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R p u b l i q u e d u M a l iU n P e u p l e - U n B u t - U n e F o i MI NI S T RE DE l DUCAT I ONNAT I ONAL E UNI VERSI TDEBAMAKO Facult de Mdecine de Pharmacieet DOdonto-Stomatologie ANNEE : 2004-2005Thse N.. ETUDEDELAQUALI TE PHYSI CO- CHI MI QUEET BACTERI OLOGI QUEDEL EAU DESPUI TSDECERTAI NS QUARTI ERSDUDI STRI CTDE BAMAKO THES E Prsente et soutenue publiquement le 20 Avril 2005 Devant la Facult de Mdecine, de Pharmacie et dOdontostomatologie Par Kassim Coulibaly Pour obtenir le grade de Docteur en Pharmacie (Diplme dEtat) Jury Prsident : Professeur Moussa HARAMA Membres : Professeur Gaoussou KANOUTEDocteur Adama Diawara Codirecteur : Mr Abdoulaye KONE Directrice :Madame Maiga Fatoumata SOKONA DEDICACES Cette thse est ddie tous ceux qui dpensent pour la sant. Quils comprennent par ce travail que la sant est un droit les dpenses de sant sont un devoir et quil faut chercher les rduire le plus possible tant que nous le pouvons Jeddiecette thse Autout puissant ALLAHle clment et qui manifeste sa clmence Auprophte MOHAMEDque la bndictionet salut de Dieu soient sur lui Mesgrandsparents Votre souci pourfaire de vos descendants des hommes vous obligeait vous surpasser. En cet instant ma pense va vers vous.Que Dieu le tout puissant vous accueille dans sa misricorde. A mon preVous avez fait dnormessacrifices pour vos enfants et vous navez jamais cess de nousprodiguer desconseils pour le droit chemin. Que votresimplicit, votre disponibilit, et votrerespect pour les autres me servent dexemples. A ma mre Les mots memanquentpourvous qualifier, tout ce quejaurais dire ne saurait, exprimer fond tout le sacrifice etlendurance que vous avez du subir pour nous lever. Je vous demande pardon et vos bndictions nuits et jours. Je ne saurais jamais vous remercier assez.Seul Dieu peut vous gratifier de tout ce que vous avez fait pour nous . Que Dieu le tout puissant vous accordelongue vie , bonne sant et bonheur nos coteset quil puisse me donner les moyens ncessaires pour affronter les preuves de la vie ; AMEN !

A mon oncle et tante docteur Manifa mdecin chef Sgou et son pouse : votre affection et vos bndictions constantes mont jamais fait dfaut .Que ce travail qui est aussi le votre vous tmoigne ma reconnaissanceetmonaffection A mes surs Vousnavez en aucun moment failli votre devoir. Mon affection pour vous est sans limite. Ce modeste travail est le symbole dun profond amour fraternel et un encouragement pour ceux qui luttent sur les bancs de lcole . A mes frres, cousins etcousines Pour remercier les uns pourtout cequils ontfait pour moi et encouragerles autres travailler. Votre soutien a sans doutet important pour le bon droulementde mes tudes . Soyezenremercis . A tous les collgues et promotionnairessoyeztoujours guids par desactions lucides ; couragedans la vie et bonne chance. A mon ami Fousseini Coulibalyprofesseur de mathmatiqueTu reprsentes tout pour moi; un ami , un conseiller, un confident, un consolateur, un frre,tumasacceptet aim.Quenoussoyonsaccepts et aimsparleprophteMOHAMED (P.S.L)etsonmatreALLAHle toutpuissant. R RE EM ME ER RC CI IE EM ME EN NT TS S

A ltat malien :Chre patrie, tu as fait de moi un homme clair. Ce travail est laboutissement dnormes efforts et de sacrifices consentis par toi. Je te mettrais au-dessus de toutes mes proccupations. A la mairie centrale et au haut commissariat du district de Bamako pour les renseignements fournis dans la plus grande simplicit. Au directeur du laboratoire de la qualit des eaux la Direction Nationale de lHydraulique Mr Abdoulaye Kon. Vous tes un de nos matresdont le calme, la simplicit et lamour constant du travail bien fait forcent notre admiration. Vous tes un homme bon, sympathique, affectueux. Vous avez tintress des le premier jour de notre rencontre par la ralisation de ce travail. Nous gardons un meilleur souvenir de laccueil qui nous a t reserv dans votre service. Veuillez accepter lexpression de mon profond respect. A tout le personnel du laboratoire de la qualit des eauxtous les stagiaires qui y sont passs au cours de mon sjour : pour votre contribution prcieuse ce travail, votre sympathie et votre solidarit mon gard. Que Dieu prserve lentente et la comprhension qui ont toujours exist entre nous ! Au personnel de la Direction Nationale de lhygine publique et de lassainissementpour leur disponibilit et leurs apports techniques pour la ralisationde ce travail. Atous mes matres et matresses de la premire anne de lcole fondamentale la terminale au lyce et tous les membres du corps professoral de la facult pour lintrt quils ont accord notre formation. A lensemble du personnel de la FMPOS, pour leur disponibilit constante. Quils trouvent ici nos vifs remerciements. A tout le personnel du Ministre des mines de lnergie et de leau pour leur contribution llaboration de ce travail. Trouvez ici nos vifs remerciements. A tout le personnel de lofficine Renaissance au quartier Mali ;pour vos conseils, vos encouragements, vos gentillesses et vos sollicitudes, recevez travers ce travail mon profond attachement et toute mareconnaissance. A toutes les personnes de prs comme de loin qui ont contribu llaboration de ce travail. A mes camarades de promotion, pour tout ce que nous avons partag, chang ensemble ces six petites annes. Que Dieu nous rservede trs belles surprises dans notre vie. A toutes les personnes de bonne volont qui ont contribu lamlioration de ce travail : pour toute laffection et la tendresse que vous avez manifest mon gard, laquelle jexprime mes remerciements. A tous mes amis, collgues de la FMPOS et dautres facults, toute ma gratitude pour lesprit de collaboration dont vous ne cessez de me faire preuve. A mes oncles, tantes, cousins et cousines pour votre courtoisie, votre sympathie et votre solidarit mon gard. A mon tuteur , tonton Drissa Doumbia et famille, pour votre respect et considration mon gard durant ces quelques annes que nous avons eu passer ensemble, en guise de reconnaissance. A mon tuteur , oncleentrepreneur SANGARE et son pouse Nn , pour votre affection et vos bndictions mon gard. Que ce travail qui est aussi le votre vous tmoigne ma reconnaissance et mon affection. A monsieur TOUREEdemondet son pouse BADALABOUGOUSema I pour leur conseils et pour leur solidarit mon gard, en guise de reconnaissance. A tous les ressortissants de Sgou, ce travail est aussi le votre . A mes frres et surs, neveux et nices : vos soutiens sans rserve et vos encouragements mont permis daffronter beaucoup dpreuves. A Mr Mamadou Sananta Diarra et Mr Amadou Zanga Traore professeur lcole Nationale dIngnieurs : je ne trouve pas de mots pour exprimer mes sentiments votre gard, je vous dirai simplement merci pour tout ce que vous avez fait pour moi la ralisation de ce travail Au chef du personnel de lHpital du Point G, pour vos conseils tout au long de notre cycle universitaire.AnotreMatreetprsidentdujury Professeur MoussaHARAMA Professeur de chimie organique C`esL un grund Ionneur que vous nous uccordez en uccepLunL de bIen vouIoIr prsIder ce jury muIgr vos muILIpIes occupuLIons. Vous uvez cuILIv en nous Ie sens du LruvuII bIen IuIL eL Iu rIgueur duns Iu dmurcIe scIenLIIIque. C`esL IcI I`occusIon de vousrendre ceL Iommuge ,de vous dIre combIen de IoIs nous uvons LsduILs pur voLrerIgueur scIenLIIIque, uInsI que vos quuIILs IumuInesquI IonL de vous un Iomme Iors du commun. Nous Lenonsu vous remercIer pour voLre dIsponIbIIIL consLunLe eL pour vos conseIIs sI prcIeux. VeuIIIez uccepLer cIer muLre I`expressIon de noLre sIncre udmIruLIon eL noLre proIonde reconnuIssunce. Merci cher Matre AnotreMatreetjuge

0octeurAdama 0AWAFA Che]de 0vsonAssurcnceQuclt et Econome duMdccmentc lc 0recton de lc Phcrmcce et du Mdccment. CIer muILre, voLre dIsponIbIIIL, voLre couruge, voLre courLoIsIe, voLre sImpIIcIL, uussI bIen uu servIce qu`u Iu IucuIL LmoIgnenL voLre norme soIIIcILuLIon. Nous uvons upprcI u su jusLe vuIeur vos conseIIs cIuIrs. Nous n`uvons pus L surprIs de vous voIr uccepLer suns dIIIIcuIL uucune de sIger u ce jury. Nous vous remercIons cIer muILre LouL en vous demundunL purdon eL voLre bndIcLIon. MercicherMatre A notre Matre et juge Professeur Gaoussou Kanout Responsable des cours de Chimie Analytique, de Chromatographie et dAnalyse instrumentale la FMPOSDirecteur du laboratoire National de la sant. CIer muILre, nous uvons eu Ie prIvIIge de bnIIcIer comme LunL d`uuLres de voLre suvoIr IuIre eL voLre suvoIr Lre.

VoLre rIgueur scIenLIIIque eL voLre IucIIIL de IuIre pusser Ie messuge nous onL beuucoup murqu uu cour de noLre cycIe unIversILuIre.

