0631 LES CULTURES FRUITIERES EN ZONE...

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INTRODUCTION

L'importance des productions fruitières est d'autant plus grande que le déficit existe et que l'essor doit suivre celui des productions maraîchères.

L'augmentation de la consommation de fruits doit aller de pair avec celle des produits maraîchers. Actuellement la plus grosse part des produits fruitiers consommés est importée de Haute-Volta, Bénin et Nigeria. Seules les dattes font exception.

L!absence de grandes plantations fruitières est liée à divers éléments dont le plus important est la contrainte climatique* C'est ainsi que la région de Gaya est une des seules pouvant envisager de produire à grande échelle. Le projet fruitier de Gaya travaille dans ce sens. Toutefois la multiplication des pépi nieres fruitières dans tous les départements du 5ud peut laisser espérer une amélioration de la production dans les prochaines années. Il est préférable de créer de petites unités dans un premier temps compte tenu des disponibilités hydriques locales.

- La première partie de ce manuel concerne des généralités indispensables à connaître pour créer une pépinière fruitière et un verger.

- La seconde partie concerne les Cultures Spéciales dont 5 espèces importantes comportant notamment les Agrumes et 9 espèces que l'on peut considérer comme marginales au Niger. La plantation d1espèces dites de "cueillette" est a envisager dans l'avenir.

Seul un minimum d'expérience concernant la pratique des cultures fruitières valorisera les connaissances de base et permettra une certaine réussite.

A. WALLON.

1986 BIBLIOGRAPHIE

- Cours d'Horticulture de SEYBALD.

- Manuel d'Horticulture Tropic&àe - Collection Techniques Américaines.

- Mémento de l'Agronome - Ministère Français de la Coopération _ Les Agrumes de J-C PRALQRAN-

- Mission Palmeraie - 1980 - de"Mr MUNIER-

- Fiches Techniques Vulgarisation I&iRAN-

- Annexes: extraits mémoire ctejMr M. ZANGUI.

CULTURES FRUITIERES

Itinéraire de formation défini par objectifs

Objectif 1: être capable de procéder à une étude simple d'installation d'un verger, compte tenu des divers facteurs limitants.

Objectif 2: être capable de procéder à la plantation des jeunes plants et de leur assurer les soins nécessaires la première année de plantation.

Objectif 3: être capable de procéder aux différentes tailles de forma tion et d'entretien des arbres.

d'assurer les travaux d'entretien du verger: Ja fumure et l'irrigation.

Objectif 4: être capable de créer une pépinière fruitière et de procéder à Ta production des diverses espèces de plants fruitiers susceptibles de donner une production en zone Sahélienne.

Objectif 5: être capable de cultiver, protéger et vulgariser les 5 espèces suivantes:

. manguier

. agrumes (8 genres). • goyavier

. papayer

. palmier dattier

et accessoirement les 9 espèces suivantes:

ananas anones figuier anacardier grenadier caramboJ1er banan ier vigne tamarinier

OBJECTIF ETRE CAPABLE DE PROCEDER A LA PLANTATION DES JEUNES PLANTS ET DE LEUR ASSURER LES SOINS NECES5AIRE5 LA PREMIERE ANNEE DE PLANTATION

Réception des plants : Le transport est facilité lorsque les plants se trouvent en pot de plastique. Lorsque les plants arrivent des pépinières, il faut les placer à l'ombre, pas dans une habitation qui est trop sombre mais sous un abri clair et les arroser abondamment pot par pot.

Epoque i de la mi-Juin à mi-Août l'arbre doit bénéficier au maximum de la saison des pluies qui apporte : eau, ensoleillement moins important et forte vapeur d!eau dans l'atmosphère. On peut également planter en saison froide en effectuant une taille et en- arrosant régulièrement.

Trouaison :

La trouaison sera effectuée quelques semaines avant la plantation. La dimension idéale est 1 m3 de terre à soustraire en veillant à ne pas mélanger les différentes couches de sol. Ces couches seront enrichies et remises dans l'ordre d'extraction au moment de la plantation. Cette séparation nécessaire due au fait que la couche de surface est humifère alors que la ou les couches plus profondes sont stériles. Aménager une cuvette et maintenir le sol frais jusqu'à la plantation.

Plantation :

La mise en place se fera en dehors des heures chaudes. Les dimensions du trou de plantation seront inférieures à celles de la trouaison. La profondeur sera effectuée de manière à ce que le collet du plant soit situé un peu au dessus du niveau du sol de la cuvette après rebouchage et tassement. Disposer le plant délicatement et enlever le plastique en effectuant 2 fentes longitudinales. Veiller à ne pas casser la motte se trouvant autour des racines. Arroser abondamment après ces opérations.

Remarque : Si la plantation s'effectue en racines nues ce qui est devenu rare actuellement, il faudra effectuer un pralinage et un habillage du plan.

3 ème facteur : l'eau.

C!est le facteur le plus important. L'impossibilité de procéder à des irrigations périodiques en saison sèche, fait qu'il est inutile de planter.

Toutefois dans la zone extrême Sud du Niger, certaines espèces peuvent ne plus être irriguées après la fin de la période de croissance de l'arbre. D'autre part, la présence de la nappe phréatique à une bonne profondeur n'oblige pas à irriguer. Dans ce cas il fout que la nappe soit :

- à "l, 5 m pour le manguier, - à 1 m pour les agrumes, le bananier, le goyavier.

En l'absence de nappe les apports d'eau pour une bonne croissance et une bonne production seront de 1'ordre de 800 à 1000 m/m ce qui correspond à 0000 à 1ÛOOO m3/ha. Ceci nécessite environ un apport pendant B mois de saison sèche de 100 m/m par mois ou 1000 m3 par mois.

La connaissance des capacités hydriques des sources d'eau (fleuve - marigot - lac - puits) est nécessaire au regard des exigences en apport d'eau. Une étude sérieuse doit être faite lotsqu'on envisay3 la solution "forage". Compte tenu des différents facteurs, une décision d'installation du verger est prise. Il faudra alors procéder :

1 ï Choix des espèces et des

II dépend de la latitude, dos disponibilités hydriques, et de la présence ou non de la nappe phréatique- a une ; deur intéressante, de la destination de la production, de la disponibilité des variétés dans les pépinières, du goût de chacun 2) - établir un plan où figureront :

. lns limites et les clôtures

. le système d ' iirrigation et la source d'eau

. les allées et 1 ' emplncerncnt des arbres.

. 1'emplacement des brioe-vents

. éventuellement les prévisions de plantations annuelles.

3 ) - procéder aux travaux préliminaires

" Préparation du sol procéder à un défrichement de manière à ce que les travaux d!entretien nn noient pas gSnés par un reste de végétation naturelle ou une quantité trop importante de rochers ou cailloux.

- le piquetage en fonction àv plan on procède au tracé des lignes de plantation et à la détermination du lieu exact de plantation sur les lignes. Les lignes de plantation seront établies à partir de la ligne de base. Si le terrain est en pente il faudra que les lignes de pinotation soient en liaison avec les courbes de niveau.

.. I

-Les lignes de bases correspondent aux Ij-nites extrferoes du terrain. Elles dûten■•-'nnnt 1rs outres jalonnements en fonction des dist.in-ccs de plantation qui varient suivant les espèces.

Lorsque l'emplacement des lieux de plantation sur les lignes o été déterminé on peut procéder à la "trouai-son" un certain temps avant la "plantation" .

3 modes de plantation

en RECTANGLE

Le verger intensif:

C'est une technique* de plantation de forte densité, permettant d'ob tenir une haie productive. Kntre les haies (alignement serrô des arbres) on procède a des.cultures intercalaires.

Distances de plantation: 3m sur la ligne. 10m entre les lignes.

A Gabougoura, on a associe / espèces: manguier Eldon avec pomelos

Marsh.

plusieurs variétés: lime Tahiti avec mandarine Lee et Fremont.

L A N T A T I O N

po i n

t de

greffe

R O T E C T I ON

collet

avec grillage ou

branchage épineux

Soins immédiats après la plantation ;

Procéder à des arrosages réguliers en fonction de la fréquence des pluies. Dès que la saison des pluies est terminée il faut apporter un minimum de 3 seaux d'eau par semaine tn trois apports, soit 1 seau tous les 2 jours par plant.

Un p«illage au niveau de la cuvette diminue l'évaporation, mais peut attirer les termites.

Protéger individuellement les plants contre lea animaux.

Ombrer les premiers temps si l'ensoleillement est fort.

En c«s d'attaques de Sautériaux, traiter en poudrage (H.C.H.) If feuillaga. Sinon les attaques sur feuilles et écorces peuveQt anéantir le plant en quelques jours.

Soins après 3 mois t

. TRAVAIL DU SOL

Effectuer un labour peu profond avant la fin des pluies afin qu'un tapis végétal s'installe assurant une protection du sol pendant la saison sèche.

. LEj CULTURES INTERCALAIRES

Elles pourront Être effectuées les premières années particulièrement afin d'utiliser au maximum un terrain enrichi et irriguer périodiquement. Il s'agit : - des cultures maraîchères.

- des cultures fruitières à végétation et pr53ucîîon rapî3e ; papayer - bananier - Ananas

- des engrais verts : à effectuer en saison des pluies . EnTouIr plusieurs semaines avant les dernières pluies.

