· 1 Gestion des comptes utilisateurs 1.1 Introduction Un compte utilisateur : dé nition de son...
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Administration de systèmes UNIX
Thierry Besançon
Formation Permanente de l’Université de Paris 6
Formation ARS 2006 – 2007Tôme 3
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 1 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs
Chapitre 1
Gestion des comptes utilisateurs
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.1 Introduction
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.1 • Introduction
� Humour :
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.1 Introduction
� Humour :
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.1 Introduction
Un compte utilisateur :définition de son identification pour le systèmedéfinition d’un environnement utilisateur
Opérations possibles :créationmodificationsdestruction
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.2 Le fichier /etc/passwd
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.2 • Le fichier /etc/passwd
Le fichier « /etc/passwd » contient les informations sur lesutilisateurs.Sur tous les Unix !
Exemple :
root:U/oeCQo.cmnyc:0:1:Operator:/root:/bin/csh
nobody:*:65534:65534::/:
daemon:*:1:1::/:
sys:*:2:2::/:/bin/csh
bin:*:3:3::/bin:
besancon:vSHntkfqz8MEk:4332:1000::/users/adm/besancon:/bin/bash
...
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h>
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.3 • Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h>
Le format est composé de 7 champs séparés par le caractère « : » :
login : mot de passe : UID : GID : gecos : homedir : shell
Pour la définition exacte sur sa machine, se reporter à « <pwd.h> ».Par exemple sur Linux :
/* The passwd structure. */
struct passwd
{
char *pw_name; /* Username. */
char *pw_passwd; /* Password. */
__uid_t pw_uid; /* User ID. */
__gid_t pw_gid; /* Group ID. */
char *pw_gecos; /* Real name. */
char *pw_dir; /* Home directory. */
char *pw_shell; /* Shell program. */
};
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h>
champ 1 : loginNom sous lequel un ordinateur connait un individu.8 caractères en général. Pour plus, vérifierSur Linux, on peut avoir des noms plus longs que 8.Conseils : pas de majuscules, éviter les caractères accentués.Bref : lettres minuscules, chiffres et caractère « - »champ 2 : mot de passeMot de passe de l’utilisateur stocké sous forme chiffrée nondéchiffrable.Nécessité d’éduquer les utilisateurs pour choisir un bon mot de passe.Les logiciels de crack de mots de passe ne déchiffrent pas les mots depasse : ils font des essais à base de dictionnaires.« crack » : ftp://ftp.lip6.fr/pub/unix/security/crack5.0.tar.gz« john » : ftp://ftp.false.com/pub/security/john/john-1.6.tar.gz
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h>
champ 3 : UIDIdentificateur numérique compris entre 0 et 32767 (short int a priori).Sur Linux, c’est un « __uid_t » (équivalent à un « unsigned int »)Cette valeur doit être unique au sein des utilisateurs.
champ 4 : GIDIdentificateur numérique compris entre 0 et 32767 (short int a priori).Sur Linux, c’est un « __gid_t » (équivalent à un « unsigned int »)Cette valeur doit être unique au sein des groupes.% ls -l
-rw-r--r-- 1 besancon software 5928 Sep 15 22:49 fichier1.txt
-rw-r--r-- 1 besancon software 940 Sep 15 22:27 fichier2.txt
% ls -ln
-rw-r--r-- 1 4332 1000 5544 Sep 15 22:47 fichier1.txt
-rw-r--r-- 1 4332 1000 940 Sep 15 22:27 fichier2.txt
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h>
champ 5 : gecosIdentité en clair de l’utilisateur.Les systèmes BSD y ont stocké d’autres informations comme lenuméro de téléphone, le numéro de bureau etc.La commande « chfn » (change finger) permet de modifier cechamps.
champ 6 : homedirRépertoire par défaut.
champ 7 : shellShell par défaut.Si le champ est vide, on prend « /bin/sh » par défaut.Le shell déterminera les fichiers de configuration à installer chezl’utilisateur.La commande « chsh » (change shell) permet de choisir parmi lesshells mentionnés dans « /etc/shells ».
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h>
Quelques constatations :
les UIDs ne sont pas nécessairement consécutifs ; il peut y avoir destrous dans la numérotation
une ligne dans « /etc/passwd » n’implique pas que le homedirectoryexiste ; on peut avoir un utilisateur défini sans que son homedir existe
des fichiers peuvent appartenir à un UID qui n’est pas utilisé dans« /etc/passwd »
on peut avoir plusieurs utilisateurs définis ayant tous le même UID ;au niveau de la commande « ps », c’est le premier nom de login dufichier qui apparaitra.
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.3 Format du fichier /etc/passwd, <pwd.h>
Quelques conseils :
Il faut toujours trier les lignes de « /etc/passwd » selon l’ordrenumérique des UID :
# sort -t : +2n -3 /etc/passwd
Il ne faut jamais laisser de comptes sans mot de passe.
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.4 Chiffrement des mots de passe : crypt()
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.4 • Chiffrement des mots de passe : crypt()
Les mots de passe sont stockés sur une forme chiffrée,mathématiquement non réversible.
Algorithme de chiffrement : DES, standard fédéral de l’administrationaméricaine
Ce chiffrement non réversible est appelé hash (le mot de passe chiffré estdit hashed).
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.4 Chiffrement des mots de passe : crypt()
Le chiffrement DES est disponible sur Unix via la fonction C « crypt() » :
premier paramètre : la chaine à chiffrersecond paramètre : la graine (dite salt en anglais) composée de 2caractèresrésultat renvoyé : une chaine dont les 2 premiers caractèresreprennent le salt
Ainsi « crypt("QWERTY", "NU") » renvoie « NUMVcLVD/dM12 »
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.4 Chiffrement des mots de passe : crypt()
Exemple de programme C complet :
#include<stdio.h>
main(int argc, char *argv[])
{
printf("=> %s\n", crypt(getpass("Chaine a chiffrer :"), argv[1]));
}
Compiler sur LINUX par :
% gcc crypt.c -o crypt.exe -lcrypt
Une fois compilé, le programme montre :
% ./textCRYPT NUChaine a chiffrer : XXXXXXXX <-- QWERTY pour l’exemple
=> NUMVcLVD/dM12
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.5 Cycle du mot de passe et commande passwd
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.5 • Cycle du mot de passe et commande passwd
La commande pour changer de mot de passe d’un utilisateur dans« /etc/passwd » est « passwd ».
Elle appelle « crypt() » avec un nouveau salt tiré au hasard et avec lenouveau mot de passe entré.
passwd crypt()
randomseedor "salt"
serveur/etc/passwd(/etc/shadow)
hashedpassword
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.5 Cycle du mot de passe et commande passwd
� Comportement lorsqu’un utilisateur change un mot de passe
% passwd
passwd: Changing password for besancon
Enter login password: XXXXXXXX
New password: ZZZZZZZZ
Re-enter new password: ZZZZZZZZ
passwd (SYSTEM): passwd successfully changed for besancon
On tache de vérifier l’identité de la personne en demandant le mot depasse initial.
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.5 Cycle du mot de passe et commande passwd
� Comportement lorsque l’administrateur root change un mot de passe
# passwd besancon
New password: XXXXXXXX
Re-enter new password: XXXXXXXX
passwd (SYSTEM): passwd successfully changed for besancon
Root n’a jamais besoin de connaître le mot de passe d’un utilisateur pouren changer le mot de passe.
Lorsqu’un utilisateur a perdu son mot de passe :root ne peut pas déchiffrer la chaine chiffrée dans « /etc/passwd »root peut changer le mot de passe par « passwd groslourd »
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.5 Cycle du mot de passe et commande passwd
La commande « passwd » peut comporter plus ou moins de règles devérification de la sûreté du mot de passe :
% passwd besancon
Enter login password: XXXXXXXX
New password: XXXXXXXX <-- on entre exprès le même mot de passe
passwd(SYSTEM): Passwords must differ by at least 3 positions
New password: YYYYYYYY <-- mélange de lettres minuscules et majuscules
passwd(SYSTEM): The first 6 characters of the password
must contain at least two alphabetic characters and at least
one numeric or special character.
passwd(SYSTEM): Too many failures - try later.
Permission denied
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.6 Cycle du mot de passe et commande login
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.6 • Cycle du mot de passe et commande login
La commande « login » est lancée par le système pour se connecter.Elle va devoir vérifier si les mots de passe entré et stocké sont identiques,sachant que le mot de passe est stocké sous une forme hashée.
Si le mot de passe hashé est « saeLydiaFuF5o », on réalisera donc aulogin la comparaison C :
strcmp("saeLydiaFuF5o", crypt("XXXXXXXX", "sa"))
avec « XXXXXXXX » le mot de passe en clair.
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.6 Cycle du mot de passe et commande login
login
serveur/etc/passwd(ou /etc/shadow)
1. L’utilisateur entrelogin et mot de passe
4. crypt()des donnéesentrées
2. On recupère lastructure pwd del’utilisateur
3. On extraitle salt
5. On extraitle passwd
6. Comparaisonhash stocké ethash calculé
7a. comparaison OK :connexion acceptée
7b. comparaison fausse :connexion refusée
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.7 Shadow passwords, /etc/shadow, <shadow.h>
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.7 • Shadow passwords, /etc/shadow, <shadow.h>
L’idée part de la constatation que, si beaucoup de programmes accèdentau contenu de « /etc/passwd » pour les informations concernant UID,homedir, shell, peu en revanche l’accèdent pour le mot de passe.
On supprime donc le mot de passe chiffré du fichier« /etc/passwd » pour le stocker dans un fichier à accès plusrestreint.
L’ancien mot de passe chiffré est remplacé par exemple par uncaractère comme « * » ou « x » pour conserver la structure dufichier « /etc/passwd » initial de façon à être compatible avecd’anciennes applications.
Plusieurs formats de fichiers shadow sont utilisés par les constructeurs quine se sont pas mis d’accord.
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.7 Shadow passwords, /etc/shadow, <shadow.h>
� Exemple sur LINUX
-rw-r--r-- root wheel 10557 Sep 15 22:51 /etc/passwd
-rw------- root wheel 13318 Sep 15 22:50 /etc/shadow
# cat /etc/passwd
root:x:0:0:root:/root:/bin/bash
bin:x:1:1:bin:/bin:
daemon:x:2:2:daemon:/sbin:
adm:x:3:4:adm:/var/adm:
...
# cat /etc/shadow
root:fUQZjKzpwayTc:11237:0:99999:7:-1:-1:134540316
bin:*:11237:0:99999:7:::
daemon:*:11237:0:99999:7:::
adm:*:11237:0:99999:7:::
...
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.7 Shadow passwords, /etc/shadow, <shadow.h>
� Exemple sur SOLARIS
-rw-r--r-- 1 root sys 1032 Jul 11 23:21 /etc/passwd
-rw------- 1 root sys 536 Jul 11 23:14 /etc/shadow
# cat /etc/passwd
root:x:0:1:Super-User:/:/sbin/sh
daemon:x:1:1::/:
bin:x:2:2::/usr/bin:
...
boumaiza:x:1001:1000:Lyazid Boumaiza:/net/serveur/home/ars/boumaiza:/bin/tcsh
corsini:x:1002:1000:Franck Corsini:/net/serveur/home/ars/corsini:/bin/tcsh
...
# cat /etc/shadow
root:y8fPbbq414TBU:6445::::::
daemon:NP:6445::::::
bin:NP:6445::::::
...
boumaiza:aalJCbuvX/xEM:11255::::::
corsini:5Ag56r/M.KD9A:10912::::::
...
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.8 Le fichier /etc/group, <grp.h>
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.8 • Le fichier /etc/group, <grp.h>
Le format est composé de 4 champs séparés par le caractère « : » :
group : mot de passe : GID : membres
Pour la définition exacte sur sa machine, se reporter à « <grp.h> ».
Par exemple, sur une machine Linux :
/* The group structure. */
struct group
{
char *gr_name; /* Group name. */
char *gr_passwd; /* Password. */
__gid_t gr_gid; /* Group ID. */
char **gr_mem; /* Member list. */
};
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.8 Le fichier /etc/group, <grp.h>
champ 1 : groupNom du groupe apparaissant par « ls -lg ».
champ 2 : mot de passeMot de passe du groupe.
champ 3 : GIDIdentificateur numérique compris entre 0 et 32767.Sur Linux, c’est un « __gid_t » (équivalent à un « unsigned int »)Cette valeur doit être unique au sein des groupes.
champ 4 : membresListe de noms de login séparés par des virgules.
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1 Gestion des comptes utilisateurs1.9 Création d’un nouveau compte : useradd, adduser,
groupadd, addgroup
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.9 • Création d’un nouveau compte : useradd, adduser, groupadd, addgroup
Action mécanique automatisable.
Selon le système, elle est déjà automatisée sous la forme d’une commanded’administration :
Unix ProgrammeAIX smit
HP-UX sam
Solaris admintool
FreeBSD adduser
FreeBSD useradd
LINUX adduser et useradd
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1 Gestion des comptes utilisateurs1.9 Création d’un nouveau compte : useradd, adduser,
groupadd, addgroup
Exemple d’interface graphique de création de compte :
Problème : comment créer 3000 comptes en une après-midi avec cetteinterface ?Problème : comment personnaliser cette interface ?
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1 Gestion des comptes utilisateurs1.9 Création d’un nouveau compte : useradd, adduser,
groupadd, addgroup
Actions schématiques à accomplir lors de la création d’un compte :
1 choix de l’UID et du GID en fonction du service d’appartenance de lapersonne
2 choix du homedir (en fonction du service ?)
3 choix du nom de login selon la politique locale
4 choix du shell de login
5 incorporation de ces informations dans la base de données descomptes ( « /etc/passwd » ou NIS selon la politique du service) ;« * » comme mot de passe par défaut
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 29 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs1.9 Création d’un nouveau compte : useradd, adduser,
groupadd, addgroup
6 ajout de l’utilisateur dans « /etc/group »
7 création du homedir
8 copie des fichiers de configuration de l’environnement (« .profile »,« .cshrc », « .xsession » etc.)
9 attribuer le homedir créé à l’utilisateur par « chown » + « chgrp »
10 initialisation du mot de passe si l’utilisateur est présent
L’étape délicate dans une automatisation de création de compte est biensûr l’incorporation d’une nouvelle ligne dans la base de données (accèsconcurrents, ne pas perdre le contenu du fichier, . . .).
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.10 Compte root
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.10 • Compte root
« root » est le nom du login Unix de l’administrateur.
NE PAS ESSAYER DE LE CHANGER ! : codé profondément dans tousles programmes Unix
Le shell de « root » a traditionnellement pour prompt « # » (voir variabled’environnement « PS1 »).
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.10 Compte root
Déconseillé de travailler en permanence sous le nom de « root ».
Cf fond d’écran de « root » sous LINUX Mandrake :
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.10 Compte root
UID de « root » == 0.
Quelques règles :1 L’utilisateur « root » n’a pas « . » dans son « PATH » (précédence
de la commande locale par rapport à la commande système).
2 L’utilisateur « root » a 022 pour « umask » (accessibilitéindispensable de certains fichiers par les utilisateurs normaux).
3 Eviter d’avoir « / » comme homedir pour « root » (pollution de« / » par les fichiers de configuration en « .totorc »).
Sur LINUX/FREEBSD, le répertoire de root est « /root »
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.11 Comptes fictifs système
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.11 • Comptes fictifs système
Exemple de Linux :root:x:0:0:root:/root:/bin/bash
bin:x:1:1:bin:/bin:
daemon:x:2:2:daemon:/sbin:
adm:x:3:4:adm:/var/adm:
lp:x:4:7:lp:/var/spool/lpd:
sync:x:5:0:sync:/sbin:/bin/sync
shutdown:x:6:0:shutdown:/sbin:/sbin/shutdown
halt:x:7:0:halt:/sbin:/sbin/halt
mail:x:8:12:mail:/var/spool/mail:
news:x:9:13:news:/var/spool/news:
uucp:x:10:14:uucp:/var/spool/uucp:
operator:x:11:0:operator:/root:
games:x:12:100:games:/usr/games:
gopher:x:13:30:gopher:/usr/lib/gopher-data:
ftp:x:14:50:FTP User:/home/ftp:
nobody:x:99:99:Nobody:/:
xfs:x:43:43:X Font Server:/etc/X11/fs:/bin/false
...
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 34 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs 1.11 Comptes fictifs système
Ces utilisateurs fictifs sont essentiellement des propriétaires de fichiers.
Par exemple « bin » est le propriétaire de la plupart des exécutables :
-rwxr-xr-x 1 bin bin 40960 Aug 9 1994 stty*-rws--x--x 1 root bin 24576 Aug 9 1994 su*-rwxr-xr-x 1 bin bin 24576 Aug 9 1994 sum*
A noter l’emploi du bit s sur la commande « su ».⇒ son exécution se fait au nom du propriétaire du fichier, ici « root ».
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 35 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs 1.12 Commande id
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.12 • Commande id
(en anglais identity)La commande « id » renvoie l’UID et les GID primaire et secondaires del’utilisateur.
% id
uid=1000(besancon) gid=4(adm) groups=4(adm),0(root),3(sys),
12(daemon)
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 36 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs 1.13 Commande groups
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.13 • Commande groups
(en anglais groups)Syntaxe : « groups [user] »
La commande « groups » renvoie les GID d’appartenance de l’utilisateur.
% groups
adm root sys daemon www
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 37 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs 1.14 Commande su
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.14 • Commande su
(en anglais swap user)Syntaxe : « su [-] utilisateur2 »
La commande « su » permet de changer d’identité.
La commande réussira après la demande du mot de passe de l’utilisateurdestination.
Pour hériter complètement de l’identité, utiliser l’option « - » de lacommande « su ».
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.14 Commande su
� Quand on se trompe sur le mot de passe
% id
uid=4332(besancon) gid=1000(software) groups=1000(software)
% su besancon
Password: XXXXXXXX
Sorry
� Quand on donne le bon mot de passe
% id
uid=4332(besancon) gid=1000(software) groups=1000(software)
% su asterix
Password: XXXXXXXX
% id
uid=8520(asterix) gid=8506(gaulois) groups=8506(gaulois)
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 39 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs 1.14 Commande su
� Exemple de transmission de données parasites de la première identité àla seconde identité
% id
uid=4332(besancon) gid=1000(software) groups=1000(software)
% pwd
/users/adm/besancon
% su asterix
Password: XXXXXXXX
% id
uid=8520(asterix) gid=8506(gaulois) groups=8506(gaulois)
% pwd
/users/adm/besancon
% printenv
...
MAIL=/var/mail/besancon
...
Certaines variables d’environnement font encore référence à l’identité dedépart !
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 40 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs 1.14 Commande su
� Exemple de non transmission de données parasites de la premièreidentité à la seconde identité
% id
uid=4332(besancon) gid=1000(software) groups=1000(software)
% pwd
/users/adm/besancon
% su - asterix
Password: XXXXXXXX
% id
uid=8520(asterix) gid=8506(gaulois) groups=8506(gaulois)
% pwd
/users/stat/asterix
% printenv
...
MAIL=/var/mail/asterix
...
Les variables d’environnement font référence maintenant au secondutilisateur exclusivement.
Moralité : il faut toujours faire « su - utilisateur2 »
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 41 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs 1.14 Commande su
� Pour devenir root
Pour devenir root, la commande est :
% su - root
ce qui peut se simplifier encore en :
% su -
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 42 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs 1.15 Commande su (2)
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.15 • Commande su (2)
Problèmatiques :lancer au boot une commande au nom d’un autre utilisateur (serveurweb, base de données, etc.)lancer via la crontab de root une commande au nom d’un autreutilisateur (serveur web, base de données, etc.)
Solution :
% su pierre -c commande
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 43 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs 1.16 Commande sudo
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.16 • Commande sudo
Problématiques :déléguer les priviléges de l’administrateur à des personnes mais pourquelques opérations seulementimpossible d’utiliser les bits setuid et setgid avec des shell scripts
Une solution : commande « sudo », http://www.sudo.wshttp://www.courtesan.com/sudo/
A completer...
Fourni de base sur MacOS X.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 44 / 435
1 Gestion des comptes utilisateurs 1.16 Commande sudo
� Principe
Un fichier de configuration indique qui a le droit de lancer quoi avec lesprivilèges de l’administrateur.
Exemple :
XXXXX
A completer...
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.16 Commande sudo
Pour permettre à l’utilisateur « apache » de lancer le script« update.sh », faire :
# chmod u+s update.sh
# chown root update.sh
% id
apache
% ./update.sh
-> id apache
A completer...Exemple :
XXXXX
% id
apache
% sudo
XXXXX
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.16 Commande sudo
Sur MacOS X, pas de commande « su ».
Uniquement la commande « su » : Exemple :
# find / -name su -print
<-- rien
A completer...
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.17 Changer le propriétaire d’objets : chown
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.17 • Changer le propriétaire d’objets : chown
(en anglais change owner)Syntaxe : « chown [-Rh] utilisateur objets »
Commande réservée à l’administrateur car sinon plus aucuneprotection de la machine :
% ls -l
-rw-r--r-- 1 besancon adm 49 Nov 23 21:05 cerise
% chown root cerise
chown: cerise: Not owner
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.17 Changer le propriétaire d’objets : chown
Très important :
% ls -l
-rw-r--r-- 1 besancon adm 49 Nov 23 20:54 cerise
lrwxrwxrwx 1 besancon adm 6 Nov 23 20:54 fruit -> cerise
% su -
Password: XXXXXXXX
# chown mysql fruit
# ls -l
total 4
-rw-r--r-- 1 mysql adm 49 Nov 23 20:54 cerise
lrwxrwxrwx 1 besancon adm 6 Nov 23 20:54 fruit -> cerise
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.17 Changer le propriétaire d’objets : chown
Options utiles :option « -R » : changement récursif dans une arborescenceoption « -h » : si l’objet est un lien symbolique, alors l’option « -h »change le propriétaire du lien et non pas le propriétaire de l’objetpointé par le lien :
% ls -l
-rw-r--r-- 1 besancon adm 49 Nov 23 20:54 cerise
lrwxrwxrwx 1 besancon adm 6 Nov 23 20:54 fruit -> cerise
% su -
Password: XXXXXXXX
# chown -h mysql fruit
# ls -l
total 4
-rw-r--r-- 1 besancon adm 49 Nov 23 20:54 cerise
lrwxrwxrwx 1 mysql adm 6 Nov 23 20:54 fruit -> cerise
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.18 Changer le groupe propriétaire d’objets : chgrp
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.18 • Changer le groupe propriétaire d’objets : chgrp
(en anglais change group)Syntaxe : « chgrp [-Rh] utilisateur objets »
Fonctionnement identique à celui de « chown ».
A noter la possibilité de combiner un « chown » avec un « chgrp » :syntaxe 1 : « chgrp [-Rh] utilisateur:groupe objets »syntaxe 2 : « chgrp [-Rh] utilisateur.groupe objets »
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.19 Deviner des mots de passe
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.19 • Deviner des mots de passe
L’algorithme DES sert à hasher les mots de passe.
Si l’on a accès au contenu de « /etc/shadow » (ou « /etc/passwd » enmode non protégé), on peut utiliser certains outils pour vérifier lacomplexité des mots de passe en appliquant des dictionnaires et des règlesd’applications :
John the ripper, disponible à« http://www.openwall.com/john/ »Crack, disponible à« http://www.users.dircon.co.uk/~crypto/ »
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.20 (Windows : : net user)
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.20 • (Windows : : net user)
Commande de base pour détruire des comptes :« net user jean /del »
Commande de base pour créer des comptes :« net user jean mot-de-passe /add [options] »
Les options permettent de définir les caractéristiques du compte :
Option Signification Illustration/ACTIVE:{YES | NO} compte actif ou désactivé lettre F/COMMENT:"texte" champ « description » du compte lettre B/EXPIRES:{date | NEVER} expiration ou pas du compte lettre E/FULLNAME:"nom" champ « nom détaillé » du compte lettre A/PASSWORDCHG:{YES | NO} l’utilisateur peut-il changer son mot de passe ? lettre D/PASSWORDREQ:{YES | NO} un mot de passe doit-il être défini ?/TIMES:{horaires | ALL} horaire de fonctionnement du compte/USERCOMMENT:"texte" commentaire du compte
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.20 (Windows : : net user)
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.21 • (Windows : : cusrmgr.exe)
(en anglais console user manager)
Dans le Resource Kit Windows 2000, on trouve la commande« cusrmgr.exe » qui permet de changer les attributs d’un compte.
Forme générale de la commande : « cusrmgr.exe -u jean option »
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
net user jean sesame /add
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
C:\Program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean -P "sesame"
Le réglage demandé ici est non visible dans la fenêtre. . .
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
c:\Program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean
-c "Service Informatique"
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
c:\Program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean
-f "Jean DUPONT"
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
c:\Program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean
+s MustChangePassword
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
L’option de changer le mot de passe se traduit ainsi au moment de laconnexion initiale :
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
c:\Program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean
+s CanNotChangePassword
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
c:\Program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean
+s PasswordNeverExpires
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
c:\Program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean
+s AccountDisabled
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
L’option de compte expiré se traduit ainsi au moment de la connexion :
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.21 (Windows : : cusrmgr.exe)
c:\Program Files\Resource Kit\cusrmgr.exe" -u jean
+s AccountLockout
Non visible. . .
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.22 (Windows : : lusrmgr.msc)
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.22 • (Windows : : lusrmgr.msc)
(en anglais local user manager)Gestion graphique des utilisateurs : commande de base « lusrmgr.msc »
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.22 (Windows : : lusrmgr.msc)
On peut bien sûr voir les propriétés d’un compte :
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.23 (Windows : : secpol.msc)
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.23 • (Windows : : secpol.msc)
Via l’outil de politique de sécurité « secpol.msc, on peut configurer lalongueur minimale des mots de passe :
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.23 (Windows : : secpol.msc)
Via l’outil de politique de sécurité « secpol.msc, on peut configurer lacomplexité des mots de passe :
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.24 Interdiction des logins
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.24 • Interdiction des logins
Sur FreeBSD :login shell « /sbin/nologin »fichier « /var/run/nologin » qui sera affiché par« /sbin/nologin »
Sur LINUX :fichier « /etc/nologin » qui sera affiché par « /sbin/login »
# cat /etc/nologin
Exemple pour ARS : Interdiction de se connecter.
% ssh redhat9.example.com
Exemple pour ARS : Interdiction de se connecter.
Connection to redhat9.example.com closed.
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.25 (Windows : : Interdiction des logins)
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.25 • (Windows : : Interdiction des logins)
Commande :
interdiction des logins : « change logon /disable »autorisation des logins : « change logon /enable »pour savoir : « change login /query »
Pas de possibilité d’afficher un message d’explications.
