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Photo : NewPress Émeutes à Chéraga MERCREDI 1 er 2012 - 8 RABIE AL-AWAL 1433 - N° 6475 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 LE BONJOUR DU «SOIR» http://www.presstv.ir/detail/221741.ht ml : ce lien est celui d’une vidéo montrant clairement l’émir du Qatar reçu par Tzipi Livni, la patronne du parti Kadima. Vous pouvez voir de vos propres yeux le chef de «l’Etat d’Al Jazeera», qui passe son temps à surenchérir sur la question palestinienne, reçu chaleureusement par les Israéliens. Nous, on savait que ce pion de Washington ne pouvait avoir d’aussi larges espaces de manœuvre, des boulevards qui mènent aux capitales arabes à détruire à tout prix, sans passer par les petites ruelles qui conduisent à Tel-Aviv ! Il y a quelques années, M. Bouteflika avait sévèrement critiqué des journalistes algériens qui s’étaient rendus en Israël pour un voyage de prospection – et c’était pourtant au moment où la «paix» était chantée de tous les côtés. Que pense-t-il du voyage de son ami, le cheikh Hamad bin Khalifa Al Thani ? [email protected] - Nos remerciements à notre fidèle lecteur Amar B. pour nous avoir signalé ce lien. Quand le chef du 52 e État US se rend au 51 e État US Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074 À L’ORIGINE, UN CRIME CRAPULEUX L’ÉCONOMISTE MOHAMED BOUCHAK OUR AU SOIR : «Le crédit documentaire est une mesure monstrueuse» ÀP ARTIR DE VENDREDI Une nouvelle vague de froid PAGE 8 PAGES 4 et 5 PAGE 3 Photo : DR

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essÉmeutes à Chéraga

MERCREDI 1er 2012 - 8 RABIE AL-AWAL 1433 - N° 6475 - PRIX 10 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

LE BONJOUR DU «SOIR»

http://www.presstv.ir/detail/221741.html : ce lien est celui d’une vidéo montrantclairement l’émir du Qatar reçu par TzipiLivni, la patronne du parti Kadima. Vouspouvez voir de vos propres yeux le chefde «l’Etat d’Al Jazeera», qui passe sontemps à surenchérir sur la questionpalestinienne, reçu chaleureusement parles Israéliens.

Nous, on savait que ce pion deWashington ne pouvait avoir d’aussilarges espaces de manœuvre, desboulevards qui mènent aux capitalesarabes à détruire à tout prix, sans passerpar les petites ruelles qui conduisent à

Tel-Aviv !Il y a quelques années, M. Bouteflika

avait sévèrement critiqué desjournalistes algériens qui s’étaientrendus en Israël pour un voyage deprospection – et c’était pourtant aumoment où la «paix» était chantée detous les côtés. Que pense-t-il du voyagede son ami, le cheikh Hamad bin KhalifaAl Thani ?

[email protected]

- Nos remerciements à notre fidèlelecteur Amar B. pour nous avoir signaléce lien.

Quand le chef du 52e État USse rend au 51e État US

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l À L’ORIGINE, UN CRIME CRAPULEUX

L’ÉCONOMISTE MOHAMED BOUCHAKOUR AU SOIR :

«Le crédit documentaire est une mesure monstrueuse»

À PARTIR DE VENDREDI

Une nouvellevague de froid

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Aboudjerra Soltani multiplie lescontacts avec tous les partisislamistes au pouvoir. Lundi der-

nier, le patron du MSP était, parexemple, chez ses «frères» égyptiensrécents vainqueurs des électionslégislatives. Et cette fois, il étaitaccompagné, au Caire, par son numé-ro deux, Abderrezak Mokri et le prési-dent du madjlis échoura, Saïdi.D’ailleurs, tout ce beau monde étaitconvié à un dîner chez l’encore ambas-sadeur d’Algérie au Caire Abdelka-der Hadjar.

Un Conseil des ministresspécial élections

Abdelaziz Bouteflika réunira le Conseil des ministresla semaine prochaine, avons-nous appris de bonnesource. Une réunion qui sera essentiellement consacréeaux prochaines élections législatives avec, notamment,l’examen de deux projets d’ordonnances urgentes : celle

relative au nouveau découpage électoral et celle liée àla commission des magistrats chargée de

superviser le scrutin.

Un jour, un sondage

OUI

NON

Sans opinion

Résultats du dernier sondage

Pensez-vous que les jours de Bachar Al Assad,le président syrien, sont comptés ?

OUI : 74,95%NON : 21,6 %S. OPINION : 3,44%

Est-ce que les prochaines élections législatives susci-tent chez vous un quelconque intérêt ?

Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algériewww.lesoirdalgerie.com

Soltani chez ses«frères» égyptiens

PPFin de règnedans le farnientepour les députésLe Parlement clôturera sa ses-

sion d’automne demain jeudi pourreprendre le 2 mars prochain. Unereprise de pure forme puisque,selon une source bien informée, legouvernement ne soumettra plusaucun autre projet de loi à l’actuel-le Assemblée avant les pro-chaines législatives. Même les

trois projets deloi, actuelle-

ment ins-crits auniveaudu

bureaude l’APN,ne serontpas exa-minés.

[email protected]

Mercredi 1er février 2012 - Page 2

ERISCOOPERISCOOP

L’UE consultela société civile

Une délégation d’experts et defonctionnaires de l’Union euro-péenne entame, dès aujourd’hui,une mission exploratoire en Algé-rie dans le cadre de la supervi-sion des prochaines législatives.

C’est dans la perspective de cevoyage que les services de l’UEont entamé, dès la semaine der-nière, des contacts avec desassociations algériennes et des

ONG activant dansnotre pays

afin deconnaîtreleur per-ceptionde cesjoutesélecto-rales.

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 1er février 2012 - PAGE 3

M. Kebci - Alger (Le Soir) -A l’origine de cette révolte,encore une, un crime crapuleuxcommis sur un jeune homme de26 ans, qui tenait une boutiqueau quartier Sidi Hacène, com-munément appelé le Grand-Chéraga, où il vendait diversrafraîchissants, du thé et autrescacahuetes.

C’était vendredi dernierquand, vers les coups de 22h,racontent des jeunes rencontréssur les lieux, des jeunes,connus pour leurs profils detype pas du tout recomman-dables pour une quelconquefréquentation, se sont présentéschez le jeune épicier.

Des échanges d’amabilitésaupoudrés de gros mots n’ontpas tardé alors à se faireentendre, ce qui a irrité le jeunecommerçant qui aurait invité les«intrus» au quartier à déguerpir.

Ce qu’ils feront mais pourrevenir avec du renfort, visible-ment pour en découdre et lavercet «affront», habitués qu’ilssont à semer terreur et à faire laloi, notamment de nuit.

Mais cette fois-ci, l’usage dela force prendra le dessuspuisque l’un de ces derniersn’hésitera pas à planter un poi-gnard dans le dos du jeune épi-cier au moment où deux de ses

amis, avec qui il veillait dans samodeste boutique comme decoutume, étaient blessés, dontun grièvement.

Evacué à l’hôpital de BéniMessous, le jeune vendeur estdécédé des suites de ses pro-fondes blessures qui lui ont faitperdre beaucoup de sang alorsque ses deux autres compèress’en sortiront miraculeusement.

Et l’intervention prompte deséléments de la Gendarmerienationale a permis l’arrestationde ces agresseurs sans foi ni loiqui étaient au nombre de 11.Une interpellation qui a eu poureffet de soulager et les famillesdes victimes et les populationsqui ont eu à endurer dignementcette dure épreuve.

Mais c’était compter sans lamise sous contrôle judiciaire decinq de ces agresseurs aumoment où le procureur de laRépublique près le tribunal deChéraga a mis sous mandat dedépôt les six autres. Ce que lesjeunes du quartier ont eu àinterpréter à leur manière puis-qu’ils parlent de la force de l’ar-gent. Les mis sous contrôle judi-ciaire seraient, à leur prêterl’oreille, des fils de pontes diffi-ciles à atteindre et à toucher.Plus que cela, ces cinq agres-seurs mis sous contrôle judiciai-

re auraient, toujours selon nosinterlocuteurs, ostentatoirementfêté leur libération pourtantconditionnée, avant-hier, lundi,soit au troisième jour de la mortdu jeune épicier que la famille etproches célébraient douloureu-sement.

D’où la colère des jeunes duquartier qui, ne pouvant suppor-ter cette offense, ont procédé àla fermeture, dans la soiréemême, de la route menant versStaouéli, et ce, à l’aide depneus brûlés et l’abattage dedeux pylônes électriques.

La scène s’est poursuive jus-qu’à hier en début d’après-midi

quand les forces anti-émeutesrelevant de la Gendarmerienationale, dépêchées sur leslieux en très grand nombre, ontpu dégager cet important axeroutier, non sans avoir eu àrecourir aux fameuses gazlacrymogènes.

Ceci après avoir réussi àacculer les jeunes manifestantsà l’intérieur du quartier danslequel nous n’avons pu accéder— les gendarmes, massivementdéployés à l’entrée, filtraientrigoureusement l’accès qu’ilsinterdisaient aux étrangers.

Cette version des faits desjeunes du quartier sera corrobo-

rée par un officier de laGendarmerie nationale pourqui, les jeunes du quartier ontmal interprété la libérationconditionnée des cinq agres-seurs, qu’ils assimilent à unacquittement, ce qui est loind’être le cas puisqu’ils sont missous contrôle judiciaire.

Et les tentatives de nous rap-procher de la famille de la victi-me ou d’un proche était dudomaine de l’impossible au vude l’impressionnant dispositifsécuritaire déployé qui a fait quele quartier a été totalement bou-clé et isolé du reste de la ville.

M. K.

UN CRIME CRAPULEUX EN EST À L’ORIGINE

Émeutes à Chéraga

LE VERDICT MIS EN DÉLIBÉRÉ IL Y A UNE SEMAINE

Le maire de Zéralda relaxé

Abder Bettache -Alger (Le Soir) -Poursuivi pour les chefsd’inculpation «d’abus deconfiance et tentative decorruption», le maire deZéralda a été relaxé hierpar l’instance judiciairede Hadjout qui relève dela Cour de Tipasa, lors duprocès qui s’est tenu, il ya une semaine au niveaude cette juridiction, lareprésentante du ministè-re public avait requis unepeine de cinq ans de pri-son ferme.

Or, pour la défense,«les chefs d’inculpationretenus contre M. KhatirMouhib, ne sont ni infon-dées, encore moins justi-fiées». «Notre client estvictime d’une machina-tion orchestrée par des

forces occultes qui onttout fait pour porteratteinte à sa dignité et àcelle de sa famille. Mieux,l’accusation qui a requisà son encontre cinq ansde prison ferme n’a pointjustifié sa demande», aplaidé M. Sodhil, un desavocats du collectif ayantassuré la défense dumaire de Zéralda.

Pour cet avocat, «M.Khatir Mouhib n’est pas

de la trempe de cettecatégorie qui porte attein-te aux principes fonda-mentaux de laRépublique. Et puis,aujourd’hui, je me pose laquestion qu’a-t-on jugé ?Le citoyen Khir Mouhibvu le premier magistratde la commune deZéralda ?»

Il est à noter que danscette affaire, le maire deZéralda a été poursuivi

après une plainte dépo-sée à son encontre parun revendeur de télépho-ne mobile natif deZéralda et exerçant àStaouali.

Selon la parti civile, lemaire de Zéralda «aacheté un lot de télé-phones portable, maissans pour autant payerses factures.

A. B.

Le maire de ZéraldaM. Khatir Mouhib a étérelaxé hier par le tri-bunal correctionnelde Hadjout. Le verdicta été prononcé hier,une semaine après lamise en délibérée del’affaire.

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Les jeunes se sont révoltés suite à la décision du procureur de libérer six personnes.

La situation a failli de peu dégénérer, hier, à Chéraga,dans la banlieue ouest de la capitale puisque des émeutesont émaillé une partie de la localité avec toujours le mêmeélément déclencheur, commun à toutes les révoltes queconnaissent nombre de villes aux quatre coins du pays, lesentiment d’injustice.

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R.

TIARETEnterrement du jeune

qui s’est immolédans un climat de violence

C’est une panique générale qui s’est emparée de lapopulation locale quelques moments après l’enterre-ment du jeune Hichem qui s’est immolé par le feu lasemaine dernière au centre-ville de Tiaret.

En effet, munie de banderoles, une immense foule,visiblement excitée, a accompagné la dépouille mortel-le depuis le quartier Oued Tolba jusqu’au cimetière,hier, aux environs de 13h30, au point de mettre en aler-te les services de sécurité. Ces derniers, renforcés parla brigade antiémeute, se sont déployés à travers diffé-rents endroits dont la place Réghia, et autres édificespublics pour parer à toute éventualité. La tension étaittelle que tous les commerces ont baissé rideau. Lestravailleurs, notamment les femmes, de certainesadministrations publiques, ont quitté leurs bureaux depeur d’être agressés par la foule déchaînée qui s’adon-nait à des jets de pierres et autres projectiles.

De retour de l’enterrement, les jeunes en colère ontbrisé quelques vitres du siège de l’agence foncière etarraché des plaques de signalisation obligeant les poli-ciers à intervenir. Ces derniers ont eu recours aux gazlacrymogènes pour les disperser.

La place du 17-Octobre, très fréquentée habituelle-ment, a été, quant à elle, désertée, laissant planer unclimat de peur. A noter qu’à la veille de l’enterrement,les autorités locales se sont déplacées au domiciliemortuaire pour présenter leurs condoléances à lafamille du jeune Hichem qui a succombé des suites deses graves brûlures, avant-hier, au CHU d’Oran suite àune immolation par le feu.

M. B.

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Le Soird’Algérie Mercredi 1er février 2012 - PAGE 4

Le Soir d’Algérie : Selon les premierschiffres du commerce extérieur algérienpour 2011, il semblerait que les exporta-tions hors hydrocarbures aient aug-menté de 40% par rapport à l’année pré-cédente. Quel est votre commentaire ?

Mohamed Bouchakour : Les chiffresdéfinitifs de 2011 ne sont pas encorepubliés, mais pour les neuf premiers moisde l’année écoulée, on peut constater queles exportations hors hydrocarbures ontatteint 1,6 milliard de dollars, dont 860 mil-lions de dollars, soit la moitié, sont repré-sentés par des dérivés des hydrocarburesqui sont statistiquement comptabiliséscomme des produits hors hydrocarbures.On relève un autre gros chiffre : 202 mil-lions de dollars de sucre blanc. Cela peutreprésenter une percée digne d’intérêt,même s’il s’agit ici plutôt d’une réexporta-tion. Il faudrait cependant examiner l’en-semble de la chaîne de valeur pour vérifiersi le bilan devise global est au moins équi-libré. Donc, pour 2011 à fin septembre,nous sommes autour du seuil de 1 milliardde dollars en matière d’exportation horshydrocarbures.

Les importations pour 2011 ont été,encore cette année, en forte hausse et cen’est qu’à la faveur des exportationshydrocarbures, bien portées par les prix,que nous devons notre excédent.Jusqu’à quand les hydrocarbures vontassurer l’excédent et que se passera-t-illorsque ce ne sera plus possible ?

Comme vous venez de le dire, tant queles hydrocarbures sont là, et que les prix semaintiennent à des niveaux élevés, disonsau-dessus des 80 USD le baril, notre com-merce extérieur pourrait, un temps, resterexcédentaire. Mais maintenant que lesexperts estiment que le pic pétrolier a étéatteint et que, toutes choses étant égalespar ailleurs, nous sommes désormais sur ledéclin, la sonnette d’alarme est très sérieu-sement tirée.

Si, par malheur, le prix du baril chute ouvoit son pouvoir d’achat érodé par l’inflation,nous irons plus vite qu’on ne le pense versun effet de ciseau avec, d’un côté, lesimportations qui continueraient de s’envoleren raison de leur forte rigidité structurelle et,de l’autre, les exportations qui s’effondre-raient. Cette chute sera d’autant plus forteque la consommation énergétique nationaleest en train de progresser à des rythmesdébridés. Ceci est bien sûr le scénariocatastrophe. Il faut le garder en vue non paspar pessimisme, mais par lucidité sur ce quirisque de nous arriver.

Dans ce scénario catastrophe, com-ment les choses pourraient-elles sedérouler ?

Pour faire face aux importations incom-pressibles, céréales, lait, sucre, médica-ments, pièces de rechange et autres, ilserait possible de commencer dans un pre-mier temps par «puiser» dans les réservesde change, puis très vite l’on devra recourirà nouveau à l’endettement extérieur. Et sil’on reste dans les mêmes paradigmes de lapensée rentière, il faut s’attendre à ce que

l’on aille tout droit vers une cessation depaiement et un nouveau programme d’ajus-tement structurel (PAS) avec le FMI.

La grande différence avec le PAS de1994 est que le contexte national et interna-tional n’est plus le même. Aujourd’hui, etdemain peut-être encore plus, il faudra faireface à des exigences sociales internes etdes conditionnalités et conditions de finan-cement externes plus drastiques. Je ne vou-drais pas trop noircir le tableau, mais si l’onne commence pas dès à présent à désa-morcer ce scénario catastrophe, l’Algérieest un PMA en perspective qui s’ignore !C’est le moins que l’on puisse dire.

Que faire alors ? Le gouvernement aessayé de freiner les importations enintroduisant en 2009 l’obligation du cré-dit documentaire comme mode de paie-ment des fournisseurs. Cette mesure n’apas eu le résultat escompté.

J’ignore le but réel de cette mesure caril n’y a pas eu de communication claireexpliquant sa finalité et encore moins dedialogue sur son opportunité et son objectif.Mais, ce que je peux vous dire, c’est quecette mesure est unique dans l’histoire despolitiques protectionnistes menées à traversle monde. Je m’explique. D’une part, le cré-dit documentaire relève du domainecontractuel au même titre que le choix desincoterms, ou de l’arbitre en cas de litige.C’est une pratique du commerce internatio-nal et non pas une règle du commerce inter-national qui, elle seule, doit reposer sur unancrage réglementaire, lui-même ancrédans une convention ou un accord interna-tional. Sur la nécessité d’observer telle outelle pratique du commerce internationaldans les clauses contractuelles, le gouver-nement peut, à la limite, dicter des injonc-tions aux entreprises dans lesquelles l’Etatest actionnaire majoritaire, via le conseild’administration, mais pas dans les entre-prises privées. D’un point de vue de gouver-nance publique, c’est carrément une mesu-re monstrueuse unique dans les annales.

D’autre part, s’il est un acteur bien indi-qué pour exiger le crédit documentaire,c’est bien le fournisseur, car la finalité et laraison d’être de ce mode de paiement estde sécuriser les paiements de l’exportateur.On n’a jamais vu un gouvernement tirer uneballe dans la jambe des entreprises de sonpays juste pour freiner les importations. Enfait, cela a abouti à renchérir les importa-tions par les frais générés par la procédureet à perturber les approvisionnementsexternes d’un marché fortement dépendantde l’extérieur. Du point de vue du patriotis-me économique, c’est encore une mesuremonstrueuse unique dans les annales.Sous d’autres cieux, c’est au contraire auxexportateurs que l’on cherche à compliquerl’accès au marché national en dressanttoutes sortes de barrières. Chez nous, lesbarrières tarifaires (BT) ont été rabaissées,sans que les barrières non tarifaires (BNT)ne prennent le relais comme elles auraientdû le faire.

Si c’est pour la transparence des opéra-tions que le crédit documentaire a été impo-sé, l’opération ne peut être qu’un coup

d’épée dans l’eau. Cette procédure permet,certes, de tout observer sur les transferts entermes de traçabilité des flux entre lesbanques des importateurs et les banquesde leurs fournisseurs, mais elle ne permetde ne rien voir en termes de malversation !Je vous donne un exemple par analogie :c’est comme si on cherchait à dissuaderdes personnes indélicates d’effectuer desopérations frauduleuses entre les différentsquartiers de la ville, en obligeant tout lemonde à prendre exclusivement le bus,pour pouvoir vérifier si chacun a bien payéson ticket et descend bien à la station cou-verte par le tarif payé. Vu les désagrémentscausés, les bons payent aussi pour lesmauvais sans que ces derniers ne soientpour autant inquiétés.

Qu’aurait pu donc faire le gouverne-ment pour freiner les importations ?

Tout d’abord, dans le cadre des accordscommerciaux qui ont été conclus, que cesoit l’accord d’association avec l’Unioneuropéenne ou la Zone arabe de libre-échange, il existe normalement des clausesde sauvegarde qui permettent de se proté-ger lorsqu’on constate que les échangescommerciaux sont en train d’avoir desimpacts négatifs sur l’économie nationale.L’Algérie aurait pu les actionner, ce quen’hésitent pas à faire les pays pointilleux surleurs équilibres extérieurs dans les situa-tions plus ou moins exceptionnelles où ilsjugent que les retombées des accords pas-sés ne sont pas conformes à celles atten-dues au départ. Ces clauses sont faitespour ça.

Indépendamment de cela, l’Algérie acertes ouvert son commerce extérieur, maisnous avons une vision trop idyllique de cetengagement. Si la doctrine et l’idéologie libé-rale ont toujours proclamé haut et fort qu’enmatière de commerce international, le libre-échange est la règle et le protectionnismel’exception, dans la réalité, c’est tout à faitl’inverse qui se passe. Le protectionnismeest la règle et le libre-échange l’exception.C’est ce qu’on constate lorsqu’on observe lapratique de la plupart des Etats, d’abord et ycompris ceux qui se font les défenseurs lesplus ardents de la liberté du commerce et del’industrie. Quand leurs intérêts l’exigent, ilsn’hésitent pas à violer un accord ou un enga-gement contracté dans le cadre de l’OMC etassument le plus normalement du monded’être mis en cause devant l’organe derèglement des différends.

Aujourd’hui, l’usage des tarifs douaniersest insignifiant. Entre les pays membres del’OMC, c'est-à-dire la quasi-totalité des paysdu monde, ils sont en moyenne de 3%contre 40% en 1947, à la création du GATT.Mais parallèlement à cette baisse, on aassisté à l’avènement de politiques protec-tionnistes consistant à ériger des barrièresnon tarifaires (BNT) élevées qui, de plus,n’ont plus rien à voir avec celles qui faisaientpartie de l’arsenal protectionniste tradition-nel à l’époque du GATT : la politique desquotas, le contingentement, les licencesd’importation, les subventions à la produc-tion nationale. Ces BNT sont fortementdécouragées par l’OMC et sont devenues

obsolètes. A leur place, c’est une nouvellegénération de BNT qui a pris le dessus.

Vous faites allusion ici aux obstaclestechniques au commerce (OTC) et auxmesures sanitaires et phytosanitaires(SPS) ?

Oui, mais ces BNT ne sont que la partievisible de l’iceberg. Sous l’empire de l’OMC,on distingue les BNT formelles et les BNTinformelles.

