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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 94 ans de déni : ça suffit ! ------------------------------------------------------------------- VEILLE MEDIA Lundi 6 Avril 2009 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org INFOS COLLECTIF VAN Obama, la Turquie et le "Mot en G" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ankara/Washington : malgré ses promesses électorales, le Président Obama hésiterait désormais à utiliser le "Mot en G" pour qualifier le génocide arménien. La réalisatrice arméno- américaine Carla Garapedian, lui suggère d’honorer les femmes et les hommes qui, en Turquie, ont le courage de se battre pour la simple liberté de pouvoir discuter de leur histoire, sans avoir à subir de représailles de la part de leur gouvernement. Elle le prie d’honorer ceux qui ont eu le courage d’être des "screamers" (des hurleurs) dans le passé et ceux qui tentent de faire cesser le génocide au Darfour aujourd’hui. Enfin elle l’encourage à honorer la voie que l’Amérique peut et doit prendre si elle veut récupérer son standard moral de leader de la communauté internationale. Carla Garapedian exhorte Barack Obama à honorer ses promesses d’appeler l’extermination des Arméniens par son nom. Un génocide. Le Collectif VAN vous

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2009 : 94ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc94 ans de déni : ça suffit !

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VEILLE MEDIA

Lundi 6 Avril 2009

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

INFOS COLLECTIF VAN

Obama, la Turquie et le "Mot en G"Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ankara/Washington :

malgré ses promesses électorales, le Président Obama hésiterait désormais à utiliser le "Mot en G" pour qualifier le génocide armé-nien. La réalisatrice arméno-américaine Carla Garapedian, lui sug-gère d’honorer les femmes et les hommes qui, en Turquie, ont le courage de se battre pour la simple liberté de pouvoir discuter de leur histoire, sans avoir à subir de représailles de la part de leur gouvernement. Elle le prie d’honorer ceux qui ont eu le courage d’être des "screamers" (des hurleurs) dans le passé et ceux qui tentent de faire cesser le génocide au Darfour aujourd’hui. Enfin elle l’encourage à honorer la voie que l’Amérique peut et doit prendre si elle veut récupérer son standard moral de leader de la communauté internationale. Carla Garapedian exhorte Barack Obama à honorer ses promesses d’appeler l’extermination des Ar-méniens par son nom. Un génocide. Le Collectif VAN vous pré-sente la traduction de cet article en anglais publié sur le site HuffingtonPost.com le 1er avril 2009.

HuffingtonPost.com Carla Garapedian

Posté le 1er avril 2009 | 06:43 PM (EST)

Do the Right Thing, President Obama

Malgré un soutien sans faille lors de sa campagne, le Président Obama, d’après certaines informations, hésite à utiliser le "Mot en G" pour qualifier le génocide arménien. Il va bientôt se rendre en Turquie, et de nombreuses personnes se demandent à juste raison ce qu’il fera ensuite. Je vais le dire clairement.

Do the Right Thing, Mr. President.

L’Amérique a de nouveau l’opportunité d’avoir le courage de ses opinions et de se faire entendre. Pour faire cesser le cycle du génocide. Pour faire cesser -- ainsi que l’appelle Elie Weisel -- la dernière phase du génocide. Pour donner une réalité aux mots "Plus Jamais" en combattant le déni du génocide -- qu’il s’agisse du Président iranien niant l’holocauste ou du gou-vernement turc niant le premier génocide du 20e siècle. L’heure est venue de donner un nom à "l’exil et à l’extermination" d’environ 1.5 million d’Ar-méniens -- ainsi que le qualifiait George W. Bush en avril 2001.

Do the Right Thing, Mr President. Qualifiez-le de ce qu’il est. UN GÉNO-CIDE.

Lorsqu’il faisait campagne, Obama a dit que s’il était élu Président, il utili-serait le mot génocide. Hilary Clinton a promis la même chose. Samantha Power, lauréate du Prix Pulitzer pour son livre A Problem from Hell: Ameri-ca and the Age of Genocid, étant à présent dans le cercle de ses conseillers en politique extérieure, les chances de reconnaissance sont tangibles. Mais au cours des visites du Président en Turquie en avril, ces promesses seront soumises à une épreuve décisive. "Envoyer le Président là-bas fait monter les enchères," déclare Mark Parris, ex-ambassadeur américain en Turquie, au LA Times. "À présent, on ne peut plus l’ignorer... cela pourrait nuire à sa crédibilité." La crédibilité d’Obama, probablement. La crédibilité de l’Amérique ? Certainement.

De bien des façons, cette question qui semble si petite-- un mot -- pourrait être une indication de la politique extérieure qu’Obama va mener-- dans les quatre prochaines années, voire huit. Avec ce seul mot, nous le sau-rons.

Est-ce que ce sera l’Amérique d’Obama ? Un nouvel ordre mondial plus transparent, où une simulation de noyade s’appellera par son nom -- tor-ture -- et où l’extermination par la Turquie d’un million et de demi de per-sonnes s’appellera par son nom, c’est à dire -- génocide ? Ou bien tou-jours la même rengaine ? Atténuer le passé génocidaire de la Turquie, être complice de la répression actuelle de ses citoyens qui, dans un style très soviétique, ne peuvent discuter ouvertement de leur propre histoire sans risquer une peine de prison, ou pire encore, la balle d’un extrémiste ?

Obama rejoindra-t-il les rangs des danseurs du "Mot en G" -- qui ont joué au football politique avec les espoirs et les rêves des survivants, promet-tant hors mandat de reconnaître le premier "crime contre l’humanité" de l’histoire, ainsi qualifié par les Britanniques en 1915 -- puis y renonçant une fois au pouvoir -- devant n’importe quel chantage géopolitique des responsables turcs ? Les bases ? Le pétrole ? La sécurité en Afghanistan... en Iran... ou en Irak ?

Génocide ? Ou déni ?

Je m’exprime en tant que réalisatrice, très au fait des débats sur le géno-cide qui ont lieu en Amérique et en Europe. J’ai réalisé un documentaire in-titulé Screamers, dans lequel jouait un groupe très connu "System of a Down", et qui a été diffusé sur la BBC et ensuite en Amérique en 2006-2007. Le film examine l’histoire des génocides, en partant du génocide ar-ménien, puis l’holocauste, le Cambodge, la Bosnie, le Rwanda, jusqu’au Darfour aujourd’hui. Il comprend une longue interview de Samantha Power. Après sa diffusion aux USA, le film a été projeté trois fois au Congrès, ainsi qu’au Parlement européen, au Parlement britannique (pour leur Comité de la Prévention du Génocide), et plus récemment, il y a eu une projection sponsorisée par les Nations Unies. Dans le monde entier, il a été diffusé dans des églises et des synagogues, des instituts culturels, des universités et des écoles, il a été traduit dans de nombreuses langues, y compris le français, l’allemand et l’arabe. Le Jewish World Watch, the Shoah Founda-tion, Save Darfur, Amnesty International, Clooney's "Not on Our Watch"... nous ont soutenu et la liste continue. Je suis toujours en train de parcourir le monde pour ce film.

En janvier 2007, l’un de nos contributeurs, Hrant Dink, a été assassiné dans une rue d’Istanbul. C’était l’éditeur d’un journal arménien, qui prônait la paix et la tolérance sur ce sujet en Turquie. Dink avait été jugé par l’État turc, en vertu de son Code pénal draconien, Article 301, qui peut qualifier toute discussion sur le génocide arménien de crime contre l’État, soit "in-sulte à l’identité turque." Sous la pression de l’Union européenne, ce code a été modifié, mais les changements ne sont que cosmétiques. Certains pensent que ce nouveau Code est encore pire.

Je demanderai à tous ceux qui pensent que ceci est un problème du passé, de se rendre en Turquie. Dink, ainsi que le lauréat du Prix Nobel Orhan Pa-muk ont tous deux encouru la prison pour avoir parlé de ces événements. Ils ont subi la haine des ultranationalistes, et l’intimidation que subit tout citoyen turc désirant parler ouvertement de ce sujet en Turquie. Deux mois après la sortie de notre film et les exhortations du gouvernement turc ap-pelant tous les citoyens à combattre les "mensonges" de la diaspora armé-nienne, Dink a finalement été confronté au véritable visage du négation-nisme -- la balle de son assassin.

Comment combattre cela ? En visite, dans les écoles et les universités, je parle à des jeunes du problème récurrent du génocide et de ce que nous pouvons faire -- que ce soit en reconnaissant le premier génocide du 20e

siècle, le génocide arménien, ou en faisant cesser le génocide qui a lieu au Darfour. Ces jeunes veulent poursuivre le rêve d’Obama -- "Etre le change-ment que nous voulons voir dans le monde."

Mais comment ?

Beaucoup aimeraient croire que quelque chose d’aussi horrible que l’holo-causte ne pourra plus jamais se reproduire. Nombreux sont ceux qui ignorent le génocide arménien -- le dénommé "génocide oublié." Lorsqu’ils apprennent que c’était la première fois que le terme "crime contre l’huma-nité" a été utilisé, que Hitler y a fait ensuite référence pour justifier le meurtres des juifs et que le Président Wilson désirait la partition de la Tur-quie en réponse au "meurtre d’une nation", ils sont atterrés.

Samantha Power, conseillère en politique étrangère au Conseil National de Sécurité, débute son livre qui a gagné le Prix Pulitzer A Problem from Hell: America and the Age of Genocide avec le génocide arménien, le qualifiant de "crime sans nom." Elle identifie les "screamers" -- les gens qui refusent de rester silencieux lorsqu’un génocide a lieu. Elle les appelle des acteurs (des gens qui agissent) et non des spectateurs. Elle cite les screamers de tous les grands génocides du siècle dernier -- des gens tels que l’Ambassa-deur Henry Morgenthau pendant le génocide arménien, Szmul Zygielbojm pendant l’holocauste, Dith Prawn au Cambodge, Romeo Daillaire au Rwan-da. On pourrait ajouter George Clooney pour le Darfour. Il y a toujours eu des screamers. Le problème est, dit-elle, que nous ne les écoutons pas.

Pourquoi ? Samantha Power dit qu’il est difficile d’obtenir un consensus na-tional pour aider des gens très éloignés auxquels la plupart des Américains ne peuvent pas s’identifier. Le moteur -- c’est la pression publique. Dans le cas du génocide arménien, de nombreux citoyens américains se sont fait entendre en 1915 et ont offert une aide étrangère. Le génocide a été bien rapporté par le New York Times, et donc les citoyens américains étaient in-formés. Les Arméniens avaient en fait déjà été massacrés à la fin des an-nées 1890 sous le régime Hamidien, d’où la phrase "Les Arméniens affa-més." Ces massacres ont été suivis par l’une des premières interventions internationales de la Croix Rouge américaine, dirigée par Clara Barton. Quelques années plus tard en 1915, des millions de dollars ont été collec-tés en Amérique pour aider les victimes du génocide. C’est pourquoi je suis là -- des Américains ont aidé ma famille.

Mais, dans le cas de l’Amérique, l’aide humanitaire a eu l’ampleur de son soutien. Le Président Wilson voulait aller plus loin et punir la Turquie pour ce qu’elle avait fait aux Arméniens, après la Première Guerre mondiale, en partageant le pays et en rendant leurs terres aux Arméniens. Mais on l’a convaincu de reculer - cela aurait coûté l’alliance de l’Amérique avec le tout nouveau leader de la République Turque, Kemal Atatürk. La Turquie était le rempart contre le bolchevisme. La Turquie contrôlait le pétrole de Mossoul. L’Amérique voulait-elle vraiment s’aliéner cet allié ?

Toujours ce même vieux problème, dit Power dans mon film. "Les seules fois où les questions humanitaires attirent l’attention totale des hommes politiques, c’est lorsqu’il existe une forte pression politique intérieure", dit-elle. "Et si nous ne le faisons pas, le gouvernement retombera simplement dans ses mêmes schémas familiers qui sont de poursuivre ses pro-grammes politiques et sécuritaires."

Ce "schéma familier" s’est répété tout au long du siècle dernier -- que ce soit le silence collectif de l’Administration Carter sur le génocide au Cam-bodge, ou le manque d’actions de l’Administration Reagan contre les mas-sacres des Kurdes perpétrés par Saddam Hussein en Irak à la fin des an-nées 80. Pour le génocide au Rwanda, l’administration Clinton n’est pas in-tervenue. "Nous n’avons pas immédiatement appelés ces crimes par leur nom correct - un génocide," a dit le Président Clinton en mars 1998. C’était une excuse pour l’inaction, mais pas exactement sincère, a dit Salih Boo-ker, d’Africa Action. "Dans le cas du Rwanda, l’Administration Clinton a re-fusé de dire le mot génocide, et il y avait véritablement des notes du Dé-partement d’État disant : 'n’utilisez pas le mot génocide, parce qu’il faudra que nous fassions quelque chose.'" En d’autres mots, Clinton savait ce qu’il se passait, mais il a autorisé l’Amérique à rester oisivement à l’écart.

Aucun homme politique ne dira ouvertement, "Hé, ce n’est pas dans notre intérêt de faire cesser un génocide." C’est terrible. Qui voudrait être asso-cié à une indifférence aussi ignoble ? Alors ils dansent. Ils ne diront pas le mot. Ils feront des euphémismes. Ils affirmeront qu’ils ne connaissaient pas vraiment l’ampleur du problème. Ou ils n’en parleront pas du tout -- le silence engendre le silence.

Le slogan : "Plus jamais ça" n’a pas de sens. "Pourquoi des génocides se poursuivent au 21e siècle ?" demande Booker. "Parce que ceux qui les ont perpétrés au 20e siècle n’ont pas été punis."

Alors, que fera Obama ? Les Présidents américains ont un passé rempli de flops. Le Président Reagan a ouvertement qualifié le génocide arménien de "génocide" en 1981. Il était, après tout, le Gouverneur de Californie, l’un des Etats à plus forte population arménienne en Amérique. Mais cet acte de reconnaissance a eu lieu avant que les USA ne ratifient la Convention du Génocide des Nations Unies -- une chose que l’Administration Reagan a effectué à contrecœur, dit Samantha Power, après le scandale très embar-rassant de Bitburg en avril 1985. À cette occasion, l’Administration Reagan avait prévu un voyage en Allemagne, encouragé par le Chancelier Kohl. Dans l’itinéraire de Kohl, il était prévu une visite au cimetière de Bitburg, où de nombreux officiers nazis sont enterrés. Aie ! Profondément embar-rassée, l’Administration Reagan a tenté d’atténuer la colère justifiée de la communauté juive américaine. Que pouvait-il faire ? Il a ratifié la Conven-tion du Génocide-- qui attendait la ratification de l’Amérique depuis le 9 décembre 1948.

Le Président Reagan à fait ce qu’il fallait faire -- pour une mauvaise raison. C’est peut-être tout ce que nous pouvons espérer. Malheureusement,

après avoir ratifié la convention et avoir engagé juridiquement les USA à punir les auteurs de génocide, le Président Reagan a changé de ton. Par crainte de la réaction turque, il n’a plus jamais prononcé le mot "génocide" pour le génocide arménien. Au lieu de quoi, après 1988, il a fait référence à ces événements en termes de "terrible tragédie." Encore un flop.

Le Président Clinton ? Il a suivi Reagan. "Des déportations insensées et le massacre de 1.5 million d’Arméniens ont eu lieu entre 1915-1923," a-t-il dit le jour de la commémoration arménienne, le 24 avril 1996. "Tragique-ment, notre siècle a maintes fois été le témoin de l’inhumanité absurde de l’homme", a-t-il dit. "Ensemble, nous déplorons la perte de tant de vies in-nocentes.

Un génocide est-il une tragédie ? Comme un tsunami qui balaie une na-tion, laissant ses victimes sans défense, sans personne d’autre à blâmer que le mauvais temps ? Un génocide n’est pas l’acte de Dieu, une sorte de "tragédie insensée." C’est une politique gouvernementale visant à dé-truire, en tout ou partie, ses propres citoyens. C’est un massacre.

À vrai dire, le Président Bush a trouvé une nouvelle variante de la danse du "Mot en G". Pour le Darfour, après que son Administration a d’abord nié qu’il y avait un génocide au Darfour, il a fait volte-face en 2004 et il a an-noncé à un représentant soudanais ébahi, à l’ONU, que "ce qu’il se passe au Darfour est un GÉNOCIDE."

Le monde a retenu son souffle. L’Amérique utilisait le "Mot en G" ! Donc, avons-nous pensé, les USA vont déclarer que les Soudanais sont des crimi-nels. C’est ce qu’exige la Convention du Génocide des N.U. Action... oui ? Eh bien, non. L’Administration Bush a dit que cela ne relevait pas de la res-ponsabilité des États-Unis de traiter un tel sujet - c’était un problème des Nations Unies, un problème de l’Union Africaine. Et ce sera tout s’agissant de faire peur au gouvernement soudanais. Hé, vous, notre Président l’a bien dit. Vous êtes des assassins génocidaires. Mais pas de soucis ! Nous ne chercherons pas à vous punir. En fait, nous partagerons avec vous nos renseignements sur Al Qaeda. La Guerre contre le Terrorisme prévaut sur l’arrêt d’un génocide.

Le Président Bush n’a pas fait ce qu’il était correct de faire. Il a redéfini la règle. La seule loi crédible sur le génocide que nous ayons est celle de la Convention de l’ONU-- Bush l’a jetée dans la poubelle de l’histoire.

Do the Right Thing, Mr. President.

Nous ne pouvons pas "partitionner" le génocide. Il n’y a pas "deux côtés " dans un génocide, tout comme il n’y a pas "deux côtés" de l’holocauste. Talaat Pasha, le leader des Jeunes-Turcs, n’a eu aucun regret quant à ce que son régime faisait subir aux Arméniens. Il a ouvertement admis de-vant l’Ambassadeur américain Morgenthau en 1915 qu’il était "débarras-sé" des trois quarts des Arméniens et que le reste devait être "achevé." Même l’alliée de la Turquie, l’Allemagne, a qualifié cela "d’extermination."

Il n’y a aucun désaccord légitime sur ce qu’il s’est passé - simplement sur ce qu’il convient de faire avec la Turquie.

"Réfléchissez un instant à ce qu’il en serait, si toute la Turquie avait été oc-cupée par les Alliés et si des procès pour crimes de guerre avaient abouti", demande le Prof. Dennis Papazian de l’Université du Michigan. "Cet épi-sode aurait été largement suivi, les auteurs principaux auraient été sanc-tionnés et des restitutions auraient été faites aux survivants. Les survi-vants auraient alors exhorté le monde entier à se souvenir de leur tragédie et auraient cherché à prévenir la récurrence d’une telle tragédie."

"Et pensez un instant, si les nazis avaient survécu à la Deuxième Guerre mondiale, et s’il n’y avait pas eu de procès de Nuremberg pour les auteurs du génocide juif, continue-t-il. "Les nazis, tout comme le gouvernement turc aujourd’hui, nieraient l’holocauste et sa mémoire s’effacerait dans l’histoire. Les juifs bien sûr, demanderaient la reconnaissance et essaie-raient de ne pas faire oublier leur tragédie, mais la plupart du grand public l’oublierait avec le temps, et l’holocauste serait peut-être aujourd’hui connu sous le nom de "l’holocauste oublié."

"Qui se souvient des Arméniens ?" La citation d’Hitler sur les Arméniens est inscrite sur le mur du Musée américain de l’Holocauste - pas loin de la Maison Blanche. M. le Président. Allez la regarder. Cela vous donnera la force de faire ce qu’il est correct de faire.

Pas une alliance ne saurait être si fragile au point de nier la vérité histo-rique. Pas une démocratie -- si la Turquie doit se qualifier ainsi -- ne devrait punir ses propres citoyens -- ses journalistes, ses auteurs, ses enseignants, ses éditeurs -- quand ils tentent de parler de leur propre histoire. La Tur-quie dépense des millions de dollars dans des entreprises de relations pu-bliques en Amérique pour essayer d’éradiquer de l’esprit de l’opinion pu-blique la mémoire du génocide arménien. En donnant dans ce comporte-ment Orwellien, nous ne faisons que renforcer son négationnisme du géno-cide.

J’ai eu des réactions de citoyens turcs qui ont vu mon film (ils l’ont acheté sur Internet - il n’est pas en vente en Turquie.) Certains m’ont écrit sur la nécessité de reconnaître le génocide. Mais, comme me l’a dit un Turc, lors d’une diffusion aux Etats-Unis : "Si j’en parle ouvertement en Turquie, je pourrais être arrêté." Ce qui nous amène à ce point : quelle Turquie soute-nons-nous ? Une Turquie démocratique qui laisse ses citoyens s’exprimer librement sur leur propre histoire ? Ou une Turquie répressive ? Qui persé-cute sa propre population ?

Cette politique américaine de longue date de la "danse du Mot en G" " n’a fait qu’encourager la politique négationniste de la Turquie. Les gouverne-ments successifs ont activement et effrontément nié ce que les Arméniens avaient subi - dans les écoles, les universités, les lieux de travail. Les en-seignants, les prêtres, les éditeurs de journaux, les auteurs sont poursuivis

en justice s’ils parlent ouvertement de ce que les Arméniens, les Assyriens et les Grecs ont subi. Pourquoi soutenons-nous cela ?

La Turquie est à présent l’avatar du négationnisme du génocide -- grâce aux États-Unis. De quelle autre façon pouvons-nous interpréter le fait que la Turquie accueille le Président soudanais, un pays que nous avons accusé de génocide ? Ce n’est sans doute pas surprenant qu’un pays qui nie les crimes de son passé, vive dans une illusion autosuffisante. La seule sur-prise, c’est que nous le soutenions.

De nombreux citoyens turcs aimeraient que nous prenions le leadership -- pour aider leur gouvernement à faire ce qu’il est correct de faire. Et nous pouvons fournir ce leadership. En reconnaissant que cela n’est pas vraiment dû à la Turquie. Mais à nous.

C’est pourquoi la reconnaissance du génocide arménien va bien au-delà d’un simple mot à prononcer. C’est créer un climat d’opinion dans un monde qui censure tous les négationnistes de génocide - que ce soit les Iraniens niant l’holocauste, les partisans de Pol Pot niant le génocide au Cambodge, le Président soudanais niant le Darfour, ou le gouvernement turc niant le génocide arménien. Elie Wiesel dit que le déni est la dernière phase du génocide. Alors arrêtons-la, tout de suite.

Do the Right Thing, Mr. President.

Dites-le bien fort. Clairement. Sans conditions.

Honorez vos promesses répétées d’appeler l’extermination des Arméniens par son nom. Un génocide.

Honorez les femmes et les hommes en Turquie qui ont le courage de se battre pour la simple liberté de pouvoir discuter de leur histoire, sans avoir à subir de représailles de la part de leur Gouvernement. Honorez ceux qui en Amérique -- ont eu le courage d’être des "screamers" dans le passé et ceux qui tentent de faire cesser le génocide au Darfour aujourd’hui. Hono-rez la voie que l’Amérique peut et doit prendre, si c’est pour racheter son standard moral de leader de la communauté internationale.

Do the Right Thing, Mr. President.

Faites ce qu’il convient de faire. Car l’histoire ne doit jamais être niée dans une démocratie.

Faites-le, parce que le monde nous regarde à présent, et espère que l’Amérique fera ce qu’il convient de faire.

©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 4 avril 2009 - 07:10 - www.-collectifvan.org

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29479

Lire le texte original dans la rubrique "Articles en anglais"

Génocide arménien : ‘Ravished Armenia’ un film de 1919Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - À l’occasion du 94e an-

niversaire du génocide arménien, le premier film d’Hollywood sur le génocide arménien, ‘Ravished Armenia’ ("L’Arménie violée"), réalisé en 1919, sera présenté le mardi 28 avril 2009 à San Fran-cisco. Il est fondé sur les mémoires d’une survivante arménienne du génocide Aurora (Arshaluys) Mardiganian. Les 21 minutes qui subsistent de ce film seront diffusées, ainsi que des extraits tirés d’une cassette audio d’une interview de Mardiganian, qui joue également dans le film. Le réalisateur Anthony Slide parlera de ses recherches sur Mardiganian et du film, considéré comme l’un des films "perdus" les plus recherchés de Hollywood.

"L’ARMÉNIE VIOLÉE"

Le premier film d’Hollywood sur le génocide arménien

À l’occasion du 94e anniversaire du génocide arménien, venez assister à une présentation et à la diffusion d’un film unique à Bay Area ANC

Mardi 28 avril 2009, 18h00 San Francisco Public Library, Koret Auditorium 100 Larkin St. (at Grove), San Francisco, CA 94102-4733

Le réalisateur Anthony Slide présentera et parlera du film réalisé à Holly-wood en 1919 "L’Arménie violée," basé sur les mémoires d’une survivante arménienne du génocide Aurora (Arshaluys) Mardiganian. Les 21 minutes qui subsistent de ce film seront diffusées, ainsi que des extraits tirés d’une cassette audio d’une interview de Mardiganian, qui joue également dans le film. Slide parlera de ses recherches sur Mardiganian et du film, considéré comme l’un des films "perdus" les plus recherchés de Hollywood. Une af-fiche originale et des photos de la production seront également exposés.

“L’Arménie violée” est le témoignage personnel d’Aurora Mardiganian, sur le meurtre et le viol brutal du peuple arménien perpétré par l’Empire otto-man turc entre 1915 et 1918. Au cours du premier génocide du 20e siècle, la moitié de la population arménienne vivant sur ses terres historiques, à présent la Turquie, a été exterminée par la déportation forcée dans le dé-

sert, des abus extrêmes et des meurtres. Les Mémoires de Mardiganian "L’Arménie violée", aussi connu sous le titre "Âmes aux enchères," ont d’abord été publiés en 1918, peu de temps après son arrivée aux États-Unis. Le film a été produit en 1919 et aussi bien le livre que le film ont for-tement impressionné l’Occident.

On pensait le film entier perdu, mais le segment de 21 minutes qui sub-siste de la version intégrale de "L’Arménie violée", réalisé à l’époque par le réalisateur connu Oscar Apfel, a été retrouvé. Cet extrait traite du témoi-gnage narratif d’une jeune fille arménienne qui a survécu au génocide ar-ménien de 1915 et qui raconte. Elle est aussi l’actrice principale du film.

ANTHONY SLIDE :

Lors de la présentation de cette section du film, Anthony Slide parlera d’Aurora Mardiganian et de la production du film. Slide est l’éditeur du livre, "L’Arménie violée et l’histoire d’Aurora Mardiganian", (Scarecrow Press, 1997), une réimpression des Mémoires originaux de Mardiganian dans leur intégralité, ainsi que la documentation d’origine du film.

“Je suis tombé sur le livre 'Ravished Armenia' il y a environ 30 ans, et tout d’abord, je ne pouvais pas croire que quelqu’un ait pu vivre tous ces évé-nements. Je pensais que les histoires étaient une accumulation d’expé-riences vécues par plusieurs femmes arméniennes", a récemment déclaré Slide à la Présidente de Bay Area ANC, Roxanne Makasdjian. "Mais, je confirme que Aurora a bel et bien existé, et je l’ai trouvée à Los Angeles." Après plusieurs tentatives pour la rencontrer, Slide a finalement réussi à obtenir une interview de Mardiganian. Il présentera des extraits de cette interview.

Slide est l’auteur et/ou a édité plus de 50 livres sur l’histoire du cinéma. Le Los Angeles Times appelle Slide "Le phénomène de l’homme éditeur." Il a travaillé comme archiviste au American Film Institute, il est historien du ci-néma à Academy of Motion Picture Arts and Sciences ; il a produit un cer-tain nombre de films documentaires sur des personnalités des films muets, et il a donné de nombreuses conférences sur l’histoire du cinéma.

©Traduction C.Gardon pour le Collectif VAN - 5 avril 2009 - 07:20 - www.-collectifvan.org http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29480

Lire le texte original dans la rubrique "Articles en anglais"

Génocide arménien: la société civile européenne s'adresse à ObamaInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

invite à lire cet appel de la Fédération Euro-Arménienne pour la

Justice et la Démocratie adressé au président américain Barack Obama.

La société civile européenne appelle Obama à recon-naître le génocide des Arméniens

4 avril 2009

340 organisations de 22 pays européens demandent au Président améri-cain de tenir sa promesse

Bruxelles, Belgique - Vendredi 3 avril 2008, la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie a remis une lettre signée par plus de 340 associations de la société civile européenne, adressée au Président Barack Obama, alors que celui-ci s’apprêtait à quitter l’Europe pour la Turquie.

Les associations de citoyens européens en majorité descendants des res-capés du premier génocide du 20ème siècle demandent au Président amé-ricain de tenir sa promesse de reconnaître le génocide des Arméniens.

Pour cela, la lettre s’appuie sur plusieurs déclarations fortes du Président Obama qui, bien plus que ses prédécesseurs, a fait de la reconnaissance du Génocide Impuni un engagement présidentiel et un point fort de sa po-litique internationale.

Barack Obama avait en effet déclaré que « le Génocide des Arméniens n’est ni une allégation, ni une opinion personnelle ou un point de vue, mais plutôt un fait largement documenté et soutenu par un irréfutable corps de données historiques » et avait affirmé que « comme Président », il « reconnaîtrait le Génocide des Arméniens » et ferait voter les résolu-tions afférentes en souffrance au Congrès.

Le courrier remis le 3 avril à la Maison Blanche, à Washington, prend acte des « efforts en cours menés par des entités qui ne partagent pas la vision de l’Humanité » du nouveau Président américain – en clair la Turquie et des forces réactionnaires aux Etats-Unis – et qui « visent à prévenir son administration de poursuivre ses politiques progressistes » sur ce sujet, pour insister sur les aspects bénéfiques qu’aurait une telle reconnaissance en terme de politique internationale et de stabilité régionale.

Les Européens rappellent ainsi que les Arméniens Européens avec les forces démocratiques dominantes en Europe s’opposeront toujours à son adhésion « tant que ce pays niera le Génocide des Arméniens, mènera une politique raciste et discriminatoire envers ses minorités, et bafouera les Droits de l’Homme de sa propre population ». Ils notent également que la reconnaissance du Génocide par Washington « déclenchera une dyna-mique de vrai changement et de démocratisation en Turquie, dynamique

qui conduira ultimement à la reconnaissance du Génocide par la Turquie elle-même ». La pétition souligne d’autre part que cette reconnaissance « dynamisera de manière extraordinaire le processus de dialogue entre la Turquie et l’Arménie » en « exprimant clairement que la négation de ce crime contre l’Humanité ne sera plus cautionnée » et que « la solution re-querra de la part de la Turquie un changement d’attitude fondamentale en direction d’une paix juste ».

« Notre démarche – celle des citoyens européens et particulièrement celle des Arméniens citoyens d’Europe – vise à conforter, sur ce dossier particu-lier, l’approche de la nouvelle administration américaine : Reconnaître le Génocide des Arméniens, c’est aller en direction d’une paix durable, c’est assurer plus de stabilité, plus de justice et plus de démocratie dans la ré-gion. Ce sont les valeurs de l’Europe, ce sont celles de la Fédération Euro-Arménienne et, à l’instar du Président Obama, nous souhaitons que cela redevienne celles des Etats-Unis » a déclaré la Présidente de la Fédération euro-arménienne, Hilda Tchoboian.

Prenant appui sur « le soutien récemment affiché par la Turquie au pré-sident soudanais sous mandat d’arrêt de la Cour Pénale Internationale », l’appel des prganisations et associations européennes souligne en effet, que tout recul relatif à la reconnaissance du Génocide des Arméniens « se-rait interprété par les Etats génocidaires comme un blanc-seing à la pour-suite de leurs activités sanglantes et de leurs complicités criminelles ».

« Reconnaître le Génocide n’est pas un acte d’hostilité envers la Turquie comme le prétendent les faucons de la RealPolitik ; c’est au contraire l’ai-der à se libérer de ses démons, pour occuper de manière crédible la place respectable que ce pays convoite tant dans la communauté des Etats » a conclu Hilda Tchoboian.

La Fédération Euro-Arménienne rappelle que d’autres associations qui n’ont pas encore signé l’appel au Président Obama peuvent encore le faire sur le site de la Fédération Euro-Arménienne.

Lire la lettre des Européens au Président Obama

http://eafjd.eu/IMG/pdf/Letter_to_Obama_-_final-3.pdf

http://eafjd.eu/spip.php?article529

Arménie – Turquie : Un pas supplémentaire vers un rapprochementInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne

pour la Justice et la Démocratie le 4 avril 2009.

4 avril 2009

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Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

Selon l’agence APA, le Président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, a décidé de ne pas participer au Forum d’Istanbul des 6 et 7 avril. Ankara perçoit cela comme un signe de protestation contre la possible ouverture de la fron-tière arméno-turque.

La Turquie doit faire un choix : - Ou conserver la pleine et entière confiance de son alliée régionale, au détriment éventuel de ses propres intérêts– Ou s’ouvrir la bienveillance des Occidentaux et des marchés potentiels avec à la clé une adhésion à l’UE – Ou plus probablement un mixe des deux.

Dans tous les cas, on ne peut pas plaire à tout le monde.

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Erevan a confirmé vendredi que le ministre des Affaires étrangères Edouard Nalbandian se rendra à Istanbul en début de semaine prochaine, donnant ainsi plus de crédibilité au fait que les relations, historiquement tendues, entre l’Arménie et la Turquie sont proches d’une normalisation.

Le but officiel du voyage de Nalbandian, selon son service de presse, est de participer à la deuxième conférence ‘Alliance des Civilisations’, qui commencera ses travaux lundi 6 avril. Le forum est parrainé par l’ONU, y assisteront des chefs d’États et des représentants de haut rang de quelques 30 pays.

De sources diplomatiques, à Erevan, on s’attend à ce que Nalbandian ren-contre son homologue turc, Ali Babacan, en marge du forum. Les deux hommes se sont rencontrés une dizaine de fois depuis que la Turquie et l’Arménie effectuent depuis un an environ, un rapprochement sans précé-dent.

Leur rencontre viendra dans la foulée des rapportages des médias turcs et occidentaux, qu’Ankara et Erevan sont sur le point d’annoncer un accord sur une mise en place progressive de relations diplomatiques complètes, parallèlement à une ouverture de leur frontière. Selon certains journaux turcs, l’accord pourrait être signé pendant ou peu après le voyage de Nal-bandian à Istanbul.

Le ministère des Affaires étrangères arménien n’a pas fait de commen-taires vendredi sur ce sujet. Un porte-parole du ministère, Tigrane Balayan,

a dit seulement qu’il était d’un ‘optimisme prudent’ sur la normalisation des relations turco-arméniennes. "L’Arménie a fait un long chemin dans les négociations avec la Turquie, et nous espérons voir aboutir notre dialogue constructif à une conclusion logique", a-t-il déclaré à RFE/RL.

Incidemment, le président américain, Barack Obama, sera également en Turquie les 6 et 7 avril. Les relations turco-arméniennes sont censées être à l’ordre du jour de ses entretiens avec le président Abdullah Gül et le Pre-mier ministre Recep Tayyip Erdogan. Les dirigeants turcs espèrent que la perspective d’une normalisation arméno-turque découragera Obama d’ho-norer ses engagements de campagne électorale de reconnaître que les massacres des Arméniens en 1915 dans l’Empire ottoman sont un géno-cide.

Armenialiberty http://www.armenialiberty.org/armeniareport/report/en/2009/04/A3FA1F0B-A1C1-40AD-A9C5-52C991DD4126.ASP

http://eafjd.eu/spip.php?breve1877

Les assertions du quotidien Wall Street Journal on été démentiesInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

soumet cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Tur-quie) le 4 avril 2009.

Assertions sur l'Arménie et la Turquie

Posted 04.04.2009 13:09:09 UTC Updated 04.04.2009 13:09:09 UTC

Le quotidien américain Wall Street Journal a écrit que la Turquie et l'Armé-nie étaient sur le point d'ouvrir réciproquement leurs frontières et de nor-maliser leurs relations.

Sur ce, une information indiquant que le président azéri Aliev ne prendrait pas part à la conférence sur l'Alliance des civilisations à İstanbul, a été avancée.

Le président Abdullah Gül, a démenti l'information du quotidien Wall Street Journal.

Selon l'information, les gouvernements turc et arménien auraient détermi-né les conditions d'entamer les négociations concernant l'ouverture de leurs frontières, la normalisation des relations bilatérales et l'établisse-ment des commissions chargées d'étudier les litiges historiques. Suite à

cette information, il a été avancé que M. Aliev aurait renoncé de prendre part à la réunion des 6 et 7 avril à Istanbul portant sur le projet de l'Al-liance des civilisations.

Selon l'Agence presse azerbaïdjanaise, Ilham Aliev aurait pris cette déci-sions conséquemment aux informations indiquant que la Turquie renonçait à la condition de mettre fin à l'occupation du Haut-Karabakh dans les rela-tions avec l'Arménie et d'ouvrir les frontières avec l'Arménie.

La déclaration du côté turc, est parvenue du président Abdullah Gül. Ce dernier a démenti les informations portant sur l'ouverture réciproque des frontières entre la Turquie et l'Arménie.

http://www.trtfrench.com/International/newsDetail.aspx?HaberKodu=cffea2ef-fd87-4578-944e-e351dd537a84

Revue de la presse turque 05.04.2009Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

invite à lire cette revue de la presse turque du 5 avril 2009 pu-bliée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie).

Nous vous présentons la revue de la presse turque du 05 avril 2009

La presse turque consacre une large place à l’élection du Premier ministre danois Rasmussen au poste de secrétaire général de l’OTAN.

Les titres de « Zaman » et « Cumhuriyet » sont « Obama s’est porté ga-ranti, la crise a été surmontée».

Tandis que « Yeni Şafak » préfère le titre « Cinq conditions pour dire Oui » pour informer des détails de la nomination de Rasmussen au poste de se-crétaire général de l’OTAN.

« Milliyet » rapporte que le Premier ministre italien Silvio Berlusconi a me-né de longues communications téléphoniques avec son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan. Ainsi, que le Président de la République Abdullah Gül, représentant la Turquie au sommet, a réalisé un entretien bilatéral avec son homologue américain Barack Obama en marge du sommet.

De son côté « Vatan » écrit que la crise a été résolue après l’entretien d’une heure entre les présidents turc et américain. Selon l’article, le Pré-sident Abdullah Gül a levé son veto à la candidature de Rasmussen après que ce dernier ait été pris part à l’entretien par la suite et qu’il ait garanti « de s’excuser de la crise des caricatures à Istanbul et d’accélérer l’investi-

gation ouverte contre la chaine de télévision de l’organisation terroriste implantée dans son pays ». Par ailleurs, il a été assuré la nomination d’un responsable turc parmi les adjoints de Rasmussen. Le quotidien cite les propos de Rasmussen, faisant état : « Je comprends entièrement les préoc-cupations de la Turquie. Je serais en étroite collaboration avec la Turquie. J’établirais aussi de bonnes relations avec le monde musulman ».

Les quotidiens turcs font part que les rues de Strasbourg ont pris l’allure de champs de bataille, donnant place aux mêmes commentaires, en ces lignes : « Strasbourg, ville où s’est tenu le sommet, a été la scène hier aux plus violentes manifestations des opposants de l’OTAN. Des heurts ont eu lieu de temps en temps entre les manifestations et la police. Les protesta-taires ont mis le feu à un poste de frontière entre la France et l’Allemagne, et par la suite, à un hôtel et un supermarché à Strasbourg. »

Les résultats des élections municipales étant à l’ordre du jour ces derniers jours, la nouvelle sur la Suède du quotidien « Yeni Şafak » attire l’atten-tion. « Muharrem Demirok, qui a immigré de Konya en Suède, a été élu Maire de Linköping, 5ème grande ville du pays. Demirök, âgé de 33 ans a déclaré : « Je suis fier. Tout le monde va se rendre de la différence », rap-porte le quotidien.

« Milliyet » informe ses lecteurs sur le 28ème Festival international de Film d’Istanbul réalisé avec le sponsoring d’Akbank et organisé par la Fondation de la Culture et de l’Art d’Istanbul (IKSV). Les propos du discours inaugural du Président du Conseil d’administration de la Fondation Şakir Eczacıbaşı sont rapportés, disant : « En ce temps de crise, nous sommes heureux de présenter un programme brillant comprenant 200 films ». Le même quoti-dien donne place à une autre nouvelle artistique en annonçant aux admi-rateurs du groupe Placebo que ce dernier sera en Turquie pour donner un concert le 8 juin.

Encore un article du quotidien « Milliyet », informe la tenue de la confé-rence annuelle « Turquie-Espagne » sous l’organisation du Centre politique d’Istanbul de l’Université Sabancı et l’Institut de pensées espagnol spécia-lisé en relation méditerranéenne « European Instute of the Mediterranean – IEMed », et qu’à la suite, les responsables espagnoles ont exprimé leur soutien à l’adhésion de la Turquie à l’UE. Le Ministre d’Etat et négociateur en chef Egemen Bağış a souligné l’élan dans les relations bilatérales entre les deux pays durant ces dix dernières années, accompagné de l’augmen-tation des relations académiques, commerciales et dans le secteur du tou-risme, en ajoutant la satisfaction du soutien apporté à l’adhésion de la Tur-quie à l’UE, indique la nouvelle, qui cite les propos de M. Bağış : « A une époque, on qualifiait la Turquie, d’homme malade de l’Europe », mais à au-cun moment, il a été dit « l’homme malade de l’Asie ». La Turquie fait parti intégrale de l’Europe. Nous n’avons jamais été aussi riche et puissant ».

Après avoir exprimé sa conviction de l’influence des partenaires espagnols sur le processus d’adhésion de la Turquie, le Ministre d’Etat Egemen Bağış a affirmé : « J’estime que l’Espagne contribuera à de grandes événements

lors de sa présidence tournante en 2010 ».

« Zaman » consacre une place à l’économie, en faisant savoir, que le 5ème paquet de relance économique annoncé par le Premier ministre Re-cep Tayyip Erdoğan est destiné aux produits informatiques et mobiliers. Après la remise en activité du secteur automobile et électroménager, le secteur du mobilier et de l’informatique a aussi commencé à s’animer, re-marque le quotidien, qui précise que les deux secteurs sont contents des ventes en augmentation avec la baisse de la taxe à la valeur ajoutée (KDV) de 18 % à 8 %.

http://www.trtfrench.com/international/newsDetail.aspx?HaberKodu=8cf6a10f-aec4-4466-877e-5a423a039d71

Presse arménienne : Revue du 2 avril 2009Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 2 avril 2009.

Revue de la presse arménienne du 2 avril Affaires intérieures

Le procès du « Groupe des 7 » d’hier, qui a été le dernier de cette affaire, au cours de laquelle l’inculpation vis-à-vis des 7 détenus a été reformulée, constitue le principal sujet d’actualité. Conformément aux derniers amen-dements aux articles 225 et 300 du Code pénal, les procureurs ont abrogé l’inculpation précédente et reformulé une nouvelle accusation à l’encontre de chacun des 7 activistes de l’opposition, considérés comme « prison-niers politiques » qui seront désormais jugés individuellement, sauf Alexandre Arzoumanian et Souren Sirounian, dont les affaires sont réinté-grées dans le même procès. Or, cela signifie que l’affaire du « Groupe des 7 » n’existe plus et qu’il y aura désormais 6 procès différents. Tous les sept opposants sont accusés en vertu du premier alinéa de l’article amendé 225 (organisation de troubles publics) passible d’une privation de liberté de 4 à 10 ans.

Les députés Sassoun Mikayelian et Miasnik Malhassian sont, de surcroît, accusés, le premier au titre de l’article 235 (port d’arme illégal) et le deuxième de l’article 316 (résistance à un représentant du pouvoir) du Code pénal. Sassoun Mikayelian sera jugé par le Tribunal de la région de Kotayk, tandis que les procès de ses autres camarades seront conduits par le Tribunal de première instance de Kentron et Nork-Marash d’Erevan.

Les avocats des détenus ont relevé qu’ils vont probablement faire appel afin de contester cette décision du Tribunal, expliquant cette décision par le fait le procès du « Groupe des 7 » avait suscité un vaste retentissement auprès de la société comme de la communauté internationale, alors qu’il sera désormais difficile de suivre 6 procès différents.

« Le spectacle est fini, l’on espère que de vrais procès auront lieu »- Hayots Achkhar « L’affaire du « Groupe des 7 » est fractionnée »- Azg « Les prisonniers politiques seront jugés séparément »- 168 Jam

Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun,Golos Arménii et Novoyé Vrémia poursuivent la visite de travail du Président Sarkissian dans la ré-gion de Siounik et font état de l’inauguration d’un khatchkhar (croix en pierre) à la mémoire de Missak Manouchian, membre de la résistance fran-çaise, à Goris à laquelle a pris part l’Ambassadeur de France.

D’après un sondage de l’Association sociologique arménienne, 68 % des habitants d’Erevan sont intéressées par les prochaines élections des maires-adjoints et se rendront aux urnes le 31 mai. Ce sondage a été ef-fectué, selon le président de l’Association, Guevorg Petrossian, avant que les partis politiques désignent leurs candidats, ce qui signifie qu’aujour-d’hui ce chiffre serait plus élevé. Les favoris sont, selon lui, le candidat du parti Républicain, Gaguik Beglarian, et celui du Congrès national arménien, Levon Ter-Petrossian.

Parmi les problèmes urgents que le futur maire d’Erevan doit résoudre, les habitants d’Erevan ont cité l’évacuation des déchets, les problèmes écolo-giques, le manque d’espaces verts et la circulation. / Azg, Hayastani Han-rapetoutioun, Aravot et Hayots Achkhar

Hayots Achkhar, Azg, Aravot, Hayastani Hanrapetoutioun et 168 Jam couvrent la conférence de presse du N°1 de la liste proportionnelle du par-ti dachnak Artsvik Minassian, qui a relevé que son parti a appelé le Pré-sident Sarkissian à promettre publiquement que le parti Républicain dont il est Président n’usera pas des ressources administratives lors des pro-chaines élections. Ce n’est que le Président Sarkissian qui peut garantir, selon lui, que la ressource administrative ne sera pas utilisée.

Haykakan Jamanak relève que depuis un mois le service douanier du Co-mité des recettes d’Etat refuse de dédouaner les marchandises de marque Adidas dont le représentant exclusif en Arménie est la société « Sport Time » appartenant à la famille de Khatchadour Soukiassian, un homme d’af-faires proche de Levon Ter Petrossian, se trouvant en fuite depuis le 1er mars 2008. Le dédouanement des marchandises ferait entrer dans le bud-get de l’Etat 32 millions de drams, ce qui n’est pas fait pour des raisons politiques.

A l’initiative de l’ONG « Intégration européenne » et de l’Ambassade de Grande Bretagne en Arménie, 10 médias arméniens dont 5 journaux et 5 agences de presse ont été observés au cours de 6 mois. Le monitorage a

relevé le caractère superficiel et événementiel de la couverture de l’actua-lité européenne dans les médias arméniens. Les thèmes européens cou-verts par les médias arméniens concernent plutôt la politique, alors que les domaines social, culturel et public sont relégués au second plan.

Il existe un certain vague dans la couverture de la politique européenne de voisinage et du Partenariat oriental. L’OTAN a été évoquée dans le contexte de l’adhésion de l’Ukraine et de la Géorgie, tandis que les publi-cations sur l’OSCE se sont bornées à la couverture des activités des copré-sidents du Groupe de Minsk. Les médias n’utilisent pas pleinement les in-formations mises à leur disposition par des organisations internationales, les publications analytiques sont quasi-absentes. / Hayastani Hanrapetou-tioun et Aravot

L’ensemble des quotidiens fait état de la fuite d’un centre pénitentiaire d’Erevan d’un criminel condamné à 12 ans de prison pour meurtre. Azg et Hayastani Hanrapetoutioun annoncent le vol de 18 tableaux, dont un Sa-rian, de la galerie de la ville de Hrazdan.

Affaires régionales Hayots Achkhar reproduit les propos du politologue Souren Zolian, qui constate une certaine modération et neutralité dans le langage de la Tur-quie vis-à-vis du conflit du HK, ce qui doit être apprécié, selon lui, par la partie arménienne. Si la Turquie prend une position plus neutre dans la question du HK, cela ne manquera pas d’avoir une sérieuse incidence sur le processus de négociation, dans la mesure où la neutralité de la Turquie affaiblirait sensiblement les positions de l’Azerbaïdjan.

Selon Haykakan Jamanak, l’un des plus importants think tank américain, le Centre des recherches stratégiques et internationales des Etats-Unis a ap-pelé le Président Obama à ne pas employer le terme génocide pour décrire les événements de 1915, car la réaction de la Turquie risque d’être très brusque et avoir des conséquences néfastes pour les relations turco-amé-ricaines. Au lieu de qualifier ces événements historiques, les Etats-Unis au-raient intérêt à tenter de renforcer la confiance que la Turquie et l’Arménie essaient d’établir.

Azg consacre un article au rapport « l’équilibre des forces militaires au sud Caucase » présenté par le Centre arménien des recherches stratégiques et nationales qui constate que la course aux armements observée dans la ré-gion depuis 2004 se poursuit. Le pays ayant le budget militaire le plus im-portant dans la région est l’Azerbaïdjan, tandis que la Géorgie enregistre la plus grande hausse des dépenses militaires. Toutefois, selon le rapport, du fait du volume de la corruption en Azerbaïdjan, la hausse du budget mili-taire de ce pays (175 M USD en 2004 et 2,5 milliards de $ en 2009), n’a servi ni à l’amélioration de la combativité des forces armées de l’Azerbaïd-jan, ni à l’éducation des soldats, ni à l’acquisition d’armes modernes. Le rapport estime que même si au cours des 15 dernières années les forces armées de l’Arménie sont considérées comme les plus fortes dans la CEI, celles du HK sont qualitativement supérieures par leur professionnalisme.

Image de la France

« Sarkozy est mécontent », écrit à la « une » 168 Jam, se rendant compte du sommet G20 à Londres. Rédaction: Merie Hakobian

http://www.ambafrance-am.org/Revue/20090402.pdf

15e commémoration du génocide des Tutsi

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’association Ibuka France et le Mémorial de la Shoah ont le plaisir de vous inviter à la 15ème commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda en participant aux activités qu’ils organisent conjointement à Paris en avril et en mai prochains.

XVème COMMEMORATION DU GENOCIDE DES TUTSI (PARIS, AVRIL 2009)

organise et co-organise

2 avril 2009 - 19h30 : - Projection-rencontre autour du film de Jean-Christophe Klotz, Kigali : des images contre un massacre (France, Documentaire, 2006, 94 min, Sophie Dulac distribution)

Juin 1994. Kigali, capitale du Rwanda, est livrée aux milices extrémistes Hutu ainsi qu'à l'armée rwandaise. L'auteur, à l'époque reporter-camera-man, est atteint d'une balle à la hanche lors de l'attaque d'une paroisse où se trouve une centaine de réfugiés.

Dix ans après, il retourne sur les lieux pour retrouver la trace des éven-tuels survivants et de ses éphémères « compagnons de route ». Ce film propose une réflexion sur les limites du pouvoir de l’image, sur le traite-ment à la fois médiatique et politique de ces événements.

Cette projection sera suivie d’une rencontre en présence de Jean-Chris-tophe Klotz, réalisateur, Marcel Kabanda, historien, consultant à l’UNESCO, président d’Ibuka-France et Yves Ternon, docteur en histoire à l’université ParisIV-Sorbonne.

Adresse : Mémorial de la Shoah Auditorium Edmond J. Safra 17 rue Geoffroy-l’Asnier

75004 Paris Métro : Saint-Paul ou Hôtel de Ville(ligne 1), Pont-Marie (ligne 7)

7 avril 2009 : Thème : L’oubli : nouvel abandon et un encouragement à d’autres catastrophes

Entre avril et juillet 1994, devant les caméras du monde entier et en pré-sence de la communauté internationale, au Rwanda, plus d’un million de civils ont été massacrés dans leurs maisons, dans les églises, dans les en-ceintes des bâtiments administratifs, dans les marais, sur les barrières pla-cées au travers des chemins, pour le seul fait qu’ils étaient Tutsi ou d’avoir refusé l’idéologie génocidaire. Parce qu’ils ne sentaient pas concernés, un grand nombre de voisins Hutu ont préféré regarder ailleurs ou fermer leurs portes à ceux qui cherchaient refuge auprès d’eux. D’autres ont participé à la chasse à

l’homme, aux pillages et aux tueries. Les étrangers, y compris les mission-naires, religieux et religieuses qui vivaient depuis longtemps au milieu des populations, ont été exfiltrés de toutes les régions, rassemblés à Kigali, conduits sous escorte des militaires des Nations Unies à l’aéroport pour être évacués vers leurs pays d’origine à bord d’avions spécialement affré-tés. Ils ne voulaient pas être témoins de ce carnage africain.

Quinze ans, c’est bien peu, car les faits sont encore frais en nos mémoires, mais c’est aussi déjà trop long, pour celles et ceux qui ont été privés de la présence et de l’amour des leurs et qui attendent la justice, la vérité et la réparation.

Aujourd’hui, certains continuent de détourner le regard et de nier ce que prouvent silencieusement les crânes et autres ossements dispersés ça et là dans le pays ou exposés dans les églises et certains bâtiments publics, en utilisant les mots qui ont nourri la haine et rythmé les tueries. En tant qu’association dont l’objet est la préservation de la mémoire, la justice et le soutien aux rescapés, Ibuka met en garde contre l’oubli, car oublier c’est disparaître et vous invite à participer à la 15ème commémoration du génocide qu’elle organise le 7 avril prochain. Parce que commémorer, c’es redonner leur humanité à ceux qui ont été déshumanisés. C’est aussi un acte de résistance contre une légitimation du crime qui en annonce d’autres.

15h : Rassemblement public devant le Mur pour la Paix (Champs de Mars)

18h30 : Veillée du souvenir : témoignages, prières, offrandes, chants

Lieu : 62, rue Marcadet, Paris XVIII

Du 14 au 19 mai, une semaine de commémoration co-organisée sous formes de tables rondes et de conférence avec le Mémorial

de la Shoah, 11 avril 2009 : Journée de conférences (10h- 17h)

Lieu : 62, rue Marcadet, Paris XVIII, au siège de Médecins du Monde.

Thème : De la Responsabilité de protéger au devoir de mémoire, de justice et de réparation

Le génocide n’a pas seulement détruit des vies, il a aussi ruiné les res-sources ou tout ce qui concourt à la vie matérielle des individus. Les biens ont été pillés, les maisons détruites. Les enfants ont perdu la chaleur du foyer familial et la protection des parents. Le génocide a privé les per-sonnes âgées de l’aide et de l’accompagnement que les enfants accordent habituellement à leurs vieux parents. C’est l’identité du pays qui a été mise en péril et le capital de base de son développement qui a été affecté. Certaines de ces pertes sont irréparables, irréversibles. Mais pour d’autres, il est possible, et c’est un devoir, de réparer. On peut redonner un toit à une veuve, soutenir l’éducation d’un enfant, permettre aux jeunes et aux moins jeunes des rescapés du génocide d’avoir accès aux soins, apporter à l’Etat le crédit dont il a besoin pour remplir ses missions envers ses ci-toyens. Le peu d’empressement que met la communauté internationale à rendre justice, la bonne conscience des négationnistes et des révision-nistes ne sont pas sans rappeler la surdité et l’aveuglement qui ont ac-cueilli les signaux d’alarmes allumés ou lancés avant le génocide.