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1 Gestion des comptes utilisateurs 1.26 (Windows : : perte du mot de passe de l’administrateur)
Chapitre 1 • Gestion des comptes utilisateurs§1.26 • (Windows : : perte du mot de passe de l’administrateur)
En cas de perte du mot de passe de l’administrateur sur un Windows 2000ou plus récent, solution : booter sur un CDROM LINUX avec un utilitairede modification de la SAM
Image ISO à graver disponible sur« http://home.eunet.no/~pnordah/ntpasswd/cd040818.zip »
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2 NIS
Chapitre 2
NIS
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2 NIS 2.1 Introduction
Chapitre 2 • NIS§2.1 • Introduction
NIS ≡ Network Information Service
Créé par SUN en 1985Anciennement Yellow Pages ⇒ certaines commandes ont un nom en« yp. . . »Version NIS+ vers 1992, radicalement différente (cf annexe)
C’est un protocole réseau d’accès à des informations centralisées sur un ouplusieurs serveurs redondants.
Utilisation la plus courante : partager la base des comptes Unix.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 75 / 435
2 NIS 2.2 Architecture de NIS
Chapitre 2 • NIS§2.2 • Architecture de NIS
Architecture construite en mode client / serveur :
Client 1 Client 2 Client 3 Client 4
DATA
DATA
DATA
DATA
DATA
DATA
DATA
DATA
Maitre
Esclave 1 Esclave 2
Mise a jour push / pull
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2 NIS 2.2 Architecture de NIS
Caractéristiques :
Communications réseau via RPC (Remote Procedure Call)Propagation des données (maps) du master server aux slave serversen mode pull ou en mode push.Propagation des maps complètesSeul le master server peut modifier les donnéesLes slave servers diffusent les données sans pouvoir les modifier
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2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch
Chapitre 2 • NIS§2.3 • Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch
Les données manipulées par NIS : mapsLes maps contiennent des couples (clef, valeur).
Il n’y a que le serveur NIS maître qui peut changer le contenu d’une map.
Une map est au format DBM (cf « man dbm ») ; une map se compose de3 fichiers :
le fichier sourcele fichier de suffixe « .pag »le fichier de suffixe « .dir »
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2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch
La commande « makedbm » permet de convertir le fichier source en les 2fichiers constituant le DBM.
% cat demo
clef1 banane
clef2 arbre
% makedbm demo demo
% ls -l demo test*-rw-r--r-- 1 besancon adm 23 Aug 15 11:56 demo
-rw------- 1 besancon adm 0 Aug 15 11:57 demo.dir
-rw------- 1 besancon adm 1024 Aug 15 11:57 demo.pag
Dans le système NIS, les maps sont stockées sur le master server dans« /var/yp/nom-du-domaine-NIS » :
% cd /var/yp/nom-de-domaine-NIS
% ls -l passwd*-rw------- 1 root other 4096 Nov 23 07:26 passwd.byname.dir
-rw------- 1 root other 8192 Nov 23 07:26 passwd.byname.pag
-rw------- 1 root other 4096 Nov 23 07:26 passwd.byuid.dir
-rw------- 1 root other 8192 Nov 23 07:26 passwd.byuid.pag
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2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch
Les maps sont construites automatiquement à partir de tous les fichierssources des maps :
/etc/hosts
/etc/passwd
makedbm
passwd.byname
passwd.byuid
hosts.byname
hosts.byuid
NISMASTER
Le fichier « /var/yp/Makefile » automatise toutes les créations demaps et leur propagation aux slave servers (mode push).
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 80 / 435
2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch
Extrait de « /var/yp/Makefile » :
...
hosts.time: $(DIR)/hosts
@($(MULTI) $(B) -l $(DIR)/hosts);
@($(STDHOSTS) $(DIR)/hosts $(CHKPIPE))| \
(awk ’BEGIN { OFS="\t"; } $$1 !~ /^#/ { print $$1, $$0 }’ $(CHKPIPE)) | \
$(MAKEDBM) $(B) - $(YPDBDIR)/$(DOM)/hosts.byaddr;
@touch hosts.time;
@echo "updated hosts";
@if [ ! $(NOPUSH) ]; then $(YPPUSH) -d $(DOM) hosts.byname; fi
@if [ ! $(NOPUSH) ]; then $(YPPUSH) -d $(DOM) hosts.byaddr; fi
@if [ ! $(NOPUSH) ]; then echo "pushed hosts"; fi
...
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 81 / 435
2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch
La construction d’une map se résume alors à (par exemple suite à unemodification de /etc/hosts) :
# vi /etc/hosts
# cd /var/yp
# make hosts
updated hosts
pushed hosts
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2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch
La librairie DBM permet de créer des enregistrements de taille maximale1024 octets :
% man dbm
SunOS/BSD Compatibility Library Functions dbm(3B)
NAME
dbm, dbminit, dbmclose, fetch, store, delete, firstkey,
nextkey - data base subroutines
...
The sum of the sizes of a key/content pair must not exceed
the internal block size (currently 1024 bytes). Moreover
all key/content pairs that hash together must fit on a sin-
gle block. store will return an error in the event that a
disk block fills with inseparable data.
...
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 83 / 435
2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch
Quelques noms de maps :
passwd.byname, passwd.byuid, group.byname, group.bygid, publickey.byname,hosts.byaddr, hosts.byname, mail.byaddr, mail.aliases, services.byname,services.byservicename, rpc.bynumber, rpc.byname, protocols.bynumber,protocols.byname, networks.byaddr, networks.byname, netmasks.bymask,netmasks.byaddr, ethers.byname, ethers.byaddr, bootparams, auto.master,auto.home, auto.direct, auto.src
dont les plus utiles sont :
map « passwd »map « group »map « hosts »map « netgroup »
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 84 / 435
2 NIS 2.3 Données NIS : maps NIS, DBM, ypcat, ypmatch
La commande « ypcat » permet de consulter une map NIS depuisn’importe quel client.
Syntaxe : « ypcat map-NIS »
La commande « ypmatch » permet de consulter la valeur d’une ouplusieurs clefs dans une certaine map NIS depuis n’importe quel client.
Syntaxe : « ypmatch clef1 clef2... map-NIS »
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 85 / 435
2 NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset
Chapitre 2 • NIS§2.4 • Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset
Un client NIS doit se connecter à un serveur NIS. C’est l’action de binding.Le binding nécessite :
de fournir un nom de domaine NIS, le domainname ;une machine se déclare comme membre du groupe servi par lesserveurs NISde préciser la méthode de localisation du serveur NIS : broadcast ouexplicite
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 86 / 435
2 NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset
� Nom de domaine
La commande activant le nom de domaine est domainname.
Pour consulter le nom de domaine :« domainname »
Pour configurer manuellement le nom de domaine :« domainname nom-du-domaine-NIS »
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 87 / 435
2 NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset
Configuration du domainname automatique au démarrage :Sur Solaris : renseigner le fichier « /etc/defaultdomain »Sur Linux : renseigner le variable « NISDOMAIN » du fichier« /etc/sysconfig/network »NETWORKING=yes
FORWARD_IPV4=false
HOSTNAME=pcars6.formation.jussieu.fr
DOMAINNAME=formation.jussieu.fr
GATEWAY=134.157.253.126
GATEWAYDEV=eth0
NISDOMAIN=real.world
ATTENTION : sur LINUX, ne pas confondre avec la variable« DOMAINNAME » qui sert pour l’annuaire DNS, cf tome 4 du cours UNIXou cf le cours réseau.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 88 / 435
2 NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset
� Réalisation du binding
Un client NIS fait tourner le démon « ypbind » qui se connecte à unserveur NIS que l’on trouve selon 2 méthodes possibles :
découverte par broadcast ; c’est le mode par défaut.Sur Solaris, « /usr/lib/netsvc/yp/ypbind -broadcast »En pratique il y a une map « ypservers » qui contient les noms desserveurs.Cf « /var/yp/binding/nom-de-domaine-NIS/ypservers »demande de connexion expliciteSur Solaris faire :# ypbind -ypsetme
# ypset nom-du-serveur-NIS-voulu
La commande « ypwhich » affiche le nom du serveur NIS utilisé.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 89 / 435
2 NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset
On peut controler un peu quels sont les clients qui se bindent aux servers.Pour cela, remplir sur les slave servers et sur le master server le fichier« /var/yp/securenets ». Il liste les machines autorisées, sous formeadresses et netmasks.
Par exemple :
159.169.0.0 255.255.0.0
129.187.135.0 255.255.255.0
Signification : seules les machines des réseaux « 159.169.0.0/16 » et« 129.187.135.0/24 » sont autorisées à se binder.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 90 / 435
2 NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset
� Consultation des maps
Un client NIS doit indiquer quels maps il utilisera. La plus courante est lamap « passwd » dont on indique l’utilisation par l’ajout d’une ligne en finde fichier « /etc/passwd » :
+::65534:65534:::
Signification de cette ligne supplémentaire (à vérifier sur chaque systèmecar il existe des différences) :
Tout champ renseigné de cette ligne + remplace le même champde la map inconditionnellement sauf pour UID et GID.Pour UID et GID, les valeurs mentionnées s’activeront si ceschamps sont absents de la map (c’est-à-dire quand la map estvérolée ce qui indique un problème de fichier source vérolé).
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 91 / 435
2 NIS 2.4 Client NIS, domainname, ypbind, ypwhich, ypset
Exemple :
+:*LK*:65534:65534:::/usr/local/bin/tcsh
Signification :le passwd chiffré des utilisateurs de la map passwd est « *LK* »l’UID sera 65534 si l’entrée de la map ne précise pas d’UIDle GID sera 65534 si l’entrée de la map ne précise pas de GIDle shell de login est mis automatiquement à« /usr/local/bin/tcsh »
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 92 / 435
2 NIS 2.5 Slave server NIS, ypserv, ypxfr
Chapitre 2 • NIS§2.5 • Slave server NIS, ypserv, ypxfr
Un serveur NIS esclave fait tourner plusieurs démons :
ypservypbind
Le démon « ypserv » est là pour répondre aux requêtes des client NIS quise sont bindés sur lui.
Le démon « ypbind » n’est là que pour faire du slave server un client NISaussi (mais ce n’est pas obligatoire).Il n’est pas garanti que le slave server soit client NIS de lui même. Il peutse binder sur un autre serveur NIS du même domaine.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 93 / 435
2 NIS 2.5 Slave server NIS, ypserv, ypxfr
Un slave server peut être down au moment où un master slave fait unpush des maps.⇒ besoin pour le slave server de se resynchroniser avec le master server ;pull des maps de la part du slave server
Cela se fait au moyen de shell scripts lancés périodiquement via la crontab :
30 * * * * /usr/lib/netsvc/yp/ypxfr_1perhour
31 1,13 * * * /usr/lib/netsvc/yp/ypxfr_2perday
32 1 * * * /usr/lib/netsvc/yp/ypxfr_1perday
Ces scripts récupérent plus ou moins de maps suivant la fréquence de leurlancement.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 94 / 435
2 NIS 2.5 Slave server NIS, ypserv, ypxfr
Exemple de l’un de ces shell scripts, « ypxfr_1perhour » :
#! /bin/sh
# ypxfr_1perhour.sh - Do hourly NIS map check/updates
PATH=/bin:/usr/bin:/usr/lib/netsvc/yp:$PATH
export PATH
ypxfr passwd.byname
ypxfr passwd.byuid
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 95 / 435
2 NIS 2.6 Master server NIS, ypxfrd, rpc.yppasswdd, yppasswd
Chapitre 2 • NIS§2.6 • Master server NIS, ypxfrd, rpc.yppasswdd, yppasswd
Un serveur NIS maître fait tourner plusieurs démons :
ypservypbindypxfrdrpc.yppasswdd
Même rôle pour « ypserv » que pour un slave server.Même rôle pour « ypbind » que pour un slave server.
Le démon « ypxfrd » assure les transferts de maps demandés par les slaveservers (mode pull). (en Unix, on rencontre souvent le mot xfr pour transfert)
Le démon « rpc.yppasswdd » assure le changement des mots de passe.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 96 / 435
2 NIS 2.6 Master server NIS, ypxfrd, rpc.yppasswdd, yppasswd
Avec NIS, un client NIS ne peut pas modifier le contenu d’une map.Pour changer un mot de passe, on va émuler le changement du mot depasse sur le master server dans son fichier source (« /etc/passwd ») puisla reconstruction de la map passwd et sa transmission en totalité aux slaveservers.
Ce processus se réalise en utilisant la commande « yppasswd » quidemande les mots de passe à l’utilisateur puis appelle « rpc.yppasswdd »sur le master server qui simule la session interactive composée descommandes :
# passwd
# cd /var/yp
# make passwd
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2 NIS 2.6 Master server NIS, ypxfrd, rpc.yppasswdd, yppasswd
Sur un client NIS Linux :
% yppasswd
Changing NIS account information for besancon on cerise.unixiens.org.
Please enter old password: ********Changing NIS password for besancon on cerise.unixiens.org.
Please enter new password: ********Please retype new password: ********
The NIS password has been changed on cerise.unixiens.org.
Sur un master server NIS Solaris :
% yppasswd
Enter login(NIS) password: ********New password: ********Re-enter new password: ********NIS passwd/attributes changed on cerise.unixiens.org
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2 NIS 2.7 Netgroups
Chapitre 2 • NIS§2.7 • Netgroups
Le système NIS permet de définir des groupes d’autorisation d’accès : lesnetgroups. Ces groupes sont diffusés via la map netgroup.
Un netgroup est un nom symbolique associé à un ensemble de triplets (jen’ai jamais vu le troisième champ avoir une quelconque utilité enpratique) :
nom-de-netgroup \
(machine, utilisateur, nom-de-domaine-NIS) \
(machine, utilisateur, nom-de-domaine-NIS) \
...
On définit en pratique des netgroups concernant des machines et desnetgroups concernant des utilisateurs. On autorisera ainsi ou pas desgroupes d’utilisateurs ou de machines à accéder à certaines ressources.
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2 NIS 2.7 Netgroups
Exemple de netgroup de machines :
nains \
(atchoum.example.com,,mine-de-diamants) \
(dormeur.example.com,,mine-de-diamants) \
(joyeux.example.com,,mine-de-diamants) \
(grincheux.example.com,,mine-de-diamants) \
(prof.example.com,,mine-de-diamants) \
(timide.example.com,,mine-de-diamants) \
(simplet.example.com,,mine-de-diamants)
Exemple de netgroup d’utilisateurs :
etudiants \
(,jean,) \
(,pierre,) \
(,valerie,)
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2 NIS 2.7 Netgroups
Exemple d’utilisation d’un netgroup d’utilisateurs au niveau de« /etc/passwd » :
field:PASSWORD HERE:0:1:Field Service:/usr/field:/bin/csh
operator:PASSWORD HERE:5:28:Operator:/opr:/opr/opser
sys:PASSWORD HERE:2:3:Mr Kernel:/usr/sys:
bin:PASSWORD HERE:3:4:Mr Binary:/bin:
pot:*:16:16:MenuPot:/users/staffs/pot:
-@etudiants:
+@net_administrateurs::0:0:::
+@net_utilisateurs::65534:65534:::/bin/noshell
Signification :On rejette les lignes de la map « passwd » dont le login est indiquédans le netgroup « etudiants »On accepte les lignes de la map « passwd » dont le login est indiquédans le netgroup « net_administrateurs »On accepte les lignes de la map « passwd » dont le login est indiquédans le netgroup « net_utilisateurs »
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2 NIS 2.7 Netgroups
Exemple d’utilisation d’un netgroup de machines au niveau de l’exportationde disques via NFS (fichier « /etc/exports, cf chapitre sur NFS) :
/usr/openwin -access=mine-de-diamants
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2 NIS 2.8 Installation de NIS
Chapitre 2 • NIS§2.8 • Installation de NIS
� Master server
Lancer « ypinit -m »
� Slave servers
Lancer « ypinit -s master-server »Ajouter dans la crontab les appels aux scripts « ypxfr_* »
� Client NIS
Spécifier le domainname
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3 NIS+
Chapitre 3
NIS+
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3 NIS+ 3.1 Introduction / Conclusion
Chapitre 3 • NIS+§3.1 • Introduction / Conclusion
Cf annexe pour un document sur NIS+.
Nous n’évoquerons ici que les défauts de NIS ayant conduit à l’apparitionde son successeur, NIS+.
Le système NIS+ n’a pas connu de succès et il est maintenantofficiellement abandonné au profit de LDAP par son principal défenseur,SUN.
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3 NIS+ 3.1 Introduction / Conclusion
Principaux reproches à NIS :
pas d’authentification du client aux serveurs NIS ; connaitre ledomainname suffit à se binder
les maps sont transmises en totalité même en cas de faiblemodification de leurs contenus
inadaption du principe du domaine NIS dans le cas de structures WAN
mode broadcast
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4 LDAP
Chapitre 4
LDAP
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4 LDAP 4.1 Problématique
Chapitre 4 • LDAP§4.1 • Problématique
Cas de l’université de Paris 4 :base Microsoft Excel du personnel administratifbase Microsoft Acces/s du personnel enseignantbase « /etc/passwd » des comptes email des utilisateursbase mysql des 2 catégories de personnelprochainement logiciel à base d’Oracleprochainement Microsoft Active Directory
Question 1 : envoyer un email à tous les personnels administratifs sachantque le service du personnel ne fournira qu’une liste avec nom et prénom.Comment l’ingénieur système fait-il ?Question 2 : envoyer un email à tous les personnels administratifs saufceux du site de Clignancourt, sachant que le service du personnel ne peutpas fournir de liste cette fois-ci. Comment l’ingénieur système fait-il ?
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4 LDAP 4.2 Principe d’annuaire
Chapitre 4 • LDAP§4.2 • Principe d’annuaire
Un annuaire informatique est un service permettant d’accéder à desinformations, relatives à des personnes ou à diverses ressources de façonorganisée.
Objectif : maintenir de façon cohérente et contrôlée les archipels dedonnées et obtenir des données de référence.
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4 LDAP 4.2 Principe d’annuaire
Un annuaire n’est pas une base de données relationnelles.
Une base de données (SGBD) se caractérise par :
Le schéma des données est défini à 100% pour résoudre un certainproblème.Les applications connaissent explicitement le schéma des données.Les objets sont complexes et éclatés entre plusieurs tables liées pardes relations complexes.Un SGBD supporte les transactions.Un SGBD supporte un langage comme SQL qui permet des fonctionsd’interrogation et de mises à jour très complexes.Un SGBD centralise les données pour éviter les problèmes desynchronisation de données et de qualité des temps de réponse.
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4 LDAP 4.2 Principe d’annuaire
Un annuaire se caractérise par :
Les objets sont indépendants (pas de liens de dépendance entre eux).Les objets peuvent être distribué sur plusieurs annuaires pour assurerune meilleure disponibilité.Le schéma est standardisé pour pouvoir partager les données.Le schéma est extensible pour prendre en compte tous les besoinsmais cela est fait de façon compatible avec les standards.Les applications d’annuaire ignorent la structure interne des données.Un annuaire est principalement consulté en lecture et est optimisépour cela.
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4 LDAP 4.3 Annuaire LDAP
Chapitre 4 • LDAP§4.3 • Annuaire LDAP
LDAP ≡ Lightweight Directory Access ProtocolHéritier de l’annuaire ISO X500.Version 3 actuellement. RFC 2251 à 2256, RFC 2829 à 2830, RFC 2849.Il n’y a pas de standard de représentation des contrôles d’accès auxdonnées.
LDAP :nom d’un protocolenom d’une structure de donnéesnom d’implémentations de serveurs suivant le protocole
Confusion possible. . .
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4 LDAP 4.4 Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe
Chapitre 4 • LDAP§4.4 • Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe
Les entrées sont organisées sous forme d’arbre ou DIT (DirectoryInformation Tree).
L’une des difficultés de LDAP : construire l’organisation du DIT.
De quoi est-il le reflet ? :
DIT à caractère organisationnel ?DIT à caractère géographique ?
Pas de solution universelle.
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4 LDAP 4.4 Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe
DIT à caractère organisationnel ?
dc=company,dc=com
dc=marketingdc=financedc=recherche
dc=people
dc=groups
dc=people
dc=groups
dc=people
dc=groups
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4 LDAP 4.4 Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe
DIT à caractère géographique ?
dc=company,dc=com
dc=people
dc=groups
dc=people
dc=groups
dc=people
dc=groups
dc=america dc=europe dc=asia
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4 LDAP 4.4 Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe
La racine de l’arbre est uniquement conceptuelle et n’existe pas réellement.C’est le suffixe qui sert à déterminer les adresses absolues des objets(comme « / » pour l’arborescence des fichiers Unix).
dc=company,dc=com
dc=marketingdc=financedc=recherche
dc=people
dc=groups
dc=people
dc=groups
dc=people
dc=groups
SUFFIXE
Le suffixe peut avoir plusieurs formes :forme 1 : « o=company.com »forme 2 : « o=company,c=com »forme 3 : « dc=company,dc=com »
On préférera la 3ième forme, ayant un certain rapport avec les noms dedomaine DNS.
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4 LDAP 4.4 Modèle de données de LDAP : DIT, suffixe
Exemple de DIT visualisé avec LdapBrowser disponible à l’URLhttp://www.iit.edu/~gawojar/dap/ :
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4 LDAP 4.5 Modèle de données de LDAP : entrée, attributs, DN, URL
Chapitre 4 • LDAP§4.5 • Modèle de données de LDAP : entrée, attributs, DN, URL
DSE ≡ Directory Service EntryLes entrées dans le DIT (DSE) sont des agrégats d’attributs monovaluésou multivalués qui permettent de stocker n’importe quel format dedonnées (prénom, numéro de téléphone, image, son, etc.)Les DSE sont stockées dans le DIT et arrangés selon leur identifiantunique, le DN (Distinguished Name). Un DN est la concaténation d’unRDN (Relative DN) et du DN des parents. Un DN s’apparente à une clefprimaire.
suffixe : dc=company,dc=com
RDN : ou=Recherche DN : ou=Recherche,dc=company,dc=com
RDN : uid=besancon DN : uid=besancon,ou=Recherche,dc=company,dc=com
(le RDN doit être un des attributs/valeurs du DSE)
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4 LDAP 4.5 Modèle de données de LDAP : entrée, attributs, DN, URL
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4 LDAP 4.5 Modèle de données de LDAP : entrée, attributs, DN, URL
Il existe des URL LDAP (RC 2255) qui prennent la forme :ldap://serveur:389/DN
Par exemple dans communicator de netscape :
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4 LDAP4.6 Modèle de données de LDAP : schéma, syntaxes, OID,
objectclass
Chapitre 4 • LDAP§4.6 • Modèle de données de LDAP : schéma, syntaxes, OID, objectclass
Le schéma du DIT regroupe les définitions relatives aux types d’objets quepeut contenir l’annuaire ou que l’on peut rechercher.Le schéma contiendra des objets instanciations de classes LDAP, lesdéfinitions de ces classes et de leurs attributs, les syntaxes de cesattributs.Tous ces éléments seront identifiés par des Object Identifiers dits OID.
attributetype ( 1.3.6.1.1.1.1.0 NAME ’uidNumber’
DESC ’An integer uniquely identifying a user in a domain’
EQUALITY integerMatch
SYNTAX 1.3.6.1.4.1.1466.115.121.1.27 SINGLE-VALUE )
objectclass ( 1.3.6.1.1.1.2.0 NAME ’posixAccount’ SUP top AUXILIARY
DESC ’Abstraction of an account with POSIX attributes’
MUST ( cn $ uid $ uidNumber $ gidNumber $ homeDirectory )
MAY ( userPassword $ loginShell $ gecos $ description ) )
(1.3.6.1.1.1.1.0 et 1.3.6.1.4.1.1466.115.121.1.27 sont des OIDS)c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 121 / 435
4 LDAP4.6 Modèle de données de LDAP : schéma, syntaxes, OID,
objectclass
Une syntaxe est un modèle de représentation des valeurs de l’attribut. Parexemple booléen, entier, binaire (pour une image, un son), etc.
L’attribut objectclass spécifie la liste des classes qu’instancie un DSE.Chaque classe va construire la structure du DSE en spécifiant une listed’attributs obligatoirement présents (« MUST » dans l’objectclass) et uneliste d’attributs facultatifs (« MAY » dans l’objectclass).
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4 LDAP4.6 Modèle de données de LDAP : schéma, syntaxes, OID,
objectclass
Exemple :
objectclass ( 2.16.840.1.113730.3.2.2
NAME ’inetOrgPerson’ DESC ’RFC2798: Internet Organizational Person’
SUP organizationalPerson STRUCTURAL
MAY (
audio $ businessCategory $ carLicense $ departmentNumber $
displayName $ employeeNumber $ employeeType $ givenName $
homePhone $ homePostalAddress $ initials $ jpegPhoto $
labeledURI $ mail $ manager $ mobile $ o $ pager $
photo $ roomNumber $ secretary $ uid $ userCertificate $
x500uniqueIdentifier $ preferredLanguage $
userSMIMECertificate $ userPKCS12 ) )
objectclass ( 1.3.6.1.1.1.2.0 NAME ’posixAccount’ SUP top AUXILIARY
DESC ’Abstraction of an account with POSIX attributes’
MUST ( cn $ uid $ uidNumber $ gidNumber $ homeDirectory )
MAY ( userPassword $ loginShell $ gecos $ description ) )
⇒ l’attribut « uid » sera de type MUST.
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4 LDAP4.6 Modèle de données de LDAP : schéma, syntaxes, OID,
objectclass
Les objectclass de LDAP s’inscrivent dans un hiérarchie dont la racine estl’objectclass « top ».
Chaque classe hérite d’une seule classe mère.
Chaque classe peut donner lieu à plusieurs sous classes.
(Abstract)
top
(Structural)
person(Auxiliary)
companyPerson
(Structural)
residentialPerson
(Structural)
organizationalPerson
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4 LDAP 4.7 Protocole LDAP / Bind
Chapitre 4 • LDAP§4.7 • Protocole LDAP / Bind
Au niveau réseau :LDAP : TCP port 389LDAP + SSL : TCP port 636( syntaxe LDAP au format ASN.1 ) + BER
Un dialogue LDAP s’établit après une phase d’ouverture de session ditebind.Le bind peut être anonyme ou authentifié.
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4 LDAP 4.8 Format de données LDIF
Chapitre 4 • LDAP§4.8 • Format de données LDIF
Problème : comment manipuler les objets LDAP en pratique ?
Réponse : en les manipulant au format LDAP Data Interexchange Format,dit LDIF
LDIF n’intervient pas dans le protocole LDAP (pas de mention dans lesRFC par exemple).
LDIF n’est compris que par les utilitaires qui le convertissent en protocoleLDAP.
