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1 1 LE LANGAGE VISUEL 1-1 Les éléments du langage visuel La ligne Dans l'environnement naturel et construit, on observe une grande variété de lignes, des lignes imaginaires dans les œuvres d'art. Les nombreuses subtilités de la ligne et de la façon dont la qualité et la direction des lignes réelles ou imaginaires peuvent suggérer différentes idées et expériences. La couleur La couleur est l'élément à la fois le plus expressif et le plus difficile à décrire. De nombreuses relations existent entre les couleurs elles-mêmes et entre les couleurs et soi- même. Le cercle chromatique est une bonne ressource à utiliser pour comprendre et organiser les couleurs. La texture En arts visuels, la texture fait référence à l'aspect réel de la surface ou à l'illusion de son apparence. En étudiant la texture, on comprend que toute surface possède une texture, que les artistes utilisent souvent la texture pour renforcer différents concepts et que différentes textures permettent d'exprimer diverses idées ou significations. La forme La forme est un élément qui caractérise les œuvres à deux dimensions. Les formes et les relations entre les formes créées peuvent devenir de plus en plus complexes quand elles sont reliées les unes aux autres dans une image. Le volume Le volume caractérise des objets à trois dimensions: largeur, longueur et profondeur. L'architecture, la sculpture, la céramique, le tissage et la bijouterie sont toutes des formes artistiques à trois dimensions. Les artistes créent l'illusion du volume sur une surface à deux dimensions.

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1 LE LANGAGE VISUEL 1-1 Les éléments du langage visuel

La ligne

Dans l'environnement naturel et construit, on observe une grande variété de lignes, des lignes imaginaires dans les œuvres d'art. Les nombreuses subtilités de la ligne et de la façon dont la qualité et la direction des lignes réelles ou imaginaires peuvent suggérer différentes idées et expériences.

La couleur

La couleur est l'élément à la fois le plus expressif et le plus difficile à décrire. De nombreuses relations existent entre les couleurs elles-mêmes et entre les couleurs et soi-même. Le cercle chromatique est une bonne ressource à utiliser pour comprendre et organiser les couleurs.

La texture

En arts visuels, la texture fait référence à l'aspect réel de la surface ou à l'illusion de son apparence. En étudiant la texture, on comprend que toute surface possède une texture, que les artistes utilisent souvent la texture pour renforcer différents concepts et que différentes textures permettent d'exprimer diverses idées ou significations.

La forme

La forme est un élément qui caractérise les œuvres à deux dimensions. Les formes et les relations entre les formes créées peuvent devenir de plus en plus complexes quand elles sont reliées les unes aux autres dans une image.

Le volume

Le volume caractérise des objets à trois dimensions: largeur, longueur et profondeur. L'architecture, la sculpture, la céramique, le tissage et la bijouterie sont toutes des formes artistiques à trois dimensions. Les artistes créent l'illusion du volume sur une surface à deux dimensions.

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1-2 Types de langages visuels.

Arts plastiques

Ils consistent ce en ce qu'ils utilisent les matériels capables d'être modifié ou moulé par l'artiste pour créer une oeuvre.

Dessin

C’est la conception originale d'un objet ou d'oeuvre destinés à la production dans une série.

Cinéma

C'est la technique et art de projeter des photogrammes de forme rapide et successive pour créer l'impression de mouvement, en montrant une vidéo.

Télé

C’est un système de transmission d'images et de sons à distance au moyen des ondes hertzienne.

BD

C'est un récit ou histoire expliquée au moyen des vignettes ou des cases qui contiennent des illustrations et dans que certains ou toutes les vignettes peuvent contenir un plus ou moins bref texte.

Photographie

C'est l'art et la technique d'obtenir des images durables dûes à l'action de la lumière. C'est le processus de projeter des images et de les capturer.

Vidéo

C'est la technologie de l'enregistrement, de ttraitement, de stockage, transmission d'images et de reconstruction par les moyens électroniques digitaux ou analogiques d'une séquence d'images qui représentent des scènes dans un mouvement.

Cartels:

Annonce ou un avis dans un lieu public aux fins de renseignements ou publicitaires.

Nouveaux langages visuels

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2 LA COMMUNICATION VISUELLE

1 Definition. La communication visuelle est une spécialité liée aux domaines de l'image, du design graphique et de la publicité. Elle désigne l'ensemble des techniques d'information par l'image, l'illustration. 2 Les composantes de la communication

2.1 L’émetteur:

Il est celui dont l’intention de communication est á l’origine du message ; c’est le sujet qui dit quelque chose. L’émetteur pourrait être un individu, une entreprise ou même un groupe de personnes comme dans le cas d’une chorale.

2.2 Le récepteur:

Il est l’individu ou le groupe d’individus à qui le message est destiné. Dans le cas de la publicité, le récepteur est l’ensemble des consommateurs visés.

2.3 Le code:

C’est un système de signes et des règles de combinaison de ces signes. Tout code est destiné à représenter et à transmettre de l’information entre les sujets parlants. Le signe a trois caractéristiques: � Il a une forme physique. � Il réfère à quelque chose. � Il a un sens reconnu.

2.4 Le codage ou encodage:

C’est l’opération qui permet à un émetteur de transformer en message une intention de communication. Le décodage, en revanche est l’opération inverse celle qui permet au récepteur par le biais de code de comprendre un message.

2.5 Le message:

Il convient d’abord de préciser que le message est l’objet de toute communication. Le message est une information dont le sens est le résultat d’une combinaison d’éléments linguistiques empruntés à un ou plusieurs codes.

2.6 Le canal et le contact:

Le canal désigne un support matériel qui permet la transmission du message : l’exemple du câble téléphonique, on l’appelle le canal physique. L’air dans lequel se déplacent les ondes sonores constitue également le canal par lequel ont lieu la plupart des contacts verbaux notamment lorsque l’émetteur et le récepteur sont en

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présence l’un en face de l’autre. Il existe également un canal psychologique ou contact à travers lequel s’établit la relation psychologique entre l’émetteur et le récepteur. Il convient de préciser que si le contact entre l’émetteur et le récepteur n’est pas établi le message rate sa destination.

2.7 Le référent:

C’est ce à quoi le message renvoie, C’est -à- dire la personne ou l’objet désigné par le message. Le référent est soit concret ou abstrait. Par exemple, l’énoncé: le slogan « voiture de rêve! »désigne un référent « rêve » qui n’existe que dans l’esprit.

Les référents sont donc réels: ils existent réellement sauf que dans la littérature, par exemple, où les référents notamment les personnages d’un roman sont des référents fictifs puisque ce sont des personnages imaginés par l’auteur.

Il convient aussi de préciser que le référent qu’il soit réel, abstrait ou fictif appartient à l’une des deux catégories suivantes:

� Référent extratextuel : existe même si le message n’en disait rien.

� Référent textuel : renvoie au contexte verbal : l’entourage linguistique d’un mot ou d’une phrase à l’intérieur d’un énoncé oral ou écrit.

3 Les foncions du discours :

Le langage remplit trois fonctions :

� Toucher en provoquant l’émotion et en éveillant les sentiments.

� Plaire et séduire par l’éloquence du verbe et la beauté de l’élocution.

� Instruire par le biais de l’argument et de l’exposé.

Selon le non moins célèbre modèle de Jakobson, il existe six fonctions auxquelles correspondent six facteurs.

