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n°140 Editeur responsable: Freddy Giele / Inser’Action asbl, 48, rue St François, 1210 St-Josse «Si l’on construisait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d’attente» Des mamans nous racontent les problèmes qu’elles rencontrent ou ont rencontrés concernant leurs logements. p. 12 Enfin le camp Du 3 au 7 avril, les Castors et les Grands partiront en camp dans les Ardennes. p. 25 Inser’action change de tête ! Découvrez les changements visuels qui attendent l’AMO dans les semaines à venir. p. 19 Les jeunes à l’EDD et leurs passions Yassine nous explique sa passion familiale pour le football. p. 30 action’ réaction Journal d’inser’Action n°140 | Mars 2017 www.inseraction.be [email protected]

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n°140

Editeur responsable: Freddy Giele / Inser’Action asbl, 48, rue St François, 1210 St- Josse

«Si l’on construisait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d’attente»Des mamans nous racontent les problèmes qu’elles rencontrent ou ont rencontrés concernant leurs logements.

p. 12

Enfin le campDu 3 au 7 avril, les Castors et les Grands partiront en camp dans les Ardennes.

p. 25

Inser’action change de tête !

Découvrez les changements

visuels qui attendent

l’AMO dans les

semaines à venir.

p. 19

Les jeunes à l’EDD et leurs passions

Yassine nous explique

sa passion familiale

pour le football.

p. 30

action’réactionJournal d’inser’Action n°140 | Mars 2017

www.inseraction.be

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Sommaire

Page 3 Edito

Page 4 à 14 Permanence psychosociale

Page 4 Les travailleurs sociaux se mobilisent contre la loi sur la levée du secret

professionnel

Page 5 Un délicieux repas

Page 6 - 7 Le travail de rue, un travail méconnu et peu reconnu !

Page 8 -9 Société en métamorphose

Page 10 - 11 Des personnes derrière les visages des migrants

Page 12 à 14 «Si l’on construisait la maison du bonheur,

la plus grande pièce serait la salle d’attente»

Page 14 à 16 Quelques photos de nos activités

Page 17 à 19 Horaire des activités éducatives

Page 20 à 35 Côté activités éducatives

Page 20 Ski de fond dans les Hautes Fagnes

Page 21 Inser’Action change de tête !

Page 22 Un samedi pas comme les autres

Page 23 Fehmi

Page 24 Un samedi sportif à la salle d’Evere

Page 26 Entrer dans le groupe des juniors, est-ce facile ?

Page 27 Enfinlecamp

Page 28 Chaud devant, Nico est de la partie

Page 29 Christiane

Page 30 Un jeudi au Neptunium

Page 32 Les jeunes à l’EDD et leurs passions

Page 34 La remédiation pour tous

Page 35 Ayda et la remédiation

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Bonjour à tous et à toutes.

Il est là, tout nouveau, le journal d’Inser’Action.

Un petit lifting mais toujours le même.

Vous y retrouverez Ahmed qui évoque

la fragilité des limites de nos jours

entre les jeunes et les adultes.

Marie vous parle du travail de

rue, de ses rencontres avec les

migrants et de l’importance de ce

qu’on ne voit pas forcément.

Coralievousévoquedifférentes

situations rencontrées autour de la

question des logements sociaux et

les problèmes parfois causés.

Martin, stagiaire à la permanence

psychosociale, explique les raisons de

la récente manifestation autour de la

question du secret professionnel.

Du côté des activités éducatives, Ali présente

Nicola qui l’accompagnera tout au long

de la préparation du festival Babel. Il vous

raconte également l’activité de ski de fond

réalisée avec le groupe des Grands.

Engin explique le jeu réalisé un samedi avec

les Castors, le jeu des traqueurs. Il vous

donne également quelques informations

sur le camp à venir à Baseilles.

Estelle vous présente les changements à

venir dans la présentation d’Inser’Action,

du journal, du site,… Elle met également en

avant le texte réalisé par Ayda, une jeune

suivant les remédiations le mercredi.

Sébastien, de son côté, relate une

activité réalisée à la salle d’Evere au

stade George Petre, le jeu du chat et de

la souris. Il vous rappelle également le

fonctionnement de notre école de natation.

Asmaa laisse la parole aux jeunes

pour qu’ils puissent vous parler de

leurs passions d’une part et à d’autres

concernant leurs acquis en remédiations.

Enfin,YasininterrogeChristianequi

assure l’entretien et que vous avez

surement croisée à la piscine

Je vous souhaite une bonne lecture.

A bientôt à Inser’Action et bonne rentrée

Steve

Responsable Pédagogique

Edito

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Permanence psychosociale

Les travailleurs sociaux se mobilisent contre la loi sur la levée du secret professionnel

Jeudi 16 février, des centaines de personnes

se sont données rendez-vous devant le

palais de justice pour protester contre la

proposition de loi émise par la N-VA visant

le secret professionnel. Cette loi devait, en

principe, être votée durant l’après-midi. Des

assistants sociaux de tous les secteurs, ainsi

que des étudiants, ont donné de la voix pour

montrer leur opposition sur cette proposition.

Cette loi est à la base une mesure pour lutter

contre la radicalisation et le terrorisme. En

résumé, les travailleurs sociaux des CPAS

devront«dénoncer»leursbénéficiaires

auprès de la police à la moindre suspicion de

radicalisme religieux. Cette loi est fortement

critiquéecarellebriselarelationdeconfiance

qui doit exister entre un assistant social et un

usager. Si une personne ne peut plus venir

solliciter de l’aide au CPAS sans craindre que

sa vie privée ne soit révélée, cela devient

contraignant. Le secteur craint que cette

loi ne soit qu’une excuse pour que la police

puisse avoir accès aux données personnelles

des usagers des services sociaux.

Beaucoup jugent que cette loi se sert du

terrorismeetduradicalismeàdesfinsplus

larges. C’est en tout cas l’avis de Gregory

Jacques, président de l’association des

secrétaires des CPAS de la Région Bruxelles-

Capitale. Celui-ci s’est exprimé au micro de la

RTBF lors de la manifestation. Selon lui, cette

loi est « Inutile car elle ne va rien ajouter au

cadre actuel, qui d’ailleurs ne nous a jamais

empêché de collaborer avec les autorités

judiciaires à chaque fois que c’était nécessaire.

Et dangereuse parce que l’on va faire poser

sur chacun des travailleurs sociaux une

obligation de dénoncer, sur base d’indices.

Nous estimons que cela va dénaturer leur

travail et faire peser sur eux une responsabilité

qu’ils n’ont pas à supporter. Je pense qu’il

faut veiller à un fonctionnement optimal de

nos institutions et ne pas légiférer sous le

coup d’une émotion, qu’on peut parfaitement

comprendre par ailleurs. Nous souhaitons

en rester au cadre actuel de la législation ».

A la suite de la mobilisation du secteur, des

étudiants et de l’opposition fédérale, la loi

n’afinalementpasétéadoptéecejeudi16

février.Unamendementaeneffetétédéposé

et donc la proposition de loi est une nouvelle

fois renvoyée devant le Conseil d’État. Cela ne

veut pas dire qu’elle ne va pas aboutir mais

elle est simplement reportée. De nouvelles

manifestations sont donc à prévoir lorsque la

loi sera de nouveau examinée par la Chambre.

Martin, stagiaire assistant social

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Un délicieux repas

Le lundi 13 février, nous avions décidé

d’organiser un repas avec les mamans

des cours d’alphabétisation. Chacune

avait cuisiné une partie du dîner.

Pour commencer, Yvonne, une bénévole,

avait apporté l’apéro : de grandes

crevettes roses avec de la mayonnaise

et 2 bouteilles de mousseux, sans

alcool, à la pomme et à la cerise.

Fatima avait préparé des tortillas :

ce sont des omelettes aux pommes

de terre et aux oignons.

Ouygu avait cuisiné des crêpes aux épinards.

