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MOUVEMENT DRAMATURGIES MUSIQUES ET VOIX CINÉMA FÉVRIER 2015 N° 274 CINÉMA

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Niort • Moulin du Roc

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MOUVEMENT

DRAMATURGIES

MUSIQUES ET VOIX

CINÉMA

—FÉVRIER

2015 N° 274—

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Du 4 au 10 février

SNOW THERAPYDE RUBEN ÖSTLUND

Une famille suédoise passe ensemble quelques jours de vacances dans une station de sports d’hiver des Alpes françaises. Le soleil brille et les pistes sont magnifiques. Mais lors d’un déjeuner dans un restaurant de montagne, une avalanche vient tout bouleverser. ..

Il n’y a aucun dommage visible, et pourtant, l’univers familial est ébranlé. La réaction de Tomas va les amener à réévaluer leurs rôles et leurs certitudes, un point d’interrogation planant au-dessus du père en particulier. Alors que la fin des vacances approche, Tomas tente désespérément de reprendre sa place de patriarche de la famille.

Snow Therapy trouve ses origines dans une question qui me fascine depuis longtemps : comment les êtres humains réagissent-ils dans des situations soudaines et inattendues comme une catastrophe par exemple ?

Ruben Östlund

— Suède - 2014Durée : 1h58

Scénario : Ruben ÖstlundPhotographie : Fredrik WenzelMusique : Ola Fløttum

avec : Johannes Kuhnke, Lisa Loven Kongsli, Clara Wettergren, Vincent Wettergren

Prix du Jury Un certain regard, Festival de Cannes 2014—

Du 4 au 10 février

HOPEDE BORIS LOJKINE

Avec une précision et une justesse encore jamais vue, cette fiction suit le parcours de deux migrants d’Afrique subsaharienne sur les voies clandestines qui mènent à l’Europe.

Sur la route, les clandestins se regroupent par nationali-té. Alors qu’aux yeux des médias occidentaux ils sont une masse informe d’Africains, les voyageurs sont avant tout ca-merounais, nigérians, congolais. (…)Le tour de force de Boris Lojkine est d’avoir su injecter de la beauté dans une intrigue pourtant effroyable. La mise en scène épurée, la lumière solaire du désert et les plans qui s’at-tardent sur les deux acteurs remarquables adoucissent la dureté du parcours. (…)Boris Lojkine rappelle que tous ces corps qui se perdent dans le Sahara et la Méditerranée étaient, avant d’être des ca-davres anonymes, des hommes et des femmes avec des rêves, des sentiments et des espoirs intimes.

Alice LefilleulToukimontréal.com - 23/09/ 14

— France - 2014Durée : 1h31

Scénario : Boris LojkinePhotographie : Elin KirschfinkMusique : David Bryant

avec : Justin Wang, Endurance Newton, Dieudonne Bertrand Balo’o, Bobby Igiebor

Semaine de la Critique, Prix SACD - Rail d’or, Festival De Cannes 2014—

Du 4 au 10 février

PHOENIXDE CHRISTIAN PETZOLD

Juin 1945. Grièvement défigurée, la chanteuse Nel-ly Lenz, seule survivante d’une famille déportée à Auschwitz, retourne dans un Berlin sous les dé-combres. Elle est accompagnée de sa fidèle amie, Lene, employée de l’Agence Juive ...

Tel le phœnix, Nelly n’est que cendres, deux yeux hagards que l’on devine derrière les inquiétants bandages qui re-couvrent intégralement son crâne. Les premières scènes du film la montre en position fœtale, balbutiant des premiers mots, effectuant des premiers pas hésitants, réapprenant à manger. Sans visage ni identité, Nelly a tout à réapprendre. Mal-gré sa violence, cette coming of age story métaphorique serait encore trop classique si l’hé-roïne ne tombait pas en plein vertige identitaire en retrouvant son mari, qui la prend pour une autre. Sans spoiler les raisons qui l’y poussent, Nelly se retrouve à devoir jouer son propre rôle, sin-geant une image révolue d’elle-même, marchant littéralement dans ses chaussures, travestie...Gregory CoutautFilmsdeculte.com

— Allemagne - 2014Durée : 1h38

Scenario : Christian Petzold, Harun FarockiD’après le roman Le Retour des cendres d’Hubert Monteilhet

avec : Nina Hoss, Ronald Zehrfeld, Nina Kunzendorf

Festival du Cinéma Allemand de ParisFestival de TorontoFestival de San Sebastian

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Du 4 au 10 février

OF MEN AND WARDE LAURENT BÉCUE-RENARD

La parole pleine de pudeur et sans fard de vétérans d’Irak et d’Afghanistan. Exceptionnel.