I.La communauté internationale et le génocide des Tutsi : faillite ou complicité ? (10h – 11h)

1.Quand le génocide est déclenché, les casques bleus de l’ONU dé-crochent, par Augustin Gatera, ancien fonctionnaire de l’UNESCO

2.La trahison, par Jeanne Uwimbabazi, rescapée, Présidente de l’ « Asso-ciation des jeunes rescapés du génocide »

3.La solidarité africaine à l’épreuve du génocide par Nestor Bidadanure, journaliste, chercheur universitaire dans le domaine de la « Résolution des conflits »

II.Le devoir de Mémoire et de soutien aux rescapés (11h-12h20) :

1.En quoi le déni d'un génocide est-il le prolongement de l'entreprise de destruction qui le constitue, par Hélène Piralian-Simonyan, psychanalyste. Travaille notamment, à partir du génocide des Arméniens et à l'aide de la psychanalyse, à l'élaboration d'une définition de ce qu'elle nomme "la structure génocidaire" et sur les effets psychiques de destruction qu'elle engendre pour les survivants mais aussi pour leurs héritiers et ceux des bourreaux ; auteur de l’ouvrage « Génocide, disparition, déni. La Traversée des deuils », Ed L’Harmattan, 2007

2.Que peut faire l’Art ? par Mme Soko Phay - Vakalis

Maître de conférences au département d’Arts plastiques de l’Université de Paris.Co-directrice avec Pierre Bayard du programme « Œuvres mémo-rielles face à la violence extrême » à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord, auteur de plusieurs articles, dont « Les images suspendues d’Alfredo Jaar », acte du colloque international sur la « Photographie & Corps politiques », 20-21 octobre 2006

3.Comment rompre l’isolement ? par Madame Amélie Schafer, Psychothé-rapeute et Présidente de l’Association « Retrouve le sourire », suit pour le compte de Médecins du Monde le projet de soutien psychologique des res-capés du génocide face devant les procédures Gacaca

4.L’alternative de la société civile, par Mme Anne-Marie Truc, Médecin, Pré-sidente de l’Association « Intore za Dieulefit »

III. Le devoir de justice et de réparation (14h30-15h30)

1.Retour sur le principe de la responsabilité de protéger, implication et li-mites, par Mme Sandra Szurek, Professeur, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, membre du Centre de Recherche de l’Institut des Hautes Etudes International es (IHEI), de l’Université de Paris II- Panthéon-Assas

2.Les limites de la justice internationale, par Maître Gilles Paruelle, avocat, Barreau de Pontoise, co-fondateur du Barreau de Kigali (Rwanda)

3.L’alternative de la compétence universelle, par Maître Michèle Hirsch, avocate au Barreau de Bruxelles et à la CPI, elle a participé aux procès te-nus à Bruxelles contre des accusés du génocide devant la Cour d’Assises (Belgique)

4.L’Etat Rwandais : entre les impératifs de reconstruction, de réconciliation et le devoir de justice à l’égard des rescapés, par M. Eugène Gashugi, membre du Conseil d’administration d’Ibuka Rwanda.

IV. Débat, Recommandations et conclusion (16 h-17 h)

Avec le soutien des associations : CRF, UEJF, SOS Racisme, Mémo-rial de la Shoah, Centre Simon Wiesenthal, Etude sans frontières, CPCR, Conseil de coordination des organisations arméniennes de France, Comité de défense de la cause arménienne, Fondation pour la Mémoire de la Shoah, Survie, Nor Seround.

Venez avec nous rendre hommage à la mémoire des victimes et témoigner de notre soutien aux rescapés

Contact : 06.59.18.51.65/06.61.81.22.73/06.70.09.76.48

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http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29504

De l’ouverture prochaine de la frontière turco-arménienneInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

livre la traduction d'un article en anglais du journal arménien Pa-nARMENIAN.Net parue sur le site de la Fédération Euro-Armé-nienne pour la Justice et la Démocratie le 6 avril 2009.

6 avril 2009

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Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

A commencer par les premiers massacres de masses au 19ème siècle sous le Sultan ‘Rouge’ Abdul Hamid II, jusqu’au blocus actuel, "l’expé-rience de vivre avec les Turcs Ottomans a été trop amère pour les Armé-niens", comme l’indique l’auteur.

Aussi, il parait pour le moins suspect de voir la Turquie devenir ‘tout miel’ avec les Arméniens, ou pour être plus exact avec l’Arménie. N’oublions pas qu’à maintes reprises les dirigeants turcs ont fait le distinguo entre les Arméniens de la Diaspora et les Arméniens d’Arménie. Sans doute à juste titre, vu que depuis des décennies la diaspora a mis en tête de ses reven-dications la reconnaissance du génocide arménien. Manque de chance pour la Turquie, la diplomatie arménienne a fait également sienne cette re-vendication.

On a aussi compris que la politique étrangère américaine, avec Barack Obama en tête, avait repris du ‘poil de la bête’. On vient de le voir avec le G20, puis avec l’OTAN et maintenant concernant le Caucase par Turquie in-terposée.

Les Etats-Unis ont deux alliés principaux dans la région : La Turquie et Is-raël. Il est clair que Washington s’appuiera plus que jamais sur eux pour mener à bien sa politique. On l’a bien senti dans son dernier discours concernant la Turquie, vis à vis de l’UE.

***

Quand un sujet est beaucoup abordé et qu’en même temps les autorités officielles ne font pas de commentaires, il devient clair que le problème est

déjà résolu. Bien sûr, il arrive parfois que cela soit le contraire, mais dans le cas de l’ouverture de la frontière arméno-turque, nous avons à faire à la première variante. Les positions des deux parties sont particulièrement im-portantes, ou plutôt, avec la levée des barrières frontalières, que signifie l’établissement de relations diplomatiques ? Quels sont les perspectives et les avantages ?

Si les médias turcs écrivent énormément sur l’Arménie et la possible nor-malisation des relations, en présentant les opinions de différents experts, Erevan reste avare de ses déclarations. S’il est compréhensible que des pourparlers diplomatiques restent confidentiels, surtout dans une telle si-tuation délicate, ils ne devraient pas l’être à ce point. Comme les experts occidentaux ou les analystes le font souvent remarquer, la diplomatie ar-ménienne est héritière du style « soviétique » qui considérait le mutisme comme une vertu, tel le ministre des Affaires étrangères de l’URSS, Andrei Gromiko, surnommé « Monsieur Non » pour ses refus de répondre aux questions.

La question de l’ouverture de la frontière arméno-turque devient de plus en plus d’actualité au fil des jours, et presque tous les éditoriaux occiden-taux s’attardent sur le sujet. "La Turquie et l’Arménie pourraient annoncer un accord visant à l’ouverture de leur frontière et au rétablissement de re-lations dès le 16 avril. Les officiels des deux pays n’ont pas commenté l’in-formation. Mais le timing de l’opération est corrélé avec le calendrier du président américain, Barack Obama, qui arrive en Turquie dimanche soir", rapporte le Wall Street Journal, citant des sources diplomatiques de Bruxelles.

Selon les diplomates, les gouvernements turc et arménien se sont mis d’accord d’entamer les discussions officielles dans trois domaines : - l’ou-verture et la fixation des frontières, - le rétablissement des relations diplo-matiques, - et la mise en place de commissions pour examiner les diffé-rends, y compris celui qui est de la plus haute importance pour les rela-tions bilatérales, mais les mêmes sources ont refusé de rentrer dans les détails en raison de leur sensibilité.

Dimanche soir, le président américain, Barack Obama doit se rendre à An-kara. Ensuite, ce sera le tour du sous-Secrétaire d’Etat adjoint, Matthew J. Bryza, de s’y rendre, l’homme clé des Etats-Unis dans le Caucase. Comme le rapporte le ‘Wall Street Journal’, l’accord devrait désamorcer la situation dans le Caucase et promouvoir le règlement du conflit du Haut-Karabakh. Il pourrait également renforcer l’influence de la Turquie dans la région.

Si tout se déroule selon le plan préétabli, le 16 avril, Ali Babacan, le mi-nistre des Affaires étrangères turc, sera l’hôte d’Erevan. Une bonne occa-sion pour la visite, avec le sommet des ministres des Affaires étrangères de l’Organisation du Traité de Sécurité Collective [Le pendant de l’OTAN côté Est]. Bien sûr, le protocole de l’établissement de relations diploma-tiques ne sera pas signé exactement le 16 avril, selon toute probabilité, la signature se fera après le 24 avril, jour de la commémoration des victimes

du génocide arménien. L’hypothèse la plus probable reste encore le mois de Mai, lors de la célébration par la Turquie du début de la guerre d’indé-pendance, ou, pour être plus exact, de son dernier nettoyage ethnique - contre les Grecs cette fois.

Quoi qu’il en soit, la situation est plutôt étrange : la Grèce et la Turquie partagent un certain nombre de problèmes, dont le plus important est Chypre. Néanmoins, les relations diplomatiques sont restées maintenues, et les frontières ouvertes. L’Arménie et la Turquie ne partagent pas de pro-blème similaire – vu que le conflit du Haut-Karabakh n’est en aucune façon lié à la Turquie. Et le fait que Ankara a finalement décidé de se débarrasser de la « dépendance » envers Bakou, est plutôt plaisant. Toutefois, dans ce cas, l’Azerbaïdjan se trouve isolée - la Géorgie n’étant pas considérée comme une alliée. Et peu importe les menaces de l’Azerbaïdjan de « cou-per le robinet du gaz » en cas d’ouverture de la frontière. Tout cela manque quelque peu de sérieux. Pour être plus exact, ceci est destiné à la nation, qu’Ilham Aliev d’un geste de la main est prêt à lancer une cam-pagne contre personne ...

Toujours est-il que malgré ses récriminations, l’ouverture de la frontière ar-méno-turque est l’affaire de l’Arménie et la Turquie, et non celle des États-Unis, de la Russie ou de l’Azerbaïdjan. Selon le directeur de l’Institut du Caucase, le politologue Alexander Iskandarian, l’ouverture de la frontière turque n’est pas loin. "La fermeture d’une frontière est un acte absurde, surtout au 21e siècle. Les avantages de l’ouverture de la frontière sont évi-dents pour l’Arménie. Nous aurons une liaison ferroviaire directe avec l’Eu-rope ce qui facilitera le transport de marchandises et réduira les coûts. Il nous donnera l’accès à la mer et aux provinces orientales de la Turquie (Arménie occidentale). Les investissements arméniens contribueront à ac-croître la prospérité dans ces régions. La Turquie bénéficiera de l’ouverture de la frontière, et ce pour les mêmes raisons", souligne Iskandarian. Il est difficile d’ajouter autre chose, mais ce qui est le plus important – c’est que le problème de la reconnaissance ou de la non-reconnaissance du géno-cide arménien par les Etats-Unis ne compte pas dans ce cas particulier.

Et, enfin, l’événement majeur de la journée a été le début de la radiodiffu-sion d’émissions en langue arménienne par la station "La voix de la Tur-quie". Les programmes sont de toute évidence destinés à l’Arménie et au-ront pour but de montrer aux Arméniens les "bonnes intentions et l’amitié" de la nation turque envers l’Arménie. Toutefois, il est très difficile d’y croire - l’expérience de vivre avec les Turcs Ottomans a été trop amère pour les Arméniens.

Karine Ter-Sahakian - PanARMENIAN.Net – Département Analyse http://www.panarmenian.net/details/arm/?nid=1009

http://eafjd.eu/spip.php?breve1879

Grèce : défaite contre le négationnismeInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous

soumet cet article publié sur le site de l'association MEMORIAL 98 le 5 avril 2009.

Dimanche 5 avril 2009

La cour d'appel d'Athènes a acquitté le 28 Mars le négationniste Plevris, suivant en cela le réquisitoire du procureur.

Plevris,avocat et militant néonazi autoproclamé, avait été condamné en Décembre 2007 en première instance à 14 mois de prison pour un brûlot antisémite intitulé "Les Juifs, toute la vérité" (voir l'article de l'époque Grèce: première condamnation d'un néo-nazi ).

Il avait été reconnu coupable "d'injure raciale" et "incitation à la haine et à la violence raciale" pour son livre. Il avait aussitôt fait appel.

La cour d'appel a acquitté à l'unanimité son auteur de l'accusation d'injure raciale et à une majorité de quatre juges sur cinq pour « incitation ».

"A entendre le procureur, il s'agit d'un livre à contenu historique", a décla-ré le président du Conseil des Juifs de Grèce( KIS) Le KIS va se pourvoir devant la Cour suprême pour demander la cassation du verdict, a-t-il ajouté. Quelques citations montrent la nature de l’ouvrage en question : “L’histoire de l’humanité imputera à Adolf Hitler ceci: il n’a pas débarrassé, alors même qu’il le pouvait, l’Europe des Juifs.” Plevris reproche à Hitler de ne pas avoir utilisé les armes chimiques dont il disposait.

"En 1945 la Race Blanche a subi la plus grande défaite de son histoire. Le combat épique de l'Allemagne hitlérienne pour imposer la domination aryenne s'est terminé sans victoire."

"Dieu merci, il ne reste même plus 1.500 juifs à Salonique..." en référence à l'extermination de 50000 Juifs de cette ville.

Pendant et après le premier procès, l’extrême droite s’est attaquée à Pa-nayote Dimitras, porte-parole de l'ONG de défense des minorités Greek Helsinki Monitor (GHM), qui a témoigné à titre de témoin de l’accusation.

Dimitras et d'autres employés de GHM, ainsi que des militants juifs qui ont témoigné contre Plevris, ont eu droit à des insultes, des menaces et des attaques racistes sur Internet et dans la presse d'extrême droite.

Par exemple, après que Dimitras eut livré son témoignage, le 4 décembre 2007, un journaliste de la chaîne grecque de télévision d'État NET l’a quali-

fié de « salaud » et tenté de l'agresser devant le tribunal. Le juge qui prési-dait l'audience n’a pas réagi.

Un groupe de jeunes d'extrême droite a affiché un clip vidéo de l'agression sur le site YouTube. Sous la vidéo, on a affiché des insultes et des menaces de mort, ainsi que des messages antisémites.

« Le but visé par ces attaques et ces menaces contre les défenseurs des droits de la personne est de nous dissuader de travailler à faire cesser la discrimination en Grèce. Ces crimes ne doivent pas rester impunis », dit Dimitras.

Plevris a entrepris une série de démarches judiciaires contre des représen-tants de GHM et le Conseil central des Communautés juives de Grèce (KIS). Il affirme qu'ils le diffamaient dans leurs plaintes, et il réclame des réparations. D'après le GHM, depuis la Deuxième Guerre mondiale, le gouvernement grec ne reconnaît pas officiellement les minorités non grecques à l'inté-rieur de ses frontières, à l'exception des musulmans.

Suite à ces menaces l’Observatoire de la protection des défenseurs des droits de la personne, programme conjoint de la Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et de l'Organisation mondiale contre la tor-ture (OMT) et le réseau Euro-Méditerranéen des droits de l'Homme ont ap-porté leur soutien à Dimitras.

Ces organisations ont alerté l’Union Européenne sur la dégradation des conditions de travail des militants des droits de l'Homme en Grèce et sur le climat de tension auquel ils doivent faire face.

Elles ont réitéré leur appui total et inconditionnel aux militants qui luttent contre le racisme et l'antisémitisme. Cet appui sera précieux pour la nouvelle étape du combat contre les néos-nazis grec. Notre total soutien lui est acquis.

MEMORIAL 98

http://memorial98.over-blog.com/article-29895656.html

SOMMAIRE DE LA REVUE DE PRESSE DU CVAN DU 06.04.2009

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant : la Turquie, le génocide arménien, le négationnisme, le Darfour, la Shoah, le génocide des tutsi, l'Union européenne, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou relire nos informations et traductions mises en

ligne sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1.

Obama, la Turquie et le "Mot en G" Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Ankara/Washington : malgré ses promesses électorales, le Président Obama hésiterait désormais à utiliser le "Mot en G" pour qualifier le génocide arménien. La réalisatrice arméno-américaine Carla Garapedian, lui suggère d’honorer les femmes et les hommes qui, en Turquie, ont le courage de se battre pour la simple liberté de pouvoir discuter de leur histoire, sans avoir à subir de représailles de la part de leur gouvernement. Elle le prie d’honorer ceux qui ont eu le courage d’être des "screamers" (des hurleurs) dans le passé et ceux qui tentent de faire cesser le génocide au Darfour aujourd’hui. Enfin elle l’encourage à honorer la voie que l’Amérique peut et doit prendre si elle veut récupérer son standard moral de leader de la communauté internationale. Carla Garapedian exhorte Barack Obama à honorer ses promesses d’appeler l’extermination des Arméniens par son nom. Un génocide. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29479

Génocide arménien : ‘Ravished Armenia’ un film de 1919 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - À l’occasion du 94e anniversaire du génocide arménien, le premier film d’Hollywood sur le génocide arménien, ‘Ravished Armenia’ ("L’Arménie violée"), réalisé en 1919, sera présenté le mardi 28 avril 2009 à San Francisco. Il est fondé sur les mémoires d’une survivante arménienne du génocide Aurora (Arshaluys) Mardiganian. Les 21 minutes qui subsistent de ce film seront diffusées, ainsi que des extraits tirés d’une cassette audio d’une interview de Mardiganian, qui joue également dans le film. Le réalisateur Anthony Slide parlera de ses recherches sur Mardiganian et du film, considéré comme l’un des films "perdus" les plus recherchés de Hollywood. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29480

Génocide arménien: la société civile européenne s'adresse à Obama Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cet appel de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie adressé au président américain Barack Obama. Vendredi 3 avril 2008, la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie a remis une lettre signée par plus de 340 associations de la société civile européenne, adressée au Président Barack Obama, alors que celui-ci s’apprêtait à quitter l’Europe pour la Turquie. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29441

Revue de la presse turque 05.04.2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire cette revue de la presse turque du 5 avril 2009 publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). La presse turque consacre une large place à l’élection du Premier ministre danois Rasmussen au poste de secrétaire général de l’OTAN. Les titres de « Zaman » et « Cumhuriyet » sont «

Obama s’est porté garanti, la crise a été surmontée». Tandis que « Yeni Şafak » préfère le titre « Cinq conditions pour dire Oui » pour informer des détails de la nomination de Rasmussen au poste de secrétaire général de l’OTAN. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29478

Arménie – Turquie : Un pas supplémentaire vers un rapprochement Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet la traduction d'un article en anglais du journal arménien Armenialiberty parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 4 avril 2009. Erevan a confirmé vendredi que le ministre des Affaires étrangères Edouard Nalbandian se rendra à Istanbul en début de semaine prochaine, donnant ainsi plus de crédibilité au fait que les relations, historiquement tendues, entre l’Arménie et la Turquie sont proches d’une normalisation. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29442

Presse arménienne : Revue du 2 avril 2009 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie le 2 avril 2009. Le procès du « Groupe des 7 » d’hier, qui a été le dernier de cette affaire, au cours de laquelle l’inculpation vis-à-vis des 7 détenus a été reformulée, constitue le principal sujet d’actualité. Conformément aux derniers amendements aux articles 225 et 300 du Code pénal, les procureurs ont abrogé l’inculpation précédente et reformulé une nouvelle accusation à l’encontre de chacun des 7 activistes de l’opposition, considérés comme « prisonniers politiques » qui seront désormais jugés individuellement, sauf Alexandre Arzoumanian et Souren Sirounian, dont les affaires sont réintégrées dans le même procès. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29502

Les 6 et 7 avril en Turquie Obama regagne la confiance d'un allié stratégique Le Président Barack Obama tentera, lors d'une visite lundi et mardi en Turquie, de regagner la pleine confiance de cet allié stratégique dont Washington craint qu'il ne se détourne de l'Ouest, estiment des analystes. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29460

Delanoë se rendra mardi à Istanbul Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, se rendra mardi à Istanbul pour participer au 2ème Forum de l'Alliance des Civilisations de l'ONU consacré aux enjeux de la diversité et au dialogue interculturel, a annoncé ce jeudi la municipalité. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29433

Thabo Mbeki: le conflit au Darfour "dure depuis trop longtemps" Le conflit au Darfour "dure depuis trop longtemps", a affirmé samedi soir l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki à l'issue d'un entretien avec le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de

la Cour pénale internationale (CPI). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29450

Barack Obama va reconnaître le génocide arménien De passage à Erévan, Arpi Vartanian, la présidente de l’Armenian Assembly of America affirme que le président américain Barck Obama utilisera son séjour le 6 et 7 avril en Turquie pour rappeler annoncer sa décision de reconnaître le génocide arménien. A. Vartanian se déclare « convaincue que Barack Obama restera fidèle à ses engagements sur la reconnaissance du génocide arménien, car c’est un homme de parole ». http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29448

Obama est arrivé en Turquie, "allié" des Etats-Unis Le président américain devrait réaffirmer, face au Premier ministre Erdogan, le soutien à la demande d'Ankara d'entrer dans l'Union européenne. Le président américain Barack Obama effectue lundi 6 et mardi 7 avril une visite en Turquie, "allié déterminant" des Etats-Unis, et plus grand pays musulman membre de l'Otan, qu'il a inclu dans sa tournée européenne. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29486

Obama plaide pour l'entrée de la Turquie dans l'UE Le président américain Barack Obama a soutenu dimanche l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, qui enverrait "un signal important", alors que cette adhésion en cours de négociation reste controversée parmi les pays européens. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29453

Darfour: deux membres de l'ONG française Aide médicale internationale enlevés Deux membres de l'équipe expatriée de l'ONG française Aide médicale internationale ont été enlevés dans la nuit de samedi à dimanche par des "hommes armés non identifiés" à Ed el Fursan, au Sud Darfour, région du Soudan, a annoncé l'ONG en "dénonçant avec vigueur cet enlèvement". http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29449

Peillon juge "irresponsable" l'opposition de Sarkozy à la Turquie dans l'UE Le socialiste Vincent Peillon a jugé dimanche "irresponsable" l'opposition de Nicolas Sarkozy à l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne. "Personne n'a dit qu'il faut que la Turquie entre en Europe maintenant. Les négociations sont très longues et très complexes, mais dire 'a priori, je ne veux pas', c'est prendre une très lourde responsabilité historique à l'égard du siècle qui s'ouvre et des enjeux géostratégiques qui sont ceux de demain", a-t-il dit lors de l'émission "Dimanche soir politique" sur France-Inter et I-Télé. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29462

2e forum de l'Alliance des civilisations à Istanbul : Participation de la Ligue arabe

La Ligue arabe prendra part, demain à Istanbul, aux travaux de la session interministérielle du deuxième forum de l'Alliance des civilisations, consacrés au dialogue des civilisations et aux relations Occident-Islam. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29458

Lanzmann, l'homme de la mémoire «Empreintes» - L'auteur de «Shoah» se livre dans un documentaire émouvant et instructif. Il se dit «très mauvais juif» : « Je n'ai jamais appris l'hébreu et je ne suis pas religieux » ; et c'est sans doute pour cette raison qu'il a pu écrire et réaliser Shoah, film immense sur la destruction des Juifs d'Europe qui a bouleversé tant de mentalités. Il s'en explique : « Si j'avais été déporté à Auschwitz, je n'aurais pas pu faire Shoah. Il fallait que je sois dedans et dehors. C'est la seule posture du témoignage. » http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29456

Darfour: la situation humanitaire va s'aggraver selon un émissaire américain La situation humanitaire au Darfour est "sur le point de s'aggraver", a déclaré samedi l'envoyé spécial des Etats-Unis, Scott Gration, un mois précisément après l'expulsion d'ONG internationales actives dans cette région de l'ouest soudanais en proie à la guerre civile. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29459

Manifestations en Turquie contre les Etats-Unis et l'OTAN Aux cris de "Yankee rentre chez toi!", plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre les Etats-Unis samedi en Turquie, à la veille de la venue du président américain Barack Obama à Ankara. Les participants ont aussi affiché leur hostilité à l'OTAN. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29485

Le sommet UE-USA dominé par la vision d'Obama sur le nucléaire Le président américain Barack Obama s'est engagé dimanche à oeuvrer à la réduction des arsenaux atomiques dans le monde tout en justifiant la poursuite du projet de défense antimissile en Europe, éclipsant un sommet Europe-Etats-Unis visant à resserrer les liens transatlantiques. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29445

La Turquie cherche à contenir l'islamisme radical Trouver le bon dosage entre la lutte contre l'islamisme radical et le respect de l'Etat de droit: c'est le défi que doit relever la Turquie, un pays considéré comme un pont entre l'Orient et l'Occident, où Barack Obama se rend dimanche pour participer à la conférence de l'Alliance des civilisations. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29484

Quinzième anniversaire du génocide rwandais Le Rwanda commémore à partir de mardi le 15e anniversaire du début du génocide, perpétré entre avril et juillet 1994, et qui a fait, selon l'ONU, quelque 800.000 morts parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés, alors que ses séquelles se font toujours sentir au pays des Milles Collines

ainsi que chez son voisin congolais. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29465

Rasmussen à la tête de l'Otan: Obama "garant" auprès d'Ankara L'accord de la Turquie à la nomination du Danois Anders Fogh Rasmussen à la tête de l'Otan a été obtenu grâce au rôle de "garant" que le président américain Barack Obama s'est engagé à assurer, a affirmé samedi à Istanbul le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29470

Ban Ki-moon veut renforcer la MONUC Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois appelé les membres du Conseil de sécurité et les pays contributeurs de troupes à fournir les moyens nécessaires pour renforcer la Mission de l'Organisation de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29468

Anders Fogh Rasmussen, un atlantiste convaincu Rarement dirigeant danois aura autant participé aux événements internationaux que le Premier ministre Anders Fogh Rasmussen, désigné samedi pour succéder au Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer au poste de secrétaire général de l'OTAN, malgré l'opposition de la Turquie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29469

Les chrétiens d’Orient sacrifiés Maronites, coptes, melkites, syriaques, arméniens, assyriens, chaldéens, grecs-orthodoxes, éthiopiens-catholiques, outre des catholiques et des protestants… Comment peut-on être un chrétien d’Orient ! se dit l’Occidental déchristianisé, assis sur sa Sécurité sociale et persuadé que le monde se limite à la béatitude démocratique. N’ont-ils pas, ces chrétiens, ce qu’ils méritent, c’est-à-dire le tort d’être divisés en trop d’Eglises aux noms étranges, quasi sectaires, probablement obscurantistes ? http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29466

Le président soudanais nie le retrait d'explusion des ONG étrangères Le président soudanais Omar el- Béchir a écarté mercredi la possibilité de renoncer à sa décision d'expulser 13 organisations non gouvernementales (ONG)accusées par Khartoum d'avoir remis des informations fausses à la Cour pénale internationale(CPI). http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29472

Otan: Berlusconi confirme qu'il parlait au téléphone avec Erdogan Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a affirmé samedi qu'il n'avait pas pu participer au début des cérémonies du 60e anniversaire de l'Otan car il parlait au téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan, ce qu'Angela Merkel savait, selon lui. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29467

Istanbul: manifestation contre Obama

Plus d'un millier de personnes réunies à l'appel d'organisations de gauche ont manifesté aujourd'hui à Istanbul contre la prochaine visite du président américain Barack Obama en Turquie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29477

Barack Obama pour une entrée de la Turquie dans l'UE Le président américain Barack Obama s'est prononcé dimanche pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne qui contribuerait, selon lui, à améliorer les relations entre les Occidentaux et le monde musulman. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29444

Arménie: La Turquie écarte un accord immédiat La Turquie et l'Arménie ne signeront d'accord frontalier qu'une fois que l'Arménie et l'Azerbaïdjan auront résolu leur différend au sujet du Haut-Karabakh, a déclaré vendredi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29474%22%22

Darfour: Moscou prône une médiation internationale Moscou espère que le règlement du conflit au Darfour associera l'ONU, l'Union africaine (UA) et d'autres médiateurs internationaux, stipule vendredi un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères (MID).

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29473

La Turquie cherche à contenir l'islamisme radical Trouver le bon dosage entre la lutte contre l'islamisme radical et le respect de l'Etat de droit: c'est le défi que doit relever la Turquie, un pays considéré comme un pont entre l'Orient et l'Occident, où Barack Obama se rend dimanche pour participer à la conférence de l'Alliance des civilisations. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29452

Entrée de la Turquie dans l'UE : désaccord Sarkozy-Obama Le président Nicolas Sarkozy a réaffirmé, dimanche sur TF1, son hostilité à une entrée de la Turquie dans l'Union européenne, après le soutien apporté par le président américain Barack Obama à une telle adhésion. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29443

Obama et Sarkozy s'opposent sur l'entrée de la Turquie dans l'UE "S'agissant de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de décider", déclare le président français, après que Barack Obama a apporté son soutien à l'entrée de la Turquie dans l'UE. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29464

Obama entame la visite d'Etat en Turquie Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche soir dans la capitale turque d'Ankara pour entamer sa première visite d'Etat dans une nation musulmane. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29483

L'Otan s'accorde sur l'Afghanistan, Rasmussen nommé secrétaire général Le sommet de l'Otan a repris samedi ses travaux à Strasbourg en clamant son intention de gagner la partie en Afghanistan, mais sans dissiper le malaise causé par le refus de la Turquie de voir le Danois Anders Fogh Rasmussen prendre la tête de l'alliance. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29471

Affrontement entre sympathisants du PKK et police Deux manifestants qui célébraient samedi dans le sud-est de la Turquie l'anniversaire du chef rebelle kurde emprisonné Abdullah Öcalan ont péri à la suite de heurts avec les forces de sécurité. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29475

Ouverture lundi à Istanbul du 2e Forum de l'Alliance des civilisations Le 2e Forum de l'Alliance des civilisations s'ouvrira lundi à Istanbul pour tenter de renforcer le dialogue interculturel et de dépasser les incompréhensions mutuelles, en particulier entre le monde occidental et le monde musulman. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29482

Soudan: El-Bechir adresse un message à Medvedev Le président soudanais Omar el-Béchir a fait parvenir à son homologue russe Dmitri Medvedev un message spécial, rapporte le correspondant de RIA Novosti. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29476

La Turquie dans l'UE: rien n'est encore décidé La chancelière allemande Angela Merkel a réitéré dimanche ses réserves sur l'entrée de la Turquie de l'UE, en soulignant que rien n'était décidé et qu'un partenariat privilégié était aussi une option, après que le président américain eut plaidé pour une adhésion. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29481

Les assertions du quotidien Wall Street Journal on été démenties Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous soumet cet article publié sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie) le 4 avril 2009. Le quotidien américain Wall Street Journal a écrit que la Turquie et l'Arménie étaient sur le point d'ouvrir réciproquement leurs frontières et de normaliser leurs relations. Sur ce, une information indiquant que le président azéri Aliev ne prendrait pas part à la conférence sur l'Alliance des civilisations à İstanbul, a été avancée. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29521

15e commémoration du génocide des Tutsi Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - L’association Ibuka France et le Mémorial de la Shoah ont le plaisir de vous inviter à la 15ème

commémoration du génocide des Tutsi au Rwanda en participant aux activités qu’ils organisent conjointement à Paris en avril et en mai prochains. Juin 1994. Kigali, capitale du Rwanda, est livrée aux milices extrémistes Hutu ainsi qu'à l'armée rwandaise. L'auteur, à l'époque reporter-cameraman, est atteint d'une balle à la hanche lors de l'attaque d'une paroisse où se trouve une centaine de réfugiés. http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29504

Obama veut tourner la Turquie vers l’Occident A Ankara, le président américain s’est efforcé de raffermir les liens entre les deux alliés éprouvés par la guerre en Irak. Hier, il a défendu l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, malgré les réserves d’Angela Merkel et l’opposition de Nicolas Sarkozy. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29529

Entretien entre les présidents américain et turc Le président américain Barack Obama s'est entretenu avec son homologue turc Abdullah Gul lundi à Ankara au palais présidentiel. Le président américain Barack Obama s'est entretenu avec son homologue turc Abdullah Gul lundi à Ankara au palais présidentiel. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29527

Obama "encourage" le dialogue entre la Turquie et l'Arménie Le président américain, Barack Obama, a déclaré, lundi 6 avril, à la presse qu'il "encourage" le dialogue entre Turquie et Arménie. Il a assuré que ce dialogue "pourrait très vite porter ses fruits" vers une normalisation des relations entre les deux pays. Répondant à une question, M. Obama a fait comprendre qu'il n'a pas changé d'avis sur la réalité du génocide arménien, mais a préféré mettre l'accent sur les discussions actuelles entre Turquie et l'Arménie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29526

Anders Fogh Rasmussen se montre conciliant avec les musulmans L'ancien Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen assure qu'il prêtera une grande attention aux sensibilités religieuses dans son nouveau rôle de secrétaire général de l'Otan. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29525

Les blessures du génocide en Belgique aussi Quinzième commémoration du génocide, alors que le négationnisme "empire", s’inquiètent les rescapés. Cette année sera commémoré le quinzième anniversaire du génocide des Tutsis au Rwanda, qui a fait un million de morts en 1994. Ce génocide fait l’objet de plus en plus fréquemment d’attaques négationnistes ou révisionnistes. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29528

"Le procès de Douch doit être un signal fort pour tous les Cambodgiens" Le procès de Kang Kek Ieu, le tortionnaire de la prison de Tuol Sleng plus connu sous le nom de "Douch", se déroule ces jours-ci à Phnom Penh.

Témoin au procès et rescapé des camps de "rééducation" de Pol Pot, Ong Thong Hoeung mesure, pour LEXPRESS.fr, la portée historique de cet événement. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29524

Passé nazi : la justice américaine suspend l’extradition de John Demjanjuk John Demjanjuk ne sera pas extradé comme prévu vers l’Allemagne. Un juge américain a suspendu hier l’extradition de celui qui est accusé d‘être responsable de l’extermination de 29 000 juifs pendant la seconde guerre mondiale. Cette suspension avait été réclamée pour des raisons de santé par les avocats de l’octogénaire. Elle restera en vigueur jusqu‘à ce qu’une décision soit prise sur la réouverture ou non de son dossier. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29523

Barack Obama en Turquie pour resserrer les liens avec un "allié stratégique" L'effigie de Barack Obama trône désormais dans les boutiques turques aux côtés de celles d'Atatürk et du sultan Mehmet, conquérant de Constantinople. Ici comme ailleurs, le nouveau président américain, qui est arrivé dimanche 5 avril en Turquie pour une visite de 48 heures, a la cote. Il est devenu aux yeux des Turcs "le dirigeant politique le plus fiable" du monde, avec 40 % de suffrages, alors que George W. Bush, avec 9 %, était devenu presque aussi impopulaire en Turquie que Ben Laden. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29522

15 ans plus tard, les auteurs du génocide rwandais courent toujours Le génocide au Rwanda, planifié par le régime extrémiste hutu de l'époque, a fait environ 800.000 morts entre avril et juillet 1994 parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29519

M. Obama a ouvert une nouvelle page dans la politique étrangère américaine Ceux qui se demandaient pendant la campagne électorale quelle vision du monde animait le candidat Obama ont eu la réponse, dimanche 5 avril, à Prague. Dans une atmosphère printanière, le président des Etats-Unis a assuré qu'un monde sans armes nucléaires est possible et que la prolifération n'est pas une fatalité. Et il a repris le slogan devenu universellement célèbre : "Yes we can." Derrière lui, se découpait le château de Prague, dans un plan soigneusement étudié pour les caméras. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29520

L’ANC Australie exige des excuses de la part du sénateur Ferguson

Le Comité National Arménien d’Australie (ANC Australie) a invité le sénateur Alain Ferguson (LIB Sud-Australie) à faire des excuses pour avoir qualifier les génocides des Arméniens et des Grecs du Pont de « discutable » et qu’ils « ne peuvent pas être exactement dépeints » aujourd’hui.

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29507

Il y a 15 ans, le génocide rwandais Le 6 avril 1994 débutait au Rwanda un génocide qui allait coûter la vie à près de 800 000 personnes, Tutsis et Hutus modérés. Un événement qui allait bouleverser le continent africain et au-delà, et dont les répercussions politiques et judiciaires sont encore d'actualité. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29518

Ce que Barack Obama attend de la Turquie Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche à Ankara pour une visite de deux jours en Turquie, "allié déterminant" des Etats-Unis et plus grand pays musulman de l'Otan, dont il a appuyé la candidature à l'Union européenne. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29511

Premier accroc : Nalbandian annule in extremis son voyage à Istanbul Le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian n’ira pas à la deuxième conférence de l’Alliance des Civilisations (suivi par des représentants de hauts rangs de trente pays), qui débute ce lundi dans la plus grande ville de Turquie en même temps que doit commencer la visite d’Obama dans ce pays. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29514

Caramanlis discute avec Obama des relations gréco-turques Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a déclaré à la télévision publique grecque qu'il s'était entretenu samedi avec le président américain Barack Obama, en marge du sommet de l'Otan à Strasbourg, notamment des relations entre la Grèce et la Turquie. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29510

Obama souhaite l'entrée de la Turquie dans l'UE Le président américain s'est attiré une réponse ferme de la part de Nicolas Sarkozy qui reste opposé à une telle perspective. Barack Obama et Nicolas Sarkozy se sont opposés dimanche sur l'opportunité de faire entrer la Turquie dans l'UE, mettant une note de discorde dans une tournée européenne jusqu'ici très consensuelle du président américain. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29509

Ankara attend Obama comme le Messie Le président américain achève sa tournée européenne en Turquie, qui rêve de renouer un partenariat stratégique avec les Etats-Unis alors que les relations bilatérales ont beaucoup souffert de la période avec George Bush, et notamment de la guerre en Irak. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29506

Obama entame une visite en Turquie, allié "déterminant" des Etats-Unis Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche à Ankara pour

une visite de deux jours en Turquie, "allié déterminant" des Etats-Unis et plus grand pays musulman de l'Otan, dont il a appuyé la candidature à l'Union européenne. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29505

La Turquie invite le FMI à des discussions, souhaite conclure rapidement Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré vendredi que son pays souhaitait conclure "dès que possible" un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un nouveau prêt à son pays. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29503

Barroso : le lancement des négociations sur l'adhésion de la Turquie est la "décision unanime" de l'UE Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a fait écho dimanche à Prague de l'appel du président américain en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne (UE), disant que le lancement des négociations sur l'adhésion de la Turquie est la "décision unanime " des pays membres de l'UE. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29494

Talat demande à l'Onu de s'impliquer encore davantage Le dirigeant chypriote-turc Mehmet Ali Talat a appelé vendredi le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à impliquer encore davantage son envoyé spécial à Chypre pour trouver une solution cette année sur la réunification de l'île divisée depuis 1974. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29512

Barack Obama à la reconquête de l'allié turc Laure Marchand, à Istanbul La Turquie, gratifiée d'une visite officielle de deux jours, est bien placée pour servir d'intermédiaire à Washington sur plusieurs dossiers importants.

http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29493

Le président slovène participera au forum onusien en Turquie Le président slovène Danilo Tuerk se rendra lundi à Istanbul, Turquie, dans le cadre du 2e Forum de l'Alliance des civilisations de l'ONU, a rapporté dimanche l'agence de presse slovène STA. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29496

Obama et l'atout turc L'immense campus de l'université du Bosphore, à Istanbul, s'étale sur une colline, en surplomb du détroit qui sépare l'Europe de l'Asie. Avec ses vastes espaces verts, ses installations modernes et ses centres de recherche performants, cette université publique, la meilleure du pays, offre un coin d'Amérique au coeur de l'ancienne capitale ottomane. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29455

Otan : l’affaire turque

La Turquie a finalement levé son veto, samedi après-midi, sur la nomination du Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen (lire ci-dessous), au poste de secrétaire général de l’Otan pour succéder, le 1er août, au Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29495

Turquie : l'AKP entre démocratie et statu-quo Vice premier ministre et porte-parole du gouvernement, Cemil Çiçek est l’un des inamovibles ministres de l’AKP. Il fut l’un des avocats de l’article 301 du code pénal. Où se situe-t-il en Turquie et au sein de l’AKP ? Qui représente-t-il ? Qui des prétentions démocratiques de l’AKP avec un tel vice-premier ministre ? http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29491

Turquie: déploiement de 8.800 forces de sécurité durant la visite d'Obama à Istanbul Un total de 8.800 forces de sécurité seront déployées lors de la visite du président américain Barack Obama à Istanbul, la plus large ville de la Turquie, a déclaré samedi le gouverneur d'Istanbul Muammer Guler, cité par l'agence de presse Anatolia. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29492

Attaque contre le projet de Loi anti-négationniste Samedi, où plutôt dimanche 29 Mars, vers 1h30 du matin, l’écrivain Denis Tillinac qui présentait son dernier ouvrage « Rue Corneille », dans le cadre de l’émission « On n’est pas couché », présentée par Laurent Ruquier (France2), s’est violemment prononcé contre les Lois dites mémorielles, dont le projet de Loi pénalisant la négation du Génocide des Arméniens, tournant celle-ci en dérision, maniant l’ironie sur la véracité du fait historique et la possibilité d’en juger. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29490

Nouvelle lune de miel entre Turcs et Américains Le président Obama se rend en Turquie lundi et mardi 7 avril, après avoir soutenu dimanche la demande d’adhésion du pays à l’Union européenne. Dire que les Turcs sont ravis de la visite de Barack Obama est un euphémisme. Ils sont flattés par la seule visite bilatérale de la tournée européenne du nouveau président des États-Unis. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29489

La nomination de Rasmussen à la tête de l'Otan: un film à rebondissements La nomination du Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen comme prochain secrétaire général de l'Otan a transformé le sommet de l'Alliance en un film à rebondissements avec, en final, une entremise salvatrice de Barack Obama. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29461

Inflation en hausse à 7,89% en Turquie L'inflation sur 12 mois est montée à 7,89% en mars en Turquie, a annoncé

vendredi l'Institut de la statistique, en dépit des prévisions selon lesquelles la crise économique ferait baisser les prix. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29488

Obama chez les Turcs Le président Barack Obama tentera, lors d'une visite lundi et mardi en Turquie, de regagner la pleine confiance de cet allié stratégique dont Washington craint qu'il ne se détourne de l'Ouest, estiment des analystes. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29487

Obama et Sarkozy s'opposent sur l'entrée de la Turquie dans l'UE Barack Obama et le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy se sont opposés dimanche sur l'opportunité de faire entrer la Turquie dans l'UE, mettant une note de discorde dans une tournée européenne jusqu'ici très consensuelle du président américain. http://collectifvan.org/article.php?r=4&id=29446

GENOCIDE ARMENIEN

Barack Obama va reconnaître le génocide arménien

Selon Arpi Vartanian

dimanche5 avril 2009, par Krikor Amirzayan/armenews

De passage à Erévan, Arpi Vartanian, la présidente de l’Armenian Assem-bly of America affirme que le président américain Barck Obama utilisera son séjour le 6 et 7 avril en Turquie pour rappeler annoncer sa décision de reconnaître le génocide arménien. A. Vartanian se déclare « convaincue que Barack Obama restera fidèle à ses engagements sur la reconnais-sance du génocide arménien, car c’est un homme de parole ».

Reste à savoir si la parole du candidat aux élections présidentielles Barack Obama restera fidèle à celle du président des Etats-Unis Barack Obama... Par ailleurs, selon A. Vartanian, les relations diplomatiques entre la Turquie et l’Arménie doivent s’établir sans pré conditions. Quant à la résolution 252 qui reprend les éléments de la résolution 106 sur la reconnaissance du génocide arménien, A. Vartanian déclara qu’au 2 avril, 88 membres du Congrès américain avaient apporté leur soutien.

Krikor Amirzayan

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=50562

Attaque contre le projet de Loi anti-négationniste

mercredi1er avril 2009, par Stéphane/armenews

Samedi, où plutôt dimanche 29 Mars, vers 1h30 du matin, l’écrivain Denis Tillinac qui présentait son dernier ouvrage « Rue Corneille », dans le cadre de l’émission « On n’est pas couché », présentée par Laurent Ruquier (France2), s’est violemment prononcé contre les Lois dites mémorielles, dont le projet de Loi pénalisant la négation du Génocide des Arméniens, tournant celle-ci en dérision, maniant l’ironie sur la véracité du fait histo-rique et la possibilité d’en juger.

Emboîtant le pas de Tillinac, les chroniqueurs de service, messieurs Zem-mour et Naulleau opinèrent du chef, manifestement d’accord avec l’histo-rique chiraquien.

L’écrivain avait participé, en 2008, à la Mission d’information sur les ques-tions mémorielles initiée par Bernard Accoyer, Président de l’Assemblée nationale.

Jean Eckian

"On n'est pas couché" de Laurent Ruquier Vous voulez donner votre avis ? Contactez l'émission au 01 41 11 11 11

http://on-n-est-pas-couche.france2.fr/

http://relations.france2.fr/ Vos opinions sur les émissions

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=50416&var_recherche=Tillinac

UE/USA

Le sommet UE-USA dominé par la vision d'Obama sur le nucléaire

Par Reuters, publié le 05/04/2009 à 17:13

PRAGUE - Le président américain Barack Obama s'est engagé dimanche à oeuvrer à la réduction des arsenaux atomiques dans le monde tout en jus-tifiant la poursuite du projet de défense antimissile en Europe, éclipsant un sommet Europe-Etats-Unis visant à resserrer les liens transatlantiques.

Lors de sa rencontre avec les chefs d'Etat des Vingt-sept, à Prague, il a promis de travailler activement avec eux sur les questions énergétiques et le changement climatique et a soutenu l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, à laquelle plusieurs pays, dont la France et l'Allemagne, sont opposés.

Le tir d'une fusée à longue portée nord-coréenne, destinée officiellement à lancer un satellite, lui a fourni l'occasion de soutenir le projet vivement cri-tiqué par la Russie de système antimissile en République tchèque et en Po-logne qu'il juge nécessaire tant que la menace nucléaire iranienne persis-tera.

"Les Etats-Unis vont prendre des mesures concrètes en faveur d'un monde sans armes nucléaires", a dit Obama devant des milliers de personnes massées dans le centre de Prague.

Le président américain a renouvelé son souhait de négocier un nouvel ac-cord de désarmement avec la Russie, tout en assurant que les Etats-Unis conserveraient un arsenal sûr et efficace pour dissuader tout adversaire éventuel et protéger ses alliés.

"Tant que la menace présentée par l'Iran persistera, nous continuerons de travailler à ce système antimissile", a-t-il déclaré. "Si la menace iranienne est éliminée, nous disposerons d'une base plus solide en faveur de la sécu-rité et le besoin de constituer un bouclier en Europe ne se fera plus sentir."

"PROVOCATION"

Obama a insisté sur la nécessité de dialoguer avec l'Iran pour qu'il renonce au programme nucléaire militaire que des pays occidentaux le soup-çonnent de mener, et a invité la communauté internationale à envoyer un message fort à la Corée du Nord.

En lançant un nouveau missile, "la Corée du Nord a de nouveau enfreint les règles", a-t-il dit. "Cette provocation souligne la nécessité d'agir non seulement cet après-midi au Conseil de sécurité des Nations unies mais également dans notre détermination à prévenir la dissémination de ce type d'armes."

A l'issue du sommet, l'Union européenne et les Etats-Unis ont diffusé un communiqué commun condamnant le tir nord-coréen.

La Maison blanche avait auparavant dit que ce tir justifiait la poursuite du développement des systèmes antimissile, une remarque accueillie avec satisfaction par la République tchèque.

Le sommet de Prague a clairement montré l'amélioration des relations transatlantiques, s'est réjoui le Premier ministre tchèque, Mirek Topolanek,

dont le pays préside l'Union.

"Le sommet a confirmé que l'Europe et les Etats-Unis ont la même opinion sur l'évolution de la sécurité dans le monde", a-t-il dit, citant la coopéra-tion en Afghanistan, le Proche-Orient et le choix du prochain secrétaire gé-néral de l'Otan, le Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen.

"Le sommet de Prague a également confirmé nos craintes communes", a-t-il ajouté, évoquant l'Iran et la Corée du Nord.

LA QUESTION TURQUE

Devant les dirigeants européens, Obama a promis de travailler activement avec les Européens sur les questions énergétiques et le réchauffement cli-matique, pomme de discorde entre les Européens et la précédente admi-nistration américaine.

"Notre santé économique à long terme est directement liée à notre capaci-té à travailler ensemble sur la question de la sécurité énergétique et du changement climatique", a-t-il dit.

"Aujourd'hui, je m'engage devant vous à dire que les Etats-Unis seront un partenaire actif dans le processus de Copenhague et au-delà", a-t-il ajouté, en référence à la conférence des Nations unies sur le changement clima-tique qui doit se tenir en décembre dans la capitale danoise.

Il s'est dit pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, provoquant une réplique immédiate du président français Nicolas Sarkozy qui a renou-velé son opposition.

Selon Obama, "les Etats-Unis et l'Europe doivent considérer les musul-mans comme des amis, des voisins et des partenaires".

"Aller vers une entrée de la Turquie dans l'Union européenne constituerait un signe important de votre engagement dans cette direction et assurerait que nous continuons à ancrer la Turquie fermement en Europe", a-t-il ajou-té.

Nicolas Sarkozy a dit travailler "main dans la main avec le président Oba-ma, mais enfin s'agissant de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de décider".

"Je suis opposé à cette entrée et je le reste, et je crois pouvoir dire qu'une grande majorité des Etats membres est sur la position de la France", a-t-il ajouté.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/le-sommet-ue-usa-domine-par-la-vision-d-obama-sur-le-nucleaire_751836.html

UE/TURQUIE

La Turquie dans l'UE: rien n'est encore décidé

prévient Angela Merkel

La chancelière allemande Angela Merkel a réitéré dimanche ses réserves sur l'entrée de la Turquie de l'UE, en soulignant que rien n'était décidé et qu'un partenariat privilégié était aussi une option, après que le président américain eut plaidé pour une adhésion.

Les propos de Barack Obama lors du sommet entre l'UE et les Etats-Unis à Prague, militant en faveur d'une adhésion de ce pays musulman au bloc aujourd'hui constitué de 27 pays sont "dans la tradition des Etats-Unis", a dit Mme Merkel à la presse.

"Je pense qu'un lien étroit avec le monde musulman et en particulier avec la Turquie est pour nous une chose intéressante", a-t-elle ajouté à l'issue du sommet entre M. Obama et les dirigeants de l'Union européenne.

Mais "nous discutons encore de la forme que cela doit prendre, à savoir celle d'un partenariat privilégié ou d'une adhésion entière", a ajouté la chancelière.

Le parti conservateur de Mme Merkel est opposé à l'entrée de la Turquie dans l'UE, tout comme le gouvernement français.

Le président français Nicolas Sarkozy avait auparavant réaffirmé son hosti-lité, soulignant que "c'est aux pays membres de l'Union européenne de dé-cider".(AFP, 5 avr 2009)

http://www.info-turk.be/368.htm#Merkel

Obama et Sarkozy s'opposent sur l'entrée de la Tur-quie dans l'UE

NOUVELOBS.COM | 05.04.2009 | 17:24

"S'agissant de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union eu-ropéenne de décider", déclare le président français, après que Barack Oba-ma a apporté son soutien à l'entrée de la Turquie dans l'UE.

Le président Nicolas Sarkozy a réaffirmé dimanche 5 avril sur TF1 son hos-tilité à une entrée de la Turquie dans l'Union européenne, après le soutien apporté par le président américain Barack Obama à une telle adhésion.

"Je travaille main dans la main avec le président Obama, mais s'agissant de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de décider", a déclaré Nicolas Sarkozy, interrogé sur la déclaration de son ho-mologue, en duplex depuis Prague où il participe au sommet UE-Etats-Unis.

"J'ai toujours été opposé à cette entrée et je le reste. Je crois pouvoir dire qu'une immense majorité des Etats membres (de l'UE) est sur la position de la France", a-t-il ajouté.

"La Turquie, c'est un très grand pays allié de l'Europe et allié des Etats-Unis. Elle doit rester un partenaire privilégié, ma position n'a pas changé", a déclaré le chef de l'Etat.

Adhésion ou alliance étroite ?

Barack Obama avait estimé un peu plus tôt devant les dirigeants de l'UE à Prague que l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne "constituerait un signal important" envoyé à ce pays musulman.

La chancelière allemande Angela Merkel a réitéré de son côté ses réserves sur l'entrée de la Turquie, en soulignant que rien n'était décidé et qu'un partenariat privilégié était aussi une option.

Elle a souligné que les propos de Barack Obama, militant en faveur d'une adhésion de ce pays musulman au bloc aujourd'hui constitué de 27 pays sont "dans la tradition des Etats-Unis".

"Je pense qu'un lien étroit avec le monde musulman et en particulier avec la Turquie est pour nous une chose intéressante", a-t-elle ajouté.

Mais "nous discutons encore de la forme que cela doit prendre, à savoir celle d'un partenariat privilégié ou d'une adhésion entière", a ajouté la chancelière.

Le parti conservateur de Angela Merkel est opposé à l'entrée de la Turquie dans l'UE, tout comme le gouvernement français.

USA et Angleterre pour l'adhésion

Les pourparlers d'adhésion de la Turquie au bloc européen, entamés en oc-tobre 2005, marquent actuellement le pas. Certains pays comme la France ou l'Allemagne sont opposés à la perspective de voir ce pays entrer dans l'UE et privilégient une association étroite avec lui.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni, en revanche, militent depuis longtemps pour une adhésion.

Vendredi et samedi, au sommet de l'Otan à Strasbourg/Kehl/Baden Baden,

la Turquie s'était opposée à la nomination du Premier ministre danois, An-ders Fogh Rasmussen, au poste de secrétaire général de l'Alliance avant de s'y ranger. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait indi-qué samedi que ce revirement suivait le fait que le président Barack Oba-ma se fût porté "garant" d'un certain nombre d'engagements, qu'il n'a pas précisés.

"Convaincre de notre fermeté"

La désignation de Anders Fogh Rasmussen, "posait des problèmes à nos amis turcs, parce qu'il y avait l'histoire des terroristes kurdes avec le PKK et puis l'histoire des caricatures (de Mahomet NDLR). Mais nous nous étions déterminés à ne pas céder parce que Anders Fogh Rasmussen est un homme démocratique, un homme de grande qualité", a dit Nicolas Sar-kozy.

Interrogé sur d'éventuelles concessions, il a répondu qu'il "a fallu convaincre nos amis turcs de notre fermeté. Le président Barack Obama a joué un rôle considérable, s'est montré comme un vrai leader, et à la sor-tie, à l'unanimité, on a décidé que ce serait Rasmussen".

La Turquie reprochait au candidat son soutien à un journal danois qui avait publié des caricatures de Mahomet en 2005 et son refus de fermer la chaîne de télévision Roj TV, considérée par Ankara comme porte-voix des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Selon plusieurs journaux turcs, Ankara a obtenu l'assurance que Roj TV sera prochainement interdite d'émettre depuis le Danemark, que Anders Fogh Rasmussen allait adresser "un message positif" sur l'affaire des cari-catures, ainsi que la désignation de responsable turcs à des postes clés de l'Otan.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/europe/20090405.OBS2162/obama_et_sarkozy_sopposent_sur_lentree_de_la_turquie_da.html

Obama et Sarkozy s'opposent sur l'entrée de la Tur-quie dans l'UE

Publié le 05/04/2009 à 13:21 - Modifié le 05/04/2009 à 17:02 AFP

Par Yacine LE FORESTIER

Barack Obama et le chef de l'Etat français Nicolas Sarkozy se sont opposés dimanche sur l'opportunité de faire entrer la Turquie dans l'UE, mettant une note de discorde dans une tournée européenne jusqu'ici très consen-

suelle du président américain.