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4 LDAP 4.8 Format de données LDIF
Attention aux caractères non ASCII :si la valeur d’un attribut est uniquement composé de caractèresASCII, on l’écrit « attribut : valeur »si la valeur d’un attribut contient des caractères non ASCII, il fautcoder cette valeur en UTF-8 puis la coder en BASE64 et écrire aufinal « attribut :: valeur2 »
Par exemple l’attribut « description » de valeurUniversité de Paris-Sorbonne, Paris 4
ne sera pas codé en LDIF sous la formedescription: Université de Paris-Sorbonne, Paris 4
mais sous la formedescription:: VW5pdmVyc2l0w6kgZGUgUGFyaXMtU29yYm9ubmUsIFBhcmlzIDQ=!
Notez les différences !
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4 LDAP 4.8 Format de données LDIF
2 utilitaires pratiques :http://docs.univ-nancy2.fr/ldap/OutilsPERL/DecodLDIF.pl
http://docs.univ-nancy2.fr/ldap/OutilsPERL/EncodLDIF.pl
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4 LDAP 4.8 Format de données LDIF
Exemple d’une DSE avec des caractères accentués non encore codés enLDIF :
dn: ou=Personnel,dc=paris4,dc=sorbonne,dc=fr
objectclass: top
objectclass: organizationalUnit
ou: Personnels de l’Université de Paris-Sorbonne, Paris 4
businessCategory: academic research
telephoneNumber: +33 (0) 1 40 46 22 11
facsimileTelephoneNumber: +33 (0) 1 40 46 25 88
postOfficeBox: Université de Paris-Sorbonne, Paris 4
postalCode: F-75230
postalAddress: 1 rue Victor Cousin
l: Paris, France
description: Université de Paris-Sorbonne, Paris 4
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4 LDAP 4.8 Format de données LDIF
Exemple d’une DSE au format LDIF :
dn: ou=Personnel,dc=paris4,dc=sorbonne,dc=fr
objectclass: top
objectclass: organizationalUnit
ou:: UGVyc29ubmVscyBkZSBsJ1VuaXZlcnNpdMOpIGRlIFBhcmlzLVNvcmJvbm5lLCBQYXJpcyA0
businessCategory: academic research
telephoneNumber: +33 (0) 1 40 46 22 11
facsimileTelephoneNumber: +33 (0) 1 40 46 25 88
postOfficeBox:: VW5pdmVyc2l0w6kgZGUgUGFyaXMtU29yYm9ubmUsIFBhcmlzIDQ=
postalCode: F-75230
postalAddress: 1 rue Victor Cousin
l: Paris, France
description:: VW5pdmVyc2l0w6kgZGUgUGFyaXMtU29yYm9ubmUsIFBhcmlzIDQ=
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4 LDAP 4.9 Implémentations
Chapitre 4 • LDAP§4.9 • Implémentations
Il existe plusieurs implémentations de LDAP :OpenLdap, http://www.openldap.org, version 2.1.3 (au 21 août2002)SUN ONE (anciennement Netscape Directory Server, racheté parSUN devenu Sun Iplanet Directory puis SUN ONE) incorporé de basedans Solaris 8 et ultérieurNovell Directory Services, version 4 ?autes annuaires commerciaux. . .
Les différentes implémentations respectent les normes du protocole. Parcontre, elles différent au niveau de tout ce qui n’est pas norme. Enparticulier, les droits d’accès aux données sont codés de façonincompatible.
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4 LDAP 4.10 OpenLDAP
Chapitre 4 • LDAP§4.10 • OpenLDAP
Cf http://www.openldap.org/Les versions 2.x.y d’OpenLDAP sont compatibles avec les normes deLDAP v3.
Le logiciel se compose de :du serveur LDAP « slapd »du serveur de synchronisation « slurpd »d’utilitaires (« slapadd », « ldapsearch », « ldapadd »,« ldapdelete », « ldapmodify », « ldappasswd », etc.)librairies, include LDAPun fichier de configuration « slapd.conf » dans lequel on définit lesuffixe, le rootDN, le mot de passe du rootDN
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4 LDAP 4.10 OpenLDAP
Le mécanisme de réplication de serveurs OpenLDAP est le suivant :
slurpd
1) demande de modification
2) réponse : referral
3) demande de modification
4) réponse (OK/not OK)
slapd
(Esclave)
slapd
(Maitre)
Journal desmodifications
client
5)
6)
7)
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4 LDAP 4.11 ObjectClass posixAccount, shadowAccount
Chapitre 4 • LDAP§4.11 • ObjectClass posixAccount, shadowAccount
Cf RFC2307Cf le schéma « nis.schema » dans OpenLDAP.L’objectclass « posixAccount » est l’objet qui implémente l’équivalent dela structure C de « <pwd.h> » :
objectclass ( 1.3.6.1.1.1.2.0 NAME ’posixAccount’ SUP top AUXILIARY
DESC ’Abstraction of an account with POSIX attributes’
MUST ( cn $ uid $ uidNumber $ gidNumber $ homeDirectory )
MAY ( userPassword $ loginShell $ gecos $ description ) )
L’objectclass « shadowAccount » est l’objet qui implémente le principedes shadow passwds :
objectclass ( 1.3.6.1.1.1.2.1 NAME ’shadowAccount’ SUP top AUXILIARY
DESC ’Additional attributes for shadow passwords’
MUST uid
MAY ( userPassword $ shadowLastChange $ shadowMin $
shadowMax $ shadowWarning $ shadowInactive $
shadowExpire $ shadowFlag $ description ) )
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4 LDAP 4.12 Un peu de bibliographie
Chapitre 4 • LDAP§4.12 • Un peu de bibliographie
http://docs.univ-nancy2.fr/ldap/
http://www.openldap.org/
http://www.linux-france.org/article/serveur/ldap/
http://www.unich.edu/~dirsvc/ldap/
http://www.redbooks.ibm.com
http://www-sop.inria.fr/semir/personnel/Laurent.Mirtain/LDAP.html
http://www.cru.fr/ldap/
http://www.ldapcentral.com
http://www.rage.net/ldap/
http://www.annuairesldap.com
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5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf
Chapitre 5
Sélection de naming services,/etc/nsswitch.conf
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5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.1 Problématique
Chapitre 5 • Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf§5.1 • Problématique
Exemple :il y a les fichiers système (« /etc/passwd », « /etc/hosts »,« /etc/services », . . .)il y a le DNSil y a NISil y a NIS+il y a LDAPetc.
Comment choisir quels services répondront aux requêtes de recherche denom ?
Une solution : préciser quels naming services seront utilisés et dans quelordre au niveau du fichier « /etc/nsswitch.conf » (naming serviceswitch).
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5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.2 Syntaxe de /etc/nsswitch.conf
Chapitre 5 • Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf§5.2 • Syntaxe de /etc/nsswitch.conf
Le fichier est au format suivant :
service: source [ status=action status=action... ] source...
avec :pour source l’un des mots clef « files », « dns », « ldap », « nis »,« nisplus », « xfn » (liste à vérifier selon les systèmes Unix offrantplus ou moins de ces services)pour status l’un des mots clef suivants :
« SUCCESS », entrée recherchée trouvée« NOTFOUND », entrée recherchée non trouvée« UNAVAIL », la source n’est pas configurée sur ce système ou bien elleest défaillante« TRYAGAIN », la source est occupée et ne peut pas répondreactuellement, peut-être plus tard
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5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.2 Syntaxe de /etc/nsswitch.conf
pour action l’un des mots clefs :« return », retourner la valeur trouvée ou la non valeur« continue », essayer la source suivante« forever » (uniquement pour « TRYAGAIN »), persister sur cettesource jusqu’à avoir une réponse
Par défaut, on a pour chaque source :
[SUCCESS=return NOTFOUND=continue UNAVAIL=continue TRYAGAIN=forever]
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5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.3 Exemple de /etc/nsswitch.conf
Chapitre 5 • Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf§5.3 • Exemple de /etc/nsswitch.conf
(pris sur SOLARIS)
passwd: files ldapgroup: files ldaphosts: ldap [NOTFOUND=return] filesipnodes: filesnetworks: ldap [NOTFOUND=return] filesprotocols: ldap [NOTFOUND=return] filesrpc: ldap [NOTFOUND=return] filesethers: ldap [NOTFOUND=return] filesnetmasks: ldap [NOTFOUND=return] filesbootparams: ldap [NOTFOUND=return] filespublickey: ldap [NOTFOUND=return] filesnetgroup: ldapautomount: files ldapaliases: files ldap# for efficient getservbyname() avoid ldapservices: files ldapsendmailvars: files# role-based access controlauth_attr: files ldapexec_attr: files ldapprof_attr: files ldapuser_attr: files ldap# auditaudit_user: files ldapproject: files ldap
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5 Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf 5.4 A propos de LDAP
Chapitre 5 • Sélection de naming services, /etc/nsswitch.conf§5.4 • A propos de LDAP
Pour les systèmes n’incorporant pas LDAP en natif dans l’OS, se reporterà :
« http://www.padl.com/download/nss_ldap.tgz »« http://www.openldap.org/ »
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6 Pluggable Authentification Module, PAM
Chapitre 6
Pluggable Authentification Module, PAM
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.1 Problématique
Chapitre 6 • Pluggable Authentification Module, PAM§6.1 • Problématique
Exemple :Soit une machine dans une université, hébergeant les comptes de 10professeurs et de 1000 élèves.La machine est équipée d’un modem.Les professeurs sont autorisés à se connecter à la machine parmodem, pas les élèves.La machine est cliente NIS.Quand on se connecte par modem sur une machine, le système lancela commande « login » lorsque la connexion s’établit.
Comment implémenter cela ?En modifiant le programme « login » pour l’adapter à ce cas trèsparticulier ? ? ?
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.1 Problématique
La problématique en général :Comment changer une méthode d’authentification dans un programme(par exemple FTP) sans avoir à tout reprogrammer ?
Solution développée par SUN à l’origine et reprise et encouragée dansLinux : Pluggable Authentification Module dit PAM
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.2 Principe de PAM
Chapitre 6 • Pluggable Authentification Module, PAM§6.2 • Principe de PAM
L’authentication fait appel par l’intermédiaire de PAM à des modulesexternes de code d’authentification appropriée selon le service. On déportel’authentification en dehors du programme.
programme1 programme2
moduleA.somoduleB.somoduleC.so
moduleD.so
moduleB.somoduleC.so
moduleE.somoduleF.so
/etc/pam.conf
moduleA.so
moduleB.so
moduleC.so
moduleD.so moduleE.so
moduleF.so
programme1
pam_init()
pam_auth()
programme2
pam_init()
pam_auth()
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.2 Principe de PAM
4 catégories de modules PAM :
module d’authentification (authentication)fonctionnalités pour authentifier un utilisateur et définir ses créancesmodule de gestion de compte (account management)fonctionnalités pour déterminer si l’utilisateur dispose d’un comptevalide (car possibilité d’expiration de mot de passe dit passwordaging, de restrictions d’accès horaire)module de gestion de session (session management)fonctionnalités pour définir et terminer les sessions utilisateurmodule de gestion de mot de passe (password management)fonctionnalités pour changer un mot de passe utilisateur et certainescaractéristiques du compte
Pour une certaine application, on organise les modules nécessaires sousforme d’une pile et chaque module de la pile va être essayé pour constituerl’authentification demandée.Selon la configuration, un utilisateur pourra être amené à rentrer plusieursmots de passe.
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.3 Fichier de configuration /etc/pam.conf
Chapitre 6 • Pluggable Authentification Module, PAM§6.3 • Fichier de configuration /etc/pam.conf
« /etc/pam.conf » définit quels modules seront utilisés pour chaqueapplication.
Sur Linux, on trouve aussi le répertoire « /etc/pam.d » qui contient unfichier par application portant le nom de l’application. Ainsi« /etc/pam.d/login » pour le service « login ».
Une ligne de « /etc/pam.conf » contient 5 champs :
service_name module_type control_flag module_path options
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.3 Fichier de configuration /etc/pam.conf
service_name module_type control_flag module_path options
Le « service_name » nomme le service concerné par la ligne(« other » pour service joker)Le « module_type » est l’un des 4 mots clef : « auth »,« account », « session », « password »Le « control_flag » est l’un des 4 mots clef : « requisite »,« required », « optional », « sufficient »Le « module_path » est le chemin du module.Les options dépendent du module.
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.3 Fichier de configuration /etc/pam.conf
Par exemple, le service « login » fait appel aux modules suivants :
# Authentication management
login auth required /usr/lib/security/pam_unix.so.1
login auth required /usr/lib/security/pam_dial_auth.so.1
# Account management
login account requisite /usr/lib/security/pam_roles.so.1
login account required /usr/lib/security/pam_projects.so.1
login account required /usr/lib/security/pam_unix.so.1
# Session management
other session required /usr/lib/security/pam_unix.so.1
# Password management
other password required /usr/lib/security/pam_unix.so.1
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.4 Directives d’essai des modules
Chapitre 6 • Pluggable Authentification Module, PAM§6.4 • Directives d’essai des modules
Les directives possibles d’essai des modules sont :
directive « required »
directive « requisite »
directive « optional »
directive « sufficient »
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.4 Directives d’essai des modules
� directive « required »
La valeur de retour de ce module doit être « PAM_SUCCESS » pour sortirde la pile d’authentification avec succès ; « PAM_AUTH_ERR » ferarecommencer toute la pile :
Pile demodules PAM
REQUIRED
SUCCESS AUTH_ERR
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.4 Directives d’essai des modules
� directive « requisite »
Une valeur de retour « PAM_AUTH_ERR » fait sortir de la piled’authentification prématurément en échec :
Pile demodules PAM
REQUISITE
AUTH_ERRSUCCESS
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.4 Directives d’essai des modules
� directive « optional »
Si ce module échoue, on sortira de la pile avec succès si un autre moduledans la pile réussit :
Pile demodules PAM
OPTIONAL
SUCCESS AUTH_ERR
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.4 Directives d’essai des modules
� directive « sufficient »
Une valeur de retour « PAM_SUCCESS » de ce module fait sortir de la piled’authentification prématurément avec succès ; les autres modules dans lapile ne sont pas pris en compte :
Pile demodules PAM
SUFFICIENT
SUCCESSAUTH_ERR
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.5 Modules, /usr/lib/security
Chapitre 6 • Pluggable Authentification Module, PAM§6.5 • Modules, /usr/lib/security
Les modules sont conventionnellement stockés dans« /usr/lib/security/ »
Par exemple sur Solaris :
% ls /usr/lib/security
amiserv pam_ldap.so.1 pam_sample.so.1
pam_ami.so pam_projects.so pam_smartcard.so
pam_ami.so.1 pam_projects.so.1 pam_smartcard.so.1
pam_dial_auth.so pam_rhosts_auth.so pam_unix.so
pam_dial_auth.so.1 pam_rhosts_auth.so.1 pam_unix.so.1
pam_krb5.so pam_roles.so sparcv9
pam_krb5.so.1 pam_roles.so.1
pam_ldap.so pam_sample.so
Chaque module fournit l’implémentation d’un mécanisme spécifique.
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.5 Modules, /usr/lib/security
« /usr/lib/security/pam_unix.so.1 » fournit un suportd’authentification, gestion de compte, session de mot de passe. Il utilise lesmots de passe Unix pour l’authenfication.
« /usr/lib/security/pam_dial_auth.so.1 » peut seulement êtreutilisé pour l’authentification. Il utilise des données stockées dans« /etc/dialups » et « /etc/d_passwd ». Principalement utilisé par« login ».
« /usr/lib/security/pam_rhosts_auth.so.1 » peut seulement êtreutilisé pour l’authentification. Il utilise les données stockées dans lesfichiers « .rhosts » et « /etc/hosts.equiv ». Principalement utilisépar « rlogin » et « rsh ».
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.6 Options des modules
Chapitre 6 • Pluggable Authentification Module, PAM§6.6 • Options des modules
On peut passer certaines options aux modules
des options spécifiques à chaque module ; cf la documentation dechaque module ; par exemple « retry=3 » ou « debug »option « use_first_pass »Cette option indique d’utiliser exclusivement le mot de passe entrépour le premier module de la pile du service.option « try_first_pass »Cette option indique d’utiliser d’abord le mot de passe entré pour lepremier module de la pile du service et en cas d’échec de ce mot depasse d’en demander un autre.
(Le support des options « use_first_pass » et « try_first_pass » estfortement conseillé auprès des développeurs de modules PAM ; à vérifier doncavec chaque module)
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.7 Exemple 1
Chapitre 6 • Pluggable Authentification Module, PAM§6.7 • Exemple 1
Extrait de « /etc/pam.conf » :
# Authentication management
login auth required /usr/lib/security/pam_unix.so.1
login auth required /usr/lib/security/pam_dial_auth.so.1
Fichier « /etc/dialups » :
/dev/pts/9
Fichier « /etc/d_passwd » :
/bin/bash:nuemRW70uy9M.:
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.7 Exemple 1
Session interactive :
% tty
/dev/pts/9
% exec login
exec login
login: besancon
Password: XXXXXXXX <-- mot de passeDialup Password: YYYYYYYY <-- mot de passe%% <-- connexion établie, shell lancé
On voit bien la ligne supplémentaire « Dialup Password: »
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.7 Exemple 1
Si l’on se trompe dans l’un des mots de passe, toutes les demandes de motde passe sont réessayées :
% exec login
login: besancon
Password: ZZZZZZZZ <-- mauvais mot de passeDialup Password: YYYYYYYY <-- mot de passe OKLogin incorrect
login: besancon
Password: XXXXXXXX <-- mot de passe OKDialup Password: ZZZZZZZZ <-- mauvais mot de passeLogin incorrect
login: besancon
Password: XXXXXXXX <-- mot de passe OKDialup Password: YYYYYYYY <-- mot de passe OK%% <-- connexion établie, shell lancé
Au niveau SYSLOG, ça laisse quelques traces :
Aug 20 14:51:14 cerise login: [ID 427203 auth.debug] pam_authenticate: error Authentication failed...Aug 20 14:51:34 cerise login: [ID 427203 auth.debug] pam_authenticate: error Authentication failed
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.8 Exemple 2
Chapitre 6 • Pluggable Authentification Module, PAM§6.8 • Exemple 2
Pour autoriser l’authentification par LDAP, on mettra dans« /etc/pam.conf » :
# Authentication management
login auth sufficient /usr/lib/security/pam_unix.so.1
login auth required /usr/lib/security/pam_ldap.so.1 use_first_pass
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6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.9 A propos de LDAP
Chapitre 6 • Pluggable Authentification Module, PAM§6.9 • A propos de LDAP
Pour les systèmes n’incorporant pas LDAP en natif dans l’OS, se reporterà :
« http://diamond.rug.ac.be/pam_LDAP/index.shtml »
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 162 / 435
6 Pluggable Authentification Module, PAM 6.10 Un peu de bibliographie
Chapitre 6 • Pluggable Authentification Module, PAM§6.10 • Un peu de bibliographie
http://www.sun.com/software/solaris/pam/
http://www.kernel.org/pub/linux/libs/pam/
http://www.netlogic.ro/linuxdoc/pam-0.64/html/pam.html
http://www.mailgate.org/mailgate/LINUX/linux.redhat.pam/
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7 Connexion des utilisateurs
Chapitre 7
Connexion des utilisateurs
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7 Connexion des utilisateurs 7.1 Fichier utmp : <utmp.h>
Chapitre 7 • Connexion des utilisateurs§7.1 • Fichier utmp : <utmp.h>
Traditionnellement « /var/adm/utmp ».Ce fichier contient des informations concernant les accès des utilisateurs etconcernant les reboots de la machine.
struct utmp {
char ut_user[8]; /* User login name */
char ut_id[4]; /* /etc/inittab id(usually line #) */
char ut_line[12]; /* device name (console, lnxx) */
short ut_pid; /* short for compat. - process id */
short ut_type; /* type of entry */
struct exit_status ut_exit; /* The exit status of a process */
/* marked as DEAD_PROCESS. */
time_t ut_time; /* time entry was made */
};
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 165 / 435
7 Connexion des utilisateurs 7.1 Fichier utmp : <utmp.h>
Ce fichier ne grossit pas vraiment :
un enregistrement est écrit à la connexion d’un utilisateur etmentionne le couple (utilisateur, terminal)l’enregistrement est marqué de type « USER_PROCESS »lorsque la connexion se termine, l’enregistrement est marqué« DEAD_PROCESS »à la prochaine connexion du même utilisateur sur le même terminal,on réutilisera cet enregistrement.
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7 Connexion des utilisateurs 7.2 Fichier utmpx : <utmpx.h>
Chapitre 7 • Connexion des utilisateurs§7.2 • Fichier utmpx : <utmpx.h>
(en anglais utmp extended)C’est une extension de la structure « utmp » :
struct utmpx {
char ut_user[32]; /* user login name */
char ut_id[4]; /* inittab id */
char ut_line[32]; /* device name (console, lnxx) */
pid_t ut_pid; /* process id */
short ut_type; /* type of entry */
struct ut_exit_status ut_exit; /* process termination/exit status */
struct timeval ut_tv; /* time entry was made */
int ut_session; /* session ID, used for windowing */
int __pad[5]; /* reserved for future use */
short ut_syslen; /* significant length of ut_host */
/* including terminating null */
char ut_host[257]; /* remote host name */
};
Le principe reste le même sauf que le fichier stockant les données est« /var/adm/utmpx »
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7 Connexion des utilisateurs 7.3 Fichier wtmp : <utmp.h>
Chapitre 7 • Connexion des utilisateurs§7.3 • Fichier wtmp : <utmp.h>
Traditionnellement « /var/adm/wtmp ».
Ce fichier contient les historiques des connexions des utilisateurs et del’accounting.
Ce fichier grossit au cours du temps car on y accumule les enregistrements« utmp » en fin de fichier.
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7 Connexion des utilisateurs 7.4 Fichier wtmpx : <utmpx.h>
Chapitre 7 • Connexion des utilisateurs§7.4 • Fichier wtmpx : <utmpx.h>
(en anglais wtmp extended)
Le principe reste le même que celui pour « wtmp » sauf que le fichierstockant les données est « /var/adm/wtmpx »
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7 Connexion des utilisateurs 7.5 Commande last
Chapitre 7 • Connexion des utilisateurs§7.5 • Commande last
Syntaxe : « last [options] [utilisateur] [terminal] »
La commande « last » consulte le fichier « /var/adm/wtmpx » et afficheles enregistrements à l’écran :
besancon ftp localhost Sun Aug 25 12:13 - 12:15 (00:01)
besancon ftp localhost Sun Aug 25 12:04 - 12:05 (00:01)
besancon ftp localhost Sun Aug 25 12:03 - 12:04 (00:00)
besancon console Sat Aug 24 11:24 still logged in
besancon console Sat Aug 24 01:12 - 11:24 (10:12)
reboot system boot Sat Aug 24 01:10
besancon pts/9 Tue Aug 20 14:52 - down (3+10:17)
besancon pts/9 Tue Aug 20 14:51 - 14:52 (00:00)
...
wtmp begins Wed Feb 20 20:58
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8 Pseudo terminaux
Chapitre 8
Pseudo terminaux
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8 Pseudo terminaux 8.1 Devices associés aux pseudo terminaux
Chapitre 8 • Pseudo terminaux§8.1 • Devices associés aux pseudo terminaux
Pseudos terminaux (virtuels ou physiques) pour : terminal type vt100,xterm, etc.Les fichiers associés aux pseudo terminaux se trouvent dans « /dev ».Par exemple :
« /dev/tty01 » pour le terminal série« /dev/console » pour l’écran principal de la machinepour les connexions réseau, on utilise deux fichiers par connexion : unfichier maître et un fichier esclave.Le master pseudo terminal a pour nom « /dev/pty[p-s]NN » surBSD, « /dev/ptc/NN » sur System-V.Le slave pseudo terminal a pour nom « /dev/tty[p-s]NN » surBSD, « /dev/pts/NN » sur System-V.
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8 Pseudo terminaux 8.2 Commande tty, device /dev/tty
Chapitre 8 • Pseudo terminaux§8.2 • Commande tty, device /dev/tty
Pour connaître le nom du terminal courant, utiliser la commande tty :
% tty
/dev/pts/1
Un fichier spécial, /dev/tty :
% tty
/dev/pts/1
% echo oui > /dev/tty
oui
Les entrées / sorties de « /dev/tty » sont associées à votre terminal.
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8 Pseudo terminaux 8.3 Nombre de terminaux
Chapitre 8 • Pseudo terminaux§8.3 • Nombre de terminaux
Attention : Il doit y avoir un nombre suffisant de terminaux pour accueillirles utilisateurs. Dans le cas contraire :
% rlogin serveur.example.com
rlogind: All network ports in use.
Connection closed.
Comment corriger le problème ?La correction du problème se fait à deux niveaux :
1 vérifier le nombre de terminaux configurés dans le noyau :pseudo-device pty 256 #Pseudo ttys - can go as high as 256
2 augmenter le nombre de fichiers terminaux dans « /dev » :# cd /dev
# ./MAKEDEV pty1
# ./MAKEDEV pty2
# ./MAKEDEV pty3
# ./MAKEDEV pty4
etc.
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8 Pseudo terminaux 8.4 Phase de connexion, init, getty
Chapitre 8 • Pseudo terminaux§8.4 • Phase de connexion, init, getty
« init » gére l’ensemble des lignes physiques sur lesquelles les utilisateursse connectent.
Au démarrage d’« init », après consultation de « /etc/inittab » ou de« /etc/ttys », il y a lancement d’un processus « getty » par lignephysique attachée à l’unité centrale.
% ps -edf
USER PID PPID %CPU STARTED TT TIME COMMAND
[...]
root 362 1 0.0 Aug 03 04 0:00.04 /usr/sbin/getty /dev/tty04 c
root 363 1 0.0 Aug 03 05 0:00.04 /usr/sbin/getty /dev/tty05 c
[...]
La commande « getty » configure les paramètres de la ligne (vitesse,parité, etc.) puis attend qu’un utilisateur se manifeste.
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8 Pseudo terminaux 8.4 Phase de connexion, init, getty
Lorsqu’un utilisateur tape son nom de login, le « getty » en questiondonne la main au programme « login » :% ps -edf
USER PID PPID %CPU STARTED TT TIME COMMAND
[...]
root 362 1 0.0 Aug 03 04 0:00.04 /usr/sbin/getty /dev/tty04 c
root 363 1 0.0 Aug 03 05 0:00.09 login besancon
[...]
Le programme « login » valide ou pas l’utilisateur. Dans le cas favorable,une session shell est lancée (notez le caractère « - » en début du nom dushell) :% ps -edf
USER PID PPID %CPU STARTED TT TIME COMMAND
[...]
root 362 1 0.0 Aug 03 04 0:00.04 /usr/sbin/getty /dev/tty04 c
besancon 363 1 0.0 Aug 03 05 0:00.78 -bash (bash)
[...]
Lorsque le shell se termine, « init » détecte la terminaison d’un de sesfils. Il regénére alors un nouveau processus « getty ».
