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Photos : Samir Sid Photos : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 LUNDI 1 er FÉVRIER 2016 - 21 RABIE EL THANI 1437 - N° 7705 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Le Bonjour du «Soir» Et c'est nous les «complotistes» ? Je sais, je sais, ça devient lassant parfois, mais il faut le rappeler, le répéter, le marteler. En février 2003, nous mettions en cause les «preuves» préfabriquées par Colin Powell, sur une prétendue présence d'armes de destruction massive en Irak. Il en a fallu du temps pour que le gars reconnaisse son mensonge. Quant à ces grands quotidiens - dont le New York Times- qui poussaient à la guerre pour «stopper» ce danger imaginaire, ils s'étaient contentés de quelques lignes d'excuses en page Une... Quand nous avons écrit, et cela dès le début, que Daesh est sorti des laboratoires de la contrefaçon et de la manipulation américano-saoudiennes, avec l'aide d'Israël, du Qatar et de l'Arabie Saoudite, ce ne fut certes pas un déluge de messages de réprobation, mais des amis lecteurs ont rué sur les brancards : «vous êtes jaloux du Qatar!», «l'Arabie vous dérange parce que c'est la terre de l'islam», «la CIA ne peut faire ça dans un pays démocratique, occupez- vous du DRS!» et j'en passe... Le DRS n'existe plus et je peux vous assurer que ses agents sont des boys scouts à côté des barbouzes de la CIA. La preuve ? Allez la trouver sur le... New York Times ! Tiens, tiens ! Oui, chers amis, le grand quotidien américain vient de publier un article sur l'Opération Bois de Sycomore qui détaille la manière dont la CIA a entraîné l'Etat islamique. Vous y apprendrez comment l'agence américaine a entraîné les «rebelles» avec l'argent de l'Arabie Saoudite ! Bien sûr, cela ne vous oblige pas à reconnaître notre version du 11 septembre qui fut la plus grande opération de manipulation du siècle naissant ! Mais un jour... [email protected] l LA CYBERSÉCURITÉ EN 2016 Quelles prédictions pour l’Algérie ? Contribution Par Abdelaziz Derdour (P. 8 et 9) l FORUM DU JOURNAL EL HIWAR l ENTRÉE EN VIGUEUR DES NOUVELLES DISPOSITIONS PORTANT CODE DE PROCÉDURE PÉNALE La dissolution du DRS décryptée par d’anciens hauts officiers Ravalement de façade ou vraie révolution ? PAGE 5 PAGE 5 l SANTÉ ET SÉCURITÉ SOCIALE L’Algérien paye-t-il trop cher ? l Economistes et organisations pour la protection du consommateur se sont penchés sur cette question et le rapport service-prix analysé ne semble pas tellement satisfaisant. PAGE 3 l PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION Flambée inconsidérée des prix PAGE 3

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LUNDI 1er FÉVRIER 2016 - 21 RABIE EL THANI 1437 - N° 7705 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Le Bonjour du «Soir»

Et c'est nous les«complotistes» ?

Je sais, je sais, ça devient lassantparfois, mais il faut le rappeler, lerépéter, le marteler. En février 2003,nous mettions en cause les «preuves»préfabriquées par Colin Powell, sur uneprétendue présence d'armes dedestruction massive en Irak. Il en a falludu temps pour que le gars reconnaisseson mensonge. Quant à ces grandsquotidiens - dont le New York Times- quipoussaient à la guerre pour «stopper» cedanger imaginaire, ils s'étaientcontentés de quelques lignes d'excusesen page Une...

Quand nous avons écrit, et cela dès ledébut, que Daesh est sorti deslaboratoires de la contrefaçon et de lamanipulation américano-saoudiennes,avec l'aide d'Israël, du Qatar et del'Arabie Saoudite, ce ne fut certes pasun déluge de messages de réprobation,mais des amis lecteurs ont rué sur lesbrancards : «vous êtes jaloux du Qatar!»,«l'Arabie vous dérange parce que c'est laterre de l'islam», «la CIA ne peut faire çadans un pays démocratique, occupez-vous du DRS!» et j'en passe...

Le DRS n'existe plus et je peux vousassurer que ses agents sont des boysscouts à côté des barbouzes de la CIA.La preuve ? Allez la trouver sur le... NewYork Times ! Tiens, tiens ! Oui, chersamis, le grand quotidien américain vientde publier un article sur l'Opération Boisde Sycomore qui détaille la manièredont la CIA a entraîné l'Etat islamique.Vous y apprendrez comment l'agenceaméricaine a entraîné les «rebelles»avec l'argent de l'Arabie Saoudite !

Bien sûr, cela ne vous oblige pas àreconnaître notre version du 11septembre qui fut la plus grandeopération de manipulation du sièclenaissant ! Mais un jour...

[email protected]

l LA CYBERSÉCURITÉ EN 2016

Quelles prédictionspour l’Algérie ?

Contribution

Par Abdelaziz Derdour (P. 8 et 9)

l FORUM DU JOURNAL EL HIWAR l ENTRÉE EN VIGUEUR DES NOUVELLES DISPOSITIONSPORTANT CODE DE PROCÉDURE PÉNALE La dissolution

du DRS décryptéepar d’ancienshauts officiers

Ravalementde façadeou vraie

révolution ?PAGE 5PAGE 5

l SANTÉ ET SÉCURITÉ SOCIALE

L’Algérien paye-t-iltrop cher ?

l Economistes et organisations pour la protection du consommateurse sont penchés sur cette question et le rapport service-prix analysé

ne semble pas tellement satisfaisant. PAGE 3

l PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION

Flambéeinconsidéréedes prix

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Les services des Impôts, par le biais de la Direction des grandes entreprises (DGE),vient d’adresser une note à une vingtaine d’entreprises étrangères installées enAlgérie, afin de leur enjoindre de respecter les dispositions de l’article 42 ducode des impôts, relatif au transfert des bénéfices à l’étranger. C’est ce querévèlent des sources dignes de foi en précisant que, selon les estimationsdes services de la DGE, le montant escompté tournerait autour de 40 mil-liards de dinars.

PP

La dialectiqueLa dialectiqueOuyahiaOuyahia

J’ai adoré la finesse avec laquelle Ouyahiaexplique pourquoi l’officialisation de tama-zight dans la Constitution n’est pas protégée,comme l’arabe, et pourquoi donc elle peut êtredébarquée dès que le rapport de force le per-mettra. Il dit qu’elle n’a pas besoin d’être pro-tégée parce qu’il faut du temps pour mettre enplace les dispositifs techniques pour rendreefficiente cette mesure et que pendant cetemps, tamazight n’a pas besoin de protec-tion. On admet volontiers qu’Ouyahia est deloin plus intelligent que nous tous mais de là àce qu’il nous prenne pour des soucoupes…

A. [email protected]@yahoo.fr

[email protected]

Lundi 1er février 2016 - Page 2

Un jour, un sondage

Oui :76%

Non : 16,3%

Sans opinion :7,7%

Pensez-vous que l’Algérien paye tropcher les soins médicaux ?

Résultat sondage

Pensez-vous que le mouvement de redressement qui vise le PTsoit inspiré par le pouvoir, comme l’affirme Mme Hanoune ?

NON Sans opinionOUI

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Tahkout récupère Opel et Chevrolet

M a h i e d d i n e T a h k o u t v i e n t ,M a h i e d d i n e T a h k o u t v i e n t ,depuis quelques jours, de finaliserdepuis quelques jours, de finaliserl’élargissement de la gamme del’élargissement de la gamme devéhicules qu’il commercialise envéhicules qu’il commercialise enAlgérie. Algérie.

C ’est a ins i que les marquesC’est a ins i que les marquesOpel et Chevrolet seront désorOpel et Chevrolet seront désor --mais commerc ia l isées par sonmais commerc ia l isées par sone n t r e p r i s e . D ’ a u t r e s m a r q u e se n t r e p r i s e . D ’ a u t r e s m a r q u e sconnues pourconnues pour --r a i e n tr a i e n trejoindre sonrejoindre songroupe, af i rgroupe, af i r --m e - t - o n p a rm e - t - o n p a railleurs.ailleurs.

ERISCOOPERISCOOP

Le rappel à l’ordre de la DGE

Lamamra à l’UA ?Le ministre des Affaires étran-

gères Lamamra est-il intéressé par le

poste de vice-président del’UA ?

En tout étatde cause, des

sources affir-ment que le

ministre desAffaires étrangères

verrait d’un bon œilsa nomination à un

poste qui a lerang de chef

d’Etat.

www.magazinemm.com / Le mensuel du satellite, de la télévision numérique et des Télécoms (Disponible également sur vos mobiles)

MM NUMÉRO 3 EST CHEZ LES BURALISTES !• Un dossier sur les satellites : c’est quoiun satellite, de quoi est-il fait, sa caracté-

ristique et les différents types dédiés à des domaines aussidivers que l’espionnage, la météo ou la télévision ?• Le récepteur sélectionné par NacerAouadi ce mois-ci est unbijou de chez Forever de Sétif : le 9898. Époustouflant !• Les actualités des chaînes nationales et étrangères, des sat,écrans et phone• Conso : comment choisir votre téléviseur ? Présentation d’undes derniers nés de Condor (Led 43U8200), à découvrir absolu-ment !• Rétro : il était une fois le piratage.• Reportage : Virée dans une chaîne de télévision : cette fois,c’est KBC. Le tour se poursuivra avec toutes les autres télévi-sions privées.• Questions à M. AtefKedadra, directeur de la rédaction de KBC: «KBC tient à garder son objectivité».• 2 Pages questions-réponses pour tout savoir sur la réception

satellite et l’audiovisuel ainsi que sur le mobile.• Pratique : comment distribuer les signaux TV satellite et ter-restre sur un seul câble ; VLC : un bon lecteur pour le streamingsur récepteur sous Linux ; du shraing avec des clés 3G ? Ouic’est possible.• Marketsat : lisez avant d’acheter tous ces produits dont vousavez besoin pour installer une parabole et découvrez ce petit«parapluie» qui protège le LNB de la pluie et de la neige.• MOBILE : A quand la fidélisation des abonnés ?• Opérateurs : Les surprises (très bonnes) d’Algérie Télécompour 2016 ; Mobilis relooke ses offres mixtes ; Djezzy renforceses offres ; les services phares d’Oreedoo.• Marché de la téléphonie : le grand bazar.• Un guide pour bien acheter son mobile.• Android : les applis et les astuces du mois.• Découvrez l’édito de Maâmar FARAH et la chronique deMourad Nini.• Et, pour terminer, la succulente chronique de Hakim Laâlam

qui se dit… intégriste ! Mais intégriste du… vidéoprojecteur…Et pour l’info quotidienne, mise à jour à tout moment (nouvellesfréquences, les feeds du jour, les changements chez les opéra-teurs du mobile, les grandes nouvelles de la télé algérienne etmondiale, n’oubliez pas de faire un tour sur : www.magazinemm.com.Toujours sur ce site, le numéro 2 va être té léchargégratuitement et vous pouvez le découvrir entièrement en PDF…

Le team de MM.

Au menu :

La direction de la revue MM tient à informer les fidèles lecteurs deson site que ce dernier a repris son activité après quelques jours deperturbations causées par un crash inattendu.

Par ailleurs, le prix de vente du magazine, le numero 3 est dans leskiosques, est de 170 dinars.

Faites-nous part de vos remarques et critiques à l'adresse mail sui-vante :

[email protected] Site: www.magazinemm.com

UAssises pour les associations

de quartierOn croit savoir que les

services de la Wilaya d’Algercomptent organiser bientôtune rencontre avec l’en-semble des associations dequartier de la capitale. A rap-peler que c’estl’associationde quartierE l - B a d rqui est àl’originede cetteidée d’as-sises.

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Le Soird’Algérie Actualité Lundi 1er février 2016 - PAGE3

PRODUITS DE LARGE CONSOMMATION

Flambée inconsidérée des prixRym Nasri - Alger (Le Soir) –

A peine l’année 2016 entaméeque la plupart des produits delarge consommation ont vu leurprix s’envoler. Et comme àchaque augmentation, les com-merçants s’arrangent toujourspour trouver des «argumentsfiables». Cette fois-ci encore, ilsse sont bien débrouillés pour trou-ver un prétexte. Ils pointent dudoigt la hausse du carburant et labaisse du dinar. «Nous n’avonsaugmenté les prix des marchan-dises qu’après que les grossisteset les distributeurs aient augmen-té leur prix», affirme un jeune ven-deur dans une supérette à Sidi-M’hamed à Alger. D’ailleurs, pour-suit-il, «ses augmentations étaientprévisibles suite à l’augmentationdu prix de l’essence».

Sur les étals de son commer-ce, une panoplie de produits delarge consommation de cosmé-tiques et de détergents sont expo-sés. Même les prix revus à lahausse depuis le début janvierdernier sont également affichés.Une manière de mettre le clientdevant le fait accompli.Seulement, les dernières aug-

mentations ont été assez exagé-rées puisque selon le produit, lahausse des prix varie générale-ment entre 5 et 30 dinars. Côté alimentation, le prix de la

boîte de fromage en portions aété augmenté de 10 dinars. Lesautres types de fromages tels quele gruyère et le fromage rougevendus au poids, ont enregistréune hausse de prix de 30 dinarspar kilogramme. Le prix du thon

en conserve lui aussi a connu uneaugmentation de 20 dinars le lotde trois petites boîtes de 65g. «audétail, la petite boîte coûte 10dinars plus cher qu’avant», dira lejeune vendeur. Toujours pour les

conserves, la boîte de tomateconcentrée de 400 g a vu son prixgrimper de 30 dinars. Même l’eauminérale n’a pas été épargnée. Labouteille de 1,25 a connu unehausse qui varie entre 4 et 5

dinars. Très prisées par lesenfants, les céréales coûtent pluscher. Aujourd’hui, le paquet de350 g de production nationalerevient à 20 dinars de plus. Ceuxprovenant de l’importation, déjàassez chers dès le départ, vontcertainement frôler des prix inima-ginables pour des quantités aussiminimes. La boîte de lait enpoudre pour bébé a enregistréune hausse de 40 dinars. Idempour les couches-bébé dont leprix affiché a été augmenté de 10dinars le paquet, toutes marquesconfondues. Sur les étals, les dif-férentes marques de lessives deproduction nationale ou provenantde l’importation se sont accordéessur une augmentation de prix quioscille entre 15 et 20 dinars. «Ce ne sont pas les marchan-

dises qui ont connu une haussemais c’est le dinar qui a baissé»,se justifie encore le jeune com-merçant.

Ry. N.

La hausse des prix des carburants prévue par la loi definances 2016 n’a pas été sans conséquences sur les prixdes produits de large consommation. Des produits dontles prix ont été exagérément augmentés.

Les dernières augmentations ont été assez exagérées.

SANTÉ ET SÉCURITÉ SOCIALE

L’Algérien paye-t-il trop cher ?Naouel Boukir – Alger (Le

Soir) – Avant toute chose, il y alieu de connaître le système deSécurité sociale en vigueur enAlgérie. Il est qualifié de «systèmenationalisé». Autrement dit, le financement

de ce département est quasi tota-lement du ressort de l’Etat, enthéorie. Pourtant, les dernièresstatistiques réalisées démontrentclairement que la contribution desménages n’est pas négligeable.Elle est évaluée à près de 25% del’enveloppe financière globale,soit le quart du financement de laSécurité sociale. Si l’Algérie aopté pour le système nationalisédepuis les années 60, a expliquéle professeur Larbi Lamiri, écono-miste de la santé, il est à la char-ge du ministère de la tutelle deveiller essentiellement à ce que la

participation des ménages nedépasse pas les 10%. C’est lefondement même de ce mode degestion à caractère social.Il est évident que le citoyen

paye quand même «assez cher»sa Sécurité sociale, a indiqué leprofesseur Mansour Brouri, chefdu service médecine interne àl’établissement hospitalier deBirtraria, Alger. Or, le service reçu en retour

est-il à la hauteur du prix débour-sé ? S’agissant du secteur public,«la gratuité du service» multiplieles files d’attente et les délais d’at-tente. Pour ce qui est du privé, ilmanque foncièrement d’encadre-ment. D’où les revendications del’Union nationale de protection duconsommateur auprès des pou-voirs publics afin d’imposer uneréglementation régissant cette

activité et les tarifs «faramineux»qu’elle applique.Rajoutant à cela que la budgé-

tisation «approximative et nontransparente» des programmesde santé, concernant des mala-dies tels les cancers, le diabète etles vaccins particulièrement, faitque le consommateur n’arrive pasà évaluer le montant réel dessoins médicaux qu’il paye, ou dese positionner sur une fourchettebien déterminée, afin qu’il puisseidentifier «les excès».Or, le patient se trouve-t-il

dans «une position de force» pouranalyser les tarifications ou enco-re les négocier ? La réponse estévidemment négative.Concrètement, la maladie revêtplusieurs aspects, outre l’effetd’incertitude qu’elle implique, ellemet le patient dans une situationd’urgence et «d’obligation deconsommation». Autrement dit, ilse retrouve systématiquementdevant «le fait accompli». D’où l’accélération d’un effet

«d’appauvrissement continu» dela population par ce temps degénéralisation des maladies chro-niques ou incurables, dénoncentles spécialistes. En effet, en l’ab-sence d’une réglementation claire

régissant le binôme santé-Sécurité sociale, protégeant leconsommateur face aux «abus»,le patient subit doublement samaladie.

N. B.

Le patient subit doublement sa maladie.

Economistes et organisations pour la protection duconsommateur se sont penchés sur cette question et lerapport service-prix analysé ne semble pas tellementsatisfaisant.

RÉGULARISATION DES SALARIÉS NON DÉCLARÉS À LA SÉCURITÉ SOCIALE

50% du montant total recouvrésLe nombre de travailleurs «infor-

mels» qui ont régularisé leur situa-tion vis-à-vis de la Sécurité socialedans le cadre de l’affiliation volon-taire, depuis la promulgation de laLFC 2015, a dépassé 3 000 salariés.C’est ce qu’a fait savoir, hier, le DGde la Caisse nationale de la sécuri-té sociale (Cnas), Hassan TidjaniHaddam, lors du forum du quoti-dien Echaâb.Younès Djama- Alger (Le Soir) - Selon

le responsable, le montant représentant lespénalités de retard effacées au profit desemployeurs qui ne déclarent pas leurs sala-riés, conformément à la LFC 2015, s’élèveà 29 milliards de DA. Plus de 9 000demandes d’échéanciers de paiement descotisations ont été introduites à ce jour parles entreprises auprès de la Cnas pour un

montant de 27 milliards de DA. Le montantdes cotisations recouvré jusqu’à aujour-d’hui, et cela depuis la promulgation de laLFC 2015, s’élève à 13 milliards de DA, soit50% du montant total, a précisé le DG de laCnas. Il y a lieu de rappeler que lesemployeurs ont jusqu’au 31 mars pourrégulariser la situation de leurs employés,le cas échéant, ils s’exposeront à desamendes de 100.000 à 200.000 DA par tra-vailleur non déclaré. Cette amende estrevue à la hausse en cas de récidive, selonce que prévoit la loi. Il faut noter que le gouvernement à tra-

vers la LFC 2015 a offert une «opportunité»aux employeurs récalcitrants afin de s’ac-quitter de leurs dettes tout en leur effaçantles pénalités et majorations de retard. Letexte a introduit des mesures qui visent,aussi, à inciter les personnes exerçantdans le secteur informel (près d'un million),

à s'affilier volontairement à la Sécuritésociale afin de bénéficier d'une couverturesociale pour eux-mêmes et leurs ayantsdroit. Ces travailleurs peuvent se rappro-cher de l'agence de la Cnas de leur wilayapour remplir un formulaire et verser unecotisation mensuelle, fixée à 12% du salai-re national minimum garanti (SNMG), soitl'équivalent à 2.160 dinars par mois pourune phase transitoire d'une durée maxima-le de trois ans. Et bénéficier des presta-tions (assurance maladie, médicaments,etc.), et même de l’assurance maternité. Abordant la question des «dettes» santé

algériennes auprès de l’administration fran-çaise, le DG de la Cnas a réitéré de maniè-re formelle qu’il «n’existe plus aucuncontentieux financier» entre la Cnas et leshôpitaux français, précisant que les mon-tants réclamés par les hôpitaux françaisrelèvent essentiellement de dettes privées

qui concernent des cas individuels qui sesont rendus en France sans prise en char-ge par la Cnas. S’agissant de la dettepublique «reconnue par la Cnas», TidjaniHaddam a déclaré qu’elle porte sur les fraisde prise en charge de certains assurés quiont bénéficié d’une prise en charge médi-cale de la part de la CNAS mais qui ont pro-longé leur séjour au-delà de la date initialeou qui ont entamé des soins en Franceavant de bénéficier d’une prise en charge.«Ces cas sont en train d’être définitive-

ment réglés sur instruction du ministre duTravail et de la Sécurité sociale», assurel’invité d’Echaâb. En outre, le DG de laCnas a insisté sur la nécessité de maintenirl’équilibre financier de la Caisse qui, rappel-le-t-il, ne bénéficie pas de l’apport de l’Etat,mais «vivant» des cotisations des salariés.

Y. D.

Phot

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Sid.

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Sid.

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Le Soird’Algérie Lundi 1er février 2016 - PAGE 4Actualité

M. Kebci - Alger (Le Soir) - «Siréellement le peuple est avec eux,pourquoi accusent-ils dans lemême temps l’opposition de vou-loir faire sortir ce même peupledans la rue ?», s’est, en effet,interrogé, hier dimanche, à l’occa-sion d’une conférence de presse,le président de Ahd 54. Et d’en-chaîner avec une autre interroga-tion : «Si tel était le cas, pourquoine pas opter pour un référendumpopulaire au lieu de l’option parle-mentaire ?», non sans s’attaquerau Conseil constitutionnel qui avaitdonné son quitus pour cette optionparlementaire. Une institution au

«mauvais passé», lui reprochant,une énième fois, la validation dudossier de candidature du prési-dent de la République à l’électionprésidentielle d’avril 2014. Pour Rebaïne, cette

Constitution «ne rapprochera pasle peuple des institutions, neconsacrera pas l’indépendance dela justice, encore moins la pérenni-té des institutions et elle ne tra-vaillera pas l’intérêt du peuple».Et de s’en prendre à nouveau

au président de la République qui,selon lui, «doit parler et ne paslaisser les autres parler en sonnom», d’autant plus qu’il est le pro-

moteur du projet. Le président deAhd 54, usera d’ironie, affirmantque «la musique ne se voit pasmais s’entend». «On le voit maison ne l’entend pas. Il parle bien

avec les étrangers, pourquoi ne lefait-il pas avec les Algériens ? Amoins qu’il soit atteint d’Alzheimeret qu’on veuille nous le cacher.»D’où sa conclusion que le prési-

dent n’accomplit pas ses missions.Par ailleurs, Rebaïne dira être

prêt à discuter avec tout le monde,mais de là à s’allier à un autre partiou un groupe de partis, ce serait,selon lui, «renoncer à mes prin-cipes», et «diluer ces derniers».Ceci comme pour écarter tout ral-liement à l’Instance de concerta-tion et de suivi de l’opposition quicompte le contacter en prévisionde son second congrès prévu le27 mars prochain. Une instancetruffée, estimera-t-il, d’ancienschefs de gouvernement et d’ex-ministres, «de repentis» comme illes appellera, qui «ne peuvent,selon lui, participer à remédier àla situation du pays dont ilssont responsables à des degrésdifférents».