En apparence, pour nombre d’entre eux, ce sont des costauds, des durs tout en muscles et tatouages. Mais à l’intérieur, ils ne sont que fêlures, béances et vertiges. Comme un tiers des 2,6 millions de vétérans d’Irak et d’Afghanistan, ils portent en eux l’horreur du champ de bataille et souffrent de stress post-traumatique. Le cinéaste Laurent Bécue-Renard a longuement suivi, de 2008 à 2012, 12 de ces rescapés, les filmant dans un centre thérapeu-tique de Floride et avec leurs familles, souvent au bord de l’implosion tant le retour à une vie « normale » est chaotique pour ces anciens soldats. Au-delà des corps et des visages, ce que capte avec une infinie pudeur Of Men and War, c’est leur parole. Des mots qui disent une vie en miettes et la rage à fleur de peau, mais qui aussi, au cours des séances de soins, racontent sans fard la guerre, jamais «chirurgicale», et ses fameux dégâts collatéraux qui ont le visage d’une fillette écrasée par un char ou d’un camarade tué par mégarde…

Frédéric Theobald / La Vie - 23 octobre 2014

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Du 11 au 24 février

LES MERVEILLESD’ALICE ROHRWACHER

Ce sont les vacances d’été. Une sympathique famille de babas (les parents, quatre filles, plus Coco, une adulte qui un peu perdue) vit péniblement de l’apiculture. L’aînée de la fratrie, Gelsomina (oui, comme l’héroïne de La Strada de Fellini), la préférée de son papa allemand et gueulard, est en train de devenir une adolescente. Et puis voici qu’une émission de télévision recrute des fermiers pour un nouveau programme de téléréalité locale que présentera une belle dame aux cheveux blancs comme de l’écume (Monica Bellucci en total contre-emploi).

Alice Rohrwacher nous avait émerveillés il y a quatre ans avec son premier film, Corpo celeste. On retrouve dans Le meraviglie les mêmes qualités de regard, le même univers : l’art de filmer les enfants, la fascination pour la nature, un regard critique et politique sur son pays, de la tendresse pour ses personnages, plus un sens certain de la poésie et du comique populaire typiquement italien, où les rites ancestraux païens transpa-raissent sous l’épaisse écorce catholique. Elle a de la sensibilité, de l’intelligence, sait diriger des acteurs. (…)

Jean-Baptiste MorainLes Inrockuptibles – 18 mai 2014

— France, Suisse – 2014Durée : 2h22

Photographie : Camille CottagnoudMusique : Kudsi Erguner

Sélection officielle, Festival de Cannes 2014—

— Italie – 2014Durée : 1h50

Scénario : Alice RohrwacherPhotographie : Hélène LouvartMontage : Marco SpoletiniMusique : Piero Crucitti

avec : Alexandra Lungu, Sam Louwick, Alba Rohrwacher,Monica Bellucci

Grand Prix,Festival de Cannes 2014—

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>>> RENCONTRE PUBLIQUEAVEC LAURENT BÉCUE-RENARD À L’ISSUE DE LA PROJECTIONJEUDI 5 FÉVRIER À 19H45. En collaboration avec l’ACID

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Le Samedi 7 février 17h

LAURADE OTTO PREMINGER

Le détective Mark McPherson enquête sur la mort de Laura Hunt, retrouvée assassinée chez elle. Il interroge d’abord Waldo Lydecker, vieux dandy possessif, qui prit Laura sous sa coupe et assura sa réussite professionnelle. Il retrouve ensuite Shelby Carpenter, bellâtre lâche et fourbe, qui devait épou-ser la défunte. McPherson se prend de passion pour cette femme disparue...

A l’époque, Hollywood était très friand de ces histoires d’amour improbables, nées du fantasme d’hommes ordinaires pour des femmes inaccessibles, entrevues sur des tableaux : Fritz Lang en fit le thème central de La Femme au portrait, tout comme Hitch-cock dans Rebecca. Bercée par une rengaine jazz (que le compositeur David Raksin écrivit dans les larmes, juste après avoir lu la lettre de rupture de sa femme), Laura reste la plus belle...

Marine LandrotTélérama – 21 août 2010

— Etats-unis – 1944Durée : 1h25

D’après le roman deVera CasparyPhotographie :Joseph LaShelle

avec Gene Tierney, Dana Andrews, Clifton Webb—

Le Samedi 7 février 19h

ASSURANCE SUR LA MORTDE BILLY WILDERAgent d’assurances, Walter Neff est fasciné par Phyllis Dietrichson, l’une de ses clientes. Ensemble, ils préparent l’assassinat de son mari, non sans que Walter ait fait souscrire à ce dernier un contrat d’assurance accident. (...)