Les premières englobent les OTC et lesmesures SPS, lesquels sont explicités parécrit. L’OMC les tolère et s’efforce tant bienque mal de les encadrer. Ce sont des dispo-sitions régaliennes édictées par la réglemen-tation. Les OTC sont justifiées par des exi-gences allant de la protection de l'environne-ment jusqu'à l'information du consommateuren passant par la protection contre lesrisques et la sécurité nationale. Elles portentsur les règlements, normes et procéduresd’essai, d’homologation et de certification,sur l’évaluation de la conformité, le condi-tionnement, l’emballage, l’étiquetage desproduits. Quant aux mesures SPS, ellessont justifiées par le souci de protéger sur leterritoire du pays qui les édicte la santé et lavie des personnes et des animaux de toutrisque pathologique et à préserver les végé-taux de tous risques dus à des substancesnéfastes. Elles peuvent prendre la forme deprescriptions sur l’origine contrôlée des ani-maux et produits d’origine animale, l’inspec-tion des produits sur les risques de contami-nation microbiologique, etc. Toutes ces exi-gences sont drastiques et ont toujours ten-dance à être un peu plus excessives qu’il nefaut, car elles jouent un rôle à la fois protec-teur et protectionniste.

L’autre type de BNT n’est écrit nulle part.Elles sont dites informelles et sont aussiappelées les barrières invisibles. Ellesconsistent en la pratique de procédurescontraignantes parfois très arbitraires, impo-sées par les administrations aux exporta-teurs et aux prestataires et auxiliaires quiinterviennent pour eux au cours des opéra-tions de transport, de logistique, d’inspec-tion, de dédouanement. Par exemple, dansle cadre de l’organisation du transportaérien, et sous le prétexte de désengorgerles grands aéroports, un pays peut déciderque tous les avions cargos transportant telou tel type de marchandises ou ceux en pro-venance de telle ou telle région du mondedoivent atterrir et décharger sa cargaisondans un aéroport désigné, qui se trouve êtresitué dans une zone enclavée. C’est unefaçon de créer un goulot d’étranglementlogistique pour l’accès d’un produit étrangersur le marché national. Un autre type de bar-rières invisibles peut trouver son originedans les comportements et attitudes despersonnes physiques qui travaillent pour cesadministrations et plus largement dans lespratiques, us et coutumes liées à la culturenationale des affaires. Tels sont les types debarrières dressées par les gouvernementsqui, sous le couvert de la protection, prati-quent un protectionnisme sur les importa-tions.

L’Algérie risque-t-elle de chuter au rang de pays moins avancé ?Sera-t-elle confrontée à l’effet ciseau, des importations en haussecontinue et des exportations qui s’effondrent en raison de la chute duprix du baril ? Un scénario catastrophe encore possible ! Commentparer à ce risque ? Dans la mesure où les différentes politiques ini-tiées par les pouvoirs publics pour réduire les importations, en met-tant notamment en place le crédit docummentaire qui est une «mesu-re monstrueuse» et pour relancer l’industrie et développer les expor-tations, s’avèrent encore inopérantes, l’universitaire MohamedBouchakour appelle à changer de cap. Il est opportun, explique cet

universitaire, de mettre en place une stratégie industrielle qui réser-ve un rôle structurant central à la substitution des importations, là oùdes marges intéressantes existent. A charge cependant d’une ratio-nalisation des importations, l’engagement d’une stratégie industriel-le émergente, incubée par une communauté d’affaires «moderne,visionnaire et organisée», un gouvernement «attaché à l’intérêt géné-ral à long terme de la nation» et un dialogue public-privé institution-nalisé. En somme, libérer les capacités de manœuvre, impliquer l’Etatet les entreprises de manière dynamique, tout en assurant le «déclicde la volonté politique de l’initier».

MOHAMED BOUCHAKOUR, MAÎTRE DE CONFÉRENCES

«Le crédit documentaire est

Entretien

Entretien réalisé par Antar Benzaki

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Le Soird’Algérie Mercredi 1er février 2012 - PAGE 5

Pour éviter l’effet de ciseau qui seprofile à l’horizon, faut-il, selon vous,prioriser le développement des exporta-tions hors hydrocarbures ou la réduc-tion des importations ? Et quels typesde mesure vous semblent opportuns ?

Je commencerai par enfoncer une porteouverte : sur les deux fronts, il y a matièreà travailler pour éviter l’effet de ciseau.Mais depuis une bonne trentaine d’annéeson nous ressasse le slogan de la diversifi-cation de nos exportations, sans que lesrésultats dans ce domaine n’avancent d’uniota. Il est grand temps de se demander sila solution de l’équation de l’après-pétrolene doit pas commencer plutôt du côté desimportations. Personnellement, j’estimequ’aujourd’hui, l’efficacité d’un dollar inves-ti pour réduire les importations est nette-ment supérieure en termes de rendement,de risque et de délai de récupération àcelle d’un dollar investi pour accroître lesexportations hors hydrocarbures. Celasignifie que ce dollar investi dans la réduc-tion des importations pourrait, en 2 à 3ans, en procurer 4 ou 5 en termes d’écono-mie de devises, tandis que dans le déve-loppement des exportations, les scoressont certainement très inférieurs et trèsaléatoires. Sans compter que les créneauxà exploiter sont plus évidents dans le pre-mier cas que dans le second cas. C’estpourquoi la porte d’entrée de la prépara-tion de l’après-pétrole se situe du côté desimportations et non pas des exportationshors hydrocarbures.

Quand vous dites que les créneauxde réduction des importations sont plusévidents, qu’entendez-vous par là ?

Précisons tout de suite qu’il ne s’agitpas de rationner les importations, mais deles rationaliser. La différence est de taille :le rationnement conduit à l’asphyxie éco-nomique, à la pénurie et à la spéculation,tandis que la rationalisation est un acte debonne gouvernance qui s’inscrit dans unephilosophie de développement durable.

Dans ce cadre, je vois cinq types demesures qui peuvent être déterminantesdans la rationalisation des importations : (I)instituer des BNT de façon à ce qu’ellesjouent pleinement les rôles de protection etde régulation attendus d’elles, (II) fairejouer chaque fois qu’il le faut les clausesde sauvegarde prévues dans les accordscommerciaux passés, (III) faire valoir plei-nement et à tous les niveaux notre pouvoirde négociation dans les approvisionne-ments extérieurs ; un rôle important étantdévolu ici à la diplomatie économique, (IV)professionnaliser davantage les opéra-tions d’importations en renforçant lescapacités des opérateurs à obtenir et ànégocier les meilleures offres possibles ense prémunissant au mieux contre les mul-tiples risques inhérents aux achats interna-tionaux, (V) et the last but not the leastmettre en place une stratégie industriellequi réserve un rôle structurant central à lasubstitution des importations. Chacun deces types de mesure doit renvoyer bienentendu à tout un programme.

Le cinquième point que vous évo-quez est déterminant, celui de la straté-gie industrielle. Mais comme vous lesavez, des études ont été initiées par legouvernement à l’époque du MPPI et iln’y a malheureusement pas eu deconsensus sur la stratégie industrielle àadopter.

Une stratégie peut prendre forme dedeux façons. Elle peut être délibérée,c'est-à-dire concoctée à tête reposée par

ceux qui en ont les prérogatives. Mais ellepeut être aussi émergente, c'est-à-dire dic-tée à chaud par les faits et la pratique. Lapremière est un peu platonicienne. C’estce que le gouvernement a essayé de faire,sans aboutir. A partir de cet échec, lemonde s’est arrêté de tourner. On a oubliéqu’une stratégie peut être aussi émergen-te. Notre stratégie industrielle peut engrande partie être dictée par les tendanceslourdes et la structure de nos importations.En procédant à une analyse de ces ten-dances et de cette structure, on obtient«en creux» ce qu’il y a lieu de faire enurgence dans le domaine de l’industrie, del’agriculture et des services. Très globale-ment, de très intéressantes marges demanœuvre s’offrent à la relance des indus-tries sidérurgiques, métallurgiques, méca-niques et électriques (ISMME), celles-làmêmes qui ont connu un net déclin cesdernières années. Idem pour les biens deconsommation où il est encore plus facilede détecter les choix qui ont un caractèrefatal et évident : je pense ici à des produitsprioritaires comme les céréales, les médi-caments, le lait, mais aussi à d’autres pro-duits comme la levure, ainsi qu’un grandnombre de produits qui ont massivementpénétré le marché algérien depuis lasignature des accords de la Zale en 1999.Selon le cas, il s’agira d’investissementsnouveaux, de modernisation, d’extension,de redimensionnement, de restructurationde l’outil de production en place.

Donc, très empiriquement, la stratégieindustrielle qu’on attend comporte desvolets émergents dans lesquels les choixsont dictés comme des fatalités par lespérils qui se profilent à l’horizon et sontorientés vers les filières agroalimentaires,la pharmacie, les ISMME, auxquelles onpeut certainement ajouter d’autres commeles énergies renouvelables. Le tout est debien cibler les segments, de procéder auxétudes de marché et aux études technico-économiques, de concevoir des montagesjuridico-financiers judicieux, de sélection-ner soigneusement les partenaires, denégocier des contrats solides, et de veillerà leur exécution rigoureuse.

C’est plus facile à dire qu’à fairedans l’état où se trouvent nos institu-tions.

Vous avez raison. Mais rien n’interdit derêver, n’est-ce pas ?

Vous avez raison. Continuons àrêver. Vous venez de citer de manièreintuitive et à titre d’exemple quelquespistes, mais l’Algérie importe de tout.Ce n’est pas évident de sélectionner lespriorités.

Bien sûr que cela requiert un travailtechnique précis et méticuleux. L’obstacleà lever pour ce travail est celui du déclic dela volonté politique de l’initier. Sinon, pourle ciblage des segments prioritaires, il suf-fit de mettre en place une approche crité-riologique toute simple. Je peux vous citerune batterie de sept principaux critèrespour la sélection des produits prioritaires :(I) le poids financier en termes de coût endevises à l’importation, (II) la dynamiquede la demande interne, (III) la prospectivedes prix sur les marchés internationaux,(IV) le degré d’incompressibilité des appro-visionnements nationaux en cas de difficul-tés financières du pays, (V) le degré dedisponibilité locale immédiate des res-sources rares requises et leurs coûts, (VI)l’impact sur l’environnement et les équi-libres écologiques, (VII) les effets induitsen termes de développement des avan-tages compétitifs, tels que l’économie de laconnaissance.

Il suffit par exemple qu’un segmentréponde pleinement à au moins cinq deces sept critères pour qu’il soit digne d’êtreinscrit sur la liste des segments prioritaires.Comme vous le voyez, en partant despérils qui nous menacent et en s’appuyantsur quelques critères simples, l’esquissed’une stratégie industrielle par substitutionà l’importation devient un jeu d’enfant.Essayons de nous inspirer des paysd’Asie. Chez eux le terme «crise» n’a pasla connotation qu’on lui connaît ici, celled’une situation porteuse seulement demenaces et de contraintes qui a pour effetde nous affaiblir. C’est aussi une ouverturesur des opportunités nouvelles et inespé-rées (le yin et le yang). Chez nous, oncontinue pourtant à se noyer dans un verred’eau, en fantasmant sur une stratégieindustrielle majestueuse dans l’esprit desannées 1970. La stratégie industrielle del’Algérie des années 2010 sera émergenteou ne sera pas !!!

Mis à part le prisme culturel qui nousbloque sur le yin et nous empêche deconsidérer le yang, comment expliquez-vous que l’approche par la stratégieémergente continue d’être ignorée,après que l’exploration d’une stratégiedélibérée ait échoué ?

Les stratégies délibérées et les straté-gies émergentes n’ont pas les mêmes ini-tiateurs. Les premières ne peuvent être ini-tiées que par la technocratie ou à défautpar la bureaucratie, de jure. Par contre, lessecondes peuvent être aussi incubées etlancées de facto par la communauté desaffaires. Alors que l’échec dans la quêted’une stratégie délibérée n’est imputablequ’au gouvernement, la responsabilitéd’un échec ou d’un renoncement dans laquête d’une stratégie émergente est parta-gée entre le gouvernement et la commu-nauté des affaires.

Il faut admettre que personne n’estspontanément intéressé par l’existenced’une stratégie industrielle au point d’enfaire une fixation ! Tant qu’on peut vivresans, faisons-le ! Pour qu’un pays puissese doter d’une stratégie industrielle dignede ce nom, il faut que des conditions soientréunies, dont trois me semblent détermi-nantes aujourd’hui en Algérie : un gouver-nement attaché à l’intérêt général à longterme de la nation, une communauté desaffaires moderne, visionnaire et organisée,et enfin un dialogue public-privé institution-nalisé et axé sur les problématiques éco-nomiques et sociales fondamentales dupays.

Autant dire que la stratégie indus-trielle n’est pas pour demain en Algérie.N’y a-t-il pas un moyen de commencer àavancer dans ce sens, sans attendreque les conditions idéales soientréunies ?

Nous avons parlé des marges demanœuvre qui, fort heureusement, exis-tent. Là, vous venez de soulever la ques-tion des capacités de manœuvre. Allons-nous pouvoir mettre à profit les marges demanœuvre offertes, ou sommes-nouscondamnés à rester les bras croisés face àun potentiel voué à la décomposition ?

Libérer les capacités de manœuvre,c’est instaurer entre l’Etat et les entre-prises des projets communs gagnant-gagnant, fondés sur les règles du donnant-donnant, des règles qui soient claires,transparentes et explicites, chacun restantdans le rôle qui est le sien. Ni plus nimoins. Ce tournant ne peut pas être opérésans une initiative forte et persuasive quipeut venir indifféremment du gouverne-ment ou de la communauté des affaires.

Pouvez-vous être plus concret sur cepoint précis ?

Puisqu’il s’agit de valoriser un gisementqui est ici celui de la substitution à l’impor-tation, on pourrait penser à une formuleproche de celle utilisée dans les contratsd’association dans le secteur des hydro-carbures. Je m’explique : un, le gouverne-ment élabore un programme national desubstitution à l’importation dans lequelsont répertoriées des esquisses de projetstrès concrets et bien délimités. Deux, illance des appels publics à manifestationd’intérêt nationaux et internationaux,accompagnés de cahiers des chargesdans lesquels il incite les entreprises inté-ressées, nationales et étrangères à seconstituer en consortium pour soumission-ner en vue d’un contrat de performance.Trois, la performance consiste ici à aug-menter la part de la production nationalepour un produit ou une gamme de produitsimportés, avec pour effet de réduire ou sta-biliser les importations, ou encore de décé-lérer leur croissance. Quatre, le même pro-jet peut être pris par deux consortiums,voire plus. Cinq, les deux parties contrac-tantes, le consortium et une agence gou-vernementale spécialisée, agissantcomme maître d’œuvre, seraient liées pardes droits et obligations qui procureraientun bénéfice mutuel aux entreprises duconsortium et à l’Etat.

De quels genres seraient ces droitset ces obligations ?

Le consortium assumerait des obliga-tions de moyens mais aussi des obliga-tions de résultats. En contrepartie, ilobtiendrait des avantages et facilités spé-cifiques, ainsi qu’une rémunérationvariable calculée sur un pourcentage desdevises économisées par le pays, par rap-port au cas de figure où l’intervention duconsortium n’aurait pas eu lieu. Parailleurs, le gouvernement en retirerait toutce que la nation attend de lui : une préser-vation des réserves de change nationaleset des réserves d’hydrocarbures pour lesgénérations futures, une densification —modernisation du secteur de la PME, unedynamisation du partenariat et de la sous-traitance nationale et internationale, unrenforcement de l’intégration économiquenationale, des créations d’emplois produc-tifs, une régénération de l’entreprenariat ;en un mot, la relance d’une croissance debonne qualité.

Un dernier mot ?Oui, j’aimerais ajouter un point. Il existe

en Algérie beaucoup de dispositifs pré-cieux et coûteux, comme les avantages etfacilités ANDI, la politique des IDE, le pro-gramme de mise à niveau des PME, lesnombreux dispositifs de soutien agricole,les programmes de recherche scientifique,etc. Mais ils fonctionnent d’un certain pointde vue pour eux-mêmes, un peu à l’aveu-glette et en tout cas de manière cloisonnéeet dispersée, ce qui rend leur efficacitédouteuse. Ils gagneraient à s’inscrire dansune démarche stratégique nationale quileur donnerait une finalité et un sens. Unprogramme national de promotion de lasubstitution à l’importation peut jouer cerôle. Il n’est pas non plus à exclure que lamise en œuvre d’un tel programme contri-bue à aménager des tremplins pour lesexportations hors hydrocarbures. A. B.

À HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES - ALGER :

une mesure monstrueuse»

Entretien

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 1er février 2012 - PAGE 6

LE CONGRÈS DE SON NOUVEAU FRONT DU CHANGEMENT AUTORISÉ

Menasra commence son activité par tirer sur Belkhadem

Lyas Hallas - Alger (Le Soir) -La nouvelle formation tiendra soncongrès constitutif les 18 et 19février prochains à la Coupole, aucomplexe sportif Mohamed-Boudiaf, à Alger. Deux millecongressistes y prendront part.

Hier, lors d’une conférence depresse tenue au lendemain de l’au-torisation par le ministère del’Intérieur de tenir le congrèsconstitutif de son FC, AbdelmadjidMenasra, porte-parole de la com-mission en charge de la prépara-tion du congrès, qui a disserté lon-guement sur cette histoired’appellation, qualifiant l’action deBelkhadem de «mépris à l’égarddes électeurs», a sauté sur l’occa-sion pour évoquer le bilan des 50ans de règne du FLN.

«Si les électeurs ne savent pasfaire la différence entre Jabhat tah-rir el watani (Front de libérationnationale) et Jabhat taghyir elwatani (Front du changementnational), est la preuve que le FLNa «abruti» le peuple pendant sonrègne et que ceux qui votent pourle FLN se comptent plutôt parmi lesillettrés», ironise-t-il.

Le Front du changement natio-nal a été, en effet, contraint par le

ministère de l’Intérieur de changerd’appellation et ses fondateursn’ont été autorisés à tenir leurcongrès qu’après avoir rebaptiséleur formation : Front du change-ment. Mais pas seulement, puisqueMenasra a dû remplacer quatre deses cofondateurs, qui ne remplis-saient pas les conditions du minis-tère de l’Intérieur. «Le hic est queces membres sont des députés etd’anciens députés», assène-t-il,s'abstenant de donner des noms.Bref, avant que Menasra ne prennela parole, le président de la com-mission en charge de la prépara-tion du parti, M. Ahmed Dane, asitué cette nouvelle formation et arevendiqué l’appartenance au cou-rant «islamo-nationaliste» : «Nousavons choisi la date du 18 févriercorrespondant à Youm Echahid

(Journée du martyr, ndlr) pour sasymbolique. Nous sommes un partiislamique national et démocratique.Le vocable chahid a justement uneconnotation islamique. Nous nousinspirons des principes de la révo-lution de Novembre pour lesquelssont morts 1,5 million de chouha-da, principes consacrant la démo-cratie et la liberté.»

Les conférenciers ont ainsientamé la conférence en rendanthommage à l’ancien SG du FLNAbdelhamid Mehri enterré hier, etqui fut, souligne-t-on, «un symboledu djihad des Algériens pour laliberté». Taghyir (le changement),par ailleurs, veut dire, selon M.Menasra, «finir avec la légitimitéhistorique» et redonner la paroleau peuple. L’autre réplique de l’an-cien ministre a visé les dirigeantsde son parti d’origine, le MSP. «Aceux qui disent que nous sommesune minorité de 3%, nous leurdisons que ce sont 20 députés quisont membres fondateurs de lanouvelle formation. En tout, prèsde 20 000 militants MSP ont consti-

tué le noyau du nouveau parti etd’autres militants nous ont ralliés etje cite à titre d’exemple lesmembres d’une kasma du FLN àSkikda», dit-il sans préciser quellekasma ni sa consistance. Descongrès locaux se tiendront d’ici le

18 février au niveau des wilayaspour préparer le congrès constitutif,et d’autres consacrés aux femmes,aux jeunes et aux étudiants se tien-dront en cette fin de semaine àZéralda.

L. H.

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Abdelmadjid Menasra, porte-parole du FC.

Selon Abdelmalek Sellal,ministre des Ressources en eauqui était hier en visite de travail deConstantine, «les ressources eneau de la wilaya de Constantineseront confortées davantage parl’apport de deux nouvelles struc-tures». A ce titre, a-t-il annoncé,«le projet du mini-barrage deOued Hmimim (commune d’ElKhroub) abandonné pour diversesraisons, sera relancé. Aprèsconstat, j’ai décidé de relancer leprojet du mini-barrage de Oued

Hmimim dont la capacité de stoc-kage avoisinera les 10 millions demètres cubes. Aussi, des étudesseront lancées incessammentdans ce sens».

Le deuxième projet concerne lebarrage de Hammam Grouze, quialimentait par le passé la ville etqui sera raccordé directement aubarrage de Beni Haroun. «Unefois le problème des déperditionsd’eau que connaissait le barragede Hammam Grouze définitive-ment réglé, il sera raccordé au

barrage de Beni Haroun.» Celaétant, le taux de remplissage dubarrage de Beni Haroun est esti-mé 90% ce qui suppose que «lesressources en eau sont largementdisponibles et la région sera entiè-rement sécurisée», a estimé leministre.

Sur un autre chapitre, leministre des Ressources en eaus’est enquis de l’état d’avance-ment d’une douzaine de projets enAEP et assainissement retenuspar le gouvernement au profit dela nouvelle ville Ali Mendjeli dansle cadre de la mise à niveau decette localité appelée à accueillir,d’ici 2014, près de 400 000 habi-tants. «Un programme d’urgencevisant le traitement des problèmesde la nouvelle ville a été décidépar le gouvernement», a soulignéle ministre. Le programme consis-

te en la réalisation de deux réser-voirs d’une capacité de 50 000 m3

et d’une station d’épuration deseaux usées en sus de la rénova-tion des conduites.

En bref, le programme dedéveloppement dont a bénéficiéConstantine en matière d’AEP,assainissement et autres retenuscolinaires sera financé à hauteurde 16 milliards de dinars. Aussi,les capacités de stockage de lawilaya, estimées à 80 000 m3,

seront triplées à l’horizon 2014, aencore annoncé le ministre.

S’agissant de la gestion délé-guée de l’eau confiée à des socié-tés étrangères et dont certainesont failli à leur mission, le ministres’est dit satisfait par l’expérience,même si des problèmes subsis-tent encore.

Farid Benzaïd

TIZI-OUZOU

Manifestation des corps communs de la Fonction publique

Ils n’étaient pas aussi nombreuxqu’ils le souhaitaient, comme leregrettait un fonctionnaire au CHU-Nedir, mais ils étaient tout de mêmeplus de deux milliers à se mobiliserpour répondre à l’appel de l’intersyn-dicale UGTA de la Fonction publiquepour battre le pavé à travers les prin-cipales artères de Tizi-Ouzou.

Longue de quelques kilomètres, entre lesiège de l’Union de wilaya UGTA et la citéadministrative, la marche s’est déroulée dansune ambiance bon enfant, suscitant même lasolidarité des citoyens à travers des mots d’en-

couragement aux manifestants. Ils sont, donc,venus de plusieurs secteurs d’activités pourdénoncer le fait que «les revalorisations et clas-sifications ayant touché la Fonction publiqueont finalement donné lieu à l’exclusion descorps communs. Une exclusion qui s’exprimepar un relèvement insignifiant des salaires, unrégime indemnitaire inconséquent ainsi que lapromulgation d’un statut ségrégationniste», est-il expliqué dans l’appel à la marche signé del’interprofessionnelle de la Fonction publique. Al’issue de leur manifestation, des représentantsdes travailleurs ont été reçus par des collabora-teurs du wali auxquels une copie de leursrevendications a été remise. L’intégration descorps communs dans leurs secteurs respectifs,

la confirmation aux postes des contractuels etvacataires, l’augmentation substantielle dessalaires des mêmes corps communs, et l’ali-gnement du régime indemnitaire dont bénéfi-cient ces derniers à celui des corps spécifiques,sont autant de revendications que les manifes-tants ont réitérées à l’attention des collabora-teurs du wali. Selon un cadre de l’UGTA, lamanifestation d’hier ne sera pas la dernière dugenre. Il faut s’attendre à ce que les toutes pro-chaines semaines verront d’autres mouve-ments de protestation de divers secteurs tant lemarasme socioéconomique a atteint ces der-niers temps des proportions alarmantes, pourreprendre le même syndicaliste.