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8 Pseudo terminaux 8.5 Liste BSD des terminaux physiques : /etc/ttys
Chapitre 8 • Pseudo terminaux§8.5 • Liste BSD des terminaux physiques : /etc/ttys
Les lignes à surveiller par « init » sont précisées via le fichier« /etc/ttys » :
console none unknown off secure
ttyv0 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
# Virtual terminals
ttyv1 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
ttyv2 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
ttyv3 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure
# Serial terminals
ttyd0 "/usr/libexec/getty std.9600" unknown off secure
ttyd1 "/usr/libexec/getty std.9600" unknown off secure
# Pseudo terminals
ttyp0 none network
ttyp1 none network
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8 Pseudo terminaux 8.6 Liste System-V des terminaux physiques : /etc/inittab
Chapitre 8 • Pseudo terminaux§8.6 • Liste System-V des terminaux physiques : /etc/inittab
Les lignes à surveiller par « init » sont précisées via le fichier/etc/inittab :
lat01:3:respawn:/usr/sbin/getty /dev/tty01 console vt100
lat02:3:respawn:/usr/sbin/getty /dev/tty02 console vt100
...
lat0e:3:respawn:/usr/sbin/getty /dev/tty0e console vt100
lat0f:3:respawn:/usr/sbin/getty /dev/tty0f console vt100
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8 Pseudo terminaux 8.7 Terminaux sécurisés
Chapitre 8 • Pseudo terminaux§8.7 • Terminaux sécurisés
Root est-il autorisé à se connecter sur tout terminal ?
% rlogin linux.example.com -l root
Password:
Not on system console
Connection closed.
Pourquoi ?Parce qu’un login au nom de root est anonyme et interdit en conséquence.Comment contrôler l’accès ?
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8 Pseudo terminaux 8.7 Terminaux sécurisés
� Contrôle d’accès sur BSD
Au niveau de /etc/ttys ou /etc/ttytab :
...
The super-user root may only log in on those terminals
marked as "secure" in the /etc/ttytab file. Otherwise, the
super-user must log in as an ordinary user and become
super-user using su(1v). For example, if the file con-
tained:
console "/etc/getty Console-9600" sun on secure
tty00 "/etc/getty Console-9600" sun on
...
the super-user could only log in directly on the console.
See ttytab(5) for a discussion of secure and other getty(8)
options used in /etc/ttytab.
...
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8 Pseudo terminaux 8.7 Terminaux sécurisés
� Contrôle d’accès sur DIGITAL Unix
Au niveau de /etc/securettys :
#
# Note: Each entry in this file represents a device (secure device)
# from which root login is permitted. For, pseudo ttys (ptys) a
# single keyword entry "ptys" means all ptys are to be treated as being
# secure. Note that the entry is "ptys" and not prefixed by /dev
# as is customary for the other physical devices. The absence of
# this key word implies that root login will not be permitted from
# all ptys. X displays are indicated with the display name.
#
# <device name>
/dev/console
local:0
:0
ptys
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8 Pseudo terminaux 8.7 Terminaux sécurisés
� Contrôle d’accès sur Linux
Au niveau de /etc/securetty :
## /etc/securetty is used by login(1); the file contains tty
## lines (without leading /dev/) on which root is allowed to
## login.
tty1
tty2
tty3
tty4
tty5
tty6
tty7
tty8
ttyp0
ttyp1
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8 Pseudo terminaux 8.7 Terminaux sécurisés
� Contrôle d’accès sur Solaris
Au niveau de /etc/default/login :
...
# If CONSOLE is set, root can only login on that device.
# Comment this line out to allow remote login by root.
#
CONSOLE=/dev/console
...
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9 Terminaux X, XDM
Chapitre 9
Terminaux X, XDM
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9 Terminaux X, XDM 9.1 introduction sur les terminaux X
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.1 • introduction sur les terminaux X
Un terminal X est un poste de travail graphique :offrant le système graphique Xsans système d’exploitation complexe à gérer et à maintenirsimple à configurer
Après 2000, on constate :coût élevé d’un terminal X ; parfois plus cher qu’un poste PCWindows multimédiadésaffection des constructeurs (reste NCD)manque de périphériques supportés ; pas de floppy, pas de son, pas deUSB. . .
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9 Terminaux X, XDM 9.2 XDM : X Display Management
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.2 • XDM : X Display Management
On parlera de serveur XDM pour une machine qui fait tourner l’application« xdm » qui implémente XDM.XDM est l’analogue graphique de la demande de login/password du modetexte. Visuellement, cela se traduit par une mire d’accueil.
login:
Password:
vangogh
Login:
Password:
XDM offre des possibilités :de fournir des mires d’accueil pour des terminaux X via des requêtesselon le protocole XDMCP (X Display Management Control Protocol)de gérer des serveurs X distants
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9 Terminaux X, XDM 9.3 Requêtes XDMCP
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.3 • Requêtes XDMCP
3 formes de réquêtes :Forme 1 : direct queryLe serveur X contacte un serveur XDM nomément.
Forme 2 : broadcast queryUne requête est envoyée sur le réseau en mode broadcast et une mired’accueil est offerte par le premier serveur XDM qui peut répondre.
Forme 3 : indirect queryLe serveur X contacte une machine et lui demande la liste desserveurs XDM qu’elle connait. Le serveur X se voit proposer de choisirun hôte XDM parmi cette liste.
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9 Terminaux X, XDM 9.4 Gestion directe de serveurs X
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.4 • Gestion directe de serveurs X
XDM envoie de lui même des mires d’accueil à une liste de serveurs X.
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9 Terminaux X, XDM 9.5 Fichier de configuration xdm-config
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.5 • Fichier de configuration xdm-config
Traditionnellement dans l’un de ces répertoires :répertoire « /etc/X11/xdm »répertoire « /usr/X11R6/lib/X11/xdm »répertoire « /usr/openwin/lib/X11/xdm »
Ce fichier définit les noms et les répertoires des autres fichiers deconfiguration de « xdm » ainsi que quelques options de configuration :Par exemple :
DisplayManager.errorLogFile: /var/log/xdm-errors
DisplayManager.pidFile: /var/run/xdm-pid
DisplayManager.keyFile: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/xdm-keys
DisplayManager.servers: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/Xservers
DisplayManager.accessFile: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/Xaccess
...
! SECURITY: do not listen for XDMCP or Chooser requests
! Comment out this line if you want to manage X terminals with xdm
DisplayManager.requestPort: 0
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9 Terminaux X, XDM 9.6 Fichier de configuration Xaccess
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.6 • Fichier de configuration Xaccess
Ce fichier contient une liste de machines autorisées à se connecter à XDM.Par exemple :
## Direct queries
*## Indirect queries
* CHOOSER BROADCAST
La ligne avec l’étoile « * » indique que toute machine est autorisée àfaire une requête de type query direct.La seconde ligne indique qu’une sélection de hôtes XDM sera affichéà qui fera une requête de type indirect query et que la liste des hôtesXDM sera obtenue par broadcast.
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9 Terminaux X, XDM 9.7 Fichier de configuration Xservers
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.7 • Fichier de configuration Xservers
Ce fichier contient la liste des serveurs X gérés directement par XDM.
Par exemple :
# Console de la machine
:0 local /usr/X11R6/bin/X
# Autres terminaux
riri:0 foreign
fifi:0 foreign
loulou:0 foreign
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9 Terminaux X, XDM 9.8 Fichier de configuration Xresources
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.8 • Fichier de configuration Xresources
Ce fichier contient les ressources pour personnaliser l’apparence de la mired’accueil.xlogin*greeting: Welcome to CLIENTHOST
xlogin*namePrompt: \040\040\040\040\040\040\040Login:
xlogin*fail: Login incorrect
#if WIDTH > 800
xlogin*greetFont: -adobe-helvetica-bold-o-normal--24-240-75-75-p-138-iso8859-1
xlogin*font: -adobe-helvetica-medium-r-normal--18-180-75-75-p-103-iso8859-1
xlogin*promptFont: -adobe-helvetica-bold-r-normal--18-180-75-75-p-103-iso8859-1
xlogin*failFont: -adobe-helvetica-bold-r-normal--18-180-75-75-p-103-iso8859-1
#else
xlogin*greetFont: -adobe-helvetica-bold-o-normal--17-120-100-100-p-92-iso8859-1
xlogin*font: -adobe-helvetica-medium-r-normal--12-120-75-75-p-69-iso8859-1
xlogin*promptFont: -adobe-helvetica-bold-r-normal--12-120-75-75-p-69-iso8859-1
xlogin*failFont: -adobe-helvetica-bold-o-normal--14-140-75-75-p-82-iso8859-1
#endif
#ifdef COLOR
xlogin*borderWidth: 1
xlogin*shdColor: grey30
...c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 192 / 435
9 Terminaux X, XDM 9.9 Application CHOOSER
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.9 • Application CHOOSER
Le sélecteur de hôtes XDM s’appelle le chooser.
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9 Terminaux X, XDM 9.9 Application CHOOSER
La liste des hôtes peut être obtenue par :
broadcastSyntaxe au niveau du fichier « Xaccess » :* CHOOSER BROADCAST
liste expliciteSyntaxe au niveau du fichier « Xaccess » :%hostlist cerise poire pomme
* CHOOSER %hostlist
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9 Terminaux X, XDM 9.10 Ressources X pour XDM
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.10 • Ressources X pour XDM
Il y a diverses ressources de personnalisation de « xdm » :apparence de la mireapparence du choosermais aussi personnalisation de la configuration de XDM selon leserveur X géré :
display local « :0.0 » désigné par le mot clef « _0 »autre display « host:0.0 » désigné par le mot clef « host_0 »
Extrait d’un fichier « xdm-config » :
...
DisplayManager._0.authorize: true
! The following three resources set up display :0 as the console.
DisplayManager._0.setup: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/Xsetup_0
DisplayManager._0.startup: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/GiveConsole
DisplayManager._0.reset: /usr/X11R6/lib/X11/xdm/TakeConsole
...
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9 Terminaux X, XDM 9.11 KDM : KDE Display Manager
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.11 • KDM : KDE Display Manager
Fichier de configuration : « /usr/local/share/config/kdm/kdmrc »Utilitaire de configuration : « /usr/local/bin/kdm_config »
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9 Terminaux X, XDM 9.12 GDM : Gnome Display Manager
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.12 • GDM : Gnome Display Manager
Fichier de configuration « /usr/X11R6/etc/gdm/gdm.conf »Utilitaire de configuration : « /usr/X11R6/bin/gdmconfig »
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9 Terminaux X, XDM 9.13 Session X de l’utilisateur
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.13 • Session X de l’utilisateur
xdm crée un shell sur le serveur de calcul qui configure l’environnementgraphique de l’utilisateur via le fichier « $HOME/.xsession ».
⇒ la durée de vie de la session sous X est celle du script« $HOME/.xsession »
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9 Terminaux X, XDM 9.13 Session X de l’utilisateur
En général :
#!/bin/sh
appliX1 &
appliX2 &
...
appliXn &
appliX
Le dernier client X n’est pas lancé en tâche de fond. En général, le dernierclient est un window manager.
Cf ftp://ftp.lip6.fr/pub/doc/faqs/x-faq/speedups.gz
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9 Terminaux X, XDM 9.14 Mode Failsafe
Chapitre 9 • Terminaux X, XDM§9.14 • Mode Failsafe
S’il y a des erreurs, les messages de celles-ci sont écrits dans le fichier« $HOME/.xsession-errors ».En cas d’erreur grave dans « $HOME/.xsession » empêchant ledémarrage de la session X, utiliser le mode FailSafe :
1 entrer le nom de login2 valider par la tocuhe Retour3 entrer le mot de passe4 valider par la touche F1 et non pas par la touche Retour
Il apparait alors un simple xterm sans window manager.
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10 Terminaux légers
Chapitre 10
Terminaux légers
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10 Terminaux légers 10.1 Problématique
Chapitre 10 • Terminaux légers§10.1 • Problématique
Un «vrai» terminal X est maintenant trop cher.Un «vrai» terminal X est maintenant trop limitatif : pas de multimédiaSolution : le client léger
Appelation un peu abusive. Ni un PC. Ni un terminal X :succédané d’architecture de PC x86faible consommation électrique ⇒ pas de ventilateur ⇒ silencieuxmémoire flash (pas de disque dur local)système d’exploitation de type LINUX minimaliste ou Windows CE ⇒support des périphériques récents (USB, wake-on-lan, . . .)
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10 Terminaux légers 10.2 RDP
Chapitre 10 • Terminaux légers§10.2 • RDP
RDP ≡ Remote Desktop ProtocolActuellement version 5.1Développé par Microsoft.
Caractéristiques : 64000 channels possibles, redirection des ports parallèleset du port IDE, clipboard manager, virtual channel
Se reporter à :http://www.microsoft.com/windows2000/techinfo/howitworks/terminal/rdpfandp.asp
http://www.microsoft.com/windowsxp/remotedesktop/faq.asp
http://www.microsoft.com/windowsxp/pro/using/howto/gomobile/remotedesktop/
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10 Terminaux légers 10.2 RDP
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10 Terminaux légers 10.2 RDP
A noter le client RDP Linux RDESKTOP, http://www.rdesktop.org/
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10 Terminaux légers 10.3 ICA
Chapitre 10 • Terminaux légers§10.3 • ICA
ICA ≡ Independant Client ArchitectureActuellement version 6Développé par la société CITRIX.Dialogue avec le logiciel METAFRAME de CitrixLoad balancingAccès modem optimiséLicences ICA nécessaires par client ou par posteSe reporter à : http://www.citrix.com/
Mon avis :cela fonctionne bien quand cela fonctionneil existe des clients ICA pour Unix mais ce n’est pas le scenario quecherche à pousser CITRIX⇒ support logiciel minable pour la clientèle Unix
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10 Terminaux légers 10.3 ICA
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 207 / 435
10 Terminaux légers 10.3 ICA
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 208 / 435
10 Terminaux légers 10.3 ICA
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10 Terminaux légers 10.4 VNC
Chapitre 10 • Terminaux légers§10.4 • VNC
http://www.uk.research.att.com/vnc/
VNC ≡ Virtual Network ComputingVNC est un logiciel permettant de viusaliser le bureau de n’importe quelordinateur Macintosh, Windows, Unix depuis Internet (en l’occurencedepuis Macintosh, Windows, Unix, browser avec java).Le logiciel se compose :
une partie de visualisation dite vncviewerune partie serveur
Le logiciel est utilisable même avec une liaison téléphonique avec unmodem à 38400 bauds (testé).ATTENTION dans le cas Windows : VNC n’est pas une extension à laTerminal Server. VNC est un partage, une prise en main de l’écrandistant du PC.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 210 / 435
10 Terminaux légers 10.4 VNC
Prenons le cas d’un vncviewer Unix qui se connectera à un vncserverWindows.La connexion s’établit après demande du serveur à contacter :
et la demande du mot de passe permettant de piloter le bureau distant duserveur :
et après quelques lignes de texte de renseignements sur le serveur VNC :% vncviewerVNC server supports protocol version 3.3 (viewer 3.3)VNC authentication succeededDesktop name "w2k"Connected to VNC server, using protocol version 3.3VNC server default format:32 bits per pixel.Least significant byte first in each pixel.True colour: max red 255 green 255 blue 255, shift red 16 green 8 blue 0Using default colormap which is TrueColor. Pixel format:32 bits per pixel.Most significant byte first in each pixel.True colour: max red 255 green 255 blue 255, shift red 16 green 8 blue 0
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 211 / 435
10 Terminaux légers 10.4 VNC
On obtient bien le bureau distant directement manipulable depuis sonpropre bureau :
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 212 / 435
10 Terminaux légers 10.4 VNC
A noter une réalisation matérielle et commerciale avec VNC : les terminauxAXEL AX3000 Model 65 (cf http://www.axel.com – produit français !)
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 213 / 435
10 Terminaux légers 10.5 SUNRAY
Chapitre 10 • Terminaux légers§10.5 • SUNRAY
C’est un poste de travail «comme les autres» :Pas de disque durPas d’applications localesPas d’alimentation externePas de configurationPas de système d’exploitationPas de barrette mémoirePas de ventilateurPas de paramétrage particulierIl est 10 fois plus léger qu’un PC et 12 fois moins volumineuxIl peut même s’intégrer dans un écran cathodique 17 pouces ou unécran plat de 15 pouces...
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10 Terminaux légers 10.5 SUNRAY
Avantages :Instantané, constant et simpleGestion centraliséeJamais besoin de mise à jourSilencieux16 millions de couleurs (24 bits)Pas de setupDonc, pas de dé-setupPas de modifications de vos applicationsAUCUN tranfert de fichier au bootMise en production la plus rapide du monde !
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 215 / 435
10 Terminaux légers 10.5 SUNRAY
Caractéristiques hardware :CPU Sparc1280 x 1024 @ 76 Hzframe buffer 24 bits10/100Mb EthernetAccès a Solaris , X11, Java ,ICAfonctionnalités multimédiaLecteur de carte à puceE/S audio qualité CDEntrée vidéo NTSC/PALSupport USB ( 4 ports ) maislimité en pratique. . .
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 216 / 435
10 Terminaux légers 10.5 SUNRAY
Architecture réseau :
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 217 / 435
10 Terminaux légers 10.5 SUNRAY
Architecture logicielle :
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 218 / 435
10 Terminaux légers 10.5 SUNRAY
Architecture logicielle (2) :
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 219 / 435
10 Terminaux légers 10.5 SUNRAY
Cohabitation avec Windows possible :
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11 Protocole IP
Chapitre 11
Protocole IP
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11 Protocole IP 11.1 Introduction
Chapitre 11 • Protocole IP§11.1 • Introduction
Complément du cours réseau de Sylvie Dupuy, Christian Hascoet,Sébastien Vautherot.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 222 / 435
11 Protocole IP 11.2 Ethernet
Chapitre 11 • Protocole IP§11.2 • Ethernet
Le principe d’Ethernet : Carrier Sence Multiple Access / Collision Detect(CSMA/CD)
2 cas de figure :1 Emission dans le cas du câble libre2 Collision lorsque deux stations émettent simultanément
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11 Protocole IP 11.2 Ethernet
� Emission dans le cas du câble libre
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11 Protocole IP 11.2 Ethernet
� Collision lorsque deux stations émettent simultanément
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11 Protocole IP 11.2 Ethernet
Tendances actuelles :Ethernet Gigabitcablage cuivre, fibre optiqueSwitches
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 226 / 435
11 Protocole IP 11.2 Ethernet
Format d’une adresse Ethernet : 6 octets écrits sous la forme hexadécimale« xx:yy:zz:rr:ss:tt » avec :
partie « xx:yy:zz » : elle identifie un constructeurpartie « rr:ss:tt » : elle identifie un appareil chez le constructeur
Exemple :
% arp -a
Net to Media Table: IPv4
Device IP Address Mask Flags Phys Addr
------ -------------------- --------------- ----- ---------------
eri0 solaris.example.org 255.255.255.255 SP 00:03:ba:0f:15:35
Liste des constructeurs : liste des OUI (Organizationally UniqueIdentifiers) : http://standards.ieee.org/regauth/oui/
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 227 / 435
11 Protocole IP 11.3 Adresses IP
Chapitre 11 • Protocole IP§11.3 • Adresses IP
Quelques caractéristiques :protocole IP version 4adresse IP sur 4 octets « a.b.c.d »a, b, c, d sont compris entre 0 et 255 et écrits en base 10 pour éviterdes erreurs% man 3 inet
...
All numbers supplied as ‘‘parts’’ in a ‘.’ notation may be decimal, oc-
tal, or hexadecimal, as specified in the C language (i.e., a leading 0x
or 0X implies hexadecimal; otherwise, a leading 0 implies octal; other-
wise, the number is interpreted as decimal).
...
des organismes attribuent des lots d’adresses aux sociétés (pour laFrance « http://www.afnic.asso.fr »)notion de classes d’adresses mais devient obsolète
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 228 / 435
11 Protocole IP 11.3 Adresses IP
Classe Format des adresses
A
7 bits 24 bits
0 netid hostid
0.0.0.0 à 127.255.255.255
B
16 bits14 bits
1 0 netid hostid
128.0.0.0 à 191.255.255.255
C
21 bits 8 bits
01 1 netid hostid
192.0.0.0 à 223.255.255.255
D
28 bits
0111 multicast groupid
224.0.0.0 à 239.255.255.255
E
27 bits
01 1 1 1 (reserved for future use)
240.0.0.0 à 247.255.255.255
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11 Protocole IP 11.4 Adresse spéciale : adresse de loopback
Chapitre 11 • Protocole IP§11.4 • Adresse spéciale : adresse de loopback
Interface virtuelle de loopback d’adresse IP « 127.0.0.1 »
Permet de faire des connexions réseau avec soi-même.
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11 Protocole IP 11.5 Netmask
Chapitre 11 • Protocole IP§11.5 • Netmask
Le problème : comment la station A construit-elle les paquets Ethernetpour dialoguer avec la machine B, où que soit la station B ?
La difficulté : si B n’est pas sur le même réseau que A, il faut construire unpaquet avec pour adresse Ethernet de destination l’adresse Ethernet durouteur et non pas avec l’adresse Ethernet de B.
La solution : A et B sont sur le même réseau physique si IP(A) et IP(B)partagent une même propriété. En l’occurence si
IP(A) & netmask(A) = IP(B) & netmask(A)
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11 Protocole IP 11.6 Adresse de broadcast
Chapitre 11 • Protocole IP§11.6 • Adresse de broadcast
Chaque machine IP écoute un paquet IP avec l’adresse de broadcast pouradresse de destination et répond peut-être suivant le type du paquet.
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11 Protocole IP 11.7 Configuration de l’adresse réseau Unix : ifconfig
Chapitre 11 • Protocole IP§11.7 • Configuration de l’adresse réseau Unix : ifconfig
(en anglais interface configuration)
La commande « ifconfig » sert à régler les paramètres des cartes réseau :
# ifconfig le0 inet 134.157.253.1
# ifconfig le0 netmask 0xffffff80
# ifconfig le0 broadcast 134.157.253.127
# ifconfig -a
lo0: flags=849<UP,LOOPBACK,RUNNING,MULTICAST> mtu 8232
inet 127.0.0.1 netmask ff000000
le0: flags=863<UP,BROADCAST,NOTRAILERS,RUNNING,MULTICAST> mtu 1500
inet 134.157.253.1 netmask ffffff80 broadcast 134.157.253.127
ether 8:0:20:83:12:4a
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11 Protocole IP 11.7 Configuration de l’adresse réseau Unix : ifconfig
Sur une machine Linux, les cartes réseau ont pour noms « eth0 »,« eth1 », « eth2 », etc.
Sur une machine Linux, la paramètrage réseau de la carte « eth0 » setrouve au niveau du fichier« /etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-eth0 » (ainsi de suitepour les autres interfaces) :
DEVICE=eth0
BOOTPROTO=static
BROADCAST=134.157.46.255
IPADDR=134.157.46.129
NETMASK=255.255.255.128
NETWORK=134.157.46.128
ONBOOT=yes
GATEWAY=134.157.46.254
TYPE=Ethernet
USERCTL=no
PEERDNS=no
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11 Protocole IP 11.7 Configuration de l’adresse réseau Unix : ifconfig
Sur une machine SOLARIS, les cartes réseau ont des noms dépendant dutype de carte. Par exemple « le0 », « eri0 », « qfe0 » + « qfe1 » +« qfe2 » + « qfe3 » (carte quad port 10/100), etc.
Sur une machine SOLARIS, la paramètrage réseau de la carte XYZ setrouve au niveau du fichier /etc/hostname.XYZ :
-rw-r--r-- 1 root root 19 Dec 4 01:35 /etc/hostname.eri0
qui contient le hostname associé à la carte : hostname → adresse réseauvia « /etc/host »
Broadcast, netmask déduits
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11 Protocole IP 11.8 Configuration d’adresses réseau virtuelles
Chapitre 11 • Protocole IP§11.8 • Configuration d’adresses réseau virtuelles
Sur une machine Linux, si la carte réseau s’appelle par exemple « eth0 »,alors les adresses virtuelles utiliseront les interfaces réseau virtuelles denoms « eth0:0 », « eth0:1 », « eth0:2 », etc.Sur une machine Linux, la paramètrage réseau de l’adresse virtuelle« eth0:0 » se trouve au niveau du fichier« /etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-eth0:0 » (ainsi de suitepour les autres interfaces) :
DEVICE=eth0:0BOOTPROTO=static
BROADCAST=134.157.46.255
IPADDR=134.157.46.130
NETMASK=255.255.255.128
NETWORK=134.157.46.128
ONBOOT=yes
TYPE=Ethernet
USERCTL=no
PEERDNS=no
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11 Protocole IP 11.8 Configuration d’adresses réseau virtuelles
Sur une machine SOLARIS, si la carte réseau s’appelle par exemple« eri0 », alors les adresses virtuelles utiliseront les interfaces réseauvirtuelles de noms « eri0:1 », « eri0:2 », « eri0:3 », etc.
Sur une machine SOLARIS, la paramètrage réseau d’une interfacevirtuelle « eri0:1 » se trouvera donc au niveau du fichier« /etc/hostname.eri0:1 » :
-rw-r--r-- 1 root root 19 Dec 4 01:35 /etc/hostname.eri0:1
qui contient le hostname associé à l’interface virtuelle :hostname → adresse réseau via « /etc/host »
Broadcast, netmask déduits
Manuellement « ifconfig eri0 addif 192.168.0.1/prefix up »
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11 Protocole IP 11.9 (Windows : : netsh.exe)
Chapitre 11 • Protocole IP§11.9 • (Windows : : netsh.exe)
La commande « netsh » permet de configurer en mode ligne decommande beaucoup d’aspects réseau.
A completer...
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11 Protocole IP 11.10 Annuaire basique : /etc/hosts
Chapitre 11 • Protocole IP§11.10 • Annuaire basique : /etc/hosts
Le fichier « /etc/hosts » liste des couples (adresse IP, FQDN).
Par convention, le nom principal d’une machine est un FQDN (FullyQualified Domain Name) :
« solaris » n’est pas un FQDN car le nom n’est pas qualifié« example.com » est un nom de domaine.« solaris.example.com » est un FQDN
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11 Protocole IP 11.11 Routage : route
Chapitre 11 • Protocole IP§11.11 • Routage : route
La commande « route » sert à configurer le routage.Sur Linux :
# route add default gw 134.157.253.126
Sur Solaris :
# route add default 134.157.253.126
Sur une machine linux, se reporter au fichier« /etc/sysconfig/network » :
NETWORKING=yes
FORWARD_IPV4=false
HOSTNAME=pcars5.formation.jussieu.fr
DOMAINNAME=formation.jussieu.fr
NISDOMAIN=real.world
GATEWAY=134.157.253.126
GATEWAYDEV=eth0
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11 Protocole IP 11.12 (Windows : : route.exe)
Chapitre 11 • Protocole IP§11.12 • (Windows : : route.exe)
A completer...