Dès son troisième film améri-cain, Billy Wilder signe un chef-d’oeuvre du film noir, alors que l’expression « film noir » n’a même pas encore été inven-tée ! La structure narrative est inédite pour l’époque dans un polar, avec son ouverture sur le monologue de Fred MacMur-ray, qui enregistre sa confession sur son dictaphone. Il a tué le mari de Barbara Stanwyck, garce vénale et manipulatrice, pour qu’elle touche la prime d’assurance. Le film sera un long flash-back, le suspense ne reposant plus sur l’identité du coupable, mais sur la fatalité qui s’acharne sur les amants meurtriers.

Guillemette OdicinoTélérama – 14 janvier 2012

— États-Unis – 1944Durée : 1h43

Scénario : Billy Wilder, Raymond Chandlerd’après le roman Double Indemnity in Three of a Kind de James M. Cain

avec : Fred McMurray, Barbara Stanwyck, Edward G. Robinson—

Le Samedi 7 février 21h

FARGODE JOEL COEN

Un trou perdu du Minnesota. Directeur d’une conces-sion automobile, Jerry Lunde gaard, par ailleurs doté d’un riche beau-père, a tout pour être heureux. Sauf qu’il n’arrive pas à fourguer ses foutues bagnoles. Au bord de la faillite, Jerry a l’idée de sa vie : faire enlever sa propre femme par deux tocards à qui le beau-père versera la rançon...

Ainsi va Fargo, dans une horreur crescendo mais tranquille, ponctuée des gestes et des mots de tous les jours, d’un train-train de petites manies et de vieilles habitudes. (...)Une vraie tragédie, celle de la violence banale, donc fatale.

Vincent RémyTélérama – 11/12/ 2010

— Etats-Unis – 1996Durée : 1h37Scénario : Joelet Ethan Coen

avec : Frances McDormand, William H. Macy, Steve Buscemi—

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>>> RENCONTRE PUBLIQUEÀ L’ISSUE DE LA PROJECTION DE FARGO, AVEC 2 AUTEURES INVITÉESDU FESTIVAL REGARDS NOIRS,SOPHIE LOUBIÈRE ET DOMINIQUE SYLVAIN

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Du 11 au 24 février

MON FILSDE ERAN RIKLISIyad a grandi dans une ville arabe en Israël. A 16 ans, il intègre un prestigieux internat juif à Jérusalem. Il est le premier et seul Arabe à y être admis. Il est progressivement accepté par ses camarades mais n’a qu’un véritable ami, Yonatan, un garçon atteint d’une maladie héréditaire. Iyad se rapproche de la famille de Yonatan, apportant du courage et de la force à sa mère Edna. Il devient vite le deuxième fils de la famille...

Après, La Fiancée syrienne, Les Citronniers et Zaytoun, qui abordaient tous le conflit au Proche-Orient, j’ai eu envie de m’attacher à cet « autre » conflit, ce conflit intérieur, qui oppose les Palestiniens qui vivent en Israël, et qui sont des citoyens israéliens, et les Juifs israéliens. C’est un sujet très complexe et sensible, et lorsque les producteurs du film m’ont envoyé les textes de Sayed Kashua, je me suis dit qu’il s’agis-sait d’une histoire, que je devais raconter et m’ap-proprier pour qu’elle me soit aussi personnelle qu’elle l’était pour Sayed. J’ai été séduit par le mé-lange d’humour et d’émotion, de réalité et de fan-tasme, et par sa sincérité – autant d’éléments que j’aime intégrer dans mes films.

Eran Riklis

Du 18 février au 3 mars

MAX ET LENNYDE FRED NICOLASLenny est une adolescente sauvage et solitaire d’une cité des quartiers nord de Marseille. C’est par le rap qu’elle exprime les difficultés de son quotidien. Un soir, alors qu’elle répète en cachette dans un chantier à l’abandon, Lenny rencontre Max, une jeune Congolaise sans papier qui tombe en arrêt devant sa voix et la puissance de ses mots. Les deux filles s’adoptent aussitôt…

Livrées à elles-mêmes, Max et Lenny sont deux filles de 19 ans qui traversent des épreuves bien trop lourdes pour leurs épaules. Elles n’ont pas idée de ce que pourrait être une vie facile, tant la leur est un combat où jamais rien n’est écrit d’avance. Max et Lenny sont deux filles hypersensibles, mais rudes comme leur destin social. Un mélange entre la fragi-lité de l’adolescence et une invincibilité puisée dans ce qui leur reste d’enfance.

Fred Nicolas

— Israël, France, Allemagne – 2014Durée : 1h44

Scénario : Sayed Kashua(d’après ses romans Les Arabes dansent aussi et La deuxième personne )

Photographie : Michael WieswegMontage : Richard MarizyMusique : Yonatan Riklis

avec :Yaël Abecassis, Tawfeek Barhom, Michael Moshonov

Festival de Jérusalem 2014Festival de Locarno 2014

— France – 2014Durée : 1h25

Scénario : Fred Nicolas, François BégaudeauPhotographie :Sébastien BuchmannMusique : Simon Neel, Camélia Pand’Or

avec : Camélia Pand’Or, Jisca Kalvanda, Mathieu Demy, Pierre Salvadori—

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>>> AVANT-PREMIÈRE LUNDI 9 FÉVRIER à 20H EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR, FRED NICOLAS ET(SOUS RÉSERVE)L’UNE DES ACTRICES PRINCIPALES, JISCA KALVANDA .

