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Technique d’ingénierie pédagogique Travail invisible de l’enseignant et du formateur. Tout ce qui se passe en dehors, travail considérable. Evaluation : vidéo : analyser la vidéo, quelle est la méthode utilisée, analyse rédigée et argumentée, tous les concepts doivent être brièvement définis. Citer 5 concepts et/ou méthodes vus en cours. (5nov) - Identifier et définir les principales théories de l’apprentissage - Définir, expliquer et distinguer les principaux concepts de l’ingénierie pédagogique - Mettre en relation les principaux concepts de l’ingénierie pédagogique avec les théories - Réaliser des préparations sommaires de séquences et de séances pédagogiques L’ingénierie pédagogique : un processus situé (dans son contexte) Les entrées Ingénierie de formation Ingénieri e pédagogiq ue Les sorties - Demande de formation (gros travail à faire pour comprendre comment construire la formation) - Cahier des charges (contexte plus structuré, précis, clair) - Référentiel (listes de compétences que les apprenants doivent développer) : type de document commun à tous les contextes où il y a formation - Situation de Degré + ou - fort Préparati on des cours ou autres dispositi fs de formation - Dispositif de formation - Action de formation - Séquences - Séances

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Technique d’ingénierie pédagogique

Travail invisible de l’enseignant et du formateur. Tout ce qui se passe en dehors, travail considérable.

Evaluation  : vidéo  : analyser la vidéo, quelle est la méthode utilisée, analyse rédigée et argumentée,  tous  les concepts doivent être brièvement définis.  Citer 5 concepts et/ou méthodes vus en cours.  (5nov)

- Identifier et définir les principales théories de l’apprentissage- Définir, expliquer et distinguer les principaux concepts de l’ingénierie pédagogique- Mettre en relation les principaux concepts de l’ingénierie pédagogique avec les théories- Réaliser des préparations sommaires de séquences et de séances pédagogiques

L’ingénierie pédagogique : un processus situé (dans son contexte)

Les entrées Ingénierie de formation

Ingénierie pédagogique

Les sorties

- Demande de formation (gros travail à faire pour comprendre comment construire la formation)

- Cahier des charges (contexte plus structuré, précis, clair)

- Référentiel (listes de compétences que les apprenants doivent développer) : type de document commun à tous les contextes où il y a formation

- Situation de travail (+ dans formation d’adultes)

Degré + ou - fort Préparation des cours ou autres dispositifs de formation

- Dispositif de formation- Action de formation- Séquences- Séances

L’ingénierie pédagogique : une activité essentielle de l’enseignant

- Beaucoup de travail, l’impression de ne jamais avoir fini

Les dimensions de l’ingénierie pédagogique

- Analyser les demandes- Construire des séquences pédagogiques (ensemble qui porte sur des objectifs communs) - Préparer des séances d’apprentissage- Evaluer la mise en œuvre et opérer des ajustements (peut se passer parfois dans le cours)

Définitions

Une séquence pédagogique- Unité d’enseignement-apprentissage- Succession, composée de plusieurs séances centrées sur les mêmes objectifs

Une séance d’apprentissage (ou séance pédagogique)- Un cours, une leçon Objectif pédagogique

- Décrit ce que les apprenants sont censés maîtriser après l’apprentissage, ce qu’ils seront « capables de faire »

Comportement observable (formation des adultes : fondamental ! devrait être pareil dans le système éducatif alors que ce sont les connaissances qui sont privilégiés dans ce système) , compétences à exprimer certaines choses

Conditions de réalisation (face à un jury ou face à un groupe par ex) et critères d’évaluation peuvent être précisés

- Plus ou moins étendu c’est ce qu’on appelle le grain (l’objectif peut couvrir une formation, ou même seulement une séance, plusieurs échelles)

Plus petite unité pédagogique considérée C’est l’échelle choisie pour les opérations d’ingénierie

Exemple : gros grain préparation d’une séquence pédagogique (ensemble de leçons)Grain fin préparation d’une séance pédagogique (une seule leçon)Grain très fin préparation d’une activité pédagogique (une partie d’une leçon)

- NB : un objectif décrit des comportements, pas des connaissances

Une ingénierie à 3 dimensions

Didactique : les contenus, programmes, savoirs, savoir-faire définir et structurer les connaissances, les rendre assimilables

Pédagogie : définir et structurer les activités

Organisation : acteurs, rôles, temps, espace, moyens, modalités (face à face, accompagné, …)

Construire une séquence pédagogique

o Objectif (gros grain)

Progression didactique

Méthodes pédagogiques Organisation

- Programme - Activités- Rôle de l’enseignant- Evaluation des apprentissages

- Modalités - Planification

Préparer des séances d’apprentissage

o Objectif (grain fin)

Progression didactique Méthodes pédagogiques- Contenus - Activités

- Rôle de l’enseignant- Evaluation des apprentissages

Qu’est-ce que l’ingénierie pédagogique pour l’enseignant ou le formateur ? C’est l’art de préparer actions et séances de formation.

- Différents paramètres à prendre en compte- A clarifier et définir

Travaillent le contenu, avec certaines contraintes

Les contraintes :

- Contexte- Organisation- Public : contrainte capitale pour le formateur c’est avec lui que l’on va construire les

compétences. Il peut être très différent en formation des adultes.

Formation en intra-entreprise : former les gens dans leur organisation (lieu de travail, salle de formation) : le formateur se rend sur place

Formation interne Il faut essayer d’en savoir plus sur les disponibilités des apprenants, il faut adapter les contenus,

la pédagogie, le relationnel. La motivation varie en fonction du public et selon le projet de la personne. Public très divers dans le domaine de la culture d’apprentissage (le métier d’élève consiste en a peu

près la même chose en cours : être assis, prendre des notes et lors de débats il sait qu’il peut intervenir). Quand on a des publics internationaux, c’est plus compliqué car ils ont appris à ne pas parler (ex : chinois).

Les objectifs : différents registres

- Champ socio-économique : institution, objectif de changement (résoudre un problème social), ex : faciliter l’entrée dans la vie active de jeunes sans qualification

- Champ de la formation : organismes de formation qui organisent en général, de formation, ex : acquérir les savoirs généraux de base

- Champ de la pédagogie : formateurs, pédagogiques, ex : maîtriser les quatre opérations

- Champ socio-économique : entreprises, de changement (objectif dans l’organisation), ex : diminuer le nombre d’accident de travail

- Champ de la formation : organismes de formation, de formation, ex : maîtriser les règles de sécurité lors de travaux sur voie

- Champ de la pédagogie : formateurs, pédagogiques, ex : identifier les signaux

Des objectifs à interroger

- Prescrits, précis, réalistes, évaluables (descriptions d’objectifs définis par les entreprises) ?- A interpréter ?- A redéfinir ? analyse didactique, analyse du travail

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Nature des apprentissages : avant on pensait l’apprentissage en termes de contenu, aujourd’hui pensé en termes de compétences.

Formes d’organisation de l’activité (G. Vergnaud)- Gestes- Compétences scientifiques- Compétences techniques- Compétences communicationnelles (partie invisible pour certaines activités, ex : électricien)- Affectivité (ex : résistance à l’échec)

Les connaissances pures ne peuvent être rendues visibles qu’à travers des savoirs d’action pour que les comportements puissent être observés.

Définition de compétences

- « Savoir combiner et mobiliser un ensemble de ressources pertinentes (connaissances, savoir-faire, qualités, réseaux de ressources…)

- Pour gérer un ensemble de situations professionnelles, - Afin de produire des résultats (services, produits) satisfaisant à certains critères de performance

pour un destinataire (client, usager, patient…)- Peuvent être individuelles ou collectives » 1- Sont uniquement observables en situation

1. Guy le Boterf, Construire les compétences individuelles et collectives, Editions d’organisation, 2004

L’intérêt de penser par compétences, remet l’enseignement sur la bonne orientation (viser des comportements observables) et traiter des compétences complexes qui vont observer plusieurs disciplines.

