04 avril 2013 - Le Cotterg

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LE COTTERG Alpes vaudoises | Les permanents de la faune font le bilan de deux hivers «normaux» Froid, neige, avalanches, chiens errants et collisions rendent la vie dure à la faune Journal officiel et feuille d’avis d’Ormont-Dessus et d’Ormont-Dessous 11 e année / No 4 / Avril 2013 JAB CH-1865 Les Diablerets PP / Journal Cet imposant bouquetin semble avoir mieux supporté l’hiver que nombre de ses congénères. Christophe Racat Loin d’être un caprice futile L’arrivée du Tour de Ro- mandie aux Diablerets n’est pas gratuite. Non. Outre la somme exigée par les orga- nisateurs du Tour, l’arrivée représente aussi pas mal de travail et de frais annexes pour les organisateurs lo- caux, l’Office du Tourisme, les autorités, les sponsors, les bénévoles, qui œuvrent à la réussite de cet événement important. Le Point Trop! C’est trop pour un seul jour d’animation, penseront certains. Erreur! On est loin du caprice futile d’une station touristique en mal d’animation. Outre les passionnés, des millions de personnes, indifférentes aux choses du cyclisme, ne suivent les grands tours à la télé que pour la beauté des paysages, les vues aériennes. Oui, des millions, car le Tour de Romandie est diffusé du- rant 55 heures en direct, est repris par 15 chaînes de TV étrangères, est l’objet de 850 articles dans les médias. La station des Diablerets n’aurait jamais pu se payer une telle visibilité à coups de spots publicitaires. Elle a investi judicieusement dans le Tour. Gilbert Pidoux Voir aussi page 9 Vagues de froid successives et chutes de neige printanières lourdes rendent la recherche de nourriture très risquée pour la faune. Sur les versants sud, les avalanches de fond décou- vrent les pâturages. Les animaux s’y aventurent pour se nour- rir. Les jeunes bêtes agiles peuvent s’échapper, lorsqu’une coulée se déclenche. Les plus âgées, notamment les grands bouquetins mâles, ont moins de chance. Durant l’hiver 2011-2012, entre le Pic Chaussy et Isenau, douze gros bouquetins ont péri. Cet hiver dans la région de Château-d’Œx, plusieurs chamois ont été emportés par des avalanches. «Malgré tout, des pertes normales», selon Jean-Claude Roch et Yves Pfund, surveillants permanents de la faune. Sujet de préoccupation, les d’odeurs animales. Chez nos voisins fribourgeois et valai- sans, les canidés doivent être tenus en laisse dans la nature et en forêt. Le canton de Vaud est plus laxiste à ce sujet, dé- plorent les surveillants de la faune. La législation devrait être harmonisée. Autre phénomène humain né- gatif pour la faune: les restes de repas à l’attention des re- nards et autres corvidés. Que ce soit aux abords des chalets, ou en montagne après une ran- donnée à ski. Le renard suit les traces jusqu’au sommet. S’il ne trouve rien en descendant, le Christophe Racat Suite en page 5 Sommaire «Le lynx, le loup... et nous!» est le dernier film de Viviane Mermod-Gasser Tourné dans les Ormonts et dans les Préalpes fribourgeoises. À voir absolument...........Page 5 Les Mosses: 400 fondeurs ont parcouru 20’440 km en 24 heures Ambiance et succès incroyable pour une première qui ne sera pas une dernière ............Page 8 Glacier 3000: le directeur Bernhard Tschannen nous dit sa vision de l’avenir Faire du Glacier un pôle touristique à l’égal de la Jungfrau ou de l’Aiguille du Midi .........Page 11 chiens errants, auteurs d’in- civilités récurrentes. Les gens de la ville en week-end, et les vacanciers, lâchent leur chien dans la nature en pensant que cela lui fait du bien. Souvent, ils n’ont pas conscience de la proximité immédiate de la faune sauvage. L’instinct de chasseur des chiens domes- tiques reprend le dessus au contact de cette nature remplie

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Le Cotterg / No 04 / avril 2013 1

LE COTTERG

Alpes vaudoises | Les permanents de la faune font le bilan de deux hivers «normaux»

Froid, neige, avalanches, chiens errants

et collisions rendent la vie dure à la faune

Journal offi ciel et feuille d’avis d’Ormont-Dessus et d’Ormont-Dessous 11e année / No 4 / Avril 2013

JA

B

CH

-1865 L

es D

iab

lere

ts

PP

/ J

ourn

al

Cet imposant bouquetin semble avoir mieux supporté l’hiver que nombre de ses congénères.

Christo

phe R

acat

Loin d’êtreun caprice futile

L’arrivée du Tour de Ro-

mandie aux Diablerets n’est

pas gratuite. Non. Outre la

somme exigée par les orga-

nisateurs du Tour, l’arrivée

représente aussi pas mal de

travail et de frais annexes

pour les organisateurs lo-

caux, l’Offi ce du Tourisme,

les autorités, les sponsors,

les bénévoles, qui œuvrent à

la réussite de cet événement

important.

Le Point

Trop! C’est trop pour un seul

jour d’animation, penseront

certains.

Erreur! On est loin du caprice

futile d’une station touristique

en mal d’animation. Outre

les passionnés, des millions

de personnes, indifférentes

aux choses du cyclisme, ne

suivent les grands tours à la

télé que pour la beauté des

paysages, les vues aériennes.

Oui, des millions, car le Tour

de Romandie est diffusé du-

rant 55 heures en direct, est

repris par 15 chaînes de TV

étrangères, est l’objet de 850

articles dans les médias.

La station des Diablerets

n’aurait jamais pu se payer

une telle visibilité à coups de

spots publicitaires.

Elle a investi judicieusement

dans le Tour.Gilbert Pidoux

Voir aussi page 9

Vagues de froid successives et chutes de neige printanières

lourdes rendent la recherche de nourriture très risquée pour

la faune. Sur les versants sud, les avalanches de fond décou-

vrent les pâturages. Les animaux s’y aventurent pour se nour-

rir. Les jeunes bêtes agiles peuvent s’échapper, lorsqu’une

coulée se déclenche. Les plus âgées, notamment les grands

bouquetins mâles, ont moins de chance.

Durant l’hiver 2011-2012,

entre le Pic Chaussy et Isenau,

douze gros bouquetins ont

péri. Cet hiver dans la région

de Château-d’Œx, plusieurs

chamois ont été emportés par

des avalanches. «Malgré tout,

des pertes normales», selon

Jean-Claude Roch et Yves

Pfund, surveillants permanents

de la faune.

Sujet de préoccupation, les

d’odeurs animales. Chez nos

voisins fribourgeois et valai-

sans, les canidés doivent être

tenus en laisse dans la nature

et en forêt. Le canton de Vaud

est plus laxiste à ce sujet, dé-

plorent les surveillants de la

faune. La législation devrait

être harmonisée.

