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    OS, 04 mai 2006 292

    Relativit Galilenne

    Principes de relativit de Galile, utiliss comme postulats

    de base de toute la mcanique Newtonienne:

    1. Les lois de la mcaniquesont les mmes dans tous

    les rfrentiels dinertie

    2. Le temps et lespace sontdes absolus

    cest--dire que les intervalles de temps etdespace (=distance) sparant deux vnementssont les mmes pour tous les observateurs

    en particulier, deux vnements simultans (t=0) pourun observateur, le sont aussi pour tous les observateurs

    relativit = invariance parchangement de

    rfrentiel, doncdobservateur

    cest--dire quelles ne changentpas de forme lorsquon passe dunrfrentiel dinertie un autre

    (qui sont en mouvement rectiligneuniforme lun par rapport lautre)

    les lois de Newton(par ex. F=ma) sont valablestelles quelles dans tous les

    rfrentiels dinertie !

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    Transformation de Galile

    Rfrentiel dinertie R:

    repre Oxyz avec une horlogeplace on O mesurant le temps t

    Rfrentiel dinertie R ensaut de vitesse standard v parrapport un rfrentiel dinertie R

    repre Oxyz avec une horloge place on O mesurant le temps t

    t=0, les deux repres et les deux horloges concident (donc t=0)

    vu du rfrentiel R, le point O a une vitesse u constante dirige selon Ox

    Mme vnement E vu dans les deux rfrentiels:

    position x, y, z et temps t mesurs dans R

    position x, y, z et temps t mesurs dans R

    Mme particule P vue dans les deux rfrentiels:

    t '= tx'= x uty'= y

    z '=z

    transformation

    de Galile

    r

    r '=r

    r r

    ut dr

    r 'dt'

    =d(

    r

    r r

    ut)

    dt= d

    r

    rdt

    r

    u r

    v'=r

    v r

    u

    d

    r

    v'dt' = d(

    r

    v

    r

    u)dt = d

    r

    vdt

    r

    a '=r

    a

    loi de composition des

    vitesses (de Galile)

    z

    O

    xy

    z

    O

    xy

    u

    t t

    Pv

    v

    E(t,x,y,z)E(t',x',y',z')

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    OS, 04 mai 2006 294

    Le dfi de llectromagntisme la mcanique

    Maxwell unifie llectricit et le magntisme:

    les quations de Maxwell pour les champs E et B

    prdisent que la vitesse dune onde lectromagntique

    (donc de la lumire) vaut c

    3

    108

    m/s mais par rapport quel rfrentiel ?

    Les quations Maxwell nobissent

    manifestement pas la relativit Galilenne !

    on pense alors que c est la vitesse de la lumire par rapport un rfrentiel

    privilgi dfini par ltherluminifre, qui serait le milieu dans lequel les

    ondes lectromagntiques se propagent

    James C Maxwell18311879

    Analogie: la vitesse du son dans lair (~330 m/s) est dfinie dans le rfrentiel o lair estau repos; cette vitesse nest pas la mme dans tous les rfrentiels dinertie(effet Doppler). Sans air ou autre milieu, il ny peut pas exister donde sonore !

    notion de rfrentiel absolu,

    contraire au principe de relativit

    dmo: cuve ondes

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    d

    d

    S

    A E

    M2

    M1

    u

    (vue de dessus)

    Exprience de Michelson et Morley (1881,1887)

    S = source de lumiremonochromatiquede frquence

    A = lamesemi-argente

    M1, M2= miroirs

    E = cran

    c = vitesse de la lumire par rapport lther 3 108m/su = vitesse de lobservateur par rapport lther 30 km/s 104cc= vitesse de la lumire entre A et M2par rapport lobservateur

    t1= t

    AM1

    +tM

    1A

    = d

    c +u+ d

    c u= 2d

    c 1

    1 u2/c

    2

    t2= t

    AM2+t

    M2A=

    d

    c' +

    d

    c' =

    2d

    c

    1

    1 u2/c

    2 < t

    1

    u

    cc

    t1 = t2exprience rpte aprs rotation de 90: pas de modification des franges !

    dphasage > 0,qui devrait devenirsi l'exprienceest tourne de 90

    dmo: interfromtre

    But: mise en vidence de

    la vitesse de la Terrepar rapport lther

    (rfrentiel absolu)

    observation des frangesdinterfrence dues audphasage = (t1t2)entre les deux rayons

    Albert A Michelson (18521931)

    u

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    OS, 04 mai 2006 296

    Dfi relev: la relativit restreinte

    Aprs les travaux de Voigt, Lorentz, Fitzgerald, Poincar, Einstein russit liminer dfinitivement et clairement toutecontradiction, en formulant la thorie de la relativit restreinte;la mcanique et lectromagntisme sont rconcilis par:

    labandon de la notion de rfrentiel absolu (lther) labandon de la notion de temps et despace absolus

    Principe de relativit restreinte (Einstein, 1905):

    En appliquant ce postulat

    aux quations de Maxwell,o la vitesse c apparat:

    Les lois de la physiquesont les mmes dans tousles rfrentiels dinertie

    et donc pas seulement celles dela mcanique (comme noncpar Galile), mais aussi cellesde llectromagntisme,

    il ny a donc pas de rfrentiel

    privilgi parmi les rfrentielsdinertie

    La vitesse de la lumire dans le vide, c,est indpendante du rfrentiel (observateur)

    et du mouvement de la source

    c = constante qui nedpend de rien !