(qcm : plusieurs questions possibles)

1. Un objectif pédagogique décrit : a. L’idée essentielle d’un cours (pas la définition mais est présente)b. L’intention du professeur pour ce cours (pas la définition mais est présente)c. Ce que saura ou fera l’élève grâce à ce coursd. La méthode utilisée pendant le cours

2. Un objectif pédagogique exprimea. Une portion du programmeb. Une attitude de l’enseignantc. Une capacité à développer chez l’élève

3. Lorsqu’on définit un objectif, on doit indiquera. Ce que le professeur fera pendant le coursb. Ce que l’élève fera après le coursc. Ce que le professeur fera avant le coursd. Ce que l’élève fera pendant le cours

On se centre sur l’élève, l’apprenant

4. Un objectif désigne a. Un résultat attendub. Le point de départ d’une actionc. La méthode qu’on a choisied. Les moyens qu’on va utiliser (vont permettre de faire progresser vers le cap visé)

5. Si la pédagogie était une route, l’objectif serait a. Le point de départb. Le point d’arrivéec. L’ensemble des panneaux de signalisation (les objectifs)d. Le sourire du gendarme

6. L’ingénierie pédagogique permet de (dans le champ de la didactique)a. Rédiger des programmes de mathématiquesb. Préparer des cours d’anglaisc. Préparer des activités d’apprentissage des mathématiquesd. Faire le bilan d’un cours de français et en tenir compte pour adapter le cours suivant

7. Une compétence… (ensemble de comportements)a. C’est un comportement (grain très fin)b. C’est une représentation abstraite, on ne peut pas vraiment l’observer.c. C’est un objectifd. C’est une combinaison de comportementse. Elle est associée à une situation précise (généralement en milieu scolaire)

8. Le grain…a. C’est le degré de difficultéb. C’est l’échelle choisiec. C’est un objectif

9. Une séquence pédagogiquea. Comporte plusieurs séancesb. C’est un coursc. C’est un objectifd. C’est une activitée. Elle est associée à une situation précise

10. Une séance pédagogiquea. Comporte plusieurs séquencesb. C’est la même chose qu’une séance d’apprentissagec. C’est un objectif

d. C’est une activitée. C’est une leçon

Les théories de l’apprentissage

Elles tentent de répondre à un Triple questionnement : Comment enseigne- t-on ? comment agit-on ? comment apprend-on ? Apprendre c’est aussi devenir capable d’agir autrement.

Agir : une combinaison complexe

- Gestes (pris au sens large, verbal et non verbal)- Cognition- Savoir- Communication- Affectivité pour l’enseignement, on essaie de penser tout

ça et non plus seulement transmettre des savoirs (agir, faire agir).

4 domaines d’activité cognitive ( permet l’apprentissage) :

- Connaissances- Perceptions (associés aux 5 sens sans oublier le sens proprioceptif permet de savoir la

perception de la position du corps) - Raisonnements- Interactions

Les processus cognitifs organisent…

Apprentissage et processus cognitifs

- Permettent d’agir- Permettent l’apprentissage

Les différentes approches de l’analyse des processus cognitifs influencent les techniques d’ingénierie pédagogiques (TIP)

Le modèle transmissif : - Modèle traditionnel - Processus cognitifs pris en compte : perception, mémorisation

Enseignant (activité d’explication)

Savoir : mis à disposition sous une forme claire et compréhensible

Apprenant (perception, mémorisation, doit faire des efforts pour comprendre)

Modèle d’enseignement qui permet de travailler de manière économique (ex : amphi). Inconvénient : l’apprenant doit fournir un énorme travail (il faut qu’il soit motivé et dans

des conditions dans lesquelles il sera capable de bien faire) Ce modèle a des limites (déclaratifs seulement, alors qu’il y a des savoir-faire)

Autres modèles       :   

Modèle béhavioriste : - Milieu XXe siècle, vient d’un courant de la psychologie- Observer les comportements et voir comment ils peuvent se transformer- Processus cognitifs pris en compte : conduites, perceptions, mémorisation

Apprenant sait ce que l’on attend de lui, (modèle, objectifs) apprenant procède par essai-erreur. Les essais de l’apprenant sont suivis de renforcements (récompenses, punitions) Conditionnement

Problème de ces types d’apprentissage (assez réflexe), les personnes ne sont pas forcément capables de les reproduire en situation.

Modèle constructiviste (Jean Piaget)- XXe siècle, surtout à partir des années 1970- Processus cognitifs pris en compte, tous et surtout

La capacité à apprendre La capacité à développer de nouvelles compétences

- L’apprenant construit ses apprentissages lui-même.- Uniquement centré sur l’apprenant

Cette approche est venue du fait que l’on a commencé à considérer l’individu dans son environnement (sciences de la nature biologie, …). On s’est posé la question de l’évolution de la personne dans son environnement. Jean Piaget a étudié les bébés et très jeunes enfants.

L’apprenant est dans son environnement (milieu) et construit son savoir en interaction avec son milieu.

Le modèle constructiviste, l’apprentissage adaptatif de J.Piaget

Apprenant actif construisant du sens et du savoir pour lui-même

Recherche un équilibre cognitif Recherche à s’adapter à son

environnement Pour s’adapter, organise sa pensée

en structures de connaissances

Définition : conflit cognitif

- Ce qui pousse à apprendre, c’est le conflit cognitif qui naît de la confrontation du sujet à l’environnement

- Le conflit cognitif est la perturbation créée chez le sujet par la résistance de la réalité à l’application de ses représentations mentales (ex : représentation mentale du geste faire un geste et n’y arrive pas)

- Un conflit cognitif survient lorsque les représentations mentales ne correspondent pas aux effets observés lors de la réalisation d’une activité… (Ne suffisent pas pour atteindre un résultat attendu). Toujours idée d’activités : agir, désir d’actions, l’apprenant souhaite agir, désir pour lui.

- Au départ, il est en équilibre, pas de conflit, il veut agir.- Perturbation, déséquilibre, conflit cognitif.- Equilibration :

Il va essayer la stratégie la plus simple : l’assimilation (application des représentations mentales existantes à une situation nouvelle), s’il réussit il retourne à l’équilibre cognitif

Mais si elle ne suffit pas, il va tenter : l’accommodation (créer quelque chose de nouveau, une représentation mentale nouvelle en combinant les représentations mentales que l’on a déjà) permet le retour à l’équilibre.

Dans les deux cas, il y a eu apprentissage.

Le modèle constructiviste et l’ingénierie pédagogique

- Conception de l’apprentissage par Assimilation – Accommodation dans l’environnement- Conséquences sur l’ingénierie pédagogique

Situations à même de générer un conflit cognitif chez l’apprenant (situations-problèmes)

Situations pédagogiques variées Méthodes pédagogiques variées Apprenant actif Apprenant libre de chercher et expérimenter (affronter des échecs pour orienter sa

stratégie, erreur permet de comprendre le sens de ce qu’il se passe trouver des solutions, comprendre pourquoi)

Différenciation

Le socio-constructivisme de Vygotski

Même socle conceptuel que le constructivisme mais intègre l’interaction avec autrui dans l’apprentissage.

- A partir des années 1980, il est revenu au goût du jour, surtout dans la formation des adultes avec Bandura et Bruner

- Rôle d’autrui Rôle de l’enseignant Rôle des pairs

- Interaction Rôle du langage (verbal-non verbal) Médiation (interaction dans situation apprentissage, relation avec un savoir)

o Facilitation (Carl Rogers) : enseignant, psychothérapeute essaie d’avoir un rôle effacé et d’aider/d’accompagner l’apprenant pour que cette personne construise elle-même ce qui est attendue.

o Conflit socio-cognitif : (pas le même chose que conflit cognitif) Doise et Mugny- Les interlocuteurs ne sont pas d’accord sur le savoir (action, déclaratif…), très utile parce que

dans le débat il va y avoir progression dans le savoir- Limite : peut dériver et partir dans tous les sens.

Socio-constructivisme et pédagogie

- Les médiations selon Vygotski Intervention de l’adulte centrée sur l’interaction sujet-objet

- La zone proximale de développement de Vygotski C’est l’écart entre ce que le sujet peut effectuer seul et ce qu’il peut faire avec de

l’aide Si on jauge mal la marge de progression, on met les apprenants en difficulté, ils n’arriveront

pas à arriver aux connaissances attendues Apprenant reste actif, doit construire ses savoirs lui-même.