CIer muILre vos exceIIenLes quuIILs IumuInes eL scIenLIIIques seronL pour nous une rIrence. Nous compLons beuucoup sur vos conseIIs LouL uu Iong de noLre vIe eL nous vous demundons voLre purdon eL vos bndIcLIons. Merci cher Matre

A notre Matre et codirecteur de thse Monsieur Abdoulaye KONE Directeur du laboratoire de la qualit des eaux A la Direction Nationale de lHydraulique. CIer muLre, nous sommes Ieureux de vous compLer purmI ce jury. VoLre sens Iev du devoIr bIen IuIL eL voLre rIgueur scIenLIIIque IonL de vous un DIrecLeur de servIce compLenL eL responsubIe. Vous uvez L InLress ds Ie premIer jour de noLre renconLre pur Iu ruIIsuLIon de ce LruvuII . Nous gurdons un meIIIeur souvenIr de I`uccueII quI nous u L revers duns voLre servIce. En deIors de voLre ussIsLunce scIenLIIIque eL voLre souLIen muLrIeI, vous uvez L un bon pre pour moI uu cours de noLre coIIuboruLIon. Trouvez IcI cIer pupu I`expressIon de mon proIond respecL. Merci cher Matre A notre directrice de thse

Madame MAIGA Fatoumata SOKONA Ingnieur de Gnie Sanitaire spcialise en Science de lenvironnement, charge des cours dhyginedu milieu la FMPOS, et du programme Eau Assainissement la reprsentation de lO.M.S.au Mali. Je ne suuruI IcI vous remercIer suns voLre permIssIon. Je ne LrouveruI cerLuInemenL pus Iu IormuIe pour vous exprImer mu reconnuIssunceeL mon enLIre gruLILude pour voLre souLIen LoLuI, LunL duns Iu concepLIon que duns Iu ruIIsuLIon de ceLLe LIse. Vous Les d`une rIgueur, d`un sens socIuI Iev Iors du commun . PussIonne du LruvuII bIen IuIL, soucIeuse pour I`umIIoruLIon de Iu quuIIL de Iu scIence surLouL voLre umour pour Iu nuLIonpour noLre IormuLIon eL mme pour noLre russILe. Vous Les pour nous une source InpuIsubIe de connuIssunce de suvoIr IuIre eL surLouL une rIrence u suIvre. En uccepLunL de dIrIger ceLLe LIse, une IoIs de pIus, muIgr vos muILIpIes occupuLIons vous nous Ionorez cIre TANTE. VeuIIIez uccepLer mes reconnuIssunces IespIus sIncres. MerciMadame ABREVIATIONS Alc : Alcalinit Coli.Totaux :Coliformes totaux Coli.Fecaux :Coliformes fcaux C.R.D.I: Centre de Recherches pour leDveloppement International du Canada D.N.H : Direction Nationale de lHydraulique D.N.H.P.A : Direction Nationale de lHygine Publique et delAssainissement E.D.M :Energie Du Mali E.D.T.A: Acide Ethylne Diamine Ttracetique E.N.I: Ecole Nationale dIngnieur F.M.P.O.S: Facult de Mdecine, de Pharmacie et dOndoto - Stomatologie HCO3-: bicarbonate de calcium K+ : ion potassium m : mtre m3 : mtre cube mg : milligramme ml : millilitre mg/l: milligramme par litre % : pourcentage Na+ : ion sodium NO2- : nitrates NO3-:nitrates NH4+

: Ammoniaque O.M.S: Organisation Mondiale de la Sant pH: potentiel dhydrogne UCV : Unit de Couleur Vraie UTN : Unit Nephelomtrique de Turbidit s/cm: microsiemens par centimtre SO42- : ions sulfates T.D.S: solides Totaux Dissous SOMMAIRE pages INTRODUCTION ....1 CHAPITRE I les ressources en eau 1-Cycle de leau...............................................................................................3 2-Critre de choix pour limplantation dun point deau souterraine.............43-Gnralit sur la pollution de leau..4 4-Normes de la qualit de leau.......................................................................6 5-Risqueslies lamauvaisegestion.........................................................96-Gestiondesrisques..10 7-Evaluation des risques11 CHAPITRE IIMthodologie1-Cadre de ltude.122-Type et priode de ltude..123-Population dtude.124-Dfinitions opratoires...125-Echantillonnage..136-Plan de collecte des donnes..156-1Etude chimique156-2Examen bactriologique..19 7-Plan danalyse.....23 CHAPITREIIIRsultats Rsultats...............................................................................................24 CHAPITRE IV Commentaires et Discussions Commentaires et Discussions...33 CHAPITREVConclusion et recommandations Conclusion36 Recommandations38 CHAPITRE VI RsumRfrences Bibliographiques Rsum..40 Rfrences Bibliographiques42 ANNEXES INTRODUCTION INTRODUCTION Leau est essentielle pour la vie, cependant elle peut tre aussi une source de maladie. Daprs unrapportdelOrganisationMondialedelaSant cinqmillionsdenourrissonsetdenfants meurentchaqueannedemaladiesdiarrhiquesdueslacontaminationdesalimentsoude leau de boisson.(23) Laconsommationduneeaupotable,facteurdterminantdanslaprventiondesmaladies liesleau,doitbnficierduneattentionparticulire.Eneffet,leaudestinela consommationhumainenedoitcontenirnisubstanceschimiquesdangereuses,nigermes nocifs pour la sant.AuMali,lamajoritdesmnagesutilisentleauprovenantdespuitspublicscielouvert (38%),despuitsindividuelsnonprotgs(14%).Conjuguelinsuffisancedesouvrages dassainissementetlamconnaissancedesrgleslmentairesdhygine,lutilisationdeces puits favorise la propagation des maladies fco-orales (sources EDS III ). Le milieu rural est plus expos avec 56% de mnage dutilisant des puits traditionnelsBamakoestcommetouteslescapitalesdesEtatsdelAfriquetropicale,quipeen installationsproduisantdeleaupotable.Maiscelles-cinedesserventquunepartiedes quartiersdelavilleetlemtrecubedeaurevientcherenraisondesconditionsdela distribution. Cest ainsi quune part importante de la population utilise leau des puits dont la qualitestproccupante.SelonleprojetdalimentationeneaupotabledeBamako,la rpartition globaledes sources dalimentationpour le District de Bamako en 1998 est de 41 % pour les eaux souterraines (24). Presque chaque concession Bamako dispose dun puits.Lafaiblecouvertureeneaupotableetlescomportementsrisquesdespopulationssont loriginedesmaladiesgravestellesquelafivretyphodeetparatyphode,ladysenterie amibienne et la poliomylite. Ces facteurs ont favoris lapparition des diffrents pisodes de cholera que le Mali a connurespectivement en1971, 1985, 1986, 1995, 2001, 2003 et 2004. PlusieurstudesralisesdansledistrictdeBamakoparmilesquellesonpeutciterprojet UFAE2004 ;TraoretSanogo2003 ;AlphaetSanogo1987 ;lebulletindalertesurla qualitdeseauxdelanappesuperficielledeBamako :N1fvrier2002N2juillet2003 ; N3dcembre2003ontmontrquelaplupartdespuitssontpollus.Limplantation,la construction et la surveillance dun systme dalimentation en eau doivent tre de rigueur afin de minimisertout risque de pollution. Notre tude sintresse la pollution de leau de puits, ellenouspermettradedgagercertainescausesdelapollutiondeceseaux,defairedes propositionspermettantnospopulationsdobserverdesattitudesgarantissantlaqualitde leaudeconsommation.Nousespronsquelesrsultatsissusdecetravailpermettrontde sensibiliserlesdcideurspourunemeilleureapplicationdesnormesdeprotectiondespuits envuedelarductiondelincidencedesmaladiesliesleaunotammentlesmaladies diarrhiques comme le cholra. Ainsi nous nous sommes fixs comme objectifsObjectif gnral-Etudierlaqualitphysico-chimiqueetbactriologiquedeleaudespuitsdecertains quartiers du district deBamako. Objectifs spcifiques-Faire lanalyse de lasituation des puits dans les zones retenues -Analyser les paramtres physico-chimiques et bactriologiques -Dterminer les lments prsentantun risque pour la sant -Faire des propositions damlioration de la qualit des eaux des puits. R E S S O U R C E S E N E A U CHAPI TREI LES RESSOURCES EN EAU 1 Cycle de leauLeau,lmentsoustroisformes(liquide,ltatgazeuxetsolide),parcourtuncycleternel. Lvaporation lente et incessante des fleuves, des lacs et des mers provoque la formation dans lahauteatmosphre,denuagesquiparcondensationsetransformentenpluie.Unefraction des eaux de pluie ruisselle la surface du sol et va grossir les cours deau et les lacs, do elle estsujettedunepartlvaporationdautrepartlinfiltrationtraverslesol.Unepartie deseauxdinfiltrationestrepriseparlavgtationquellealimenteavantdtrerejetedans latmosphrecestlvapotranspiration.Lautrepartiesaccumuledanslesoussolpour formerdesnappessouterrainesqui,leurtourpeuventformerdessourcesmergentesla surface du sol (15). Nuages Prcipitation (air frais) Evaporation Prcipitation (air chaud) Evaporation Ruissellement Evapotranspirationpar(formation deau de surface) les plantes Infiltration deau souterraine formation deau souterraine De ce cycle nous pouvons dgager trois sources dapprovisionnement en eau. aLeseauxdepluie :leseauxdepluiepeuventtrecollectespartirdestoituresdes maisonsdansdesrcipientsoudansdesimpluviums.Alorigineceseauxsontpuressurle planmicrobiologique,maissurleplanchimique,illeurmanquesouventcertainslments indispensables la sant comme le sodium, magnsium, manganse, fer, iode (15). b Les eaux de surface : composes deaux de mer, de fleuve, de rivire, de marigot,ces eaux couvrent la terre. La terre plante bleue en raison de la prsence deau ,97,5% de celle-ciconsiste toutefoiseneausaledont lessentielleestdansles ocanset 2,5% seulement en eaudouce(AMH journe mondiale de leau 2003). Grossies par les eaux de ruissellement elles reoivent toutes sortes de dchets contenant des germes nuisibles pour la sant. cLeseauxsouterraines :formesparleseauxdinfiltrations,leseauxsouterrainessont exemptes de pollution. Cependant elles peuvent, dune part tre contamines par la technique depuisage,laproximitdeslatrinesoudautressourcesdepollution,lemanquede protection, dautre part, elles peuvent tre charges par les lments ; eaux soumatres, (NaCl) eau dure (Ca++) ; eau frrigineuse (Fe++)2 Critre de choix pourlimplantation dun pointdeau souterraineLorsquon a choisir entre diverses sources dapprovisionnementen eau, la qualitde leau nedoittreluniqueconsidration.Ilfautgalementtenircomptedudbitdeleauetdela prennitdupointdeau.Comptetenuducouplevetdelinsuffisancedessystmes dadductiondeaulecaptagedeseauxsouterrainesaveclespuitsconstituentlunedes meilleures sources deau de boisson dans nos pays en voie de dveloppement condition que ces puits soient bien protgs.Engnral,lechoixdelemplacementdupuitsdoittrefaitparlesserviceschargsde lhydraulique en tenant