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Chapitre 5 Entreprise et organisations Introduction : l’entreprise a un rôle majeur dans l’organisation de l’activité €. Elle a connu un essor majeur depuis la premières rév ind (début du 19è) où elle s’est affirmé dans sa dimension productive (elle a contribué à la création de ressources, richesses) qui a eu un impact sur les facteurs de prod (progrès technique) et sur l’organisation du travail (les rapports sociaux entre les groupes) → pas fonction seulement € mais aussi sociale et symbolique dans la mesure où elle distribue des statuts. L’entreprise pose des questions internes au niveau de l’organisation du L, des facteurs de prod (K et L) et pose la question de son rapport à la société (mode de vie, structure sociale) et politique (structure de pouvoir). On ne peut évoquer le rôle de l’entrepreneur (figure de l’entreprise). Il y a la fois des formes d’entreprise qui sont emblématique de types de capitalisme, et des type d’entrepreneurs qui sont représentatives de différentes étapes, période du capitalisme (voire école de la régulation). Par exemple, Taylor et l’organisation scientifique du travail (nouvel organisation), Ford, Bill Gates, Steve Jobs et en France : Vincent Bolloré. L’entreprise et l’entrepreneur sont lié à des transformation €, pol, sociale et culturelle qui accompagne les grandes transformations du capitalisme. On a aujourd’hui autour de l’entreprise, de grandes questions qui traversent justement notre capitalisme contemporain et qui interroge son évolution et ses mutations. I- Les transformations de l’entreprise depuis le 19è siècle L’INSEE définit l’entreprise, par la loi de modernisation de l’économie en 2008 (LME). Entreprise : la plus petite combinaison d’unité légale qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de service jouissant d’une certaine autonomie (≠indépendance) de décisions notamment pour l’affectation de ses ressources courantes → unité légale qui exerce une unité au sein du service marchant. Le but de l’entreprise n’est pas seulement de faire du profit.

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Chapitre 5

Entreprise et organisationsIntroduction : l’entreprise a un rôle majeur dans l’organisation de l’activité €. Elle a connu un essor majeur depuis la premières rév ind (début du 19è) où elle s’est affirmé dans sa dimension productive (elle a contribué à la création de ressources, richesses) qui a eu un impact sur les facteurs de prod (progrès technique) et sur l’organisation du travail (les rapports sociaux entre les groupes) → pas fonction seulement € mais aussi sociale et symbolique dans la mesure où elle distribue des statuts.

L’entreprise pose des questions internes au niveau de l’organisation du L, des facteurs de prod (K et L) et pose la question de son rapport à la société (mode de vie, structure sociale) et politique (structure de pouvoir).

On ne peut évoquer le rôle de l’entrepreneur (figure de l’entreprise). Il y a la fois des formes d’entreprise qui sont emblématique de types de capitalisme, et des type d’entrepreneurs qui sont représentatives de différentes étapes, période du capitalisme (voire école de la régulation). Par exemple, Taylor et l’organisation scientifique du travail (nouvel organisation), Ford, Bill Gates, Steve Jobs et en France : Vincent Bolloré. L’entreprise et l’entrepreneur sont lié à des transformation €, pol, sociale et culturelle qui accompagne les grandes transformations du capitalisme. On a aujourd’hui autour de l’entreprise, de grandes questions qui traversent justement notre capitalisme contemporain et qui interroge son évolution et ses mutations.

I- Les transformations de l’entreprise depuis le 19è siècle L’INSEE définit l’entreprise, par la loi de modernisation de l’économie en 2008 (LME).

Entreprise : la plus petite combinaison d’unité légale qui constitue une unité organisationnelle de production de biens et de service jouissant d’une certaine autonomie (≠indépendance) de décisions notamment pour l’affectation de ses ressources courantes → unité légale qui exerce une unité au sein du service marchant. Le but de l’entreprise n’est pas seulement de faire du profit.

Au-delà de cette définition, elle peut aussi être définie dans une dimension institutionnelle et organisationnelle et productive. Il y a donc trois dimensions, on les distingue à partir de leur taille.

A) Les grandes étapes des mutations des entreprises depuis le 19è Il existe des types d’entreprises qui se développent en associations avec de formes nouvelles du capitalisme au début du 19è, et qui se distinguent de la conception de l’entreprise/entrepreneurs déjà présent au 18è. En effet, on a l’affirmation au 18è, des notions d’entreprise et entrepreneurs : qui est d’abord celui qui prend des risques en voulant agir sur l’organisation de la prod. Il a une fonction technique, productive dans un environnement risqué. Il s’engage dans la concurrence dans l’obj d’en dégager un profit. On sépare ce qui relève de la volonté (gagner de l’argent) et de l’action (mise en œuvre de la volonté qui suppose de la stratégie). Dès le 18è, on trouve l’origine même de l’entreprise : organisation tourné vers un but, le profit, qui doit mettre en place des stratégies dans un univers, avenir risqué et incertain. F. Braudel (historien du capitalisme) il y a deux types de marchés : marché A : marché locaux, de proximités qui sont routiniers → marché avec des échanges transparents marché B : éloigné, imprévisible, fuyant le contrôle où un agent particulier peut s’intercaler entre le producteur et le consommateur pour le dominer, le contrôler, peser sur les prix → le passage de l’économie de marché au capitalisme : dvlpt de marché, de l’incertitude.

Au 18è, c’est le rôle particulier de l’entrepreneur qui se rationalise au début du 19è et qui interroge le rôle de l’entreprise dans l’activité € (croissance et crise), son influence sur le développement des autres secteurs € → question de l’influence de l’entreprise sur son environnement.