- Interaction de tutelle de Bruner C’est une interaction entre un adulte et un enfant grâce à laquelle l’adulte essaie

d’amener un enfant à résoudre un problème qu’il ne sait pas résoudre seul. Fonctions régulatrices (apprenant actif, lui qui cherche du sens, qui cherche à

s’adapter à son environnement. Ex : Il faut l’aider à rester concentré sur l’apprentissage, recadrer le débat)

Double fonction du langage (communication et représentation)- L’étayage de Bruner (à l’intérieur de l’interaction de tutelle)

« L’ensemble des interactions d’assistance de l’adulte [de l’enseignant] permettant à l’enfant [de l’apprenant] d’apprendre à organiser ses conduites afin de pouvoir résoudre seul un problème qu’il ne savait pas résoudre au départ »

Doit se réduire progressivement (désétayage)

Socio-constructivisme

- Autrui joue un rôle déterminant dans le développement cognitif - Intérêt du conflit socio-cognitif : quand les apprenants sont plusieurs, chances d’avoir des idées

plus diverses, des stratégies plus diverses enrichissement- Apprentissage social/vicariant (Bandura)

Apprentissage par observation d’un modèle social, apprendre en observant les autres

Aujourd’hui : un éclectisme pédagogique à dominante socio-constructiviste

- Méthodes actives- Méthodes et situations variées- Travaux de groupe- Pédagogie de projet (projet global avec des choses à réaliser, dans la réalisation de ce projet,

apprenant à tel étape ou tel étape doit acquérir un certain nombre de savoir, sens : réalisation de ce projet, porte la motivation !)

- Moments de cours (modèle transmissif) et d’entraînement (behaviorisme) - Richesse et complexité du rôle de l’enseignant : tutelle, étayage, médiation, …- Réflexion de l’enseignant centrée sur l’apprenant

Nécessité d’apprendre et pratiquer l’ingénierie pédagogique en permanence.

24/09

L’apprentissage

Un modèle adaptatif 3 processus- Apprenant actif construisant du sens et du

savoir pour lui-même- Recherche un équilibre cognitif- Cherche à s’adapter à son environnement- Pour s’adapter, organise sa pensée en

structures de connaissance (schèmes)

- Equilibration : Recherche d’équilibre entre capacités cognitives et stimulations de l’environnement, par assimilation ou accommodation

- Assimilation : Effort pour restaurer l’équilibre par incorporation de l’information nouvelle à l’existant

- Accommodation : Transformation d’un ensemble de schèmes existants en un nouveau schème

La compétence (constater l’apprentissage)

(Gérard Vergnaud)

(ZPD)

pour faire la même chose

plus étendu sera mieux réagir à l’imprévu, à la diversité des situations

Schön et Argyris

Autre modèle de la compétence : modèle CME (=compétences, motivation, environnement) (existe dans le management et RH), pour que la performance puisse être constatée il faut que ces 3 notions soient réunies.

(le schème voir diapo)

L’ingénierie pédagogique pour favoriser l’apprentissage

PiagetSituations variéesMéthodes pédagogiques variées

Vygotski, Bruner, BanduraRéflexivité (permet l’accommodation, prise de recul)Interactions

EquilibrationAssimilationAccommodation

Pour favoriser la construction des apprentissages

Les modèles de l’apprentissage-enseignement

Modèle Centré sur Rôle de l’apprenant Rôle de l’enseignant

Statut de l’erreur Méthodes

Transmissif Le savoir Être attentif (postulat de la transparence du savoir la compréhension naît de l’attention)

Produire un discours clair

Accident dû à une écoute insuffisante ou à une mauvaise explication

- Cours magistral- Démonstration- Exercices

d’application et de clarification

Behavioriste L’acquisition - Faire des essais (performances)

- Percevoir les stimuli résultants (récompense/sanction)

- Proposer des situations pédagogiques adaptés aux objectifs

- Evaluer

Accident dû à une absence de renforcement

- Entraînement- Enseignement

programmé

Constructiviste L’apprenant - Être actif et curieux- Construire librement ses

apprentissages- Construire librement le

sens de ses apprentissages

- Proposer des situations pédagogiques adaptées

Etape nécessaire dans le processus d’apprentissage

- Méthodes actives

- Pédagogie différenciée

- Situations-problèmes

Socio-constructiviste

Les apprenants

- Être actif et curieux- Construire librement ses

apprentissages- Construire librement le

sens de ses apprentissages

- Coopérer/participer

- Proposer des situations pédagogiques adaptées à la ZPD

- Médiation- Etayage

Etape nécessaire dans le processus d’apprentissage

- Méthodes constructivistes

- Méthodes actives et coopératives

- Pédagogie de projet

Analyse de situations pédagogiques :

o Socio constructiviste : Ecole au Canada, enfants construisent le savoir, situation-problème, pédagogie de projet (sortie scolaire), mathématique : repérage sur la carte, enseignante est présente pour accompagner.

o Behavioriste : on fait répéter la même phrase avec des variables, entraînement, le professeur ne fait pas de commentaires, corrige seulement. L’erreur n’est pas perçue comme une faute ou un problème de comportement, l’erreur est un accident elle doit disparaitre. Cours de français, école primaire.

o Socio constructiviste : contexte universitaire, travaillent en autonomie, les apprenants ont des rôles (modèle de l’entreprise), pédagogie de projet (formation professionnalisante, projet industriel en lien avec les entreprises), situation-problème, apprenant ne sait pas quoi faire au départ, doit chercher. Dimension sociale : interactions avec les professionnels en entreprise et d’autres partenaires, apprenant acteur social. Perspective actionnelle : selon celle-ci, apprenant acteur social, (doit être compétent en situation)

o Constructiviste : l’enseignant ne laisse pas l’apprenant vraiment chercher seul, mais chacun représente son hérisson seul. Séance de mathématique. Expérimentation et symbolisation. Situation problème : deux couleurs. ZPD : à une étape l’enfant a besoin d’aide. Etayage : définition très large.

Concevoir

Séquence pédagogique

Comment concevoir ? Comment formuler des objectifs plus précis, les contenus, les compétences visées ?

Comment les structurer ? distinguer ? organiser ?

Définir des objectifs Formulation

-

Degrés de maîtrise (selon les recherches de Bloom )

Pour évaluer : pas forcément dans cette hiérarchisation, dépend des situations ; de même pour transmettre et créer.

Taxonomie de Bloom système de déplacement

Toutes les catégories de compétences déclinées en verbes d’action.

Principe de granularité

- On part d’objectifs assez généraux (pour les spécialistes il s’agit d’un objectif clé ou d’un objectif terminal d’intégration (OTI))

- Se déclinent ensuite en objectifs intermédiaires (OI)- Séances pédagogiques (ce sont les objectifs pédagogiques opérationnels (OPO) ou objectifs

élémentaires)

Quelques exemples d’objectifs

Pour concevoir une séquence de formation, c’est fondamental de viser le bon niveau, on doit bien mesurer l’écart (ne pas viser  trop haut  : risque de découragement, ni  trop bas : gaspillage de potentiel, motivation peut baisser par ennui) moteur de l’apprentissage. Il sera à l’origine de la progression de chacun. On peut réajuster en cours de formation si c’est nécessaire.

Viser le bon niveau : la zone proximale de développement (Vygotski) : ce que l’apprenant peut faire avec de l’aide.

01/10/18

Structurer

La progression didactique, juxtaposition ou croisement ?

Progression Avantages InconvénientsPar chapitres - Sécurisante

- Lisible- Juxtaposition liens ? (Ne

sont pas prévus dans la progression elle-même, apprentissage morcelé)

- Surtout adaptée aux savoirs théoriques

Par objectifs (1 ou 2 par séance, du simple au plus complexe)

- Hiérarchisation claire dans le cadre du scénario pédagogique

- Suivi facilité

- Risque de centration sur apprentissages mécaniques

- Risque de vision parcellaire des apprentissages

Par situation - Croisement conflit cognitif (Piaget, constructivisme) assimilation/accommodation

- Croisement disciplinaire + expérience sens

- Pilotage : gérer les priorités pédagogiques

- Risque de centration sur l’action

Spiralée - Croisement, consolidation, accroissement de la complexité

- Travail de préparation ↗↗ conséquent

Par objectifs : si on se centre sur des objectifs très précis, on va passer à côté d’imprévus, de compétences en situation

Spiralée : progression par chapitres ou par objectifs, l’idée est que l’on revient sur des choses que l’on a déjà vu pour arriver à des choses nouvelles (on favorise la construction de liens entre les différents savoirs).