compte des dsirs de la population, de lhydrogologie du terrain. Un puitsnepeutfournirdeleauquesilrencontreunenappe.Lesnappespeuventtrepartout mais leur qualit, leur dbit et leur profondeur sont trs variables (3). On rencontre des nappes captives et des nappes libres. Lanappecaptiveaussiappelenappeartsienneestunenappe aquifre qui est confine entre deux couches impermables.Lanappelibreaussi appele nappe aquifre est une formation gologique permable et sature deau. 3 Gnralit sur la pollution de leauDe nos jours, les problmes de pollution constituent un danger de plus en plus important pour lhomme. Parmi ces problmes, la contamination de leau se pose avec acuit. En effet, leau est affecte de faon croissante par des matires minrales et organiques et mme des micro-organismes dont certains sont pathognes et donc dangereux pour la sant. Leausouterraine,quiestjugelapluspotable,estlaressourcelapluscourammentutilise dans les pays en dveloppement. Cependant, cette eau est aussi trs vulnrable la pollution, et sa protection simpose tous les niveaux. Pollution des eaux souterraines : Bienquesetrouvantenprofondeur,ceseauxsouterrainespeuventtrepollues.Malgrles nombreuxfiltragesquesubissentleseauxsouterrainesilesttoujourspossiblequelles contiennentdesbactriesoudeslmentsindsirables.Eneffet,lespuitssontgnralement pollus par : -la pntration dimpurets par les ouvertures -la contamination par la prsence de fosses septiques -les fuites des conduits dgouts -linfiltration des dpotoirs ou les terrains denfouissement -les activits menes au tour du puits Aveclapluieleseauxsontentranesenpartieparruissellementsetenpartiesinfiltrent contribuant la recharge de la nappe, mais aussi sa pollution par lentranement des matires organiques et minrales de la surface. La pollution est une dgradation de la qualit de leau. Lanalyse chimique dune eau rvle la prsence de certains lments en solution ou en suspension. Ce sont la qualit et la quantit de ceslmentsqui,dunepartdfinissentuneeau,etdautrepartprcisentetlimitentson emploi aux divers usages : alimentation , besoins mnags, besoins industriels, irrigation, Dans ces conditions il faut toujours envisager un traitement. 4- Normes de la qualit des eaux Une eau de consommation ne doit pas contenir de germes des maladies transport hydrique, de substances toxiques ni de quantit excessive de matires minrales et organiques. Elle doit parailleurs,trelimpide,incoloreetnepossderaucungotouodeurdsagrable.En outre leaupotabledoitcontenirsansexcsuncertainnombredlmentsminrauxdontla prsenceluiconfreunesaveuragrablelexclusiondeceuxquiseraientlindicedune contamination ainsi que toute substance toxique (6) Au Mali, il nexiste pas de normeofficielle pour la qualit de leau de boisson . IlconvientderappelerquepourlinstantsontpratiquesauMali,lesrecommandationsde lOrganisation Mondiale de la Sant (O M S) relatives la qualit de leau de boisson. Ainsi pour notre tude nous nous rfrons aux normesdelOMS dans les tableaux qui suivent Tableau I qualit physico-chimique de leau de boisson ( Directivede lOMS 2002) Elments Valeurs indicatives en mg/l Cuivre. Cyanures Fluorures Manganse. Mercure. Nitrates .. Nitrites .. Ammoniac Plomb Chlore Couleur. Turbidit Aluminium. Chlorure.. DuretFer. pH. Sodium.. Sulfates. Solides totaux en solution Zinc.. 1 mg/l 0,07 mg/l 1,5 mg/l 0,1 mg/l 0,001 mg/l 50 mg/l 3 mg/l 15 mg/l 0,01 mg/l 5 mg/l 15 UCV (unit de couleur vraie) 5 UTN (unit de turbidit nphlomtrie) 0,2 mg/l 250 mg/l - 0,3 mg/l 6,5 8,5 200 mg/l 250 mg/l 1000 mg/l 3mg/l Tableau II qualit bactriologique de leau de boisson( Directive de lOMS 2002) OrganismesLes valeurs indicatives Remarque A-/Toutesleseauxdestinesla consommation : E. Coli ou bactries coliformes Thermotolrantes 0 0 Nondtectablesdansun chantillon de 100 ml B-/ Eaux traites lentre du rseau de distribution : E.Coli ou bactries coliformes Thermotolrantes Coliformes totaux 0 0 10 Nondtectablesdansun chantillon de 100 ml Nondtectablesdansun chantillon de 100 ml C-/Eauxtraitesdanslerseaude distribution : E. Coli ou bactries coliformes Thermotolrantes Coliformes totaux 0 0 10 Nondtectablesdansun chantillon de 100 ml Non dtectables dans un chantillon de 100 mlDans les installations importantes lorsquun nombre suffisant dchantillons sont examins, on ne doit pas trouver de coliformes dans 95 % des chantillons prlves sur une priode de 12 mois 5-Risqueslis la mauvaisegestion de leau Leaucontamineparlesexcrtaestsusceptibledetransmettrelesmaladiesgastro-intestinales. En effet la pollution fcale peut introduire dans leau de boisson des risques : *Acourttermelorsquelessourcesdepollutionsonturbaines,ilsagitdudversement incontrl de teinture, des eaux domestiques etcIl peut arriver que ces eaux soient vacues vers des puisardsqui sont en communication directe avec la nappe. *Amoyentermelorsquelessourcesdepollutionsontindustrielles.Ilpeutsagirdes industries polluantes par leurs dchets. *A long terme avec le dveloppement agricole , les produits utiliss dans le butdamliorer les rendements agricoles . On peut citer :les engrais, les pesticides etc Lesdiffrents risques de leau sont : le risque dingestion ou risque directe ; risque de contact etlerisqueindirect.Leprilfcalpollueleauparlesexcrmentsdanslesressources aquatiques,directementlorsquecelles-cisont de surface(rivire, lac, ), ou par infiltrationde la nappe phratique. Le ruissellement des eaux de pluies, lessivant les solsla collecte ou le stockage de leaude boisson peuventaussitredes occasionsde souillure fcale de leau. Lespathologiesliesleaupeuventtredoriginebactrienne,virale ,parasitaire,liesaumanque deauet lies laprsence de substance chimique dansleau.(6) : a-Maladiesdoriginebactrienne :Leseauxpeuventtransmettreuncertainnombrede maladies dorigine bactrienne. On les cite avec les diffrents germes en cause : -Le cholra (vibriocholerae) -La fivre typhode et gastro-entrite (salmonella typhi et E. Coli) -Schigellose (shigella spp) -La tuberculose (mycobacterum tuberculosis). bMaladiesdoriginevirale :Auxcotsdesmaladiesdoriginebactrienne,nousavons des maladies virales. On peut citer : -la poliomylite-les hpatites virales et entrovirus. c - Maladies dorigine parasitaire : En plus des maladies dorigine bactrienne et virale, on trouve les pidmies dorigine hydrique dues des parasites exemple lankylostomose, la dracunculose, le tniasis etc dManquedeau :Labsenceoulararetdeleauestloriginedenombreuses pathologies.Lhyginedfectueusefavoriselamultiplicationetlatransmissiondespoux ,de la gale. Elle cre aussi des conditions favorables pour certaines pathologies cutano-muqueuses . e- Maladies lies la prsence de substance chimique dans leau :La fluorose qui est due uneintoxicationchroniqueparlefluor .Lesaturnismequiestlensembledes manifestationsduesuneintoxicationparleplomb .Lhyperthyrodie,etla methomoglobine provoquent des troubles graves, par altration de lhmoglobine du sang etformationdemetha-hemoglobinetoxique(4)pouvantconduirelasphyxieetlamort sil ny a pas de traitement (4). 6-Evaluationdes risquesPourvaluercesrisquesuncertainnombredindicateursdecontaminationfcaleontt retenus.Oncitelesorganismescoliformesquisontlescoliformestotauxetlescoliformes fcaux (thermotolrant).coliformes totaux : Il sagit de citrobacter, enterobacter et Klebsilla. Il ne devrait pas y avoir de coliformes dans les eaux pures. Si tel tait nanmoins le cas, il faut envisager deuxpossibilits :soituntraitementinefficace,soitunecontaminationpostrieureau traitement.Coliformesfcaux(thermotolrant) :cesontdescoliformescapablesdefermenter 44cdugenredEscherichiaet,dansunemoindremesuredessouchesoccasionnelles dEnterobacter,lacitrobacteretdeKlebsiella.Lescoliformesfcauxsontintressantscar un trs grand nombre dentre euxvivent en abondance dans les matires fcales des animaux sangchaudet de ce fait , constituentdes indicateurs fcaux de la premire importance. Par ailleurs, leur rsistance aux agents antiseptiques et notamment le chlore etsesdrivsestvoisinedelarsistancedesbactriespathognesvis--vis desquellesce type de traitement est instaur.Ilsen suit que la prsence, de ces micro-organismessoitconsidrecommesuffisantepouraffirmerlanaturefcaleetleur prsencedansleaudepuitsdoittreinterprtecommelindicedunesituation dangereuse.Cestpourquoi,dupointdevuepratique,ilfautconsidrerjusqupreuve de contraire que tous les coliformesobservs sont dorigine fcale (20) 7 Gestion des risquesSurveillance Lasurveillancedelaqualitdeleaudeboissonpeutsedfinircommetant lvaluationetlasupervisioncontinuesetvigilantesdupointdevuedesant publique de la salubrit et de lacceptabilit des approvisionnements publics en eau de boisson . Cette surveillance comporte-Contrlergulierdelaqualitpourvrifierqueletraitementetla distribution sont conformes aux objectifs tablis et la rglementation -Surveillancegnralementintervallesspcifis,delensembledurseau dedistributiondepuislasourcejusquauxconsommateursdupointdevue dela scurit micro biologique. (21) Enqutes sanitairesLenqutesanitairecestuneinspectionetunevaluationsurplaceparunepersonne qualifie,detouteslesconditionsdinstallationetpratiquestouchantlerseau dapprovisionnementeneauquipourraienttreloriginededangerpourlasantdu consommateur. Tous les systmes de distributions doivent tre rgulirement inspects par les spcialistes.Leschantillonsdoiventytreprlevsnotammentauxfinsdesexamens microbiologiquesetchimiques.Parailleursuneenqutesanitairesimposepourpermettre uneinterprtationvalabledesrsultatsdelaboratoire.