Autre phénomène humain né-

gatif pour la faune: les restes

de repas à l’attention des re-

nards et autres corvidés. Que

ce soit aux abords des chalets,

ou en montagne après une ran-

donnée à ski. Le renard suit les

traces jusqu’au sommet. S’il ne

trouve rien en descendant, le

Christophe Racat

Suite en page 5

Sommaire

«Le lynx, le loup... et nous!» est le dernier fi lm de Viviane Mermod-Gasser

Tourné dans les Ormonts et dans les Préalpes fribourgeoises. À voir absolument ...........Page 5

Les Mosses: 400 fondeurs ont parcouru 20’440 km en 24 heures

Ambiance et succès incroyable pour une première qui ne sera pas une dernière ............Page 8

Glacier 3000: le directeur Bernhard Tschannen nous dit sa vision de l’avenir

Faire du Glacier un pôle touristique à l’égal de la Jungfrau ou de l’Aiguille du Midi .........Page 11

chiens errants, auteurs d’in-

civilités récurrentes. Les gens

de la ville en week-end, et les

vacanciers, lâchent leur chien

dans la nature en pensant que

cela lui fait du bien. Souvent,

ils n’ont pas conscience de

la proximité immédiate de la

faune sauvage. L’instinct de

chasseur des chiens domes-

tiques reprend le dessus au

contact de cette nature remplie

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Le Cotterg / No 04 / avril 2013 2

Ormont-Dessus | Yvana Sevic (24 ans) prend la relève au Contrôle des habitants

Rose-Marie Bellwald part à la retraite

Avis offi ciel

Ormont-Dessus

Décisions

En séance, le jeudi 21 mars

2013, à 20h15, à l’Eurotel,

aux Diablerets, le Conseil

communal d’Ormont-Dessus

a décidé:

-d’accorder un crédit de

365’000 francs pour la réfec-

tion de la toiture, des façades

des 1er et 2e étages, y compris

balcons et volets, pour la

réhabilitation du local citerne

en local d’archives anti-feu

et pour le réaménagement

d’un local archives dans les

combles de la Maison de

Commune

-d’accorder un crédit de

226’600 francs pour la mise

en conformité des captages

des sources de l’alpage d’Ise-

nau et d’Isenau-Marnèche

Rose-Marie Bellwald (à g) et sa remplaçante Yvana Sevic.

Gilb

ert

Pid

oux

Depuis Pâques, on n’a plus

revu le sourire de Rose-

Marie Bellwald (62 ans) au

Contrôle des habitants d’Or-

mont-Dessus, où elle offi ciait

depuis l’année 2000. Partie à

la retraite... Son sourire a été

remplacé par un autre, celui

d’Yvana Sevic, déjà en place

depuis le mois d’août.

Valaisanne d’origine, grande

voyageuse, trilingue, et plutôt

citadine au départ, Rose-Marie

Bellwald n’est pas arrivée par

hasard aux Diablerets. C’était

en 1998. Cupidon lui avait dé-

coché une de ses fl èches, si

bien que la future employée de

la Commune (elle le deviendra

en 2000, on l’a dit) est tombée

doublement amoureuse: d’un

Ormonan et de la région.

«J’adore la nature, la qualité

de vie d’ici», affi rme-t-elle. Il

faut dire que les comparaisons

ne lui manquent pas, car Zu-

rich, Marseille, Genève, Sion,

Monthey, sont autant d’étapes

qui ont marqué sa vie, avant

qu’elle ne se fi xe aux Ormonts.

Son travail? «Il m’a plu à tra-

vers les contacts que j’ai eus

avec les gens. Je ne suis pas

fonctionnaire dans l’âme, mais

j’aime les gens», précise-t-elle.

Et maintenant, à l’heure de

tourner la page pour ouvrir un

nouveau chapitre de sa vie?

«Partir à la retraite, c’est tou-

jours un saut dans l’inconnu,

une interrogation. Le bureau,

les contacts vont me manquer.

Mais, je me réjouis d’avoir du

temps à moi pour m’occu-

per de mes enfants et de mes

quatre petites-fi lles. Faire des

balades et un peu de ski. Des-

cendre me détendre dans mon

mobilhome, au bord du lac.»

Yvana Sevic a pris la relève.

Pas de souci d’adaptation à

la montagne pour la jeune em-

ployée de commerce qui a fait

toutes ses classes dans la ré-

gion. Ses parents «tiennent» La

Potinière, aux Diablerets. Ins-

tallée à La Forclaz, elle adore

se promener avec son chien

Gibo et partir en randonnées

en raquettes. «Mais j’aime bien

descendre de temps en temps

en plaine», précise-t-elle.

Yvana partage désormais son

temps professionnel entre le

Contrôle des habitants et le se-

crétariat du Bureau technique.

«Ça me plaît d’acquérir de

nouvelles connaissances», se

réjouit-elle.

Longue et heureuse retraite,

Rose-Marie Bellwald! Et bien-

venue, Yvana! G. Px

Avis offi ciel

Ormont-Dessous

Convocation

à la séance

du Conseil communal

Mercr. 24 avril 2013 à 20h00

Maison de Commune

Le Sépey

-Préavis 1/2013, relatif à

une demande de crédit pour

fi nancer des études dans

le domaine des économies

d’énergie

-Préavis 2/2013, relatif à

l’achat d’un véhicule pour les

besoins des services indus-

triels

-Préavis 3/2013, relatif à

une demande de crédit pour

la création d’un couvert à la

station d’épuration du Sépey.

Crédit complémentaire pour le

remplacement de l’installation

de déshydratation des boues

-Préavis 4/2013, relatif à la

modifi cation de servitudes

publiques «Au Pertuis»

Points de venteVente au numéro: Fr. 5.00

Le Sépey: Au petit magasin

Les Diablerets:

-Photo-presse Eric Florent

-Bazar des Alpes

Les Mosses:

-Boulangerie Dancla

-Epicerie des Fougères

Offre d’emploi

Commune d’Ormont-Dessous

MISE AU CONCOURS

La Municipalité d’Ormont-Dessous met au

concours le poste de

concierge du collège de La Forclaz

Ce poste est à temps partiel et rémunéré à

l’heure.

Il consiste à assurer le nettoyage et l’entre-

tien de l’immeuble. L’horaire de travail est

irrégulier, selon les nécessités engendrées

par les locations, principalement.

Tous renseignements auprès de M. Philippe

Morier, Municipal, 079 347 08 66.

Les offres écrites doivent parvenir à la

Municipalité d’Ormont-Dessous,

Maison de commune, ch. du Planchamp 2,

1863 Le Sépey, jusqu’au 30 avril 2013.

La Municipalité

Avis offi ciel

Ormont-Dessous Ormont-Dessus

INSCRIPTION DES CHIENS

Les chiens nés ou acquis en 2012, ainsi que

ceux qui n’auraient pas été annoncés, doi-

vent être déclarés par leurs propriétaires ou dé-

tenteurs, jusqu’au 10 mai 2013 au Contrôle des

habitants de nos administrations communales.

Par ailleurs, tous les chiens doivent pouvoir être

identifi és par une puce électronique.

Chaque acquisition ou séparation d’un chien

en cours d’année doit être annoncée par écrit,

dans les 15 jours.

Tous les bénéfi ciaires (anciens et nouveaux)

de prestations complémentaires AVS/AI ou

du revenu d’insertion voudront bien nous

faire parvenir une attestation, en vue de

l’exonération de la taxe cantonale sur le pre-

mier chien. Faute d’attestation, l’exonération

ne sera pas accordée.

Aux fi ns de prévention de la santé publique et

animale, il est vivement recommandé de faire

vacciner les chiens contre la rage.

Les Municipalités

Page 3: 04 avril 2013 - Le Cotterg

Le Cotterg / No 04 / avril 2013 3

Le Sépey | Le samedi 4 mai 2013, le marché couvert sera en fête pour la grande exposition concours de bovins

Les vaches laitières seront les vedettes de la journée

Pour être jugées, les vaches seront présentées sur un ring,

comme ici, l’an dernier, lors d’un concours aux Diablerets.

Pho

tos G

ilbert

Pid

oux

Des beuglements sympa-

thiques retentiront sous le

Marché couvert du Sépey,

samedi 4 mai. Normal, car

une centaine de vaches lai-

tières, une vingtaine de gé-

nisses et même des veaux

seront présentés à l’exposi-

tion concours organisée par

l’Association d’élevage bovin

du Chablais vaudois et les

syndicats d’élevage des Dia-

blerets, d’Ormont-Dessus et

de l’Est vaudois.

Jean-Philippe Ginier (La Com-

ballaz), président du comité

d’organisation, précise: «Cette

manifestation a lieu chaque

année dans l’un des neuf ar-

rondissements d’élevage que

compte le canton. C’est notre

tour. On ne reverra pas une

telle rencontre avant neuf ans.»

Outre l’exposition concours

des vaches laitières qui repré-

sentera le gros morceau de la

manifestation, la participation

des jeunes éleveurs avec leurs

génisses et celui des enfants

avec des veaux, ravira égale-

ment le public, même s’il n’est

pas composé que de profes-

sionnels de l’agriculture.