M. K.

IL LEUR LANCE LE DÉFI DE FAIRE DESCENDRE LE PEUPLE DANS LA RUE

Rebaïne dénonce le «double discours» du pouvoir

Ali Fawzi Rebaïne.

Ali Fawzi Rebaïne dénonce le «double discours» destenants du pouvoir auxquels il lance, par ailleurs, un défi,celui de faire descendre dans la rue, le peuple dont ils necessent de se prévaloir du soutien et de la caution.

Phot

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amir

Sid

Le ministère de la Santé, de laPopulation et de la Réforme hospi-talière a lancé, hier, la premièresession d’une formation en radio-protection. La démarche qui entredans le cadre de la lutte contre lecancer et la médecine préventivecible les services de radiothérapieet de médecine nucléaire avant des’élargir à l’imagerie. Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - il

s’agit de la première formation du genre pourréduire les risques de contamination desrayonnements ionisants, souligne-t- on auministère de la Santé. La formation de per-sonnes compétentes en radioprotection, quiest d’une durée de 45 jours pour chaque ses-sion, va toucher dans un premier temps lesservices de radiothérapie et de médecinenucléaire avant de s’élargir à l’imageriemédicale. Le but est d’assurer «une sécuritéglobale aux utilisateurs, aux patients et à lapopulation en général, compte-tenu de l’aug-mentation continue de l’offre en radiothéra-

pie et en médecine nucléaire», explique ledépartement de Abdelmalek Boudiaf.D’autant que, poursuit-on, les nouveauxcentres disposent souvent d’un encadre-ment jeune et n’ayant pas l’expériencenécessaire en matière de radioprotection.Selon la même source, l’amélioration del’offre en radiothérapie se traduit par l’exis-tence de 19 accélérateurs linéaires dans lesecteur public plus trois autres en instancede mise en service à Blida et au CPMCcontre seulement sept accélérateurs en2013. Il existe également cinq accélérateursrelevant du secteur privé à Constantine,Blida et Tizi-Ouzou. Une augmentation des capacités qui a

permis, ajoute-t-on, de réduire significative-ment les délais d’attente qui sont passés deplus de 12 mois à moins d’un mois pour tousles cancers sauf pour le cancer du sein dontles délais d’attente varient entre un et septmois. 17 centres et services anti-cancer,contre 13 centres actuellement, relevant dusecteur public vont être opérationnels d’ici2018 dont la plupart disposeront de trois

accélérateurs. L’on rappelle la reprise destravaux des centres anticancer de Sidi-Bel-Abbès, Tlemcen, Annaba et Tizi-Ouzou, lamise en fonction des centres anticancer deBatna, Sétif et Annaba et la relance de l’ins-titut du cancer d’Oran et 4 centres en coursde réalisation à Laghouat, Adrar, Béchar et ElOued. Le ministère de la Santé souligne queles personnes compétentes en radioprotec-tion seront placées sous l’autorité directe dudirecteur de l’établissement dont les textesréglementaires sont en cours de finalisation.«Ultérieurement, lorsque les circonscriptionssanitaires auront été mises en place, ce per-sonnel aura compétence sur tout le territoirede la circonscription pour assurer la radiopro-tection, y compris en matière d’imageriemédicale», ajoute-t-on. Le ministère de laSanté exhorte aussi les établissements pri-vés à établir des conventions avec les éta-blissements publics «pour que les personnescompétentes en radioprotection puissentveiller au respect des normes et des bonnespratiques en matière de radioprotection».

S. A.

Le programme de partena-riat, intitulé Erasmus+ de l'Unioneuropéenne (UE), permet derépondre aux défis actuels desuniversités algériennes, a indi-qué hier à Alger, le directeur dela coopération et des échangesau ministère de l'Enseignementsupérieur et de la Recherchescientifique, M. Arezki Saïdani.

«Erasmus+ est un programmeimportant pour l'enseignementsupérieur en Algérie, parce qu'ilpermet de répondre aux défis aux-quels sont confrontées actuelle-ment les universités algériennes»,a déclaré le responsable à l'occa-sion d'une journée d'information etde vulgarisation de ce programmeorganisée au profit de la commu-nauté universitaire.Erasmus+, qui succède à

Erasmus Mundus et à Tempus,est mis en oeuvre depuis deuxans par l'UE, «soutient les uni-

versités dans leurs efforts pourmoderniser leurs systèmes etleurs programmes à travers despartenariats internationaux enoffrant davantage d'opportunitésaux étudiants. Quelque 16,5 milliards d'eu-

ros financeront ce programmepour la période 2014-2020 dontplus de 17% seront consacrésaux actions de ses composantesinternationales. Parmi les défis auxquels le

programme devait permettre defaire face, le responsable auministère de l'Enseignementsupérieur a évoqué l'employabi-lité, l'insertion professionnelle etla nécessaire mise en place desprogrammes qui répondent auxcompétences recherchées par lemarché du travail. «Le program-me comprend également unedimension internationale qui per-met d'amplifier le rayonnement

international des universitésalgériennes et renforcer leur visi-bilité à l'échelle internationale»,a-t-il souligné. Relevant que lacoopération avec l'Union euro-péenne dans le domaine de l'en-seignement supérieur demeure«une priorité», M. Saïdani s'estfélicité que 58 projets soient exé-cutés entre 2004 et 2014. Il a indiqué néanmoins que

l'objectif du ministère «est queles universités algériennesémargent en force dans ce pro-gramme et qu'elles émargent entant que chef de file, porteuseset coordinatrices de projets». M. Saïdani a plaidé aussi pour

«favoriser et encourager lesjeunes universités qui n'ont pasparticipé dans les précédentsprogrammes de coopération».Un avis que partage Mme

Manuela Navarro, chef de sec-tion dans la délégation de l'UE

en Algérie, qui a défendu le prin-cipe de «renouvellement desuniversités algériennes qui parti-cipent dans ce programme».Par ailleurs, M. Saïdani a

indiqué, à cette occasion qu'une«cellule de veille composée deporteurs de projets exécutés aété mise en place afin de parta-ger leur expérience dans la maî-trise de l'ingénierie et le montagedes projets». S'agissant du pro-gramme en cours, le coordina-teur du bureau d'Erasmus+ enAlgérie, M. AbdelhakimBensaoula, a fait savoir que 4projets d'universitaires algériensont été retenus sur un total de 13présentés.«Notre participation était qua-

litative. Nous appelons cepen-dant nos universités à s'impli-quer davantage dans ce pro-gramme», a-t-il affirmé.

APS

IL EST ARRIVÉ HIER DANSLA CAPITALE DE L’OUEST

Alain Juppé à Oran

COOPÉRATION ALGÉRIE-UE

Le programme Erasmus+ pour soutenir les universités algériennes

RADIOPROTECTION

Le personnel de la radiothérapie et de lamédecine nucléaire en formation

Phot

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Prévue initialement pour finnovembre 2015, la visite officielled’Alain Juppé avait été reportée enraison des attentats de Paris.Depuis hier, le candidat à la prési-dentielle de 2017 est l’hôte de lawilaya d’Oran. Son arrivée à lacapitale de l’Ouest était attendueen fin d’après-midi, où il devaitvisiter la grande mosquée Ibn-Badis, avant d’entamer aujourd’huiune visite axée sur les échanges etla formation professionnelle.Amel Bentolba - Oran (Le Soir) -

L'actuel maire de Bordeaux devra cerendre tôt ce matin à Santa-Cruz, puisinspectera le tramway pour y constaterson bon fonctionnement. A l’ordre du jourde cette visite, sa rencontre avec lesjeunes de l'association Santé-Sidi-ElHouari, partenaire de l'association desCentres d'animation de quartiers deBordeaux en matière d'animation socio-culturelle. Alain Juppé procèdera, par lasuite, à la signature d’une convention enmatière de formation aux métiers de l'hô-tellerie et de la restauration entre le lycéede Gascogne Bordeaux-Talence et legroupe hôtelier Eden. Pour rappel, lesvilles de Bordeaux et d’Oran sont jume-lées depuis 2003 à travers des actionsd'échange et de partenariat multisectorielet pluridisciplinaire.Parmi ces domaines de partenariat, la

formation du personnel de l'administra-tion territoriale, l'environnement et l'hy-giène du milieu, l'informatisation de l'étatcivil, l'entretien des espaces verts, la res-tauration du vieux bâti... Mais également un accord de coopé-

ration liant d'une part le CHU deBordeaux et l'Institut anticancerBergonier (région de l’Aquitaine), et del'autre, l'EHU, le CHU, et les hôpitaux deproximité (EPSP) d'Oran. Le maire deBordeaux quittera aujourd’hui Oran envue d'un séjour privé à Alger, pour desentretiens politiques avec les autoritésalgériennes, nous précise-t-on.

A. B.

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Etaient présents sur le plateau,l’ancien général-major Mdjahed,le colonel Ahmed Adhimi, M.Mohamed Tahar, ancien membredu MALG, mais aussi M. AhmedKhelfaoui, ancien élément duDRS (dans les renseignementsextérieurs) et auteur d’un ouvrageintitulé Les renseignements enjeud’une guerre silencieuse.

Très vite, il apparaît que lesinvités partagent des avis concor-dants sur le sujet. Les motifs decette dissolution sont d’abordanalysés par le général-majorMdjahed selon lequel cette disso-

lution est mise sur le compte desévolutions observées sur le planpolitique, la révision constitution-nelle en particulier peut livrer, dit-il, des explications sur les véri-tables intentions de cette évolu-tion.

Prudent, l’intervenant préfèrecependant éviter d’utiliser leterme «changements» et analysele processus en cours commeétant une «modification de l’ap-pellation de la structure dans lecadre d’une séparation des pou-voirs et de l’amélioration de l’or-ganisation et du partage des

tâches imputées aux services».«Le DRS, poursuit-il, retrouveainsi sa place naturelle».

Le colonel Khelfaoui Mohamedpréfère axer son intervention surles conséquences de cetterestructuration qui, selon lui,signe le retrait de l’ANP duchamp politique. «Le DRS estcomposé du renseignement exté-rieur, intérieur et technique.Décision a été prise d’éloigner lastructure de la défense, et de lerapprocher de la présidence, il y adonc changement de prérogativesafin, espérons-le, de rééquilibrerles choses».

Le colonel Ahmed Adhimi dres-se un tableau détaillé de la situa-tion. «Les changements en ques-tion devaient en fait intervenir il ya longtemps de cela, en 2002 plusexactement, c'est-à-dire à l’heureoù l’Algérie sortait d’une guerreterrible contre le terrorisme.

La situation était propice, lepays était prêt à entrer de plainpied dans une nouvelle ère où l’onobserverait un retrait définitif del’ANP du champ politique. Ceschangements ont malheureuse-ment eu lieu quinze annéesaprès. Il fallait que cela se produi-se».

Adhimi en donne la raison : «Ilfallait rééquilibrer les choses. Lasituation à nos frontières est trèsgrave, l’Algérie est soumise à unegrande convoitise des pays étran-gers, or la politisation des ser-vices secrets les éloigne de leurprérogative première qui est ladéfense du pays».

L’intervenant est invité à don-ner son avis au sujet des consé-quences de cette dissolution : «Sile but est de protéger le pays,l’Etat et non pas le régime, alorsce sera une bonne chose. Mais siau contraire l’intention est de fer-

mer le champ politique, de sur-veiller davantage les opposants,qui sont souvent plus patriotesque d’autres, de museler les liber-tés alors ce sera une catas-trophe».

Les questions fusent. Cettefois, les conférenciers sont invitésà donner leur avis sur les évène-ments qui ont précédé et accom-pagné le processus qui a mené àla dissolution du DRS : la mise àl’écart du général Toufik, tout-puissant patron des services derenseignement durant 25 ans,l’arrestation de généraux…

Le colonel Adhimi est le pre-mier à répondre. «Non, il ne fallaitpas que cela se passe de cettemanière». M. Mohamed Taharintervient sur la question : «Jerépète ce que j’avais déjà dit il y alongtemps de cela, nul ne peutêtre au-dessus de la loi».

A. C.

Le Soird’Algérie Actualité

Les derniers bouleversements opérés au sein du tout-puissant DRS occupent plus que jamais le devant de lascène médiatique et politique. Après avoir été officielle-ment annoncé samedi par le chef de cabinet de la prési-dence de la République, M. Ahmed Ouyahia, le sujet a étépour la première fois ouvertement débattu par d’anciensofficiers supérieurs de l’ANP lors d’une rencontre organi-sée par le journal El-Hiwar.

Lundi 1er février 2016 - PAGE5FORUM DU JOURNAL EL-HIWAR

La dissolution du DRS décryptéepar d’anciens hauts officiers

ENTRÉE EN VIGUEUR DES NOUVELLES DISPOSITIONS PORTANTCODE DE PROCÉDURE PÉNALE

Ravalement de façade ou vraie révolution ?

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - L’entrée en vigueur depuisle 23 février des nouvelles dispo-sitions portant code de procédurepénale est plus que jamais au-devant de l’actualité médiatique.Lors de son intervention sur lesondes de la radio nationale, lemagistrat Abdelkrim Djadi, repré-sentant du ministère de la Justiceet assurant le poste de procureurgénéral près la cour de Guelma, aindiqué que «les nouvelles dispo-sitions contenues dans le code deprocédure pénale ainsi que lesarticles de loi introduits dans leprojet de révision de laConstitution sont des points posi-tifs pour la modernisation du sec-teur de la justice dans notrepays». En guise d’illustration, M.Djadi dira que le juge n’obéit plus,désormais, «qu’à la loi et à saconscience» pour dire le droit.L’invité de la radio dira égalementque «tout comme le président dutribunal, l’avocat bénéficie, luiaussi et maintenant, d’arrange-ments lui permettant d’assurer ladéfense de ses clients sanscraindre d’être l’objet de pres-sions». «Un barreau fort exer-çant pleinement ses droits etdevoirs dans le cadre du respectde la loi confortera l’indépendancede la justice», a expliqué le magis-trat. Et sur la question de l’indé-pendance de la justice, le magis-trat explique que «par rapport aurecours «excessif» du mandat dedépôt, dont il considère qu’iln’était appliqué que dans desconditions «exceptionnelles», ilsignale que son application ne

sera, «dorénavant, plus dévolueau procureur, mais au juge dusiège». «C’est très importantcomme décision», a-t-il martelé.Sur un autre plan, en l’occurrencecelui de la lutte contre la cybercri-

minalité, M. Djadi a indiqué quel’Algérie s’est dotée officiellementd’un Organe national de préven-tion et de lutte contre les infrac-tions liées aux technologies del’information et de la communica-tion, selon un décret publié audernier Journal officiel. La nouvel-le autorité est placée sous la res-ponsabilité du ministère de laJustice, dans le cadre de la luttecontre la cybercriminalité. Cetorgane national a plusieurs mis-sions dont notamment «la sur-

veillance préventive des commu-nications électroniques en vue dedétecter les infractions d’actes ter-roristes et subversifs et d’atteinteà la sûreté de l’État, sous l’autoritédu magistrat compétent et à l’ex-clusion de tout autre organismenational», précise le texte. A cepropos, M. Djadi a indiqué que«cet organe permettra de luttercontre toutes les infractions liéesaux nouvelles technologies de l’in-formation», tout en précisant que«la vie privée des gens est proté-

gée par la loi». Selon lui, «il fautun mandat de perquisition pours’introduire dans un email». Enfindevant l’«inaptitude de la justice àtraiter certaines affaires relevantdes émotions», l’intervenant a faitsavoir qu’il y a eu institution par lenouveau code de procédurepénale «de tribunaux de média-tion, permettant de régler certainscontentieux entre justiciablessans, nécessairement, déclencherune action publique ».

A. B.

LE VERDICT DANS L’AFFAIRE SONATRACH 1ATTENDU POUR CE MARDI

Y aura-t-il application du nouveau codede procédure pénale ?

Abder Bettache - Alger (LeSoir) - Pour rappel, le nouveaucode de procédure pénale avaitété publié dans le Journal officielen date du 23 juillet 2015. Sonapplication était fixée au 23 jan-vier dernier, soit six mois après sapublication.

Ainsi, l’une des nouveautés dece code est la «dépénalisation del’acte de gestion». Lors de leursplaidoiries, les avocats de ladéfense avaient appuyé leur inter-vention par un argument de taille :«L’absence d’expertise» et parvoie de conséquence, «l’inexis-tence d’un dépôt de plainte de lapart de Sonatrach», même si

cette dernière, faut-il le rappeler,s’était constituée partie civile lorsdu procès de cette affaire.Concernant cette disposition, àsavoir «la dépénalisation du crimede gestion», il est indiqué que«désormais, le parquet ne peutplus s’autosaisir dans les affairesde crime de gestion comme le vol,le détournement ou la détériora-tion de deniers publics ou privésdes entreprises publiques etsemi-publiques.

«L’article 6 bis du nouveaucode de procédure pénale préciseque seuls les organes sociaux(assemblées et conseils d’admi-nistration) ont le droit de la mise

en mouvement de l’actionpublique après dépôt de plainte»,explique-t-on. C’est dans cetteoptique, que les avocats des misen cause dans l’affaire Sonatrach1, notamment ceux assurant ladéfense des ex-cadres de la com-pagnie, ont plaidé l'innocence deleurs clients, estimant «qu'ils n'ontpas commis de faits délictueux».

«L'accusation et la partie civilene doivent pas considérer tous lesaccusés comme coupables»,avait soutenu le collectif d'avocatsde Mohamed Meziane, composénotamment de Miloud Brahimi etTahar Amer Ouali demandant d’in-nocenter leur client «accusé sansdépôt de plainte préalable».

Mieux, ils ont rappelé queSonatrach ne voulait pas seconstituer partie civile au début del’affaire car elle considérait à cetteépoque qu’elle n’avait pas subi depréjudice. «La société avait mêmeconstitué un groupe d'avocats

pour défendre les accusés etaucune plainte n’avait été dépo-sée par les organes sociaux pourjustifier les poursuites contre leurclient », avait déclaré Me Brahimi.

Ce dernier dira également que«Sonatrach n’est pas soumise aucode des marchés» et que la «loid’orientation des entreprisespubliques de 1988 considère quenul ne peut s’immiscer dans lagestion d’une entreprise endehors des organes constitués etque même la justice ne peut pass’arroger ce droit».

Ainsi, la question qui se poseest celle de savoir si «le tribunalcriminel appliquera les disposi-tions du nouveau code de procé-dure pénale», ou alors les mis encause ne pourront en bénéficierqu’une fois le verdict sera pronon-cé et que des pourvois serontintroduits auprès de la Coursuprême.

A. B.

Le verdict de l’affaire Sonatrach 1, dont le procès s’esttenu durant un mois devant le tribunal criminel près lacour d’Alger, sera rendu demain. Mais au-delà de la déci-sion qui sera prononcée par le juge Reggad, une questionavait été soulevée par la défense, à savoir «s’il y auraapplication avec effet rétroactif des dispositions portantnouveau code de procédure pénale» ?

Se dirige-t-on vers une réelle indépendance du secteurde la justice, avec l’entrée en vigueur des nouvelles dispo-sitions portant code de procédure pénale ? L’invité de larédaction de la Chaîne 3 de la Radio algérienne, en sa qua-lité de représentant du ministère de la Justice, M.Abdelkrim Djadi, était catégorique : «Une véritable révolu-tion est engagée dans le secteur de la justice».

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Un grand évènementsera organisé ce jeudi pourl’occasion, en la présenced’une multitude de person-nalités politiques,publiques et des médias.Le ministre du Commerce,Bakhti Belaïb, et sonhomologue del'Aménagement du territoi-re, du Tourisme et del'Artisanat, Amar Ghoul,feront le déplacement àSétif pour inaugurer ceprojet ambitieux.

Un projet démentiel

Construit sur une super-ficie de plus de 2 ha au solet 143 000 m2 bâtis, cemégaprojet comporte uncentre d'affaires qui serainstallé au niveau de ladeuxième tour. Un centrecommercial de 4 étages.Le 1er étage sera occupépar un hypermarché UNOde 7 000 m2, le 2e étagesera réservé aux 82 maga-sins franchisés, à l'imagede Célio, Yves Rocher,Serge Blanco, Jennifer, USPolo, Mango, Stradivarius,

Eden Park, LC Waikiki,Adidas, Lufian, Intersport,Lindt, Jack & Jones,Sergent Major, WomenSecret, Apple, Sony,Nespresso, etc. Le 3e estdestiné aux loisirs, 7 000m2 de jeux pour enfants etadultes dont une patinoireà glace de 400 m2. 13 res-taurants, qui auront desvues sur la ville, occupe-ront le 4e étage.

«Notre projet est d'unegrande envergure touris-tique, culturelle et écono-mique, notre complexedonnera une autre dimen-sion à Sétif, ville carrefour,notre volonté est parailleurs de développerd’autres Park Mall à tra-vers l’Algérie. Le projet pourra déve-

lopper un nombre d’em-plois important au niveaude la wilaya et apporterune expérience consé-quente aux jeunes de larégion dans tous lesmétiers du commerce dedétail», souligne son pro-moteur, Rachid Khenfri,propriétaire du groupe dumême nom.

Un complexe uniqueen Algérie

En ce mois de février2016, les Sétifiens aurontdonc leur Mall. Ce projet,qui est le plus grand dugenre dans le pays et ledeuxième du Maghrebaprès celui de Casablanca,a été construit sur le sitedes deux tours «El Ali».Ces tours qui dominent laville de Sétif sont un projetde plus d’une décennielancée par la Cnep, avantd'être abandonné et rache-té par Rachid Khenfri, pro-priétaire de Prombati. Cedernier a fait le pari d'enfaire le plus grand pôlecommercial du pays.Le complexe Park Mall

s’inscrit dans une dyna-mique résolument volonta-riste, avec la prise encompte de la dimensionenvironnementale dès lespremières esquissesd’études. Le projet se veutprécurseur pour les futursgrands projets en propo-sant un modèle réel dansla ville. Telle une balise, ildeviendra le nouvel hori-zon urbain culminant à 85m au-dessus de la cité.Situé le long de l’ave-

nue de l’ALN, entre la

Wilaya à l’est et le grandparc d’attractions à l’ouest,il comporte à sa base uncentre commercial dedimension internationaleavec plus de 41 250 m²utiles, une tour de bureauxde 13 650 m² utiles, unetour d’hôtel 4 étoiles, de lachaîne hôtelière internatio-nale Marriott, d’une capaci-té de 192 chambres totali-sant 16 000 m² utiles. Encomplément de ce pro-gramme, un centre decongrès indépendant etpolyvalent de 900 places,accompagné de parkingsen sous-sol d’environ1 400 places de stationne-ments pour les locataireset les clients.