(21) 8-Traitement des eaux souterrainesLeseauxsouterrainesquiontunecompositiontroitementlieauxterrainsquiles contiennentsontleplussouventexemptesdegermespathognes.Cestpourquoiondit quellessontnaturellementpures.Nanmoins,lazonedecaptagedoittreprotgeparune rglementationefficaceetprendredesprcautionspourviterunecontaminationdeleau dans le rseau de distribution. Lorsque une protection continue ne plus tre garantie du point decaptageaupointdeconsommation,ilestimpratifdeprocderunedsinfectionetde maintenir une concentration de chlore rsiduel suffisant.Le traitement comportera lune ou la totalit des tapes suivantes : Sdimentation :cestletraitementleplussimple.Ilconsistestockerleau dans les rservoirs pendant un bout de temps plus ou moins long. Les matires en suspension se dposent Floculation : la sdimentation est favorise par laddition de ractifs chimiques floculants comme le sulfate dalumine le floc qui en rsulte peut liminer dans de bonnes conditions les bactries prsentes. Ladcantationetfiltration :onavaitautrefoisrecourslafiltrationlentesur sable fin, directementapplique leau brute. Actuellement les eaux brutes subissent dabord un traitement de coagulation puis de dcantation et leur filtration devient alors trs rapide. Strilisation :elleconstitueltapefinaledutraitement.Elleestdestine inactiverlesmicroorganismes,pathognesounon,quinontpastretenusaucourdes oprations prcdentes. Le procd le plus rpandu est la chloration. ME T H O D O L O G I E CHAPITRE II 1-)Cadre de ltude LaugmentationspectaculairedelapopulationdeBamakoaprovoqule dveloppement anarchique du District avec la multiplicationet lextension des quartiers spontans la priphrie. Les difficults dapprovisionnement de ces quartiers eneau potable sont considrables. Avec untauxdaccroissementannuelde4,2%entre1987et1993,obtenulorsdurecensementde 1993,et de 6,4% aprs 1993, la population de Bamako a atteint en 19941.183.093 habitants et 1.613.330habitants en lan 2003, contre 677.883 habitants en 1987 soit une augmentation de 935.447 habitantsentre 1987 et 2003.(26) Ltude a t mene dans le District de Bamako , auLaboratoire de la qualit des eauxde la DirectionNationale de lHydraulique(D.N.H). Service rattach la D.N.H, le Laboratoire de la qualit des eaux qui a pour rle principal de veillersurlaqualitdeleaudeconsommationdansnotrepays,estcreparlOrdonnance n90-51/PRM du 04 septembre 1990. Il a t mis en place par coopration canadienne et plus prcisment par lAgence Canadienne pour le dveloppement international en 1978-1981. De partlimportancesociosanitaireetconomiquedesressourceseneau,leLaboratoire intervient ainsi dans un domaine trs important du dveloppement de notre pays.2-)Type etpriode de ltude CetravailestunetudetransversaleBamakosurlaquestiondelaqualitphysico-chimiqueet bactriologiquede leau du puits. Elle est ralise sur une priode allant du mois de mars 2004 au moisde dcembre+ 2004,couvrantlesdeuxprincipalessaisonsdelanne ;saisonsche(tiage)etsaisondes pluies(crue).3-)Population dtudeLtude a port sur 45 puits ordinaires rpartisdans 31 quartiers du District de Bamakopuitstraditionnelsnonprotgs ( 95% des puits de notre tude ) puits ordinaires avec margelles seulement ( 5% des puits de notre tude)4-)DfinitionsAdductiondeau :cestunsystmedapprovisionnementeneauetdont lexploitation se fait avec les bornes fontaines.Traitement : cest lensemble des procds utiliss pour rendre une eau potable. Maladiesdoriginehydrique :cesontdesmaladiesliesleausoit :paringestion, par le contact ou par le fait que les vecteurs ou les htes intermdiaires vivent ou se dveloppent dans leau. Contaminant :toutagentbiologiqueouchimique,toutematiretrangreoutoute autresubstancentantpasajouteintentionnellementleau,auproduits alimentaires et pouvant compromettre la scurit ou la salubrit . Micro-organisme :toutorganismevivantmicroscopiquesusceptibledtrecausede maladieoudaltrationdeleauetdesdenresalimentairescommelescoliformes par exemple.Danger :contaminationdeleauetdesalimentsparunagentbiologique, biochimiqueouphysique,outatdeleauetdesalimentsayantpotentiellementun effet nocif sur la santNettoyage :liminationdessouillures,desrsidusdalimentsetdelasalet,dela graisse ou de toute matire indsirable.Dsinfection : rduction, au moyen dagents chimiqueset / ou physiques du nombre de micro-organismes prsents dans leau jusqu lobtention dun niveau ne risquant pas de compromettre sa scurit ou sa salubrit.Hygine :estlascienceetlartdeprvenirlamaladie,deprolongerlavie,de promouvoir la sant physique et mentale , de manire assurer le meilleur rendement de lindividu . Eaupotable :estuneeauquidoitrpondrecertainscritresphysico-chimiqueset bactriologiques qui la rendent apte la consommation. Puitsordinaire :puitscreusmanuellementlaidedunepioche,dunepelleetde tout autre matriel dexcavation , nest quun simple trou dans le sol , il peut tre de forme carre ou circulaire . Puitsindividuel : identique au puits ordinaire mais appartenant un individu . Puits collectif : identique au puits ordinaire mais appartenant une communaut. Pollution de leau : contact de leau avec un altragne , dgradation de la qualit de leau . 5-)EchantillonnageDanslecadredenotretude,nousavonseffectuautotal225prlvementsdont90 prlvementspourlanalysephysico-chimiqueet135prlvementspourlanalyse bactriologique. Tous ces prlvements ont t raliss dans 45 puits numrotsde 1 45.Chacundecespuitsafaitlobjetde5prlvementspendanttouteladuredenotre travail.Pourlaphysico-chimique :Les90prlvementssontrepartiscommesuite ; un prlvement dans chaque puits pendant la saison sche et un autredans les mmespuitsdurantlasaisondespluies,soitdeuxprlvementsdanschaque puits pendant les deux principales saisons 2004.Pourlanalysebactriologique :les135prlvementssontrepartiscomme suite ;unprlvementdanschaquepuitspendantlasaisonscheetdeux prlvementsdanslesmmespuitsdurantlasaisondespluies,soittrois prlvements dans chaque puits pendant les deux principales saisons 2004.Nousavonsutilislesmmespuitspourlesanalysesdesparamtresphysico-chimiqueset bactriologiques.Cespuitsonttciblslasuitedelademandedesparticuliers,quisont venussadresseraulaboratoiredelaqualitdeseauxlaDirectionNationalede lHydraulique . Donc le choix de lieu de prlvement tait purement et simplement volontaire. Tableau IIILieu de prlvementsNumro de puitsQuartiers Numro de puits Quartiers Puits 1 Banconipuits 15 Sogonafing Puits 2Banconi puits 16Bozola Puits 3Kalaban-coro puits 17Niarla Puits 4Kalaban-coro puits 18Zone industrielle Puits 5Hi ppodromepuits 19Base militaire Puits 6Hippodromepuits 20Sbnikoro Puits 7 Sabalibougou puits 21Hamdallaye Puits 8 Sabalibougou puits 22Dianeguela Puits 9 Yirimadio puits 23Sokoniko Puits 10 Yirimadiopuits 24 Kalaban-coura Puits 11Niamakoro puits 25 Magnambougou Puits 12Niamakoro puits 26Torokorobougou Puits 13 Missabougou puits 27 Torokorobougou Puits 14 Missabougou puits 28 Baco-Djicoroni Numro de puitsQuartiers Numro de puitsQuartiers Puits 29Baco-Djicoroni puits 38Titibougou Puits 30Lassa puits 39 Snou Puits 31 Djicoroni-para puits 40 Snou Puits 32 Djicoroni-parapuits 41Doumanzana Puits 33Kodabougoupuits 42Doumanzana Puits 34Faladi puits 43Korofina-Sud Puits 35Faladi puits 44 Korofina-Nord Puits 36Bakaribougou puits 45Dravla Puits 37Bakaribougou6-)Plan de collecte des donnes6-1 Etude chimique6-1-1 Les paramtres physico-chimiques Tousleslmentschimiquesimportantsdansleauonttdosssavoirdeslments majeurs :leschlorures,calcium,magnsium,sulfate,carbonate,sodiumetpotassium.Les autreslmentstelquelefer,lesmatiresorganiques,lacouleurlaturbiditainsiquela conductivitdeleauonttgalementdoss.Latemprature,lepH,ainsiquelersidusec (RS) ont t aussi dtermins. 6-1-2 Matriels utiliss -Flacon de 500 ml -Fioles en verre et plastique-Ballons de 100 ml -Bechers de 50 ml -Erlenmeyers -Burette de 10 ml ou 25 ml -Cuvette de 10 ml ou 25 ml -Pipette de 2 ml -Ciseaux et poires -Plaque chauffante -Calotte et puisette -Eprouvette de 50 ml -Agitateur magntique -Barreau magntique -Baguette et papier hyginique 6-1-3 Prlvement physico-chimiqueNousavonseffectuautotal90prlvementsdontdeuxprlvementsdanschaquepuits,un prlvement en saison sche et un autre pendant la crue. Lchantillonnage pour la physico-chimique ne pose pas de problme particulier. Des flacons plastiquessontsuffisantsetlevolumeduprlvementestdeunlitrepouruneanalyse complte.Lchantillonpeuttregardquelquesjoursmaisilestprfrabledeffectuerle dosagedeslmentschimiquesleplusttpossible.Leslmentscommelesnitratesetc peuvent subir des modifications lors de la conservation. 6-1-4Mthodes danalyses6-1-4-1 Caractristiquesphysiques a Temprature Ladterminationdelatempratureestfaiteaulaboratoirelaidedunthermomtre incorpor loxymtre talonn avant chaque manipulation. On lit directement la temprature exprime en degr celcius (c). b Le pH - Principe Pourcettedtermination,nousutilisonsunemthodelectromtriqueaveclectrode combineselonlanormeAFNOR.Cettemthodeconsisteplongerdanslchantillon, une lectrode spcifique. - Mode opratoire Le mode opratoire est donn en annexe 1. c TurbiditPrincipeMthodenphlomtrique ;lefaisceaulumineuxtraversehorizontalementlacuvette contenantlchantillon,unepartiedecettelumireestdiffusepareffetTyndallgrceaux particules en suspension. Lephotomultiplicateurdlectronsituunanglede90parrapportaufaisceaulumineux captelesphotonsdiffussettransformecettenergielumineuseensignallectriquedontle potentiel est fonction de la turbidit. Le fonctionnement du turbidimtre est donn en annexe 2. d -La Couleur Elle est exprime en couleur apparente ou en couleur vraie en suspension. En filtrant ou en centrifugeant lchantillon on dtermine la couleur vraie. Le mode opratoire est donn en annexe 6 e La conductivit Principe Ladterminationdelaconductivitsefaitparlamesuredelarsistancelectriquedela solution. Un voltage est appliqu entre deux lectrodes plonges dans lchantillon, et la chute duvoltageduelarsistancedelasolutionestutilisepourcalculerlaconductivitpar centimtre. Le mode opratoire est donn en annexe 5 f Conductivit / solides totaux dissous (TDS)La conductivit lectrique a t dtermine laide dun conductrimtre lectrique qui permet de mesurer galement les solides totaux dissous. 