Jean-François Berruex des

Diablerets – dit «Petit Frère» –

membre du comité, expert à de

nombreuses reprises, rappelle

quelques critères de jugement

pour classer les bovins des

trois sections de la tachetée

rouge (simmental, holstein et

croisées simmental/red hols-

tein) en compétition ce jour-là.

«Deux juges sont à l’œuvre,

qui jaugent l’aspect général

de l’animal, son élégance, ses

pattes, la forme de sa mamelle

et des trayons, autant d’élé-

ments importants pour le clas-

sement», explique-t-il.

Les propriétaires de toutes les

vaches recevront une plaque

d’écurie. Seules les trois pre-

mières auront leur rang gravé.

Une telle manifestation ne se

conçoit pas sans une belle am-

biance, entretenue par de la

musique, des chants interpré-

tés par un chœur. Sans comp-

ter la cantine, la restauration, la

tombola, etc. Gilbert Pidoux

-09h00 Début du classement

-15h00 Choix des championnes

-20h00 Souper de gala public

Nos municipalités | Cinq questions aux derniers élus

Dario Pernet (Ormont-Dessus)

Ormonans de cœur | Vous avez un message de:

Daniel Lefebvre, France

-Comment voyiez-vous votre

fonction avant votre élection

du 13 mars 2011?

-Mon but était de me mettre

à disposition de la population,

afi n de gérer et de réaliser des

projets pour ma commune.

-Et maintenant?

-Je trouve cette tâche prenante

et très intéressante. Etant en

charge de dicastères très dif-

férents les uns des autres, il

n’y a aucune place pour la

routine! Les sujets sont parfois

complexes, mais variés. Ils de-

mandent tous une grande im-

plication. J’apprécie le travail

et l’échange avec tous les col-

laborateurs communaux.

-Des sujets d’étonnement?

-J’apprécie tous les contacts

humains que cette fonction

m’apporte, même si parfois je

suis surpris par l’ampleur que

prend l’émotionnel dans cer-

tains débats.

Je suis aussi très étonné par la

quantité de courrier adminis-

tratif qu’il s’agit de gérer.

Il est né le 11 juillet 1952 à

Barentin, dans le nord de la

France, près de Rouen. Re-

traité d’une entreprise de

chaudronnerie, il vit actuelle-

ment à Criquetot sur Ouville,

en Haute Normandie.

Lors de la dernière

guerre, la Croix-

Rouge de Barentin

envoyait des enfants en conva-

lescence en Suisse. C’est ainsi

que mon papa, alors âgé de 12

ans, eut la chance d’être placé

dans une merveilleuse famille

de paysans aux Bovets, chez

M. et Mme Mermod. La seule

photo dont je dispose de cette

époque est datée du 16 mai

1946 sur laquelle mon papa

a écrit «Adieu la Feuillée». Il

est toujours resté en contact

avec cette famille, bien qu’il

fut appelé à combattre en Al-

gérie. La fi lle Mermod, Liliane,

et venue en voyage de noces

chez nous! Je suis donc natu-

rellement allé souvent en va-

cances avec mon papa chez

-Des déceptions?

-L’Etat de Vaud! Des services

toujours plus invasifs dans les

dossiers, ce qui implique une

lenteur de traitement des af-

faires et une perte d’autonomie

de la commune.

-Des espoirs?

-J’espère que nos grands dos-

siers comme Isenau, les bains,

le collège intercommunal au

Sépey, pourront se réaliser

avec le soutien de la popula-

tion.

Recueilli par G. Px

eux, puis à La Forclaz, dans la

famille Pittex, dès 1960 (une

vraie expédition!) Mes fi lles

sont leurs fi lleules. Ayant par-

couru, au fi l des années, tous

les chemins autour de La For-

claz, les enfants se plaisent à

dire que j’en connais tous les

cailloux! Dès 1990, j’ai active-

ment œuvré à l’échange entre

les fanfares de La Forclaz et

d’Yvetot. Nous venions pour

la Désalpe et avions le plaisir

de les recevoir chez nous. Je

suis profondément attaché à

ce bout de pays et à ses ha-

bitants. Amitiés à toutes et à

tous!

Recueilli par Françoise Dutoit

Gilb

ert

Pid

oux

Jean-Philippe Ginier, prés. (à

g) et Jean-François Berruex.

Page 4: 04 avril 2013 - Le Cotterg

Le Cotterg / No 04 / avril 2013 4

Paroles de jeune | Freerider, Jérémy Pernet (22 ans) est un passionné de montagne, de voyages et d’aventure

«Je connais tous les cailloux et passages du Glacier»

Jérémy Pernet a grandi aux

Ormonts. Son enfance, il la

passe en pleine nature, dans

le chalet du Liseron, en-des-

sous du Lavanchy. De ces

grands espaces, il a fait son

terrain de jeux préféré!

-Les souvenirs de ton en-

fance en pleine nature?

-Quand j’y repense, c’était un

peu de la «science-fi ction»

d’habiter là-haut (rires)! Le ma-

tin en hiver, il faisait 2 degrés

et on attendait toujours que le

premier se lève pour chauffer

le chalet, c’était mythique! Une

fois, lorsqu’il y a eu un danger

d’avalanche, on a même dormi

contre le fort que mon papa

avait construit en attendant

que l’on vienne nous chercher!

-Ta profession?

-Le métier du bois. J’ai fait un

apprentissage de charpentier à

Gryon, puis une année à Vevey

pour une maturité technique.

Actuellement, je suis l’Ecole du

pour être libre pendant l’hiver

et pouvoir ainsi m’adonner au

freeride, ma véritable passion,

que j’adore pratiquer au Gla-

cier, c’est le plus beau coin

pour ça! Et je ne dis pas ça

parce que c’est chez moi...

-Tu peux vivre du freeride?

-Pas vraiment… Mais j’ai la

chance d’être sponsorisé de-

puis deux ans environ (DPM,

Movement, Dakine, Electric).

Je fais aussi des photos avec

Christophe Racat qui parais-

sent dans divers magazines.

-Tes prochains projets?

-Oh, j’en ai plein! Partir en

Alaska, je n’ai jamais eu la

chance de visiter le Canada.

Il faut d’abord que je termine

ma formation et que j’écono-

mise quelques sous. Ce qui est

sûr, je prendrai un billet «aller

simple»! Mais avant, je profi -

terai d’aller cet automne au Sri

Lanka avec ma copine pour

faire du surf!

Nadine Arena

Bois à Bienne. Dans le cadre

de mon 2e stage à Grindelwald,

j’ai travaillé pendant 4 mois à la

construction de la cabane Tra-

cuit. Pour perfectionner mon

suisse-allemand, j’ai trouvé une

place de stage à Gstaad.

-Tes loisirs?

-La montagne sous toutes ses

formes! Le freeride, l’alpinisme,

le parapente (il passe son bre-

vet à 16 ans), l’escalade et le

VTT. Durant ma dernière année

d’apprentissage, je m’aguillais

déjà tous les week-ends sur les

sommets. J’aime aussi voya-

ger… il m’arrive toujours des

aventures qui me font vivre des

expériences uniques!

-Dur de combiner formation

professionnelle et passions?

-Oui, je m’arrange souvent

Jérémy sait-il seulement ce que signifi e le mot «vertige»?

Christo

phe R

acat

Le parler ormonan

Léchoir: gamelle en bois

pour donner le lécher aux

bêtes

Fouètre: mélange de son,

céréales, regain haché (an-

cêtre des aliments concen-

trés)

Casse: petite casserole

Bouillare: récipient de

cuivre dans le bord d’un

potager à bois pour produire

l’eau chaude

En versant une casse d’eau

de la bouillare sur le fouètre,

on avait des bêtes grasses

qui auraient même mangé la

léchoir.