On peut utiliser : la dolique le niébé la crotalaire le sorgho fourrager.

, LES TRAITEMENT5 PHYT0-5ANITAIRE5

Ils seront nécessaires si les attaques sont graves. Mais il fagt savoir qu'un verger bien entretenu c'est à dire t fumures régulières, arrosages périodiques, chaulage des troncs d'arbres fruitiers, subira peu d'attaques, sauf lorsqu'une maladie ou un insecte se manifestent d'une façon généralisée à une période donnée, en un lieu donné.

IPDR - KQLQ

OBJECTIF 3

CULTURES FRUITIERES

FICHE MEMENTO A. Wallon

19B6

OBJECTIF 3 :- ETRE CAPABLE DE PROCEDER AUX DIFFERENTES TAILLES . DE FORMATION ET D'ENTRETIEN DES ESPECES FRUITIERES

- ETRE CAPABLE D'ASSURER LES TRAVAUX D'ENTRETIEN DU VERGER = . FUMURE

. IRRIGATION.

elle est effectuée dès la 2 ème année de manière à obtenir des branches charpentières assez basses, solides et équilihrées donnant à 1'arbre une harmonie dans la forme générale. Cette forme voulue facilitera les traitements et la récolte. Cette taille de formation est nécessaire chez les agrumes. Elle est accessoire chez les autres espèces (sauf cas particulier de mauvaise forme au départ). Elle est inutile chez le manguier, ce dernier ayant une forme équilibrée naturellement (sauf exception tel un accident végétatif la première année de plantation).

- Taille de formation des agrumes :

Forme en "gobelet11. Il s'agit de conserver 3 ou 4 bourgeons ou rameaux bien disposés qui deviendront branches maîtresses ou charpentières de l'arbre. Tailler ces charpentières lorsqu'elles auront atteint 80 cm pour obtenir une 2 ème série de branches.

- Taille d'entretien chez la plupart des espèces :

Elle concerne tous les arbres mais surtout les agrumes. Elle consiste à enlever les branches mortes et à supprimer celles qui sont en trop, rendant l'arbre trop touffu. C'est surtout le cas chez le mandarinier et clémentinier. Cette taille est importante chez le mandarinier car elle oblige 1'arbre à donner de jeunes pousses qui seules porteront la récolte suivante.

Chez les citronniers, cédratiers et pomelos on rencontre des pousses très vigoureuses dites "gourmands" souvent mal placés. Au lieu de les supprimer on peut les courber vers le sol. Ils émettront des pousses florifères au niveau de la courbure et pourront Ctre enlevés après la récolte.

Si un gourmand est bien placé, II faut alors le tailler au2/3

il peut devenir de sa longueur.

charpentiere

La taille

PREMIERE TAILLE A 1 AN

////•/

futures branches

charpentières

TAILLE DES CHARPENTIERE5

CK0I5IE5

' ~/7 7 71" m

TAILLE DE5 PREMIERES BRANCHES PORTEES PAR LES CHARPENTIERES

80cm

- Taille de rajeunissement du Goyavier :

Elle s'effectue en Juin sur des arbres âgés dont la production de gros fruits baisse, la majorité devenant petits avec peu de chair. On procède à un "rabattage" des branches les plus importantes en les taillant à un niveau où leur diamètre est de 3 à 4 cm.

Supprimer toutes les branches vieillies ne donnant plus de production. Passer un "lait de chaux" sur les plaies.

Remarque : Toutes les tailles doivent être effectuées au sécateur ou à la scie et non pas avec le coupe-coupe qui effectue de mauvaises coupes.

LA FUMURE

A la plantation 1'apport de terreau et d1engrais complet ne saurait suffire pour faire croître l'arbre correctement C'est pourquoi il sera nécessaire d1effectuer des apports annuels pendant la croissance de l'arbre (fumure de croissance) et plus tard pendant la production {fumure de production).

Remarque : Une forte fumure peut empêcher la floraison du manguier,

- la fumure de croissance. Dn apportera en début de saison des pluies par arbre et par année de plantation :

- 10 kg de fumier décomposé. 200 gr de Sulfate d'ammoniaque

- 100 gr d1urée. - 200 gr de 15-15-15

Exemple : pour un verger de manguiers de 3 ans on apportera :

30 kg de fumier - 600 gr de Sulfate d'ammoniaque - 300 gr d* urée - 600 gr de 15-15-15.

- La fumure de production :

On apportera cette fumure après la première bonne production en plusieurs fois de Juin à Octobre.

Doses par arbre et par an :

AGRUMES

- Fumier ---- ) 150 kg - 5ulfate

d'Ammoniaque—) 1 kg - 6-24-1 0 ----- * 2 kg

MANGUIER 300 kg

2 kg

4 kg

Gfl e,Oi.i&c;u<Vfl - C

4'ic 4-to AlO

IRRIGATION EN

CUVETTES

OBJECTIF^- : ETRE CAPABLE DE CREER UNE PEPINIERE FRUITIERE ET

DE PROCEDER A LA PRODUCTION DES DIVERSES ESPECES

DE PLANTS FRUITIERS SUSCEPTIBLES DE

DONNER UNE PRODUCTION EN ZONE 5AHELIENNE.

L'implantation d'une pépiniùre fruitière dépendra de la qualité du sol, des ressources en eau et du lieu de résidence du responsable,

- le sol sera de préférence siliceux avec un bon taux d'humus. Pour cela il sera toujours nécessaire d'apporter au sol beaucoup de matière organique.

- l'eau nécessaire sera d'environ GQ m3 par jour et par ha.

- les brise-vents seront plantés le plus tôt possible. Prévoir des bris.e-vents intérieurs (pennisetum - pois d'Angole) et extérieurs (eucalyptus - neem].

- clôture solide à établir contre les animaux.

Remarque :

Une pépinière de 1 ha permettra de produire environ 15000 plants par an, avec un verger de pinds-mère de 0,5 ha

PRODUCTION DES DIVERGES ESPECES

La multiplication des espùces fruitières peut se faire soit :

- de façon sexuée p^r le semis pour la production des porte-greffe des agrumes et du manguier et la multipli cation du goyavier et papayer.

- de façon asexuée : 1) par le greffage pour la multipli- cation des variétés améliorées chez lec agrumes et le manguier/

2) par le bouturage pour le Goynvier, In Carambolicr. Enracinncment assez difficile au 5ahel.

formes de boutures (cas de la Vigne)

(cas du Grenadier)

butte de terre

marcottage de tige en butte

(cas du Goyavier ) (ens du Figuier)

pied-mère

marcottage do tige cDuchnnr

drageon

enracinement

B) AMELIORATION DES PORTE-GREFFES PAR LE "GREFFAGE" s

Greffer : C'est implanter sur un porte-greffe (appelé sujet) une partie de végétal amélioré, (appelé greffon).

On demande au porte-greffe de la "vigueur" et de la "rusticité" (adaptation au milieu) On demande au "greffon" d'apporter la qualité (acquise par sélection) et productivité (variable suivant les variétés). Au Niger la greffe pratiquée pour le manguier et la greffe en "placage Bimple". C'est une greffe de rameau.

- Le sujet ou porte-greffe : il doit avoir 2 cm de diamètre à 30 cm du sol et être âgé d'où moins B mois. Supprimer les feuilles sous la partie à greffer.

" Le greffon : le prendre sur un arbre dont onvveut multiplier la variété. L'oeil terminal doit Être bien constitué. On peut greffer de Janvier à Août (cas de Mirriah)

Pratique du greffage : Seul le "savoir-faire" acquis □près'un temps plus ou moins long de pratique permet d1obtenir un certain pourcentage dans la réusssite de l1opération du greffage. Ce pourcentage n'augmentant qu'avec la précision du "coup de main". C'est pourquoi il est courant de trouver dans les pépinières, celui qui "greffe" depuis de longues années et dont le remplaçant n'est pas toujours aisé â trouver.

Technique : Une semaine avant le greffage, préparer le greffon. Couper les feuilles en laissant le pétiole sur 12 cm de longueur. Lorsque les pétioles tombent, l'oeil gonfle : le. greffon est alors prêt à être prélevé. Ne pas attendre que l'oeil terminal ait démarré.

Au moment du greffage lorsque les greffons ont été amenée dans la pépinière, effectuer un "blanchi" de 10 cm de long sur 1 Cm de large sur le sujet à 30 cm du sol. L'écarcc du sujet doit Être a demi "aoÛtée" ou "liquéfiée? Effectuer le même blanchi sur le greffon en partant du bourgeon terminal et terminer en coupant en oblique.

Plaquer les parties blanchies l'une contre l'autre en faisant coïncider les assises génératrices (Cambium) des 2 éléments. Ces assises n'étant pas visibles dans la pratique, on veillera tout simplement à faire coïncider les écarces des 2 parties. La vitesse de réalisation de l'Opération augmente le pourcentage de réussite. Recouvrir la greffe avec une bande plastique. La réussite est visible 2 à 3 semaines apr&s, lorsque le bourgeon terminal gonfle. Il faut alors aérer la greffe en déserrant le ruban de plastique en haut et en bas. Lorsque le greffon aura atteint 4 0 cm on effectue un pincement au "écimage" . Remorque ; Le "surgreffage" dans un verger traditionnel donne une mise à fruits rapide : 2 ème année.