Kevser, une stagiaire, avait préparé avec

sa maman des « lahana sarmasi », un plat

turc, qui se compose de rouleaux de feuilles

de choux remplis de haché et de blé.

Birgrul avait fait des brioches au fromage

blanc, appelées « pogca », un plat turc.

Allouiza avait cuisiné un plat marocain,

du poulet aux légumes, olives, pommes

de terre, oignons et œufs durs.

Le mari d’Ikram avait préparé du saumon

avec des pommes de terre et des poivrons.

Rabia avait fait un gâteau au miel,

cacahuètes et noix de coco.

Mariam avait cuisiné un plat sucré avec de la

cannelle, des raisins secs et des amandes.

Comme dessert Coralie, notre responsable

de l’alphabétisation, avait fait une

délicieuse mousse au chocolat noir.

Notre repas fut très joyeux et dura

une partie de l’après-midi.

Vous voyez que nos rencontres ne se

résument pas à apprendre à bien parler, lire

et écrire, on y partage aussi de délicieux

repas dans une ambiance très conviviale.

Yvonne Ponnet, bénévole

de l’alphabétisation.

Permanence psychosociale

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Le travail de rue, un travail méconnu et peu reconnu ! Trois fois par semaine Ahmed et moi

allons faire des rondes à la Gare du

Nord et ses alentours dans le cadre du

projet d’accompagnement des Mineurs

Étrangers Non Accompagnés (Mena).

L’objectif de ces rondes est d’aller à la

rencontre de ces jeunes au travers d’un

travail de rue et pour ce faire il faut être

le plus visible possible. C’est pour cela

que nous passons au moins deux heures à

faire des tours, à parler aux commerçants,

aux militaires, gardiens de la paix, aux

groupes de migrants… en nous présentant

à chaque fois à eux, en leur expliquant la

nature de notre travail et de nos missions.

Le travail de rue, un travail méconnu….

Très peu de personnes comprennent la nature

du travail de rue, nombreux sont ceux qui

pensent qu’il s’agit d’une balade, d’une perte

de temps. Et pourtant il s’agit bel et bien d’un

travailavecdesdifficultésbienspécifiques.

On ne fait pas du travail de rue n’importe

comment, il faut d’abord établir un ou

plusieurs périmètres de ronde dans lesquels

on est susceptible de croiser le public

cible. Ensuite, il faut passer, voire s’arrêter

fréquemment dans les lieux du périmètre

établiafind’êtrevisible.L’objectiffinalétant

que chaque commerçant, chaque personne

qui fréquente ces lieux sache qui nous

sommes, ce que nous faisons et ainsi établir

descollaborationsavecdifférentsacteurs.

Avec Ahmed, nos périmètres de rondes sont

la Gare du Nord, le parc Maximilien, la rue

de Brabant et le jardin Botanique. Il s’agit

de lieux stratégiques où les migrants se

réunissentcarilyaunegareetl’Officedes

Etrangers, deux repères pour les passeurs.

Une bonne ronde doit durer au moins 2

heures, c’est le temps idéal pour pouvoir

observer ce qu’il se passe, les changements

dans la dynamique du lieu ou du quartier,

ainsi que les changements du type de public

selon le moment de la journée. Il faut donc

garder à l’esprit que la rue vit, qu’il s’y passe

énormément de choses et que pour les

voir il faut prendre le temps d’observer.

L’été dernier par exemple, nous avons

pu observer que la plupart des migrants

qui dormaient dans le parc Maximilien se

dirigeaient aux environs de 16h00 vers

la gare du Nord et attendaient quelque

chose ou quelqu’un là-bas. Nous les avons

suivis à plusieurs reprises et à chaque

fois que nous leur demandions ce qu’ils

attendaient, ils refusaient de nous répondre.

Plus récemment, grâce aux rondes, en

remarquant une soudaine absence de

personnes dans le parc et dans la gare, nous

avons appris que la Police fédérale avait

embarqué 86 migrants qui dormaient à la

gare du Nord dans la nuit du 29 au 30 janvier

dans le cadre de la lutte contre le terrorisme.

Permanence psychosociale

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…Et peu reconnu !

Unefoisidentifiéscommetravailleurssociaux

derue,nousavonsgagnélaconfiancedes

jeunes et des migrants qui se trouvent dans

nos périmètres de ronde. En septembre

dernier, alors que nous faisions des tours dans

le parc Maximilien, un jeune nous a interpellés.

Il avait un courrier de la Police, écrit en

néerlandais, qu’il voulait qu’on lui explique.

Il s’agissait d’une injonction de la police à

allersedéclareràl’OfficedesEtrangers

comme Mineur Étranger Non Accompagné.

Ahmed lui a expliqué le contenu de la lettre

en arabe et en discutant nous avons appris

que le jeune avait 17 ans, qu’il était originaire

du Soudan du Sud et qu’il souhaitait aller en

Angleterre. Il nous a raconté brièvement son

parcours d’exil et nous l’avons informé sur ses

droits ici en Belgique en tant que mineur.

Toujours au mois de septembre, les gardiens

de la paix de Schaerbeek nous ont appelés

car ils avaient rencontré un mineur étranger

non accompagné lors de leurs rondes dans

le Parc Maximilien qui avait émis le souhait

de demander l’asile en Belgique. Il venait

de Mauritanie, il avait 16 ans et était perdu, il

ne savait pas quoi faire : soit continuer vers

l’Angleterre comme les autres, soit rester en

Belgique. Là encore nous avons discuté avec

lui, nous l’avons informé sur ses droits, etc.

Actuellement, nous sommes parfaitement

identifiéscommetravailleursderue,nous

avons réussi à nous faire une place dans

ce vaste et confus univers qu’est le travail

de rue. Et que ce soit auprès du public

cible ou auprès d’autres professionnels,

le travail de rue exige de la persévérance,

de la rigueur et beaucoup de patience.

Quelques rares fois il se passe des choses

mais souvent il ne se passe rien. Il faut donc

garder la cadence et ne pas baisser les bras,

car nous sommes les yeux des institutions

pour lesquelles nous travaillons, nous

devons voir ce que les autres ne voient pas.

Nous ne sommes donc pas des personnes

payées pour se balader en rue, payées à

prendre le thé, à se tourner les pouces, etc.

En réalité nous sommes les porte-voix des

migrants, nous rapportons les choses que

nous observons, ces choses qui ne sont

jamaisécritesdanslesrapportsofficiels,

et nous tentons avec les moyens dont

nous disposons de les transmettre à des

instances qui sont plus haut, et qui elles,

peut-être, peuvent faire bouger les choses.

Marie

Permanence psychosociale

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Permanence psychosociale

Société en métamorphose

J’aimerais vous parler d’une analyse pertinente

que le Docteur Jean Pierre Lebrun a partagée

avec nous, ce mois-ci, dans le cadre de la

supervision de la clinique du quotidien qui

a lieu chaque mois à Namur et qui regroupe

divers travailleurs de l’aide à la jeunesse.

Eneffet,chaquemois,lestravailleurs

de la permanence psychosociale

d’Inser’Action se rendent à Namur pour

discuterdesquestionsetdifficultés

dans le milieu de l’aide à la jeunesse.

Cemois-ci,Jean-PierreLebrunafinila

réunion par une analyse psychosociale

que nous constatons dans notre

quotidien. Je tiens à partager avec vous

les grandes lignes de sa pensée :

Ilexistedeuxdifférentssystèmes

dans la société : Le système

horizontal et le système vertical.

Il y a quelques années, il existait une sorte

de hiérarchie verticale, où une autorité

exerçait son pouvoir sur les personnes qui se

trouvaient en dessous sans que cette autorité

ne soit remise en question car elle était dans

l’ordre naturel de l’existence. Nous pouvons

donnerl’exempledelareligion,desfiguresde

l’autorité telles les instituteurs, les parents…etc.