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Du 18 février au 3 mars

RÉALITÉDE QUENTIN DUPIEUX

Trois histoires, trois degrés de réalité... Une petite fille de huit ans trouve une mystérieuse cassette vidéo. Son envie de la regarder tourne rapidement à l’obsession. Denis, un présentateur télé ringard, perd soudainement sa confiance en lui à cause d’une maladie de peau imaginaire. Il développe alors un sentiment de persécution et perd rapidement tous ses repères.

Jason, un cinéaste raté, réussit à convaincre Bob, producteur véreux, de financer son premier film d’horreur. Malgré les conseils de sa femme Alice, une psychiatre, Jason perd progressivement les pédales et confond ses rêves et la réalité.Les histoires et les personnages s’entrecroisent...

Après Rubber, Wrong et Wrong cops, le nouveau Quentin Dupieux, bien sûr «inclassable» ...

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Du 25 février au 10 mars

HUNGRY HEARTSDE SAVERIO COSTANZO

Jude est Américain, Mina Italienne. Ils se rencontrent à New York, tombent fous amoureux et se marient. Lorsque Mina tombe enceinte, une nouvelle vie s’offre à eux. Mais l’arrivée du bébé bouleverse leur relation. Mina, persuadée que son enfant est unique, le protège de façon obsessionnelle du monde extérieur. Jude, par amour, respecte sa position jusqu’à ce qu’il comprenne que Mina commence à perdre contact avec la réalité.

Ma principale inspiration pour ce film était le travail de John Cassavetes et tout parti-culièrement Une femme sous influence, car ce cinéaste ne cherche jamais à créer une atmosphère particulière dans ses films mais capte les émotions exprimées par les ac-teurs pour en faire le coeur de son récit. C’est ce vers quoi j’ai essayé de tendre, car, je le répète, tout est question de regard dans Hungry Hearts. Il y a en permanence de l’amour pour Mina dans les yeux de Jude, même quand il se pose des questions sur son comportement. Or, c’est la manière dont vous êtes regardé par celui ou celle qui vous aime qui vous dé-finit véritablement. C’est d’ailleurs la première indi-cation que j’ai donnée à Adam Driver sur son person-nage : « N’oublie jamais que Jude est totalement fou de Mina et que tu dois la regarder ainsi tout au long du film, même quand ses actions et ses réactions le déstabilisent ». C’était la seule manière d’éclairer les deux facettes de ce personnage de Mina, personnage subversif certes mais aussi extrêmement émouvant. Or, cet équilibre est indispensable au récit.

Saverio Costanzo

— France - 2014Durée : 1h27Scénario, photographie, montage : Quentin Dupieuxavec : Alain Chabat, Elodie Bouchez,Jonathan Lambert

Section Horizons, Mostra de Venise 2014—

— Italie – 2014Durée : 1h53

Scénario : Saverio CostanzoD’après le roman Il bambino indaco de Marco FranzosoPhotographie : Fabio CianchettiMontage : Francesca Calvelli

avec : Adam Driver, Alba Rohrwacher, Roberta Maxwell, Al Roffe

Prix d’interprétation féminine et masculine, Mostra de Venise 2014—

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Du 25 février au 3 mars

20 000 JOURSSUR TERREDE IAIN FORSYTH ET JANE POLLARD

24 heures dans la vie de la célèbre rock star d’origine australienne Nick Cave. Une journée en apparence comme les autres, mais où les notions de réalité et de fiction finissent par se brouiller et s’entrelacer…

(…) Voix off, coscénariste et principal protagoniste de ce long métrage, l’icône du rock profite de sa 20 000ème journée sur Terre pour partager ses souvenirs et ses réflexions, mais aussi pour déjeuner chez Warren Ellis, et dialoguer, le temps d’un tour en bagnole, avec le comédien Ray Winstone (qui jouait dans The Proposition), le guitariste Blixa Bargeld (membre des Bad Seeds pendant vingt ans) et la chanteuse Kylie Minogue (interprète du mythique duo Where the Wild Roses Grow). Le résultat, constamment innovant et souvent très sensoriel, se révèle passionnant pour les fans, mais aussi pour ceux qu’intrigue la person-nalité intime des figures artistiques. Tourné à Brigh-ton, sa ville d’adoption, ce voyage profond compte au moins une séquence inoubliable : le superbe mon-tage sur lequel Nick Cave raconte son coup de foudre pour son épouse Susie Bick. On a rarement vu plus belle déclaration d’amour…

Mathilde LoritRolling Stone – 24 décembre 2014

En avant-programme de Hope les 5, 7 et 8 février

MANQUE DE PREUVES DE HAYOUN KWON / Durée : 9mn20Chez les Nigériens, « être jumeaux » peut signifier une bénédiction ou une malédiction. Un jour, le père d’Oscar a tenté de tuer ses deux fils : Oscar a réussi à s’échapper, mais a assisté au meurtre de son frère. Après s’être enfui et avoir traversé son pays, il a réussi, par chance, à s’exiler en France ...