Les facteurs de communications sont :

• L’émetteur.

• Le message.

• Le récepteur.

• Le contexte.

• Le code.

• Le contact.

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Les six fonctions sont :

• La fonction émotive (expressive) :

Consiste à informer l’émetteur sur la personnalité de celui qui transmet le message : volonté d’exprimer les pensées, les critiques à leur égard (communication de crise).

• La fonction conative (incitative) :

Cette fonction est orientée vers le récepteur. Tout ce qui vise à produire une impression sur le récepteur à modifier son comportement à changer ses attitudes relève de cette fonction. Cette fonction apparait clairement dans les situations où la finalité de la communication est de faire – agir le destinataire, dans le sens souhaité par le destinateur, comme par exemple, dans une publicité où l’on incite à l’achat d’un produit. Nous distinguons cependant des formes directives (injonctives) et argumentatives. La fonction du message publicitaire est dite conative du moment qu’elle est centrée sur le destinataire, c’est-à-dire la cible visée.

• La fonction relationnelle (phatique).

Cette fonction est relative au contact : elle concerne soit le canal physique, soit le canal psychologique. Elle permet de provoquer et de maintenir le contact. Elle se manifeste sous forme de rhétorique, parfois sous forme de couleur.

• La fonction métalinguistique.

Cette fonction s’exerce lorsque l’échange porte sur le code lui-même et que les partenaires vérifient qu’ils utilisent bien le même code.

Cette fonction consiste donc à utiliser un langage pour expliquer un autre langage. Fonction de traduction.

• La fonction informative (référentielle).

Cette fonction est orientée vers le contexte dans la mesure où c’est de lui que va dépendre le message.

• La fonction esthétique (poétique).

De nombreux documents ont une fonction esthétique: ils embellissent la présentation générale de l'ouvrage et le rendent plus attractif. Mais en réalité, rares sont les illustrations qui n'ont d'autre fonction que celle-là.

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3 TECHNIQUE

Def: Ensemble des procédés et des méthodes d'un art.

• En surface : o Écritures : typographies, calligraphies, calligrammes, enluminures, lettrine. o Dessin : médiums /outils :

� Noir et blanc : fusains, crayons, mines de plomb... � Couleur : pastels secs ou à l'huile, feutres, crayons de cire, crayons de

couleur... médiums :

� Gouaches, encre de chine, aquarelle, encres colorées, typographiques...

� Peinture : médiums : gouaches, acryliques, huiles... � Collage : par déchirage ou découpage : de papiers, de tissus divers...

de feuilles plastiques, métallisées, naturelles... � Photomontage : médiums : images : photographies, photocopies,

dessins antérieurs, ou fragments... o Gravure :

� Différentes techniques : pyrogravure, eau-forte, linogravure, collagraph... � Outils : pyrograveur, pointe-sèche, gouges ... � Sur différents supports : bois, métal, lino, polystyrène extrudé, terre,

itong... • En relief :

o Bas-relief : par gravure, retrait ou ajout. o Matériaux : terre, polystyrène extrudé, plâtre, enduits... o Collage : matériaux : transformés : papiers, tissus divers... feuilles plastiques,

métallisées; éléments naturels... o Sur des supports adéquats et les plus divers de forme, taille, texture...!

• En volume : o Techniques simples : haut-relief, ronde-bosse par retrait ou ajouts o Matériaux : pierre, terre, polystyrène extrudé, plâtre pris... o Modelage de

� Pâte : terre, pâte à papier, à bois... � De fils : fil de fer, corde armée... � De matériaux en feuille : rigides : aluminium, carton... ou empesés : papier,

tissu... • Techniques mixtes :

o Associations diverses : � Assemblages de matériaux : objets, emballages, éléments naturels...

ronde-bosse

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N.B. : De nombreuses techniques peuvent être associées : ce sont des techniques mixtes.

� Par retrait ou ajout... matériaux bruts... objets, images, écritures... � De modelages de matériaux : pâtes ou fils, feuilles empesées...

o Travail dans et sur la nature : � In situ : référence au Land-art.

3-1 TECHNIQUES GRAPHIQUES

3-1-1 LE CRAYON H-B Crayon: baguette cylindrique formée d'une mine de graphite, contenue dans une gaine de bois et servant à écrire et à dessiner.

Pour le dessin, il existe une très grande variété de mine pour les crayons. Les catégories sont identifiées à la tête du crayon. Dans l'exemple plus haut vous avez un crayon de catégorie H-B En voici les exemples. La catégorie des mines grasses (idéale pour des traits foncés)

E mine extrêmement grasse 8 E "Extreme"

B mine grasse B à 7B "Bold"

La catégorie des mines normales (idéale pour des traits fins à moyens)

HB mine normale HB "Hard/Bold"

F mine normale dure F "fine"

La catégorie des mines dures (idéale pour des traits pâles et des lignes de construction)

H mine dure H à 9H "Hard"

Dessin en 19 degrés: E 7B 6B 5B 4B 3B 2B B HB F H 2H 3H 4H 5H 6H 7H 8H 9H

mines grasses normales mines dures

3-1-2 LE CRAYON

• De bois: baguette cylindrique formée d'une mine de graphite, contenue dans une gaine de bois et servant à écrire et à dessiner.

• Pour le dessin, il existe une très grande variété de mines (graphite ou couleurs) pour les crayons. Les catégories sont identifiées à la tête du crayon.

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• Aquarelle: Se présentant sous différentes formes. Il peut s’agir d’un bâtonnet tendre, comparable au crayon de cire ou de pastel gras. Il est alors, le plus souvent, protégé par une gaine de plastique ou de papier. Il peut s’agir également d’un crayon à mine tendre, recouvert d’une gaine de bois, ressemblant aux crayons de couleur en bois. L’un et l’autre se retrouvent en différentes couleurs hydrosolubles. Il existe aussi un crayon graphite aquarelle dont la mine, noire, peut être plus ou moins dure. Le papier aquarelle est celui qui lui convient le mieux, mais on peut aussi l’utiliser sur d’autres sortes de papiers et de cartons.

• De cire: Existent en différentes couleurs et différents formats. Leurs couleurs, assez brillantes, sont légèrement translucides. Les crayons foncés sont plus tendres que les pâles parce que leur teneur en cire est plus importante. Ils couvrent donc mieux le support choisi. Les crayons de cire s’utilisent comme tels ou encore peuvent être fondu, et leur cire appliquée de plusieurs manières dans des procédés de peinture et d’impression. Les supports lisses ou rugueux (tissu, papier glacé, papier d’émeri, etc.) leur conviennent bien. Il a la particularité d'être imperméable à l'eau.

• Pastel gras: Ne donne pas de tracé nerveux, mais ils sont parfaits pour les dessins à grands traits, aux plages de couleurs vives et denses. Ils sont moins friables que les pastels secs et ne demandent pas de fixatifs. De plus, ils permettent d’utiliser le sgraffite, qui consiste à révéler une couche de couleur sous-jacente par grattage d’une couche colorée superficielle. C'est un bâton de pigment lié à de l'huile de lin. Il peut être appliqué opaque ou transparent, il s'estompe au doigt.

