![W}µ µ}] o }vv ( P]o v}v v r oo oµ v oµ o[] }u] ]o M · 2017-11-13 · {d u}]PvP o Z]v Uïïv U #P#!(A.(%$:#NQPL#G# hE}vUi u µ] }µ]oo }µ µo Uu oo ru v[ o}]vUi oµ] o] ] o v(v](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5f982edb4168fd29030e2e8f/w-o-vv-po-vv-v-r-oo-o-v-o-o-u-o-m-2017-11-13-d-upvp-o.jpg)
^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o...
10
Synthèse de Cas d’étude : le program cantines des é Projet de recherche: URBAL - Inn Driven Innovations for Sustainab Projet supervisé par : Alison Blay Cas d’étude : programme « Ma Montpellier. Contacts des responsables de l’é - Olivier Lepiller, chercheur e recherche agronomique pou URBAL portant sur les consom - Marlène Perignon, cherche Agronomique), UMR MOISA [email protected] 1 l’atelier participatif du 3 décembre 20 – Projet de recherche URBAL – mme « Ma Cantine Autrement » mis en écoles primaires de la ville de Montpe novations urbaines pour des systèmes alimentair ble Food Systems) - www.urbalfood.org y-Palmer (Wilfrid Laurier University) & Elodie Val Cantine Autrement » mis en place dans les rest étude : en sociologie au CIRAD (Centre de coopératio ur le développement), UMR MOISA, responsab mmateurs, e-mail: [email protected] eure en nutrition à l’INRA (Institut Nationa A, responsable du cas d’étude « Ma Cantine A 019 n place dans les ellier res durables (Urban- lette (CIRAD) taurants scolaires de on internationale en ble des cas d’études al de la Recherche Autrement », e-mail:
Transcript of ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o...
![Page 1: ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o } P u u h. î ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( h v o ] ] ] ] ( } P v ] o ï u î ì í õ](https://reader034.fdocuments.fr/reader034/viewer/2022050520/5fa394ce41986c6beb556425/html5/thumbnails/1.jpg)
Synthèse de l’atelier
Cas d’étude : le programme «cantines des écoles primaires
Projet de recherche: URBAL - Innovations urbaines pour des systèmes alimentaires durables (Driven Innovations for Sustainable Food SystemsProjet supervisé par : Alison BlayCas d’étude : programme « Ma Cantine AutrementMontpellier. Contacts des responsables de l’étude :
- Olivier Lepiller, chercheur en sociologie au CIRAD (Centre de coopération internationalerecherche agronomique pour le développement), UMR MOISA, responsable des cas d’études URBAL portant sur les consommateurs, e
- Marlène Perignon, chercheure en nutrition à l’INRA (Institut National de la Recherche Agronomique), UMR MOISA, responsable du cas d’étude «[email protected]
1
Synthèse de l’atelier participatif du 3 décembre 2019
–
Projet de recherche URBAL
–
: le programme « Ma Cantine Autrement » mis en place dans les cantines des écoles primaires de la ville de Montpellie
Innovations urbaines pour des systèmes alimentaires durables (Driven Innovations for Sustainable Food Systems) - www.urbalfood.org
Alison Blay-Palmer (Wilfrid Laurier University) & Elodie Valette (CIRAD) Ma Cantine Autrement » mis en place dans les restaurants scolaires de
Contacts des responsables de l’étude : Olivier Lepiller, chercheur en sociologie au CIRAD (Centre de coopération internationalerecherche agronomique pour le développement), UMR MOISA, responsable des cas d’études URBAL portant sur les consommateurs, e-mail: [email protected] Marlène Perignon, chercheure en nutrition à l’INRA (Institut National de la Recherche
Agronomique), UMR MOISA, responsable du cas d’étude « Ma Cantine Autrement
participatif du 3 décembre 2019
mis en place dans les de la ville de Montpellier
Innovations urbaines pour des systèmes alimentaires durables (Urban-
Valette (CIRAD) » mis en place dans les restaurants scolaires de
Olivier Lepiller, chercheur en sociologie au CIRAD (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement), UMR MOISA, responsable des cas d’études