A. M.

VISITE DE ABDELMALEK SELLAL, MINISTRE DES RESSOURCESEN EAU, À CONSTANTINE

Un programme d’urgence pour la nouvelle ville Ali Mendjeli

«Abdelaziz Belkhadem a tout fait et a même adresséune correspondance au ministère de l’Intérieur pour quenous changions d’appellation, qui, prétexte-t-il, prête àconfusion avec celle du vieux parti», a déclaréAbdelmadjid Menasra, dissident du MSP et fondateur dudésormais Front du changement (FC).

IL CHOISIT LADATE DU 18

FÉVRIER POURLA TENUE DE SON

CONGRÈS

Boudina lance le Mouvement des citoyens

libresLe Mouvement des citoyens

libres (MCL) vient grossir les rangsdes «nouveaux partis». Il tiendrason congrès le 18 février prochain.Son président fondateur, MostefaBoudina, parle d’une date anniver-saire puisqu’elle coïncide avec lacélébration de la Journée du chahid.Ancien condamné à mort et prési-dent de l’association des condam-nés à mort, Boudina évoque un partiqu’il veut «populaire» et avec unprojet de société basé sur la liberté,la justice et la dignité. Se définissantcomme «un parti du peuple», ilexplique que la demande d’agré-ment de son parti date de 1998. Lesstructures dormantes du parti ontété réactivées à la faveur du vote dela nouvelle loi sur les partis. Sa for-mation politique, dit-il, est ouverte àtous ceux qui croient en les prin-cipes qui sont à l’origine de sa créa-tion. Beaucoup d’enfants d’ancienscondamnés à mort ont déjà rejoint leparti, essentiellement des jeunes quicroient au changement.

Un changement qui, dit-il, neviendra qu’avec le retour de l’espoir.Boudina mise sur la jeunesse car,dit-il, l’heure est à la transmission duflambeau.

N. I.

La ville de Constantine et sa proche région, dont lesbesoins en eau sont couverts par le barrage de BeniHaroun, seront confortées à l’horizon 2014 par l’apportde deux nouvelles structures de stockage. La wilaya deConstantine sera entièrement sécurisée en matière deressources en eau et la qualité du service dispensé amé-liorée davantage.

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Kamel Amarni - Alger(Le Soir) - Y ont assisté deuxanciens présidents de laRépublique. Chadli Bendjedid,bien sûr, était le plus remarqué.Visiblement ému par la perted’un ancien très proche collabo-rateur mais aussi un gendre,l’ancien président était parmi lespremiers arrivés au cimetière.

Refusant de se mêler à lafoule, Chadli était resté longue-ment en compagnie de l’ancienchef du gouvernement, MouloudHamrouche, et Saïd Bouteflika,le frère conseiller de l’actuellocataire d’El Mouradia. Pas trèsloin de là, une autre personnali-té nationale d’envergure et quiavait partagé avec tout ce beaumonde de décisives séquencesde l’histoire de l’Algérie indépen-dante : le général KhaledNezzar. Mais l’ancien ministrede la Défense nationale préfé-rait, lui, discuter avec d’autrespersonnes. Essentiellementd’anciens moudjahidine. En toutcas, pas une seule fois il n’a euà se mêler au «trio» précité.Lors de ces funérailles, on sen-tait, en effet, à travers cetteimage, que la fracture provo-quée par l’arrêt du processus

électoral est toujours là. Autrepersonnalité à s’isoler, l’ancienprésident du HCE, Ali Kafi, quine tenait pas particulièrement às’exposer au point où sa présen-ce n’a été remarquée que parquelques «privilégiés». Del’autre côté, une autre scènemérite d’être citée. L’ancien chefdu gouvernement et anciensecrétaire général du FLN, AliBenflis, ainsi que l’ancien prési-dent de l’APN, Karim Younès,nettement à l’écart comme àleur habitude en ce genre d’oc-casions, ravissaient bien lavedette, en termes de sollicita-tions, aux actuels officiels. Etcomme ils étaient nombreux ! Ily avait le président du Sénat,Abdelkader Bensalah, sonhomologue de l’APN, AbdelazizZiari, le président du Conseilconstitutionnel, BoualemBessaïeh, le SG de la présiden-ce, Mohamed Hebba, leconseiller de Bouteflika,Mohamed Ali Boughazi, lepatron du FLN, AbdelazizBelkhadem, quasiment l’en-semble des membres du gou-vernement Ouyahia.

Plus discrets, on y croisaitaussi d’actuels ou d’ex-hauts

cadres de l’armée, à l’image dugénéral Hocine Benmaalem,ancien chef de cabinet du prési-dent Chadli. Tous les ténors del’ex-parti unique étaient égale-ment là, y compris BoualemBenhamouda qui avait succédéà Mehri à la tête du FLN à lasuite du fameux coup d’Etatscientifique de 1996. On dénom-brait également d’anciens chefs

de gouvernement ou de person-nalités de premier plan commeRéda Malek, de très nombreuxchefs de partis, de responsablesdes organisations de masse oudu mouvement associatif, ainsique d’innombrables citoyensanonymes. Mais pas, ou alors sipeu de «barbus» ! Il était frap-pant en effet de constater qu’au-cun dirigeant de l’ex-FIS n’a été

aperçu aux funérailles de celuiqui, avec Hocine Aït Ahmed,également absent bien sûr, étaitleur allié politique durant de trèslongues années.

Il faut dire que le défunt avaitsignificativement recadré sondiscours s’agissant de la ques-tion de l’ex-FIS durant ces der-nières années.

K. A.

Le Front de libérationnationale (FLN) n’auraitdonc jamais crédité deconfiance ArcelorMittal,l’actionnaire majoritaire ducomplexe sidérurgique ElHadjar. Preuve en est queAbderrahmane Belayat,membre du bureau poli-tique du parti, recomman-dait, à chaque fois qu’il setrouvait à Annaba, au mou-hafedh du parti de surveillerle géant de l’acier. «Chaquefois que je me rendis àAnnaba, je demandais aumouhafedh de surveillerArcelorMittal, en lui disantqu’un jour il nous jouera untour», a révélé, hier,Abderrahmane Belayat.

Sofiane Aït Iflis - Alger (LeSoir) - Outre cette révélation,lâchée en guise d’anecdote,Abderrahmane Belayat, invitédu Centre d’études straté-giques du journal Echaâb pourévoquer la problématique desjeunes et de la femme à l’aunedes réformes politiques pro-mises par le chef de l’Etat, n’apas donné du grain à moudreau moulin politique national.

En matière de langue debois, il faut dire que Belayat aété à bonne école. S’il a notéque les jeunes sont gagnés parun désespoir manifeste, ce quin’est pas faux, l’homme, qui aeu à exercer de nombreusescharges institutionnelles touten restant l’archétype du mili-tant du FLN, a refusé cepen-dant d’en sérier les causes. Du

moins, il a évacué d’un reversde propos la responsabilité despouvoirs successifs ainsi quecelle du parti qui en a constituéle socle.

«Les déboires de la jeunes-se ne sont pas forcément dufait des gouvernants», a-t-ilasséné, convoquant, pour lesbesoins de son argument, leconcept enseigné en cours desociologie de ce que «le faitsocial est opaque».

Il n’y a pas meilleure formu-le pour s’éviter d’indexer parqui les malheurs de la jeunessesont arrivés.

La démarche de Belayat, quis’est voulu de définir des solu-tions au problème sans toute-fois s’arrêter sur les causes quil’ont produit, sonne fausse. Ilfaut avoir fait ses classes auFLN pour réussir la «prouesse»de comparer entre deux situa-tions, celle où la jeunesse était

animée de la flamme révolu-tionnaire et engagée, après l’in-dépendance, dans l’édificationdu pays et celle présente où lesjeunes désespèrent de tout,sans se risquer à poser laquestion autour du pourquoi dece désengagement.

Le parti unique ? PourBelayat, «le parti unique adonné des résultats et le plura-lisme politique a plongé le paysdans la tragédie durant 20ans». Il y a dans cette affirma-tion une bonne dose de nostal-gie du parti unique. Et le codede la famille, qui a fait de lafemme une mineure à vie et,qui, donc, l’a étranglée dansson émancipation politique.

«Le code de la famille estune fierté et un honneur pournous», a clamé Belayat, qui neconsent aucun mea-culpa poli-tique.

S. A. I.

Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 1er février 2012 - PAGE7

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FUNÉRAILLES DE ABDELHAMID MEHRI

Un hommage unanimeAbdelhamid Mehri a été inhumé, hier mardi après-midi,

au cimetière de Sidi Yahia, à Hydra, sur les hauteursd’Alger. L’ancien secrétaire général du FLN a eu droit à desfunérailles nationales, en présence d’une foule immenseet de pratiquement tous les hauts cadres de l’Etat, ancienset nouveaux.

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Abderrahmane Belayat.

FORUM ECHAÂB

Belayat, ArcelorMittalet le mouhafedh de AnnabaILS SONT PASSÉS D’UN CORPS À PART

ENTIÈRE À UNE FILIÈRELes enseignants paramédicaux

exigent un statut particulierEn grève cyclique depuis ce dimanche, les professeurs de l’ensei-

gnement paramédical dénoncent la décision «unilatérale» de leurmise sous double tutelle, réduisant le corps de l’enseignement para-médical à une simple filière.

Le Syndicat national des professeurs de l’enseignement paramé-dical (SNPEPM) a, pour la première fois depuis sa création, il y a quin-ze ans, opté pour la voie du débrayage.

Ainsi, après deux mois de négociations infructueuses avec lesecrétaire général du ministère de la Santé et la commission ministé-rielle chargée des négociations avec les partenaires sociaux, leSNPEPM, a entamé, ce dimanche, une grève cyclique de trois jours,reconduite chaque semaine.

Interrogé hier au niveau de l’école paramédicale de Hussein-Dey(Alger), le porte-parole et membre de la commission nationale duSNPEPM, Khaled Kebal, dira à ce propos : «En septembre 2011, il aété décidé, sans que l’on soit associés, de nous mettre sous doubletutelle, à savoir celle du ministère de la Santé et du ministère del’Enseignement supérieur, après que l’on relevait du seul départementde Djamel Ould Abbès. Ce qui nous a été défavorable : nous sommespassés d’un corps à part entière à une simple filière».

Mais cette décision que Khaled Kebal qualifie d’ «unilatérale» nesemble pas préoccuper les professeurs de l’enseignement paramédi-cal autant que la question du statut particulier et du régime indemni-taire. «Nous sommes prêts à rester sous double tutelle, mais à condi-tion que l’on bénéficie d’un statut particulier au même titre que lesautres corps», ajoutera-t-il.

En effet, dans la plateforme de revendications jointe au préavis degrève adressé par le SNPEPM au ministre de la Santé, il est exigéde «définir et situer clairement la position des professeurs de l’ensei-gnement paramédical, dans le cadre des mutations institutionnellesactuelles, notamment celle de la mise du corps sous double tutelle».Il est également souligné que «le régime indemnitaire doit être calcu-lé sur le salaire principal à l’instar des autres filières paramédicales etdes différents corps de l’enseignement relevant de la Fonctionpublique». Enfin, Khaled Kebal fera savoir que la grève sera mainte-nue jusqu’à satisfaction de leurs doléances. «Même lors des négo-ciations avec la tutelle, notre grève sera maintenue. Seule une déci-sion favorable et par écrit prenant en charge nos revendications per-mettra le gel du débrayage», a-t-il conclu.

Mehdi Mehenni

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DÉCLARATION DU PLD

Un front de patriotes et de démocrates pour faire barrageà l’échéance macabre de mai 2012

Depuis une année, la situation au Moyen-Orient et en Afrique du Nord s’est considéra-blement dégradée au plan politique et asérieusement plombé les espoirs de liberté etd’ouverture des peuples à la modernité.

Ainsi, en Tunisie, le parti Ennahda rempor-te les élections constituantes du 23 octobre2011 et obtient 90 des 217 sièges del'Assemblée avec plus de 40% des suffrages.

Au Maroc, avec plus d’un siège sur quatre,les islamistes du Parti pour la justice et ledéveloppement sont les vainqueurs des légis-latives du 25 novembre 2011 et depuis, pour lapremière fois de son histoire, le gouvernementmarocain a un Premier ministre islamiste.

Les élections législatives en Égypte, quantà elles, ont été un véritable raz-de-maréepuisque à eux seuls les islamistes détiennentprès de… 70 % des sièges du Parlement !

Les islamistes, forts de soutiens politiquesdécisifs et de moyens financiers sans précé-dent, sont sortis du bois et confisqué « démo-cratiquement» la majorité des suffrages là oùdes «élections» se sont tenues.

1- Ne pas capituler face aux ennemis dela démocratie !

En Algérie, si la mouvance islamiste n’apas encore en main toutes les clefs du pouvoir,le tsunami islamiste risque d’emporter le payspar la brèche électorale si le pouvoir s’obstineà maintenir les échéances des élections légis-latives de mai prochain. Celui-ci sait pourtantqu’une telle aventure électoraliste a coûté desdizaines de milliers de victimes et ruiné l’infra-structure économique du pays. Seuls le coupd’arrêt à un processus électoral suicidairevingt ans plus tôt et les immenses sacrificesdes forces patriotiques et démocratiques ontpermis à l’Algérie de ne pas abdiquer face àl’islamisme armé.

Aujourd’hui, les apprentis sorciers du pou-voir font fi de l’Histoire et serinent un discoursrassurant. Il semblerait même qu’ils songent àrecycler de vieux chevaux de retour sant’egi-diots pour réactualiser le contrat de la trahisondu 13 janvier 1995 conclu entre le FLN, le FISet le FFS. Ils jouent sur le mensonge pour sefaire passer aux yeux du peuple pour leschampions et les précurseurs du changementet agitent l’épouvantail de la peur pour appa-raître comme les sauveurs de la République.Tout indique qu’ils sont déjà en campagnepour rameuter le maximum de voix sur leurscandidats.

Les premières passes d’arme sur la scènepolitique montrent à l’envi que la classe poli-tique aussi ne tire pas les leçons du passé etsemble s’acheminer sans état d’âme vers lesurnes, à l’instar du FFS, de l’UDR, des Rahabiet consorts.

Pourtant, les élections en Algérie ont tou-jours été un simulacre. Elles n’ont en fait serviau pouvoir en place qu’à maquiller une dictatu-re pour conforter une image «démocratique» àl’extérieur et se donner d’autre part toute lagarantie de manœuvre à l’intérieur pour yimposer ses choix.

Mais pourra-t-il faire face au rouleau com-presseur islamiste auquel la dynamique dusuccès électoral assure une marche triompha-le inexorable ? Autrement dit, pourra-t-il mani-puler les chiffres à sa guise comme dans lesscrutins précédents ? L’escroquerie des voixet le bourrage des urnes, pourront-ils se fairedans les mêmes proportions pour assurer lerapport de force dont a besoin le système pourperdurer ?

2- Les élections de mai : un engrenagesuicidaire !

Des voix désespérées s’élèvent de l’inté-rieur même du pouvoir pour fustiger l’absten-tion qui se profile, qui risque de réduire consi-dérablement le tripatouillage des voix et dechambarder les quotas préétablis.

Au plan politique, la «majorité» présiden-tielle a l’air de se fissurer. Après avoir tiré pro-fit de tous les dividendes du pouvoir, les isla-mistes se démarquent de plus en plus decelui-ci dans la perspective de constituer à euxseuls les majorités de demain et, fait inédit,l’Algérie est désormais dans les mâchoiresislamistes de l’étau maghrébin.

Le nouveau contexte régional pousse à l’in-quiétude et rejaillit sur la sécurité intérieure dupays. Les frontières sont plus poreuses au tra-fic des armes, à l’infiltration terroriste et l’Aqmia fait du Sahel une base arrière terroristeredoutable. La mobilité et les capacités de nui-sance du terrorisme islamiste sont telles queses commandos agissent sans embarras auxquatre coins du territoire et sont à même demener des opérations spectaculaires : dans larégion de Tindouf, trois étrangers sont enlevésdans un camp de réfugiés sahraouis tandisqu’à la frontière libyenne, le wali d’Illizi en per-sonne est kidnappé dans une zone ultra-sécu-risée. Ce dernier est libéré 24 heures plus tardsans que l’on sache à quel prix a été obtenue

sa libération. Par contre, des centaines decitoyens ont été kidnappés au cours de l’an-née 2011 sans que le pouvoir ait investi lemoindre effort dans leur libération.

Mais ce qui est nouveau sur la scène poli-tique, c’est le zèle que manifeste l’Occident,notamment les États-Unis et la France, sesalliés historiques : la Turquie, l’Arabie saouditeet, dans le lot, un nouveau mercenaire particu-lièrement actif et agressif, le Qatar, dans latentation de soumettre tous les pays arabesaux fourches caudines de l’islamisme «modé-ré». Mieux encore, l’organisme français d’as-surance (Coface) s’est converti à l’expertisepolitique et parie carrément sur la victoire duFLN aux futures «élections» législatives. D’oùtient-il cette indiscrétion ? En tout cas, d’au-cuns s’interrogent sur ce qui a bien pu le pous-ser à gonfler la note sécuritaire de la bonneélève et ce, en flagrante contradiction avecl’état réel du pays, qu’est devenue à ses yeuxl’Algérie.

Dans une situation politique aussi délétèreet dangereuse, faudrait-il que les démocratess’engagent dans un processus qui risque d’as-sombrir durablement l’horizon démocratiquedu pays ? A-t-on le droit de se hasarder dansun engrenage suicidaire et jouer le va-tout dupays à la roulette russe ?

Le combat solitaire et le black-out desannées 90 ont ébranlé le pays mais ne l’ontpas mis à genoux. L’Algérie a fait sa traverséedu désert en subissant une des étapes les pluscruciales de son existence sans faillir à l’objec-tif principal : tenir en échec l’islamisme armé.Cette victoire lui a été confisquée par ceux-làmêmes qui l’ont traînée dans cette souillureinfâme que sont la «Réconciliation nationale»et la «Concorde civile» et qui, aujourd’hui, fontallégeance aux nouveaux maîtres de l’heure :les émirs du Qatar et de la Tunisie, après avoirlargement ouvert l’échiquier politique algérienà l’islamisme.

3- Résister, c’est construire un frontrépublicain et démocratique

Les réformes proposées par le pouvoir arti-culent clairement une tactique politique ausouci de préserver le compromis islamo-conservateur. Elles s’inscrivent dans le refusd’une sécularisation du pays et illustrent, endernier ressort, le caractère profondémentanti-démocratique d’une démarche qui nie lesvaleurs de liberté et d’égalité.

Saignée par les vampires de l’islamismepolitique et une maffia vautrée dans la corrup-tion et l’incurie, l’Algérie n’en peut plus de voirs’éloigner les échéances du redressement etn’aspire qu’à la paix et à la construction del’Etat de droit.

La démocratie n’est ni une partie de poker,ni un saut dans l’inconnu mais elle s’arc-boutesur un socle de valeurs universelles que lesislamo-conservateurs n’ont pas en odeur desainteté. A partir de quel seuil du pire va-t-oncommencer à réfléchir à l’avenir du pays etcesser enfin de jouer avec le feu d’électionsbiaisées ?

La démocratie ne se construit pas avec sesfossoyeurs. C’est pourquoi, briser le cerclevicieux dans lequel on veut enfermer lesAlgériens devient un impératif car le systèmen’est pas une fatalité.

Au plus fort du terrorisme, dans un sursautsalutaire d’union sacrée, les Algériennes etAlgériens ont su passer sous silence toute leurmal-vie et puiser dans leurs dernières res-sources de résistance pour permettre à lapuissance publique de casser la déferlanteislamiste. Aujourd’hui, l’urgence est de scellerl’union la plus forte pour faire barrage àl’échéance macabre de mai 2012.Respectueux des fondements de l’Etat dedroit, nous ne sommes pas contre le principedes élections mais nous ne signerons pas unchèque en blanc à ceux qui les ont profiléespour se reproduire ad vitam aeternam et àceux qui s’en servent comme ruse pour tuerdans l’œuf le projet démocratique.

L’heure est au combat dont l’épicentre estle projet de société moderne par lequel lesindividus, quels que soient leur sexe et leur ori-gine sociale, sont des citoyens libres et égaux.C’est pourquoi s’impose la nécessité deconstituer un très large front de forces patrio-tiques acquises à l’idéal de la modernité et dela démocratie pour s’opposer aux «élections»de mai 2012 et travailler avec l’ensemble desforces vives du pays : les travailleur(se)s, lescitoyen(ne)s, les jeunes, les cadres du pays,les artistes, les intellectuel(le)s, à la mise enœuvre d’une transition républicaine. De cepoint de vue, la plate-forme de la Coordinationnationale pour le changement et la démocratie(CNCD) peut être une base de départ pourrelancer la dynamique de la convergence detoutes les forces démocratiques.

Le Bureau national du PLD

Le Soird’Algérie Mercredi 1er février 2012 - PAGE 8

Il a fait le tour du monde. Enfinpresque ! Et de ce bas monde, il afait le tour de la question. Ne lui res-tait que de réaliser un rêve. Un rêvede l’enfant qu’il était à 70 ans.Adepte de Picasso, il a fait sienne laphilosophie de l’artiste : «Il fautbeaucoup de temps pour devenirjeune.» Il investira alors, ses mil-liards… d’idées pour réaliser ce qu’ilappelle «le voyage de ma vie». Il tra-versa les frontières de la wilaya deConstantine jusqu’à Aïn M’lila,laquelle comme Baïkonour, allait luiservir de rampe de lancement, pour«son» voyage dans l’espace. Là-bas, il subira les tests d’usage et ilfut, lui, le roi de la petite reine, rete-nu à l’insu de son plein gré, commeil aimait en plaisanter. Les testsmédicaux effectués par d’éminentsspécialistes le plaçaient en poleposition pour cette énième aventurequ’il ne rechignait pas à effectuer.Koh Lanta à côté, c’était de la rigola-de ! Une seule chose l’intriguait, luiqui savait plus que quiconque quel’habit ne faisait pas le moine : lacombinaison de spationaute imma-culée, mais dont la forme ne permet-tait, selon lui, ni d’atterrir ni d’amerriret encore moins d’alunir. Peu grin-cheux, il fera contre mauvais goût,bon alibi, et se laisse enfiler «la

chose». Le lancement fut plusieursfois retardé pour cause de mauvaisemétéo et c’est donc mercredi dernierque le ciel fit grâce de sa clémenceet mit tous les voyants au vert pourautoriser le grand départ. Ledécompte établi avec une précisiond’horloge suisse, il sera au rendez-vous, comme jamais il ne l’avait étéauparavant. Le décollage se feradans les temps requis, créant l’admi-ration des techniciens devant tant decourage et de détermination.

En quittant l’atmosphère, sonregard s’attarda sur tant et tant desatellites qui gravitaient autour de laTerre. Il s’est même laissé prendre àcroire qu’il refaisait le chemin inver-se en passant par la célèbre ferraillede Guettar El Aïch à quelques enca-blures de sa maison. Il s’estd’ailleurs retrouvé à guetter Farèsson fils et sa moitié qu’il appelaitaffectueusement Guermia. Mais cen’était qu’une impression !