"Les Etats-Unis et l'Europe doivent aborder les musulmans comme nos amis, nos voisins et partenaires dans la lutte contre l'injustice, l'intolé-rance et la violence", a déclaré le président américain lors d'un sommet avec l'ensemble des dirigeants européens à Prague.

"Evoluer vers l'adhésion de la Turquie à l'UE constituerait un signal impor-tant de votre engagement dans ce sens et assurerait que nous continuons à ancrer fermement la Turquie en Europe", leur a-t-il lancé.

M. Obama s'exprimait quelques heures seulement avant de gagner la Tur-quie, allié traditionnel des Etats-Unis et dernière étape de sa tournée en Europe.

En s'exprimant ainsi, M. Obama n'a fait que reprendre à son compte une la position suivie depuis longtemps par les Etats-Unis.

Mais il l'a fait à un moment où les négociations d'adhésion de la Turquie, entamées en 2005, piétinent, et où une certaine fatigue se fait sentir sur l'élargissement du bloc de 27 pays.

Opposant de longue date de l'adhésion de la Turquie, le président français Nicolas Sarkozy, présent à Prague, a immédiatement adressé une fin de non-recevoir au plaidoyer de Barack Obama.

"Je travaille main dans la main avec le président Obama, mais s'agissant de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de décider", a rétorqué M. Sarkozy, sur la chaîne de télévision française TF1.

"J'ai toujours été opposé à cette entrée et je le reste. Je crois pouvoir dire qu'une immense majorité des Etats membres (de l'UE) est sur la position de la France", a-t-il ajouté.

En termes plus diplomatiques, la chancelière allemande Angela Merkel a elle aussi exprimé ses doutes.

Les propos de M. Obama sont "dans la tradition des Etats-Unis", a-t-elle re-lativisé. "Je pense qu'un lien étroit avec le monde musulman et en particu-lier avec la Turquie est pour nous tous une chose intéressante", a-t-elle ajouté, mais "nous discutons encore de la forme que cela doit prendre, à savoir celle d'un partenariat privilégié ou d'une adhésion entière".

En revanche, le soutien appuyé de Barack Obama à la Turquie a été du miel pour la Commission européenne, qui conduit les négociations avec Ankara et milite pour que la perspective d'adhésion soit clairement main-tenue.

"Je me réjouis des propos de M. Obama", a dit le président de l'exécutif eu-ropéen, José Manuel Barroso. "Nous avons débuté les négociations avec la

Turquie en vue d'une adhésion à l'UE et il s'agissait d'une décision una-nime de l'ensemble des 27 Etats", a-t-il rappelé.

M. Obama a apporté son soutien à la Turquie après avoir beaucoup oeuvré juste avant, lors du sommet de l'Otan, pour éviter une crise, en obtenant à l'arraché l'approbation d'Ankara à la nomination du Premier ministre da-nois Anders Fogh Rasmussen à la tête de l'alliance.

La Turquie reprochait à M. Rasmussen d'avoir défendu la publication au Danemark des caricatures controversées de Mahomet qui avaient provo-qué la colère du monde musulman en 2005.

Mais samedi, le commissaire européen à l'élargissement Olli Rehn avait mis très durement en garde la Turquie, avertissant qu'un blocage risquait d'obscurcir son avenir européen en "soulevant des questions" parmi les Etats de l'UE.

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-04-05/obama-et-sarkozy-s-op-posent-sur-l-entree-de-la-turquie-dans-l-ue/924/0/332426

Entrée de la Turquie dans l'UE : désaccord Sarkozy-Obama

Publié le 05/04/2009 à 14:20 - Modifié le 05/04/2009 à 16:18 Le Point.fr

Le président Nicolas Sarkozy a réaffirmé, dimanche sur TF1, son hostilité à une entrée de la Turquie dans l'Union européenne, après le soutien appor-té par le président américain Barack Obama à une telle adhésion. "Je tra-vaille main dans la main avec le président Obama, mais s'agissant de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de dé-cider", a déclaré M. Sarkozy, interrogé sur la déclaration de son homo-logue, en duplex depuis Prague, où il participe au sommet UE-États-Unis. "J'ai toujours été opposé à cette entrée et je le reste. Je crois pouvoir dire qu'une immense majorité des États membres (de l'UE) est sur la position de la France", a-t-il ajouté.

"La Turquie, c'est un très grand pays allié de l'Europe et allié des États-Unis. Elle doit rester un partenaire privilégié, ma position n'a pas changé", a déclaré le chef de l'État. Obama avait estimé un peu plus tôt devant les dirigeants de l'UE à Prague que l'entrée de la Turquie dans l'Union euro-péenne "constituerait un signal important" envoyé à ce pays musulman. Les pourparlers d'adhésion de la Turquie au bloc européen, entamés en oc-tobre 2005, marquent actuellement le pas. Certains pays comme la France ou l'Allemagne sont opposés à la perspective de voir ce pays entrer dans l'UE et privilégient une association étroite avec lui. Les États-Unis et le Royaume-Uni, en revanche, militent depuis longtemps pour une adhésion.

Le problème Rasmussen

Vendredi et samedi, au sommet de l'Otan à Strasbourg , Kehl et Baden-Ba-den, la Turquie s'était opposée à la nomination du Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen , au poste de secrétaire général de l'Alliance, avant de s'y ranger. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, avait indiqué samedi que ce revirement suivait le fait que le président Obama se fût porté "garant" d'un certain nombre d'engagements, qu'il n'a pas préci-sés. La désignation de Rasmussen "posait des problèmes à nos amis turcs, parce qu'il y avait l'histoire des terroristes kurdes avec le PKK et puis l'his-toire des caricatures (de Mahomet NDLR). Mais nous, nous étions détermi-nés à ne pas céder parce que Rasmussen est un homme démocratique, un homme de grande qualité", a dit Nicolas Sarkozy.

Interrogé sur d'éventuelles concessions, il a répondu qu'il "a fallu convaincre nos amis turcs de notre fermeté. Le président Obama a joué un rôle considérable, s'est montré comme un vrai leader et, à la sortie, à l'unanimité, on a décidé que ce serait Rasmussen". La Turquie reprochait au candidat son soutien à un journal danois qui avait publié des carica-tures de Mahomet en 2005 et son refus de fermer la chaîne de télévision Roj TV, considérée par Ankara comme porte-voix des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Selon plusieurs journaux turcs, Ankara a obtenu l'assurance que Roj TV sera prochainement interdite d'émettre depuis le Danemark, que Rasmussen allait adresser "un mes-sage positif" sur l'affaire des caricatures, ainsi que la désignation de res-ponsables turcs à des postes clés de l'Otan.

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-04-05/entree-de-la-turquie-dans-l-ue-desaccord-sarkozy-obama/924/0/332438

Barack Obama pour une entrée de la Turquie dans l'UE

Par Reuters, publié le 05/04/2009 à 15:11 - mis à jour le 05/04/2009 à 16:16

PRAGUE - Le président américain Barack Obama s'est prononcé dimanche pour l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne qui contribuerait, se-lon lui, à améliorer les relations entre les Occidentaux et le monde musul-man.

Le président français Nicolas Sarkozy a immédiatement réitéré son opposi-tion sur ce point de discorde entre les 27 membres de l'Union européenne.

Le président de la Commission européenne Jose Manuel Barroso s'est en revanche félicité de la prise de position d'Obama.

"Les Etats-Unis et l'Europe doivent considérer les musulmans comme des amis, des voisins et des partenaires pour combattre l'injustice, l'intolé-rance et la violence, et forger une relation fondée sur le respect mutuel et des intérêts communs", a dit Barack Obama dans une déclaration intro-ductive au sommet Europe-Etats-Unis, à Prague.

"Aller vers une entrée de la Turquie dans l'Union européenne constituerait un signe important de votre engagement dans cette direction et assurerait que nous continuons à ancrer la Turquie fermement en Europe", a ajouté le président américain.

Lors d'une intervention télévisée à Prague, Nicolas Sarkozy a rejeté assez sèchement cette déclaration. "S'agissant de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de décider", a-t-il dit.

"Je suis opposé à cette entrée et je le reste, et je crois pouvoir dire qu'une grande majorité des Etats membres est sur la position de la France", a-t-il ajouté.

"PARTENAIRE PRIVILÉGIÉ"

Le président français a ajouté que "la Turquie est un très grand pays, allié de l'Europe et des Etats-Unis, elle doit rester un partenaire privilégié, ma position n'a pas changé et ne changera pas".

Ce sujet est très sensible dans l'Union. Les soutiens de l'adhésion de la Turquie soulignent les liens économiques du pays avec l'Union et de nom-breux autres points de convergence, à commencer par Istanbul (ancienne Constantinople), ancienne capitale de l'Empire romain.

Les partisans d'une Turquie dans l'UE font aussi valoir sa laïcité, son éco-nomie tournée vers l'Union et son appartenance à l'Otan, les millions d'im-migrés déjà installés sur le continent européen, voire la participation des clubs de football turc et de son équipe nationale aux compétitions euro-péennes.

Nicolas Sarkozy, qui avait déclaré durant sa campagne qu'il ferait obstacle à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, a cependant consenti en 2007 à l'ouverture de certains nouveaux chapitres de négociation avec ce pays, ce qui fait que le dossier d'une éventuelle entrée dans l'UE n'est pas refermé.

La réforme constitutionnelle de l'été 2008 en France a permis aussi de lais-ser une porte ouverte à la ratification d'une éventuelle adhésion de la Tur-quie, puisqu'elle prévoit désormais non plus un référendum obligatoire, mais un choix possible entre la voie référendaire et la ratification par voie parlementaire.

La déclaration du président Obama intervient aussi après un bras de fer entre la Turquie et les autres membres de l'Otan, qui ont finalement obte-nu samedi la désignation du Premier ministre danois Anders Fogh Rasmus-sen au poste de secrétaire général de l'Alliance atlantique.

Les Turcs lui reprochent la manière dont il a géré l'affaire des caricatures de Mahomet, publiées initialement dans un journal danois en 2006. Ils lui tiennent aussi rigueur de n'avoir pas pu fermer une télévision kurde, proche de la guerilla du PKK, qui émet depuis le Danemark.

Jean-Baptiste Vey, avec Thierry Lévêque à Paris

http://www.lexpress.fr/actualites/2/barack-obama-pour-une-entree-de-la-turquie-dans-l-ue_751822.html

Turquie: Nicolas Sarkozy répond à Barack Obama

Créé le 05.04.09 à 13h31 | Mis à jour le 05.04.09 à 13h35 |

POLITIQUE - Le président français a redit son hostilité à l'entrée de la Tur-quie dans l'Union européenne, contrairement à ce qu'a dit Obama un peu plus tôt...

Nicolas Sarkozy et Barack Obama ne sont pas d’accord sur la Turquie. Le sujet n’est pas nouveau, mais la passe d’armes a eu lieu à quelques heures d’intervalles. Dimanche matin, lors de son discours à Prague, le président américain a soutenu l'entrée de la Turquie dans l'Union euro-péenne, ce qui enverrait selon lui «un signal important» à ce pays musul-man et serait un moyen «d'ancrer fermement» ce pays dans la sphère eu-ropéenne.

Que nenni, a répondu à 13h Nicolas Sarkozy lors d’une interview accordée à TF1, en duplex depuis Prague. En direct, en regardant la caméra dans les yeux, le chef de l’Etat français a redit son opposition à l'intégration de la Turquie dans l’Union européenne, «partenaire privilégié» de l’Europe, mais pas «membre» de l’Europe.

Opposition

«Je travaille main dans la main avec le président Obama, mais s'agissant de l'Union européenne, c'est aux pays membres de l'Union européenne de décider», a-t-il déclaré. «J'ai toujours été opposé à cette entrée et je le reste. Je crois pouvoir dire qu'une immense majorité des Etats membres (de l'UE) est sur la position de la France».

Nouvelle ère

Claire Chazal, la présentatrice du 13h de la première chaîne, a alors de-mandé à Nicolas Sarkozy comment s’était passée sa rencontre avec le couple Obama. Sourire du président de la République lorsque la journaliste évoque à l’antenne le cadeau qu’a fait Michelle Obama à Carla Bruni-Sar-kozy. «On était très heureux de les recevoir, cela s’est très bien passé», a répondu Nicolas Sarkozy.

Selon lui, Obama est un «homme ouvert»: «Cela fait du bien de voir un président américain qui sait que le monde ne s’arrête pas aux frontières de son propre pays».

20minutes.fr

http://www.20minutes.fr/article/317897/Politique-Turquie-Nicolas-Sarkozy-repond-a-Barack-Obama.php

Peillon juge "irresponsable" l'opposition de Sarkozy à la Turquie dans l'UE

AP | 05.04.2009 | 18:04

Le socialiste Vincent Peillon a jugé dimanche "irresponsable" l'opposition de Nicolas Sarkozy à l'intégration de la Turquie dans l'Union européenne.

"Personne n'a dit qu'il faut que la Turquie entre en Europe maintenant. Les négociations sont très longues et très complexes, mais dire 'a priori, je ne veux pas', c'est prendre une très lourde responsabilité historique à l'égard du siècle qui s'ouvre et des enjeux géostratégiques qui sont ceux de de-main", a-t-il dit lors de l'émission "Dimanche soir politique" sur France-In-ter et I-Télé.

"Ce propos de Nicolas Sarkozy est irresponsable", a ajouté la tête de liste socialiste aux élections européennes du 7 juin dans le Sud-Est.

Le député européen PS a rappelé le rôle joué par Ankara dans les relations entre Israël et les Palestiniens, dans les négociations avec l'Irak et l'Iran, et dans les dossiers afghan et pakistanais. "Et il faudrait que nous nous pri-vions sur une question fausse de la possibilité d'arrimer un jour la Tur-quie?", a demandé M. Peillon, pour qui "l'Europe chrétienne n'existe pas".

Nicolas Sarkozy a déclaré dimanche qu'il restait opposé à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne en réaction à l'appel en ce sens lancé aux Européens par Barack Obama. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/politique/20090405.FAP4797/

peillon_juge_irresponsable_lopposition_de_sarkozy_a_la_.html

Obama plaide pour l'entrée de la Turquie dans l'UE

PRAGUE - Le président américain Barack Obama a soutenu dimanche l'en-trée de la Turquie dans l'Union européenne, qui enverrait "un signal impor-tant", alors que cette adhésion en cours de négociation reste controversée parmi les pays européens.

L'adhésion de la Turquie au bloc constitué aujourd'hui de 27 pays "consti-tuerait un signal important" envoyé à ce pays musulman, et un moyen "d'ancrer fermement" ce pays dans la sphère européenne, a-t-il déclaré lors d'une intervention devant les dirigeants de l'UE à Prague.

Ses propos étaient retransmis en direct à la télévision.

Les pourparlers d'adhésion de la Turquie au bloc européen, entamés en oc-tobre 2005, marquent actuellement le pas. Certains pays comme la France ou l'Allemagne sont opposés à la perspective de voir ce pays entrer dans l'UE et privilégient une association étroite avec lui.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni, en revanche, militent depuis longtemps pour une adhésion.

(©AFP / 05 avril 2009 13h08)

http://www.romandie.com/ats/news/090405110807.ryzizt4p.asp

Barroso : le lancement des négociations sur l'adhé-sion de la Turquie est la "décision unanime" de l'UE

2009-04-06 13:25:57

Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a fait écho dimanche à Prague de l'appel du président américain en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne (UE), disant que le lance-ment des négociations sur l'adhésion de la Turquie est la "décision una-nime " des pays membres de l'UE.

PRAGUE, 5 avril (Xinhua) -- Le président de la Commission européenne, Jo-sé Manuel Barroso, a fait écho dimanche à Prague de l'appel du président américain en faveur de l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne (UE), disant que le lancement des négociations sur l'adhésion de la Turquie

est la "décision unanime " des pays membres de l'UE.

S'exprimant lors d'une conférence de presse à l'issue du sommet UE-États-Unis, M. Barroso a déclaré que la position de l'UE sur cette question était "claire", les 27 pays membres de l'UE ont convenu de lancer le processus de négociations pour l'adhésion de la Turquie à l'UE.

"Il s'agit d'une décision prise à l'unanimité", a souligné M. Barroso.

Plus tôt dans la journée, M. Obama a dit à ses homologues européens, lors d'une rencontre de déjeuner, que des efforts devraient être faits pour ren-forcer les relations entre l'Occident et le monde musulman. Il serait un bon signe de ces efforts si la Turquie pouvait adhérer à l'UE, a-t-il ajouté.

Après son séjour à Prague, M. Obama doit effectuer lundi et mardi une vi-site de deux jours en Turquie, où la population est majoritairement musul-mane.

Cependant, le président français Nicolas Sarkozy a réaffirmé son opposi-tion à l'entrée de la Turquie dans l'UE dans une interview accordée à une télévision française.

"J'ai été toujours opposé à cette entrée et je demeure opposé", a-t-il dit.

La Turquie est depuis longtemps désireuse de rejoindre l'UE, mais sa quali-té de membre a été suspendue en raison de l'opposition de la France, de l'Autriche et d'autres pays de l'UE, qui demandent à Ankara de faire plus sur certaines questions intérieures et extérieures, y compris les droits de l'Homme et les réformes.

M. Barroso a déclaré que les négociations sur l'entrée de la Turquie étaient encore en cours et l'accession finale de la Turquie dépend de ce qui pour-rait ou non satisfaire aux conditions de l'entrée.

"Quand la Turquie est prête, et l'UE est prête, la décision sera prise", a-t-il ajouté.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/06/content_852732.htm

TURQUIE

Ouverture lundi à Istanbul du 2e Forum de l'Alliance des civilisations

ISTANBUL - Le 2e Forum de l'Alliance des civilisations s'ouvrira lundi à Is-tanbul pour tenter de renforcer le dialogue interculturel et de dépasser les incompréhensions mutuelles, en particulier entre le monde occidental et le monde musulman.

Plus de 1.500 participants de nombreux pays sont attendus dans l'en-ceinte du palais ottoman de Ciragan, au bord du Bosphore, pour échanger pendant deux jours leurs expériences et mettre en place des projets visant au rapprochement entre les cultures, a expliqué dimanche un responsable turc du Forum.

Le président américain Barack Obama, qui effectue une visite officielle de deux jours en Turquie, devrait être présent au Forum, dans la soirée de lundi, selon le programme de sa visite.

Parmi les autres hôtes de marque du Forum figurent le Premier ministre espagnol José Luis Rodriguez Zapatero qui a lancé en 2004 l'idée d'une Al-liance des civilisations, son homologue turc Recep Tayyip Erdogan et le se-crétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, selon cette source parlant sous couvert de l'anonymat.

Le président afghan Hamid Karzaï, l'ancien président portugais Jorge Sam-paio, devenu Haut représentant de l'ONU pour l'Alliance des civilisations, et le Danois Anders Fogh Rasmussen, ex-Premier ministre et futur secré-taire général de l'Otan, devaient également participer au sommet.

La presse turque a rapporté que M. Rasmussen pourrait adresser un mes-sage de conciliation en direction du monde musulman pendant ce forum. Sa nomination samedi à la tête de l'Otan a eu lieu après d'intenses tracta-tions diplomatiques avec la Turquie, hostile à sa candidature en raison de son soutien à un journal danois qui avait publié des caricatures de Maho-met en 2005,.

Le premier Forum de l'Alliance des civilisations s'est tenu en 2008 à Ma-drid.

(©AFP / 05 avril 2009 21h55)

http://www.romandie.com/ats/news/090405195538.ehrrdjo6.asp

2e forum de l'Alliance des civilisations à Istanbul : Participation de la Ligue arabe

04-04-2009 à 23:00 EL MOUDJAHID

La Ligue arabe prendra part, demain à Istanbul, aux travaux de la session

interministérielle du deuxième forum de l'Alliance des civilisations, consa-crés au dialogue des civilisations et aux relations Occident-Islam.

La Ligue arabe prendra part, demain à Istanbul, aux travaux de la session interministérielle du deuxième forum de l'Alliance des civilisations, consa-crés au dialogue des civilisations et aux relations Occident-Islam.

Le secrétaire général de la Ligue, M. Amr Moussa se rendra aujourd’hui à Istanbul où il discutera notamment de l'initiative du Roi Abdallah d'Arabie Saoudite axée sur "le rapprochement entre les peuples à travers le dia-logue et la cohabitation", a affirmé hier un responsable à la Ligue arabe dans des déclarations à la presse.

Le forum d'Istanbul, parrainé par l'Onu, examinera entre autres sujets l'élaboration d'un agenda international, l'importance de la bonne gouver-nance dans la diversité culturelle ainsi que la multiplication des initiatives appelant au dialogue. L'Alliance des civilisations, lancée officiellement en 2008 à Madrid par le Premier ministre turc M. Recep Tayyip Erdogan et son homologue espagnol José Luis Rodriguez Zapatero, est une initiative Espa-no-turque qui remonte à 2005 reprise ensuite par l'Onu.

Cette initiative vise à renforcer le dialogue interculturel et à dépasser les incompréhensions culturelles en focalisant son action sur des questions liées à la jeunesse, l'éducation, les médias et l'émigration. En 2007, le SG de l'Onu avait désigné l'ex président portugais George Sampaïo Haut re-présentant de l'Alliance. Intitulée "Lutte contre l'extrémisme, le fanatisme et l'intolérance", la première session du forum de l'Alliance des civilisa-tions a eu lieu en janvier 2008 à Madrid avec la participation de quelque 350 personnalités venues de 60 pays et avait pour thème principal "le ren-forcement du dialogue entre le Monde musulman et l'Occident".

http://www.elmoudjahid.com/accueil/monde/30904.html

Delanoë se rendra mardi à Istanbul

AFP 02/04/2009 | Mise à jour : 20:02 |

Le maire socialiste de Paris, Bertrand Delanoë, se rendra mardi à Istanbul pour participer au 2ème Forum de l'Alliance des Civilisations de l'ONU consacré aux enjeux de la diversité et au dialogue interculturel, a annoncé ce jeudi la municipalité.

Il participera en tant que président de l'Association des élus locaux du monde CGLU (Cités et Gouvernements Locaux Unis) à ce forum qui réunit des chefs d'Etat et de gouvernement, ainsi que des ministres des Affaires

étrangères, de 27 pays et le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon.

M. Delanoë interviendra sur le thème "Education et dialogue, comment construire la paix dans les esprits ?", précise la mairie de Paris dans un communiqué. "Il présentera notamment les dispositions du GLU sur la di-plomatie des villes", selon la mairie. M. Delanoë interviendra également devant des étudiants sur le thème "Dialogue des Cultures et Diplomatie des villes" à l'université francophone Galatasaray.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/02/01011-20090402FILWWW00607-delanoe-se-rendra-mardi-a-istanbul.php

Istanbul: manifestation contre Obama

AFP 04/04/2009 | Mise à jour : 14:51 |

Plus d'un millier de personnes réunies à l'appel d'organisations de gauche ont manifesté aujourd'hui à Istanbul contre la prochaine visite du président américain Barack Obama en Turquie.

"Obama, ne viens pas en Turquie", "Obama, fiche le camp d'Afghanistan", ont scandé les manifestants, rassemblés dans le quartier de Kadiköy, sur la rive asiatique de la métropole turque. De nombreux protestataires por-taient des pancartes affirmant "Non à l'Otan" et "Obama, rentre chez toi". Des drapeaux de l'Organisation atlantique et des Etats-Unis ont été brûlés au cours de la manifestation, qui se déroulait sans heurts.

A Saraçhane, un quartier populaire sur la rive européenne d'Istanbul, une soixantaine de militants islamistes ont également manifesté contre la ve-nue de M. Obama, prévue lundi et mardi prochains, scandant "l'Afghanis-tan sera le Vietnam d'Obama", selon un autre photographe de l'AFP. Allié stratégique des Etats-Unis, la Turquie est le seul pays musulman de l'Otan et la deuxième puissance de l'organisation atlantique en terme du nombre de soldats (environ 520.000), après les Etats-Unis.

Quelque 1.150 militaires turcs sont actuellement déployés en Afghanistan, où la force internationale dirigée par l'Otan (Isaf), qui a été par deux fois sous commandement turc, compte près de 62.000 soldats originaires de 42 pays.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2009/04/04/01011-20090404FILWWW00550-istanbul-manifestation-contre-obama.php

Manifestations en Turquie contre les Etats-Unis et l'OTAN

AP | 04.04.2009 | 16:01

Aux cris de "Yankee rentre chez toi!", plusieurs milliers de personnes ont manifesté contre les Etats-Unis samedi en Turquie, à la veille de la venue du président américain Barack Obama à Ankara. Les participants ont aussi affiché leur hostilité à l'OTAN.

A Ankara, où des policiers anti-émeutes bloquaient des rues pour contenir la foule des manifestants, les protestataires ont scandé les mots "Obama ne viens pas! Nous ne te voulons pas!". Le chef de la Maison Blanche est attendu dimanche dans la capitale turque.

Des milliers de protestataires ont également battu le pavé dans le quartier de Kadikoy à Istanbul, en criant "Yankee rentre chez toi!". "Obama re-tourne chez toi", pouvait-on également lire sur une banderole.

Les manifestants à Ankara et Istanbul ont appelé à la dissolution de l'OTAN alors qu'un sommet de l'Alliance -dont la Turquie est membre- était organi-sé à Strasbourg pour le 60e anniversaire de l'organisation.

Quatre protestataires se sont enchaînés à un pont enjambant le détroit du Bosphore à Istanbul lors d'un rassemblement anti-OTAN, selon des images diffusées par Dogan. La police a interpellé les manifestants vêtus de T-shirts blancs où apparaissait le slogan: "OTAN assassin".

Des images ont été diffusées sur d'autres manifestations dans le sud-est de la Turquie, montrant des centaines de Kurdes en train de lancer des pierres sur des policiers et des soldats qui empêchaient quelque 3.000 personnes de se rendre dans le village du chef rebelle kurde incarcéré Ab-dullah Ocalan, pour marquer son 60e anniversaire.

Des centaines de policiers et de militaires munis de boucliers anti-émeutes ont bloqué une route près de la localité d'Halfeti proche d'Omerli, le village d'Ocalan. La police et les autorités militaires ont appelé au calme, les poli-ciers usant de canons à eau et de gaz lacrymogènes pour disperser la foule.

Le dirigeant du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) a été arrêté en 1999 et est détenu sur l'île d'Imrali. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/20090404.FAP4583/manifestations_en_turquie_contre_les_etatsunis_et_lo-tan.html

La Turquie cherche à contenir l'islamisme radical

AP | 04.04.2009 | 17:00

Trouver le bon dosage entre la lutte contre l'islamisme radical et le respect de l'Etat de droit: c'est le défi que doit relever la Turquie, un pays considé-ré comme un pont entre l'Orient et l'Occident, où Barack Obama se rend dimanche pour participer à la conférence de l'Alliance des civilisations.

Seul pays à majorité musulmane membre de l'OTAN, la Turquie est vue par l'administration Obama comme un exemple brillant de compatibilité entre l'islam et la démocratie. Reste qu'Ankara est confrontée à des groupes is-lamistes radicaux qui prêchent la guerre sainte et refusent le modèle dé-mocratique occidental. Le Hizb-ut Tahrir est de ceux-là.

Yilmaz Celik, porte-parole du groupuscule, prône la création d'un Etat isla-mique mondial et l'instauration la charia (loi islamique). Il juge le forum de l'Alliance des civilisations comme une plaisanterie et estime que les modé-rés du Parti de la justice et du développement (AKP, issu de la mouvance islamiste), au pouvoir, sont des valets de l'Occident.

Récemment libéré de prison, où il a été détenu cinq mois pour des charges de terrorisme, Celik exhorte les pays du monde islamique à mener le dji-had pour "libérer" les musulmans, mais affirme que son groupe ne soutient pas et ne se livre pas au terrorisme. "Nous sommes pleins de rancune et de haine contre les Etats-Unis et la Grande-Bretagne parce qu'ils exportent leur idéologie et diffusent des 'messages adoucis' pour tromper le monde musulman, par exemple avec le rameau d'olivier tendu à l'Iran", explique-t-il.

Les chances de la Turquie de rejoindre l'Union européenne sont liées en grande partie à sa capacité à montrer qu'elle respecte les libertés civiles et la liberté d'expression. Mais le gouvernement turc est aussi conscient des risques d'instabilité sociale et politique dans un pays où quatre gou-vernements élus ont été écartés du pouvoir par l'armée depuis 1960. Et Ankara estime que sa politique de fermeté est la mieux adaptée face aux extrémistes musulmans.

La Turquie est particulièrement vigilante depuis les attentats commis en 2003 dans le pays par des kamikazes liés à Al-Qaïda, qui ont fait 58 morts.

L'idéologie propagée par l'organisation d'Oussama ben Laden rencontre peu d'écho en Turquie. Toutefois, certains musulmans radicaux dans le pays considèrent l'amitié d'Ankara avec Israël, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ainsi que ses efforts pour rejoindre l'UE, comme une "trahison". Et le débat sur la place de la religion dans ce pays officiellement laïc se poursuit.

Celik accuse les Etats-Unis de mener une "quatrième croisade" contre les musulmans, et il ne fait pas de réel distinguo entre Barack Obama et son prédécesseur George W. Bush. Ils ont "la même mission", dit-il.

Barack Obama arrivera dimanche en Turquie, dernière étape de sa tournée européenne, pour assister à la conférence de l'Alliance des civilisations, une organisation des Nations unies visant à jeter des ponts entre le monde occidental et les pays arabo-musulmans.

Washington considère la Turquie comme une pièce maîtresse dans son combat contre le terrorisme, et semble apporter un soutien implicite à la stratégie anti-terroriste du gouvernement turc. Certains défenseurs des droits de l'Homme dénoncent toutefois une répression excessive contre les groupes radicaux en Turquie.

Le Hizb-ut Tahrir est par exemple interdit en Turquie et en Allemagne, alors qu'il est autorisé en Grande-Bretagne, Australie et aux Etats-Unis, des pays qui se contentent de le surveiller. "L'Etat n'a pas le droit d'interdire un groupe qui n'est pas impliqué dans des violences, qu'il soit islamiste ou marxiste", affirme Ayhan Kucuk, de l'organisation turque de défense des droits de l'Homme Mazlum-Der, proche de la mouvance islamiste. "Autre-ment, il doit prouver qu'ils représentent une menace à la sécurité."

Celik, 40 ans, fait encore l'objet de poursuites pour des accusations de ter-rorisme dans cinq affaires distinctes et pourrait retourner en prison, où il a déjà passé deux ans et demi. Selon certains experts, le Hizb-ut Tahrir compte des dizaines de milliers de partisans dans le monde. La police turque a intensifié la répression contre le groupe après que celui-ci a orga-nisé une manifestation en 2005. Celik n'a pas mis de plaque à l'entrée de son bureau car, affirme-t-il, s'il le fait, elle sera détruite par la police. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/asiepacifique/20090404.FAP4594/la_turquie_cherche_a_contenir_lislamisme_radical.html

Turquie : l'AKP entre démocratie et statu-quo

Marillac - Oral Çalışlar lundi 6 avril 2009 - 07:30

Vice premier ministre et porte-parole du gouvernement, Cemil Çiçek est l’un des inamovibles ministres de l’AKP. Il fut l’un des avocats de l’article 301 du code pénal. Où se situe-t-il en Turquie et au sein de l’AKP ? Qui re-présente-t-il ? Qui des prétentions démocratiques de l’AKP avec un tel vice-premier ministre ?

M. Çiçek est l’un des politiciens les plus « durables », stables en Turquie.

Au lendemain du coup d’Etat du 12 septembre 1980, on a redistribué les cartes sur l’ensemble de la scène politique nationale et c’est à ce mo-ment-là que nous avons fait la connaissance de M. Çicek. Il a depuis des années été l’élu et le député de différents partis. Il se vit ensuite et à plu-sieurs reprises attribuer des responsabilités ministérielles. Cemil Çiçek est originaire de Yozgat. Il est tout droit issu d’une veine nationaliste de la po-litique turque. Il est de notoriété publique qu’il a des liens avec le mouve-ment de « la Nouvelle Lutte Nationale » qui fut au début des années 60 la vitrine de la jeunesse conservatrice. Cette ligne politique est adepte des positions les plus étroites et les plus dures sur les questions telles que la question kurde, arménienne voire juive. L’un des domaines où ce mouve-ment put se développer, faire ses premières armes et de déterminer fut celui de l’anticommunisme. Mais depuis quelques temps, cette lignée poli-tique a connu des scissions. Et le processus du 28 février qui vit l’armée envoyer un mémorandum politique au gouvernement de l’islamiste Erba-kan en 1997 constitua l’une des sources importantes de division au sein de cette famille politique.

Alors que jusqu’au 28 février le discours « pro-étatiste » avait tendance à dominer dans la famille nationalo-conservatrice, l’après 28 février incita le mouvement conservateur à explorer de nouvelles pistes.

Cemil Çiçek prit part à la fondation de l’AKP en compagnie de Tayyip Er-doğan et de ses amis. L’AKP est alors entré en scène comme le réceptacle de différents mouvements, de différentes sensibilités. Le choc profond in-fligé au parti islamiste du Refah en 1997 a contribué à diviser cette famille en deux courants différents. Les conservateurs sont restés auprès d’Erba-kan. Ce que l’on a appelé les rénovateurs, quant à eux, ont rejoint Tayyip Erdoğan. ***

Et Çiçek, en tant que politicien expérimenté est devenu l’un des ministres inamovibles de l’AKP. Il a longtemps tenu le Ministère de la Justice. Après les élections de 2007, il est devenu vice-premier ministre ainsi que porte-parole du gouvernement.

Son passage à la chancellerie, à la tête de la magistrature turque n’est pas allé sans polémique. Le projet de code pénal qu’il présenta à l’assemblée nationale comprenait de nombreuses dispositions liberticides et ce, malgré les motivations « démocratiques » de son préambule. On a tous en tête l’exemple de l’article 301 mais il est encore de nombreux autres exemples. Çiçek et les bureaucrates qui l’entourent ont su résister aux différentes vo-lontés d’amendement. Certaines dispositions furent cependant amendées après d’âpres débats. Les dispositions concernant notamment la pénalisa-tion de l’adultère connurent une longue résistance de Çiçek. C’est « grâce » à lui que l’article 301 et d’autres lui ressemblant ont pu être maintenus.

Sur les questions fondamentales qui se posent à nous aujourd’hui, comme

sur la démocratisation, c’est un homme qui représente la ligne tradition-nelle conservatrice, étatiste et partisane du statu-quo. C’est encore l’un des hommes qui a su rester le plus imperméable aux courants d’ouverture et de démocratisation qui parcourent la droite turque.

Il s’est opposé à toute réforme de l’article 301 en nous demandant de considérer l’application qui en serait faite par la justice. Ont alors suivi nombre de procès concernant des journalistes et des écrivains. Orhan Pa-muk, lorsque son procès s’est ouvert est devenu la cible des partisans d’Ergenekon. On a frôlé le pire. Puis d’autres ont suivi. Cet article 301 a également joué un rôle déterminant dans la désignation de Hrant Dink à la vindicte des nationalistes. Cemil Çiçek a maintenu sa position. Avec l’as-sassinat de Hrant Dink, on a mesuré combien pouvait être dangereux cette attitude d’attente par rapport à l’application de l’article 301.

Fidèle à l’idéologie qui l’inspire, Cemil Çiçek s’est attaqué aux organisa-teurs de la conférence sur les « Arméniens à la fin de l’Empire ottoman » organisée à Istanbul en déclarant publiquement que « ces gens nous poi-gnardaient dans le dos ». S’ensuivirent des attaques racistes aux abords de la conférence. Là aussi nous avons frôlé le lynchage. ***

A la suite des dernières élections municipales, alors que le parti kurde du DTP [Parti pour une Société Démocratique] s’est emparé de la ville et du département d’Igdir, il a déclaré la chose suivante : « ils sont adossés à la frontière arménienne ». Confirmant par là son attachement maintenu à sa ligne idéologique. Comme son imperméabilité aux évolutions internes de la droite turque. Il se singularise comme l’un des représentants de la ligne « conservatrice étatiste et pro statu-quo » au sein de l’AKP. A gauche comme à droite, on le tient pour un partisan radical du statu-quo. Et si l’on cherche des raisons au retard de la démocratisation turque, le maintien et le non-renoncement à la présence de M. Çiçek dans les plus hautes ins-tances de l’Etat doit en constituer une assez évidente.

Source : Radikal, le 04-04-09

- Traduction pour TE : Marillac

http://www.turquieeuropeenne.eu/article3269.html

La Turquie invite le FMI à des discussions, souhaite conclure rapidement

ISTANBUL - Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré ven-dredi que son pays souhaitait conclure "dès que possible" un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) sur un nouveau prêt à son pays.

"Nous souhaitons conclure dès que possible" a déclaré M. Erdogan à la presse, ajoutant qu'il n'y a "plus de problème grave qui ne soit pas résolu" concernant un accord avec le fonds.

M. Erdogan avait déclaré précédemment que la Turquie inviterait courant avril le FMI à discuter d'un nouveau prêt, selon l'agence de presse turque Anatolie.

"Nous allons les inviter dans le courant du mois... Les discussions auront lieu", avait déclaré M. Erdogan dans un discours prononcé tard jeudi à l'Université d'Oxford, après qu'il eût participé au sommet du G20.

"Nous avons fait de grands progrès... Je peux dire que cela a été positif", avait-il ajouté, peu après une rencontre avec le directeur général du FMI Dominique Strauss-Kahn, qui a abouti à un accord sur la reprise des négo-ciations.

La Turquie et le FMI ont commencé à discuter en janvier d'un nouveau prêt pour prendre le relais d'un programme de 10 milliards de dollars sur trois ans, achevé en mai, qui a permis de stabiliser l'économie et d'accroitre la croissance de la Turquie.

Ankara a ensuite annoncé un accord dans les grandes lignes avec le FMI mais a fait savoir que certaines divergences persistaient et qu'une pause serait observée dans les discussions.

Les autorités turques n'ont pas dit quel soutien financier elles espèrent ob-tenir du fonds.

Les marchés pressent le gouvernement turc de signer un nouvel accord avec le fonds alors que la crise économique globale a des conséquences tangibles sur l'économie du pays: le chômage a atteint officiellement 13,6 pour cent de la population active en décembre, chiffre loin de révéler l'am-pleur du taux de sans emploi, selon les spécialistes, qui l'évaluent à au moins 20%.

(©AFP / 03 avril 2009 22h24)

http://www.romandie.com/infos/news2/090403202426.y6ddamnk.asp

OTAN

Anders Fogh Rasmussen se montre conciliant avec les musulmans

Par Reuters, publié le 06/04/2009 à 12:36

ISTANBUL - L'ancien Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen as-sure qu'il prêtera une grande attention aux sensibilités religieuses dans son nouveau rôle de secrétaire général de l'Otan.

"Je respecte l'islam comme l'une des grandes religions du monde et je res-pecte tout autant ses symboles religieux", a-t-il déclaré lors d'une confé-rence à Istanbul.

La Turquie avait menacé de s'opposer à sa nomination en raison de la ma-nière dont il avait géré l'affaire des caricatures de Mahomet, publiées en 2006 par un quotidien danois. Anders Fogh Rasmussen avait défendu la publication des caricatures du Prophète au nom de la liberté d'expression et refusé de présenter des excuses à la communauté musulmane.

"J'ai été profondément attristé que ces caricatures soient considérées par de nombreux musulmans comme une tentative du Danemark d'injurier ou de manquer de respect à l'islam et au prophète Mahomet. Rien ne pouvait être plus éloigné de mon esprit", a déclaré Rasmussen.

Ankara a finalement accepté sa désignation en échange de la promesse que l'un des adjoints du secrétaire général serait de nationalité turque et que des officiers turcs seraient présents au sein du commandement mili-taire de l'Alliance.

L'Otan est actuellement engagée en Afghanistan dans la plus vaste opéra-tion militaire de son histoire et la Turquie, le seul membre de l'Alliance à population majoritairement musulmane, estimait aussi que la nomination de Rasmussen ne faciliterait pas la tâche de la mission des forces interna-tionales.

"Pendant mon mandat de secrétaire général, je prêterai une grande atten-tion aux sensibilités culturelles et religieuses des différentes communautés qui peuplent notre monde de plus en plus pluraliste et mondialisé", a dé-claré lundi le nouveau patron civil de l'Alliance atlantique.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/anders-fogh-rasmussen-se-montre-conciliant-avec-les-musulmans_751960.html

L'Otan s'accorde sur l'Afghanistan, Rasmussen nom-mé secrétaire général

Publié le 04/04/2009 à 09:31 - Modifié le 04/04/2009 à 17:16 Le Point.fr

lepoint.fr (source AFP)

Le sommet de l'Otan a repris samedi ses travaux à Strasbourg en clamant son intention de gagner la partie en Afghanistan, mais sans dissiper le ma-laise causé par le refus de la Turquie de voir le Danois Anders Fogh Ras-mussen prendre la tête de l'alliance.

"Nous n'avons pas le droit de perdre" en Afghanistan, a déclaré le pré-sident français Nicolas Sarkozy, hôte du second et dernier jour de ce som-met co-organisé avec l'Allemagne pour le 60e anniversaire de l'Otan. "Là bas se joue une partie de la liberté du monde", a-t-il ajouté à l'ouverture de la séance officielle, au cours de laquelle il a confirmé le retour de la France dans le commandement intégré de l'Otan, qu'elle avait quitté en 1966. "L'Afghanistan est vraiment notre épreuve de vérité", a renchéri la chancelière Angela Merkel, qui avait reçu la veille au soir les 28 dirigeants à Baden-Baden. L'Alliance atlantique ne peut pas permettre que des ré-seaux terroristes reprennent pied dans ce pays, a-t-elle dit en substance. Al-Qaeda était en partie basée en Afghanistan quand elle a préparé les at-tentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.

Vendredi, le président américain Barack Obama avait prévenu les Euro-péens que l'Amérique n'entendait pas faire face seule à la guerre contre les talibans et leurs alliés d'Al-Qaeda. Dans cette première tournée euro-péenne, où il multiplie les éloges pour ses partenaires et souligne qu'il est là pour les consulter, M. Obama a cependant souligné attendre que leurs discours soient suivis d'actes. Le président américain a décidé l'envoi de 21.000 soldats américains supplémentaires en Afghanistan, mais les Euro-péens sont restés jusqu'à présent très timides à y envoyer des renforts mi-litaires, préférant accroître leur aide à la reconstruction et à la formation de l'armée et de la police afghane.

Rasmussen, la Turquie et les caricatures de Mahomet

Par ailleurs, les dirigeants de l'Otan sont parvenus à un accord pour nom-mer le nouveau secrétaire général de l'organisation. Anders Fogh Rasmus-sen a été choisi. La Turquie, qui avait opposé son veto vendredi, a finale-ment levé ses réserves concernant le Premier ministre danois. La réunion de ce samedi avait pourtant débuté avec une heure et demie de retard pour cause de conciliabule autour du cas Rasmussen. Prenant un risque qu'elle croyait sans doute calculé, Angela Merkel avait pris publiquement parti pour Anders Fogh Rasmussen vendredi soir, en demandant que la dé-cision de le nommer soit prise lors du dîner. En vain : la Turquie, représen-tée au sommet par le président Abdullah Gül, persistait à refuser cette dé-signation bien qu'elle soit appuyée par les principales puissances de l'Otan, dont les États-Unis. Absent du sommet, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, du parti islamiste modéré AKP, avait invoqué l'appui don-né par le chef du gouvernement de Copenhague au journal danois qui avait publié les caricatures de Mahomet en 2005, pour expliquer l'opposi-tion de son pays. "Je doute de ses capacités à contribuer à la paix mon-diale", avait-il déclaré vendredi.

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-04-04/l-otan-s-accorde-sur-l-afghanistan-rasmussen-nomme-secretaire/924/0/332203

Otan : l’affaire turque

Monde 06/04/2009 à 06h51

Ankara s’était opposé à l’accès de Rasmussen à la tête de l’Alliance.

STRASBOURG, envoyé spécial JEAN QUATREMER

La Turquie a finalement levé son veto, samedi après-midi, sur la nomina-tion du Premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen (lire ci-dessous), au poste de secrétaire général de l’Otan pour succéder, le 1er août, au Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer. Ankara voulait faire payer au Danois son refus de condamner la publication, en 2005, des caricatures de Maho-met, qui avait enflammé une partie du monde musulman, et d’interdire une chaîne de télévision kurde, Roj, basée dans son pays et considérée comme une vitrine des rebelles séparatistes kurdes du Parti des tra-vailleurs du Kurdistan (PKK).

Contradiction. Une bonne partie du sommet des chefs d’Etat et de gouver-nement, qui a eu lieu vendredi soir et samedi, a été consacrée à résoudre cette crise, au grand agacement des autres pays de l’Otan, qui n’ont pas apprécié que la célébration du soixantième anniversaire de l’Alliance at-lantique soit ainsi gâchée. Au final, la Turquie a cédé, en échange de com-pensations.Mais l’affaire était embarrassante : non seulement, pour la pre-mière fois, un membre de l’Alliance atlantique menaçait de son veto la no-mination du secrétaire général, mais en plus il s’agissait d’un pays musul-man, qui le fait pour des raisons religieuses qui sont en totale contradic-tion avec toutes les valeurs prônées par l’Otan. «Ankara se tire une balle dans le pied», s’étonne un diplomate européen. D’ailleurs, samedi matin, le commissaire européen à l’Elargissement, le Finlandais Olli Rehn, a dit ce que pensaient tous ses partenaires, même les plus favorables à sa candi-dature, comme la Grande-Bretagne : «Cela n’augure rien de bon d’un point de vue européen, car la liberté d’expression est une valeur tellement fon-damentale, au moment où la Turquie aspire à devenir membre de l’Union européenne.» Autant dire que l’affaire risque de compromettre un peu plus les négociations d’adhésion de ce pays.

Ankara, se rendant compte qu’il avait été trop loin, a dû se résoudre à né-gocier. En échange de la nomination de Rasmussen, la Turquie a obtenu le secrétariat général adjoint, poste qui lui échappe depuis 1974, date à la-quelle elle a envahi le nord de Chypre, ainsi que trois postes de généraux et celui du représentant de l’Otan en Afghanistan. Rasmussen s’est aussi engagé à transmettre à la justice danoise les accusations «d’incitation au

terrorisme» que la Turquie porte contre la télévision kurde du Danemark. Il a aussi promis d’établir une relation spéciale avec le monde musulman et l’Organisation de la conférence islamique (OCI). Enfin, cerise sur le gâteau, Obama a accepté de se porter «garant» de l’accord, selon Ankara.

Colifichets. «La Turquie a perdu, analyse un diplomate de l’Otan. Erdogan [le Premier ministre turc] a dû accepter Rasmussen en échange de colifi-chets. Surtout, il a montré son vrai visage : Rasmussen n’avait ni le pou-voir légal d’empêcher la parution des caricatures, ni celui d’interdire la té-lévision kurde. Cela va refroidir l’ardeur des défenseurs de l’adhésion de ce pays à l’Union.» A l’Elysée, on ne cachait pas sa joie face à une telle er-reur de manœuvre.

http://www.liberation.fr/monde/0101560384-otan-l-affaire-turque

Otan: Berlusconi confirme qu'il parlait au téléphone avec Erdogan

STRASBOURG (AFP) - 04/04/2009 16h01

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a affirmé samedi qu'il n'avait pas pu participer au début des cérémonies du 60e anniversaire de l'Otan car il parlait au téléphone avec son homologue turc Recep Tayyip Er-dogan, ce qu'Angela Merkel savait, selon lui.

A l'issue du sommet de l'Alliance, il a indiqué à la presse avoir été chargé par le secrétaire général de l'Otan "d'appeler directement Recep Tayyip Er-dogan" afin de le convaincre du bien fondé de la candidature du Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen à l'Otan.

Une première conversation a eu lieu vendredi soir et une deuxième "de 32 minutes" samedi matin au moment où débutaient les cérémonies de l'Otan, a dit M. Berlusconi. "Mme Merkel savait très bien que j'étais au télé-phone dans la voiture avec M. Erdogan et que je me suis mis de côté pour continuer mon travail visant à convaincre" la partie turque, a-t-il ajouté.

M. Berlusconi a été longuement filmé marchant au bord du Rhin, télé-phone portable à l'oreille, alors qu'Angela Merkel accueillait ses homo-logues de l'Otan.

"Cela m'a permis" d'en rendre compte ensuite au président américain, au Premier ministre danois et au président turc, a-t-il ajouté. La Turquie cher-chait des "garanties" et "elles ont été données par Anders Fogh Rasmus-sen", selon Silvio Berlusconi.

Le futur secrétaire général de l'Otan a promis samedi d'établir une relation spéciale de l'Otan avec le monde musulman.

A Istanbul, le Premier ministre turc a affirmé que l'accord de la Turquie avait été obtenu grâce à un rôle de "garant" que Barack Obama s'est en-gagé à assurer.

© 2009 AFP

http://www.tv5.org/TV5Site/info/afp_article.php?idrub=16&xml=newsmlmmd.faf0ce6315943746f149e2916b136215.5f1.xml

Anders Fogh Rasmussen, un atlantiste convaincu

AP | 04.04.2009 | 19:49

Rarement dirigeant danois aura autant participé aux événements interna-tionaux que le Premier ministre Anders Fogh Rasmussen, désigné samedi pour succéder au Néerlandais Jaap de Hoop Scheffer au poste de secré-taire général de l'OTAN, malgré l'opposition de la Turquie.

M. Fogh Rasmussen présidait l'Union européenne en 2002 au moment de l'élargissement historique à dix anciens pays du bloc soviétique, et diri-geait le gouvernement de centre-droit quand l'affaire des caricatures de Mahomet a soudain propulsé le Danemark au coeur d'une crise internatio-nale.

Au Danemark, M. Fogh Rasmussen dirige un gouvernement minoritaire de-puis 2001, avec l'appui du Parti populaire danois (DF, extrême droite), connu notamment pour ses tirades xénophobes contre les musulmans. Si le DF ne siège pas au gouvernement, il a soutenu le durcissement de la lé-gislation sur l'immigration. Sur la scène internationale, M. Fogh Rasmussen plaide pour le renforcemenent des liens transatlantiques. D'une façon gé-nérale, cet austère dirigeant de 56 ans est considéré comme un habile né-gociateur.

Atlantiste convaincu, M. Fogh Rasmussen a rejoint en 2003 la coalition conduite par les Etats-Unis qui a envahi l'Irak. Alors que l'Europe se divisait sur l'attitude à adopter, Copenhague a fourni quelques centaines d'hommes pour participer à l'offensive contre Saddam Hussein. Le Premier ministre danois a en revanche critiqué la détention à Guantanamo de ter-roristes présumés, ni inculpés, ni jugés, et les transferts clandestins de pri-sonniers effectués par la CIA.

En 2007, le Danemark s'est retiré du sud de l'Irak et a porté à environ 700 hommes sa participation à la force de sécurité de l'OTAN en Afghanistan. Le Danemark est l'un des rares pays européens à avoir envoyé des soldats dans les zones les plus dangereuses de ce pays, aux côtés des troupes américaines. L'OTAN a déployé 62.000 hommes en Afghanistan.

Par ailleurs, Anders Fogh Rasmussen parle français couramment, un atout essentiel dans l'organisation bilingue, surtout quand Paris réintègre la structure militaire de l'Organisation, 43 ans après le retrait du général De Gaulle en 1966. Traditionnellement, le poste de secrétaire général revient à un Européen tandis que le commandement militaire de l'Alliance est confié à un général américain.

Mais la désignation du Premier ministre danois au poste de secrétaire gé-néral ne s'est pas déroulée sans heurt. La Turquie, seul pays à majorité musulmane de l'OTAN, était opposée à cette nomination, au nom des mu-sulmans qui se sont sentis blessés par la publication de caricatures du pro-phète de l'islam Mahomet dans la presse danoise en 2005. M. Fogh Ras-mussen avait refusé de présenter des excuses et, tout en prenant ses dis-tances avec certains des dessins, il avait refusé de les censurer, en invo-quant l'indépendance de la presse.

Après de longues tractations, la Turquie a finalement accepté samedi la nomination -obligatoirement à l'unanimité- de M. Fogh Rasmussen, qui de-vrait prendre ses fonctions de secrétaire général de l'OTAN le 1er août. AP

http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/20090404.FAP4639/anders_fogh_rasmussen_un_atlantiste_convaincu.html

Rasmussen à la tête de l'Otan: Obama "garant" au-près d'Ankara

ISTANBUL - L'accord de la Turquie à la nomination du Danois Anders Fogh Rasmussen à la tête de l'Otan a été obtenu grâce au rôle de "garant" que le président américain Barack Obama s'est engagé à assurer, a affirmé sa-medi à Istanbul le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

"Notre président a dit 'D'accord' après avoir reçu des informations selon lesquelles Obama serait le garant de la résolution du problème relatif aux réserves que nous avions émises", a déclaré M. Erdogan en réponse à des journalistes.

"M. Obama arrive demain soir en Turquie. Je pense qu'il reviendra sur le sujet dans l'allocution qu'il prononcera au Parlement", a poursuivi M. Erdo-gan, faisant référence à la visite prévue du président américain à Ankara puis Istanbul, de dimanche soir à mardi.

Indiquant qu'il participerait lundi à Istanbul avec M. Rasmussen à une même session de l'Alliance des civilisations, M. Erdogan a affirmé qu'il al-lait discuter avec le Premier ministre danois les motifs des réserves d'An-kara à sa candidature au poste de secrétaire général de l'Otan et les moyens de les surmonter.

Le chef du gouvernement turc a mentionné le refus de Copenhague de fer-mer la chaîne de télévision Roj TV, considérée par Ankara comme le porte-voix des rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

Il a également évoqué l'établissement d'un "contact" entre l'Otan, les pays musulmans et l'Organisation de la conférence islamique (OCI). Une des rai-sons de l'hostilité d'Ankara à la candidature de M. Rasmussen concernait l'appui donné par celui-ci au journal danois qui avait publié les caricatures de Mahomet en 2005.

M. Erdogan a par ailleurs fait part du souhait de la Turquie de voir "un Turc prendre place parmi les conseillers de premier rang du secrétaire général" et de voir des officiers turcs nommés "à de hauts niveaux de direction" au sein du commandement militaire de l'Alliance.

A Istanbul avec M. Rasmussen, "nous allons probablement nous arrêter sur ces sujets. Nous allons affirmer nos opinions d'une manière qui soit tour-née vers l'avenir", a affirmé M. Erdogan.

L'actuel secrétaire général de l'Otan, Jaap de Hoop Scheffer, a annoncé sa-medi à l'issue d'un sommet de l'Alliance atlantique à Strasbourg (est de la France) la nomination de M. Rasmussen, qui lui succédera le 1er août.

La Turquie était représentée au sommet par son président Abdullah Gül.

Cette annonce avait été précédée de plusieurs journées d'incertitude en raison de l'hostilité turque à la candidature du Danois.

La Turquie, pays à la population très majoritairement de culture musul-mane, est la deuxième puissance de l'Alliance atlantique en terme du nombre de soldats (environ 520.000), après les Etats-Unis.