Depuis 4-5 siècles, il y a une remise en

questiondureligieux(ceciestàdifférencier

de la foi et de la croyance de chacun) qui

était pyramidal et donc vertical. Cette remise

en question a opéré grâce et à cause de la

science. Nous nous sommes alors libéré de

cette façon traditionnelle d’organisation :

Libération ! Cependant, cette liberté acquise

aboutit aussi à un énorme changement car

l’empreinte du modèle précédent n’existe

plus. Cette liberté est synonyme du fait que

les sujets sont maintenant autonomes.

Le problème est que cette autonomie

désormais acquise ne nous dit plus rien

sur ce qui est le lien social : Il n’y a plus

que « moi » qui compte. Il en découle

unepertedesanciensréflexesqui

contribuaient à la création de liens.

La question qui surgit est donc la suivante:

comment reconstruire le lien social ?

La réponse qui se fait aujourd’hui est la

suivante : les politiques font appel aux

chiffres,auxétudes,àlascience…etc.

Ce n’est plus l’autorité symbolique qui

prévautmaisc’estdésormaisleschiffreset

études qui décident de faire telle ou telle

chose et d’adopter tel ou tel comportement

face à telle ou telle situation/crise.

Le monde change : nous ne savons plus

qui décide, il n’y a plus de personne

physique qui décide chez qui aller se

plaindre, à qui nous pouvons en vouloir.

Il y a une perte de valeur qui a opéré et

le système continue de tourner mais ne

sait plus ce qu’il veut, n’a plus d’objectifs.

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Jean-Pierre Lebrun explique que nous

sommes au début de quelque chose

de nouveau et qu’il faut donc travailler

là-dessusafind’entirerlemeilleur.

Les parents n’ont plus de balise pour

savoir comment faire avec leurs enfants

vu qu’ils ne savent rien de ce que cette

« nouvelle » vie sociale va exiger.

Lesfamillesfontfaceàdegrandesdifficultés

: elles ne savent plus où sont les limites et si

elles doivent inventer et innover elles-mêmes..

Cette autonomie a comme conséquence

une nouvelle façon de penser l’enfant

comme quelqu’un qui peut tout faire tout

seul. Les parents veulent que leurs enfants

grandissent vite… C’est aussi une façon

de croire qu’ils ne sont plus des parents

et donc plus responsables de l’enfant.

Cependant, cette nouvelle tendance va

peut-être déterminer les nouvelles conditions

d’éducabilité : On veut que l’enfant grandisse

vite,peut-êtrequelaconséquencefinale

de ce revirement est le fait de ne plus

vouloir grandir ? Vouloir rester enfant ?

Il faut désormais tout réintroduire

afinderemettreenplaceànouveau

l’autorité des parents.

Nous voulons également retisser le lien

social, sans laisser de côté tout ce qui est

relatif à l’informatique et qui devient de

plus en plus prégnant : études statistiques,

chiffres,cases(dontl’intentionestde

tout vouloir normaliser ?), ainsi que les

dépendances aux nouvelles technologies.

Notredifficultéactuelledanslesocialest:

comment devrons-nous nous positionner ?

Nous n’avons pas intérêt à garder la grille de

lecture que nous avions du modèle précédent.

Comment pouvons-nous restaurer ce qu’on a

perdu?Cequiestoccultéparleschiffres…etc.

Ahmed

Permanence psychosociale

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Permanence psychosociale

Des personnes derrière les visages des migrants Prendre le chemin de l’exil nécessite

beaucoup de courage, car le chemin est

long, périlleux et incertain. Mais très peu

abandonnentcarabandonnersignifie

échouer,abandonnersignifieabandonner

les siens, ceux que l’on laisse derrière

soi,abandonnersafierté.Alorsilesthors

de question de retourner. Et pourtant, en

discutant avec certains, cette option n’est

plus vraiment à exclure. Ils voient bien

que la situation des migrants en Europe

se complique, qu’on ne veut pas d’eux.

Lors d’une distribution de repas j’ai discuté

avec Aboubacar*, il est originaire du Soudan

du Sud, il faisait des études de médecine

dans son pays mais il n’a pas pu les terminer.

Sa famille a pris toutes leurs économies

pour l’envoyer en Europe, en Angleterre

plus précisément, pour qu’il poursuive ses

études, devienne médecin et retourne dans

son pays. « J’ai traversé cinq pays avant

d’arriver ici, il faut que j’aille en Angleterre. »

Aboubacar me disait ne pas comprendre

pourquoic’estsidifficile.« Je ne demande

pas grand-chose pourtant, je veux juste faire

mes études et retourner dans mon pays,

j’aime mon pays ». Quand je l’ai rencontré,

cela faisait 2 jours qu’il était arrivé en

Belgique, il restait à la gare du Nord avec ses

compagnons de voyage en attendant qu’il y

ait du mouvement. Je lui ai dit qu’arriver en

Angleterre allait s’avérer être compliqué.

Je lui ai également demandé s’il avait pensé

à retourner chez lui. Il m’a dit que ce n’était

pas possible car il veut réaliser son rêve

de devenir médecin pour aider son pays.

Ce soir-là, il y avait au moins 150 personnes

dans la gare, au niveau des arrêts de bus De

Lijn. Idriss* était là également. Il questionnait

les travailleurs sociaux et les bénévoles

qui étaient là. « Quel conseil nous donnez-

vous ? Dans quel pays devons-nous aller?»

Il était calme, mais on pouvait ressentir la

déception dans sa voix. Il est également

d’origine Soudanaise, il est physicien et il a fui

son pays pour des raisons ethniques. « Dans

mon pays je vivais bien, jusqu’au jour où j’ai dû

fuir parce qu’on ne veut pas de gens comme

moi. On nous disait l’Europe c’est bien, on

respecte les droits de l’Homme. Et lorsque

nous sommes arrivés ici, nous avons compris

qu’ici aussi on ne voulait pas de nous. On nous

laisse dormir ici dans des cartons, comme

des animaux. Où devons-nous aller ? »

Il n’a cessé de poser cette question, et je

ne pouvais que lui répondre que partout

ça allait être compliqué, surtout pour un

soudanais.Officiellement,ilne«sepasse

rien » au Soudan donc ils n’ont pas vraiment

de raison de fuir. Que pouvais-je lui dire

d’autre ? Le travail que je fais exige que je

sois honnête envers eux, je suis là pour les

informer sur leurs droits, sur la situation en

Europe, je ne peux pas leur vendre du rêve.

A côté de ces hommes de l’Afrique

subsaharienne qui fuient la guerre, la

famine, les persécutions ethniques, etc.,

il y a les maghrébins, venus chercher

de meilleures conditions de vie.

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Ayman* est le dernier Mena avec lequel

j’ai discuté, avec l’aide d’Ahmed pour la

traduction. Il vient d’Egypte, il a 17 ans et

demi. Il nous a été signalé par Latitude Nord,

un centre de jour pour personnes sans-abris

à Schaerbeek non loin de la Gare du Nord.

C’est un jeune qui a été envoyé sur le chemin

de l’exil pour aider son père resté au pays

avec ses petits frères et sœurs. Sa mère est

décédée et il représente le seul espoir de la

famille. Nous lui avons demandé si comme

les autres il envisageait d’aller en Angleterre.

Il nous a répondu que ce qui l’importait, c’était

de pouvoir s’installer quelque part et d’aider

sa famille, et si ça devait être en Angleterre ça

sera là-bas. Il ne veut pas aller au Samusocial,

« je ne veux pas perdre mon temps en allant

là-bas. Si un moyen se présente je veux

pouvoir être prêt à partir » nous dit-il. Il veut

connaîtretouteslespossibilitésquis’offrent

à lui, et nous écoute donc attentivement.

Comme les autres il ne s’attendait pas à ce

que les choses soient si compliquées. Il est

passé par l’Italie, la France et maintenant

la Belgique. Il est fatigué et contrairement

aux autres si ses tentatives n’aboutissent

pas il va retourner en Egypte, il ne veut

pas vivre comme cela éternellement.