Arrivé là où le carburant lui per-mettait de finir son voyage, il vit unvillage comme ceux qu’on voit surles jeux vidéo. Un lieu presque vir-tuel, où «les autochtones» évo-luaient en apesanteur. Il fit un tourde reconnaissance, trouva sesrepères et tel John Wayne, fracassala porte à double battant du

«Paradise», bondé de monde. Etpour s’annoncer comme lui seul saitle faire, il déclamera : «Vousconnaissez la dernière ?» Devanttant de personnes et personnagesébahis, il répondra sans laisser detemps à quiconque de réagir : «C’estun dernier, et c’est moi !» De la foulehilare, il reconnaîtra le gloussementsaccadé de Salim Mosbah, auprèsduquel il s’attablera. Les présenta-tions furent très vite faites. Il y avaitKateb Yacine, Karl Marx et Stalinequi refaisaient le monde.Suspicieux, alerte et averti, il necomprenait pas comment Stalinepouvait parler de la révolutiond’Octobre alors qu’il était mort avant88 !

Comme d’ailleurs, quelquesannées plus tôt, il cherchait où étaitle piège quand il découvrit que lesÉtats-Unis faisaient partie de l’OTAN!!!

Salim Mosbah, quelque peu intri-gué par le «débarquement» de soncompagnon de route, osera la ques-tion fatidique : «On ne t’attendait pasde sitôt, pourquoi tu es là ?»

Notre spationaute lui répondrasans hésitation : «Nous sommes en2012 au cas où tu l’aurais oublié, etje suis en mission journalistiquepour faire des avant-papiers sur les

visites officielles annoncées de nosgouvernants et couvrir en mêmetemps une rencontre au sommet dela Ligue arabe. D’ailleurs, Kadhafiest déjà là, Ben Ali et Moubarak nevont pas tarder, Saleh et El Assadsont sur la liste d’attente et je ne teparle pas de la vedette de ce som-met.» Salim Mosbah glisse un mot àl’oreille de Kateb Yacine, et c’estainsi que derrière un écran de fuméedéboula Issiakhem en colère :«C’est pas ici que ça se passe, ilfaut aller en face et sans accrédita-tion. En face du «Paradise» il y avait«Le Céleste» ! Déformation profes-sionnelle ou sens du devoir aiguisé,il ne se fit pas prier pour déflorer l’enface. Grosse stupéfaction : Hitler, laTorah à la main, conversait avecBen Laden buvant des passages dela Bible «Une gaâda» trop sérieusepour notre spationaute qui lança uneboutade à la troisième occupante dela table. D’une tape dans le dos, ilapostropha Golda Meir «Alors çagaze !» et s’en alla dans un fou rire,qui le fit immédiatement rejoindre«Le Paradise» où le sens de l’hu-mour est plus coloré. D’ailleurs, il yfera une rencontre qui le laisseracoi. Eh, oui ! comme quoi il ne fautpas désespérer. Steve Jobs himselfl’initiera à internet et lui ouvrira un

compte Facebook sur Skynews, il sefera plein d’amis ; son père, samère, ses frères et sœurs, sesamis,… avec lesquels il a appris àtchater et réappris à communiquer. Ila récupéré le retard et appris à diretous les «je t’aime» qu’il avait omis,voire négligé de dire. D’ailleurs,depuis jeudi, au cimetière d’El-Khroub, Aziz Rahmani, cruciverbisteavéré et verbicruciste de talent, lais-sait deux définitions et des cases àremplir : la première, en onze lettres! «Pied-de-nez à la vie», la secondeen dix lettres «leurs larmes ne valentpas leur cuir».

Sur la grille, la lettre «C» derenaissance en verticale correspon-dait à «crocodiles» en horizontale.Tout cela pour dire que les reptiliensvivent à l’horizontale et que Azizvoyage à la verticale.

A mon ami, mon maître, celui quim’a fait découvrir et intégrer la pres-se, plus qu’un hommage, je dis sim-plement : dommage que tu partessitôt ! Connaissant ton humour, jesuis certain que dans le cimetière oùtu es, tes voisins doivent se dire quetu «tombes» bien ! Depuis jeudi, lamort n’est plus ce qu’elle était.

Place aux pleureuses !!!!Chaouki Mechakra,

journaliste

HOMMAGE

Aziz Rahmani, un Algérien dans l’espace

Actualité

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Le Soird’Algérie Actualité Mercredi 1er février 2012 - PAGE9

L’Office national de météo-rologie a annoncé, hier, unnouveau bulletin.

Selon ce dernier, la régionnord connaîtra à partir dedemain un ennuagement pro-gressif au cours de l'après-midi, voire en début de soirée.

Quelques pluies résulterontde l’arrivée d’une perturbationvenue de l’Ouest.

Celle-ci entraînera unenouvelle vague de froid, et ce,à partir de vendredi, le tempssera instable et de fréquentesaverses s’abattront sur lamajeure partie de la région, defortes pluies ainsi que de lagrêle sont attendues.

Ces précipitations serontbeaucoup plus prononcéesdans les régions du Centre etde l’Est.

L’Office national de météo-rologie annonce également

que des chutes de neigeseront observées à partir dedemain soir sur les régionss’élevant à plus de 800 m d’al-titude et à plus de 600 m dansla région est.

Les températures varierontentre 10° et 13° C au niveaudu littoral et entre 3 et 6° Cvers l’intérieur.

Quant aux vents, ils serontgénéralement faibles à modé-rés, mais des rafales sousorages perturberont le coursdu week-end, notamment surles régions du littoral.

Alors que pour les régionssud, Météo Algérie annonceun temps partiellement nua-geux et assez froid, notam-ment dans le nord du Sahara.

Les températures maxi-males varieront, quant à elles,de 10°C à 24°C. Malgré lesdifférents efforts de déneige-

ment, des villages, notam-ment dans les régions deKabylie et Sétif, restent toute-fois isolés. Plusieurs adminis-trations, telles que Sonelgazet Algérie Télécom tentent tant

bien que mal de faire face à lasituation. La Protection civile ainstallé des cellules de criseafin de limiter les accidents.Tous les moyens de déneige-ment ont été mobilisés dans

les communes concernées,des équipes d’intervention serelayent pour assurer la fluidi-té de la circulation et le bien-être des citoyens.

Darine Hassani

Phot

o:S

amir

Sid

MÉTÉO

Une nouvelle vague de froid dès vendredi

La facture d’importations des pro-duits alimentaires a dépassé les 9,75milliards de dollars en 2011.

Selon le Centre national de l’informa-tique et des statistiques (Cnis), relevantdes Douanes, cette facture qui «gonfle» lesimportations a augmenté de 61,03% parrapport à celle de 2010 (6,05 milliards dedollars).

Elle est alourdie par les achats crois-sants en céréales, sucres et laits notam-ment, favorisée par une politique de sub-ventions publiques aux produits de largeconsommation et une incapacité à déve-lopper une production agroalimentaire tota-lement autonome.

Certes, les viandes sont moins impor-tées, la facture baissant de 4,5% à 161 mil-lions de dollars.

Toutefois, les importations des autresproduits alimentaires ont fortement aug-menté, avec une croissance de plus de

102, 6% pour les achats de céréales,semoule et farine dont la facture passe de1,98 milliard de dollars à 4,03 milliards dedollars.

Les importations de sucres et sucreriesenregistrent également une hausse de71,2%, passant à 1,16 milliard de dollars,de même que celles des laits et produitslaitiers s’élèvent à 1,53 milliard de dollars(+35,5%), celles du café et thé à 331,2 mil-lions de dollars (+35,3%) et pour leslégumes secs à 390,9 millions de dollars(+30,6%).

Une facture automobile à2,11 milliards de dollars

A l’instar des produits alimentaires, lesbiens de consommation non alimentairesconnaissent une hausse à 7,27 milliards dedollars (en hausse de 24,6%).

Entre autres importations notables, leCnis cite celle des véhicules de tourisme

avec 44,89% passant ainsi de 1,45 milliardde dollars à 2,11 milliards de dollars, unchiffre en deçà des 4,8 milliards de dollarsévoqués précédemment. Mais aussi celledes médicaments qui augmente de 16,84%passant de 1,67 milliard de dollars à 1,95milliard de dollars.

Sans omettre la hausse des pneuma-tiques (+44,35%), des ouvrages en fer ouen acier (+32,71%), et accessoires de véhi-cules automobiles (28,06%). Comme lesDouanes notent la hausse de 7,03%, totali-sant 13,34 milliards de dollars, pour lesbiens destinés au fonctionnement de l’outilde production. Ainsi, l’on relève essentielle-ment la hausse de 16,3% des importationsdes huiles destinées à l'industrie alimentai-re, le montant passant de 597,3 millions dedollars à 694,6 millions de dollars.

Quant aux biens d'équipements, ils ontconnu une stabilisation autour de 16 mil-liards de dollars.

C. B./APS

LES IMPORTATIONS DE PRODUITS ALIMENTAIRES EN 2011

La facture dépasse les 9,75 milliards de dollars

Météo Algérie annonce une nouvelle vague de froid àpartir de vendredi. La Protection civile renforce ses cel-lules de crise.

De fortes pluies ainsi que de la grêle sont attendues.

Salima Akkouche - Alger(Le Soir) - A travers leur actionnationale de solidarité au profitdes malades cancéreux, organi-sée dans les villes deConstantine, Alger et Oran, lesmédecins résidents se mobilisentpour exiger des solutionsurgentes pour la prise en chargedes cancéreux. Ils étaient unecentaine de médecins à avoirrépondu, hier, à l’appel du Camra

pour tenir un sit-in de soutien auprofit des malades et dénoncerpubliquement leurs conditions deprise en charge.

«Nous voulons réaffirmernotre engagement envers nospatients et exprimer notre soutienà leur égard. Parce que noussommes quotidiennement à leurscôtés, en leur prodiguant dessoins, nous constatons leurdésarrois tous les jours, ce quinous ne laisse pas indifférents»,a déclaré une déléguée duCamra.

Les contestataires remettentégalement en cause les déclara-tions des «responsables au sujetde la disponibilité des médica-ments». «La pénurie de médica-

ments persiste dans nos ser-vices, et ce, malgré les déclara-tions des responsables», dénon-

cent-ils. Baptisée «action sangpour sang avec nos malades»,les résidents ont entamé leur

action avec des dons de sang.«Les patients ont des besoins desang des plus importants, c’estpourquoi nous avons choisi defaire don de notre sang.

Une action symbolique poursensibiliser les citoyens à donnerégalement de leur sang», a souli-gné une résidente.

Selon cette dernière, leCMPC, pourtant centre nationalde référence en matière de traite-ment du cancer, n’est même pasdoté d’un centre de transfusionsanguine. «C’est aberrant, leCMPC est alimenté à 50% par lecentre de transfusion sanguinede l’hôpital Mustapha», s’est-elleexclamée. Les médecins rési-dents ont déjà tenté en octobredernier d’attirer l’attention despouvoirs publics sur la situationdes malades à travers une actionsimilaire. Quatre mois après,c’est toujours le black-out.

S. A.

CONDITIONS DE PRISE EN CHARGE DES MALADES

Les médecins résidents dénoncentA l’appel du Collectif autonome des médecins résidents

algériens (Camra), le personnel médical a tenu, hier, unsit-in de solidarité au profit des cancéreux au niveau duCPMC au CHU Mustapha-Pacha, à Alger. Ils dénoncent lesconditions de prise en charge des malades cancéreux.

GUELMADébrayage destravailleurs de

Eter Algérie/Spaex-CéramiqueLe complexe Eter

Algérie/Spa de Guelma, ex-Céramique est paralysé par lebras de fer qui oppose le syn-dicat et la direction. La régula-rité dans le paiement dessalaires et les prestationssociales sont les revendica-tions défendues par le syndicat.Selon ce dernier, les salairesn'ont pas été payés depuis prèsde quatre mois. Les tra-vailleurs ont donc décidé dedébrayer cet après-midi devantleur usine, avant de fermer car-rément la route au niveau ducarrefour giratoire, à l’entrée dela route de Souk-Ahras. Lesautomobilistes ont dû contour-ner le rond-point en sens inver-se pour traverser ce tronçon, cequi a provoqué d’importantsbouchons au niveau de l’inter-section de la Sonacome.

N. Guergour

Phot

o:S

amir

Sid

Les médecins résidents solidaires des malades cancéreux.

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Le Soird’Algérie Mercredi 1er février 2012 - PAGE 10

Ainsi, notre cardiologue,de retour de son voyage, futinterloqué et a failli tomber ensyncope en ne retrouvantaucun de ses principauxmeubles, notamment unetélévision écran plasma géan-te, un frigo géant 2 portes, lesbeaux cadres rustiques destrois portes, ciselés façonantique, surmontés de troispyramides de pharaons etornés de têtes de sphinx,l’équipement complet dematériel sportif professionnel,

l’immense salle à manger,style Louis XIV, agrémentéepar huit chaises luxueuses,un DVD, un démo, un DVX,un magnifique lavabo orné derobinets dorés, qui fut arrachéde son socle , détruisant toutle carrelage. Selon leursaveux, les délinquants ontmis plus de quatre jours pourdévaliser le domicile du car-diologue. Ils dormaient etmangeaient sur place, afin de«déménager» le mobilier pro-prement. A l’issue d’un dépôt

de plainte par le cardiologue,encore abasourdi, la Sûretéurbaine de la police de AïnTagouraït a procédé à desinvestigations en ciblant desmilieux réputés dans le vol.

Selon la cellule de com-munication de la police deTipasa, les policiers de AïnTagouraït ont fait le parallèleavec une plainte déposéepour tentative d’arrachage deportes d’un appartement situénon loin de la résidence de lavictime.

Les déclarations de la pre-mière victime ont confirmé lessoupçons qui pesaient sur H.M., un jeune chômeur de 19ans, spécialisté dans l’escala-de des murs. Confronté, H.M., cerveau de la bande,avoua le vol et dénonça sescomplices. La télé plasma

géante fut revendue à 5 000DA à un receleur, de mêmeque le frigo géant fut acquispour 2 000 DA par ce mêmereceleur, S. A., âgé de 40 ans.

Quant aux luxueusesportes antiques, elles ont étéretrouvées chez M. A., chô-meur, âgé de 20 ans, tandisque C. I., 20 ans, a achetépour 2 000 DA les luxueuxéquipements de sport.

Il convient de noter que lejeune G. M. âgé de 16 ans aété utilisé par la bande pourescalader le mur de la rési-dence et «aider» ce groupeà «déménager» l’immensefrigo de 2 portes. Présenté aujuge d’instruction, ce groupede malfrats a fait l’objet d’unecitation directe en vue de sacomparution prochain.

Larbi Houari

Ce cardiologue exerce dans la ville de Bou-Ismaïloù il jouit d’une certaine notoriété. En fin de journée,il se rend chez lui à Aïn Tagouraït (ex-Bérard). Endécembre dernier, en se rendant en voyage à l’étran-ger, il ne se doutait pas que son jeune voisin, H. M.,âgé de 19 ans, allait échafauder un plan rocambo-lesque pour lui voler les principaux meubles et équi-pements de sa résidence de Aïn Tagouraït.

BOU-ISMAIL

Le cardiologue a été «déménagé»par son voisin

Un chien errant a créé unepanique dans la matinée d’hier àproximité de l'entrée du CEMBoushaba-Abdelkader de Aïn-El-Arba en mordant trois collégiensqui s'apprêtaient à entrer dans leurétablissement scolaire.

Il était presque huit heures du matinquand un garçon et deux filles furent sur-pris par l'attaque de la bête errante quis'est jetée sur eux, les mordant à plusieurs

reprises. L'intervention des autres collé-giens a permis de faire fuir la bête enra-gée. Blessés, le chef de l'établissement aalerté les agents de la Protection civile dela ville qui se sont rendus sur les lieux etont transporté les trois collégiens auxurgences médicales où ils reçurent lespremiers soins nécessaires.

Ils ont été priés de regagner leursfoyers, des recherches intenses se pour-suivent par les services concernés pour

capturer ce chien errant avant qu'il nefasse d'autres victimes, surtout qu'uneinformation circule faisant état que cechien est enragé. Les services de la com-mune et de l'hygiène sont tenus d'organi-ser des campagnes d'abattage de chienserrants à travers la ville pour éradiquer cesbêtes qui circulent librement à travers lesrues de la ville de Aïn-El-Arba et qui repré-sentent un danger réel pour la vie descitoyens de cette ville. S. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

Trois collégiens attaquéspar un chien errant à Aïn El-Arba

La police de Blida récupère 9,575 kg de stupéfiants (cannabis traité)

Agissant sur informations, les forces depolice de la brigade de recherches et investiga-tions de la Sûreté de wilaya de Blida, en vertud’un mandat de perquisition, se sont rendues le26 janvier de l’année en cours au domicile d’unindividu âgé de 29 ans, demeurant à Blida, oùelles ont constaté la présence d’une femme denationalité étrangère âgée de 22 ans .

La perquisition opérée s’est soldée par ladécouverte, dans le garage de ladite habitationde 2 véhicules, le premier de marque HyundaiAccent et le second de marque Citroën Jumperappartenant au susnommé.

La fouille des véhicules a permis la récupération de 9,575 kg de stupéfiants (cannabis traité), soi-gneusement dissimulés dans le réservoir du GPL du premier véhicule.

Faits diversDÉCOUVERTE DE MINES

ANTIPERSONNEL AU CENTREURBAIN DE NAÂMA

Le danger permanentDeux mines antipersonnel, datant de l'ère coloniale, ont été

découvertes dernièrement par le propriétaire d'un terrain destinéà la construction d'un logement, dans le quartier de Aïn-Archag àla périphérie d'Aïn-Sefra, provoquant ainsi la panique parmi lapopulation, ont indiqué les services de la Sûreté.

Les deux engins de la mort ont été désamorcés sans aucundégât par les éléments spécialisés des services de sécurité.

Une autre opération similaire a eu lieu au chef-lieu de wilaya,où une mine a été trouvée enfouie dans le sol, au niveau d'unchantier. Les sentinelles éternelles demeurent ainsi un dangerpermanent et continuent de faire des victimes, et ce, cinquanteans après l'indépendance.

B. Henine

GUELMA

170 tonnes de ciment saisies Sept camions semi-remorques transportant 170 tonnes de

ciment ont été saisis cette semaine à M’djez Sfa, à une quarantai-ne de kilomètres de Guelma, par la brigade de gendarmerie deBouchegouf , sur le tronçon de la RN16 reliant Souk-Ahras àAnnaba. Cette importante quantité de matériau de construction,qui provient de l’étranger, serait destinée à être écoulée au mar-ché noir à des prix faramineux dépassant l’imagination, apprend-on. Par ailleurs, nous apprenons que les services concernés ontouvert une enquête pour contrer ce fléau qui ne cesse de gagnerdu terrain et de porter de sérieux coups à la production nationale.

N. Guergour

MOSTAGANEM

Violentes bagarres entredeux bandes rivales

Scène d’affrontements dans certaines rues des quartiers dela ville de Mostaganem.

Plusieurs individus issus de deux bandes rivales armées debarre de fer et d’armes blanches s’étaient donné rendez-vouspour en découdre. Pour mettre fin à un différend antérieur, descombats d’une rare violence ont été engagés et deux personnesont été sérieusement blessées, avant l’intervention des servicesde l’ordre qui ont réussi à mettre fin à cette nouvelle vague deviolence.

L’une des deux bandes rivales venait du quartier de Tigditt etl’autre du quartier de Raisin-Ville. Ces dangereux voyous ont étéembarqués par la police. Présentés devant le procureur de laRépublique, six d’entre eux ont été écroués.

A. B.

TAMANRASSET

Saisie de 2 240 litres de carburantdestinés à la contrebande

Agissant sur information faisant état de l’existence d’un trafic de carburant au niveau de la routed’In Zaouan, distante de 5 km de la ville de Tamanrasset, les forces de police se sont rendues sur leslieux le 26 janvier 2012 où elles ont récupéré un véhicule de marque Toyota Station, abandonné parses trois occupants qui ont pris la fuite. Le véhicule transportait une quantité de 2 240 litres d’essencedestinés à la contrebande. La marchandise et le véhicule ont été pris en charge par la Sûreté de wilayade Tamanrasset pour les besoins de l’enquête.

Le 26 janvier dernier, les forces de police dela wilaya de Boumerdès ont déféré par-devant leprocureur de la République près le tribunal deBoumerdès, 2 individus, repris de justice, âgés de27 et 39 ans pour détention et commercialisationde stupéfiants.

Ces derniers ont été placés sous mandat dedépôt. Deux individus en possession d’une quan-tité de 463,9 grammes de cannabis traité ont étéinterpellés.

Les forces de police de la wilaya deBoumerdès ont interpellé, le 28 janvier 2012, 2individus qui étaient à bord d’un véhicule demarque Renault, en possession d’une quantité de463,9 grammes de cannabis traité, il s’agit de 2personnes âgées de 20 et 28 ans demeurant àBoumerdès.

Ces derniers ainsi que leur véhicule ont étédirigés au siège de la BMPJ de Thénia pour lesbesoins de l’enquête.

BOUMERDÈS

Arrestation de deux individus pour détentionet commercialisation de stupéfiants

SAÏDA

L’auteur d’un homicide arrêtéLe 26 janvier 2012, il a été enregis-

tré l’admission à la polyclinique d’Aïn ElHadjar d’un mineur âgé de 17 ans,lycéen, blessé d’au niveau du thorax àl’aide d’un objet tranchant, perpétré parun individu âgé de 19 ans sans profes-sion, et ce, suite à un différend qui aopposé les deux jeunes au niveau dubidonville de la commune sise à lawilaya de Saïda .

Transférée vers l’hôpital de Saïda, lavictime a succombé des suites de sesblessures.

L’auteur a été aussitôt appréhendéet présenté au parquet de compétence.

CONSTANTINE

Deux dangereux malfaiteurs arrêtésLe 25 janvier 2012, les éléments de la Sûreté de wilaya de Constantine ont procédé à l’arrestation

de 2 dangereux malfaiteurs, des repris de justice, âgés respectivement de 31 et 32 ans, activementrecherchés pour différents délits. Les mis en cause ont été présentés devant le procureur de laRépublique près le tribunal de Céans le 26.01.2012, et placés sous mandat de dépôt.

MILA

Récupération d’une quantité de stupéfiants Les éléments de la Sûreté de wilaya de Mila ont érigé un barrage le 26 janvier 2012 à l’entrée est

de la ville, en vue d’intercepter un véhicule suspect ayant à son bord 3 individus. Lors de l’interceptiondudit véhicule, le conducteur a refusé d’obtempérer aux injonctions des policiers, mais en vain car arrê-té suite à une course-poursuite engagée par les forces de police qui s’est soldée par l’interpellation desoccupants dudit véhicule.

Après la fouille du véhicule, il a été récupéré 6 grammes de cannabis traité, 222 bouteilles de bois-sons alcoolisées ainsi qu’un pistolet à impulsion électrique.

BÉJAÏA

Interpellation de deux malfaiteursLe 21 janvier dernier, les forces de police de la Sûreté de wilaya de Béjaïa ont procédé à l’interpel-

lation de 2 individus, repris de justice, âgés entre 25 et 26 ans demeurant à Béjaïa, recherchés pourplusieurs agressions suivies de vols à l’encontre de citoyens.