1) Naissance des entreprises (depuis du 19è à 1980)

La question réglementaire

L’entreprise est un acteur majeur de l’industrialisation du 19è, joue un rôle important dans l’accumulation du K, le progrès technique, l’innovation. Couple qui se met en place dès le 18è : ingénieur/entrepreneur. Il y a de grandes loi qui organisent cette libéralisation de l ‘esprit d’entreprise, ce sont les décrets d’Alharde (1791) qui suppriment les corporations, un corps de métiers organisationnelle (pour favoriser la liberté d’entreprendre, la liberté de la concurrence). Avant ces décrets, il fallait suivre des procédures. A la suite de ces décrets, il y al a loi du chapelier en 1791, qui interdit les corporations, le compagnonnage et les rassemblement professionnel : interdictions des syndicats, grèves. En 1834, l’abolition des poor law, du speenhamland représente un moment important de la marchandisation du travail, du « désencastrement du marché » (pour Karl Polanyi dans la grande transformation). Il y aura des mouvements de résistance à l’industrialisation des marché → les luddites, les canuts. Référence aux classiques : Quesnay et la physiocratie (affirme les vertus du libéralisme) + smith + ricardo + JB Say

Il y a une définition des règles entrepreneuriales : création des chambres de commerces (en 1801, rôle consultatif - 1803, chambre de commerce de paris, pour pallier à la suppression des corporations – 1807, le code du commerce - conseils de prud’homme en 1806 à Lyon pour le premier).

La multiplicité des entreprises par la taille et le statut

La grande entreprise reste limitée à des régions ind particulière : le textile (secteur majeur de la 1 rév ind = 100/200 ouvriers), la sidérurgie et le charbonnage (au Creusot). Au japon, industrialisation tardive, mais rattrapée par des grands groupe industriels tel que Zaibatsu (représente une forme conglomérale (rassemblement) de l’entreprise → figure majeur du capitalisme japonais sous l’ère Meiji (période d’ouverture du japon en 1968, après une période de fermeture, en adaptant les codes occidentaux. Cette période symbolise la fin de la politique d'isolement volontaire appelée Sakoku et le début de politique de modernisation du Japon).

L’entreprise a aussi un statut juridique : au 19è, on reste dans une dimension familiale de l’entreprise, il va y avoir des formes juridiques qui renforcent cette dimension, qui rendra plus facile la réunion de compétences ou de capitaux, dans une perspective familiale. Les formes d’entreprises qui d’affirme jusqu’ne 1867 : la société en nom-collectif qui est la forme majoritaire dans la première moitié du 19è (3/4 des entreprises), dont la spécificité réside dans le responsabilité totale des proprios en cas de faillite, la société en commandite (on distingue les apporteurs de capitaux et les gestionnaires) et la société anonyme (limitée jusqu’en 1867) qui permet une mobilisation importante des capitaux mais qui jusqu’à la loi de 1867, reste soumise à autorisation du gouvernement (on ne pouvait pas créer librement de SA).

Les figures patronales de l’entreprise au 19è

Ces figures incarnent bien ce qui est le capitalisme d’entreprises au 19è. Surtout dans les années 70, il y a un regain d’intérêt pour les figures patronales. On s’interroge à leur parcours personnel (question de mobilité sociale, leur formation) aux modes de gestions de l’entreprise et le rapport entre patronat/salariat.

Illustration de figures d’entrepreneurs :

Ernest Goüin (1815/1855) : connu pour avoir créé la SCB (Société de Construction des Batignolles). Il est emblématique du capitalisme : il nait dans une famille de banquier (réseaux sociale important qui lui permet de trouver des financements pour son entreprise) donc il a le soutient e grande banque (Rotchild). Il fait d’abord une société en commandite, qui devient une SA en 1960 (illustration entre ses formes juridiques et une applications pratique). Il a été un patron sociale, imprégné de saint simonisme. Il était polytechnicien et lègue son entreprise à son fils, puis à son petit-fils → capitalisme familiale (ce n’est pas parce que c’est une SA qu’il n’y a pas de réseaux familiale)

Les frères Pereire : grande famille d’industriels qui ont créé la compagnie du chemin de fer de paris à saint germain. Ils ont contribué à la transformation du paysage urbain parisien.

Les frères Scheider : figure majeur car ils se sont implanté dans le Creusot (lieu d’industrialisation). D’abord dans la métallurgie et sidérurgie (contributeur à la rév ind), ils sont emblématiques pour le lien entre le monde ouvrier et l’entreprise ac la construction des cités ouvrières. L’histoire de leur entreprise est emblématique : ils se convertissent ensuite dans l’électricité.

Ernest Cognac : fondateur de la saint maritaine. Il met en place un système de paternalisme d’entreprise : gestion autoritaire de ses employés. Il a réuni une collection d’œuvre d’art mis à disposition de ses employés, vertus d’éducation et de moralisation (on peut voir cette expo dans le musée Cognacq-Jay)

Famille meunier : industrielle, emblématique du lien entre le monde de l’entreprise et le monde sociale/pol, imprégné de saint simonisme.

On distingue deux types d’évolution des entreprises : - interne : dès le 19è, on voit apparaitre la figure de l’ingénieur même si jusqu’au milieu du 19è, c’est principalement la fonction de prod qui l’emporte par rapport à la fonction commerciale (même s’il y a le début du dvlpt de la pub, standardisation de produit, encore limité à des secteurs particuliers). A ce moment, ce qui compte c’est la politique sociale mené par l’entreprise ac la réflexion menée sur la paternalisme (chargé d’ambiguïté dans la réalité qu’il désigne et l’usage même du paternalisme, qui désigne des liens contradictoires entre deux catégories qui semble s’opposé, patrons et ouvrier). G Noiriel distingue deux termes : patronage (plus adapté au 19è, idée d’un lien volontaire d’intérêt et d’affection, l’idée que pas question de domination mais bien d’interdépendance, il constitue la première étape de ce lien) et paternalisme (étape intermédiaire entre patronage et management). Il dira qu’au 19è, il y a un rapport particulier de domination qui se met en place entre le patronat et le salarié qui se comprend dans un capitalisme éclaté et proche du monde rural. Le patronage est en fait un type de solidarité entre des logique ind et rurale, c’est une institution qui permet l’adaptation des coutumes locales à des situations ind nouvelles (logements sociaux pour les ouvriers…) le patronage est marqué par un sentiment morale du patron envers ses salariés → avantage sociaux qui permettent de recruter la main d’œuvre. - externe : Passage du patronage au paternalisme comme un processus qui répond aux relations ambiguës entre le patronat et le salariat et qui correspond à des contraintes particulières de l’ind à ses différentes étapes. Marqué par une stratégie pour faire face à la grève (volonté de contrôle totale des ouvriers), stratégie idéologique de la main d’œuvre avec par exemple l’institution de rites autour du L (pots de départ, prix d’excellence…).