Concevoir : structurer

Le découpage en modules élémentaires

Concevoir : structurer la séquence : le scénario pédagogique

- Il décrit une séance, une séquence ou un ensemble de séquences d’apprentissage, des objectifs pédagogiques et des moyens à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs définis.

- Un scénario est consacré à une seule séance et souvent nommé « guide d’animation ».- C’est l’organisation dans le temps des activités de formation et d’apprentissage. - Il est très précis dans les dispositifs d’autoformation et en FOAD (formation à distance ou

enseignement programmé).

Exemple de scénario pédagogique voir documents

Du scénario à la séance : Le guide d’animation

Modulariser, différencier, personnaliser

Constructivisme :

J.Piaget « l’apprenant est un acteur singulier » différenciation

La modularisation

- Il y a une logique, quand on a découpé les contenus et objectifs, généralement ils se rattachent à des objectifs ou des contenus plus généraux.

- On essaie ensuite de voir si on peut faire des liens entre les obj.- Découper une formation aux modules- On envisage le parcours type.

En formation, souvent les choses se font sous forme de stages.

- Si on veut modulariser, on se dit que les modules, les apprenants vont le faire dans l’ordre qu’ils le souhaitent (formation en unité capitalisable).

Préparer pour animer

Démarches pédagogiques

Conceptualisation : pour développer de nouvelles représentations Situations-problèmes : situation pensée pour déclencher le conflit cognitif.

4 méthodes pédagogiques de base à Adapter et réinterpréter

- Méthodes basées sur le dire- Méthodes sur le faire- Méthodes où acteur- Méthodes où ne l’est pas

Maïeutique : Socrate la définit comme l’art de faire accoucher de la connaissance

Ces méthodes se rattachent pour certaines à plusieurs modèles.

Il ne faut pas tout le temps faire le même type d’activités pour éviter que les apprenants s’ennuient (il faut essayer de varier). Mais également parce qu’ils sont singuliers, et que donc telle méthode correspondra à tel ou tel élève et inversement. Pour favoriser la construction multidimensionnelle des Apprentissages. Pour permettre le conflit cognitif dans certaines situations.

Modèle constructiviste (J. Piaget ) : apprentissage adaptatif (voir schéma plus haut)

Pourquoi l’approche socioconstructiviste ?

Efficacité pédagogique

P   artie gauche    : constructiviste, partie droite : social

- Construction individuelle des savoirs en leur donnant du sens et en créant soi-même le concept : sont plus durables.

- Dépasser les résistances : ex cours que l’on fait depuis des années qui fonctionnent, puis on « tombe » sur un groupe avec qui cela ne fonctionne pas du tout, ou même seulement certains élèves (résistance psychologique par ex). Si on réussit à mettre les personnes en situation de conflit cognitif, ils vont réussir à dépasser eux-mêmes leur résistance.

- Conflit socio-cognitif : construction sociale des savoirs, « gain de temps », temps de débats, de confrontation

- Motivation sociale : plus facile à entretenir quand elle est sociale

Une nécessité actuelle

Il faut développer la capacité d’adaptation des apprenants, dans celle-ci il y a :

- « d’apprendre à apprendre » : développer des stratégies d’apprentissage adaptées développent les compétences métacognitives (au-delà, à côté, des cognitions). Prendre du recul par rapport à notre savoir

- Initiative : innovation réflexivité : favorise la capacité à chercher de nouvelles solutions

- Imprévus : nouveauté, incidents, ruptures dans parcours

- Evolution permanente des savoirs : le fait d’apprendre en tant qu’acteur social permet de s’habituer à se tenir au courant je fais partie d’un monde qui évolue tout le temps… évolution scientifique, technique, socioéconomique ; circulation des informations

Au-delà des approches, quelques principes généraux pour stimuler l’apprentissage

1. Attirer l’attention de l’étudiant, le motiver (proposer un déclencheur, provoquer un questionnement, créer une mise en situation, etc…)

2. Informer l’étudiant des objectifs du système d’apprentissage3. Stimuler le rappel des connaissances antérieures des étudiants : mettre en lien les

connaissances antérieures avec le reste4. Présenter le contenu : avec certains personnes juste dans les grandes lignes 5. Guider l’apprentissage (fournir des indices verbaux, sonores ou visuels, fournir des occasions

de pratiques et des rétroactions sur la performance, etc…)6. Faire en sorte que l’apprenant fasse une démonstration de sa performance7. Fournir une rétroaction formative : réaction à l’action antérieure de l’apprenant. Il faut que

l’acte du formateur aide l’apprenant à apprendre8. Evaluer la performance de l’étudiant9. Améliorer la rétention et le transfert des apprentissages (proposer des activités correctives,

d’enrichissement et d’approfondissement)

Approches constructiviste et socioconstructiviste

La situation problème

Rôle de l’enseignant Activité des apprenantsProposer une consigne ouverte

Vraie recherche Bousculer les représentations

premières

Construction des savoirs dans l’interaction

Propose une situation-problème, un questionnement, un projet

Recherche, tâtonnement individuel

Le formateur est actif : - Il passe de groupe en groupe- Il incite chacun à confronter ses idées- Il peut poser des questions pour relancer

Recherche en petits groupes : - Décentration- Déconstruction- Conflit sociocognitif- Rôle de la symbolisation- Rôle du langage- Négociation

- Prend des notes - Organise - Problématise et/ou synthétise

Compte-rendu au grand groupe (moment de reconstruction nécessitant la mobilisation de chacun.)

Le formateur incite à l'interaction entre les groupes

Synthèse ou débat

Il pousse chaque équipe à expliciter sa démarche : travail de métacognition

Explicitation

Renvoie au travail en petit groupe avec de Compléments

nouvelles consignesTableau ou schéma de synthèse

Bien qu’une simple accroche, c’est en premier lieu une situation d’apprentissage à construire avec soin et rigueur aussi bien dans les connaissances ou capacités visées que dans son déroulement. Son objectif est d’instaurer un déséquilibre, un conflit, une divergence entre ce que l’élève croit savoir du problème posé (ses représentations initiales) et ce qu’il constate dans la réalité. Ce déséquilibre (conflit cognitif) provoque un questionnement introspectif transformera les représentations initiales par d’intégration de nouvelles compétences.

Economie, géographie, sciences sociales, confrontation des idées (conflit socio-cognitif), apprentissage de l’argumentation qui est utile dans cette discipline. Permettra l’émergence de concepts intégrateurs liés au cours. La communication des résultats peut se limiter au public de la classe ou donner lieu à un site, à destination du grand public.

La simulation

- Les situations problèmes émergent de la situation choisie conflits cognitifs- Confrontation des expériences et points de vue conflits sociocognitifs- Peut permettre la construction des stratégies transférables à l’activité réelle- Caractéristique importante :

Interactions Production Plusieurs disciplines

- Comme dans situation problème, nécessité d’une synthèse- Simulation partielle ou globale (simulation globale : identique ou presque à la pédagogie de projet)- L’enseignant accompagne mais aide aussi à éviter la dispersion

Ex : FLE, création d’un hôtel écologique (20heures)

08/10/18

L’individualisation

Objectifs :

- Appréhender le concept d’individualisation et les approches théoriques et pratiques qui en découlent.- Identifier les pratiques de terrain relatives à l’individualisation, ainsi que les attentes et besoins de

l’organisme de formation et des clients

Définitions : concepts et théories

o L’individualisation

L’individualisation de la formation est un dispositif particulier d’un système de formation qui permet au formé d’apprendre seul, à son propre rythme, et éventuellement selon un parcours diversifié, des contenus d’enseignement. Doit venir s’intégrer dans la pédagogie

Notion de projet est essentielle dans l’individualisation.