Les mis en cause ont été déférés le 23 janvier de l’année en cours devant le procureur de laRépublique de Béjaïa.

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Culture Mercredi 1er février 2012 - PAGE [email protected]

Le Soird’Algérie

LL’’éévvèènneemmeenntt aa pprriiss ffiinnhhiieerr.. LL''iinnaauugguurraattiioonn aa ééttééffaaiittee ppaarr llee ccoommmmiissssaaiirreedduu ffeessttiivvaall,, AAmmaarr BBeennrree--

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MM.. DDeebbbbaahh,, ccaaddrreess ddee llaaddiirreeccttiioonn ddee llaa ccuullttuurree

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MM.. HHaassnnaaoouuii,, ddiirreecctteeuurrdduu mmuussééee ddee CChhlleeff..

P endant toute unesemaine, la déléga-tion a fait une exposi-

tion de ses œuvres au niveau dumusée. Mme Medad de l'associa-tion «Syndrome» (qui aide lesautistes) nous présente ses bro-deries sur draps et nappes, etdes travaux de chbika et ghorsetlahsab. Elle est accompagnée deMlle Saâd qui nous présente sonassociation féminine Essaâda,basée à Réghaïa, et quienseigne aux jeunes filles la bro-derie. Mme Teggar expose demagnifiques tableaux de peinturesur verre. Elle nous apprend quece créneau n'est pas très déve-loppé en Algérie.

Elle travaille aussi le cerne enrelief. Cette ingénieur en informa-tique nous précise qu'elle a uneécole à Oued Romane et donnedes cours dans des centres cul-turels. Ses tableaux représententdes paysages du terroir. Elle tra-vaille aussi sur des verres à théet à eau avec de la peinture àchaud cuite dans un four. Hama-dou Sid-Ahmed est aussi ungrand artiste. Il confectionne destableaux en cuivre représentantla Grande-Poste, Riadh-El-Feth,et autres paysages. Il se plaint dela rareté du cuivre et des freinsadministratifs pour un prêt ban-caire. Il a déboursé 9 millions decentimes pour aller exposer auSud. M. Bendaoud, de la maisonde l'artisanat de Triolet, nous aprésenté sa poterie avec descouscousiers, des tabrias pourhuile d'olive. Il souhaite trans-mettre cet art aux jeunes. L'aile

consacrée à l'art pictural est trèsfournie. M. Brahim Rezzoug nousprésente l'Ecole des beaux-arts(créée en 1850 sous le nom deSociété des beaux-arts). On peutadmirer des tableaux faits avectrois crayons de couleur (lerouge, le jaune et le bleu) etreprésentant une femme en habittraditionnel (artiste Amel Kouba)et un nouveau-né (peintre Bena-dou), Sedira Hafidha présente unpastel (des enfants jouant sousun porche), Abid Meddah présen-te un tableau représentant desfemmes voilées (acrylique),Z. Souraya a peint au couteau lavilla Abdeltif. Il y a même unedame de 80 ans, Mme Bacha Yas-mine, qui a peint à l'huile SidiAbderrahmane El-Thaalibi.

En marge de l'exposition, unfilm a été diffusé montrant lesgrandes figures du chaâbi. Côtémusique, le chef d'orchestre

Rachidi Boualem a dirigé sixmusiciens, des valeurs mon-tantes du chaâbi tels Amine Laâ-lani, Riadh Bourechal, Karim Oui-date, Amine Bouchala. A la radiode Chlef, l'archéologue de ladirection de la culture d'Alger, M.Fergui, a parlé des fouilles auniveau de la place des Martyrsd'Alger. Toute la délégation a étéinvitée à une excursion à lazaouïa de Medjadja, celle dusaint Sidi Mhamed Ben Ali, grandérudit. Il avait refusé de caution-ner le mariage du bey deMazouna avec la veuve de sonpère, en 980 de l'Hégire. Ce quilui coûta la vie. Le clou des festi-vités, c'est le concert de clôturedonné par Didine Karoum.

Le chanteur a enflammé lasalle. Il nous déclare : «Je suistrès touché par l'accueil. Je suistrès sollicité par les mariages àTénès qui est ma deuxième ville.J'ai présenté aujourd'hui un petitcocktail du patrimoine chaâbi.J'ai apporté des petitesretouches. J'ai remplacé les ban-jos par des bendirs pour imprimerun rythme marocain très appré-cié. Pour la chansonnette, je tra-vaille avec Yacine Ouabed(paroles) et Khaled Sofiane(musique) qui ont beaucoup detalent.»

Les artistes peintres ont laisséun souvenir de leur passage àChlef : une grande fresque de 9mètres carrés, peinte à la laque,dans le hall du musée. Elle repré-sente une ruelle de la Casbah oùse promène une femme voilée.

Medjdoub Ali

MUSÉE NATIONAL D’ART MODERNEET CONTEMPORAIN D’ALGER (25,RUE LARBI-BEN-M’HIDI)• Jusqu’au 3 février 2012 : 3e Festivalinternational d’art contemporain d’Alger.

PALAIS DE LA CULTURE MOUFDI-ZAKARIA (KOUBA, ALGER)• Mercredi 1er février à 15 h :Louhal Nourreddine, auteur du livreChroniques algéroises, La Casbah,paru aux éditions Anep, sera l’invité des«Mercredis de l’édition». La conférencesera suivie d’un débat autour de l’uni-vers de «Ness El-Casbah» (les gens dela Casbah). A l’issue de la conférence, ilsera organisé une vente-dédicace.• Jusqu’au 9 février : Exposition «Nouba,hommage aux maîtres de la musique andalouse».

INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER (4 BIS, RUE YAHIA-MAZOUNI, EL-BIAR, ALGER)• Jusqu’au 5 février 2012 : Expositionphotos «Italie-Algérie : 50 ans d’amitié.Images historiques et contemporainesde l’amitié italo-algérienne», organiséeen collaboration avec le quotidienEl Moudjahid.

CENTRE DES LOISIRS SCIENTI-FIQUES (5, RUE DIDOUCHE-MOURAD, ALGER)• Jusqu’au 8 février : Exposition depeinture de l’artiste Chellal Redha BenMohamed.

MAISON DE LA CULTURE DEBELOUIZDAD (ALGER)• Samedi 11 février à 14h30 : Concert

de hip hop ‘n’ roll oriental par l’artisteNima Psy. Entrée gratuite.PALAIS DES RAÏS D’ALGERJusqu’au 18 février : Exposition collec-tive de photographies «Counter-photo-graphy, japan’s artists today», en colla-boration avec l’ambassade du Japon àAlger.

SALLE EL-MOUGGAR (ALGER-CENTRE)• Mercredi 1er février à 14h, 17h et20h : Film Hassen Terro au maquis. • Jeudi 2 février à 18h : Soirée kabyleanimée par les chanteurs Youcef Dali etAït Zaim H’sen.• Vendredi 3 février à 10h :Représentation théâtrale TahounèteEssanafir par l’association El-Waha deOuargla. Texte et mise en scène

d’Ahmed Rahmani.• Samedi 4 février à 16h30 :Représentation théâtrale Tayha ouanoudha de Tiaret.

SALLE ATLAS (BAB-EL-OUED,ALGER)• Samedi 4 février à 10h :Représentation théâtrale TahounèteEssanafir par l’association El-Waha deOuargla. Texte et mise en scène AhmedRahmani.

COMPLEXE CULTURELABDELOUAHAB SALIM(CHENOUA,TIPASA)

• Samedi 4 février à 10h : Spectacledivertissant intitulé El-Ghaba Ennadhifapar le Mouvement théâtral de Koléa.Mise en scène :Youcef Taouint.

Le coup de bill’art du Soir

L’association culturelle Taos etJean Amrouche d’Ighil-Ali (Béjaïa) alancé un appel pour un rassemble-ment populaire hier devant le siège dela wilaya. Le but de ce rassemblementest d’exiger «la préservation de lamaison de Taos et Jean Amrouche,menacée de démolition», tel que sou-ligné dans un communiqué de l’asso-ciation. Elle demande également«l’arrêt immédiat de tous les travauxde démolition ou d’aménagement parl’indu occupant» ainsi que «le classe-ment immédiat de la maison desAmrouche comme patrimoine culturelnational».

Tout dernièrement (janvier 2012),une plaque commémorative a étéapposée au premier domicile algériend'Albert Camus, situé à Drean (ex-Mondovi), par l'ambassadeur de Fran-ce en Algérie, Xavier Driencourt,accompagné du wali d'El-Tarf, AhmedMabed.

En 2007, lors d’une visite d’Etat enAlgérie, le président hongrois SolyomLaszlo avait inauguré à Biskra uneplaque commémorative rappelant leséjour dans la région du grand pianis-te et compositeur Bela Bartok.

En 1887, la communauté espagno-le d’Alger avait érigé une stèle devantla grotte où s’était caché, plusieurssiècles auparavant, l’écrivain MiguelCervantès (1547- 1616). Il y aquelques années, la restauration etl'aménagement de la grotte Cervantèssituée au quartier de Belouizdad ontété réalisés grâce au mécénat d’unegrande société espagnole et sur ini-tiative de l’Institut Cervantès d’Alger.

Marguerite Taous et Jean El- Mou-houb Amrouche sont algériens. C’està nous de préserver leur mémoire…

K. [email protected]

CHLEF

Semaine culturelle algéroise Sauver la maison des Amrouche

Par Kader Bakou

L e Théâtre régional de Béjaïa a pré-senté jeudi soir la générale de sanouvelle pièce El-Khandek (La tran-

chée), écrite par Youcef Taouint et mise enscène par Naceredine Yasser.

L’œuvre est une intrigue mélodrama-tique, qui se veut, selon son auteur, un cri decolère contre les conditions de vie et de tra-vail des artistes, en proie au mal de vivre età la peur du lendemain.

D’entrée de jeu, le décor est installé :quatre musiciens qui se retrouvent dans unecave (une tranchée) pour une séance derépétition, mais qui au lieu de s’adonner àl’objet de leur rencontre, se délectent às’échanger des vannes et se disputer pourle partage d’un sandwich. Ambiance au

demeurant banale et courante, mais qui, enla circonstance, va virer au cauchemar.

A cause de circonstances extra murosinattendues, ils se retrouvent prisonniersdans leur cave, impossible d’en sortir, aurisque de perdre leur vie.

Derrière la porte, outre la présence d’unchien acharné, la rue est le siège d’une séried’événements majeurs, fait d’émeutes et decatastrophes naturelles, qui rendent leurtentative d’évasion absolument périlleuse.

En tout cas, ils en ont la certitude. Maisils refusent de succomber à la fatalité. Alors,quoi de mieux que d’envoyer à l’extérieurl’un d’eux pour y prendre la mesure, moyen-nant l’intrigue, le discours doucereux, levote, la corruption, en vain. Aucun ne voulait

se dévouer au sacrifice. Alors que la situa-tion virait au désespoir, la porte de la caves’entrouvre miraculeusement et laisse entrerla lumière du jour. C’était trop tard, les com-pères perdent la raison et sombrent dans lafolie. Une fin triste qui, manifestement, arajouté à l’émotion du public, saisi par latrame de bout en bout.

Chaque moment, chaque tableau lui aapporté son lot de surprises et de rebondis-sements. Il y avait du rythme, des coups dethéâtre, du quiproquo, le tout noué dans undialogue drôle et caustique et dans un jeude comédiens de haute teneur.

Une œuvre d’inspiration beckettienne,selon laquelle, finalement, rien n’est plusdrôle qu’un drame.

THÉÂTRE RÉGIONAL DE BEJAÏA

Nouvelle pièce de Youcef Taouint

Phot

o : D

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ERRATUMDans l’entretien avec Marnia

Lazreg, publié le 26 janvier 2012, lemot «Empire» a sauté du titre deson ouvrage intitulé La torture et ledéclin de l’Empire : d’Alger à Bagh-dad. Nous nous excusons auprèsde l’auteure et de nos lecteurs.

R. C.

Didine Karoum.

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Les journalistes de lapresse nationale ont étéconviés dernièrement àune journée d'informa-tion ou de formation,c'est selon, organiséepar Altruck Compagny,filiale du groupeHasnaoui et représen-tant du constructeursuédois Volvo enAlgérie. Une initiativelouable dès lors qu'elle apermis une meilleureconnaissance du mondedu camion et de ses dif-férents composants.

Dans son message de bien-venue, le directeur général deAltruck Compagny, Marco Lenz,a d'emblée souligné la portéede l'événement : «Nous voulonsvous faire partager notre pas-sion pour le camion et vous per-mettre une familiarisation avecles éléments essentiels de cevéhicule.»

Entrant dans le vif du sujet,les techniciens Kais Soltani etBoualem Ghaleb ont, d'unemanière particulièrement didac-

tique et pédagogique, «dissé-qué» le camion, vulgarisé lefonctionnement de la chaînecinématique et présenté lesinnovations technologiques pro-posées par Volvo. Et au bout dedeux heures de «cours » théo-riques et pratiques sur le modè-le FH 4x2, le camion n'avaitplus de secrets pour les partici-pants à cette journée. Lemoteur dans ses différentesdéclinaisons, cylindres en ligne

ou en V, les étapes de son fonc-tionnement, la boîte de vitessesdans ses différentes proposi-tions et surtout la nature desliaisons entre ses deux élé-ments capitaux. Cette premièrepartie a permis de saisir latransmission de l'énergie géné-rée par le moteur vers la boîtede vitesses et ses multiplescomposants dont les disquesd'embrayage et la butée.Laquelle énergie est par la suite

transmise vers les essieux quientraînent les roues. C'est direla pertinence des présentationsqui offrent en définitive unpanorama détaillé du fonction-nement du camion.

Le poidsdes traditions

Dans la foulée, les journa-listes ont soulevé des sujetsinhérents à certains aspectstechniques du sujet et mêmesur certaines habitudes deconduite des routiers. C'était lecas notamment de la boîte devitesses automatique I-Shiftproposée par le constructeursuédois et qui peine à briser lecarcan des traditions localesfavorisant plutôt la boîte méca-nique. La boîte I-Shift se dis-tingue pourtant par une gestionautomatisée de la pléthore derapports en fonction de la natu-re de la route et de la vitesse.Elle permet surtout d'optimiserle mode de conduite et laconsommation de carburant,d'autant qu'elle contribue àaméliorer l'agrément de condui-te et assurer une meilleure maî-trise du véhicule dans les situa-tions les plus complexes. C'estun système de changement derapport intelligent et adapté auxdifférentes utilisations : distribu-tion, transport longues dis-tances, chantiers…

Une visite dans et autour dumodèle de présentation, le FH4x2, conforte encore plus lesconnaissances acquises etapporte un éclairage supplé-mentaire sur les différentes par-ties du camion, notamment sonhabitacle qui offre des condi-tions de confort et des équipe-ments dignes d'une berline.

Innovations technologiques

Le label Volvo est aujour-d'hui synonyme d'innovationstechnologiques les plus valori-santes pour la sécurité et le res-pect de l'environnement. On encitera le système de lutte contrela somnolence au volant à tra-vers des mécanismes destinésà renforcer la vigilance desconducteurs, le «AQuA», ousystème d'aide au conducteurlors des ralentissements enaméliorant le contrôle du véhi-cule, et le calculateur d'em-preinte environnementale quipropose une série de conseilsaux conducteurs pour améliorerla consommation de carburantet réduire les émissions de gazpolluants. On apprend aussiqu'un intérêt particulier estaccordé à la formation deschauffeurs et leur sensibilisa-tion sur les dangers d'un métierparticulièrement stressant.

Filiale du groupe Hasnaoui,Altruck Compagny occupeaujourd'hui la 3e place dans lemarché du camion en Algérie etson DG, Marco Lenz, afficheclairement ses ambitions de sehisser au rang de leader à tra-vers un plan de développementet une restructuration profonde.Les effectifs ont été étoffés parl'arrivée de nouvelles compé-tences dans le but d'être à lahauteur des attentes desclients. Un réseau d'agentsagréés qui se développe pro-gressivement et se rapprocheencore mieux de la clientèle.

C'est dire les objectifsdéfinis pour l'année 2012qui est d'ores et déjà placéesous le signe de «la qualité deservice».

B. Bellil

TROPHÉE DE LA MEILLEUREVOITURE EN ALGÉRIE

Les 7 finalistes désignés

Le Soird’Algérie Mercredi 1er février 2012 - PAGE 12

ALTRUCK COMPAGNY ( VOLVO TRUCKS)

Le camion dans tous ses détails

La marque américaine s'est distinguée au cours del'année 2011 par une progression franche de ses volumesde vente avec un taux de +59% comparativement à l'an-née 2010. Un cumul global de 519 véhicules vendus dontplus de 50% réservés à la brillantissime Fiesta talonnéede près par l'infatigable Ranger. Les performances deFord s'expliquent d'emblée par une gamme renouvelée,un design qui séduit de plus en plus, une fiabilité éprou-vée et une qualité perçue en nette évolution. Autant direque cet assortiment d'arguments aussi convaincants lesuns que les autres répond aux attentes d'une clientèlesans cesse exigeante. Des modèles qui enregistrent unengouement sans précédent auprès des clients, à l'imagedu C-Max qui surprend par l'accueil qui lui est réservé tantil est vrai que son style de monospace compact, la géné-rosité de ses espaces intérieurs, la qualité de sa finition etla richesse de ses équipements proposent une redéfini-tion des critères de ce segment. De son côté, la mini-cita-dine Ka semble réussir le difficile exercice de se frayerune place dans un marché largement dominé par la cultu-re des 4 et 5 portes. La redynamisation des activités deElsecom Ford est aussi le fruit d'un processus de restruc-turation et d'amélioration de la qualité des prestations pro-posées par la société qui représente Ford en Algérie. Desprestations de meilleur niveau, un service après-venteconforme aux standards et aux normes du constructeur,et un réseau d'agents agréés présent dans plusieursrégions du pays et dont les prestations sont désormaissoumises à un suivi rigoureux de la succursale. Il en estde même pour la pièce de rechange dont la disponibilitéest désormais régulée grâce à la mise en service dumagasin central qui garantit ainsi sa disponibilité aussibien dans la succursale que chez les membres du réseau.Des investissements qui renseignent sur une volontéd'inscrire la présence de Ford en Algérie dans une pers-pective de durée. Il reste à espérer toutefois que cet effortse poursuive encore davantage pour intégrer d'unemanière définitive la qualité de service dans la pratiquequotidienne. D'une discussion à bâtons rompus avec ledirecteur du marketing et de la communication, NazihBouayad, il en ressort un choix déterminant de ElsecomFord pour rehausser l'image de ce label et surtout d'assu-rer aux Algériens les mêmes conditions d'accueil quecelles offertes aux clients européens.

Pour lui, «la progression exceptionnelle du marché del'automobile en Algérie a été grandement favorisée par lesimportantes revalorisations salariales décidées par lespouvoirs publics au profit de larges catégories profession-nelles et un besoin grandissant de moyens de mobilitédécents et efficaces». L'année 2012 s'annonce aussi sousde bons auspices dès lors que la gamme sera consolidéepar l'arrivée de la nouvelle Focus, moderne, high tech etrestylée ainsi que le nouveau Ranger dont la commercia-lisation est prévue vers le second semestre de l'année encours. Nous n'omettrons pas de signaler l'apport de lafamille des utilitaires, notamment du Transit, dans le déve-loppement des parts de marché de la marque américainedans notre pays.

B. B.

ELSECOM FORDCap sur la qualité

de service

Le Club des journalistes automobilesalgériens (CJAA) a, au cours de sa réuniondu lundi 30 janvier, procédé à la désignationdes sept finalistes pour le trophée de lameilleure voiture de l’année. Une sélectioneffectuée sur la base de critères établis préa-lablement dont la sécurité, la consommationet le respect de l’environnement, le design etl’habitabilité, la qualité et finition, ainsi que leprix. Les véhicules ayant cumulé le plusgrand nombre de points ont été retenus parmiune liste initiale de 19 véhicules nominés.

Dans la phase suivante, les 7 voituresdésignées feront l’objet, au cours des pro-chains jours, de tests dynamiques de la partde l’ensemble des membres du CJAA pourétayer leurs jugements et désigner en défini-tive et en toute objectivité la meilleure voiturede l’année 2012. La remise du trophée estprévue une semaine avant le début du Salon

de l’automobile d’Alger. Le CJAA est consti-tué de 19 journalistes spécialisés dans ledomaine de l’automobile et représentant lesprincipaux titres de la presse nationale(quotidiens, magazines et sites internetspécialisés).

Liste par ordre alphabétique des 7 voituressélectionnées

1/ BMW nouveau X3 2/ Citroën nouvelle C43/ Ford nouvelle Focus4/ KIA nouveau Sportage5/ Nissan nouvelle Micra6/ Peugeot 5087/ Toyota nouvelle Yaris

P/ Le CJAALe coordinateur,Belkacem Bellil

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Le fer de lance de la socié-té, c'est incontestablement lamarque Citroën qui a poursui-vi son redéploiement sur lemarché local. Un résultat quidépasse les 6 550 unités pourun taux de l'ordre de +30% etqui reflète en fait les perfor-mances à la hausse de lamarque au niveau mondial.

Un label qui ne cessed'améliorer ses modèles etl'arrivée de la gamme DS acontribué grandement à larevalorisation de la signaturedu plus inventif des construc-teurs mondiaux. DS3, DS4 etDS5, des noms évocateurs etune ligne distinctive qui serévèle un grand succès com-mercial avec plus de 110 000exemplaires vendus.

C'est surtout une série dedistinctions et de désignationsde meilleure voiture de l'annéedans plusieurs pays à traversle monde par la presse spé-cialisée et qui renseigneamplement sur la réussite sty-listique de lignée de voitures.

Des investissementspour durer

En Algérie, la sociétéSaida qui représente lamarque française a poursuivile travail de consolidation desa présence en développantun réseau d'agents agréés,dont le nombre a atteint 28,disséminés à travers l'en-semble du territoire. PatrickCoutelier, directeur général deSaida, lors de la conférencede presse qu'il a animée mer-credi dernier au siège de sonentreprise, a insisté sur laqualité de cette représentationqui «doit être conforme auxnormes du constructeur et desa nouvelle identité visuelle.Et nous pouvons nous enor-gueillir aujourd'hui d'être l'undes premiers pays au mondeà avoir l'intégralité de sonréseau à la nouvelle imageCitroën». Il y a lieu de souli-gner que tous les agents deSaida assurent les 3 activitésprincipales d'une concession,à savoir la vente de véhicules,

l'entretien et la réparation et lavente de la pièce de rechanged'origine. «Notre travail deprospection, dira encoreM. Coutelier, se base sur uncahier des charges extrême-ment rigoureux qui prend encompte l'intérêt du client.» Lesuccès de la marque Citroëns'est exprimé en 2011 à tra-

vers une forte progression(+78%) des ventes de la petiteet non moins séduisante C3qui devient ainsi le leader dela gamme aux chevrons.

Elle est suivie du Berlingoqui se voit désormais reléguéau second plan après avoirrégné sans partage desannées durant sur les palma-rès de vente.

Il occupe néanmoins la 2e

place dans le segment desludospaces avec 22% de partsde marché.

La famille des utilitairescontinue pour sa part de pro-gresser (+50%) et représenteren définitive 25% des ventestotales de la marque.