2) L’essor de l’entreprise de la fin du 19è aux années 1950

Nouvel environnement ac des bouleversements profonds dans les années 80 : la grande dépression, qui ouvre sur la rév ind et la belle époque. L’entreprise doit s’adapter, impact sur la taille de l’entreprise,

unification des marché, augmentation du rôle de l’état qui réaffirme son rôle. Mise en place d’un capitalisme monopolistique (plus de rurale mais usine). Mutations de l’entreprise :

- Modes de financement : accroissement de la place des banques (traduit le fort besoin de financement des entreprise) et de la capitalisation boursière. Il y a donc un développement bancaire : banque d’affaire en plus des banques de dépôts, qui ont des engagements ciblés dans l’industrie.

- Rationalisation de l’entreprise : s’illustre dans les modes de recrutement et de gestion. Modification du recrutement du patronat → recrutement massif dans les écoles d’ingénieurs. En 1912 : la moitié des patrons sont des ingénieurs (polytechnicien, centralien). Cette modification de recrutement répond à un besoin de l’entreprise : augmentation de la difficulté de gérer une entreprise. Il y a une de plus une différenciation entre le gestionnaire qui dirige l’entreprise et le propriétaire. Cette figure du manager est liée à un nouveau type d’entreprise : ce qu’appelle A. Chandler « firme en U » firme unitaire et « firme multiple » avec des ramifications. Celle qui se développe est la première : une entreprise de grande taille, avec une internalisation de l’activité, mais la différence c’est qu’il y a une automatisation des processus de prod et une standardisation des produits avec une main d’œuvre abondante et une hiérarchisation du L (verticalisation). Il y a une formalisation de cette figure et de son rôle, illustré par 3 grandes figure, chef d’entreprise, théoriciens de l’entreprise (Ford, Fayol, Taylor).

Taylor (1856/1915), la direction scientifique des entreprises, 1911 : il met en place les principes de l’organisation scientifique du L : penser rationnellement la meilleure manière d’organiser le L → déf du one best way : meilleure manière de produire → séparation entre activité de conception et d’exécution (division verticale) et la parcellisation des taches (division horizontale). Et Taylor met en place un système d’intéressement considérant que l’agent est calculateur (cout/avantage), un système de prime et d’amende en fonction de ses résultats, pour lutter contre la flânerie systématique. On a les principes de l’école classique du management qui sera repris par Henri Fayol.

Henri Fayol : il traduit taylor, la direction scientifique des entreprises en France. Assimilation rapide en France (comme Citroën qui est imprégner de la direction américaine). Il publie en 1916, Administration industrielle et générale. Il y a l’idée que l’ingénieur est le porteur du progrès (lui-même est un ingénieur), au cœur du progrès. Il énonce 5 grands principes : - prévoir – organiser – commander – coordonner – contrôler. A travers ces principes, l’ingénieur va utiliser ses connaissances et interpréter le savoir des ouvriers. Celui qui illustre cette figure de l’ingénieur est Ernest Matterm : dirigeait l’usine Peugeot de Lille.

Henry Ford : mise en place du travail à chaine. Il y a une standardisation de la prod (Ford T), compromis salariale (5$/days).

Illustration : propaganda, Edward Berneys. Il est celui qui a fait fumer les femmes aux EU. Avant, il y avait un tabou sur le fait que les femmes ne pouvaient pas fumer en publique, car c’était un symbole de domination sexuelle. Il va faire de l’objet qu’il veut vendre, un symbole.

B) Les entreprises françaises depuis la fin de la 2GM

Après la 2gm, il y a des modifications des structures productives (on a les principes fordistes en place avant la guerre, mais vont se diffuser aux EU et en europe après et le marché va être marqué par l’ouverture internationale).

1) Ouverture des marchés et firmes transnationales

La construction europ

Les firmes transnationales sont un des acteurs de la mondialisation. On va voir émerger des entreprises dont les stratégies et implantations dépassent les cadres nationaux : leur relation n’est plus entre exportation/importation, mais il y a la notion de filiale.

Au moment de la CECA, le patronat se positionne par rapport à la construction européenne : il s’implique dans la constitution européenne du charbon et de l’acier, surtout opposer au konzern (cartel all de grandes entreprises qui vont être démantelé après la 2GM par dénazification).

CNPF (conseil national du patronat français) créer en 1945, remplacer par le MEDEF sous l’impulsion d’E. Seillière (mouvement des entreprises de France en 1998 (dont le président est P. Gattaz aujourd’hui).

Les entreprises s’impliquent pour influencer le processus d’intégration européenne, surtout dans la constitution d’un marché unique (adhésion des entreprises dans l’acte unique de 1986 : créer un marché de libre échange, libre circulation des marchandises, capitaux et travailleurs permettant aux entreprises de s’implanter dans tous les pays de la zone). Le mouvement de délocalisation ne se fait pas seulement des pays européens vers les pays émergents, mais aussi vers un niveau continental. (Notamment avec les PECO). L’acte unique va permettre d’obtenir l’adhésion des entreprises, car c’est une réponse à la fraction du marché europ, qui les contraignait à faire des efforts de différentiation des produits. Donc pour rester compétitif, l’acte unique est une bonne solution pour elle. On passe à une stratégie de fusion/acquisition (fusion de Boeing et mC Douglas en 1997)

Intégration à la mondialisation

Depuis la fin de la 2GM, accord vers le monde : Accord du GATT en 1947… d’où la naissance des multinationales : implantation de filiale à l’étranger, caractériser par les flux d’IDE.

Il va y avoir différentes stratégies d’entreprise : la logique de la recherche du plus faible cout, proximité des matières premières (surtout dans le secteur énergétique : extraction de gaz, pétrole).

On parle de degrés d’internationalisation : des rapports différents : par exemple, entre le rapport entre le CA lié à l’étranger/CA totale, rapport entre la main d’œuvre à l’étranger/ main d’œuvre totale de l’entreprise → différente manière de juger les différents degrés de la place de l’étranger dans l’entreprise.

Remarque : transnationale (terme consacrée aujourd’hui), pour insister sur le logique d’intégration au niveau mondiale. Transnationale : dépasser le cadre national, alors que multinational, idée encore régional.