Centre de vie etd'évasion ouvert 7/7Le centre commercial

Park Mall sera le plusgrand Mall d’Algérie.1 500à 2 000 emplois directsseront créés. La commer-cialisation du centre obéit àun tenant Mix équilibrédevant offrir aux clients unbouquet de marques et deprix pour satisfaire lademande locale et régiona-le. Dans un deuxièmetemps la direction du

centre apportera les chan-gements et les correctionsnécessaires, pour satisfai-re ses clients. 100 maga-sins et corners sont doncdéployés dans le Park Mallde Sétif. Un hypermarchéUNO de 7 000 m2 apporte-ra aux visiteurs et clientsune offre grande distribu-tion.«Cet ensemble va

changer les coutumesd’achats dans la ville et sarégion, voire offrir auxclients de nouvelles oppor-tunités de shopping. Cecomplexe commercial seraaussi un laboratoire écono-mique et un outil de forma-tion», affirme son promo-teur.Au deuxième étage du

Mall, un Food Court et unensemble loisirs haut degamme permettront defaire un shopping plaisir etmagique pour toute lafamille. Le développementd’un Bowling et d’un LaserGame a aussi été prévu aurez-de-chaussée.Kamal Jean Rizk, direc-

teur général du Park Mall,confirme, quant à lui, l’offrepremium du centre com-mercial et la qualité desaménagements. «Notreambition est de changer

les références connues àce jour, et concernant lesmalls existants en Algérie,afin de prouver auxAlgériens que Park Mallaura sous peu complète-ment modifié les bases enmatière de shopping et deloisirs. La notion de“meilleur” prendra alorstout son sens…». Il ajoutequ’en terme de gestion, leMall donnera accès à seslocataires et visiteurs à cequi se fait de plus moder-ne, en la matière.«L’équipe du centre, algé-rienne et jeune, imposeraun souffle et un rythmehauts en tempo… Dansune ambiance conviviale etaccueillante. Une preuveque le «RetailEntertainment» peut avoirsa place en Algérie en nefaisant aucune concessionà l’exigence de qualité. Ilfaut cependant ne pasomettre la nécessaire rési-lience à avoir pour faireface à ce défi. La périodede montée en puissancedu Mall prendra quelquesmois. Puis il faudra passerà l’ajustement du tenantMix en incorporant de nou-velles enseignes interna-tionales. A ce jour desdemandes affluent pourdes locations de surfaces»,dira-t-ilNotons à la fin que les

travaux de ce projet colos-sal, dont le coût est estiméà près de 100 millionsd’euros, ont été entreprispar KAYI International, uneentreprise turque, alorsque le suivi a été réalisépar une société française,ARTE Charpentier.Le centre ouvrira ses

portes vendredi 5 février2016 au grand public, pourle plus grand bonheur desshoppers qui n’auront qu’àchauffer leurs bourses.

Imed Sellami

Le Soird’Algérie Lundi 1er février 2016 - PAge 6Régions

SETIF

Le Park Mall inauguré ce jeudi C’est l’un des plus grands centres commer-

ciaux d’Algérie et le second en Afrique, aprèscelui de Casablanca (Maroc), apprend-on. Erigésur une superficie de plus de 2 ha au sol et143 000 m2 bâtis, le plus grand Mall en Algérie,à savoir le Park Mall, sera inauguré officielle-ment ce jeudi 4 février 2016, à Sétif.

La gare routière deBerrouaghia est symboled'insalubrité et d'anarchie.Dès que vous y pénétrez,un sentiment d'insécurités'empare de vous.L’adjudicataire a, d'ailleurs,été sermonné par le waliqui n'a pas caché sa colèreet qui a sommé ce dernierde redresser la situationsans délai sous peine de

confier la gestion de lagare à la Sogral et de rési-lier ainsi le bail d' exploita-tion de ladite station. Dans ce sens, Mostafa

Layadi a précisé qu'il étaitimpératif de s'en tenir auxstipulations contenuesdans les cahiers descharges et de les respec-ter. A Ksar-El-Boukhari leconstat n'a pas été

meilleur, désordre, précari-té et insécurité caractéri-sent le paysage désolé etdésolant de cette gare rou-tière mise en service en1998 et qui est devenueavec le temps, négligenceet laisser-aller aidant, lefief du banditisme et desdiscordes.Le premier responsable

de l'exécutif a ordonné dedébarrasser ses aires destationnement de touteforme de clochardisationen l'occurrence leskiosques et les

«baraques» implantées defaçon anarchique et infor-melle au sein de ses struc-tures.Le wali a signifié que ce

plan relatif à l'organisationet à l'aménagement desstations urbaines de voya-geurs de la wilaya deMédéa devrait permettred'aspirer à une meilleuregestion et, donc, à unemeilleure prise en chargedes voyageurs et à uneprestation de services dequalité.

M. L.

GARES ROUTIÈRES DE MÉDÉA

Gestion défaillante, clochardisationet insécurité

«Des gares routières dans un état d’abandontotal», a constaté le wali de Médéa lors de sarécente visite d'inspection qui a ciblé les villesde Berrouaghia et Ksar-El-Boukhari.

TANT QUE L’ASSOCIATION«EL KHEIR BILA HOUDOUD»

S’Y MET

Des volontaires pournettoyer le cimetière

de Sidi BenhaouaSamedi, tout a été mis en œuvre pour donner au

cimetière «Sidi Benhaoua», dans le chef-lieu de wilayaun aspect plus digne.Dans le cadre d’un volontariat, un appel a été lancé

aux internautes à travers la page Facebook par l’asso-ciation caritative El Kheir Bila Houdoud pour venir net-toyer le cimetière. Ainsi, tôt dans la matinée de samedien plus des effectifs de cette association, de nombreuxbénévoles ont répondu présents et se sont attelés à latâche. Vieux, adultes, jeunes et enfants, irrités sans doute

par le spectacle affligeant qui a laissé pourtant demarbre la municipalité et la société en général, ont tra-vaillé d’arrache-pied pour débarrasser les saletésencombrant les passages des tombes. Les travaux semblaient titanesques mais qu’importe,

le courage et la volonté ne manquent pas puisque lecimetière était dans un état d’insalubrité avancée par lesdétritus jonchant le sol, jetés par quelques indélicats. En outre, cette association a également fait état d’ac-

tions de bienfaisance pour suivre les enfants cancéreuxdurant leurs traitements de chimiothérapie et de radio-thérapie, en rendant visite aux enfants malades dans leshôpitaux et aux pensionnaires de la maison de vieilles-se, opérations de circoncisions, visites médicales spé-cialisées et de bien d’autres actions de solidaritésaluées par les autorités locales et par la population.

A. B.

Phot

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Le Park Mall représentera le plus grand centre commercial du pays.

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Un thème qui mobilise toutes les spécia-lités et qui est une réalité dans tous les paysdu monde, à des degrés divers. Et pourcause, il est entendu que les infections liéesaux soins hospitaliers sont un indicateurimportant du niveau de développement d’un

pays. Aujourd’hui en Algérie, la question del’hygiène publique est une question desanté publique et donc sous-entend unepolitique de santé, d’ailleurs les conféren-ciers ont souligné, hier, que les maladiesnosocomiales représentent 15% des infec-

tions dans nos hôpitaux et que dans 60%des cas elles sont transmises par les mains.Dans le même temps, le professeur Seguenidira que les infections liées aux soins hospi-taliers doivent aussi se mesurer en termesde coûts qui augmentent, au fur et à mesureque les soins se développent.

La présence de nombreux spécialistesfrançais venus d’établissements ayant unerenommée internationale à Paris etMarseille, s’explique par les conventions les

liant avec les hôpitaux à Oran, pour la for-mation, l’accompagnement dans la réalisa-tion de nouvelles structures d’infectiologiescomme celui du CHUO en cours de réalisa-tion. Durant les deux jours, ce sont desthèmes ciblant les mesures à prendre pourplus d’hygiène hospitalière, les antibiotiquesalors que les bactéries sont de plus en plusrésistantes.

Fayçal M.

Le Soird’Algérie Lundi 1er février 2016 - PAge 7Régions

CONFÉRENCE INTERNATIONALE D’INFECTIOLOGIE À ORAN

Les infections nosocomiales représententun taux de 15% dans nos hôpitaux

M'SILA

La Casnos offre une exonérationdes majorations et pénalités de retard

A travers des portes ouvertes organisées lasemaine passée par la Caisse nationale des nonsalariés (Casnos), l'agence de M'sila offre auxpersonnes activant dans une fonction libérale, lesartisans et surtout les agriculteurs, une exonéra-tion des majorations et pénalités de retard, quirentre dans le cadre de l'application des articles57 et 58 de la loi de finances complémentaire2015, donnant la possibilité d'une exonérationtotale pour ceux qui sont débiteurs ou en difficultéenvers la Caisse. A signaler que ces nouvelles

dispositions, selon le directeur de l'agence M. Debir Ahmed, sont limitées par le temps etprendront fin le 31 mars 2016. En premier lieu, lesdébiteurs n'ayant pas suspendu leur activitéauront la possibilité de bénéficier d'un calendrierde paiement. Quant aux agriculteurs, ils aurontl'occasion de créer une société avec l'intégrationdes membres de leur famille selon l'ordonnancen°01/15 qui prend en charge le recouvrement descotisations en vue de bénéficier des prestationsde service, le contrôle médical, la carte Chifa, et la

retraite à partir de l'année 2016, juste sous réser-ve de s'acquitter des cotisations de l'année encours et contracter et respecter un échéancier depaiement. Pour les agriculteurs, la Casnos leurpermet une exception d'une affiliation depuis 1996jusqu'à ce jour, en vue de bénéficier d'une bonneretraite, sachant que la wilaya de M'sila compte36 000 agriculteurs non déclarés avec une maigreadhésion à la Casnos. Par ailleurs, cette Caissede la wilaya compte 29 582 assurés actifs.

A. Laïdi

AÏN-TÉMOUCHENT

Le choix de l’hôtellerie enregistreun engouement chez les jeunes

RELIZANE

Des villageoisde Mehafidsouffrent en matièred'éclairage

publicLes douars dans la commune de

Belacel, situés à une trentaine dekilomètres du chef-lieu de Relizane,souffrent d'un manque flagrant enmatière d'éclairage public.

La réalisation de cette commodi-té indispensable à tout le village n'apas encore vu le jour, car hormisquelques lampes au chef-lieu, lesbourgs de Benaka, Mouaissia I,Mouaissia II, Zeguier et Mehafidn'arrivent pas à distinguer entre lemur et l'arbre une fois la nuit tom-bée.

Les villageois de ces bourgs quicraignent que cette situation nefavorise les actes d'agression inter-pellent les autorités locales pourprendre au sérieux ce problème.

Ils ont rappelé les contraintesqu'ils rencontrent pour rejoindreleur lieu de travail, surtout durantcette période hivernale.

Les responsables de la commu-ne, qui ont indiqué que seule unepartie de ces villages est touchéepar cette situation, ont promis dedéléguer une équipe pour faire lediagnostic du réseau avant deprendre les mesures qui s'impo-sent.

A. Rahmane

La Direction de la formation etde l'enseignement professionnels aréservé, pour la rentrée profession-nelle de février 2016, 4 370 placespédagogiques pour les jeunes, oùl'opération d'inscription a été lancéele 24 janvier dernier à travers lesdifférents centres de la wilaya. Unerentrée qui verra la signature d'uneconvention entre les Directions dela formation et de l’enseignementprofessionnels, la pêche maritimeet le secteur du tourisme, et ce,pour des formations dans cesdomaines en raison de la demandedu marché du travail de ces disci-plines et, par conséquent, per-mettre aux jeunes stagiaires desuivre une formation qualifiée dansles besoins du marché local, à l'ins-tar de la spécialité de l’hôtelleriequi connaît un fort engouement

chez les jeunes du fait de l'existen-ce d'un encadrement techniqueadéquat dans les entreprises etétablissements touristiques querecèle la wilaya de Aïn-Témouchent. Ce choix de l’hôtelle-rie a amené les responsables dusecteur de la formation profession-nelle à tracer un programme spéci-fique qui exige de transporter les

stagiaires vers les plus importantshôtels de la wilaya pour voir devisu l'activité sur le terrain et de semettre à niveau avec ce qui se faità travers les prestations de ser-vices, car la formation dispenséedans les centres de formation estthéorique, et elle doit être complé-tée par une autre pratique dans lesenceintes hôtelières. En marge

des portes ouvertes organisées parle secteur de la formation et l'en-seignement professionnels, les res-ponsables du secteur visent à mon-trer tout ce qui a une relation avecle secteur dans les différentes acti-vités du fait que la wilaya est àvocation touristique et comprendune vingtaine de plages.

S. B.

Le colloque international, qui a débuté hier après-midi au Sheratond’Oran et organisé conjointement par le CHU d’Oran et l’assistancepublique des hôpitaux de Paris, a choisi de traiter d’un thème impor-tant et sensible : les infections liées aux soins hospitaliers.

L'abattoir de Aïn-Kihel ouvert aux investisseurs L'abattoir avicole de Aïn-Kihel, dans la wilaya de Aïn-Témouchent, figure parmi les plus importants

acquis dont a bénéficié la wilaya lors des dernières années, sa capacité de production est de 3 000 poulespar heure, soit 24 000 pour les huit heures quotidiennes.

Cet abattoir envisage de signer des conventions avec des investisseurs privés pour les alimenter enquantités de poules car l'abattoir connaît une surproduction, eu égard à la faible demande en poules. Ilfaut signaler que récemment, on a ouvert une nouvelle unité de production de cachir pour revoir à lahausse le capital de cette entreprise de gestion de l'abattoir. Reste à espérer que les investisseurs semanifestent pour écouler tous les produits réalisés dans l'abattoir.

S. B.

D’après un des représentants ducomité autonome du DLCA, tous lesétudiants du DLCA ont décidé d’une

grève illimitée avec boycott des exa-mens du 1er semestre qui devaientdébuter hier, dimanche, en signe de

solidarité avec leurs camarades deM1 qui n’ont pas été payés pour lestage qu’ils avaient fait l’année der-nière. Pour rappel, début janvier, lorsd’une réunion à laquelle avaient prispart les représentants des étudiants,les enseignants du DLCA ainsi queles représentants de l’administration,les représentants des étudiantsavaient conditionné la tenue des exa-

mens par le versement de cetteprime.

Or, à la mi-janvier, tandis que labourse avait été versée et aumoment où au niveau des autresdépartements comme celui de fran-çais, les étudiants en M1 avaientreçu, et leurs bourses, et leursprimes, au niveau du DLCA, il n’yavait que la bourse et point de prime

de stage. Aussi, et face à «cet injusti-fiable retard dans le règlement desindemnités de stage, surtout que ceproblème se répète chaque année»,lit-on dans la plateforme des revendi-cations remise à notre bureau, lesétudiants ont décidé d’«entrer engrève illimitée et de geler tous lesexamens».

Y. Y.

BOUIRA

Les étudiants du département amazigh en grève illimitéeDes centaines d’étudiants du département de langue et cul-

ture amazighes de l’université Akli-Mohand-Oulhadj de Bouirasont entrés, depuis hier, à l’issue d’une AG, dans une grèveillimitée. En cause : le retard mis dans le payement de la primede stage des étudiants de M1 qu’ils avaient suivi l’année der-nière lors de la préparation du mémoire de L3.

La décision au goût de victoire est tombée hier pour lesdeux délégués syndicaux de la Setram, la société chargée del’exploitation du tramway d’Oran, qui ont été licenciés il y a 8mois de manière arbitraire. Depuis hier, cette affaire vientpeut-être de connaître son épilogue par le jugement rendu parla section sociale du tribunal d’Es Senia qui s’est prononcé

pour leur «réintégration dans les plus brefs délais». Ainsi 8mois de bataille judiciaire prennent fin pour les deux syndica-listes, le SG de la section syndicale UGTA et le chargé de l’or-ganique, qui avaient été licenciés peu de temps après un mou-vement de grève qui avait paralysé durant 17 jours le tramwayd’Oran. Ce mouvement de protestation en mai 2015 avait été

provoqué après toute une série de revendications socioprofes-sionnelles des travailleurs de la Setram et dont certaines sonttoujours d’actualité. Dès lors, la direction de la Setram vadevoir appliquer la décision de justice en acceptant leur réin-tégration, il n’est pas dit que cela se fera non sans mal.

F. M.

TRAMWAY D’ORAN

La justice ordonne la réintégration de deux syndicalistes

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 1er février 2016 - PAGE8

IntroductionChaque année, en cette période, les

nombreux rapports bilans sur la cybersé-curité apportent de précieux enseigne-ments, permettant de réaliser des étudesprospectives et une approche pour pré-parer les stratégies à court, moyen etlong termes, en cohérence avec lesenjeux majeurs qui associent les techno-logies de l’information et de communica-tion (TIC). Nous vivons une ère de crois-sance rapide de l’utilisation de ces der-nières qui sont accompagnées demenaces sophistiquées. Aujourd’hui, lesprogrès technologiques présentent cettedualité : de grandes opportunités accom-pagnées de grands risques dont les

cyberattaques émanant de cybercrimi-nels, de hacktivistes et de plus en pluscelles parrainées par des Etats.

Beaucoup a été dit sur la créativitédes cybercriminels ; néanmoins, lesbilans de l’année 2015 ont montré, en cequi concerne certains pays, dont l’Algé-rie, que les cybercriminels n’auront pas àutiliser les techniques les plus avancéesou des méthodes sophistiquées pourréussir leur intrusion dans les réseaux.

Il suffit simplement de comprendre lapsychologie derrière la politique de sécu-rité de ces pays à l’égard des TIC pourne pas avoir à recourir à des outilssophistiqués. Pourtant, l’absence desécurité est le plus gros problème dansle secteur des TIC à cause de l'adoption,pour des raisons pratiques et écono-miques, du cloud, de la mobilité et de l'in-ternet des Objets. Pour compliquer leschoses, des études récentes montrentque le niveau de la cybermenace dansles pays arabes a un lien aussi avec lasituation politico-socioéconomique deces derniers. L'année 2015 a été large-ment dénommée par les experts comme«l'année de la violation de données».Comment définir ce à quoi l’Algérie doits’attendre en 2016 ?

Le hacktivismeLe hacktivisme qui se réfère à l'utilisa-

tion des techniques des hackers (défigu-ration de sites web, attaques de déni deservice, vol de données, sabotages etvandalisme virtuels, etc.) n’a pas pourobjectif le gain financier, mais l’utilisationde la technologie, des outils et tech-niques des hackers pour exprimer undésaccord ou un mécontentement. C’estla projection de la protestation et de ladésobéissance civile sur l’internet.

Lors du mouvement contestataire dejanvier 2011 en Algérie, des institutionsdont le ministère de l’Intérieur ont été vic-times de cyberattaques (#OpAlgeria)émanant de hacktivistes. Un groupe dehacktivistes a ciblé en ce début janvier

2016 un certain nombre de sites officielsdu gouvernement nigérian, dont ceuxdes ministères de l’Intérieur, desFinances et des Affaires étrangères, etprocédé à un vol de données qu’il mena-ce de rendre publiques dans le cas où iln’est pas mis un terme au comportementde certaines personnalités politiquescaractérisé par la corruption et le vol defonds publics qui génèrent dans le payschômage et pauvreté. Les hacktivistesutilisent le vol de données pour nuire etdétruire la crédibilité des institutions oupersonnalités ciblées.

Au Moyen-Orient et en Afrique duNord, 45% de toutes les cyberattaquessont effectuées par les hacktivistes.

Les outils utilisés ne sont pas aussidéveloppés que ceux des cybercrimi-nels, pourtant les gouvernements et lesorganisations craignent plus les hackti-vistes à cause du vol et de la divulgationd’informations embarrassantes. Ce typed’incidents, dont le nombre continuera àaugmenter en 2016, est à l’origine depréjudices qui sont difficiles sinon impos-sibles à réparer.

En 2016, les hacktivistes, encouragéspar la facilité d’actions, l’impunité et lagarantie de succès, passeront du simplesabotage virtuel à des attaques plusméthodiques pour faire entendre leursrevendications et leurs messages poli-tiques ou religieux. Les victimes décou-vriront à leurs dépens qu’elles ont plusd’ennemis qu’elles ne pensaient etqu’elles peuvent être atteintes dans cequ’elles ont de plus sensible. Le paysagedu hacktivisme politiquement motivéprend de plus en plus d'ampleur dans lespays arabes. Il est instable et ses activi-tés semblent être proportionnelles àl'agitation politique et sociale.

Une augmentation du niveau de l'acti-vité des hacktivistes d’Afrique du Nordest attendue en 2016. Ils peuvent utiliserdes outils malveillants développés pareux et qui sont ouvertement disponiblestels que njRAT ou Fallaga RAT (RemoteAccess Tool). La prolifération de cesnouveaux outils arabes signifie que desindividus ou groupes de la région tententd'obtenir des capacités d'intrusionsciblées. La motivation pour de tellesattaques peut varier du mécontentementà la réaction contre l’intervention des ser-vices de l’ordre ou un projet de loi impo-pulaire.

Lien entre la situation politico-socioéconomique

et la cybermenace La vulnérabilité informatique d’un

pays ou d’une région n’est pas liée à unseul facteur mais aussi à une variété de

facteurs politiques et socioéconomiques.En effet des études d’experts montrentque l’évolution de la cybermenace dansle monde arabe est liée aussi à ces fac-teurs. Les protestations et troubles poli-tiques dans un pays conduisent à untaux de cyberattaques et d’infections enmalwares plus élevé. Le niveau de lacybermenace est beaucoup plus impor-tant dans les régions où il y a des conflitsinternes et externes.

L’instabilité gouvernementale, leniveau de corruption dans un pays, l’ab-sence de l’Etat de droit, de la bonne gou-vernance et le niveau de développementéconomique ont un impact sérieux sur leniveau de la cybermenace.

L’analyse de la diffusion des logicielsmalveillants dans le Moyen-Orient meten évidence que les pays de cette régionoù il y a des conflits ont un taux d’infec-tion par les malwares double de lamoyenne mondiale.

La situation en Algérie devrait inquié-ter car le taux d’infection est plus élevécomparativement à ces pays.

Le cyberespionnage Le cyberespionnage, qui est le nou-

veau visage de l'espionnage classique,utilise comme vecteurs des logicielsmalicieux (malwares) ou Trojan Horse(Chevaux de Troie), ainsi que les back-doors (Portes dérobées). Il est «facile,pas cher, de plus en plus sophistiqué etefficace». Il offre l’anonymat et on peutrarement prouver l'identité du respon-sable. Le renseignement peut mainte-nant être récupéré très rapidement à lasource, dans n’importe quelle partie dumonde sans avoir à se déplacer. Il estmême devenu le moyen privilégié pour lerecueil de renseignement en plus d’êtrele produit d’une stratégie de dominationpolitique et économique sur l’internet deplusieurs pays. Son impact sur le moyenet le long termes sont dévastateurs.Contrairement aux autres types decrimes, les dommages du cyberespion-nage ne peuvent être quantifiés car ilstouchent à la sécurité nationale.