6-1-4-2 Caractristiqueschimiquesa Duret totale Lamthodespectromtriqueestlapluscouranteparsacapacitmesurerdetrsfaibles concentrations de calcium et magnsium. principe Lindicateurutilisestlacolmagitequiformeunecolorationbleue-violetteensolution fortementalcalineetvireaurougeenprsencedecalciumetdemagnsiumlibre.Lanalyse ducalciumetdumagnsiumesteffectueencomplexantlecalciumaveclEDTApour dtruirelacolorationduecesdeuxlments(calcium,magnsium).Enmesurantla coloration rouge dans ces diffrents tats, les concentrations du calcium et du magnsium sont obtenues. Le modeopratoire est donn en annexe 3. b- Dosage du fer Principe Leractifferrozineformeuncomplexedecouleurvioletteaveclestracesdeferdans lchantillontamponnPH3,5.Cettemthodepeuttreutiliseaussipourlanalysedes chantillons contenant de la magntite (oxyde de fer noir) ou des ferrites. Le mode opratoire est donn en annexe 4. c Chlorures Principe Lechloreprsentdanslchantillonsousformedacidehypochloreuxet/oudion hypochloriteragitimmdiatementavecleDPD[ N,N -diethyl-p-phenylne - diamine ] en mmetempsquelechloreprsentdanslchantillonpourformerunecolorationrouge proportionnelle la concentration du chlore . Note :silasolutionviretemporairementaujauneaprsadditionduractif,ouprovoque laffichageHORSGAMME,diluerunnouvelchantillonetrecommencerlessai.Une lgre perte de chlore peut se produire lors, de la dilution. Multiplier le rsultat par le facteur de dilution appropri. Le mode opratoire est donn en annexe 7. d sulfates Principe Les ions sulfates ragissent avec le baryum du ractifsulfate Ver 4 et produit un prcipit de sulfatedebaryuminsoluble.Laquantitdeturbiditformestproportionnellela concentrationensulfates.Leractifcontientaussiunagentstabilisantpourmaintenirle prcipit en suspension. Le mode opratoire est donn en annexe 8. e Dosage des nitritesPrincipeLesnitritesdanslchantillonragissentaveclacidesulfaniliquepourformerunselde diazonium qui ragit avec lacide chromotropique pour produire un complexe color rose dont la coloration est proportionnelle la quantit de nitrites prsents. f Dosage des nitratesPrincipe Lesnitratesprsentsdanslchantillonragissentaveclacidechromotropiqueenmilieu fortementacidepourformerunproduitdecouleurjauneavecunmaximumdabsorbance 410 nm. g Alcalinit Principe La dtermination de lalcalinit est base sur la neutralisation dun certain volume deau par un acide minral dilu, en prsence dunindicateur color.Note :Letitrealcalimtrique(TA)mesurelateneurdeleauenalcalinslibreseten carbonates alcalins caustiques. Letitrealcalimtriquecomplet(TAC)correspondlateneurdeleauenalcalinslibres, carbonates et bicarbonates. h Dosage de lammoniac librePrincipe Cettemthodedtermine lammoniac enprsencedemonochloramine.La monochloramineetlammoniaclibrepeuventexisterdansleschantillonsdeaupotable lorsque la dsinfection la chloramine est utilise. Lhypochlorite est ajout pour se combiner lammoniaclibreetformerplusdemonochloramine.Lamonochloramineragitavecle salicylatepourformerle5-aminosalicylate.Cecomposestoxydenprsencedun catalyseuraunitroprussiatepourformeruncomplexecolorbleu.Lacolorationbleueest masque par la coloration Jaune du ractif en excs pour donner une solution finale de couleur verte.Lammoniaclibreestdterminenmesurantlesintensitsdecouleur,avecetsansadditions dhypochlorite. 6-2ExamenBactriologique 6-2-1 Les germes recherchsNousavonseffectupendantnotretravaillarecherchesystmatiquedesgermesindicateurs de pollution qui sont : -les organismes coliformes (coliformes totaux) -les coliformes fcaux (thermotolrants). 6-2-2 Matriels utilissa Petits matriels-Tubes essai -Portoir pour tubes essai -Pipettes pasteur -Pipettes gradues-Plaquons striles pour chantillons -Botes de ptri striles. -Lames et lamelles-Pinces striles -Anse dinoculation et support -Bec Bunsen -Papier buvardb- Milieux de culture-Glose ordinaire -Glose lactose losine et au bleu de mthylne -Glose au dsoxychlolate1 % -Bouillon bili lactose au vert brillant -Glose Viande. 6-2-3 Prlvementpourlanalysebactriologique Nousavonseffectuautotal135prlvementspourlanalysebactriologiquerepartis comme suite :Pendantlasaisonsche(tiage)45prlvementsdontunprlvementeffectudanschaque puits.Durantlasaisonpluvieuse(crue)90prlvementsdontdeuxprlvementseffectus dans chaque puits. Nous avons utilis des flacons striles munis dun cordon. Aumoment du prlvementonouvreleflaconetonlintroduitdanslepuitsenprenantsoindenepas contaminer lchantillon. Ensuite on retire le flacon rempli deau. Ondtache le cordonet le flaconestrefermdanslesconditionsaseptiquesrequisesjusquaumomentdelanalyse bactriologique. 6-2-4 Transport et Stockage a TransportAprsleprlvement,leflacondoittrelisiblementtiquetetenvoysansretardau laboratoire, accompagn dune note portant tous les renseignements ncessaires. La teneurdes chantillons en coliformes se modifie entre le moment du prlvement et celui dexamen (20). Ilimportedoncdeprocderlanalyseleplusrapidementpossibleaprsleprlvement,de prfrence dans lheure suivante et en aucun cas aprs 24 heures. bStockageAu cas o les chantillons ne pourraient tre remis rapidement au Laboratoire, on pourra soit utiliserdescamions-laboratoires,soitfiltrerlchantillonsurmembraneaupointde prlvement ou dans un laboratoire local. Aprsfiltration,lamembranepeuttreplacedansuneboitedeptri,suruntampon absorbantsaturdunmilieudetransport(20).Cedernierestunmilieudeculturetrsdilu quipermetlasurviedesgermesmaispeutrestertroisjourslatempratureambiantesans dveloppementbactrienapparent.Pourlesexpditionspostalesdestinationdun laboratoirecentral,onutiliseradeprfrencelesboitesdeptrienpolystyrne.Undlaide trois jours ne modifie pas sensiblement la numration descoliformes. (20) 4 3Analyse bactriologiqueb 1 La technique de fermentation Lexamenbactriologiedeleauenmilieudecultureliquidecommenceparunepreuvede prsomption.Elleconsisteensemenceraveclchantillondeauanalyserunmilieude cultureliquideconvenabledansdesbotesoudestubesquisontensuitemisincuberet examineraprsundlaiappropri.Lpreuveestditede prsomption parcequela ractionobserveestparfoisduelaprsencedunautregermeou ensemble de germes. La ractionnedonnedoncquuneprsomptiondelaprsencedecoliformesquidoittre confirme.La proportion de raction faussement positive dpend la fois de la flore bactrienne de l eau analyseetdumilieudecultureutilis.Enensemenantuncertainnombredetubeslaide de volumes deau appropris, on peut obtenir, au moyen de tables statistiques une estimation du nombre de germes coliformes prsents dans un volume deau. Eneffetlpreuvedeprsomptionseracomplteparaumoinsunepreuverapide pour confirmer la prsence de coliformes. La mthode la plus pratique consiste repiquer le contenu de chaque tube positif lpreuve de prsomption dans deux tubes contenant bouillon au vert brillant (20) du bouillon lactos au rcinolcate ou du bouillon de Mac Conky. Lun de cestubesseraincub37C,pendant48heuresaupluspourobteniruneconfirmationdela prsence des coliformes. b 2 Mthode de la Membrane FiltranteCestunemthodedenumrationdescoliformesprsentsdansleauquiconsiste filtrerunvolumedtermintraversunemembraneparexempleenestercellulosique ;on placeensuitecelle-ciface,verslehaut,surdes milieux appropris et lonmet incuber aux tempraturesvoulues.Encomptantlescoloniesquisedveloppentlasurfacedela membrane ,ilestpossiblederaliser,avecuntempstotaldincubationsuffisante,une numrationdirectedescoliformesprsumssansrecouvrirauxtablesdeprobabilit.Les numrations sur membrane sont toutes sujettes des variations statistiques et des numrations effectuesenparalllepartirdummechantillondeaunedonnerontgnralementpasle mme nombre de micro-organismes (20) b-3 Dnombrementdes coliformestotaux Nous avons procd une dilutionau 1/10 , 1/100 , 1/1000 ,etc.,de chaquechantillon . Ensuite, 0,1 ml de chacune de ces dilutions a t inocul dans 20 mlde gloseColumbia en surfusion. Aprshomognisation ce mlangea tcoulen boitede ptri. Aprssolidification , les glosesainsiensemences ont tplaces 37C pendant 24 heures. Les colonies apparuessontdnombres. Pour ce fairenous avons divisles colonies en grossescolonies(GC),moyennes colonies(MC), petites colonies(PC), et souvent mmedes fines colonies(FC). Pour obtenir le nombredes coliformes totauxdansun chantillon, il faut 1-)compter le nombre totaldecolonies sur chaque boiteet multiplier ce nombre par le titre de la dilution correspondante. 2-) faire la somme des nombrestotaux de colonies trouvespour toutes les dilutions 3-)enfin diviser le rsultat obtenu par le nombrededilution effectue ExempleGC=20GC=3GC=0 MC=40MC=4MC=1 PC=80 PC=10 PC=1 140172 Dilution1/101/1001/1000 (1)140* 1 /10 = 1400 17 *1/100=1700 2 * 1/1000= 2000 (2)1400 + 1700 + 2000 = 5100 (3) 5100 /3= 1700/0.1ml b-4 Recherche de coliformesfcaux Nous avons pour cela ensemenc3 tubes de bouillon bili lactosmuni decloche de Durkam laidede 1mlde chaque chantillon, chaquetubeainsi ensemenc est plac au bain-marie44Cpendant48heures.Ensuite,lesculturespositives(turbiditdubouillon plusgazau1/10delacloche)sontensemencesdanslestubesdebouillonbilietsur lEPO .Lebouillonestplacltuve44Cpendant48heurespourlarecherchedindolequi est ngativepourles coliformesfcaux . -TestdeMac Kenzie Nousavonstoujourseffectucetestpouraffirmerlaprsencedecoliformesfcaux . Pourle raliser, onrepique chaquetubepositifsur un bouillonlactos au vert *. .*. . .* *. . * .. * .. .*0.1ml. * .. .* . *..0.1 ml* .* .. . * 0.1ml

brillantetuneeaupeptone.LebouillonetlEPOsontincubs44Cpendant48 heures.Sigazplustroubledanslebouillonbililactosauvertbrillant(gaz1/10dela cloche), si germes indolengatif , alors on conclut la prsence de coliformes fcaux.7-)PlandanalyseTraitementdes donnesLes donnes ont t saisieset traites sur lordinateur avec un logiciel Microsoft Word 2003 pour la narration et avec un logiciel Excel 2003pour les tableaux et les graphiques.Mthodedanalyse Les rsultatssont prsents sous forme de tableaux , de graphiques ou sous forme narratives. Uneinterprtationdesrsultatsatfaitepourvoirsinosobjectifsspcifiquesontt atteints.