La mondialisation affecte la taille des entreprises

2) Taille des entreprises : entre concentration et dispersion

Depuis la fin de la 2gm, il y a une tendance au regroupement qui s’accélère dans les années 80 : dvlpt d’oligopole (à partir de stratégie de fusion, concentration, redu aussi possible par la globalisation financière, l’essor des SA…), et des grands groupes (≠entreprises) ie un ensemble de société qui reste juridiquement autonome mais qui dépende d’un même centre de décision qui décide de leur stratégie générale.

Remarque : Muhammad Yunus

Il y a eu une théorisation de l’efficacité et donc de la justification économique des PME à la fin du 19è, qui permet encore d’expliquer des tissus de PME actuels. C’est la théorie de Alfred marshall, qui développe la notion de district industriel : petite entreprises complémentaire organisées en réseaux qui permettent une production à grande échelle, tout n améliorant la capacité productive de chaque segment du processus (pole de compétitivité : exemple, la Silicon Valley). Il prend en considération l’organisation sociale du district (≠organisation interne de l’entreprise). Il justifie la multiplication de PME qui se regroupent ensemble, les unes à côtés des autres.

3) Entrepreneurs, entreprises et Etat

L’état approfondie la dimension réglementaire.

1950 : création du SMIG (sous le gouvernement de Bidault), qui se transforme en 1970 en SMIC (sous chaband Delmas). 1968 : accord de grenelle

Dans les années 70, il y a un état libéral, qui tendra à se désengager du capitalisme. Il y a une vague de nationalisation à partir de 1981, surtout dans le secteur bancaire. Mais il y a un plan de relance keynésien, qui échoue (le multiplicateur ne marche pas dans une économie ouverte), donc il y a un tournant libéral. Il y a ensuite une vague de privatisation (surtout sous Lionel Jospin) → rôle de l’Etat sur l’entreprise qui change → désengagement.

4) Entreprise dans la société : quels enjeux ?

La place de l’entreprise dans la société : en € (le rôle dans la relance), sociale/environnementale.

II- Analyse économique de l’entreprise Il s’agit d’étudier les entreprises comme allocation des ressources et de questionner son efficacité organisationnelle en voyant comment la théorie € s’est emparé de la question de la gouvernance de l’entreprise, intégré la figure de l’entrepreneur. On va voir les différentes manières d’aborder l’entreprise dans une analyse €.

A) De l’agent représentatif aux agents stratège dans la théorie néoclassique

1) L’entreprise selon la théorie néoclassique standard

Dans la théorie néoclassique standard l’entreprise n’est pas étudier dans sa dimension organisationnelle et institutionnelle mais es envisagée dans sa dimension productive → réduit à une fonction technique (facteur de prod et volume de prod associé). Dans ce cadre, le comportement de l’entrepreneur se limite à déterminer le volume de prod optimale étant donné les contraintes de cout auxquelles il ait face. Cette conduite se fait de manière rationnelle, calculatoire pour les néo. Avec la concurrence parfaite, il y a une atomicité du marché dans la concordance du gain privé/social. La firme dans le cadre de l’optimum walrassien va chercher à maximiser son profit (le seul choix est celui des Q).

Problème : celui du profit : à quoi sert le profit chez les classiques ? il sert à rémunérer une classe (celle des capitalistes), il permet de comprendre la répartition des richesse ≠ néo où ils présentent un problème logique : le profit rémunère le capital, mais dans la fonction de prod, le capital est déjà rémunéré (son cout est déjà présent). Profit = recettes – dépenses mais pour les néo, les dépense intègre tout ce qui rémunère les facteurs de prod (y compris le capital). Pblm : le capital est rémunéré par deux fois !! donc dans cette

considération, le profit est nul. Pour les néo, le profit est nul → c’est e qui explique le gout des néo pour les fonctions de prod où les rendements d’échelle sont constants, cette fonction permet de rendre compte d’un profit nul → théorie de l’épuisement du produit

Théorie de l’épuisement du produit : permet de justifier la rémunération des facteurs de prod à leur utilité marginale.

Théorème de l’air : quand une fonction est dérivable, à plusieurs variables, et est d’homogénéité 1 alors : F(q1,…,qn) = q1F’q1(q1,…,qn) + … + qn F’n(q1,…,qn)

Problème : si les rendements sont décroissants, on ne peut pas l’appliquer.

Autre réponse : le profit n’est pas nul mais il n’est positif que momentanément. Il n’y a pas de place réel de l’entrepreneur : il veut juste optimiser son profit, qui s’annule. Pour l’entreprise, pas de théorie sur sa taille, puisqu’elle est déterminée par le calcul d’optimisation qui identifie la situation quand le cout marginal = cout moyen, sans considérer un marché, autre que dans un contexte de concurrence pure et parfaite.

On est dans le cadre d ‘une entreprise comme une « boite noire » → pas de choix en dehors de l’optimisation rationnelle.

2) Comportements stratégiques des entreprises en concurrence imparfaite

Le cadre de la concurrence imparfaite

Auteurs classique + néokeynésien. Dès les années 20-30, il y a eu des keynésiens qui critiquaient les fondements du modèle néoclassique. Ils assouplissent le cadre de la concurrence parfaite. Dans les années 80, il y a des néo keynésiens qui se positionne dans le cadre de la concurrence imparfaite (comme J.Stiglitz)

Il n’y a plus d’atomicité du marché : plus purement concurrentiel, certains agents donc pourront manipuler le marché à leur profit (idée de la concurrence imparfaite).

Il n’y a plus d’informations parfaites, donc les agents vont faire des conjectures sur les comportements des autres. On retrouve la possibilité de manipuler le marché, où les agents ont des comportements stratégiques.

On va rendre compte des phénomènes de concentration, que l’on ne peut comprendre avec le schéma classique des courbes de couts en U.

Permet de penser le rôle de l’état, pour corriger les défaillances du marché.

Les différents types de structure de marché dans la concurrence imparfaite

Demande = acheteur

Offre = vendeur

Situation de monopole : il y a trois grands types de monopoles

Le cadre général : la logique du monopole c’est qu’il y a une représentation d’une situation sous optimale et moins juste que l’équilibre de concurrence parfaite puisque le monopoleur manipule le marché à son profit (prix plus cher) en s’appropriant une partie du surplus du consommateur → apparition d’un profit. Quand le producteur veut attirer de nouveaux acheteur (produire plus), il doit baisser le prix. La recette marginale du prod sera une droite décroissante puisqu’ une unité sup se vendrait à un prix moindre et donc une recette qui diminue.