Un processus de formation est dit individualisé dans la mesure où :

- Ces individus différents bénéficient de prestations de formation différente- Ces différences résultent de décisions explicites et méthodiques (faire des choix)

Le principe d’individualisation renvoie à un ensemble de procédures technico-pédagogiques qui organisent contractuellement la formation d’un individu (Rendre l’élève acteur de son propre apprentissage : voir comment il a envie de travailler, va le responsabiliser). La construction du

parcours individuel négocié (étudier les attentes, les besoins, les pré-acquis : tout ce que l’on a, prérequis : ce que l’on a pour atteindre l’objectif) prend en compte la demande, le niveau, les contraintes, les objectifs propre à chacun. Le parcours est alors un agencement de séquences d’apprentissage pouvant alterner des temps de travail individuels et/ou collectifs.

L’individu est un acteur du processus d’apprentissage et définit, avec l’aide de l’équipe pédagogique (le travail pluridisciplinaire se développe à partir du collège, se renforce de plus en plus), les conditions de son apprentissage en vue d’une finalité qu’il s’est lui-même fixée (l’élève doit définir ses objectifs).

o Personnalisation

Un dispositif de formation est dit personnalisé

- Lorsqu’il y a co-construction de la prestation de formation entre la personne et le formateur. (Pédagogie de projet)

Le principe de personnalisation renvoie à un ensemble de processus qui visent, au travers de la prise en compte d’éléments de la personnalité du stagiaire (on le prend dans sa globalité : à caractère social, cognitif, …) de la valorisation de ses acquis, une plus grande implication dans sa façon d’apprendre (relation pédagogique : interaction ; médiation). Donner du sens aux apprentissages, il permet de renforcer la motivation de la personne et d’accroître sa maîtrise sur son parcours de formation.

La mise en œuvre de la personnalisation est unique pour chaque personne (mécanismes cognitifs propres à notre propre développement). Elle repose sur une approche relationnelle organisée au sein du dispositif pédagogique qui permet d’ajuster les stratégies d’apprentissage en régulant les activités d’apprentissage de chaque apprenant.

o Modularisation

On commence à le mettre en place dans le secondaire et davantage dans les lycées professionnels.

La modularisation intervient afin de développer l’accessibilité des formations et l’adéquation des réponses apportées aux besoins des clients. Elle facilite l’intégration des personnes sur des dispositifs de formation en proposant des parcours de formation strictement adaptés à leurs besoins.

L’architecture modulaire d’une action de formation s’établit à partir d’un contenu global de formation. Chaque module, ou sous-module, doit répondre à des objectifs pédagogiques spécifiques en lien direct avec les objectifs de formation du client et les objectifs généraux de la formation.

La démarche

Prendre en compte le projet… pour l’opérationnaliser

Diapo

On travaille sur les demandes, les besoins, les objectifs de chacun… il faut toujours réfléchir à l’objectif que l’on veut atteindre. Pour atteindre ce but, il faut des moyens techniques, matériels, pédagogiques. Il faut donc ensuite un chemin à parcourir tout ça ce se croise.

Elle est centrée sur les besoins de l’apprenant, sur son projet.

Diapo

Pédagogue : à quel moment j’aborde ce concept et dans quel environnement ? Le pédagogue intervient sur l’ensemble : le tour du cadre et l’intérieur. Cette notion de projet va permettre de donner du sens et de la motivation au cours de la formation.

Le bénéficiaire est acteur de sa formation, il participe aux choix, aux décisions, aux orientations de sa formation. Il se forme et, pour ce faire, dispose de ressources humaines, matérielles et documentaires (= ressources pédagogiques), selon ses besoins et à des moments qu’il estime pertinents et/ou indispensables par rapport à l’évolution.

Cela exige un minimum de comportement autonome au démarrage et un investissement personnel afin d’acquérir de plus en plus d’autonomie (savoir aller chercher les ressources nécessaires au moment où on en a besoin, reconnaître ses mécanismes cognitifs, même si toujours besoin d’une guidance).

L’individualisation : Pour qui ?

Les publics ciblés par l’individualisation sont généralement accueillis :

- Sur des dispositifs « groupe »- En entrées-sorties permanentes, ou à dates fixes d’entrées et de sorties- Sur des modules « d’enseignement général » (acquisition de savoirs de base, compétences clés,

français, langues, etc…)- Sur des espaces dédiés à l’auto-formation ou à l’auto-formation assistée- …

Années 80, entreprises d’entrainement pédagogique : entreprises virtuelles (clients/fournisseurs), supports pédagogiques fournis.

Projet : pour voyage par exemple, collaboration entre les différentes classes.

L’individualisation : pour quoi ?

La démarche d’individualisation vise un apprenant qui se forme, qui construit ses savoirs, acteur et actif, se modifiant et se construisant lui-même. Pédagogue : méthodes pour permettre la modification, la construction des apprentissages, faire devenir l’apprenant acteur, amener vers un déséquilibre (mais pas trop violent, ZPD), il faut qu’il y ait un effort à faire.

L’activité de l’apprenant dépend largement du niveau de formation et de son degré d’autonomie (on adapte les situations pédagogiques).

L’apprenant n’est pas formé, il se forme ! Le pédagogue doit créer des conditions d’apprentissage

Schéma : des points sur lesquels on centre nos approches motivation, aspects relationnels, aspects cognitifs, autonomie.

Motivation Aspects relationnels

Aspects cognitifs Autonomie

15/10 (canopé)

L’individualisation prend l’axe central (schéma flèche centrale) :

Objectifs opérationnels (3 Entrées) observables, mesurables et évaluables (compétences, connaissances) : avec des critères et des indicateurs de mesure

Objectifs pédagogiques le but est d’arriver à un apprentissage (geste technique, compréhension de la maitrise du savoir).

On va pouvoir ensuite travailler la progression pédagogique, contenus de formation séquencés, situations d’apprentissage, niveau de guidance (= type d’accompagnement que va mettre en place le pédagogue, faible à l’université, fort pour l’élève ou l’adulte, c’est quelque chose qu’on va essayer de définir en fonction de la situation et que l’on va adapter tout au long de l’apprentissage) …

- Maîtrise de la tâche- Ténacité- Esprit d’initiative - Esprit de décision - Sens des responsabilités- Intérêt pour l’activité- Disposition à se mesures aux difficultés,

relever un défi- Disposition au regard d’un projet, d’une

ambition (suffisamment d’autonomie, d’éléments ?)

- Qualité dans la réalisation des tâches (conditions convenables)

- Prise en compte de l’environnement des tâches

Entrainer au conflit sociocognitif

- Disposition au regard des conseils, d’avis, de remarques émises à son encontre

- Prise en compte de l’existence de l’univers de l’autre

- Disposition à s’intégrer dans un groupe- Disposition à intégrer la nouveauté, la

différence- Disposition à s’exprimer au sein d’un groupe- Disposition à surmonter certains aspects

affectifs- Disposition à favoriser la vie du groupe

Compréhension du sens des activités

Adhésion à la progression des activités

Contrôle de l’impulsivité

Réalisation des tâches (performance)

Transposition des acquis

Dédramatisation de l’erreur et de l’échec

Estime de soi

Communication et expression (dans la réalisation des tâches)

Disposition à identifier sa place, son rôle dans le cadre des activités

Disposition à agir seul

Disposition à gérer son activité, ses actions dans le cadre des règles

Disposition à se donner des objectifs

Disposition à identifier, choisir et mettre en œuvre les moyens pour atteindre ses objectifs

Disposition à l’auto-évaluation

Partie verte : partie outillage

On va avoir des personnes ressources, un matériel approprié et fiable (l’individualisation aujourd’hui s’applique beaucoup au numérique, classes qui peuvent se bouger également)

Supports pédagogiques appropriés, variés et validés et des techniques pédagogiques spécifiques : nous ne sommes pas tous pareil

Il faut créer tout un dispositif d’évaluation, on parle de positionnement, d’évaluation formative (en cours de séance) et d’évaluation sommative.