• Pastel sec: Est le seul médium à produire des couleurs d’une telle intensité; c’est ce qui fait sa notoriété. Selon qu’ils sont durs ou tendres, ils présentent des possibilités beaucoup plus étendues; on peut les tailler en pointe pour obtenir des traits nerveux. On les emploie un peu comme des crayons de couleur, bien qu’ils soient beaucoup moins résistants. C'est un bâton de pigment lié par une très grande pression. Il est friable et souple. Il peut être appliqué opaque ou transparent, il s'estompe au doigt.

• Feutre: Sont constitués d’un réservoir d’encre et d’une pointe de feutre ou de matière synthétique. On en trouve une très grande variété: à pointes de différentes grosseurs; à base d’eau ou d’alcool; à encre délébile ou indélébile; rechargeables ou non rechargeable; traversant ou non le papier; toxiques ou non toxiques. Il existe même un feutre à pointe blanche qui permet d’effacer les traces des autres feutres.

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Sanguines

• Terre naturelle et /ou terre brûlée et oxyde de fer. La sanguine est l’une des nombreuses couleurs de terres rouges. On la trouve dans les régions volcaniques. La combustion naturelle des roches ferro-argileuses crée un oxyde rouge. Les nuances de couleurs sont déterminées par le rapport entre les composés. D’autres nuances sont également obtenues par brûlage. Le terme sanguine est dérivé du nom d’un herbage vivace, la sanguinaria. Le rhizome de cette plante contient un latex rouge. La craie de couleur sanguine est généralement connue sous le nom de craie rouge.

3-1-3 PEINTURE

• • À l'huile: de lin, solvant à la térébenthine. • • À la cire: animale ou végétale, voir encaustique. • • À l'eau: gouache: avec de la gomme, aquarelle, solvant à l'eau. • • À la détrempe: avec du blanc d'oeuf , caséine ou colle, solvant à l'eau. (à la tempera) • • À l'acrylique: avec du latex, solvant à l'eau

Aquarelle

Technique des arts du dessin ; peinture dans laquelle les pigments sont délayés à l'eau ; elle se caractérise par sa transparence, le papier reste visible à travers les couleurs qui forment le voile

Encre

• Encre de Chine:Est fabriquée à partir de la combustion de certaines substances, feuilles et graines, que l’on mélange à de la gomme arabique ou à de la gomme-laque. Elle se vend le plus souvent en flacon, sous forme liquide, et parfois en pain. L’encre de Chine liquide est très fluide, indélébile et d’un noir absolu. Elle est plus couvrante que l’encre à calligraphie et ne s’altère pas à la lumière. On la considère comme une encre idéale pour le dessin et la peinture: appliquée à la plume, on en tire une ligne nette et précise convenant bien aux détails; appliquée au pinceau, on l’emploie pure pour tirer parti de son opacité ou encore diluée à l’eau pour des dégradés et des lavis.

• Encre de couleur: Se caractérise par sa transparence, sa limpidité, son éclat. Elle est obtenue par dissolution de pigments colorés avec des solvants. Elle peut être indélébile ou délébile. Dans ce dernier cas, il s’agit d’une encre à l’eau, et ses couleurs, plus brillantes que celles de l’aquarelle, sont miscibles entre elles.

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L’encre de couleur permet d’obtenir des traits précis ou des nuances à la façon de l’aquarelle. Elle est facile à utiliser et sèche rapidement. On la trouve parfois en flacon muni d’un compte-goutte.

Gouache

• Peinture opaque à base d'eau. • Gouache en pain:

Existe en différentes couleurs et elle possède les caractéristiques de la gouache liquide sauf qu’elle est moins couvrante. De plus, comme on doit l’utiliser en la diluant avec de l’eau, il est difficile d’en tirer une grande quantité d’une même couleur ou encore de répéter exactement une couleur donnée puisque la quantité de pigments qui se délaient à l’eau n’est pas mesurable. Cependant, cette gouache sèche en quelques minutes et on ne risque pas de la renverser comme c’est le cas pour la gouache liquide. De plus, elle est idéale pour travailler à la façon de l’aquarelle. On peut se procurer cette gouache en pastilles de différentes grosseurs. Les pastilles se vendent séparément ou, en boîtiers qui en contient un nombre plus ou moins grand.

• Gouache liquide: C’est une peinture à base d’eau ou d’acrylique contenant un liant. Opaque, mate et lisse, la gouache liquide est une peinture couvrante. Cette dernière a un avantage lorsque l’on veut retoucher ou corriger un détail, peindre en aplat ou encoure utiliser la gouache au lieu de la pâte à gratter en sgraffite. La gouache liquide se vend en contenants plus ou moins gros, de même qu’en tubes, et elle est plus économique que la gouache en pain, surtout si on l’achète en gros format. Souvent, dans une même marque, la gouache liquide en tube coûte plus cher, mais ses couleurs sont plus éclatantes que celles de la gouache en pot. La gouache en tube convient bien à l’impression.

Huile

• Elle est entrée dans la composition des peintures, en plus ou moins grande proportion bien avant que les Van Eyck (XVe siècle) ne mettent au point leur procédé. On distingue plusieurs types d’huile: Les huiles essentielles, obtenues par distillation de romarin, de lavande. De baume de pin (térébenthine). Les huiles empyreumatiques, obtenues par le chauffage de la cire ou du camphre et qui sèche lentement. Les huiles fixes, obtenues de graines de lin, de pavot ou de noix. L’huile de lin est la plus siccative, c’est-à-dire sèchent le plus rapidement.

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Encaustique

• Les pigments sont mélangés à de la cire chauffée, donc liquide, qui va servir de liant; très utilisé dans l’Antiquité, ce procédé retrouvera un moment de faveur au XIXe siècle (Delacroix).

Tempéra

• Peinture à base de blanc ou de jaune d’oeuf.

Acrylique

La peinture acrylique est constituée de deux éléments :

• Les pigments : similaires à ceux de la peinture à l'huile, d'origine minérale ou organique, naturels (rare) ou synthétiques. Contrairement à la peinture à l'huile, le niveau de broyage des pigments ne doit pas être trop affiné.

• Le liant : une émulsion d'eau et de résine acrylique ou polymère. Une variante est le liant acrylo-vinylique (peinture vinylique). La texture du liant est plus ou moins fluide selon le fabricant.

À cette pâte pourra ensuite être ajoutée une charge afin d'en augmenter le volume.

Fresque

• Seule mérite ce nom la peinture réalisée sur un mur recouvert d’un enduit encore frais de plâtre (fesco en italien) à laquelle ces couleurs s’incorporent.

La fresque nécessite plusieurs opérations:

1. Application d’un mortier (arricio) fait de 2/3 de gros sable pour 1/3 de chaux. 2. Lissage avec un mortier fin (intonaco) fait de ½ de sable fin pour ½ de chaux. 3. Ébauche du trait de Sinope, utilisation fréquente duponcif. 4. Mise en couleur. Tout doit être fait avant que l’intonaco ne soit sec, aucune retouche n’est possible.

• L'une des plus grandes représentations en peinture.

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4 SUPPORTS La liste est incomplète car les supports sont variés et nombreux.

• Tout plan ou tout matériau qui soutient la couche picturale ou qui peut être investi plastiquement.

• C’est la base sur laquelle une oeuvre est effectuée. Cette base peut être opaque, translucide ou transparente. Une base opaque ne laisse pas passer la lumière: tels sont la plupart des papiers, le bois et le carton. Une base translucide, le papier de soie, par exemple, laisse traverser la lumière mains ne permet pas de distinguer les formes. Quant à la base transparente, il s’agit d’un support, comme le verre ou le papier cellophane, qui laisse passer la lumière et à travers lequel on peut voir distinctement les formes.