En avant-programme du Petit monde de Léo les 11 et 15 février

LE PETIT HÉRISSON PARTAGEUR DE MARJORIE CAUP / Durée : 4mn54Un petit hérisson trouve une pomme magnifique dans la forêt. Il la roule derrière un rocher pour faire bombance à son aise. Mais voilà que s’invitent au festin d’autres pe-tits gourmands...

En avant-programme de Réalité les 20, 22 et 23 février

L’ENCAS DE CHRISTOPHE CAUBEL / Durée : 3mn20Deux flics en planque dans une voiture. Le temps passe et la tension monte. Un des deux hommes a quand même un petit creux et décide de se faire un petit encas. Le cauchemar commence...

En avant-programme de 20000 jours sur terre Les 27 février 1 et 3 mars

MUNK DE PIERRE-LOUIS GARNON ET JACQUES GIRAULT / Durée : 3mn20Munk est le seul mouton punk d’Aubervilliers. Ce soir, il fait la première partie de la 3è sonate de Richard Albert Garmischbade.

— Royaume-Uni – 2014Durée : 1h37

Scénario : Iain Forsyth, Jane Pollard, Nick CaveMontage : Jonathan AmosPhotographie : Erik WilsonMusique : Nick Cave, Warren Ellis

avec Nick Cave

Sélections officielles, Festivals de Sundance 2014 et Venise 2014—

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GUSPETIT OISEAU, GRAND VOYAGEDE CHRISTIAN DE VITA

Gus, un petit oiseau orphelin, devient malgré lui le chef de file d’une famille d’oiseaux migrateurs. Sa mission est de les conduire, à travers ciel, de la France jusqu’à l’endroit où ils vont passer l’hiver, l’Afrique. Exalté à l’idée de découvrir le monde, il refuse de leur avouer l’essentiel : il n’est pas migra-teur du tout !

Gus petit oiseau, grand voyage nous initie à l’extraordinaire épopée de la migration. Ce grand voyage structure, chaque année, le destin de millions d’oi-seaux à travers le monde. C’est aussi une façon d’évoquer les répercussions de nos comporte-ments humains sur la nature et les animaux. Mais c’est surtout l’histoire d’une émancipation et un voyage initiatique.

— France, Belgique – 2014Durée : 1h30

Scénario : `Antoine BarraudDéveloppement visuel : Benjamin Renner

Avec les voix de Arthur Dupont, Sara Forestier, Bruno Salomone, Pierre Richard

à partir de 5 ans—

Du 11 au 24 février

LE PETIT MONDE DE LÉOCINQ CONTES DE LEO LIONNI, RÉALISÉS PAR GIULIO GIANINI

Un programme rempli de douceur, de poésie et surtout... plein de philosophie pour les plus petits !

Le Petit Monde de Léo est l’adaptation de plusieurs récits de l’auteur jeunesse Léo Lionni. Destinés aux tout-petits, ces cinq courts-métrages mettent en scène les folles aventures que vivent différents animaux tels qu’un poisson, un crocodile, des grenouilles, un crapaud ou encore des mulots.

— Suisse – 1979Durée : 30mn

à partir de 2 ans—

Du 25 février au 8 mars

LES NOUVELLES AVENTURES

DE GROS-POISET PETIT-POINTDE UZI ET LOTTA GEFFENBLAD

Gros-pois et Petit-point sont de retour !Ces deux attachants personnages transforment le quotidien en situations cocasses et débordantes de fantaisie.

Un programme de courts mé-trages doux et original pour les plus petits : En cuisine…, La tête à l’envers, C’est contagieux !, Le marchand de souliers, La cueil-lette, Tellement disco !

— Suède – 2013Durée : 44mn

à partir de 3 ans—

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— 21 FÉVRIERCINÉGOÛTER—

>>> CINÉ-GOÛTER SAMEDI 21 FÉVRIER : A L’ISSUE DES SÉANCES DE GUSET DU PETIT MONDE DE LÉO, UN GOÛTER SERA OFFERT AUX JEUNES SPECTATEURS.