En 2014 et 2015, l’Algérie a été cibléepar plusieurs opérations de cyberespion-nage émanant principalement de laFrance. Elle est à l’origine d’opérationsconsistant à implanter, depuis 2009, plu-sieurs logiciels espions, dont «Babar»,dans les systèmes informatiques d'insti-tutions gouvernementales et écono-miques de plusieurs pays dont l'Algérie.En 2015, l’«Equation Group», utilisant unvirus de cyberespionnage, a été décou-vert. Les victimes ciblées sont le gouver-nement, la défense, les secteurs del’énergie et de la finance.

Le recueil du renseignement écono-mique sensible et de défense en Algériepar des parties étrangères dont la Fran-

ce continuera en 2016 et sera facilité parl’absence d’une stratégie nationale decybersécurité, d’une loi sur la cybersécu-rité et d’une structure pour la protectiondes infrastructures sensibles commecelle britannique : Centre for the Protec-tion of National Infrastructure (CPNI), quidépend du MI5, le Service de la sécuritéintérieure.

CyberterrorismeL’utilisation par les groupes terroristes

de cyberarmes contre les réseaux nepeut être exclue. Ils ne semblent pasavoir tous pour le moment la maîtrise etle savoir-faire technique pour organiserdes cyberattaques. Mais ceci ne sauraittarder car des indices qui montrent lesefforts pour une meilleure maîtrise destechnologies de l’information et de com-munication par les groupes terroristesexistent. La tendance en 2015 a été l’uti-lisation de l’internet à des fins de com-munication, d’endoctrinement, de recru-tement, de formation, de collecte defonds et aussi pour organiser et coordon-ner les opérations plus efficacement.

Après les fuites de Snowden, lesgroupes terroristes Tashfeer Al-Jawwal,Asrar al-Ghuraba et Amn Al-Mujahid(Sécurité du Moudjahid) ont développéleurs propres logiciels de cryptage pour

les opérations de chiffrement sur l’inter-net. En novembre 2015, un groupe dedjihadistes a mis en place sur l’internetun bureau d’assistance H/24 et diffé-rentes plateformes pour former sur lasécurité informatique et aider les terro-ristes et leurs sympathisants dans lesopérations de cryptage des communica-tions relatives aux activités de recrute-ment, de propagande et de planificationdes opérations, échappant ainsi à la sur-veillances des services de sécurité.

Des sympathisants d’un groupe terro-riste ont lancé en décembre 2015 surinternet un magazine, Kybernetik, pourformer les futurs djihadistes sur la façonde prendre part à une «cyberguerre».

Un groupe de hacktivistes a ciblé en ce début janvier 2016un certain nombre de sites officiels du gouvernementnigérian, dont ceux des ministères de l’Intérieur, des

Finances et des Affaires étrangères, et procédé à un volde données qu’il menace de rendre publiques dans le casoù il n’est pas mis un terme au comportement de certainespersonnalités politiques caractérisé par la corruption et levol de fonds publics qui génèrent dans le pays chômage etpauvreté. Les hacktivistes utilisent le vol de données pour

nuire et détruire la crédibilité des institutions oupersonnalités ciblées.

Contrairement à beaucoup de gouvernements, lesgroupes terroristes s’adaptent à l’évolution des

technologies et montrent un intérêt croissant à cesdernières comme celle des mobiles en raison de la

grande disponibilité, accessibilité et efficacité dans leslieux de leurs activités. En 2014 et 2015, deux

applications de cryptage pour smartphones utilisant lesystème d’exploitation Android ont été développées par

le groupe terroriste Al Fajr.

Par Abdelaziz Derdouri, officier supérieur en retraite

LA CYBERSÉCURITÉ EN 2016

Quelles prédictions pour l’Algérie ?

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Le Soird’Algérie Contribution Lundi 1er février 2016 - PAGE9Ses éditeurs ont encouragé la traduc-

tion des articles en d'autres langues etde les partager sur les réseaux sociaux.«Il est très important pour nous que nosfrères et sœurs apprennent la manipula-tion correcte des logiciels et hardwares»et tirent «avantage de la technologie»,selon e-Moudjahid.Contrairement à beaucoup de gouver-

nements, les groupes terroristes s’adap-tent à l’évolution des technologies etmontrent un intérêt croissant à ces der-nières comme celle des mobiles en rai-son de la grande disponibilité, accessibi-lité et efficacité dans les lieux de leursactivités. En 2014 et 2015, deux applica-tions de cryptage pour smartphones utili-sant le système d’exploitation Androidont été développées par le groupe terro-riste Al Fajr. Selon une compagnie desécurité russe, les groupes terroristesCyber Califat, Team System DZ et Falla-ga ont attaqué 600 ressources internetrusses dont celles des banques, desentreprises de construction, des organi-sations gouvernementales, des centresde recherche et écoles. Les activitésdans le cyberespace des groupes terro-ristes ont été à ce jour limitées à la guer-re psychologique, à la génération de lapeur en diffusant sur internet des clipsvidéo montrant des décapitations et exé-cutions de masse ou des défilés pourdonner une illusion de la force. L’utilisa-tion d’internet à des fins terroristes est unphénomène qui connaît une croissancerapide. En 2016, internet sera davantageutilisé pour amplifier et généraliser l'im-pact des opérations terroristes sur lesvictimes en ayant recours aux cybe-rarmes, comme ce fut déjà dans le cassus-évoqué des cyberattaques contredes infrastructures sensibles russes. Ellesera définie comme l’année de la milita-risation de l’internet par les terroristes.

La cybercriminalitéLe rapport de l’Europol décrit l’Afrique

comme connaissant un rapide dévelop-pement dans les TIC mais très peu deses pays peuvent faire face à la cybercri-minalité nationale et internationale. Sesinfrastructures sont malveillammentexploitées pour héberger des malwareset des sites de Phishing (Hameçonnage)et cette situation «est particulièrementvraie pour des pays nord-africainscomme l’Algérie ou le Maroc», selon lemême rapport.Pour un directeur de McAfee qui est

une société américaine de sécurité infor-matique basée à Silicone Valley,«l'Afrique est devenue très connectée»,«beaucoup de systèmes d'exploitationen usage sont cependant piratés, ce quisignifie qu'ils ne reçoivent pas de correc-tifs ou de mises à jour». La conséquence

est que «l'Afrique est une immense ciblepour les pirates» ; «elle est attaquée etutilisée comme une plaque tournantepour cibler d'autres pays» et «les gou-vernements et les utilisateurs africainsne sont ni protégés ni conscients».En Algérie, qui est concernée par les

évaluations de l’Europol et McAfee, lacybercriminalité nationale est aussi impli-quée, selon les rapports des autorités,dans la violation de la vie privée desinternautes, dans le cybervandalismed’institutions et structures publiques etprivées, dans les menaces, les escro-queries et les comportements contrairesà la morale.

Les mobiles On utilise aujourd’hui dans le monde

plus les smartphones et les tablettes queles ordinateurs pour se connecter à l’in-ternet. Avant la fin de 2016, il pourrait yavoir 10 milliards de smartphones dans

le monde. En Algérie, plus de 90% dessmartphones utilisent le système d’ex-ploitation Android. Le développement etla diffusion de logiciels malveillants pourles smartphones, notamment ceux utili-sant Android, qui est le système d'exploi-tation le plus populaire sur le marché,continuera de croître à un rythme expo-nentiel tout comme en 2015. 440 000 malwares pour Android ont

été recensés rien que durant un trimestrede 2015. Le chiffre de 20 millions de mal-wares développés en 2016 pourrait êtreatteint. La proportion de malwares dutype Trojan Horse (Cheval de Troie) estde 50%. Les Trojan Horse sont des logi-ciels espions servant à recueillir desinformations. Les chevaux de Troieconçus pour envoyer des programmesmalveillants sur des SMS sont les plusrépandus en Algérie. «Bien que lesattaques contre Android étaient monnaiecourante au cours des dernières années,la particularité pour 2016 est la manièredont les smartphones seront infectés.Nous allons voir plus de menaces quivont s’enraciner dans le dispositif, ce quirendra leur élimination par un antiviruspresque impossible».L'introduction en Algérie de moyens

de paiement non traditionnels en utilisant

les smartphones et sans une stratégie desécurité équivaut à un «tsunami de volsde données». L’année 2016 en Algériesera l'année où la sécurité d'un dispositifmobile (smartphone ou tablette) doit êtreprise au sérieux par son utilisateur.

Cyberconflits Tous les conflits de basse intensité

entre nations qui ont eu lieu en 2015contenaient un élément de cybersécurité: Russie-Ukraine, Corée du Sud-Coréedu Nord, Iran-Arabie Saoudite, Israël-Palestine, Inde-Pakistan, Syrie-Turquie-Etats-Unis, etc. Les conflits de basseintensité continueront à migrer vers lecyberespace en 2016 pour interrompremassivement différents services commela distribution d’électricité, de l’eau, lestransports, les opérations financières etadministratives, etc. Les cyberarmesétant des Armes d’Interruption Massive(Weapon of Mass Disruption).

Le 23 décembre 2015, une panned'électricité massive a eu lieu dansl'ouest de l'Ukraine et laissé environ700 000 foyers dans l'obscurité. Le gou-vernement ukrainien a découvert quec’était des logiciels malveillants installésà son insu à l'intérieur des systèmes decontrôle des générateurs électriques quiont été à l’origine de la «panne». Leréseau électrique a donc été intention-nellement ciblé, en hiver de surcroît,pour augmenter les impacts de cetteopération malveillante sur la population.L’objectif recherché est la démoralisa-tion, l’affaiblissement et la déstabilisationdu pays ciblé. Les consommateurs et uti-lisateurs civils ainsi que les entreprisesseront les dommages collatéraux dansles cyberconflits de basse intensité futursentre nations, comme cela a été le casde la cyberattaque contre le réseau élec-trique ukrainien qui a privé d’électricitédes foyers, des hôpitaux, des entre-prises, etc., ou encore de la cyberat-taque, fin décembre 2015, contre un bar-rage à New-York. En 2016, l’Algérie sera vulnérable aux

cyberattaques contre ses infrastructuressensibles, et l’interruption de servicescomme la distribution d’électricité, del’eau ou des transports au profit des

citoyens est à prévoir. Les attaques chi-rurgicales pratiquées dans les autreschamps de bataille (terre, air et mer)pour éviter les dommages collatéraux nesont pas possibles dans le cyberespace.

La menace interneLa menace interne continue à être

l'une des principales causes des intru-sions dans les réseaux. Elle prendraaussi plus d’ampleur en 2016 à cause del’absence presque totale de campagnesde sensibilisation au profit des person-nels exploitant les outils informatiques.Des pays ont rendu ces campagnesobligatoires grâce à des textes de loi.

ConclusionLes cybercriminels et les gouverne-

ments qui ont recours aux cyberattaquesseront encore victorieux en 2016. Lesorganisations, les entreprises et les utili-sateurs auront intérêt à adopter plus demesures de protection contre les dan-gers de l'internet au cours de cetteannée. Parmi ces mesures celles desensibilisation, dont le coût est insigni-fiant, pour éliminer ou amoindrir la mena-ce interne qui représente 40% de lamenace globale. Enfin, je ne saurai terminer sans évo-

quer l’article 39 de l’avant-projet de révi-sion de la Constitution qui prévoit degarantir la protection des données pri-vées sur le net. Il s’agit d’un pas dans labonne direction, en ce qui concerne lacybersécurité en Algérie, mais cettegarantie ne peut être effective que s’il y aune protection des données en généralcontre les violations qui ont une origineaussi bien nationale qu’étrangère. Pourarriver à cet objectif il faut une stratégienationale de cybersécurité que l’Algérien’a malheureusement pas encore et quine doit pas obligatoirement faire l’objetd’un article dans la Constitution. Une loisuffirait et aurait l’avantage de défendrela vie privée sur le Net, les données etles réseaux des infrastructures sensiblesnationales contre les cyberattaquesémanant de gouvernements étrangers etdont dépend la sécurité nationale.Ce serait bien si aucune des prédic-

tions de cybersécurité sus-citées nevenait à se réaliser. Mais les tendanceset éléments précurseurs prédisent unesituation différente de celle à laquellel’Algérie et les internautes doivent sepréparer en 2016. La tâche sera arduecar dans le cybermonde, il est largementconsidéré qu’il est plus facile d'êtrel'agresseur que le défenseur : ce dernierdoit se protéger contre toutes les vulné-rabilités et elles sont très nombreuses,tandis que l'agresseur doit identifier uneseule vulnérabilité et l’exploiter.

A. D.

Les cybercriminels et les gouvernements qui ont recoursaux cyberattaques seront encore victorieux en 2016. Lesorganisations, les entreprises et les utilisateurs aurontintérêt à adopter plus de mesures de protection contreles dangers de l'internet au cours de cette année. Parmices mesures celles de sensibilisation, dont le coût estinsignifiant, pour éliminer ou amoindrir la menaceinterne qui représente 40% de la menace globale.

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Le Soird’Algérie Culture Lundi 1er février 2016 - PAGE 10

[email protected]

LES GLYCINES CENTRED’ÉTUDES DIOCÉSAIN (5, CHEMINSLIMANE-HOCINE, ALGER)Jeudi 4 février à 18h : Conférence«Djalâl al-Dîn Rûmî, poète de l’amouruniversel», par le Dr Sari Ali Hikmet,écrivain, professeur de littérature.PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)Lundi 1er février à 10h : Conférence«La culture dans un monde enchangement», par Taguia Haoues,chercheur en géostratégie,responsable au Centre des étudesgéopolitiques sur le Moyen-Orient. Il

dirige également l’ouvrage sur Lesalafisme dans le monde arabe :perspective géopolitique. HALL DE LA SALLE IBN-ZEYDOUNDE RIADH EL-FETH (EL MADANIA,ALGER)Jusqu’au 4 février : À l'occasion du59e anniversaire de la grève des 8Jours, le Musée national desmoudjahidine, en partenariat avecl'Oref, organise une exposition dephotos et documents.GALERIE BAYA DU PALAIS DE LACULTURE MOUFDI-ZAKARIA(KOUBA, ALGER)Jusqu’au 27 février : Expositioncollective d’arts plastiques «Diaf

Baya», avec les artistes JaoudetGassouma, Amel Benghezala, SmaïlOuchen et Hammouche Noureddine. GALERIE D’ARTS AÏCHA HADDAD(84, RUE DIDOUCHE-MOURAD,ALGER)Jusqu’au 4 février : Expositionde peinture par l’artiste AbdellahBelhaimer.MUSÉE NATIONAL D’ARTMODERNE ET CONTEMPORAIND’ALGER (RUE LARBI-BEN-M’HIDI,ALGER-CENTRE)Jusqu’au 11 février 2016 :7e Festival international de l'artcontemporain (Fiac). Avec laperticipation de Clémentine Carsberg

(France), Patrick Altes (France),Patrick Maïssa (France), FranciscoJavier Ruiz Carrasco (Espagne),Yannis Stefanakis (Gréce), PaulAlden Mvoutoukoulou (Congo),Gastineau Massamba Mbongo(Congo), les artistes algériens FatihaBouziane, Slimane Ould Mohand, MohamedSkander, etc.GALERIE D’ARTS ASSELAH-HOCINE (ALGER-CENTRE)Jusqu’au 18 février : Exposition depeinture par l’artiste AbderrahmaneBekhti.GALERIE D’ART DAR EL KENZ(LOT BOUCHAOUI 2, N° 325,

CHERAGA, ALGER)Jusqu’au 20 février : Exposition desartistes Youcef Hafid, MouradBelmekki, Ahmad Mebarki, AdlaneSamet et Djamel Talbi, à l’occasion du20e anniversaire de la galerie. Lagalerie est ouverte du dimanche aujeudi de 8h30 à 17h30 et les vendrediet samedi de 11h à 17h30.MUSÉE PUBLIC NATIONAL DEL’ENLUMINURE, DE LA MINIATUREET DE LA CALLIGRAPHIE (PALAISMUSTAPHA-PACHA, BASSE-CASBAH, ALGER)Jusqu’au 26 mars : Exposition «Le maître et ses disciples» enhommage à Mostefa Ben Debbagh.

«Nous avons découvert que lescitoyens américains accordaient demoins en moins d'importance à la vie endémocratie. Leur attitude envers lesprincipales institutions démocratiquesdevient de plus en plus négative. Le plusinquiétant est qu'ils sont de plus en plusouverts aux alternatives non libérales.Les Américains ne sont pas simplementrépugnés par des institutions ou desreprésentants politiques concrets : ladémocratie libérale les répugne à unniveau étonnamment élevé.» Ce com-mentaire est celui des deux politologuesde Harvard, Roberto Foa et YaschaMounk, au vu des résultats d’une étuderéalisée par eux, à partir du World ValuesSurvey et d'autres projets sociologiques.Les deux chercheurs ont partagé lesrésultats de leur travail dans les pagesdu New York Times et du journal en ligneVox.Foa et Mounk indiquent également

que d’après cette étude, les «jeunes Amé-ricains tournent le dos à la politique» etsont «ouverts à une gouvernance nondémocratique». D'après les sondages,parmi ceux qui sont nés dans les années1980 et plus tard, moins de 30% jugentcrucial de vivre en démocratie. Parcontre, plus de 70% des Américains nésavant la Seconde Guerre mondiale consi-dèrent crucial de vivre en démocratie.Plus de 40% des Américains aisés sontpour un «dirigeant fort» n’ayant, parexemple, pas à s’expliquer devant le Par-lement (en 1995, mois de 20% étaient decet avis). Dans l'ensemble, selon les deux

experts, un «tiers des Américains» consi-dèrent aujourd'hui le système de gouver-nance de leur pays «pas du tout démo-cratique».Il faudrait peut-être balayer d’abord

devant sa porte...K. B.

[email protected]

LE COUP DE BILL’ART DU SOIR

La démocratiedépassée ?

Par Kader Bakou

Le coup d’envoi sera donnéce jeudi soir à la salle ElMougar avec un program-

me intercontinental composéde 14 courts-métrages et de 17documentaires dont beaucoupd’inédits. L’Algérie participeavec 18 films dont 10 copro-ductions tandis que le restenous vient du Maroc, Tunisie,France, Suisse, Liban, Italie,Egypte, Etats-Unis, etc. On notera parmi eux un

documentaire libanais sur l’his-toire du cinéma algérien ainsique le court-métrage «N’sibi»(Le beau-frère) de HassenBelaïd qui a déjà été projeté audernier Festival du film arabed’Oran. Il s’agit d’une œuvreaudacieuse qui ne laissera cer-tainement pas indifférent vu lethème sensible qu’elle aborde

mais surtout la manière affran-chie de toute autocensure.C’est l’histoire d’un transsexuelalgérien subissant chaque jourun peu plus violemment l’ana-thème de son environnement.Mais c’est aussi l’histoire d’undialogue possible, représentéici par l’évolution de ses rap-ports avec son beau-frère quipasse progressivement dumépris le plus brutal à un cer-tain attendrissement teinté debeaucoup d’ambiguïté et desensualité. Lors de sa projection à

Oran l’été dernier, le film a sus-cité un débat passionnant maisétonnamment serein. Mais leplus important dans l’existencemême de «N’sibi», c’est quenon seulement il a été copro-duit par un organisme étatique

(l’Agence algérienne pour lerayonnement culturel) maisaussi présenté sans censuredans un festival organisé par leministère de la Culture.Par ailleurs, cette 6e édition

des Journées cinématogra-phiques d’Alger prévoit unhommage à Abdou Benziane,plus connu sous le nom AbdouB., ancien directeur de la Télé-vision algérienne et fondateurde la revue mythique de ciné-ma «Les 2 écrans». Lancé en

2009, l’événement est connupour sa programmation éclec-tique riche en projectionsinédites. Les organisateursannoncent en outre qu’à partirde la prochaine édition en2017, les Journées instituerontun prix de la critique, à l’instard’autres festivals algériens quiont créé cette distinction pourpromouvoir et encourager lestalents journalistiques dans ledomaine du cinéma.

Sarah H.

6ES JOURNÉES CINÉMATOGRAPHIQUES D’ALGER

«N’sibi» pour la premièrefois à Alger

Phot

o : D

R

AVEC SON ALBUM SABIL

Le groupe Jarka sur la bonne voie U ne immersion dans un univers musi-

cal brassant fusion, compositionsatypiques et morceaux choisis du

patrimoine algérien appréhendé sous leprisme des musiques occidentales est pro-posé dans Sabil, premier opus du groupeJarka fraîchement édité. Sorti chez la mai-son d'édition AVM, ce tout premier album du

groupe se distingue de prime abord par l'ab-sence de chant, les 12 titres constituantl'œuvre étant des compositions interprétéespar les musiciens du groupe. Fruit d'unedizaine d'années de recherche, Sabil estl'histoire d'une rencontre entre huit musi-ciens, venus d'horizons différents, ayant encommun la passion de la musique algérien-ne et de l'andalou, d'où le nom que s'estdonné ce groupe de Tlemcen, Jarka, et quidésigne aussi un mode de la musique anda-louse. Mené par le violoniste Khalil Baba-

Ahmed, l'album propose des compositionsoriginales comme Espoir, une ballade domi-née par le violon et le luth, basculant versdes phrases et des rythmiques rock auxsonorités celtiques portées à la guitare parHousseyn Kahouadji et Ryad Korso Fecia-ne. Dans Nomade, une composition trèsjazzy invitant au voyage musical à traversl'Algérie, le groupe revisite le diwan par leluth ou encore la batterie, et le châabi parle violon, le clavier et la guitare basse. Dans une même démarche et avec une

grande maîtrise instrumentale, Jarka propo-se une version rock au rythme oscillant deHal li ettalaki min sabil et de Salabat Leila,deux morceaux très connus de l'école anda-louse de Tlemcen, donnant toute la mesure

de la maîtrise du patrimoine par le groupe etque les influences musicales de sesmembres n'éclipsent nullement. Le voyageproposé par Jarka passe également par lamusique kabyle avec un hommage à AkliYahiatène à travers une reprise de Jahaghbezaf d'Ameziane s'appuyant sur le luth deFayçal El Mezouar et le violon comme prin-cipaux instruments mélodiques, ainsi quepar We'm la grande, une composition trèsrythmée reprenant les chants traditionnelsde la Kabylie. L'Oranie est la dernière étape du périple

de Jarka avec un morceau offrant un aperçusur l'évolution de la chanson oranaise et duraï, intitulé Raï Revolution où le guellal semêle au clavier et au violon, se substituant,ici, à la trompette.Se voulant une fusion entre patrimoine

algérien et musiques occidentales, Sabil estprésenté dans une pochette dessinée à lamain et représentant une caricature demusicien en tenue traditionnelle, jouant à laguitare électrique dans un milieu urbain.Malgré l'absence de chant, ce premieralbum de Jarka est un test réussi qui par-vient à capter et à retenir l'attention grâce àun mix heureux entre différents genresmusicaux, servi par une rythmique diversi-fiée.