4-1 Papier

• Fabriqué avec de vieux chiffons, des roseaux, de l’écorce de mûrier et des déchets de cordage, le papier est inventé en Chine comme substitue de la soie vers la fin du 1er siècle. Son introduction en Occident commence vers le XIIe siècle, et le mot papir (du latin papyrus) apparaît en français au XIIIe siècle. Il est au début, réservé à l’écriture. Mais, peu à peu, son utilisation courante pour le dessin supplante le parchemin considéré jusqu’alors comme le support idéal.

Papier à gratter: S’utilise pour faire du sgraffite. Sa surface est enduite d’une couleur quelconque, elle-même recouverte d’un matériau noir rappelant la pâte à gratter. Lorsqu’on gratte cette surface avec un bâtonnet effilé, on découvre la couleur sous-jacente. Le papier à gratter se vend en paquet de feuilles de couleurs variées. Il faut le manipuler avec beaucoup de précautions parce que les doigts y laissent très facilement des marques qui rendent le travail impossible par la suite.

Papier aquarelle: Fabriqué à base de chiffons, il est offert en tablette ou à la feuille. On l’appelle aussi papier torchon. C’est un papier blanc, épais, au fini rugueux. Il ne s’altère pas à la lumière. On l’emploie principalement avec l’aquarelle ou les encres.

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Son grain plus ou moins fin permet des effets intéressants lorsqu’on l’utilise comme support avec des matériaux secs.

Papier bouchonné: Papier sec chiffonné en boulettes que l’on colle sur un support.

Papier bouffant (buvard): Existe dans des types qui contiennent du bois et dans des types qui n’en contiennent pas. Le papier sans bois est un peu plus lisse de texture. C’est un type de papier absorbant. Il convient pour être utilisé avec le fusain, les types de craies et de pastels tendres ainsi que les crayons graphites. On peut le frotter et gommer à la gomme malléable.

Papier bicolore: Ou papier duplex de type Reycote à deux faces de couleur différente. Il se vend en paquet de feuilles de couleurs vives qui ne s’altèrent pas à la lumière. Le papier bicolore sert rarement de support. On l’utilise plutôt comme matériau en façonnage et en collage, car il se plie, se déchire et se découpe bien, ce qui permet de tirer profit de ses faces bicolores.

Papier Canson: Il est épais et son grain est assez prononcé. Il se vend dans une belle gamme de couleurs. Toutefois, c’est un papier qui coûte cher. On l’utilise principalement en dessin avec des matériaux secs tels les pastels.

Papier cartouche: C’est un papier blanc et lisse, aux multiples usages. Il s’utilise avec tous les matériaux secs ou humides. Dans le commerce, on le trouve le plus souvent sous la désignation anglaise « papier cartridge ».

Papier cellophane: C’est une pellicule luisante et transparente à base de cellulose. Ses couleurs brillantes rappellent celles du verre coloré. On s’en sert le plus souvent comme matériau, dans des collages, pour imiter le vitrail. Il convient aussi à la fabrication de diapositives destinées à être projetées au rétroprojecteur. Il se vend en rouleau ou à la feuille.

Papier de riz: Parmi les types de papier orientaux tels que le papier de riz, le papier de bambou et le

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papier de mûrier, c’est surtout le papier de riz qu’on exporte en Occident. Il est fait notamment de paille de riz. C’est un papier fragile et tendre utilisé pour faire des dessins au pinceau. Il a un côté lisse et un côté grenu, mais on utilise généralement le côté lisse pour les dessins au pinceau.

Papier de transfert: Papier enduit d’une couche de poudre colorée ou de couleur liquide, employé pour transférer un dessin sur une autre surface.

Papier-émeri: C’est un papier abrasif qu’on utilise le plus souvent pour poncer le bois. Le grain du papier d’émeri va de très fin à très gros. En dessin, il peut servir de support aux pastels gras et aux crayons de cire. Il existe aussi une toile d’émeri qui offre en plus l’avantage de résister à l’eau.

Papier façonné: Papier travaillé avec plus ou moins de relief; il peut être découpé, entaillé, frisé, froissé, bouchonné, collé..

Papier glacé: Appelé aussi papier tactile, c’est un papier blanc et luisant, il n’absorbe pas l’eau. En peinture et en dessin, c’est le papier idéal pour l’utilisation de la peinture tactile et du crayon de cire fondue.

Papier Ingres: Fabriqué à partir de chiffons et de bois, c’est un papier vergé et marqué d’un filigrane. Son grain est légèrement rugueux et sa couleur ne s’altère pas à la lumière. C’est un papier que l’on utilise avec des matériaux secs, comme la sanguine, le fusain, les pastels secs.

Papier journal: La matière première principale est la pulpe de bois. C’est un papier très ligneux et absorbant. Il jaunit vite, et friable et n’est pas solide. Il convient pour faire des croquis rapides au fusain, à la craie et aux pastels tendres. Il supporte mal le gommage et le frottage. C’est un type de papier à bon marché.

Papier Kasaka: De teinte légèrement jaunâtre, il est, comme le papier journal, très ligneux. Ce type de papier absorbant est un peu plus fort que le papier journal. Le Kasaka convient pour faire des croquis au fusain et aux types de pastels et de craies tendres.

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Il convient également pour le graphite tendre. On peut l’utiliser pour être frotté ou gommé à la gomme malléable.

Papier Kraft: Ou papier d’emballage havane ou blanc, a un côté lisse et brillant et un côté mat et rugueux. Il convient à de multiples usages. En peinture et en dessin, on peut l’utiliser avec des matériaux secs côté rugueux et avec des matériaux humides côté lisse. C’est le papier idéal comme support, il se plie, se déchire et se découpe bien, comme le papier pour le papier pour travaux manuels, mais il a l’avantage d’être plus léger. C’est un papier résistant (son nom vient de l’allemand Kraft, qui signifie force). Il se vend à la feuille ou en rouleau.

Papier mâché: Aussi appelé traditionnellement carton-pâte. Papier journal détrempé par l'addition de colle, servant de base à une réalisation en trois dimensions.

Papier manille: Ou papier bulle, c’est un papier mince au grain rugueux. Il peut être de couleur paille ou tirer sur le blanc grisâtre. Autrefois, il était fabriqué à partir de jute ou de chanvre de Manille, d’où son appellation. Il convient bien aux pastels secs ou gras, à la sanguine et au fusain.

Papier marbré: C’est un papier qui contient du chiffon. On ajoute des fibres textiles colorées pendant la fabrication. Que ce papier puisse être travaillé à la plume et à l’encre dépend du pourcentage de pulpe de bois qu’il contient.

Papier modelé: Pâte végétale plus ou moins consistante, malléable, qui se ramollit au contact de la chaleur de la main.

Papier pliage: Il ressemble au papier pour travaux manuels, qu’il peut parfois remplacer, mais il est plus mince. On le trouve dans une grande variété de couleurs vives, qui changent toutefois à la lumière. C’est un papier qui se plie, se découpe et se déchire bien. Il s’utilise en dessin avec des matériaux secs. Il est utilisé aussi en façonnage et en collage.