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Mardi 10 février 20h30

L’AUROREDE FRIEDRICH WILHELM MURNAU / PAR LA COMPAGNIE VAGU’ONLYFABRICE SCHENCK : CONCEPTION, DIRECTION, TÉNOR / ISABELLE DRUET : MEZZO SOPRANO / JEFF COHEN : PIANISTE, COMPOSITEUR / GAËLLE LEBERT : CONCEPTION ET MISE EN SCÈNE / JEAN-CHRISTOPHE AUBERT : CRÉATION VIDÉO.

Parce qu’il est tourné à l’époque charnière entre le muet et le passage au parlant, L’Aurore se prête plus qu’aucun autre film à un prolongement des émotions des personnages par la musique.Un ténor, une mezzo-soprano (Isabelle Druet, née à Niort et lauréate aux Victoires de la Musique 2010 dans la catégorie Révélation artistique lyrique) et un pianiste prennent place au pied de l’écran. Le plateau est dénudé et le sol, second espace de projection, se transforme tour à tour en eau, en roues de fête foraine, en tempête. Les artistes interprètent, au gré de l’action, Poulenc, Fauré, Britten, Brassens ou Philipp Glass. Ils improvisent les bruitages des scènes, dans lesquelles Murnau inscrit de puissantes vibrations sonores.Un mélange audacieux pour déployer au mieux les sensations qui naissent.

L’Aurore L’Aurore est le film le plus puissant, le plus évolué de Murnau. S’y manifestent d’une manière éblouissante son sens souverain des plans et des mouvements de la caméra, des éclairages et des valeurs de ton, sa maîtrise de la composition et du rythme des images et de son don de susciter une atmosphère aussi bien que de révéler toutes les facettes de l’âme.Lotte H. Eisner / F.W. Murnau - Ed. Le Terrain Vague

TARIFS DE 10€ À 20€

DURÉE : 1H37

Vendredi 6 février 19h ATTENTION REPRÉSENTATION DU 5 FÉVRIER ANNULÉE

L’OREILLE DE PROUSTIDÉE ORIGINALE ET CONCEPTION D’ANNE-LISE GASTALDI.MISE EN SCÈNE COLLECTIVE COORDONNÉE PAR FARIDA RAHOUADJANNE-LISE GASTALDI ET DAVID SAUDUBRAY : PIANO À 4 MAINSFARIDA RAHOUADJ : CHANT ET RÉCIT

Il n’est aucunement besoin de connaître l’oeuvre de Marcel Proust pour apprécier L’oreille de Proust qui est un spectacle de théâtre musical ludique pour public familial.L’oreille de Proust est une alternance de jeu théâtral enlevé et amusant, de pièces de piano connues et spectaculaires interprétées à 4 mains et de chansons légères. Ce spectacle illustre l’éclectisme musical de Proust : s’il aima passionnément Pelléas et Mélisande de Debussy qu’il écoutait et reécoutait en tant qu’abonné au théâtrophone, s’il écrivit à Fauré son amour pour ses mélodies, Proust était aussi un grand défenseur de ce qu’il appelait « la mauvaise musique », celles des chansonniers du début du siècle tels Mayol, Fragson ou Yvette Guilbert dont il se régalait.L’oreille de Proust restitue cette atmosphère de début de siècle où les goûts musicaux s’entrechoquaient (et ceux de Proust particulièrement) en s’appuyant sur des extraits de A la recherche du temps perdu dits par la comédienne Farida Rahouadj qui réalise une prestation exceptionnelle en les jouant sans les lire.

TARIFS DE 10€ À 28€

DURÉE : 1H45

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Samedi 14 février 20h30

AFECTOSCRÉÉ PAR ROCÍO MOLINA ET ROSARIO LA TREMENDITAAVEC : ROCÍO MOLINA, ROSARIO LA TREMENDITA, PABLO MARTÍN

Rocío Molina est indiscutablement un prodige de la danse. Raison pour laquelle un Baryshnikov étonné s’est agenouillé devant elle après l’avoir vu danser. Elle n’appartient déjà plus au monde du flamenco, mais à celui de l’art universel. Mais aussi à la danse. Mon Dieu, comme elle danse ! Avec précision, originalité et la capacité de mesurer chaque moment à la perfection, sans jamais commettre d’erreur, sans jamais cesser de surprendre.Estela Zatania, deFlamenco, 24 février 2013.

A même pas trente ans, Rocío Molina possède déjà un style propre mêlant puissance, sensualité et profondeur. Un style qu’elle n’a de cesse de remettre en question et qui lui permet - par extension - une réinvention constante des codes du flamenco. Un travail acharné qui a fait d’elle la plus jeune lauréate du «Prix national de la danse», l’ultime distinction pour un artiste chorégraphique en Espagne.