RESULTATS CHAPITRE III RESULTATSNous avons dtermin la composition physico-chimique et bactriologique de leau des puits dans certains quartiers du districtde Bamako pour le contrle de la qualit de leau de ces puits. Pour cela nous avons effectu 225 prlvementsrepartis entre 45 puits. Pour chaque puits nous avons effectu 2 prlvements pendant la saisonsche du mois de Mars au mois de Maiet 3 pendant la saison des pluies du mois de Juin au mois de dAot. 1-)SituationdespuitsdansleszonesretenuesPourcentage des prlvements dchantillon selon les communes de Bamako : TableauIVNombre de quartier et de puits par commune CommuneNombre de quartiersNombre de puits de ltude commune I5 716% commune II5716% commune III224% commune IV68 18% commune V59 20% commune VI812 26% Total3145 100% Dans notre tude la commune VI est la plus concerne avec 12 puits sur un total de 45 surveills soit dans 8 quartiers de la commune sur 31.Caractristiquesdes puitsNous avons effectu les prlvements dans deux types de puits : Puits traditionnels non protgs : Ils sont plus frquent dans les concessions. Ils reprsentent 95% des puits de notre tude. Ces puits sont gnralement peu profonds et creuss la main par un artisan puisatier. Ces puits ne sont pas ciments , niquips dune margelle. Ces puits ne sont donc pas protgs ,ils sont soumis linfiltration deseaux de surface. Souvent on utilise comme margelle de vieux pneu . Les eaux perdues forment des flaques pendant la saison des pluies,de temps autre, dbordent aprs les oprations de puisage et retombent dans le puits .Puits ordinaires avec margelle seulement : Ils se distinguent desprcdents par lexistence dune margelle de faible hauteur . Ils reprsentent 5% des puits de notre tude.Ces puits sontgnralement ferms par un couvercle. La margelle nest quexceptionnellement faite en bton. Ces facteurs plus la nature du sol entranent la pollution de leau souterraine. Pendant la saison sche, certains puits tarissent et le peu deau qui sy trouve devient trouble, boueuse devenant ainsi un milieu de prolifration de nombreux micro-organismes pouvant agir sur la sant de lhomme. Par contre durant la saison des pluies, ce sont les eaux de ruissellements charriant toutes sortes de substances qui viennent polluer les eaux de puits. 2-)Les paramtres physico-chimiques TableauVdistribution des eauxde puits non-conforme auxnormes de lOMS par paramtres physico-chimiquespendant la saison sche et la saison des pluies Saison scheSaison pluvieuse Paramtres Nombre de puitsnon conformeD : 45 % de non-conformit D : 90 Nombre de puits non conforme D : 45 % de non conformit D : 90 pH40883680 Chlorures00511 Sodium00715 Sulfate0000 Fer10222862 Duret00920 T.D.S001942 Turbidit43953373 Couleur34752146 Conductivit13282862 Nitrate40884293 Nitrite11243168 Ammoniac25553986 Ce tableau nous montre que pendant la saison sche le taux de non conformit est plus leve au niveau de la turbidit qui est 95% suivi de pH et Nitrate tous deux 88% en saison sche. Pendant lhivernage cest plutt le Nitrate, lammoniacet le pH respectivement 93% ; 86%et 80% Tableau VIvariation saisonnire des paramtres physico-chimiques des puits de ltude. Saison sche valeurs limitesSaison Pluvieuse valeurs limites Paramtres Normes de O.M.SInfrieuresSuprieuresInfrieuresSuprieuresTemprature c_17,9 30,224,5 31,8pH6,5-8,54,59 7,023,7 7,9Chlorures mg/l2503,5 942,5 474Sodium mg/l2003,5 93,20,5 350Sulfate mg/l2500 67,50 73,2Fer mg/l0,30,003 1,0590,023 2,5Duret mg/l 80 93,212 325Alc mg/l0,28 831 230Turbidit NTU53,06 64,21 63Couleur UCV152 3100 67T.D.S100012 72010,5 3950Conductivit s/cm 50021,4 99527,5 2257k+ mg/l_0,4 39,50,1 57,8Carbonatemg/l_40 1681,79 224Nitratemg/l501,33 80,090,12 97,58Nitritemg/l30,005 1,8120,01 2,5Ammoniacmg/l150,01 1,870,03 2,3 Ce tableau nous montre que les teneurs sont dans bien des cas suprieures aux normes. Et que la conductivit comme dautres paramtres augmente en saison pluvieuse quen saison sche. Fig.4.1 Fig.4.2 Variation saisonnire de Nitrate pendant les deux saisons sche et pluvieuse 2004050100 150 1 5 9 131721252933374145 puits NitrateSaison sche Saison pluvieuse Variation saisonnire du pH dans les puits de ltudependant les saisons sche et pluvieuse02468101 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41 45Puits pHSaison sche Saison pluvieuse Variation saisonnire de Nitrite pendant les deux saisons sche et pluvieuse 200401231 5 9 13 17 21 25 29 33 37 41 45puitsNitriteSaison sche Saison pluvieuse Fig.4.3 g.4.4 Les courbes des variations saisonnires nous montrent une oscillation du pH entre 3,7 plus de 7 etcelaaussi bien en basses eaux quen hautes eaux. On constate aussi que pendant lhivernage les eaux sont lgrement charges des sels dissous tels est le cas des composes azots ( NO3- et NO2- ). Au niveau du puits numro 25 29 nous constatons le pic de la turbidit pendant la saison des pluiesetNO3- diminue lgrement pendant la mme priode dans les mmes puits. Ce pic est constat sur les prlvements de la saisonpluvieuse ; les quartiers cibles sont Magnambougou TorokorobougouBacodjicoroni. Lespuits sont polluspendant toute la dure de notre travail, comme le confirment les analyses bactriologiques. Variation de la turbidit pendant les deux saisons sche et pluvieuse 200401002001 5 9 1317212529 33374145 puitsTurbidit Saison sche Saison pluvieuse 3-)Les paramtres BactriologiquesTableau VIIvariation saisonnire des coliformes totaux et fcauxColi totaux / 100 ml Pendant les deux saisons Coli fcaux / 100 ml Pendant les deux saisons Paramtre Numro schePluvieuseschePluvieuse N120151580 1405 20 15 13 N22007950 783 12 17 7 N32914630 432 27 11 11 N429142419 2412 207 179 179 N51047825 735 117 98 27 N619891820 1725 97 78 79 N723191950 1880 110 89 29 N824032820 250 30 43 23 N9296170 120 18 45 19 N10498828 520 24 29 25 N11298268 251 20 99 97 N1210112322 2201 16 29 20 N136722625 1648 34 18 15 N1424191914 1977 67 84 39 N1524192240 2119 43 58 59 N1624092345 2400 123 128 135 N1720431935 1720 79 192 102 N1824192217 2230 88 169 150 N1924041838 1821 456 329 325 N2023041374 1332 123 126 108 N2124002323 2265 110 118 107 N2224191983 1924 79 199 166 N2323401349 1340 89 69 62 N2424192379 2318 89 79 29 N2523001962 1958 22 13 3 N2624002450 2201 13 29 12 N2724001985 1925 15 180 120 N2824191890 1750 205 107 189 N2924192350 2280 236 213 229 N3014142248 220 23 13 25 N3124192125 2005 456 345 205 N3224191294 1085 216 161 172 N3315552298 2200 131 93 88 N3423501625 1058 101 80 89 N3517332125 2089 210 197 120 N3615551730 2442 91 130 128 N3717551923 1203 131 139 128 N3824192150 2090 83 17 13 N3923501875 1875 168 135 135 N4023502230 2219 26 19 20 N4124192350 2350 88 99 85 N4224191560 1500 105 98 92 N43498359 322 68 48 52 N44312645 592 29 19 12 N457221850 1850 41 29 25 Toutes les eaux analyses prsentent une qualit bactriologique trs mauvaise avec des teneurs en coliformes totaux et fcaux trs leves variations des coli totaux pendant les deux saisons05001000150020002500300035001 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43prelevementcoli totauxcoli totaux schecoli totaux pluvieuse Fig.7.1 Variation des coli fcaux pendant les deux saisons 200401002003004005001 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43prelevementcoli fcauxcoli fcaux schecoli fcaux pluvieuse Fig.7.2 Nous constatons sur les courbes, que les eaux de pluies ninfluent pas sur la qualit bactriologique de leau . Au niveau des prlvements effectus dans les puits numro 16 21, nous avons le premier pic des Colifcaux qui cependant correspond une baisse de coli-totaux , ce qui explique que les coliformes prsents dans leau sont dorigines fcales. Ce pic est constat sur les prlvements de la saison sche et sur des puits numro 16 21 ; les quartiers concerns sont Bozola, Niarla, Zone industrielle, Base militaire, Sbnicoro et Hamdallaye. 4-) Les facteursde pollution des puitsTous les puits de notre tude sont pollus pendant toute la dure de notre travail. Cette situation est due lexposition de leur eau des sources de pollution importantes qui implique la nature mme du sol. Chacune de ces sources intervient selon un mcanisme dont la connaissance serait indispensable pour viter toute contamination de nos eaux de puits. Parmi elles , les plus importantes sont Pollution de leau en fonction de la distance entre les puits et les latrines Pour assurer une protection contre la contamination , il est recommand dimplanter les puits au moins 15 mtres de toute source de pollution (selon les normes du service dhygine ) . Eneffet , des tudes ont montr que lextension de la pollution partir dune latrine jusquaux eaux souterraines dpend de la vitesse et de la direction decirculation des eaux. La vitesse de circulation est elle mme lie la structure physique du sol , sa granulomtrieet au degr de fluctuationdes roches . Malheureusement tous les puits de notre tude sont situs moins de 15 mtres des latrines cause de lexigut des lots usage dhabitation les quartiers concerns. Par ailleurs , la confection daucun de ces puits na tenu compte de linclinaison du sol. Ce qui fait que les rsultats des analyses attestent la prsence dune pollution fcale en cours. Une large partie de cette pollution peut tre attribue lexistence des latrines proximit des puits qui ne rpondent aucune norme de distance , ni aucun facteur gologique telle que linclinaison des sols par exemple. Pollution de leau en fonction de la paroi du puits et de la nature du solDans tous les quartiers de notre tude, les puits ont t creus par puisatier locaux. Ils ne contiennent pas de buse et ne prsentent donc aucune tanchit latrale. Ainsi, les bactries immobilises par ladsorption au niveau de la paroi des puits peuvent vivre pendant de longue priode dans le sol humide. Par suite de fortes prcipitations les parois des puits scroulent favorisant ainsi le passage des bactries dans leau. Le sol tant permable et la recharge de la nappe se fait par infiltration. La pollution des puits se trouve ainsi donc galement lie celle de la surface. En effet , la zone dalimentation de la nappe tant entirement occupe par les habitations , par manque dinfrastructure dvacuation des eaux uses , ces eaux sont vacues dans les puisards ,dans les caniveaux , voire directement dans la rue. De plus les populations vident lescontenus des puisards directement dans les rues.Linfiltration de toutes ces eaux travers le sol jusqu la nappe deau souterraine peu profonde ,ne peut que contribuer la pollution des puits avoisinants. Donc la nature du sol et labsence de revtement intrieur dans les puits tiennent une place importante dans cette pollution.Pollution de leau en fonction des lments damnagement (la protection des puits etla technique de puisage ) Le puits est couramment utilis , cependant , les normes de protection sont loin dtre respectes. Presque toujours ouverts ou mi-ferms par une plaque de tle ,ils ne sont pas labris des eaux de ruissellement. Les seaux de puisage sont gnralement laisss terre tout prs du puits. Donc une grande partie de la pollution de leau peut tre attribue la mauvaise protection des puits sans toute fois minimiser la technique de puisage. COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS CHAPITRE IV COMMENTAIRES ET DISCUSSIONS Notretravailavaitpourobjectifdtudierlaqualitdeleaudepuitsdans31quartiersdu District de