Règles générales de lutte ou do prévention contre les maladies en pépinière

- pas de sols lourds et salés, utiliser des semences provenant d'arbres sains, pas de stagnation d'eau autour du collet, apporter des fumures équilibrées et des irrigations réguli'ères, greffer le plus haut possible, détruire les plants à *rhizoetonia', traiter les 'flétrisse-menU a 1'oxychlorure de cuivre et les cochenilles avec un produit spécifique.

GREFFE EN' PLACAGE

bourgeon terminal

sujet greffon

greffon

en place et

ligature

zones écorcées

sujet

greffon

rvJPJj., £!".-,

CAS DES AGRUHE5I

A) PRODUCTION DES PORTE-GREFFES :

Préparation des semences :

Les semences sont commandées en Côte d'Ivoire et aux Etats-Unis par la section fruitière de Niamey. Il s'agit des variétés :

- Citrus volkamériana - Citrus macrophylla - Citrus aurantium ou bigaradier.

R : Certaines pépinières sont actuellement en mesure de produire ces semences à partir des semenciers mis en place avant 198U.

La préparation du terrain est identique à celle du manguier. On compte 5ÛQ gr de semence pour 10 ni2. On sème en Qermoir des graines fraîches (on peut les conserver à 4 ° en sachet humide et traitement au cryptonol) .

- Semis en lignes espacées de 10 cm, à 3 cm de profondeur. Arrosage 2 fois par jour à raison de B arrosoirs par planche. Levée après 3 semaines. Meilleure période de semis - Décembre. Hais on peut semer toute l'année.

- Repiquage : 12 mois après le semis. 1 plant par paquet. Arrachage des plants au déplantoir après arrosage des germoirs. Pratiquer Hl* habillage" et le "pralinageV

Repiquer à 30 cm sur la ligne et 1 m entre les lignes lorsque les plants ont 30 cm de hauteur en saison froide. Forte irrigation jusqu'à la reprise puis diminution ensuite.

Fumure : organique minérale

10 t /ha/an. 1 )

15-15-15 B00 gr/planche après le

repiquage. en solution à raison de 200 gr/ arrosoir soit 1,5 kg pour 10 m2

PROTECTION PHYTO SANITAIRE

1 ) Maladies Gommose {phytophthora citrophtora) ou chancre 3û*~collet. Traitement au sulfate de Cuivre et de chaux. Les porte-greffes volkamériana et le bigaradier sont résistants et greffer à 30 cm au dessus du sol.

Anthracnose : attaque toutes les parties des plants THîEIës7~flméliorer la fumure et traiter avec du Cuivre.

2) urée

Termites : utiliser un insecticide en poudrage. CôcRënlïles : traiter avec un oleoparàthion. Acariens : traiter avec un acaricide.

B) AMELIORATION DES P0RTE-GREFFE5 PAR LE "GREFFAGE" i

Le mode de greffage des agrumes est l'écussonnage. C!est une greffe de "bourgeon" ou "d'oeil". Il a lieu un an après le semis. A ce moment là le sujet a 80 cm de hauteur. On utilise les 3 espèces déjà citées ainsi que i

- Lime mexicaine - Citrus carrizo et tawanica - Mandarine Cléopâtre.

Remarque : A Mirriah c'est le Citrus Volkamériana qui donne les meilleurs résultats.

Technique : Prélever reproduire la variété sur un arbre en sève. Supprimer les feuilles en gardant les les greffons dans un sac humidifié.

pétioles. Conserver

Au moment du greffage, enlever les pousses sur le sujet jusqu'au lieu de la greffe - (30 cm) -

L'écussonnage s'effectue en :

1) incisant en T le sujet de 2 à 3 cm. Puis on soulève les écorces pour pouvoir placer l'écusson.

2) Prélever l'écusson sur le greffon (sans vider l'oeil de son bois) et l'introduire dans la fente en T. Recouvrir avec les écorces et ligaturer avec une bande de plastique fin. Ne pas recouvrir l'oeil et son pétiole. Après quel ques jours si l'oeil gonfle et que le pétiole tombe, c'est que la greffe est prise.

columelle cloison

des segments

sur un arbre dont on veut rameaux de plus d'un an

les greffons Prendre des

segment (carpelle)

ecorce

ECU550NNAGE

incision ouverture des écorces

sujet • prélèvement

de l'écusson

cambium

point de soudure des tisau's

écusaon en place 20

ligature à placer

greff

écusson placé dans la fente du sujet

ICAS DU GOYAVIER!

On lave les graines extraites du fruit et on les laisse sécher à l'ombre.

Semis : Semer les graines à la volée dans du terreau et arroser Dn peut effectuer un semis en ligne si on craint une poussée de mauvaises herbes. Levée après 25 jours.

Repiquage : II est effectué dans des pots en plastique lorsque les plants ont 8 cm de haut soit 4D à 50 jours après le semis. Un seul plant par pot. Dn regroupe les pots sur une planche pour faciliter les arrosages (2 fois par jour). Un apport minéral renforcera les plants. On peut apporter 100 à 200 gr de 15-15-15 et 200 gr de sulfate dajrmoniaque par pot.

. Il peut être nécessaire d'utiliser un insecticide en poudrage contre les termites et les insectes défoliateurs.

CAS DU PAPAYER] :

On extrait les graines du fruit que l'on sème à l'état frais. Utiliser les graines se trouvant dans la moitié située près du pédoncule. Les graines de cette zone permettent d1obtenir un bon pourcentage de pieds femelles.

Semis ; En pot, à raison de 3 à 4 graines par pot en planche, à la volée. Levée 15 jours après. Démariage pour le semis en pot. Repiquage pour le semis à la volée. Effectuer des traitements en cas d'attaques.

AGRUMES

Novembre

préparation des lits de semences

Octobre

à Mars

semis

6 à 8 mois plus tard

repi quaqe

(hauteur des plants

cm)

environ 12 mois après le semis >

greffage

(hauteur des

12

o

21

3CJ

60 à 80 ciji) R: en bonne condition, le semis peut-être effectué toute l'année.

De même que les plantations dans la mesure ou les problèmes d'eau ne se posent pas.

OBJECTIF 5

CULTURES FRUITIERES FICHE KEKENTO

A. WALLON 1986

OBJECTIF^ E#C. de cultiver, de protéger et de vulgariser les

5«spàoefl fruitières suivantes:

Le Kanguier -

Les Agrumes (8 espèoes)-

Le Goyavier-Le

papayer -

Le Palmier -da t t ie r-

et accessoirement les 9 espèces suivant*»

Les

L'ananas-

Le figuier -

L'anaoardier -

Le grenadier-Le

Carambolier-

L,e bananier-Le tamarinier-

La vigne -

ESHKCES importante au NIGER: [Le K A N G V I E R]

Arbre à fécondation oroisée, d'un cycle floral de 100 à 130

jours à graines monoembryonnées mais parfois polyembryonnées. Le

fruit est une drupe" dont la fonr£ varie avec la variété- Les

variétés sont classées en 4 groupes:

—Indiennes: formes tortueuses -Américaines: oe

sont des hybrides de fonne

élancée

-Antillaises; do forme arrondie -Indo-

ohânoises: élancée et tortueuse 72

La floraison débute en Janvier et s'échelonne suivant

les variété» qui peuvent fructifier d'Avril à Septembre. L'interSt

est

d'avoir dans le verger un éventail de variétés qui permettent des

réoolt pendant plue de 5 mole- La pémrie de greffeurs fait que l'offre

de plantB greffés n'est pac toujours suffisante.

En l!ataenoe de plants greffés, la plantation des

eepèoea locales est à faire étant capable de donner une bonne

production.

7ARIETIS A TLAIITIIR? Les Variétés encadréca sont recomman-

dées et vulgarisées au I&ger (INBAN)

Variétés Dates de Récolte Comportement

Amélie Avril à l'.ai Mauvaise conservation

Kai à Juillet Croissance lente Smith

PorVotalé en parasol-

Zill l'ai à Juillet UoA« Croissance rapide

Mai à Juillet USA» Croissance rapide Eldcn

Alphonse l'ai à Juin CEYLAir

Julie Juin à Juillet AI:TILLEG

Iîaden Kai à Juin USA. Croissance rapide

Kent Juillet à Août USA.

Keitt Juillet è Août USA,

Soumo Aotlt à Septembre Croissance len te

très "bonne variété Huby Juillet à Août U2A. très bonne variété à

Petits fruits très colorée

Erooks AoQt à Septembre USA. la plus tardive

DaviG Juillet h. AoCt Ci^oiacance lente

BaBgoo améliorée à multiplier par greffage» Hangoa Tillabt'ry ^ce'-bo ùcruitpe peut DûccniLro à 7illab;-iv).

de Ma^ariai de Kirriah, de donner une 25 récolLe en

?\

type Somno

FORMES DE FRUITS

type Mango

type Davis

MALADIES ET EHICKIS

mangiferajx sécrétion de gomme- chancre

f rui t . ANTHRACU05E:(colleototriohum)t avortement

des fleurs et attaquée

sur fruits—

Pouroes 2 maladies utiliser des pulvérisations cupriques avant la

floraison et à la formation des fruits _ COCIIEIÎILLIS; utiliser du

Parathion _

HSLOPFLTIS: insecte piqueur des jeunes bourgeons provoquant

des malformations.