D’une part, il y a un av de la gestion pub dans le cadre d’un monopole, puisque la gestion de l’entreprise doit etre donné à l’état → justification de l’intervention de l’état.

D’autre part, les marchés sont rendus contestables. Les monopoleurs doivent se comporter comme s’ils étaient en concurrence pure et parfaite (sinon ils perdraient leur monopole).

Monopole naturel Monopole discriminant Concurrence monopolistiqueS’établit naturellement lorsqu’il y a Il relève de la différence de Les biens ne sont pas homogènes +

une situation de cout fixe. Il est naturel car la grande firme l’emportera toujours. Solution : nationalisé pour protéger les nouvelles firmes de la concurrence internationale → justification de l’intervention de l’état.→

tarification, elle concerne un marché segmenté. Il faut toucher toute les catégories de consommateur avec des prix correspondants avec leur capacité à payer. Etude de J. Robinson dans « les économies de la concurrence imparfaite ». → Différentiation des prix

segmentation de la D. il y a des sous caractéristique des biens qui vont etre substituables : une entreprise peut avoir le monopole mais sur une sous caractéristique du produit → monopole sur un segment. Les entreprises se comportent de manière monopolistique alors qu’elles sont plusieurs. Il va y avoir différentes stratégies pour différencier les produits afin de segmenter la clientèle.Illustration : modèle de Hotelling : consommateurs qui se caractérisent par leur distance par rapport aux producteurs. Exemple d’une plage sur laquelle il y aurait 2 marchands de glace. Sur la plage, il y a des vacanciers répartis de manière homogène. Quelle est la position optimale des deux marchands pour la collectivité ? positon à ¼ et ¾ . Ils auront tendance à se rapprocher du milieu par gagner de la clientèle → ils empiètent sur le segment de l’autre. Il y aura des comportements stratégiques. Modèle appliqué à l’étude des marchés politiques.C’est pour ça qu’il y a plein de petit commerces.

Situation de duopole + théorie des jeux

Ça désigne une situation où il n’y a pas de coopération entre deux producteurs. Situation qui ne sera pas la meilleur possible pour les deux participants car chacun joue son jeu en essayant de tromper l’autre → situation de concurrence même s’il n’y a que 2 producteur.

Cadre d’équilibre partiel marshallien. Les décisions des agents vont être stratégique, ils vont se comporter en anticipant le comportement de l’autre producteur. Pour chaque modèle de duopole, il va y avoir un cadre institutionnel qui détermine le rapport de force entre les deux producteurs et ils élaboreront des stratégies appuyer sur des conjectures.

Cournot :

Avec stackelberg : asymétrie dans le pouvoir de marché : le meneur fixe sa prod de manière complexe alors que le suiveur prend la Q du meneur comme une donnée. Il agit en subissant la Q déterminé par le meneur.

B) La main visible de l’entrepreneur

1) Les fondements théoriques de l’entrepreneur

Il y a JB Say, JS Mill. Dès les classiques, la manière d’organiser le L aura un impact sur la performance €. La figure particulière est celle de l’entrepreneur : prise de risque, moteur de l’activité €. Cette prise en considération sera développée chez Alfred Marshall dès 1890 dans ses principes d’économie politique : il accorde une grande place à l’entrepreneur.

Il s’inscrit dans une réflexion sur l’efficacité de la division sociale du L pour comprendre le progrès.

Marshall distingue 2 types de gain € du fait de l’action de l’entrepreneur :

Gain interne Gain externeQui tient de sa capacité à diviser au mieux ses facteurs de prod

Concerne le dvlpt générale de l’industrie.

On retrouve l’idée de l’importance de la localisation des industries et de la concentration de petit entreprise dans un même secteur, qui permet de fournir des € externe. La concentration est préférable.il y a un avantage à la taille mais il existe quand même de petite entreprise qui se regroupe (car effet externe et complémentarité entre elles, qui s’organisent dans un réseaux). Effet positif d’une grande entreprise = effet positif de plein de petite entreprises regroupées ensemble. Mais ça dépend du facteur d’activité.

2) Pourquoi les entreprises ?

Réfléchir sur les éventuelles défiances des marchés.

L’approche par les couts de transaction

Il y a les néo-institutionnaliste :

Ronald Coase : insiste sur les couts de transaction et explique qu’il y a des situations ou la concurrence est inefficace à cause des couts de recherche d’infirmation… tous les cout d’usage du marché. Il y a un arbitrage des entrepreneurs entre les couts de transactions sur les marchés et les couts de coordination, organisation. Quand les premiers sont trop élevés, l’agent préfère passer par l’organisation plutôt que par un mécanisme de prix de marché. Les agents restent rationnels : l’entreprise existe car elle est le fruit d’un calcul rationnel. Néo institutionnaliste (reste dans une perspective de rationalité de l’acteur, l’entreprise est pensé à partir des comportements calculatoires des agents) ≠ institutionnaliste (Veblen → bcp plus dans une € ancré dans « l’histoire sociologique »). Tout en gardant des hypothèses néoclassiques. Problématique : définir la forme et taille d’organisation optimale dans un contexte donné d’information. On est dans une perspective libérale, qui essais de penser les organisations, Coase à étudier à à London school of economics (libéraux) ≠ Cambridge school. Il est célèbre pour son article de 1937, The Nature of the firm, article qui lui vaudra son prix Nobel d’économie 1991 : il y développe sa théorie sur les couts de transaction : le cout du marché est couteux, car le cout de traitement de l’infos peut justifier le recours à l’organisation. Ces défaillances du marché justifient l’existence des firmes (on pense la nature et l’existence de la firme comme une réponse organisationnelle à un défaut de marché). La firme est présentée comme un mode de coordination les transactions alternatives aux marchés.

O. Williamson : généraliser et systématiser les idées précurseurs de ronald coase. Son ouvrage : Market and hierarchies, 1975. Il reprend l’idée de coase (recours externe au marché ou interne à l’entreprise) en comparant cout de transaction/organisation. Il justifie le recourt de tel ou tel cout en fonction de la fréquence des transactions et des caractéristiques de l’investissement auquel vont être associé différent niveaux d’incertitude. Il justifie donc dans certains cas le recours à l’entreprises. Pour la fréquence des transactions, elles peuvent être faibles (plus forte incertitudes, risques de comportements opportunistes) ou fortes et les caractéristiques de l’investissement, elles peuvent être non-spécifique (produit ultra standardisé, qui peut etre réutilisé. Quelques fois sa fréquence, on passe par le marché), peu spécifique (il faut passer par un contrat avec l’arbitrage d’un tiers qui valide le contrat et se porte garant de son

application ou très spécifique (investissement lourd qui associe à un seul usage → incertitude forte, risque si l’investissement n’est pas bien réalisé).