Marlène Perignon, chercheure en nutrition à l’INRA (Institut National de la Recherche Ma Cantine Autrement », e-mail:
![Page 2: ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o } P u u h. î ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( h v o ] ] ] ] ( } P v ] o ï u î ì í õ](https://reader034.fdocuments.fr/reader034/viewer/2022050520/5fa394ce41986c6beb556425/html5/thumbnails/2.jpg)
2
Synthèse de l’atelier participatif
Un atelier participatif a été organisé le 3 décembre 2019 par des chercheurs du CIRAD et de l’INRA dans le cadre de l’étude du programme « Ma Cantine Autrement » (MCA) mis en place dans les cantines de la ville de Montpellier1. Cette étude fait partie du projet de recherche URBAL (Urban-Driven Innovations For Sustainable Food Systems - www.urbalfood.org) et a pour objectif d’identifier collectivementles « chemins d’impacts » du programme MCA sur les différentes dimensions de la durabilité des systèmes alimentaires (environnementale, socio-culturelle, en termes de gouvernance, économique et santé). Ces « chemins d’impacts » désignent les processus, les liens de causalités et les conditions à travers lesquels le programme MCA produit des impacts, qu’ils soient positifs ou négatifs, attendus ou non. Autrement dit, URBAL cherche à mieux comprendre quels sont les différents impacts de MCA mais surtout comment ils se produisent. Pour cela, URBAL mise sur l’intelligence collective des différentes catégories d’acteurs concernés par la restauration scolaire.
Le point de vue et les connaissances de ces différents acteurs (parents d’élèves, personnels de la ville de Montpellier, agents de terrain, fournisseurs, …) a été collecté lors d’un premier atelier participatif qui s’est déroulé le 26 juin 2019, et par des entretiens de groupe auprès des enfants des écoles primaires de la ville de Montpellier. Ces échanges nous ont permis de cartographier les chemins d’impacts du programme MCA sur différentes dimensions de la durabilité. Cette cartographie a notamment mis en avant des freins transversaux pouvant limiter l’atteinte des objectifs et impacts attendus des actions du programme. Les principaux freins identifiés étaient : i) la méconnaissance de l’existence et/ou de l’objectif des activités par les enfants, les parents, ou les agents de restauration scolaire, et ii) la surcharge de travail induite par la mise en place des activités pour les agents, et pour les fournisseurs qui font face à une lourdeur administrative. Ainsi, les principaux leviers proposés pour favoriser l’atteinte des objectifs du programme MCA sont d’une part d’améliorer l’accompagnement, la communication et l’explication des activités aux enfants, parents et agents de restauration scolaire, et d’autre part de stimuler l’intérêt, la motivation à contribuer malgré les contraintes, et l’implication des différents acteurs en favorisant la prise de conscience des enjeux communs et des contraintes/attentes de chacun.
L’atelier du 3 décembre 2019 a rassemblé 23 participants (parents d’élèves, enfants, personnels de la DPA et de la cuisine centrale, producteurs et fournisseurs de la cuisine centrale, personnels de sociétés de restauration collective, chargés de mission dans divers organismes liés à la restauration scolaire, etc.). Le premier objectif de cet atelier était de présenter la méthodologie et les résultats de l’étude. Le deuxième objectif était d’échanger avec les acteurs sur 2 thèmes : i) les freins/leviers transversaux mis en avant par l’étude et pouvant limiter/favoriser l’atteinte des impacts attendus du programme MCA, et ii) les freins et conditions de transférabilité du programme MCA. Pour ce second objectif, les participants ont été répartis en deux sous-groupes de discussion, mobilisés successivement sur chacun des 2 thèmes. Les participants ont contribué à la réflexion collective en donnant leur avis et/ou en partageant leur expérience sur le sujet.