L'Alliance des civilisations, idée lancée par l'Espagne avec le soutien de la Turquie en septembre 2004 puis reprise par l'ONU, est une initiative visant à renforcer le dialogue interculturel et à dépasser les incompréhensions mutuelles, particulièrement entre le monde occidental et le monde musul-man.

(©AFP / 04 avril 2009 18h04)

http://www.romandie.com/infos/news2/090404160444.szy3i6nw.asp

LES CHRETIENS D’ORIENT

Les chrétiens d’Orient sacrifiés

Publié le 19/03/2009 N°1905 Le Point

Richard Millet*

Maronites, coptes, melkites, syriaques, arméniens, assyriens, chaldéens, grecs-orthodoxes, éthiopiens-catholiques, outre des catholiques et des protestants… Comment peut-on être un chrétien d’Orient ! se dit l’Occi-dental déchristianisé, assis sur sa Sécurité sociale et persuadé que le monde se limite à la béatitude démocratique. N’ont-ils pas, ces chrétiens, ce qu’ils méritent, c’est-à-dire le tort d’être divisés en trop d’Eglises aux noms étranges, quasi sectaires, probablement obscurantistes ? Existent-ils même, puisqu’ils ne passent jamais à la télévision, sauf pour Noël, à Beth-léem, et que les écrivains ne s’y intéressent pas, à l’exception de Jean Ro-lin, qui a consacré aux chrétiens de Palestine, espèce rare, un livre, « Chré-tiens », dans lequel le regard de l’écrivain était nu : un Européen les dé-couvrait, ces chrétiens d’Orient dont on ne sait à peu près rien en Occi-dent, avant tout parce qu’on n’en veut rien savoir.

Il se peut qu’ils soient morts politiquement entre 1975 et 1989 (avec la guerre civile du Liban), poumon de la chrétienté orientale. Respectés en Syrie, dans la paradoxale main de fer de l’alaouite Assad, ils sont mena-cés, brimés, exilés ou tués en Egypte, en Turquie, en Irak, où la cynique importation de la démocratie américaine entraîne des assassinats et un exode massif : plus de 200 000 chrétiens, sur 400 000, ont déjà quitté le pays.

En vain attend-on l’indignation des pleureuses d’Europe ou des Etats-Unis.Toute paix, même la pseudo-paix des braves, suppose un vaincu, le-quel ne saurait être les juifs, ni les musulmans, ni même les Kurdes, qui ont retrouvé leur territoire. Est-il illégitime de penser, hors toute théorie du complot mais selon le mécanisme de la victime émissaire cher à René Gi-rard, que ce seront les chrétiens, dans leur ensemble, qui seront sacrifiés sur l’autel de la paix au Proche-Orient ? La raison d’Etat suppose l’horreur sacrificielle. Et puis ces chrétiens relèvent, après tout, de la grande com-plexité asiatique. Ils maintiennent une foi si vive, si lumineuse, si tradition-nelle qu’ils seraient la version insoupçonnée de l’intégrisme islamique. Nous autres, modernes, socialistes, francs-maçons, féministes, écolo-gistes, agnostiques, laïques, qui avons depuis longtemps jeté aux orties ces croyances arriérées, n’avons-nous pas raison de mettre tout ça dans le même sac ?

En vérité, nous creusons notre propre tombe : le sort des chrétiens d’Orient est exemplaire de ce qui se passe quand on nie la dimension spiri-tuelle du monde. L’invisible n’est pas uniquement une affaire de fantômes

ni l’origine réductible à la seule génétique. Entrez dans une église d’Orient ; vous y entendrez ce que le silence des églises d’Occident vous cache : le bruissement des anges. C’est nous autres, Européens, qui, en ayant refusé d’inscrire dans la Constitution de l’Union le caractère chrétien de nos ra-cines, rendons possible une éradication programmée, et déjà effective : vi-dée de ses chrétiens, soit de ses éléments souvent les plus instruits, les plus ouverts, les plus modernes, cette région du monde sera musulmane, à l’exception d’Israël. Nous nous renions : la mort des chrétiens orientaux est le signe non seulement de notre honte mais de la mort de notre civili-sation. Ils meurent silencieusement de ce que nous ne voulons être chré-tiens. Jean Rolin publie ces jours-ci un livre sur les chiens errants de par le monde : il se peut que ce soit une métaphore, inattendue, de notre condi-tion. Nous autres, ex-chrétiens des contrées repues, nous sommes deve-nus les chiens errants de l’Occident.

* Ecrivain, éditeur. Dernier ouvrage paru : « La confession négative » (Gal-limard) .

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-03-19/les-chretiens-d-orient-sacrifies/924/0/327175

SHOAH

Lanzmann, l'homme de la mémoire

Isabelle Nataf 03/04/2009 | Mise à jour : 11:31 |

«Empreintes» - L'auteur de «Shoah» se livre dans un documentaire émou-vant et instructif.

Il se dit «très mauvais juif» : « Je n'ai jamais appris l'hébreu et je ne suis pas religieux » ; et c'est sans doute pour cette raison qu'il a pu écrire et réaliser Shoah, film immense sur la destruction des Juifs d'Europe qui a bouleversé tant de mentalités. Il s'en explique : « Si j'avais été déporté à -Auschwitz, je n'aurais pas pu faire Shoah. Il fallait que je sois dedans et de-hors. C'est la seule posture du témoignage. » Claude Lanzmann a consacré douze ans de sa vie à traquer les responsables, à restituer une identité aux victimes, à poser sa caméra sur les visages des rescapés et à leur ex-tirper leurs souvenirs, parfois contre leur volonté.

Plus qu'une empreinte, Claude Lanzmann laissera dans l'histoire de l'hu-manité un sceau indélébile qui ne pouvait échapper à la collection de France 5. Laure Adler et Sylvain Roumette ont suivi ce cinéaste également journaliste et philosophe, de son lycée à Clermont-Ferrand, où il avait créé le premier réseau de résistants, jusqu'à Berlin où il a vécu après la guerre, du Mémorial de la Shoah - « un lieu de désorientation - à sa maison face à la mer où il a écrit son livre de souvenirs *. Lanzmann raconte et se ra-

conte, entre images d'archives et extraits de ses films. Un seul regret : « Je suis plutôt content de ma vie si je n'avais pas à mourir. »

France 5 - Ce soir à 20h35 * «Le Lièvre de Patagonie», Gallimard, 25 €.

http://www.lefigaro.fr/programmes-tele/2009/04/03/03012-20090403ARTFIG00337-lanzmann-l-homme-de-la-memoire-.php

CONGO

Ban Ki-moon veut renforcer la MONUC

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a une nouvelle fois appelé les membres du Conseil de sécurité et les pays contributeurs de troupes à fournir les moyens nécessaires pour renforcer la Mission de l'Organisation de l'ONU en République démocratique du Congo (MONUC).

Les capacités de la MONUC - qui est déjà, avec près de 17.000 Casques bleus, la plus importante mission onusienne de maintien de la paix-, "sont mises à rude épreuve", estime M. Ban dans ce rapport remis jeudi au Conseil de sécurité, tout en déplorant l'absence notable de progrès dans la réforme du secteur de la sécurité en RDC.

Il a aussi invité les membres du Conseil et les pays contributeurs de troupes qui en ont les moyens à se manifester sans retard, afin de mobili-ser les ressources autorisées par la résolution 1843 du 20 novembre 2008 au, particulièrement en ce qui concerne les moyens aériens (dix-huit héli-coptères de transport et deux avions de transport, dont un C-130 que de-vrait fournir la Belgique) et les ressources en matière de renseignement, dont le besoin est urgent, ainsi que les 200 formateurs militaires.

"Bien que les perspectives d'une paix durable se soient améliorées dans les Kivu (...), il apparaît urgent de mobiliser ces capacités supplémentaires pour permettre à la MONUC de consolider les acquis enregistrés au cours des dernières semaines et d'en tirer parti", écrit M. Ban. Selon lui, l'évolu-tion récente de la situation dans les Kivu (est) et dans le district de l'Ituri (nord-est de la RDC), présente d'importantes perspectives mais aussi des écueils.

Il a salué l'action des dirigeants congolais et rwandais pour avoir fait preuve de courage politique et de souplesse dans la recherche de solu-tions à des problèmes "qui ont longtemps plongé la région dans les conflits". "Il existe désormais une possibilité réelle d'atteindre les princi-paux objectifs définis dans le communiqué de Nairobi du 9 novembre 2007 et dans les Actes d'engagement de la Conférence de Goma du 23 janvier 2008", a indiqué le secrétaire général de l'ONU, dans une allusion aux

deux accords sur la neutralisation des groupes armés présents dans l'est de l'ex-Zaïre.

Selon M. Ban, l'intégration des rebelles du Congrès national pour la Dé-fense du Peuple (CNDP, l'ex-rébellion du général tutsi congolais Laurent Nkunda) et d'autres groupes armés aux Forces armées de la RDC (FARDC) et les initiatives visant à mettre un terme à la présence des rebelles hutus des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR) offrent une perspective exceptionnelle à la RDC. Il a toutefois souligné que la situation reste précaire et instable, affirmant que le processus d'intégration et les opérations menées contre les FDLR restent en butte à d'importants obs-tacles.

La réussite de ces initiatives "exige un engagement politique soutenu, des ressources financières adéquates et des capacités militaires effectives", a-t-il dit. M. Ban craint en particulier que la crise financière actuelle n'en-trave le processus d'intégration et ne recrée l'instabilité au sein des forces armées. Il a exhorté le gouvernement congolais à veiller à ce que les forces de sécurité, y compris les éléments nouvellement intégrés du CNDP, reçoivent régulièrement et à temps leurs salaires et leurs allocations.

Le secrétaire général exhorte aussi le gouvernement congolais et les pays partenaires à accélérer la mise en oeuvre de la réforme du secteur de la sécurité. "Sans une transformation profonde de l'armée et de la police, y compris une sélection rigoureuse du personnel des services de sécurité, et une restauration du système judiciaire, les perspectives d'une paix et d'une stabilité durables s'amenuiseront considérablement, même après la fin des affrontements armés qui se déroulent actuellement dans les Kivu et dans le Haut-Uélé", a conclu M. Ban.

Mardi, le secrétaire général de l'ONU avait demandé au ministre belge des Affaires étrangères, Karel De Gucht, que la Belgique joue un rôle accru dans la réforme du secteur de la sécurité en RDC, lors d'une rencontre bi-latérale à La Haye en marge d'une conférence internationale sur l'Afgha-nistan.

(belga/th) 03/04/09 16h16

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/807045/2009/04/03/Ban-Ki-moon-veut-renforcer-la-MONUC.dhtml

GENOCIDE RWANDAIS

Quinzième anniversaire du génocide rwandais

Le Rwanda commémore à partir de mardi le 15e anniversaire du début du génocide, perpétré entre avril et juillet 1994, et qui a fait, selon l'ONU,

quelque 800.000 morts parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés, alors que ses séquelles se font toujours sentir au pays des Milles Collines ainsi que chez son voisin congolais.

Commémorations

Des cérémonies commémoratives sont prévues dans l'ensemble du Rwan-da durant la semaine du 7 au 14 avril, selon le secrétaire de la commission nationale pour la lutte contre le génocide (National Commission for the fight against Genocide, CNLG), Jean de Dieu Mucyo.

Selon lui, la principale commémoration aura lieu à Nyanza (sud), dans le district de Kicukiro, un endroit où des milliers de Tutsis ont été massacrés par les milices hutues après avoir été "abandonnés" par les Casques bleus de la Mission des Nations Unies au Rwanda (MINUAR) censés protéger la population dans ce petit pays d'Afrique centrale.

Des cérémonies auront également lieu à l'étranger, organisées par la dia-spora rwandaise avec l'aide des ambassades et de cercles d'étudiants, a ajouté M. Mucyo.

Pas de Belges

Contrairement à d'autres années, aucune délégation belge ne fera le dé-placement de Kigali, où dix Casques bleus belges de la MINUAR ont aussi été assassinés le 7 avril 1994, au lendemain d'un attentat contre l'avion du président Juvénal Babyarimana qui a servi de déclencheur à l'explosion de la violence ethnique.

Cet attentat, toujours non élucidé, a coûté la vie au président rwandais, un Hutu arrivé au pouvoir après un coup d'État en 1973, et à son homologue burundais Cyprien Ntaryamira. L'avion avait été atteint par un missile sol-air. M. Habyarimana revenait de Tanzanie, où il négociait la paix avec la ré-bellion tutsie du Front patriotique rwandais (FPR), qui contrôlait une partie du nord du Rwanda avec le soutien de l'Ouganda.

Entre 800.000 et un million de morts

En trois mois, le génocide a fait 800.000 morts selon l'ONU et plus d'un million selon les autorités actuelles de Kigali. Les victimes appartenaient essentiellement à la minorité tutsie, qui représentait 14% de la population avant le génocide. Il a pris fin le 4 juillet 1994 avec l'entrée à Kigali du FPR, dirigé par le général Paul Kagame - entre-temps légitimé par les urnes.

La MINUAR, présente avec de faibles effectifs, sous le commandement mi-litaire du général canadien Roméo Dallaire, n'a pas arrêté les massacres, faute de renforts dont l'envoi nécessitait un vote du Conseil de sécurité.

Pendant que les tueries faisaient rage, les effectifs de la MINUAR ont même été réduits à environ 400 hommes, notamment à la suite de la mort des dix Casques bleus belges, assassinés par des membres des Forces ar-mées rwandaises (FAR).

Kofi Annan "pas à la hauteur"

L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, qui était au moment du génocide chargé des opérations onusiennes de maintien de la paix, a plu-sieurs fois reconnu que son action avait été insuffisante pour prévenir les massacres, et que la communauté internationale n'avait "pas été à la hau-teur" au Rwanda.

En avril 2000, le Premier ministre belge Guy Verhofstadt, avait présenté ses excuses, au nom de la Belgique et de son peuple, et demandé le par-don du peuple rwandais.

La France, qui soutenait le régime Habyarimana, a lancé en juin 1994 l'opération militaro-humanitaire Turquoise, permettant notamment à cer-tains génocidaires (FAR et membres des milices hutues Interhahamwe) de se réfugier au Zaïre voisin.

Tensions toujours d'actualité

Ces rebelles, toujours opposés au régime du Tutsi Paul Kagame et rassem-blés sous la bannière des Forces démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR), sont encore largement présents dans les deux provinces du Kivu (est de la République démocratique du Congo), même si une opération conjointe inédite, menée entre le 20 janvier et fin février par les armées congolaise et rwandaise, a permis de repousser certains d'entre eux plus à l'intérieur de la RDC, alors que d'autres sont rentrés chez eux.

Le noyau dur des FDLR continue à affirmer vouloir rentrer au Rwanda, mais en échange d'un dialogue politique avec Kigali et l'instauration d'une justice "équitable" pour les auteurs du génocide, qui remplacerait les tribu-naux populaires gacaca - qui ne jugent que des Hutus présumés génoci-daires. (belga/acx)

04/04/09 14h46

http://www.7sur7.be/7s7/fr/1505/Monde/article/detail/807821/2009/04/04/Quinzieme-anniversaire-du-genocide-rwandais.dhtml

Il y a 15 ans, le génocide rwandais

par Catherine Ninin

Article publié le 06/04/2009 Dernière mise à jour le 06/04/2009 à 07:39 TU

Le 6 avril 1994 débutait au Rwanda un génocide qui allait coûter la vie à près de 800 000 personnes, Tutsis et Hutus modérés. Un événement qui allait bouleverser le continent africain et au-delà, et dont les répercussions politiques et judiciaires sont encore d'actualité.

En ce 6 avril 1994, les Rwandais vaquent à leurs occupations. La nuit est tombée sur Kigali lorsque soudain, vers 20h30, une explosion retentit du côté de l’aéroport. Un jet de lumière pourfend le ciel. L’avion qui transpor-tait les présidents rwandais et burundais qui rentraient d’Arusha, vient d’être abattu par deux missiles sol-air. L’engin s’est écrasé dans les jardins de la résidence présidentielle, tous les occupants de l’appareil, y compris l’équipage français, ont péri dans l’attentat.

Un enchaînement de violence

Les habitants de la capitale ne l’apprendront que quelques heures plus tard par la Radio des 1000 collines, qui, très vite, accuse le FPR, le Front patriotique rwandais de Paul Kagamé, l’actuel chef de l’Etat. Mais déjà les armes crépitent du côté de l’aéroport et de la garde présidentielle et les premiers Tutsis sont tués. A l’aube, c’est au tour de plusieurs membres du gouvernement de transition d’être assassinés, dont le Premier ministre tut-si, Agathe Uwilingiyimana.

Les dix casques bleus belges chargés de sa protection seront à leur tour exécutés au camp militaire de Kigali. Un assassinat qui a pour consé-quence le départ du contingent belge de la Minuar. La communauté inter-nationale abandonne le Rwanda qui sombre dans le génocide.

http://www.rfi.fr/actufr/articles/112/article_79876.asp

Les blessures du génocide en Belgique aussi

Mis en ligne le 06/04/2009

Quinzième commémoration du génocide, alors que le négationnisme "em-pire", s’inquiètent les rescapés.

Cette année sera commémoré le quinzième anniversaire du génocide des Tutsis au Rwanda, qui a fait un million de morts en 1994. Ce génocide fait l’objet de plus en plus fréquemment d’attaques négationnistes ou révision-nistes. Tenants du "double génocide" ou négationnistes purs et durs, ces

milieux souvent liés aux anciens génocidaires ayant trouvé refuge en Bel-gique profitent de ces commémorations pour entretenir la confusion et se faire entendre.

Pour éviter tout trouble, la commune de Woluwe-Saint-Pierre a ainsi inter-dit, comme l’an passé, tout rassemblement le 6 avril à proximité du monu-ment "Sous le même ciel" dédié "à la mémoire des victimes du génocide. Rwanda, avril 1994" et situé avenue Roger Vandendriessche.

Les commémorations officielles de l’ambassade du Rwanda et celles de la section belge d’Ibuka, qui rassemble les survivants du génocide, ont en effet lieu le 7 avril. Sont prévus ce jour là un recueillement en matinée au monument sampétrusien et une marche au flambeau en soirée entre la place Royale et la place Poelaert.

Le Collectif du Six Avril 1994 Rwanda (Cosar), "demandant à pouvoir pleu-rer ses morts", a pourtant manifesté son intention d’organiser un rassem-blement au monument de Woluwe et attend environ 300 personnes ce 6 avril. Le COSAR estime que l’histoire du génocide est "truquée" et consi-dère que le Front Patriotique Rwandais, dont est issu l’actuel président rwandais Paul Kagame, "n’a pas arrêté le génocide mais y a participé acti-vement" et "avait prévu d’ anéantir" les réfugiés hutus qui ont fui le Rwan-da à la défaite du gouvernement génocidaire.

Une autre manifestation autorisée par la commune le 6 avril 2005 avait bien failli provoquer une rupture des relations diplomatiques entre la Bel-gique et le Rwanda.

Depuis lors, le bourgmestre de Woluwe-Saint-Pierre joue la prudence pour les commémorations autour de ce monument érigé conjointement par les deux Etats. "Il ne m’appartient pas de dire qui est bon et qui est mauvais", explique le bourgmestre Willem Draps (MR). "En prenant cette décision, je dois éviter de prendre une décision qui détériorerait les relations entre la Belgique et le Rwanda."

Négationnisme et intimidations

Les quinzièmes commémorations du génocide se placent dans un climat qui voit le négationnisme et les intimidations envers les survivants du gé-nocide "empirer" en Belgique selon Albert Gakumba, président de la sec-tion belge d’Ibuka, l’association des rescapés. Menaces, courriers d’intimi-dation, occupation du web "Quand il y a des manifestations du souvenir, certains membres du Hutu Power (le mouvement extrémiste à l’origine du génocide en 1994) se placent sur le trottoir en face en mimant des gestes d’égorgement", témoigne Manuel Abramowicz, coordinateur de Résis-tanceS. "Les négationnistes ont de plus en plus de supporters", explique-t-on chez Ibuka, "et c’est parce qu’on les laisse continuer". Avec le Mrax, Ibuka demande ainsi depuis 2005 que la loi sur la pénalisation du néga-tionnisme de la Shoah soit étendue au génocide perpétré contre les Tutsi au Rwanda en 1994.

Une proposition de loi en ce sens traîne dans les cartons du Sénat depuis 2006, un retard causé par un débat électoraliste : lors des dernières élec-tions communales, les socialistes n’ont pas voulu fâcher la communauté turque de Belgique, dont une partie vote, en permettant la reconnaissance du génocide des Arméniens en Turquie (1915). "Et pourtant cette loi est plus que nécessaire", juge le sénateur François Roelants du Vivier (MR) qui est à la base de cette proposition. "Parce que l’on constate une recrudes-cence des actes négationnistes à l’encontre des trois génocides du XXe siècle et qu’il faut nommer dans la loi."

L. Ma. (St.)

http://www.lalibre.be/index.php?view=article&art_id=493697

15 ans plus tard, les auteurs du génocide rwandais courent toujoursLe génocide au Rwanda, planifié par le régime extrémiste hutu de l'époque, a fait environ 800.000 morts entre avril et juillet 1994 parmi la minorité tutsie et les Hutus modérés.

Monde - International 7:48

Quinze ans après le génocide rwandais, des centaines d'acteurs présumés des massacres qui ont fait 800.000 morts échappent à la justice internatio-nale, ayant trouvé refuge en Belgique, au Canada, en France, au Kenya ou encore en République démocratique du Congo (RDC).

Formellement recherchés par le Tribunal pénal international pour le Rwan-da (TPIR), ou soupçonnés par les familles de victimes, ces hommes et femmes vivent sous de fausses identités ou au grand jour, parfois avec le statut de réfugié politique.

Fuyant les troupes de Paul Kagame, un grand nombre de miliciens Hutus ont trouvé refuge dans le Zaïre voisin (devenu RDC) à la fin du génocide. Ils n'ont jamais vraiment déposé les armes, et ce, malgré les opérations militaires successives de Kinshasa, qui a même été épaulé par l'armée rwandaise en janvier.

D'autres présumés criminels ont préféré quitter la région des Grands Lacs. Pour rester en Afrique, comme l'argentier présumé du génocide, Félicien Kabuga. Celui-ci passerait l'essentiel de son temps au Kenya, selon le TPIR, qui accuse Nairobi de ne pas en faire assez pour l'arrêter.

Exil en Europe ou en Amérique du Nord

Ou pour s'exiler en Europe ou en Amérique du Nord, en particulier en Bel-gique et au Canada où "vivent des centaines de tueurs présumés", selon le parquet rwandais. En France, des familles de victimes ont déposé en mars 2008 une plainte contre Agathe Habyarimana, la veuve du président Juvé-nal Habyarimana, tué dans l'attentat contre son avion à l'atterrissage à Ki-gali, le soir du 6 avril 1994.

Selon le Collectif des parties civiles pour le Rwanda, Mme Habyarimana aurait participé à la "planification, à l'organisation et à la direction du gé-nocide". Paris lui a refusé le statut de réfugiée politique, mais elle réside toujours en région parisienne sans être inquiétée.

Une dizaine de Rwandais installés dans l'hexagone sont visés par des en-quêtes pour leur participation présumée au génocide. Paris s'est en re-vanche opposé à l'extradition vers Kigali de trois Rwandais, estimant que les juridictions rwandaises qui les ont condamnés ne satisfaisaient pas aux normes internationales.

La Cour Suprême du Canada s'est opposée pour la même raison à l'expul-sion vers le Rwanda de Léon Mugesera, considéré comme l'un des "pen-seurs" du génocide. Important pays d'immigration, le Canada abriterait 800 génocidaires présumés selon des estimations d'associations de resca-pés. Ottawa a reçu en 2007 une demande d'extradition de Kigali et d'Inter-pol à l'encontre de cinq hommes. Mais la demande est restée lettre morte.

"Une mauvaise image aux criminels"

"Cela donne une mauvaise image aux criminels", dit à l'AFP Paulin Ntezi-ryayo, vice-président de l'association Page-Rwanda. "Il n'y a pas de priorité marquée de faire de la traque des génocidaires rwandais une priorité", affirme à l'AFP René Provost, directeur du Centre sur les Droits de la per-sonne et sur la pluralité juridique, à l'Université McGill.

Les deux hommes saluent cependant la mise en jugement depuis 2007 de Désiré Munyaneza, un Hutu accusé d'avoir dirigé une milice. Ce premier procès du genre au Canada constitue un signe encourageant, mais aussi "un test", pense M. Provost, car "en dehors de l'Europe" peu d'Etats font de même, bien que plus d'une centaine de pays aient adhéré à la Cour pé-nale internationale (CPI).

Et, en dépit de la lenteur intrinsèque de la justice, on assisterait au "début d'une culture de la justice pénale internationale", pense le juriste cana-dien, estimant que ce processus va encourager "les Etats à identifier le de-voir d'arrêter et de juger des individus qui ont commis des actes de géno-cide comme une de leurs obligations."

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Le dossier Bruguière devient obsolète

Le dossier monté par le juge d'instruction français Jean-Louis Bruguière sur le génocide rwandais menace de s'effondrer, révèle Le Soir lundi. Le tra-ducteur rwandais qui a assisté le juge dans les interrogatoires de témoins s'avère être "tout sauf neutre".

Fabien Singaye, le traducteur, est le beau-fils de Félicien Kabuga, l'un des financiers du génocide toujours recherché par Interpol, et était lié au clan présidentiel. Il opérait également comme agent de renseignements pour le régime alors qu'il travaillait à l'ambassade du Rwanda à Berne.

"Avec un traducteur aussi 'engagé' que Fabien Singaye, rien d'étonnant à ce que des témoins comme Emmanuel Ruzindana (qui ne parle pas le fran-çais) aient déclaré par la suite n'avoir rien reconnu des propos qu'ils avaient réellement tenus", écrit Le Soir.

http://www.rtlinfo.be/rtl/news/article/232168/--15+ans+plus+tard+les+auteurs+du+genocide+rwandais+courent+toujours

GENOCIDE CAMBODJIEN

"Le procès de Douch doit être un signal fort pour tous les Cambodgiens"

Par Lauranne Provenzano, publié le 06/04/2009 11:00 - mis à jour le 06/04/2009 12:12

Le procès de Kang Kek Ieu, le tortionnaire de la prison de Tuol Sleng plus connu sous le nom de "Douch", se déroule ces jours-ci à Phnom Penh. Té-moin au procès et rescapé des camps de "rééducation" de Pol Pot, Ong Thong Hoeung mesure, pour LEXPRESS.fr, la portée historique de cet évé-nement.

Les premiers débats dans le procès de Douch, l'ex-dirigeant de la prison cambodgienne de Tuol Sleng S21 -où on estime à plus de 14 000 le nombre de personnes tuées entre 1975 et 1979 - ont commencé le 30 mars à Phnom Penh, 30 ans après la fin de la dictature des Khmers rouges.

L'ancien tortionnaire est accusé de crimes de guerre, de crimes contre l'humanité, de torture et de meurtres avec préméditation. Une nouvelle session de débats reprend ce lundi 6 avril.

Que représente pour vous, 30 ans après la fin du régime khmer rouge, l'ouverture du procès de Douch?

Mieux vaut tard que jamais! Ce procès, aussi imparfait soit-il, a au moins le mérite d'exister. Sans cela, la culpabilité des responsables n'aurait ja-mais été reconnue. Pour moi, comme pour toutes les victimes, ce procès est nécessaire. Il l'est aussi pour toute la société cambodgienne. Bien sûr, il y a des doutes sur la légitimité de ce tribunal hybride et sur les au-diences, qui se déroulent au Cambodge - dont la plupart des dirigeants ac-tuels sont des anciens criminels. J'aurais évidemment préféré un tribunal international.

Que ressentez-vous quand vous entendez Douch demander pardon devant la Cour, puis quand son avocat demande sa libération en attendant le ju-gement?

Je "comprends" cette démarche, et c'est déjà beaucoup dire de mon état d'esprit. Mais nous ne pourrons jamais comprendre et pardonner. Il faut sa-voir qu'aujourd'hui encore, au Cambodge, les anciennes victimes et leurs bourreaux vivent toujours ensemble... Lors de la rédaction de mon livre, j'ai rencontré d'autres victimes et, comme moi, elles ne peuvent pas ad-mettre ce qu'il s'est passé.

C'est peut-être une manière d'atténuer son crime, mais il ne pourra jamais être diminué. Et il ne le faut surtout pas, il ne faut jamais oublier comment les massacreurs ont tué les femmes et les enfants, avant de rentrer chez eux le soir embrasser leurs femmes et leurs enfants. Il est facile aujour-d'hui de dire: "c'est Pol Pot le seul responsable". Mais si c'était le cas, si un seul homme était à l'origine de tout cela, le Cambodge n'aurait pas perdu deux millions de personnes en quatre ans. Il ne faut pas se retrancher der-rière des excuses en prétendant qu'on n'a pas eu le choix. J'appelle cela, moi, de la "Servitude volontaire" pour reprendre la terminologie de La Boé-tie.

Que pensez-vous des déclarations du Premier ministre cambodgien, Hun Sen, selon qui il est préférable de ne pas chercher d'autres coupables et de se limiter à juger ces cinq-là?

Hun Sen dit qu'il faut enterrer le passé, mais nous ne sommes pas d'ac-cord. Il a tout fait pour empêcher le procès actuel, avant de céder. Depuis deux ans, le procureur Robert Petit demande à la partie cambodgienne de convoquer de nouveaux suspects.

Mais le Cambodge n'est pas un Etat de droit, c'est un Etat où la justice n'existe pas réellement, où l'on est dans un régime post-totalitaire d'hommes forts. Le Premier ministre l'a dit: il préfère voir le tribunal échouer plutôt que de nouveaux suspects interrogés. Au fond, l'on voit bien qu'il s'agit d'un tribunal politique. C'est risqué, mais c'est toujours mieux que pas de tribunal du tout.

Avec ce procès, il ne s'agit pas de punir tous les coupables, car même si cela me semble indispensable, je ne pense pas que ce sera fait. Il s'agit surtout d'envoyer un signal fort non seulement aux victimes, mais, aussi à

tout le peuple cambodgien ainsi qu'au gouvernement pour leur dire: "vous voyez, les horreurs commises, un jour, finiront bien par être punies". Per-sonne ne doit être à l'abri, dans l'impunité.

Qu'attendez-vous de ce procès?

Ce qui pourra en ressortir de positif, c'est la pédagogie que cela doit ap-porter. Personne ne naît génétiquement monstre, mais le devient, à une occasion précise. A l'époque des Khmers rouges, je ne m'explique pas quelles ont été ces raisons, mais ce que je sais c'est que ce procès servira à apprendre aux hommes qu'on peut avoir en soi le plus beau, le Bouddha, et le plus laid aussi, des Staline, des Pol Pot, en chacun de nous.

Moi-même, lorsque j'ai été enfermé dans un camp de rééducation, j'aurais pu faire des choses terribles. Là-bas, on apprend aux gens la dénonciation. Et quand on vit dans ces conditions-là, que l'on n'a plus aucune perspec-tive d'avenir, on se dispute pour n'importe quoi. Croyez-moi, pour se faire bien voir ou pour avoir quelque chose à manger, beaucoup seraient prêts à tout. Mais je me suis forcé à raisonner pour échapper à ça.

*

Ce procès doit montrer que des Cambodgiens ont été capables de faire du mal à d'autres Cambodgiens, et que l'Homme peut faire souffrir ses sem-blables.

Vous prônez donc un travail de mémoire?

Quand je retourne au Cambodge, deux fois par an, je suis à chaque fois un peu plus bouleversé de voir que les jeunes, qui sont nés à l'époque de la dictature ou juste après, n'ont pas d'éducation en général, et sur ce sujet encore moins. Ils ne sont pas informés de ce qu'il s'est passé, rien ou presque ne figure dans les livres d'Histoire.

Je crois que cela vient en grande partie de la mentalité asiatique. On ou-blie assez vite le passé, on vit dans une société du présent, alors qu'en Eu-rope on demande pardon. Les Allemands l'ont fait, eux. Et c'est une raison de plus pour parler, ce silence ne peut plus durer. En cela, c'est finalement une très bonne chose que le procès se tienne à Phnom Penh, pour impli-quer l'opinion publique et la société civile cambodgienne. Car il est tou-jours très triste de voir que les gens n'ont pas appris de l'Histoire et refont toujours les mêmes choses...

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Ong Thong Hoeung

Ong Thong Hoeung, 63 ans, est un rescapé miraculeux des camps de "ré-éducation" sous la dictature des Khmers rouges. Ancien opposant, il est aujourd'hui installé à Bruxelles et se consacre à l'écriture. Il est notam-

ment l'auteur de J'ai cru aux Khmers rouges (Buchet-Chastel, 2003), un livre qui retrace son aveuglement au début du régime de Pol Pot en lequel il a voulu croire, avant de déchanter. Il fait partie des témoins entendus lors du procès des dirigeants khmers rouges se déroulant au Cambodge. Pour ce faire, il a déposé son témoignage douze heures durant, en no-vembre 2008 à Phnom Penh.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/le-proces-de-douch-doit-etre-un-signal-fort-pour-tous-les-cambodgiens_751554.html

DARFOUR

Darfour: Gration craint une aggravation04/04/2009 - 17:54

Le Darfour est au bord d'une aggravation de la crise humanitaire après l'expulsion d'ONG par le Soudan et il a besoin d'une amélioration rapide du dispositif de distribution des secours, a déclaré samedi Scott Gration, émissaire des Etats-Unis au Soudan.

Gration a fait cette déclaration dans le nord du Darfour, un mois après l'ex-pulsion de 13 ONG et la fermeture de trois organisations locales accusées d'avoir aidé la Cour pénale internationale à lancer un mandat d'arrêt contre le président Omar Hassan el Béchir, accusé de crimes de guerre.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200914/darfour-gration-craint-une-aggravation_199948.html?popup

Darfour: la situation humanitaire va s'aggraver selon un émissaire américain

Il y a 1 jour

KHARTOUM (AFP) — La situation humanitaire au Darfour est "sur le point de s'aggraver", a déclaré samedi l'envoyé spécial des Etats-Unis, Scott Gration, un mois précisément après l'expulsion d'ONG internationales ac-tives dans cette région de l'ouest soudanais en proie à la guerre civile.

"Je suis revenu très préoccupé par ce que j'ai vu et je crois que la crise au Darfour est sur le point de s'aggraver", a affirmé Scott Gration lors d'une conférence téléphonique avec un petit groupe de journalistes après sa vi-site en matinée du camp de Zam Zam (nord du Darfour).

"Nous devons prendre des mesures immédiates pour sauver des vies", a ajouté le nouvel émissaire des Etats-Unis au Soudan, au troisième jour de sa visite dans le pays.

Le camp de Zam Zam a accueilli récemment 36.000 nouveaux déplacés, alors que les autorités soudanaises ont expulsé d'importantes ONG tra-vaillant dans ce camp.

Le président Omar el-Béchir a en effet décidé début mars d'expulser 13 ONG internationales en réponse au mandat d'arrêt émis contre lui par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité au Darfour.

Les Etats-Unis ont exhorté en vain le Soudan à revenir sur sa décision d'expulser ses ONG. Et Khartoum a annoncé un plan visant à remplacer les ONG expulsées par des organisations locales.

"Nous voulons travailler avec les ONG soudanaises. Je pense qu'elles ont la capacité pour combler une partie du vide en terme (de distribution) ali-mentaire", a assuré l'émissaire américain, qui s'est dit préoccupé par les questions de santé et d'accès à l'eau potable dans les dizaines de camps de déplacés qui émaillent le Darfour.

"Le manque d'eau cause des éruptions cutanées et d'autres problèmes", a souligné M. Gration, citant entre autres la diarrhée. "Les réserves dimi-nuent au point où l'eau ne sera plus disponible au cours des prochains mois", a-t-il averti.

Or "cette crise peut être évitée, elle peut être prévenue et atténuée par un plan créatif, souple et pratique", a déclaré l'émissaire nommé il y a deux semaines par le président américain Barack Obama.

"Nous devrons augmenter la capacité et le nombre des agences humani-taires... et améliorer l'environnement de travail des agences afin qu'elles soient plus efficaces", a-t-il ajouté.

Il a appelé à une "solution politique" de la crise au Darfour afin de mettre fin à ce conflit qui a déplacé 2,7 millions de personnes depuis 2003 et fait des milliers de morts.

Le conflit oppose une myriade de groupes rebelles au gouvernement cen-tral de Khartoum, mais est en vérité beaucoup plus complexe si l'on tient compte des affrontements tribaux et du banditisme endémique sur les routes du Darfour.

Le Mouvement pour la justice et l'égalité (JEM), le plus militarisé des groupes rebelles du Darfour, et le gouvernement soudanais ont signé à la mi-février un accord en vue d'éventuels pourparlers de paix. Mais ce groupe a depuis indiqué qu'il avait l'intention de se retirer de cet accord.

Une rencontre entre Khartoum et les rebelles est en théorie prévue au cours du prochain mois. "Je crois que nous pouvons travailler ensemble ce qui signifie, les groupes rebelles, le gouvernement (soudanais) et d'autres parties afin de trouver une solution qui vaille pour tous", a dit encore l'émissaire américain.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5hzDsgaOjreOn_Bf-qVdKzUDkwRykg

Le président soudanais nie le retrait d'explusion des ONG étrangères

2009-04-02 07:29:13

KHARTOUM, 1er avril (Xinhua) -- Le président soudanais Omar el- Béchir a écarté mercredi la possibilité de renoncer à sa décision d'expulser 13 orga-nisations non gouvernementales (ONG)accusées par Khartoum d'avoir re-mis des informations fausses à la Cour pénale internationale(CPI).

"Nous ne renoncerons pas à l'expulsion de ces organisations car elles étaient un front des services de renseignements occidentaux", a affirmé le président soudanais aux journalistes à l'aéroport de Khartoum à son retour de Doha, capitale quatariote, où il assistait aux sommets des pays de la Ligue arabe et de l'ASPA ( Amérique du sud/Pays arabes).

Le président el-Béchir a lancé de nouveau une violente attaque contre les ONG expulsées, accusées d'être impliquées dans les activités menaçant la sécurité nationale soudanaise.

"Ces organisations n'étaient pas humanitaires, mais ont cherché à déstabi-liser le pays et certaines d'entre elles ont signé des accords confidentiels avec la Cour pénale internationale", a-t-il critiqué.

Il a réaffirmé que le mandat d'arrêt délivré contre lui par la CPI ne pourrait pas limiter ses déplacements intérieurs et à l'étranger.

Il a décrit le sommet arabe à Doha comme un bon succès, ajoutant que "ce sommet a approfondi la réconciliation arabe et créé un mécanisme pour une action conjointe arabe après avoir surmonté certaines diver-gences qui avaient donné un effect négatif au monde arabe dans le pas-sé".

Lors de son retour de Doha, le président soudanais a effectué une Omra, le petit pèlerinage, à La Mecque, en Arabie saoudite et a eu une rencontre

avec le roi d'Arabie saoudite Abdullah bin Abdul Aziz.

Après la CPI eût émis un mandat d'arrêt contre lui le 4 mars, M. el-Béchir s'est rendu en Egypte, en Erythrée, en Libye, au Qatar et en Arabie saou-dite. http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/02/content_849999.htm

Thabo Mbeki: le conflit au Darfour "dure depuis trop longtemps"

Il y a 19 heures

KHARTOUM (AFP) — Le conflit au Darfour "dure depuis trop longtemps", a affirmé samedi soir l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki à l'issue d'un entretien avec le président soudanais Omar el-Béchir, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).

Ce conflit "dure depuis trop longtemps. Il est très onéreux à plusieurs égards. Quelque chose doit être fait pour y mettre fin le plus vite possible", a déclaré M. Mbeki à la presse à Khartoum.

Il préside un groupe de haut niveau de l'Union africaine (UA) --aussi com-posé des anciens présidents du Burundi, Pierre Buyoya, et nigérian Abdu-salami Abubakar-- qui a pour mandat d'étudier la situation au Darfour et de soumettre des recommandations au Conseil de paix et de sécurité de l'UA.

La délégation de l'UA s'est entretenue cette semaine avec des dirigeants soudanais, des chefs tribaux du Darfour, des représentants des déplacés et les responsables de la mission de maintien de la paix UA-ONU au Dar-four (Minuad) avant de clôturer sa première visite officielle par un entre-tien avec le président Béchir.

"Nous avons été très contents lorsque le président a dit qu'un ordre avait été donné à tous les ministères et les agences afin qu'ils coopèrent entiè-rement avec le panel" de l'UA, a expliqué M. Mbeki.

La CPI a émis le 4 mars un mandat d'arrêt contre M. Béchir pour crimes de guerre et contre l'humanité au Darfour, région de l'ouest du Soudan en proie à un conflit complexe qui a déplacé 2,7 millions de personnes.

"L'Union africaine n'a pas demandé au panel de se pencher sur la question de la CPI", a averti M. Mbeki dont le groupe évaluera toutefois l'impact de l'expulsion par Khartoum de 13 ONG internationales sur la situation huma-nitaire au Darfour.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALe-qM5h2WqcnsE0b4B3AK8jM7lRL9c0ZuQ

Soudan: El-Bechir adresse un message à Medvedev

12:05 | 03/ 04/ 2009

MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti. Le président soudanais Omar el-Béchir a fait parvenir à son homologue russe Dmitri Medvedev un message spécial, rapporte le correspondant de RIA Novosti.

Le message a été remis au ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, par un envoyé du leader soudanais, le ministre de l'Economie et des Finances Awad Ahmed al-Jaz, lors de leur rencontre vendredi à Mos-cou.

Au cours de sa visite officielle à Moscou du 2 au 4 avril, M. al-Jaz envisage de passer en revue avec les diplomates russes les questions relatives à la coopération des deux pays. Le ministre soudanais rencontrera Mikhaïl Mar-guelov, président du comité des affaires internationales du Conseil de la Fédération, chambre haute du Parlement russe.

"Nous sommes sûrs que votre visite permettra de définir les axes de notre coopération ultérieure", a indiqué M. Lavrov rencontrant le ministre souda-nais. Selon lui, la Russie envisage de "promouvoir les rapports avec le Sou-dan dans les sphères politique et économique".

Selon un diplomate soudanais en poste à Moscou, les négociations porte-ront sur les perspectives de la coopération politique et économique des deux pays, de même que sur la situation au Soudan et les conséquences d'un mandat d'arrêt international lancé en mars dernier par la Cour pénale internationale (CPI) contre le président el-Béchir.

http://fr.rian.ru/world/20090403/120897059.html

Darfour: Moscou prône une médiation internationale

19:34 | 03/ 04/ 2009

MOSCOU, 3 avril - RIA Novosti. Moscou espère que le règlement du conflit au Darfour associera l'ONU, l'Union africaine (UA) et d'autres médiateurs internationaux, stipule vendredi un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères (MID).

"Lors de la discussion sur la situation au Darfour, l'espoir a été exprimé que la recherche d'un règlement politique négocié serait poursuivie dans le cadre de la coopération entre les parties en conflit d'une part, et l'ONU, l'Union africaine et différents médiateurs d'autre part", lit-on dans le docu-ment publié à l'issue d'un entretien à Moscou entre le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et l'envoyé spécial du président souda-nais, ministre des Finances et de l'Economie nationale du Soudan Awad Ahmed al-Jaz.

"M.al-Jaz a hautement apprécié la position de la Russie en faveur de la souveraineté, de l'indépendance et de l'intégrité territorial du Soudan," rapporte le MID.

La guerre civile qui embrase l'ouest du Soudan depuis 2003 a fait, selon l'ONU, plus de 300 000 morts et près de 3 millions de réfugiés et de dépla-cés, dont des milliers s'entassent dans des camps au Darfour dans des conditions de vie déplorables, où règnent la violence, la famine et la mala-die. Les autorités soudanaises ne font était que de 10.000 victimes. http://fr.rian.ru/world/20090403/120909200.html

Darfour: deux membres de l'ONG française Aide mé-dicale internationale enlevés

05.04.2009, 14h28

Deux membres de l'équipe expatriée de l'ONG française Aide médicale in-ternationale ont été enlevés dans la nuit de samedi à dimanche par des "hommes armés non identifiés" à Ed el Fursan, au Sud Darfour, région du Soudan, a annoncé l'ONG en "dénonçant avec vigueur cet enlèvement".

Interrogée par l'AFP, l'organisation non gouvernementale n'a pas souhaité à ce stade révéler les identités ni la ou les nationalités de ces personnes.

"Aide Médicale Internationale dénonce avec vigueur cet enlèvement dirigé contre des membres de son équipe, qui oeuvre au quotidien pour préser-ver la santé des populations locales", selon un communiqué de l'ONG. Au Darfour depuis fin 2004, Aide médicale internationale est implantée à Khor Abache et Ed el Fursan, la coordination étant assurée depuis une base à Nyala.

Malgré le départ récent du Soudan de plusieurs organisations humani-taires, "on poursuivait notre programme, on n'était pas visés", a déclaré à l'AFP Frédéric Mar, responsable communication et développement de l'ONG.

Ses équipes contribuent à l'accès aux soins des populations rurales du Darfour, notamment en soutenant des cliniques et centres de santé (réha-bilitation, formation du personnel, approvisionnement en médicaments et matériel médical), et en assurant des activités de prévention.

"Les autorités françaises sont informées", a précisé M. Mar.

http://www.leparisien.fr/flash-actualite-monde/darfour-deux-membres-de-l-ong-francaise-aide-medicale-internationale-enleves-05-04-2009-467937.php

ALLEMAGNE

Passé nazi : la justice américaine suspend l’extradi-tion de John Demjanjuk

04/04 12:54 CET Justice

John Demjanjuk ne sera pas extradé comme prévu vers l’Allemagne. Un juge américain a suspendu hier l’extradition de celui qui est accusé d‘être responsable de l’extermination de 29 000 juifs pendant la seconde guerre mondiale. Cette suspension avait été réclamée pour des raisons de santé par les avocats de l’octogénaire. Elle restera en vigueur jusqu‘à ce qu’une décision soit prise sur la réouverture ou non de son dossier.

Demjanjuk avait été condamné à mort en Israël en 1988. Il est retourné ensuite aux Etats-Unis après avoir été acquitté par la Cour suprême de l’Etat hébreu faute de preuves.

Le parquet de Munich a émis un mandat d’arrêt en mars dernier à l’en-contre de Demjanjuk. Les enquêteurs allemands disent avoir des preuves qu’il a personnellement conduit des Juifs dans des chambres à gaz.

http://fr.euronews.net/2009/04/04/passe-nazi-la-justice-americaine-suspend-l-extradition-de-john-demjanjuk/

USA /TURQUIE/ARMENIE

Obama "encourage" le dialogue entre la Turquie et l'Arménie

LEMONDE.FR avec AFP | 06.04.09 | 14h07 • Mis à jour le 06.04.09 | 14h10

Le président américain, Barack Obama, a déclaré, lundi 6 avril, à la presse qu'il "encourage" le dialogue entre Turquie et Arménie. Il a assuré que ce dialogue "pourrait très vite porter ses fruits" vers une normalisation des re-lations entre les deux pays. Répondant à une question, M. Obama a fait comprendre qu'il n'a pas changé d'avis sur la réalité du génocide armé-nien, mais a préféré mettre l'accent sur les discussions actuelles entre Tur-quie et l'Arménie.

"Je veux aujourd'hui mettre l'accent non sur mes opinions personnelles, mais sur les opinions des peuples turc et arménien. S'ils peuvent avan-cer... le monde entier doit les encourager." Le dialogue entre les deux pays "pourrait très vite porter ses fruits", a ajouté le président américain. La Turquie et l'Arménie n'entretiennent pas de relations diplomatiques. La Tur-quie refuse de considérer comme un génocide les massacres d'Arméniens, sous l'empire ottoman (1915-1917).

Barack Obama a également déclaré qu'il souhaite renforcer les liens déjà "solides" entre son pays et la Turquie. "Nous avons constaté une améliora-tion constante des relations américano-turques", en dépit d'un refroidisse-ment en 2003 dû à l'opposition de la Turquie à la guerre en Irak, a déclaré M. Obama. "Je ne pense pas qu'elles [les relations bilatérales] se sont ja-mais détériorées au point que nous ne soyons plus amis ou alliés. Ce que j'espère, c'est bâtir sur ce qui est une base déjà solide", a-t-il dit.

http://www.lemonde.fr/international/article/2009/04/06/obama-encourage-le-dialogue-entre-la-turquie-et-l-armenie_1177422_3210.html

Arménie: La Turquie écarte un accord immédiat

03/04/2009 - 21:35

La Turquie et l'Arménie ne signeront d'accord frontalier qu'une fois que l'Arménie et l'Azerbaïdjan auront résolu leur différend au sujet du Haut-Ka-rabakh, a déclaré vendredi le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. Alors qu'Ankara et Erevan amorcent un timide réchauffement après un siècle d'hostilité, les médias turcs spéculaient récemment sur une possible réouverture de la frontière. Ankara en a fermé les points de passage en 1993, en signe de solidarité avec l'Azerbaïdjan, qui luttait alors contre les séparatistes soutenus par l'Arménie dans sa région du Haut-Karabakh.

http://www.lejdd.fr/cmc/scanner/international/200914/armenie-la-turquie-ecarte-un-accord-immediat_199766.html?popup

Premier accroc : Nalbandian annule in extremis son voyage à Istanbul

lundi6 avril 2009, par Ara/armenews

Le ministre arménien des Affaires étrangères Edouard Nalbandian n’ira pas à la deuxième conférence de l’Alliance des Civilisations (suivi par des re-présentants de hauts rangs de trente pays), qui débute ce lundi dans la plus grande ville de Turquie en même temps que doit commencer la visite d’Obama dans ce pays. La décision de Nalbandian, constitue le premier gros accroc public au processus de négociations entamé depuis l’invitation de venir en Arménie lancé au président Gul l’été dernier par son homo-logue arménien.

Ce changement de programme de dernière minute ( la visite en Turquie de Nalbandian était encore d’actualité dimanche 5 avril), est consécutive à une prise de position conjointe du président turc et de son premier mi-nistre qui n’était apparemment pas prévue au programme. Dans cette dé-claration les deux principaux dirigeants turcs ont affirmé que « la Turquie ne lèverait pas son blocus sur l’Arménie tant que ses préconditions concer-nant le conflit du Karabagh et la reconnaissance internationale du géno-cide arménien ne seraient pas satisfaites ». Le ministre des Affaires étran-gères arménien a réagi en déclarant à l’agence interfax, que « l’établisse-ment des relations arméno-turque devait être déterminé par aucune condition préalable, et c’est avec cette compréhension des choses qu’on été conduites les négociations avec le côté turc ».

« L’établissement de relations arméno-turc ne doit pas interférer avec la question du Karabagh, et cette question n’a pas été discutée dans les né-gociations visant à établir des relations entre l’Arménie et la Turquie. Je veux également souligner, comme je l’ai dit à plusieurs reprises, que l’éta-blissement de relations arméno-turques, ne saurait mettre en cause la vé-racité du génocide des Arméniens.

Des dizaines de pays, des organisations internationales ont reconnu le gé-nocide des Arméniens, et l’Arménie a salué ces reconnaissances. Je pense que les déclarations faisant état de conditions préalables à l’établissement de relation arméno-turque peuvent être vue comme une tentative d’aban-donner les avancées enregistrées pendant les négociations » a conclu le ministre arménien des Affaires étrangères dans un communiqué distribué juste avant son envol annulé pour Istanbul.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=50579

USA / TURQUIE

Entretien entre les présidents américain et turc2009-04-06 19:57:40

ANKARA, 6 avril (Xinhua) -- Le président américain Barack Obama s'est en-tretenu avec son homologue turc Abdullah Gul lundi à Ankara au palais présidentiel.

Le président américain Barack Obama s'est entretenu avec son homologue turc Abdullah Gul lundi à Ankara au palais présidentiel.

M. Gul a organisé une cérémonie d'accueil en l'honneur de M. Obama avant d'entamer une rencontre à huis clos. Les deux présidents doivent discuter d'une série de sujets allant du réchauffement des relations bilaté-rales aux questions régionales liées à l'Irak, à l'Iran, à l'Afghanistan et à la Palestine.

Avant de se rendre au palais présidentiel, le président Obama a visité le mausolée de Mustafa Kemal Ataturk, fondateur de la Turquie moderne.

"En tant que 44e président des Etats-Unis d'Amérique, j'ai la volonté de renforcer les relations entre les Etats-Unis et la Turquie et de soutenir la vi-sion de la Turquie de M. Ataturk comme une démocratie moderne et pros-père qui donne de l'espoir à son peuple et apporte la paix dans le pays et dans le monde", a-t-il déclaré.

Le président américain Barack Obama s'est entretenu avec son homologue turc Abdullah Gul lundi à Ankara au palais présidentiel.

Les relations bilatérales entre la Turquie et les Etats-Unis, deux alliés étroits de l'OTAN, se sont détériorées depuis que la Turquie a refusé en 2003 d'autoriser les troupes américaines à lancer une invasion en Irak de-puis son territoire. La guerre irakienne dirigée par les Etats-Unis a fait l'ob-jet d'une large opposition dans ce pays à majorité musulmane.

La visite de M. Obama en Turquie, la dernière étape de son premier voyage européen depuis son investiture, est considérée comme une étape visant à réchauffer les liens entre les deux pays et à rechercher le soutien du seul allié musulman des Etats-Unis sur les questions irakienne et afghane et, point important, à aider Washington dans son approche en direction du monde musulman.

Le président américain Barack Obama s'est entretenu avec son homologue turc Abdullah Gul lundi à Ankara au palais présidentiel.

M. Obama s'adressera aussi au Parlement turc et rencontrera dans la jour-née le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, ainsi que des diri-geants de partis politiques.

Il se rendra ensuite dans la plus grande ville de Turquie, Istanbul, pour par-ticiper à un forum de l'Alliance des civilisations, une organisation initiée par l'Espagne et la Turquie et fondée en 2005 sous les auspices des Na-tions unies dans le but de s'attaquer aux tensions dues aux différences culturelles.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/06/content_853059.htm

Obama veut tourner la Turquie vers l’Occident

AFP

A Ankara, le président américain s’est efforcé de raffermir les liens entre les deux alliés éprouvés par la guerre en Irak. Hier, il a défendu l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, malgré les réserves d’Angela Merkel et l’opposition de Nicolas Sarkozy.

Le président américain a rencontré aujourd’hui les dirigeants turcs pour ancrer cet Etat musulman à l’Ouest. Avant de quitter Prague dimanche, Barack Obama a défendu l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne, donnant le signal de sa visite: regagner la confiance de ce pays d’impor-tance géostratégique, qui aspire à rejoindre le bloc européen.

«Bravo Obama!» se félicitait ainsi le journal à grand tirage Sabah, saluant le geste d’Obama qui a déplu cependant au président français Nicolas Sar-kozy. Ce dernier a réitéré haut et fort son opposition à une adhésion turque.

Le cas arménien

Le président a entamé son programme à Ankara par une visite au mauso-lée du fondateur de la Turquie, Mustafa Kemal Atatürk (1881-1938), qui a donné naissance en 1923 à une République laïque sur les cendres de l’em-pire ottoman.