D es vestiges datant del’époque romaine vien-nent d’être mis au jour

au village de Ferdhoua, situédans la commune de SidiMerouane (Mila), a-t-onappris, jeudi, de la Direction dela culture. Les fouilles engagées sur

le site depuis le début de l’an-née ont permis l’exhumationde nombreux vestiges dontdes pièces de monnaie datantde l’an 244 à 249, un couteau,

des lampes à l’huile, des pote-ries, un moulin en pierre ainsiqu’un bain en très bon état deconservation, a précisé un res-ponsable de la Direction de laculture, Lezghad Chiaba. Les fouilles qui se poursui-

vront jusqu’à avril 2016 sontmenées par une équipe d’ar-chéologues du Centre nationalde recherche en archéologie,de la Direction de wilaya de laculture et de l’Office nationalde gestion et d’exploitation des

biens culturels protégés, selonla même source. Le site, àquelques kilomètres du chef-lieu de wilaya, devait initiale-ment accueillir un projet de600 logements inscrit en 2013,mais les travaux devaient êtresuspendus à la suite de cettedécouverte. Celle-ci vients’ajouter au riche patrimoinearchéologique de cette wilayaqui attend, souhaite-t-on, des«actions concrètes de protec-tion et de valorisation».

ARCHÉOLOGIE

Découverte de vestiges romainsau village de Ferdhoua

La salle El Mougar et la Cinémathèque d’Algeraccueilleront du 4 au 8 février la 6e édition desJournées cinématographiques d’Alger (JCA).Une trentaine de films venus de 10 pays separtageront l’affiche de cet événementorganisé par l’Association «A nous les écrans».

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Le Soird’Algérie

Le Soird’AlgérieSportsLundi 1er février 2016 - PAGE12 Lundi 1er février 2016 - PAGE13

TENNISHANDBALL

L’ÉGYPTE SACRÉE POUR LA SIXIÈME FOIS DE L’HISTOIRE DE LA CAN

Fiasco algérien : des boucsémissaires, tous responsables !

l Tomber de rideau sur la CAN-2016de handball avec la consécration de lasélection du pays organisateur, l’Egyptequi a décroché son sixième trophée afri-cain devant un ensemble tunisien dontl’ambition d’arracher un 10e titre afri-cain a buté sur la force mentale et lagénérosité des handballeurs du Nil.

Mohamed Bouchama - Alger (LeSoir) - L’édition de 2016 a confirmé la ten-dance affichée en 2014, lors de la 21ephase finale organisée par l’Algérie. Asavoir un début de nivellement vers le bas.Si, au cours de ce tournoi africain duCaire, l’Egypte et la Tunisie ont plané surla compétition, d’autres équipes àl’exemple de l’Algérie ont fini par perdre duterrain, «déclassées» par des formationsbeaucoup plus ambitieuses et dont lesprogrès se font remarquer depuis unedizaine d’années environ. C’est le cas dela sélection angolaise qui, au fil des tour-nois, semble avancer sur les pas des fémi-nines titrées huit fois de suite (de 1998 à2012) avant d’être destituées, en 2014 àAlger, par la Tunisie. Cette ascension duhandball des Lusophones ne surprendplus personne tant la fédération angolaiseprésidée par le très actif Pedro Godinhone semble laisser rien au hasard pouroffrir et à ses féminines et à ses masculinsles moyens qui leur permettent de côtoyerles grands d’Afrique et, allant, ceux de lasphère handballistique internationale.Pour l’Algérie, la nostalgie d’un passé

glorieux et un avenir incertain sontpesants. Le sacre de 2014, le septième en20 participations, a floué tout le monde. Ycompris ceux à la base de cet historiquesuccès. Les champions d’Afrique emme-nés par Réda Zeguilli, qui avaient vécu lesmêmes problèmes, les mêmes conditionsde préparation, ont réalisé un miracle auxconséquences invraisemblables. Un anplus tard, le groupe Algérie se faisait corri-ger, humilier même, au Qatar lors duMondial-2015. Au lendemain de cettedésillusion, des voix se sont élevées pourrappeler la famille du handball de lanécessité d’une révolution au sein desstructures de gestion des clubs, des ligueset de la fédération. Des appels étouffésdans l’œuf tant la tutelle, le MJS, a fait lasourde oreille au moment où le COA seconfondait en «équilibriste» de mauvaisacabit pour maintenir l’ordre établi. LaFAHB de Saïd Bouamra se laissera bernerles promesses des uns et des autres, seconfinant dans une stridente passivité. Unimmobilisme qui se matérialisera par l’ab-sence d’une structure de réflexion et d’or-ganisation au profit des clubs et des sélec-tions. Le CTN, collège technique national,

installé en avril 2014, se perdra dans lesdébats stériles alors que la DTN, présidéedepuis mai 2015 par Azzedine Bensbâa,ne se mettra en branle qu’à la fin de l’an-née dernière. La sélection A (seniors-gar-çons), mise en veilleuse au lendemain dela catastrophique aventure de Doha nesera réactivée qu’en septembre dernier,quelques jours après la nomination deSalah Bouchekriou qui avait abandonnéses charges techniques de la sélection duBahreïn depuis mars 2015. Huit mois d’in-activité que le programme d’urgence enta-mé par l’ancien joueur de l’ex-DNC,congédié au lendemain du Mondial-2013en Espagne, n’a pu combler. Trois stagesen Algérie et trois autres à l’étranger(Tunisie, Serbie et Slovénie) et une petitedizaine de matchs d’application livrés àdes clubs de seconde zone et des sélec-tions désintéressées n’auront été que bri-colage comparativement à la préparationintensive et de qualité menée par lesTunisiens, les Egyptiens et les Angolais.

Bouchekriou-Bouamra,de simples «fusibles» ?

Trouver des boucs émissaires est uneœuvre que beaucoup d’initiés, simplesadmirateurs ou détracteurs, affectionnent.Au lendemain d’un échec, les coupablessont tout désignés. L’entraîneur et sonprésident semblent ces «fusibles» que l’onaccuse à volonté de tous les maux. C’està eux qu’incombe la mission de choisir : lesecond choisit le premier et celui-ci sélec-tionne les éléments qui vont à la «guerre».C’est élémentaire, comme dirait l’autre.

Sauf que dans le sport, le cas du handball,rien n’est facile ou supposé l’être. Au lendemain de la «destitution» de

Mohamed-Aziz Derouaz, élu en mars2013 à la présidence de la FAHB, le minis-tère de la Jeunesse et des Sports, «sensi-bilisé» par le COA, institution elle-mêmeactionnée par l’IHF de Hassan Moustaphale handball algérien entre dans une nou-velle crise structurelle. Indésirable parcequ’il a osé défier le président égyptien del’instance mondiale de handball mais lesinstitutions du sport national accusées parDerouaz de vouloir «caporaliser» la pra-tique sportive en Algérie, celui qui a offertle quintuplé africain au handball nationalse verra éjecter de la présidence de laFAHB. Pour le remplacer, aucun «profil»jugé intéressant n’aura les faveurs duCOA et des responsables du MJS. Il fallait«piocher» dans les archives et celles-cioffraient un Saïd Bouamra en train de pré-parer sa retraite. Un départ à la retraiteconditionnée, faut-il le souligner : il man-quait quelques petits mois pour que lacotisation réglementaire offre pleins droitsà l’enfant de Blida. Le ministre del’époque, le Pr Tahmi rassure Bouamra,pas vraiment chaud à reprendre du servi-ce dans un monde qu’il avait quitté prèsde deux décennies plus tôt. Mais il fallaitpartir à la retraite…En prenant en chargeune fédération «délabrée», déstructuréeet désargentée.

La mission première : préparer laCAN-2014 en Algérie, compétition qu’il fal-lait non seulement bien organiser maisremporter son trophée. Les grandsmoyens sont alors mis en œuvre. L’Algérietiendra ses promesses : bonne organisa-tion et miracle à l’algérienne des équipiersde Slahdji dans une salle Harcha survol-tée. Après, la «mayonnaise» allait retom-ber : les ingrédients d’un nouvel échecétaient réunis. Le championnat masculina, certes, repris sa «normalité» mais lesproblèmes et les conflits avaient la peaudure. Chez les dames, la reprise «négo-ciée» n’a eu lieu qu’en décembre dansune configuration que les clubs contes-tent. La sélection A, confiée en septembreà Bouchekriou, a repris son activités, cetteréactivation a mis en veilleuse les sélec-tions de jeunes catégories. L’EN seniors-dames, en hibernation depuis la CAN-2014, dotée d’un nouveau staff techniqueconduit par Abdelkader Rayane, nomméen décembre dernier, attend toujours pourlancer sa préparation en vue des pro-chaines échéances.

Fin de cycle pour les bras-tireurs…Cet amas d’insignifiants détails qui font

la différence dans la vie d’une disciplinebernée par son prestigieux passé n’estrien par rapport à ce qui attend la petiteballe algérienne. Les échecs, à répétitionsoient-ils, devraient offrir à la famille duhandball l’opportunité de faire son mea-culpa. L’avenir de la pratique handballis-tique est plus important que son passé. Etc’est cet avenir qui semble inquiéter leplus les vrais amoureux du hand enAlgérie. Une discipline qui voit son réser-voir se rétrécir comme une peau de cha-grin. Rien que la sélection A, le constat esteffrayant. Sur les 20 joueurs-2 (Kaâbacheet Ryad Chahbour n’ayant pas rallié leCaire pour cause de blessure), la moyen-ne d’âge donne un aperçu de ce quiattend réellement la représentativité algé-rienne dans deux ans au Gabon (l’ENalgérienne chômera en 2016 et en 2017,ndlr). Un rendez-vous pour lequel desjoueurs comme Mokrani (âgé actuelle-ment de 35 ans), Boultif, Kieffer (33 ans),Omar Chahbour (32 ans), Bousmal, RyadChahbour (31 ans) et Benmenni (30 ans)n’auront pas droit de cités. D’autrescomme Loudf (29 ans), Berriah (28 ans),Berkous (27 ans) ne disposeront pas detous leurs moyens physiques. Dans legroupe qui a pris part à la CAN-2016, Abdi(19 ans) et Ghedbane (20 ans) sont desacquis. Avec Zamoum, Rahim, Kaâbache,Hamoud (tous trois âgés de 26 ans),Saker, Boudjenah (25 ans), Daoud etDjellabi (24 ans), qui atteindront leur matu-rité, l’Algérie dispose déjà d’un noyau trèsexploitable. Un groupe qu’il faudrait cou-ver, protéger et renforcer par de nouvellestêtes, jeunes et de qualité, qu’il faudraitconfier à un staff technique étoffé, compé-tent et complémentaire. Le Gabon, quiabritera la fête du handball africain de2018, a déjà pris ses devants en nommantun staff étranger (des Russes) qui s’estattelé à la besogne depuis quelques moisavec l’ambition de faire partie du gothacontinental dans deux ans. D’ici-là, la 11eplace occupée en Egypte ne sera, à coupsûr, qu’un mauvais souvenir. Pour lesAlgériens, les leçons de Doha puis celledu Caire doivent être retenues. Peut êtreque Bouchekriou ne sera pas là (voirencadré), certainement que les vieux bris-cards ne seront pas au rendez-vous deGabon-2018, il faudrait retrousser rapide-ment les manches. Au lieu de chercher lefautif, le bouc émissaire. Tous respon-sables ! M. B.

IL N’A PAS RÉUSSI L’OBJECTIF QUI LUI A ÉTÉ ASSIGNÉ

Bouchekriou restera-t-iljusqu’en 2017 ?

La question est d’actualité : Salah Bouchekriou quiest sous contrat avec la FAHB jusqu’en 2017 n’estpas certain d’aller jusqu’au bout. L’ex-driver duBahreïn (finaliste malheureuse face au Qatar dela Coupe d’Asie-2016) avait comme objectif dequalifier l’Algérie au tournoi mondial de Paris-2017. Une mission qui n’a pas été honorée, lesVerts ayant terminé au pied du podium de laCAN-2016, derrière l’Angola, la Tunisie etl’Egypte. Un échec qui a agacé le technicienalgérien qui, quelques heures après la défaitedevant l’Angola, assurait à ses proches collabo-

rateurs qu’il quittera ses fonctions aussitôt rentré àAlger. A suivre. M. B.

LES LEÇONS DU PASSÉN'ONT PAS ÉTÉ RETENUES

À qui profitel’effondrement ?

La sélection algérienne de handball,quatrième de la Coupe d’Afrique desnations (CAN-2016) qui s’est terminéesamedi au Caire avec le sacre del’Egypte, a fourni une décevante presta-tion lors de son parcours dans cettecompétition, ratant sa qualification auMondial-2017 en France. Les Algériens — Fédération, staff tech-

nique et joueurs — n'ont finalement pasretenu les leçons du piètre championnatdu Monde-2015 au Qatar, où les «Verts»avaient terminé à la 24e et dernière placeen perdant tous leurs matchs, derrière deséquipes comme l'Arabie Saoudite et leChili, loin d'être des foudres de guerre.Avec un effectif, certes décimé par lesblessures et en hibernation pendant plusde 7 mois, le Sept national, auteur d'unbilan de cinq victoires et trois défaites, n’ajamais donné l’impression qu’il pouvaitaller en terre égyptienne défendre son titreremporté en 2014, ni de pouvoir arrachercette troisième et dernière place tantconvoitée donnant accès au Mondial-2017. La sortie ratée des hommes deSalah Bouchekriou, nommé dans la préci-pitation à seulement quatre mois du débutde cette CAN, ne peut que témoigner de la«politique de bricolage» entreprise par lesresponsables de la Fédération algériennede handball (FAHB) qui, à chaque fois, sedéfendent en mettant en cause le«manque de moyens» dont dispose leurinstance. «Si nous allons au Mondial fran-çais pour terminer à la 24e et dernièreplace, alors il vaut mieux ne pas s'yrendre», a lâché Bouchekriou, dépité, àl'issue de la défaite face à l'Angola lors dela petite finale (25-19) comme pour direque cette équipe n'a pas le niveau ouqu'elle ne se prépare pas bien aux rendez-vous importants. Les larmes du demi-centre Abdelkader Rahim après cet échec,effondré sur le parquet de la salle du com-plexe sportif du Caire, avant d'être récon-forté par ses coéquipiers, ne vont rienchanger. Il manquera bel et bien sondeuxième championnat du Monde de suiteaprès celui de Doha-2015 pour une bles-sure à l'épaule. Les prémices de ce «fias-co» étaient pourtant bien là : uneFédération absente, une équipe nationaleinactive pendant sept mois, un entraîneurdésigné en «pompier», un poste deDirecteur technique national (DTN) vacantdepuis plusieurs mois avant la venued'Azzedine Bensbâa, un effectif décimépar les blessures et méforme de certainsjoueurs cadres. La préparation express detrois mois n'a finalement servi à rien : leSept national n'a pas convaincu lors de laplupart de ses rencontres au Caire et ter-mine la compétition au pied du podium.«Nous avons eu les moyens de travaillerpendant trois mois, ce qui n’est pas suffi-sant pour rivaliser avec les meilleureséquipes africaines à l’image de l’Angolaqui ne cesse de progresser (...) Je penseégalement que les blessures ne nous ontpas épargnés», a résumé SalahBouchekriou dont l'avenir à la tête desVerts reste des plus incertains. Pour nepas revivre de telles expériences cauche-mardesques, la sélection algérienne doitse remettre au travail sur la base d'un pro-gramme à long terme pour encadrer lanouvelle génération des Abdi, Saker etautres Ghedbane et Boudjenah, et recons-truire, du coup, une équipe performantequi pourra jouer les premiers rôles en riva-lisant avec des équipes comme l'Egypte etla Tunisie. Et cela commence dès mainte-nant par la mise en place d’un programmede préparation adéquat pour la sélectiondes moins de 21 ans qui s’apprête à dis-puter le Mondial-2017 de la catégorie enAlgérie.

BASKET-BALL :DIVISION NATIONALESÉNIORS DAMES

Le GSP «a vécul’enfer à Sétif»Les responsables du GS Pétroliers,

section basket-ball, affirment que leuréquipe séniors dames a vécu l’enfervendredi dernier lors de son match dela 13e journée du championnat de ladivision nationale face au MT Sétif quis’est déroulé à la salle des 1 006 loge-ments de Sétif. Tout au long de la ren-contre, qui s’est soldée par la victoiredes visiteuses (52-63), les camaradesde Nadia Isly ont été prises à partie parles supporters locaux. «Les filles duGSP séniors ont vécu l’enfer à Sétif.Pourtant, tout se déroulait normalementquand les Sétifiennes menaient auscore. Mais une fois que nos basket-teuses avaient pris l’avantage au score,les supporters locaux commençaient àchanger de comportement pour les trai-ter de tous les noms d’oiseaux en plusdes insultes et des jets d’objets` sur leparquet au point où les familles, venuesassister à la rencontre, ont dû quitter lasalle», a dénoncé le GSP sur lesréseaux sociaux qui regrette un tel com-portement. «Heureusement que lesfilles du GSP ont gardé leur sang-froidet ont réussi à s’imposer en dépit detoutes ces difficultés». Après treize jour-nées de championnat de basket-ball dela division nationale dames, les cama-rades de Taïbi Nesrine occupent la pre-mière place du classement avec vingt-six points, soit un sans-faute avec treizevictoires consécutives ! Les filles duGroupement sportif des Pétroliers setarguent même d’avoir la meilleureattaque avec 1 341 points inscrits surles treize rencontres et n’ont encaisséque 443 points.

Ahmed Ammour

OPEN D'AUSTRALIE

Inarrêtable, Djokovic rejointtrois légendes d'un coup

Le Serbe poursuit sur sa lancée de sonextraordinaire saison 2015, l'une desplus belles de l'histoire de son sport, et

confirme sa mainmise sur le circuit. Il en estdésormais à sept tournois remportés d'affi-lée, dont l'US Open et le Masters, et n'a plusperdu un match à élimination directe depuisle mois d'août. Il a encore creusé l'écart quile sépare de ses poursuivants en dominantcoup sur coup ses deux principaux, RogerFederer, 3e mondial, en demi-finales, puisAndy Murray, 2e, pour réussir un superbe sixsur six en finale à Melbourne après 2008,2011, 2012, 2013 et 2015. «Je suis très fierde me retrouver aux côtés de telleslégendes de notre sport», a-t-il dit en citantEmerson, qui avait établi le record des vic-toires à l'Open d'Australie dans les années1960, et Laver, présent dans les tribunes del'Arena portant son nom. Égaler l'exploit réa-lisé à deux reprises par «Rocket Rod», leGrand Chelem, en 1962 et 1969, estd'ailleurs plus que jamais le défi proposé àDjokovic. Il ne lui avait manqué que Roland-Garros pour y parvenir l'an passé.

11 fois sur 12Pour l'Écossais, l'histoire se répète

aussi, mais dans le mauvais sens. C'était lacinquième fois qu'il disputait la finale del'Open d'Australie, la quatrième contreDjokovic, et le dénouement a été le mêmeque d'habitude. «J'ai l'impression d'être déjàpassé par là», a dit le joueur de 28 ans, lavoix tremblante d'émotion. Il va maintenant

filer à Londres où son épouse attend leurpremier enfant. Djokovic partait archi favoricontre un rival qu'il a maintenant battu onzefois sur leurs douze dernières rencontres, endeux ans et demi. La finale a ressemblé àleurs précédents duels. Le n°1 mondial a étérégulier du fond du court, remarquable endéfense et en retour de service, et il a gagnéles longs échanges les plus importants.Murray a vu dans quelle impasse il s'enga-geait en jouant comme le Serbe mais un tonen-dessous. Il a alors essayé de taper plusfort et de monter au filet, mais contrairementà ce qui s'était passé lors des finales de l'USOpen en 2012 et de Wimbledon en 2013,cela n'a pas suffi. Djokovic était beaucouptrop solide.

À l'usureComme souvent entre les deux cham-

pions, la partie a été âpre, et même serréedans les deux derniers sets, mais pas tou-jours spectaculaire. Ce fut surtout un com-bat d’usure où les fautes (65 du Britannique,41 du Serbe) ont été plus nombreuses queles points gagnants. Les supporteurs deDjokovic ont cru un moment à une victoireéclair après une première manche expédiéeen trente minutes et un break réussi aumilieu de la seconde. Mais Murray s'estrésolu à prendre plus de risques et a recolléau score. Mais il a fléchi à 5-5 dans un jeude service qu'il maîtrisait pourtant (40-0).Les cinq points encaissés d'affilée, dont unaprès un échange de 36 coups de raquette,

lui ont fait perdre le deuxième set, c'est-à-dire presque le match contre un adversaireaussi endurant que le Serbe. Djokovic a faitle break dès le premier jeu du troisième setd'un sublime passing-shot de revers en boutde course, le plus beau coup du match, eton pensait l'issue proche. Murray a eu lemérite de revenir à nouveau mais il s'estsabordé dans le tie-break en faisant deuxdoubles fautes. La finale, longue de 2h 53min, n'a pas été le match le plus compliquédu tournoi de Djokovic, qui a su, en grandchampion, élever son niveau de jeu au fildes tours. C'est le Français Gilles Simon quilui a posé les plus gros problèmes dans unhuitième de finale en cinq sets et plus dequatre heures et demie de jeu.

JUDO : OPENEUROPÉEN 2016

Les Algérienséliminés dès lepremier tour

Les quatre judokas algériens enga-gés dans l'Open européen, organiséle week-end dernier à Sofia(Bulgarie), ont été éliminés dès lepremier tour. Chez les dames,Meriem Moussa (-52 kg) a été élimi-née par la Bulgare BetinaTemelkova, tout comme ImèneAgouar (-63 kg), sortie par laNéerlandaise Geke van Den Berg.Kaouthar Ouallal n'a pas été pluschanceuse que ses coéquipières,subissant le même sort chez lesmoins de 78 kg, où elle s'est incli-née dès le premier combat contrel'Allemande Marie Branser. Lyès Bouyacoub (-100 kg), le seulreprésentant masculin de l'Algériedans ce tournoi international, a étéexempté du premier tour, mais il aperdu dès son premier combat,contre l'Angolais Casimiro Bento.Au total, 385 judokas (241 mes-sieurs et 144 dames) de 52 pays ontparticipé à ce tournoi, dominé par laRussie, suivie du Bélarus (2e) et del'Azerbaïdjan (3e).