Des histoires de ce genre ils sont des

centaines voire des milliers à les vivre, elles

se ressemblent toutes, elles parlent d’espoir

et de courage, de détermination ou d’actes

de folie. Ils sont entre 60 et 150 et parfois

ils sont près de 200, venant d’Egypte, de la

Mauritanie, du Soudan, d’Erythrée. Ils se sont

créés une petite place dans la gare du Nord,

parfois dans le parc, à l’abri des passages,

ils dorment sur de vieux matelas ou sur un

tas de cartons. Des personnes bénévoles

viennent leur donner un bol de soupe,

de riz, parfois un simple morceau de pain

accompagné d’un café ou d’un thé bien chaud

mais ils ne lâchent rien. Ils se disent que ce

qu’ils vivent ne peut pas être pire que ce

qu’ils ont laissé derrière. Alors ils continuent

d’avancer et de supporter et un jour, qui sait,

ils pourront dormir dans un lit bien chaud.

* Tous ces noms sont des noms d’emprunt

Marie

Permanence psychosociale

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Permanence psychosociale

«Si l’on construisait la maison du bonheur, la plus grande pièce serait la salle d’attente» Jules Renard

Ce mois-ci, je vais vous parler d’une

problématique souvent rencontrée et

pour laquelle je suis souvent sollicitée:

trouver un logement adéquat et

dans ses moyens sur Bruxelles.

Vous me direz peut-être « qu’est-ce que

cela à avoir avec l’Aide à la Jeunesse ? » ce

à quoi je répondrais qu’avoir un logement

inadapté, que ce soit à cause de problèmes

d’humidité ou d’étroitesse, cela a un impact

sur l’enfant, sur sa santé, son intimité etc. En

tant qu’assistante sociale, j’aide des familles à

remplir leurs candidatures pour le logement

social, les agences immobilières sociales, les

locations communales etc. car il est important

que les personnes se sentent bien chez elles.

Se sentir bien dans son foyer est une chose

importante. Par contre, nous ne sommes pas

spécialisés dans le droit du logement, c’est

pourquoi lorsque cela est nécessaire nous

orientons les personnes vers l’Union des

locataires ou vers le Syndicat des locataires.

J’ai eu l’occasion de discuter de cette

problématique avec quelques mamans

qui ont leurs enfants inscrits à notre école

de natation, voici ce qu’il en ressort :

Les trop longs délais d’attente avant

d’obtenir un logement (social, communal,…)

Je demande à une maman combien

de temps elle a dû attendre avant de

recevoir un logement car je sais qu’un

logement social lui a été attribué et qu’elle

a déménagé il n’y a pas très longtemps.

La maman : J’ai dû attendre 18 ans mais

c’est parce que j’ai refusé un logement.

Pourquoi avais-tu refusé ?

La maman : Ce n’est pas que j’ai refusé, on

m’avait proposé un logement après huit ans,

jedevaisréfléchiretaprèsdonnermaréponse

et je n’ai pas donné ma réponse directement,

j’attendais qu’ils me rappellent. N’ayant pas de

nouvelles, je suis partie voir et ils m’ont appris

que comme je n’avais pas donné ma réponse,

j’avais été radiée, j’ai été exclue pendant six

mois et après j’ai pu me réinscrire, mais j’ai dû

recommencer à zéro. Après dix ans d’attente,

on m’a proposé un logement à Evere.

Es-tu contente de ton nouveau logement ?

La maman : Oui, c’est mieux que là où

j’habitais avant, c’est propre, c’est bien.

Les logements dans le privé sont trop chers

Une autre maman, Mme F., m’explique : Je

devais quitter mon logement obligatoirement

et assez rapidement. Au niveau du logement

social, je ne suis inscrite que depuis 2010 et

par rapport au Code du logement, comme

j’aitroisenfants,deuxfillesetungarçonmais

quemesfillesontunécartd’âgeimportant,

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je dois avoir un logement possédant quatre

chambres, ce qui rallonge le temps d’attente.

J’étais donc obligée de chercher dans le privé.

Dans le privé, on rencontre parfois de

drôles propriétaires. Il y en a un qui m’a

ditquejen’avaisqu’àmariermafilleainée

comme ça j’aurais besoin d’une chambre

en moins et que ce serait plus facile.

Avec le propriétaire de l’appartement que

tu as finalement trouvé, comment cela s’est

passé ?

Mme F. : Tant que le loyer est payé à temps

et que je garde l’appartement dans un

bonétatc’estbon,iln’apasétédifficile.

Mme I. : Moi, j’ai des problèmes d’humidité et

de souris, je me suis réveillée un matin avec

une souris dans mon lit ! C’est vraiment très

lourd et pesant à vivre, cela joue sur mon

moral.

C’estvraimentdifficiledetrouverun

logement, dans le privé c’est cher, le social,

il faut attendre. Dans le privé du coup on est

obligé de prendre un logement avec peu de

chambres sinon le loyer est trop élevé et du

coup, on est trop l’un sur l’autre.

Je remarque aussi que les pièces sont souvent

mal organisées au niveau de l’espace, on va

trouver une salle de bain grande comme

une chambre, une grande toilette et une

toutepetitecuisineparexemple.Onsouffre

vraiment de cette attente et de rester coincés

dans un logement qui ne nous convient

pas. Une maison humide peut avoir des

répercussions sur la santé des enfants,

celaamplifielesallergiesdemonfils.

Mme F. : Depuis qu’on a emménagé,

magrandefilleaplusd’asthme.

Dans une autre de mes interviews quand

jeparlaisdesdifférencesentrelaBelgique

et le pays d’origine, une dame me disait

que ce qu’elle n’aimait pas en Belgique

c’était les logements car elle aussi avait des

problèmes de logement et qu’elle était donc

contente de quitter son logement pendant

les vacances lorsqu’elle retournait au Maroc.

Qu’en pensez-vous ?

Mme F. et I. : Au pays, il n’y a pas d’humidité

car il y a du soleil. Seulement dans les

maisons près de la mer, on peut retrouver

la présence de champignons pendant

la période froide, mais cela disparait

avec le retour du beau temps.

Les expulsions

Mme F. : Moi par exemple, j’ai dû quitter

mon logement, mais si je n’avais pas trouvé,

comment aurais-je fait ? Je connais une

famille qui a été expulsée, une femme et

ses enfants qui se retrouvent à la rue et

qui n’ont pas les papiers, c’est grave !

Sais-tu ce qu’ils sont devenus ?

Mme F. : Ils ont été accueillis par une

famille, le propriétaire a dit qu’ils pouvaient

donner ce qu’ils pouvaient pour le loyer et

s’occuper du nettoyage des communs.

Permanence psychosociale

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Permanence psychosociale

Les logements indécents

Mme I. : Un des problèmes c’est que tu ne

peux pas refuser un logement à part pour

certaines raisons considérées valables

mais, les logements qu’on te propose ne

sont pas toujours propres et décents.

Mme F. : Ils dépensent de l’argent pour faire

des événements, faire venir des gens pour

chanter, faire de la musique et dépensent

beaucoup au lieu d’utiliser cet argent pour

rénover les logements. Une fête c’est pour

un jour, un appartement pour toujours…

Mme I. : Le pire c’est que pour prendre

l’argent, le propriétaire est là, il n’arrange

pas son bien mais il indexe son loyer.

Mme F. : Oui, pour prendre l’argent tous

les mois ils sont là mais pour entretenir

les communs, ou autres, ils ne sont pas

là. Certaines personnes ont l’argent trop

près du cœur malheureusement.

Je remercie ses mamans pour leur

témoignage,eneffetc’estuneproblématique

fortement rencontrée à Bruxelles, il faut

s’informer de ses droits et devoirs en tant

que locataires, être patient et s’inscrire à

plusieursendroitsafind’avoirleplusde

propositions. Si vous avez des questions ou

si vous avez besoin d’aide, nous nous ferons

un plaisir de vous accueillir à la permanence,

de vous écouter et de vous aider au mieux

ou de vous réorienter si nécessaire.