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11 Protocole IP 11.13 Routage : netstat
Chapitre 11 • Protocole IP§11.13 • Routage : netstat
La commande « netstat -r » renvoie la table de routage d’une machineUnix :
% netstat -rn
Routing Table:
Destination Gateway Flags Ref Use Interface
-------------------- -------------------- ----- ----- ------ ---------
255.255.255.255 134.157.253.1 UGH 0 0
134.157.253.0 134.157.253.1 U 3 227555 le0
224.0.0.0 134.157.253.1 U 3 0 le0
default 134.157.253.126 UG 0 230176
127.0.0.1 127.0.0.1 UH 0 28650 lo0
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11 Protocole IP 11.14 (Windows : : netstat.exe)
Chapitre 11 • Protocole IP§11.14 • (Windows : : netstat.exe)
Même principe sur Unix :C:\Documents and Settings\ars>netstat -rn
Route Table
===========================================================================
Interface List
0x1 ........................... MS TCP Loopback interface
0x2 ...00 50 56 c0 00 02 ...... VMware Virtual Ethernet Adapter for VMnet2
0x3 ...00 50 56 c0 00 08 ...... VMware Virtual Ethernet Adapter for VMnet8
0x4 ...00 50 56 c0 00 01 ...... VMware Virtual Ethernet Adapter for VMnet1
0x5 ...00 90 4b 64 10 88 ...... Dell TrueMobile 1400 Dual Band WLAN Mini-PCI Card - Packet Scheduler Miniport
0x6 ...00 0d 56 ad cc be ...... Broadcom 440x 10/100 Integrated Controller - Packet Scheduler Miniport
===========================================================================
===========================================================================
Active Routes:
Network Destination Netmask Gateway Interface Metric
127.0.0.0 255.0.0.0 127.0.0.1 127.0.0.1 1
192.168.1.0 255.255.255.0 192.168.1.1 192.168.1.1 20
192.168.1.1 255.255.255.255 127.0.0.1 127.0.0.1 20
192.168.1.255 255.255.255.255 192.168.1.1 192.168.1.1 20
192.168.2.0 255.255.255.0 192.168.2.1 192.168.2.1 20
192.168.2.1 255.255.255.255 127.0.0.1 127.0.0.1 20
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11 Protocole IP 11.14 (Windows : : netstat.exe)
192.168.2.255 255.255.255.255 192.168.2.1 192.168.2.1 20
192.168.8.0 255.255.255.0 192.168.8.1 192.168.8.1 20
192.168.8.1 255.255.255.255 127.0.0.1 127.0.0.1 20
192.168.8.255 255.255.255.255 192.168.8.1 192.168.8.1 20
224.0.0.0 240.0.0.0 192.168.1.1 192.168.1.1 20
224.0.0.0 240.0.0.0 192.168.2.1 192.168.2.1 20
224.0.0.0 240.0.0.0 192.168.8.1 192.168.8.1 20
255.255.255.255 255.255.255.255 192.168.1.1 192.168.1.1 1
255.255.255.255 255.255.255.255 192.168.2.1 192.168.2.1 1
255.255.255.255 255.255.255.255 192.168.8.1 192.168.8.1 1
255.255.255.255 255.255.255.255 192.168.8.1 6 1
255.255.255.255 255.255.255.255 192.168.8.1 5 1
===========================================================================
Persistent Routes:
None
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11 Protocole IP 11.15 Liste des ports réseau actifs : netstat
Chapitre 11 • Protocole IP§11.15 • Liste des ports réseau actifs : netstat
La commande « netstat -a » (option « -n » pour ne pas résoudre lesadresses via le DNS) renvoie la liste des connexions réseau établies ou enattente d’établissement de connexion :% netstat -an
vmware# netstat -an
Active Internet connections (including servers)
Proto Recv-Q Send-Q Local Address Foreign Address (state)
tcp4 0 48 192.168.1.10.22 192.168.1.1.33580 ESTABLISHED
tcp4 0 0 *.587 *.* LISTEN
tcp4 0 0 *.25 *.* LISTEN
tcp4 0 0 192.168.1.20.25 *.* LISTEN
tcp4 0 0 192.168.1.30.465 *.* LISTEN
tcp4 0 0 192.168.1.10.22 *.* LISTEN
tcp4 0 0 192.168.1.82.80 *.* LISTEN
tcp4 0 0 192.168.1.80.80 *.* LISTEN
tcp4 0 0 192.168.1.81.80 *.* LISTEN
tcp4 0 0 192.168.1.22.143 *.* LISTEN
tcp4 0 0 192.168.1.32.993 *.* LISTEN
tcp4 0 0 192.168.1.80.21 *.* LISTEN
tcp4 0 0 192.168.1.80.22 *.* LISTEN
tcp6 0 0 *.658 *.* LISTEN
...c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 245 / 435
11 Protocole IP 11.15 Liste des ports réseau actifs : netstat
udp4 0 0 192.168.1.10.52403 192.168.1.1.53
udp6 0 0 *.687 *.*udp6 0 0 *.689 *.*udp4 0 0 *.690 *.*udp4 0 0 *.980 *.*udp6 0 0 *.911 *.*udp6 0 0 *.2049 *.*...
Active UNIX domain sockets
Address Type Recv-Q Send-Q Inode Conn Refs Nextref Addr
c23cec08 stream 0 0 c27c2880 0 0 0 /tmp/ssh-dxftMovfYc/agent.688
c23cdd20 stream 0 0 c25e9110 0 0 0 /local/prog/clamav/var/run/milter.sock
c23cddac stream 0 0 c25e9440 0 0 0 /local/prog/clamav/var/run/clamd.sock
c23cdc08 stream 0 0 0 c23cdaf0 0 0
...
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11 Protocole IP 11.16 (Windows : : netstat.exe)
Chapitre 11 • Protocole IP§11.16 • (Windows : : netstat.exe)
Même principe sur Unix :Microsoft Windows XP [Version 5.1.2600]
(C) Copyright 1985-2001 Microsoft Corp.
C:\Documents and Settings\ars>netstat -an | more
Active Connections
Proto Local Address Foreign Address State
TCP 0.0.0.0:25 0.0.0.0:0 LISTENING
TCP 0.0.0.0:80 0.0.0.0:0 LISTENING
TCP 0.0.0.0:135 0.0.0.0:0 LISTENING
TCP 0.0.0.0:443 0.0.0.0:0 LISTENING
TCP 0.0.0.0:445 0.0.0.0:0 LISTENING
TCP 0.0.0.0:1025 0.0.0.0:0 LISTENING
TCP 127.0.0.1:1027 0.0.0.0:0 LISTENING
TCP 192.168.1.1:139 0.0.0.0:0 LISTENING
TCP 192.168.2.1:139 0.0.0.0:0 LISTENING
TCP 192.168.8.1:139 0.0.0.0:0 LISTENING
UDP 0.0.0.0:445 *:*UDP 0.0.0.0:500 *:*
...
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 247 / 435
11 Protocole IP 11.17 Tests de connectivité : ping
Chapitre 11 • Protocole IP§11.17 • Tests de connectivité : ping
La commande « ping » teste si une machine répond au niveau réseau.% ping localhost
localhost is alive
On peut parfois pinger l’adresse de broadcast :
% /usr/sbin/ping -s 134.157.253.127 1
PING 134.157.253.127: 1 data bytes
9 bytes from sunars1.formation.jussieu.fr (134.157.253.1): icmp_seq=0.
9 bytes from sunars2.formation.jussieu.fr (134.157.253.2): icmp_seq=0.
9 bytes from sunars4.formation.jussieu.fr (134.157.253.4): icmp_seq=0.
9 bytes from sunars3.formation.jussieu.fr (134.157.253.3): icmp_seq=0.
9 bytes from r-formation.formation.jussieu.fr (134.157.253.126): icmp_seq=0.
9 bytes from sunars1.formation.jussieu.fr (134.157.253.1): icmp_seq=1.
9 bytes from sunars2.formation.jussieu.fr (134.157.253.2): icmp_seq=1.
9 bytes from sunars4.formation.jussieu.fr (134.157.253.4): icmp_seq=1.
9 bytes from sunars3.formation.jussieu.fr (134.157.253.3): icmp_seq=1.
9 bytes from r-formation.formation.jussieu.fr (134.157.253.126): icmp_seq=1.
^C
----134.157.253.127 PING Statistics----
2 packets transmitted, 10 packets received, 5.00 times amplification
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 248 / 435
11 Protocole IP 11.18 (Windows : : ping.exe)
Chapitre 11 • Protocole IP§11.18 • (Windows : : ping.exe)
Même principe sur Unix :
C:\Documents and Settings\ars>ping 127.0.0.1
Pinging 127.0.0.1 with 32 bytes of data:
Reply from 127.0.0.1: bytes=32 time<1ms TTL=128
Reply from 127.0.0.1: bytes=32 time<1ms TTL=128
Reply from 127.0.0.1: bytes=32 time<1ms TTL=128
Reply from 127.0.0.1: bytes=32 time<1ms TTL=128
Ping statistics for 127.0.0.1:
Packets: Sent = 4, Received = 4, Lost = 0 (0% loss),
Approximate round trip times in milli-seconds:
Minimum = 0ms, Maximum = 0ms, Average = 0ms
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11 Protocole IP 11.19 Tests de connectivité : traceroute
Chapitre 11 • Protocole IP§11.19 • Tests de connectivité : traceroute
La commande « traceroute » permet de tester si une machine estjoignable. Elle renvoie les intermédiaires réseau qui route notreacheminement vers la machine distante.Syntaxe : « traceroute machine »
% traceroute ftp.lip6.fr
traceroute to nephtys.lip6.fr (195.83.118.1), 30 hops max, 40 byte packets
1 yacht (129.199.96.254) 0 ms 0 ms 0 ms
2 renater (129.199.1.10) 2 ms 1 ms 1 ms
3 195.221.127.61 (195.221.127.61) 3 ms 1 ms 1 ms
4 195.221.126.1 (195.221.126.1) 2 ms 1 ms 1 ms
5 195.221.126.78 (195.221.126.78) 2 ms 1 ms 1 ms
6 jussieu.rap.prd.fr (195.221.126.33) 2 ms 2 ms 2 ms
7 nephtys.lip6.fr (195.83.118.1) 2 ms 2 ms 2 ms
Le nombre d’intermédiaires n’est pas proportionnel à l’éloignementgéographique de la machine destination.
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11 Protocole IP 11.20 (Windows : : tracert.exe)
Chapitre 11 • Protocole IP§11.20 • (Windows : : tracert.exe)
A completer...
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 251 / 435
11 Protocole IP 11.21 Utilitaire libpcap
Chapitre 11 • Protocole IP§11.21 • Utilitaire libpcap
(en anglais library packet capture)
Cf « http://www.tcpdump.org/ »
C’est une bibliothèque de programmation C spécialisée dans la capture depaquets réseau.
Elle repose sur un driver réseau présent dans le noyau, le packet filter BPF.
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11 Protocole IP 11.22 (Windows : : netcap.exe)
Chapitre 11 • Protocole IP§11.22 • (Windows : : netcap.exe)
Dans le CDROM Windows XP, installer« SUPPORT\TOOLS\support.cab » :netcap
C:\> netcap.exe /N:4
A completer...netmon ?
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11 Protocole IP 11.23 Utilitaire tcpdump
Chapitre 11 • Protocole IP§11.23 • Utilitaire tcpdump
Cf http://www.tcpdump.org/Version 3.7.1 (au 27 août 2002)C’est le logiciel de référence en ce qui concerne l’analyse des trames IPcirculant sur un réseau. Il est bâti au dessus de la libpcap qui fait tout letravail en fait. C’est juste de l’enrobage au dessus de libpcap.En cas de problème réseau, on utilisera ce logiciel si l’origine du problèmen’est pas évidente.Exemple :
# tcpdump -s 1500 host www.example.com
# tcpdump -s 1500 arp
# tcpdump -s 1500 icmp
# tcpdump -s 1500 dst sgbd.example.com port 5432
# tcpdump -s 1500 -w fichier
# tcpdump -s 1500 -r fichier
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11 Protocole IP 11.24 Utilitaire ethereal
Chapitre 11 • Protocole IP§11.24 • Utilitaire ethereal
http://www.ethereal.com
C’est un logiciel graphique d’analyse des trames IP circulant sur un réseau.
On l’utilise conjointement à tcpdump :1 on demande à « tcpdump » d’enregistrer les trames :
« tcpdump -s 1500 -w enregistrement »2 on demande à « etherreal » de relire a posteriori ce fichier
d’enregistrement :« ethereal enregistrement »
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11 Protocole IP 11.24 Utilitaire ethereal
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11 Protocole IP 11.25 (Windows : : etherreal.exe)
Chapitre 11 • Protocole IP§11.25 • (Windows : : etherreal.exe)
A completer...
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11 Protocole IP 11.26 Utilitaire lsof
Chapitre 11 • Protocole IP§11.26 • Utilitaire lsof
(en anglais List of open files)ftp://vic.cc.purdue.edu/pub/tools/unix/lsof/
« lsof » permet de connaître les filedescriptors ouverts sur une machineUnix. Cela comprend les connexions réseau.
Par exemple, pour voir quels processus utilisent la partition « /var/run » :
% lsof /var/run
COMMAND PID USER FD TYPE DEVICE SIZE/OFF NODE NAME
lpd 410 daemon 6u VREG 0,1 4 2193737 /var/run (swap)
dhcpd 12548 root 6w VREG 0,1 469 1571881 /var/run (swap)
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11 Protocole IP 11.26 Utilitaire lsof
Par exemple pour voir qui utilise une certaine connexion TCP :
% lsof -i tcp:32771
COMMAND PID USER FD TYPE DEVICE SIZE/OFF NODE NAME
inetd 320 root 18u IPv4 0x3000200f350 0t0 TCP *:32771 (LISTEN)
Par exemple pour voir qui utilise une certaine connexion UDP :
% lsof -i [email protected]:3853
COMMAND PID USER FD TYPE DEVICE SIZE/OFF NODE NAME
ss_logd 232 root 3u IPv4 0x30001d961c0 0t0 UDP localhost:3853 (Idle)
(format « [protocol][@hostname|hostaddr][:service|port] »)
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11 Protocole IP 11.27 Logiciels de dessin de réseaux
Chapitre 11 • Protocole IP§11.27 • Logiciels de dessin de réseaux
Plusieurs logiciels disponibles mais incompatibles :
VISIO, disponible dans Microsoft Office sous Windows :http://www.microsoft.com/
DIA, disponible sur Unix ou Windows :http://www.gnome.org/projects/dia/
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11 Protocole IP 11.27 Logiciels de dessin de réseaux
Bibliothèque de symboles CISCO dans DIA :
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 261 / 435
11 Protocole IP 11.28 Un peu de bibliographie
Chapitre 11 • Protocole IP§11.28 • Un peu de bibliographie
TCP/IP Illustrated volume 1, par Richard Stevens, Addison WesleyTCP/IP Illustrated volume 2, par Richard Stevens, Addison WesleyTCP/IP Illustrated volume 3, par Richard Stevens, Addison Wesleyhttp://www.naoa.edu/~rstevens/
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12 Domain Name Server (DNS)
Chapitre 12
Domain Name Server (DNS)
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12 Domain Name Server (DNS) 12.1 Principes du DNS
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.1 • Principes du DNS
Impossibilité pratique de maintenir à jour les fichiers « /etc/hosts ».⇒ remplacement par un mécanisme d’annuaire réparti dont chacun gèresa entrée propre : le Domain Name Server
Particularités de la base de données du DNS :répartiepetiteavec une faible fréquence de changements des donnéeshiérarchiséeaccès en consultation uniquement ; pas de requête de modification
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 264 / 435
12 Domain Name Server (DNS) 12.2 Zone DNS
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.2 • Zone DNS
zone DNS : reflet de l’aspect réparti et hiérarchisé du DNS
partie contigüe de l’arbreune zone parente délègue une zone fille à un ou plusieurs serveursd’informations (nameservers) sur la zone fille
.
com net fr
lycos jussieu
formation aero www
216-pc01 216-pc02
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 265 / 435
12 Domain Name Server (DNS) 12.3 Requête d’interrogation du DNS
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.3 • Requête d’interrogation du DNS
Le DNS est bâti selon un modèle client – serveur
Cf logiciel DNSTRACER sur http://www.mavetju.org
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12 Domain Name Server (DNS) 12.3 Requête d’interrogation du DNS
Le DNS utilise des root nameservers :
Pour assurer un service fiable, une zone est servie par un nameserverprimaire et plusieurs nameservers secondaires de secours qui sesynchronisent entre eux.
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12 Domain Name Server (DNS) 12.3 Requête d’interrogation du DNS
Principe de mémorisation des informations passées recueillies pouraccélérer les réponses aux requêtes.
L’information a une date de péremption (TTL = Time To Live).
Le serveur qui mémorise un record DNS n’a pas autorité dessus.
Chaque enregistrement de la base de données a :une classe ; la plus courante : IN (Internet)un type : A, PTR, NS, SOA, MX, CNAME, . . .
et est donc de la forme :(classe, type, clé, valeur, TTL)
Une requête ressemble alors à :
(classe, type, clé, ?, ?)
(classe, *, clé, ?, ?)
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12 Domain Name Server (DNS) 12.4 Implémentation : BIND, named
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.4 • Implémentation : BIND, named
URL : http://www.isc.org/products/BIND/Versions 8.3.3 et 9.2.1 (vérifier la disponibilité de versions plus récentes)Démon « named »
Fichier de configuration « /etc/named.conf » (en général).Directory « /etc/namedb » stockant les fichiers de zone (en général).
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12 Domain Name Server (DNS) 12.4 Implémentation : BIND, named
� Exemple 1 :
Pour connaitre la version de « named » :
% dig ns.example.com version.bind chaos txt
; <<>> DiG 8.2 <<>> ns.example.com version.bind chaos txt
;; res options: init recurs defnam dnsrch
;; got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 4
;; flags: qr aa rd; QUERY: 1, ANSWER: 1, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 0
;; QUERY SECTION:
;; version.bind, type = TXT, class = CHAOS
;; ANSWER SECTION:
version.bind. 0S CHAOS TXT "bind 9"
;; Total query time: 3 msec
;; FROM: client.example.com to SERVER: default -- 192.168.1.1
;; WHEN: Mon Sep 30 00:20:19 2002
;; MSG SIZE sent: 30 rcvd: 49
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12 Domain Name Server (DNS) 12.4 Implémentation : BIND, named
� Exemple 2 :
Pour connaitre la version de « named » :
% dig dmi.ens.fr version.bind chaos txt
; <<>> DiG 9.2.1 <<>> dmi.ens.fr version.bind chaos txt
;; global options: printcmd
;; Got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 63986
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 1, AUTHORITY: 5, ADDITIONAL: 4
;; QUESTION SECTION:
;dmi.ens.fr. IN A
;; ANSWER SECTION:
dmi.ens.fr. 172800 IN A 129.199.96.11
;; AUTHORITY SECTION:
ens.fr. 172800 IN NS oseille.ens.fr.
ens.fr. 172800 IN NS dmi.ens.fr.
ens.fr. 172800 IN NS ext.lri.fr.
ens.fr. 172800 IN NS ns2.nic.fr.
ens.fr. 172800 IN NS clipper.ens.fr.
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12 Domain Name Server (DNS) 12.4 Implémentation : BIND, named
;; ADDITIONAL SECTION:
ext.lri.fr. 290218 IN A 129.175.15.4
ns2.nic.fr. 285943 IN A 192.93.0.4
clipper.ens.fr. 172800 IN A 129.199.129.1
oseille.ens.fr. 172800 IN A 129.199.98.16
;; Query time: 831 msec
;; SERVER: 127.0.0.1#53(127.0.0.1)
;; WHEN: Mon Sep 30 00:19:28 2002
;; MSG SIZE rcvd: 210
;; Got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 48476
;; flags: qr aa rd; QUERY: 1, ANSWER: 1, AUTHORITY: 0, ADDITIONAL: 0
;; QUESTION SECTION:
;version.bind. CH TXT
;; ANSWER SECTION:
version.bind. 0 CH TXT "9.2.1"
;; Query time: 42 msec
;; SERVER: 127.0.0.1#53(127.0.0.1)
;; WHEN: Mon Sep 30 00:19:28 2002
;; MSG SIZE rcvd: 48
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12 Domain Name Server (DNS) 12.5 F.root-servers.net (vieille version)
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.5 • F.root-servers.net (vieille version)
OBSOLÈTE mais laissé pour se faire une idée
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12 Domain Name Server (DNS) 12.5 F.root-servers.net (vieille version)
(cf http://www.isc.org/servicespublic/F-root-server.html)
The Internet Software Consortium is proud to operate one of 13 root DNSservers as a public service to the Internet. The ISC has operated« F.root-servers.net » for the IANA (http://www.iana.org/)since 1993. F (http://f.root-servers.org) answers more than 272million DNS queries per day, making it one of the busiest DNS servers inthe world. In fact, it is often the busiest root nameserver on the Internet.
F is a virtual server made up of multiple (currently two) HP AlphaServers,donated to us by HP’s Western Research Laboratory(http://www.research.digital.com/wrl/). Each server is a HPES40 AlphaServer with 4 500mhz CPUs and 8Gig of RAM, and runs ISCBIND 8.3.2 as its DNS server.
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12 Domain Name Server (DNS) 12.5 F.root-servers.net (vieille version)
The servers are hosted at PAIX.net, Inc. (http://www.paix.net/) inPalo Alto, California and are connected to the Internet via fdx FastEthernet connections which are provided by UUNET(http://www.uu.net/), Teleglobe (http://www.teleglobe.com/),and MFN (http://www.mfn.com/).
For more information on the root DNS system, see : BCP 40 (RFC2870) -Operational guidelines for Root Name Servers(http://www.isi.edu/in-notes/rfc2870.txt).
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12 Domain Name Server (DNS) 12.6 F.root-servers.net (à jour)
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.6 • F.root-servers.net (à jour)
(cf http://www.isc.org/ops/f-root)
2 nœuds globaux, plus de trente nœuds locaux répartis dans divers pays.
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12 Domain Name Server (DNS) 12.7 Utilitaire rndc
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.7 • Utilitaire rndc
Syntaxe : rndc [options] cmd
Il contrôle le fonctionnement de « named » à distance via TCP(« rndc.conf » contient des clefs d’accès).
« status » status de NAMED« dumpdb » dumpe la base et le cache dans
« /var/tmp/named_dump.db »« reload » recharge les zones primaires et se-
condaires« stats » dumpe les statistiques dans
« /var/tmp/named.stats »« trace/notrace » gestion du niveau de trace dans
« /var/tmp/named.run »« start » démarre NAMED« stop » arrête NAMED en sauvant les
mises à jour en cours« halt » arrête NAMED froidement« restart » arrête et redémarre NAMED
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12 Domain Name Server (DNS) 12.8 Fichier /etc/resolv.conf
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.8 • Fichier /etc/resolv.conf
Consultation des nameservers indiqués via le fichier« /etc/resolv.conf »
Exemple de fichier « /etc/resolv.conf » :
domain formation.jussieu.fr
search formation.jussieu.fr jussieu.fr
nameserver 134.157.253.1
nameserver 134.157.0.129
Attention :Au plus 3 lignes « nameserver ».Tous les Unix ne comprennent pas la directive « search ».
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12 Domain Name Server (DNS) 12.9 Utilitaire nslookup
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.9 • Utilitaire nslookup
Syntaxe : nslookup [options] à-résoudre
% /usr/sbin/nslookup www.playboy.com
Server: sunars1.formation.jussieu.fr
Address: 134.157.253.1
Non-authoritative answer:
Name: www.playboy.com
Address: 206.251.29.10
La machine est dans le cache du DNS parce qu’elle a déjà été résolue dansun passé récent.
Cet utilitaire tombe en désuétude.
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12 Domain Name Server (DNS) 12.10 Utilitaire dig
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.10 • Utilitaire dig
C’est le remplaçant de « nslookup ». Il est très low level.Syntaxe : dig [options] à-résoudre
Quelques flags utilisés :flag « QR » : Queryflag « AA » : AuthoritativeAnswerflag « TC » : TCPflag « RD » : Recursion Desiredflag « RA » : RecursionAvailableflag « AD » : Authentic Data(DNSSEC)
flag « CD » : Checking Disabled(DNSSEC)
1 1 1 1 1 10 1 2 3 4 5 6 7 8 9 0 1 2 3 4 5
+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+| ID |+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+|QR| Opcode |AA|TC|RD|RA| Z|AD|CD| RCODE |+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+| QDCOUNT |+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+| ANCOUNT |+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+| NSCOUNT |+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+| ARCOUNT |+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+--+
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12 Domain Name Server (DNS) 12.10 Utilitaire dig
� Exemple 1 : récursivité jusqu’à la racine
% dig +trace www.formation.jussieu.fr
; <<>> DiG 9.2.1 <<>> +trace www.formation.jussieu.fr
;; global options: printcmd
. 3600000 IN NS K.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS L.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS M.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS A.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS B.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS C.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS D.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS E.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS F.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS G.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS H.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS I.ROOT-SERVERS.NET.
. 3600000 IN NS J.ROOT-SERVERS.NET.
;; Received 244 bytes from 127.0.0.1#53(127.0.0.1) in 5 ms
fr. 172800 IN NS DNS.CS.WISC.EDU.
fr. 172800 IN NS NS1.NIC.fr.
fr. 172800 IN NS NS3.NIC.fr.
fr. 172800 IN NS DNS.INRIA.fr.
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12 Domain Name Server (DNS) 12.10 Utilitaire dig
fr. 172800 IN NS NS2.NIC.fr.
fr. 172800 IN NS DNS.PRINCETON.EDU.
fr. 172800 IN NS NS-EXT.VIX.COM.
fr. 172800 IN NS NS3.DOMAIN-REGISTRY.NL.
;; Received 373 bytes from 193.0.14.129#53(K.ROOT-SERVERS.NET) in 273 ms
jussieu.fr. 345600 IN NS shiva.jussieu.fr.
jussieu.fr. 345600 IN NS cendrillon.lptl.jussieu.fr.
jussieu.fr. 345600 IN NS soleil.uvsq.fr.
;; Received 166 bytes from 128.105.2.10#53(DNS.CS.WISC.EDU) in 337 ms
www.formation.jussieu.fr. 172800 IN CNAME serveur.formation.jussieu.fr.
serveur.formation.jussieu.fr. 172800 IN A 134.157.46.129
formation.jussieu.fr. 172800 IN NS cendrillon.lptl.jussieu.fr.
formation.jussieu.fr. 172800 IN NS shiva.jussieu.fr.
formation.jussieu.fr. 172800 IN NS soleil.uvsq.fr.