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Papier de soie: Mince comme de la soie, il tire son nom de cette analogie. C’est un papier translucide qu’on utilise surtout comme matériau en collage. Il existe dans une vaste gamme de couleurs et se vend en paquet de feuilles d’une même couleur ou de couleurs variées. Si on travaille avec du papier de moindre qualité, les couleurs peuvent alors se diluer au contact de certaines colles

4-2 Toile

• Dans le langage courant, on emploie souvent le terme « toile » de manière abusive pour désigner une toile préparée ou même peinte. En fait, avant d’être utilisée comme support pictural, la toile brute devra subir une série de traitements. La toile, à l’origine (le mot vient du latin tela, de texere, « tisser ») était en soi le mode de tissage le plus simple et qui donnait des tissus très solides. Dès le XVIe siècle, les peintres l’utiliseront comme support; d’abord marouflée (collée) sur bois, puis très vite tendue sur un cadre (châssis). Sa légèreté et le fait qu’on puisse la rouler favoriseront la circulation des oeuvres.

4-3 Bois

• L’aggloméré de fibres de bois, de type Masonite, le contre-plaqué mince, les planches de bois de tout genre peuvent, en arts plastiques, servir de supports dans les techniques de peinture et de collage.

• Il est cependant préférable de les couvrir au préalable de peinture blanche au latex ou d’un médium tel le Gesso, ce qui permet de mettre en valeur la luminosité des couleurs des matériaux utilisés.

• Le bois s’utilise en gravure et en sculpture.

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5 OUTILS PALETTE

• Plaque mince percée d’un trou pour y passer le pouce et sur laquelle le peintre étend et mélange les couleurs. L’idée de poser ses couleurs sur une surface plane, non poreuse, remonte à l’époque préhistorique où des omoplates d’ours et d’aurochs font office de palettes. Des matériaux lisses, comme le verre, la porcelaine, le métal émaillé, le bois, le plastique, etc., peuvent servir de support pour déposer la couleur.

• Voir aussi godet.

PINCEAU

• Instrument formé d'un assemblage serré de poils ou de fibres fixés à l'extrémité d'un manche.

• Il existe différents types de pinceaux: Les pinceaux plats servent plutôt à couvrir des surfaces. Les pinceaux les ronds tracent des lignes plus ou moins larges, plus ou moins fines.

• Certains pinceaux sont faits de poils rigides (poils de porc) alors que d'autres sont plus souples. (poils de marte ou d'écureuil)

AEROGRAPHE

• L'aérographe est un dispositif pneumatique qui génère un fin brouillard de peinture, teinture ou diamètres de revêtement variant de protection et qui sert à revêtir des surfaces petites fins artistiques ou industrielles en général, ou d'effectuer le dessin à main levée avec élévation modelisticos ou à des fins artistiques.

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5-1 DES OUTILES POUR DESSINER DES FIGURES GÉOMÉTRIQUES

Le papier

• Le papier est une matière fabriquée à partir de fibres cellulosiques végétales. Il se présente sous forme de feuilles minces et est considéré comme un matériau de base dans les domaines de l’écriture, du dessin, de l’impression, de l’emballage et de la peinture. Il est également utilisé dans la fabrication de composants divers, comme les filtres.

• C'est classé en dependant de sa taille.

Le crayon

• Un crayon est un instrument d'écriture et de dessin. Il est constitué d'une petite baguette servant de gaine à une mine de la même longueur, l'extrémité de la baguette étant parfois recouverte d'une gomme à effacer. Lorsque la mine est usée, on taille le bois en maintenant la forme conique de l’extrémité, de manière à dégager une nouvelle longueur de mine, au moyen d’un canif ou d’un taille-crayon.

La gomme à effacer

• Une gomme est, dans le domaine du dessin et de l'écriture, un objet mou, en caoutchouc ou en matière plastique, qui sert à effacer les traits faits par l’encre ou le crayon mine.

La règle

• C'est un instrument de géométrie, utilisé aussi pour le dessin industriel et la mesure de distances. À proprement parler, une règle sert à tracer des lignes droites.

• Une règle est généralement en bois, en métal, en plexiglas ou en matériel composite souple.

• Elle peut être graduée ou non. Les règles modernes comprennent généralement une échelle, avec laquelle des longueurs peuvent être mesurées par comparaison, généralement au millimètre près.

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L'équerre

• C'est un instrument formé de deux pièces ajustées à angle droit, l'équerre est utilisée soit pour vérifier des angles dièdres droits, soit pour tracer des angles plans droits et, si il est gradué, on le peut utiliser aussi pour la mesure des distances.

• Peut être en bois ou en plastique aussi.

Le compas

• C'est un instrument de géométrie qui sert à tracer des cercles ou des arcs de cercle, mais aussi à comparer, reporter ou mesurer des distances. Il est constitué de deux branches jointes par une articulation. Les compas sont, ou ont été, utilisés enmathématiques, pour le dessin technique, en géographie pour le tracé et l'utilisation des cartes …

• Les compas sont classifiés en fonction de leurs caractéristiques de conception ou par leurs usages.

Le rapporteur des angles

• C'est un outil utilisé engéométrie pour mesurer des angles et pour construire des figures géométriques. Les rapporteurs utilisés par les élèves sont la plupart du temps gradués en degrés, mais il existe plusieurs variantes: certains ont une double graduation (en degrés et en radians, ou en degrés et en grades), certains forment un disque complet alors que d'autres ne sont que des demi-disques.

• L'usage du rapporteur est parfois remplacé par l'usage d'un demi-carré.

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6 PERCEPTION La perception est la manière dans la quelle le cerveau d'un organisme interprète les

stimulations sensorielles qu'il reçoit à travers des sens pour former une impression

consciente de la réalité physique de son environnement.

La perception visuelle est l'interprétation ou discrimination des stimulations externes

visuelles relatives à la connaissance préalable et l'état émotionnel de l'individu.

Notre cerveau utilise des stratégies pour être au courant de l'espace environnant et les

différentes profondeurs qui sont les objets.

La lumière

La lumière frappe un objet influe directement sur la détermination de leur forme, le volume,

la texture, la couleur et l'emplacement dans l'espace.

Il y a 2 types d'éclairage:

La lumière artificielle: La lumière artificielle est composée de lumière visible ainsi que de

radiations ultraviolette et infrarouge . Il y a une crainte que les niveaux d'émission de

certaines lampes pourraient être nocifs pour la peau et les yeux.

La lumière naturelle: La lumière correspond aux radiations électromagnétiques visibles par

les yeux humains.

Chaque source de lumière est caractérisée par son spectre d'émission, qui correspond aux

différentes longueurs d'ondes dans lesquelles elle émet.

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Ombres

Tous les objets qui nous servent de modèle présentent des zones des zones exposées à la lumière et des zones d'ombres. Vous n'êtes pas sans savoir que les jeux d'ombre et de lumière sont la base de l'expression et de la vie d'un dessin (-bientôt plus de détails-). Ce sont eux qui lui donnent tout son relief, son expression, son humeur... Voici donc un cour de basse présentant les différents types d'ombres et leurs valeurs.

Ombre Propre / Ombre Portée

Comme dit précédemment, tous les objets qui nous servent de modèle pour le dessin présentent des zones plus ou moins exposées à la lumière. Leur contraste dépend de l'intensité de la source lumineuse. Sur un objet, les parties qui ne sont pas touchées par la lumière s'appellent les Ombres Propres.