Un empire accusé d’avoir perpétré à son déclin un «génocide» envers sa population arménienne, de 1915 à 1917. Ankara souhaite que M. Obama renonce à qualifier de génocide les massacres d’Arméniens, revenant sur ses déclarations pendant sa campagne électorale. Publicité

Après avoir déposé une gerbe, M. Obama a signé le livre d’or du mausolée

où il a souligné sa volonté de «consolider les relations entre les Etats-Unis et la Turquie et renforcer la vision et l’héritage d’Atatürk», allusion à une Turquie tournée vers l’Occident. «Paix dans la patrie, paix dans le monde», a aussi inscrit Obama, reprenant une expression d’Atatürk.

Un entretien avec son homologue Abdullah Gül a suivi. Le tête-à-tête de-vait se terminer par une conférence de presse. Après un discours au Parle-ment, M. Obama est attendu à Istanbul, où il rencontrera mardi les chefs religieux, puis un groupe d’étudiants, et visitera deux mosquées.

Un allié stratégique

«Le président va réaffirmer son sentiment que la Turquie est un allié déter-minant, et constitue une partie importante de l’Europe. Il a voulu se rendre en Turquie parce qu’il pense qu’il faut relancer les relations entre les deux pays, distendues ces dernières années», a déclaré dimanche à la presse un responsable américain faisant partie de la délégation d’Obama, qui ef-fectue sa première visite dans un pays musulman.

Les relations entre les deux alliés de l’OTAN s’étaient tendues en 2003, après l’intervention militaire américaine en Irak, à laquelle les Turcs se sont opposés en refusant d’ouvrir leurs frontières aux troupes américaines pour une invasion par le nord. Les choses se sont améliorées depuis, les Etats-Unis fournissant des renseignements à l’armée turque pour déloger les séparatistes kurdes repliés dans le nord de l’Irak.

Selon le même responsable, M. Obama souhaite discuter des défis régio-naux communs tels que «la menace terroriste, la guerre en Afghanistan, les relations avec l’Iran, et l’objectif partagé d’une paix durable entre Is-raël et ses voisins.» La Turquie est une alliée d’Israël, et partage des fron-tières avec l’Irak et l’Iran.

Lors de sa tournée, M. Obama a réclamé de ses alliés l’envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan, où la Turquie a 900 hommes. Ankara ne souhaite pas pour l’instant aller au-delà. Un impressionnant dispositif de sécurité a été mis en place à l’occasion de cette visite: 4000 policiers dans la capitale et près de 9000 autres à Istanbul.

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/a1e35d6c-2290-11de-a52b-c28383860294/Obama_veut_tourner_la_Turquie_vers_lOccident

Obama entame la visite d'Etat en Turquie

2009-04-06 11:26:30

Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche soir dans la ca-pitale turque d'Ankara pour entamer sa première visite d'Etat dans une na-tion musulmane.

ANKARA, 5 avril (Xinhua) -- Le président américain Barack Obama est arri-vé dimanche soir dans la capitale turque d'Ankara pour entamer sa pre-mière visite d'Etat dans une nation musulmane.

Il s'agit de la deuxième visite à l'étranger du président Obama après son voyage au Canada depuis son investiture en janvier.

Lors de son séjour de deux jours en Turquie, M. Obama devra rencontrer le président turc Abdullah Gül, le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan ainsi que d'autres officiels turcs.

Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche soir dans la ca-pitale turque d'Ankara pour entamer sa première visite d'Etat dans une na-tion musulmane.

Les deux côtés devront discuter des mesures à prendre pour promouvoir les relations bilatérales, qui se sont tendues en 2003 lorsque la Turquie a refusé l'invasion des troupes américaines en Irak en traversant son terri-toire, et d'une forte étendue d'affaires dont l'Irak, l'Afghanistan, les déve-loppements au Moyen- Orient, l'Iran, et l'Arménie, selon le ministre des Affaires étrangères Ali Babacan.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/06/content_852599.htm

Obama est arrivé en Turquie, "allié" des Etats-Unis

NOUVELOBS.COM | 06.04.2009 | 07:05

Le président américain devrait réaffirmer, face au Premier ministre Erdo-gan, le soutien à la demande d'Ankara d'entrer dans l'Union européenne.

Le président américain Barack Obama effectue lundi 6 et mardi 7 avril une visite en Turquie, "allié déterminant" des Etats-Unis, et plus grand pays musulman membre de l'Otan, qu'il a inclu dans sa tournée européenne.

Arrivé dimanche soir dans la capitale turque, Barack Obama s'entretiendra à Ankara avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, dont le parti est issu de la mouvance islamiste. Il prononcera un discours devant le par-lement.

Mardi à Istanbul, il rencontrera des dirigeants religieux, puis des étudiants, et visitera plusieurs mosquées.

Soutien à la demande d'entrer dans l'UE

"Le président va réaffirmer son sentiment que la Turquie est un allié déter-minant, et constitue une partie importante de l'Europe. Il a voulu se rendre en Turquie parce qu'il pense qu'il faut prendre des mesures pour relancer les relations entre les deux pays, distendues ces dernières années", a dé-claré dimanche soir un responsable américain membre de la délégation.

"Le président s'entretiendra du progrès des réformes démocratiques en Turquie, et réaffirmera le soutien américain à la demande de la Turquie d'entrer dans l'Union européenne", a-t-il ajouté.

Selon le même haut responsable, la menace terroriste, la guerre en Afgha-nistan, les relations avec l'Iran, et le Proche-Orient sont aussi à l'agenda.

La Turquie occupe une position stratégique entre Europe, Proche-Orient et Caucase. Alliée d'Israël, elle partage des frontières avec l'Irak et l'Iran.

Barack Obama vient de réclamer de ses alliés l'envoi de troupes supplé-mentaires en Afghanistan, où la Turquie dispose de 900 hommes. Mais An-kara n'entend pas pour l'instant augmenter ses effectifs.

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20090406.OBS2188/obama_est_arrive_en_turquie_allie_des_etatsunis.html

Obama chez les Turcs

Le Président tentera de regagner la confiance d'un allié stratégique

Publié le : 05.04.2009 | 13h38

Le président Barack Obama tentera, lors d'une visite lundi et mardi en Tur-quie, de regagner la pleine confiance de cet allié stratégique dont Wa-shington craint qu'il ne se détourne de l'Ouest, estiment des analystes.

La Turquie espère que ce déplacement permettra de remettre sur les rails des rapports bilatéraux mis à mal par l'opposition turque à la guerre en Irak. Mais de l'avis des analystes, le président américain a de plus amples idées en tête en arrivant dans un pays dont la situation géographique - entre Europe, Caucase et Proche Orient - compte beaucoup aux yeux des Etats-Unis. "On pense de plus en plus à Washington que les Etats-Unis sont en train de perdre la Turquie", alors que les deux pays divergent sur l'Iran,

le Soudan ou le mouvement palestinien Hamas, souligne Soner Cagaptay, de l'Institut de Washington pour les politiques proches-orientales. La confrontation entre le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et le président israélien Shimon Peres, à propos de l'offensive militaire israé-lienne à Gaza, à Davos (Suisse) en janvier, a fait l'effet d'un signal d'alarme.

Autre raison de cette visite d'Obama : la position géostratégique de la Tur-quie.

"La Turquie est le seul pays de l'Otan qui partage des frontières avec l'Irak et l'Iran. Les Etats-Unis souhaitent en finir avec le premier et résoudre le problème que pose le deuxième", souligne M. Cagaptay. Selon lui, la Tur-quie constitue un point central pour les stratégies militaires américaines, en Afghanistan et au-delà.

Cette importance stratégique n'est sans doute pas étrangère à l'interven-tion de M. Obama qui a permis samedi d'éviter une crise au sein de l'Otan en obtenant l'approbation d'Ankara à la nomination du Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen comme nouveau secrétaire général de l'Al-liance. Candidat des Etats-Unis et de plusieurs grands pays européens, M. Rasmussen était mal vu par Ankara en raison de son soutien au journal da-nois qui a publié en 2005 des caricatures controversées du prophète Sidna Mahommed et du refus de Copenhague de faire interdire une chaîne kurde émettant depuis le Danemark.

M. Erdogan a affirmé samedi que le président américain avait joué un rôle décisif en s'engageant à assurer un rôle de "garant" quant aux réserves d'Ankara.

Le séjour en Turquie de M. Obama viendra dans la foulée de sa participa-tion au sommet de l'Union européenne, une façon pour lui de montrer "symboliquement que la Turquie fait partie de l'Europe", remarque M. Ca-gaptay. La Turquie figurait initialement parmi les pays retenus pour le grand discours au monde musulman que le président américain doit pro-noncer, mais cette idée ne correspond pas au thème dominant de son voyage, note l'analyste. L'administration Obama refuse de mettre l'accent sur le caractère musulman de la Turquie, et souligne au contraire qu'elle fait partie de l'Occident, dit-il. (…) M. Obama s'entretiendra ce lundi à An-kara avec les dirigeants turcs, avant de se rendre à Istanbul pour partici-per à un dîner avec le président Abdullah Gül, assister à une table ronde avec des étudiants et visiter plusieurs lieux historiques. -------------------------------------------------------------------------

Pour l'adhésion d'Ankara

Le président américain Barack Obama a soutenu dimanche l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, qui enverrait "un signal important", alors que cette adhésion en cours de négociation reste controversée parmi les pays européens. L'adhésion de la Turquie au bloc constitué aujourd'hui de

27 pays "constituerait un signal important" envoyé à ce pays musulman, et un moyen "d'ancrer fermement" ce pays dans la sphère européenne, a-t-il déclaré lors d'une intervention devant les dirigeants de l'UE à Prague. Ses propos étaient retransmis en direct à la télévision. Les pourparlers d'adhésion de la Turquie au bloc européen, entamés en octobre 2005, marquent actuellement le pas. Certains pays comme la France ou l'Alle-magne sont opposés à la perspective de voir ce pays entrer dans l'UE et privilégient une association étroite avec lui. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni, en revanche, militent depuis longtemps pour une adhésion.

Par AFP

http://www.lematin.ma/Actualite/Journal/Article.asp?idr=111&id=110885

Nouvelle lune de miel entre Turcs et Américains

05/04/2009 22:11

Le président Obama se rend en Turquie lundi et mardi 7 avril, après avoir soutenu dimanche la demande d’adhésion du pays à l’Union européenne

Dire que les Turcs sont ravis de la visite de Barack Obama est un euphé-misme. Ils sont flattés par la seule visite bilatérale de la tournée euro-péenne du nouveau président des États-Unis. Celui-ci, après avoir été à Londres pour le G20, à Strasbourg pour l’Otan et à Prague pour un sommet avec l’Union européenne, vient à Ankara uniquement rencontrer ses ho-mologues turcs, même s’il participera au Forum pour l’alliance des civilisa-tions qui se tient aujourd’hui et demain à Istanbul.

L’autre sujet de satisfaction pour Ankara est l’inclusion de cette visite dans une tournée en Europe et non au Proche-Orient : preuve de l’importance donnée par Washington à la position stratégique de la Turquie, pont entre Orient et Occident, membre de l’Otan et candidate à l’Union européenne. Dès hier, Barack Obama a soutenu cette candidature. L’adhésion de la Tur-quie à l’Union européenne « constituerait un signal important » envoyé à ce pays musulman et un moyen de l’« ancrer fermement » dans la sphère européenne, a-t-il déclaré devant les dirigeants de l’UE à Prague.

Prenant un virage, la diplomatie américaine a d’ailleurs rectifié le juge-ment de l’administration Bush qui associait la Turquie à « l’islam modéré ». Barack Obama, lui, préfère souligner le caractère laïque de la République turque. Il ne devrait donc pas prononcer en Turquie son discours sur le monde musulman, même s’il pourrait adresser certains messages lundi à l’Assemblée nationale. Autre signe qui ne trompe pas : l’intensité du trafic diplomatique. Jamais, dans l’histoire, un chef d’État américain ne s’était rendu aussi vite en Turquie après son entrée en fonction, et ce un mois à peine après la venue de sa nouvelle secrétaire d’État Hillary Clinton. La vi-

site du président Obama sera d’ailleurs rapidement suivie de celle de son secrétaire à la défense.

Huit années de tension Pour les Turcs, le message est clair : Barack Obama veut reconquérir le cœur des dirigeants et de l’opinion publique turcs, après huit années de tension. Le refus d’Ankara en 2003 d’autoriser les troupes américaines à utiliser son territoire pour attaquer l’Irak avait marqué le début d’une pro-fonde crise entre les deux pays. Pour Gün Kut, professeur à l’université du Bosphore à Istanbul, « la nouvelle équipe chargée de la politique étrangère à Washington est constituée de personnes qui ne veulent pas perdre la Turquie et qui ont critiqué ceux qui, au sein de l’administration Bush, avaient perdu la Turquie ». Selon lui, les États-Unis ont réalisé que les Turcs avaient toujours été « une partie de la solution » dans l’ensemble des conflits régionaux, et « non une partie du problème ».

Officiellement, le président Obama vient « renforcer les relations impor-tantes avec la Turquie ». Une délégation du Congrès a même qualifié cette visite d’« occasion historique d’améliorer l’un des partenariats les plus stratégiques des États-Unis ». Irak, Iran, Afghanistan, les dossiers qu’abor-deront ensemble les dirigeants turcs et américains sont nombreux. « La Turquie pourrait jouer un rôle positif pour le retrait des troupes améri-caines d’Irak, estime Kamer Kasim, du Centre de recherche stratégique in-ternational à Ankara (Usak). De même en Afghanistan, la Turquie a fait du bon travail et elle est l’un des alliés les plus proches de Washington. » Même recherche de soutien sur le dossier iranien et dans le processus de paix au Proche-Orient. Barack Obama devrait soutenir le rôle de facilita-teur qu’entend jouer Ankara entre Israéliens et Syriens, mais aussi entre le Hamas et le Fatah.

Seule ombre au tableau : la promesse faite par le nouveau président amé-ricain aux Arméniens d’employer le terme de génocide. « S’il le prononce, cela portera un coup fatal aux relations bilatérales », prévient Sami Kohen, du journal Milliyet. Mais le simple fait qu’il se rende en Turquie est un signe qu’il ne le fera pas. »

Delphine NERBOLLIER, à Istanbul

http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2370011&rubId=786

Turquie: déploiement de 8.800 forces de sécurité du-rant la visite d'Obama à Istanbul

2009-04-05 08:17:09

ANKARA, 4 avril (Xinhua) -- Un total de 8.800 forces de sécurité seront dé-ployées lors de la visite du président américain Barack Obama à Istanbul,

la plus large ville de la Turquie, a déclaré samedi le gouverneur d'Istanbul Muammer Guler, cité par l'agence de presse Anatolia.

Obama, qui devra arriver dimanche soir en Turquie, tiendra des réunions dans la capitale turque d'Ankara lundi, et se rendra mardi à Istanbul pour participer à une session de l'Alliance des civilisations.

Certaines routes et avenues à Istanbul seraient temporairement fermées au trafic lors de la visite d'Obama, a fait savoir M. Guler, ajoutant qu'il n'y aurait pas d'interruption dans les services de tramway et ferry.

L'Alliance des civilisations tiendra son deuxième forum à Istanbul en Tur-quie les 6-7 avril où devront se présenter sept chefs d'Etat et de gouverne-ment, 36 ministres et des chefs de 13 organisations internationales, selon l'officiel.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/05/content_852052.htm

Obama et l'atout turc

Samedi 04 Avril 2009

Par Guillaume PERRIER, à Istanbul

L'immense campus de l'université du Bosphore, à Istanbul, s'étale sur une colline, en surplomb du détroit qui sépare l'Europe de l'Asie. Avec ses vastes espaces verts, ses installations modernes et ses centres de re-cherche performants, cette université publique, la meilleure du pays, offre un coin d'Amérique au coeur de l'ancienne capitale ottomane.

Des milliers de jeunes suivent un enseignement en anglais et rêvent de poursuivre leurs études outre-Atlantique. Après la Chine, la Turquie est le pays qui fournit le plus gros contingent d'étudiants étrangers aux Etats-Unis, fait remarquer la sociologue turque Nilüfer Narli. "Des docteurs, des ingénieurs, qui ont donné une image très positive de la Turquie aux Etats-Unis, contrairement à l'Europe, où ce sont surtout des Turcs des zones ru-rales, avec un niveau d'éducation très bas."

La jeunesse turque, qui représente plus de la moitié des 72 millions d'habi-tants, attend beaucoup de Barack Obama, à la veille de son arrivée di-manche 5 avril au soir. C'est à la Turquie qu'il consacre sa deuxième visite officielle à l'étranger depuis son élection, après le Canada. La première dans un pays "musulman", même si le qualificatif ne convient qu'à moitié à cette République laïque. Un geste qui confirme en tout cas le lien privilé-gié qui unit les deux pays, membres de l'Otan depuis 1949. Ce périple doit mener le président américain à Ankara, lundi, pour rencontrer les respon-sables politiques et visiter le mausolée de Mustafa Kemal, fondateur de la

Turquie moderne. Puis à Istanbul, mardi, où il prendra part au sommet de "l'Alliance des civilisations", un projet piloté par les Nations unies.

"Un nouvel âge d'or"

Alors que le blocage turc à la nomination du secrétaire général de l'Otan a marqué le sommet de Strasbourg, Barack Obama est bien décidé à solidi-fier les liens qui arriment cet allié stratégique au bloc occidental. Il ne manquera pas de saluer le rôle de pont joué par la Turquie dans la région. Entre l'Afghanistan et le Pakistan, réunis cette semaine à Ankara, entre Is-raël et la Syrie, avec l'Iran ou avec le Hamas, Ankara a multiplié les tenta-tives de médiation. La question du retrait des troupes américaines d'Irak, qui pourrait se faire via la Turquie, devrait également être évoquée, confirme Faruk Logoglu, ancien ambassadeur turc aux Etats-Unis et proche du lobby militaire.

Mais la mission première d'Obama sera de réparer les dégâts de la prési-dence Bush. L'amitié turco-américaine avait été sérieusement mise à mal: l'impopularité de l'intervention américaine en Irak, et la peur panique des Turcs de voir émerger un Etat kurde de ce chaos, ont attisé depuis 2003 la montée de l'antiaméricanisme. En 2007, selon une étude, 64 % des Turcs estimaient même que les Etats-Unis représentaient "une menace". "Histo-riquement, jusqu'à la guerre d'Irak, les Turcs n'ont jamais été antiaméri-cains, estime pourtant Nilüfer Narli. La culture américaine est totalement dominante ici, y compris dans le monde des affaires." Patriotisme, purita-nisme et culture du divertissement caractérisent la société turque, autant que celle de leur allié américain.

Signe d'embellie, le nouvel occupant de la Maison blanche est devenu le leader mondial le plus populaire en Turquie, avec 70% d'opinions favo-rables. Sitôt après l'élection, des villageois turcs avaient sacrifié 44 mou-tons dans un village de l'Est, pour fêter la victoire d'Obama, 44e président américain. Plus récemment, l'une des principales banques du pays a utilisé l'image d'Obama pour sa dernière campagne publicitaire, dont les affiches recouvrent les abris bus. En amont de cette visite, Ahmet Davutoglu, la tête pensante de la nouvelle diplomatie turque, a déclaré devant les étu-diants de l'université de Princeton espérer "un nouvel âge d'or" dans les relations turco-américaines.

http://www.lejdd.fr/cmc/international/200914/obama-et-l-atout-turc_199967.html

Barack Obama à la reconquête de l'allié turc Laure Marchand, à Istanbul

06/04/2009 | Mise à jour : 06:46 |

La Turquie, gratifiée d'une visite officielle de deux jours, est bien placée pour servir d'intermédiaire à Washington sur plusieurs dossiers importants.

En menaçant de mettre son veto à la nomination de M. Rasmussen à la tête de l'Otan, le premier ministre turc n'a pas failli à sa réputation d'homme politique au caractère bien trempé. Il a fallu la garantie de Ba-rack Obama d'œuvrer au rapprochement entre l'Otan et le monde musul-man pour que Recep Tayyip Erdogan se laisse fléchir. Ce coup d'éclat, à la veille de la venue du président américain en Turquie, confirme qu'Ankara, prête à défendre ses intérêts, n'est plus un allié docile mais qu'elle prend également en compte ceux de Washington. Barack Obama lui a d'ailleurs aussitôt rendu la politesse en plaidant à Prague pour son entrée dans l'UE.

Les Turcs ne boudent pas leur plaisir : inclus dans la tournée du président américain, ils sont les seuls à être gratifiés d'une visite officielle. Arrivé di-manche soir en Turquie, Barack Obama y séjournera jusqu'à mardi. Cette attention particulière accordée à son vieil allié dans l'Otan exprime la vo-lonté de la Maison-Blanche de reconquérir la confiance de ce pays à cheval sur deux continents et d'en faire une de ses cartes maîtresses au Proche-Orient.

«La Turquie a une valeur ajoutée évidente pour les Américains qui veulent renouer avec le monde islamique», analyse Sinan Ülgen, président du think-tank Edam. La diplomatie turque, qui repose sur le concept «zéro conflit avec nos voisins», a conduit Ankara à se rapprocher de l'Iran et de Damas, à parrainer des négociations de paix indirectes entre Israël et la Syrie, à favoriser la coopération afghano-pakistanaise… Les Turcs sont bien placés pour servir d'intermédiaires dans de nombreux dossiers priori-taires de Barack Obama.

En 2003, le refus de laisser passer les soldats américains sur le territoire turc pour entrer en Irak avait rompu la confiance entre les deux parte-naires. L'hostilité anti-Bush avait atteint des records dans l'opinion. Mais aujourd'hui, Ahmet Davutoglu, le chef de la diplomatie turque, appelle à «un nouvel âge d'or» dans les relations. Le premier ministre ne manque pas de rappeler que le deuxième prénom d'Obama est Hussein, celui du petit-fils du Prophète. Au-delà, l'annonce du retrait des troupes d'Irak, la fermeture de Guantanamo ou le message d'ouverture adressé à l'Iran sont reçus avec soulagement en Turquie.

Les Turcs attendent un appui sur deux dossiers cruciaux

Ces réorientations «ouvrent la voie à une coopération dans les domaines où nous avons des intérêts communs», souligne Murat Mercan, président de la commission des affaires étrangères au Parlement. La Turquie, deuxième plus gros contributeur de l'Otan, pourrait renforcer sa présence civile et militaire en Afghanistan. Surtout, Ankara a déclaré être prêt à faci-

liter le départ des soldats américains d'Irak. La mise à disposition de sa base aérienne d'Incirlik et de ses ports sera au centre des discussions.

En retour, les Turcs attendent un appui sur deux dossiers cruciaux. Que Washington continue à faire pression sur le gouvernement autonome kurde en Irak pour qu'il lutte contre les rebelles du PKK dans le nord du pays. Et la reconnaissance du génocide arménien par la Chambre des re-présentants ou la Maison-Blanche serait perçue comme un casus belli di-plomatique.

Mais la Turquie ne veut pas rester cantonnée dans un statut de médiateur : elle entend être associée «à l'élaboration de la politique régio-nale», selon Murat Mercan. Pour Faruk Logoglu, ancien ambassadeur aux États-Unis, ces ambitions sont «surévaluées». Le président iranien a déjà opposé une fin de non-recevoir à la proposition de médiation turque.

http://www.lefigaro.fr/international/2009/04/06/01003-20090406ARTFIG00257-barack-obama-a-la-reconquete-de-l-allie-turc-.php

Obama entame une visite en Turquie, allié "détermi-nant" des Etats-Unis

Il y a 15 heures

ANKARA (AFP) — Le président américain Barack Obama est arrivé di-manche à Ankara pour une visite de deux jours en Turquie, "allié détermi-nant" des Etats-Unis et plus grand pays musulman de l'Otan, dont il a ap-puyé la candidature à l'Union européenne.

M. Obama, qui effectue en Turquie la dernière étape d'une tournée en Eu-rope, est arrivé à 21H10 (18H10 GMT) à l'aéroport Esenboga. Il a été ac-cueilli par le ministre de l'Economie Mehmet Simsek, et son épouse améri-caine.

Après des entretiens lundi à Ankara avec les dirigeants turcs et un dis-cours au parlement, M. Obama est attendu à Istanbul, où il rencontrera mardi les autorités religieuses, puis un groupe d'étudiants, et visitera deux mosquées.

"Le président va réaffirmer son sentiment que la Turquie est un allié déter-minant, et constitue une partie importante de l'Europe. Il a voulu se rendre en Turquie parce qu'il pense qu'il faut relancer les relations entre les deux pays, distendues ces dernières années", a déclaré à la presse un respon-sable américain qui fait partie de la délégation.

Les relations entre les deux pays s'étaient tendues en 2003, après l'inter-

vention militaire américaine en Irak.

"Le président s'entretiendra du progrès des réformes démocratiques en Turquie, et réaffirmera le soutien américain à la demande de la Turquie d'entrer dans l'Union européenne", a ajouté le responsable avant l'arrivée de M. Obama, qui effectue sa première visite dans un pays musulman.

A Prague dimanche, M. Obama a clairement soutenu l'entrée de la Turquie dans l'UE, qui enverrait selon lui "un signal important". Plusieurs pays eu-ropéens sont opposés à cette adhésion, dont le président français Nicolas Sarkozy, qui l'a immédiatement rappelé haut et fort.

Selon le même responsable, M. Obama souhaite discuter des défis régio-naux communs tels que "la menace terroriste, la guerre en Afghanistan, les relations avec l'Iran, et l'objectif partagé d'une paix durable entre Israël et ses voisins."

La Turquie occupe une position stratégique entre Europe, Proche-Orient et Caucase. Alliée d'Israël, elle joue les intermédiaires dans des négociations entre l'Etat hébreu et la Syrie, et partage des frontières avec l'Irak et l'Iran.

Lors de sa tournée, M. Obama a réclamé de ses alliés l'envoi de troupes supplémentaires en Afghanistan, où la Turquie a 900 hommes. Ankara ne souhaite pas pour l'instant aller au delà.

La lutte contre les insurgés kurdes de Turquie, qui ont des bases de repli en Irak, ainsi que la question arménienne, pourraient être évoquées lors de cette visite.

Ankara souhaite aussi que M. Obama renonce à qualifier de génocide les massacres d'Arméniens sous l'empire ottoman (1915-1917), comme il l'a fait pendant sa campagne électorale.

Autre dossier: l'Otan. Samedi, lors du sommet de l'alliance, M. Obama est intervenu pour dénouer une crise à propos de la nomination, finalement annoncée, du Premier ministre danois Anders Fogh Rasmussen comme nouveau secrétaire général de l'Otan.

M. Rasmussen est mal vu de son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan --dont le parti est issu de la mouvance islamiste-- pour son soutien au jour-nal danois qui avait publié en 2005 des caricatures controversées de Ma-homet.

M. Erdogan lui reproche aussi le refus de Copenhague d'interdire une chaîne kurde émettant du Danemark et accusée d'être le porte-voix d'un groupe rebelle kurde.

Selon la presse turque, Ankara a monnayé son feu vert à la nomination de M. Rasmussen contre de fortes exigences, dont la nomination de person-

nalités turques à des postes clés de l'Otan.

Copyright © 2009 AFP.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iWKWYcU0VSYEApVuXFMlRXZ5Z9pQ

Ankara attend Obama comme le Messie

Article publié le 06/04/2009 Dernière mise à jour le 06/04/2009 à 04:16 TU

Le président américain achève sa tournée européenne en Turquie, qui rêve de renouer un partenariat stratégique avec les Etats-Unis alors que les re-lations bilatérales ont beaucoup souffert de la période avec George Bush, et notamment de la guerre en Irak. C'est aussi la première fois que Barack Obama se rend dans un pays musulman. Il s'exprimera devant le parle-ment, et assistera à Istanbul à une réception de l'Alliance des civilisations, organisation de l'ONU qui veut développer le dialogue entre pays occiden-taux et pays musulmans. Enfin le président américain rencontrera aussi des étudiants dans un musée de l'islam.

Avec notre correspondant à Ankara, Jérôme Bastion

C’est peu de dire que Barack Obama est très attendu par un allié de tou-jours des Etats-Unis, la Turquie, avec laquelle les relations ont beaucoup souffert de l’ère George Bush. Sa première mission sera donc de relancer la coopération stratégique entre Ankara et Washington, quasiment inter-rompue depuis l’intervention américaine en Irak.

La première visite en terre d’islam du président Obama revêt donc une double importance : resserrer les liens avec la Turquie, et la replacer au centre de la politique moyen-orientale des Etats-Unis, confortant son rôle de puissance régionale.

L’agenda du nouveau locataire de la Maison Blanche est donc chargé, bien au-delà des relations bilatérales, à l’aune des attentes qu’il suscite dans une bonne partie du monde. La question palestinienne, les relations Israël-Syrie, le désengagement en Irak, la stabilité de l’Afghanistan, l'avenir de l’OTAN, le dialogue avec l’Iran, la situation dans le Caucase, les corridors énergétiques, la crise économique mondiale, la liste de tous les sujets qui devraient être abordés n’est sans doute pas exhaustive.

Rapprochement avec les musulmans

Et c’est particulièrement à Istanbul, dans le cadre du Forum de l’Alliance des Civilisations et devant des étudiants réunis au musée des Arts isla-

miques, que Barack Obama devrait donner l’impulsion à sa nouvelle poli-tique de dialogue interculturel en direction du monde musulman, un mes-sage lui aussi très attendu.

Correspondance : Barack Obama et l'islam

« Même si le zèle du candidat à se distancer de l'islam pendant sa cam-pagne lui a valu quelques rancoeurs dans le monde musulman, il utilise la diversité de son parcours personnel pour s'en rapprocher. »

06/04/2009 par Anne Toulouse

http://www.rfi.fr/actufr/articles/112/article_79874.asp

Ce que Barack Obama attend de la Turquie

Par LEXPRESS.fr, publié le 06/04/2009 08:10 - mis à jour le 06/04/2009 08:12

Le président américain Barack Obama est arrivé dimanche à Ankara pour une visite de deux jours en Turquie, "allié déterminant" des Etats-Unis et plus grand pays musulman de l'Otan, dont il a appuyé la candidature à l'Union européenne.

Dernière étape de la première grande tournée internationale de Barack Obama: la Turquie. Un choix qui ne doit rien au hasard. Car le président américain a grandement besoin de renforcer le "partenariat américano-turc".

Un voisin de premier plan de l'Irak

"Le président évoquera la nécessité de s'attaquer aux enjeux régionaux comme la menace du terrorisme, la guerre d'Afghanistan, les relations avec l'Iran et l'objectif commun d'une paix durable entre Israël et ses voi-sins", a déclaré la Maison-Blanche.

Les relations entre Washington et Ankara ont été mis à mal en 2003 par l'hostilité de la Turquie à la guerre contre l'Irak et son refus de laisser pas-ser des troupes américaines par son territoire.

La Turquie reproche également à Washington de permettre que des sépa-ratistes kurdes soient basés dans le nord de l'Irak, d'où ils lancent des at-taques en territoire turc.

La Turquie, plus important pays musulman membre de l'Otan, est une voie de transit de première importance aujourd'hui pour les troupes et le maté-

riel américains destinés à l'Irak ainsi qu'à l'Afghanistan.

Au moment où les Etats-Unis comptent réduire leur présence en Irak, la base aérienne d'Incirlik, en Turquie, pourrait jouer un rôle de premier plan et Obama compte bien en discuter avec ses hôtes turcs. Manifestation à Istanbul ce dimanche:

Un intermédiaire dans d'autres dossiers

Les Etats-Unis souhaitent aussi que la Turquie contribue à convaincre des pays de la région de permettre que leur territoire serve de voie de transit pour l'approvisionnement destiné à l'Afghanistan, où Américains et autres forces de l'Otan sont en lutte contre les taliban.

La Turquie occupe une position stratégique entre Europe, Proche-Orient et Caucase. Alliée d'Israël, elle joue les intermédiaires dans des négociations entre l'Etat hébreu et la Syrie, et partage des frontières avec l'Irak et l'Iran.

"Etant donné l'activité déployée par la Turquie et sa crédibilité dans la ré-gion au sens large, de l'Afghanistan au Proche-Orient, (...) Obama veut donner un second souffle à un véritable partenariat stratégique avec la Turquie", déclare Cengiz Candar, expert proche-oriental et commentateur turc de renom.

La Turquie dans l'UE?

Aussi Obama n'a-t-il pas manqué l'occasion, lors du sommet Union euro-péenne-Etats-Unis, dimanche à Prague, de se prononcer en faveur de l'adhésion de la Turquie à l'UE. Elle contribuerait, selon lui, à améliorer les relations entre les Occidentaux et le monde musulman.

Plusieurs pays européens sont opposés à cette adhésion, dont le président français Nicolas Sarkozy, qui l'a immédiatement rappelé haut et fort.

La Turquie ne servira pas de cadre au grand discours attendu d'Obama dans une capitale musulmane, mais sa visite n'en sera pas moins l'occa-sion d'illustrer sa volonté de tendre la main au monde musulman.

Le président américain s'exprimera cependant devant le parlement turc à Ankara, et, au cours d'un déplacement à Istanbul, assistera à une récep-tion de l'Alliance des civilisations, organisation de l'ONU créée à l'initiative de l'Espagne et de la Turquie pour développer le dialogue entre pays occi-dentaux et pays musulmans. Il rencontrera d'autre part des étudiants dans un musée de l'islam.

http://www.lexpress.fr/actualite/monde/ce-que-barack-obama-attend-de-la-turquie_751879.html

M. Obama a ouvert une nouvelle page dans la poli-tique étrangère américaine

LE MONDE | 06.04.09 | 11h25

LE MONDE | 06.04.09 | 11h25

Prague, envoyée spéciale

Ceux qui se demandaient pendant la campagne électorale quelle vision du monde animait le candidat Obama ont eu la réponse, dimanche 5 avril, à Prague. Dans une atmosphère printanière, le président des Etats-Unis a as-suré qu'un monde sans armes nucléaires est possible et que la proliféra-tion n'est pas une fatalité. Et il a repris le slogan devenu universellement célèbre : "Yes we can." Derrière lui, se découpait le château de Prague, dans un plan soigneusement étudié pour les caméras.

L'image, légèrement brumeuse, resterait pour la postérité, tout comme les phrases : "Le fatalisme est un ennemi mortel : si nous pensons que la pro-lifération des armes nucléaires est inévitable, alors c'est que nous admet-tons en nous-mêmes que leur utilisation est inévitable. Nous devons igno-rer les voix de ceux qui disent que le monde ne peut pas changer."

Barack Obama arrive à la dernière partie de son voyage en Europe, celle qu'il consacre à la Turquie. Il n'a pas craint de rappeler, dimanche 5 avril à Prague, en présence des Vingt-Sept, que ce pays devrait, selon lui, faire partie de l'Union européenne.

Le président américain peut d'ores et déjà se prévaloir d'avoir ouvert une nouvelle page dans la politique étrangère de son pays. Non seulement il a plaidé pour l'élimination des armes nucléaires, mais il en a fait l'"objectif à long terme" de sa politique.

Une révolution que le conservateur John Bolton et ses amis ont jugée "uto-pique" faisant mine d'oublier que Ronald Reagan avait lancé, lui aussi, un appel à l'élimination des armes nucléaires lors de son sommet de 1986 avec M. Gorbatchev à Reykjavik. M. Obama a lui même reconnu que le but ne sera pas atteint rapidement, "peut-être pas de mon vivant".

NÉGOCIATION GLOBALE

Si la non-prolifération est la "signature" de M. Obama, le sujet sur lequel il a travaillé dès son arrivée à la commission des affaires étrangères du Sé-nat, il n'avait jamais développé un projet aussi articulé. Le raisonnement qui sous-tend la doctrine Obama peut être résumé ainsi : pour amener l'Iran à renoncer à ses ambitions, les sanctions ne suffisent pas. Il faut pas-ser par une négociation globale, et commencer par une réduction des ar-

senaux américains.

"Si nous voulons mobiliser la communauté internationale contre l'Iran ou la Corée du Nord, nous devons être irréprochables sur le plan de la morale", a expliqué Gary Samore, le conseiller à la non-prolifération de la Maison Blanche.

De Londres à Ankara, M.Obama a ouvert une nouvelle page aussi par son ton : post-guerre froide, multipolaire. Il a appelé à en finir avec les vieux conflits. Il a encouragé les Indiens et Pakistanais à se concentrer sur leur défi commun – la pauvreté – plutôt que sur leur différend territorial (au Ca-chemire). En Turquie, il était attendu sur la question du génocide armé-nien.

Les journalistes américains ont noté qu'il avait beaucoup parlé des erreurs commises par les Etats-Unis, ce qui lui permet de plaider plus efficace-ment que la page est tournée. Au G20, il a reconnu la responsabilité de la dérégulation à l'américaine dans l'effondrement de la finance mondiale.

Devant les étudiants de Strasbourg, il a parlé d'Abou Ghraib, l'ancienne prison américaine en Irak, un nom qui ne revient pas souvent dans le dis-cours public américain, en essayant de les convaincre qu'ils peuvent dé-sormais se joindre aux Etats-Unis sans avoir peur de "se regarder dans la glace".

Lors d'une conférence de presse à Londres, il a dit que les Etats-Unis pol-luaient à un rythme tel que si Indiens et Chinois usaient autant d'énergie, "nous aurions déjà tous fondu". A Prague, il a rappelé un fait qui lui non plus n'est pas souvent dit en ces termes : les Etats-Unis sont les seuls à avoir lancé une bombe A. Ce qui leur donne, selon lui, "l'autorité morale" pour proposer un désarmement complet.

ACCENTS PACIFISTES

Le pragmatique, le commandant en chef qui a envoyé ses premières troupes en Afghanistan a parfois manifesté des accents pacifistes. A la guerre froide et à la décennie de la toute-puissance américaine, il propose de faire succéder un monde de coopération où chacun trouverait son avantage. Et les Etats-Unis ne seraient pas obligatoirement en position do-minante. Interrogé sur l'"exception américaine", cette théorie qui veut que les Etats-Unis, par la manière dont ils se sont créés, ont un destin particu-lier, M. Obama a eu une réponse révélatrice. Il croit, bien sûr, à l'exception américaine. Mais "je soupçonne que les Anglais croient à l'exception bri-tannique ou les Grecs à l'exception grecque" (Il venait de rencontrer le président grec, dans une séance bilatérale pouvant difficilement contre-balancer plus de vingt-quatre heures en Turquie).

M. Obama n'en était qu'à son premier grand voyage. Il s'est montré d'une grande patience, même si on a compris à quelques éternuements qu'il était enrhumé, et à quelques réflexions qu'il n'était pas dupe. "L'Europe

fait penser au Sénat américain. Il y a des marchandages…", a-t-il glissé après plusieurs heures de négociations sur le choix du secrétaire général au sommet de l'OTAN. Même si la presse américaine a déjà commencé à critiquer l'absence de résultats concrets après toutes ces concessions et mains tendues, il est trop tôt pour en juger.

En deux mois et demi, les chantiers ont été nombreux. Les débuts avec l'Iran, comme avec la Syrie, sont jugés encourageants. Un assouplisse-ment de l'embargo avec Cuba est en chantier. Même Hugo Chavez a de-mandé un "nouveau départ" (reset, le mot en vogue) pour les relations entre le Venezuela et Washington.

Le tir nord-coréen de dimanche a fait quelque peu retomber la portée du discours de M. Obama, même s'il a assuré que le test ne faisait que souli-gner l'urgence d'agir contre la prolifération nucléaire.

Mise à l'épreuve du président ? Interrogé, le porte-parole de la Maison Blanche, Robert Gibbs, a érigé un mur de protection : "Cela n'a rien à voir avec le président Obama. Les Nord-Coréens ont ignoré les résolutions in-ternationales depuis des années et au moins les deux dernières prési-dences." Modestie là aussi, autrement dit.

Corine Lesnes

http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2009/04/06/m-obama-a-ouvert-une-nouvelle-page-dans-la-politique-etrangere-americaine_1177150_3222.html

Barack Obama en Turquie pour resserrer les liens avec un "allié stratégique"

LE MONDE | 06.04.09 | 10h10 • Mis à jour le 06.04.09 | 10h41

Prague, Istanbul, Ankara, envoyés spéciaux

L'effigie de Barack Obama trône désormais dans les boutiques turques aux côtés de celles d'Atatürk et du sultan Mehmet, conquérant de Constanti-nople. Ici comme ailleurs, le nouveau président américain, qui est arrivé dimanche 5 avril en Turquie pour une visite de 48 heures, a la cote. Il est devenu aux yeux des Turcs "le dirigeant politique le plus fiable" du monde, avec 40 % de suffrages, alors que George W. Bush, avec 9 %, était devenu presque aussi impopulaire en Turquie que Ben Laden.

Mais cela ne signifie pas que toutes les susceptibilités envers l'"allié stra-tégique" américain soient définitivement levées. A preuve, le feuilleton de la nomination du nouveau secrétaire général de l'OTAN. La liste des contreparties qu'aurait obtenues Ankara pour lever son opposition à la no-

mination du premier ministre danois, Anders Fogh Rasmussen, se lisait, dans la presse turque de dimanche, comme celle de tous les griefs nourris envers ses partenaires occidentaux. Bravades patriotiques à l'appui : "La Turquie a gagné le bras de fer", proclame le quotidien populaire à fort ti-rage Sabah. Le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, "a résisté jusqu'à la fin, obtenant des concessions majeures", précise le journal.

Depuis que l'administration Bush a accepté, en 2008, de fournir le soutien des satellites d'observation américains aux raids aériens de l'armée turque contre les bases du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak, les relations se sont réchauffées. La visite de Barack Obama, qui a été ajoutée tardivement à son voyage en Europe (son épouse Michelle est repartie dimanche à Washington, arguant d'engagements prévus aupa-ravant), souligne l'intérêt de l'administration Obama pour un pays qui cu-mule les avantages stratégiques. Les Etats-Unis, qui préparent leur retrait d'Irak, espèrent pouvoir compter sur l'aide des Turcs pour maintenir la sta-bilité dans ce pays. Ils ont aussi apprécié la médiation turque entre Israël et la Syrie.

LES NÉGOCIATIONS D'ADHÉSION À l'UE PATINENT

Le processus de désarmement doit permettre à la Turquie de mettre en avant ses atouts, généralement reconnus, de médiateur régional – en l'oc-currence avec l'Iran. Alors que le dossier afghan, nouvelle priorité de Wa-shington, est celui où Ankara joue déjà un rôle important en appui des ef-forts américains. Outre le millier d'hommes que la Turquie fournit à la FIAS (Force internationale d'assistance à la sécurité), autour de Kaboul, Ankara, traditionnellement proche des Afghans comme des Pakistanais, organise des sommets entre les deux pays. Le troisième a eu lieu le 1er avril à An-kara.

Comme son prédécesseur, Barack Obama est favorable à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne. Dimanche, à Prague, il a présenté cette perspective comme "un signe important" qui serait envoyé au monde mu-sulman. Elle contribuerait à "forger une relation fondée sur le respect mu-tuel et des intérêts communs" entre les Occidentaux et les musulmans, a-t-il dit.

Pendant la réunion, personne n'a osé commenter sa petite phrase. Les Eu-ropéens, désorganisés par la crise politique qui secoue la présidence tchèque de l'Union, ont préféré insister sur la lutte contre le réchauffement climatique, leurs efforts en Afghanistan ou les relations économiques bila-térales.

Mais en marge de ce sommet Etats-Unis-Union européenne, les réactions ne se sont pas fait attendre. "Je suis opposé à cette entrée, je le reste, et je crois pouvoir dire qu'une grande majorité des Etats membres est sur la position de la France", a lancé Nicolas Sarkozy, sur TF1. "C'est aux pays membres de l'Union européenne de décider", a-t-il ajouté.

Un peu plus tard, Angela Merkel a elle aussi pris ses distances avec M. Obama. "Nous débattons encore" pour savoir s'il faut accorder l'adhésion ou un "partenariat privilégié" à Ankara, a précisé la chancelière allemande. Les chrétiens-démocrates allemands sont, comme la droite française, favo-rables à la seconde option, contre l'avis de leur partenaire de coalition, le parti social-démocrate.

"Il est clair qu'il y a des opinions différentes" au sein des Vingt-Sept, a re-connu Mme Merkel. Le Royaume-Uni, l'Italie et les pays nordiques sont d'infatigables partisans de l'adhésion de la Turquie, qu'ils considèrent comme un pays stratégique sur le plan diplomatique, et énergétique.

Ouvertes en 2005, les négociations d'adhésion patinent. Seuls dix cha-pitres – sur trente-cinq – ont été ouverts; un seul refermé. Le conflit entre Ankara et Chypre, dont la Turquie occupe la partie nord, empêche tout pro-grès concernant l'Union douanière.

La France met par ailleurs son veto à l'ouverture de certains chapitres tels que l'entrée dans la zone euro; les institutions et la politique agricole qui présupposent, selon Paris, l'adhésion à l'Union. Mais la France n'a pas blo-qué l'ensemble du processus. Philippe Ricard, Sophie Shihab et Corine Lesnes

http://www.lemonde.fr/international/article/2009/04/06/barack-obama-en-turquie-pour-resserrer-les-liens-avec-un-allie-strategique_1177082_3210.html#ens_id=1145884

TURQUIE/CHYPRE

Talat demande à l'Onu de s'impliquer encore davan-tage

Le dirigeant chypriote-turc Mehmet Ali Talat a appelé vendredi le secré-taire général des Nations unies Ban Ki-moon à impliquer encore davantage son envoyé spécial à Chypre pour trouver une solution cette année sur la réunification de l'île divisée depuis 1974.

"On a besoin de plus d'implication des Nations unies dans ce processus", a affirmé M. Talat à l'issue d'un entretien avec M. Ban à Paris.

"Certaines idées pourraient être présentées, certaines idées être pous-sées" par l'envoyé spécial de l'Onu et ex-chef de la diplomatie austra-lienne Alexander Downer, a dit M. Talat.

Les négociations de réunification entre M. Talat et le président de Chypre Demetris Christofias piétinent, en dépit de plus de 22 réunions depuis sep-tembre, dans une nouvelle tentative de mettre fin à 35 années de division

de l'île.

"Du côté turc, nous sommes déterminés à trouver une solution aussi vite que possible, et si possible cette année", a ajouté M. Talat, qui a succédé au nationaliste Rauf Denktash en 2005.

Toutefois, "l'enthousiame des Chypriotes s'est effrité. C'est certain" a ad-mis M. Talat. "Mais ce qui est toujours présent, c'est la volonté des Chy-priotes-turcs de trouver une solution", a-t-il assuré.

Selon un récent sondage, 68% des Chypriotes-grecs ne voient pas d'issue positive aux pourparlers. Ils n'étaient que 38% quatre mois plus tôt.

Chypre est divisée depuis 1974, quand l'armée turque a envahi le tiers nord de l'île après un coup d'Etat de Chypriotes-grecs soutenus par Athènes qui voulaient rattacher Chypre à la Grèce.

Les discussions n'ont permis pour l'instant aucune avancée spectaculaire et la situation s'est même tendue à la suite de la polémique entre Nicosie et la Turquie --seul pays à reconnaître la République turque de Chypre Nord (KKTC, autoproclamée)--, au sujet d'explorations pétrolières au large de l'île.

La dernière tentative de réunification, un plan de paix soumis par l'ONU en 2004, avait été acceptée par les Chypriotes-turcs mais massivement reje-tée par référendum par les Chypriotes-grecs. (AFP, 3 avr 2009)

http://www.info-turk.be/368.htm#Talat

TURQUIE/GRECE

Caramanlis discute avec Obama des relations gréco-turques

Le Premier ministre grec Costas Caramanlis a déclaré à la télévision pu-blique grecque qu'il s'était entretenu samedi avec le président américain Barack Obama, en marge du sommet de l'Otan à Strasbourg, notamment des relations entre la Grèce et la Turquie.

Avant la rencontre, M. Obama a souligné "les relations excellentes" exis-tant entre les deux pays et "la collaboration étroite entre Athènes et Wa-shington en matière de terrorisme, d'énergie et (face à) la crise finan-cière", selon des images diffusées depuis Strasbourg par Net, la télévision publique grecque.

A l'issue de l'entretien, M. Caramanlis a indiqué à la télévision qu'il avait parlé avec M. Obama "des relations gréco-turques, du problème de la divi-sion de l'île de Chypre, ainsi que de l'affaire de Macédoine".

Une vieille querelle oppose Athènes et Skopje au sujet de l'appellation de la Macédoine depuis son indépendance en 1991, Athènes considérant que le nom de Macédoine fait partie exclusivement de son patrimoine.

Lors du précédent sommet de l'Otan à Bucarest en avril 2008, Athènes avait opposé pour cette raison son veto à l'entrée de la Macédoine dans l'Alliance.

"La Grèce soutient toujours l'entrée de la Macédoine dans l'Alliance, mais il faut que ce pays fasse preuve (de son respect) des principes de bon voisi-nage et de (sa) volonté de résoudre le problème", a déclaré M. Caramanlis.

La Macédoine a été admise à l'ONU en 1993 sous le nom provisoire d'ex-République yougoslave de Macédoine (ARYM en français - FYROM en an-glais), mais plusieurs pays membres de l'ONU ont depuis reconnu ce pays sous le nom de Macédoine.

Les relations entre Athènes et Washington ont connu un coup de froid en 2004, lors de la reconnaissance de ce pays par les Etats-Unis sous le nom de "République de Macédoine".(AFP, 5 avr 2009)

http://www.info-turk.be/368.htm#Caramanlis

TURQUIE/SLOVENIE

Le président slovène participera au forum onusien en Turquie

2009-04-06 11:57:43

BELGRADE, 5 avril (Xinhua) -- Le président slovène Danilo Tuerk se rendra lundi à Istanbul, Turquie, dans le cadre du 2e Forum de l'Alliance des civili-sations de l'ONU, a rapporté dimanche l'agence de presse slovène STA.

M. Tuerk, qui prononcera un discours lors de la réunion plénière, devrait s'entretenir en marge du forum avec le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et son homologue azerbaïdjanais Ilham Aliyev.

Le président slovène a participé à ce forum pour la première fois à Madrid en janvier 2008.

Etablie en 2005 à l'initiative des gouvernements espagnol et turc, l'Al-liance des civilisations a pour mission de promouvoir la compréhension et la réconciliation interculturelles, surtout entre les musulmans et l'Occident.

Le forum d'Istanbul passera en revue l'application des accords conclus à Madrid en 2008, présentera des projets concrets sur l'amélioration du dia-logue interculturel, et cherchera à identifier de nouvelles idées pour les opérations de l'alliance, avec comme points d'orgue la présentation des programmes nationaux en matière : d'éducation, de jeunesse, de médias et d'immigration, ainsi que l'échange des pratiques dans la promotion du dialogue interculturel.

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, le Premier ministre espa-gnol José Luis Rodriguez Zapatero et le secrétaire général du Conseil d'Eu-rope Terry Davis devraient eux aussi être présents à ce forum.

http://www.french.xinhuanet.com/french/2009-04/06/content_852632.htm

TURQUIE/PKK

Affrontement entre sympathisants du PKK et police

Act. 04.04.09; 23:46 Pub. 04.04.09; 23:40 Turquie

Deux manifestants qui célébraient samedi dans le sud-est de la Turquie l'anniversaire du chef rebelle kurde emprisonné Abdullah Öcalan ont péri à la suite de heurts avec les forces de sécurité.

Ils étaient âgés de 21 et 27 ans.

Les affrontements sont intervenus lorsque des unités de la police et de l'armée ont tenté de faire barrage à plus de 5000 manifestants qui tentait de rallier Ömerri, le village natal d'Abdullah Öcalan, dans la province de Sanliurfa, pour y célébrer son 60e anniversaire, selon ces sources.

Les protestataires ont affronté à coups de bâtons et en jetant des pierres les forces de sécurité, qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de ca-nons à eau pour les disperser.

Quatre personnes ont été blessées par des jets de pierre, et d'eux d'entre elles - deux hommes âgés de 21 et 27 ans - ont succombé à leurs bles-sures à l'hôpital de la ville de Sanliurfa, à environ 110 km au sud-est d'Ö-merri.

Arrêté en 1999

De nouvelles altercations ont eu lieu près de l'hôpital, au cours desquelles un policier a été blessé.

Fondateur et chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), Ab-dullah Öcalan a été arrêté le 15 février 1999 au Kenya. Transféré en Tur-

quie, il a été condamné à mort pour «séparatisme», peine commuée en 2002 en prison à vie après l'abolition de la peine capitale.

Le PKK, classée organisation terroriste par la Turquie, l'Union européenne et les Etats-Unis, mène depuis 1984 une rébellion armée qui a coûté la vie à plus de 40'000 personnes.

Source: SDA/ATS

http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/18880237

ARTICLES EN ANGLAIS

Carla GarapedianPosted April 1, 2009 | 06:43 PM (EST)

Do the Right Thing, President Obama

Despite unequivocal support during his campaign, President Obama is re-portedly wavering on using the "g" word in recognizing the Armenian gen-ocide. He is off to Turkey soon, and many people here are rightfully won-dering what he'll do next. So I'll say it clearly.

Do the Right Thing, Mr. President.

America once again has the chance to stand up and be counted. To stop the cycle of genocide. To stop -- as Holocaust survivor Elie Weisel calls it -- the last stage of genocide. To make real the words "Never Again" by com-bating genocide denial -- whether it comes from the Iranian president denying the Holocaust, or the Turkish government denying the first geno-cide of the 20th century. The time has come to put a name to the "forced exile and annihilation" of approximately 1.5 million Armenians -- as George W. Bush called it in April 2001.

Do the Right Thing, Mr President. Call it what it is. GENOCIDE.

While he was campaigning, Obama said, if elected President, he would use the word Genocide. Hilary Clinton promised the same. With Samantha Power, Pulitzer prize-winning author of A Problem from Hell: America and the Age of Genocide now in his coterie of foreign policy advisers, the pro-spects for recognition look good. But in the President's travels to Turkey this April, these promises will be put to the acid test. "Plopping the presid-ent down over there really does raise the stakes," says Mark Parris, a former US ambassador to Turkey, reported in the LA Times. "Now it can't be overlooked ... it could carry costs to his credibility." Obama's credibility, probably. America's credibility? For certain.

In many ways, this seemingly narrow issue -- one word -- could be an indic-ation of Obama's foreign policy to come -- in the next four, if not eight years. With this one word, we will know.

Will it be Obama's America? A new and more transparent world order, where water-boarding is called what it is -- torture -- and Turkey's exterm-ination of a million and a half people is called what it is -- genocide? Or same-old, same-old? Appeasing Turkey's genocidal past, colluding with the current repression of its own citizens who, in true Soviet style, cannot openly discuss their own history without risking a prison sentence, or worse yet, the extremist's bullet?

Will Obama join the ranks of "G-word" dancers -- who have played political football with survivors' hopes and dreams, promising out of office to recog-nize history's first "crime of humanity," as the British called it in 1915 -- then reneging once they are in power -- for whatever geo-political black-mail Turkish leaders can conjure? Bases? Oil? Security in Afghanistan ... Iran ... or Iraq?

Genocide? Or denial?