On est donc un cadre de rationalité limité (la nature de la rationalité ?). Cette rationalité est développée par 2 auteurs : Herbert Simon et J. March dans l’article. Ils distinguent trois logiques d’analyse des comportements humain :

Logique taylorienne Logique de l’école des relations humaines

L’approche cognitive

Comment taylor considère-t-il le comportement humain ? il considère les salariés comme passif et répondant à des incitations pécuniaires et à la crainte de la répression.→ Agent rationnel (calcul cout/avantage)

Que l’on doit d’E. Mayo. Les agents répondent à un ensemble de gratification d’ordre matériel ou symbolique, lié à l’estime de soi. Les entrepreneurs mettent en place des stratégies symboliques.→ Agent irrationnel : les agents agissent non pas en raison sur la base de leur intérêt, mais obéisse en fonction de leur subjectivité.→ Effet Hawthorne : pour obtenir une adhésion à un ordre, il faut valoriser les ouvriers.Effet pygmalion.

Etudie la capacité des agents à prendre des décisions pour faire face à des problèmes dans un cadre de rationalité limité qui conduit les agents à mettre en place des procédures comportementale.Procédure : identifier un pblm = rechercher les solutions possibles + choisir les solutions satisfaisante

Il faut retenir sue la rationalité est limité : l’agent ne peur collecter toutes les infos possibles et n’a pas la capacité cognitive de les traiter : il ne prenne pas la meilleure situation possible dans l’absolue mais prend une situation satisfaisante. Théorie qui s’applique aux jeunes très diplômé. Cette théorie aura une influence importante sur l’économie. (Boudon s’inspire de la même logique).

Les théories de l’agence et les théories des droits de propriétés

Théorie des droits de propriétés : A. Alchian et H. Demsetz, Production, information, cost and economics organisation. Ce texte est fondateur de la nouvelle microéconomie, (contemporaine). Elle a la volonté d’entrer dans la boite noire de l’entreprise pour réfléchir sur son organisation interne. Le pblm est qu’il n’y a pas spontanément une concordance entre les intérêts ind et collectif. On n’a pas la main invisible du marché qui coordonne. Il applique ça au contexte €, la réponse à l’immobilisme € va etre la mise en place des droits de propriété. Par exemple, le cas des communaux (propriété collectives sous l’ancien régime) ou il n’y avait pas d’incitation à l’investissement personnel puisque la prod était commune. Quand il y a un système efficace d’incitation qui permet de profiter de la spécialisation. Ils vont rentrer dans la logique de l’organisation de l’entreprise en expliquant que la firme capitaliste est la plus efficiente lorsque la technologie impose le travail en équipe (division du L, différentiation des postes). Notion de l’aléas morale : lorsque les comportements ne peuvent pas etre directement observés.

Inclosure : les villageois qui bénéficiait des communaux se trouve démunie et se retrouve à vagabonder. Ils se retrouvent dans des workhouses (camps de travail).

Théorie de l’agence : prolonge la précédente. L’exemple du marché d’occasion : market of lemon. Les couts d’agence sont des couts d’incitation destinés à faire révéler aux salariés l’intégralité de son énergie productive.

Limite : l’entreprise n’a pas d’existence réelle car elle n’est qu’un ensemble de relation contractuelle et ne se pose pas la question de la propriété même de la firme. Pas de différence entre marché et firme. L’existence de l’entreprise se comprend bien à une réponse à un contexte d’asymétrie de l’infos.

Théorie des contrats incomplet

Insiste sur l’incomplétude des contrats : ils ne peuvent pas prendre en compte l’ensemble des situations possible : on ne peut pas écrire tout ce qui peut arriver. Cela nécessiterai une négociation permanent de l’échange. Ça peut etre résolu par l’entreprise avec l’affectation de droit de propriété. On n’a pas à négocier son utilisation lorsque ça nous appartient. Quand il y a incomplétude des contrats il y a intérêt à internationaliser les actifs.

C) Les acteurs de l’entreprise : une perspective institutionnelle et organisationnelle

1) Entrepreneur et organisation bureaucratique

On a vu que certain auteur accordait à l’entrepreneur un place notable (classique JB Say JS Mill + néoclassique Alfred marshall qui accorde une place importante au directeur d’entreprises → homogénéité des courants).

- Marshall évoque l’organisation institutionnelle des entreprises. Il dit que les organismes sont plus à même à faire face à la concurrence sont ceux qui sont les plus complexes, les plus aptes à s’adapter à leur milieux → la firme.

- Il y a aussi Schumpeter, qui à étudier les cycles €. On retient 3 ouvrages

Théorie de l’évolution €, 1911 : business cycles, 1939 : capitalisme, socialisme et démocratie, 1942 :

Il a un rôle déterminant de l’entrepreneur dans la croissance € puisqu’il est l’agent du renouvellement, de l’amélioration des pratiques. Il met en mouvement un processus de grappe d’innovation et de création destructrice. Exemple type : multiplication d’innovation dans le secteur du tissage et du filage : quand il y a une innovation dans le tissage, il y a une incitation à innover dans le filage, pour répondre à la demande. Il avait une vision pessimiste de l’évolution du capitalisme, il pensait que les entrepreneurs ne représentaient pas une classe sociale en soi, mais une catégorie d’individus caractérisé par leur gout du risque, absorber dans la bourgeoisie, allait disparaitre. Le capitalisme est phénomène dont l’entrepreneur est à l’origine.

- Galbraith et Burnham : Burnham : notion de technostructure. Il voit dans l’entreprise bureaucratique, un facteur d’aliénation des relations.