Par ailleurs, cette mêmetendance à la hausse seretrouve dans le registre de lapièce de rechange avec uneplus grande disponibilité grâceessentiellement à de lourdsinvestissements. Pour 2012,le premier responsable deSaida ne dissimule pas sesambitions de rehausser enco-re plus l'image de Citroën etaccélérer le rythme de déve-loppement afin de lui per-mettre de retrouver la placequi est la sienne dans le pay-sage automobile local. C'estnotamment l'inauguration pro-chaine d'une nouvelle succur-

sale à Chéraga, sur les hau-teurs d'Alger, qui offrira lesmeilleures conditions pourprendre en charge efficace-ment les attentes des clients.

Le directeur général deSaida estime à 8 000 ventespour Citroën au cours de l'an-née 2012 et des parts de mar-ché de l'ordre de 3% avant deconfirmer «notre engagementà pérenniser notre présenceen Algérie à travers des inves-tissements solides.

Le service après-venteoccupe dans cette perspectiveune place prépondérante dansnotre stratégie avec des struc-tures adaptées et des équipe-ments modernes».

Mahindra, le tempsdu renouveau

La marque Mahindra abor-de en cette année 2012 unephase déterminante dans sonorganisation. Une marque his-torique et symbolique pour lasociété Saida et qui est enphase d'une profonde restruc-turation. M. Coutelier dirad'emblée que «Mahindrarevêt une haute importancepour nous et il va de soi qu'el-le ait une organisation dignede son statut. Elle nous per-met d'être présent sur le3e marché algérien, celui despick-up».

Une équipe complète etspécialement dédiée s'attèleà préparer le renouveau decette marque à travers uneoffensive produit importanteavec l'arrivée d'un nouveaupick-up, le Génio, doté d'unemotorisation de 120 ch, d'unstyle moderne et élé-gant et d'unepalette d'équi-p e m e n t s

modernes réservé générale-ment aux berlines. C'est aussila commercialisation vers lesecond semestre 2012 du toutnouveau SUV, le XUV 500,avec son allure de baroudeurde charme et un style quimarque une rupture avec leshabitudes stylistiques de lamaison. Le renouveau, c'estégalement un réseau entière-ment repensé et amélioré, etqui s'engage à proposer desprestations de qualité.

Scania, une gammediversifiée

La 3e marque représentéedepuis 2010 par Saida c'est leconstructeur suédois decamions, Scania. Selon le pre-mier responsable du groupe,«c'est un choix de développe-ment important pour se posi-tionner sur un marché complé-mentaire à celui de Citroën etMahindra». Quelque 135 véhi-cules tous modèles confondusont été vendus au cours del'année 2011.

Un bilan en progression endépit du recul constaté auniveau de ce marché.

La gamme des camionsScania s'est clairement diver-sifiée avec l'arrivée demodèles adaptés aux attentesdes clients entre tracteurs etporteurs. Il est attendu qu'aucours de l'année 2012,d'autres nouveautés ferontleur apparition dans les show-rooms de Scania, notammentdes camions plateaux, toupie,bennes, grues…

B. Bellil

Le Soird’Algérie Mercredi 1er février 2012 - PAGE 13

SOCIÉTÉ SAIDA

Des performances en hausse

La marque Citroën continue de séduire.

XUV, le baroudeur de Mahindra.

L'année 2012 s'an-nonce chez Saida sousles couleurs noir et grisde la gamme DS. Unepriorité soulignée par leDG de l'entreprise et quirévèle une volonté dedévelopper les ventesde la gamme DS et delui consacrer desespaces spécialementdédiés et une équipeformée pour cette lignehaut de gamme aussibien au niveau de la vente que de l'après-vente. Après la DS3 et la DS4, c'est la DS5qui est attendue lors du prochain Salond'Alger, offrant ainsi un choix varié aux

clients. Des motorisations essence THP etdiesel HDi aux puissances allant de 110 à160 ch et un design qui ne laisse guèreindifférent.

B. B.

DS, une gammeà part entière

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Le groupe français Saida a clôturé l'exercice2011 avec des résultats positifs conformes auxobjectifs tels que définis au début de l'année :7 000 véhicules vendus et des investissementsen hausse.

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 1er février 2012 - PAGE14

CHAMPIONNAT PROFESSIONNEL DE LIGUE 1 (18e JOURNÉE)

La dream team vit le cauchemarLa dream team est en plein cau-

chemar. Les camarades deLemmouchia ont concédé hier leursixième défaite de la saison face àl’AS Khroub (1-0). Le coach usmiste,Ollé Nicole, déjà averti par le conseil

d’administration après la défaite del’équipe en match derby face àl’USMH, sera, sans aucun doute,remercié par ses employeurs. Unesituation qui risque d’affecter davan-tage le groupe des Rouge et Noir. La

bonne affaire du jour a été réaliséepar l’ES Sétif victorieuse en déplace-ment contre la JSM Béjaïa (2-3) et quicontinue d’accumuler les défaites àdomicile.

A. Andaloussi

CR BELOUIZDAD 0 WA TLEMCEN 0

Panne offensiveou pécuniaire ?

Alger / stade du 20-Août1955, pelouse synthétique,arbitrage de trio Achouri,

Amri et ZidCRB : Ousserir, Boukedjane,Maameri, Benabderahmane,Abdat, Naïli, Meguehout,Kherbache, Ammour, Rebih,SlimaniEntraîneur : Menad. WAT : Mazouzi, Touiza, MessaoudiBoudjakdji, Sidhoum,Belgherri, Ambane, Mebarki,Touil, Sameur, Carolus. Entraîneur : Amrani.

Le jeu s’est concentré lorsde la première mi-temps aumilieu du terrain, lesBelcourtois ont dominé lematch en créant de multiplesoccasions de scorer. Faute deréalisme des attaquants rougeet blanc, la cage du gardienMazouzi était inviolable. Enseconde période, les locauxreviennent à la charge etmenacent plus sérieusementle keeper du WAT, mais ladéfense emmenée parBoudjakdji a su annihiler lesassauts des camarades deSlimani. Ce dernier aurait pu,d’ailleurs, ouvrir la marque s’ilavait fait preuve d’un jeu col-lectif avec ses coéquipiers enattaque. Ce semi-échec àdomicile ne sert pas beaucouples Belouizdadis qui assistentà l’échappée des Sétifiens. Deson côté, le coach Menadavait formulé ses regrets deperdre deux précieux points àdomicile, qui vaudront leurpesant d’or pour la suite de lacompétition.

A. Amine

CD/LNFUn match

de suspensionpour Charef

L'entraîneur de l'USMHarrach, Boualem Charef, aécopé d'une suspension d’unmatch ferme pour «contesta-tion de décision», a rapportéhier mardi la Ligue de footballprofessionnel LFP) sur sonsite. Outre cette sanction, lecoach du club banlieusarddevra s'acquitter d'une amen-de de 20 000 DA. Par ailleurs,l'attaquant du MC Saïda,Abdenour Hadiouche, ainsique le défenseur du CABatna, Daira Ali, ont été sus-pendus pour deux matchesfermes en plus d'une amendede 20 000 DA pour «compor-tement anti-sportif enversadversaire». La JS Kabylie,l 'ASO Chlef, le CSConstantine, se sont vus infli-ger des amendes pour utilisa-tion de fumigènes ou jets deprojectiles. En Ligue 2,Belhadi Yakoub (MSP Batna)et Cherif El-OuazaniAbdenour (CA Bordj Bou-Arréridj) sont suspendus pourtrois matches fermes en plusd'une amende de 30 000 DA,pour «agression envers adver-saire». De son côté, le socié-taire de l'O Médéa, RaitMohamed Billel, a écopé dedeux matches de suspension.Enfin, l'entraîneu adjoint del'ES Mostaganem, MoumenMahfoud, et le secrétairegénéral du club, MeddahYoucef, sont suspendus jus-qu'à audition.

MC ORANAouedj n'ira pas au FC Bruges

L'attaquant internationalolympique algérien du MCOran, Sid Ahmed Aouedj, nejouera pas au FC Bruges (D 1belge), après la décision duprésident de la SSPA/MCO,Youcef Djebbari, d' inter-rompre, hier, les négociations,en raison de l'offre financièrejugée «insuffisante».

«L'offre financière formu-lée par les Belges ne corres-pond pas à nos attentes et àla valeur du joueur. Aouedjretournera donc au MCO pourterminer la saison et contri-buer au sauvetage de l'équi-pe. On a énormément besoinde ses services actuelle-ment», a affirmé, à l'APS, lepremier responsable du clubphare de l'Ouest, précisantque les dirigeants belges ontessayé de le convaincre,«mais en vain». Sid-AhmedAouedj est depuis mercredidernier en Belgique, en com-pagnie du dirigeant Krimo

Hassani et son manager, envue de son transfert au FCBruges. Le joueur a réussi lestests et passé avec succès latraditionnelle visite médicale.Aouedj a disputé lundi soiravec les espoirs du club unmatch amical face à Lovan(victoire 4-0), avec à la clé unbut inscrit à la 34e minute.Toutefois, le patron du MCO arévélé que son joueur pourraits'engager avec le FC Brugesdurant la prochaine intersai-son. «On s'est donné rendez-vous l'été prochain pour rené-gocier la possibil i té dutransfert de Aouedj àBruges», a-t-il souligné.

L'attaquant oranais avaitpris part dernièrement avec lasélection algérienne au pre-mier championnat d'Afriquedes moins de 23 ans auMaroc (26 novembre-10décembre), où il avait réussi àtaper dans l'œil des agents dejoueurs, présents sur place.

MC SAÏDA

Mustapha Heddane nouvel entraîneur

L'entraîneur MustaphaHeddane est le nouvel entraî-neur du MC Saïda, aprèsavoir conclu un accord dansce sens avec le président duMouloudia, Mohamed Khaldi,au terme de leur entrevuelundi soir à Alger, a-t-onappris auprès de l'intéressé.«Je suis officiellement le nou-vel entraîneur du MCS. Je mesuis entendu avec le prési-dent du club pour signer uncontrat jusqu'à la fin de sai-son, avec objectif de sauvercette formation de la reléga-

tion», a déclaré à l'APS, l'an-cien entraîneur national dessélections jeunes. Heddanesuccède à Toufik Rouabahqui a jeté l'éponge samedidernier à l ' issue du matchface au CA Batna (1-1), lais-sant son équipe à la 15e etavant-dernière place au clas-sement général. «Je sais quele MCS est dans une situationpeu reluisante, mais cela nem'empêche pas de faire demon mieux pour lui éviter lepurgatoire. J'essayerai, grâceà mon expérience, d'aider le

club à se maintenir parmi l'éli-te», a-t-il espéré. Le techni-cien algérois, qui a entraînélors d'une partie de la phasealler l'O. Médéa (L2/Algérie),sera installé dans ses nou-velles fonctions dès aujour-d'hui. Il supervisera sa nouvel-le équipe mardi après-midi àl'occasion de son déplace-ment au stade du 1er-Novembre de Mohammadia(Alger), pour y affronter l'USMEl Harrach, pour le compte dela 18e journée du champion-nat.

JSM BÉJAÏA 2 – ES SÉTIF 3

L’Aigle noir survole la Soummam

La première manche dejeu a été d’un niveau toutjuste moyen. Evoluant avecla peur au ventre, le onzebéjaoui a souffert devantune équipe de l’Aigle noir,très bien en place à traversun merveilleux quadrillage duterrain .

L’attente aura duré qua-rante minutes pour leshommes de Alain Michelavant que la nouvelle recruehivernale, le Burkinabé,Yelemou, qui fait sa premièreentrée sous les couleurs Vertet Rouge, ne libère enfin sescamarades sur une belleaction individuelle.

Après avoir envoyé un

défenseur ententiste dans levent, ce dernier ajuste unesuperbe frappe qui ira mourirau fond de la cage du portierBelkhodja, qui provoqueraune véritable explosion dejoie au sein de la galeriebéjaouie. Une joie éphémèrepuisque cinq minutes plustard, soit juste avant lapause-citron, l’omniprésentDjabou, sur un autre exploitindividuel, signe l’égalisationpour ses camarades.

Au retour des vestiaires,le jeu s’anime une peu plusentre les deux teams. Cinqminutes à peine se sontécoulées, lorsque sur unbeau mouvement offensif

béjaoui, successivementYelemou et Zafour, en deuxtemps, ratent lamentable-ment de reprendre le dessussur leurs vis-à-vis. Plus entre-prenants, et mieux inspirés,les capés de Geiger qui opè-rent par des contres dange-reux réussissent à doubler lamise par l ’entremise dumême joueur Djabou à la 55’.

Loin de baisser les bras,les Béjaouis redoublent d’ef-forts pour aller inquiétersérieusement l’arrière-gardesétifienne.

Fraîchement incorporépour booster l’attaque desVert et Rouge, Belakhdar ins-crit le deuxième but à la 67’pour son équipe et remet parla même occasion les pen-dules à l’heure. Mais encoreune fois, la joie béjaouie serade très courte durée puisque

dans les ultimes minutes dela partie, Aoudia inscrit le troi-sième but sétifien et signepar la même occasion la vic-toire de son équipe .

Vahid Halilhodzic présentdans les tribunes

L’entraîneur du onze algé-rien, Halilhodzic, a assisté,hier, à la rencontre qui aopposé la JSMB et l’ESS austade de l’Unité maghrébinede Béjaïa.

La présence du sélection-neur national, dans la capita-le des Hammadites, entredans le cadre de ses diffé-rentes sorties pour superviserdes joueurs locaux afin derenforcer le onze algériendans la perspective du pro-chain match contre laGambie, comptant pour leséliminatoires de la Coupe

d’Afrique. Interrogé pourconnaître les éventuelsjoueurs qui se trouveraientdans son viseur, VahidHalilhodzic s’est refusé à toutcommentaire.

A. K.

USM EL HARRACH 2 - MC SAÏDA 0

El Harrach confirmeAlger, stade du 1er-Novembre, pelouse synthétique, trio d’ar-bitres Bahloul, Belakhal et Boughrara.Buts : Bounedjah (8') Bennaï (89') USMH.USMH : Doukha, Messaoudi, Demou, Griche, Kahouadji, Legraâ,Hendou, Aïssaoui, Djarbou, Bounedjah, Saha.Entraîneur : Charef MCS : Bouhedda - El Hadjari, Mebarakou, Mokdad, Bakayoko, OuldTeguidi, Berramla, Senouci, Sayah, Cheraïtia, Madouni.Entraîneur : Karamani.

L’USMH n’a pas trouvé beaucoup de difficultés pourassurer sa victoire. Les Jaune et Noir ont dominé de bout enbout les débats, en concrétisant deux fois. Un but par mi-temps, soit deux buts qui confirment le réveil des Harrachisdans ce championnat après leur succès en match derby faceaux Unionistes.

M. M.

LE TERRAIN ENNEIGÉ NE PERMETTAIT PAS LA TENUE DU MATCH

MCEE-MCO n'a pas eu lieu

Résultats partiels et classement

CR Belouizdad-WA Tlemcen 0-0 MC El-Eulma-MC Oran (reporté) AS El-Khroub-USM Alger 1-0 USM Harrach-MC Saïda 2-0 JSM Béjaïa-ES Sétif 2-3

Joués en soiréeChlef : ASO Chlef-NAHussein-Dey Batna : CA Batna-JS Kabylie Alger (Omar-Hamadi) : MCAlger-CS Constantine

Classement Pts J

1. ES Sétif 33 18 2. CR Belouizdad 32 18 3. ASO Chlef 31 17 4. USM Alger 30 185. WA Tlemcen 29 18 -. USM El Harrach 29 18 7. JSM Béjaïa 27 18 8. JS Kabylie 24 17 9. MC Alger 23 17 10. MC El-Eulma 21 17 11. AS Khroub 20 18 12. CS Constantine 19 17 13. CA Batna 18 17 14. MC Oran 16 17 15. MC Saïda 14 18 16. NA Hussein Dey 11 17

La rencontre MC El Eulma-MC Oran, comptant pour la18e journée du championnatd'Algérie de Ligue 1 profes-sionnelle, initialement prévuehier après-midi au stadeMessaoud-Zeghar d'El-Eulma,a été reportée sine die pourcause de mauvaises condi-tions atmosphériques. Laneige tombée sur la région est

du pays ne permettant pas ledéroulement de cette partie,l 'arbitre internationalMohamed Bichari, désignépour officier ce match, aconstaté l'impraticabilité de lapelouse et a décidé d'annulerla rencontre. Il devra adresserson rapport à la commissiond'organisation de la Ligue defootball professionnel qui sta-

tuera. Les réglements pré-voient la reprogrammation dumatch 24 heures après sadate initiale. Mais, vu les pré-visions de l'ONM et que lajournée suivante (19e) estprogrammée pour samedi pro-chain, il est fort à parier que laLFP décidera du report dumatch à une date ultérieure.

M. D.

La JSMB n’a pas renoué hier avec le succèsdans son jardin face à la formation de l’Aiglenoir des Hauts-Plateaux qui a réussi sa premiè-re victoire à Béjaïa depuis l’accession des Vertet Rouge en division 1.

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FOOTBALL CAN-2012 GROUPE D (3e JOURNÉE)

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ESPAGNE : COUPE DU ROI (DEMI-FINALES)

Valence et Barcelones'affrontent diminués

Valence, qui recen-se plusieurs blessés,s'apprête à recevoir,ce soir (21h, heurealgérienne) à Mestalla,un FC Barcelone sansdoute encore plusdiminué, pour la demi-finale aller de laCoupe du roi.

Si l'équipe d'Unai Emerya en effet à déplorer pour cematch les absences quasicertaines du latéral portu-gais Miguel Brito et dumilieu offensif PabloHernandez, elle pourra aumoins compter sur lesretours du stoppeur françaisAdil Rami, a priori remis deses problèmes musculaires,et du milieu turc MehmetTopal, touché à la tête,dimanche en championnatcontre Santander (2-2).

Le meneur de jeu argen-tin, Ever Banega, lui aussisorti pour un coup reçu à lacuisse durant cette ren-contre, pourrait égalementêtre rétabli.

Côté Barça, l'heure esten revanche aux rangs trèsclairsemés, avec seulement14 joueurs de l'équipe pre-mière disponibles.

Le secteur offensif estparticulièrement touchéavec les forfaits de David

Vil la, Pedro et AndresIniesta. S'ajoute à cela l'ab-sence du milieu défensifmalien Seydou Keita, enga-gé à la Coupe d'Afrique desnations.

Ce manque de forcesvives explique peut-être lemoment creux que traversele Barça en Liga en cemoment : les Blaugrana,après avoir signé un nou-veau match nul à Villarrealsamedi (0-0) se voientdésormais relégués à septpoints du Real Madrid.

Dans ce contexte, et faceà un Messi peinant cette sai-son à se montrer régulieren dehors du Camp Nou

(sur les 22 buts inscrits parla Pulga en Liga, 4 ont étémarqués à l 'extérieur),Valence espère pouvoir faireun coup, ce soir. «Ce sontles meil leurs du monde,mais cela se joue en deuxmatches et je crois quenous pouvons y arriver», aestimé Adil Rami, en confé-rence de presse d'avant-match.

Lors du match aller deLiga, Valence avait en toutcas su mettre en difficultésles Blaugrana : les Catalansavaient été menés au scorepar deux fois avant d'arra-cher l'égalisation sur un butde Fabregas (2-2 au final).

Le match Ghana-Guinée prévu ce soir àFranceville au Gabon, pourle compte de la 3e et derniè-re journée du premier tour,poule D, de la Couped'Afrique des nations defootball (CAN-2012), sera à«équations multiples»,estiment les observateurs.

En effet, pour s'assurer uneplace en quarts de finale, leSily de Guinée doit battre sonhomologue du Ghana, ouobtenir un meilleur résultat quele Mali face au Botswana. Unmatch nul face au Ghana nesuffirait pas aux Guinéens saufsi les Maliens, actuelsdeuxièmes, perdaient face auBotswana. Il faut savoir égale-ment que l'histoire retient queles Black Stars n'ont jamaisréussi au Sily national enphase finale de la Couped'Afrique des nations. De là,un succès serait aussi unepetite revanche pour cetteéquipe de Guinée, puisqu'en

quatre matches de Couped'Afrique des nations, lesGuinéens ont perdu trois foisface au Ghana et ont fait unmatch nul en 1970. «En 2008,au Ghana, les locaux nousavaient battus 2-1. Aujourd'hui,on va tout faire pour les battrecar on mérite d'aller beaucoupplus loin dans cette compéti-tion. Il ne faudrait pas faire decalcul», a déclaré le capitainedu Sily, Kamille Zayatte, qui ensait quelque chose, puisqu'ilétait présent lors de l'édition du

Ghana. Le colosse y croitavec la folie qui s'est emparéede cette CAN 2012, indiquantque dans cette compétition, il ya beaucoup de surprises.«Des favoris comme leSénégal, le Maroc ou leBurkina Faso ont été éliminés.Pourquoi ne pas prendreexemple sur les équipes quiont sorti ces favoris et éliminer,à notre tour, le Ghana?» Mais,le joueur guinéen sait que pourréaliser cela, il faudrait gagnerpar quatre buts d'écart etbalayer le cador de la CAN2012.

Dans le groupe D, leGhana (6 points, +3) le Mali (3points, -1) et la Guinée (3points, +5), ne sont pas encorequalifiés aux quarts de finale,alors que seul le Botswana estéliminé. Les choses restenttrès ouvertes dans ce groupeet les trois équipes ont leurcarte en mains pour jouer leprochain tour.

Un Ghana-Guinée à équations multiples

Ghezzal dans le viseur de Levante L'attaquant international algérien de Cesena (Serie A),

Abdelkader Ghezzal, est sur les tablettes du club espagnol deLevante qui voudrait le recruter ce mardi, dernier jour du mer-cato hivernal, ont rapporté des médias italiens. Selon la chaî-ne de télévision Sportitalia, les deux équipes ont discuté dutransfert de Ghezzal, 27 ans, qui serait sur le point de quitterl'Emilie Romagne pour l'actuel quatrième de la Liga espagno-le. Cesena et Levante se sont échangé, lundi soir, des faxpour faire avancer l'opération, ajoute-t-on de même source. Lapresse italienne spécialisée a indiqué, hier, que Cesena vou-drait vendre Abdelkader Ghezzal ou Antonio Candreva pourpouvoir s'attacher les services de Mario Alberto Santana,sociétaire de Naples.

Fin de saison pour BrahimFerradj

Le défenseur international algérien du Stade Brestois,Brahim Ferradj, sera opéré du genou incessamment, suite àune blessure contractée samedi soir à l'occasion de la récep-tion du Paris SG (0-1), en match comptant pour la 21 journéedu championnat de Ligue 1 française, a rapporté la presselocale. Forfait pour le reste de la compétition, Ferradj souffred'une rupture partielle d'un ligament d'un genou, précise lamême source. L'international algérien est revenu à la compéti-tion à l'occasion de cette rencontre, après une absence de sixmois pour cause de grave blessure au genou.

VVEERRTTSS DD''EEUURROOPPEE

LIGUE 2

La 19e journée fixée au mardi 7 février

La 19e journée du cham-pionnat d'Algérie de Ligue 2de football aura lieu le mardi7 février, a annoncé la Liguede football professionnel(LFP) sur son site internet.Cette journée de champion-nat, qui sera marquée par le

choc entre le leader, le CABBou Arréridj et son dauphin,la JS Saoura, devait sedérouler initialement le ven-dredi 10 février.