CYCLISME : MONDIAUX-2016

Un moteur dans le vélo : premiercas de «dopage mécanique»

«Nous pensons clairementqu'il y a eu fraude technolo-gique, il y avait un moteurcaché», a déclaré le présidentde l'UCI (Union cycliste inter-nationale), Brian Cookson, ausujet du vélo suspect de laBelge Femke Van denDriessche, saisi samedi.«Souvent, on riait en évoquantce dopage mécanique maismaintenant, on sait que descoureurs utilisent de tels procé-dés, ou les ont utilisés», ainsisté Cookson. «Devons-nous en conclure que le phéno-mène est très répandu, je n'ensais rien !», a ajouté le patrondu cyclisme mondial, qui n'apas voulu donner de détails surle moteur découvert. Par dopa-ge mécanique, on entendgénéralement une aide illicite àla performance via un moteurélectrique miniaturisé cachédans les tubes du vélo ou unsystème d'entraînement auniveau des roues. La cyclistede 19 ans, elle, a plaidé laméprise d'un mécanicien : «Cen'était pas mon vélo, mais celuid'un ami, identique au mien»,a-t-elle soutenu, en larmes, surla chaîne Sporza.

«Cet ami est allé recon-naître le parcours samediavant de déposer son vélo aucamion. Un mécanicien, pen-sant qu'il s'agissait de monvélo, l'a nettoyé et me l'a pré-paré pour la course», a-t-ellepoursuivi en jurant qu'elle«ignorait totalement» que l'en-gin dissimulait un moteur.

Watts supplémentairesAlors que le cyclisme a été

secoué par des scandales dedopage physiologique à la findes années 1990, les soup-çons de tricherie mécaniqueont pris corps en 2010 après ladémonstration du SuisseFabian Cancellara dans le Tourdes Flandres puis Paris-Roubaix. Un récital doublé dechangements de vélo qui avaitbeaucoup fait jaser, sans quel'accusation -totalement rejetéepar l'ex-champion du mondedu contre-la-montre- soit pourautant accréditée. Dans lessemaines suivantes, l'anciencoureur professionnel DavideCassani, devenu consultant àla télévision italienne, avait pré-senté un prototype de véloéquipé d'un mécanisme motori-

sé octroyant des watts supplé-mentaires à son utilisateur. Lescandale avait incité l'UCI àprocéder à des contrôles occa-sionnels, qui n'avaient jamaisrien donné jusqu'ici. Selon lerèglement, le coureur pris enfaute s'expose à une disqualifi-cation, une suspension de sixmois minimum et une amendepouvant s'élever à 200 000francs suisses (192 000 euros).«Le dossier est dans les mainsde la commission disciplinai-re», a expliqué Cookson, quiveut envoyer un «messageclair» aux tricheurs : «Nousallons vous attraper et vouspunir, parce que notre techno-logie pour détecter ce type defraude semble fonctionner».Dans son rapport d'enquêtepublié en mars 2015, la com-mission indépendante pour laréforme du cyclisme (CIRC)avait conclu à l'existence de latricherie, sans apporter depreuves concrètes.

«Le vélo pédale tout seul»«Je n'ai jamais pensé que

de tels agissements étaientpossibles. C'est un scandaleque l'entourage de Femke aittrompé la Fédération belge»,avait réagi samedi soir RudyDe Bie, le sélectionneur belge. Pour sa part, le manageur

de l'équipe Etixx, PatrickLefevere, a réclamé «la sus-

pension à vie pour la tricheu-se». Samedi, l'UCI avaitannoncé avoir saisi le vélod'une concurrente. LaFédération belge (RLVB) avaitensuite précisé qu'il s'agissaitde Femke Van den Driessche,grand espoir du cyclismebelge, et qu'une «fraude tech-nologique» avait été constatée.La coureuse, favorite de lacourse Espoirs, avait abandon-né à mi-parcours après des...problèmes mécaniques. L'étédernier, lors du Tour de France,le spectre des vélos truquésavait ressurgi lorsque certainss'étaient étonnés des perfor-mances du maillot jaune britan-nique et futur vainqueur, ChrisFroome, dans La Pierre-Saint-Martin. «On a l'impression quele vélo pédale tout seul», avaitrelevé l'ancien coureur CédricVasseur, devenu consultantTV. Des sous-entendus queFroome avait catégoriquementbalayés. Auparavant, pendant le

Tour d'Italie, une brigade spé-cialisée dans la recherche deschamps magnétiques -qu'unmoteur caché pourrait produi-re- était intervenue à Gênes.Sans résultat. Pendant cemême Giro, l'ancien championaméricain Greg Lemond avaitprôné l'utilisation d'un pistoletthermique pour détecter toutesource de chaleur.

l Le fantasme de moteurs cachés dans les vélos est devenuréalité dimanche : le premier cas de tricherie mécanique dansle cyclisme a été découvert aux Championnats du monde decyclo-cross, en Belgique, après plusieurs années de soupçonsjamais étayés.

l Inarrêtable, Novak Djokovic a rejoint d'un coup trois légendes du tennis en dominant Andy Murray en trois sets6-1, 7-5, 7-6 (7/3) en finale de l'Open d'Australie : Roy Emerson au nombre des victoires à Melbourne avec six,

Rod Laver et Bjorn Borg à celui des titres majeurs avec onze.

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FOOTBALL

IL ACCUSE LE TRIO ARBITRAL DE PARTIALITÉ

Boudjelal saisitla LFP et la FAF

A l’issue de la défaitejeudi dernier des Criquets àdomicile face à l’O Médéa,lors de la 18e journée de laLigue 2 Mobilis, le présidentdu conseil d’administrationdu CA Bordj-Bou-Arréridj,Kamel Boudjelal, n’y est pasallé par trente-six cheminspour accuser le trio arbitrald’être derrière la défaite deson équipe. «Nous voulonsd’abord savoir pourquoi notrerencontre face à Médéa a étéavancée à jeudi alors quenous avons joué samedipassé face au MC El-Eulma,ce qui ne nous a pas permisde bénéficier d'un temps derécupération adéquat (…)Nous nous demandons tou-jours pourquoi le trio arbitralinitialement désigné n’a pasfait le déplacement et on veutconnaître l’identité de cesderniers qui, selon le prési-dent de la commission d’arbi-trage, n’ont pas pu se dépla-cer car victimes d’unaccident», s’est-il demandésamedi au cours d’un pointde presse pour dénoncer la«hogra dont fait l’objet sonéquipe». Pour le président duCABBA, le 4e arbitre, M.Messadji, «pouvait parfaite-

ment diriger la rencontre,mais l’on a préféré, contretoute attente, désigner unarbitre de la ville de BordjBou-Arréridj, M. Zouaoui, quia été plus que partial en nousprivant de deux penaltiesplus que flagrants», rapportel’APS. M. Boudjelal a, parailleurs, indiqué qu’un rapporta été transmis à MahfoudKerbadj, président de laLigue de football profession-nel (LFP), et à MohamedRaouraoua, président de laFédération algérienne defootball (FAF). Après 18 jour-nées de championnat, le CABordj Bou-Arréridj occupe la8e place du classement avec

24 points, soit à 10 points duleader. Cela n’empêche pasle président des Criquets decroire encore en les chancesde son équipe de jouer l’ac-cession. L’équipe est entraî-née, faut-il le rappeler parAbderrahmane Mehdaoui quiavait succédé en novembre2015 à El-Hadi Khezzar,démissionnaire. Pour espéreratteindre son objectif, leCABBA doit se ressaisir dèsla prochaine journée qui lemènera vendredi prochain àArzew face à l’OMA ; unadversaire qui occupel’avant-dernière place auclassement.

Ahmed Ammour

RC RELIZANE

Henkouche «soulagé»d'avoir réussi ses débutsl Le nouvel entraîneur

du RC Relizane, MohamedHenkouche, s'est dit hier«soulagé» d'avoir réussises débuts à la barre tech-nique du club à l'occasionde la victoire décrochée laveille à domicile face au RCArbaâ (3-1) dans le cadrede la 18e journée du cham-pionnat de Ligue 1 Mobilisde football.«Je suis soulagé et

content de réussir mesdébuts avec le RCR. Unfaux-pas aurait été lourd deconséquences pour l'équipeet mis une pression supplé-mentaire sur moi. Dieumerci, le groupe a bien réagien arrachant une victoiretrès importante dans l'op-tique du maintien», a affirméà l'APS Henkouche. Grâce à cette victoire, le

RC Relizane compte désor-mais 18 points au compteur,mais reste relégable (14e), àdeux longueurs du CSConstantine (13e, 20 points).Le natif de Mascara a suc-cédé au Français FrançoisBracci, qui avait dirigé l'équi-pe pendant seulement lesdeux premiers matchs de laphase retour soldés pardeux défaites, l'une à domi-

cile face au DRB Tadjenanet(3-0) et l'autre sur le terraindu MC Alger (1-0). «J'ai prisles commandes dans uncontexte très difficile. Mais jepense qu'avec le travail psy-chologique que j'ai effectué,les joueurs commencent àreprendre confiance, entémoigne le match plein réa-lisé face au RCA», a-t-i lajouté. Henkouche, qui estle quatrième technicienengagé par le Rapid cettesaison, après OmarBelatoui, AbdelkrimBenyellès et FrançoisBracci, estime qu'il détient«un bon groupe», de quoi luipermettre «de revenir enforce en championnat». «Il ya d'excellents joueurs au

sein de cette équipe à l'ima-ge de notre buteur ivoirienManucho (8 buts). Il faudrajuste les encadrer et les libé-rer», a souligné l 'anciencoach du CR Belouizdad etdu MC Oran. Par ailleurs,Henkouche a indiqué quel'objectif principal du RCRrestait le maintien en Ligue 1même si l'équipe de l'Ouestest toujours en l ice enCoupe d'Algérie où elleaccueillera le MC Alger en8es de finale de l'épreuve le20 février. «La Couped'Algérie n'est qu'un bonuspour nous, mais cela nedevrait pas nous dissuaderde jouer notre va-tout pourtenter d'aller le plus loin pos-sible», a-t-il conclu.

ASO CHLEF

Jean-Guy Wallemmeremercié

Jean-Guy Wallemme n'a pas survécu à la dernièredéfaite des Lions du Cheliff, à domicile, contre l’AB Bou-Saâda : le bureau-directeur de l’ASO Chlef lui a signifiéhier sa fin de mission. Cette décision prise à l’encontre del’ex-coach de la JS Kabylie était attendue tant le techni-cien français n’a pas atteint les objectifs tracés par ladirection du club, à savoir remonter en Ligue 1 Mobilis.

A. A.

MC ORAN

Bouali pas inquiet

Lors de la journée inau-gurale de la seconde partiede la saison, le MCO s'étaitincliné à domicile face à l'ESSétif (1-2) avant de concé-der le match nul une semai-ne plus tard, toujours surson terrain, face au CS

Constantine (1-1) pour lecompte de la 17e journée.«Nous avons tout fait pourréaliser un bon résultat, jepense même que c'est lemeilleur match de l'équipedepuis que j'ai pris les com-mandes de l 'équipe.

Franchement, on ne méritaitpas de perdre, le nul auraitété équitable. C'est unedéfaite qui fait mal, mais jene suis pas inquiet d'autantque j'ai entièrement confian-ce en mon groupe», a affir-mé à l'APS Bouali. La défaite face au MOB

est venue porter un sérieuxcoup au moral du groupe,en proie au doute, surtoutque l'équipe avait bouclé laphase aller sur les cha-peaux de roues avec deuxvictoires de rang lors desdeux dernières journées dela phase aller face au RCArbaâ (3-2) et la JS Kabylie(2-0). Cette baisse de régi-me s'est répercutée sur leclassement du MCO qui areculé à la 9e place avec 22points, soit quatre de plusque le premier relégable, leRC Relizane (14e, 18points). Les coéquipiers du

meilleur buteur du cham-pionnat, le Libyen MohamedZaâbia (9 réalisations),devront ainsi se remettre enquestion en vue de la suitedu parcours. «Nous devonsvite oublier ce revers et sepréparer pour redresserrapidement la barre», aajouté Bouali. Lors de la 19ejournée de la Ligue 1, le MCOran accueillera le leader,l'USM Alger : «Une victoiredevrait nous permettre dereprendre confiance», a-t-ilconclu.

COUPE D’ALGÉRIE SENIORSGARÇONS (8es DE FINALE)

Des modifications dansla programmation

La Fédération algérienne de football (FAF) a apportéquelques modifications à la programmation des matchs des8es de finale de la Coupe d’Algérie seniors garçons. Ainsi, larencontre ES Sétif-RC Arbaâ, prévue initialement jeudi 18février, a été décalée pour samedi 20 février ainsi que cellesmettant aux prises le RC Relizane au MC Alger et l’USM Bel-Abbès au DRB Tadjenanet. Par ailleurs, la confrontation USTébessa-USM El-Harrach, programmée initialement samedi20 février, a été avancée de 24 heures, soit au vendredi 19février.

Ah. A.

ProgrammeVendredi 19 février à 15hA Tébessa : UST-USM El-Harrach (rencontre N°1)A Mascara : ARB Ghriss-CRB Aïn Fekroun (rencontre N°4)Samedi 20 février à 15hA Relizane : RCR-MC Alger rencontre N°2)A Sidi Bel-Abbès : USMBA-DRB Tadjenanet (rencontre N°3)A Sétif : ESS-RC Arbaâ (rencontre N°5)A Maghnia : ASBM-HB Chelghoum Laïd (rencontre N°6)A Dar El-Beïda : Paradou AC-RA Aïn Defla (rencontre N°7)A Béjaïa : MOB-NA Hussein-Dey (rencontre N°8)

l Le MC Oran, battu samedi à Béjaïa par le MOB (1-0)dans le cadre de la 18e journée du championnat de Ligue1 Mobilis de football, a enchaîné un troisième match sansvictoire depuis le début de la phase retour de la compéti-tion.

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En effet, la cellule de commu-nication de la police de Tipasa,qui a rendu public cette informa-tion, a précisé qu’un individu,dénommé CH.S., âgé de 35 anset résidant dans la ville de Koléa,avait été signalé par des citoyenscomme s’adonnant à la reventede psychotropes au niveau del’agglomération secondaire de lacité Kerkouba.La police, qui a procédé à l’ex-

ploitation des informationsreçues, a mis en place un barra-ge routier inopiné et lancé desinvestigations et des recherchesau niveau du quartier où résidaitle suspect, en mettant en placeune véritable souricière. Aprèsune surveillance munitueuse etsoutenue, la police a appréhendéle suspect dénommé CH.S., âgéde 35 ans, au niveau du quartieroù il réside à Koléa. Ce suspect,se voyant encerclé, a jeté parterre les pastilles psychotropes

de type Rivotril et du Lyrica.Le second dealer, le dénomméB. A., âgé de 25 ans et demeu-rant à Koléa, était aussi reven-deur de pastilles Rivotril 2 Mg etdu Lyrica. Rappelons, selon lesindications médicales reçues,que le Rivotril est utillisé dans letraitement de l'épilepsie chezl'adulte et chez l'enfant, mais qu’il

a été retiré de la vente depuis le23 juin 2008. L’autre type dedrogue utilisé est le Lyrica, dédiéau soulagement de la douleur, lesmigraines, des douleurs neuropa-thiques, et au syndrome doulou-reux régional complexe.Cependant, il a été récemmentémis un avertissement d'un risqueaccru de pensées suicidaires et

de comportements chez lespatients prenant ce type de médi-caments antiépileptiques. Seloncertaines indications, ce type demédicament est dédié au traite-ment de la neuropathie diabétiquepériphérique et aux douleursnévralgiques. Et aussi utilisé dansles cas du traitement de la dou-leur de la fibromyalgie et de la

névralgies post-herpétique,cependant, il a fait l'objet enEurope de notifications d'effetsindésirables préoccupants auprèsdes organismes de pharmacovigi-lance de différents pays.Plus grave, il a été indiqué

que des personnes dépendantesréussissent à avoir accès à desdoses très importantes de cesmédicaments et que l'arrêt deces derniers semble parfoisaccompagné de syndrome desevrage, à tel point que dans cer-tains cas, une hospitalisation estjugée nécessaire. Cependant, unusage détourné existe aussi chezles usagers de drogues en raisonde l'effet euphorisant proche decelui des amphétamines. Il estrecommandé pour cela d’infor-mer les jeunes des risques, àêtre attentifs à leurs demandesexagérées.En marge de ces explications

communiquées, nous avonsappris, en outre, que les délin-quants appréhendés ont été pré-senté au procureur de laRépublique près le tribunal deKoléa, qui les a placés sous man-dat de dépôt et en détention pro-visoire à la prison de Koléa.

Houari Larbi

Le Soird’Algérie Lundi 1er février 2016 - PAGE 15Faits divers

TIPASA

Démantèlement de réseaux de dealers à KoléaNous avons appris

récemment auprès de lacellule de communicationde la police de Tipasa, qui arendu public un communi-qué, la mise hors d’état denuire d’un réseau de dea-lers, qui activait à Koléa,ville située à 30 kilomètresà l’est de Tipasa et à 40kilomètres d’Alger.

Quelque 2.527 affaires ontainsi été traitées, dont 1.015 liéesà l’atteinte aux biens, 838 concer-nant l’atteinte aux personnes et205 autres relatives aux trafics illi-cites de stupéfiants et psycho-tropes, donnant lieu à la saisie deplus de 17 quintaux de kif traité et

62.637 comprimés psychotropeset à l’arrestation de 296 individus,a précisé le commissaire-division-naire Mohand-Cherif Daouad. L’année d’avant (2014) a enre-

gistré, à travers l’ensemble duterritoire du sud-ouest, 2 760affaires pénales et criminelles, a-

t-il rappelé avant de faire étatd’une prochaine couverture sécu-ritaire de l’ordre de 100 % deszones urbaines de la région parles services de la DGSN, avecl’ouverture de nouvelles struc-tures de police notamment àBéchar. Le recours à la preuve scienti-

fique en matière de lutte contreles différentes infractions pénaleset criminelles est devenue uneréalité au niveau des différentsservices de la police judiciaire(SPJ) des Sûretés de wilayas dusud-ouest du pays, a-t-il tenu à

faire remarquer. Les SPJ desSûretés de wilayas du sud-ouestsont dotés de moyens modernes,notamment le système automa-tique d’identification desempreintes digitales (AFIS), etd’équipes de police scientifique ettechnique qui comprennent aussiune équipe de scène de crime, cequi a permis en 2015 d’élucidersept homicides volontaires et l’ar-restation de leurs auteurs, asignalé de son côté le commissai-re Khaled Djellad de la policejudiciaire.

APS

Les efforts déployés par les différentes unités et bri-gades de la Sûreté nationale dans le sud-ouest du pays(Béchar, Adrar et Tindouf) ont permis une baisse «sen-sible» du taux de la criminalité en 2015, comparativementà l’année l’ayant précédée, de l’ordre de 7,40 %, soit unebaisse de 233 affaires, a-t-on appris hier auprès de l’ins-pecteur régional de police.

Un grave accident de la route,survenu au lieudit Timetlas, situéà une trentaine de kilomètres ausud de Saïda (RN6), a causé lamort de cinq voyageurs âgés de20 à 45 ans et 21 autres ont étégrièvement blessés. Le drame s’est produit dans la

journée de vendredi dernier à 7hdu matin, suite au renversementd’un autocar assurant la liaisonAdrar-Oran a-t-on appris auprès

de la Protection civile de Saïda,qui a aussitôt déclenché les pre-miers secours en évacuant lesblessés vers l’hôpital Medeghri-Ahmed de Saïda, et lesdépouilles mortelles vers lamorgue du même hôpital. Uneenquête a été aussitôt ouvertepar la brigade de Gendarmerienationale pour déterminer les cir-constances exactes de l’accident.

B. Henine

SAÏDA

5 morts et 21 blessés dans le renversement d’un autocar

Dans l’après-midi de samedi dernier, lecorps sans vie d’un jeune d’une vingtained’années, originaire de la ville de Saïda, aété retrouvé perché sur un arbre au hameau

d’El-Krarma, sis à quelques encablures duchef-lieu de la wilaya de Saïda. Les circons-tances de ce suicide restent obscures pourle moment ; seule l’enquête diligentée aus-

sitôt par les services de la Gendarmerienationale pourrait déterminer les causesexactes de ce drame.

B. Henine

Suicide d’un jeune de vingt ans

TLEMCEN

Saisie de 500 grammesde cocaïneprovenant du Maroc

Une quantité de 500grammes de cocaïne et 6 000comprimés psychotropes pro-venant du Maroc ont été saisisà Tlemcen par le service régio-nal de lutte contre le traficde drogue relevant de la direc-tion de Sûreté de wilaya, a-t-onappris hier auprès de cettedernière Selon la cellule de commu-

nication de la Sûreté de wilaya,l’opération a été menée same-di soir, suite à une infiltrationréussie des éléments du servi-ce précité au sein du réseaucriminel spécialisé dans le tra-fic et la vente de drogue dureet psychotropes. Ce réseau activait à partir

du pays voisin et écumait le vil-lage frontalier de Boukanoun(daïra de Marsa-Ben-M’hidi),a-t-on ajouté de même source. Cette opération a permis la

saisie de cette quantité dedrogue et psychotropes ainsiqu'un motocycle. Deux trafi-quants ont été également arrê-tés. Une enquête a été ouvertepour identifier les autresmembres du réseau.

APS

Phot

os :

DR

SELON UN BILAN DE LA DGSN

Baisse «sensible» de la criminalité dans le sud-ouest

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Cette rencontre, qui n'avait pasété annoncée, s'est déroulée à Al-Marj (est) en présence de plusieursmembres du gouvernement d'unionnationale, a indiqué un communi-qué publié sur la page officielle duconseil de présidence surFacebook.

Elle intervient alors que M.Sarraj doit proposer dans les pro-chains jours une nouvelle composi-tion de son gouvernement, plusrestreinte que celle qui a été rejetéelundi dernier qui comptait 32ministres.

La réunion «s'inscrit dans lecadre d'une série de rencontres»qui permettent à M. Sarraj deprendre connaissance des «opi-nions, craintes et inquiétudes desparties influentes dans la crise»politique qui sévit depuis plus d'unan et demi, poursuit le communi-qué.

Les députés du Parlementreconnu craignent une remise encause de la prééminence du géné-ral Haftar, qui s'est imposé commele commandant des forces desautorités basées dans l'est du pays.

Sa mise à l'écart est l'une desconditions posées par les autoritésrivales, celles du Congrès généralnational (CGN), installées depuisl'été 2014 à Tripoli.

Selon le communiqué, M. Sarrajsouhaite soumettre une proposition«réaliste» basée sur «la réalité duterrain» afin d'atteindre un consen-sus qui est censé être le ciment dugouvernement d'union.

Le Premier ministre désignés'est en outre entretenu avec legénéral Haftar des moyens «pourtenter de trouver une solution pra-tique à la guerre qui se déroule àBenghazi», à 1.000 km à l'est deTripoli.

Depuis l'été 2014, M. Haftarcommande l'opération Karama(Dignité) dans l'est libyen contredes groupes qu'il a qualifiés de«terroristes» à Benghazi, fief denombreuses milices islamistes lour-dement armées.

Réagissant hier à cette ren-contre, le chef de la mission del'ONU en Libye, Martin Kobler, aestimé sur Twitter que «parler nepeut jamais être une violation del'accord politique libyen car seul ledialogue politique peut faire pro-gresser».