CERATITI5 CAPITATA:

(mouche des fruits) Diptère qui pond dans les fruits.

CECYPOMIE diptère phytophage et attaques sur

fruits^pulvériser

du Kalathion.

Fumigations au "bromure de méthyle pour détruire les

larves sur les fruits attaqués mis en tas»

CHAUVE-SOURIS :

elles sont frugivores et peuvent provoquer do très

gros dégâts avant la récolte des fruits. Les

fruits attaqués sont inconsommables.

KEKAR3JIB; DONNEES INRAN 1983

DISTANCES DS .PLANTATION : on peut e f f eo tuer des ha ies f ru i t i è res

intensivnn(4m x 8 et 3x 10)- On tai l le à 4m de hauteur la 5è année et c. 5™

de large à raison d 'un coté tai l lé par an après la 6b année. Ses haies peuvent

servir de "brise vents. FUMURE KINERALE: Les apports doivent Stre apportés en 3

fois: Avril- AoQt-

Septembre—

IRRIGATION : Selon les observations de Gabougoura il faudrait 80l/jour

en •aison chaude/par arbre .

Termitesipoudrage du trou de plantation avec ÏÏCH(5Okg chaux +25kg HCH

+ 5kg ael)-

dépérissement: éviter la dispersion du pathogène en éliminant tous

les déchets morts de l'arbre. Traitement chimique avec du sulfate

de Cuivre(bouillie Bordelaise) après la récolte et à la

floraison.

Calendrier de pépinière recommandé par l'IRAN

-Semis: Avril

—Repiquage:

—Grcffatfc : Jarr.'ior— F<'vri

LE5 AGRUMES

En agronomie, on appelle "agrumes" les espèces du genre "citrus". Ces espèces sont :

Oranger doux Oranger amer Bergamotier

Pamplemcussier Pomelo

Citronnier Mandarinier

Cédratier

Limettier

: Citrus sinensis : Citrus surantium - ou bigaradier - ; Citrus bergamia (sous espèce de Citrus aurantium)

: Citrus grandis (gros fruit à écorce épaisse) : Citrus paradisi (mutation de grandis à fruits plus petits à écorce fine et chair juteuse) : Citrus lemon : Citrus veticulata

(un hybride donne le clémentinier) : Citrus medica (gros fruits

à écorce très épaisse) : Citrus aurantifolia (petits

fruits très acides).

Toutes ces espèces ont un feuillage persistant, brillant. Fleurs nombreuses blanches ou rosées-Fruit compartimenté (quartier) à pépins. Forte sensibilité aux maladies è virus. Mais les virus sont rarement transmis par les graines, ce qui permet une régénération sanitaire. A cultiver en sols légers mais profonds. Plan d'eau à au moins 2,5 m -

Résistance dnn porte-greffes en terres sèches

Bigaradier Mandarinier Cléopâtre Oranger de semis Lime Rnngpur Rough Lemon Citrus taîwanica Citrus junos

Moyenne Moyenne Moyenne Très élevée Moyenne Moyenne Trùs élevée.

Aptitudes physiologiques apportées au greffon

II existe une inter-action entre le porte-greffe et le greffon. C'est ainsi que certains porte-greffe peuvent apporter vigueur, ou productivité ou mise à fruit plus ou moins rapide.

PORTE-GREFFE VIGUEUR PRODUCTIVITE MISE A FRUIT

Bigaradier Moyenne . Moyenne Moyenne

Mandarinier Cleo. Moyenne Moyenne Moyenne

Citrange Troyer Moyenne Elevée Rapide

Citrange Carrizo Moyenne Elevée Rapide

Oranger de semis Grande Moyenne Moyenne

Lime Rangpur Moyenne Moyenne Rapide

Rough Lemon Très grande Très élevée Lente

Citrus Taïwanica Mayenne Moyenne Moyenne

Citrus macrophylla Grande . Grande Moyenne

Citrus volkameriana Grande Grande Moyenne

Citrus junos Faible Faible Moyenne

Remarque : Rough Lemon diminue la qualité des fruits.

Caractéristiques dos différentes espèces :

- fORAMGERl : Distance de plantation : 7 x 7

La peau reste verte au Niger à cause des fortes températures Fruit riche en vitamines C et P.

VARIETES

Navel Absence de pépins. Gros fruit. Hâtive second petit fruit interne pistillaire.

Valentia Tardive - grande productivité

Hamlin Sans pépins

Double fine Demi sanguine sans pépins.

Pinneaple Pour l1industrie.

ecotee —

pédoncule

"navel' segments

du fnnt norrrhif

vésicule à /us

graine avortée

[COUPE TRANS

VERSALE D'UN SEGMENT DE

FRUIT DEC LIMON

réseau

columetle

ICITRONNIERI :

II peut produire toute 1!année s'il est irrigué en conséquence Fruit moins acide que le Lime. Jeunes pousses raugeâtres.

VARIETES

4 saisons Très productif - Remontant

Eurêka Remontant - Recommandé par l1INRAN

Lisbonne Remontant - non sensible au Shell back

Les variétés de Citronniers non greffés sont également intéressants à

planter.

[TlMETTIEnl : Variété recommandée par l'.INRAN = Tahiti

Très cultivé au Niger. Petits fruits très acides ronds. Très épineux - Multiplication par semis -Sensible à la gommose et au Tristeza. Utilisé comme brise-vent et en haies de protection.

[PAMPLEMOUSSE Gros fruits - Arbre vigoureux, à jeunes pousses velues.

IPDHELUI : Fruits jaunes très juteux. Jeunes pousses dépourvues de poils.

VARIETES

Red Blush Recommandé par l'INRAN

Ruby A chair rouge

Thomson Espèce à pépins pour les jus

Marsh - 5ncdles3 Sans pépins - Recommandé par l'INRAN

Tangelo Hybride donnant 2 variétés;ortanique et'

orlando.

Orange

Mandarine

Lime

Citron

Pomelo

Arbre de petit format avec de nombreuses branches fines.

Fruits un peu aplati avec pépins nombreux.

VARIETES

Temple "j Gros fruit

Osceola

Lee } En nouvelles plantations - ) Robincon

Dancy (tangerine)

Dnêko du Congo Multiplication par semis

Nombreuses variétés locales d'Afrique du Nord

Clémentine Hybride sans pépins - Réussite variable

réseau va seul aire

- Sur fruits t

- Anthracnose : sur épiderme - Produits cupriques - Acariens - Thrips : lésion de l'épiderme - utiliser

du soufre. - Mouche des fruits : larve pénètre à l'intérieur le

rendant impropre à la consommation

SYMPTOMES DES MALADIES :

Maladies _&. virus ;

Psorose

Stubborn

Exocortis

* Dépérissement général de l!arbre. Utilisation de porte-greffes tolérants ; citron de Floride et Mandarine -CléopâtrB..

: Altération des écorces - Greffer sur Lime, citron de Floride et citrange troyer.

; Désordres végétatifs et chlorose foliaire. Utiliser des greffons indemnes.

: Rabougrissement des écorces en longues bandes verticales - greffer sur citron de Floride.

Maladies cryptogamiques :

Gommose : Provoque des chancres du collet» la pourriture des racines et des exudats de gomme. Le champignon s'introduit par des plaies au collet et aux racines. Utiliser le bigaradier comme porte-greffes. Ne pas enterrer le collet greffer 30 cm au dessus du sol. Drainer les sols humides. Pas de stagnation dfeau autour du collet. Cursr les plaies et appliquer un mélange de 1 kg de 50 4 Cu) 2 kg de chaux J "

Anthracnose attaque les arbres faibles ou carences, supprimer les parties atteintes. Equilibrer les fumures - pulvérisations cupriques.

Parasites animaux :

- Nématodes sur racines en sols légers .

- Cochenilles ï traiter avec des oléoparathions

- Thrips - acariens - pucerons : Insecticides

- Pagilio DemodocuG : Tuer les chenilles en les attirant sur des planches de Zinnia ou rosé d'Inde.

10 litres d1eau

Remarques ; données INRAN

Calendrier de pépinière recommandé :

Pour 20 mois i

Semis : Octobre . Mars Repiquage : Mai ____> Août Greffage i Octobre _______ . Janvier Plantation : Juin

II est possible de planter les agrumes en haies fruitiert à des distances de 3 x 8 en vue d'une association avec de; cultures intercalaires. Dès la 5 ème année on fait un "écimage" à 4 m puis des tailles latérales à raison de 1 côté chaque année.

Travaux d'entretien ; calendrier

taille labour superficiel fumier engrais cultures intercalaires réfection des cuvettes

Novembre - Décembre Mai et Octobre Novembre Février - Mai - Novembre de Juillet à Septembre Octobre.

Irrigation : dfaprès les observations faites à Gabougoura

les besoins en eau seraient de 70 à 80 % de l'E.T.P. Soit en période de pointe 160 litres d'eau par arbre et par jour.