Partie noire :

Individualisation à distance (cours par correspondance, e-learning…) : on peut demander 100% des parcours à distance (aberration pédagogique : taux de perdition énorme et l’accompagnement au niveau de guidance n’est pas adapté décrochage), l’outil numérique doit permettre de pouvoir personnaliser aux besoins de chacun (informatique ne s’inscrit pas toujours dans une action pédagogique).

Formation hybride

Individualisation sur site (salle de formation, centre de ressources…)

Les outils d’accueil

Documents de repérage Outils de positionnement

Itinéraires et parcoursContrats

L’accompagnement

A destination de l’apprenant. Ils permettent l’accès à la reconnaissance et à la compréhension :

- De la structure de formation et de son fonctionnement

- De la méthode de travail proposée : démarches, termes, codes, etc …

- De l’organisation des savoirs et des itinéraires possibles

- De ses représentations par rapport à la situation de formation

A destination de l’apprenant et du formateur. Ils permettent d’effectuer une cartographie, à un temps T, des connaissances et des aptitudes (un potentiel) de l’apprenant à s’enrichir de nouvelles connaissances et compétences

Il s’agit de « données » précises, écrites, individualisées et personnalisées concernant le repérage, l’organisation et la progression envisagée des apprentissages dans l’action, les modalités de passation de ceux-ci et celles de leur évaluation. (Chacun aura son parcours, celui-ci doit être en adéquation avec les centres d’intérêt, les motivations)

Il s’agit de contractualiser la formation.

Dès le démarrage, un contrat pédagogique est signé entre les différentes parties afin de définir le cadre général d’organisation du parcours de l’apprenant, ainsi que les engagements respectifs.

Dans un second temps, des séquences d’apprentissages peuvent être contractualisées de manière très précise, et formalisées dans un document de suivi de la progression pédagogique.

La posture Adapté

Adaptable Son rôle

Les objectifs Ses buts et finalités

Accompagner, c’est être à côté de l’autre, ni devant, ni derrière.

Il s’agit bien d’accompagner une personne en situation de formation.

C’est la relation qui est au centre des objectifs de l’accompagnement, et qui oriente la mise en place et la mise en œuvre de tous les moyens humains et matériels favorisant une meilleure efficience dans l’atteinte des objectifs contractualisés où à contractualiser.

On essaie de définir un profil d’apprentissage

L’accompagnement fait émerger, prend en compte et s’appuie sur l’approche que chaque personne a (ou peut découvrir) de son profil d’accès à la formation.

Les caractéristiques de ce profil sont autant d’indicateurs pour une meilleure définition de la nature et des spécificités des interventions des accompagnateurs, ainsi que de la quantité de ces interventions en nombre, en rythme, en temps, en intensité.

L’accompagnement se doit de s’appuyer sur le degré et les capacités d’autonomie de chacun. (Niveau de guidance)

L’accompagnement sera adapté dans la mesure où deux personnes poursuivant les mêmes objectifs, pourront bénéficier d’un accompagnement différencié.

L’accompagnateur doit s’adapter lui-même à ce qu’il génère par son accompagnement. (Doit être dans sa propre métacognition)

Un certain type d’accompagnement nécessaire et pertinent à un moment donné d’un parcours, peut s’avérer inopportun à un autre moment et/ou dans une autre situation.

L’accompagnateur doit aussi adapter l’orientation de son accompagnement, en fonction d’impondérables générés par toute situation et données nouvelles concernant la personne en formation, le cadre ou l’environnement de la formation.

L’accompagnement vise particulièrement :

- Le maintien et / ou la régulation de l’orientation vers les objectifs personnalisés à atteindre (régulateur)

- L’adaptation des situations d’apprentissage, de régulation, d’information, etc…, dans l’espace et le temps, aux besoins, aux capacités, au profil de chacun,

- Le maintien du niveau de motivation, - Le développement de capacités permettant une

auto-formation progressive et visant l’autonomie, - L’obtention du plus haut niveau de performance

possible dans chaque compétence visée par la formation et les apprentissages.

L’objectif général énonce le résultat attendu à l’issue d’une ou plusieurs séquences d’apprentissage :

•Centré sur le stagiaire

•Résultat d’un apprentissage élaboré

•Mesurable

Un but est un énoncé définissant de manière plus ou moins générale les intentions poursuivies par une institution, un groupe, un individu à travers une action déterminée de formation.

Ex : Obtenir mon bac

L’évaluation

Positionnement

Evaluation formative (pas formelle, plutôt une méthode interrogative dans l’action, se génère dans l’action de l’apprentissage)

L’objectif général énonce le résultat attendu à l’issue d’une ou plusieurs séquences d’apprentissage :

•Centré sur le stagiaire

•Résultat d’un apprentissage élaboré

•Mesurable

Un but est un énoncé définissant de manière plus ou moins générale les intentions poursuivies par une institution, un groupe, un individu à travers une action déterminée de formation.

Ex : Obtenir mon bac

Elle est élaborée sur la base de situations de transposition, dans des situations diversifiées, des connaissances acquises en formation.

L’évaluation s’effectue avec l’aide du formateur, afin de réguler, de revenir sur certains apprentissages, d’orienter vers d’autres apprentissages ponctuels, ou de continuer le parcours.

Elle permet la prise de conscience des réussites, des erreurs, des écarts entre le résultat obtenu et celui attendu (déficience possible de connaissances, de fonctionnement, de méthodologie, de prérequis).

Le positionnement est une démarche d’évaluation qui vise à déterminer le niveau de l’apprenant au regard de ses objectifs personnels de formation. Cette évaluation permet de définir le potentiel de l’apprenant, ainsi que les méthodes et outils à mobiliser pour élaborer son parcours de formation.

Le positionnement a aussi pour objectif d’identifier un volume d’heures de formation (a priori) permettant à l’apprenant d’acquérir les connaissances et compétences nécessaires à l’atteinte de ses objectifs.

Evaluation formatrice (va permettre de faire un premier bilan des acquis, phase un peu plus

formelle)

Evaluation sommative (formelle, situation d’évaluations, objectifs à atteindre) : indicateurs de réussite ou de plus en plus, de performance

Les ressources formatives et l’individualisation

Le formateur n’a plus le « statut » de « transmetteur de savoirs ». Le formé a accès à des ressources, des supports pédagogiques organisés et structurés de manière à prévoir un maximum de situations d’apprentissage, de médiation, répondant aux besoins en matière d’approches cognitives. Ces ressources doivent permettre de couvrir les différents champs de l’acte formatif, à savoir la médiation des contenus, l’aide pédagogique et l’évaluation des acquis. Les ressources pédagogiques sont élaborées de manière à permettre au formateur de devenir une ressource complémentaire, un accompagnateur en cas de difficulté rencontrée

Les ressources pédagogiques peuvent être constituées de :

- Fiches de travail ou d’apprentissage- Fiches de travail ou d’apprentissage contenant les objectifs à atteindre et les difficultés à

surmonter (à dépasser) - Fiches de méthode ou de guidance faisant mention de la démarche d’apprentissage proposée

afin d’atteindre les objectifs fiches de gestion des temps d’apprentissage selon les objectifs visés (suivi des parcours)

- Fiches d’accès à la documentation (directement reliées aux différentes ressources documentaires mobilisables)

Les ressources pédagogiques

On s’appuie généralement sur les référentiels de formation, de certification, d’activités professionnelles, les centres de ressources, les supports multimédia… Cependant, la démarche d’individualisation nécessite la mobilisation de supports pédagogiques variés en grand nombre afin de répondre aux besoins, aux questions et aux capacités de l’apprenant… A chaque étape de l’arborescence doit correspondre une batterie d’outils pédagogiques adaptés et adaptables.

Elle permet la vérification de l’acquisition d’un apprentissage à partir d’une application ou d’un exercice de transposition de celui-ci dans une situation très proche de celle de l’apprentissage.

Elle vérifie essentiellement la compréhension des données constituant l’apprentissage.

Elle certifie l’ensemble des acquis d’un ensemble organisé d’apprentissages constituant un module, une unité de formation. Elle vérifie la généralisation du transfert des apprentissages en situations complexes.

Elle est mise en œuvre lorsque l’ensemble des évaluations formatives intermédiaires sont « validées ».