M. Kobler avait exprimé mercre-di "l'impatience» de la communautéinternationale face à l'incapacitédes acteurs politiques libyens àsceller une réconciliation, souli-gnant qu'elle favorisait «l'expansionmilitaire» des jihadistes du groupeEtat islamique.

Cette rencontre a cependant étécritiquée par un membre du conseilprésidentiel, Ahmed Miitig, selonlequel M. Sarraj a agi seul et n'apas averti ce conseil de son inten-tion d'aller rendre visite à Haftar.

«Jusqu'à très tard le soir, nous

étions en contact avec (....) M.Sarraj, mais il a omis de nous infor-mer ou prévenir de son intentiond'effectuer cette visite», a-t-il dit sursa page Facebook hier.

Ce vice-Premier ministre estimeque «la visite que (Sarraj) a effec-tué ne représente que lui. Elle nereflète aucunement ni l'opinion nil'orientation du conseil présiden-tiel».

A Paris, le ministre français de laDéfense Jean-Yves Le Drian a esti-mé hier «urgent» de trouver unesolution politique à la crise libyen-ne. «Je suis très inquiet sur laLibye, depuis septembre 2014. Ils(les combattants de Daesh) sont là,sur près de 300 kilomètres linéairesde côtes, et ils se répandent. Et ilssont à 350 kilomètres deLampedusa», a-t-il ajouté.

Depuis Syrte, ville qu'il contrôle,le groupe extrémiste armé a menédepuis le 4 janvier plusieursattaques contre les ports et termi-naux du «croissant pétrolier», parti-culièrement ceux de Ras Lanouf etAl-Sedra.

Le Soird’Algérie Lundi 1er février 2016 - PAGE 16Monde

LIBYE

Rencontre inattendue entre le chef du gouvernement d'union et le général Haftar

Le Premier ministre désigné du gouvernement d'unionen Libye, Fayez El-Sarraj, a rencontré samedi le généralcontroversé Khalifa Haftar, chef des forces loyales auxautorités reconnues internationalement, pour discuter duconflit politique.

Des représentants des protago-nistes de la crise étaient à Genèvedimanche, mais à peine arrivéesamedi soir, la délégation du principalgroupe de l'opposition, essentielle-ment islamiste qui avait hésité pen-dant quatre jours de réunion à Ryadhavant d'accepter de venir en Suisse,sous la pression internationale,notamment des Etats-Unis, a préve-nu qu'elle quitterait les discussions sises conditions n'étaient pas prises encompte.

«Nous n'entrerons pas dans lesnégociations avant l'annonce dedécisions qui garantiront la levée dessièges et l'arrêt des bombardementsdes civils», a répété un porte-paroledu Haut Comité des négociations(HCN, opposition), Riad NaasanAgha, à son arrivée. Il a égalementmentionné comme condition la libéra-tion de détenus, dont l'opposition acommencé à dresser une liste.

Le groupe d'opposition, qui a boy-cotté l'ouverture de pourparlers depaix vendredi, a dépêché trois émis-saires en Suisse, mais «sans mandatde négociateur».

Les membres de cette délégationsont Salem al-Meslet, MonzerMakhous, Naasan Agha, qui figurentparmi les porte-parole du HCN.

Plusieurs responsables de l'oppo-sition ont expliqué que la décision departiciper aux pourparlers de Genèveavait été prise après avoir obtenu desgaranties sur l'application desmesures humanitaires prévues par larésolution 2254.

La délégation du HCN, composéede politiques et de représentants desgroupes armés sur le terrain, doit

s'entretenir dimanche avec l'émissai-re de l'ONU pour la Syrie, Staffan deMistura, aux manettes depuis 2014,après l'échec d'un précédent roundde négociations intersyriennes enSuisse.

Le diplomate italo-suédois, qui adéjà échangé vendredi avec unedélégation du gouvernement deDamas, espère amener la délégationdu gouvernement et celle de l'opposi-tion à entrer dans un processus dediscussions indirectes, avec desémissaires faisant la navette entre lesdeux.

La délégation du gouvernementsyrien, arrivée dès vendredi àGenève et menée par l'ambassadeursyrien à l'ONU Bachar al-Jaafari, nes'est pas exprimée en public. Lesreprésentants du gouvernement ontrencontré M. de Mistura pendantdeux heures vendredi, et selon cedernier, ont «soulevé la question duterrorisme».

La Syrie est devenue avec laguerre une «terre de jihad», et lamenace terroriste est pour la commu-nauté internationale incarnée par legroupe terroriste

Mais pour le gouvernementsyrien, tous les rebelles sont considé-rés comme des terroristes.

C'est sur cette question qu'avaientdéjà échoué les pourparlers deGenève en 2014, le gouvernementsyrien faisant de la lutte contre le«terrorisme» sa priorité.

Par ailleurs, le sort du présidentBachar al-Assad, dont l'opposition etses soutiens (de pays du Golfe)réclament le départ au début du pro-cessus de transition, ne peut évidem-

ment pas faire l'objet de discussionspour des représentants mandatéspar le président syrien.

Pour leur part, les grandes puis-sances, directement touchées par lesrépercussions du conflit syrien,menace terroriste et crise des réfu-giés, espèrent que les Syriens par-viendront à s'entendre. Mais l'am-pleur du fossé séparant les deux par-ties et leurs alliés suscite peu d'es-poirs à court ou moyen terme, selonles observateurs.

Des responsables kurdes qui setrouvaient à Genève pour prendrepart aux discussions sur la Syrie, ontfinalement quitté la Suisse, l'ONUayant renoncé à les convier, ont indi-qué samedi des sources kurdes.

Le chef du principal parti kurdesyrien PYD, Saleh Muslim, et sesconseillers, arrivés la semaine der-nière à Genève, sont partis vendredisoir, selon une de ces sources.

«Sans nous, le processus connaî-tra le même sort que les précédentesdiscussions», a ajouté cette source,en référence à l'échec de discussionsintersyriennes en 2014 en Suisse.

Ilham Ahmad, co-présidente duConseil démocratique syrien (CDS),une alliance d'opposants kurdes etarabes, a également indiqué avoirquitté la Suisse, faute d'invitation auxdiscussions.

La participation ou pas desKurdes aux négociations intersy-riennes avait suscité une controver-se. La Russie a estimé qu'aucunenégociation ne pourrait donner derésultats sans eux, tandis que laTurquie a jugé leur présence inac-ceptable.

Le PYD est en pointe dans la luttecontre le groupe terroriste Daeshdans le nord de la Syrie, mais il estconsidéré par Ankara comme uneémanation du PKK (parti des tra-vailleurs du Kurdistan), interdit en

Turquie et classé organisation terro-riste par la Turquie.

Les Etats-Unis soutiennent lebras armé du Conseil démocratiquesyrien (CDS), alliance d'opposantsarabes et du PYD, dans sa luttecontre Daech.

Le processus de Genève a étélancé vendredi soir lors d'une«réunion préparatoire» entre l'émis-saire de l'ONU Staffan de Mistura etdes représentants du gouvernementsyrien. Les négociations sont pré-vues pour durer six mois et doiventse dérouler de manière indirecte,c'est-à-dire que les différentes délé-gations seront dans des pièces dis-tinctes et que des émissaires feront lanavette.

La résolution 2254 de l'ONU,adoptée en décembre, qui fixe uncadre aux négociations, demandel'accès aux populations assiégées etl'arrêt des attaques contre les civils.Elle pose ensuite comme objectif laconclusion de cessez-le feu, la miseen place d'une autorité de transitionet des élections d'ici mi-2017.

«Nous sommes au devant denégociations difficiles, il y aura desdéceptions», a estimé samedi le chefde la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier.

Le chef de la diplomatie russeSergueï Lavrov et son homologueaméricain John Kerry ont convenulors d'un entretien téléphoniquesamedi «d'évaluer les progrès»le 11février des discussions inter-syriennes lors d'une rencontre àMunich, en Allemagne, selon uncommuniqué du ministère russe desAffaires étrangères.

L'enjeu des discussions est d'en-clencher un processus pour mettrefin au conflit qui a fait plus de 260.000morts et forcé des millions de Syriensà quitter leur domicile depuis mars2011.

POURPARLERS SUR LA SYRIE

L'opposition campe sur ses positions, le processus s'annonce difficile

Les pourparlers sur la Syrie à Genève s'annoncent diffi-ciles, la délégation de l'opposition campant sur ses posi-tions même si elle est pressée par l'ONU d'entrer dans desdiscussions indirectes avec le gouvernement pour mettrefin au conflit qui déchire la Syrie depuis 2011.

TCHAD

3 morts et56 blessésdans deuxattentats-suicidesDeux attentats-suicides

ont fait hier trois morts et 56blessés dans deux localitéstchadiennes de la région dulac Tchad, cible régulièred'attaques des islamistesnigérians de Boko Haram,a-t-on appris hier de sourcesécuritaire. La première attaque a

visé la localité de Guié, oùun kamikaze circulant àmoto s'est fait exploser,tuant une personne et enblessant 32, a indiqué àl'AFP un officier des ser-vices de sécurité sous cou-vert d'anonymat. Un deuxiè-me attentat-suicide a faitdeux morts et 24 blessésdans le village de Miterine,a ajouté cette source. La région du lac Tchad

est placée sous le régimede l'état d'urgence pourtenter de contrer lesattaques de Boko Haram,qui a rallié l'organisation del'Etat islamique (Daesh), etqui a fréquemment recoursaux attentats-suicides, auNigeria, au Cameroun, auTchad et au Niger. Ces attaques sont de

plus en plus souvent perpé-trées par des adolescentesou des femmes. Les marchés, lieux de

vie par excellence sur lecontinent africain, sontrégulièrement pris pourcible. Pour contrer les kami-

kazes, le Tchad a interdit leport du voile intégral surl'ensemble de son territoire,ce vêtement servant régu-lièrement à dissimuler desceintures d'explosifs. Au Cameroun voisin, les

autorités ont aussi banni leport du voile intégral dansplusieurs régions. Depuis que les isla-

mistes nigérians ont com-mencé à attaquer le territoi-re camerounais en 2013,quelque 1.200 personnes— dont 67 militaires et troispoliciers — ont été tuéesdans des attaques et desattentats dans la région del'extrême nord, selon unbilan publié début janvierpar le gouvernement came-rounais. Au Nigeria, l'insurrection

de Boko Haram et sarépression ont fait au moins17.000 morts et plus de 2,5millions de déplacés depuis2009. Le lac Tchad est partagé

entre le Nigeria, le Niger, leCameroun et le Tchad.Même si sa superficie seréduit d'année en année enraison du réchauffement cli-matique, il abrite une multi-tude d'îles et îlots.

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Soir CorruptionLe Soird’Algérie Lundi 1er février 2016 - Page 17

L’INDICE MONDIAL 2015 DE PERCEPTION DE LA CORRUPTION

L’Algérie a fait l’objet de 5 enquêtes

L’indice 2015 note 168 pays (175 en2014) et territoires de 0 (extrêmement cor-rompu) à 100 (extrêmement intègre) selonles niveaux de corruption perçus dans le sec-teur public. Il utilise les données de 12enquêtes portant sur des facteurs tels quel’application des lois anti-corruption, l’accès àl’information et les conflits d’intérêts. L'indicede perception de la corruption est le principalindicateur global de la corruption dans le sec-teur public, offrant un instantané annuel dudegré relatif de la corruption par le classe-ment des pays du monde entier. Cet indiceest élaboré à partir de l’opinion d’experts surla corruption dans le secteur public. Dansl’ensemble, deux tiers des 168 pays évaluéspour l’indice 2015 obtiennent une note infé-rieure à 50, sur une échelle allant de 0 (perçucomme fortement corrompu) à 100 (perçucomme très peu corrompu). En 2015 le nombre de pays ayant réussi à

améliorer leur score a été plus élevé quecelui des pays où il a baissé, alors que l’Algé-rie stagne : le même score de 3,6 sur 10 pen-dant 3 années d’affilée. Les pays en tête de classement partagent

des caractéristiques-clés : des niveaux éle-vés de liberté de la presse ; un accès auxinformations budgétaires permettant aupublic de savoir d’où vient l’argent et com-ment il est dépensé ; des niveaux élevés d’in-tégrité parmi les personnes au pouvoir ; etdes systèmes judiciaires qui ne font pas dedistinction entre les riches et les pauvres, etqui sont véritablement indépendants desautres organes de l'Etat.

Une mauvaise note est le signe d’un recours systématique

à des pots-de-vinCes pays obtenant une note élevée dispo-

sent souvent d’une administration transpa-rente permettant aux citoyens de demanderdes comptes à leurs responsables. À l’inver-se, comme c’est le cas de l’Algérie, une mau-vaise note est le signe d’un recours systéma-tique à des pots-de-vin, de l’absence desanctions en cas de corruption et d’uneinadéquation entre les prestations de l’admi-nistration et les besoins de la population.Outre le conflit et la guerre, une mauvaisegouvernance, la faiblesse des institutionspubliques telles que la police et le systèmejudiciaire, et un manque d’indépendancedans les médias caractérisent les pays lesmoins bien classés. Sur les 12 sources ayantabouti aux résultats de l’IPC 2015 (voir enca-dré ci-dessous), l’Algérie a fait l’objet de 5enquêtes et études d’organisations interna-tionales indépendantes, enquêtes qui abou-tissent toutes aux mêmes résultats. La 1re de ces 5 enquêtes a été menée par

le Forum économique mondial qui est uneorganisation internationale indépendante quis’est engagée à améliorer l’état du monde.Le Forum invite des dirigeants d’entreprise,des responsables politiques, des universi-taires et d’autres acteurs de la société à défi-nir des programmes mondiaux, régionaux etindustriels. L’enquête d’opinion auprès descadres dirigeants est conduite chaque annéepar le Forum économique mondial. Au fil dutemps, l’enquête a évolué pour pouvoir

rendre compte de nouvelles données essen-tielles pour l’indice de compétitivité mondialeet pour d’autres indices publiés par le Forum.Ce dernier travaille en étroite collabora-

tion avec un réseau de plus de 160 institu-tions partenaires qui prennent en charge l’en-quête auprès de leurs pays ou territoires res-pectifs. Ces institutions sont sélectionnéespour leur capacité à entrer en contact avecles principaux chefs d’entreprises ainsi quepour leur connaissance du contexte commer-cial de leur pays et leur engagement enfaveur du travail de recherche sur la compé-titivité mené par le Forum.

«Existe-t-il des mesures empêchantles titulaires de charge publiqued’abuser de leur position pour

leur profit personnel ?»La 2e enquête pour l’Algérie est l’œuvre

de la Fondation Bertelsmann. Ce think tank(laboratoire d’idées regroupant des experts)œuvre à une meilleure éducation, un systèmeéconomique juste et efficace, un système desanté préventif, une société civile dynamiqueet une compréhension mutuelle renforcéeentre pays. Ses «Indicateurs de gouvernancedurable» examinent la gouvernance et lesprocessus de décision dans tous les Etatsmembres de l’OCDE et de l’Union européen-ne, dans l’objectif d’évaluer le besoin deréformes de chacun de ces pays et leur capa-cité à les mettre en œuvre. Les indicateurs sont développés à l’aide

de données quantitatives collectées par desorganisations internationales, complétées parl’analyse qualitative d’experts nationauxreconnus. Ses experts examinent la questionsuivante : «Existe-t-il des mesures empê-chant les titulaires de charge publique d’abu-ser de leur position pour leur profit personnel?» Cette question examine les moyensemployés par l’Etat et la société pour empê-cher les fonctionnaires et les hommes poli-tiques d’accepter des pots-de-vin en adoptantdes mécanismes de renforcement de l’intégri-té. Ceux-ci peuvent prendre la forme d’auditdes dépenses publiques ; d’un encadrementdu financement des partis politiques ; d’unplus grand accès des citoyens et des médias

à l’information ; des modalités de reddition decomptes pour les titulaires de chargespubliques (déclaration d’intérêts, réglementa-tion limitant les conflits d’intérêts, codes deconduite) ; de systèmes transparents de pas-sation de marchés publics ; et d’une poursuiteeffective des cas de corruption.

L’évaluation du risque au sein du système politique

Basé aux environs de Syracuse, dansl’Etat de New York aux Etats-Unis, le groupe«Political Risk Services» (PRS) qui travailledepuis sa fondation en 1979 sur l’analyse durisque politique, est la 3e source ayant enquê-té sur l’Algérie. Depuis 1980, le Guide inter-national sur le risque pays (ICRG) proposechaque mois des évaluations du risque poli-tique, économique et financier dans des paysou territoires jouant un rôle majeur dansl’économie mondiale. Ce guide couvre désor-mais 140 pays ou territoires. Les évaluationsproposées sont la base d’un système d’alerteen amont sur les opportunités et les dangerspotentiels pour chaque pays. L’équipe tra-vaillant sur ce guide rassemble des informa-tions dans le domaine politique et les conver-tit en points de risques en se basant sur unmodèle d’évaluation systématique. L’évalua-tion du risque politique, aux côtés d’autresinformations d’ordre politique, constitue labase de la notation du risque de l’ICRG. L’uti-lisateur peut ainsi vérifier ces données afinde comparer la notation avec sa propre éva-luation ou avec d’autres systèmes de nota-tion du risque.

Existe-t-il des fonds spécifiquespour lesquels il n’est pas nécessaire

de rendre de comptes ?4e source pour l’Algérie : l’Economist Intel-

ligence Unit (EIU) qui a été créée en 1946 entant qu’organe de recherche du journal TheEconomist. Elle est depuis devenue uneentreprise internationale de recherche et deconseil proposant des renseignements dansle domaine économique pour les décideurspolitiques partout dans le monde. 650 ana-lystes travaillent à plein temps dans plus de200 pays et territoires. Voici les questionsliées à la corruption lors de l’enquête : existe-t-il des procédures claires et des modalitésde reddition de comptes pour diriger l’alloca-tion des fonds publics et leur utilisation ? Des fonds publics sont-ils détournés par

des membres du gouvernement ou des fonc-tionnaires pour servir des intérêts privés oupartisans ? Existe-t-il des fonds spécifiquespour lesquels il n’est pas nécessaire derendre des comptes ?Existe-t-il, de manière générale, des abus

de ressources publiques ? Sommes-nous enprésence d’une fonction publique profession-nelle, ou bien de nombreux fonctionnaires

sont-ils au contraire directement nommés parle pouvoir politique ? Existe-t-il un organismeindépendant qui contrôle la gestion desfinances publiques ? Existe-t-il un pouvoir judiciaire indépen-

dant habilité à poursuivre les membres dugouvernement et les fonctionnaires pourd’éventuels abus ? Existe-t-il une tradition deversement de pots-de-vin pour s’assurer unréseau et obtenir des faveurs ?

La corruption politiqueen haute sphère

Enfin la 5e et dernière enquête dont a faitl’objet l’Algérie a été dirigée par IHS GlobalInsight : c’est une entreprise internationale(fondée en 1959) d’information sectorielle quiemploie plus de 5 100 personnes dans plusde 30 pays du monde. Global Insight fournitun vaste ensemble de services en ligne cou-vrant l’analyse macroéconomique, l’analyserisque pays et l’analyse de secteurs spéci-fiques. Global Insight fournit un vasteensemble de services en ligne couvrant l’ana-lyse macroéconomique, l’analyse risque payset l’analyse de secteurs spécifiques. Le système de notation du risque pays de

Global Insight fonctionne depuis 1999 et offreune analyse des risques basée sur six fac-teurs dans 204 pays ou territoires. Ces sixfacteurs concernent les risques en matièrepolitique, économique, institutionnelle, fisca-le, opérationnelle et sécuritaire. La note durisque de corruption qu’utilise l’indice de per-ception de la corruption est tirée en grandepartie de l’évaluation du risque opérationnel,mais fait également appel aux contributionsdes experts nationaux pour l’analyse desautres domaines de risque. Les évaluations sont réalisées en interne

par plus de 100 spécialistes de pays, qui s’ap-puient également sur l’expertise de consul-tants indépendants, de clients et d’autrescontacts dans le pays concerné. Les notesreflètent la perception des experts de GlobalInsight sur l’ampleur relative du problèmedans chaque pays ou territoire. La notationévalue toutes les formes de corruption, dusimple versement de pots-de-vin à la corrup-tion politique en haute sphère. La note attri-buée à chaque pays ou territoire est baséesur une évaluation qualitative de la corruptionau niveau national. En recoupant les résultats des 5 enquêtes

sur l’Algérie, nous obtenons le très mauvaisscore de 3,6 sur 10. La convergence de cesrésultats donne de la crédibilité à l’IPC. Maiscela n’empêchera pas le pouvoir algérien decrier au complot contre… l’Algérie !

Djilali Hadjadj

DES MOTS POUR LE DIRE«...Si nous œuvrons

tous ensemble»«La corruption peut être éliminée si

nous œuvrons tous ensemble. Pouréradiquer les abus de pouvoir et lespots-de-vin, et faire la lumière sur lesaccords secrets, les citoyens doivent,ensemble, dire à leurs gouvernementsque cela suffit.

L’indice de perception de la corrup-tion 2015 montre clairement que la cor-ruption demeure un fléau partout dansle monde. Cependant, 2015 a égalementété une année où les citoyens sontencore une fois descendus dans la ruepour protester contre la corruption.

Les populations à travers le mondeont envoyé un signal fort à leurs diri-geants, à savoir qu’il est grand tempsde s’attaquer à la grande corruption.»

José Ugaz, président de Transparency International

Le Soir d’Algérie - Espace «Corruption» - E.mail : [email protected]

Dans la liste ci-dessous de ces sources, nous indiquons la spécialité et l’indicateurpropres à chacune de ces sources et l’année de l’enquête.1. Notations de la gouvernance - Banque africaine de développement - 20142. Indicateurs de gouvernance durable - Fondation Bertelsmann - 20153. Indice de transformation - Fondation Bertelsmann - 20164. Notations des risques pays 2015 - «Economist Intelligence Unit»5. Rapport sur les nations en transition - «Freedom House» - 20156. Notations des risques pays 2014 - «Global Insight»7. Rapport annuel sur la compétitivité - «IMD» - 20158. Analyse des pays asiatiques - «Political and Economic Risk Consultancy» - 20159. Guide international des risques pays 2015 - « Political Risk Services»10. Evaluation des performances politiques et institutionnelles des pays - «Banque mon-diale» - 201411. Enquête d’opinion auprès des cadres dirigeants - «Forum économique mondial» -201512. Indice de l’Etat de droit - «Projet de justice mondiale» - 2015.

L’Indice mondial 2015 de perception de la corruption (IPC) a étérendu public mercredi dernier par l’ONG Transparency International.L’Algérie obtient encore une fois, et ce n’est pas une surprise, une trèsmauvaise note de 3,6 sur 10 et la 88e place, soit le même score quecelui des années 2014 et 2013, mais avec une remontée de 12 places —100e place en 2014, remontée s’expliquant uniquement par un nombremoins important de pays dans le tableau de cette édition et 7 pays «exæquo» à la 88e place ! L’Algérie a fait l’objet de 5 enquêtes et étudesd’organisations internationales indépendantes, enquêtes qui aboutis-sent toutes aux mêmes résultats.