I speak as a filmmaker on the front-line of the genocide debate in America and Europe. I made a documentary feature called Screamers featuring a popular band "System of a Down," which was broadcast on the BBC and later released theatrically in America in 2006-7. The film looks at the his-tory of genocide from the Armenian genocide, the Holocaust, Cambodia, Bosnia, Rwanda, up to Darfur today. It includes an extensive interview of Samantha Power. After its theatrical release in U.S. cinemas, the movie was shown in Congress three times, as well as in the European Parliament, the British Parliament (for their Genocide Prevention Committee), and most recently, at a screening sponsored by the United Nations. Around the world, it has been shown in churches and synagogues, cultural institutes, universities and schools, translated into a host of languages, including French, German, and Arabic. We've been supported by Jewish World Watch, the Shoah Foundation, Save Darfur, Amnesty International, Clooney's "Not on Our Watch" ... the list goes on. I am still touring the world on the film's behalf.

In January 2007, one of our contributors, Hrant Dink, was murdered on the streets of Istanbul. He was an Armenian newspaper editor who preached peace and tolerance when it came to discussing this issue in Turkey. Dink was prosecuted by the Turkish State, under its draconian Penal Code, Art-icle 301, which can label any discussion of the Armenian Genocide a crime against the state, i.e., "insulting Turkishness." Under pressure from the European Union, this code has been revised, but the changes are only cos-metic. Some people think the new code is even worse.

For anyone who thinks this is an arcane problem from the past, I would ask them to go to Turkey. Dink, along with Nobel Prize winning author Orhan Pamuk both faced the slammer for referring to these events. They faced

the whipping up of extreme nationalist hatred, the intimidation of any Turkish citizen who seeks to talk about this subject openly in Turkey. Two month's after our film's release, and the Turkish government's exhortation for all citizens to combat the "lies" coming out of the Armenian Diaspora, Dink finally faced the true face of genocide denial -- the assassin's bullet.

How do we combat this? On the road, in schools and universities, I am talk-ing to young people about the recurring problem of genocide and what we can do about it -- whether it be in acknowledging the first genocide of the 20th century, the Armenian genocide, or stopping the ongoing genocide now in Darfur. These young people want to follow Obama's dream -- "to be the change we want to see in the world."

But how?

Many want to believe that something as horrible as the Holocaust can never happen again. Many do not know about the Armenian genocide -- the so-called "forgotten genocide." When they learn that it was the first time the phrase "crimes of humanity" was used, that Hitler later referred to it as a justification for murdering the Jews, that President Wilson wanted to partition Turkey in response to this "murder of a nation," they are ap-palled.

Samantha Power, Obama's new National Security Council advisor, starts her Pulitzer Prize winning book A Problem from Hell: America and the Age of Genocide with the Armenian genocide, calling it the "crime with no name." She identifies "screamers" -- people who refuse to remain silent when a genocide is occurring. Upstanders, she calls them, not bystanders. She cites "screamers" in every major genocide in the last century -- people like Ambassador Henry Morgenthau during the Armenian Genocide, Szmul Zygielbojm during the Holocaust, Dith Prawn in Cambodia, Romeo Daillaire in Rwanda. You could add George Clooney in Darfur. We've always had screamers. The problem is, she argues, we don't listen to them.

Why not? Samantha Power argues it is difficult to get a national consensus to help people far away about whom most Americans can't identify. That's the engine -- public pressure. In the case of the Armenian Genocide, many American citizens stepped up to the plate in 1915 and offered foreign aid. The genocide was well-reported in the New York Times, so American cit-izens knew about it. Armenians had, in fact, been massacred in the late 1890s under the Hamidian regime, fostering the phrase "the starving Ar-menians." These massacres were followed by one of the American Red Cross's first international interventions, spearheaded by Clara Barton. Years later, in 1915, millions of dollars were raised in America to help the victims of the Genocide. That's why I'm here -- Americans helped my fam-ily.

But, in America's case, humanitarian relief was as far as its support went. President Wilson wanted to go a step further and punish Turkey for what it did to the Armenians, after World War I, by partitioning the country and

giving lands back to the Armenians. But he was persuaded to back off - that would cost America's alliance with the new leader of the Turkish Re-public, Kemal Ataturk. Turkey was the bulwark against Boshevism. Turkey controlled oil in Mosul. Did America really want to alienate this new ally?

It's the same old problem, argues Power in my film. "The only times that humanitarian issues command the full attention of policymakers is when there is significant domestic political pressure," she says. "And if we don't do that the government will just fall back into its very familiar patterns of only pursuing its economic and security agendas."

This "familiar pattern" has repeated itself through the last century -- whether it be with the collective silence of the Carter Administration on the genocide in Cambodia, or the Reagan administration's lack of action against Saddam Hussein's massacres of the Kurds in Iraq in the late 80s. With the Rwandan genocide, the Clinton administration did not intervene. "We did not immediately call these crimes by their rightful name - geno-cide," said President Clinton in March, 1998. It was an apology for inaction, but not exactly genuine, says Salih Booker, from Africa Action. "In the case of Rwanda, the Clinton administration had refused to say the word geno-cide, and there were literally State Department memoranda saying, 'don't use the word genocide because we'll have to do something about it.'" In other words, Clinton knew what was going on, but allowed America to stand idly by.

No politician will openly say, "hey, it's not in our interest to stop genocide." That sounds terrible. Who wants to be associated with such heinous indif-ference? So they dance. They won't say the actual word. They will eu-phemize it. They will claim they didn't really know the full extent of the problem. Or they will not talk about it at all -- silence breeds silence.

The bottom line: "Never Again" is meaningless. "Why do genocides con-tinue in the 21st century?" asks Booker. "Because those who perpetrated them in the 20th century got away with it."

So what will Obama do? U.S. Presidents have a history of flip-flops. Presid-ent Reagan openly called the Armenian genocide "genocide" in 1981. He was, after all, the Governor of California, with one of the largest popula-tions of Armenians in America. But that act of recognition occurred before the U.S. ratified the UN Genocide Convention -- something the Reagan ad-ministration did reluctantly, says Samantha Power, following the embar-rassing Bitburg scandal in April 1985. On that occasion, the Reagan admin-istration planned a trip to Germany, encouraged by then Chancellor Kohl. Included in Kohl's itinerary was a visit to the Bitburg cemetery, where many Nazi Waffen SS officers were buried. Oops. Deeply embarrassed, the Reagan administration sought to appease the rightfully enraged Jewish American community. What could he do? He ratified the Genocide Conven-tion -- which had awaited American ratification since December 9, 1948.

President Reagan did the Right Thing -- for the Wrong Reason.

Perhaps that's all we can expect. Unfortunately, after ratifying the conven-tion and legally committing the United States to punish the perpetrators of Genocide, President Reagan changed his tune. Fearful of Turkey's re-sponse, he never again called the Armenian genocide "genocide." Instead, after 1988, he referred to the events as "a terrible tragedy." Flip Flop again.

President Clinton? He took Reagan's cue. "Senseless deportations and massacres of 1.5 million Armenians that took place from 1915-1923," he said on Armenian commemoration day, April 24, 1996. "Tragically, our cen-tury has repeatedly borne witness to man's senseless inhumanity to man," he said. "Together we mourn the loss of so many innocent lives."

Is genocide a tragedy? Like a tsunami that sweeps across a nation, leaving its victims helpless, with no blame to accrue, other than to a bad weather system? Genocide is not an act of God, some "senseless tragedy." It is a government policy to destroy, in whole or in part, its own citizens. It is mass murder.

President Bush actually found a new variation of the G-word dance. With Darfur, after his Administration initially denied that Darfur was indeed a genocide, he turned around in 2004 and announced to a startled Sudanese UN representative in the United Nations that "what's happening in Darfur is GENOCIDE."

The world gasped. America used the G-word! So, we thought, the U.S. would then declare the Sudanese war criminals. That's what the UN Geno-cide Convention requires. Action ... right? Well, no. The Bush administra-tion said it was not the United States' responsibility to deal with this issue - it was the UN's problem, the African Union's problem. So much for scaring the be-Jesus out of the Sudanese government. Hey, dude, our President effectively said. You are genocidal murderers. But no worries! We won't seek punishment. In fact, we will share intelligence with you on Al Qaeda. The War on Terror trumps Stopping a Genocide.

President Bush did not Do the Right Thing. He redefined the rule book. The only credible law of genocide we have is the UN Genocide Convention -- Bush tossed it into the dust-bin of history.

Do the Right Thing, Mr. President.

We cannot "parse" Genocide. There are not "two sides" to Genocide, just as there are not "two sides" to the Holocaust. Talaat Pasha, the Young Turk leader, had no qualms about what his regime was doing to the Armenians. He freely admitted to US Ambassador Morgenthau in 1915 that three quar-ters of the Armenians had been "disposed of" and that the rest had to be "finished off." Even Turkey's ally, Germany called it "extermination." There is no legitimate disagreement about what happened - just what to do about Turkey.

"Just think for a moment what would it be like if all of Turkey had been oc-cupied by the Allies and war crimes trials had been brought to a successful conclusion," asks Prof. Dennis Papazian of the University of Michigan. "The episode would be widely followed, the chief perpetrators punished, and restitution made to the survivors. The survivors would then urge the world to remember their tragedy and seek to prevent such tragedy from happen-ing ever again."

"And just think for a moment if the Nazis survived World War II and there were no Nuremberg trials for the perpetrators of the Jewish Holocaust," he continues. "The Nazis, just as the Turkish government today, would deny the Holocaust and its memory might fade into history. The Jews of course would demand recognition and attempt to keep their tragedy in the public eye, but most of the public would forget over time and the Holocaust might be known today as the "forgotten Holocaust."

"Who Remembers the Armenians?" The Hitler quote about the Armenians is on the wall of the U.S. Holocaust Museum - just down the road from the White House. Mr. President. Go look at it. This will give you strength to Do The Right Thing.

No alliance is so fragile that historical truth should be denied. No demo-cracy -- if Turkey is to call itself that -- should punish its own citizens -- its journalists, authors, teachers, publishers -- for trying to speak openly about its own history. Turkey is spending millions of dollars on public rela-tions firms in America to try to eradicate from the public mind the memory of the Armenian Genocide. By giving in to this Orwellian behaviour, we are only strengthening its resolve to deny genocide.

I have heard from Turkish citizens who have seen my movie (they have bought it on the internet - it is not on sale in Turkey.) Some have written to me about the necessity to recognize the genocide. But, as one Turkish man said, in a screening here in America, "if I said this openly in Turkey, I could be arrested." Which brings us to the point: which Turkey are we sup-porting? A democratic Turkey who lets their citizens speak freely about their own history? Or a repressive Turkey? Who persecutes its own people?

America's long-standing policy of doing the "G-word dance" has only em-boldened Turkey's policy of denial. Successive governments have actively, brazenly denied what was done to the Armenians - in schools, universities, work-places. Teachers, priests, newspaper editors, authors are being pro-secuted for speaking openly about what happened to the Armenians, As-syrians and Greeks. Why are we supporting this?

Turkey is now the poster child of genocide denial -- thanks to the United States. How else are we to interpret Turkey's hosting of the Sudanese pres-ident, a country we have accused of genocide? Perhaps it is no surprise that a country which denies the crimes of its past, should be living in self-righteous delusion. The only surprise is that we are supporting it.

Many Turkish citizens want leadership from us -- to help their government Do The Right Thing.And we can provide that leadership. By recognizing that this isn't really about Turkey. It's about us.

That's why recognizing the Armenian genocide is about more than simply saying one word. It is about creating a climate of opinion in the world that censures all genocide denial - whether it be the Iranians denying the Holo-caust, Pol Pot's cronies denying the Cambodian genocide, the Sudanese President denying Darfur, or the Turkish government denying the Ar-menian genocide. As the Holocaust survivor, Elie Wiesel says, denial is the last stage of genocide. So let's stop it -- now.

Do the Right Thing, Mr. President. Say it loudly. Clearly. Without any condi-tions.

Honor your repeated vows to call the extermination of the Armenians what it is. Genocide. Honor the brave men and women in Turkey who are fight-ing for the simple freedom to talk about their own history without reprisal from their Government. Honor the brave people in America -- who had the courage to be "screamers" in the past and who are trying to stop genocide now in Darfur. Honor the path America can and must take, if it is to re-deem its moral standing as a leader of the international community.

Do the Right Thing, Mr. President. Do it because history must never be denied in a democracy. Do it because the world is watching us now, and hoping that America Does the the Right Thing.http://www.huffingtonpost.com/carla-garapedian/do-the-right-thing-presid_b_182048.html-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------

On the occasion of the 94th anniversary of the Armenian Genocide, please join the Bay Area ANC for a unique film screening and presentation:

"Ravished Armenia"The first Hollywood Film on the Armenian GenocideTuesday, April 28, 2009, 6:00 PM sharpSan Francisco Public Library, Koret Auditorium100 Larkin St. (at Grove), San Francisco, CA 94102-4733

Film historian Anthony Slide will present and discuss the 1919 Hollywood film "Ravished Armenia," based on the memoirs of Armenian Genocide survivor Aurora (Arshaluys) Mardiganian.  The film's only surviving 21-minute segment will be played, as well as clips from Slide's audiotape interview of Mardiganian, who also starred in the film.  Slide will discuss his research about Mardiganian and the movie, considered one of

Hollywood's most sought-after "lost" films.  An original poster and photos of the production will also be on display.

“Ravished Armenia” was the personal account by Aurora Mardiganian of the brutal rape and murder of the Armenian people by the Turkish Ottoman Empire between 1915 and 1918.  During this first genocide of the 20th century, half of the entire Armenian population living on its historic homeland in what is now Turkey was annihilated through forced death marches into the desert, extreme abuse, and murder.  Mardiganian's memoir "Ravished Armenia," also known as "Auction of Souls," was first published in 1918, shortly after her arrival in the United States.  The film version was produced in 1919, and both the book and movie created a considerable stir throughout the Western world.

The full-length motion picture is believed to be lost, but a 21-minute segment from the full length motion picture "Ravished Armenia" by then well-known film director Oscar Apfel has been recovered.  The segment graphically relates the narrative account of a young Armenian girl who survived the 1915 Armenian Genocide, lived to tell about it, and serves as the lead actress in the film.

ANTHONY SLIDE:Alongside the presentation of the movie's remaining segment, film historian Anthony Slide will discuss Aurora Mardiganian and the production of the film. Slide is editor of the book, "Ravished Armenia and the story of Aurora Mardiganian," (Scarecrow Press, 1997), which reprints Mardiganian's original memoir in its entirety, as well as original documentation on the film.

“I came across the 'Ravished Armenia' book about 30 years ago, and at first, I couldn't believe that there was actually someone who experienced all of those events. I thought the stories might have been an accumulation of experiences of several Armenian women," Slide recently told Bay Area ANC Chairwoman Roxanne Makasdjian. "But, I confirmed that Aurora indeed existed, and I found her in Los Angeles." After several attempts to meet her, Slide eventually succeeded in interviewing Mardiganian, and he will present clips from that audiotape interview.

Slide has authored or edited more than fifty books on the history of popular entertainment. The Los Angeles Times called Slide "a one-man publishing phenomenon."  He has served as associate archivist of the American Film Institute, resident film historian of the Academy of Motion Picture Arts and Sciences, has produced a number of documentary films on silent screen personalities, and has lectured widely on film history.

---Armenian National CommitteeSan Francisco - Bay Area51 Commonwealth AvenueSan Francisco, CA  94118

Tel: 415-387-3433Fax: [email protected]

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THE 1909 ADANA MASSACRES  By Mihran Boyadjian - The Adana Massacres of 1909, whose 30,000 victims are being commemorated on the centenary of their death this year, are of special significance to the Armenians of Cyprus since a large proportion of them are descendants of the 1915 Genocide survivors from Adana who found refuge in Cyprus, and who still consider themselves “Adanatsi”. In Larnaca, the Armenian Church of St. Stephanos, built in 1913, is dedicated to the 1909 victims.

Massacres of Armenians in Turkey were nothing new, in fact about 15 years earlier, the Hamidian Massacres of 1894-96 had claimed tenfold that figure and had shown the lack of enthusiasm of the European powers for taking any effective preventive action. It must be mentioned however that the American Missions, whose members were eyewitness to the events, saved countless lives through their valiant efforts on the ground and their very effective fund-raising back home. Earlier Massacres had been more local affairs, usually the result of periodic Kurdish raids on helpless villages and small towns. Some were opportunistic, “pacifying” operations by local governing pashas whose main aim was to raise revenue by pillage and extortion to recoup the large sums (some would call them bribes), which they had to pay the Porte to obtain their posts. The Russian Empire, whose primary foreign policy objective was to gain access to the Mediterranean through Ottoman territory, found a convenient pretext for intervening in Ottoman affairs by assuming the role of protector to the Christian population. The European powers, led by Great Britain, fiercely opposed any Russian expansion into the Mediterranean and wanted any pieces of the slowly collapsing Ottoman Empire for themselves. Hence they supported the Sultan. The Armenians, caught in the middle, had great hopes on the con stitutional changes forced on the reluctant Sultan by the European powers. However, these changes were on paper only and were largely ignored by the Porte.  It was in this context that Cyprus was ceded to Great Britain in 1878 in return for promised British protection against Russia.      Some time ago, I came across and purchased a letter written by the Commissioner of Kyrenia of the time, W.N. Bolton, which reveals a macabre link between Cyprus and the Adana Massacres of 1909.  The letter, written on cream coloured notepaper blind embossed with the British coat of arms, is apparently in response to an enquiry by Harry Lukach, Private Secretary to the Governor of Cyprus Hamilton Goold-Adams.  Today, he is better known as Sir Harry Luke, having changed his surname to Luke in 1919. Subsequently, he had a highly successful career in the colonial he served in Cyprus, Armenia (1920), Jerusalem, Malta etc.

His books are full of anecdotal material of his experiences in the places he served in, and show his compassionate interest in the people he came in contact with.

Kyrenia 30th January, 1912Dear Lukach,I have just been looking up the inquests held in my district in 1909on unknown bodies washed up by the sea. The first case was in thefirst week in May on the body of a man washed ashore near Lapithos. This body was much decomposed but had two bullet wounds one in theneck and one in the abdomen just above the groin. The two next bothmales came ashore one at Ayios Ambrosios & one at Ayios Epiktetosbut I do not think there were any marks showing cause of death. No 4was the body of a little girl about 6 to 8 years her head had beensmashed in by some heavy weapon like a hammer or a pick. As far as wecould tell from their dress they were all Armenians. Dr. Fuleihan nowAst D.M.O. Nicosia was the officer who examined the bodies and mightif you want it give you more information. Besides these there wereseveral bits on which I did not hold inquests. And I also believe avery large number came ashore in the Carpas.  I cant write owing togout which I am glad to say is getting better but very slowly. I sentyou a wire about the Lapithos road on Saturday as Williams was overin the P.W.D. Motor on Friday & told me it was quite passablewith care, since when they have been hard at work mending it so itshould be quite all right.Yours SincerelyW.N.Bolton

It is interesting to note that the Adana Massacres started in early Apriland bodies started to get washed up in Cyprus about a month later.

Today the fiction being propagated by the Turkish state is thatthere was no Genocide in 1915 and that deaths occurred on bothsides as a result of fighting between Armenians and Turks. Theyfurther claim that the deportations, during which some“unfortunate” deaths occurred, were necessary for the security ofthe Ottoman Empire. They neglect to mention that most of the fitArmenian men, who had been conscripted into the Ottoman Army in1914, were later disarmed, transferred to labor battalions, andsubsequently executed. The fighting claimed by the Turkish stateonly took place in a few mountainous regions when the Ottoman armytried to enforce the deportation orders of 1915.  We see hereanother example of reversal of facts employed by the Turkish statesimilar to that of claiming the bodies of Armenian victims exhumedfrom mass graves were those of Turks killed by Armenians! The finaldestination of the entire Armenian population of Anatolia,consisting mostly of older men, women, and children, was the smalloasis town of Der Zor in the middle of the Syrian Desert! Very fewwere fit or lucky enough to reach there. The majority were killed

on the way or died of thirst, starvation or exhaustion during theforced marches, as was intended by the Ottoman government. 

"SCREAMERS" IN NICOSIA ATK-CINEPLEX ON APRIL 7 AT 7:30pm

The screening of Screamers is organised by The Armenian NationalCommittee of CyprusFilm Director of Screamers Carla Garabedian will also be present at theevent Entrance: 5 euros only. We urge you to bring your friends to theevent.        TOP TWENTY TALL TURKISH TALES by Lucine Kasbarian    1. That Turks, who turned up in Anatolia from Central Asia thousands of years after the ancient Hittite, Urartian, Armenian, Assyrian, Greek, Roman, and Byzantine structures in present-day Turkey were constructed, are somehow responsible for having built them. 2. That Turks and Armenians lived in peace, brotherhood, and equality ever since the Seljuk Turkish invasions, and that the Ottoman Empire was a model of tolerance towards its subject peoples. 3. That the Ottoman massacres of hundreds of thousands of Armenian civilians in 1894-1897 and 1909 were simply examples of Turkish self-defense. 4. That there was no Armenian Genocide. The deaths were justan unfortunate consequence of civil war or wartime conditions. But if there was a genocide, it was Armenians who committed it.  5. That US Ambassador Morgenthau, American and European diplomats, missionaries and others who witnessed and wrote about the Genocide were not credible since they disliked Turks.  Even German eyewitnesses (allies of Turkey in World War I) were not credible since they disliked Turks too. 6. That the hundreds of historians and genocide experts who confirm that there was an Armenian Genocide have all been duped by Armenians. 7. That those peopleswho “revolted” against the Ottomans or Turkey deserved whatever the Turks did to them because all such revolts were unjustified. (The Young Turks’ revolt against the Ottoman Sultan in 1908, on the other hand, was entirely justified.) 8. That the Armenian death toll was “only 600,000,” not 1.5 million, hence the deaths could not be considered a genocide.  9. That due to wartime necessity, the “deportations” were limited to Armenians from the eastern part of the Ottoman Empire (even though, in fact, Armenians from all parts of the Empire  were “deported”).  10. That the Ottoman Turkish archives are fully open, haven’t been tampered with, and prove that Turkey did not commit the Armenian Genocide.  11. That the Genocide survivors and their descendants seek recognition, reparations, restitution, restoration, and return of their so-called historic homeland out of delusion and greed. 12. That the enormous amount of territory allocated to Turkey in the 1920 Treaty of Sèvres was somehow inadequate.

13. That teaching and talking about the Armenian Genocide is a form ofhate speech.  14. That Turkey and Armenia would be “reconciled” by nowwere it not for the malevolent Armenian Diaspora which, instead of acting

in Armenia’s best interests, vilifies Turkey with baseless allegations.(Naturally, Turkey acts only in Armenia’s best interests.) 15. ThatTurkey’s proposal to hold a joint historical commission on 1915 -- whichwould include denialist historians -- is not a delaying tactic, but issincere and would arrive at a truthful verdict. 16. That theNagorno-Karabakh Republic (NKR) is not historically Armenian; that it wasthe Armenians in Karabakh who initiated pogroms against Azeris; and thatNKR is not entitled to self-determination.  17. That Turkey is qualifiedto be a member of the European Union and should have been admitted years ago (even if it violates the human rights of its population, stifles freespeech, and condones torture). 18. That Turkey is a loyal NATO ally (even if it threatens the United States and Europe and rejects US requests for military cooperation). 19. That if the Genocide resolution passes in the US Congress, Turkey will severely punish the United States. 20. That Turkey’s efforts to penetrate the Caucasus and Central Asia are not attempts to fulfill a longstanding ambition to create a Pan-Turkic empire. Lucine Kasbarian is an Armenian-American writer      I'm a citizen of Turkey, I'm Armenian, I'm Anatolian down to my bones  I am a citizen of Turkey... I'm Armenian... and I'm Anatolian down to my bones. I haven't thought for a single day of deserting my country and building my future in that "paradise of readily present freedoms" called the "West", and to foist myself like a leech on democracies created by others who once paid the price for them.  My State of Mind, by Hrant Dink, Birgün Newspaper (translated by Nazim Dikbas), 1 Nov. 2004 www.keghart.com/node/282

Watch the transcribed video of an important interview with TV5; English subtitles provided by Friends of Hrant: Voices in Dialogue.    Click here to buy the 3DVD Pack from KOHAR    NAREG STUDENTS CELEBRATE EOKA ARMED STRUGGLE AGAINST BRITISH COLONIAL RULE TOGETHER WITH GREEK CYPRIOT SCHOOL Alexander-Michael Hadjilyra [email protected]  - Nareg and Ayios Demetrios Elementary Schools co-celebrated the beginning of the 1955 armed resistance of the Cypriot people against British colonial rule on March31, at Ayios Demetrios Hall. The event was under the auspices of the President of the House of Representatives, Marios Garoyian, who delivered a speech, along with Nareg’s headmaster, Artin Aivazian, and Ayios Demetrios’ headmistress, Mary Roussou; all three stressed the importance of the EOKA's struggle for our common history, and the legacy its fighters left us, to pursue the freedom of Cyprus.

After a cultural program - with the participation of students fromboth schools - the event was concluded with a reception thatincluded food from the countries of origin of the students, namelyArmenia, Cyprus, Greece, Russia, Georgia and Constantinople,Turkey. Functions like this remind us the importance ofinterculturalism and the bonds it creates between Greek- andArmenian-Cypriots, as well as our historical duty to our commonhomeland.

MER GIBROSIN HAMAR AZADOUTIUN      From top to bottom: - 1- "EOKAfighters", 2.- Ayios Demetrios and Nareg school's Joint choir  3.- fromleft to right: Nareg teacher Tamar Habeshian, Der Momik Habeshian, CarlaMahdessian, President of the Cyprus House of Representatives MariosGaroyian and wife of the Armenian MP, Maggie Mahdessian.  HAMAZKAYIN"SIPAN" DANCE ENSEMBLE SATURDAY APRIL 4, at 8:00 pm at the newly renovated Palace Hall (Palace Cinema on Regina Street) in Nicosia Under the Auspices of The Mayor of Nicosia Eleni Mavrou Under the Patronage of The Armenian MP Vartkes Mahdessian    News in Brief - by Sevag Devletian    Philip Gordon, nominated by U.S. President Barack Obama as Assistant Secretary of State for European and Eurasian affairs, declined to qualify World War I-era killings of Armenians in the Ottoman Empire as genocide during his confirmation hearing at the Senate Foreign Relations Committee.  The Armenian Genocide, Turkish-Armenian relations, and ongoing peace talks around the Nagorno-Karabakh conflict will be on the agenda of talks between Turkey's leaders and US President Barack Obama on his upcoming visit to Ankara early April.  Turkish press continued reporting this week that Turkey and Armenia had agreed on a road-map to establish diplomatic ties and open the border.  U.S. Secretary of State Hillary Clinton has offered assistance in the peaceful settlement of the Nagorno-Karabakh conflict.  Levon Ter-Petrossyan, the first president of independent Armenia, will participate in the municipal elections of the Armenian capital to be held on 31 May.  "We simply cannot think of a better cause to contribute to..." GIBRAHAYER E-MAGAZINE International subscribers can make contributions to: Marfin Popular Bank Public Company Ltd, Bank Address: Strovolos Industrial Area sub-Branch Stavrou Avenue  96-I, 2034 Nicosia - Cyprus, A/C Name: Aynedjian Simon, Account No: 101 1100 3421 Swift Code: LIKI CY 2N, IBAN: CY13 0030 0101 0000 0101 1100 3421 also support us by calling 90935037    announcement 1 Did you buy the 3DVD Pack from KOHAR? Buy it now by clicking here Gibrahayer e-magazine  announcement 2 Did you call 90935037 ?  READ AZAD OR's GREEK SUPPLEMENT OF FRIDAY 20 MARCH, 2009 BY CLICKING here    "Nationalism, Minorities and Genocides (the paradigm of the Ottoman Empire, especially in relation to the Armenians".  Dear subscribers, Please find here a presentation prepared by Alexander-Michael Hadjilyra on "Nationalism, Minorities and Genocides (the paradigm of the Ottoman Empire, especially in relation to the Armenians".

Simon Aynedjian - Gibrahayer e-magazine  SUBSIDISED TO GIBRAHAYER E-MAGAZINE SUBSCRIBERS FROM GAP VASSILOPOULOS E-MEDIA LTD  Meet new powerful Prestigio GPS navigators  WITH CYPRUS AND EUROPE  MAPS!      From 299 euros, now being offered for only 199    Dear Friends,

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Some 11 candidates of Armenian descent took part in the elections representing both the ruling and opposition parties. The elected were: Raffi-Hermon Araks, Hovhannes Garabedian, Yervant Ouzouzian, Haroutiun Edgunes, Bedros Avedikian and Vazken Baren. In the same elections Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan lost votes for the first time in his seven-year rule after the economy dived into recession, weakening his hand with Turkey's Kurdish minority and secular rivals. Erdogan's ruling Justice and Development Party (AKP) failed to conquer the Kurdish bastion of Diyarbakir in Sunday's municipal election because they misjudged decades-old grievances by minority Kurds. Jubilant Kurds took to the streets of Diyarbakir after the election to celebrate the local victory of the pro-Kurdish DTP party over Erdogan's AKP.  ARF DASHNAKTSOUTIUN BUREAU MEMBER MARIO NALBANDIAN MEETS VICE PRESIDENT JOE BIDEN VINA DEL MAR, Chile (ARF Dashnaktsoutiun Press Service) – ARF Dashnaktsoutiun Bureau member Mario Nalbandian Sunday met with Vice-President Joe Biden during the sixth Conference of Progressive Leaders, which was being held in South America for the first time.

Nalbandian, who is Dashnaktsoutiun's representative to the Socialist International where he is a co-chair of the CIS, Caucasus and Black Sea Committee, discussed pressing issues of concern to Armenia and Armenians. The Conference of Progressive Leaders was attended by British Prime Minister Gordon Brown, Norwegian Prime Minister Jens Stoltenberg, Spanish Prime Minister Jose Luis Rodriguez Zapatero and Presidents Luiz Inacio Lula da Silva of Brazil, Cristina Fernandez of Argentina and Tabare Vazquez of Uruguay. Chile's socialist President Michelle Bachelet hosted the summit, which opened Friday with a seminar on "a progressive response to the global crisis," organised by the Policy Network, an international think tank, and Chile's Instituto Igualdad (Equality Institute). Other participants in the gathering were Organization of American States (OAS) secretary general Jose Miguel Insulza, and the executive secretary of the Economic Commission for Latin America (ECLAC), Alicia Barcena. The progressive leaders summits, the first of which took place in 1999 at the urging of then President Bill Clinton and then British Prime Minister Tony Blair, bring together heads of state and government and other high-ranking government and international officials with ties to  socialist, social democratic, labor and democratic parties around the world. 

SYSTEM OF A DOWN IN CYPRUS !  Gibrahayer - Nicosia 1 April, 2009 - Galaxy Productions spokesperson Yioula Andreou announced yesterday that System of a Down will be coming to Cyprus for a single concert that will take place at Tsirion Stadium in Limassol on Saturday 29 August, 2009. More details in future Gibrahayer publications.  For some online Armenian reading    Read our community's Armenian language newspaper "Artsakank" - now in its 28th year of publication - by clicking on the image above. On www.Artsakank.com.cy you can now download/read the last THREE copies.  Sports by Sevag Devletian    Armenia's Levon Aronian drew his final round games to pip Viswanathan Anand and Vladimir Kramnik and defend his title in the Amber blindfold and rapid chess

tournament at Nice, France.  Armenia scored a late equaliser onSaturday to earn their first point and a 2-2 draw with Estonia inthe 2010 World Cup qualifier match at the Republic Stadium in Yerevan, while Cyprus defeated Georgia 2-1 at the Antonis Papadopoullos stadium.  Kelly Pavlik and Arthur Abraham have agreed in principal to fight, probably in New York, if they win interim fights this summer.  UEFA has accused Macedonian football team, Pobeda, for purposefully losing to Pyunik in July 2004. Pobeda lost 1:3 in the match held in the first round of qualifications for the Champions' league, while it tied the match in Yerevan with 1:1. The UEFA regulatory committee will make a decision on April 17.  Seven Armenian freestyle wrestlers will participate at the European championships in Vilnius starting on March 31.  Killer Queen Suzi Kendikian, light weight WIBF and WBA world Champion, defeated Elene Wright of the United States in Hamburg's Sports Hall, in front of 4,000 spectators. Click here to view a video clip dedicated to the Killer Queen.  Cyprus Football    AGBU Ararat FC suffered a 1-2defeat by GC School in the 1st Division of the Cyprus Futsal League.  Nor Serount's Homenmen suffered a 2-9 defeat by Apep in the 3rd Division of the Cyprus Futsal Championships. Jan Poulsen has been dismissed as coach of Armenia following his side's poor start to their 2010 FIFA World Cup qualifying campaign. Assistant coach Vardan Minasyan will be taking over the head coach duties ahead of today's match against Estonia.  GIBRAHAYER CALENDAR  Wednesday 1 April 2009 starting at 4:00 pm at the Cleopatra Hotel, Nicosia - The Armenian Relief Society (HOM) Cyprus Sosse Chapter is organising its annual Easter Charity Tea and Bazaar. As always, the proceeds from the Charity Tea will be used to fund the numerous charity programmes sponsored by our Society in Armenia & Cyprus. Entrance €10  Friday 3 April - The Armenian Prelature isorganising a breakfast for the Nareg students who participated inthe Arevakal ceremonies.  Friday 3 April - Lecture on NersesShnorhali by Dr. Antranik Ashdjian  Friday 3 April at 7:30pm - Onthe occasion of the 100th anniversary of the massacres of Adana -during which thousands of Armenians were massacred by the rulingOttoman Turks - the Nor Serount Cultural Association in Cyprus isorganising a memorial event at the Utudjian Hall of the ArmenianPrelature. Keynote speaker will be Lebanese Parliamentarian andmember of the SDHP Central Committee Dr. Yeghia Djeredjian. Saturday 4 April at 8:00 pm - Sipan Dance Ensemble of HamazkayinCultural and Educational Association Cyprus "Oshagan" Chapter,performs at the newly renovated Palace Hall (Palace Cinema onRegina Street) in Nicosia. The evening will be followed by a dinnerat AYMA. To sign up please call Shoushig Bakalian on 99667828. Sunday 5 April - Dzaghgazart at all Armenian Churches in Cyprus.Sourp Badarak at 9:30am  Sunday 5 April at 11:30 am - The ExecutiveDirector of The Hayastan All-Armenian Fund Ara Vartanian will meetmembers of the Armenian community of Cyprus at The Utudjian Hall ofThe Armenian Prelature.  Tuesday 7 April - Screening of Screamersat K-Cineplex. The event is organised by the Armenian NationalCommittee of Cyprus. Carla Garabedian - the Film Director Screamers- will also be present at the event. Details to follow.  Avak

Yerekshapti - 7 April at 5:00 pm - Hishadag Dase Gouyserou -Jamerkoutiun  Avak Hinkshapti - 9 April at 10:30 am Sourp Badarak,5:00 pm Vodenleva, 8:00 pm Khavaroum  Avak Ourpat - 10 April at7:00 pm - Khavaroum  Avak Shapat - 11 April - 5:00 pm Jamerkoutiun,5:30 pm Entertsvadzner, Sourp Badarak  Sourp Zadig - 12 April -9:00 am Jamerkoutiun, 10:00 am Sourp Badarak, 11:00 am Karoz Sunday 12 April at 1:00 pm - Easter Lunch at The Lordos Beach Hotelin Larnaca organised by the Armenian Club of Larnaca. Rich Buffet,unlimited drinks and Armenian music. Also featuring Alice in Flames. Adults 30 euros, children 15 euros. Reservations: Dikran Boyadjian 99640415 - Kevork Hovsepian 99652690 Wednesday 15 April at 8:00 pm - Gomidas Song recital by Kevork Hadjian, accompanied by Hasmig Kassparian (piano), at Kasteliotissa Hall in Nicosia. Organised by The Armenian Prelature of Cyprus. Under the auspices of Archbishop Varoujan Hergelian.  Sunday 10 May, 2009 – Pilgrimage to the Turkish-occupied Armenian Monastery of Sourp Magar, organised by the Office of the Armenian Office of MP Vartkes Mahdessian.

All lectures are organised by the Christian Education Program at Sourp Asdvadzadzin Church immediately after Hsgoum every Friday.  Gibrahayer Calendar every week  Every Wednesday and Friday starting from Wednesday 25 February - Arevakal and Hsgoum at 7:40 am and 6:00 pm at Sourp Asdvadzadzin Church in Nicosia  Every Saturday at 6:00 pm at AYMA – Weekly meetings of Azadamard Junior Badanegan (8-13 year olds). An educational and fun environment for the younger generation of our community. Games, trips, parties and lots of fun in a family environment. For more information contact Kevork Keoshgerian on 99817806.  Every Saturday at 7:00 pm at AYMA - Weekly meetings of Azadamard Senior Badanegan (13-17 year olds). For more information contact Kevork Keoshgerian on 99817806. Every Sunday at 7:30 pm at AYMA - Weekly meetings of AYF Koyamard Branch (17-30 year olds).  Every Wednesday at 7:00 pm - Community gathering atThe Armenian Club of Larnaca, followed by dinner.  Every Friday and Saturday evening - Marie-Louise Kouyoumdjian sings at ENALLAX with theresident Band.  Computer problems ? - DIAL 99437073  Technical support, Repairs & upgrades, Hardware problems, Software installations, Windows related errors, Virus and spy ware removal, Software installation & troubleshooting, Wired and wireless networking, data recovery, formatting, for assistance for making your life in front of your computer more enjoyable.  Our Computer Doctor speaks fluent Armenian and also makes house calls ! Limited stock on computer hardware also available. PCs, laptops & gadgets  If this newsletter has no unsubscribe link, or the link does not work. please report it and it will be dealt immediately. Include this code in your report LATROBA123 (GIBRZINE6208).

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Mr. Obama and TurkeyPublished: April 3, 2009

President Obama has wisely decided to visit Turkey during his first official trip to Europe. The United States needs Turkey’s cooperation — in Iraq and Afghanistan as well as with Iran and efforts to broker Middle East peace. But there are also very worrying trends in Turkey’s relationship with Europe and its internal politics.

Mr. Obama must do all he can to help reverse those trends and anchor Tur-key more firmly in the West.

The Justice and Development Party scored an impressive re-election in 2007 after pursuing market-oriented policies that brought economic growth and more trade ties with the European Union. That conservative Muslim party also expanded human rights and brought Turkish law closer to European standards.

Those reforms have since stalled — partly because of opposition from civil-ian nationalists and generals who still wield too much clout. (The trial of 86 people accused of plotting a military coup is a reminder of the dark side of Turkish politics.) But Prime Minister Recep Tayyip Erdogan also seems to have lost enthusiasm for the European Union bid and the reforms that are the price of admission. President Nicolas Sarkozy of France has been espe-cially unhelpful, making clear that he will do all he can to keep Turkey out of the European Union. Mr. Obama must persuade Mr. Sarkozy and others that admitting Turkey — a Muslim democracy — is in everyone’s interest. And he must persuade Ankara that the required reforms will strengthen Turkey’s democracy and provide more stability and growth.

We are concerned about Mr. Erdogan’s increasingly autocratic tendencies. His government’s decision to slap the media mogul Aydin Dogan with a $500 million tax bill smacks of retaliation against an independent press that has successfully exposed government corruption. Ankara’s willingness to help rebuild schools in Afghanistan is welcome. But the situation there is dire, and NATO also needs more troops and needs access to Turkish mili-tary bases to facilitate the transport of American soldiers and equipment into Afghanistan and out of Iraq.

Ankara has played a positive role, mediating indirect talks between Israel and Syria. With Washington’s encouragement, Mr. Erdogan could also use his relationships with Iran, Sudan and Hamas to encourage improved be-havior.

Turkey’s cooperation with Iraqi Kurds has vastly improved. There are also reports that Turkey and Armenia may soon normalize relations.

We have long criticized Turkey for its self-destructive denial of the World War I era mass killing of Armenians. But while Congress is again contem-

plating a resolution denouncing the genocide, it would do a lot more good for both Armenia and Turkey if it held back. Mr. Obama, who vowed in the presidential campaign to recognize the event as genocide, should also for-bear.

The Bush administration’s disastrous war in Iraq fanned a destructive anti-Americanism in Turkey. Mr. Obama’s visit is likely to soothe hostile feelings. But he must go beyond that to secure a relationship with an important ally and an important democracy in danger of backsliding.

http://www.nytimes.com/2009/04/04/opinion/04sat1.html?_r=1

White House Avoids Genocide Issue Ahead of Turkey Trip PARIS (The White House)--Ahead of President Barack Obama's trip to Turkey, at a news briefing Friday aboard Air Force One en route to France, the White House spokesperson avoided discussing the Armenian Genocide when asked by a reporter to comment on the matter.

Responding to a reporter's query on whether “the President still believe[s] that the Turks committed genocide against the Armenians,” White House spokesperson Robert Gibbs, said: “We'll get into that I think later on.”

When pressed to comment further, Gibbs said: “I'll leave that for--I can't give away everything in one gaggle, for goodness sakes.”

Gibbs explained the trip to Turkey aimed to strengthen an important relationship.

“I mean, again, I think it's to strengthen an important relationship and reach out to--and demonstrate the importance of--their importance in our relationship and, again, issues that we have in common that we want to work on. I mean, look, I think it's an opportunity to probably go also to a country that people may not have expected us to visit on our first trip over here, and I think it's an important signal for the President,” explained Gibb.

Friday, April 3, 2009

http://www.asbarez.com/index.html?showarticle=41144_4/3/2009_1#AMC=Open&ASBSC=Closed

Pitfalls and Possibilities: Armenian-Turkish Relations ExploredAYF Seminar Delves Deep into Complexities

of Normalization BY ALLEN YEKIKAN

BIG PINES, CA--The past, present, and future of Armenian-Turkish relations were the focus of a three day seminar on March 20-22 that brought some 70 young Armenian Americans to the Armenian Youth Federation's campgrounds in Big Pines, California.

The seminar covered a broad range of issues related to the current push to normalize ties between the two countries, including the history of the Ottoman Empire as well as the political and economic realities surrounding the troubled relations between Armenia and Turkey today.

"We wanted to present the current status of Armenian-Turkish relations and where it is going or should be going," said Shahan Boghikian, whose educational committee organized the seminar. "If and when relations are normalized, it is our generation, both in Turkey and Armenia, that will start the socialization process between the two peoples."

The various discussions sought to build a framework of understanding that will help a new generation of youth actively influence Armenian and Turkish societies, according to Boghikian.  He also noted that the weekend's theme was Agos, the Armenian word for pathway.

A Mutual Understanding of History

The bridge building role of a new generation of Armenian activists was the focus of the seminar's first presentation, which traced the development of Armenian-Turkish relations from the early days of the Ottoman Empire to the Armenian Genocide.

"The entire history of Armenian-Turkish relations amounts to about a thousand years of shared experiences," explained Professor Garabet Moumjian who delivered the presentation.

These historic issues, however, have been dealt with only marginally on both sides, with Turkey banning any discussion of the Armenian Genocide. This, along with decades of animosity toward Turkey's denial, has made it difficult for the budding of a positive and progressive movement toward normalizing relations, he explained.

While he acknowledged that good neighborly relations are necessary for survival in an increasingly globalized world, Momujian noted that as much as this is important for Armenians, it is more important for Turks.

Moumjian said that because the larger part of Turkish society has been in denial for the past 94 years it has forgotten about an indigenous people that lived with them for nearly a millennium.  "They have to deal with it

with a real effort to know the past, and study it as opposed to forcefully forgetting it," he said.

Armenia's Legal Rights

A crucial aspect of that past is the fact that the Ottoman Government and its secular successor have stripped the Armenian people of their legal and historic rights to live on their ancestral homeland free and secure to exercise their right to self determination.  Furthermore, a nearly incalculable amount of real property both in terms of land property and possessions were lost during the Armenian Genocide.

Any relations between Armenia and Turkey must be founded on a mutual acceptance of this reality, according to the weekend's second speaker, Steven Dedeyan, who is a member of the Armenian Revolutionary Federation's Western USA Central Committee.

"As with any crime, in order to help ensure that it will not be recommitted, there has to be a remedy for the crime," he said, adding that the Genocide has been a "sore on the body politic of the Armenian nation," carried on for almost a century because the issue has not been resolved.

As a result, the Armenian nation today has very legitimate claims against the government of Turkey, explained Dedeyan, discussing the Armenian nation's legal and political rights under international law and specifically the Treaty of Sevres.

According to Article 89 of the Treaty of Sevres, Turkey and Armenia had agreed to submit to the arbitration of the US President and accept his decision to establish the Armenian-Turkish frontier "in the Vilayets of Erzerum, Trebizond, Van and Bitlis." Article 90. Meanwhile, stipulated that both parties agreed to renounce "all rights and title over the territory so transferred" once Wilson's stamp was set on the document. Both articles stood as stand alone provisions within the treaty, with the full force of international law, whether or not the treaty was ratified.

On November 22, 1920, US President Woodrow Wilson affixed his official seal on the his arbitral award issued pursuant to two articles, determining the Armenian-Turkish border.  "That action effectively and legally transferred the historic Armenian territories of Erzerum, Trebizond, Van and Bitlis under Turkish occupation to the first Republic of Armenia," Dedeyan said.

Because article 89 and 90 are still legally binding on Turkey, the "current border between between Armenia and Turkey is illegal; it's a de facto border," Dedeyan said. "This is the crux of the dispute between Armenia as well as the Armenian Diaspora as heirs to this legacy and Turkey today."

"The legal border and frontier of Armenia and Turkey can only be governed and determined by treaties and here is where the problem arises for the

Turks," he added. "This is why they have no official relationship to Armenia."

Since Armenia rarely discusses this issue it has left Turkey in the drivers seat as it consistently hinges the normalization of its relations with Armenia on signing a treaty that recognizes the current de-facto frontier between the two countries.

"This is a problem, Dedeyan explained. "If we sign such a treaty with Turkey, we will be giving up our political and legal rights," he said. "The border that currently exists has no legal basis today."

In essence, the Turkish government is using economic and military pressure today to force the Republic of Armenia to get what it cannot achieve given the current status of the treaties.  This makes scrutiny of recent dialogue between Ankara and Yerevan all the more important.  Under these circumstances, if Wilsonian Armenia is to be lost, it will have been the Republic of Armenia that gave it away and in the process, the diasporan heirs will have had their opportunity for justice undercut.

For Dedeyan, it's vital that this generation of activists work to ensure that the reconciliation between Armenians and Turks be rooted in the restoration of Armenia's legal rights. "Armenia cannot survive as an independent state with these current borders, let alone compete with Turkey, or in the world in general, on an equal economic footing," he stressed.

Economic Inequality

The success of any relationship building measure requires a certain degree of equity, but that is currently devoid in the ongoing normalization process, noted Aram Kaloustian, the third presenter of the day and a member of the ARF's Western US Central Committee.

Armenia, under blockade by Turkey and Azerbaijan since 1993, has a far smaller and weaker economy than Turkey whose economy is ranked as the 15th largest economy in the world. Kaloustian presented the possible impacts on Armenia's economy that open borders with Turkey would bring.

Citing a 2007 AIPRG conference on this issue held in Yerevan, Kaloustian said that analysts have predicted that an unbound frontier will allow the establishment of transport networks and energy links from Turkey through the Caucasus to Central Asia. The end of the blockade, he added, will also open up Armenia's economy for Turkish business and vice versa.

But Armenia's economy may be at a serious disadvantage in this scenario, Kaloustian noted, explaining that it is still in its infancy and ill-equipped to compete against its Turkish counterparts.

"On the short term, the biggest factor that will be affected is the cost of

transporting goods in and out of Armenia," he said, underscoring how the Russian-Georgian war last August closed off Armenia's main access point to the world, costing the country millions in lost trade.

Kaloustian noted that while the cost of shipping goods into and out of Armenia will drastically drop and certain sectors of the economy would benefit, these benefits would not be felt by the majority of the Armenians in the republic.  If the Sarkisian Administration fails to address key concerns regarding economic corruption in Armenia, any benefits of the open border would overwhelmingly only be enjoyed by few within the republic.

"Armenia's economy is small and concentrated in the hands of few. This puts Armenia at an unequal footing to compete with Turkey," explained Kaloustian.

This is a reflection of the fact that Armenia does not have the laws in place to protect its national economy from being monopolized by Turkish corporations according to the previously cited AIPRG conference report.

Highlighting the lack of preparedness in Armenia for an open boarder, one need only look at the energy sector of Armenia's economy.  When the Armenia-Turkey border opens, in the short run, Armenia will become an energy producer, exporting electricity from its hydroelectric plants to Turkey's eastern provinces, which have remained largely underdeveloped since the Armenian Genocide.  "Unfortunately, the Armenian energy sector is primarily owned by foreign companies," Kaloustian pointed out.

The average Armenian will not see the benefit of the border opening and it will have a limited impact in securing a short term relief from Armenia's deepening economic recession.  In this light, it becomes readily apparent that there may be a significant danger of trading away Armenia's rights to lands necessary for its long-term stability and economic prosperity in return for short term reduction of costs and opportunities in a limited number of sectors, the benefits of which would unlikely be felt by the majority of Armenian citizens.

According to Kaloustian, the lifting of the blockade may also lead to a upsurge in development in the occupied provinces, where impoverished and oppressed Kurds currently make up the majority. Investment has already slowly begun to trickle into places like Garin and Van, transforming them into prominent centers of manufacturing.

"The richer and more developed these regions become, the more difficult it will be to transfer the land back to Armenia," Kaloustian warned, noting how more and more generations of non-Armenians will settle on those lands once it becomes comfortable to live there.

A Contemporary Issue

The seminar ended with an open forum moderated by the weekend's director Aram Madelian, who opened the floor for participants to discuss the topics presented. Debate over the implications of normalizing relations with Turkey and possible new avenues of activism toward attaining justice for the Armenian Genocide took center stage.

During the back and forth, some participants criticized the Armenian government's handling of its rapprochement with Turkey; others expressed concerned with how open borders with Turkey would impact their lives here in America.

"What's important for us to realize is that the matters discussed during this seminar are not issues to be relegated to the past, but causes for contemporary concern that must be addressed by us as a community, said Vache Thomassian, the chairman of the AYF, during the closing discussion. "Whether we live in Armenia, Europe, or the United States, the decisions made in Yerevan and Ankara in the coming months will affect us all for generations to come."

Friday, April 3, 2009

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Armenian Intellectuals, Leaders Reflect on Obama's Visit to TurkeyBY KHATCHIG MOURADIAN

On April 5, U.S. President Barack Obama will arrive in Turkey, making it the first Muslim country he visits after taking office. Analysts say his trip will aim at strengthening ties with Ankara, and point to the issue of the Armenian Genocide as possibly the most challenging for the president to deal with during his talks with Turkish officials.

On several occasions during his campaign for president, Obama had promised to properly recognize the massacres and deportations of the Armenians in the Ottoman Empire as genocide, thus angering Turkey, which continues to vehemently deny that there was any genocidal intent towards the Armenians in the last years of the empire. Official Ankara spends millions of dollars in its denial campaign, which lobbies politicians, entices support from journalists, funds academic denial efforts, suppresses education efforts on the Armenian Genocide to the general public in North and South America, Europe, and the Middle East (Israel especially).

For decades, Turkey has been struggling against resolutions in parliaments around the world recognizing the genocide. Twenty countries, including

Russia, France, Switzerland, the Netherlands, Canada, and Argentina, have already recognized the Armenian massacres and deportations as genocide, citing the overwhelming consensus of historians and genocide scholars on the subject.

The main battlefield for genocide recognition in recent years has been the United States, where a majority of Members of Congress support passing a resolution recognizing the Armenian Genocide. But at least twice in recent history, voting on such resolutions has been postponed or put on hold at the last minute.

Armenian intellectuals, scholars, and leaders I interviewed this week expect Obama to stand firmly behind his convictions during his trip and to send a clear signal to Turkish officials that while he values Turkey's friendship, he will acknowledge the Armenian Genocide in the president's annual statement on Armenian Remembrance Day because truth and good relations need not be mutually exclusive.

Turkish officials, on the other hand, hope that the recent rapprochement between Turkey and Armenia can be used as a bargaining chip to keep Obama from speaking the truth. On numerous occasions in recent months, top Turkish officials have warned the U.S. that interfering in discussions between Turkey and Armenia and recognizing the genocide would be detrimental to the budding relations between Yerevan and Ankara.

“I hope President Obama will impress upon the Turkish leaders the importance of facing the dark chapters of their history honestly, their understanding that the United States can recognize the Armenian Genocide as a historical fact and still remain good friends and allies with Turkey, and advise them of the undesirability of making threatening statements against the U.S.,” said Harut Sassounian, one of the most widely read Armenian columnists and the publisher of the California Courier.

“Furthermore, since President Ronald Reagan signed a Presidential Proclamation on the Armenian Genocide in 1981, President Obama should tell the Turks that his April 24 statement would contain nothing new or earth-shattering. In keeping with his campaign pledge, he would be simply repeating what has already been acknowledged by a former president,” Sassounian said.

Prominent Armenian American author Peter Balakian asks Obama not to be intimidated by Ankara. “President Obama is a shrew reader of the world; I hope he will see that the U.S. does not need to be intimated by a country with one of the worst human rights records in the world over the past several decades,” he said. “We can only hope he is able to balance pragmatic politics with ethical integrity. We know he understands the truth of history,” he added.

Garen Yegparian, a columnist for several Armenian American newspapers,

said, “I hope President Obama, on his Turkey visit, sits [Turkish President] Gul and [Prime Minister] Erdogan down, and says, 'Listen guys, this charade has to end. I'm willing to help you out of the hole your political predecessors have dug for you. I'll make a good statement on the Armenian Genocide. You guys raise a hue-and-cry, act like the sky is falling, and demand a meeting with me. You can then come to the White House and we'll figure out how to do things from then out. This way, we'll pacify the loudest Armenians, at least long enough to figure out how to get them on board for a permanent, mutually acceptable solution. Now, let's go to your favorite doner kebab place.'”

“We look to the President, as a man of his word, despite the latest round of warnings he'll no doubt hear from the Turkish government, to maintain his principled support for U.S. recognition of the Armenian Genocide,” said Aram Hamparian, the executive director of the Armenian National Committee of America, a grassroots organization that has for decades fought for the recognition of the Armenian Genocide in the U.S. and is active nationally in several anti-genocide campaigns.

“The U.S. response to the Armenian Genocide must no longer be dealt with down at the level of Turkey's threats, but rather, as the president has so powerfully articulated, as a matter of fundamental American values,” Hamparian added.

Official Yerevan, although committed to establishing diplomatic relations with Turkey, also believes that any normalization with Ankara should not be at the expense of casting doubt on the veracity of the genocide. Statements to this effect have been made by both Armenian President Serge Sarkisian and Foreign Minister Edward Nalbandian.

“I think Obama decided to visit Turkey so soon in his term to demonstrate how much the U.S. values Turkey's friendship, and hence, he will personally inform the Turkish leadership that the reason he will reaffirm the official U.S. recognition of the Armenian Genocide is for Turkey's own good, and that's what close friends should do,” said Giro Manoyan, the political director of the ARF Bureau in Yerevan. The ARF is a junior partner in Armenia's governing coalition.

“If President Obama does not use the word 'genocide' by this April 24, then his visit to Turkey would mean adding insult to injury as far as the Armenian American community is concerned. I think by delivering what he has time and again committed himself to, he will be helping the ongoing Armenia-Turkey negotiations, because he will be sending a clear message to Turkey that it needs to come to terms with its own history, and based on that establish true neighborly relations with Armenia,” added Manoyan, expressing hope that Obama “does not become an accomplice in Turkish denial of the Armenian Genocide.”