Les objets étant eux-mêmes solides et opaques, ils s'interposent comme des écrans entre la lumière et une portion du plan sur lequel ils s'appuient. Les zones du plan ou des autres objets proches qui sont à l'abri de la lumière s'appellent les Ombres Portées.

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La valeur des ombres

Une des difficultés dans la réalisation des ombres est qu'elles n'ont de limite toujours bien définie ni la même valeur partout. Voici quelques astuces pour rendre vos ombres plus réalistes.

Pour un volume cubique, l'ombre propre présente de légères atténuations tonales dans la zone centrale et une intensification de l'ombre près du point d'appuis. Son ombre portée est également plus sombre sur les bords et plus claire le long de la ligne qui la relie au solide.

Pour un volume sphérique au contraire, il existe évidement une face plus claire le long de la limite de la zone d'ombre propre, tandis que l'ombre portée est plus intense au point d'appuis sur le plan.

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Clair / obscur

• Équilibre entre la lumière et l’ombre dans le tableau pour créer le volume et le modelé. • Traitement particulier des ombres et de la lumière. Le Caravage, Rembrandt et

plusieurs artistes de la Renaissance sont reconnus pour leur maîtrise de cette technique.

• Le blanc et le noir, en passant par les diverses tonalités de gris.

Chiaroscuro

• En peinture, opposition prononcée de lumière et d’ombre (clair/obscur) • . C'est un grand contraste.

Indicateurs de profondeur

• Taille: relative d'un objet peut également être impliquée dans l'estimation de la

distance des objets

• Position: Place précise occupée dans l'espace par quelque chose, quelqu'un

• Perspective linéaire: st restée la perspective dominante dans le domaine artistique car

elle imite le mieux la photographie, et ce que l'œil voit.

• Chevauchement: État de deux choses dont l'une se superpose en partie à l'autre

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7 COMPOSITION • Du latin composito : Fait de mettre ensemble ; disposition, agencement des formes,

des couleurs, des valeurs... • Action de composer un tout en assemblant des parties.

7-1 LES PRINCIPES DE COMPOSITION

L'équilibre

L'équilibre en arts visuels peut être rigoureux ("parfait"), irrégulier ("relatif") ou radial. L'équilibre est rigoureux lorsque des objets égaux ou semblables sont placés de chaque côté d'un axe central. Il existe un équilibre radial lorsque des objets égaux ou semblables tournent autour d'un point central et on obtient un équilibre irrégulier en utilisant des objets différents. Les artistes visuels créent un équilibre irrégulier en tenant compte de tous les facteurs contribuant au poids visuel et en organisant les objets avec soin. Il y a des artistes qui créent intentionnellement des œuvres qui ne respectent pas l'équilibre visuel. Les artistes se servent de l'équilibre pour donner diverses qualités expressives et comment l'équilibre peut être influencé par la Bruno Philip, csc 2 de 25 répartition des objets, l'utilisation des couleurs, la direction de la ligne, l'utilisation de motifs récurrents, etc.

Le rythme (mouvement et temps)

Le rythme est l'un des principes les plus reconnaissables parce que la vie en est remplie, que ce soit en images, en événements, en sons, etc. Le rythme visuel est souvent créé par la répétition et la façon dont les images sont organisées ou présentées pour donner une signification ou exprimer des idées et des sentiments.

La dominance

La dominance est un principe de composition qui donne à un élément ou une partie d'une œuvre, qu'on appelle habituellement le centre d'intérêt, une plus grande importance qu'au reste. L'ordre dans lequel on voit les parties de l'œuvre et l'importance relative de chacune dépend de la dominance. Le contraste, l'isolement, la localisation, la convergence et l'inusité sont tous des moyens de créer la dominance.

La variété

Il est important de noter qu'une œuvre d'art ne doit pas nécessairement avoir de la variété pour être intéressante. Certaines œuvres sont intéressantes par leur simplicité. La variété est simplement un aspect auquel les artistes peuvent réfléchir lorsqu'ils planifient ou créent

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une œuvre. Il y a des artistes qui veulent créer des œuvres dans lesquelles il y a diverses relations complexes. Pour ceux-ci, la variété est donc un principe de composition important. La variété peut concerner l'utilisation d'éléments du langage visuel, comme la couleur et la texture.

Le contraste

Le contraste est un autre principe de composition que les artistes utilisent pour attirer l'attention, pour créer de la variété et de l'intérêt ou pour exprimer une certaine émotion dans une œuvre. Un fort contraste (noir et blanc, par exemple) sert à attirer l'attention sur les différences. Un faible contraste (deux nuances du même gris, par exemple) permet d'atténuer les différences.

La proportion ou l'échelle

La proportion est le principe de composition qui concerne le rapport de grandeur entre les parties d'une chose. Bien des artistes utilisent les bonnes proportions pour représenter la réalité tandis que d'autres exagèrent et déforment la réalité pour exprimer des émotions et des expériences. L'échelle est le rapport de grandeur entre un objet et une unité standard, comme le corps humain. L'échelle d'un objet peut varier d'extrêmement petite à extrêmement grande ou encore elle peut être réaliste ou exagérée, selon l'intention de l'artiste. Bruno Philip, csc 3 de 25

L'harmonie

L'harmonie concerne l'utilisation accentuée d'éléments semblables pour créer une apparence simple et uniforme. Par exemple, l'organisation d'images, de couleurs (monochromatiques ou analogues), de formes (répétition de formes semblables) et de l'espace (espace égal entre des objets) pourrait créer un effet harmonieux. Une œuvre d'art n'a pas obligatoirement à être harmonieuse. Il y a des œuvres qui sont intéressantes parce que l'artiste a délibérément créé un effet chaotique.

L'unité

L'unité est le principe qui est peut-être à la fois le plus important et le plus difficile à définir. S'il y avait un énoncé pour expliquer pourquoi des œuvres d'art de divers types sont bonnes, on pourrait dire « parce qu'elles ont de l'unité ». L'unité est le principe de composition grâce auquel toutes les parties de l'œuvre forment un tout. Les éléments, les idées, les principes et les supports sont organisés de sorte qu'ils sont tous essentiels pour le produit.

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7-2 PLAN CADRAGE

Plan général :

Il montre l’environnement du ou des personnages : paysage, ville, foule, nuit... Il sert à créer un climat.

Plan d’ensemble (plan large) :

Plus resserré, il montre un groupe ou un personnage placé dans une partie du décor.

Plan moyen :

Il montre un ou plusieurs personnages en pied, sur lesquels l’attention du spectateur est concentrée.

Plan américain :

Les personnages sont cadrés jusqu’aux cuisses, ce qui permet de les rapprocher du spectateur.

Plan rapproché (plan poitrine) :

Il place les acteurs à la même distance que celle qui sépare les interlocuteurs d’une conversation. Il accentue l’intimité, permet de lire les réactions psychologiques, le jeu rendu par le visage et les épaules.

Gros plan :

Il isole une partie du personnage ou du décor : visage, main, porte… Il permet par exemple de lire directement la vie intérieure du personnage.

Très gros plan :

Il met en valeur un élément extrêmement précis : regard, doigt, téléphone…

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7-3 L'ORGANISATION DE L'ESPACE

Organiser l'espace consiste à faire le lien entre différents éléments de composition (formes, points, lignes, couleurs, etc.) pour former une image.