12 sources de données différentes ontété utilisées pour construire l’IPC 2015

Page 16: 01022016

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de quatorze footbaleurs

devenus présidents de leurs clubs respectifs.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Joua au GC Mascara»

1- HENACHI2- AMARA3- SERRAR4- ALLIK5- KHEDDIS

6- ABTOUCHE7- SELMI8- AMANI9- ATTOUI

10- IBOUD11- IGHIL12- BARIS13- MEZIANE14- AMROUS

MOT RESTANT = BOTT

A R H B O T T L E F L EL A A T O U I I B O U FL R N T A I N A M A D LI R A I I UK E C M G OK S H L H BH A I E I SE R A T O U C H E S L UD A M B E M S I R A B OD I S A Z I A N E A M R

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

B A T A C L A N - M A S C A R AA G E S - E M O T I F - A N T IN I L - F E U T R E - F N - A NK O - P E - S E A - M A I S - TI - F A R C E S - R E U N I R AM E R I M E E - C E R N E R - RO T E R A S - B A L L E S - S IO R N E S - S O S I E S - T Y RN I E S - T I S S E S - F E R -- E S - D E N S E S - F I N I SO R - G O R G E E - C R - T E AU - A L U N E S - S A U T E N TL I M A C E S - R E L I S E - UE D - C E S - V E R I T E - M RD O P E S - D E M I N E - S U AM I R E - D I G U E S - P A R TO N E - R E V E E S - L A V A I

U E - S - S I T E - D E R - I OM - R C D - S E - B E V U E - NE N T O U R E - S E C - R P N -N O T R E S - P E R I M E - A D- N - I L - C A R E M E - C I EI D E E - S U R E T E - P O R CN I E - R E - D I S - C A L A IE T - L A R R O N - G R I S - BR - N E T O - N - B A I N - L ET O I S O N S - C O N E - F I LE N F A N T I L L A G E S - A S

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- M O K R A N I - P E I N T R EA U T O - R O D E R - D O U E -B E E - T A T E R - E E - B A TD T - B A - E E - P L A C E - AE - E R I G E - T O I L E - S HL E V U R E - - - - T E - V U E

W - I L E - - - - - E - V O I RA N T E - S - - - - - R A I E -H U A - P E T I T - C U I T - RA L - M I M E R - L I E N - S AB - G A T E S - N I E R - S U T- F E T E R - D U E L - S A R IP E R O U - F I E R - C O N G OB E A U X A R T S - D E S S I N

LETTRES DELETTRES DEPYRAMIDESPYRAMIDES

- - - - N A P A T A - - - -- - - - E G Y P T E - - - -- - - - M E R U - - - - - -K U K U L K A N - - - - - -- - - - - - M E X I Q U E -- - - - - G I Z E H - - - -- - - - I N D E - - - - - -- - - - K H E O P S - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Lundi 1er février 2016 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Y a grandi Un deses tubes

Poissons----------------Chaîne TV----------------Ingurgites

Salut----------------

Adorer

Singe----------------Canard----------------Vieux doPréposition----------------Equipé----------------Plume

Lithium----------------Volonté

Dans lasuite----------------Difficile----------------CrétinsSudiste----------------Ouverte----------------Morne

Héritage(ph)----------------Equipes----------------ChevauxAdore----------------Arsenic----------------Sacré

Concepts----------------Chansons

Planter----------------

Stock

Défauts----------------Liquide

Flatteur----------------Possessif----------------Comparatif

Y est néTraîner

----------------Arbre

Flaques----------------Couleur

Infinitif----------------Mesure

Naturel----------------Plante----------------Stations

Paquet----------------Balsphème----------------OffritInterjection----------------

PliaRala

----------------Détaler

Dope----------------Brasier

Note (inv)----------------

PosaFin de nuit----------------Monnaie

Organe----------------

MéprisCartes----------------Génitrices----------------Astate

Huile----------------Planète----------------Ile

Inspiratrice----------------Thorium

Nobélium----------------

Tellure

Un deses tubes

Oublié----------------Organe----------------Epauler

Gaieté----------------Totalité

Drame----------------

Note

1- CLUB DE

FOOTBALL

2- ARBRE

3- PLAINE

4- PAYS

5- WILAYA

KOLEA

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Koléa

Page 17: 01022016

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Lundi 1er février 2016 - PAGE 19

Oiseau----------------

Foot àGalsgow

Plus âgé----------------

Découpa

Présidentzairois

----------------Cloîtrées

Oiseau----------------

OrienterDans le

vent----------------

Vieux

Cuivre----------------Bienfaiteur----------------SaisirGros titre----------------Apre----------------Cube

Gorge (inv)----------------

Tellure

Tellure----------------Note----------------Oser

Cuivre----------------

StaffColère

----------------Rassemblerai

Fleuve----------------

Jeune

Planète----------------Traînera----------------DemeurerEspagnol----------------Nécessité----------------Classer

Grecque----------------Cobalt----------------Cycle

Terre----------------Revenus----------------Désirera

Harcelée----------------Coutumes----------------Partira (inv)Erudit----------------Conspuera----------------Induration

Larges----------------Baudet----------------EcouléeFlâne----------------Raconter----------------Coupée

Saisi----------------

Fut apte

Membrane----------------

Wilaya

Divague----------------Néon----------------Autre

Circuler----------------Semblable----------------Tresses

Epaves----------------

Clubanglais

Tantale----------------Ex-Sonade

Traîner----------------

AnonDévêtus

----------------Dinar (inv)

Vira----------------

Mélodie

Consonnedouble

----------------Nazis

Baryum----------------

PousserEtoffe

----------------Lentille

Ecolecoranique

----------------Close

Gavées----------------

Tableau

Tristes----------------

Arme

Osmium----------------Chapeau----------------NobéliumNéon

----------------Sélénium

Cérium----------------

MonnaieEgares

----------------Confiant

Malin----------------

UnisGouttes

----------------Jetée

Bond----------------

HahniumSalut----------------Pronom----------------Couleur(inv)

Plat (ph)----------------

PronomVantai

----------------Fuites

Pronom----------------

GuetteraLot

----------------Essayés

Tournant

Trouble----------------Artère (inv)

Prénom----------------

ArticleAllonge

----------------Allée

Version----------------

Meutes

Attentes----------------

CoiffePrivatif

----------------Perforé

Groupes----------------

Mise

Radium----------------

Graisse(inv)

Article----------------

ImitesPasserai

soussilence

Pouffé----------------

FerDistance

----------------Université

Titres----------------

Eprouvé

Erreurs----------------

Joua auRéal

Conviendra----------------

Lents

Satisfaits----------------Rosser----------------SituéeSodium

----------------Cadeau

Pronom----------------

Foot àBatna

Colère----------------

RenvoiConfiants

----------------Regret

Ternira----------------Démonstratif

Conjonction----------------

NotePli

----------------Rigolé

Patron----------------

Tantale

Suivis----------------

Fleur

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----------------Vague

Page 18: 01022016

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Les manuscrits, photographies ou tout autre document etillustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pasrendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera auxclasses privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peurd’attaquer le mal, autant quand il provient de la

ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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SOIR AUTO

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Lundi 1er février 2016 - PAGE 23

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Comment je la reconnais ? Une bronchiolite commence par un simple

rhume avec un nez qui coule, une fièvre peuélevée. Mais petit à petit, les symptômess'aggravent : votre bébé est agité, n'arrive plus àavaler son biberon à cause de l'encombrement desbronchioles par des sécrétions qu'il n'arrive pas àévacuer.

Il faut alors prendre rendez-vous chez lemédecin, qui prescrit, le plus souvent, des séancesde kiné respiratoire. Afin d’éviter la transmission duvirus, quelques gestes et précautions de

prévention sont à prendre dansl'entourage de votre bébé. Enpériode d'épidémie debronchiolite, pensez à :

l vous laversystématiquement les mains àl'eau et au savon, plusieurs foispar jour pendant 30 secondeset avant de vous occuper devotre bébé ;

l n'embrassez pas votrebébé sur son visage lorsquevous êtes enrhumée. Uneprécaution à généraliser àtoutes les personnes de votreentourage ;

l astreignez-vous à porterun masque en tissu lorsquevous changez votre bébé, sivous êtes enrhumée ;

l n'échangez pas lestétines, sucettes et biberonsdes différents enfants ;

l évitez autant quepossible la fréquentation deslieux publics (transports encommun, grands magasins...)où vous pouvez être en contactavec des personnes

enrhumées ; l limitez le nombre de peluches dans la

chambre de votre bébé : on ne pense pasforcément à les laver alors que le virus y resteprésent pendant plusieurs heures ;

l nettoyez ses jouets (et surtout ceux qu'il metà la bouche) avec de l'eau savonneuse et unepetite brosse ;

l évitez de fumer chez vous pour respecter lesbronches de votre bébé ;

l aérez la chambre où dort le bébéquotidiennement.

Petitsmuffins aux

pommesPréparation : 10 mn, cuisson :15 min, pour environ 24 muffins

2 tasses de farine, 1 cuil. àsoupe de levure, 1 cuil. à caféde cannelle en poudre, 1/2 tassede sucre, 250 ml de lait, 125 gde beurre fondu, 1 œuf battu, 2pommes vertes pelées, évidées

et râpées

Préchauffez le four à 200° C.Tamisez la farine, la levure et lacannelle dans un grand bol. Ajoutezle sucre. Creusez une fontaine aucentre et versez le mélange lait,beurre, œuf et pommes. Mélangezen tournant pas plus de 15 fois.Versez la préparation à la cuillèredans des petits moules à muffinsbeurrés et remplissez-les aux 3/4.Faites cuire 15 minutes jusqu’à ceque les muffins soient cuits etdorés. Laissez refroidir sur unegrille et stockez dans un récipienthermétique. Les muffins congelésse conservent dans un sac bienfermé pendant un mois.

Gratin de chou-fleursur lit de viande

hachée500 g de viande de bœuf hachée, 1 carotte, 1courgette, 1 oignon, 1 tomate, persil, herbes deProvence, 3 gousses d'ail, 1 kilo de chou-fleur,100-150 g de fromage râpé, 50 cl de crèmeliquide, 1 à 2 c.à s. de farine, sel, poivre

Faire cuire le chou-fleur (il doit rester unpeu croquant).Pendant ce temps,faire revenir dansune poêle l'oignonémincé. Ajouter laviande hachée, lacarotte hachée oudécoupée enlanières, la courgettedétaillée (lanières ouhachée). Découperla tomate en cubes etla mettre avec le reste. Ecraser l'ail. Laisser un peurevenir le tout avec du sel, du poivre, des herbes deProvence, du persil. Garnir un plat à gratin de cettepréparation. Ajouter un peu de fromage râpé.Déposer sur la viande le chou-fleur égoutté.Réaliser une sauce avec la crème et un peu defarine, en faisant chauffer jusqu'à l'obtention d'uneconsistance de béchamel. Assaisonner. Verser lasauce sur les légumes. Ajouter le reste du fromagerâpé. Enfourner pour 30 minutes environ.

Bronchiolite : lesstratégies simples

pour l’éviter

Trucset astuces

Comment laver la soie

Vous n'aurez aucunemauvaise surprise aprèsavoir lavé de la soie sivous suivez ces principesde base :employez uniquement del'eau froide pour le lavagecomme pour le rinçage dela soie. Evitez de l'essoreret ne la faites jamaissécher au soleil, car celadénaturerait ses couleurs.

Attention, prenez soindu satinMatière fragile, le satindemande quelquesprécautions quant à sonnettoyage.Ajoutez un filet devinaigre et un morceau desucre à la dernière eau derinçage afin que lescouleurs nedéfraîchissent pas. Evitezd'essorer le satin etrepassez-leexclusivement à lapattemouille.

Du linge de couleuréclatant

Lorsque vos vêtementsne sont pas garantisgrand teint, laissez-lestremper pendant 12heures dans de l'eaufroide salée (6 cuillères àsoupe de sel pour 1 litred'eau) avant de les laverune première fois.

Vos tricots etchemisiers délicats

Conserveront pluslongtemps leurs couleursfraîches si vous ajoutezun filet de vinaigre blancà leur dernière eau derinçage.

Les règles pour conserveret cuisiner les restes !

L'art de préparer à l'avance,de conserver, de congeler et de ne pasgaspiller tout en veillant à une hygiènealimentaire impeccable, ça nes'improvise pas, ça s'apprend,même si souvent les gestesélémentaires relèvent du bon sens...

1- Ne mélangez pas des restes à un platfrais (que vous venez de préparer). Pourquoi ?Premièrement, parce que vous risquez decontaminer votre plat frais avec vos restes.Deuxièmement, parce que vous risquezd'avoir des restes de restes !

2- Les restes ne se réservent qu'une seulefois. Il ne faut jamais réchauffer plus d'unefois un plat.

3- Vos restes de plats cuisinés ou desauces par exemple doivent toujours être trèsbien réchauffés, et jusqu'au centre.Idéalement, ils doivent être chauffés à 75°C.

4- Ne congelez jamais un aliment sans le

protéger soigneusement et hermétiquement :récipient fermé, sac congélation, filmtransparent. De la même façon, dans le frigo,jamais de restes à l'air libre.

5- Si vous congelez un plat que vous avezvous-même cuisiné, indiquez la date etconsommez-le dans les deux mois quisuivent.

6- Tous vos restes doivent êtrerapidement mis au réfrigérateur après lesavoir transvasés dans un récipienthermétique et propre. Si nécessaire, faites-les refroidir mais le plus rapidement possibleet ne les laissez jamais à températureambiante plus de deux heures (et pas plusd'une heure en été !).

7- Attention, jamais de décongélation àl'air libre. Soit vous prévoyez à l'avance etlaissez décongeler vos produits auréfrigérateur soit vous utilisez le microondesen position décongélation.

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Les Saoudiens ont mis desdécennies à imposer à nossociétés leur islam, celui de l'in-

transigeance, de la violence et de laconfrontation, créateurs de terroris-me. Ces dernières années, ils sesont évertués à nous persuader queBachar Al-Assad est un tyran quidoit être déboulonné. Dans la foulée,ils nous ont incités à haïr les chiites,ennemis de Dieu, et à invectiverl'Iran, sanctuaire du chiisme, etcontre la future bombe atomiquequ'il utilisera nécessairement contreles Arabes. Pour enrayer l'exploita-tion du gaz de schiste aux États-Unis, les Saoudiens ont fait baisserde façon vertigineuse les prix dupétrole. Ce qui a eu pour effet immé-diat d'appauvrir davantage lesclasses moyennes des pays produc-teurs et de ralentir l'enrichissementde leurs dirigeants. Soumis commetoujours à la volonté divine, qui nesaurait être disjointe de celle de sesnouveaux prophètes, nous noussommes inclinés et nous avons ditamen. Puis comme les feux qu'ilsont allumés un peu partout dans lemonde se sont propagés à leurspropres maisons et menacent dedévorer leurs puits de pétrole, ils sesont ravisés. Ils entendent rempla-cer, désormais, nos ceintures explo-sives par des rameaux d'olivier, etnous faire retourner à un islam depaix et de fraternité.

Mais jamais rassasiés, ils en veu-lent toujours plus : voilà qu'ils appel-lent au lynchage d'un des derniershommes de culture digne de ce nom,à savoir le comédien et dramaturgeDoreïd Laham. L'artiste syrien aconquis dans le monde arabe, grâceà son œuvre et à ses prestations authéâtre et au cinéma, une place

aussi importante que celle de soncompatriote, le grand poète disparu,Nizar Qabbani. Il a accédé à la noto-riété grâce à son inoubliable piècede théâtre Kassek Ya Watan ! (A latienne, patrie!), une satire mordantedes mœurs politiques arabes. Onraconte que lors de la premièrereprésentation de la pièce, en pré-sence de Hafedh Al-Assad, père, cedernier était monté sur scène pourféliciter l'acteur pour sa prestation.Le voyant venir vers lui, avec desmembres de son entourage, DoreïdLaham avait tendu les deux poi-gnets, comme s'il les offrait auxmenottes, un geste qui a suscité untonnerre d'applaudissements. Il aaussi à son actif plusieurs films pourle cinéma et la télévision, en tant queréalisateur et interprète, notammentAl-Houdoud (les frontières) et Al-Taqrir (le rapport). Il a aussi pris partau succès des feuilletons syriens,dont plus d'une vingtaine portentson nom comme réalisateur etacteur.

Jusqu'ici il avait été souvent criti-qué pour avoir ouvertement soutenule Président actuel de la Syrie, àl'instar d'autres artistes qui ont refu-sé de rallier l'opposition à Bachar Al-Assad. Cette fois-ci, le quotidiensaoudien Al-Djazira s'est livré à uneattaque en règle contre DoreïdLaham qu'il n'a pas hésité à qualifierde «Trompette persane». La raisoninvoquée pour justifier cette chargeest le soutien que le comédien auraitapporté au guide de la révolution ira-nienne, Ali Khamenei. Selon le com-mentateur saoudien, le comédiensyrien a rendu un vibrant hommageà l'ayatollah, mardi dernier lors d'uneréunion publique dans la capitalesyrienne. Le quotidien saoudiensemble avoir oublié que si DoreïdLaham soutient Bachar Al-Assad quiappartient à la même minoritéconfessionnelle que lui, il était

logique qu'il ait des sympathies pourl'Iran et ses dirigeants. Toutefois, ilsemble bien que le dramaturgesyrien ait un peu forcé le trait, dansun accès d'enthousiasme, en saluantAli Khamenei, comme un hommeprovidentiel. D'après les termes citéspar le journal, Doreïd Laham auraitperçu chez le guide suprême del'Iran «une âme sainte, des yeuxreflétant l'espérance, et des mainsvouées à l'action.»

Pour mieux rabaisser l'homme dethéâtre syrien, Al-Djazira recourt àune citation de son compatrioteNizar Qabani qui disait que lorsqu'unintellectuel se transforme en porte-voix, ses idées descendaient auniveau d'une chaussure. Le quoti-dien a omis de préciser si NizarQabani a émis cette sentence avantou après avoir dérapé une fois encroyant «sentir» Omar Ibn-Al-khattabchez Saddam Hussein. Toutefois, ilsemble bien qu'en s'attaquant àDoreïd Laham, pour son fougueuxsoutien à l'Iran, Al-Djazira a occultéquelque peu les marques d'intérêt,c'est le mot, prodiguées, par ailleurs,aux ayatollahs. On a vu de quellemanière l'Italie et la France ontaccueilli le Président iranien, et com-ment les deux pays ont bousculéquelque peu leurs protocoles pourplaire à Rohani. L'Italie est mêmeallée très loin en recouvrant ses sta-tues de nus afin de ne pas choquerle Président iranien ou lui faireperdre le bénéfice de ses ablutions.Précision qui n'améliore pas l'imagede marque du pays : le Président ira-nien, qui a apporté, en revanche,beaucoup d'argent dans son escar-celle, a affirmé qu'il n'avait pas exigéautant de zèle pudique. Encore heu-reux que les internautes n'aient pasun tel souci de l'étiquette puisqu'ilsn'ont pas hésité à retoucher la photode la rencontre avec le pape, en sub-stituant une scène de nus à un

tableau religieux. L'internet, un espa-ce de liberté que les religions peu-vent visiter, sans pouvoir l'occuperet le contrôler. À moins que…

A. H.

N’aimer que ce qu’ils aiment

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail : [email protected]

PANORAMAPANORAMA

KIOSQUE ARABE

Par Ahmed [email protected]

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !Le milliardaire Ali Haddad, patron du FCE : «Je nesuis pas dans la politique. Je ne suis que dans l’éco-nomie.» S’il pouvait encore faire un petit effort etn’être que dans l’économie des …

…mots !

Saâdani et Ouyahia s’accusent «mutuellement»de pourrir la vie politique algérienne avec l’argentsale. Dernier épisode en date, les sénatoriales oùles deux écuries se balancent des noms de«ch’kara» à la tête, chacun y allant de son crachatsur les biffetons de l’autre. Encore une missionpour moi ! J’ai là, en face de mes mirettes, poséssur ma table de travail, sous la grosse lampehalogène à rayons bleus révélateurs, deux spéci-mens de «billets suspects» obtenus auprès detaupes du FLN et du RND. Je vais essayer dedéterminer lequel des deux billets est le plus sale.Et donc, logiquement, lequel des deux billets estle plus propre. C’est bien ! Je sens qu’avec cegenre de préambule, on avance, on avance biendans l’enquête. D’abord, des gants ! Dans cegenre d’observations scientifiques, on ne mani-pule jamais l’objet en question sans gants. Maisnon, pas pour les empreintes, gros bêta ! Pour lesgermes. Savez-vous combien de millions de

germes crèchent dans un billet de banque ? Alorsmultipliez sans hésiter ce chiffre par dix dès lorsque l’argent provient du RND et du FLN. Oups !Là, par contre, je vais changer un peu la procédu-re habituelle. Parce qu’en plus des gants, il mefaut vite un masque. Mon Dieu l’odeur qui s’endégage ! Elles ont séjourné où, ces coupures ?Bon, je rapproche ma lampe, je chausse meslunettes spéciales anti-contamination et anti-pro-jections et… et zut ! La lampe vient de péter et lesverres de mes binocles ont fondu. Oulla !Visiblement, je suis en présence de billets «char-gés», réactifs et bourrés de moyens de riposte.Procédons prudemment. Re-zut ! A chaque foisque j’approche ma grosse loupe des biffetons, ilsémettent un grognement sourd, menaçant, etbavent un liquide verdâtre d’où se dégagent desvapeurs visiblement toxiques, comme celles queproduit la soude caustique si caractéristique desBP du FLN et du RND. Conclusion, ce n’est pasun boulot pour mon petit laboratoire de cam-pagne, ma petite boîte ridicule de chimiste enherbe. NON ! Pour cet argent-là, il faut de grosmoyens. Comme le laboratoire de Bouchaoui. Aumoins ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cau-chemar continue.

H. L.

Mon argent sale est plus propre que le tien, na !

CONDOLÉANCESMoncef Benouniche nous a quit-

tés il y a quelques jours, sansprendre le temps de dire au revoir,lui qui était si attaché aux règlesessentielles du savoir-vivre. On nes'était pas beaucoup vus ces vingtdernières années, mais chacune denos retrouvailles était un momentde bonne humeur. Il a côtoyé lejournalisme qu'il aimait sansjamais trop s'y attacher puisqu'ils'est remis au droit, après avoirpartagé nos joies et nos peinesplus rares, à l'hebdomadaireAlgérie-Actualité. Mais la passionde l'écriture, servie par une plumehors du commun, ne l'a jamaisquitté. Il nous manquera, ainsi qu'àsa femme et à ses enfants à qui jeredis ici mon affection et ma soli-darité.