Friday, April 3, 2009

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Armenian FM to Hold Fresh Talks with Turkish Counterpart in Istanbul

YEREVAN (Combined Sources)--Official Yerevan confirmed on Friday that Foreign Minister Eduard Nalbandian will visit Istanbul early next week, giving more credence to reports that Armenia and Turkey are close to normalizing their historically strained relations.

The official purpose of Nalbandian's trip announced by his press office is to participate in the second Alliance of Civilizations conference that begins its work in Turkey's largest city on Monday. The UN-sponsored forum is to be attended by heads of states and other high-ranking representatives of some 30 countries.

Diplomatic sources in Yerevan said Nalbandian will likely meet with Turkish Foreign Minister Ali Babacan on the sidelines of the gathering. The two men have held a dozen face-to-face meetings since the start of the unprecedented Turkish-Armenian rapprochement about a year ago.

Their fresh talks will come on the heels of Western and Turkish media reports that Ankara and Yerevan are poised to announce an agreement that commits them to gradually establishing full diplomatic relations and reopening their border. According to some Turkish newspapers, the agreement could be signed during or shortly after Nalbandian's trip to Istanbul.

The Armenian Foreign Ministry would not comment on these reports on Friday. A ministry spokesman, Tigran Balayan, said only that it is “cautiously optimistic” about the normalization of Turkish-Armenian relations. “Armenia has gone a long way in negotiating with Turkey, and we hope to bring our constructive dialogue to a logical conclusion,” he told RFE/RL.

Incidentally, U.S. President Barack Obama will also be in Turkey on April 6-7. Turkish-Armenian relations are expected to be on the agenda of his talks with President Abdullah Gul and Prime Minister Recep Tayyip Erdogan. Turkish leaders hope that the prospect of their normalization will discourage Obama from honoring his election campaign pledges to recognizes the 1915 mass killings of Armenians in the Ottoman Empire as genocide.

Azerbaijan's President Ilham Aliyev, however, has refused to attend an international meeting in Istanbul, a move that can be seen as a protest against the prospect of the border being opened between Armenia and Turkey, the Turkish Hurriyet daily reported Friday, citing the Azeri Press Agency.

The report said the refusal may also be connected with Aliyev's work schedule, adding it is likely that Ankara's refusal to take a stance on reports regarding the reopening of the borders between Turkey and Armenia may be the main reason.   

Azeri officials had already expressed concerns over the prospect of the border being reopened and some media reports suggested that Baku might even go one step further in halting the sale of natural gas to Turkey.

Azeri officials say that opening the border before the withdrawal of Armenian troops from the occupied territories of Azerbaijan would run counter to country's national interests.

According to CNN Turk, Turkish Prime Minister Erdogan said earlier this week that the Turkish Armenian border would not be opened until the Nagorno-Karabakh conflict was resolved.

Friday, April 3, 2009

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Erdogan: Armenia Ties Impossible Without Karabakh DealLONDON (Combined Sources)--Speaking in London at a summit of world leaders of the Group of 20 Nations, Turkish Prime Minister Recep Tayyip Erdogan told reporters on Friday that the normalization of Armenian-Turkish relations hinges on a settlement of the Nagorno-Karabakh conflict, the Associated Press reported.

"As long as the Nagorno-Karabakh issue is not resolved, it is not possible for us to reach a healthy solution concerning Armenia," said Erdogan. "We have taken steps toward such a decision" to improve ties, the Turkish leader said. "We have made ourselves ready. We are also taking steps to prepare the region as a whole. We have talked to our Azeri friends, we are talking to Armenia."

Erdogan's remarks come a day after Azeri President Ilham Aliyev characterized any move to normalize Turkish-Armenian ties without a resolution to the Karabakh conflict as a direct threat to his country's national security. Official Baku also threatened to cut off natural gas supplies to Turkey if Ankara opens its borders with Armenia before a Karabakh deal is signed.

Friday, April 3, 2009

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Aliyev Refuses to Attend Istanbul Summit Over Turkey-Armenia ThawBAKU (Combined Sources)--Azerbaijan's President Ilham Aliyev has refused to attend an international meeting in Istanbul next week, a move that can be seen as a protest against the prospect of the border being opened between Armenia and Turkey, according to a report on Friday, the Azeri Press Agency reported Friday.

According to the Azeri Press Agency Aliyev refused the invitation to attend the second Alliance of Civilizations conference that begins its work in Istanbul on Monday, citing a conflict in his work schedule. The report went on to conjecture that “it is likely that Ankara's refusal to take a stance on reports regarding the reopening of the borders between Turkey and Armenia may be the main reason” for Aliyev's shunning of the conference.

The UN-sponsored forum is to be attended by heads of states and other high-ranking representatives of some 30 countries. Several leaders, including U.S. President Barack Obama, will attend the summit co-chaired by Turkey and Spain on April 6-7.

Official Yerevan confirmed on Friday that Foreign Minister Eduard Nalbandian will also participate in the summit. Citing unnamed diplomatic sources in Yerevan, RFE/RL reported Friday that Nalbandian will likely meet with Turkish Foreign Minister Ali Babacan on the sidelines of the gathering.

The speculation surrounding Aliyev's decision followed a report in the Wall Street Journal suggesting that Turkey and Armenia could soon announce a deal aimed at reopening their border and restoring relations.

Azeri officials had already expressed concerns over the prospect of the border being reopened and some media reports suggested that Baku might even go one step further in halting the sale of natural gas to Turkey.

Azeri officials say that opening the border before the withdrawal of Armenian troops from the occupied territories of Azerbaijan would run counter to country's national interests.

Friday, April 3, 2009

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Time to Recognize the Armenian Genocide

The president should be as frank with the Turks as he was during the campaign.

By ADAM B. SCHIFFWhen President Barack Obama visits Turkey tomorrow, millions of Americans hope that he will fulfill a campaign promise by preparing the Turkish government for official American recognition of the Armenian genocide of 1915-23.No American president since World War II has come into office with a stronger understanding of the facts about this terrible chapter in history. And no president has a greater track record of speaking plainly about it: As a presidential candidate, Mr. Obama argued forcefully throughout the campaign that "America deserves a leader who speaks truthfully about the Armenian genocide and responds forcefully to all genocides."His words reflected a powerful personal commitment. In 2006, for example, our ambassador to Turkey, John Evans, was recalled for using the term "genocide" to describe the events of 1915-23. In a letter to Secretary of State Condoleezza Rice on July 28 of that year, then Sen. Obama described the official U.S. position on the events of 1915-23 -- which is not to describe them as a genocide -- as "untenable." He reminded Ms. Rice that "the occurrence of the Armenian genocide in 1915 is not an 'allegation,' a 'personal opinion,' or a 'point of view.' Supported by overwhelming evidence, it is a widely documented fact.""Words matter," as Mr. Obama said on Feb. 16, 2008. And genocide has a particular power, encompassing within a single word a crime of unsurpassed barbarity -- the effort to destroy an entire people. When Holocaust survivor Rafael Lemkin coined the term during World War II, he drew on the Ottoman campaign to annihilate the Armenians, in which over 1.5 million perished, as a paradigmatic example. It is no wonder that the International Association of Genocide Scholars and all credible historians (outside Turkey) have agreed that this was the first genocide of the 20th century.This mammoth crime was well known at the time; newspapers of the day were filled with stories about the murder of Armenians. "Appeal to Turkey to stop massacres" headlined the New York Times on April 28, 1915, just as the killing began. On Oct. 7 of that year, the Times reported that 800,000 Armenians had been slain in cold blood in Asia Minor. By mid-December, the Times spoke of a million Armenians killed or in exile. Thousands of pages of evidence documenting the atrocities rest in our own National Archives.For over 90 years, Turkey has refused to recognize this dark chapter of its Ottoman past, and apologists in this country have abetted its campaign of denial with an ever-changing litany of reasons why this year is simply not

the right year for recognition. True to form, opponents now argue that recognition would torpedo recent efforts by Turkey and Armenia to reconcile and reopen the border that was closed by the Turks in 1993.Armenian officials reject this argument. In a recent letter to Congress, Armen Rustamyan, the chairman of the Armenian parliament's foreign relations committee, expressed confidence "that the recognition of the Armenian Genocide by the United States would not only not hamper, but on the contrary will contribute to the prospects of a thorough dialogue between Turkey and Armenia."Some opponents go even further, however, such as Mark Parris, a former U.S. ambassador to Turkey who argued on these pages on March 3, 2007, that the time may never be right for America to comment "on another's history or morality." But that would condemn the president and Congress to silence on a host of human-rights abuses around the world. In Turkey, meanwhile, Mehmet Elkatimis, chairman of the Turkish Parliament's Human Rights Commission, accused the U.S. of genocide in Iraq, and a prosecutor in Ankara has opened an investigation to determine whether Israel's recent military offensive in the Gaza Strip constitutes genocide, torture and crimes against humanity.Mr. Obama must surely recognize that our failure to speak plainly about past genocides has impaired our ability to take action against the genocide taking place in Darfur. If we are unwilling to speak out against genocide when it would offend an ally, how can we persuade Russia or China to take action to stop the killing in Darfur if they would have to offend theirs?On Nov. 11, 2007, in one of the most memorable speeches of his campaign, the future president told a South Carolina crowd that "I am running because of what Dr. King called 'the fierce urgency of now.' I am running because I do believe there's such a thing as being too late. And that hour is almost here." For the precious few victims of the Armenian genocide still with us -- in their 90s and beyond -- that time has come.Mr. Schiff is a Democratic member of the U.S. Congress from California.

http://online.wsj.com/article/SB123880012474888429.html

Mr. Obama and TurkeyPublished: April 3, 2009

President Obama has wisely decided to visit Turkey during his first official trip to Europe. The United States needs Turkey’s cooperation — in Iraq and Afghanistan as well as with Iran and efforts to broker Middle East peace. But there are also very worrying trends in Turkey’s relationship with Europe

and its internal politics.

Mr. Obama must do all he can to help reverse those trends and anchor Turkey more firmly in the West. The Justice and Development Party scored an impressive re-election in 2007 after pursuing market-oriented policies that brought economic growth and more trade ties with the European Union. That conservative Muslim party also expanded human rights and brought Turkish law closer to European standards.Those reforms have since stalled — partly because of opposition from civilian nationalists and generals who still wield too much clout. (The trial of 86 people accused of plotting a military coup is a reminder of the dark side of Turkish politics.) But Prime Minister Recep Tayyip Erdogan also seems to have lost enthusiasm for the European Union bid and the reforms that are the price of admission. President Nicolas Sarkozy of France has been especially unhelpful, making clear that he will do all he can to keep Turkey out of the European Union. Mr. Obama must persuade Mr. Sarkozy and others that admitting Turkey — a Muslim democracy — is in everyone’s interest. And he must persuade Ankara that the required reforms will strengthen Turkey’s democracy and provide more stability and growth. We are concerned about Mr. Erdogan’s increasingly autocratic tendencies. His government’s decision to slap the media mogul Aydin Dogan with a $500 million tax bill smacks of retaliation against an independent press that has successfully exposed government corruption. Ankara’s willingness to help rebuild schools in Afghanistan is welcome. But the situation there is dire, and NATO also needs more troops and needs access to Turkish military bases to facilitate the transport of American soldiers and equipment into Afghanistan and out of Iraq. Ankara has played a positive role, mediating indirect talks between Israel and Syria. With Washington’s encouragement, Mr. Erdogan could also use his relationships with Iran, Sudan and Hamas to encourage improved behavior.Turkey’s cooperation with Iraqi Kurds has vastly improved. There are also reports that Turkey and Armenia may soon normalize relations. We have long criticized Turkey for its self-destructive denial of the World War I era mass killing of Armenians. But while Congress is again contemplating a resolution denouncing the genocide, it would do a lot more good for both Armenia and Turkey if it held back. Mr. Obama, who vowed in the presidential campaign to recognize the event as genocide, should also forbear.The Bush administration’s disastrous war in Iraq fanned a destructive anti-Americanism in Turkey. Mr. Obama’s visit is likely to soothe hostile feelings. But he must go beyond that to secure a relationship with an important ally and an important democracy in danger of backsliding.

http://www.nytimes.com/2009/04/04/opinion/04sat1.html

Armenian National Committee of America1711 N Street, NW, Washington, DC 20036Tel. (202) 775-1918 * Fax. (202) 775-5648 * [email protected]

PRESS RELEASEFor Immediate Release ~ 2009-03-17

Contact: Elizabeth S. Chouldjian ~ Tel: (202) 775-1918 U.S. REPRESENTATIVES RENEW DRIVE FOR ARMENIAN GENOCIDE RECOGNITION Introduce Bipartisan Armenian Genocide Resolution

WASHINGTON, DC – Legislation calling on the U.S. President to properly recognize the Armenian Genocide was introduced today in the U.S. House of Representatives, two weeks before President’s Obama’s April 5th trip to Turkey and roughly a month before the White House’s annual April 24th commemoration of this crime against humanity, reported the Armenian National Committee of America (ANCA).

The measure, H.Res.252, is spearheaded by lead sponsors, Adam Schiff (D-CA) and George Radanovich (R-CA) and Congressional Armenian Caucus Co-Chairs Frank Pallone (D-NJ) and Mark Kirk (R-IL), and cosponsored by over 70 House colleagues. The resolution is identical to the one introduced in both the House and Senate in the 110th Congress, which was adopted by the House Foreign Affairs Committee, over intense pressure from the Turkish Government and Bush Administration, and publicly endorsed by then-candidate for President Barack Obama, his Vice President Joe Biden, and current Secretary of State Hillary Clinton.

“Armenians in the U.S. and around the world thank Adam Schiff, George Radanovich, Frank Pallone and Mark Kirk for leading Congressional efforts toward U.S. recognition of the Armenian Genocide,” said Aram Hamparian, Executive Director of the ANCA. “The election of Barack Obama, who has spoken repeatedly, forcefully, and with great clarity about the need for American recognition of the Armenian Genocide, marked a truly welcome break from the flawed policies of the past on this score. We look, in the coming days and weeks, for the President to honor his pledge, to fully support this legislation, and to raise the discourse in Washington, DC on the Armenian Genocide from level of Turkey’s threats and denials up to the level of the core moral and humanitarian values of the America people.”

In the days leading up to the introduction of the Armenian Genocide Resolution, Representatives Schiff, Radanovich, Pallone and Kirk sent a letter to President Obama urging him to end the complicity of past Administrations in Turkey’s genocide denial by properly characterizing the Armenian Genocide. That sentiment was reiterated by the International Association of Genocide Scholars, in a March 7th letter sent to President Obama.

The resolution comes six-weeks prior to April 24th, the worldwide commemoration of the Armenian Genocide. U.S. Presidents have marked the annihilation of 1.5 million Armenians from 1915-1923 by the Ottoman Turkish government every year since 1994, though have refrained from the proper characterization of this crime under threats and pressure from the Turkish government.

“There is going to be heavy focus on encouraging President Obama to make a strong statement of recognition on April 24, because it will be important in setting the tone of the discussions on the Armenian Genocide Resolution in Congress,” Rep. Schiff told Armenian Weekly Editor Khatchig Mouradian earlier today. “The Turkish lobby will be spending millions — like they did in past years. They will also argue that the recognition of the

genocide will cut off reconciliation between Armenia and Turkey, and that this is not the right time. The truth is, after 94 years, if this is not the right time, I don’t know when that right time can be.”

Rep. Radanovich concurred, noting, “President Obama made a clear promise to the Armenian community during his campaign and to do anything short of properly recognizing the Armenian genocide as such would be a direct slap in the face to Armenians around the world.” In a statement issued earlier today, he went on to note that “The Armenian constituents in my district have been staunch advocates of the truth and to them I promise not to give up this fight.”

As Members of Congress prepared to introduce the Armenian Genocide Resolution, thousands of Armenian American activists contacted their legislators through phone, mail and the ANCA WebFax system urging them to become early cosponsors of the legislation.

The Armenian Genocide legislation is expected to the referred to the House Foreign Affairs Committee.

http://www.anca.org/press_releases/press_releases.php?prid=1677

Armenian Intellectuals, Leaders Reflect on Obama’s Visit to TurkeyBy Khatchig Mouradian • on April 3, 2009

On April 5, U.S. President Barack Obama will arrive in Turkey, making it the first Muslim country he visits after taking office. Analysts say his trip will aim at strengthening ties with Ankara, and point to the issue of the Armenian Genocide as possibly the most challenging for the president to deal with during his talks with Turkish officials.On several occasions during his campaign for president, Obama had promised to properly recognize the massacres and deportations of the Armenians in the Ottoman Empire as genocide, thus angering Turkey, which continues to vehemently deny that there was any genocidal intent towards the Armenians in the last years of the empire. Official Ankara spends millions of dollars in its denial campaign, which lobbies politicians, entices support from journalists, funds academic denial efforts, suppresses education efforts on the Armenian Genocide to the general public in North and South America, Europe, and the Middle East (Israel especially).For decades, Turkey has been struggling against resolutions in parliaments around the world recognizing the genocide. Twenty countries, including Russia, France, Switzerland, the Netherlands, Canada, and Argentina, have already recognized the Armenian massacres and deportations as genocide, citing the overwhelming consensus of historians and genocide scholars on the subject.

The main battlefield for genocide recognition in recent years has been the United States, where a majority of Members of Congress support passing a resolution recognizing the Armenian Genocide. But at least twice in recent history, voting on such resolutions has been postponed or put on hold at the last minute.Armenian intellectuals, scholars, and leaders I interviewed this week expect Obama to stand firmly behind his convictions during his trip and to send a clear signal to Turkish officials that while he values Turkey’s friendship, he will acknowledge the Armenian Genocide in the president’s annual statement on Armenian Remembrance Day because truth and good relations need not be mutually exclusive.Turkish officials, on the other hand, hope that the recent rapprochement between Turkey and Armenia can be used as a bargaining chip to keep Obama from speaking the truth. On numerous occasions in recent months, top Turkish officials have warned the U.S. that interfering in discussions between Turkey and Armenia and recognizing the genocide would be detrimental to the budding relations between Yerevan and Ankara.“I hope President Obama will impress upon the Turkish leaders the importance of facing the dark chapters of their history honestly, their understanding that the United States can recognize the Armenian Genocide as a historical fact and still remain good friends and allies with Turkey, and advise them of the undesirability of making threatening statements against the U.S.,” said Harut Sassounian, one of the most widely read Armenian columnists and the publisher of the California Courier.“Furthermore, since President Ronald Reagan signed a Presidential Proclamation on the Armenian Genocide in 1981, President Obama should tell the Turks that his April 24 statement would contain nothing new or earth-shattering. In keeping with his campaign pledge, he would be simply repeating what has already been acknowledged by a former president,” Sassounian said.Prominent Armenian American author Peter Balakian asks Obama not to be intimidated by Ankara. “President Obama is a shrew reader of the world; I hope he will see that the U.S. does not need to be intimated by a country with one of the worst human rights records in the world over the past several decades,” he said. “We can only hope he is able to balance pragmatic politics with ethical integrity. We know he understands the truth of history,” he added.Garen Yegparian, a columnist for several Armenian American newspapers, said, “I hope President Obama, on his Turkey visit, sits [Turkish President] Gul and [Prime Minister] Erdogan down, and says, ‘Listen guys, this charade has to end. I’m willing to help you out of the hole your political predecessors have dug for you. I’ll make a good statement on the Armenian Genocide. You guys raise a hue-and-cry, act like the sky is falling, and demand a meeting with me. You can then come to the White House and we’ll figure out how to do things from then out. This way, we’ll pacify the loudest Armenians, at least long enough to figure out how to get

them on board for a permanent, mutually acceptable solution. Now, let’s go to your favorite doner kebab place.’”“We look to the President, as a man of his word, despite the latest round of warnings he’ll no doubt hear from the Turkish government, to maintain his principled support for U.S. recognition of the Armenian Genocide,” said Aram Hamparian, the executive director of the Armenian National Committee of America, a grassroots organization that has for decades fought for the recognition of the Armenian Genocide in the U.S. and is active nationally in several anti-genocide campaigns.“The U.S. response to the Armenian Genocide must no longer be dealt with down at the level of Turkey’s threats, but rather, as the president has so powerfully articulated, as a matter of fundamental American values,” Hamparian added.Official Yerevan, although committed to establishing diplomatic relations with Turkey, also believes that any normalization with Ankara should not be at the expense of casting doubt on the veracity of the genocide. Statements to this effect have been made by both Armenian President Serge Sarkisian and Foreign Minister Edward Nalbandian.“I think Obama decided to visit Turkey so soon in his term to demonstrate how much the U.S. values Turkey’s friendship, and hence, he will personally inform the Turkish leadership that the reason he will reaffirm the official U.S. recognition of the Armenian Genocide is for Turkey’s own good, and that’s what close friends should do,” said Giro Manoyan, the political director of the ARF Bureau in Yerevan. The ARF is a junior partner in Armenia’s governing coalition.“If President Obama does not use the word ‘genocide’ by this April 24, then his visit to Turkey would mean adding insult to injury as far as the Armenian American community is concerned. I think by delivering what he has time and again committed himself to, he will be helping the ongoing Armenia-Turkey negotiations, because he will be sending a clear message to Turkey that it needs to come to terms with its own history, and based on that establish true neighborly relations with Armenia,” added Manoyan, expressing hope that Obama “does not become an accomplice in Turkish denial of the Armenian Genocide.”http://www.hairenik.com/weekly/2009/04/03/armenian-intellectuals-leaders-reflect-on-obama%E2%80%99s-visit-to-turkey/

Armenian Minister of Foreign Affairs refrains from visiting Istanbul following statements by Turkish President and Prime Minister

2009-04-05 22:51:10 - YEREVAN, 5 March 2009 -- The Armenian Yerkir Media TV reports that Armenian Minister of Foreign Affairs, Edward Nalbandian, did not get on the Yerevan-Istanbul flight late this evening, after issuing a terse response to announcements made by Turkish President Gul and Turkish Prime Minister Erdogan that Turkey will not lift its blockade of Armenia unless Armenia fulfils Turkish preconditions regarding the Mountainous (Nagorno) Karabagh issue and the international recognition of the Armenian Genocide.

Responding to a question by the Interfax news agency, the Armenian Foreign Minister said: "The establishment of Armenian-Turkish relations should be realized without any preconditions and with that understanding we have been and are conducting the negotiations with the Turkish side.

"The establishment of relations is not related to the resolution of the Karabagh issue and that issue has not been discussed during the negotiations aimed at establishing Armenian-Turkish relations.

"It has been said many times and I wish to stress again that the establishment of Armenian-Turkish relations can not put into question the veracity of the Armenian Genocide.

"Tens of countries and international organizations have recognized the Armenian genocide and Armenia has hailed that recognition.

"I think that the announcements that put forward preconditions to the establishment of Armenian-Turkish relations can be viewed as an attempt to fail the advances registered during the negotiations," concludes Foreign Minister Nalbandian.

The Armenian Foreign Ministry distributed Minister Nalbandian's response just before the Armavia flight from Yerevan to Istanbul, at 23:06.

The Armenian Minister of Foreign Affairs was to attend a two-day United Nations cultural forum in Istanbul. The Armenian Minister’s now failed visit was seen by the U.S. and Turkish media as a step towards the establishment of diplomatic relations between Turkey and Armenia, which Turkey has refused since Armenia gained its independence in 1991.

The Armenian Foreign Minister’s derailed visit to Turkey was to coincide with U.S. President Barack Obama’s official visit to Turkey. Analysts had pointed to the issue of the Armenian Genocide as possibly the most challenging for the president to deal with during his talks with Turkish officials.

On several occasions during his campaign for president, Obama had committed himself to properly recognize the massacres and deportations of the Armenians in the Ottoman Empire as genocide. Turkey continues to vehemently deny that there was any genocidal intent towards the Armenians in the last years of the empire. Official Ankara spends millions of dollars in its denial campaign, which lobbies politicians, entices support from journalists, funds academic denial efforts, suppresses education efforts on the Armenian Genocide to the general public in North and South America, Europe, and the Middle East (Israel especially).

The main battlefield for genocide recognition in recent years has been the United States, where a majority of Members of Congress support passing a

resolution recognizing the Armenian Genocide.

Turkish officials had hoped that the recent rapprochement between Turkey and Armenia can be used as a bargaining chip to keep Obama from speaking the truth. On numerous occasions in recent months, top Turkish officials have warned the U.S. that interfering in discussions between Turkey and Armenia and recognizing the genocide would be detrimental to the budding relations between Yerevan and Ankara.

Now, announcements by the Turkish Prime Minister and the Turkish President, resetting preconditions to the establishment of diplomatic relations with Armenia and to the lifting of the blockade have actually led the Armenia-Turkey negotiations into a rocky road or maybe even an impasse. http://www.pr-inside.com/armenian-minister-of-foreign-affairs-refrains-r1164811.htm

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AGENDA TV, RADIO & CINEMA

Agenda Media :

Mars/Avril

Lun 6/4

Histoire de comprendre Mustafa Kemal Atatürk, le père de la Turquie laïque. 12h30-12h45 Histoire

Sur la route au Proche-Orient D'Istanbul à Antakya. 13h30-13h59 Escales

Sur la route au Proche-Orient D'Istanbul à Antakya. 22h30-22h59 Escales

Mar 7/4

La lettre cachée du soldat Döblin 03h00-03h54 Histoire

Mer 8/4

Mémoire d'historiens Jacqueline de Romilly. 07h30-08h30 Histoire

Découvrir le monde Rhodes, l'amour d'Hélios. 14h15-15h15 Voyage

RASSEMBLEMENTS – EXPOSITIONS – CONCERTS - SPECTACLESAgenda - 23 avril: Commémoration du génocide ar-ménien La Municipalité de Charenton-le-Pont et l'Association Culturelle Armé-nienne de Marne-la-Vallée vous invitent à assister à la cérémonie de Dépôt de gerbe devant le Khatchkar de Charenton-le-Pont (94220), rue Paul-Eluard-angle rue des Bordeaux, le Jeudi 23 avril 2009 à 17 h 30.

La cérémonie aura lieu en présence de :

M. Jean-Marie BRETILLON, Maire de Charenton-le-Pont, Conseiller général du Val-de-Marne Membres du conseil municipal de Charenton-le-Pont Membres du Conseil d'administration de l'ACAM Donateur du monument Anciens combattants arméniens Représentants de l'Ambassade de la Ré-publique d'Arménie en France

Autres personnalités civiles et religieuses ; également invité Gilbert SI-NOUÉ, écrivain, auteur du roman "Erevan", récemment publié aux Éd. Flammarion Prises de parole, Recueillement, Chants, Prières

Accès : Autoroute, sortie Charenton-le-Pont, Quai des Carrières à Charen-ton, tourner à droite Rue des Bordeaux Métro : Station Charenton-Ecoles, prendre Rue de Conflans, tourner à gauche Rue des Bordeaux.

Agenda - Avril/mai: programme de l'association "Ac-colades"L'association "Accolades" présente la deuxième partie de la conférence d'Anaïd Donabedian sur le thème " La langue arménienne contemporaine en Arménie et en diaspora " Entrée libre. Rens. : [email protected]

Dimanche 17 mai de 11h à 19h - Parc de la Coulée Verte, derrière la Médiathèque, place du Château Sainte Barbe à Fontenay aux Roses

Dans le cadre de la Fête de Fontenay aux Roses, l'Arménie est présente avec le stand d'Accolades. CD, DVD, artisanat, livres, actualité et infos sur l'Arménie. Animation danse à 16h30. Rens. : [email protected]

Agenda - Du 19 mars au 6 avril le Musical Hommage à Anne Frank

ATTENTION IL NE RESTE QUE QUELQUES JOURS POUR VOIR "ANNE LE MUSICAL"

Anne

Le Musical

Hommage à Anne Frank

Paroles et musique Jean-Pierre Hadida

Mise en scène

Christine Giua, Pierre-Yves Duchesne Du 19 mars au 6 avril du lundi au jeudi à 20h45, dimanche à 15h et 18h

Théâtre Espace Rachi, 39 rue Broca 75005 Paris, Réservation : 01 42 17 10 36 - 06 47 07 44 03

Une création mondiale, un journal musicale où 10 acteurs-chanteurs et 30 choristes sous la direction de Pierre -Yves Duchesne ( les Misérables, Le violon sur le toit et dernièrement Grease ) et de Christine Giua (Théâ-trouille ), vont évoquer les grands moments de la vie de Anne 13 ans, ca-chée pendant 3 ans avec sa famille à Amsterdam pendant l'occupation.

Une création originale et musicale de Jean-Pierre Hadida.

Des liens pour en savoir plus sur l'événement :

Le site Officiel :http://www.fnaclive.com/videos/51668

Fnac Live :http://www.fnaclive.com/videos/51668

Espace Rachi :http://www.culture-juive.org/

Le Nouvel Observateur http://www.lepost.fr/article/2009/03/22/1466514_alain-chouffan-du-nouvel-obs-a-vu-anne-le-musical-reproduit-avec-son-autorisation.html

Regard en coulisse http://www.regardencoulisse.com/spectacles/spec.php?num=1800

Evene :http://www.evene.fr/culture/agenda/anne-le-musical-26688.php

Radio Campus :http://www.radiocampusparis.org/?p=6272

Artistik Rezo : http://www.artistikrezo.com/actualites/Theatre/anne-le-musi-cal.html

Agenda - La Belle Hélène aide le Collectif Urgence Darfour

Représentation exceptionnelle de l'Opéra-bouffe LA BELLE HE-LENE d'Offenbach, le lundi 6 avril 2009 à 20h au Théâtre du Rane-

lagh, au profit du Collectif Urgence Darfour (CUD). Soirée organi-sée en partenariat avec le Théâtre du Ranelagh. Le Collectif VAN, membre du Conseil d'Administration du Collectif Urgence Darfour vous incite à apporter votre soutien à cette initiative qui permet-tra à l'association d'aide aux Darfouris, à continuer ses actions.

Représentation de LA BELLE HELENE au profit du Collectif Urgence DARFOUR

Représentation exceptionnelle de l'Opéra-bouffe LA BELLE HELENE d'Of-fenbach, le lundi 6 avril 2009 à 20h au Théâtre du Ranelagh, au profit du Collectif Urgence Darfour (CUD). Soirée organisée en partenariat avec le Théâtre du Ranelagh. Le Collectif VAN, membre du Conseil d'Administra-tion du CUD vous incite à apporter votre soutien à cette initiative !

lundi 6 avril 2009

20:00 – 23:00

Théâtre du RANELAGH

5, rue des VIGNES, 75016

Paris, France

Afin de continuer à mener ses actions, afin de dénoncer auprès de l'opinion, des politiques et des médias, les crimes commis au Dar-four, le Collectif Urgence Darfour a besoin de votre aide.

Nous vous attendons nombreux à cette unique représentation de LA BELLE HELENE, organisée en partenariat avec le Théâtre du Ra-nelagh.

Tarif: 25 euros

Etudiant, scolaires: 15 euros

Merci d'envoyer vos chèques de réservation à :

Urgence Darfour

Maison des Associations

54, rue Pigalle

75009 Paris

Bon à savoir :

Théâtre le Ranelagh

5 rue des vignes - 75016 Paris

Fax : 01 42 30 81 19

e-mail : [email protected]

3 Parkings :

19 et 80 rue de Passy

7 Av. du Président Kennedy

Métro : Muette - Passy

Rer C : Boulainvilliers

Bus : 52, 22, 32

http://www.theatre-ranelagh.com/

Agenda - G2IA: Forum emploi, Appel aux profession-nels

G2IA nous envoie:

Chers amis, membres et sympathisants,

Un grand MERCI à ceux qui ont déjà répondu présents à notre précédent appel concernant le Forum Emploi Jeune du 4 avril 2009 !

Toutefois, nous aurons certainement besoin d'un encore plus grand nombre de compétences et d'expériences pour conseiller les jeunes en de-venir professionnel.

Cette année plus que jamais, où la crise contrarie ou retarde leur entrée sur le marché de l'emploi nous voulons faire tout notre possible pour les soutenir.

Aussi, nous remercions ceux qui le pourront de nous confirmer leur dispo-nibilité le 4 avril après midi et/ou de recueillir dans votre environnement professionnel toutes les offres de stage ou d'emploi que nous pourrons afficher lors du Forum.

Une réunion d'information sera organisée pour ceux qui le souhaitent quelques jours avant l'événement.

Nous somme à votre disposition pour toute information complémentaire et dans l'attente de votre réponse, nous vous envoyons nos plus amicales sa-lutations.

Pour le Bureau Isabelle Bédikian

Agenda - 7 avril: "Le Vanetsi" au centre culturel Saint Mesrob

MARDI 7 AVRIL à 20h45 CENTRE CULTUREL SAINT MESROB

Conférence de Christine Gardon petite- fille de Victor Gardon (Vahram Ga-vakian) qui présentera l’œuvre de son grand-père, rééditée récemment aux éditions Stocks, sous le titre "Le Vanetsi, une enfance arménienne". Vente du livre, Cocktail. Entrée libre.

Centre Culturel St Mesrob, 10 bis rue Thouin, 75005 Paris (M° Cardinal Le-moine Monge)

http://www.armenoscope.com/agenda/activite.asp?num=3038&type_info=ponctuelle

Agenda - Commémoration des massacres d'Adana 1909-2009

Association philatélique « PHILARMENIE »

53 allée Gustave Courbet 26500 Bourg les Valence

Communiqué de presse

L’association philatélique arménienne de Valence « Philarménie » a le plai-sir de vous informer de l’édition officielle d’un feuillet souvenir de 6 timbres (vignettes) pour commémorer le 100ème anniversaire des mas-sacres de Cilicie qui ont fait 30 000 victimes dont 20 000 dans la région d’Adana.

Cette manifestation se fait en collaboration avec le Centre du Patrimoine Arménien de Valence et se déroulera le

7 avril 2009 à 18h30

Au Centre du Patrimoine Arménien

Rue Louis Gallet Valence

(a proximité du Tribunal)

A cette occasion, un cachet 1er jour, réalisé spécialement pour cette émis-sion, sera apposé sur la planche souvenir.

Les planches souvenir sont disponibles auprès de l’association.

PHILARMENIE 53 allée Gustave Courbet 26500 Bourg les Valence

Tel : 04.75.42.09.22

E mail : [email protected]

Agenda - 7 avril : Conférence Universités de la Mé-moire

Cinquième édition des Universités de la Mémoire : "La Mémoire, un enjeu actuel pour notre société ?"

Jeudi 2 Avril à l'Université Jean Moulin Lyon III, et mardi 7 Avril à la Mairie de Lyon

Pour la 5ème année consécutive des Universités de la Mémoire, l’UEJF Lyon, Hippocampe et la FRA- Nor Seround (Nouvelle Génération Armé-nienne) rappellent la Mémoire comme un des enjeux actuels de notre so-ciété.

Partie prenante de l’identité des peuples et des communautés, elle peut être source de conflit, mais elle constitue également le ciment de la com-munauté nationale. Nous voulons rappeler que notre société s’est en par-tie fondée sur le refus de la barbarie de la Seconde Guerre Mondiale.

Les récents propos de Jean-Marie Le Pen au Parlement européen, qualifiant les chambres à gaz de « détail de la Seconde Guerre Mondiale », la promo-tion des idées de Robert Faurisson (condamné pour contestation de crime contre l’humanité) dans un spectacle de Dieudonné, la pression du gouver-nement Turc et de ses ambassades sur les parlementaires français afin que le négationnisme du Génocide des Arméniens reste impuni, la pétition lancée par certain historiens pour « la liberté de l’histoire », ainsi que l’in-tervention de quelques universitaires occidentaux en faveur des criminels du Génocide des Tutsis au procès d’Arusha, sont des illustrations qui viennent prouver que la mémoire reste un enjeu capital de notre société.

Cette année encore, les associations organisatrices de la 5ème édition des Universités de la Mémoire marquent leur attachement à la mémoire des génocides et leur réprobation commune face à tous les négationnismes.

Face au risque d’une concurrence des mémoires accrue, il est nécessaire d’oeuvrer pour un dialogue et une construction collective des mémoires.

Les Universités de la Mémoire sont le lieu d’un partage des mémoires et de lutte contre l’ignorance et l’indifférence qui sont les sources du ra-cisme, de l’antisémitisme et du négationnisme.

Ainsi, nous voulons porter dans le débat public la nécessité d’une prise de conscience des enseignements de l’histoire, en s’engageant résolument contre la réitération des crimes contre l’humanité, par notre action notam-ment en faveur des populations du Darfour et dans le sens de la lutte contre toutes les formes de négationnisme, par l’enseignement des géno-cides et la sanction de leur négation par la loi.

Programme :

Jeudi 2 Avril 2009 – 18h30

« Mémoires et identités dans l’espace public »

Florence Mardirossian

Secrétaire général de l'observatoire Européen de Géopolitique

Membre fondateur du Collectif Reconnaissance

Joseph Zimet

Conseiller à la Mémoire et aux relations internationales auprès du Secré-taire d’Etat à la Défense et aux Anciens Combattants

Raphaël Haddad

Président de l’UEJF

Béatrice Prasquier

Spécialiste des conflits mémoriaux en Pologne

Entrée libre

Université Jean Moulin Lyon 3

Manufacture des Tabacs

6 rue Rollet, Lyon, 8ème arrondissement - Métro Sans-Souci

Mardi 7 Avril 2009 - 18h00 Liberté d’expression ou négationnisme ?

Conférence présidée par Madame Evelyne Haguenauer Adjointe à la Mémoire et aux Anciens Combattants

Maître Bernard Jouanneau

Avocat au barreau de Paris, spécialiste du négationnisme

Alain Duguet

Journaliste, spécialiste du négationnisme sur internet

Colette Braeckman

Journaliste, spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs

Hôtel de Ville de Lyon, Salon des Anciennes Archives Place de la Comédie, Lyon, 1er arrondissement Métro Hôtel de Ville

Contacts Presse :

Yoann Sportouch, Président de l’UEJF-Lyon, 06 50 65 88 41

Yériché Gorizian, Porte-parol de FRA-Nor Seround, 06 27 48 60 81

Fannette Merlin, Présidente d’Hippocampe 06 68 29 82 51

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29440

Agenda - Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation

Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconci-liation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ?

Traces de guerre, réparations et enjeux de réconciliation

Séminaire d’enseignement et de recherche

Dans le cadre du programme formation-recherche « Traces de guerre, mé-moire et réconciliation » soutenu par le CIERA

Programme 2009

http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333

Le mercredi de 18h à 20h

Responsables : Corine Defrance, Robert Frank, Maryvonne Le Puloch, Hugues Tertrais, Fabrice Virgili, Annette Wieviorka et Eva Weil (psychana-lyste).

Lieu : Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, es-calier L, 1er étage, salle F 603

Quelles sont les voies possibles d’un vivre ensemble, voire d’une réconci-liation quand un conflit – guerre mondiale, guerre entre deux nations, guerre civile – a opposé dans la violence des populations ? Est-il possible de (re)vivre ensemble ? L’après génocide peut-il être assimilé à une sortie de guerre ? Quelles sont les traces laissées par ces conflits et comment peut-on les étudier ? Notre séminaire interroge les voies multiples qui ont été choisies au cours du XXe siècle pour mettre fin aux conflits et parfois assurer la réconciliation entre populations ou entre nations (procès ; répa-rations, « repentances »...).

Ce séminaire poursuit donc une réflexion engagée l’année passée, notam-ment lors de la journée d’étude sur le massacre de Nankin. Il est interdisci-plinaire (l’histoire, mais aussi l’anthropologie, la psychanalyse, le droit, la littérature, le cinéma…) ; il ambitionne la comparaison internationale. Deux notions essentielles sont utilisées, explicitées et approfondies. Celle de traces de guerre d’abord – traces psy-chiques comme traces matérielles ; traces individuelles qui s’expriment notamment dans la littérature, ou traces collectives par exemple par le biais de la commémoration ou de l’érection de mémoriaux. Cette notion a l’avantage de permettre le dépassement des historiographies actuelles, devenues maintenant classiques, de « la mémoire des guerres » et des «

violences de guerre ». Celle de réparations, ensuite, terme dont nous continuerons à décliner la polysémie.

À partir de ces deux notions, nous poursuivrons notre réflexion autour de quatre problématiques : – la question de savoir si la mise en récits et la mise en scène des traces de guerre a une valeur réparatrice, cathartique ou non ; – la question de la dimension sexuée de ces traces et de leurs éventuelles réparations, aussi bien du point de vue des individus, des groupes, que des rapports entre nations d’après conflit ; – la question de la prise en compte par le droit pénal international des crimes liés aux guerres et les effets des procès sur les imaginaires de guerre et de paix ; – la ques-tion des enjeux, des difficultés et des conditions politiques et socio-cultu-relles/sociétales de la réconciliation.

Plusieurs séances sont consacrées cette année aux traces laissées par les deux guerres mondiales et la guerre froide à Berlin où auront lieu au mois de juin 2009 trois journées d’étude.

Programme des séances du séminaire

8 avril 2009 —

Étienne François Les lieux de mémoire à Berlin

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

29 avril 2009 —

Eva Simonsen (université d’Oslo) Les « enfants de Boche » en Norvège : mémoire et réconciliation

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

13 mai 2009 —

Fabrice Virgili (UMR IRICE) À propos du colloque « Les viols en temps de guerre : une histoire à écrire »

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier

L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

27 mai 2009 —

Bilan du séminaire

Institut Pierre Renouvin, 1 rue Victor Cousin, Galerie J. B. Dumas, escalier L, 1er étage, salle F 603

Horaire : 17h45 - 19h45

http://irice.cnrs.fr/spip.php?article333

Agenda - "Le Vanetsi": Rencontre - Repas & Confé-rence avec Christine Gardon Maison de la Culture Arménienne de Grenoble et du Dauphiné Espace Jean Marandjian

15 cours de la Libération et du Général de Gaulle 38100 Grenoble Accès  :Tram ligne C, arrêt Jaurès, bus, ligne 1,arrêt Péguy

Jeudi 9 avril 2009 à 19 h 30

Rencontre - Repas & Conférence avec Christine Gardon A l’occasion de la récente sortie du livre Le Vanetsi de Victor Gardon

Plus qu’un simple témoignage, cette biographie romancée saluée en son temps par le général de Gaulle, André Malraux, et Raymond Aron incite avant tout à la réflexion et à la conscience des Hommes : Ceux qui ont vé-cu un génocide ne peuvent envisager d’être heureux. (R. Aron).

Quelques repères sur l’auteur : Victor Gardon (Van 1903-Paris 1973)

Rescapé du génocide. Arrivée à Paris en 1923.Travail à la délégation diplo-matique arménienne. Brillantes études d’agriculture, de philosophie, d’in-génieur. Collaboration à des journaux arméniens, publication en arménien d’un premier roman Grains d’acier illustré par Carzou. Envoyé au front en 1939, fait prisonnier, il s’évade d’Allemagne et rejoint la Résistance. Orga-nisateur de la désertion de la garnison arménienne de la Wehrmarch à Mende, participe à la Libération. Croix de guerre avec palmes, Légion

d’honneur à titre militaire. En 1955, Vahram Gakavian obtient la légalisation de son nom de résistant Victor Gardon. Commence alors sous ce nom une exceptionnelle aventure littéraire fran-çaise … ________________________ Déroulement de la soirée, 2 formules au choix : 1/ à 19h30 Rencontre avec Christine Gardon autour d’un repas arménien (Entrée, Tass kébab : viande de bœuf et boulgour, dessert, café) suivi de la conférence. Participation aux frais 16 €, adhérents : 14 € 2/ à 21h00 Conférence seule, suivie de dédicaces. Participation aux frais 5 €, adhérents 4 €

Réservation obligatoire pour le repas, dernier délai samedi 4 avril,

M.C.A.G.D. 15 cours de la Libération et du Général de Gaulle, 38100 Gre-noble Tél. : 04 76 48 59 38 du mercredi au samedi de 14 h à 18 h 30 Courriel : [email protected]

Agenda - Ararat, mon amour au Théâtre Toursky

La jeunesse arménienne de France présente un spectacle de l’Ensemble Araxe-Sassoun 40 danseurs, 25 musiciens

Ararat mon amour 10, 11, 12 avril 2009 Théâtre Toursky, Marseille

Locations : France, Carrefour, Géant 0892 68 36 22 (0.34€/MIN www.fnac.com Renseignements et Réservations JAF 04 91 802 820

Le spectacle

Après l’immense succès de Vanouch, légende d’Arménie, l’ensemble Araxe-Sassoun a choisi de célébrer la vie, dans son nouveau spectacle : Ararat mon amour.

A travers les retrouvailles de deux frères, Aram, le Marseillais, et Manouk, le Erevantsi,

Ararat mon amour retrace l’histoire plusieurs fois millénaire de l’Arménie et des Arméniens, peuple disséminé dans le monde entier depuis le géno-cide de 1915.

Avec la participation de

Franck II Louis, compositeur Simon Abkarian, comédien Fred Nevchéhirlian, slammeur

Agenda - Spectacle: Ararat Mon Amour

La jeunesse arménienne de France présente

Un spectacle de l'ensemble Arax Sassoun 40 danseurs, 25 musiciens

Ararat mon Amour

les 10, 11 et 12 avril 2009 au Théâtre Toursky.

La belle idée Cadeau de Noel Places numérotées, en vente à la FNAC et à la JAF Marseille 04-91-802-820

Agenda - 11 avril: Spécial Cartes sur Table

Dans le cadre de la programmation de son émission « Cartes sur Table », diffusée le samedi matin à 10h15, la rédaction d’Ayp Fm a décidé de consacrer celle du samedi 11 avril à un « spécial Yves Ternon », à l’homme, son engagement, ses différents ouvrages.

J’ai le plaisir de vous inviter à assister à l’enregistrement en public de cette émission qui se déroulera le jeudi 9 avril, à 20h30, à la Maison de la Culture Arménienne de Paris, 17 Rue Bleue, Paris 9 ème, en présence de nombreux invités.

Le plateau sera constitué de quelques uns de ceux, écrivains, historiens ou éditeurs, qui l’ont accompagné dans sa démarche ou qui ont collaboré avec lui.

Cet enregistrement s’effectuera dans les conditions « du direct », et les «

questions des auditeurs », qui ponctuent généralement cette émission, se-ront remplacées par vos questions, commentaires ou témoignages.

Henri Papazian Président d'Ayp Fm

Agenda - Du 17 au 26 avril 2009, Festival "L'Eure Poétique et Musicale"

Du 17 au 26 avril 2009, Festival "L'Eure Poétique et Musicale" Nous avons le plaisir de vous informer de la tenue du Festival "L'Eure Poé-tique et Musicale", créé par l'Association "Les amis de la Musique et des arts" animée par Arminé Varvarian

Voir le site de l'association www.ama-asso.fr

A noter particulièrement le concert du 25 avril 2009, avec un programme très original où l'actrice Brigitte Fossey récite des textes du grand auteur mystique saint Grégoire de NareK et de Nersès Chnorhali, qui fut catholi-cos d'Arménie de 1166 jusqu'à sa mort, en 1173, sous le nom de Nersès IV. Voir le programme de cette soirée:

http://www.ama-asso.fr/25avril.htm

Présidente du Festival 27,rue de Chambéry 75015 Paris tel.06 25 79 19 91 Adresse mail: [email protected]

Agenda- 18-19 avril/Marseille: Mémoire de ma mé-moire en présence de Gérard Chaliand

"La mémoire de ma mémoire n’est pas ce que j’ai vécu mais ce dont j’ai hérité. L’écho d’un passé. Elle est la partie immergée de mon histoire. L’amont nocturne de ma saga. Le caillot que j’avais dans le poing au jour de ma naissance et dont, enfant, on m’a transmis la tragédie. Et que j’ai voulu oublier."

Gérard Chaliand, poète, géostratège et spécialiste des conflits, a long-temps refusé de porter le poids du génocide de 1915 dont a été victime la famille de ses grands-parents. Depuis vingt ans, il écrivait par bribes ce

texte qu’il publie aujourd’hui.

Centré sur le drame vécu par les Arméniens de l’Empire ottoman entre la fin du 19ème siècle et les lendemains de la Première Guerre mondiale, ce récit d’une rare puissance mêle l’Histoire, les dits de la mémoire familiale, les images et les vestiges qu’en drainent leurs héritiers. Jamais ce qu’on a dénommé le premier génocide du 20ème siècle n’avait trouvé une expres-sion aussi épique ni aussi universelle.

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2 représentations exceptionnelles à Marseille :

Samedi 18 Avril à 20h00 Dimanche 19 Avril à 15h00

Maison Arménienne de la Jeunesse et de la Culture 12/14 rue Saint Bazile 13001 Marseille

Métro : Réformés - Parking : Gambetta

Prix des places 15 €

Renseignements et réservations : 04 91 50 15 09

Agenda - 19 avril: 66e anniversaire de la révolte du ghetto de Varsovie

Le mois d'avril reste un temps fort dans l'agenda des commémorations liées aux génocides et à la déportation. Participez à la cérémonie du 19 avril, célébrant ainsi le 66e anniversaire de la révolte du ghetto de Varso-vie. Soyez nombreux à venir contribuer à la lecture des noms pour Yom HaShoah, les 20 et 21 avril, ou venez simplement vous recueillir en la mé-moire des victimes et héros de la déportation lors de la journée nationale du souvenir, le 26 avril 2009.

66e anniversaire Dimanche 19 avril 2009

Le 19 avril 1943, lorsque les troupes allemandes pénètrent dans le ghetto de Varsovie pour liquider les 50 000 à 60 000 Juifs qui y résident encore, les groupes de combattants de la résistance juive ouvrent le feu. L’insur-rection se poursuit jusqu’au 16 mai 1943.

Le soulèvement fut au sein du ghetto, l’ultime acte de lutte contre la bar-barie et pour la sauvegarde de la dignité humaine. Il a inspiré d’autres ac-

tions de résistance armée.

Organisée en partenariat avec la commission du Souvenir du Conseil re-présentatif des institutions juives de France (CRIF).

Cérémonie 15h

En présence de Pierre Kauffmann, secrétaire général du Mémorial de la Shoah, Richard Prasquier, président du CRIF, S.E. M. Daniel Shek, ambas-sadeur d’Israël en France, S.E. M. Tomasz Orlowski, ambassadeur de Po-logne en France.

Lieu : Parvis du Mémorial Entrée libre

Trois résistantes juives du mouvement Hechalutz, arrêtées lors de l'insurrection du ghetto de Varsovie. Pologne, avril-mai 1943. Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do?itemId=1002&type=1

Agenda - Débat : Nouvelle politique étrangère turque

Deux professeurs turcs de l'Université Bilgi d'Istanbul, Ilter Turan et Soli Ozel, participent à un débat organisé par le Ceri à Sciences-Po, le Mardi 21 avril 2009, sur le thème : "Nouvelle politique étrangère turque".

Mardi 21 avril 2009 14h30 - 16h30 Salle de conférences

Nouvelle politique étrangère turque

Avec Ilter Turan, professeur, Université Bilgi, Istanbul Soli Ozel, professeur, Université Bilgi, Istanbul DISCUTANT : Bertrand Badie, professeur, Sciences Po La séance sera introduite et présidée par Riva Kastoryano, directeur de re-cherche, CNRS/Sciences Po-CERI

Entrée libre dans la limite des places disponibles. Pas de réservation

Responsable scientifique :

[email protected] Contact : [email protected]

56 rue Jacob 75006 Paris - Tél. +33(0)1 58 71 70 00 - Fax +33(0)1 58 71 70 90 E-mail : [email protected] - Web : www.ceri-sciences-po.org

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=29359

Génocide arménien : Commémorations du 24 avril 2009

REGION PARISIENNE

Paris Jeudi 23 avril 18h – 23h : veillée des jeunes Arméniens, métro République, terre plein Est avec MJS, UMP jeunes, UEJF, IBUKA, Collectif Urgence Darfour et de nom-breux artistes. Vendredi 24 avril 11h – 12h30 : mairie de Paris, Bertrand Delanoë rencontre la communauté (sur invitation). 14h – 16h : messe de requiem en l'église apostolique arménienne, cathé-drale St-Jean-Baptiste, 15 rue Jean Goujon Paris 8ème. 16h30 – 17h30 : ravivage de la flamme au soldat inconnu, hymnes natio-naux et dépôts de gerbes, rassemblement angle av. Champs-Elysées, av. Friedland. 18h – 19h30 : Rassemblement Av. Georges V – Champs-Elysées, prises de parole des candidats aux élections européennes. 19h30 – 20h30 : marche vers Komidas par la rue François 1er, dépôt de fleurs, discours de clôture, place du Canada 8ème. Dimanche 26 avril 10h – 20h : les stèles du Collectif Van sur le parvis de Notre-Dame de Paris, action de sensibilisation aux génocides et à leur déni. 16h – 17h : messe de commémoration célébrée par Mgr Ghabroyan en présence de S.E.R. Mgr Pontier, cathédrale Notre-Dame de Paris.

Alfortville Dimanche 26 avril 12h15 : rassemblement à l'église apostolique arménienne, rue Komitas. 12h45 : recueillement et prises de parole au khatchkar, place Achtarak.

Charenton-le-pont Jeudi 23 avril 17h30 : dépôt de gerbe devant le khatchkar, rue Paul Eluard, angle rue des Bordeaux, prise de paroles, recueillement, chants, prières, invité : Gil-

bert Sinoué, écrivain, auteur du roman "Erevan".

Arnouville Dimanche 26 avril 12h15 : messe de requiem au khatchkar de l'église apostolique armé-nienne Ste-Croix. 12h30 : marche vers la stèle commémorant le génocide, angle rue Jean Jaurès, St-Just.

Chaville Dimanche 26 avril 12h : messe de requiem en l'église apostolique arménienne, 6 rue du père Komidas, marche vers la stèle commémorant le génocide et prises de pa-role.

Issy-les-Moulineaux et Clamart Dimanche 26 avril 11h45 : rassemblement devant les églises apostolique et évangélique ar-méniennes, avenue Bourgain. 12h30 : recueillement et prises de parole au monument franco-arménien, rue de la Défense. 13h30 : recueillement et prises de parole au khatchkar, angle av. H. Bar-busse, rue du Lt Raoul Balany.

Meudon Samedi 25 avril 11h : Cérémonie sous l’égide de la Mairie, place centrale de la Média-thèque.

REGION RHONE-ALPES Lyon Vendredi 24 avril 15h30 : cérémonie religieuse en l'église arménienne Saint-Jacques, 295 rue André Philip, 3ème. 16h30 : rassemblement devant l'église arménienne, préparation du cor-tège avec remise d'œillets, défilé jusqu'à la place Antonin Poncet. 18h : allocutions des représentants de la communauté arménienne, un mi-litant de la démocratisation en Turquie, Michel Mercier, sénateur président du conseil général du Rhône, Gérard Collomb, sénateur maire de Lyon.

Meyzieu Samedi 25 avril 15h30 : rassemblement devant le monument du génocide, rue du 24 avril 1915 (face au magasin Decathlon). 16h30 : réception à la mairie de Meyzieu, salle du conseil.