Blaise Chablaix

Page 5: 04 avril 2013 - Le Cotterg

Le Cotterg / No 04 / avril 2013 5

«Le lynx, le loup... et nous!» | Viviane Mermod-Gasser vient de terminer son dernier fi lm, très documenté

Tourné dans les Ormonts et les Préalpes fribourgeoises

Viviane Mermod-Gasser

monte actuellement un fi lm

consacré à la vie et l’œuvre

de Robert Hainard, qui sortira

cet automne.G

ilbert

Pid

oux

La journaliste-réalisatrice Viviane Mermod-Gasser nous parle

de sa dernière création, au coin du feu, dans son chalet des

Voëttes, où elle vient se ressourcer de temps en temps. Le

loup est une vieille connaissance, car elle a déjà fait deux

émissions sur ce sujet pour «Passe-moi les jumelles», parmi

ses nombreuses réalisations pour la RTS.

Viviane Mermod-Gasser, pré-

cise d’emblée: «Le lynx, le

loup... et nous!», réalisé pour

SalamandreFilms, n’est pas un

fi lm animalier, tel qu’on l’entend

habituellement. Il a plutôt une

connotation journalistique et

montre comment les humains

de nos contrées se défi nissent

face aux grands prédateurs.»

Pour mener à bien un tel projet,

on ne part pas au petit bonheur

dans la nature avec un camé-

raman. «Il m’a fallu deux ans

entre l’idée et la réalisation»,

explique-t-elle. «J’ai beaucoup

lu sur le sujet; parlé à des spé-

cialistes; vu des fi lms; repéré

des lieux; rencontré des éle-

veurs préoccupés, des chas-

seurs; parlé longuement avec

eux, afi n qu’ils soient à l’aise,

le jour où ils seraient devant la

caméra. Pour faire un fi lm aussi

sensible, il faut avoir l’honnê-

teté d’écouter tout le monde.»

Après cette vaste quête d’in-

formations et l’élaboration

d’un scénario «pour informer

les gens tout en racontant une

histoire», Viviane Mermod-

Gasser débarque sur le ter-

rain avec un caméraman. Dix

heures de prises de vues, plus

quelques heures d’archives

photographiques et cinéma-

tographiques, pour une heure

de fi lm! C’est dire l’importance

du montage, où la réalisatrice

défi nit la narration, le choix des

images et de la musique, la

longueur des plans, le rythme,

etc., en collaboration avec le

monteur, pour insuffl er vie et

émotion à l’œuvre fi nale.

Mais pourquoi situer son

fi lm aux Ormonts et dans

les Préalpes fribourgeoises?

«D’abord, parce que ces ré-

gions sont belles et qu’on ne

parle pas assez d’elles», af-

Alpes vaudoises | Bilan de deux hivers «normaux»

Le gibier a la vie dure

Georges Pernet | Membre de l’Echo des Alpes depuis 1933

Fêté pour 80 ans de fi délité

La musique adoucit les mœurs, dit-on. Si c’est le cas, Georges

Pernet (né en 1916) doit être un ultra-doux parmi les doux. Le

21 avril dernier, au Mont-sur-Lausanne, les hautes instances

de la musique nationale et cantonale ont fêté ses 80 ans d’ap-

partenance à l’Echo des Alpes du Sépey...

notes), j’en ai fait toute une vo-

lière! Je vais les plumer et en

faire don à la fanfare.» G. Px

Georges Pernet et son rire...

(Suite de la page 1)

prédateur s’attaque aux lago-

pèdes ou autres gallinacés qui

survivent à ces altitudes.

Quant aux corvidés, normale-

ment semi-migrateurs, ils ont

tendance – par l’apport de

cette manne bienvenue – à se

sédentariser au détriment de

la petite faune locale (lago-

morphe, écureuil, etc…) et de

divers oiseaux alpins.

Les accidents causés par les

véhicules, trains, etc., sont

importants. En moyenne et en

basse altitude, les chevreuils

sont très présents le long des

routes, dès que les talus sont

dégagés de leur manteau nei-

geux. Les animaux s’y aven-

turent à la tombée de la nuit,

à la recherche du «verdillon».

Souvent, ils sont attirés par le

sel de la chaussée, malgré les

balises sonores (ultrasons) et

lumineuses disposées le long

des tronçons prioritaires au

passage des animaux (cerfs,

chevreuils, lièvres). Ces balises

se déclenchent à la lumière

des phares. Pour les conduc-

teurs, lever le pied et couper

les grands phares, permet aux

bêtes de s’échapper.

Quelques chiffres concernant

le territoire cantonal: pour

2012, 1610 chevreuils ont été

tirés à la chasse; 834 ongulés

tués lors d’accidents de voiture

et 27 happés par les trains.

Preuve, si besoin est, que le

chevreuil se porte bien, malgré

la présence de grands préda-

teurs.

Chr. R.

Triste spectacle: un chevreuil

attaqué par des chiens.

Ce n’est qu’à l’âge de quatre-

vingts ans, que Georges Per-

net a passé membre honoraire

de l’Echo des Alpes. L’esprit vif

et toujours à l’affût d’un bon

mot, il a aujourd’hui 97 ans.

Pour rien au monde, il ne man-

querait la soirée de sa fanfare.

«Le 16 mars, j’étais ému. J’au-

rais tant aimé être sur scène

avec mes copains!», dit-il.

Un autre de ses grands regrets:

la disparition du carnet qu’il

avait reçu en 1933, au début de

sa carrière musicale. Un com-

pagnon de route qui relatait les

riches étapes de sa longue vie

de croque notes. «Un archi-

viste cantonal avait décidé d’en

remettre des neufs à tous les

membres. Il a brûlé les anciens.

J’en aurais pleuré». Il nous

montre le nouveau carnet,

d’un rouge éclatant. Duplicata,

est-il écrit sous chaque évé-

nement auquel il a participé.

Un mot désormais détesté par

Georges Pernet.

Son humour reprend le dessus:

«Des canards (réd: fausses

Jean-C

laud

e R

och

Gilb

ert

Pid

oux

fi rme-t-elle. «Ensuite, parce les

gens d’ici sont déjà concernés

par la présence du lynx. Ils ont

dû modifi er leurs habitudes et

sont donc un peu préparés à

la venue du loup qui semble

inéluctable... sans l’accepter

forcément de gaieté de cœur!»

Et Viviane Mermod-Gasser

d’ajouter: «Qu’ils soient pour

ou contre les grands préda-

teurs, la plupart des gens d’ici

ont un discours tempéré avec

des arguments fondés. Ce qui

évite les pertes de temps en lé-

gendes de bistrot.»

Voilà qui fera plaisir à l’éle-

veur Pepone, de La Forclaz,

au garde-faune Jean-Claude

Roch, des Diablerets, et aux

autres intervenants d’un fi lm

très documenté, dont les té-

moignages ne laisseront per-

sonne indifférent.

Gilbert Pidoux

Prix du DVD: 30 francs

catalogue.salamandre.net

Page 6: 04 avril 2013 - Le Cotterg

Le Cotterg / No 04 / avril 2013 6

Championnat suisse | Nombreux spectateurs et belle réussite sportive dans un paradis du ski nordique

Les Mosses s’affi che aussi comme un centre du biathlon

Le championnat suisse de

biathlon – et la fi nale du Ki-

dz-Trophy réservé aux jeunes

– se sont joués pour la pre-

mière fois ensemble, les

23 et 24 mars 2013, dans le

superbe site nordique des

Mosses. Chez les dames, Se-

lina Gasparin a conservé son

titre national devant sa sœur

Elisa (2e). Statu quo égale-

ment chez les hommes, où

Benjamin Weger a défendu

son titre de haute lutte.

Ces deux journées ont offert un

spectacle de haut niveau et ont

également fait la part belle aux

enfants et ados venus de tout

le pays pour la fi nale du Ruag

Kidz-Trophy. Si les jeunes Alé-

maniques font main basse sur

les premières places, les Gou-

pils, issus des ski-clubs des

Diablerets, Château-d’Œx et

Les Mosses, réalisent quelques

belles performances d’en-

semble devant leurs parents et

étourdie – se trompe de tapis

et réussit tout de même à des-

cendre toutes les cibles avec

une mise en joue du faux côté!