Coralie

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Avant de passer du côté des activités éducatives, la réponse aux mots croisés du journal de février !

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Goûter des Juniors pendant les vacances de Carnaval

En route pour le plan d’eau avec les Castors !

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Voici le calendrier du mois de Mars 2017

Ce calendrier reprend les horaires des activités éducativesdumois,affichez-leàunendroitbienvisible

afindenerienraterdesactivitésdevotreenfant.

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Côté activités éducatives

Ski de fond dans les Hautes Fagnes

En compagnie des Grands (groupe de jeunes

de 12 à 16 ans), nous avons réalisé une activité

ski de fond dans la région des Hautes Fagnes.

Pour la plupart, c’était une grande première.

Les Grands connaissaient tous le ski alpin

mais très peu connaissaient le ski de fond.

Voiciladifférenceentrecesdeuxdisciplines

:Le ski alpin est le ski de descente, c’est à dire

que l’on descend une pente à l’aide de skis

relativement larges, tandis que le ski de fond

estunerandonnéeàski,àl’aidedeskisfinsoù

l’oneffectueunmouvementcommeauroller.

Cesontdeuxpratiquesdeskitrèsdifférentes.

Voici un témoignage d’un de nos jeunes.

Que penses-tu du ski de fond ?

Saad 14 ans : Effectivementjetrouvequeleski

de fond est un sport physique qui demande

beaucoupd’effort.Etlematérielfaitmal

surtout lorsque nous faisons de mauvaises

chutes.Leschaussuresrestentfixéesaux

skis. Et c’est tout un art de pouvoir se relever.

Le parcours était-il adapté ?

Oui, par moment, il y avait des descentes

mais la plus grosse partie des pistes

étaient des surfaces planes, où il a

fallu faire appel à la force de nos bras

et de nos jambes et coordonner nos

mouvements pour qu’ils soient synchros.

Le temps était-il adapté ?

Les éducateurs nous ont contactés pour nous

demanderdeprévoirdesaffairesquinous

tiennent chaud et pour le coup nous avions

même trop chaud, il faisait trop beau (soleil).

Le mot de la fin ?

Personnellement j’ai adoré faire du ski

de fond avec les Grands, les pistes et

l’environnement, c’était juste génial et

par-dessus tout nous avions du beau

temps. J’aimerais en faire plus souvent.

Merci Saad d’avoir répondu à mes questions,

Ali

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Côté activités éducatives

Inser’Action change de tête !

Vous le tenez dans vos mains, il est là,

tout nouveau, tout chaud, le nouveau

format du journal d’Inser’Action ! Et oui,

2017 sera l’année du renouvellement

pour l’AMO. Pas d’inquiétude, nous

sommes toujours les mêmes, mais nous

nousoffronsunpetitcoupdefrais.

Nous avons travaillé avec Pierre Lecrenier,

graphiste et illustrateur de bandes dessinées,

qui a créé toute une déclinaison d’illustrations

colorées spécialement pour nous. Bruxelles

est la capitale européenne de la bande

dessinée, quoi de plus logique donc que

d’intégrer cette facette de la ville à notre toute

nouvelle identité ? Un arbre, une caméra, des

livres, un camion, un plongeoir… Nous avons

essayé d’illustrer joliment tous les nombreux

aspects du travail d’Inser’Action. Et au cœur

de tout cela, notre nouveau logo, un beau

phare tout de bleu vêtu. Ouvrez l’œil, car vous

risquez de le voir pousser un peu partout…

Acommencerparnosvitrines!Eneffet,

les vitres de nos locaux vont bientôt se

revêtir de ces nouvelles illustrations

multicolores. Que ce soit au n°48, lieu où

se trouve notre permanence, ou au n°10, là

où se déroulent nos activités, il va bientôt

vous être impossible de passer à côté de

nous sans que votre regard ne soit attiré

par du rose, du vert, du jaune, du bleu…

Enfin,d’iciquelquessemaines,allezdoncjeter

un œil sur inseraction.be… Notre site aussi

va avoir droit au ravalement de façade. Plus

ludique, plus esthétique, plus pratique, il a

été pensé pour vous permettre de retrouver

facilement toutes nos activités, tous nos

articles, toutes nos photos, bref, toutes les

informations qui pourraient vous être utiles.

Et pour être tenu au courant de toutes

ces actualités, et de bien d’autres

également, rendez-vous sur notre

page facebook ASBL Inser’action !

Nous espérons que cette nouvelle identité

vous plaira, et que toutes ces couleurs

seront le symbole de nombreuses nouvelles

années à vos côtés, toujours riches en

surprises et en moments de bonheur.. Un

grand merci à Pierre ainsi qu’à Mathieu, qui

s’occupe de la mise en place du nouveau

site internet, pour leur épatant travail !

Estelle

Le site de Pierre : http://www.pierrelecrenier.be

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Côté activités éducatives

Un samedi pas comme les autres

Comme vous le savez, notre ASBL

organisedesactivitéslesamediafinque

lesenfantspuissentprofiterdesorties.

Je trouve cela vraiment avantageux

car cela permet aux enfants de ne pas

passer leurs journées devant le pc ou les

consoles de jeux. Ainsi, les parents peuvent

enprofiterégalementdeleurcôté.

Nous organisons plusieurs activités comme

par exemple, la patinoire, des jeux à

l’intérieur, à la plaine de jeux couverte, des

jeuxderéflexion,desactivitéssportives,

des visites d’expositions et de musées, des

jeux de nuit, des sorties dans les bois, etc…

Et voici l’interview d’une enfant qui

vient aux activités samedi et qui

nous parle du jeu des traqueurs.

Rania : J’aime les activités surtout les jeux

de nuits. Mais souvent il y a quelques

garçons qui n’écoutent pas les éducateurs.

Personnellement j’essaye de me taire le plus

souvent et j’essaye d’être sage. La dernière

fois on s’est bien amusés mais il y a eu des

disputes.

Mon activité préférée a été le jeu des

traqueurs. Il y avait deux traqueurs qui

devaient essayer de nous toucher et de nous

prendre notre argent et nos objets.

J’étais avec Tasmine, c’était un bon duo. Il

y avait aussi un acheteur et un vendeur. On

devait aller chez le vendeur et lui acheter

quelque chose. Après on devait essayer de

traverser sans qu’un traqueur nous touche.

Il fallait aussi passer par la douane. Elle

devait nous examiner pour prendre nos

objets(siellelestrouve).Enfin,ilfallaitaller

chez l’acheteur qui devait nous acheter

plus cher l’objet qu’on venait d’acheter

chez le vendeur. J’ai aimé ce jeu car on a

appriscequec’étaitfairedubénéfice.

Passerunmomentenforêtadeseffets

bénéfiquessurlasantéphysiqueetmentale:

réduction du stress, diminution de la colère

et de l’agressivité, sentiment de bien-être,

renforcement du système immunitaire,

production de la créativité. C’est pour ces

raisons là qu’on fait souvent des sorties

dans les bois. Et pour cause, les enfants

doivent trouver où se cacher, fabriquer

des cabanes, tout un tas d’activités qui

nécessitent imagination et curiosité.

En conclusion même si les enfants ne savent

pas venir ou s’il n’y a pas activités, n’hésitez

pas à faire des sorties avec vos enfants.

Engin

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Côté activités éducatives

Bienvenue Fehmi !

Salut à tous,

Je suis Yalçin Fehmi, je suis d’origine turque,

j’ai 19 ans et je suis le nouveau stagiaire

d’Inser’action. J’espère acquérir un maximum

d’expériences dans cette ASBL. J’ai fait des

études en sciences sociales en général au

lycée Emile Max. Je suis quelqu’un d’assez

timide mais je m’adapte assez facilement

au groupe car je suis quelqu’un de motivé.

J’adore faire de la course à pied, c’est

pourquoi j’aimerais pouvoir intégrer un jeu

dans le cadre sportif car je pense que les

jeunes ont besoin de se défouler par moment.