LE GOYAVIER

Arbuste donnant des fruits émanant de fleurs situées à l'aisselle des feuilles (2 ou 3) - Fruits à chair rosé ou blanche suivant les variétés - forte teneur en Vitamine C

Exigences : Arrosages fréquents. Il résiste à la submersion et peut pousser dans les sols gorgés d'eau.

Mode de culture : La multiplication par semis donne des plants dissemblables à cause de la polli-nisation croisée. Seule la multiplication végétative par "marcottage" des racines ou par"greffoge par approche" reproduit fidèlement un genre. Les semis sont repiqués après 5 mois.

marcottage : on déterre partiellement des racines, de la grosseur d!un crayon et on maintient la fraction mise à 1 ' air obliquement avec un tuteur. Des bourgeons apparaissent. Lorsqu'ils sont bien développés on peut arracher et planter. Le marcottage de tige peut se faire avec les branches basses.

- greffage par approche possible.

greffage en écusson. Porte-greffe et écusson doivent provenir de plants ayant plus de 2 cm de diamètre. Préparer les écussons en coupant les feuilles 1D jours avant sur les rameaux ou seront prélevés les écussons. Ainsi les bourgeons grossissent et se développent mieux après l'écussonage, Plantation à un minimum de 5 m. Apporter une bonne fumure organique et minérale à la trouaison. Tailler de manière à donner une forme à l'arbuste qui facilite la cueillette. Supprimer les rejets de la base. La fructification peut débuter la 2 ème année. Production normale après 3 ans.

La production en haies fruitières à 4 x 8 permet de doubler la plantation, formation rapide des haies qui se protègent mutuellement, diminution des risques de casse par le vent et des pertes en eau. La taille des haies à 4 m de haut et 6 m de large dès la 5 ème année diminue les problèmes de récolte ainsi que la migration des fruits vers les extrémités. La taille du sommet augmente la floraison qui a lieu de Janvier à Septembre. Récolte d'Avril à Décembre.

(recommandations INR AIM ) ; en 4 apports : Mars, Juin, Septembre et Décembre à raison de :

AGE5 DISTANCES 8 xB (156 arbres/ha)

DI5TAIMCES 4 x 8 (haie fruitière) (312 arbres/ha)

1 0,6 kg par arbre et par an 0,6 kg par arbre et par an

2 1.2 1 .2

3 1 ,0 1 ,8

4 2.4 2.0

5 3,0 2,2

6 3.5 2.4

( 4.1 2tù

d 4,7 2.6 y 5,3 3,0

IL) 5.9

Ces doses sont à divir^rr por 4 pour un apport

Espèces :

- Psidium tjuajava

:

2 genres

. Goyave à fruits ronds dite goyave pomme à chair blanche. .

Goyave à fruits pyriforme dite goyave poire à chair rouge

- Psidium cattleianum :

. Çoyave de Cattley dite goyave fraise - deux genres lfun à chair rouge l'autre à chair jaune.

Variétés recommandées par 1 ' INRAPJ i

- Acid Speer - Suprême - Pink India

Irrigation : par cuvettes. Besoins en eau d'une haie fruitière (4 x B)

SURFACE CUVETTE INTERVALLE ENTRE 2 IRRIGATIONS

M 3/HA/AN

1 3 J 975

4 4 3892

9 6 B759

16 B 1b577

2Q B 19469

25 B 23361

Maladies et ennemis :

Champignons :

clitocybe tabsecens , : provoque une pourriture des racines. procéder à l'arrachage _ Nématodes

: se manifestent sur les racines en sol sableux.

_ Insectes :

—Mouche orientale (dacus dorsalis) _ Mouche méditerranéenne (Ceratitis cepitata) Les larves de ces mouches creusent des galeries dans les fruits

Utiliser un insecticide en pulvé-risations dès la formation des fruits.

Pucerons et cochenilles peuvent envahir l1arbuste. Il est alors nécessaire de traiter pour éviter la destruction des plants.

LE PAPAYER

Plante dont la tige principale unique et sans ramifications se "subérise" donnant des tissus fibreux (subérisation) tendres. Cette tige ne donnera pas de bois (absence de lignine). Toutes les parties de la plante sont utilisées d'une manière ou d'une autre. Le fruit est très riche en vitamine C - A et B. La papaîne du fruit permet et facilite la digestion des albuminoïdeî II existe en pharmacie un produit contenant des extraits de papaîne ( éle xir Trouet Perret). On peut consommer le fruit vert après cuisson. Ln popnîna est utilisée pour attendrir les viandes.L1espèce doit prendre une grande importance en Afrique.

Particularités :

II existe des pieds mûles, des pieds femelles et des pieds hermaphrodites. Les sujets mSles portent des fleurs fortement pédonculées. Les sujets femelles portent des fleur3 sessiles qui donneront les fruits placés très près de la tige. Dans le verger on laisse 1 pied mâle pour 10 pieds femmelles.

Toutes les variétés peuvent ôtre transformées en variété hermaphrodite en utilisant du pollen hermaphrodite uniquement. Le milieu peut influencer le sexe. C'est pourquoi il faut assurer de bonnes conditions de croissance pour éviter la stérilité des sujets hermaphrodites.

PS :

- Lorsque les fleurs femelles sont fécondées par des fleurs mâ"lesf leur descendance est constituée de 5Q % de pieds mâles et 50 % de pieds femelles.

- lorsque les fleurs hermaphrodites sont auto-fécondées, leur descendance est de 66 ']'< de pieds bisexués, 33 % de pieds femelles et moins de 5 % de pieds mâles.

Lorsque des fleurs femelles sont fécondées par du pollen de fleure bisexuées, leur descendance est de 50 % de pieds bisexués et de 50 % de pieds femellc3.

VARIETES

Nombreuses espèces à chair jeune ou rouge. Celles à chair rouge sont plus riches en vitamine A. La variété "solo" à chair rouge est la meilleure. Elle est hermaphrodite.

Mode de culture :

Multiplication par semis :

Utiliser des graines de beaux fruits et situées dans la partie proche du pédoncule car dans cette portion le pourcentage de pieds femelles est plus important. Semer les graines fraiches en sachets à raison de 3 graines par potée. Germination après 2 semaines. Eclaicir % mois après à 1 plant par pot. Le soleil jusqu'à 12 heures et l'ombre l'après-midi augmentent la germination.

Plantation ï

Elle a lieu lorsque les plants ont 20 cm de hauteur à 3 x 3 m. Sectionner le pivot pour favoriser la formation de racines secondaires - Juillet est la meilleure période - Pailler si possible et arroser abondamment. Premiers fruits après 9 mois. Procéder aux fumures organiques et minérales aux doses normales utilisées en arboriculture (30 t de fumier et 500 kg d'engrais complet par ha) - bonne réaction à l'Azote. Le papayer peut être utilisé en intercalaire notamment en culture maraichère et au moment de la création du verger. Suppression après 4 ans.

Usages :

Fruits crus à l'état mûr et cuit à l'état vert-Latex (sève) feuilles, fleurs et racines sont utilisés en pharmacopée

Formes de Papaye

LE PALMIER DATTIER

Situation au Niger :

L1ensemble des palmeraies 500.000 palmiers dont :

constitue un minimum de

50.000 In Gall - Aîr 350.000 Agram - Kaouar - Djado 100.00D Damagaram - Manga - (Zinder)

Ce qui peut représenter une production de 10.000 tonnes en conditiona normales à des prix variant entre 200 F le kilo dans la région de Zinder et 300 F le kilo au niveau des des palmeraies d' In Gall. Il existe une station de recherche à Bonkoukou fcDallol Bossa) bénéficiant de l'appui technique de l'I.R.F.A. et une à Indoudou (Agadez).

5ous-produits :

- Le s palmes sont utilisées pour l'artisanat - le stipe (faux tronc) est utilisé

dans les et comme bois de chauffage, (source unique

- la multiplication SE fait par semis ou par - le noyau a une grande valeur fourragère, 1

équivaut à 1 kg d'orge. C!est fourrager. Lorsque la densité le palmier diminue l'E.T.P. ,

l'amplitude thermique, abrite des cultures intercalaires et fruitières.

LES PALMERAIES D!IN GALL ET DE L !AIR :

Les populations de ces zones ont une longue tradition culturale du palmier-dattier.

Les gabions :

Ces palmeraies sont établies sur les banquettes bordant les vallées (koris) à cours d'eau temporaire avec crues violentes, 5es nappes alimentées parles koris assurent les ressources en eau des palmeraies. Ces nappes sont exploitées par des puits établis en bordure des koris ou répartis à l'intérieur de la palmeraie.

Les crues en Juillet et Août font effondrer les berges et l'eau pénètre dans les palmeraies, ravageant les cultures et détruisant les puits. Un programme de "gabionnage" est en cours dans certaines zones (Iférouane - Timia - Tabelot).

et dans 1'habitat, constructions dans le Djado) plantation de rejets kg de noyau

un important complément de plantation est correcte, atténue les effets de des vents qui dessèchent, per-

d1effectuer maraichères mettant

cultures

L'AIR ET StS

PALMERAIES

39

vc-fs In gai

Ces aménaçjL..iunts améliorent l1 infiltration des eaux de ruissellement permettant de mieux gérer le sous-écoulement.