La nature de l'organisation de l'espace

Il y a deux types d'organisation de l'espace: l'organisation picturale et l'organisation spatiale.

l'organisation picturale On dit que l'organisation picturale est bidimensionnelle (deux dimensions)

si on ne peut mesurer que sa hauteur et sa largeur.

Exemple: une peinture

L'organisation spatiale On dit que l'organisation spatiale est tridimensionnelle (trois dimensions)

si on peut mesurer son épaisseur en plus de sa hauteur et sa largeur.

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Exemple: une sculpture

La méthode de l'organisation de l'espace

La méthode de l'organisation de l'espace comprend trois aspects: l'énumération, la juxtaposition, et la superposition.

l'énumération Les éléments et les formes sont distribués dans l'espace sans qu'aucun élément ne

touche l'autre.

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la juxtaposition Les éléments et les formes se touchent sans se chevaucher (superposer).

la superposition Les éléments et les formes sont les uns sur les autres et se superposent en partie.

Les caractéristiques de l'organisation de l'espace

La composition d'une forme ou d'une oeuvre peut présenter une ou plusieurs caractéristiques:

la symétrie, l'asymétrie, la répétition et les alternances.

La symétrie

On parle de symétrie lorsque des formes identiques et d'égale grosseur sont placées à égale distance de part et d'autre d'un axe de symétrie ou d'un centre de symétrie

(on l'appelle alors symétrie pure) On peut reconnaître la symétrie pure en observant le jeu des formes dans un

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kaléidoscope.

Généralement, les vêtements sont symétriques, c'est-à-dire qu'ils sont identiques de part et d'autre de l'axe du corps (l'axe vertical).

Symétrie simple avec un axe diagonal et un axe central

Symétrie pure avec deux axes diagonaux

L'asymétrie On parle d'asymétrie lorsqu'une composition présente des éléments semblables ou

différents disposés de façon irrégulière. L'asymétrie est le contraire de la symétrie.

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La répétition On parle de répétition lorsqu'un élément ou une forme est reproduite

avec régularité à l'intérieur d'une composition.

Les alternances On parle d'alternance lorsque les différents éléments d'une composition

se répètent tour à tour (cycle) avec une régularité mathématique.

Alternance de nombres

(deux cycles d'un chat, deux chats et trois chats)

Alternance de valeurs (de tons)

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(deux cycles d'un chien noir, gris foncé et gris pâle)

Alternance de formes

(trois cycles d'un chien, d'un chat et d'un coq)

Alternance de couleurs

(deux cycles d'un papillon jaune, d'un rouge et d'un bleu)

Alternance de positions

(trois cycles d'une tête qui penche à gauche, d'une tête bien droite et d'une tête à droite)

Alternance de dimensions

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8 LE POINT

Le POINT est la plus petite marque qui soit; il a la même taille qu'une piqûre. En arts plastiques, le point est utilisé de différentes façons: une suite de points pour former une ligne pointillée, une répétition de points pour créer une texture, des points plus ou moins gros ou plus ou moins rapprochés pour créer des valeurs différentes.

Un point Un cercle

Points plus ou moins rapprochées pour créer des valeurs:

claires moyennes foncées très foncées

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9 LA LIGNE La LIGNE est soit une suite de petites marques, soit un trait continu.

Les trois directions de la ligne:

Horizontale Verticale Diagonales

Le rythme et la ligne:

La ligne peut être;

Droite: Courbe:

Quelle soit droite ou courbe elle peut être aussi ;

Double:

Mince: Large: Estompée: Pointillée:

Brisées:

Rythmée et irrégulière:

Entrelacs:

Régulière:

Tirets:

Réguliers:

Irréguliers:

Alternance:

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Les lignes courbes:

Ondulée: sinueuse et régulière

Organique rythmée : entrelacs

Organique et droite : régulière

Organique rythmée:alternance

Organique calme: sinueuse

Spirale: rinceau

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10 LA FORME

On nomme FORME l'ensemble des contours qui délimitent un objet ou un être.

Nous identifions tous les objets et les êtres qui nous entourent à travers de sa forme et pour les identifier influent nos expériences, émotions, conditions environnementales ... qui s'entourent à l'objet.

La forme peut être perçue par n'importe lequel des sens que nous avons (vue, oreille, toucher, goût, odorat) ou par combinaison de divers d'eux.

Déjà depuis que nous sommes enfants nous percevons les formes et les associons à nos expériences et aux objets que nous connaissons (par exemple : un petit enfant devant un cercle l'associera à une balle)

Tous les éléments qui constituent notre environnement ont une forme. La forme est l'apparence extérieure de tout ce qui nous entoure: les objets, les animaux, les édifices, les êtres humains …. et il est défini par de diverses qualités comme c'est la couleur, la texture, la taille et la structure qui fait que les unes diffèrent des autres.

Nous pouvons la représenter dans un plan bidimensionnel ou tridimensionnel. Quand quelque chose se représente bidimensionnel nous nous rapportons à deux dimensionnes par exemple long et large. Je me répands un peu elle se représente tridimensionnel, nous nous rapportons à la longueur, la largeur et la profondeur.

Les éléments basiques qui configurant à une forme sont le point, la ligne et le plan

Types de formes:

Naturelles: ce sont celles qui se trouvent dans la nature: un nuage, une fleur...

Artificielles: ce sont les construites par l'homme inclus unes fois en copiant de la propre nature : un dessin, une voiture …

Figuratives: Elles représentent des objets ou des scènes reconnaissables de la réalité et peuvent avoir un plus grand ou moindre degré de semblé avec elle étant simplifié peu à peu ou en la dénaturant.

Abstraites: Celles qui ne représentent pas la réalité et elles ne s'identifient pas à elle. L'art abstrait consiste ce en ce qu'elle ne représente pas tu as peur conventionnels, elle essaie de copier d'imiter les modèles ou les formes réelles. Elle utilise des taches de couleur, de formes géométriques, de signes … des éléments formels du langage visual.

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Réalistes: Elles représentent des objets ou des scènes quotidiennes très pareilles à la réalité. Elles essaient de l'imiter pour la simuler.

Géométriques: Elles ont un ordre ou un mathématicien structure purement. Elles sont limitées par droites ou courbes et peuvent être réguliers ou irréguliers. Par exemple : un carré, un dessin architectonique ou une étoile de mer …

Organiques: Elles sont caractérisés par un contour irrégulier et capricieux. Elles sont habituels dans la nature (des nuages, des arbres, des montagnes …) et dans les formes qui essaient de l'imiter. Elles peuvent aussi être artificiels par exemple un dessin abstrait pour décorer un tissu.

Caractéristiques de la forme:

La configuration: elle se rapporte à la forme logique comme elles sont disposées, les parties qui composent un objet et qu'elles lui donnent son apparence propre.

La taille: c'est la comparaison d'une forme avec les autres connues.

La couleur: une forme part de l'apparence extérieur d'un objet et permet de le différencier de l'autre.

La texture: elle est propre du matériel constituant de chaque forme et, aussi comme la couleur, peut se présenter avec l'apparence naturel de la matière ou modifiée pour des fins artistiques ou commerciales.

La position dans l'espace: elle se rapporte à que chaque objet est capté par la vue dans un lieu réel.