Décines Dimanche 26 avril 9h30 : messe de requiem en l'église Sourp Asdvadzadzine 11h30 : défilé en direction de la place de la Libération

12h : rassemblement place de la Libération devant le monument du géno-cide, prière, dépôt de gerbes, allocutions. A partir de 13h : vin d'honneur à la MCA.

Vaulx-en-Velin Vendredi 24 avril 12h : Commémorations place du 24 avril 1915 (angle rues Louis Duclos et Franklin).

Vienne Dimanche 26 avril 9h30 : messe de requiem en la chapelle St-Théodore 12h : rassemblement devant la stèle du génocide arménien, dépôt de gerbes, allocutions. 12h30 : réception à la MCA (commémoration organisée par le collectif des associations arméniennes de Vienne).

Valence Samedi 18 avril Exposition à partir de 14h sur le génocide, place de la Liberté. Mercredi 22 avril 20h30 : conférence de Jules Mardirossian à la salle communautaire, 12 rue de la Cécile. Jeudi 23 avril 20h30 : veillée au square de la Visitation au mémorial du génocide. Vendredi 24 avril 10h : messe en l'église Saint Sahag 12 rue de la Cécile, suivi du dépôt de gerbe au khatchkar. 16h30 : rassemblement place du champ de Mars, prise de parole. 17h15 : départ du défilé vers le mémorial du 24 avril. 18h30 : cérémonie devant le mémorial, prise de paroles, sonnerie aux morts, hymnes nationaux. 20h : soirée projection du film "Le mas des alouettes" des frères Taviani à la MCA, 2 bis rue de la Manutention.

Bourg-lès-Valence Mardi 21 avril Projection du du film "Amour et Vérité" sur Hrant Dink à 20h30, salle F. Mit-terrand, mairie de Bourg-les-Valence. Vendredi 24 avril 14h : dépôt de gerbe au square du 24 avril 1915.

REGION PACA Marseille Jeudi 23 avril De 14h à 18h : organisation par les groupes et associations de jeunes d'une campagne d'information avec la tenue de 4 stands : Marseille Vieux port, parc Borély, Castellane, consulat de Turquie. 19h : recueillement œcuménique en la cathédrale apostolique armé-nienne.

20h : dépôt de gerbes au monument du parvis de la cathédrale, ravivage de la flamme de la mémoire. 20h30 : procession au flambeau en direction du consulat de Turquie. 21h : allocutions. Vendredi 24 avril 11h : rassemblement, dépôt de gerbes et prières au mémorial, esplanade L2, Beaumont. 15h : messe en l'église du Sacré cœur, avenue du Prado 8ème. 17h : rassemblement pour le défilé, départ "David", plage du Prado. 17h30 : marche vers le consulat de Turquie. 19h : cérémonie de requiem en la cathédrale apostolique arménienne de Marseille : révérend père Zadig Avédikian, Yeghia Tertsakian, pasteur Gil-bert Léonian. 20h : extinction de la flamme de la mémoire. Dimanche 26 avril 10h30 : sainte messe, requiem en hommage aux victimes du génocide. 16h : conférence sur l'histoire du génocide, section arménienne de radio Vatican, église catholique arménienne, 26 rue Sibié, 1er.

Montpellier Vendredi 24 avril 18h30 : veuillée devant le mémorial arménien sur l'esplanade Charles de Gaulle. Samedi 25 avril 10h : messe chapelle Choretto à la cathédrale St-Pierre avec le révérend père Zadik Avedikian (sous réserve). 12h30 : repas à la maison d'Arménie, préparé par les diguines de l'associa-tion, participation aux frais de repas : 15 €. Dimanche 26 avril 11h : cérémonie du souvenir au monument avec les représentants des au-torités officielles de Montpellier, dépôt de gerbes, hymnes nationaux. 12h30 : apéritif-buffet à la maison d'Arménie, participation libre aux frais du buffet. Rens. 06-12-24-89-68.

Toulon Vendredi 24 avril 11h30 : monument aux morts, place Gabriel Péri, suivi d'un dépôt de gerbe devant le khatchkar érigé dans les jardins du Champ de Mars, sous la présidence d'honneur d'Hubert Falco, maire de Toulon, secrétaire d'Etat à l'aménagement du territoire, Maryse Grigorian, présidente de l'associa-tion franco-arménienne Abris's club, michel Cameli, adjoint au maire, délé-gué aux anciens combattants.

St-Raphaël Jeudi 23 avril 18h30 : veillée salle de la Mer parking Kennedy. Vendredi 24 avril 11h30 : commémoration, jardin d'Arménie, face parking Kennedy.

Draguignan

Vendredi 24 avril 17h30 : commémoration rue d'Arménie (à côté de la mairie). 17h45 : stèle allée d'Azémar.

Télécharger le pdf et le word doc :

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=29304

Agenda - Concerts de Iris Torossian (harpe) et Karen Khochafian (violon)

Komitas, Spendiarian, Khachaturian, Debussy, Saint Saëns, Ravel...

AURORE – OROR : France / Arménie, un duo original violon et harpe. La complicité de deux artistes qui ouvrent leur coeur et leur sensibilité pour donner un autre regard aux oeuvres du répertoire connu et permettre la découverte d’oeuvres inédites du patrimoine musical arménien.

En concert à la Sainte-Chapelle de Paris, Les 25, 27, 29 avril, 26, 28 juin et 3 juillet à 20 h 30.

Prochaine sortie du 1er CD d'Iris Torossian (harpe) et Karen Khochafian (violon) avec des compositeurs français (Debussy, Ravel, Fauré, St-Saëns, Massenet) et arméniens (Komitas, Spendiarian, Ganatchian, Khatchatu-rian...). Le CD sortira officiellement le 23 avril chez Harmonia Mundi.

De plus les 2 artistes se produiront les 25, 27 et 29 avril 2009 à 20h30 en concerts promotionnels à la Sainte-Chapelle, 6 boulevard du Palais, Paris 1er. (métro cité, St-Michel ou Châtelet).

Agenda - Avant-programme des 1ères Journées Ar-méniennes d'Althen Paluds

1ères Journées ARméniennes d’Althen Paluds 8-10 mai 2009

Yves Ternon et Claude Mutafian seront les animateurs du débat "Négation-nisme et historiens".

2 autres débats sont prévus dont les facilitateurs seront Raymond Aydabi-rian et Mihran Amtablian.

ALTHEN des PALUDS n'offre qu'une 50 aine de chambres ( hotels + gites).

Réservez dès maintenant les packs hébergement/spectacles pour le WE du 8 au 9 ( ou 10).

Les 1ères demandes seront servies en 1er.

Prix : 60 euros la chambre pour 2 personnes, petit déjeuner compris soit 120 euros pour les 2 nuits.

Téléphoner à la Mairie d'Althen pour les réservations: 04 90 62 01 02

La programmation des films est encore à peaufiner dans le détail. Serge Avédikian vous prépare notamment des raretés comme les films d’Arta-vazd Pelechian.

L’accueil des participants et leur installation se fera VENDREDI 8 matin ( avant midi) PLACE de l’Eglise d’Althen des Paluds.

Des packs hébergement/ spectacles vous seront proposés. Pour nous per-mettre d’évaluer les besoins et de négocier les prix des chambres, merci de nous adresser dès maintenant vos intentions de séjour avec vos noms, le nombre de chambres. Pour simplifier les choses, ces packs concerneront seult les séjours pour les 2 nuits ( 8 et 9 mai) ou les 3 nuits ( 8,9 et 10 mai). Ceux qui arrivent par le train devront donner au Comité d’Organisa-tion leurs horaires d’arrivée et de départ pour la mise en place de na-vettes.

La place de l’Eglise sera tout à la fois la PLACE de RENCONTRE, la PLACE du MARCHE, la PLACE du HAPPENING ( là où on peut danser, chanter, man-ger, boire etc…) .

C’est ici que ROBERT KECHICHIAN fera un film-interview de Shamiram Se-vak , la fille du poète Ruben Sevak assassiné en 1915.

C’est ici que se termineront ces 1ères JARA par l’arrivée du groupe de danse depuis la grande salle qui nous entraînera dans un Kotchari géant et par le pot de clôture offert par Monsieur le Maire.

Télécharger le programme

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24392

Agenda - Voyages Byblos: tarifs négociés pour l'Ar-ménie Voyages Byblos, spécialiste de l'Arménie vous propose ses tarifs négociés au départ de Paris et Province.

- VOLS à partir de 388 €* TTC au départ de Paris, franchise bagages 30kg

- VOLS à partir de 513 €* TTC au départ de Province (Marseille, Nice, Lyon...), franchise bagages 30kg

De nombreuses promotions vous sont proposées tout au long de l'année.

Découvrez l'Arménie à travers notre brochure ORIENTISSIMES :

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De plus, vous pouvez bénéficier de nos facilités de paiement en 3 ou 4 fois* à l'agence et vous pouvez également payer à distance*.

Pour plus de renseignements notre équipe est à votre entière disposition.

*Voir les modalités à l'agence.

VOYAGES BYBLOS 101 rue Sainte 13 007 Marseille TEL : 04 91 54 00 53 / FAX : 04 91 54 00 56 EMAIL : [email protected] WEB : www.voyagesbyblos.com

VOYAGES BYBLOS 101 RUE SAINTE 13007 MARSEILLE TEL 04 91 54 00 53 / FAX 04 91 54 00 56 EMAIL [email protected]

Agenda - Nouvelle session de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ

L'ACAM nous envoie cette annonce sur le démarrage d'une session de cours d'arménien donnés par l'Association MACHTOTZ pour la défense de la langue arménienne.

Association MACHTOTZ Pour la Défense de la Langue Arménienne organise

1. Cours intensif d’arménien 1er niveau pour non-arménophones

NOUVELLE SESSION : 14 Février – 27 Juin 2009 Stage de 50 heures, le samedi matin de 9h à 12h à Paris (Absentéisme exclu)

Ces cours s’adresseront aux débutants de 8 à 70 ans

Les élèves francophones seront capables de parler, ainsi que lire et écrire l’arménien.

L’enseignement est assuré par Mme. Hilda Kalfayan-Panossian avec sa ME-THODE AUDIOVISUELLE

2. Les cours de 2e, de 3e et de 4e niveaux continuent, le samedi entre 12h et 15 h à Paris.

Les nouveaux élèves sont acceptés après un test de niveau.

3. Vous pouvez aussi vous procurer votre MANUEL D’ARMENIEN OCCIDEN-TAL POUR LES NON – ARMENOPHONES

Une méthode audiovisuelle utilisable chez soi

3 volumes en couleurs + 1 coffret de 2 CD audio : 99 Euros (frais d’expédition inclus). Pour tous ces cours et le manuel :

RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS : 01 47 50 97 51

Télécharger le pdf

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=26181

Agenda - 3eme Festival international de la Poésie à Paris avec la participation de Levon MinassianUn grand événement se prépare

Le mardi 29 septembre 2009 à 19 h30

Auditorium st Gérmain 9 rue Felibien Paris 6eme Avec Levon Minassian Mâitre arménien du doudouk et ses musiciens

Dans le cadre du 3eme festival International de la poésie à Paris

Avant tout le monde vous devez être tenu au courant

les places peuvent déjà se prendre en adressant un chèque de 10 E par personne à l'intention de

POÈTES A PARIS YVAN TETELBOM RESDENCE POTIERS A CHEMIN DES¨POTIERS 06220 VALLAURIS FRANCE

tout le programme se trouve dans http://www.poetesaparis.fr/ voir dans PROGRAMME a la page MARDI 29 SEPT 2009

EVENEMENT 19 h 30 4, Rue Félibien 75006. Paris

LEVON MINASSIAN & ses musiciens Serge Arribas, Jean Pierre Nergararian, et la voix de Roselyne Minassian http://www.levonminassian.com

En 2002, à Gumri, Lévon Minassian reçoit le Trophée des Maîtres en ma-tière de doudouk. Rappeler cet événement n'est pas anodin si l'on songe au parcours de l'enfant de Saint Jérôme, un quartier de Marseille, où son grand-père, Souren, jadis, trouva refuge. Lequel, par ses propres moyens, après avoir ramené, à 16 ans, un instrument d'Arménie, dût maîtriser un art dont les secrets ne se transmettent entre initiés qu'avec parcimonie. Une famille vivant dans le culte de la musique, une communauté armé-nienne friante de sons, beaucoup d'abnégation, l'aideront à sa solitude. Au point que son talent le fait repérer par des professionnels. En 1985, le compositeur Georges Garvarentz, le sollicite pour la musique du film Les mémoires tatouées. Une première collaboration pour le cinéma qui va être suivie de beaucoup d'autres dont les bandes originales de Mayrig, L'Odys-sée de l'espèce, La terre vue du ciel, Va, vis et devient, La passion du Christ, Amen... www.youtube.com/watch?v=L7B7PuUC3MM

1ère partie Sibel Chulliat : Née à Izmir (Turquie) en 1966, Sibel Chulliat a d’abord ob-tenu une licence de philosophie à l’université Haceteppe d’Ankara avant de se tourner vers le théâtre. En 1990, elle obtient le premier prix d’art

dramatique du Conservatoire National d’Ankara et devient un an plus tard sociétaire du Théâtre National de Turquie

Nazand Beghigani Nazand Begikhani (born 1964) is a contemporary Kurdish writer, poet and researcher.was born in Koya in Iraqi Kurdistan and has been living in exile since 1987 when she sought refugee status in Den-mark. She received her PhD in comparative literature from Sorbonne, and published her first collection of poems in 1995. She has also translated works of Baudelaire and T. S. Eliot into Kurdish. Her translations into Eng-lish have been published by the Poetry Magazine in the United Kingdom. She is also an active advocate for women's rights and is the founding member of Kurdish Women Action against Honour Killing (KWAHK). She has worked with Kurdish Institute of Paris and Kurdish Cultural Centre in Lon-don.

Agenda - 06 mai: projection du film de Serge Avedi-kian "Nous avons bu la même eau"

Dans le cadre de l’Opération départementale "Les Côtes d'Armor fêtent le cinéma" du 06 au 12 mai 2009 film de Serge Avedikian "Nous avons bu la même eau", sera projeté le mercredi 06 mai 2009 au centre culturel "Le Cap" de Plérin ( commune limitrophe de Saint Brieuc).

Cette projection se fera en présence de Serge Avedikian et Anne Sarkis-sian (jeune réalisatrice et productrice Finistérienne).

Un partenariat avec le NPAK, centre d'art contemporain de Yerevan, est réalisé pour la présentation de premiers films de courts-métrages d'une minute de la nouvelle génération arménienne (films projetés en vidéo) dans le cadre de leur festival "one minute, one shot".

Agenda - Contes Arméniens au Théâtre Ainsi de Suite

La Compagnie Olinda est heureuse de vous présenter son spec-tacle les Contes Arméniens au Théâtre Ainsi de Suite le 16 Mai 2009.

°°°°°°°°°°°°°°°°°° Contes Arméniens

Avec Agnès Manas Tovmassian. Mise en Scène Raphaël Manas. Avec la complicité de Christel Rossel Retrouvez sept Contes de la tradition orale Arménienne, pour tous dès 7 ans.

Samedi 16 Mai 2009, à 15h et 18h Au Théâtre Ainsi de Suite 23 Rue Gaston de Sapporta, 13100 Aix-en-Provence. Réservations au 04 42 21 60 08 Tarifs: 5€ et 8€

Durée 50 Minutes

"La tribu fit bâtir une Nation, où chacun avait le droit de vivre en Homme Libre. C'était au pied du Mont Ararat qui devait devenir le symbole de ce peuple. Le pays prit le nom de Hayastan, qui se traduit en Français par Ar-ménie. (...) Et les histoires se sont transmises, de générations en généra-tions, pour parvenir jusqu'à nous à travers ces hommes et femmes qui ont pris la route de l'exode..."

Plus d'infos sur les Contes et Dossier Artistique:

http://www.fonderie-aix.com/article.php3?id_article=209

Agenda - Exposition: La « Nuit de Cristal »

"La Nuit de Cristal" : 9-10 novembre 1938

Marquant une rupture avec la politique nazie de 1933 à 1937, cet événe-ment est autant révélateur de l’indifférence des nations au sort des Juifs d’Allemagne et d’Autriche que de l’incapacité des états démocratiques à contrecarrer les coups de force menés par l’Allemagne de Hitler. L'exposition présente des objets originaux provenant des synagogues in-cendiées lors de la "Nuit de Cristal", ainsi que de nombreuses pièces et images issues d'archives internationales. En Partenariat avec le Figaroscope et la chaîne Toute l'Histoire.

Prolongation exceptionnelle jusqu'au 30 août 2009

À l’occasion du 70e anniversaire de la « Nuit de Cristal », le Mémorial de la Shoah a choisi de revenir sur cette date centrale, la nuit du 9 au 10 novembre 1938, qui marque une étape dans la politique nazie en matière de violence et de persécutions antisémites.

Après l’échec de la Conférence d’Évian (juillet 1938) et la signature des ac-

cords de Munich (septembre 1938), les nazis se sentent libres d’agir. Aussi, du 9 au 10 novembre 1938 en Allemagne mais aussi en Autriche se dé-roule un pogrom durant lequel 267 synagogues sont pillées et incendiées, 7 500 magasins sont pillés, leurs vitres brisées, d’où le nom donné par les nazis de « Nuit de Cristal ». Près d’une centaine de Juifs sont assassinés, et des centaines d’autres blessés. Environ 30 000 Juifs sont arrêtés dont 11 000 sont internés à Dachau, et près de 10 000 à Buchenwald.

Cette terreur, organisée par le pouvoir, est présentée comme une explo-sion spontanée de violence populaire en réaction à l’assassinat à Paris, le 7 novembre 1938, du conseiller d’Ambassade allemand E. vom Rath, par un Juif polonais réfugié d’Allemagne, H. Grynszpan. En provoquant cette manifestation de violence antisémite, les nazis veulent accélérer l’émigration des Juifs, jugée trop lente en dépit de la po-litique de persécution mise en oeuvre depuis février 1933.

Lorsque les Juifs décident de quitter l’Autriche et l’Allemagne, nombre d’entre eux ne trouvent pas de pays d’accueil, et ce, malgré l’émotion et les condamnations de l’opinion publique provoquées par la « Nuit de Cris-tal » dans le monde entier. Bientôt, avec le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, tous les Juifs d’Europe connaîtront le même sort.

Légende:Magasin de Léo Schlesinger saccagé lors de la « Nuit de Cristal ».

Vienne, Autriche, 10 novembre 1938. Coll. Mémorial de la Shoah / CDJC.

Cette exposition a été conçue par les services du Mémorial de la Shoah. Commissaire de l’exposition : Jacques Fredj Coordination de l’exposition : Sophie Nagiscarde, Lior Smadja et Caroline François. Sous la supervision de Rita Thalmannn, historienne, professeur émérite à l’université de Paris VII-Denis Diderot.

En Partenariat avec :

Le Figaroscope

Et la chaîne toute l'Histoire

Exposition : niveau 1 Entrée libre Tous les jours sauf le samedi de 10 h à 18 h, le jeudi jusqu’à 22 h

Le Catalogue de l'exposition

Ce catalogue a été publié à l'occasion de l'exposition La « Nuit de Cristal » présentée au Mémorial de la Shoah du 9 novembre 2008 au 30 août 2009.

Cette édition exceptionnelle rassemble sur cette date centrale de la « Nuit

de Cristal », plus de 150 images, documents d’archives, reproductions d’objets, et témoignages, dont certains n’avaient jamais été publiés.

Prix de vente: 39 euros disponible en français et en anglais.

EXPOSITION TEMPORAIRE

Individuelles : les jeudis 12 mars, 23 avril, 7 mai, 14 mai, 4 juin, 25 juin, 2 juillet, 30 juillet, 27 août 2009 sans réservation et dans la limite des places disponibles. Rendez-vous fixé à 19h30 à l’accueil. Durée 1 h. Visite gratuite.

Informations et réservations pour les visites individuelles: 01 42 77 44 72

Groupes : possibilité de visites guidées de groupes sur demande Tarif : 45 € pour le groupe

Informations et réservations pour les visites de groupes uniquement: au 01 53 01 17 86

http://www.memorialdelashoah.org/b_content/getContentFromNumLinkAc-tion.do;jsessionid=5FE7560775C88B4CCE78921D45BA785D?type=1&ite-mId=920

Agenda - Arménie, terre de culture et d'émotions

Le voile se lève enfin sur le premier pays christianisé du monde. Est-ce en-core l'Occident ou bien déjà l'Orient ? Au carrefour des grandes routes commerciales, l'Arménie est une étape sur la route de la soie, elle en subit toutes les influences. Théâtre des luttes entre ses puissants voisins, elle est souvent envahie, vassalisée, amputée d'une partie de son territoire et de sa population. Comment ce peuple, aussi malmené par l'histoire est-il resté debout ? Comment a-t-il conservé son identité intacte ? Sans doute parce que l'Arménie est soudée à ses deux piliers que sont sa religion et son alphabet.

Après génocide, séisme, éclatement de l'URSS, conflit du Karabagh, l'Ar-ménie d'aujourd'hui se reconstruit, dans les soubresaults de la post-indé-pendance, grâce à sa principale richesse : la matière grise. Connus pour leurs compétences commerciales, les Arméniens sont avant tout des bâtis-seurs. L'architecture unique des églises, monastères, forteresses, khatch-kars, témoignent depuis des millénaires, du génie artistique de ce peuple.

Marie-Dominique Massol s'est immergée avec délices dans ce pays diffi-cile, blotti dans les contreforts du Caucase. Dans ces montagnes, d'une beauté âpre et sauvage, elle a cueilli les sourires, guetté les regards, écou-té les histoires, ri des "anekdots". Elle s'est délectée de cette culture multi-millénaire qui nous ramène aux sources de la civilisation. Elle rapporte un témoignage réaliste de l'Arménie d'hier et d'aujourd'hui, un voyage à tra-vers une terre de grande culture, un regard sensible et respectueux.

Format 16/22 - 192 pages sur papier couché brillant - Reliure cousue bro-chée - 117 photos couleur.

ZANZIBAR PARFUMS D'EPICES PARFUMS D'HISTOIRE

Subtil mélange de culture africaine et arabe, baigné dans la moiteur des tropiques, l'archipel de Zanzibar attire chaque année davantage de visi-teurs. Marie-Dominique Massol nous ouvre les portes de la civilisation swa-hili, d'un islam commerçant et accueillant, un voyage à travers les siècles dans les pas des princesses et des sultans. Un livre riche en informations pour vous transporter dans ces îles parfumées d'épices et d'histoire.

ARMENIE, TERRE DE CULTURE ET D'EMOTIONS

Marie-Dominique MASSOL Parution : 09/08

Format : 16/22 cm.

192 pages sur papier couché brillant

117 photos couleur, cartes

Reliure cousue brochée

Prix Public : 25 €

ISBN : 978-2-81110-043-8

Editions KARTHALA

22-24, bd. Arago - 75013 Paris

tél : 01 43 31 15 59

http://www.karthala.com/

Nota :

L'auteur a également tourné un film en 2006 sur le même sujet :

ARMENIE

Récit, débat et grand film de Marie-Dominique MASSOL

Entre les puissants massifs du Caucase, de l'Iran et de l'Asie Mineure, l'Ar-ménie résonne encore des échos des mythes fondateurs. Est-ce encore l'Europe ? Est-ce déjà l'Asie ?

Marie Dominique Massol nous entraîne dans un pays mystérieux, à la beauté âpre et sauvage qui sied si bien à cette terre pétrie d'émotions.

Nous vivrons une aventure étonnante à travers les forêts profondes, les vallées encaissées, les canyons vertigineux, les sommets déchiquetés, le lac Sevan, la douceur des cônes volcaniques, sous l'ombre protectrice du Mont Ararat qui pourtant se trouve aujourd'hui en Turquie.

Sur ce territoire, jalonné de katchkars, ces pierres croix brodées, sur-gissent des forteresses accrochées aux pitons rocheux, des monastères taillés dans la roche qui défient les hommes et s'offrent à Dieu. Ici, la vie et la mort s'entremêlent lors de rituels ancestraux.

Malgré son histoire douloureuse, ce peuple de grande culture, possède une langue, un alphabet, une religion uniques et sa principale richesse réside dans sa matière grise.

Nous partagerons le quotidien de ces Arméniens qui se sont racontés avec pudeur et sincérité. Nous dégusterons des lavatch et porterons tant de toasts au « Grand Charles » et à l'amitié avec la France que vous n'oublie-rez pas la légendaire générosité.

Marie-Dominique a voulu comprendre la « douleur Karabagh » et s'est ren-due dans cette enclave chrétienne en terre musulmane. Les larmes de la

guerre entachent encore les paysages et les âmes, mais le Karabagh fait preuve d'un dynamisme surprenant.

La diaspora n'est pas étrangère aux changements qui s'opèrent en Armé-nie, surtout dans les villes. Gumri, efface peu à peu les traces du terrible séisme. Erevan, la « ville rose » toute de tuf vêtue est un grand chantier. En un an et demi, la réalisatrice a vu les buildings pour hommes d'affaires pressés, les cafés pour jeunesse branchée, se multiplier.

Drapée d'un charme oriental, la capitale fait preuve d'un dynamisme à l'occidental.

Venez découvrir un document unique, car derrière l'œil de cette caméra se dissimule la sensibilité d'une femme dont la première ambition est de par-tager la découverte de « son » Arménie, celle qu 'elle a ressentie, « à fleur de vie ».

Un grand film débat CAP MONDE, présenté par son auteur.

http://www.cap-monde.com/ARMENIE,_TERRE_DE_CULTURE_ET_D'EMO-TIONS-film-24.htm

http://www.cap-monde.com/Les_livres-prestation-4.htm

Agenda - Devenez bénévole, rejoignez la DA-connexion

Devenez bénévole Rejoignez les équipes de la DA-connexion dans le cadre d’une mission hu-manitaire en Arménie

Vous voulez faire de l’animation ? Participer à un projet médical ? Aider à la rénovation d’écoles ? Réaliser un reportage photo-vidéo ? Rejoignez-nous !

La campagne humanitaire de la DA-connexion se déroulera du 10 au 31 août 2009 Week-end d’intégration le 6-7 juin, région parisienne

Information : [email protected] Véra 06 64 43 30 25 www.da-connexion.org

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A l’occasion de ses 10 ans, la DA-connexion publie un livre événement : découvrez les villages d’Arménie à travers les yeux des bénévoles et les objectifs des photographes de la DA-connexion.

[email protected] Eva : +33 (0)6 6462 34 37

Pour commander votre album photo en ligne, c'est très simple !

Etape 1 : Rendez-vous sur le site de l'association www.da-connexion.com et cliquez sur « Faites un don » via PayPal

Etape 2 : Faites votre règlement en ligne via PayPal. Le livre est vendu à partir de 30€.

Etape 3 : Envoyer un email à [email protected] en nous spécifiant votre nom, adresse postale et montant de votre don.

Vous recevrez par la poste votre livre ainsi qu'un cerfa qui vous permettra de déduire 66% du montant de votre don de vos impôts.

Pour tout renseignement, vous pouvez contacter Eva au +33 6 64 62 34 37 ou par email à [email protected].

Cliquez ici pour vous désabonner de notre liste de diffusion

Agenda - "EREVAN-PARIS IXe", Roman témoignage de André LabidoireEREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage d'André Ratch Labidoire,

paru chez Editinter Editions, inspiré par cette première moitié du ving-tième siècle au cours duquel des millions d'hommes sont morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l'Arménie, les auteurs du génocide sont désignés par l'histoire. Le monde attend désormais leur repentance.

"L'histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l'être une longue aventure née d'un exode et racontée par épisodes à un enfant de dix ans. Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien, m'a raconté l'histoire de ce siècle telle qu'il l'avait intimement vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à Trébizonde. Ratch Fetvadjian m'a confié son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu'il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide ar-ménien."

(André Ratch Labidoire).

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André Labidoire

EREVAN-PARIS IXe

Roman témoignage

ISBN 978-2-35328-033-9 ; 2009

17,90 EUR

Pierre Danzac a six ans à la fin de la seconde guerre mondiale. Il vit chez sa grand-mère paternelle Marie-Jeanne qui occupe un petit logement rue Condorcet à Paris. Elle vit avec Ratch Fetvadjian, un Arménien rescapé du génocide de 1915. Aventurier talentueux, conteur passionnant, joueur in-corrigible, issu d’une famille arménienne de grands propriétaires, il est dé-sormais ruiné.

Devant un atlas toujours ouvert, le vieil homme raconte à l’enfant le géno-cide, puis sa fuite d’Arménie qui le mènera en pleine Révolution russe jus-qu’à Vladivostok par le fameux Transsibérien, puis au Japon, à San Francis-co, New York et enfin, à Paris.

Aux éclairages intimes de la vie quotidienne de l’après-guerre se suc-cèdent des personnages qui nourrissent l’imaginaire de l’enfant et intro-duisent une réalité historique et politique qui aujourd’hui encore résonne avec force dans notre actualité.

EREVAN-PARIS IXe est un roman témoignage inspiré par cette première moitié du vingtième siècle au cours duquel des millions d’hommes sont morts en raison de leur religion, de leur race ou de leurs idées. Pour l’Ar-ménie, les auteurs du génocide sont désignés par l’histoire. Le monde at-tend désormais leur repentance.

André Ratch LABIDOIRE a conduit une carrière de consultant dans les do-maines de la communication sociale et politique. Il a effectué de nom-breuses missions d’études à l’étranger et a été le témoin aux plus hauts niveaux d’évènements historiques qui ont marqué la fin du vingtième siècle. Erevan-Paris IXe associe à ses souvenirs d’enfance, l’histoire et le témoignage de son parrain, rescapé du génocide arménien de 1915.

Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien

Pierre Lazareff, le grand journaliste, demanda un jour à Blaise Cendrars, le grand poète, s’il avait réellement voyagé dans le Transsibérien. Cendras lui répondit que l’important était qu’il nous l’avait fait prendre à tous.

L’histoire que vous allez lire est vraie. Aussi vraie que peut l’être une longue aventure née d’un exode et racontée par épisodes à un enfant de dix ans.

Ratch Fetvadjian, mon parrain arménien appartenait à la famille du grand peintre Arshag Fetvadjian mort à Boston en 1947. Mais ils ne se sont ja-mais rencontrés.

Mon parrain m’a raconté l’histoire de ce siècle telle qu’il l’avait intimement vécue et qui commença pour lui par le génocide arménien de 1915 à Trébi-zonde. Hélas, ce n’était pas le premier massacre perpétré contre son peuple. Après avoir échappé miraculeusement au massacre, il fut contraint par la Révolution russe de fuir vers l’est, ce qu’il a pu faire grâce à un Transsibérien bénéficiant de l’ex-territorialité convoyant des diplomates étrangers et quelques personnalités qui fuyaient Moscou et la révolution. Son obsession était de gagner la France, ce pays de la liberté et des droits de l’homme. Dans ce périple, il était accompagné par son frère aîné, Ti-grane.

C’est en l’écoutant et en regardant l’atlas souvent ouvert que j’appris la géographie et l’histoire politique de cette région. J’étais d’autant plus cap-tivé par le récit de mon parrain que j’avais été bercé, si l’on peut dire, par la guerre, les bombardements, l’absence de mon père qui pendant cinq ans avait été prisonnier des nazis. Mon enfance fut aussi éclairée par le courage de ma mère, la tendresse de mon parrain et le dévouement de mes instituteurs.

Ratch Fetvadjian m’a confié son histoire en unique héritage. Je me devais de le transmettre. Qu’il soit remercié ici, au pied du mont Ararat et devant le Mémorial du génocide arménien.

Erevan mai 2007

http://editinter.free.fr/labidoireandre.html

Agenda - Lucineh Hovanissian won Toronto Exclusive Magazine Awards 2008LUCINEH HOVANISSIAN WON TORONTO EXCLUSIVE MAGAZINE AWARDS 2008

INTERNATIONAL ARTIST OF THE YEAR & BEST INTERNATIONAL JAZZ SONG

Lucineh Hovanissian “My childhood” (©“Made in Armenia ”, 2008)

NOMINATION FOR:

BEST INTERNATIONAL WEB SITE

http://www.torontoexclusive.com/magazineawardsonline/

http://www.lucinehovanissian.am/

mp3s from her latest album

“Made in Armenia” are on:

http://www.sonicbids.com/epk/epk.aspx?epk_id=147806

Agenda - Dernier numéro du Bulletin de l'ACAMl'ACAM nous envoie le dernier numéro de son bulletin.

Bulletin de l'ACAM

21e Année

N 71

Janvier - Avril 2009

Pour plus d'informations télécharger le pdf ci-dessous: http://collec-tifvan.org/article.php?r=0&id=26988

Agenda - Un chemin de promesses Paris-Jérusalem

A l’occasion de la sortie du récit de voyage, on vous invite à découvrir les huit mois de marche.

LIRE UN EXTRAIT: http://my.wobook.com/00000006633ed4f6693fd25a5d2deb21a471cb77c3fc61844e

VOIR UNE VIDEO: http://www.enchemin.org/

Un chemin de promesses. 6 000 km à pied et sans argent, de Paris à Jérusalem. Une aventure à la rencontre des autres et d’eux-mêmes.

En marchant et demandant le gîte et le couvert, Mathilde et Édouard Cortès se sont donné la main pendant 6 000 km. Jeunes mariés, ils ont fait le pari que l’amour et la confiance leur feraient vaincre tous les obstacles.

Paris, 17 juin 2007, Mathilde et Édouard partent en voyage de noces… à pied. Ils ont en tête le rêve fou de rallier Jérusalem, sans un sou en poche, dans une volonté de dépouillement, à la manière des pèlerins du Moyen Âge. Leurs besaces sont légères pour permettre à leurs pensées de s’envoler.

Des Alpes aux forêts des Balkans, des steppes d’Asie Mineure aux eaux du Jourdain, Édouard et Mathilde cheminent à travers quatorze pays, gravissant des montagnes, traversant des régions en guerre, franchissant des zones désertiques, dormant à la belle étoile… Dans ce grand trek, des étapes aux noms mythiques : Vézelay, Vérone, Mostar, Istanbul, Alep, Damas.

Découvrir les autres, ils y sont forcés pour survivre, puisqu’il faut, chaque jour, trouver celui qui leur offrira de quoi se nourrir. Du forestier jurassien au berger croate, de la fillette serbe du Kosovo au diamantaire turc, du derviche de Cappadoce à l’espion syrien, les rencontres sont belles, enrichissantes, souvent étonnantes… même si certaines leur réservent de bien mauvaises surprises. Dans l’adversité, Mathilde et Édouard apprennent à mieux se connaître et à s’aimer malgré leurs faiblesses.

Les deux jeunes gens forcent leurs limites pour atteindre leur but. Le récit de leurs huit mois de rencontres, de solitude, de faim souvent, de peur parfois, constitue une extraordinaire et authentique aventure humaine et intérieure.

• Parution : 3 novembre 2008 • 320 pages • Un cahier photos de 16 pages couleur

ACHETER CE LIVRE:

http://www.xoeditions.com/spip.php?page=article_commande&id_article=248

FILMS produits par Gédéon programmes : Une série de 7X26 minutes sera diffusée sur la chaîne Voyage les 8, 15 et 22 décembre 2008 à 20h50 dans Authentik Aventures. Diffusion sur France 5 en 2009.

POUR INFORMATION : - Avec Michel Drucker, vous pourrez nous entendre le 24 novembre entre

9h30 et 11h sur Europe 1. - Avec Sophie Davant et Didier Régnier, vous pourrez nous voir sur France 2 dans C’est au programme le 14 novembre à 9h45. - Nous dédicacerons notre livre à la Fête du Livre du Figaro Magazine le dimanche 30 novembre de 14h à 18h30 au Palais Brongniart à Paris. - Nous présenterons notre voyage au Café de l’Aventure au Zango (15 rue du Cygne 75001 métro Etienne Marcel) le 2 décembre à partir de 20h.

Agenda - Bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nou-veaux ouvrages

Nouveaux livres

La bibliographie de l'ACAM s'enrichit de nouveaux ouvrages, voyez sur le site de l'ACAM :

"La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage", sous la direction de Jacques Semelin

La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage Titre : La résistance au génocide, Pluralité des actes de sauvetage / au-teur(s) : Editeur : Les Presses de Sciences Po Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 550 pages Collection : Académique Notes : Autres auteurs : Jacques SEMELIN [directeur] - Yves TERNON [contribu-tion] - Raymond Haroutiun KEVORKIAN [contribution] - Sujets : Génocides ISBN : 9782724610895 Bibliothèque : Prix : 28,00 euros Boutique : Alapage

--------- Commentaire :

Les actions menées pour tenter de sauver des juifs pendant la seconde guerre mondiale connaissent une certaine notoriété en France depuis que le titre de « Justes » a été introduit dans la législation française en 2000, mais les ouvrages scientifiques sur le sujet sont rares. Les actions de sau-vetage des Arméniens (1915-1916) et des Tutsis (1994) restent quant à elles largement inconnues.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=semelin-jacques

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"Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la res-ponsabilité turque", du sociologue turc Taner Akçam

Titre : Un acte honteux. Le génocide arménien et la question de la respon-sabilité turque / auteur(s) : Taner AKÇAM - Traduit du turc par Odile De-mange Editeur : denoel Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 490 pages, 15 x 23 cm, couverture illustrée

Collection : Médiations Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Négationnisme ISBN : 9782207259634 Bibliothèque : Prix : 25,00 euros Boutique : Alapage

----------- Commentaire :

A ceux qui s'interrogent encore sur la réalité du génocide des Arméniens, perpétré en 1915 par les Jeunes-Turcs au pouvoir à Constantinople, le livre de Taner Akçam devrait ôter leurs derniers doutes. Paru aux Etats-Unis en 2006, l'ouvrage de ce sociologue turc prend à contre-pied la thèse offi-cielle turque sur ce crime commis pendant la Grande Guerre.

Pour la première fois, un chercheur turc a le courage d'ouvrir les archives ottomanes sur cette période sensible et d'assumer pleinement ce qui s'est passé : ici, la catastrophe est disséquée non du point de vue des victimes mais à travers le regard des assassins. La représentation du drame s'en trouve transformée. Avec Taner Akçam, ce qui compte, ce n'est plus le té-moignage des rescapés, mais d'abord l'analyse d'un empire paranoïaque capable de transformer ses dirigeants en bourreaux. A 55 ans, cet ensei-gnant au Center for Holocaust and Genocide de l'université du Minnesota concentre ses travaux sur une question : "Avons-nous des preuves d'une planification centrale et déterminée des autorités ottomanes visant la des-truction totale ou partielle du peuple arménien ?"

En Turquie, la tragédie de 1915 est encore aujourd'hui présentée comme une cruelle conséquence de la guerre, et non comme un acte volontaire et formalisé : selon cette thèse, les sources officielles ne comporteraient au-cune preuve de l'élimination délibérée et systématique des Arméniens. L'auteur démontre ici que ce discours est sans fondement. De façon irréfu-table, il souligne la responsabilité du régime au pouvoir, de l'Etat, de son administration, et d'abord de l'armée. La bureaucratisation du meurtre col-lectif apparaît évidente, dit-il, dès lors que l'on se fonde sur "les minutes des débats parlementaires, la correspondance privée des organisateurs du crime et les procès-verbaux de soixante-trois tribunaux militaires jugeant en 1919 les dirigeants du CUP (le Comité union et progrès, le parti au pou-voir)", qui accablent ce dernier ainsi que l'armée turque.

Outre la responsabilité de l'Etat, Taner Akçam insiste sur la continuité entre les Jeunes-Turcs et les kémalistes qui fondent la République en 1923 : en effet, la majorité des dirigeants de la Turquie moderne sont issus des rangs jeunes-turcs, y compris Mustapha Kemal, et nombre d'entre eux sont compromis dans l'entreprise génocidaire.

Cette idée de continuité est rarement examinée par les historiens ; elle

rompt avec la thèse selon laquelle la République kémaliste n'aurait rien à voir avec les événements de 1915. En réalité, les lois adoptées dans les années 1920 parachèvent le processus d'éradication de la présence armé-nienne dans le pays.

C'est le nationalisme qui fait le lien entre les deux régimes. Taner Akçam en décortique l'ambition : créer une Turquie homogène. Un dessein inter-rompu par les échecs militaires (1912-1915) attribués à "l'élément armé-nien". Enfin, il aborde l'aspect économique de ce crime contre l'humanité, considérant que c'est dans la spoliation des Arméniens de l'empire, sou-vent aisés, que sont jetées les bases d'une bourgeoisie turque, pilier de la proto-modernité kémaliste.

Telles seraient donc les origines du négationnisme d'Etat toujours en vi-gueur en Turquie, mais désormais bousculé par une société turque dési-reuse de s'approprier son histoire. En ce sens, ce livre salué par Orhan Pa-muk, Prix Nobel de littérature 2006, invite la Turquie à revisiter sa mé-moire. L'exercice est courageux : à Ankara, tout auteur qui soulève le ta-bou arménien voit sa liberté menacée par les tribunaux. Ancien militant d'extrême gauche, qui a connu la prison dans les années 1980, Akçam n'en prend pas moins, désormais, ses précautions : "Un acte honteux" n'est-elle pas l'expression utilisée par Kemal lui-même pour qualifier l'ex-termination des Arméniens ?

Hier comme aujourd'hui, l'identité arménienne, prolongement de la culture occidentale, demeure une pierre d'achoppement entre Turcs et Européens. Tant que la Turquie ne s'interrogera pas "sur sa perception des droits de l'homme et de la démocratie", prévient-il, le dissensus sur les normes éthiques perdurera. Selon Taner Akçam, il revient donc à la Turquie de s'affranchir de cet "acte honteux" par un acte courageux : la reconnais-sance du génocide.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=akcam-taner

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"La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915", de Georges Kevorkian

Titre : La flotte française au secours des Arméniens, 1909-1915 / auteur(s) : Georges KEVORKIAN - Editeur : marines Année : 2008 Imprimeur/Fabricant : Description : 127 pages, 19 x 26 cm Collection : Notes : Autres auteurs : Sujets : Génocide arménien -- Histoire contemporaine -- Flotte française ISBN : 9782357430099

Bibliothèque : Prix : 29,00 euros Boutique : Alapage

---------- Commentaire :

Avril/mai 1909

L’Empire ottoman, depuis juillet 1908, est aux mains des « Jeunes-Turcs » qui ont renversé le régime du sultan Abdul Hamid (le « Grand Saigneur »), promettant la mise en œuvre de la constitution libérale de 1876, jamais appliquée. Des troubles éclatent en Cilicie où les nationalistes turcs, de crainte que cette constitution leur fasse perdre leur prééminence vis-à-vis des autres communautés non musulmanes, notamment des Arméniens fortement implantés dans cette province, s’en prennent à ces derniers qui sont ainsi l’objet d’une terrible oppression. Les missions chrétiennes de la région ne sont pas épargnées. Alertées, les pays occidentaux dépêchent leurs navires de guerre pour aider, secourir leurs ressortissants et les com-munautés arméniennes. La France, n’est pas en reste : l’escadre légère de Méditerranée, sous les ordres du contre-amiral Pivet, rallie le golfe d’Alexandrette. On assistera alors à une opération d’ingérence humani-taire en territoire turc…

Septembre 1915

La « Grande Guerre » a éclaté en août 1914 : l’Empire ottoman s’est allié aux Empires allemand et austro-hongrois pour combattre les pays de « l’Entente », Grande-Bretagne, Russie et France. La 3ème escadre de la flotte de combat française en Méditerranée, sous les ordres du contre-ami-ral Darrieus, qui vient d’assurer l’intérim du vice-amiral Dartige du Fournet appelé à remplacer le vice-amiral Boué de la Peyrère à la tête de l’armée navale, surveille les côtes syriennes. Le gouvernement turc a décrété l’ex-termination de sa population arménienne. Des villageois arméniens de la région du Mont Moïse, en bordure du golfe d’Alexandrette, sont acculés sur la plage : leur héroïsme face aux soldats turcs ne peut tenir encore plus longtemps. Les marins français vont sauver ces Arméniens en les re-cueillant sur leurs navires et en les transportant dans des camps de réfu-giés à Port-Saïd avec l’aide des autorités anglaises. On assistera alors à une opération de sauvetage, de plus de 4000 Arméniens, remarquable-ment organisée par la Marine française....

Cet ouvrage est un récit historique construit à partir d’archives exception-nelles émanant pour partie des descendants des amiraux français impli-qués dans ces opérations de sauvetage. Il prend place dans le contexte du conflit mondial et des soubresauts de l’Empire ottoman. Il rappelle, s’il en est besoin, les malheurs de ce peuple de tradition chrétienne et rend hom-mage au courage des marins français.

http://www.acam-france.org/bibliographie/auteur.php?cle=kevorkian-

georges ----------------------

Agenda - Annonce d'un dictionnaire électronique ar-ménienE-Lexique Machtotz Un dictionnaire électronique arménien occidental-français et l’inverse - 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français

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dictionnaire électronique* arménien occidental-français et l’inverse 32 000 mots ou expressions en arménien et 35 000 en français

Recherche d’un mot en arménien ou en français avec l’orthographe exacte ou approchante. Possibilité de rechercher un mot arménien en l’écrivant phonétiquement en caractères français. Correction d’un mot français ou arménien mal orthographié. Et autres fonctionnalités.

Données issues des dictionnaires de Krikor CHAHINIAN et de Haroutioun KURKDJIAN publiées à Beyrouth par la Maison CHIRAK

Le e--Lexiique Machttottz est développé en commun par les associations : Collège du Dictionnaire Machtotz – CDM, Genève (Suisse) Collège Diction-naires Machtotz France – CDMFrance, Paris (France) Le CD-Rom e--Lexiique Machttottz est adressé aux adhérents. Utiliser le Bulletin d’adhésion

ci-dessous et l’envoyer à CDMFrance - 34 avenue des Champs-Élysées, 75008 Paris On peut également télécharger le logiciel à partir du site Inter-net : http://machtotz.av-d.ch/m/index.php

* pour PC uniquement, WINDOWS ® 98SE, 2000, XP, Vista

Télécharger le pdf : http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=24783

Agenda - Shoah par balles - L'histoire oubliée

Année 2008 | Durée 85 minutes Pays : France | Genre : Europe

Réalisé par : Romain Icard Produit par : MK2 Intervenant : Père Patrick Desbois

Voir un extrait vidéo http://www.imineo.com/shoah-par-balles-histoire-ou-bliee-pere-patrick-desbois/142/extrait-gratuit-8077.htm

Le Père Patrick Desbois révèle un pan du génocide trop longtemps ignoré. La shoah par balle qui apparaît pour les historiens comme le début de la "solution finale" est largement méconnue. Le grand public, pour qui l'ex-termination des Juifs a débuté avec les camps de concentration et les chambres à gaz n'en a pour ainsi dire jamais entendu parler. C'est le tra-vail du Père Patrick Desbois que de revenir aujourd'hui sur cette terrible page de l'histoire, sur un pan de génocide trop longtemps oublié qui a dé-buté en juin 1941 sur le front de l'est.

"Pour que le meurtre d'un million et demi de Juifs ukrainiens ne tombe pas dans l'oubli" Simone Veil

http://www.imineo.com/documentaires/histoire/europe/shoah-par-balles-histoire-oubliee-video-8077.htm

Agenda - Un conte arménien au Marché de Noël d'Is-sy-les-MoulineauxVous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 du Marché de Noël qui se déroulera sur l'Esplanade de l'Hôtel de Ville d'Issy-les-Mou-lineaux du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00, la Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, qui encourage le rayonnement de la culture arménienne et qui vendra entre autres sur son stand, « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian.

Le Marché de Noël de la Ville accueille les associations Trouvez des cadeaux originaux pour les fêtes de fin d'année tout en œu-vrant pour la bonne cause !

Vous pourrez retrouver lors de l'édition 2008 qui se déroulera sur l'Espla-nade de l'Hôtel de Ville du samedi 13 au mardi 16 décembre de 9h00 à 19h00 les associations suivantes :

- Les Papillons blancs de Clamart, Issy-les-Moulineaux et communes voi-

sines gère un Centre d'Initiation au Travail et aux Loisirs (CITL) proposant aux personnes inaptes au travail une activité variée afin de développer ou de maintenir leur potentialité d'insertion sociale.

- Artisans du Monde défend l'idée d'un commerce équitable à trois di-mensions : économique, éducative et politique et construit avec ses parte-naires du Sud une économie solidaire au service du développement du-rable. L'un de ses moyens d'action est la vente de produits issus du com-merce équitable.

- Le Secours Catholique lutte contre toutes les formes de pauvreté et d'exclusion et cherche à promouvoir la justice sociale.

Les nouveautés 2008:

- La Croix Bleue des Arméniens de France, association à vocation hu-manitaire et sociale, encourage le rayonnement de la culture arménienne.

Bon à savoir : « La Reine Anahide », conte d'Arménie pour enfants paru aux Editions du Bonhomme Vert, adapté par Hugues Beaujard et illustré par Séta Papazian, sera en vente sur le stand de la CBAF.

- Les P'tits bouts de papier, association de loisirs créatifs, développe la connaissance et la mise en valeur du scrapbooking, du mixed media et de la calligraphie.

- L'association des paralysés de France (APF) poursuit toujours son combat pour une participation pleine et entière des personnes en situation de handicap et leur famille dans la société.

http://www.issy.com/index.php/fr/associations/actualites/le_marche_de_noel_de_la_ville_accueille_les_associations

Agenda - Les monuments de la région de Mouch-Sassoun-Van Située au cœur de l'Arménie historique, la région de Mouch-Sassoun-Van (réputée Eden Paradis terrestre selon les notions sacrées anciennes du roche-Orient antique et la Bible) abonde en églises, couvents et forteresses historiques.

Après un travail de fourmi, qui a duré près de trois ans, Jean V. Guréghian a réussi à répertorier, sur une carte, environ 250 monuments d'architecture dans la région de Mouch-Sassoun-Van, au cœur de l'Arménie historique.

Après, quelques descriptions et généralités, il y a aussi, en fin du livre, une liste de plus de 300 localités, avec les noms arméniens d'origine et la correspondance en turc (les noms ayant été changés après le Génocide de 1915).

CE LIVRE DEVIENDRA, A NE PAS EN DOUTER, UNE REFERENCE POUR LES CHERCHEURS, LES ETUDIANTS ET MEME LES JURISTES.

Grâce à leurs soutiens, la Fondation Gulbenkian et l'Institut Tchobanian ont permis la publication de ce livre indispensable.

Attention tirage limité : commandez votre exemplaires dès maintenant.

Les souscriptions sont ouvertes sur le site de l'éditeur

http://editions.sigest.net/page000100fc.html

ou alors par un chèque de 14 euro libellé à

SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville

Vous recevrez l'ouvrage chez-vous par la poste dès la publication.

http://editions.sigest.net

Agenda - Christianisation de l'Arménie - Volume II

Souscription : parution prochaine aux Editions Sources d'Arménie :

Christianisation de l'Arménie - Volume II : L'œuvre de Saint Grégoire l'Illuminateur

Ce volume traitera de la vie et de l'action de saint Grégoire l'Illuminateur, l'apôtre de l'Arménie et paraîtra en 2008. Il réunira les sources sur le règne du roi d'Arménie Tiridate III le Grand et le pontificat de saint Grégoire l'Illuminateur. Sur la base de ses textes, une analyse nouvelle du règne de Tiridate III le Grand sera proposé. Mais surtout c'est l'œuvre de saint Grégoire l'Illuminateur qui constituera le cœur du volume. La date de la conversion de Tiridate sera longuement abordée. Mais aussi les liens de l'Église arménienne avec la Grande Église et la mise en place d'une structure ecclésiale en Arménie seront analysés.

[email protected]

Par Courrier :

Sources d'Arménie BP 2566 69217 Lyon cedex 02

Volume II sur l'Histoire du Christianisme Arménien : L’œuvre de saint Grégoire l’Illuminateur http://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=30&Itemid=1

Pour acheter le livrehttp://sourcesdarmenie.com/joomla/index.php?option=com_content&task=view&id=20&Itemid=33

Agenda - Opération "Houys" [Espoir] pour les enfants d'ArménieMise en place depuis le début de l'année 2008, l'opération « Houys » a permis de réaliser cet été plus de 17 000 € de travaux au niveau des sanitaires, cuisine et chambres de l'orphelinat Houys à Gumri.

Une seconde phase avec le soutien de nombreux artistes peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes a été mise en place.

Vous aussi, participez à cette seconde opération en achetant un Bon de Soutien à 10 €.

Lors de la soirée de clôture du samedi 31 janvier 2009 au Yan's un tirage au sort des numéros de Bon de Soutien permettra de gagner de nombreuses œuvres offertes par ces artistes participants.

Ces Bons de Soutien sont imprimés sur des cartes représentant des œuvres de Jansem.

Commandez dès maintenant ces Bons en téléphonant au 06 19 99 28 37

Consulter le site Internet : http://www.houys.fr/

et le blog : http://blog.houys.eu

Télécharger le pdf et le word document:

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=22316

Agenda -Présentation de “ Le voyage des ombres“

La présentation d'un livre destiné à faciliter une meilleure trans-mission de notre mémoire collective dans les écoles.

“ Le voyage des ombres“ aux éditions du Cygne

C’est au travers d’une chronique poétique des événements les plus dou-loureux du vingtième siècle que l’auteur nous invite à revisiter la planète.

Sa prose concise impose à chaque mot le poids de l’histoire. La parole s’exclame : « Cric crac ! » conte la tradition haïtienne. « Me voilà ! » en-gage la foi. Elle évoque la légende malgache d’un « oiseau cendreux » qui « feint les pleurs du bébé » et « miaule les chiens » ; à « petits pas », elle enterre la chair, expire « les cris de la terre », torture, « tord tue », crie « les silences de la nuit », devient muette « paroles d’yeux ». Elle rappelle les sacrifices mayas des « épouses aux langues hérissées », interroge la raison africaine : « Qui est le maître de la mort ? »

Son écriture métaphorique n’est présente que pour mieux « penser » une plaie encore béante dans notre mémoire collective. Par ce voyage mémo-riel dans l’antre des barbaries humaines, l’auteur rend un vibrant hom-mage aux innombrables disparus.

Le voyage des ombres de Anick ROSCHI http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-voyage-des-ombres.html

ISBN : 978-2-84924-063-2

13 x 20 cm

62 pages

12,00 €

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Pays visités dans le livre :

Namibie, Arménie, France, Haïti, Pologne, Algérie, Japon, Madagascar, Co-rée du Nord, Chine, Cameroun, Mozambique, Angola, Nigeria, Israël, Viet-nam, Chili, Afrique du Sud, Cambodge, Argentine, Guatemala, Iran, Salva-dor, Liban, Timor, Oriental Irak, Inde, Érythrée, Bosnie-Herzégovine, Rwan-da, Sri Lanka, Sierra, Léone, Russie.

Dans la presse pédagogique :

Le voyage des ombres http://www.afef.org/blog/index.php?2008/02/11/228-le-voyage-des-ombres

Extrait du livre :

Boucles

Les boucles du jour

Tombées à vos pieds

Caressent les nuits

De nos mémoires brûlées.

Auschwitz, 3 Septembre 1941, Pologne © 2007 Anick Roschi

http://www.culturactif.ch/ecrivains/roschi.htm

SITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

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N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.fr

I-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00

Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'info

Du lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 08 70 72 33 [email protected]

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les News en ligne chaque jour sur :www.collectifvan.org