Je suis étudiant au parnasse ISEI, pour

devenir éducateur spécialisé en activités

socio-sportives. J’ai choisi cette option car

j’aime travailler avec les enfants, mais aussi

parce que je pense que le sport est un outil

indispensable pour eux. Notre école se

trouve au campus du Woluwe. J’ai choisi

cette école car elle dispose de diverses

salles de sport et qu’elle a une très bonne

réputation. L’école dispose de plusieurs

options comme éducation physique, kiné,

ergothérapieetaussisoinsinfirmiers.

C’est une école qui dispose de beaucoup

de matériel de qualité mais aussi de très

bons professeurs. Dans mon option il y a

divers sports comme le basket, le volley, le

badminton, le kali, de l’athlétisme, de la gym

ainsiquedelanatation.J’aidesdifficultésen

gym car vu que j’ai fait du foot dans le passé

je ne suis pas très souple à ce niveau-là.

J’habite à Schaerbeek et je suis donc

quelqu’un du quartier, c’est pour cela

que j’ai choisi Inser’action, avec aussi

l’orientation d’un de mes professeurs et

d’un de mes amis qui connaissait quelqu’un

dans cette institution. Donc je sais très bien

que c’est un quartier multiculturel où il y

a généralement des turcs, des marocains

et bien d’autres origines. Et je sais que les

jeunes de ces quartiers n’ont pas beaucoup

de possibilité au niveau des activités

extrascolaires ainsi qu’au niveau du budget.

Je vais assister aux cours de natation ainsi

qu’aux activités et à l’école des devoirs pour

pouvoir apporter une aide nécessaire aux

enfants et à mes collègues. Je pourrais

animer des activités telles que le mini foot,

le basket et bien d’autres choses. J’ai eu

un très chaleureux accueil et je suis ravi

de faire partie de cette équipe. J’espère

passer un chouette stage pendant ces six

semaines étant donné que c’est mon premier

lieu de stage et ma première expérience

où je serais réellement sur le terrain.

Voilà, je vous dis à bientôt et j’ai hâte

que vous découvriez mes activités.

Fehmi

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Côté activités éducatives

Un mercredi sportif à la salle d’Evere

Vous ne le savez peut être pas mais nous

avons l’opportunité d’utiliser une petite

salle de sport sur la commune d’Evere et

cela à à peine 200 M du Cora de Woluwe.

Elle est basée Avenue des Communautés

à Evere au Stade Georges Petre, propriété

de la commune de Saint-Josse. On y

trouve plusieurs installations comme un

terrain de football en gazon naturel, un

terrain synthétique, un terrain de rugby, un

hall de tennis de cinq courts, des pistes

de pétanque extérieures et intérieures

ainsi qu’un terrain en dur “multisports”

sans oublier le Buc club de Rugby.

Mais savez-vous quelle est l’histoire de ce

lieu et le pourquoi de ce nom «Georges

Petre» ?

Le stade a reçu le nom de Georges Petre qui

est né à Saint-Josse-ten-Noode le 29 mai

1874 et y a été assassiné le 31 décembre 1942;

il était avocat et municipaliste libéral belge.

Il fut élu conseiller communal à Saint-Josse

en 1904 et devint échevin de l’Instruction

publique en 1913, puis bourgmestre de

Saint-Josse-ten-Noode de 1926 à 1942.

Cette salle nous est bien utile en cas de

mauvais temps, elle nous permet d’y faire

des activités sportives mais aussi d’utiliser

l’espaceextérieuroùnouseffectuonschaque

année notre journée des montées. Les jeunes

l’adorent pour son aspect sportif mais aussi

pour la bonne température qui y règne à

l’intérieur, surtout par temps hivernal.

Quel plaisir de faire du sport en salle

quand il fait -5 degrés en extérieur !

Mais interrogeons les jeunes : Aimez-vous

les activités en salle ?

Tous : Oui, car cela change et cela permet

de sortir un peu du quartier. C’est trop

cool de faire du sport ainsi que des jeux

qu’on n’a pas l’habitude de faire.

Rania, peux-tu nous expliquer notre dernier

jeu ?

Oui, je vais vous expliquer le jeu

du chat et de la souris.

On met en place deux équipes. On détermine

une zone autour de la salle et l’on met au

milieu des cartes qui représentent des

morceaux de fromage. Ensuite les deux

équipes choisissent chacune un animal,

l’une sont les souris et l’autre les chats.

Au signal de Sébastien ou d’Ali, on choisit

une souris d’une équipe qui doit ramasser

le maximum de cartes au milieu du

terrain pendant qu’une autre personne

de l’équipe des chats doit courir le plus

vite possible autour de la salle.

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Dèsquelechataeffectuéletourdecelle-ci,

la souris doit se retirer le plus vite possible du

centre pour ne pas se faire rattraper. Si elle en

ressort, on compte les morceaux de fromage.

Si c’est le cas contraire, la souris est éliminée

et n’apporte aucun fromage à son équipe.

Le but du jeu est de ramasser le

maximum de fromages par équipe.

Quand toutes les souris de la première

équipe sont passées, on inverse, les chats

deviennent des souris et vice versa.

Sébastien

Source internet : http://fcsj.be/histoire-du-stade

Côté activités éducatives

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Côté activités éducatives

Entrer dans le groupe des Juniors, est-ce facile ? Comme vous le savez déjà, chaque

année de nouveaux enfants intègrent

le groupe des Juniors. Je me suis donc

demandé comment s’était passée leur

intégration. Cette année ils sont cinq :

Nouha, Omar, Tasmine, Azer et Rayane.

Alors les amis, que pensez-vous de votre

arrivée dans le groupe ?

Azer (4 ans) : A mon arrivée, les autres

enfants n’étaient pas très gentils avec moi

car ils ne me connaissaient pas. Maintenant,

tout le monde m’a accepté et ils sont plus

gentils. Je m’entends très bien avec Ziad

car il est dans mon école. J’adore aller au

parc pour y jouer, dessiner et la cuisine.

Je connais maintenant tous les autres

enfants et ils sont tous très chouettes.

Rayane (6 ans) : Lors de mon premier

jour aux activités, tous les Juniors m’ont

bien accueilli. Je suis content de venir à

Inser’Action car je peux y faire de chouettes

activités comme jouer au ballon, faire

des dessins ou encore faire la cuisine.

Omar (6 ans) : Mon accueil s’est très bien

passé. Je m’entends très bien avec les garçons

commeaveclesfilles.Chaquejour,quandje

rentre de l’école, je demande à ma maman si

c’est le jour des activités. J’ai aimé visiter le

musée du jouet et jouer dans le parc. Je me

dispute rarement avec les autres juniors.

Tasnime (5 ans) : Dès mon arrivée chez les

Juniors,lesfillesontjouéavecmoi.Jemesuis

directement sentie acceptée. Il n’y avait pas

dedifférencesentremoietlesfillesquiétaient

là avant. Je joue aussi beaucoup avec Azer

car il est dans mon école et on s’entend bien.

Je suis contente de faire partie d’Inser’Action.

Félix

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Côté activités éducatives

Enfinlecamp

Comme vous le savez notre ASBL organise

des camps à peu près chaque année.

Cette année, nous aurons l’occasion de

nous rendre dans la région de Bastogne,

une ville historique qui se trouve dans les

Ardennes. Elle se situe dans la province du

Luxembourg. Nous irons la première semaine

des vacances de Pâques, c’est-à-dire du 3 au

7 avril 2017. Pour le déplacement, les enfants

et quelques éducateurs prendront le car.

Nous serons très nombreux à nous y rendre.

Il y aura plus au moins une trentaine de

castors et une vingtaine de grands. Je pense

que ça sera un moment de rassemblement

et de travail d’équipe qui permettra aux

enfants comme aux éducateurs de se

connaître un peu plus. La plupart de nos

jeunes sont impatients d’y aller car c’est à ce

moment-là qu’ils se découvriront vraiment.