Lors de la partie offi cielle, Annie

Oguey, Syndic d’Ormont-Des-

sous a remercié Gilbert Gonet,

ses collaborateurs et les ath-

lètes pour ce championnat na-

tional particulièrement réussi.

Au moment de prendre congé,

les hautes instances du biath-

lon abondent dans le même

sens. Tous relèvent la parfaite

organisation et la beauté du

site parfaitement adapté

Grand ordonnateur de l’événe-

ment, Gilbert Gonet dévie les

compliments vers sa soixan-

taine de bénévoles, vers les

autorités d’Ormont-Dessous,

l’Offi ce du Tourisme et les

sponsors, sans lesquels rien

n’aurait été réalisé. «À un mo-

ment donné, il me manquait

une trentaine de bénévoles

et Les Goupils, placés sous

l’égide de Rémy Fischer, n’ont

pas hésité à me prêter leur

précieux concours», relève-t-il

avec satisfaction.

La suite? Gilbert Gonet souhai-

terait que les Mosses, outre son

site nordique réputé, devienne

également un vrai centre du

biathlon en Romandie.

G. Px

Photos: www.lecotterg.ch/biathlon

www.biathlon-upa10.ch/resultats.php

amis, plutôt enthousiastes.

Pas question, pour les Kidz,

de courir avec une arme sur le

dos. Sécurité oblige, des ca-

rabines à air comprimé, pour

un tir à 10 mètres, les atten-

dent sur le stand avec, pour

chacun, un connaisseur che-

vronné pour les assister dans

l’opération. A ce jeu-là, une

petite gauchère – douée mais

Champion vaudois de tir, Bernard Oguey (Le Sépey), assiste

une jeune tireuse à la carabine à air comprimé.

Gilb

ert

Pid

oux

ASD et AL | Innovation bienvenue sur les deux lignes

Des femmes conductrices

De gauche à droite: Louis Etter (formateur), Emilie Manzini,

Henri-Jean Ducrest (formateur) et Carole Troillet.

Nouveauté sympathique sur l’Aigle–Le Sépey–Les Diablerets

(ASD) et Aigle–Leysin (AL): deux femmes pilotent des rames.

autre femme, Carole Troillet,

a accédé aux commandes de

l’AL en janvier 2013. Son for-

mateur, Henri-Jean Ducrest,

savoure aussi son plaisir. Ca-

role Troillet se dit «très honorée

d’inaugurer une nouvelle ère»,

avec un sourire à faire dérailler

une rame! (comm)

En octobre 2012, les TPC rete-

naient la candidature d’Emilie

Manzini (24 ans) comme as-

pirante mécanicienne. Louis

Etter a été son heureux forma-

teur sur l’ASD. Emilie Manzini

avoue: «Je cherchais un métier

d’une certaine indépendance.

Je l’ai trouvé aux TPC». Une

TP

C

Ça crée des liens

Avec passion et avec vous.

EFFORTS

Chaque année, la BCV soutient plus de 800 événements dans le canton.

www.bcv.ch/sponsoring

Page 7: 04 avril 2013 - Le Cotterg

Le Cotterg / No 04 / avril 2013 7

Le Sépey | En février, Raphaël Baumberger a fi ni grand vainqueur des épreuves nationales de Soleure

Le champion suisse des charpentiers sort de chez Oguey!

Petite fête simple, chaleureuse

et familiale, entre machines et

établis de l’atelier. Les yeux

de ces professionnels du bois,

pétillent de fi erté à examiner,

décortiquer, commenter en

connaisseurs, l’ouvrage qui

faisait l’objet du concours de

charpentier, remporté par leur

ex-apprenti Raphaël Baum-

berger: un enchevêtrement

de poutres, aux angles in-

croyables, truffé de complica-

tions techniques que le lau-

réat a monté durant les quinze

heures qui étaient imparties

aux fi nalistes. Cet ouvrage, ce

brillant résultat, c’est un peu le

leur, aussi, eux qui ont inculqué

à Raphaël Baumberger son ex-

cellent bagage professionnel.

Ce jeudi 21 mars, charpentiers et menuisiers de l’entreprise

Freddy Oguey, au Sépey, ont posé les outils un peu plus tôt

que d’habitude. Venus des divers chantiers, ils se sont réunis

à l’atelier en fi n d’après-midi, pour fêter Raphaël Baumberger

(18 ans), l’apprenti qu’ils ont formé durant 3 ans. Et qui a rem-

porté le championnat suisse des charpentiers, à Soleure.

a su vaincre le stress d’un tel

concours pour exprimer pleine-

ment tout ce qu’il avait appris».

Freddy Oguey dit aussi sa fi erté

de voir le nom d’une entreprise

du Sépey rayonner jusqu’aux

confi ns de la Suisse, grâce à

Raphaël. Des cadeaux lui sont

remis, une équerre de charpen-

Des professionnels du bois heureux devant l’ouvrage primé et

son plan (de g à d): André Oguey, Florian Bournoud, le lauréat

Raphaël Baumberger et le patron Freddy Oguey.G

ilbert

Pid

oux

«Et encore ne s’agissait-il pas

de travailler uniquement avec

les mains, mais aussi avec la

tête», relève Freddy Oguey, un

patron pas peu fi er de la qua-

lité de son entreprise qui a déjà

«sorti» près de 50 apprentis,

tous dans les 10 premiers.

«Il faut non seulement savoir

bien lire un plan, mais surtout

être capable de le visualiser

dans l’espace, avant de com-

mencer le travail», expliquent

en substance André Oguey,

concepteur de plans, et le

charpentier Florian Bournoud,

qui ont contribué à la formation

professionnelle du lauréat.

Plutôt ému, le patron: «J’ai les

frissons...», avoue-t-il en féli-

citant son apprenti. «Raphaël

tier, et un bahut confectionné

par Bernard Oguey.

On sent un bel esprit d’équipe

dans cette entreprise. «J’aime

mes apprentis, ce sont mes en-

fants», lâche le patron.

Gilbert Pidoux

lecotterg.ch/raphael-baumberger

Le Sépey | Engins et ouvriers sont entrés en action

C’est parti pour la gare!

Fin du premier jour: l’ancienne gare du Sépey n’est déjà plus

qu’un souvenir, après l’intervention d’une dizaine d’ouvriers.

Le 2 avril, les ouvriers et les machines ont débarqué à la gare

du Sépey pour construire la nouvelle station très attendue.

rampes d’accès couvertes sont

prévues, qui faciliteront l’accès

aux personnes à mobilité ré-

duite. Tout devrait être terminé

le 7 juin, jour où le trafi c repren-

dra sur toute la ligne de l’ASD,

actuellement en travaux, elle

aussi. G. Px

lecotterg.ch/travaux-asd

A la fi n de la première journée,

les rails des trois voies étaient

déjà arrachés. Deux voies les

remplaceront, séparées par un

quai surélevé pour un meilleur

accès au train. Un bâtiment

voyageurs (12 m x 3 m) sera

érigé, utilisable également par

les usagers des bus. Deux

Gilb

ert

Pid

oux

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Page 8: 04 avril 2013 - Le Cotterg

Le Cotterg / No 04 / avril 2013 8

Col des Mosses | 400 fondeurs ont «tourné» pendant 24 heures, dans une ambiance populaire extraordinaire

La Ski-24, un véritable coup de maître pour une première

«On a gagné!» s’exclame

Lena Pichard, avec un sou-

rire noyé dans les larmes de

joie. Les organisateurs de la

Ski-24 se congratulent. Non,

ils n’ont pas skié, eux, durant

24 heures, les 30 et 31 mars

2013 dans le site du col des

Mosses. Mais 400 fondeurs,

confi rmés et amateurs, ve-

nus de toutes les régions de

Suisse et même de l’étran-

ger, ont répondu à l’appel de

cette première manifestation

des plus réussies. Ils ont

couvert 20’440 km!