Ces crues sont accentuées par la destruction humaine et climatique de la végétation des koris» Il faut que la déforesta-tion des palmeraies cesse et que des plantations de "doums" soient effectuées le long des berges en plue des gabions.

Les puits I

Les puits doivent 6trB bien répartis. Il faut compter 1 puits pour 1/2 ha.' Les puits en ciment doivent remplacer les puits traditionnels. Mais dans l'état actuel des conditions économiques le "Takarkart" reste le seul moyen d'exhaure possible.bystème d1outre à vidange automatique puisant l'eau l^eeu à 1'aide de la traction animale.Débit de 3 à 5 m3/heure.

Rénovation et renouvellement des palmeraies :

L1aménagement des berges entraine un investissement important. Il faut donc rationaliser la culture des palmeraies. Il faut prévoir des espacements suffisants pour permettre les cultures associées.

Le renouvellement doit se faire par multiplication végétative, à partir d|une sélection rigoureuse afin d'améliorer la qualité des plantations. Actuellement les palmeraies sont issues de noyaux conduisant à une multiplicité de phénotypes donnant des produits hétérogènes.

Fertilisation :

La pratique des cultures intensives diminue la fertilité. En zone désertique le fumier et la luzerne sont les pivots de la fumure. Dans 1' A£r la .luzerne est actuellement peu diffusée. La production do fumier artificiel (déchets végétaux + déchets animaux) dons le cadre d'une association agriculture-élevage permettra de maintenir la fertilité.

Les brise-vents :

Utiliser des haies vives de préférence . Les espèces devront Être de multiplication facile, de croissance rapide et ne pas Être consommable par les animaux :

. Euphorbia balsnmifera . Jatropha curcas.

A 1'intérieur dos palmeraies on peut planter des lignes de henné. Les amas de branchages épineux constituent une g6ne, réduisent la surface utilisable et servent d'abris aux rongeurs,

Culturea à associer :

Traditionnellement, ce sont les cultures maraichères qui sont pratiquées dans lea palmeraies telles que gombo * blé - maîa

oseille de Guinée niébé oignons - piment.

Depuis quelques années on assiste à un développement des cultures de pommes de terre, carottes, choux et salades. L1introduction d1un engrais vert dons la rotation permet de maintenir la fertilité en améliorant le sol. Si on choisit une espèce telle que crotalaria risoramoensis on éliminera lea Nématodes qui envahissent toujours les parcelles de cultures maraîchères. En cultures fruitières la vulgarisation de la vigne est à faire. Cette espèce étant capable de donner 2 récoltes par an dans 1? Air. Des variétés telles que Muscat et Dattier de Beyrouth conviendront.

LE5 PALMERAIES DU KOUAR- AGRAM ET DU DJADO :

Elles s'étendent sur 30D km de Bilma à Djado. L'eau est présente à faible profondeur. Il existe de nombreuses sources et également des nappes artésiennes {Bilma) facilement exploitable avec le "chadouf".

Malgré les ressources en eau, les palmeraies sont mal entretenues et mal exploitées. La pratique ancienne de multiplication végétative a permis la sélection de variétés de bonne qualité.

LES PALMERAIES DE DAMA GARAM

Dans cette zone on trouve le palmier près des bas-fonds occupés de bas en haut par de la canne à sucre puis du manioc et de la patate douce et enfin le palmier dattier en périphérie mélangé à d'autres cultures fruitières. Ces dattiers sont plantés en désordre et à trop forte densité. Ces bas-fonds donnent des productions échelonnées tout au long de 1'année. Cette région située au Sud de Zinder reçoit une pluviométrie de 5D0 m/m.

On ne se trouve pas dans la zone écologique du palmier dattier. Mais la saison des pluies entraine uno baisse des températures provoquant un repos végétatif. Dès que la température remonte et atteint le seuil de floraison du dattier celui-ci fleurit

'11

L'eau est

Cultures à associer :

Traditionnellement, ce sont les cultures maraîchères qui sont pratiquées dans lea palmeraie» telles que gombo - blé - maîs

oseille de Guinée niébé oignons - piment.

Depuis quelques années on assiste à un développement des cultures de pommes de terre, carottes, choux et salades. L introduction dfun engrais vert dons la rotation permet de maintenir la fertilité en améliorant le sol. Si on choisit une espèce telle que crotalaria risoramoensis on éliminera les Nématodes qui envahissent toujours les parcelles de cultures maraîchères. En cultures fruitières la vulgarisation de la vigne est à faire. Cette espèce a tant capable de donner 2 récoltes par an dans l'Air. Des variétés telles que Muscat et Dattier de Beyrouth conviendront.

LES PALMERAIES DU KDUAR- AGRAM ET DU DJADO :

Elles s'étendent sur 300 km de Bilma à Djado. L'eau est présente à faible profondeur. II existe de nombreuses sources et également des nappes artésiennes (Bilma}. L'eau est facilement exploitable avec le "chadouf".

Malgré les ressources en eau, les palmeraies sont mal entretenues et mal exploitées. La pratique ancienne de multiplication végétative a permis la sélection de variétés de bonne qualité.

LES PALMERAIES DE PAMA GARAM

Dans cette zone on trouve le palmier près des bas-fonds occupée de bas en haut par de la canne à sucre puis du manioc et de la patate douce et enfin le palmier dattier en périphérie mélangé à d'autres cultures fruitières. Ces dattiers sont plantés en désordre et à trop forte densité. Ces bas-fonds donnent des productions échelonnées tout au long de l'année. Cette région située au Sud de Zinder reçoit une pluviométrie de 500 m/m.

On ne se trouve paa dans la zone écologique du palmier dattier. Mais la saison des pluies entraine une baisse des températures provoquant un repos végétatif. Dès que la température remonte et atteint le eeuil de floraison du dattier celui-ci fleurit

•n

donnant une 2 ème production très rémunératrice en Mars, la première récolte se situant en Juin. La cochenille blanche est en apparition.

Il est nécessaire de vulgariser les techniques appropriées et d1aménager une section de bordure de cuvette en pratiquant un bon échelonnemement des cultures.

LES PALMERAIES DU DEPARTEMENT DE DIFFA

Elles sont situées dans l'arrondissement de Mainé-Soroa et de N'Guigmi , Le cycle de production est double avec une récolte en Mars et une en Juin. Il existe une centaine de cuvettes où les dattiers sont associés à d'autres cultures fruitières et du manioc ou patate douce. Ils sont multipliés par semis. Les pieds mâles sont conservas et constituent donc 5D % des peuplements. Les régimes sont peu productifs par manque d'entretien. La cochenille blanche c o m m e n ■ ce à s'installer. Un champignon : grapholia phoenici provoque des taches foliaires diminuant la production.

Techniques culturales et exigences de l'espèce

L'EAU :

- le problème de l'eau :

Origine les sources les forages

les puits

il est nécessaire de les aménager. ils exploitent des nappes profondes le débit est souvent important. ils utilisent les nappes superficielles

Les besoins en eau du palmier dattier sont de l'ordre de 15U0Q à 20000 m 3 /ha/an soit 0,6 litre/seconde/ha. Dans les palmeraies les eaux sont souvent salées. Le dattier résiste à des doses de 5 gr/litre dans l'eau du sol. Un peut apporter à chaque irrigation (50 à 75 m/rn en sol léger.

(50 à 100 m/m en sol moyen.

- les systèmes d'irrigation :

, l'irrigntion en cuvette ; on apporte l'eau autour des

arbres après aménagement d'une cuvette. Exige beaucoup de rnain-d 'oeuvre .

SCHEMA DU DATTIER

PRINCIPE DU DISPOSITIF ELEVATOIRE A OUTRE A VIDANGE AUTOMATIQUE

l'irrigation en glanches : on fait ruisseler lfeau

lentement sur une surface déterminée. La pente doit être faible„

1*irrigation en sillons ; l'eau sfinfiltre de chaque

côté du sillon pendant la durée de l1irrigation. La pente peut être assez importante.

Remarque : 1!irrigation gravitaire en terre, lourde peut provoquer le pourrissement du coeur. Dégager légèrement le coeur pour éviter cela.

LA MULTIPLICATION

" le semis : semis de graines ayant moins de 6 mois. Transplantation des plants lorsqu'ils ont 40 cm. Les produits sont hétérogènes et on obtient 50 % de pieds mâles et 50 % de pieds femelles,

- l'utilisation des rejets : le rejet est situé à la base du palmier. Il est de même sexe et de caractéristiques identiques au pied mère. Un arbre émet de 4 à 20 rejets. Au moment du prélèvement il ne faut pas blesser l'arbre. Un bon rejet doit peser une vingtaine de kg. Les palmes sont coupées au nivBau du coeur. Une toile de jute tout autour protège de la chaleur. Ne pas dépasser 10 jours entre le décollage et la plantation.

L'utilisation de rejets a été appliquée par la vulgarisation dans les palmeraies de Tabelot en 1977, de la vallée du Teloua, d'Aouderas et d'Affassas en 1979 en liaison avec les paysans G.M.V. au sein de leurs coopératives. Cette multiplication par rejet permet d'avoir une bonne qualité, d'améliorer la précocité et de choisir le sexe (la plante étant dioîque, le sexe est inconnu). Un traitement du rejet est à effectuer à la plantation. Tremper la coupe dans un fongicide (kankertox) et effectuer un trempage total dans du Parathion pour lutter contre la cochenille blanche.