Pour revenir à l’emplacement du camp, nous

serons donc près de la ville de Bastogne. Il

faut savoir que c’est une ville historique qui

a vécu la deuxième guerre mondiale (1940-

1945). Pendant l’hiver 1944-1945, la commune

fut au centre de la bataille des Ardennes.

On y trouve plusieurs monuments comme

la porte de Trèves, la borne terminale de

la « voie de la Liberté », le mémorial du

Mardasson, le musée de la guerre, etc.

Notre camp se situera à 10 km de Bastogne.

Les jeunes logeront dans deux bâtiments

différentsquisontl’unàcôtédel’autre.Dans

le premier, on y placera les castors et dans

lesecondilyauralesgrands.Lesfillesetles

garçons seront dans des chambres séparées.

Durant notre séjour, il y aura plusieurs activités

prévues, comme par exemple la visite de

la ville de Bastogne, la visite du musée, un

jeu d’orientation dans le bois, etc… Comme

pourchaquecampunthèmeseradéfini,

et la plupart de nos jeux seront en rapport

avec cette thématique. D’ailleurs avec les

Castors du samedi, nous avons eu l’occasion

de regarder un documentaire sur « La

bataille des Ardennes » dont Bastogne fait

partie. Ce visionnage a donné encore plus

envie aux enfants de se rendre au camp !

Engin

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Côté activités éducatives

Chaud devant, Nico est de la partie

Bonjour, peux-tu commencer par te

présenter ?

Bonjour, je m’appelle Nicola Philippes. Je suis

comédien professionnel et accessoirement

metteur en scène. J’ai fait mes études au

conservatoire de Liège et maintenant je vis

sur Bruxelles. Cela va bientôt faire 20 ans que

j’anime des ateliers avec des jeunes aussi

bien en Belgique qu’à l’étranger (France,

Luxembourg, Burkina-Faso, Congo et Russie).

Peux-tu nous parler du thème du festival

Babel ?

Le thème c’est « Pouvoir aux enfants »

mais vu que je travaille ici essentiellement

avec des jeunes, le thème s’est un peu

transformé en « Pouvoir aux jeunes ».

Dans le cadre du festival Babel, j’ai 2 groupes.

En plus d’Inser’Action, je travaille avec des

jeunes issus des quartiers de Forest et qui ont

pour point d’attache la Maison de Jeune de

Forest (MJF). Les deux groupes sont partis sur

deuxprojetstrèsdifférents,lesjeunesdeSaint

Josse travaillent plutôt sur de la gestuelle

etsurunthéâtrepluscontemporainafinde

répondre à cette thématique à leur façon.

Nous travaillons beaucoup sur ce que les

jeunes nous proposent au travers des impros

et autres pour atteindre les objectifs imposés

par Babel : avoir un spectacle de 7 min.

Comment trouves-tu ce groupe ?

Moi je trouve ce groupe horrible, mesquin

(rire)… Non, loin de là, je trouve ce groupe

super, preneur, très sérieux dans le travail.

J’espère que tout le monde sera assidu

jusqu’àlafinetprésentcaronabesoinde

tout le monde pour monter un spectacle. Il

esttrèsdifficiledetravaillerquandilmanque

une personne ou deux, car nous sommes

sur une réalisation collective, chose qui

n’est pas toujours facile à mettre en place.

Je les trouve tous chouette du plus petit

auplusgrand,filleougarçon,jesuis

content d’être avec eux et d’être là.

Le mot de la fin ?

J’espère mener à bien notre projet et

présenter un chouette spectacle.

Merci Nicola pour avoir pris le temps

de répondre à mon interview,

Ali

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Côté activités éducatives

Christiane

Aujourd’hui, nous allons vous parler

d’une personne que vous avez surement

déjà croisée aux cours de natation.

Madame Christiane est responsable

des cabines et du nettoyage à la piscine

Neptunium. Mais elle n’hésite pas non plus

à donner un coup de main aux encadrants

d’Inser’Action en rappelant aux enfants

de ne pas courir dans les couloirs !

Nous avons voulu en savoir plus sur

cette personne indispensable au

bon fonctionnement des lieux :

Bonjour Christiane peux-tu nous parler de

toi ?

Bonjour, je travaille à la piscine neptunium

depuis bientôt 35 ans. Avant cela j’étais

salariée dans une entreprise de confection

(tissus) pendant quelques années mais

malheureusement, elle a fait faillite…

En quoi consiste ton travail ?

Je dois faire en sorte que la propreté règne

dans les couloirs et les escaliers.Je suis aussi

chargée d’ouvrir et de fermer les cabines aux

nageurs.

Enfin,jeregardesitoutsepasse

bien au sein de l’établissement car

il y a déjà eu des dégradations.

Que penses-tu des cours de natation ?

A l’époque vous étiez a la recherche d’un ou

d’une monitrice et j’ai directement pensé a

Madeline…

Je trouve que les cours de natation se

passent bien et j’ai remarqué que les enfants

progressent et passent vite de groupe en

groupe

Je connais la plupart des mamans

d’élèves et je n’ai que de bons échos.

Enfin,saviez-vousquelemétierde

technicienne de surface joue un rôle

particulièrement important, en contribuant

à l’hygiène indispensable à la bonne santé.

Donc, nous voudrions rendre hommage

à madame Christiane pour son travail !

MERCI !

Yasin

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Côté activités éducatives

Un jeudi au Neptunium

J’aimerais consacrer cet article à notre

école de natation. Comme vous le savez,

chaque jeudi nous consacrons notre

temps à vos enfants pour qu’ils puissent

apprendre à nager du mieux possible.

Mais que savez-vous de plus de notre

école de natation ? Prenez bonne note.

Les cours débutent à 16H30 et se terminent

à 19H00 au bassin du Neptunium chaque

jeudi de septembre à juin. Nous avons

différentsgroupesdenagesquivontdes

débutants aux nageurs plus expérimentés.

Le 1er groupe : accoutumances 1 de 17H A

17H30.

Nous y travaillons la familiarisation avec l’eau

et surtout de savoir mettre sa tête dans l’eau,

sans oublier de savoir faire l’étoile en avant et

enarrière(aussiappeléeflècheventrale).^

Le 2eme groupe : accoutumances 2 de

17H30 A 18H15.

Ici nous accentuons le cours plus

précisémentsurlaflottaison,ainsi

que sur le fait d’apprendre à se mettre

dans l’eau sans aucune crainte.

Le 3eme groupe : accoutumances 3 de

18h00 A 18H30.

Les jeunes s’exercent à la coulée ventrale,

la maitrise des battements jambes

sur le dos et surtout à être capable de

travailler sur la longueur (Minimum 2

longueurs consécutives). Les cours sont

encadrés par Engin, Jawad et Nazlie.

Ensuite nous avons les deux groupes

de bonnets bleus. Pour le premier

groupe, nous travaillons vraiment sur

l’apprentissage du crawl et de la brasse.

Le deuxième groupe 2 travaille plus sur

la condition physique générale, ainsi que

le perfectionnement des trois nages. Les

bonnets bleus sont encadrés par Madeline,

Rineta mais aussi Fattah, notre jeune ainé

qui va suivre une formation de natation.

Enfin,terminonsparles bonnets orange,

rouges et noir. Chez les oranges nous

travaillons sur une correction des trois

nages, brasse, crawl, dos et surtout

nous commençons l’ondulation. Pour les

rouges, il faut se perfectionner dans les

trois nages et avoir de l’endurance.

Quant à l’élite, le groupe des bonnets noirs,

il est impératif de savoir nager les quatre

nages qui sont la brasse, le crawl, le dos

et le papillon, être résistant, sans oublier

d’être endurant et savoir faire des virages.

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Côté activités éducatives

Nous proposons également une formation

de moniteurs sportifs initiateurs en milieu

aquatique via l’Adeps aux jeunes d’Inser’Action

qui ont un bon niveau. Cette formation

est prise en charge par Inser’Action et

permettra peut-être à certains jeunes

de donner des cours de natation.