Les grandes idées naissent

souvent d’une circonstance

fortuite. C’est ainsi qu’en 2011,

huit amis helvétiques, dont

Lena Pichard, sont en Fin-

lande, pour les vacances ou

pour s’entraîner. Après deux

jours à attendre la neige, ils

sont à cran. Une fois qu’elle

fait son apparition, ils décident

de «tourner» durant 24 heures,

histoire de se rattraper.

trouver des sponsors, des can-

tines, etc.

L’Offi ce du Tourisme des

Mosses, les autorités d’Or-

mont-Dessous, le Groupement

de la construction d’Ormont-

Dessus, associés à 170 béné-

voles, ont contribué à la belle

réussite de la manifestation.

Loger tout ce monde, même

par intermittence, n’a pas été

une mince affaire. Heureuse-

ment, différents établissements

ont «joué le jeu», comme la co-

lonie de Pully, Les Fontaines,

La Sapinière, La Drosera, qui

ont offert la couche et le petit-

déjeuner au prix agréable de

20 francs! Certains concurrents

ont préféré passer leur temps

de récupération nocturne à la

disco installée à l’Espace nor-

dique, avant de remplacer leur

équipier qui s’escrimait dans

la nuit, le froid, les giboulées

de neige. C’est dire le mérite

de tous les concurrents, de

l’équipe des Moustaches qui a

gagné. Et plus encore celui de

Didier Roy qui a «tourné» seul,

accomplissant 324 km en 24

heures!

Sûr que la Ski-24 va perdurer,

à voir l’ambiance, la parfaite

organisation, la bonne humeur

des participants qui, malgré

la fatigue, se sont tous dit: «A

l’année prochaine!» avec un

large sourire.

Gilbert Pidoux

www.ski-24.ch

Photos: lecotterg.ch/ski-24

«On s’est tellement marrés du-

rant ces deux tours d’horloge,

qu’on s’est dit: pourquoi ne

pas en faire profi ter davantage

de monde», rigole Lena Pi-

chard. Ainsi est née la Ski-24...

Encore fallait-il oser la concré-

tiser. Tous les initiateurs étant

des compétiteurs au plus haut

niveau, ils avaient un réseau de

connaissances prêtes à par-

ticiper. Restait à recruter des

populaires, des bénévoles,

Inhabituel, des relais au beau milieu de la nuit.

Christo

phe R

acat

Col des Mosses | Le Tour du Pays de Vaud cycliste y a programmé deux arrivées dans la journée du 25 mai 2013

Une belle occasion de voir les meilleurs juniors du monde

L’affi che du TPV 2013.

Toujours aussi vif et enthousiaste, notre ami et ancien compa-

gnon de route sur les grands tours, Bertrand Duboux, reporter

retraité de la Télévision romande, nous fait le plaisir de rédiger

cette présentation du Tour du Pays de Vaud pour Le Cotterg.

Une épreuve dont il est le chef de presse apprécié.

de tremplin pour les carrières.

Son palmarès en témoigne.

Le Danois Hansen (vainqueur

en 2010) est devenu cham-

pion olympique sur piste aux

JO de Londres. Tom Bohli (19

Une étape du Tour de Roman-

die aux Diablerets, le 27 avril

2013, deux étapes du Tour

du Pays de Vaud, le 25 mai

au col des Mosses: la région

des Ormonts est des plus ac-

cueillantes pour le cyclisme,

en ce printemps 2013. Une

marque de reconnaissance

très appréciée pour le sport qui

est toujours dans nos cœurs,

malgré les affaires qui le salis-

sent depuis deux décennies.

Trop, c’est trop! Et aujourd’hui

le public, les passionnés en

ont marre de ces scandales et

reportent de plus en plus leurs

espoirs déçus sur les juniors

qui représentent l’avenir.

Dans ce domaine, depuis Can-

cellara en 1999, le Tour du

Pays de Vaud fait bien offi ce

ans) et Stefan Küng (20 ans)

sont les deux chefs de fi le de

la nouvelle génération helvé-

tique. Le premier a été sacré

en 2012 champion du monde

junior de poursuite et le se-

cond, médaillé de bronze de

la spécialité aux championnats

du monde Elite. Sans oublier

Silvan Dillier, vainqueur il y a

peu du Tour de Normandie,

ainsi que les Romands (cat.

-23 ans) Théry Schir, Cyrille

Thierry, Frank Pasche, Gaël

Suter, Arnaud Grand et Valentin

Baillifard notamment. Une très

belle génération qui bénéfi cie

des conseils avisés du coach

national Daniel Gisiger (Leysin).

Les Mosses

au cœur du dispositif

Dans la région des Ormonts,

les spectateurs auront l’occa-

sion d’apercevoir, le 25 mai,

quelques-uns des meilleurs ju-

niors du monde, les champions

de demain. Avec deux arrivées

le même jour (fi n de matinée et

après-midi), le col des Mosses

et ses 1’415 m d’altitude sont

au cœur du dispositif du TPV.

Une journée bien remplie et

conviviale pour tous ceux qui

aiment le vélo et son ambiance

festive.

Bertrand Duboux

www.tpv.ch

Le parcours 2013

Jeudi 23 mai

Prologue à Avenches, 3,3 km

Vendredi 24 mai

1ère étape Lausanne (Ecole

hôtelière)–Corcelles/Payerne,

117 km

Samedi 25 mai

2e étape Daillens–Les Mosses,

80 km (altitude 1’475 m)

2e étape Rougemont–Les

Mosses, 26 km (course de

côte)

Dimanche 26 mai

3e étape Nyon–Carrouge/VD,

113 km (déniv 1900 m)

45e T

ou

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45e

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u P

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de

Vau

dyy

45e

www.tpv.ch

23, 24, 25 et 26 mai 2013

Avenches

Lausanne(Ecole Hôtelière)

Corcelles-près-Payerne

DaillensCol des Mosses

RougemontCol des Mosses

NyonCarrouge

Avenches

Lausanne(Ecole Hôtelière)

Corcelles-près-Payerne

DaillensCol des Mosses

RougemontCol des Mosses

NyonCarrouge

Page 9: 04 avril 2013 - Le Cotterg

Le Cotterg / No 04 / avril 2013 9

Tour de Romandie | L’étape Marly–Les Diablerets (188,5 km) devrait constituer le tournant de l’épreuve

L’étape reine arrive aux Diablerets, le samedi 27 avril

Dia

ble

rets

To

urism

e

Le comité local sous la direction de Claude Paschoud (au fond).

Où les voir?

4e étape (188,5 km)

Marly - Les Diablerets

11h45 Départ de Marly

12h57 La Tine

13h23 L’Etivaz

13h33 La Lécherette

13h41 Les Mosses GPM 1

13h43 La Comballaz

13h45 Champ-Pèlerin

13h52 Le Rosex

13h55 Vers-l’Eglise

14h00 Diablerets (1er passage)

14h26 Col la Croix GPM 1

14h32 Villars

14h42 Ollon

14h51 Bex

14h59 Monthey

15h42 Pas de Morgins GPM 1

15h53 Monthey

16h01 Bex

16h27 Gryon

16h39 Villars

17h04 Col la Croix GPM1

17h12 Diablerets (arrivée)

-Les heures ci-dessus sont cal-

culées à 34,5 km/h de moyenne.

Le peloton peut avoir un quart

d’heure d’avance ou de retard sur

cet horaire, suivant son allure ou

les conditions météorologiques.

-La caravane publicitaire passe

avec une demi-heure d’avance

environ.

Les cinq étapes du Tour

Prologue mardi 23 avril

Le Châble – Bruson

1ère étape mercredi 24 avril

Saint-Maurice – Renens

2e étape jeudi 25 avril

Prilly – Granges (SO)

3e étape vendredi 26 avril

Payerne – Payerne

4e étape samedi 27 avril

Marly – Les Diablerets

5e étape dimanche 28 avril

Genève: contre-la-montre

www.tourderomandie.ch

Seul un costaud sera de taille à grimper le col des Mosses,

deux fois le col de la Croix et le Pas de Morgins, pour s’impo-

ser sous la banderole d’arrivée, à l’avenue de la Gare, le sa-

medi 27 avril 2013. Là devrait se jouer le Tour, avant le contre-

la-montre du lendemain à Genève. Les spectateurs des

Diablerets assisteront donc à un grand moment de cyclisme.

mité de Diablerets Tourisme et

Myriam Pichard, manager.