LA PLANTATION :

Elle doit avoir lieu en Janvier et en Juillet. Planter 1 mâle pour 25 femelles. Une densité de plantation de 10 x 10 permet la création d'un micro-climat favorable aux sous-cultures et facilite les travaux du sol. Piquetage et trouaison (0,5 à 1 m3) doivent être réalisés avant l'arrivée des plants.

On enfonce fortement les rejets en sol limoneux peu irrigué (cas dans le KQUAR) et inversement on enfonce

faiblement le rejet en sol léger bien irrigué. Le coeur doit Stre planté droit. Après plantation un traitement à base d'H.C.H. à raison de 5Q gr/litre/pied. empêchera une invasion de termites, traiter 2 fois par an. Installer des abris individuels (toile de jute ou paille) et des brise-vents très serrés. Dn peut atteindre en bonnes conditions BO $ de reprise. Les manquants seront remplacés le plus vite possible.

L'ENTRETIEN DE LA PALMERAIE :

-matière organique „ . , , , ...__ ----- —ji—^3__ • enfouissement autour des arbres par

petites doses de fumier décomposé.

- engrais verts : technique non employée à vulgariser.

Remarque : La paille non décomposée attire les termites.

Qn peut créer une zone d'isolation vis à vis des insectes en apportant du sable pur autour de la zone fumée. Il est conseillé d'apporter de la terre "d'hibesguine (salvadora persica ) dont les racines décomposées donnent un bon compost.

- les irrigations : doivent avoir une fréquence;de 1 tous

les 25 à 30 jours en saison froide.

T.de 1 tous les 10 jours en saison chaude.

- suppression des rejets : les premières annéfs et dès les

premières inflorescences. Taille des vieilles palmes porteuses de maladies.

- la pollinisation naturelle est faible. Il est nécessaire 2e procéder a" une pollinisation artificielle. Les fleurs femelles fécondées donnent des fruits avec noyau : c'est la datte. Les fleurs non fécondées donnent 3 fruits en général, sans noyau et ne présentent aucun intérêt.Les épillets maies sont secoués au-dessus de la fleur femelle.Une Composée nommée: aknan n ' ernalil ca-tjpouse ) est associée à la fleur maie pour fa-

- la fructification se conduit par : voriser la .féçon- _ ---------------- r dation

. la limitntion en conservant 15 régimes par arbre. . le ciselagn en supprimant les pédicelles du tiers inférieur des régimes. . l'étalement en étalant les

régimes trop lourds sur les palmes voisines.

Ces opérations augmentent la précocité, la qualité des R# fruits.

' dans l1AirtIn flarniuon a lieu on Février et la fructifier a

fi* ri 1 4 cï jours npr " s r.oit Juin.

MALADIES ET ENNEMIS :

- cochenille blanche :(parlatoria blanchardi)

Cet insecte se nourrit de la sève qu'il aspire. Le» arbres infestés sont très affaiblis. De plus cette cochenille injecte une toxine qui altère la chlorophylle. Les régimes de dattes attaqués perdent leur valeur marchande. L1espèce est controléepar 1* intraduction de chilocorus bipustulatus qui renforce l'action des prédateurs locaux en maintenant l1infestation à un faible niveau. C'est la station de lutte biologique d'Agadez qui contrôle l'évolution du prédateur. Actuellement, il semble apparaître un équilibre hôte-prédateur limitant l1infestation à un niveau acceptable.

- acariose : 5aras en Tamacheq Bourbour en Kanouri

L'ocarien se développe sur la fruit dès la nouaison, à l'abri d'une toile qui retient la poussièrB et donne aux fruits un mauvais aspect. L'enveloppe du fruit s'épaissit aux dépends de la chair.

Dn lutte par poudrage au soufre mélangé à de la chaux ou des cendres. 25 r/ô de soufre pour 75 c,v de support. Premier poudrage à la nouaison puis 2 autres traitements effectués de 15 jours en 15 jours. Le soufre est San 3 danger pour les coccinelles utilisées dans la lutte biologique.

Fusariose vnsculaire ou Bavoud :

Pas de manifestation actuellement au Niger. Symptôme extérieur : aspect plombé d'une palme de la couronne de l'arbre, qui finit par se dessécher. Une nécrose brune parcourt le "rachis" de la base vers le sommet. Puis toutes los palmes seront atteintes par la suite. L1évolution peut aller de quelques mois à plus d'un an. Le parasite pénètre par les racines et se dirige vers le bourgeon en fin d'infestation. Actuellement cette maladie doit foire l'objet de mesures prophylactiques pour que la maladie ne se propage pas. Il est nécessaire d1interdire 1'introduction de matériel végétal et de terre en provenance des régions contaminées.

Des tests de sensibilité sur des variétés Nigériennes permettraient de savoir si la maladie prendrait de 1'impor^ tance si 1'introduction avait lieu.

LA COMMERCIALISATION:

La palmeraie d!ln Gall produit des dattes malles excellentes maie de conservation limitée. Les palmeraie» de l'Aîr produisent des dattes sèches et malles. L'auto-consommation est très forte. Les dattes molles sont commercialisées en sac. Les dattes de Kouar - Djado et Agram sont échangées contre des céréales (mil et blé). Les dattes sont vendues empilées en collier. Les dattes sont dites "stabilisées" lorsque le rapport sucre - humidité est de 2 . Le désenclavement pour le Kouar Djado est le préalable à une relance des activités de production (pietés de l'Air et axe Agadez-Bilma)

CONDITIONNEMENT

II est pratiquement inexistant. Seules les dattes molles sont mises en sac plastique pour la vente en ville.

La production est évaluée à 5UQQ tonnes.Elle est auto-consommée.

Priticin.ilc-s dénominations des dans l'Air.

Nom Palmeraie routeur texture qualité nrreorité

Groupe 1 El médina

In Gall rouge dcnuniolle trèi bonne iitin-juillfît

Groupe 2 Tomba je Tazwayt

In G ail Bag/anea

ruu"'-nnirc

dctni-niotle demi molle

bonne bonne

juin-jtiiUct juillet

Hacha Baguincs vert foncr dt'iuiscLliP moyenne JU l ' I t ' t

Tan-r-iman Air ambre ilcnti'itioli*1 trè^ bonne juillet Ak.izkaz Bagzancs rouge dciiiï-niollc boniif. juillet Edjimrl Taorak guewe** Taorak area Taorak .ilaqual

[iagzanes. Air ■ Tabelot Air Aii-

rutile jaune jaillit*

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bon il'.' miiyeiuic moyenne très biiiui'"

juillet j u i l l e t

;u>ùt anût

septembre juillet

Kddamol Air j.iunc dt'diî-mnllfi tiunnt' juillet Croupe 3 Tazawzaw

Air - Timia verte variahle variable variable

Zngar Air ronge variablL" variable vari-iblc Arca Air variable sèche variable > jrijblo Taorak Air jatuic varia bh* variable variable

9 ESPKCKS de moindre Importance au NiOKR:

1,'ANAHASI:

Plan te herbacée , pereaao La par t ie charnue du f rui t cor respond

4 dos nombr eu s e s f l e u r a s t é r i l e s po r t é e p a r l ' a x e d e 1 ' i n f l o r e »oenoe -

EXIOENCES:lea "besoins en eau sont de 1200mm bien répartis dans l 'année soit

des besoins théor iques de plus de 2nuû/ jour«

C'es t une plante de jours cour ts . Les températures "basses

a l longent le cyc le-

Le so l do i t S t r e l ége r e t pe rméab le ( s i poss ib le ac ide )— Besoins en

Azote et Potasse—

VARIETES

Cayenne l i s s e à f eu i l l e s Sans ép ine s e t cha i r j aune

Donne 1 à 3 cayeux gros fruit-

Abacaxi : à feui l les épineuses , f rui t pe t i t pyramidal à

ohair blanche» Donne de nombreux petits bulbes—

CULTURE

La multiplication se fait par voie végétatine.

Il existe plusieurs sortes de productions végétative :

-Les cayeux de la base de la tige ou souterrains

-Les cayeux de la tige:

-Los Hapas naissant à la jonction de la tige et du pédoncule

floral -Les bulbilles naissant sur le pédoncule du fruit»

-la couronne au desaua du fruit.

Lee rejets les plus utilisés aont les cayeux. Planter en ligEP8 eapacées de 8 an au plus et de 30on sur la Paillage conseillé.

Na tolère pas lee mauvaises heroea qui reWent lc développenent de la plante.

La fumure s'applique en looaliiation, soit par pied à

repartir en cours de végétation:

- 10 gr d 'N-

_ 10 gr d.e Potasse-

5 gr de i*hosphare -

5 gr de Mag nesium (sulfate de Ma&egium)_

ANANA5 en coupe

pomme cajou (faux fruit)

noix de cajou (vrai fruit)

ANACARDE en coupe

bourgeon

terminal

fleurs

pulpe

amande

S: En culture induatrielle(COte d'Ivoire) ou utilise une hormone (carbura

d« oaloium ) déposée au ooeur de la rosette 5 rooia anant la récolte,.