Cette question de technostructure s’inscrit dans un courant de rejet du modernisme. Il va y avait un prolongement sous la plume de Galbraith dans l’aire de l’opulence et l’état industriel. Il y développe un concept clé : filière inversée, propre à la croissance et à la société de consommation. Il explique que la société de conso voit se développer de grandes entreprises qui cherchent à écouler leur production standardisée de masse en utilisant des outils de communication (pub, organisme de crédit). Dans le

deuxième, il reprend le terme de technostructure en disant que le capitalisme est de plus en plus dominé par des entreprises technocratique (gestion rationnelle et bureaucratique). I y a une nécessité de comprendre cette logique de diversité des entreprises dans un cadre de réflexion €.

2) Les lectures de la firme par la complexité

- Alfred Chandler : la main visible des manager en 1977 → référence à la main invisible du marché de smith. Il insiste sur la manière dont les transformations organisationnelles vont de pair avec la croissance économique. Il développe une analyse sur 2 formes : forme unifiée (firme unitaire en U : direction simple de l’entreprise avec une hiérarchie linéaire) & forme multidivisionnelle (forme M : division des départements dans l’entreprises, chacun réorganisés de manière en U). Le passage entre les deux formes (U à M) correspond au passage du fordisme au post-fordisme : interroge sur les nouvelles formes du L. il distingue alors l’inventeur de l’innovateur : celui qui l’emporte est le premier à innover dans l’organisation. Manière de penser la firme par complexification.

Penser la complexité de l’entreprise comme une réponse à une structure de marché incertain, qui nécessite une capacité de réaction.

- Masahiko Aoki : il établit une typologie classique des organisations : modèle occidental/model japonais.

Polyvalente : ajuster (ex : les cinq 0 du toyotisme : production qualitative). Idée de rompre la routine.

Informelle et horizontale : gestion plus autonome du travail.

III- Eléments de sociologie des organisations Avant la sociologie de l’entreprises, sociologie du travail. L’entreprise a d’abord été traité en fonction de comment elle traitait le travail →questions d’organisation du L

On observe une forte division du L et une mobilisation du L, du K dans l’entreprise, il y a l’essor de l’état. Avec le dvltp de la société ind apparaissent des organisations particulières autour de l’état, de l’entreprise. → Question de l’efficacité de ces organisations, leurs places dans la société.

A) D’une sociologie du travail à une sociologie des organisations 1) L’analyse du travail organisé en tant qu’étude de la société ind

Il y a des réflexions rationalisées sur les capacités € mais aussi sociale/morale (relation humaine, lien politique). L’organisation va être interpellé. Les premières grandes enquêtes, on les doit à des auteurs qui mènent des enquêtes sociales : LR Villermé – F Le Play → réflexion sur l’usine : emblème des nouvelles formes du L. on a une analyse critique de Marx car il qualifie ce genre de travail « socialisé ». Marx étudie les effets des formes d’organisation sur les travailleurs dans les usines, entreprises (effet de concentrer des travailleurs pour permettre l’émergence d’une conscience de classe mais un lieu d’aliénation, exploitation. Il en appelle donc à d’autres formes d’organisation.

L’objectif est de comprendre la société ind. Durkheim aussi posera la question de la division du travail sociale : perspective sociale : dans la société ind il y a une augmentation de la pop avec une forte densité matérielle et morale qui nécessite une spécialisation pour que la société tienne → complémentarité. Pour lui, les groupes prof ont un rôle important, notamment sur les groupes intermédiaires comme les él contre l’anomie. On est bien dans une reflexion dans le travail comme emblème de la société ind.

Un des premiers historiens de l’indu qui associe la société ind à la grande entreprise : P. Mantoux. Par une réflexion sur le travail, R Aron caractérise la société ind : par la grande industrie, un système de prod particulier qui s’effectue dans des usines avec des entreprises ind. Il accorde un rapport clé à l’entreprise, en expliquant que le propre de l’entreprisses c’est qu’elle se sépare de la famille (lieu de travail et cercle familiale). Il note la particularité de la division du L dans l’entreprise : spécialisation dans la société mais aussi interne. Il insiste sur la nécessité d’avoir un calcul rationnel dans les grandes entreprises pour définir les prix… il insiste aussi sur la concentration ouvrière, le lieu de travail → question de la propriété des moyens de prod.

2) Le travail industriel et l’analyse de ses formes d’organisation

Se pose la question des grands principes de l’organisation du L ind : principe qui s’affirme sur la base de la rationalité vers le 19è. mettre en évidence les principes fondamentaux des principes des choses Saint Simon « le gouvernement des hommes par l’administration des choses » repris par taylor : meilleure manière de produire pour trouver la forme la plus efficace et la plus juste → projet générale de réforme sociale qui passe par l’entreprise rationnelle. Avec taylor on a donc l’idée d’une parcellisation avec des taches répétitives qui vont être des garant de l’efficacité, la raison définit la meilleure manière de produire « the one best way », tache verticale (conception ≠ production), l’entreprise va être le lieu de l’administration des choses permettant de trouver les situations les plus efficaces. On retrouve cette idée chez weber dans son analyse de la bureaucratie. Il étudie plus généralement la bureaucratie (désigne une organisation du l fondé sur la spécialisation, obéissant à des principes que weber va lister) comme un signe de la rationalisation du monde à l’œuvre dans l’occident. L’entreprise va être caractérisé par :

la recherche rationnelle du gain (≠passion), le travail libre, la séparation de la gestion domestique et de l’entreprise, la comptabilité, l’organisation rationnelle du L. l’entreprise est étudiée comme un idéal type de l’action rationnelle. Dans économie et société, il établit l’idéal type de l’autorité :

Typologie de domination et de l’autorité :

Autorité traditionnelle Autorité charismatique Autorité rationnelle légale Qui s’appuie sur le poids de la tradition, du passé. On y reconnait l’autorité car on est dans une posture conservatrice

Personnelle qui s’appuie sur la reconnaissance de vertus, de qualité du chef, qui ne survit pas au chef.

On obéit car l’ordre est construit en raison : on obéit à des lois qui proviennent d’un processus rationnel.

L’entreprise est donc le lieu d’expression de la rationalité. Cette efficacité est discutée, critiqué.

3) Les critiques de l’organisation rationnelle du travail

Au XXème, il a des critiques du L taylorienne et de son efficacité.