Le Municipal d’Ormont-Des-

sus, Jean-Marie Schlaubitz,

est optimiste. Au moment où

nous mettons sous presse, ses

machines, dont un brise-glace,

ont déjà franchi le sommet du

col de la Croix et entament la

descente. Ollon prend le relais

de son côté. Grâce à ces efforts

conjugués, les meilleurs cou-

reurs internationaux devraient

en découdre sur un terrain à la

mesure de leur réputation. Ils

passeront à deux reprises sous

la banderole d’arrivée aux Dia-

blerets, vers 14h00 et 17h00. A

ne pas manquer!

Gilbert Pidoux

Ultime diffi culté de la journée,

le col de la Croix sera donc le

juge de paix de l’étape... En-

core faut-il que le service des

routes communales d’Ormont-

Dessus et d’Ollon, et leurs

puissantes fraiseuses, parvien-

nent à fi naliser le travail colos-

sal, entrepris début avril. Un

vrai défi qui consiste à dégager

le col de son épaisse couche

de glace (jusqu’à 50 cm) et les

2 à 3 m de neige superposés.

Outre l’organisation propre-

ment dite de l’arrivée, l’ennei-

gement exceptionnel de cet

hiver est un souci supplémen-

taire pour les organisateurs

locaux, emmenés par Claude

Paschoud, président du co-

Les Diablerets, av. de la Gare: dernière ligne droite et arrivée ici.

Gilb

ert

Pid

oux

Bon à savoir

Cherche bénévoles

Des bénévoles supplémentaires

seraient les bienvenus pour don-

ner un coup de main à l’occasion

de l’arrivée du Tour. S’adresser à

Myriam Pichard, Diablerets Tou-

risme: 024 492 00 10 ou myriam.

[email protected].

Circulation

Des déviations de circulation si-

gnalées seront en vigueur aux

alentours et à l’intérieur des Dia-

blerets. Il en ira de même pour re-

joindre les places de parc.

Se conformer

Prière de se conformer aux indi-

cations des commissaires et des

bénévoles. Il en va du bon dérou-

lement de cette importante mani-

festation.

Pensez à l’ASD

Spectateurs automobilistes ve-

nant d’Aigle, pensez aux bus de

l’ASD pour vous rendre aux Dia-

blerets (ils remplacent le train,

dont la ligne est actuellement en

travaux).

300

500

700

900

1100

1300

1500

1700

1900

1 21 41 61 81 101 121 141 161 181

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1445

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89.0

135.

7

178.

8

Page 10: 04 avril 2013 - Le Cotterg

Le Cotterg / No 04 / avril 2013 10

Donateur : CHF 2’000.00Moratti Mettlen AG

Donateurs : CHF 1’000.00Gétaz Romang SACharles-Pascal GhiringhelliRobert Wehren et Fils SAYves PiagetHôteliers des DiableretsReber Interlocation

Donateur : CHF 600.00Petit Levages SA

Donateurs : CHF 500.00Bar L’Ormonan - Luminati-BerruexZurich AssurancesLaiterie du Petit Diable SàrlHolcim Granulats et Béton SAUBS SAHydro Exploitation SARomande EnergieL’Etivaz AOCLe Piat Fromagerie ArtisanaleBanque Raiffeisen Alpes Vaudoises

Donateurs : CHF 300.00Hans-Peter SacherEliane et Pierre HenchozTecnat SADifaco SàrlMottier et Cie Villeneuve SAHubert Constructions Bois SAMueller Marketing und Druck AGReinhard Oberholler Menuiserie CharpentesEternit (Suisse) SAJean-Pierre Nicollier BoucherieRecouvrex SàrlRestaurant Chez LacroixLuc-Etienne RossierLombois SAEric et Anne Florent - Chalet PresseEllès Jardins SàrlSatellite Denner Les Diablerets

Donateur : CHF 200.00Georges Ruchet Succ.

Donateurs : CHF 100.00Duchoud-Haymoz-Buhlmann SAAndré GivelEara SAJean-Claude Grangier

DiableretsD

S K I A L P I N I S M E

M é m o r i a lJean-Claude Mermoud

La Diablerets D remercie :

www.diablerets D.ch

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Sponsor principal : www.richoz-autos.ch | 1895 Vionnaz

Ormont-Dessus

Page 11: 04 avril 2013 - Le Cotterg

Le Cotterg / No 04 / avril 2013 11

Glacier 3000 | Le directeur prospecte la planète et a une vision claire de l’avenir

«Un départ depuis les Isles serait l’idéal»

Bernhard Tschannen est di-

recteur de Glacier 3000. Il

habite Spiez et possède un

pied-à-terre aux Diablerets.

Bouillonnant d’idées, ce ma-

nager voit loin et grand pour

maintenir la pérennité du

tourisme dans nos Alpes. Il

prospecte assidûment l’Asie.

Ainsi, l’an passé, 15’000 In-

diens sont montés au Glacier.

Ce succès ne doit rien au ha-

sard. Pour attirer davantage

de clients asiatiques, Glacier

3000 a mis en place des repré-

sentations en Inde, en Chine

et en Asie du Sud-Est. Il a

également créé une offre inti-

tulée Highlights Lake Geneva

Region, qui comprend: train

Golden Pass, visite du château

de Chillon, montée au Glacier,

arrêt chez un bijoutier vevey-

san haut de gamme, etc. Mais

Bernhard Tschannen ne tient

pas à en rester là: «On veut

devenir le pôle d’attraction des

Alpes vaudoises, comme l’est

la Jungfrau pour Berne ou l’Ai-

guille du Midi pour Chamonix».

-Comment?

-Optimiser l’accès à plusieurs

domaines, c’est la philoso-

phie moderne! Autrement dit,

en créant une nouvelle liaison

vers Glacier 3000, qui partirait

des Isles. Imaginez alors qu’en

12 minutes, un skieur pour-

partout, les amateurs de sports

d’hiver éprouvent moins le be-

soin de monter à Glacier 3000.

A l’inverse, lorsque la neige se

fait rare, de nombreux skieurs

se rabattent sur notre site en-

neigé à l’année. De cette façon,

nous avons pu sauver, à plu-

sieurs reprises, la saison tou-

ristique hivernale des stations

environnantes.

-Vous venez d’installer votre

bureau directorial au Pillon...

-Auparavant, tout était basé à

Gstaad, car l’initiateur du pro-

jet, Marcel Bach, natif du lieu,

avait tout à proximité. Depuis,

nous avons décidé de nous

rapprocher des Diablerets et

du centre d’exploitation.

Propos recueillis par

Gilbert Pidoux

rait se retrouver sans diffi culté

dans le panorama grandiose du

Glacier. Et continuer tout aussi

facilement dans les sites des

Diablerets ou de Villars... Tout

le monde serait gagnant.

-Glacier 3000 a été acheté en

2005. Dans quel but?

-ll fallait sauvegarder le site du

Glacier qui était en péril, car on

estimait nécessaire de mainte-

nir un domaine skiable à 3’000

m dans les Alpes vaudoises.

Après un apport supplémen-

taire de 30 millions, nous

n’avons pas encore atteint

notre deuxième objectif: don-

ner une saine viabilité à Glacier

3000. Cela dit, cet hiver n’est

pas fabuleux pour nous.

-Pour quelles raisons?

-Quand la neige est abondante

Bernhard Tschannen (36 ans) dans son bureau, au col du Pillon.

Gilb

ert

Pid

oux

Vite dit

Ski alpinisme: la Coupe

du Monde aux Diablerets

Du 28 février au 2 mars

2014, la Diablerets 3D ac-

cueillera également la Coupe

du monde de ski alpinisme

dans deux disciplines: la ver-

ticale et la longue distance.