Forte de sa résidence au festival de Flamenco de Nîmes, Rocío Molina a conçu Afectos. Ce spectacle questionne les sentiments et l’existence à travers un jeu de silences, d’éclats de voix et de chocs du corps. Simplement soutenue par la voix de Rosario La Tremendita et la contrebasse de Pablo Martin, la danseuse sillonne les thématiques du désir, de la souffrance et de la (non) communication entre les individus.

Tarifs de 10€ à 28€ DURÉE : 1H15 www.rociomolina.net

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Mardi 17 février 20h30 Mercredi 18 février 19h00

LA PLACE ROYALECOMÉDIE DE PIERRE CORNEILLEMISE EN SCÈNE FRANÇOIS RANCILLAC

Etre ou ne pas être..(...) Corneille n’a que 28 ans, en 1634, quand il écrit avec une virtuosité toute baroque cette éblouissante Place Royale où dansent les alexandrins. Les vertiges de l’individu face à l’amour, la volonté de s’y éprouver mais la peur de s’y perdre, l’envie de conquête mais le refus d’en dépendre, nouent et dénouent cette glaçante comédie de mensonges et de manipulations. Plus d’un long siècle après, ni Marivaux ni Sade ne renieraient ces perpétuelles mises en question de soi, de l’autre. François Rancillac les met en jeu sur un plateau de cendres d’abord, puis sur un parquet marqueté, comme pour une partie d’échecs. Quand ils ont terminé leur scène, les comédiens retournent d’ailleurs à leur poste de maquillage de part et d’autre de la scène, et observent dans l’ombre la funèbre pavane. Alidor (Christophe Laparra) pense aimer trop la sage Angélique (Hélène Viviès, magnifique), qui le lui rend au centuple. Il se sent étouffé, entravé dans sa liberté et sa volonté de contrôler vie et plaisirs. Il rompt ainsi avec elle, qu’il cède à son meilleur ami. Manigances, trahisons... Le ballet de mots trompeurs et de regards muets fleure la mort et serre la gorge. Le sur homme cornélien pointe son nez avec son culte héroïque, assas-sin, de l’absolue maîtrise de soi. Etre ou ne pas être... On ne sait pas ce qu’il vaut mieux.

Fabienne Pascaud / Télérama.

TARIFS DE 10€ À 28€ www.theatredelaquarium.com

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Jeudi 19 février 20h30

JEANNE CHERHALHISTOIRE DE J

Elle a toujours eu cet air d’équilibriste, un peu fragile, près de tomber. Capable aussi de s’envoler, aussi légère et gracieuse qu’une plume d’oiseau. Pour cette présence lumineuse qui balance entre hardiesse et timidité, pour l’ironie tendre et la profondeur de ses textes, Jeanne Cherhal est une chanteuse précieuse. Sans tambour ni trompette, elle est même devenue l’une des plus attachantes de sa génération. Pourquoi, alors, attendait-on son nouveau disque avec une fébrilité teintée d’inquiétude ? (…)Fin de l’expectative. Dès la première écoute, notre fébrilité inquiète s’était envolée. Aux suivantes (qu’on ne compte plus), c’est une sensation d’accomplissement qui envahit. Jeanne Cherhal nous a contraints à la patience, et elle a eu raison de prendre son temps : ce nouveau disque est son plus beau. Il dessine le portrait épanoui d’une femme libre, qui a fait de ses craintes une force. Il fait voir et entendre la vie, au point parfois d’ouvrir les yeux. On appelle cela une oeuvre d’art.

Valérie LehouxTélérama – 12 mars 2014

TARIFS DE 10€ À 28€

DURÉE : 1H45

CHA

NSO

N

THÉÂ

TRE Vendredi 6 mars 20h30 au Musée Bernard D’Agesci

NOUVEAU HÉROS

TEXTE ET MISE EN SCÈNE NICOLAS KERSZENBAUMAVEC BERTRAND BARRÉ

Nouveau héros retrace en douze tableaux l’histoire d’Hercule, fils de Jupiter, roi chez les dieux, et d’Alcmène, ouvrière chez Kodak. Tombeur, hâbleur, castagneur, Hercule est un homme, un vrai. Jusqu’à ce que sa femme Mégara le quitte, lassée d’être frappée, que Junon intervienne, et qu’Hercule expérimente à son corps défendant l’autre côté du genre.

Porté par un acteur acrobate incarnant simultanément une dizaine de rôles (hommes, femmes, dieux, mortels), Nouveau héros réinvente le mythe d’Hercule, et embarque les spectateurs dans un tour de montagnes russes émotionnelles - un voyage épique, drôle et poétique.