Vous trouverez ici la synthèse des idées évoquées par les participants au cours de l’atelier.
1Les activités du programme « Ma Cantine Autrement » sont décrites en 2è partie de ce document.
![Page 3: ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o } P u u h. î ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( h v o ] ] ] ] ( } P v ] o ï u î ì í õ](https://reader034.fdocuments.fr/reader034/viewer/2022050520/5fa394ce41986c6beb556425/html5/thumbnails/3.jpg)
3
Thème1 : Agir sur les leviers et limiter les freins : comment favoriser l’implication de l’ensemble des acteurs et la réussite du programme “Ma Cantine Autrement” pour une alimentation plus durable ?
Les participants ont été interrogés sur les moyens, selon eux, d’activer les leviers proposés : comment améliorer la communication et l’explication des activités aux enfants/parents/agents ; et comment stimuler la motivation et l’implication des différents acteurs.
Comment mieux accompagner et informer les acteurs au sujet des activités du programme « Ma Cantine Autrement » ?
Comment faire en sorte que les enfants aient connaissance et comprennent l’intérêt des actions de « Ma Cantine Autrement » ?
- Par des jeux éducatifs, des affiches dans la cantine, des explications orales par les agents de terrain dans les restaurants scolaires, ou encore un mini film qui explique le travail des producteurs (à passer dans les écoles ou sur le site de la mairie).
- Il pourrait être intéressant de mobiliser les professeurs des écoles dans l’accompagnement de MCA. Cependant, les programmes et le temps pédagogiques sont définis au niveau national et fortement contraints. Le temps pédagogique et le temps périscolaire du repas sont ainsi fortement dissociés. A l’heure où les questions alimentaires occupent une place de plus en plus importante dans l’espace public, le repas scolaire pourrait pourtant constituer un support pédagogie puissant pour aborder de nombreux points des programmes pédagogiques liés à l’environnement, la durabilité, les activités économiques, l’espace... Les leviers pour que l’alimentation et la restauration scolaire puissent prendre une place plus importante dans le temps pédagogique se situent sans doute du côté de la formation des enseignants mais une marge de manœuvre est possible au niveau local, si des interlocuteurs intéressés existent.
- L’alimentation pourrait être introduite dans les sorties scolaires culturelles : visite d’un boulanger, intervention d’une diététicienne, visite d’exploitations agricoles…
Comment communiquer auprès du plus de parents possible ?
- Une conférence et des échanges autour de « Ma Cantine Autrement », destinés aux parents et enfants, pourraient être organisés en début d’année scolaire dans un lieu à définir. Ces évènements pourraient être filmés pour une diffusion en ligne. Des stands MCA pourraient être mis en place lors des fêtes des écoles ou sorties scolaires, avec des activités ludiques et des échanges impliquant parents, enfants et personnels.
- Un événement festif pourrait regrouper des intervenants, producteurs, personnels de la restauration et du périscolaire, sur la place de la mairie ou ailleurs, en invitant parents et enfants.
- Des visites régulières de la cuisine centrale pourraient permettre de construire la confiance et de défaire des idées reçues sur son aspect « industriel ».
- Il serait également intéressant d’organiser une visite du Marché d’Intérêt National.
![Page 4: ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o } P u u h. î ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( h v o ] ] ] ] ( } P v ] o ï u î ì í õ](https://reader034.fdocuments.fr/reader034/viewer/2022050520/5fa394ce41986c6beb556425/html5/thumbnails/4.jpg)
4
Comment mieux impliquer les acteurs dans la réussite du programme « Ma Cantine Autrement ?
Comment motiver les autres producteurs à mettre en place des actions de sensibilisation, comme l’accueil des enfants sur l’exploitation ?
