreyfus, aprs les sept b nd ictiODS du rabbin Beer.

    'r oute la. vraie France, la nouvelle France, la.iL l, rsume dans son arisLocraLie.

    Quant la bourgeoisie franaise, elle (ait dinairement les frais de notre grandeur.

    Lorsqoo nous 8.ru-ivons da ns le merveilleux pays de Challnnn , fuyant la. police russe ou les gendarmes allemands, n'aya;nt pour bagage que nos puces et quelques maladies asiatiques (l-phantias is, conjonctivite purulente), l'A lliance isralite et la. Franc-i\'lo.on nerie nous fournis-sent ln premire mise d'un. petit commerce pour nous dOllllCl' C( de la. surface ,

    En peu d'annces, par d'heureuses banque-routes, par des cmissions de valeurs fantasti-ques, par des h'aflcs qui n'ont de dsignation prt.'Cise en aucune langue, nous fai sons passer dans notre poche la. forlune de dix, de cent, de mille famill es franaises. La Hpubl iq ue nous protge, ln magistrature est ta. nous, les lois n'existent plus.

    Quand je dis que la magistrature est nous, je ne trahis aucun secret. Une bonne parlie des magistrats du parquet ou des juges et conse il-lers de Pm'is sont J uUs, Les magistrats indig-nes sa \'Cl quo leur avancement dpend de leur zle pour ln cnuse jui\'e.

    A ln 0" Chambre, le substitut Pan Il pro.-clam qu'i l avait pour premicl' devoir de pro-

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    tgel' les Ju ifs con tre la rebellion des Franais; aussit.Ot, nous avons impos M. Pan comme chef de cabinet au garde des sceaux, et nous l'avons fait dcorer.

    A la 8" Chambre, un juge d'iDsLructiC)R mala-droi t tradu isait comme recleur notre frre Leib Prisant; son avocat juif, M' Rapoport, n'eut qu'A produ ire le certificat de la. synagogue:

    Je soussign, rabb in de l'association cultuelle AgondlU Hakehilok, cerlifie que M. Prisant (Leib), a dj atteint un t rs haut degr de perfect.ion dans l'tude du Talmud et qu'il sora bientOl digna du titre de rabbin.

    HERZOG, rabbin.

    Sur -le - champ. le triunal acquitta notre frre.

    QUi'avons-nous il craindre? Le bow-geois franais travaille vingt aos,

    trente ans, comme un galrien; il ent.asse cu sur cu; il refuse aux siens et il se refuse par-foi s il lui-mme tous les plai sirs de la. vie. Quand il est. riche, il apporte son dans notre caisse. parce que nou:s lu i promettons quarante ou quatre eents pour cent de revenlL Et la farce est joue.

    Il n'y & pas trs longtemps, l'opration pr-sentait encore quelques dangers.

    Nous nous rappelons la catastrophe de notr:l Benoist.-Lvy, qui avait proprement dtrouss

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    pl u", ie urs fillllilles indigcIlc3 ct qu'un sieur Ca-.roit, l'uin, lua de tl'ois coups de l'Cvoh'cr.

    L'a5sassill fut dfendu plU' lM' Henri Habert, aujourd'h ui blonniel', en ces termes :

    M. Benois t Lvy 80 fai saiL appclcl' Belloist. L, nom de Levy es t. un joli nom, pourlnnLI Toul. le mondfl ne peut pas s'appeler Abraham. Cahen ou Mathusalem !

    Il [II'aLiquait le systme de J'araigne, qui laisse approchel' la mouche ct. la 113PI)0 au bon moment.

    'f ous ces loups-wl'v icrs de la Bourse ne mri-\cnt aucune eOlls idl'nlion.

    Leul' r ichesse est fai to do noke pauvret; leurs "poin, de nos chagrins.

    Si vous croyez qu'il fau t protgcl' les hOllllctes FraJla is, acqu ittez Caroit sans hs itation.

    Le mOlll' trier !uL acqui tt; la VOUiVe Lvy n'ob-tint que vingt SOIIS de dommages-int.rts.

    Mais le Lemps a march. Aujourd'hui , le jury proclamerait le droit de

    Lvy aux dpouiUes de Caroit : c'est,..-d i('e le droit de la race suprieure.

    Je me trouvais cet hiver au (ive o'clock d'une !oo nos belles Juives; elle .ra.contait

  • m il'cr 11 01l'e luxe, je voyais u.ne mre ct sa fllie. que Salomon ava it prcisement a llges de troi s cenls m ille fra ncs l'an nec prcdente, f..a pcti le Fl'anaiso n'a plus de dot; elle pousnra l'un de nos em])loycs, ou sef\'ira. d'instilulret. nos enrants, Mais elle nc se 1-\'oILe point. Elle el sa mre sont de pour la l'-chesse fa ile de loUl' misre n , pOUl' l'aulomo-bile, l'htel, le chiUcau historique de la (, grande dame If isralite,

    11 suffit il Salomon de trouver une fois pal an une scule fami Be franai se de ceUe csp pour souten ir

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    montes, des Moabites, et ceux de Bethel, e' ceux de Rabba, et ceux de Galgala. Nous les avons extermins; nous les avons gorgs, cills, pendus, coups en morceaux, rOti'\ dans des statu es d'airain, dchiquets vifs sous les scies et les herses de fer. (Pentateuque. Livre de$ R lis.)

    Le Soigneur nous a livr la vie des Lsars, des grands-ducs, des gOl1verneurs, des gnraux de Russie, et nous en faisons conti nuellement un grand chrem (1) coups de bombes eL d4 browning.

    Mais le SeignclH' nous a livr la France pour en faire notre terre d'abondance, et. les Franais pour cn faire DOS esclaves.

    Sa volont s's,ccompliL Que le nom de Jovah soit. glorifi! . N DUS sommes la race suprioW'c .

    (t) Massacre, t.uerie , pogrom

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