La dimensión: de la forme est l'espace qu'elle occupe sur une surface

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11 LA PROPORTION

• Rapport de grandeur entre les parties d'une chose, entre les parties et le tout.

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12 LA TEXTURE La texture est formée par les éléments qui permettent de reconnaître un matériau.

(les grains du bois, les fibres d'un tissu, les poils d'une fourrure, etc.)

La texture est le fini d'une surface bidimensionnelle ou tridimensionnelle.

La texture implique la répétition assez rapproché d'un ou de plusieurs éléments.

Albrecht Dürer, Rhinocéros 1515

La nature de la texture

La texture peut être de différentes nature: réelle, représentée et inventée.

La texture réelle

La texture réelle peut être vue et sentie au toucher (visuelle et tactile).

Par exemple du tissu, une pièce de monnaie, des cheveux, du papier sablé, etc.

De la jute. Du papier froissé.

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La texture représentée et inventée

La texture représentée est uniquement visuelle; elle doit rappeler et imiter une texture réelle.

La texture inventée est uniquement visuelle; elle doit rappeler et imiter une texture imaginaire.

Pour les obtenir, on peut se servir de points répétées, de lignes hachurées, de multiples petites taches.

Tissage Écailles

Le frottis (frottage)

Un frottis, c'est l'impression laissé sur une surface de papier par une texture en relief (l'objet) placée en dessous.

Par exemple, placer une pièce de monnaie sur une table, puis déposer une feuille de papier dessus, finalement dessiner avec un crayon HB sur la feuille à l'endroit exact

où il y a l'objet et, par magie la pièce de monnaie se dessine sur la surface.

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13 COULEUR

• Sensations que produisent sur l'œil les radiations de la lumière telles qu'elles sont absorbées ou réfléchies par les corps.

• La couleur se présente de deux façons différentes: sous forme de lumière ou de pigments.

• Les couleurs- lumières pures sont celles que l'on retrouve dans le spectre solaire. La nature nous représentent ce phénomène lors de l'apparition de l'arc-en-ciel. Les six couleurs principales du spectre solaire sont : le Jaune, rouge (magenta), bleu (cyan), orange, vert et le violet.

• Les couleurs pigmentaires sont généralement de substances minérales, végétales, parfois animales et, le plus souvent, chimiques. Pour fabriquer une couleur pigmentaire, on doit lier un pigment coloré avec d'autres composants. Par exemple, on mêle de la teinture en poudre avec de l'eau pour teindre un tissu; on colore de la cire avec un pigment pour obtenir des crayons de cire, etc. - Couleurs primaires : couleurs que l'on ne peut pas obtenir par mélange : le jaune citron, le bleu cyan et le rouge magenta. Leur mélange permet d'obtenir toutes les couleurs saturées du spectre visible. - Couleurs binaires ou secondaires : couleurs obtenues par le mélange en proportions égales de deux primaires : en mélangeant du magenta et du jaune, on produit de l'orangé, complémentaire du bleu cyan ; avec du magenta et du cyan, on obtient le violet ; avec le jaune et le cyan, on prépare le vert. - Couleurs tertiaires : couleurs obtenues par le mélange à part égal des trois couleurs primaires ou du mélange moitié- moitié d'une couleur primaire et secondaire. - Couleurs complémentaires : une couleur obtenue par le mélange de deux primaires est complémentaire de la troisième : rouge + jaune = orange complémentaire du bleu ; bleu + rouge = violet complémentaire du jaune ; bleu + jaune = vert complémentaire du rouge ; leur rapprochement rouge contre vert avive leur luminosité. Les couleurs complémentaires sont diamétralement opposées sur le cercle chromatique. - Couleur dominante : que l'on remarque pour l'importance de sa surface ou de son intensité, crée un climat et donne le "ton". - Couleur saturée : nuance du cercle chromatique à son maximum d'intensité (sans altération). - Couleur rabattue : couleur à laquelle on a ajouté du noir.

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• - Couleur lavée : couleur à laquelle on a ajouté du blanc. - Couleur rompue : en terme de peinture, couleur fondamentale affaiblie par adjonction d’une couleur secondaire afin d’en atténuer la vivacité. - Couleurs froides : les couleurs froides (le vert, bleu cyan et le violet) donnent une sensation psychologique de température froide. -Couleurs chaudes: les couleurs chaudes (le rouge magenta, l'orangé et le jaune) donnent une sensation psychologique de température chaude. -Couleurs de valeurs claires: Qui dégage le plus de lumière dans le cercle chromatique. (dans la gamme du jaune et de l'orangé) -Couleurs de valeurs moyennes: Qui dégage moyennement de la lumière dans le cercle chromatique. (dans la gamme du rouge et du vert) -Couleurs de valeurs foncées: Qui dégage le moins de lumière dans le cercle chromatique. (dans la gamme du bleu et du violet)

Couleur de la lumière Les bastons et cônes organe de la vue, l´œil, sont organisées en trois éléments sensibles. Chacun de ces trois éléments est destiné à chaque couleur primaire, bleu, rouge et vert.

Pigment de couleur

Sont les pigments que nous injectons dans la surface pour enlever la partie blanche de lumière, de la composante du spectre. Toutes les molécules appelées pigments, ont le pouvoir d´absorber les ondes du spectre et de réfléchir à d´autres.

Échelles de couleurs

Il y a trois types d'échelles : - Des échelles chromatiques : des inscriptions, des moyennes et des baisses.

- Des échelles achromatiques. - Une échelle monochrome : d'une saturation, de luminosité et de valeur.

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Le cercle chromatique

Le cercle chromatique est une représentation visuelle des couleurs primaires, rouges, jaunes et bleus et leur combinaison pour créer toutes les autres couleurs visibles. Il aide les gens à comprendre les relations entre les couleurs pour l´art et de la planification de la conception, par exemple les combinaisons de couleurs.

Synthèse additive

Un système de couleurs additives : implique la lumière émise directement depuis une source lumineuse quelconque le processus de reproduction additif utilise habituellement des lumières rouge, verte et bleue pour produire le reste des couleurs.

La synthèse soustractive La synthèse soustractive explique la théorie du mélange de peintures, teintures, encres et colorants naturels pour créer des couleurs qui absorbent certaines longueurs d´onde et tenir compte d´autres. La couleur qui semble avoir une particulière d´objet dépend de quelles parties du spectre électromagnétique sont consignées par lui, ou mettre à l´inverse, quelles parties du spectre ne sont pas absorbés.

Les propriétés physiques de la couleur Les propriétés physiques de la couleur sont la teinte, la valeur et la saturation.

Ton

• Valeur d'une teinte ; degré de saturation, de luminosité, d'intensité d'un coloris allant du plus foncé au plus clair (ou inversement)

• On parle de ton clair ou foncé. Voir valeur d'une teinte. • Les tons chauds se rapprochent du rouge et de l'orange, les tons froids, du bleu ; les

tons rompus sont obtenus par mélange, en particulier avec du gris. • Ton local : ton d'une forme colorée imitant la couleur des objets naturels que le

peintre cherche à représenter conformément aux règles de la perspective, c'est-à-dire en tenant compte de la place que cette forme colorée occupe dans le tableau.

• Ton rompu: Il était d’usage de casser, de diminuer l’intensité d’un ton par l’addition de gris ou de toute autre couleur. Les impressionnistes supprimèrent ce procédé en utilisant la technique du mélange optique.