    Albert Einstein18791955

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    OS, 04 mai 2006 297

    Mesure de la vitesse de la lumire

    Dmo:

    on mesure la dviation d sur la rglette et la frquence au compteur:d

    L1

    2 = 2t = 2 22( ) 2L2c

    = 4L

    2

    c c = 4

    L1L

    2

    d

    lasermiroirfixe miroir tournant,

    (deux faces)

    d~2

    rglette

    L2= 15m

    L1= 5m

    compteurfrquence

    Remarques:

    Depuis 1983, le mtre est dfini comme la distance parcourue par la lumire

    dans le vide en 1/299792458 seconde c = 299 792 458 m/s exactement

    Il nest donc plus possible (ni ncessaire) demesurer c !

    On peut trs bien choisir un systme dunits dans lequel c=1

    (couramment utilis en physique des particules)

    en assimilant lair au vide (approximation)

  • 7/23/2019 04_mai_2006

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    OS, 04 mai 2006 298

    Consquences de

    c = constante

    La transformation de Galile, donc la loi daddition des vitesses,nest plus valable !

    c = limite suprieure toute vitesse

    Lespace et le temps ne sont plus des absolus

    les longueurs et les intervalle de temps dpendent du rfrentiel ! ces dformations de lespace et du temps sont corrles de sorte que

    c=constante en toute circonstance

    mlange entre lespace et le tempsnotion despace-temps

    vlocomotive

    > 0

    vlumire = c

    Dans un rfrentiel R li au sol:

    lumireDans un rfrentiel R li la locomotive:

    v'locomotive

    = 0

    v'lumire

    = c vlumire

    vlocomotive

    !!

    dmo (contre-exemple):cuve ondes

    dmos: les 4 coordonnes de lespace-tempssynchronisation des horloges dans un mme rfrentiel + simultanit

    lumire

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    OS, 04 mai 2006 299

    La simultanit est relative !

    Deux clairs sont mis simultanment lavant et larrire duntrain en mouvement, laissant des marques sur le train et sur les rails: Un observateur O se tenant sur le sol, mi-distance entre les marques sur les

    rails, reoit les clairs au mme moment:lobservateur O conclut que les clairs ont t mis simultanment

    Un observateur O se tenant sur le train, mi-distance entre les marques sur letrain, reoit dabord lclair mis lavant du train, puis celui mis larrire:lobservateur O conclut que les clairs nont pas t mis simultanment !

    O

    O

    OO

    O

    O

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    OS, 04 mai 2006 300

    Horloges lumineuses

    La mesure du temps consiste toujours compter le nombre depriodes dun processus physique pris comme rfrence: exemples:

    mouvement des plantes et satellites

    mouvement de la Terre sur elle-mme

    priode doscillations dun(e) pendule, dun quartz priode doscillation du rayonnement mis par un atome,

    Horloge lumineuse: deux miroirs parallles spars par une

    distance d (du vide) se renvoientperptuellement un rayon de lumire

    priode propre de lhorloge: intervalle de temps t entre deux tics mesur dans le rfrentiel de lhorloge

    Exprience de pense: deux horloges identiques, A et B: mme priode propre

    Horloge A reste sur Terre (rfrentiel R)

    Horloge B est place dans une navette spatiale(rfrentiel R) de vitesse constante u par rapport la Terre

    t =2d

    c vide

    miroir

    miroir

    tic

    tac

    d

    tA =t'B =2d

    c

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    OS, 04 mai 2006 301

    Horloges en mouvement

    tB= priode de lhorloge B se dplaant la vitesse u:

    ctB/2( )

    2

    = utB/2( )

    2

    +d2 t

    B= 2d

    c2 u

    2= 2d

    c1

    1 u2/c

    2

    B BB

    tictic

    tac

    ctB/2

    u tB/2d

    ctB/2

    u tB/2

    tA= priode de lhorloge A au repos: tA =2d

    c

    A

    tB = t A

    1 u2 /c2>tA B retarde par rapport A

    Conclusion dun observateurdans le rfrentiel R (terre)

    t'A = t'B

    1 u2 /c2>t'B A retarde par rapport B

    Conclusion dun observateurdans le rfrentiel R (navette)

    = 1

    1 u2

    /c2

    = facteur de dilatation du temps