Les meilleurs spécialistes

de la planète, tous titulaires

dans leurs équipes natio-

nales respectives, seront au

rendez-vous. Et bien visibles

pour les spectateurs, car les

départs seront échelonnés.

lecotterg.ch/ski-alpinisme

Finale du GP Migros:

graines de championnes

Deux fi lles des Ormonts,

nées en 2005, qui étaient

montées sur le podium du

GP Migros, le 19 janvier aux

Diablerets (Célia Ansermoz

1ère et Aya Pittex 3e) avaient

été de ce fait sélection-

nées, pour la grande fi nale

de Stoos qui a eu lieu du 22

au 24 mars. Célia Ansermoz

a fi ni 24e du géant et 25e du

combiné à Stoos; Aya Pittex

31e et 32e. Bravo aux deux!

La Croix-Rouge cherche

chauffeurs bénévoles

L’antenne régionale d’Aigle

et environs de la Croix-

Rouge cherche des chauf-

feurs bénévoles qui seraient

chargés de transporter des

personnes à mobilité réduite.

Prendre contact au tél. 021

340 00 99 ou à benevolat@

croixrougevaudoise.ch.

SMS SMS SMS

-14 mars. Les Diablerets, chemin

Aigue-Noire. Un chalet prend feu

en raison d’un problème élec-

trique. Intervention des pompiers

d’Ormont-Dessus. Une pièce dé-

truite.

-23 mars. Le Sépey, sortie nord

sur RC. Voiture en feu. Interven-

tion des pompiers d’Ormont-Des-

sous.

-1er avril. Glacier sous le Scex

Rouge. Une dame de 50 ans glisse

et se blesse. Héliportée à l’hôpital

de Monthey.

-5 avril. Le Sépey, sortie sud sur

RC. Collision entre deux véhicules.

L’un venant du village, débouchait

sur la RC en direction des Mosses,

l’autre descendait des Mosses.

Gros dégâts. Pas de blessé.Ouvrons la voie

En votre qualité de sociétaire Raiffeisen, vous pouvez visiter 3 Parcs suisses de votre choix à moitié prix. Le parc national suisse d‘Engadine et 16 autres parcs ne demandent qu’à être découverts.www.raiffeisen.ch/parcs

En tant que sociétaire Raiffeisen, découvrez les Parcs suisses à moitié prix.

Page 12: 04 avril 2013 - Le Cotterg

Le Cotterg / No 04 / avril 2013 12

Le coin du Petabosson

Anniversaires: • 04.05.2013, Dollfus Denise (née en 1916)

• 16.05.2013 Pilet Georgette (née en 1921)

Décès: • 11.03.2013, Roduit Charly (né en 1928)

• 19.03.2013, Schmidt Thomas (né en 1971)

Le coin des jeux | Plongez dans vos souvenirs

Dites-nous qui est qui...

Reconnaissez-vous les per-sonnes (prénom/nom) fi gurant sur cette photo? Envoyez un mail à [email protected] ou un SMS au 079 787 64 11.Réponse de mars: (de g à d) Denise Oguey, Danielle Cha-blaix, Mireille Hubert, Jean-Jacques Brand, Francine Mo-rier, Jean-Luc Durgnat, Nicole Roth, pasteur Alain Girardet. Confi rmation, à Cergnat, de la

classe 1955 (Rameaux 1971).Pour que tous nos lecteurs bénéfi cient d’une égalité des chances, nous procédons à un tirage au sort, dix jours après la parution du Cotterg, parmi les bonnes réponses re-çues. Ce mois, le sort a favo-risé Madame Viviane Giraud, qui gagne un abonnement d’une année au Cotterg. Avec toutes nos félicitations!

AgendaSa 20 avril – Soirée annuelle du Chœur mixte L’Avenir. Avec la Chorale

des Petits Diables. Direction: Bernard Mathieu et Christine Morier. En 2e

partie, Les Boulingrin, par le Théâtre de Poche de Leysin. Fin de soirée:

orchestre champêtre Bonzon Nicollier. Maison des Congrès, Les Diable-

rets, 20h30. Info: Chœur mixte L’Avenir, Les Diablerets, christine.morier@

vd.educanet2.ch ou 024 492 12 85 le soir.

Je 25 avril – «Les héroïnes de la mythologie grecque réinventées». Per-

séphone, Ariane, Médée. Exposé d’Huguette Junod, écrivaine et profes-

seure. Participation: CHF 10.-. Chez Geneviève Bille, La Pomettaz, à La

Comballaz, 15h-17h. Info: 024 491 12 89, [email protected],

www.lettresvivantes.ch.

Sa 27 avril – Arrivée de la 4e étape du Tour de Romandie aux Diable-

rets. Présentation en page 9.

Lu 29 avril – Tables conviviales. Café-restaurant du Cerf, Le Sépey, dès

11h30. Info/inscr: Miquette Jaccard, 024 463 43 92.

Me 8 mai – Tables conviviales. Chez Lacroix, Les Diablerets, dès 11h30.

Organisé par Pro Senectute Vaud. Transport possible sur demande. Info/

inscr: Janine Danalet, 024 492 35 29.

Sa 11 mai – Abbaye du Cordon rouge. Le Sépey. L’Abbaye organise des

tirs de 7h30 à 18h30 avec parade à 10h30. Apéro offert par la Société

de développement du Sépey. Info: SDS, 079 508 30 20, www.sepey.ch.

… et jusqu’au 20 avril 2014 – Expo «Diable de Bitter!». Musée des Or-

monts, Vers-l’Eglise. Ouvert me-di, 14h-18h. Info: 024 492 17 71, info@

museeormonts.ch, www.museeormonts.ch.

ImpressumRéd’ en chef: Gilbert Pidoux, che-min du Palluex 4, 1866 La Forclaz.024 491 22 24 ou 079 213 92 41, email: [email protected]: Jackie Holzeisen Pidoux, Palluex 4, 1866 La Forclaz.024 491 22 24 ou 079 787 64 11, email: [email protected]: 50 francs par an. 024 491 22 24, [email protected]: Imprimerie Müller, Gstaad. Tél. 033 748 88 74

Services religieuxCultesLes Diablerets: di 21 avril, à 9h15; di 28 avril, à 9h15; di 5 mai, à 9h15;

di 12 mai, à 9h15; lu 13 mai, partage d’Evangile, à 14h; di 19 mai (Pen-

tecôte), à 9h15.

Les Mosses: di 21 avril, à 10h45; di 28 avril, à 10h45; di 5 mai, à 10h45;

je 9 mai (Ascension), à 10h45; di 12 mai, à 10h45; di 19 mai (Pentecôte),

à 10h45.

Vers-l’Eglise: di 28 avril, à 10h30; di 5 mai, à 10h30; je 9 mai (Ascension),

à 9h15; di 19 mai (Pentecôte), à 10h30.

MessesLes Diablerets: chaque samedi, à 17h.

1800 VEVEY Tél. 021 921 13 41 www.cave-mayor.ch

Portes ouvertes samedi 4 mai, 10h-17h, rue des Moulins 2710% de rabais sur tous les crus !

Groupement Forestier Leysin – Les Ormonts

Met au concours le poste de

Secrétaire à 20%

Vos tâches: - Effectuer les tâches administratives du Groupement,

secrétariat, facturation, suivi assurances, …

Votre profil: - Titulaire d'un diplôme d'employé-e de commerce ou autre - Maîtrise des outils informatiques usuels - Etre capable de travailler de manière autonome - Esprit d'entreprise

Renseignements: - Directeur du Groupement Forestier, M. Laurent Berset tél. 079 301 06 29

Entrée en fonction: de suite ou à convenir

Veuillez envoyer votre offre avec curriculum vitae d'ici au 6 mai 2013 à l'adresse: Groupement Forestier Leysin-Les Ormonts, chemin du Planchamp 2, 1863 Le Sépey