;; Received 204 bytes from 134.157.0.129#53(shiva.jussieu.fr) in 217 ms
On voit bien le mécanisme de consultations des différents nameservers.
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12 Domain Name Server (DNS) 12.10 Utilitaire dig
� Exemple 2 : consultation à la nslookup
% dig www.formation.jussieu.fr
; <<>> DiG 9.2.1 <<>> www.formation.jussieu.fr
;; global options: printcmd
;; Got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 62679
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 2, AUTHORITY: 3, ADDITIONAL: 3
;; QUESTION SECTION:;www.formation.jussieu.fr. IN A
;; ANSWER SECTION:
www.formation.jussieu.fr. 172790 IN CNAME serveur.formation.jussieu.fr.
serveur.formation.jussieu.fr. 172789 IN A 134.157.46.129
;; AUTHORITY SECTION:
formation.jussieu.fr. 172789 IN NS cendrillon.lptl.jussieu.fr.
formation.jussieu.fr. 172789 IN NS shiva.jussieu.fr.
formation.jussieu.fr. 172789 IN NS soleil.uvsq.fr.
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12 Domain Name Server (DNS) 12.10 Utilitaire dig
;; ADDITIONAL SECTION:
shiva.jussieu.fr. 74075 IN A 134.157.0.129
soleil.uvsq.fr. 222426 IN A 193.51.24.1
cendrillon.lptl.jussieu.fr. 172790 IN A 134.157.8.24
;; Query time: 5 msec
;; SERVER: 127.0.0.1#53(127.0.0.1);; WHEN: Thu Aug 29 00:22:06 2002
;; MSG SIZE rcvd: 204
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 284 / 435
12 Domain Name Server (DNS) 12.10 Utilitaire dig
� Exemple 3 : réponse en cas d’erreur
% dig cerise
; <<>> DiG 9.2.1 <<>> cerise
;; global options: printcmd
;; Got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NXDOMAIN, id: 45146
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 0, AUTHORITY: 1, ADDITIONAL: 0
;; QUESTION SECTION:;cerise. IN A
;; AUTHORITY SECTION:
. 10800 IN SOA A.ROOT-SERVERS.NET. NSTLD.VERISIGN-GRS.COM. 2002082801 1800 900 604800 86400
;; Query time: 206 msec
;; SERVER: 127.0.0.1#53(127.0.0.1);; WHEN: Thu Aug 29 00:22:13 2002
;; MSG SIZE rcvd: 98
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 285 / 435
12 Domain Name Server (DNS) 12.10 Utilitaire dig
� Exemple 4 : précision du type du recordPremière fois :% dig www.crlv.org SOA
; <<>> DiG 8.2 <<>> www.crlv.org SOA
;; res options: init recurs defnam dnsrch
;; got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 4
;; flags: qr aa rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 0, AUTHORITY: 1, ADDITIONAL: 0
;; QUERY SECTION:
;; www.crlv.org, type = SOA, class = IN
;; AUTHORITY SECTION:
crlv.org. 2H IN SOA ns.easynet.fr. hostmaster.easynet.fr. (
2001020101 ; serial
1H ; refresh
30M ; retry
4W ; expiry
2H ) ; minimum
;; Total query time: 14 msec
;; FROM: apollinaire.paris4.sorbonne.fr to SERVER: default -- 195.220.107.3
;; WHEN: Thu Aug 29 15:06:22 2002;; MSG SIZE sent: 30 rcvd: 90
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 286 / 435
12 Domain Name Server (DNS) 12.10 Utilitaire dig
Deuxième fois :
% dig www.crlv.org SOA
; <<>> DiG 8.2 <<>> www.crlv.org SOA
;; res options: init recurs defnam dnsrch
;; got answer:
;; ->>HEADER<<- opcode: QUERY, status: NOERROR, id: 4
;; flags: qr rd ra; QUERY: 1, ANSWER: 0, AUTHORITY: 1, ADDITIONAL: 0
;; QUERY SECTION:
;; www.crlv.org, type = SOA, class = IN
;; AUTHORITY SECTION:
crlv.org. 1h55m43s IN SOA ns.easynet.fr. hostmaster.easynet.fr. (
2001020101 ; serial
1H ; refresh
30M ; retry
4W ; expiry
2H ) ; minimum
;; Total query time: 13 msec
;; FROM: apollinaire.paris4.sorbonne.fr to SERVER: default -- 195.220.107.3
;; WHEN: Thu Aug 29 15:10:39 2002;; MSG SIZE sent: 30 rcvd: 98
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 287 / 435
12 Domain Name Server (DNS) 12.11 Record de type PTR
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.11 • Record de type PTR
On peut aussi interroger un nameserver pour résoudre des adresses :% /usr/sbin/nslookup 193.252.79.61
Server: sunars1.formation.jussieu.fr
Address: 134.157.253.1
Name: www.liberation.fr
Address: 193.252.79.61
A rapprocher de :% /usr/sbin/nslookup -query=ptr 61.79.252.193.in-addr.arpa
Server: sunars1.formation.jussieu.fr
Address: 134.157.253.1
Non-authoritative answer:
61.79.252.193.in-addr.arpa name = www.liberation.fr
Authoritative answers can be found from:
79.252.193.in-addr.arpa nameserver = ns1.fth.net
79.252.193.in-addr.arpa nameserver = ns2.fth.net
ns1.fth.net internet address = 193.252.251.253
ns2.fth.net internet address = 193.252.69.217
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12 Domain Name Server (DNS) 12.11 Record de type PTR
.
arpa
in−addr
134
157
253
1
fr
jussieu
formation
sunars1
sunars1.formation.jussieu.fr
134.157.253.1
Assurerla coherence
Une faute courante : oublier de mettre à jour l’entrée relative à l’adresseIP de la machine.
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12 Domain Name Server (DNS) 12.12 Fichier /etc/nsswitch.conf
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.12 • Fichier /etc/nsswitch.conf
Certains systèmes Unix permettent de spécifier quelles méthodes derésolution utiliser (DNS, « /etc/hosts », NIS) ainsi que l’ordred’enchaînement des méthodes.Sur Linux et Solaris, cf « /etc/nsswitch.conf » :
...
hosts: files nisplus nis dns
...
ou
...
hosts: xfn nisplus dns [NOTFOUND=return] files
...
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 290 / 435
12 Domain Name Server (DNS) 12.13 Délégation d’une partie de classe C
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.13 • Délégation d’une partie de classe C
� RFC 2317
http://www.lip6.fr/pub/rfc/rfc/rfc2317.txt.gz
Avis : Mécanisme astucieux mais un peu compliqué à mettre en œuvre enpratique.
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12 Domain Name Server (DNS) 12.13 Délégation d’une partie de classe C
� WebDNS
Logiciel WebDNS : http://www-crc.u-strasbg.fr/webdns/Principe : générer les données via une vraie base de données avec toutesles possibilités fines associées (par exemple une personne peut avoir ledroit SQL de modifier un et un seul record DNS dans la base SQL)Logiciel non réservé aux sous classes C. En utilisation sur le campus deJussieu par exemple.
Avis : Approche très tendance pour résoudre un problème de fond dans leprincipe du DNS lors de vrais déployements.Avis 2 : Nouvel exemple de couplage à une base de données.
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12 Domain Name Server (DNS) 12.13 Délégation d’une partie de classe C
DNS
PostgreSQL
HTTP/HTTPS
PostgreSQL
Serveur DNS (client PostgreSQL)
Serveur Web (client PostgreSQL)
Serveur de données (PostgreSQL)
Internet
Base
données
named.boot
defichiers
dezones
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 293 / 435
12 Domain Name Server (DNS) 12.14 Nom de machine, hostname
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.14 • Nom de machine, hostname
Caractères autorisés : cf RFC 952 et RFC 1123En résumé :
lettres majusculeslettres minusculeschiffrescaractère « - »
http://www.lip6.fr/pub/rfc/rfc/rfc952.txt.gz
http://www.lip6.fr/pub/rfc/rfc/rfc1123.txt.gz
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12 Domain Name Server (DNS) 12.15 WHOIS
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.15 • WHOIS
WHOIS ≡ base de données des informations relatives à l’attribution desplages d’adresses IP et des noms de domaines.Exemple d’un protocole Internet loupé car les implémentations ne sont pascompatibles entre elles. RFC 954, port TCP 43Protocole exploitable par la commande « whois ».Syntaxe : « whois [ -h server-whois ] adresse-ou-domaine »
Quelques serveurs WHOIS (cf annexe pour une liste plus longue) :rs.internic.net
whois.nic.fr ou via un interface WWW :http://www.afnic.asso.fr/cgi-bin/whois
whois.ripe.net
Exemple : cf annexe
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 295 / 435
12 Domain Name Server (DNS) 12.16 Espace de confiance
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.16 • Espace de confiance
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 296 / 435
12 Domain Name Server (DNS) 12.17 Un peu de documentation
Chapitre 12 • Domain Name Server (DNS)§12.17 • Un peu de documentation
cours réseau ARSCf http://www.isc.org/ et ftp://ftp.isc.org/isc/bind/Cf http://www.cri.fr/ZoneCheck/Cf http://www.univ-rennes1.fr/DNSRENATER/Cf ftp://ftp.univ-rennes1.fr/pub/reseau/dns/exemple/RFC 2317 «Classless IN-ADDR.ARPA delegation»http://www.uninett.no/navn/domreg.html
ftp://ftp.jussieu.fr/jussieu/doc/local/dnsmail.ps.Z
http://www.cri.ensmp.fr/people/keryell/cours
DNS and BIND, 4th Edition, By Paul Albitz & Cricket Liu, 4thEdition April 2001, O’Reilly & Associates, Inc. 622 pages, $44.95
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13 Partage de fichiers NFS
Chapitre 13
Partage de fichiers NFS
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13 Partage de fichiers NFS 13.1 Introduction
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.1 • Introduction
NFS ≡ Network File System ≡ c’est l’accès de façon transparente pourl’utilisateur à des fichiers résidants sur des machines distantes.
Actuellement, NFS version 2 la plus répandue.
NFS version 3 existe et est disponible mais il existe des incompatibilitésd’implémentations entre constructeurs.
NFS version 4 est en étude. Cf http://www.nfsv4.org ouhttp://www.citi.umich.edu/projects/nfsv4/
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13 Partage de fichiers NFS 13.2 Principe de NFS
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.2 • Principe de NFS
System calls
VNODE / VFS
NFS File system
RPC / XDR
Server routinesClient routines
Serveur
RPC / XDR
Client
System calls
VNODE / VFS
NFS File system
RPC / XDRRPC / XDR
Reseau
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13 Partage de fichiers NFS 13.3 Lancement de NFS
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.3 • Lancement de NFS
On a deux aspects dans NFS : client NFS et serveur NFS.
Client NFSUn client ne fait tourner que des démons biod (nfsiod si l’Unix estde la famille System V), rpc.lockd et rpc.statd.
Serveur NFSUn serveur NFS fait tourner les démons portmap (ou rpcbind sil’Unix est de la famille System V), mountd (ou rpc.mountd), nfsd,rpc.statd et rpc.lockd.
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13 Partage de fichiers NFS 13.3 Lancement de NFS
DIGITAL UNIXOn règle l’aspect NFS par la commande « nfssetup » qui modifiealors le fichier « /etc/rc.config » :...
NFS_CONFIGURED="1"
export NFS_CONFIGURED
NFSSERVING="1"
export NFSSERVING
NONROOTMOUNTS="1"
export NONROOTMOUNTS
NUM_TCPD="8"
export NUM_TCPD
NUM_UDPD="8"
export NUM_UDPD
NUM_NFSIOD="7"
export NUM_NFSIOD
NFSLOCKING="1"
export NFSLOCKING
...
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13 Partage de fichiers NFS 13.3 Lancement de NFS
LinuxAu niveau de « /etc/sysconfig/network », on indique via lavariable « NETWORKING » si l’on veut les services réseau (dont NFS).Le script de démarrage « /etc/rc.d/rc3.d/S15nfsfs » suivant lavaleur de NETWORKING lance ou pas un client NFS.Le script de démarrage « /etc/rc.d/rc3.d/S60nfs » suivant lavaleur de NETWORKING et suivant l’existence de« /etc/exports » lance ou pas un serveur NFS.
SolarisLa lecture de « /etc/init.d/nfs.client » renseigne sur la façonde démarrer un client NFS.La lecture de « /etc/init.d/nfs.server » apprend que lamachine démarre un serveur NFS s’il existe le fichier d’exportation« /etc/dfs/dfstab ».
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13 Partage de fichiers NFS 13.4 Exportation NFS, /etc/exports, /etc/dfs/dfstab
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.4 • Exportation NFS, /etc/exports, /etc/dfs/dfstab
Le partage de disques repose sur l’exportation par une machined’arborescences.L’exportation peut être en read-only ou en read-write.L’exportation se fait au niveau du fichier /etc/exports en général.Suivant l’Unix, la syntaxe n’est pas la même :
DIGITAL UNIX : fichier « /etc/exports » :/var/spool/mail -access=client-nfs.example.com
Linux : fichier « /etc/exports » :/home client-nfs.example.com(rw)
/zip client-nfs.example.com(rw)
Solaris : fichier « /etc/dfs/dfstab » :# pathname resource fstype specific_options description
/export/home - nfs rw=.example.com
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13 Partage de fichiers NFS 13.4 Exportation NFS, /etc/exports, /etc/dfs/dfstab
Comment faire prendre connaissance de modifications dans le fichier« /etc/exports » (ou équivalent) ?
Méthode 1 : on ne fait rien ; le fichier « /etc/exports » est consultélors de toute demande de montage de disque.Par exemple DIGITAL UNIX.Méthode 2 : on envoie un signal au programme « mountd » gérant lesmontages :# kill -HUP ‘cat /var/run/mountd.pid‘
Par exemple Linux, FreeBSD.Méthode 3 : une commande spécialisée existe : share, shareall(unshare, unshareall) sur Solaris# unshareall
# showmount -e
no exported file systems for serveur-nfs.example.com
# shareall
# showmount -e
export list for serveur-nfs.example.com:
/infosystems client-nfs.example.com
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13 Partage de fichiers NFS 13.5 Exportation root NFS
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.5 • Exportation root NFS
Le problème principal est celui de l’équivalence root par NFS : quels droitspossède le root d’une machine cliente NFS sur les fichiers exportés par unserveur NFS ?
Un fichier de droits « rw------- » sur le serveur NFS (où le root peut lelire) peut-il être lu par root sur un client NFS ?
La réponse est fonction du contexte mais cela se paramètre au niveau de« /etc/exports ». Une requête émanant de root sera sauf précisioncontraire convertie au nom de l’utilisateur « nobody » :
% grep nobody /etc/passwd
nobody:*:65534:65534:Unprivileged user:/nonexistent:/sbin/nologin
(attention : parfois c’est l’utilisateur « nfsnobody » mais le principe restele même)
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13 Partage de fichiers NFS 13.5 Exportation root NFS
Exemple de la conversion de l’UID lors de la requête (la partition montéeest exportée sans droit root NFS) :
# mount -t nfs serveur-nfs.example.com:/adm/backup/arch /mnt
# id
uid=0(root) gid=0(wheel) groups=0(wheel),1(daemon),2(kmem)
# cd /mnt
# df .
Filesystem 1024-blocks Used Available Capacity Mounted on
serveur-nfs.example.com:/adm/backup/arch
1572045 1377401 37440 97% /mnt
# touch test.txt
# ls -l
total 0
-rw------- 1 root daemon 75 Feb 3 15:01 motd
-rw-r--r-- 1 nobody nogroup 0 Feb 3 14:59 test.txt
# cat motd
cat: motd: Permission denied
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13 Partage de fichiers NFS 13.5 Exportation root NFS
� Exportation avec root NFS
Mêmes fichiers que précédemment :exemple sur DIGITAL UNIX :/var/spool/mail -root=client.example.com,access=client.example.com
exemple sur Linux :/var/spool/mail client.example.com(rw,no_root_squash)
exemple sur Solaris :/export/home - nfs rw=.example.com,root=client.example.com
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13 Partage de fichiers NFS 13.5 Exportation root NFS
� Exportation sans root NFS
Mêmes fichiers que précédemment :
exemple sur DIGITAL UNIX :/var/spool/mail -access=client.example.com
exemple sur Solaris :...
/opt - nfs rw=client.example.com
/usr/local - nfs rw=.example.com
/var/mail - nfs rw=.example.com
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13 Partage de fichiers NFS 13.6 Règle de non transitivité NFS
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.6 • Règle de non transitivité NFS
Il n’y a pas de transitivité NFS.
Si A exporte « /partition » à BSi B monte « /partition » en « /partition2 » et exporte« /partition2 » à Calors C n’a pas accès au contenu du « /partition » initial !
Sinon il n’y aurait aucune sécurité, aucun contrôle possible d’exportation.
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13 Partage de fichiers NFS 13.7 Montage NFS manuel
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.7 • Montage NFS manuel
Syntaxe usuelle :mount -t nfs serveur:/arborescence /point/montage
# mount -t nfs serveur-nfs.example.com:/export/home /mnt
# df /mnt
Filesystem 1k-blocks Used Available Use% Mounted on
serveur-nfs.example.com:/export/home
1015695 566015 388739 59% /mnt
# umount /mnt
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13 Partage de fichiers NFS 13.8 Montage NFS automatique
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.8 • Montage NFS automatique
Les montages automatiques se règlent au niveau de /etc/fstab (ouéquivalent) :
...
serveur-nfs.example.com:/export/home /users nfs hard,intr 0 0
...
La syntaxe est celle montrée ci dessus sur tous les systèmes Unix utilisantun fichier « /etc/fstab ».Une fois le fichier « /etc/fstab » configuré, on peut faire les chosessuivantes :
1 Monter une partition distante bien précise :# mount /users
2 Monter toutes les partitions distantes :# mount -t nfs -v -a
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13 Partage de fichiers NFS 13.9 Option de montage NFS soft
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.9 • Option de montage NFS soft
Option de montage « soft » : si pour une raison ou pour une autre, lesopérations RPC implantant la requête NFS viennent à échouer, cetterequête NFS échoue elle aussi.
On peut apparenter cette situation à celle d’un disque local tombant enpanne.
Une manifestation de ce problème est qu’il peut apparaître des blocsremplis de caractères NULL dans des fichiers nouvellement écrits à traversNFS sur une partition qui aura montré des problèmes.
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13 Partage de fichiers NFS 13.10 Option de montage NFS hard
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.10 • Option de montage NFS hard
Option de montage « hard » : si pour une raison ou pour une autre, lesopérations RPC implantant la requête NFS viennent à échouer, cetterequête NFS est soumise à nouveau et cela jusqu’à ce qu’elle aboutisse.
On peut apparenter cette situation à celle d’un disque local très lent.
Pour éviter que dans le cas hard, la requête NFS ne soit transmise advitam eternam, on peut faire le montage en mode hard,intr ce quiautorise son interruption au clavier ou via des envois de signaux.
En pratique, on utilisera toujours les montages hard,intr pour lesmontages des partitions auxquelles on accède en lecture/écriture.
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13 Partage de fichiers NFS 13.11 Vérification des exportations : showmount
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.11 • Vérification des exportations : showmount
En cas de problème dans le montage NFS d’une partition on peut vérifierd’abord si l’exportation indispensable est déjà assurée.
La commande à utiliser est « showmount -e » :
% /usr/sbin/showmount -e serveur-nfs.example.com
Export list for serveur-nfs.example.com:
/export/home .example.com
/opt client-nfs.example.com
/usr/local .example.com
/var/mail .example.com
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13 Partage de fichiers NFS 13.12 Vérification des exportations : rpcinfo
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.12 • Vérification des exportations : rpcinfo
On peut aussi vérifier à distance si le serveur NFS fait tourner le démonmountd via la commande « rpcinfo ».
% /usr/sbin/rpcinfo -p serveur-nfs.example.com | grep mount
100005 1 udp 32843 mountd
100005 2 udp 32843 mountd
100005 3 udp 32843 mountd
100005 1 tcp 32798 mountd
100005 2 tcp 32798 mountd
100005 3 tcp 32798 mountd
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13 Partage de fichiers NFS 13.13 Messages d’erreur NFS
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.13 • Messages d’erreur NFS
Un message d’erreur classique prend la forme :
NFS write error: on host serveur-nfs.example.com remote file
system full
Parfois c’est hermétique comme message :
NFS write error 60 on host nfs-client.example.com fh 716 1 a0000
cdbe 66b10eac a0000 1d00 5fdbece5
Pour le décoder, se reporter à « <sys/errno.h> ».Ici on déduit :
#define ETIMEDOUT 60 /* Connection timed out */
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13 Partage de fichiers NFS 13.14 Automounter
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.14 • Automounter
Les montages rencontrés jusqu’à présent sont permanents.
Un automounter rend les montages temporaires : un montage ne dureguère que le temps nécessaire ; quand il est nécessaire, on monte lapartition distante que l’on démonte quand on n’en a plus besoin.
Il existe 3 automounters :
« automount » fourni par les constructeurs (et d’origine SUN)« amd » ; version logiciel libre dont le développement stagneftp://ftp.cs.columbia.edu/pub/amd
« am-utils », bâti sur la base de « amd »http://www.cs.columbia.edu/~ezk/am-utils/
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13 Partage de fichiers NFS 13.15 Machines diskless
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.15 • Machines diskless
Une machine diskless est une machine Unix sans disque dur local.
Principe :1 La machine Unix est mise sous tension.2 La machine Unix envoie sur le réseau son adresse ethernet (MAC
address). Par exemple via PXE sur des cartes réseau récentes.3 La machine récupére son adresse IP et on lui indique où télécharger un
noyau et comment. Par exemple renseignements renvoyés par DHCP.4 La machine télécharge le noyau. Par exemple par TFTP.5 Le noyau monte par NFS la partition de « / ».6 Le programme « init » prend la main et réalise les opérations de
montage des partitions indiquées dans « /etc/fstab ». Ici lespartitions seront donc montées par NFS.
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13 Partage de fichiers NFS 13.16 Schéma récapitulatif
Chapitre 13 • Partage de fichiers NFS§13.16 • Schéma récapitulatif
Serveur NFSClient NFS
/partition
# cat /etc/exports
/partition −access=client
# exportfs −av
# mount −t nfs serveur:/partition /mnt
# df
Filesystem 1024−blocks Used Available Capacity Mounted onserveur:/partition 299118 114431 154776 43% /mnt
/mnt
INTERNET
% showmount −e serveur
/partition client
RESEAU
read() / write()
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14 Synchronisation de fichiers
Chapitre 14
Synchronisation de fichiers
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14 Synchronisation de fichiers 14.1 Introduction
Chapitre 14 • Synchronisation de fichiers§14.1 • Introduction
Contexte : deux ou plusieurs machines qui ne peuvent pas partager defichiers par NFS.Exemples :
un ordinateur portable et une machine de bureaudeux ordinateurs reliés par une liaison intermittente comme uneliaison téléphonique PPPetc.
La synchronisation manuelle est pénible à faire.
Plusieurs logiciels automatisent la synchronisation. Reste à les lancer aubon moment (cf CRON) et à paramétrer ce que l’on doit synchroniser.
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14 Synchronisation de fichiers 14.2 Commande rdist
Chapitre 14 • Synchronisation de fichiers§14.2 • Commande rdist
RDIST est un programme de distribution de fichiers sur des machinesdistantes, sur la base des dates de modification des fichiers source ou desfichiers distants.
De plus en plus livrée en standard avec les différents Unix mais lui préférerquand même la version disponible à l’URLhttp://www.magnicomp.com/rdist/ (anciennement :ftp://ftp.usc.edu/pub/rdist/)
Actuellement version 6.1.5
A completer...
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14 Synchronisation de fichiers 14.2 Commande rdist
La commande « rdist » utilise un fichier de configuration appelé pardéfaut « distfile » ou « Distfile »
Si le fichier ne s’appelle pas « distfile » ou « Distfile », il faututiliser l’option « -f » :
% rdist -f mon-distfile-a-moi
remote.example.com: updating host remote.example.com
...
De nombreuses options sont disponibles. Cf la documentation.
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14 Synchronisation de fichiers 14.2 Commande rdist
� Exemple 1
Objectif : mettre à jour du fichier « /tmp/fichier.txt » d’une machinedistante nommée « remote.example.com » à partir du fichier local« /tmp/fichier.txt » :
Solution : fichier « Distfile » contenant :
/tmp/fichier.txt -> remote.example.com
install ;
Utilisation et résultats :
% rdist
remote.example.com: updating host remote.example.com
remote.example.com: /tmp/fichier.txt: installing
remote.example.com: updating of remote.example.com finished
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14 Synchronisation de fichiers 14.2 Commande rdist
La mise à jour ci dessus est inconditionnelle. Elle ne fait pas decomparaison de date. Pour activer la vérification des dates demodification, il faut utiliser l’option « -y ».
% rdist -y
remote.example.com: updating host remote.example.com
remote.example.com: updating of remote.example.com finished
Notez les différence avec les résultats précédents.
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14 Synchronisation de fichiers 14.2 Commande rdist
� Exemple 2 : macros
Objectif : mettre à jour les fichiers « /var/tmp/fichier.txt » et« /var/tmp/fichier2.txt » des machines distantes nommées« remote.example.com », « remote2.example.com » et« remote3.example.com » à partir des fichiers locaux originaux« /tmp/fichier.txt » et « /tmp/fichier2.txt ».
Soit le fichier « Distfile » contenant les lignes suivantes :
FILES = ( /tmp/fichier.txt /tmp/fichier2.txt )
HOSTS = ( remote.example.com remote2.example.com
remote3.example.com )
${FILES} -> ${HOSTS}
install /var/tmp ;
notify besancon ;
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14 Synchronisation de fichiers 14.2 Commande rdist
On constate :on utilise des macros : « FILES », « HOSTS »on met à jour des fichiers distants de paths différents des originauxon envoie un mail une fois la mise à jour faite
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14 Synchronisation de fichiers 14.2 Commande rdist
Possibilité de ne mettre à jour qu’une machine du lot via l’option « -m » :
% rdist -m remote.example.comremote.example.com: updating host remote.example.com
remote.example.com: /tmp/fichier.txt: installing
remote.example.com: /tmp/fichier2.txt: installing
remote.example.com: notify @remote.example.com ( besancon )
remote.example.com: updating of remote.example.com finished
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14 Synchronisation de fichiers 14.2 Commande rdist
Une seconde mise à jour donne :
% touch /tmp/fichier.txt
% rdist -y
remote.example.com: updating host remote.example.com
remote.example.com: /tmp/fichier.txt: updatingremote.example.com: notify @remote.example.com ( besancon )
remote.example.com: updating of remote.example.com finished
Notez le mot « updating » au lieu de « installing ».