Les ressources matérielles nécessaires

L’individualisation nécessite une salle de formation dédiée à cette pratique pédagogique, équipée d’un centre de ressources adapté aux objectifs de la formation. Les espaces doivent permettre le travail en autonomie ou semi-autonomie assistée. Les ressources doivent être codifiées et librement accessibles dans des armoires ou sur un serveur. L’organisation spatiale de la salle de formation revêt donc certaines particularités qu’il est impératif de respecter pour offrir des conditions optimales aux stagiaires.

Les compétences des formateurs

L’individualisation amène le formateur à élargir ses fonctions dans la relation pédagogique. Il peut être amené à participer à :

- La conception des procédures d’information et d’accueil des candidats - La prestation de positionnement après avoir conçu les outils nécessaires - La conception des parcours personnalisés de formation - La création des ressources pédagogiques - Garantir une utilisation rationnelle des ressources pédagogiques - Adapter les démarches pédagogiques en fonction du besoin de chaque formé- Mettre en place une pratique de l’accompagnement qui comprend notamment une procédure

formalisée du suivi de chaque formé : gestion des objectifs, du temps, des méthodes pédagogiques utilisées

- Concevoir et animer un dispositif d’évaluation des objectifs et de validation de la formation …

Pour conclure, les paramètres de l’individualisation

Un dispositif individualisé fait appel à une organisation particulière :

- Les entrées / sorties permanentes, le plus souvent - L’ajustement des parcours aux stricts besoins avec possibilité de renégociation des objectifs

contractuels- L’adaptation de la durée du parcours en prenant en considération les besoins, attentes et les

contraintes du stagiaire - …

Le parcours de formation Les situations d’apprentissage

La personnalisation du parcours de formation est l’adaptation de l’offre aux besoins réels du demandeur en termes d’objectifs qui doivent être atteints.

Elle repose donc sur la capacité de l’organisme à concevoir une action centrée sur des objectifs pédagogiques

La personnalisation des situations d’apprentissage consiste en la possibilité d’adapter les éléments de la démarche pédagogique en fonction des capacités ou des difficultés du formé.

Ce paramètre porte sur les scénarios pédagogiques, les méthodes pédagogiques, les ressources documentaires, les travaux pratiques.

Les conditions de réalisation Le rythme d’apprentissage

Des parcours de formation aux supports de formation :

Quelle individualisation ?

Nécessité de prendre garde à la sémantique (attention aux mots utilisés) !!!

Il est tout à fait possible de proposer des supports de formation individualisés sur une formation traditionnelle.

A contrario, il est tout à fait possible de proposer une méthode pédagogique et des supports traditionnels sur une formation personnalisée.

Enfin, l’individualisation peut concerner le dispositif de formation, les méthodes pédagogiques et les supports de formation (de médiation).

22/10/18

La personnalisation des conditions de la formation porte sur les possibilités d’aménager les lieux, les horaires et l’organisation des actions.

La personnalisation du rythme d’apprentissage consiste à pouvoir adapter la durée d’un module en fonction de la capacité d’un formé à atteindre plus ou moins rapidement un objectif pédagogique.

L’organisme peut accélérer ou ralentir la progression en fonction des résultats du formé.

L’organisme a conçu des méthodes permettant d’agir de façon maîtrisée et explicite selon ces quatre paramètres

Conseils pour l’évaluation

Vidéo à analyser, critères 100-200mots, forme : analyse rédigée et argumentée (faire liens entre vidéo et concepts). Tous les concepts et notions cités doivent être brièvement définis. Références : citer 5 concepts, notions et/ou méthodes vus en cours.

Mentionnez le nombre de mots et soulignez les concepts et méthodes vus en cours.

Barème :

- 1 point par référence pertinente- 1 point pour l’articulation de chaque référence au contenu de la vidéo- 1 point par définition correcte- 2 points pour la qualité argumentative générale- 3 points pour la qualité rédactionnelle

Ex de production : le projet pédagogique ayant pour support une carte qui permet de déclencher des interactions entre les élèves, des conflits socio-cognitifs apparaissent. En effet, les apprenants ne disposent pas de ressources cognitives suffisantes pour appréhender la situation (dimension cognitive) et que leurs tentatives de retour à l’équilibre cognitif sont diversifiées, ce qui les amène à un désaccord (dimension sociale).

Identifier le Modèle de l’apprentissage puis voir si conflits sociocognitifs, situations problèmes, …

Approche socio-constructiviste

Mise en œuvre 3 : Le projet

- Les situations problèmes émergent de la situation choisie conflits cognitifs (développer leur connaissance et compétence) dans des situations où leurs représentations ne suffisent pas à appréhender leur environnement pour parvenir à l’objectif qu’ils souhaitent atteindre

- Confrontation des expériences et points de vue conflits sociocognitifs situations où les apprenants interagissent pour confronter leur point de vue à une situation problème

- Avantage de la pédagogie de projet permet la construction des stratégies spécifiques de l’activité réelle

- 2 caractéristiques importantes Interactions avec de vrais acteurs apprenant est réellement un acteur social (socio

constructiviste +++) Production doit être validé selon les normes sociales, normes d’apprentissage/normes

professionnelles- Inconvénient : production les apprenants risquent de se concentrer sur la production et ne

développent pas forcément les compétences attendues. Sinon, ça prend pas mal de temps. Imprévus du monde réel. Quand on conçoit un projet, savoir s’il est réalisable dans le temps imparti (sinon mets les élèves en situation d’échec)

- Comme dans situation problème il faut des temps de synthèses réguliers. Nécessité de synthèses

- Exemple : Conception et construction d’une structure ludique dans la cour d’une école maternelle Projet industriel en école d’ingénieur

Mise en œuvre 4 : l’analyse de pratique

On fait une série de réunions, et lors de celles-ci les professionnels ou futurs professionnels discutent des difficultés qu’ils rencontrent (difficultés relatives à un certain thème). Au fil du temps, avec les échanges et grâce aux méthodes d’analyses par le formateur enrichissent leur pratique et surmontent beaucoup de difficultés.

- Même processus de déconstruction-reconstruction des savoirs par confrontation des expériences singulières

Groupe de professionnels Formateur = expert, professionnel confirmé formé à l’AP (l’analyse de pratique) pour ne pas

donner les solutions trop tôt.- Apprentissages très riches car construits par reconfiguration de l’expérience (toutes les

dimensions du vécu)- Transférabilité ↗↗

- Ex : formation continue des enseignants au co-enseignement

Approche constructiviste et socioconstructiviste

Mise en œuvre 5 : le tutorat

Le tuteur doit être aussi un expert de sa profession et doit être formé au tutorat (ou des bonnes compétences dans le domaine).

- Même processus de déconstruction-reconstruction des savoirs par confrontation des expériences singulières

Formateur : professionnel confirmé FORME au tutorat- Apprentissages très riches car construits par configuration de l’expérience (toutes les

dimensions du vécu) : vit une expérience professionnelle puis échange avec le tuteur, peuvent déboucher sur de nouvelles expériences (expérience petit à petit reconfigurée)

- Transférabilité dans l’activité professionnelle dépend du contexte et compétences formatrices du tuteur

- Ex : stage tuteuré, formation en contexte

L’étayage un rôle fondamental de l’enseignant

Enseigner : activité du formateur

Vygotski a défini l’interaction qui se produit entre l’enseignant et les apprenants, la définit d’une manière très générale. Interaction de tutelle : interaction interpersonnelle nécessaire entre l’enseignant et l’apprenant dans le contexte de la culture (modèle socioconstructiviste). Interaction qui permet à l’apprenant de construire les compétences contenues dans la Zone Proximale de Développement. Permet d’accompagner l’apprenant lorsqu’il construit les compétences (sécurisation psychologique, etc… pas forcément que l’assistance).

Un autre auteur s’est penché sur l’assistance. Jérôme Bruner a élaboré le concept d’étayage pour bien définir ce qu’était cette sorte d’aide apportée par l’enseignant pour aider à la construction des compétences. « L’étayage (désigne) l’ensemble des interactions d’assistance de l’adulte permettant à l’enfant d’apprendre à organiser ses conduites afin de pouvoir résoudre seul un problème qu’il ne sait pas résoudre au départ » se rapproche de la ZPD.