Bamako. ABamako,capitaleduMali,leproblmedelapollutionestprincipalementli linsuffisance de lassainissement. En effet lenvironnement de Bamako est pollu et on peut sans difficult remarquer les ordures mnagres jonchant les cours des concessions et les rues, ainsi que les eaux uses provenant du nettoyage mnager, des fosses septiques et des puisards quicoulentouformentdesflaquesstagnantesautourdespuitsetdanslescaniveauxnon curs. Nous avons ralis des analyses au niveau dune quarantaine de puits ordinaires dont 95% taient simples et 5% taient munis de margelles. Les puits sont numrotesde 1 45. Au total nous avons analys 225 chantillons. Ceci a rvl dans tous les cas une contamination des puits de notre tude au cours de lanne 2004. Elle est aussi bien chimique que bactriologique. Sur le plan chimiquepHLe pH de leau varie au cours de ltude de 4,59 7,02 en saison sche et de 3,7 7,9 pendant la crue. Le pH est un facteur dinvestigation de lacidit ou de lalcalinit dune eau. Les valeurs obtenues sont proches des rsultats de Ouniry Jean Ives (thse DEA enchimie applique). Cette acidit est due au terrain siliceuxet latritique de Bamako. En se referant aux normes de lOMS (pH compris entre 6,5 et 8,5) pour leau potable, plus de 50% de nos eaux analyses ne sont pas recommandes la consommation humaine. Nitrites La teneur en nitrites varie au cours de ltude de 0,005mg/l 1,812 mg/l en saison sche et de 0,01 mg/l 2,5mg/l pendant la crue le taux normal en nitrites est fix 3mg/l selon lOMS. Le nitrite tant toxique pour lorganisme humain la prsence en quantit importante dgrade la qualit de leau. La toxicit lie au nitrite est trs significative en raison de leur pouvoir oxydant. Aussi la courbe de variation saisonnire montre galement une augmentation des teneurs pendant la crue par rapport ltiage. Cela est due au fait que 95% des puits de notre tude taient sans margelles, et sont le plusexposs aux eaux de ruissellements. NitratesLa teneur en nitrates varie au cours de ltude de 1,33mg/l 80,09 mg/l en saison sche et de 0,12mg/l 97,58mg/ldurant la saison des pluies. Le taux normal est fix 50mg/l selon lOMS. Bien que les nitrates naient pas deffets toxiques directs sauf des doses leves, le fait quils puissent donner naissance des nitrites conduit une toxicit. La courbe de variation saisonnire montre une lgre augmentation de taux de nitrate en saison des pluies par rapport ltiage. Les teneurs montrent une pollution dorigine organique lie linfiltration des eaux des fosses daisance. Cette infiltration saccentue pendant la crueavec la monte gnrale du niveau de la nappe ; ces transferts de polluants tant faibles pendant ltiage. SulfatesLes sulfates sont presque absents dans les eaux analyses. Il ny a que des traces pendant ltiage et des taux faibles pendant lhivernage. Par comparaison la norme fixe 250mg/l comme valeur indicative de lOMS TurbiditLa turbidit varie au cours de ltude de 3,06 NTU 64,2 NTU pendant la saison sche et de 1NTU 63NTU en saison des pluies. Son taux normal est fix 5NTU selon lOMS. La turbidit affecte beaucoup la potabilit dune eau de boisson. Les consommateurs ont trs souvent des exigences par rapport ce paramtre. La turbidit dune eau est due la prsence des matires en suspensions finement divises : argiles, limons, grains de silice, matires organiques etc. Lacourbe de variation saisonnire montre un pic de turbidit au niveau des puits n25 jusquau puits n 29 en saison des pluies. Nous constatons que la plupart des eaux analyses ont des teneurs des diffrents paramtres physico-chimiques qui excdent la recommandation de lOMS. De mme pendant la crue les eaux analyses sont trs charges en sel comme lindiquent les courbes de variations saisonnires. Cela peut tre du au fait que 95% des puits de notre tude taient sans margelles. Et leau de ruissellement peut facilement sintroduire dans le puits. Sur le plan bactriologique coliformes totaux Le nombre de coliformes totaux varient au cours de ltude de312 coliformes totaux dans 100 ml dchantillon plus de 2913 coliformes totaux dans 100 mldchantillon pendant ltiage. Ce nombre varie entre 120 coliformes totaux dans 100 ml dchantillon 2820 coliformes totaux dans 100ml dchantillon pendant la crue. Le nombre de coliformes totaux dans les eaux de puits analyses dpasse de trs loin la recommandation delOMS (10 coliformes totaux dans 100 ml dchantillon). Le nombre trs important de coliformes totaux peut sexpliquer en partie par manque dentretien de ces puits. En effet, ces puits sont pour la plupart mal entretenus. coliformes fcauxLe nombre de coliformes fcaux varientau cours de ltude de 12 coliformes fcaux dans 100 ml dchantillon plus de 455 coliformes fcaux dans100 ml dchantillon pendant ltiage. Ce nombre varie de 3 coliformes fcaux dans 100 ml dchantillon plus de 320 coliformes fcaux dans 100 ml dchantillon pendant la crue. Le nombre de coliformes fcaux dans les eaux de puits analyses dpasse la norme de lOMS (0 coliformes fcaux dans 100 ml dchantillon). On note une diminution du nombre de coliformes pendant lhivernage dans la plupart des puits de notre tudedue une plus forte dilution des coliformes cause de la recharge de la nappe phratique. Par contre llvation de ce nombre dans certain puits comme le puits numro 11 pendant la mme priode sexplique par leurs expositions directes aux eaux de ruissellements qui viennent y tomber charges de nombreuses substances contaminantes. La prsence des coliformes dorigine fcale et leur quantit dpassant les normes admises pour leau de consommation atteste une pollution des puits de notre tude. Toutesleseauxanalysesaucoursdecettetudeprsententdescoliformesentrsforte quantit ( coliformes totaux et coliformes fcaux). SelonlesvaleursindicativesdelOrganisationMondialedeSant(OMS)uneeaudepuits doit tre exempte de contamination fcale, c'est--dire ne doit pas contenir de coliforme fcal. On a retrouv ces coliformes dans tous les puits de notre tude.

CONCLUSION ETRECOMMANDATIONS CHAPITRE V CONCLUSION Auxtermesdenotretravail,nouspouvonsconclurequelacontaminationdespuitsest gnraledanslesquartiersdenotretude.Cettepollutionsemanifestepardesteneurs dpassantlargementlesnormesdelOMS.Eneffetleseauxanalysesontdesproprits physico-chimiquesquifontquellesnesontpasrecommandespourlaconsommation humaine.Depluslapollutionbactriennetaittrsleveetpresquepermanentedansles puitstudispendanttouteladuredenotretravail.Lesrsultatsdmontrentaussiun accroissementdelapollutiondelanappesuperficielle.Lescausesdecettepollutionsontmultiples ;parmi lesquelles on peut citer :-Mauvaise protection des puits -Non application des mesures dhygine lmentaires -Mauvaise conception des puisards et des latrines-Mauvaise vacuation des eaux uses -Prsence de dpts dordures dans la zone dalimentation de la nappe phratique. Rappelonsquenotretravailsestdroulpendantlesdeuxprincipalessaisonsdelanne 2004 savoir la saison sche du mois de mars au mois de maiet la saison des pluies du mois dejuinaumoisdaot.Quellesoitchimiqueoubactriologiquelapollutionestaccentue pendantlasaisonpluvieuse.Celasexpliqueparlamontegnraleduniveaudelanappe (une plus forte dilution cause de la recharge de la nappe) dune partet dautre part les puits parleurexpositiondirecteauxeauxderuissellementsquiviennentytomberchargesde nombreusessubstancescontaminantes(linexistencederseaudedrainageetlahauteur insuffisantedesmargellesdecertainspuits).Lanaturedegermesrencontrsetleurquantit dpassantlesnormesadmisespourleaudeconsommationrendentleaudespuitstudis improprelaconsommation.Laprsencedesgermesindicateursdepollutiondanslespuits pendant la dure de la surveillance est preuve dune pollution en cours pendant toute lanne. Pour amliorer la qualit des eaux de puits proposons les solutions suivantescourtterme,ilfautsensibiliserlespopulationsetlesincitertraiterleaudes puitsavantconsommation,etleurrassurerquonpeutfairereculertoutesles maladiesdoriginehydriqueparunapprovisionnementsuffisanteneau salubre et parlamliorationdelassainissementetdesconditionsdhygine.En collaborationaveclesservicesdelasant,pourraienttremisaupoint-aprs contrle des procdsde traitement comme la chloration . moyen terme, lalimentation des quartiers priphriques pourrait tre assure par desforagesprofondscaptantlanappeprofonde.Dautrepartassurer lapprovisionnementeneauparlerseaudadductionmodernefournissantde leau potable aux quartiers non encore suffisamment dots. Enfin, des mesures doivent tre prises pour une meilleure vacuation des eauxuses et une meilleure conception des fosses daisances et des puisards. Ce qui diminuera la pollution de la nappe superficielle ; afin de mettre les populations labri des affections lies leau de consommation. RECOMMANDATIONS Les rsultats de notre travail permettront demettre la disposition des autorits des donnes debasesusceptiblesdtreexploitesdanslecadredelamliorationdelaqualitdeseauxde puits. Pourlutter contre la pollution de leau de puits, la mesure la plus facile appliquer consiste mener une large campagne de sensibilisation. Nous recommandons dans un avenir trs rapproch le respect des mesures suivantesA lendroitdes Autorits administratives une ducation sanitaire en encourageant les sensibilisations sur les medias. un contrle permanent des puits. lextensiondurseaudadductiondeaupotableetlamultiplicationdesbornes fontaines, dans les quartiers non encore suffisamment dots. Etablir des normes nationalesde la qualit des eaux de consommation. Mettre en place un systme dvacuation correcte des eaux uses.Exiger le respect des normes de protection des puits. Revtement intrieur : le puits doit tre tanche, sa profondeur doit tre suffisante Revtement extrieur : il comprend gnralement- une margelle : cest un quipement fait en surlvation de louverture du puits. Il apourbutdarrtertoutcequidoitpasserparlouverturedupuitspourcontaminer leau.- La dalle de couverture :elle est en bton arm etde dimensions variables suivant le diamtre du puits. Elle repose sur la margelle et est conforme ses dimensions.-Laplate forme :cetamnagementestralistoutautourdupuits.Cetteaire doit treincline du puits vers lextrieure. Une rigole doit la ceinturer et drainer toutesles eaux qui scoulent vers un puisard quelques mtres du puits Exiger le respectde la distance entre puits et latrine. Aux populationsRespecterune distance minimum de quinze mtres entre puits et latrines. Traiter leau des puits par le procd que nous avons dcrit dans la premire partie du travail ou par tout autre procd de traitement donnant le mme rsultat Eviterlevidangedesfossesdaisancesdanslesruesetfaireappelauxservices comptents pour effectuer ce travail. Amnagerles puits . Adapter des mesures de potabilisation de leau domicile.Auxpartenaires de dveloppement Maintenirun appui constant au renforcement des travaux dassainissement au niveau du District de Bamako. Maintenirgalementleurappuidanslefinancementdesactivitsdeluttecontrela pollution de leau au niveau du District de Bamako. RESUMEET REFERENCES CHAPITREVI FICHESIGNALETIQUE Nom: COULIBALY Prnom: Kassim Titre de la thse: Etude de la qualit physico-chimique etbactriologique de leau des puits de certains quartiers du district de Bamako Numro de la thse:Anne de soutenance : 2005Ville de soutenance : BamakoLieux de dpt: Bibliothque de la facult de mdecine, de pharmacie: et dodontostomatologie (FMPOS). Mots cls: Puits Eau Qualit