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14 Synchronisation de fichiers 14.2 Commande rdist
� Exemple 3 : directive special
Soit le fichier « Distfile » contenant les lignes suivantes :
/tmp/fichier.txt -> remote.example.com
install ;
special "uname -a" ;
Son exécution donne :
% rdist
remote.example.com: updating host remote.example.com
remote.example.com: /tmp/fichier.txt: installing
remote.example.com: special "uname -a"remote.example.com: FreeBSD remote.example.com 4.6.1-RC2remote.example.com: updating of remote.example.com finished
On constate qu’une fois la mise à jour des fichiers réalisée, la commandespécifiée par « special » est exécutée sur la machine distante.
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14 Synchronisation de fichiers 14.2 Commande rdist
� exemple 4 : essai à blanc
L’option « -n » essaye à blanc le scenario de mise à jour mais ne réalisepas la mise à jour en pratique.
Avec le fichier « Distfile » de l’exemple 1, on voit ainsi :
% rdist -n
updating host remote.example.com
install -onochkgroup,nochkowner,younger /tmp/fichier.txt
/tmp/fichier.txt
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14 Synchronisation de fichiers 14.2 Commande rdist
� Exemple 5 : transport via SSH
On peut utiliser SSH comme protocole de transport avec la machinedistante au lieu de RSH.
Avec le fichier « Distfile » de l’exemple 1, on voit ainsi :
% rdist -P /usr/local/bin/ssh
remote.example.com: updating host remote.example.com
Enter passphrase for key ’/users/sri/besancon/.ssh/id_dsa’: XXXXXXXXXXremote.example.com: /tmp/fichier.txt: installing
remote.example.com: updating of remote.example.com finished
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14 Synchronisation de fichiers 14.3 Synchronisation de fichiers via rsync
Chapitre 14 • Synchronisation de fichiers§14.3 • Synchronisation de fichiers via rsync
(en anglais Remote Synchronisation)
RSYNC est un protocole plus efficace que RDIST. Par exemple, on netransfère que les différences entre fichiers et non pas la totalité du fichier.
Pas encore installé en standard. Se reporter àhttp://rsync.samba.org/rsync/
Actuellement version 2.5.5 (vérifier la disponibilité de versions plusrécentes)
A completer...
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14 Synchronisation de fichiers 14.3 Synchronisation de fichiers via rsync
On utilise la commande de ces diverses façons :
rsync [OPTION]... SRC [SRC]... [USER@]HOST:DEST
rsync [OPTION]... [USER@]HOST:SRC DEST
rsync [OPTION]... SRC [SRC]... DEST
rsync [OPTION]... [USER@]HOST::SRC [DEST]
rsync [OPTION]... SRC [SRC]... [USER@]HOST::DEST
rsync [OPTION]... rsync://[USER@]HOST[:PORT]/SRC [DEST]
Il y a un mode de fonctionnement où un démon « rsyncd » est installé etrépond à des requêtes authentifiées ou non.
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14 Synchronisation de fichiers 14.3 Synchronisation de fichiers via rsync
� Exemple
Soit l’arborescence « /tmp/exemple » à synchroniser :
% ls -lR /tmp/exemple
/tmp/exemple/:
total 64
-rwxr-xr-x 1 besancon adm 211 Aug 26 17:53 fichier1*-rwxr-xr-x 1 besancon adm 211 Aug 26 17:53 fichier2*-rwxr-xr-x 1 besancon adm 211 Aug 26 17:53 fichier3*drwxr-xr-x 2 besancon adm 182 Aug 26 17:54 repertoire1/
/tmp/exemple/repertoire1:
total 16
-rwxr-xr-x 1 besancon adm 211 Aug 26 17:53 fichier4*
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14 Synchronisation de fichiers 14.3 Synchronisation de fichiers via rsync
La synchronisation avec une autre machine appelée« remote.example.com » par la commande suivante :
% rsync \
--stats \
--rsh=/usr/local/bin/ssh \
--rsync-path=/usr/local/bin/rsync \
--archive \
--compress \
--verbose \
--cvs-exclude \
\
/tmp/exemple \
[email protected]:/tmp
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14 Synchronisation de fichiers 14.3 Synchronisation de fichiers via rsync
La commande précédente affiche :
building file list ... done
exemple/
exemple/fichier1
exemple/fichier2
exemple/fichier3
exemple/repertoire1/
exemple/repertoire1/fichier4
Number of files: 6Number of files transferred: 4Total file size: 844 bytes
Total transferred file size: 844 bytes
Literal data: 844 bytes
Matched data: 0 bytes
File list size: 161
Total bytes written: 825
Total bytes read: 84
wrote 825 bytes read 84 bytes 606.00 bytes/sec
total size is 844 speedup is 0.93
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd
Chapitre 15
Gestionnaire de services réseau : inetd
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.1 Introduction
Chapitre 15 • Gestionnaire de services réseau : inetd§15.1 • Introduction
Une machine Unix offre de nombreux services accessibles par le réseau.
Souvent les services réseau contactés durent peu de temps :
inutile de les faire tourner en permanence (consommation deressources)on va les activer uniquement suite à une requête
C’est « inetd » qui écoute les requêtes pour certains services réseau etlancent ces services.
Plus particulièrement, inetd assure :
l’attente de connexions réseau sur certains portsle lancement des services contactésle comportement adapté au lancement de ces services
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.2 Principe
Chapitre 15 • Gestionnaire de services réseau : inetd§15.2 • Principe
Etape 1
réseau
client inetd
host2.example.comhost1.example.com
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.2 Principe
Etape 2
réseau
client
host2.example.comhost1.example.com
exec()
serveurinetd
fork()
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.2 Principe
Etape 3
réseau
client
host2.example.comhost1.example.com
serveurinetd
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.3 /etc/services
Chapitre 15 • Gestionnaire de services réseau : inetd§15.3 • /etc/services
Pas spécifiquement lié à « inetd ».
Il mentionne les triplets (numéro de port, protocole, nom du service). Ilsert à convertir un port numérique en un nom symbolique plus parlant. Enaucune façon il n’indique les ports utilisés sur la machine.
On peut obtenir un triplet officiellement pour un programme à soi auprèsde l’IANA « http://www.iana.org/assignments/port-numbers »
En pratique il y a 3 catégories de triplets :Les Well Known Ports sont ceux de 0 à 1023Les Registered Ports sont ceux de 1024 à 49151Les Dynamic and/or Private Ports sont ceux de 49152 à 65535
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.3 /etc/services
Par exemple :
...
chargen 19/tcp ttytst source #Character Generator
chargen 19/udp ttytst source #Character Generator
ftp-data 20/tcp #File Transfer [Default Data]
ftp-data 20/udp #File Transfer [Default Data]
ftp 21/tcp #File Transfer [Control]
ftp 21/udp #File Transfer [Control]
ssh 22/tcp #Secure Shell Login
ssh 22/udp #Secure Shell Login
telnet 23/tcp
telnet 23/udp
smtp 25/tcp mail #Simple Mail Transfer
smtp 25/udp mail #Simple Mail Transfer
...
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.4 netstat -a, netstat -an
Chapitre 15 • Gestionnaire de services réseau : inetd§15.4 • netstat -a, netstat -an
Pas spécifiquement lié à « inetd ».
La commande « netstat -a » affiche la liste des ports ouverts sur lamachine. Les noms affichés proviennent de « /etc/services » :
% netstat -a
Active Internet connections (including servers)
Proto Recv-Q Send-Q Local Address Foreign Address (state)
tcp4 0 0 *.ssh *.* LISTEN
tcp46 0 0 *.ssh *.* LISTEN
udp4 0 0 *.syslog *.*udp6 0 0 *.syslog *.*udp4 0 0 *.bootpc *.*Active UNIX domain sockets
...
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.4 netstat -a, netstat -an
La commande « netstat -an » affiche les ports sous forme numérique :
% netstat -an
Active Internet connections (including servers)
Proto Recv-Q Send-Q Local Address Foreign Address (state)
tcp4 0 0 *.22 *.* LISTEN
tcp46 0 0 *.22 *.* LISTEN
udp4 0 0 *.514 *.*udp6 0 0 *.514 *.*udp4 0 0 *.68 *.*Active UNIX domain sockets
...
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.5 /etc/inetd.conf
Chapitre 15 • Gestionnaire de services réseau : inetd§15.5 • /etc/inetd.conf
Spécifique à « inetd ».
Son format est le suivant :
# Syntax for socket-based Internet services:
# service_name socket_type proto flags user server_pathname args
Par exemple :
...
ftp stream tcp nowait root /usr/sbin/in.ftpd in.ftpd
telnet stream tcp nowait root /usr/sbin/in.telnetd in.telnetd
...
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.5 /etc/inetd.conf
La signification des champs est la suivante :champ 1 : « service_name »C’est le nom symbolique d’un service (cf « /etc/services »).champ 2 : « socket_type »C’est le type du socket réseau. C’est essentiellement « stream »,« dgram ».champ 3 : « proto »C’est le protocole réseau utilisé : « tcp », « udp »champ 4 : « flags »Cela indique si l’on peut répondre à une requête du même type alorsque la première n’est pas terminée. On peut avoir : « wait »,« nowait »champ 5 : « user »Nom de l’utilisateur sous lequel le programme tournera.champ 6 : « server_pathname »C’est le chemin absolu du programme à exécuter.champ 7 : « args »Ce sont les paramètres à donner lors du « execv() ».
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.5 /etc/inetd.conf
Par exemple :
ftp stream tcp nowait root /usr/sbin/in.ftpd in.ftpd -l
donnera
execv("/usr/sbin/in.ftpd", "in.ftpd", "-l", 0);
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.6 Reconfiguration de inetd, SIGHUP
Chapitre 15 • Gestionnaire de services réseau : inetd§15.6 • Reconfiguration de inetd, SIGHUP
Inetd est lancé par les scripts de démarrage.
Si l’on modifie le fichier « /etc/inetd.conf », la modification est priseen compte en envoyant le signal « SIGHUP » au processus inetd :
# ps -ax | grep inetd
173 ? IW 2 0:00 inetd
19544 p2 S 2 0:00 grep inetd
# kill -HUP 173
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.7 Filedescriptors et serveurs lancés par inetd
Chapitre 15 • Gestionnaire de services réseau : inetd§15.7 • Filedescriptors et serveurs lancés par inetd
Un démon lancé par « inetd » est quelque chose de simple au niveau desfiledescriptors :
il récupère les données envoyées par le client en lisant sur stdinil envoie des données au client en écrivant sur stdout
Exemple de client écrit en sh :
#!/bin/sh
read line
echo $line > /tmp/data
read line
echo $line >> /tmp/data
wc -l /tmp/data
id
exit 0
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15 Gestionnaire de services réseau : inetd 15.7 Filedescriptors et serveurs lancés par inetd
Au niveau de « /etc/services », on met :
demo 33333/tcp
Au niveau de « /etc/inetd.conf », on met :
demo stream tcp nowait root /tmp/serveur.sh serveur.sh
Une session interactive donne :
% telnet localhost demo
Trying 127.0.0.1...
Connected to localhost.
Escape character is ’^]’.
ligne 1
ligne 2
2 /tmp/data
uid=0(root) gid=0(wheel) groups=0(wheel), 2(kmem), 3(sys), 4(tty)
Connection closed by foreign host.
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16 TCP Wrappers
Chapitre 16
TCP Wrappers
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16 TCP Wrappers 16.1 Introduction
Chapitre 16 • TCP Wrappers§16.1 • Introduction
Inetd fonctionne très bien en pratique.
Il a un seul gros défaut : il ne gère aucun aspect de sécurité.
On aimerait au moins :pouvoir filtrer l’accès à certains servicesavoir des traces d’activation de certains services
Un remède : l’emploi du logiciel TCP Wrappers.http://ftp.porcupine.org/pub/security/tcp_wrappers_7.6.tar.gz
http://ftp.porcupine.org/pub/security/tcp_wrappers_7.6-ipv6.1.tar.gz
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16 TCP Wrappers 16.2 Rappel sur inetd
Chapitre 16 • TCP Wrappers§16.2 • Rappel sur inetd
Rappel du fonctionnement de « inetd » :
réseau
client inetd
host2.example.comhost1.example.com
réseau
client
host2.example.comhost1.example.com
exec()
serveurinetd
fork()
réseau
client
host2.example.comhost1.example.com
serveurinetd
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16 TCP Wrappers 16.3 Principe des TCP Wrappers, tcpd
Chapitre 16 • TCP Wrappers§16.3 • Principe des TCP Wrappers, tcpd
L’idée de TCP Wrappers : on va s’intercaler dans la chaîne.
réseau
client inetd
host2.example.comhost1.example.com
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16 TCP Wrappers 16.3 Principe des TCP Wrappers, tcpd
réseau
client
host2.example.comhost1.example.com
fork()exec()
inetd tcpd
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16 TCP Wrappers 16.3 Principe des TCP Wrappers, tcpd
réseau
client
host2.example.comhost1.example.com
inetd tcpd
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16 TCP Wrappers 16.3 Principe des TCP Wrappers, tcpd
réseau
client
host2.example.comhost1.example.com
inetd tcpd serveur
fork()exec()
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16 TCP Wrappers 16.3 Principe des TCP Wrappers, tcpd
réseau
client
host2.example.comhost1.example.com
inetd tcpd serveur
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 361 / 435
16 TCP Wrappers 16.3 Principe des TCP Wrappers, tcpd
réseau
client
host2.example.comhost1.example.com
inetd serveur
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16 TCP Wrappers 16.3 Principe des TCP Wrappers, tcpd
La librairie des TCP Wrappers est maintenant intégrée à beaucoupde produits (même sous WINDOWS...).
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16 TCP Wrappers 16.4 Modifications de /etc/inetd.conf
Chapitre 16 • TCP Wrappers§16.4 • Modifications de /etc/inetd.conf
S’intercaler dans la chaîne de inetd, nécessite de modifier le fichier« /etc/inetd.conf »
Par exemple on passe de :
ftp stream tcp nowait root /usr/etc/in.ftpd in.ftpd -l
telnet stream tcp nowait root /usr/etc/in.telnetd in.telnetd
shell stream tcp nowait root /usr/etc/in.rshd in.rshd
login stream tcp nowait root /usr/etc/in.rlogind in.rlogind
à
ftp stream tcp nowait root /chemin/vers/tcpd in.ftpd -l
telnet stream tcp nowait root /chemin/vers/tcpd in.telnetd
shell stream tcp nowait root /chemin/vers/tcpd in.rshd
login stream tcp nowait root /chemin/vers/tcpd in.rlogind
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16 TCP Wrappers 16.4 Modifications de /etc/inetd.conf
Rappel sur l’interprétation d’une ligne de « inetd.conf » :
Par exemple :
ftp stream tcp nowait root /chemin/vers/tcpd in.ftpd -l
donnera
execv("/chemin/vers/tcpd", "in.ftpd", "-l", 0);
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16 TCP Wrappers 16.5 Contrôle d’accès, /etc/hosts.allow, /etc/hosts.deny
Chapitre 16 • TCP Wrappers§16.5 • Contrôle d’accès, /etc/hosts.allow, /etc/hosts.deny
Le principe du contrôle d’accès :
1 On vérifie d’abord si la requête est autorisée par le contenu de« /etc/hosts.allow ».Si oui, OK.Si non, on passe à l’étape 2.
2 On vérifie si la requête est interdite par le contenu de« /etc/hosts.deny ».Si oui, la requête est rejetée.Si non, on passe à l’étape 3.
3 On accepte la requête.
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16 TCP Wrappers 16.5 Contrôle d’accès, /etc/hosts.allow, /etc/hosts.deny
Au niveau des fichiers « hosts.allow » et « hosts.deny », on peutappliquer des règles de filtrage par démon servi.
Voici un exemple de politique de connexion :
au niveau du fichier « /etc/hosts.allow » :in.telnetd: .fr, 193.95.32.
in.rlogind: .fr, 193.95.32.
in.rshd: .fr
au niveau du fichier « /etc/hosts.deny » :in.telnetd: ALL
in.rlogind: ALL
in.rshd: ALL
En français intelligible, ces fichiers indiquent que les connexions telnet,rlogin, rsh ne sont autorisées que depuis des machines du domaine français« .fr » et depuis un domaine de Tunisie (réseau d’adresse 193.95.32.).
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16 TCP Wrappers 16.5 Contrôle d’accès, /etc/hosts.allow, /etc/hosts.deny
ATTENTION :
quand on interdit une machine, il faut l’interdire via son nom FQDN et viason adresse IP (pour le cas où un nameserver serait injoignable on peutainsi bloquer quand même la machine).
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 368 / 435
16 TCP Wrappers 16.5 Contrôle d’accès, /etc/hosts.allow, /etc/hosts.deny
ATTENTION :
Ce n’est par parce que l’on active tcpd que l’on arésolu tous les problèmes de sécurité et que l’on esttranquille !
Il ne faut pas oublier que plein d’autres services ne passent paspar l’intermédiaire de inetd.confIl faut surveiller les traces de fonctionnement renvoyées partcpd.Il faut renseigner les fichiers hosts.allow et /etc/hosts.deny.Il faut des démons sans trou de sécurité.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 369 / 435
16 TCP Wrappers 16.6 libwrap.a
Chapitre 16 • TCP Wrappers§16.6 • libwrap.a
Les TCP WRAPPERS offrent aussi leur librairie de programmation :« libwrap.a » et « tcpd.h »
Généralement installée en « /usr/local/lib/libwrap.a » et« /usr/local/include/tcpd.h »
La librairie apporte la fonction C « host_access() »
On linkera avec cette librairie quand c’est nécessaire.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 370 / 435
17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd
Chapitre 17
Gestionnaire de services réseau (2) :xinetd
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 371 / 435
17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.1 Introduction
Chapitre 17 • Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd§17.1 • Introduction
(en anglais extended inetd)Cf http://www.xinetd.org/
Numérotation des versions un peu compliquée. . .
C’est une réécriture complète de « inetd » en incorporant plusieursaspects manquants dans inetd :
contrôle d’accès à la tcpdaccès horaires aux démonstraces syslog des connexions (échouées, abouties)limitation du nombre d’instances de chaque démonbinding sur certaines adresses réseau
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 372 / 435
17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.2 Fichier de configuration /etc/xinetd.conf
Chapitre 17 • Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd§17.2 • Fichier de configuration /etc/xinetd.conf
« xinetd » utilise le fichier « /etc/xinetd.conf », incompatible avec« /etc/inetd.conf ».Format du fichier :
defaults
{
attribut operateur valeur(s)
...
}
service toto
{
attribut operateur valeur(s)
...
}
Les opérateurs sont « = », « += » et « -= ».Cf la documentation pour la liste complète des attributs.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 373 / 435
17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.2 Fichier de configuration /etc/xinetd.conf
A noter avec certaines versions de « xinetd » la possibilité d’avoir unrépertoire « /etc/xinetd.d » dans lequel on trouve un fichier parservice, portant le nom du service et contenant le réglage du service.
Par exemple « /etc/xinetd.d/ftpd »
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17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.3 Réglages par défaut
Chapitre 17 • Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd§17.3 • Réglages par défaut
Par exemple :
defaults
{
instances = 15
log_type = FILE /var/log/servicelog
log_on_success = HOST PID USERID DURATION EXIT
log_on_failure = HOST USERID RECORD
only_from =
disabled = shell login exec comsat telnet ftp tftp finger
disabled = time daytime chargen servers services xadmin
}
Ici la ligne « only_from = » interdit par défaut toutes les machines à seconnecter aux services. On autorisera ce qui est nécessaire au niveau dubloc de configuration de chaque service.
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17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.4 Configuration d’un service
Chapitre 17 • Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd§17.4 • Configuration d’un service
Exemple pour le service « ftp » (cf « /etc/services ») :
service ftp
{
socket-type = stream
wait = no
user = root
server = /usr/sbin/in.ftpd
server_args = -l
instances = 4
access_times = 7:00-12:30 13:30-21:00
nice = 10
only_from = 192.168.1.0/24
}
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 376 / 435
17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.5 /etc/xinetd.conf : directive nice
Chapitre 17 • Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd§17.5 • /etc/xinetd.conf : directive nice
Par exemple :
service ftp
{
socket-type = stream
wait = no
user = root
server = /usr/sbin/in.ftpd
server_args = -l
instances = 4
access_times = 7:00-12:30 13:30-21:00
nice = 10only_from = 192.168.1.0/24
}
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 377 / 435
17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.6 /etc/xinetd.conf : directive access_times
Chapitre 17 • Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd§17.6 • /etc/xinetd.conf : directive access_times
Par exemple :
service ftp
{
socket-type = stream
wait = no
user = root
server = /usr/sbin/in.ftpd
server_args = -l
instances = 4
access_times = 7:00-12:30 13:30-21:00nice = 10
only_from = 192.168.1.0/24
}
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 378 / 435
17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.7 /etc/xinetd.conf : directives bind, id
Chapitre 17 • Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd§17.7 • /etc/xinetd.conf : directives bind, id
Soit une machine avec 2 interfaces réseau d’adresses « 192.168.1.1 » et« 192.168.2.1 » :
service ftp
{
id = ftp-publicbind = 192.168.1.1socket-type = stream
wait = no
user = root
server = /usr/sbin/in.ftpd
server_args = -l
instances = 4
access_times = 7:00-21:00
nice = 10
only_from = 192.168.1.0/24
}
service ftp
{
id = ftp-privatebind = 192.168.2.1socket-type = stream
wait = no
user = root
server = /usr/sbin/in.ftpd
server_args = -l
instances = 4
access_times = 7:00-21:00
nice = 10
only_from = 192.168.1.0/24
}
La directive « id » servira au niveau de SYSLOG à différencier les tracesde l’un ou l’autre de FTPD.
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17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.8 /etc/xinetd.conf : directive redirect
Chapitre 17 • Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd§17.8 • /etc/xinetd.conf : directive redirect
Par exemple :
service telnet
{
flags = REUSE
socket-type = stream
wait = no
user = root
server = /usr/sbin/in.telnetd
only_from = 192.168.1.0/24
redirect = 192.168.1.23}
Et un « telnet » vers « 192.168.1.1 » renverra vers le démon« telnetd » de « 192.168.1.23 ».
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17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.9 /etc/xinetd.conf : tcpd et directive NAMEINARGS
Chapitre 17 • Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd§17.9 • /etc/xinetd.conf : tcpd et directive NAMEINARGS
Par exemple :
service ftp
{
flags = NAMEINARGS REUSE
socket-type = stream
wait = no
user = root
server = /usr/sbin/tcpdserver_args = /usr/sbin/in.ftpd -linstances = 4
access_times = 7:00-12:30 13:30-21:00
nice = 10
only_from = 192.168.1.0/24
}
TCP WRAPPERS et XINETD ne sont pas antinomiques.
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17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.10 /etc/xinetd.conf : directive chroot
Chapitre 17 • Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd§17.10 • /etc/xinetd.conf : directive chroot
Par exemple :
service ftp
{
socket-type = stream
wait = no
user = root
server = /usr/sbin/chrootserver_args = /quelquepart/blockhaus/ftp /usr/sbin/in.ftpd -linstances = 4
access_times = 7:00-12:30 13:30-21:00
nice = 10
only_from = 192.168.1.0/24
}
On est ainsi compartimenté à l’arborescence de« /quelquepart/blockhaus/ftp » dont on ne peut pas sortir. Intérêtpour la sécurité de la machine.
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17 Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd 17.11 Reconfiguration, signaux
Chapitre 17 • Gestionnaire de services réseau (2) : xinetd§17.11 • Reconfiguration, signaux
Sont supportés les signaux :
signal « SIGUSR1 » : sur sa réception, « xinetd » se reconfiguresignal « SIGUSR2 » : sur sa réception, « xinetd » se reconfigure entuant les démons inutilessignal « SIGTERM » : sur sa réception, « xinetd » se sabordesignal « SIGHUP » : sur sa réception, « xinetd » écrit le fichier« /var/run/xinetd.dump »
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18 Quelques services et protocoles réseau
Chapitre 18
Quelques services et protocoles réseau
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.1 Services réseau inutiles
Chapitre 18 • Quelques services et protocoles réseau§18.1 • Services réseau inutiles
Deux règles :
1 Tout ce qui n’est pas autorisé est interdit.2 Retirer tous les services réseau non nécessaires.
Il est indispensable de connaître la finalité de la machine pour savoir quelsservices réseau sont nécessaires.
Tout autre service doit être desactivé.
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.1 Services réseau inutiles
Le danger actuel : Linux et Windows NT(cf séance OSSIR de décembre 1998,« http://www.ossir.org/ftp/supports/98/cnrs/index.htm »« http://www.ossir.org/ftp/supports/98/cnrs/sld0009.htm »)
Pourquoi ?activation par défaut de pleins de services réseau non nécessaires% ps -ax | grep "inutile"
277 ? S 0:00 /usr/sbin/snmpd -f
380 ? S 0:00 httpd
403 ? S 0:00 (smbd)
412 ? S 0:57 nmbd -D
11549 ? S 0:17 smbd -D
16778 ? S 0:03 smbd -D
244 ? S 0:00 /usr/sbin/atd
18642 ? S 0:00 (httpd)
18643 ? S 0:00 (httpd)
utilisateur incompétent qui ne connaît pas les services et qui pensequ’il aura peut être besoin un jour de ces services.
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.1 Services réseau inutiles
Autre danger : le déni de service (Denial of Service, DoS) ; attaque trèsen vogue actuellement.
L’idée : on ne pénétre pas une machine mais on fait en sorte qu’elle nepuisse plus satisfaire une de ses fonctions de service.
Pour des informations complémentaires, on pourra se reporter (en autrecar les références sur le sujet sont nombreuses) à« http://www.ns2.co.uk/archive/FIST/papers/NSS-risk-pt1.txt »donné en annexe de ce chapitre.
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.1 Services réseau inutiles
Par exemple, en pratique, desactiver tous les services de type internaldans « /etc/inetd.conf » :
#
# "Small servers" -- used to be standard on, but we’re more conservative
# about things due to Internet security concerns. Only turn on what you
# need.
#
#daytime stream tcp nowait root internal
#daytime dgram udp wait root internal
#time stream tcp nowait root internal
#time dgram udp wait root internal
#echo stream tcp nowait root internal
#echo dgram udp wait root internal
#discard stream tcp nowait root internal
#discard dgram udp wait root internal
#chargen stream tcp nowait root internal
#chargen dgram udp wait root internal
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.2 Protocole TELNET, telnet, telnetd
Chapitre 18 • Quelques services et protocoles réseau§18.2 • Protocole TELNET, telnet, telnetd
Une connexion via telnet nécessite que le service telnet soit activé auniveau de « inetd.conf » :
telnet stream tcp nowait root /usr/sbin/in.telnetd in.telnetd
Par telnet, il y a toujours demande d’un nom de login et d’un mot depasse.