Représentation proposée dans le cadre de l’inauguration d’Impulsions FemmesVendredi 6 mars, Musée Bernard d’Agesci 17h : La femme dans la Résistance par Jane Debenest, Vice-Présidente de l’Union Nationale des Associations des Déportés, Internés et Familles des disparus, présidente de l’ADIF 79,17h15 : Conférence de Florence Regourd et Lise Roux autour du DVD Odette Roux, une vie de lutte et d’espoir.19h00 : inauguration de la 8ème édition du Festival Impulsions20h30 : Spectacle Nouveau héros Nicolas Kerszenbaum

Ce spectacle est également accueilli en mars, en représentations scolaires, au Lycée de la Venise verte, au Lycée agricole de Venours, au Lycée horticole de Niort, au Lycée agricole de Melle et au Lycée Paul Guérin.

TARIF UNIQUE : 7€ DURÉE : 50 MN

Page 12: 04.02 au 03.03 2015

Mensuel cinéma du Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort. 9 boulevard Main CS 18555 - 79025 Niort Cedex / Tel : 05 49 77 32 30www.moulinduroc.asso.fr / [email protected]édaction et choix des textes : Jacques Morel, Marc Lanel / Directeur de la publication : Paul-Jacques Hulot.

Les salles de cinéma du Moulin du Roc sont classées Art et Essai avec les labels Recherche et Découverte, Jeune Public et Patrimoine et répertoire.Le Moulin du Roc est adhérent de l’ACOR, de l’AFCAE, de l’ACID, de l’ADRC, de l’Agence du Court-Métrage.

I.S.S.N.1161 - 7799 . Licences spectacles n°1-1061165/ n°2-1061166/ n°3-1061167

Conception graphique : BANG / Réalisation :S. Bourdin / Imprimé sur les presses de Raynaud Imprimeurs sur papier Magno satin, en 6500 ex.

FÉV

RIE

R 2

015

C I N É M A

—N° 274

20142015

i Séance précédée d’un court-métrage

DU 4 AU 10 FÉVRIER MER. 4 JEU. 5 VEN. 6 SAM. 7 DIM. 8 LUN. 9 MAR. 10

SNOW THERAPY 20h15 18h30 17h 20h30 15h30 . 20h 20hMAX ET LENNY 20h + débat

HOPE 17h45 20h30i 19h 16hi 19h45i 16h 18hPHOENIX 18h15 . 20h 16h30 . 18h 21h 18h 18h

GUS 14h15 . 16h 15h 16hOF MEN AND WAR 15h 19h45 + débat 18h 17h30 15h30

LAURA 17hASSURANCE SUR LA MORT 19h

FARGO 21h + débatDU 11 AU 17 FÉVRIER MER. 11 JEU. 12 VEN. 13 SAM. 14 DIM. 15 LUN. 16 MAR. 17

LES MERVEILLES 20h 18h 17h . 19h 20h 16h . 18h . 20h 18h30 16h . 20hMON FILS 18h 16h . 20h 21h 16h . 18h 18h15 . 20h15 16h30 . 20h30 18h

GUS 14h15 16h15LE PETIT MONDE DE LÉO 17hi 15h15i

DU 18 AU 24 FÉVRIER MER. 18 JEU. 19 VEN. 20 SAM. 21 DIM. 22 LUN. 23 MAR. 24RÉALITÉ 20h 16h 16h30 . 20h30i 16h .17h45 . 20h 16h15 . 18h15i 18h . 19h45i 16h

MAX ET LENNY 16h 18h 17h . 21h 18h15 20h15 16h15 18h15LES MERVEILLES 20h 19h 20h15 16h 17h45 . 20h 16h15 . 20h15

MON FILS 18h 18h30 16h15 18h . 20h 15h 17h45 . 20hGUS 14h15 14h15 + ciné-goûter 14h30 14h30

LE PETIT MONDE DE LÉO 15h15 + ciné-goûter 15h30 17h 15h15DU 25 FEV. AU 3 MARS MER. 25 JEU. 26 VEN. 27 SAM. 28 DIM. 1ER MARS LUN. 2 MARS MAR. 3 MARS

HUNGRY HEARTS 17h30 . 20h15 16h15 . 20h 17h . 20h30 16h15 . 20h 16h . 18h15 20h 16h . 18h1520000 JOURS SUR TERRE 16h15 17h45 21hi 18h 20hi 18h 20hi

RÉALITÉ 15h15 . 19h45 18h15 16h30 . 19h 16h . 18h15 20h15 18h15 . 20h15 20h15MAX ET LENNY 18h 16h . 19h45 18h30 19h45 16h30 . 18h 16h 18h

GUS 14h30 14h30 15h15 14h15 15h 15hGROS POIS ET PETIT POINT 14h15 15h 15h30 15h15 15h30 17h 17h

TARIFS CINÉMA Plein tarif : 6,50 E Carte AMDR : 5 E Carte JMDR : 4,50 E Moins de 14 ans : 4 E Moins de 26 ans : 4,50 E Lundi tarif réduit : 5 E Forfait ciné 10 : 45 E