La 18e journée de laLigue 2 se jouera ce vendre-di avec, au programme, plu-

sieurs affiches, notammentla rencontre entre la JSSaoura (2e) et le MOConstantine (3e), ainsi queles derbies Paradou AC -RC Kouba, ASM Oran-USMBel-Abbès et USM Blida-OMédéa.

SA MOHAMMADIANacer Benchiha succède à Boutaleb

USM ANNABA

Grève des joueursLes joueurs de l 'USM Annaba sont

entrés mardi dans une «grève ouverte» parlaquelle ils entendent réclamer les primesde matches qu'ils n'ont pas perçues depuissix mois, a-t-on appris auprès des membresdu staff technique du club. Les joueurs sesont présentés hier matin au stade olym-pique du 19-Mai 1956 où un entraînement

était programmé en prévision du déplace-ment à Mohamadia, vendredi prochain,pour le compte de la 18e journée, avant dese retirer pour exiger le paiement de leursprimes. L'USM Annaba occupe, après 17journées, la 6e place du classement deLigue 2 avec 25 points, à 14 longueurs duleader, le CA Bordj Bou-Arréridj.

MAROC

Les internautesréclament le départ de Gerets

Des milliers d’internautesmarocains ont exigé sur lesréseaux sociaux (facebook,Twitter, etc.), la démissiondu sélectionneur de l’équipenationale de football, leBelge Eric Gerets, suite à ladébâcle du Maroc à la CAN-2012, éliminé dès le premiertour après deux défaitesface à la Tunisie (1-2) et leGabon (2-3). Certains criti-quent ses choix tactiques,d'autres pointent du doigt sanaïveté des conditions afri-caines alors que les plusextrêmes s'insurgent face àson arrogance. Quant auconcerné, il a affirmé lorsd’une conférence de pressequ’il aimerait continuer sontravail à la tête de la sélec-tion. «J’ai envie de continuermon job, j’ai une grandemotivation de faire quelquechose et, pour ce faire, j’aibesoin de mes joueurs. Jesuis responsable de cetéchec, car l’entraîneur l’esttoujours», a-t-il dit. «Je dres-serai un bilan complet, carpour plusieurs éléments,c’est une époque qui se ter-mine. J’ai voulu faireconfiance au groupe qui aqualifié l’équipe à cette CAN,mais je crois que la pagedoit être tournée», a-t-il indi-qué. Et d'ajouter : «On a priscontact avec des joueurs,trois à quatre, qui hésitent.On va instaurer une concur-rence et on essayera d’ap-prendre de nos erreurs.»Selon la presse marocaine,les indemnités de licencie-ment prévues dans soncontrat n’inciteraient passpécialement la Fédérationroyale marocaine de football(FRMF) à se séparer deGerets. Son salaire annuels’élèverait à environ 3 mil-lions d’euros, ce qui en faitl’entraîneur le mieux rému-néré d’Afrique.

SELON LA PRESSE IVOIRIENNELes «Eléphants», meilleure

équipe du 1er tourLa qualification des

«Eléphants» de Côte d'Ivoirepour les quarts de finale de la28e Coupe d’Afrique desnations de football (CAN-2012), occupe une place dechoix dans les colonnes desjournaux parus hier à Abidjan.

Les médias locaux esti-ment qu’au terme du premiertour, les coéquipiers de DidierDrogba se sont montrés lesplus forts de la compétition.«CAN 2012: la Guinée équato-riale se dresse devant lesEléphants en quarts de finale»,titre le Jour Plus, quand àNotre Voie, le journal officiel duFront populaire ivoirien (FPI), ilse réjouit que les Eléphantsaient confirmé hier leur supré-matie en battant l’Angola sur lescore de 2-0.

Pour Soir Info, lesEléphants ont fait «un sansfaute» lors du premier tour dela CAN 2012 alors que l’Inter

note que l’équipe ivoirienne a«imposé le respect hier (face àl’Angola)» et l’Expression :«Côte d’Ivoire-Angola, lesEléphants se font respecter».

Pour sa part, L’Intelligentd’Abidjan titre : «Les Eléphantsont été les plus forts du pre-mier tour de la CAN 2012», làoù le quotidien Nord Sud s’in-téresse aux propos de l’entraî-neur zambien, Hervé Renard,qui reconnaît avoir peur desEléphants.

Evoluant dans la poule B àMalabo, la Côte d'Ivoire abattu, respectivement, leSoudan (1-0), le Burkina Faso(2-0) et l’Angola (2-0), lors desmatches de poules.

Pour les quarts de finale,les Ivoiriens affrontent, samedià Malabo, la Guinée équatoria-le, pays coorganisateur de laCAN 2012, et une des sélec-tions surprises de cette 28e

édition de la CAN.

Le technicien Nacer Benchiha est deve-nu le nouvel entraîneur du SAMohamamdia (Ligue 2 algérienne de foot-ball), a-t-on appris auprès de la directiondu club de l'Ouest. Ancien gardien de butinternational, Benchiha a travaillé au seinde plusieurs formations, entres autresl'ES Sétif et le MC Oran. L'objectif qui aété assigné à Benchiha par la direction duSAM est de sauver le club de la reléga-tion. A l'issue de la 17e journée, l'équipede Mohammadia est relégable en occu-pant la 14e place au classement de Ligue

2 avec 15 points. Par ailleurs, les diri-geants du SAM se sont déplacés lundi ausiège de la Ligue professionnel de foot-ball (LFP) pour justifier leur forfait face àl'USM Bel Abbès, à l'occasion de la 16e

journée. En effet, la direction du SAM aavancé l'argument de l'accident de circu-lation survenu à l’équipe, avant d'arriver àSid Bel-Abbès, ville où la rencontre étaitprogrammée. Le président de la LFP,Mahfoud Kerbadj, a signifié aux dirigeantsdu SAM que leur dossier sera étudiéavant de trancher la question.

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HANDBALL FORMULE 1

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TOURNOI PRÉOLYMPIQUE MESSIEURS

Bouchekriou annonce que «l'Algérie jouera sans complexe»

«Ce sera très difficile.Des trois groupes de qualifi-cation aux JO, le groupe del'Algérie est le plus difficile.Ça va nous servir de prépa-ration, nous n'avons rien àperdre et nous jouerons sanscomplexe. J'espère seule-ment que nous garderons lemême état d'esprit et joue-rons jusqu'à la dernièreminute de chaque rencontre,quel que soit le résultat.Nous allons donner tout cequ'on a», a déclaré SalahBouchekriou à l'APS.Initialement, l'Algérie, vice-championne d'Afrique, devaitévoluer dans le groupe 1 quiaurait dû se dérouler auDanemark en présence dupays organisateur, de laHongrie et du vice-championd'Europe. Mais après lesacre européen duDanemark, dimanche, lesScandinaves, vice-cham-pions du monde, ont com-posté leur billet directementpour le rendez-vous olym-pique. De ce fait, l'Espagne,en sa qualité de 3e au

Mondial-2011, a hérité del'organisation du groupe 1 dutournoi pré-olympique. Lescoéquipiers d'Omar Benaliaffronteront également laSerbie, vice-championned'Europe sur son sol, et laPologne (8e mondiale). Invitéà donner son avis sur lesadversaires de l'Algérie, l'en-traîneur du sept national aestimé que ce sont deséquipes «de haut niveau»qui jouent bien au handball.

«Outre le fait qu'elle évo-luera sur son sol, l'Espagnea toujours joué les premiersrôles, que ce soit au cham-pionnat du Monde ou auchampionnat d'Europe (elle apris la 4e place à l'Euro-2012). Elle sera favorite. LaSerbie est vice-championned'Europe, je peux même direvice-championne du mondevu le haut niveau de l'Euro.Quant à la Pologne, ellereste une grande équipe quia battu le Danemark, cham-pion d'Europe, à l'Euro. Cesera très difficile, ce sonttrois équipes de hautniveau», a-t-il jugé.

Le casse-tête des professionnels

Le sélectionneur national,qui a décidé de poursuivresa mission à la tête des Vertsaprès avoir annoncé sondépart, rencontrera quelquesdifficultés pour préparer cetournoi pré-olympique,notamment pour faire veniren sélection les joueurs pro-fessionnels. «Les profession-nels évoluant en France ontun programme chargé, cesera difficile de les avoir,d'autant plus que la France,en sa qualité de championnedu monde, est qualifiée pourles JO-2012, donc le cham-pionnat de France n'observe-ra pas de trêve. L'absencedes «pro» va perturberquelque peu notre prépara-tion», a-t-il regretté. «J'ai pro-grammé un premier stage finfévrier. Quant aux joueurslocaux, je vais essayer de lesregrouper deux jours parsemaine afin d'assurer untravail continu», a-t-il conclu.Deux autres tournois pré-olympiques se dérouleronten même temps : l'un aura

lieu en Suède en présencedu pays organisateur, 4e

mondial, de la Hongrie, 7e

mondial, du Brésil, vice-champion des jeuxPanaméricains 2011 auMexique et de la Macédoine(5e à l'Euro-2012), alors quel'autre tournoi se dérouleraen Croatie avec la participa-tion des Croates (5es auMondial-2011 et 3es à l'Euro-2012), de l'Islande (6e mon-diale), du Japon, vice-cham-pion asiatique et du Chili, 3e

aux jeux Panaméricains. Les deux premiers de

chaque groupe seront quali-fiés pour les JO-2012, prévusdu 27 juillet au 12 août àLondres. Six pays ont déjàassuré leur participation autournoi olympique masculinde handball, à savoir laGrande-Bretagne (paysorganisateur), la France(championne du monde), leDanemark (championd'Europe), la Tunisie (cham-pionne d'Afrique), la Coréedu Sud (championne d'Asie)et l'Argentine (championnedes Amériques).

VOLLEY-BALL :TOURNOI PRÉOLYM-

PIQUE DAMES À BLIDA

Tirage au sortaujourd'hui

à Alger Le tirage au sort du tour-

noi de volley-ball (dames),qualificatif (zone Afrique)aux Jeux olympiques deLondres-2012, prévu du 2au 4 février à Blida, aura lieuce soir à l'hôtel Mazafran deZéralda (Alger), a-t-onappris auprès de laFédération algérienne devolley-ball (FAVB). Outrel'Algérie, le tournoi réunira lesélections du Kenya (cham-pionne d'Afrique en titre),l'Egypte et les Seychelles,ajoute la même source. Unseul pays sera qualifié aurendez-vous londonien. Uneréunion technique précéde-ra l'opération du tirage ausort, alors que ce matin(11h), le président de laFAVB, M. MustaphaLemouchi animera uneconférence presse au siègede la Fédération algériennede volley-ball Dély Ibrahim(Alger).

La sélection algérien-ne de handball (mes-sieurs) «n'aura rien àperdre» et abordera«sans complexe» letournoi qualificatif auxJeux olympiques 2012(JO-2012) de Londres,prévu du 6 au 8 avril enEspagne, face à deséquipes huppées de lapetite balle que sontl'Espagne, la Serbie et laPologne, a indiqué mardile sélectionneur natio-nal, Salah Bouchekriou.

Chehbour et les Verts joueront sans complexe.

TENNIS

Djokovic visera le GrandChelem et JO

Le Serbe Novak Djokovica affiché son ambition deréaliser le Grand Chelem(victoire dans les quatre tour-nois majeurs sur une, ou àcheval sur deux saisons), aulendemain de son triompheépique à l'Open d'Australie,dans une interview. «Lestournois du Grand Chelem etles Jeux olympiques serontma priorité cette année», adéclaré Djokovic au quotidienPolitika. «Sincèrement,Roland Garros est sansdoute cette année ma prioriténuméro un, mais mon ambi-tion est intacte et je souhaiteremporter chaque tournoiauquel je participe», a-t-ilpoursuivi. Le numéro unmondial pourrait réaliser lepremier Grand Chelemdepuis celui de Rod Laver en

1969, s'il l'emporte aux inter-nationaux de France en juinprochain, après ses succès àWimbledon et à l'US open en2011 et à Melbourne cetteannée. «Je suis au sommetde mon art (...), je suis per-suadé d'être en mesure d'at-teindre la finale» à Paris, aassuré Djokovic, d'autantplus confiant que l'an passé,il a battu sur terre battue, enfinale des masters 1000 deMadrid et Rome, son princi-pal rival, l'Espagnol RafaelNadal (n°2). S'agissant desJeux de Londres fin juillet,Djokovic a estimé qu'ils «sontune des plus prestigieusesmanifestations de l'histoiredu sport. Chacun d'entrenous s'efforcera de donner lemaximum» pour décrocherl'or olympique. Compte tenu

de ses priorités, le Serbedevra faire des choix sur lestournois à disputer cette sai-son, au cours de laquelle ilaura à défendre énormémentde points après une année2011 qui l'a élevé au rang den°1 mondial. «Il sera difficilede déterminer les tournois àsacrifier, mais cela seranécessaire car je ne peuxpas tous les jouer», a-t-ilconfirmé. Djokovic est deve-nu dimanche le cinquièmejoueur depuis le début del'ère Open (en 1968) àgagner trois titres consécutifsdu Grand Chelem, aprèsRod Laver, Pete Sampras,Roger Federer et RafaelNadal, contre lequel il a rem-porté la plus longue finale del'histoire d'un tel tournoi, enprès de six heures.

Sutil condamné à 18 moisavec sursis pour

«coups et blessures»Le pilote allemand de

Formule 1 Adrian Sutil a étécondamné hier à 18 mois deprison avec sursis et 200000 euros d'amende àMunich (sud de l'Allemagne)pour coups et blessuresaggravés sur un actionnairede l'écurie Lotus Renault.Sutil, 29 ans, qui pilotait lasaison dernière pour ForceIndia, a été reconnu cou-pable d'avoir blessé au couavec une coupe à cham-pagne l'homme d'affairesluxembourgeois Eric Lux, le17 avril 2011 à Shanghai, enChine. Il devra verserl'amende à huit organisa-tions déclarées d'utilitépublique, a décidé le tribu-nal. Au premier jour de sonprocès, lundi, il avait présen-té des excuses : «Je suisterriblement désolé, je n'aipas souhaité ce qui est arri-vé», avait-il déclaré. Devantle tribunal, il avait expliquéavoir essayé à plusieursreprises de présenter ses

excuses au blessé, sanssuccès. Il avait égalementsoutenu que son geste, cesoir-là, était involontaire.Absent au moment de cesdéclarations, Eric Lux, ensui-te, ne l'avait pas contredit.«J'aurais souhaité qu'il vien-ne au Luxembourg pour merencontrer et présenter sesexcuses personnellement.Un coup de téléphone, ça nesuffit pas», avait-il expliqué.Une rixe avait éclaté entreSutil et Lux dans une boîtede nuit réputée de Shanghaiaprès le Grand Prix deChine, où l'Allemand étaitvenu célébrer la victoireinattendue de son ami LewisHamilton (McLaren) auterme d'une course excep-tionnelle.

Sutil avait blessé Lux à lagorge avec une coupe àchampagne avant de quitterles lieux, accompagné deHamilton. La blessure de 9cm de long avait nécessité24 points de suture.

CYCLISME

Kittel n'est pas suspectéLe coureur cycliste alle-

mand Marcel Kittel n'estpas suspecté de dopagedans l 'enquête tournantautour d'un médecin alle-mand, a affirmé lundi soirson équipe Projet 1t4i (ex-Skil) en révélant que soncoéquipier Patrick Gretschest lui aussi concerné. Suiteà la diffusion par la chaînede télévision allemandeARD d'un reportage, l'équi-pe néerlandaise, qui s'esttoujours réclamée de latransparence sur le sujet, aréagi sans attendre à pro-pos de son coureur vedette,vainqueur de quelque dix-sept courses dès sa premiè-re saison dans le peloton(2011). Le nom de Kittel «aété cité au sein d'uneenquête sur le médecin le Dr

Andreas Franke qui tra-vaillait pour le service d'aideolympique à Erfurt, soutenupar le gouvernement alle-mand et financé par desfonds publics. Ce point d'ai-de est le point de contactofficiel pour différents spor-tifs de différentes disci-plines sportives de cetterégion», explique la forma-tion dirigée par IwanSpekenbrink.

30 sportifs allemandsimpliqués dans une affaire de dopage

Trente sportifs allemandssont impliqués dans uneaffaire de dopage par trans-fusion sanguine, a annoncél'Agence antidopage alle-mande (NADA), citée hierpar la presse locale. «Nousexaminons bien sûr avecdiligence chaque cas où il yaurait eu recours à desméthodes interdites, indé-pendamment du fait qu'ils'agisse d'un championolympique ou de jeunes ath-lètes», a déclaré le prési-

dent de la NADA, AndreaGotmann.

«Nous espérons trouverdans les nouveaux docu-ments d'autres preuvesavant de décider contrequels sportifs nous engage-rons des procédures», a-t-ilpoursuivi. Au printemps2011, le parquet d'Erfurtavait lancé une enquête surles agissements du docteurAndreas Franke lors de lapériode allant de 2006 à2011, lorsque ce dernierétait sous contrat avec lecentre d'entraînement olym-pique d'Erfurt.

Suspendu depuis,Andreas Franke est soup-çonné d'avoir soumis dessportifs à un régime structu-ré de transfusions. Selon lui,il s'agissait seulement de«soigner des infections» eten aucun cas d'améliorerles performances.

KARATÉ KOSHIKIStage de sélection

Après une éclipse qui aduré plusieurs mois de lascène internationale,l’Association nationale dekaraté koshiki a enfin reçule feu vert du MJS pourreprendre du service.«C’est une sage décision etnous sommes soulagés depouvoir travailler de nou-veau d’une façon ordinaireet se concentrer pleinementsur d’autres chantiers,notamment la formation desjeunes, qui est notre chevalde bataille», dira FettaneBoussaâd, qui a convié plusde 40 jeunes (filles et gar-çons) à un stage de sélec-tion à l'issue duquel il devraretenir 12 athlètes. Ils vontêtre encadrés pour lesfutures compétitions inter-nationales.

A. A.

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 1er février 2012 - PAGE 17

[email protected]

AAssttuucceessNettoyer une poêle ou unplat sans frotter !Pour nettoyer une poêle ouun plat où tout a collé aufond en évitant de frotterpendant des heures, versezdu produit ou de la poudrelessive dedans et laisseragir 15 minutes. Vousverrez, tout se décolle.C'est magique !

Détachage Pour enlever les taches surles vêtements (sauf lesang), il suffit de mettre duproduit vaisselle sur lestaches puis de passer leshabits à la machine.

Détournement d'objet :boîtes à chaussures

Ne jetez pas vos boîtes àchaussures ! Trouver dupapier peint ou demander àvos enfants de découperdes images ou des photoset ensuite, au collage ! Parexemple, dans une salle debain, recouvrir de papierbleu et coller descoquillages.

Laver les doudous endouceur Pour laver les doudous denos petits sans les abîmer,un truc qui marche bien :mettre les doudous dansun filet avec une balle detennis (si on n'a pas defilet, utiliser une taied'oreiller). Laver le tout à30°C, les doudous vontressortir comme neufs.

BBiissccuuiittss aauu cchhooccoollaatt

4 œufs, 8 cuillères à soupe de sucre, 1 c. à c. de levure chimique, 1 pincée de sel, 12 c. à c. de farine, 2 c. à s. de beurre fondu,

des pépites de chocolat

Pour réaliser les biscuits au chocolat, utilisez bien lesingrédients dans l'ordre.1- Mélanger le sucre, les œufs, le beurre et le sel.2- Ajouter la farine et la levure. Mélanger.3- Ajouter les pépites de chocolat et mélanger bien.4- Préparer une plaque beurrée et farinée.5- Avec une petite cuillère, déposer la pâte en petitstas sur la plaque.Séparez-les bien pour éviter qu'ils ne collent entre euxdurant la cuisson (la pâte s'étale en cuisant).6- Faire cuire 15 à 20 minutes au four (thermostat 2/3).

FFii lleettss ddee ppoouulleett àà llaa cchhaappeelluurree

4 filets de poulet, 1 cuillerée à soupe

de moutarde, 2 cuillerées à

soupe d’huile, 1/2 verre d’eau,

2 cuillerées àsoupe de vinaigre,

4 cuillerées àsoupe de crèmefraîche, 2 œufs,chapelure, sel,

poivre

Dans un bol, mélanger la moutarde, l’huile, le vinaigre,la crème fraîche, sel et poivre, remuer jusqu’àl’obtention d’une sauce. Enduire les filets de pouletavec la sauce et laisser macérer une nuit. Mettre lachapelure dans une assiette et la farine dans uneautre. Battre les œufs dans un bol avec unefourchette, assaisonner de poivre et de sel, trempez-les dans l'œuf, les fariner puis les passer dans lachapelure. Faire frire les filets de poulet dans l’huilechaude, les dorer des deux côtés. Servir aussitôt.

Le saviez-vous ?

Selon la légende, le caféa été découvert par unberger qui avait remarquéque ses brebis étaientparticulièrement excitéeslorsqu'ellesconsommaient les baiesd'un arbre desmontagnes. Le café et lethé réduisentconsidérablementl'absorption du fer,respectivement de 40%et 60%, à cause de leurstanins. La caféineempêche aussil'absorption du calcium.

Boire la tasse de thé éclaircit le teint !

Vous rêvez d’un teint frais et éclatant ?Faites du thé le petit rituel de la pause !Riche en tanins et en vitamine C, le théest en effet un puissant antioxydantnaturel : il limite les effets des radicauxlibres, véritables intrus responsables duvieillissement de la peau.Mieux encore, buvez du thé vert, 10 foisplus concentré en actif que le thé noir.Un geste simple à renouvelerrégulièrement dans la journée pouratteindre le fameux quota «1,5 l d’eaupar jour», gage d’une peau souple etbien hydratée !

Le petit rat, un modèle d’élégance ! Révélez votre féminité en adoptant laposture d’une danseuse (et éviter lesmaux de dos), pensez, toutes les 2heures par exemple, à redresser lesépaules, rentrer les fesses et étirer lecou. Les seins se redressent, vous voustenez droite et gagnez en confiance,vous êtes naturellement plus gracieuse.

Faire la peau aux rides, ça détend ! En appliquant votre crème de jour ouquand vous vous sentez crispée, posez

vos doigts sur la partie supérieure dessourcils, puis pressez avec les doigtsvers le bas tout en levant les sourcils.Restez ainsi pendant une dizaine desecondes puis recommencez. Faitesaussi la peau au double menton entirant votre langue 20 secondes le pluspossible vers l’avant tout en gardant labouche grande ouverte. Un excellentrite contre les rides !Le rire fait pétiller le regard et la santé Votre prochaine cure de beauté ? Unbon fou rire ! Réflexe qui augmente lacirculation sanguine, irrigue la peau, etlui donne un joli teint rosé. En plus, avec400 millions d’alvéoles pulmonairesdilatées par séance de rigolade, c’estcomme si vous suiviez un cours degym, les courbatures en moins ! Etl’endorphine, hormone anti-blues etanti-douleur libérée par votre cerveauau moment du rire, vous garantit unesensation de bien-être et de bonnesminutes d’euphorie.

FAUX. Bien que les produitslaitiers soient riches encalcium, ils ne pourraient

suffire, à eux seuls, à assurerune bonne santé osseuse.Il faut tenir compte de plusieursautres facteurs tout aussiimportants : l'exercicephysique, une alimentationvariée, une bonne gestion dustress, une hygiène de viesaine et enfin un facteur desplus importants : réduire aumaximum la consommation desucre raffiné qui contribueinsidieusement à l'acidificationde l'organisme et, par

conséquent, à unedéminéralisation à plus oumoins long terme.