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.2 Protocole TELNET, telnet, telnetd
Quelques problèmes :Attention aux connexions root via le réseau.Il faut interdire les connexions root via le réseau parce qu’elles sontanonymes.⇒ Vérifier « /etc/ttys » (ou équivalent « /etc/securettys ». . .)et minimaliser le nombre de terminaux sécurisés.Il n’y a pas de traces des connexions locales.Au mieux, tcpd informera d’où vient la connexion mais pas del’identité prise sur la machine locale.Remède : utiliser le package logiciel logdaemon URL« ftp://ftp.porcupine.org/pub/security/logdaemon-5.8.tar.gz »
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.3 Protocole RLOGIN, rlogin, rlogind
Chapitre 18 • Quelques services et protocoles réseau§18.3 • Protocole RLOGIN, rlogin, rlogind
Une connexion via rlogin nécessite que le service login soit activé au niveaude inetd.conf :
login stream tcp nowait root /usr/sbin/in.rlogind in.rlogind
Par rlogin, le mécanisme de demande de mot de passe est le suivant :Si la machine d’où l’on vient est mentionnée dans« /etc/hosts.equiv » et si l’on a la même identité au départ qu’àl’arrivée, alors pas de demande de mot de passe.Pour root, cette étape ne s’applique pas.Si son identité et la machine d’où l’on vient, sont mentionnées dans lefichier « .rhosts » de l’utilisateur d’arrivée alors pas de demande demot de passe.Sinon demande d’un mot de passe.
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.3 Protocole RLOGIN, rlogin, rlogind
Les problèmes :Attention au contenu de « /etc/hosts.equiv ».SunOS 4.x.y fournissait un fichier contenant « + + ».Attention aux connexions root via le réseau.Il faut interdire les connexions root via le réseau parce qu’elles sontanonymes.⇒
Vérifier « /etc/ttys » (ou équivalent « /etc/securettys » . . .) etminimaliser le nombre de terminaux sécurisés.Vérifier « ~root/.rhosts ». C’est une cible privilégiée des pirates quiessayent d’y écrire « + + ».
Il n’y a pas de traces des connexions locales.Au mieux, tcpd informe d’où vient la connexion mais pas de l’identitéprise sur la machine locale.Remède : utiliser le package logiciel logdaemon URL« ftp://ftp.porcupine.org/pub/security/logdaemon-5.8.tar.gz »
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.4 Protocole FTP, ftp, ftpd
FTP : File Transfer ProtocolUne connexion via ftp nécessite que le service ftp soit activé au niveau deinetd.conf :
ftp stream tcp nowait root /usr/sbin/in.ftpd in.ftpd -l
Au niveau de « /etc/services », on voit 2 ports assignés au protocoleFTP :
ftp-data 20/tcp
ftp 21/tcp
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.4 Protocole FTP, ftp, ftpd
Le protocole FTP est «complexe» car c’est un dialogue bidirectionnel :
Un client FTP se connecte sur leport 21 (« ftp » de« /etc/services ») du serveurFTP et ce port 21 sert à envoyerdes commandes au serveur FTP.
Si les commandes nécessitent quedes données soient reçues(commandes « dir », « get » parexemple) ou transmises (« put »par exemple) au serveur, le clientenvoie une commande « PORT »au serveur indiquant un port surlequel le serveur va créer uneconnexion depuis le port 20(« ftp-data » de« /etc/services »).
La connexion FTP-DATA est close
dès que toutes les données sonttransférées.
client serveur
connexion
port 21
PORT 33085
port 21
port 21
DIR
port 33085
port 20data
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.4 Protocole FTP, ftp, ftpd
Exemple :% ftp -v -d localhost
Connected to localhost.
220 cerise FTP server (SunOS 5.8) ready.
Name (localhost:besancon): besancon
---> USER besancon331 Password required for besancon.
Password:
---> PASS XXXXXXXXX230 User besancon logged in.
ftp> lcd /tmp
Local directory now /tmp
ftp> cd /etc
---> CWD /etc250 CWD command successful.
ftp> get motd
---> PORT 127,0,0,1,129,61200 PORT command successful.
---> RETR motd150 ASCII data connection for motd (127.0.0.1,33085) (54 bytes).
226 ASCII Transfer complete.
local: motd remote: motd
55 bytes received in 0.00086 seconds (62.53 Kbytes/s)
ftp> quit
---> QUIT221 Goodbye.
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.4 Protocole FTP, ftp, ftpd
Soit une machine A « 192.168.0.1 » qui sera un client FTP.Soit une machine B « 192.168.1.1 » qui sera un serveur FTP.
routeur
host B
host A
access−list 100
client FTP
serveur FTP
Tout le trafic vers host B est filtré par l’access-list 100 du cisco.L’ACL cisco pour autoriser le FTP du client vers le serveur est :
access-list 100 permit tcp host 192.168.0.1 eq ftp-data \
host 192.168.1.1 gt 1023 established
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.4 Protocole FTP, ftp, ftpd
Au niveau contrôle d’accès, les implémentations de base proposent :le fichier « /etc/ftpusers » contient les noms des utilisateurs nonautorisés à utiliser ftp. « root » doit être exclus comme d’habitude.le fichier « /etc/shells » contient les shells des utilisateursautorisés à utiliser ftp.
Moralité : pour interdire un utilisateur à utiliser FTP :indiquer le login de la personne au niveau de « /etc/ftpusers »faire en sorte que le shell de la personne ne soit pas dans« /etc/shells »
Pour configurer un FTP anonyme, se reporter aux deux FAQ :« ftp://ftp.lip6.fr/pub/doc/faqs/ftp-list/faq.gz »« ftp://ftp.lip6.fr/pub/doc/faqs/computer-security/anonymous-ftp-faq.gz »
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.4 Protocole FTP, ftp, ftpd
Outre les versions fournies par les constructeurs, il y a plusieurs démons dudomaine public plus performants :
« http://www.wu-ftpd.org/ »« ftp://ftp.wu-ftpd.org/ »« ftp://ftp.academ.com/pub/wu-ftpd/wu-ftpd-2.4.2.tar.Z »
« http://www.proftpd.org/ »« ftp://ftp.proftpd.org/distrib/source/proftpd-1.2.8.tar.gz »Il y a de nombreuses fonctionnalités :
traces de fonctionnement nombreusespossibilité de contrôler les accèscompression à la volée des fichiers récupérés par les gens
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.5 Protocole TFTP, tftp, tftpd
Chapitre 18 • Quelques services et protocoles réseau§18.5 • Protocole TFTP, tftp, tftpd
TFTP : Trivial File Transfer Protocol
Une connexion via tftp nécessite que le service tftp soit activé au niveau deinetd.conf :
tftp dgram udp wait root /usr/etc/in.tftpd in.tftpd -s /tftpboot
TFTP, c’est en gros FTP sans pouvoir lister les directories distants et nenécessitant pas de mot de passe pour récupérer ou déposer des fichiers !En fait, celui qui utilise TFTP sait ce qu’il veut récupérer et n’a pas besoinde lister le directory. Par exemple, récupération d’un fichier deconfiguration pour :
terminal Ximprimante HP réseau
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.5 Protocole TFTP, tftp, tftpd
On récupére les fichiers dans la sous arborescence /tftpboot.
Le danger : un démon tftpd mal configuré permet de récupérer tout fichierhors de « /tftpboot ». Le fichier « /etc/passwd » par exemple.
⇒ vérifier les options de lancement.Traditionnellement utiliser l’option « -s » au niveau de« /etc/inetd.conf » :
tftp dgram udp wait root /usr/etc/in.tftpd in.tftpd -s /tftpboot
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.5 Protocole TFTP, tftp, tftpd
A noter : il est parfois utile de faire le lien symbolique suivant :
# cd /tftpboot
# ln -s . tftpboot
car des requêtes portent parfois sur des noms du type« /tftpboot/fichier ».
% cd /tftpboot
% ls -l
drwxr-xr-x 2 root wheel 1536 Jan 4 15:02 cisco/
drwxr-sr-x 7 root wheel 512 Nov 10 1997 hds/
drwxr-sr-x 2 root wheel 512 Sep 5 1996 hp/
drwxr-sr-x 4 root wheel 512 Dec 5 1995 ncd/
drwxr-sr-x 2 root wheel 512 Mar 19 1997 plaintree/
drwxr-xr-x 2 root wheel 512 Aug 1 1997 sun/
lrwxrwxrwx 1 root wheel 1 May 8 1998 tftpboot -> .drwxr-sr-x 3 root wheel 512 Feb 9 1994 usr/
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.6 Protocole RARP, obtention d’adresse IP
Chapitre 18 • Quelques services et protocoles réseau§18.6 • Protocole RARP, obtention d’adresse IP
Il existe des machines spécialisées sans système avec une interface réseau :station Unix sans disque (dite diskless)terminal X, clients légersimprimante réseaucaméra WWW
Le problème consiste à leur donner une adresse IP.La solution : le protocole RARP, Reverse Address Resolution Protocol :
la station diffuse son adresse physique sur le câble réseauun serveur reçoit la requête et explore une base de donnéesle serveur renvoie l’adresse IP à la stationla station peut alors utiliser le protocole IP
En pratique, il y a 3 solutions pour implémenter ce protocole : RARP,BOOTP, DHCP.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 402 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.7 Protocole RARP : rarpd
Chapitre 18 • Quelques services et protocoles réseau§18.7 • Protocole RARP : rarpd
Démon « rarpd »
Il utilise le fichier « /etc/ethers » :
08:00:20:03:2f:15 valerian.lpt.ens.fr
08:00:20:04:03:b4 bill.lpt.ens.fr
08:00:20:02:fc:d2 chang.lpt.ens.fr
Obsolète
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 403 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.8 Protocole BOOTP : bootpd
Chapitre 18 • Quelques services et protocoles réseau§18.8 • Protocole BOOTP : bootpd
Le protocole BOOTP est plus complet que RARPD.Il permet en plus de spécifier des paramètres de boot.
Démon « bootpd »
Le démon « bootpd » se lance :soit en mode autonome :% ps -ax | grep bootp
314 ?? Is 0:00.01 /usr/libexec/bootpd
soit via « inetd » :bootps dgram udp wait root /usr/libexec/bootpd bootpd
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 404 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.8 Protocole BOOTP : bootpd
Il faut renseigner le fichier « /etc/bootptab » (fichier par défaut maisc’est configurable à volonté) :
fermion.lpt.ens.fr:\
:tc=.default:\
:ht=ethernet:\
:ha=0x008096023370:\
:ip=129.199.122.72:\
:hd=/hds/netOS/image:\
:bf=X.hds:
Obsolète
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 405 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
Chapitre 18 • Quelques services et protocoles réseau§18.9 • Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
DHCP : Dynamic Host Configuration Protocol
RFC 2131 et RFC 2132« http://www.lip6.fr/pub/rfc/rfc/rfc2131.txt »« http://www.lip6.fr/pub/rfc/rfc/rfc2132.txt »
Port TCP 67 (port d’écoute du serveur)Port TCP 68 (port de réponse du serveur)
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 406 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
On distingue :
le serveur DHCP : à l’écoute surses interfaces réseau, il distribuepar son autorité des adresses IPrésidant dans des plages
le DHCP relay agent : il sait routerles paquets IP du protocole DHCPentre un client et un serveur
le client DHCP : il utilise leprotocole DHCP pour découvrirson adresse IP et d’autresparamètres réseau ou autresparamètres (dits DHCP options ;par exemple le serveur NTP)
DHCP agent
DHCP
DHCP
CLIENT
SERVER
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 407 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
� Protocole DHCP
Principe :1 Une machine démarre dans l’état « INIT »2 Elle cherche un serveur DHCP en envoyant un paquet
« DHCPDISCOVER ».3 Un ou plusieurs serveurs DHCP répondent par un paquet
« DHCPOFFER » contenant une adresse IP et des options DHCP.4 Le client sélectionne un serveur DHCP parmi ceux qui ont répondu.
Par exemple, le premier.5 Le client broadcaste un paquet « DHCPREQUEST » spécifiant l’adresse
IP retenue.6 Le serveur retenu répond au client en lui envoyant un paquet
« DHCPACK ».7 Après, le client posséde l’adresse IP pour un laps de temps appelé
lease.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 408 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
Lorsqu’une machine qui a obtenu une adresse IP via DHCP reboote, ellene recommence pas exactement les étapes ci-dessus. Elle commence dansl’état « INIT-REBOOT ». Elle envoie un paquet « DHCPREQUEST »reprenant l’adresse précédemment acquise. En cas de disponibilité del’adresse, le serveur répond par « DHCPACK ». En cas de non disponibilité(par exemple, le portable a changé de réseau), un serveur DHCP répondpar « DHCPNACK ». A ce moment-là, la machine reprend à l’étape 1 deci-dessus.
Mécanisme de détection de duplicate IP address :le serveur DHCP envoie un paquet « ICMP Echo » ; en cas deréponse, le serveur propose une autre adressele client DHCP envoie un paquet « ARP » ; en cas de réponse, le clientenvoie un paquet « DHCPDECLINE » ; le serveur proposera alors unenouvelle adresse
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 409 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
� Faiblesses du protocole DHCP
Denial of Service possible ; « DHCPDISCOVER » puis « DHCPNAK »jusqu’à épuisement des numéros libres sur le serveur DHCP parexemplesingle point of failure ; pas de mécanisme de serveur DHCP de secourspas d’authentification du client au serveur et vice-versainadéquation de l’adresse MAC comme Client Identifier ; par exempleun portable et un dock, une carte PCMCIA réseau
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 410 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
� ISC DHCP
« http://www.isc.org/products/DHCP/ »« ftp://ftp.isc.org/isc/dhcp/dhcp-3.0pl1.tar.gz »
Version 3 : supporte le Dynamic DNS Update, l’authentification DHCPPeut répondre à des requêtes BOOTP.
Fichier de configuration : en général « /etc/dhcp.conf »
En cas de modification au fichier de configuration, il faut arrêter le démon« dhcpd » et le relancer (par exemple « /etc/rc.d/dhcp restart »).Pas de « SIGHUP » pour le reconfigurer on the fly.
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 411 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
Exemple de « /etc/dhcpd.conf » :
ddns-update-style none;
always-reply-rfc1048 on;
option domain-name-servers 192.168.1.1;
option domain-name "jardiniers.org";
option subnet-mask 255.255.255.0;
option broadcast-address 192.168.1.255;
option log-servers 192.168.1.1;
subnet 192.168.1.0 netmask 255.255.255.0 {
range 192.168.1.200 192.168.1.210;
default-lease-time 120;
max-lease-time 180;
}
host gutenberg {
# Apple 12/640
hardware ethernet 08:00:07:24:46:59;
fixed-address 192.168.1.2;
}
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
Le serveur écrit les leases sur disque : « /var/run/dhcpd.leases » ;ancienne base « dhcpd.leases~ »
Exemple de « /var/run/dhcpd.leases » :
# All times in this file are in UTC (GMT), not your local timezone. This is
# not a bug, so please don’t ask about it. There is no portable way to
# store leases in the local timezone, so please don’t request this as a
# feature. If this is inconvenient or confusing to you, we sincerely
# apologize. Seriously, though - don’t ask.
# The format of this file is documented in the dhcpd.leases(5) manual page.
# This lease file was written by isc-dhcp-V3.0.1rc6
lease 192.168.1.210 {
starts 0 2002/09/08 22:57:10;
ends 0 2002/09/08 22:59:10;
binding state active;
next binding state free;
hardware ethernet 00:04:76:48:4f:65;
}
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
Sur Red Hat Linux, on peut dire à la machine de configurer son adresseréseau via DHCP au niveau de« /etc/sysconfig/network-scripts/ifcfg-eth0 » :
DEVICE = eth0
IPADDR = 0.0.0.0
NETMASK = 255.255.255.0
NETWORK =
BROADCAST = 0.0.0.255
GATEWAY = none
ONBOOT = yes
DYNAMIC = dhcp
Une machine Unix utilisant DHCP fait tourner « dhclient »
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 414 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
Possibilité d’avoir une configuration du comportement DHCP du client aumoyen du fichier « /etc/dhclient.conf ». Par exemple :
timeout 60;
retry 60;
reboot 10;
select-timeout 5;
initial-interval 2;
reject 192.33.137.209;
interface "ep0" {
send host-name "andare.fugue.com";
send dhcp-client-identifier 1:0:a0:24:ab:fb:9c;
send dhcp-lease-time 3600;
supersede domain-name "fugue.com rc.vix.com home.vix.com";
prepend domain-name-servers 127.0.0.1;
request subnet-mask, broadcast-address, time-offset, routers,
domain-name, domain-name-servers, host-name;
...
c©T.Besançon (version 9.0) Administration Unix ARS 2006–2007 Tôme 3 415 / 435
18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
Suite :
...
require subnet-mask, domain-name-servers;
script "/sbin/dhclient-script";
media "media 10baseT/UTP", "media 10base2/BNC";
}
alias {
interface "ep0";
fixed-address 192.5.5.213;
option subnet-mask 255.255.255.255;
}
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
� Options DHCP pour clients Microsoft
Cf : « http://www.microsoft.com/windows2000/en/server/help/\
default.asp?url=/windows2000/en/server/help/\
sag_DHCP_add_OptionsMsVendorSpecific.htm »
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18 Quelques services et protocoles réseau 18.9 Protocole DHCP, dhcpd, dhcpd.conf, dhclient
� Outils satellites pour DHCP
Quelques outils :
logiciel « dhcpdump » :« http://www.mavetju.org/download/dhcpdump-1.4.tar.gz »logiciel « dhcping » :« http://www.mavetju.org/download/dhcping-1.2.tar.gz »# ./dhcping -c 195.220.117.6 -s 195.220.117.22 -h 8:0:20:cf:62:12
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19 Courrier électronique
Chapitre 19
Courrier électronique
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19 Courrier électronique 19.1 Composantes du système du courrier électronique
Chapitre 19 • Courrier électronique§19.1 • Composantes du système du courrier électronique
C’est un système complexe dont la complexité croît sans cesse.
Il a de fortes interactions avec Internet, avec les Intranets.
De nombreuses implémentations sont disponibles (X400, SMTP, MicrosoftExchange, etc.).
Le système est modulaire, son bon fonctionnement reposant sur desdescriptions publiquement disponibles des détails des différents protocoles.
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19 Courrier électronique 19.1 Composantes du système du courrier électronique
Réseau
MTA
MDA
MUA
Boîteaux lettres
Courriers à destinationd’un utilisateur localDestinataire du
courrier non local
Transmission au facteur local
Distribution personnalisée
Emission d’un courrier
Consultation des courriers
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19 Courrier électronique 19.1 Composantes du système du courrier électronique
Terminologie :
MUA (Mail User Agent — agent utilisateur)Il sert à la composition des messages qu’il envoie à l’agent de routage.MTA (Mail Transfer Agent — agent de routage)En fonction de l’adresse de destination, il passe le message à uncertain agent de transport.MDA (Mail Delivery Agent — agent de transport)Il reçoit un message, une destination et se charge de l’acheminement.Il est spécialisé dans un type d’acheminement.(synonyme mailer)
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19 Courrier électronique 19.2 Mail Transfer Agent (MTA)
Chapitre 19 • Courrier électronique§19.2 • Mail Transfer Agent (MTA)
Rôle : sur réception d’un courrier, détermine le meilleur moyend’acheminer ce courrier à destination (quel protocole utiliser) et passe cecourrier à ce moyen.
Analogie : un centre de tri postal
centre de tri
centre de tri
La poste
jean
Plusieurs MTA existent : Sendmail, Postfix
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19 Courrier électronique 19.3 Sendmail
Chapitre 19 • Courrier électronique§19.3 • Sendmail
Sendmail :Conçu en 1982, par Eric Allman (<[email protected]>)LE routeur de courrier pour les systèmes UNIX les plus répandusSouple, puissantSait s’adapter aux nouveaux standards (aspects multimedia)AbsconsCf « http://www.sendmail.org/ » pour le site officiel(récupération du logiciel, documentation de référence)Cf le kit jussieu pour configurer sendmailDocumentation très pédagogique« ftp://ftp.jussieu.fr/jussieu/sendmail/kit/kit-5.3.3.tar.Z »« ftp://ftp.jussieu.fr/jussieu/sendmail/kit/doc-kit-5.3.3.ps.Z »
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19 Courrier électronique 19.4 Postfix
Chapitre 19 • Courrier électronique§19.4 • Postfix
« http://www.postfix.org »Futur successeur de sendmail certainement dans quelques années.Une réflexion sur sendmail a conduit à écrire postfix sous une forme nonmonolithique. Plusieurs démons vont s’occuper chacun d’une tâche bienprécise et n’utilisent pour cela que le minimum de privilèges systèmelimitant le risque de piratage :
local "sendmail" maildrop
Internet
RBL
pickup
smtpd
access
cleanup
rewrite
canonical virtual
incoming active
deferred
qmgr
resolve
transport
relocated
smtp
pipe
local
aliases .forward
mailbox
Internet
UUCP, etc.
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19 Courrier électronique 19.4 Postfix
Le fichier de configuration est une succession d’affectation de valeurs à desvariables.
Approche radicalement différente de celle de sendmail plus proche d’uneprogrammation de la configuration.Approche de postfix identique à celle du kit jussieu pour sendmail (ou viceversa).
Possibilité de modifier on the fly le comportement de postfix.Par exemple à l’établissement d’une connexion PPP ou lors de sa cloture,on peut depuis le script PPP dire à postfix d’échanger les mailsmaintenant avec l’extérieur.
Avec sendmail, il faudrait arrêter sendmail, mettre en place une nouvelleconfiguration « sendmail.cf », relancer sendmail, ensemble demanœuvres lourdes.
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19 Courrier électronique 19.5 Normes utilisées par sendmail et postfix
Chapitre 19 • Courrier électronique§19.5 • Normes utilisées par sendmail et postfix
Sous forme de RFC :
RFC 822, description du format des messagesRFC 821, description du protocole SMTP (Simple Mail TransferProtocol)RFC 974, description de l’interaction d’un MTA avec le DNSRFC 1035,RFC 1123,
Attention : documents techniques hermétiques à la lecture compliquéeCf « ftp://ftp.lip6.fr/pub/rfc/rfc/ »
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19 Courrier électronique 19.6 Adresses postmaster, abuse, SPAM
Chapitre 19 • Courrier électronique§19.6 • Adresses postmaster, abuse, SPAM
Les problèmes de mail sont à adresser à « postmaster ».Les MTA font l’hypothèse que cette adresse existe.Cette adresse doit être lue par un humain.
Dans le même style, l’adresse « abuse » pour les problèmes de SPAM.
UCE ≡Unsolicited Commercial Email ≡SPAM
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19 Courrier électronique 19.6 Adresses postmaster, abuse, SPAM
� Humour :
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19 Courrier électronique 19.6 Adresses postmaster, abuse, SPAM
Il existe plusieurs initiatives de recensement des sites spammeurs. Leursbases de données permettent de boycotter ces sites spammeurs.Par exemple RBL ≡ Real-time Blackhome List« http://mail-abuse.org/ »
Le problème :si votre site a servi à des spammeurs, vous pouvez être blacklistéempêcher le relayage sur son site⇒ gestion difficile des utilisateurs nomades (lecture des mails àdistance facilement contrôlable mais contrôler le post avec les outilsde base n’est guère possible)
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19 Courrier électronique 19.7 Protocoles de consultation : POP, IMAP
Chapitre 19 • Courrier électronique§19.7 • Protocoles de consultation : POP, IMAP
POP ≡ Post Office Protocol ; RFC ? ? ?IMAP ≡ ? ? ? ; RFC 2060 (protocole IMAP4rev1), RFC 2086 (ACL,extension de IMAP4), RFC 2087 (quota, extension de IMAP4)
2 approches très différentes (cf figure page suivante) :
un client POP transfère les messages du serveur POP vers le poste del’utilisateurle serveur POP se débarasse au fur et à mesure des consultations desmessages⇒ perte total des mails en cas de crash du poste clientun serveur IMAP stocke les messages et ne les transfère jamais ens’en débarassant de lui même au client⇒ quel que soit le poste de consultation, on retrouve ses mails⇒ aucune perte des mails en cas de crash du poste client⇒ adapté aux utilisateurs nomades
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19 Courrier électronique 19.7 Protocoles de consultation : POP, IMAP
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19 Courrier électronique 19.7 Protocoles de consultation : POP, IMAP
De nombreuses implémentations pas forcément très réputées au niveausécurité :
version qpopper :ftp://ftp.qualcomm.com/eudora/servers/unix/popper/qpopper3.1.2.tar.gz
version courier imap :http://www.courier-mta.org/
version cyrus imap :
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19 Courrier électronique 19.7 Protocoles de consultation : POP, IMAP
Comparatif de session POP et IMAP : (extrait dehttp://cri.univ-lyon2.fr/doc/ImapMaisCEstTresSimple.html)$ telnet mailhost 110 | $ telnet mailhost 143
+OK POP3 server ready | * OK IMAP4 server ready
USER pdupont | . LOGIN pdupont XXXXXXXX
+OK Name is a valid mailbox | . OK User logged in
PASS XXXXXXXX |
+OK Maildrop locked and ready |
| . SELECT INBOX
| * FLAGS (\Answered \Flagged \Draft \Deleted \Seen)
| * OK [PERMANENTFLAGS (\Answered \Flagged \Draft \Deleted \Seen \*)]
| * 3 EXISTS
| * 3 RECENT
| * OK [UNSEEN 1]
| * OK [UIDVALIDITY 901006906]
| . OK [READ-WRITE] Completed
|
LIST | . UID FETCH 1:* RFC822.SIZE
+OK scan listing follows | * 1 FETCH (UID 1425 RFC822.SIZE 169)
1 169 | * 2 FETCH (UID 1426 RFC822.SIZE 811)
2 811 | * 3 FETCH (UID 1427 RFC822.SIZE 813)
3 813 | . OK Completed
. |
|
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19 Courrier électronique 19.7 Protocoles de consultation : POP, IMAP
(suite)|
RETR 1 | . UID FETCH 1425 BODY[]
+OK Message follows | * 1 FETCH (FLAGS (\Recent \Seen) UID 1425 BODY[] {169}
Return-Path: <[email protected]> | Return-Path: <[email protected]>
From: [email protected] | From: [email protected]
To: [email protected] | To: [email protected]
Subject: essai chien chapeau | Subject: essai chien chapeau
|
essai chien chapeau | essai chien chapeau
. | )
| . OK Completed
|
DELE 1 | . UID STORE 1425 +FLAGS (\Deleted)
+OK message deleted | * 1 FETCH (FLAGS (\Recent \Deleted \Seen) UID 1425)
| . OK Completed
| . EXPUNGE
| * 1 EXPUNGE
| * 2 EXISTS
| * 2 RECENT
| . OK Completed
QUIT | . LOGOUT
+OK | * BYE LOGOUT received
Connection closed by foreign host. | . OK Completed
| Connection closed by foreign host.
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