J’aimerais préciser que notre école de

natation a été reconnue par la commune de

Saint-Josse qui lui a attribué le mérite sportif.

Pour rappel le Mérite sportif met à

l’honneurlessportifspourleursefforts

mais aussi les clubs qui se sont distingués

pour leurs performances sportives

durant l’année écoulée, ou qui ont

marqué la vie sportive tennoodoise par

leurs actions et leur dévouement.

Cette année la commune a ainsi récompensé

Inser’Action, mais également Ali Abba et

Sébastien Callens, qui participent tous

deux à l’organisation de l’école de natation

et permettent aux jeunes d’Inser’Action de

s’initier à de nombreux sports en tous genres.

Sébastien

Les jeunes durant la cérémonie du Mérite Sportif

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Côté activités éducatives

Les jeunes à l’EDD et leurs passions

Lors de l’école des devoirs, je me suis

rendue compte que certains jeunes

étaient passionnés de football tel que

Yassine que j’ai pu interviewer.

Yassine, pourquoi le football ?

Eh bien, il faut savoir que le football chez

nous est un sport important. Mon père

(Bouzian Amraroui) est un ancien joueur de

football au sein de plusieurs équipes telles

que « l’étoile Marocaine », « Madina sport »,…

Mon oncle quant à lui en a fait sa profession

et a plutôt bien réussi. Actuellement, mon

papa est vétéran au « Mini Bull Forest ».

Donc, le football est vraiment une passion ou

seulement quelque chose qui se transmet

de père en fils pour toi ?

C’est un peu des deux, car il faut savoir que

depuis que j’ai 4 ans, je joue au football

et mon père m’a toujours encouragé

donc c’est à la fois ma passion et à la fois

quelque chose que l’on m’a transmis.

C’est peut-être dans mes gênes.

Alors, penses-tu en faire ton métier ?

Je n’ai que 9 ans, donc je ne sais pas

ce que je vais encore faire plus tard

mais je sais que je jouerai au football

comme mon père et mon oncle.

Ton père en a-t-il fait son métier ?

Non, il en a fait une passion mais a toujours

préféré une vie professionnelle plus stable

contrairement à mon oncle qui a joué dans

une équipe et qui en a fait sa profession.

Ton père continue-t-il à jouer au football ?

Oui, lui et mon oncle sont entraîneurs et

d’ailleurs mon oncle est mon entraîneur.

Donc, c’est de famille ?

Oui, du côté des garçons, on aime vraiment

jouer au football même mon grand frère joue.

A raison de combien de fois par semaine

allez-vous vous entraîner ?

On s’entraîne tous les mercredis

et les samedis. Parfois un peu

plus lorsqu’on a un match.

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Côté activités éducatives

Vous faites des matchs si jeunes ?

Oui, même au mini-foot, nous faisons

régulièrement des matchs et je peux

vous dire que nous sommes au top de

l’année 2017. Nous n’avons perdu aucun

match depuis le début de cette année,

je dirais qu’on est plutôt motivé.

Eh bien, merci Yassine pour ton temps.

Roy Keane, footballeur irlandais a un jour

dit : « Je ne pense pas que les capacités

d’un joueur soient dues à l’entraîneur.

C’est le résultat d’un amour entre

un ballon et un enfant ».

En tout cas, je souhaite à tous les jeunes de

pouvoir être aussi passionnés que Yassine

aujourd’hui. Si j’ai un conseil à vous donner

c’est de foncer et de vous battre pour ce

que vous aimez car rien n’est impossible.

Asmaa

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Côté activités éducatives

La remédiation pour tous

Depuis peu, nous organisons une remédiation

pourlesjeunesquisontendifficultéet

quiviennentàl’écoledesdevoirsafin

de pouvoir les aider à mieux réussir leur

année scolaire. Les remédiations sont

centrées sur les cours de mathématiques

et de sciences. J’ai alors pris le temps de

questionnerdeuxjeunesafindepouvoir

connaître leurs motivations, leurs avis,...

Pourquoi t’es-tu inscrit(e) en remédiation?

Duhan : Car je pense que j’avais besoin d’aide

afindemieuxm’améliorerdansmescours

étant donné que j’étais en échec en math et

en sciences.

Iman : Carj’avaisbeaucoupdedifficultés

qui étaient centrées sur ces deux

matières et je pense que j’avais besoin

de cours pour remonter ma note.

Vois-tu des améliorations?

Duhan : Oui, je commence à mieux

comprendre mon cours de math et de

sciences donc je suppose que c’est sur la

bonne voie.

Iman : Je vois une légère amélioration

mais je pense que je dois persévérer

afindem’améliorer.

Qu’attends-tu de la remédiation?

Duhan : J’espère pouvoir continuer à

m’améliorer même si au départ je n’étais pas

vraiment motivé à venir car pour moi ça a été

une obligation.

Iman : J’espère mieux comprendre mes

cours et réussir mon année scolaire

sans examens de passages.

Es-tu toujours aussi motivé(e)?

Duhan : Oui, car j’ai de moins en moins de mal

à faire mes devoirs.

Iman : Oui, car je veux absolument réussir.

Quels sont tes objectifs finaux?

Duhan : J’espère pouvoir réussir mon année et

m’améliorer pour les années à venir.

Iman : Comme je le disais précédemment,

j’espèreréussirmonannéeetfinir

mes études secondaires.

Aimerais-tu qu’il y ait des changements afin

qu’on puisse mieux t’aider?

Duhan : Non, je trouve que les cours se

passent déjà assez bien pour moi.

Iman : J’aimerais qu’il y ait plus de professeurs

en langues et dans d’autres matières.

Eh bien merci mes jeunes pour votre

tempsetnousferonsdenotremieuxafin

devousaiderunmaximumetafinque

vouspuissiezréussirsansdifficultés.

Asmaa

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Côté activités éducatives

Ayda et les remédiations

Ayda est une jeune qui fréquente l’école

des devoirs et l’atelier informatique.

Elle vient également régulièrement en

remédiation le mercredi après-midi pour

travailler son français. Dans ce cadre, elle a

rédigé un petit texte qu’elle m’a autorisée

à partager avec vous aujourd’hui.

« Un jour, c’était le jour où Saint-Nicolas

était là, je suis entrée en classe et j’avais vu

une carte d’invitation de la part de Saint-

Nicolas. Il m’avait invité dans un cinéma et

jenesavaispasquelfilmonallaitregarder

etquandlefilmestapparu,moietma

copine Hawa on a vu Vaiana et quand

c’étaitfinionaditquelefilmétaittrop

cool. Maui faisait beaucoup son malin. Et

Vaiana était choisie par l’eau des mers. »

Chaque mercredi après-midi, nous tâchons

de rendre les remédiations ludiques et

agréables. C’est pour cela que nous essayons

au maximum de joindre l’utile à l’agréable en

mettant au centre le jeune et ses envies.

Si le jeu peut paraître opposé au sérieux

de l’école et de l’apprentissage, il est en

faitunoutilefficace,quimotivelejeuneet

lui donne l’envie d’apprendre. Des activités

plus ludiques permettent au jeune de

développersescompétencesdifféremment,

en sollicitant sans qu’il ne s’en rende compte

des connaissances et des savoir-faire

pourtant utilisés à l’école (arithmétique,

géométrie, vocabulaire, notion d’espace....).

Plus que de simples moments d’études,

les remédiations sont donc des instants de

complicité où nous accompagnons le jeune

dans sa redécouverte des fondamentaux

en lecture et en écriture. En incitant Ayda

à écrire sur les nombreuses choses qui la

passionnent, à dessiner, bref, à s’exprimer,

j’espère pouvoir l’aider sur le long terme

à acquérir de nouvelles connaissances.

Merci à Ayda pour sa participation,

Estelle

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Editeur responsable: Freddy Giele / Inser’Action asbl, 48, rue St François, 1210 St Josse

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