2 études américaines de la bureaucratie :

P. Selznick (1949), TVA (Tennessee valley authority) and the grass roots, elle a été mise en place à l’occasion du new deal par Roosevelt : le développement agricole de la vallée du Tennessee. Administration générale chargé d’aménager le territoire, autonome par rapport au pouvoir locaux (émanciper l’organisation de tous les enjeux contraires dans la vallée : intérêt des politiques, des agriculteurs). Il fallait alimenter en électricité la vallée par le mise en place d’un barrage, système d’irrigation, obj de préservation de l’environnement. néoclassqie

Il observe que seulement 35% des terres ont été distribué pour des paysans dans les besoins. Et l’accent a été mis sur le barrage pour l’électricité (la préservation de l’environnement et lutte contre les inégalités ont été oublié ou mis de côté) → pas tous les obj remplie. Il met en évidence qu’il y a eu un réseau informel qui s’est développé autour de l’organisation : les dirigeants de la TVA, pour permettre la diffusion de leur décision, se sont rapproché d’acteur locaux qui ont agis comme des groupes de pression et qui ont donc privilégier les besoins privés des exploitants et élus locaux. → Disfonctionnement bureaucratique

A. Gouldner (1954), Patterns of industrial bureaucracy. On a une entreprise d’extration et de transformation du gypse (pierre). 3 âges de l’entreprise :

- Premier âge : très peu de règle, proximité familial avec les salariés, embauche sur la connaissance des travailleurs déjà salarié de l’entreprise. Le chef d’entreprise meurt et elle est rachetée. Les nouveaux proprios ont été formé par l’idée de taylor

- Deuxième âge : le nouvel entrepreneur décide d’apporter la rationalité : calcul rationnel… les ouvriers travaille mal, l’entreprise dysfonctionne complétement → inefficacité de règles démocratiques qui révèlent des fonctions latentes conduisant à la passivité, la déresponsabilisation des travailleurs.

Ces analyses vont etre reprises, et théoriser dans l’analyse systémiques des organisations.

4) Le développement de l’analyse systématique des organisations

M. Crozier, Le phénomène bureaucratique, 1963, Acteur et le système avec E. Freiberg. Dans son premier livre : dès l’intro, une référence critique à max weber de l’efficacité du modèle hierarchique bureaucratique. Il conteste l’idée que l’organisation pourrai fonctionner comme une machine et qu’on pourrait la régler. Cette représentation est contestable puisque selon lui, il faut considérer l’organisation comme un système d’interdépendance (ensemble de jeux entrecroisées dans lesquelles les individus vont chercher à maximiser leurs gains respectifs et minimiser leur propres couts). Donc les agents sont rationnels mais il ne s’agit pas d’une rationalité instrumentale, €. Ici, les agents cherchent leurs intérêts particuliers et on ne pourra comprendre l’organisation en sassant ce système d’interdépendance. Mais chaque ind n’a pas les mêmes atouts à faire valoir → inégalité à ce niveau. Il parle de zone d’incertitude, d’ombre : situation où l’agent est le seul à détenir une info (relation ou év qui ne sont pas prévu formellement). L’organisation se comprend comme un système de pouvoir. Crozier veut réhabilite l’analyse de l’organisation par l’acteur : la compréhension en partant des calculs individuels compris dans un système de relation (lien avec individualisme méthodologique : on ne comprend les actions de individus qua dans un réseau de relation).

Pour illustrer son idée, il fait des enquêtes de terrain, dans une agence comptable parisienne et dans un monopole ind.

Agence comptable Monopole industrielle (Seita)Il met en évidence le problème de routine. Il fait une enquête sur la satisfaction au L, et montre une structure organisationnelle qui conduit à l’isolement, la rupture de solidarité et à l’instauration de routine. L’agence n’est pas pour autant inefficace. Il fait une analyse comparative entre celle parisienne et celle provinciale. La détérioration est propre à celle parisienne → importance du statut (à paris, mauvaise considération de sois en fonction de la hierarchie).Il en conclut que l’organisation rationnelle est hiérarchisée et se révèle inefficaces par un excès de règles et manque de concertation.

Avec cette étude, il montre comment il y a des systèmes relationnels qui s’établissent dans les ateliers entre les ≠ postes et qui vont agir sur les conditions de L. comparaison entre les chefs d’ateliers, les ouvriers d’entretiens des machines, ouvriers de prod. il met en évidence des conflit que l ’organisation formelle ne permettait pas d’identifier.

Conflit entre chef d’atelier et ouvrier d’entretien.

5) La culture d’entreprise

→ Importance mais mis en veille avec la dénonciation du culturalisme dans les années 1970 :

L’intérêt de la culture revient dans les années 80, avec Godelier. A plusieurs titres :

- Pour l’entreprise elle-même → outils de management destiné à mobiliser les travailleurs et pour vendre.

ouvirers d'entretien

chef d'ateliers

ouvriers de

production

- Pour les salarié → management multiculturelle (Chiapello : reflexion critique du capitalisme, qui dvlpe des normes, valeur d’entreprise permettant de se renouveler).

Exemple : fusion acquisition entre Bnp et Paribas : ils ont vu qu’il y a eu des tensions à cause de culture d’entreprise différente.

L’idée de l’entreprise est de se distinguer de ses concurrents, qui a amené l’entreprise à développer des images de marques et des histoires.

S’interroger sur la culture d’entreprise suppose savoir la définir.

Culture : déf polémique

Déf de godelier : ensemble des principes, des représentations et des valeurs partagées par les membres d’une même société et qui organise leur façon de penser et d’agir sur leur environnement et sur eux-mêmes.

Typologie de godelier (qu’il reprend de maurice Lévy leboyer)

Première forme culturelle : métaphore de la famille avec le patronage et le paternalisme. L’entreprise est isolé, se pose de questions sociales avec des problématique (alcoolisme, anomie).

Deuxième figure : la maison

Troisième figure : l’équipe sportive.

Etude de Philipe d’Iribarne :

Quels sont les traits culturels propre à la gestion d’entreprise de chaque pays

Usine saint benoit le vieux Usine américaine Pays bas→ la présence de conflit est normal dans la vie en société.Ils sont gérer de manière informelle, sans forcément faire référence à la hierarchie.La société français est marquée par cette importance du titre.Il n’y a pas de règle rationnelles de gestion du conflit.

Dans le culture américaine, idée de la justice. Les travailleurs sont marquée par cette culture de l’égalité, garantit par les termes du contrat.

Pas de rapport hierarchique