L’estomac lui-mêmeproduit des acides. Sivous n’avez pas deproblèmes d’estomac,cela n’a pasd’importance que vousbuviez un jus d’orangele matin. Boire du jusle matin est un bonchoix car c’est aussiune bonne source devitamine C, thiamine,pholates et potassium.Les hydrates decarbone vous donnentégalement de l'énergiepour commencer lajournée et le jus vousdonne du liquide. Une chose à ne pasoublier cependant est que le jusd’orange, comme d’autres aliments etboissons acides dans notre

alimentation, peut chezles personnessensibles et danscertainescirconstances (par ex. :une plus grandefréquence d’expositionà des aliments et/ouboissons acides)causer l’érosion desdents. Pour cetteraison, il est conseilléd’éviter les grignotagesfréquents et la prise àrépétitions d’alimentset de boissons acidesdurant la journée, enlimitant leur

consommation de préférence aux repasprincipaux et de se laver les dents aumoins deux fois par jour en utilisant undentifrice au fluor.

Les rituels beautéqui nous révèlent

Les produits laitiers nous assurent-ilsune bonne santé osseuse ?

QUESTIONEEsstt--iill bboonn ddee bbooiirree dduu jjuuss dd’’oorraannggee

llee mmaattiinn aavveecc uunn eessttoommaacc vviiddee ??

Phot

os :

DR

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son paysEn a

disputé plusieurs

Rassasiés----------------Piqûre----------------Demi-tour

Calumets----------------Ville de Tunisie----------------Carton

Indéfini----------------

ArticlePréposition----------------Défalques----------------Niais

Coutumes----------------Autre----------------Ingurgité

Etain----------------Note----------------SéléniumA payer----------------Passage----------------Routes

Possessif----------------Religieuse----------------RondeursArme----------------Préposition----------------Epluchée

Convient----------------Liaison----------------Possessif

Champ----------------

RigolentCache

----------------Commande

Brins----------------Cartes----------------Pressée

Société----------------Île----------------Organe

Son sportVoyelledouble

----------------Métro

Ville dePalestine

----------------Frappes

Restrictif----------------

FonderFormed’être

----------------Glossine

Peina----------------

InfractionRapidement----------------

Glucide

Issue----------------

CilHôpital

----------------Déroba

Exprimer----------------

A poil

Néon----------------Humanitaire

Pronom----------------Filet----------------Prénom

Poème----------------Tableau----------------ConditionCobalt

----------------Béryllium

(inv.)

Singe----------------Possessif----------------Article

Terre----------------Poisson----------------Appris

Titres----------------Extrait----------------ConsonnedoubleCapitale

----------------Feuilletons

Tourne----------------

Terni

En a réussiplusieurs

Passé----------------

Sélénium

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

5 leaders arabes.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Leader syrien»

1- HAMAD BEN AISSA AL KHALIFA2- ABD RABO MANSOUR HADI3- MONCEF MARZOUKI4- MOUSTAPHA ABDELJALIL5- MARECHAL TANTAOUI

MOT RESTANT = EL ASSAD

H I M E L A S S A D I UA D O E L T A L I L M OM A N D B A A H P A A AA H C T R TD R E S E NB U F U C AE O M O H TN S A R Z O U K I M A LA N A M O B A R D B A AI S S A A L K H A L I F

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

ABBEDESCHAMPS-PRLOUVE-IL-NIA-LIEIN-E-PROSES-MIENMUE-SE-UNS-PE-RTES-BORNES-FONDRAN-MO-MER-GERA-EBTRANSIT-PARTIR-IAIR-UT-DAGUES-CLTAISE-DER-LE-MOIINNE-LEVURE-SI-TOTE-BEJART-SYRTENE-BA-ONE-CURES--SURSAUT-PO-I-ECV-TUERA-NEUVES-OERIGEE-PERRON-MNRALES-NA-CIL-TASILES-PA-SUR-PARUTAS-TOILES-PERILAI-BREVET-TIRENT

B-TRO-EN-ER-IS-ALAROUM-TATANT-LTEMISES-EBAHI-MAIMESSE-B-UNI-DEMOENTE-DO-ST-VARANNUE-DALLE-RIME-STI-AINEE-RODE-R--SADO-R-FUTE-COIXENOPHOBIE-RADIN

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS-TSONGA-TENNIS-AJET-MAIRE-EURENTOS-LORDS-CRIES-PW-EU-BE-BOUTS-DOILLICO-BORDS-CIELOIRE-----A-GANDFUSE-R-----BARDOREE-GA----TOI-EHIR-DAVIS-LAINE-AE-OUTIL-SANTE-S-

DONNER-LARGE-REE-SALE-NE-MO-SANSZICO-PISTE-FAITSZ-OPENDAUSTRALIE

LETTRESLETTRESNIMESNIMES

---ARENES----------DIANE--------ROMAINE----DELAFONTAINE-----ONIMES--------FOSTER------CARREE----------------------------------------------------------------------------

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Normandie

1

2

3

4

5

6

7

8

9

NORMANDIE

1- PORT2- VILLE3- DÉPARTEMENT4- DÉPARTEMENT5- VILLE6- PILLARDS

SCANDINAVES7- DÉPARTEMENT8- VILLE9- VILLE

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 1er février 2012 - PAGE 18

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSAuteurarabe

----------------Refuge

Hideuse----------------

Intruse

Or----------------

Petit mammifère

Publiée----------------

NoteNote----------------Bibliothèque----------------Liaison

Organisationinternationale----------------Artère(pho.)Clair----------------Paradis----------------Europe

Colère----------------Echassiers----------------AttachaCapitale----------------Ex-JSK----------------Faire couler

Vieux do----------------Hardi (dés.)----------------Terre

Pièges(dés.)

----------------Gaz

Gaz rare----------------Cube----------------MonnaieCapitale

Note (inv.)----------------Pronom----------------Ahuris

Rongeur----------------Impôt----------------Cri de douleur

Vieilles----------------Descendit

Terre----------------

Erbium

Polisario----------------

Armée(inv.)

Lames cornées----------------Titre----------------Réviser

Société----------------Dans la nuit

Pays----------------

DinarEn vogue

----------------Empêché

Membre ----------------

Sabota(inv.)

Adverbe----------------Enclenche

Six à Rome----------------

ObusRégion

d’Algérie----------------

Détendu

Courtois----------------Naturel----------------BanqueGuette

----------------Peuple

Article----------------Terre----------------Institut

Convenable----------------

Ville allemande

Tamis----------------Ristourne

Louera----------------Organisationinternationale----------------Canal

Boisson----------------

IridiumPrix

Nazis----------------

BasPénurie

----------------Référence

Rides----------------

Parti

Couvrira----------------

PartMusique

----------------Gava

Durée----------------Fin de série

Humiliation----------------Demi-tour

Entravait----------------

Attaché

Bave----------------

PronomBruit

----------------Coutumes

Pronom----------------Fin de nuit----------------Article

Statues----------------Compagnon

Parti----------------Possessif

Leader tunisien

----------------Capitale

Poisson----------------

ArgonArticle

----------------Poème

Connaît----------------

StarsVieux loup

----------------Formed’être

Saisi (pho.)----------------

RejetéOiseau Forte

Détesté----------------

Théâtre

Branché----------------

HardiRévolte

Démonstratif----------------En vogue

Alternative----------------

Apaise

Cravateanglaise

----------------Vieux

PaysCapitalé

----------------Note

Traître----------------

Africain

Actes----------------

Lettrs deSlovaquie

Crochet----------------

VideGénitrices

----------------Possessif

Possessif----------------

BrisaEmotions

Dans lacave----------------Fin de soirée

Os----------------

CilPolice

françaiseDémonstratif----------------

Fit feuPartiras----------------Feuille----------------Sommet

Auteur italien----------------Fin de soiréesArticle

----------------Néon

Cobalt----------------Fin de partie----------------Note

Tests----------------Personnel

Crack----------------

DécodéClos

----------------Sombre

Piégea----------------

PlatsArticle

Trèsbonnes

----------------Mer

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 1er février 2012 - PAGE 19

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(37 ans) de In Salah, maladesgreffées au niveau de l’unité greffede la moelle osseuse (GMO) du

centre Pierre et Marie Curie (CPMC,hôpital Mustapha) ont un besoin en

extrême urgence de plaquettessanguines. Ces malades ont surtoutgrand besoin de vous, de votre aidepour retrouver la chaleur familiale, lesourire et la joie de vivre. Vous êtesleur seul espoir, ne les décevez pas.- Si vous êtes âgés en 18 et 65 anset en bonne santé, soyez généreux,répondez à l’appel du cœur, faitesdon de vos plaquettes ! Adressez-vous immédiatement au niveau de

l’unité greffe de la moyenne osseuse(GMO) du CPMC-Hôpital Mustapha.

- Faites votre bonne action, la vie deces malades est entre vos mains , ne

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rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.

NOTRE JOURNALfait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du

journalisme moderne : «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès

et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et lacorruption ; il attaquera toujours les démagogues de tousles partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux

classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, nerelâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,

demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendraradicalement son indépendance, il n’aura jamais peur

d’attaquer le mal, autant quand il provient de laploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»

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DÉCÈS––––––––––––––––––––

La famille Bouremana de Bab-El-Oued(Alger), parents et alliés ont la douleur defaire part du décès de leur cher et regrettéfrère, époux, père, grand-père et oncle

Yahia Bouremanasurvenu hier, à l’âge de 81 ans.

L’enterrement aura lieu aujourd’hui mer-credi 1er février 2012 après la prière du Dohrau cimetière du Village Céleste (Bouzaréah).La levée du corps se fera du 52, lotissementLa Bruyère, Bouzaréah.

Que Dieu le Tout-Puissant accueille ledéfunt en Son Vaste Paradis.

A Dieu nous appartenons et à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––Les familles Ouabdesselem et Abdennebi

ont la douleur de faire part du décès, à Paris,de

Mme Ouabdesselem née AbdennebiMekyoussa

à la suite d’une longue maladie.L’arrivée du corps à l’aéroport Houari-

Boumediène est prévue pour aujourd’huimercredi 1er février 2012 à 12 h 30.L’enterrement aura lieu demain jeudi2 février 2012 au cimetière de Sidi-Ziane àBouira.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––La famille Si-Ammour a l’immense dou-

leur de faire part du décès, à l’âge de 90 ans,de

Si-Ammour Si Moh Oualiex-retraité de la Sonitex DBK

L’enterrement aura lieu le aujourd’hui1er février 2012 à Tighzert, commune deBeni-Aïssi (Beni-Douala).

La levée du corps se fera à partir de 12 hen son domicile sis à la cité 204-Logements,Tours Villas, Tizi-Ouzou.

––––––––––––––––––––CONDOLÉANCES

––––––––––––––––––––Très peiné par le décès de la mère de son

ami Bentoura Rabah, le chef du bureau duSoir d’Algérie Boumerdès lui présente ainsiqu’à toute sa famille ses sincères condo-léances et les prie de trouver dans ce messa-ge l’expression de sa profonde compassion.

Puisse Dieu accueillir la défunte en SonVaste Paradis.

A Dieu nous appartenons, à Lui nousretournons.

––––––––––––––––––––

PENSÉES––––––––––––––––––––

Triste fut et restera àjamais le souvenir du31 janvier 2011 où le Tout-Puissant rappelait à Luinotre chère épouse, mère,grand-mère et belle-mère

Kaci Baya née BouabidUne année s’est écoulée et ton souvenir

persiste encore entre les murs de la maisonoù papa Miloud veille à raviver les souvenirspassés et unifier les rangs de la famille.

Les familles Kaci de Bouira, leurs amis etproches, toujours attristés par ce douloureuxanniversaire, demandent à tous ceux quil’ont connue d’avoir une pieuse prière pourelle.

Que Dieu t’accueille en Son VasteParadis. A Dieu nous appartenons et à Luinous retournons !

Ton mari, tes enfants, tes petits-enfants,tes beaux-fils et tes belles-filles qui t’aime-ront toujours, Yemma Baya ! F123734/B15

––––––––––––––––––––2 mois et 10 jours se

sont déjà écoulés depuis quetu nous as quittés à jamais,cher frère

Latrèche Rabehlaissant un vide irrempla-çable et une place indélébi-le. Je n’oublierai jamais ta générosité, tabonté, ta gentillesse et ta grandeur d’âme.

A ta mémoire, aujourd’hui, ton frèreAbderrazek, sa femme Wada, ses filles etson fils Yazid, pour qui tu étais l’oncleexemplaire, ainsi que sa femme Leïla et sesfilles Souhila, Dahbia et Meriem prient pourtoi et demandent à tous ceux qui t’ont connuet aimé d’avoir une pieuse pensée pour toi.

Que Dieu le Tout-Puissant t’accorde SaSainte Miséricorde et t’accueille en SonVaste Paradis. A Dieu nous appartenons et àLui nous retournons.

Ton frère Abderrazek. F56118/B2

––––––––––––––––––––REMERCIEMENTS

––––––––––––––––––––La famille Ould Saïd, parents et alliés

remercient vivement tous ceux qui ont com-pati et partagé leur immense douleur à lasuite du décès deHadja Fatima Ould Saïd née Bensaddok,

veuve de chahidA Allah nous appartenons et à Lui nous

retournons. F128062

––––––––––––––––––––

NECROLOGIE

Page 22: 01022012

Une délégation de l’Union européenneest à Alger pour «faire le point» surl’état des relations UE/Algérie mais

surtout pour examiner la faisabilité d’unaccord de «politique européenne de voisi-nage» avec l’Algérie, politique de voisina-ge pour laquelle, jusque-là, notre paysn’avait manifesté que très peu d’intérêtalors que cette politique est fondée sur lebilatéralisme et est négociable dans sonadaptation aux contraintes et aux attentesdu partenaire. Le Maroc et la Tunisie l’ontadoptée et n’en sont pas mécontents.Nous savons que les relations de l’Europeà la Méditerranée n’ont jamais été faciles àconcevoir et encore moins à construire demanière durable et solide.

Et pour l’Europe, la Méditerranée c’est,bien sûr, le nord du continent. Mais c’estsurtout la rive sud de ce «lac de paix».C’est en effet ici, au Sud, que la stabilité, lasécurité, la prospérité partagée se ferontou ne se feront pas. Rappelons qu’en1995, il y a eu le processus de Barcelone.Beaucoup de tapages mais peu de résul-tats concrets. Le constat de la déceptiongénérale a été établi lors du 10e anniversai-re du programme : les partenaires ont étéunanimes à reconnaître qu’il fallaitremettre l’ouvrage sur le métier et appor-ter toutes les corrections nécessaires.Certains partenaires, notamment ceux duSud, ont été plus radicaux et ont demandéde revoir la copie de fond en comble d’au-tant que beaucoup d’éléments nouveauxsont apparus : le 11 septembre américain,le terrorisme qui frappe de plus en plusaveuglément, l’exacerbation des conflitsrégionaux, les boat-people maghrébins etafricains. Bref, les menaces sur l’Europesont nombreuses et l’enjeu n’est rienmoins que la stabilisation de la rive sud autriple plan politique, économique et social,les trois aspects étant liés. Il y va (d’abord)de la prospérité et de la sécurité del’Europe. Barcelone, sans être rangé dansles placards, est alors complété par la poli-tique européenne de voisinage (PEV) lan-cée en mars 2003 et qui constitue «un nou-veau cadre pour les relations avec les voi-sins de l’Est et du Sud et qui n’ont pasvocation à entrer dans l’Union européen-ne». Après l’élargissement de l’UE à dixnouveaux pays, notamment d’Europe cen-

trale et orientale, est élaboré le documentd’orientation de la PEV en mai 2004. On yapprend que dix pays méditerranéens(Algérie, Palestine, Egypte, Israël,Jordanie, Liban, Libye, Maroc, Syrie,Tunisie), trois pays est-européens(Biélorussie, Moldavie, Ukraine) sontconcernés par la PEV, auxquels on ajouteune recommandation sur trois pays «inté-grables» au processus nouveau (Arménie,Géorgie et Azerbaïdjan).

La PEV mise sur l’idée qu’une nouvellerelation doit être instaurée avec les paysfrontaliers afin de réduire les risquesengendrés par les écarts importants dedéveloppement économique ainsi que parl’existence de plusieurs conflits déclarés.En fait, cette évolution est étroitementimbriquée au développement d’une poli-tique de sécurité de l’UE.

Comment l’UE peut-elle contribuer à latransformation des pays voisins en zonede stabilité et de prospérité sans recourir àla motivation de l’adhésion ? La questionfondamentale que cherche à résoudre l’UEest celle de savoir comment pousser auchangement les voisins tout en les tenantà distance. La PEV privilégie les relationsbilatérales car elle y voit la démarche pra-tique et pragmatique sur le terrain qui faci-litera des avancées concrètes y comprisdans les zones divisées par un conflit.Différenciation et progressivité sont lesconcept-clés de la PEV. L’instrument cen-tral d’exécution de la PEV est le plan d’ac-tion national qui est négocié avec chaquepays et adopté conjointement pour unepériode minimale de trois ans. Ce pland’action prévoit un calendrier de réformesà court, moyen et long terme ainsi que desindicateurs de résultats et constitue lafeuille de route des priorités à mettre enœuvre. L’assistance européenne serad’autant plus importante que les réformespour lesquelles se seront engagés les par-tenaires dans les domaines prioritairesdestinés à les rapprocher des valeurs del’UE progressent et seront effectivementmises en œuvre : réformes économiques,respect des droits de l’Homme, démocra-tie, Etat de droit, gouvernance, lutte contrele terrorisme, non-prolifération des armesde destruction massive, efforts en vue durèglement pacifique des conflits régio-

naux, migrations. L’assistance de l’UEconcerne le financement mais aussi lacoopération technique ainsi que la partici-pation aux programmes européens. Pourêtre éligible à un programme de PEV, lespays du Sud doivent avoir mis en œuvrel’accord d’association signé avec l’UE ;ensuite la commission prépare des rap-ports sur chacun des pays qui seront sou-mis au conseil ; enfin, la commission éla-bore un plan d’action à court et moyenterme (3 à 5 ans) qui fixe des réformespolitiques et économiques adossées à uncalendrier. La mise en œuvre des plansd’action doit faire l’objet de rapportsannuels d’évaluation.

Six pays arabes de la rive sud ont déjàsigné des plans d’action

Le financement de la PEVEn 2007, un nouvel instrument de voisi-

nage et de partenariat est mis en place(IEVP). Cet instrument juridique et finan-cier succède aux programmes Meda etTacis. Pour la période 2007/2013, le budgetpour la PEV est de 12 milliards d’euros.L’UE prévoit aussi la création d’un fondsd’investissement auquel pourront partici-per les pays membres et une nouvelle faci-lité «gouvernance» dotée de 300 millionsd’euros (Med a avait pour la période2000-2006 un budget de 5,3 milliards d’eu-ros).

La répartition pluriannuelle entre payset régions est de deux tiers pour le Sud etun tiers pour l’Est. La marge d’accroisse-ment des financements sera fonction de lamise en œuvre des objectifs agréés bilaté-ralement entre l’UE et les pays voisins.Les principaux domaines de la coopéra-tion prévue par la PEV sont nombreux etvariés :

• Relations commerciales et ouverturedu marché

• Application des règles du marché inté-rieur dans ces pays

• Mise en place d’une politique relativeaux migrations légales

• Coopération renforcée afin de préve-nir et combattre les menaces terroristes

• Implication plus grande de l’UE dansla prévention des conflits et la gestion descrises

• Promotion des droits de l’Homme etde la coopération culturelle

• Intégration des nouveaux voisinsdans les réseaux transeuropéens de trans-port, d’énergie et de télécoms de l’UE etdans l’espace européen de recherche.

La PEV : ce qu’il faut pour l’AlgérieLa politique européenne de voisinage,

parce qu’elle est bilatérale et construiteautour des contraintes et attentes du par-tenaire, est incontestablement plus utilepour notre pays que la nébuleuse Unionpour la Méditerranée.

Les Algériens sont très efficaces dansle bilatéral. Alors allons-y.

A. B.

Nouveau rebondissement dans l’affaire de la bigamie présu-mée de Nadir Belhadj. Le joueur pourrait être blanchi detoute accusation grâce à un témoignage-clé.

Celui de sa 3e épouse !

Il faut être juste avec cette dame ! Quand il a fallu luitomber dessus à bras raccourcis, ici même, je ne m’ensuis pas privé. Mais là, désolé, faut lui rendre l’homma-ge qu’elle mérite, Tata Louisa ! Seule sur la scène, dansun one-women-show extraordinaire d’intensité imitée,en prenant à sa charge tout le décor en carton pâte, enréglant seule les lumières en faux jour et les spots entrompe-l’œil, Tata a réussi là où des dizaines de partisdéjà fabriqués et des centaines sur le point de l’être cemercredi ont échoué : elle crée l’illusion d’une vie poli-tique animée, équilibrée, passionnante, prenante, mor-dante, diversifiée, contradictoire, consistante, intelli-gente et toute en projection sur le futur du pays.Attention ! Ce n’est pas une mince affaire. Il n’est pasdonné au premier venu de faire ainsi tourner la vieilledynamo partisane en Algérie. Tata Louisa n’a pas sonpareil, ni sa pareille d’ailleurs en la matière. Quand vousl’entendez à une tribune, criant à l’infiltration massivedu mouvement associatif algérien par la CIA, vous ycroyez tellement que vous soupçonnez votre épicierd’être un James Bond dormant dans son échoppe, aufond de votre crasse cité, attendant juste l’ordre deLangley pour attaquer tout seul le Palais d’El Mouradia.Lorsque vous mesurez la virulence des accusations lan-

cées par Tata contre les partis islamistes, vous en venezmême à douter de vos propres archives, mettant sur lecompte d’un vil procédé de maquillage par Photo Shopdes clichés la montrant tout sourire au conclave romainde Sant’ Egidio. Non ! Ça ne se peut pas ! Tata Louisan’y était pas, bien sûr. On a voulu juste la salir ! Elle esttellement convaincante lorsqu’elle annonce avoir saisiAbdekka par courrier, que vous admettez fort bien quele bureau du châtelain puisse être encombré par la pileénoooooorme de lettres et de saisines envoyées par laTata. A croire qu’elle passe son temps à lui écrire, lapassionaria ! En vérité, et sans cela, mon hommage nevaudrait rien, j’ai un regret, tout de même. Un profondregret. Pour Hollywood ! Pour Bollywood ! Pour le ciné-ma de manière générale. Car Tata Louisa y aurait fait untabac, un malheur ! Et le bonheur des producteurs. Ellecrée un scénario à partir de rien. Elle peut planter undécor dans une portion de désert vous donnant l’im-pression que vous déambulez dans Broadway, un soirde grandes premières sur les planches. Avec des boutsde ficelles, deux ou trois dés à coudre, un vieux tissurouge défraîchi par les luttes perdues et les renonce-ments fructueux, Tata peut vous illusionner une Algérieplurielle et démocratique. Rien que pour ça, YaâtikEssaha, Tata ! Ils doivent être aux anges. Là-haut, dansle Palais. Et surtout en bas. Dans la cave où se fabri-quent les illusionnistes. Je fume du thé et je resteéveillé, le cauchemar continue.

H. L.

Et le 1 er prix est attribué à… Tata Louisa !POUSSE AVEC EUX !

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@[email protected]

ALGÉRIE - UNION EUROPÉENNE

Privilégier les relations bilatérales spécifiques :la politique de voisinage

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