- Toujours provisoire- Plus qu’une aide (le but n’est pas la production, la réalisation, le but est d’apprendre), si on les aide à

trouver les bonnes réponses, on peut passer à côté de l’intérêt pédagogique de cette situation- Apprenant actif :- L’apprenant cherche librement- Une collaboration entre apprenant et formateur

6 étapes :

1. L’enrôlement

Première tâche du tuteur, engager l’intérêt et l’adhésion envers les exigences de la tâche. (Ludique : pâte à modeler et eau, « au boulot » adhésion à la tâche précise, « comment on fait un bateau », regard/gestuel elle manipule)

- Essayer de faire le lien entre l’activité pédagogique et les préoccupations réelles des apprenants.- Commencer par un moment agréable ou intéressant (ex : déjeuner, etc…)- Le regard et la voix peuvent contribuer à l’enrôlement

2. La réduction des degrés de liberté

Simplification de la tâche, réduction du nombre des actions requises pour atteindre la solution (dispositif pédagogique tel qu’il est conçu qui réduit les degrés de liberté : disposition de la table, avec l’eau au milieu, quantité de pates)

- Permettre à la tâche de rester faisable, rester sur les compétences et non de se disperser. Permet d’éviter une surcharge cognitive.

3. Le maintien de l’orientation

Eviter que l’apprenant ne s’écarte du but assigné par la tâche (présence, et la question « comment on fait un bateau »)

- Essayer de réguler- De redonner de l’intérêt- Prévoir des temps de bilan

4. La signalisation des caractéristiques déterminantes

Signaler l’écart entre ce que l’apprenant a produit et ce que lui-même aurait considéré comme une réponse/une production correcte, faire comprendre les écarts pour que l’apprenant construise vraiment ses compétences/connaissances par lui-même. (« il flotte ou il coule », « il flotte par contre il prend un petit peu l’eau », individuellement « pourquoi le tien il ne flotte pas et celui de Marion il flotte », parler le langage des apprenants)

- Prendre le point de vue de l’apprenant - On ne lui donne pas la solution (ex : vidéo hérisson), il faut que l’apprenant lui-même trouve les écarts,

5. Le contrôle de la frustration

Eviter que les erreurs ne se transforment en sentiment d’échec qui conduirait au découragement, voire à la perte de confiance en soi. (« tant pis, on réessaie » avec un ton très encourageant)

- Rassurer, encourager, valoriser les tentatives déjà valorisées- Décomposer (rejoint la simplification) (ex : hérisson) quelque chose pour qu’il soit à sa portée- Solliciter l’aide des pairs- Apporter de l’aide voire même donner une solution pour que la personne ne reste pas dans la frustration

6. La démonstration ou présentation de modèles

Plus que la simple exécution en présence de l’apprenant, comporte une « stylisation » de l’action, le tuteur « imite » un essai de solution tenté par l’élève et espère que celui-ci va « l’imiter » en retour sous une forme mieux appropriée.

- Reformuler face à l’apprenant ce qu’il a fait peut suffire à ce que l’apprenant prenne de la distance et trouve ce qui n’a pas été.

Construction d’apprentissage durable si on met ces 6 étapes en œuvre.

Socioconstructivisme : rôle de l’enseignant, rôle de l’apprenant, statut de l’erreur, distinguer le type de situation pédagogique, séance ou séquence, individualisé, personnalisé, conflit sociocognitif ?

L’étayage : constructivisme et socioconstructivisme (modèles d’apprentissage qui adoptent un certain point de vue)

- Le constructivisme considère l’apprenant (on se centre sur lui) et son environnement. Comment il apprend avec son environnement. L’enseignant apporte des stimuli, tout comme l’environnement (l’enseignant fait partie de l’environnement). L’enseignant doit intervenir le moins possible, doit accompagner, reformuler, est un facilitateur.

- Le socioconstructivisme (point de vue un peu différent), on s’intéresse à la fois à l’apprenant, aux tiers (enseignant, pairs) et au savoir.

- Assimilation : représentations mentales (schèmes, J.Piaget), je l’étend- Accommodation : représentations mentales, je les configure pour créer quelque chose de nouveau

4 modèles : transmissif, béhavioriste, constructiviste, socioconstructiviste

La séance et les activités pédagogiques

Techniques pédagogiques

Répertoire de techniques pédagogiques

- Variété Motivation Efficacité pédagogique (variété des canaux de communication + apprentissage adaptatif +

renforcement)- Pertinence

Construction pédagogique des séquences

Travailler la réflexivité (capacité de l’apprenant à réfléchir sur ses apprentissages ; métacognition : savoir sur l’apprentissage que l’on a conservé)

- Individuelle Rédiger une analyse réflexive écrite Journal d’apprentissage (écrit/photo/vidéo) : méthode la plus répandue, on l’applique souvent

dans le cas où il y a des expériences professionnelles. Explicite ce qu’il a appris, comment il l’a appris (perspective d’approfondissement, d’amélioration)

- Interactive Co-construction avec le formateur (ex : bilan, évaluation formative point d’appui pour la

poursuite des apprentissages) Co-construction avec pair (accompagnement mutuel) ex : interview réciproque (faire travailler la

posture professionnelle), accompagnement réciproque éventuellement avec des grilles d’évaluation

- Collective Accompagnement collectif Analyse de pratiques

Travailler l’autonomie

On souhaite que les personnes développent des compétences, des capacités d’adaptation aux imprévus (période change énormément).

- Responsabilisation (idée de contractualisation)- Transparence

Objectifs, finalités, enjeux (construction du sens, des apprentissages) Critères d’évaluation

- Progression didactique et pédagogique (si on évalue mal la ZPD et que l’on met les apprenants face à des activités d’apprentissage qui ne leur correspondent pas ne pourront pas construire leur autonomie)

- Posture de facilitation, étayage - Favoriser

Liens (avec d’autres compétences, connaissances, situations professionnelles/personnelles, …), tissage (mouvement de tissage, ce que fait l’apprenant quand il utilise ses compétences pour appréhender des éléments du monde extérieur à la situation de formation)

Evaluation (apprendre à évaluer leurs apprentissages) et auto-évaluation formative (grilles d’évaluation)

- Exemples

Classe inversée (on demande aux étudiants de préparer un travail assez conséquent avant les cours) base socioconstructiviste, étayage

Formation hybride (une partie qui se fait en face à face et l’autre à distance sur internet) base socioconstructiviste, étayage

Ateliers pédagogiques personnalisés (individualisation, basée sur la pédagogie Freiné, travail en autonomie dans un même lieu mais sur des supports didactiques adaptés à chacun, dispositif mis en place dans les GRETA) constructiviste

Utilisation de documents

- Avantages Documents textes ou iconographiques Complètent le cours Détaillés Effet de réel (selon documents) : construction du sens, source de confiance Entraîne à l’autonomie

- Inconvénients Risque de malentendu : si apprenants ne comprennent pas, peuvent conserver des malentendus.

Les documents doivent être bien choisis dans la ZPD des apprenants. Exigence d’analyse (contrainte de temps + activité individuelle et collective)

Utilisation de supports visuels

- Clairs- Simples- Lisibles (attention aux tableaux et graphiques)- Mettant en évidence les points-clés de la séquence- Principal risque surcharge

- Tableau Alterner tracé et …

- Planches/affiches- Diaporamas- Maquettes

Utilisation de supports audiovisuels

- Films visionnés collectivement Films pédagogiques mêmes utilisations qu’un cours imprimé (visionnage parfois possible sans

formateur) Autres films

Souvent en introduction Souvent plusieurs visionnages, ou visionnage par étape Analyse

- Films visionnés individuellement Nécessaires à la réalisation d’une tâche

Instructions précises Matériel approprié Durée limitée

La vidéo : filmer les activités pédagogiques

- Avantages Riche Effet de réel Trace

Cristallise un moment significatif pour les stagiaires Valorise le travail accompli aux yeux des commanditaires

- Inconvénients Parfois risquée

Utiliser avec précautions seulement Cadrage protecteur

Exploitation/analyse chronophage- Exemple : formation de managers à la communication de gestion d’équipe