Notre tude a t ralise Bamako. Elle avait comme objectif gnral de dterminer les causes de la pollution des eaux de puits de certains quartiers du District de Bamako. Elle a t mene au laboratoire nationalde lhydraulique au labo de qualit des eaux .Comme objectifs spcifiques nous nous proposonsde -Faire lanalyse de situation de puitsdans les zones retenues, -analyser les paramtres physico-chimiques et bactriologiques, -dterminer les lments prsentant des risques de pollution des puits, -proposer des solutions damlioration de la qualit des eaux de puits. A ce total 225 prlvements ont t effectus au niveau de 45 puits sigs dans 31 quartiersBanconi, Kalabancoro, Hippodrome Sabalibougou, Yirimadio, Niamakoro, Missabougou, Sogonafing, Bozola, Niarela, Zone industrielle, Base millitaire, Sebenicoro, Hamdallaye, Dianeguela, Sokoniko, Kalabancoura, Magnambougou, Torokorobougou, Bacodjicoroni, Lassa, Djicoroni para, Kodabougou, Faladi, Bakaribougou, Titibougou, Senou, Doumazana, Korofina Nord, Dravela, Korofina Sud Afin de suivre la variation saisonnire des paramtres, les prlvements ont t faits pendant la saison sche du mois de Mars au mois de Mai et la saison des pluiesdu mois de Juin au mois dAot. Sur le plan bactriologique, lanalyse compare des distributions en tiage et en crue montre que le maximum de germes totaux pendant ltiage est suprieur celui de la crue. Dans lensemble le nombre de germes totaux diminue en saison pluvieuse. Ceci peut sexpliquer par une concentration des germes dans les puits pendant ltiage. Des propositions faites pour amliorer la qualit de leau de puits concernent :-lamnagement des quipements de surface au tour du puits-ladoption des mesures dhygine pour le transports et stockage de leau, de traitement priodique de leau de puits-la multiplication des points deau modernes surtout dans les quartiers priphriques. -Un contrle permanent des puits-Mettre au pointun systme de traitement des eaux artisanales-Crer des comits de gestion des points deaux -Raliser les sources potentielles de nuisance latrine etc. a une distance securitaire des points deaux .Nousavons enregistrParamtresSaison sche % de non-conformit Saison pluvieuse % de non conformit pH8880 Chlore011 Sodium015 Sulfate00 Fer2262 Duret020 TDS042 Turbidit9573 Couleur7546 Conductivit2862 Nitrate8893 Nitrite2468 Ammoniac5586 REFFERNCES 1-A. LAFAROGNEContributiondesprofessionnelsdeleaulundesdfismajeursdespaysenvoiede dveloppement2 B.M . Alassane EtudedelapollutionbactriologiquedelanappephratiquepartirdunelatineenAfrique subtropicale. Thse science et Techniques 1994 N-12763 CIEHComit interafricain dEtudes Hydraulique : manuel de formation des formateurs villageois. 4- C.R..D.I Hydrogologie et contamination de la nappe phratique alimentant la ville de Bamako. 5 Dgremont : 9me Edison. Tome 11989 6 D.E.Rde GologieEtude chimique et pollution de la nappe phratique des environs du Banconi. 7 D.N. H.P.ADirectionNationaledelhyginepubliqueetdelassainissement :procddetraitementde leau de boisson, maladies dorigine hydrique 2003. 8 Feachim R.G ; Bradley D.J ; Garelick H ; mara D.D sanitation and disease health aspects of excreta and water management word bank Washington. 9 F. ERB qualits chimiques et risques toxiques des eaux dalimentation ditorial. Journ. Fr . Hydro, 1978. 10 F. Valiron Gestion des eaux, principes moyens structures11 UNEP-WHO Guide pour lutilisation sans risques des eaux Rsiduaires et des Excrta en Agriculture12 J.P. BEAUDRY Traitementdes eaux, le Griffon dargile. 13 J. Rodier Lanalyse de leau 7me dition Duno. 14 KLEIN P.D, GPWGWater source as risk factor for Helicobacter pylori infection in Peruvian children; Pancet ; Vol 337 ;June 22, 1991. 15 Maga Fatoumata Sokona Manuel du cour dhygine du milieu, F.M.P.O.S 200216 Mairie centrale de Bamako , Haut Commissariat du Districtcellule techique du DistrictMission Franaise de coopration et daction Culturelle au maliConventionFac N152 /CD99. Appui au District de Bamako Monographie du district de Bamako .17 Ministre des mines de lnergie et de leauRapport sur la qualit de leau distribue Bamako. Octobre 1998. 18 Ministre des mines, de lnergie et de leau Prsentation du service daccueil de lhydraulique et laboratoire de la qualit des eaux. 19 Mmento Technique de leau. 8eme Ed. Degr mont 1978. 20 O.M.SDirectives de qualit pour leau de boisson . Genve 1972 21 OMSDirective de qualit pour leau de boisson Genve 2002 22 Programme international sur la scurit chimiqueDirectivesdequalitpourleaudeboissondeuximeditionvol2.Critresdhygineet document lappui.1986 23 PULIM Leau et la sant en Afrique tropicale colloque pluridisciplinaire Gographique. Mdecine limoges, 2 octobre 1991 24 SAFEGE prparation dun future projet dA.E.P de Bamako. Lot 3 plan directeur dA.E.P de Bamako. Plan dinvestissement dcennal version dfinitive octobre 2001.25-SERHOSProjet dalimentation en eau potable des quartiers priphriques de Bamako 1996. ; de leau pour tous. 26 TRAORE (S)Problmatiquedelaqualitdeleauconsommparlespopulationsdanslesquartiersde Bamako et environs non approvisionns par le rseau dadduction deau potable de E.D.M SA .Thse pharmacie Bamako 2003.27- TRAORE (S),DIALLO (S), PALLIER (G). Leau Bamako, Fvrier au mars 1990. ANNEXES ANNEXES Annexe1 pH mode opratoire Appuyer sur le bouton ON/OFF pour mettre lappareil sous tension ; Rincer llectrode avec leau distille et lessuyer avec un mouchoir jetable ; Plongerllectrodedanslasolutionmesureruneprofondeurminimumdequatre centimtres ; Attendre que la valeur soit stable avant la lecture ;Rincernouveaullectrodeavecdeleaudistilleetlessuyeravecunmouchoir jetable propre pour raliser la mesure suivante. Annexe 2 Fonctionnement du turbidimtre Appuyer sur le bouton dalimentation lectrique situ larrire de lappareil ; Remplir une cuvette propre jusquau trait (30 ml) avec de leau analyser en vitant la formation de bulle dair ; Tenirlacuvetteparlebouchonetlessuyeravecmouchoirdouxsanspeluchespour retirer les gouttes deau et les traces de doigts ; Placer la cuvette dans le puits de mesure et fermer le capot ; Presser la touche SIGNAL.AVG pour choisir le mode dintgration du signal (actif ou non) Presser la touche UNITS pour slectionner lunit de mesure N.T.U ; Lire et noter le rsultat affich ; Ouvrir le capot et retirer la cuvette du puits de mesure ; Vider la cuvette et la rincer avant la mesure suivante. Annexe 3Mode opratoire de la duret totale. AllumerlespectrophotomtreDR/4000,presserlatouchedefonctionPROGRAM. HACH. Slectionner le numro de programme mmoris pour la duret du magnsium 225. presser ENTER et rgler la longueur donde 522 mn. Verser 100 ml deau analyser dans une prouvette gradue, bouche de 100 ml. AjouterunegouttedesolutiondEDTAuneautrecuvette(chantillonprpar)et agiter pour mlanger. Placer le blanc dans le puits de mesure, fermer le capot et presser sur la touche ZERO. Laffichage indique : 0,00 mg / l mg-CaCo3. Placer lchantillon prpar dans le puits de mesure. Fermer le capot Presser sur la touche de fonction READ et lire le rsultat en mg/l de mg-CaCo3 ou mg. Sansretirerlacuvettedupuitsdemesure,presserselectprogrammeetentrerle numrodeprogrammemmorispourladuretducalcium220.presserENTER. Laffichage indique : 0,00 mg/l Ca-CaCo3 Placer la troisime (3me) cuvette dans le puits de mesure. Fermer la capot et presser la touche READ. Lire le rsultat en mg/l de CaCo3. Annexe 4 Mode opratoire du dosage du fer Allumer le spectrophomtre DR/4000 PresserlatouchedefonctionPROGRAM.HACH.Slectionnerlanumrode programmemmorispourlefer(fe),mthodeferrozineenentrant2175auclavier numrique. Presser ENTER. Laffichageindique :PROGRAM.HACH :2175fer,ferrozine.Lalongueurdonde (d) 562 nm est automatiquement slectionne. Remplir une cuvette jusquau trait 25 ml avec lchantillon Ajouterlecontenudunegluledesolutiondeferrozinelacuvette(chantillon prpar). Agiter pour mlanger. Presser la touche de fonction DEMAR.MINUT. Une priode de raction de 5 minutes commence. NB En prsence de fer, une coloration violette se dveloppe. Remplir une autre cuvette (le blanc) avec 25 ml dchantillon. Lorsque le muniteur sonne, placer le blanc dans le puits de mesure. Fermer le capot. Presser la touche de fonction ZERO. Laffichage indique : 0,000 mg/l fe Placerlchantillonprpardanslepuitsdemesure.Fermerlecapot.Lersultaten mg/l fe saffiche. Annexe 5 Fonctionnement de lappareil de mesure de la conductivit lectrique : Retire llectrode de son tui de protectionRincer llectrode leau distille Plonger la cellule dans lchantillon analyser Appuyer sur + ON/OFF pour mettre lappareil sous tension Vrifier que Arng soit affich si non appuyer surVerifier que n FL soit affich sinon appuyer sur TC jusqu apparition VerifierquelatemperatureetlunitSalsoientaffichessinonsurjusquleur apparition. Appuyer sur la touchjusqu ce que saffiche TDS sur lcranAttendre que la valeur soit stable avant de prendre la mesure des solides totaux dissous (TDS) Appuyer sur la touchjusqu ce que saffiche Lin, ARNG et le lire la valeur de la conductivit en 115 /cm Retirer llectrode de la solution mesurer et mettre dans son tui de protection.Annexe 6 Couleur mode opratoire : Mettre lappareil sous tension Entrer le numro 120 du programme mmoris pour la couleur Ajuster la longueur donde 450 nm Placer le blanc (25 ml deau distille) Ajuster le zro de lappareil en appuyant sur la touche ZERO Retirerleblancetplacer25mldelchantillonfiltr(couleurvraie)ou25mlde lchantillon non filtr (couleur apparente). Appuyer READ et le rsultat en UNITES pt-co APHA saffiche. Annexe 7Chlore, mode opratoireMettre lappareil sous tension Entrer le numro 80 du programme mmoris pour le chlore libre et total Ajuster la longueur donde 530 nm Placer le blanc (25 ml dchantillon). Ajuster le zro de lappareil en appuyant sur la touche ZERO Paralllement remplier une autre cuvette de 25 ml avec lchantillon. Ajouter le contenu dun sachet de ractif DPD pour chlore libre lchantillon Agiter pendant 20 secondes (en prsence de chlore une coloration rose se dveloppe) Placer immdiatement le mlange dchantillon plus ractif dans le puits de mesure. Appuyer READ et le rsultat en mg/lsaffiche. Annexe 8Sulfates mode opratoireMettre lappareil sous tension Entrer le numro 680 du programme mmoris pour les sulfates Ajuster la longueur donde 450 mn Remplir une cuvette de 25 ml avec lchantillon Laisserpendantunepriodederactionde5minutes(enprsencedesulfateune coloration blanche se dveloppe) Remplir une autre cuvette avec 25 ml de lchantillon (blanc) Placer le blanc dans le puits de mesure Ajuster le zro de lappareil en appuyant sur la touche ZERO Placer lchantillon prpar dans le puits de mesure ;Appuyer READ, et le rsultat en mg/l de sulfates saffiche . SERMENTDE CAL1EN .,..... ,.............. .. ......../........//.. .. /.... .. ,!........ .. .. ......,/. .!.... ... .............../.,....,.. .. .. ... .. /... ....,... ......................../../.......,...... ....... ... /....... ../.....,./..... ,.... ...............,....... ../..... /./.,./.......,.... ...... /...,/... /!..... ../.,...... ............... .. .. ,...../..... ..,.../... .. ...... ..../.../........,....!...............,................/... ................... ,......,../........................./ ../.!............/.........,....../....,.... ..,.. ......,,.......,..... ........ . ,,..... ./.,...