On peut effectuer 2 réooltesmais il ait préférable de replanter

les rejeta fournis après la 1fcre récolte qui correspond à 1 fruit par pied

parfois deux^

C'est une culture à effeotuer dans les concessions pour une

consommation familiale.

Seuls les pays de la cCte de l'Afrique de l'Ouest envisagent

des cultures industrielles-

Nombreux genres doirt quelques une seulement peuvent être

essayés au Niger— II

s'agit de: ILAJÏA { anona

diversifoliaj

Fruit à chair- blanche ou roee» II a une plus grande valeur

sous les tropiques que le chérimolîer plus con^ mais

ne pouvant convenir au Niger. Cette espace cet bien adaptée

une saison sèche prolongée.

COEUR SE BOEPFU û-nona retioulata).

Seule cette espèce peut laisser espérer une production moyenne car elle

supporte les longues périodes sèches mieux que les autres. Dautre part

c'est un forte greffe résistant pour les autres Annoncs. Autre nom:

Cachimantier-

CAfflJELLE ou a.none éoailleuae ̂ anona squamosa)*

Cette espèoe supporte bien la chaleur.

C'est la seule espèce cultivée donnant une production au Niger»

Fruit en foime de coeur à pulpe blanche sucrée. A greffer sur

Annona réticulata aTin d'obtenir une production plus tt5t*

AHO_NA SEIIEGALinrJJo; espèoe spontanée au Niger produisant pendant la

saison des pluies-

formes de Goyave

Caramhole

'LEJURAKBOLIER

Arbre de plus de 3ra poussant bien au Higer. Le fruit est muai de 5 7

côte» saillantes à chair acidulée riche en Vitamine 0» Xultiplication

par semis et par marcottage La pépinière de Yantala^Kiamey) multiplie

cette espèce—

ILE SAD^KIERk ou myrobolanier-

Arbre ornemmntal donnent beanooup d'ombre dont les feulllee rougissent en

saison sèche. Le fruit contient des anandes consommables,A planter au Higer—

IfrE FÏGUIEBk

Arbre à vulgariser donnant des fruits en grande quantité en conditions

normales de culture. Le fruit peut titre consommé frai» ou t!tre sèche

pour la conservation.

Multiplication par: Bouturage-(en saison des pluies). eb Drageonnage.

Il est très sensible aux Nématodes-

Le Fruit est riche en oalcium,suore, fer et cuivre.

IL'AJUCAHDIERI

A planter en terre sableutte et caillouteuses*

La partie pulpeuse du fruit est consommée fraîche ou est utilisée

en oonfiture ou pour fabriquer un jus fermenté. A planter dans le sud

du Kiger.

La noix de oajou de forte densité est oonsommée aèchée. On peut en extraire

une huile. Le séchage se fait par grillage en oylindre rotatif»

Moltiplioation poserais à 10 an de profondeur avec la tige dirigée ver le

haut* Germination èa 3 semaines.

Repiquage après 2 mois. Plantation après huit ou 10 mois à 5^ de distance ad

minimum • Fructification après 4 ans. Les arbres greffée plus grande et

robustes donnent plus tôt soit après 2 ans. On utilise la greffe en

écusaon*

Cette espèce peut Être également considérée comme" forestière". Seuls des

apports d'eau suffisant la rendront productrice de fruit en quantité

notable.

La technologie d'extraction des divers produits du fruit est au

point et fait l'objet d'une industrie importante dans lec Zones de plantation intensive. L)p

Figue

Grenade

(Mozambique— Tanzanie— Madagascar)- Ou trouve beaucoup de peti tes

p l an t a t i ons dans l e Nord du Bén in

LE GRENADIEK

Grand arbuste donnant des fru i ts (baie) g lobuleux

rouge-bri l lant couronné par le oalioe» Le frui t es t rempli de

graines dures recouvertes d fune pulpe ju teuse rouge ou rosé acide

e t . as t ringente—

Pousse b ien en Zone chaude et sèche» Après une première ta i l le ,

concerner 3 ou 4 branches chQirpe-rjfcîères et supprimer les -rejets de

de la t ig e p r inc ipa le e t oeux venan t d es rao ines» Mult ip l icat ion

par aemis , bou turage ou marco t tage» Les marcot tes donnent de

meilleurs rendements. Plantation à 4m de distanoe ou en haie à 1

f50m»

product ion après 3 ans» Cuei l l i r avant maturi té aveo un couteau»

Ne pas arracher. Continue à mûrir pendant la période de conservation

permettant une amél io ra t ion de la qua l i té»

LE TAMARINIER

Bien connu au Nigerj o ' es t un a rb re à p lante r pour ses f ru i t s e t

l ' ombre qu ' i l peu t donner» I I p rodu i t des gousses à pu lpe no i râ t re

3ucrée- et acide employées pour fadre des jus et de la

confiture. C ' e s t un pu rga t i f doux

;LA VIGNE |

Espèce g r impan te qu ' i l f au t mun i r d ' un suppo r t . Les f ru i t s son t rassemblés

sur une grappe dite " grappe de raiein "• II existe de nombreuses

varié tés à consommer lorsque les grains sont mûrs et des varié téa u t i l i s ée s

pou r f ab r ique r l e "VIN " ap rc s f e rmen t a t i on du j u s .

Au Niger la production es t moyenne mais cet te espcoe mérite d 'ê t re cul t ivée non seulement pour les f ru i ts mais également pour l 'ombre qu 'e l le

peu t appor te r p rès des hab i t a t s»

La multiplication o'effeotue par " boutures "»

On doit procéder à 2 tailles par au:

—Une après l'hivernage—

—Une après la saison froide-

La pépinière fruitière de ÏAKTALA à NIAMEY multiplie une variété de VIGNE.

pieds de vigne et leur support en tonnelle

grappe de Raisin

LE BANANIER

II est constitué d'un rhizome donnant des rejets assurant la multiplication de l'espèce. Un rejet donne une tige dont les feuilles sont imbriquées les unes dans les autres (engainantes). Au Niger on peut planter le genre Musa nana et sinensis donnant de petits fruits parfumés.

Culture : Meilleure situation : nappe à 80 cm de profondeur. Planter des rejets ayant une base renflés et des feuilles étroites et provenant de souchesdont on connait les performances. Couper les racines autour du rejet. Distances 2 x 2 . Choisir une terre bien drainée mais ayant un bon pouvoir de rétention. Apporter beaucoup de matière organique au moment de la trouaison. A la plantation le collet doit se trouver au niveau du sol ou au plus 10 cm sous le niveau du sol. Ne laisser que 3 rejets par souche plantée. Ces rejets se trouvant à des stades différents d'évolution. Un apport d'engrais complet 3 ou 4 fois par an ( 2 kg par an et par souche) hâtera la production. La floraison a lieu 10 mois après la plantation et la première récolte 4 à 5 mois après floraison suivant les apports hydriques. Le bananier est sensible aux vents. Les rendements et les besoins importants an eau ne peuvent permettre la culture industrielle.

Ennemis :

- Nématodes sur racines

- Charançon du Bananier (Cosmopolites sordidus)

Les larves creusent des galeries dans les souches.

Schéma d'une souche de BANANIER

pédoncule floral

zone femelle

rejet zone maie

bulbe

L'ARBORICULTURE

au NIGER

Problèmes actuels

Les problèmes hydriques:

Le fait de ne pas pouvoir assurer des irrigations régulières dans

la plupart des sites arboricoles Nigériens, entraîne une mortalité

importante ou une stagnation des vergers.

En effet, un manque d'eau pendant une période, s'il n'entraîne pas la mort, affaiblit l'arbre, qui devient sensible aux attaques parasitaires, principalement virales et cryptogamiques.

Les problèmes sanitaires:

Les "flétrissements" et maladies dites de 'dégénérescence' prennent un, grand développement. Dans les pépinières, on arrive à des taux de mortalité supérieurs à 50%.

De ce fait, on assiste à une offre de plants très inférieure à la demande au niveau des pépinières.

Le problème des semences:

Le manque de semences de porte-greffes necessi te des commandes en Côte d'Ivoire notamment, à un prix élevé.

Les sernenciers de Gabougoura ne produisent pas de façon régu-lières pour des raisons hydriques et la présence d'un horizon dur à faible profondeur.

Le gaspillage des demandeurs :

Trop d'acheteurs cherchent à acquérir beaucoup de plants alors qu'ils ne leur est pas possible d'assurer la plantation dans les délai s normaux et; que 1 ' absence d ' une étude sérieuse sur les apports d'eau nécessaires compromet la survie des plantations, surtout 1 es premi <>ros années.

La déficience dos facteurs de production:

- irrégularités des apports hydriques.

- apports de matière organiques faibles ou nuls

- apports minéraux très irréguliers.

Chiffres approx ima t i fs concernant le prix du kil o de mangues greffées.

Résultats enregistrés en 1985: prix par kilo

- 1'importateur paye au producteur 70 f

- frais de transport et divers 12Q f

- prix de revient grossiste 190 f

- prix de vente au premier détaillant ?25 f

" ' " " " revendeur 2lx5 f

au dernier revendeur 300 f

Ce dei~nier bénéficiant de: 4S f