- Plusieurs freins ont été identifiés : o Accueillir des enfants prend du temps et n’est pas rémunérateur. Une subvention
n’est pas une solution acceptable, les producteurs souhaitant être rémunérés par la valeur de leurs produits.
o Cela nécessite une habilitation à accueillir un jeune public, sans quoi il y a un risque assuranciel.
o Tous les producteurs n’ont pas forcément une vocation ni des qualités de communication nécessaires pour accueillir des enfants.
- Une autre option consisterait à mobiliser des personnes ressources ayant une bonne connaissance de la production pour intervenir auprès des enfants à l’école, et faire le lien avec un projet éducatif. Il existe localement différents organismes et associations capables de faire ce travail.
Comment créer du lien entre les différents acteurs ?
- Les groupes d’échange permettent de discuter des thématiques et problématiques liées à la restauration collective. Ils permettent d’identifier collectivement des problèmes, de rechercher des solutions, de partager idées, ressources et informations. C’est le cas du groupe de structuration de la filière (approvisionnement) qui regroupe notamment des institutionnels, des partenaires privés, le Marché d’Intérêt National. Pourquoi ne pas imaginer y convier les directions d’écoles et représentants des parents, voire des enfants ?
- Il serait intéressant de mettre en place une commission de restauration par quartier (8 à Montpellier) avec un parent représentant de chaque groupe scolaire, et organiser chaque année une assemblée générale de la restauration scolaire. Les représentants des enfants, élus dans le cadre du Conseil Municipal des Enfants, pourraient jouer un rôle important.
- Il faudrait pérenniser ce type d’atelier multi-acteurs, dont le rôle est à réfléchir au niveau de la mairie. Ce rôle peut en effet être plus ou moins consultatif ou décisionnel.
![Page 5: ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o } P u u h. î ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( h v o ] ] ] ] ( } P v ] o ï u î ì í õ](https://reader034.fdocuments.fr/reader034/viewer/2022050520/5fa394ce41986c6beb556425/html5/thumbnails/5.jpg)
5
Thème2 : Quels sont les freins et conditions de transférabilité du programme “Ma Cantine Autrement” ?
Le programme « Ma Cantine Autrement » ayant été développé dans un contexte et un territoire spécifiques (écoles primaires, ville de Montpellier, bassin de production agricole particulier), les participants ont été mobilisés sur la question des freins et conditions de transférabilité du programme MCA : comment cette démarche pourrait être déployée par d’autres structures ou d’autres initiatives similaires, dans d’autres contextes et territoires alimentaires ?
Connaissez-vous d’autres initiatives similaires au programme« Ma Cantine Autrement » ? - A Villeneuve-Tolosane, les enfants de maternelle et de primaire peuvent choisir l’option
« petite faim » ou « grande faim » au self, selon leur envie du jour ou leur faim, ce qui permet de réduire le gaspillage alimentaire.
- « Mon restau responsable » est une démarche de la Fondation Nicolas Hulot et Restauco qui attribue une note « très bon », « moyen » ou « à améliorer », pour motiver l’engagement de la restauration collective dans une démarche plus durable.
Quelles sont les conditions de la transférabilité du programme « Ma Cantine Autrement » ?
Comment transférer le programme sur un autre territoire ?
- Des moments de rencontre de l’ensemble des acteurs concernés, à l’image des ateliers participatifs organisés dans le cadre d’URBAL, ont été pointés par les participants comme un élément important pour l’essaimage du modèle de « Ma Cantine Autrement » (mesure d’accompagnement pour impulser la création de programmes similaires)
- L’importance de la question culturelle a été soulignée pour pouvoir essaimer au-delà de la France, car les habitudes alimentaires sont différentes d’un pays à un autre.
- Beaucoup de communes ont la même volonté d’instaurer une politique alimentaire durable (ex : réduire le gaspillage alimentaire), donc la transférabilité semble possible grâce à des objectifs communs.
- L’alimentation territorialisée est liée à son environnement, le système peut donc être dupliqué, mais les actions seront différentes en fonction du territoire alimentaire, de ses ressources et contraintes. L’approche systémique est susceptible de fonctionner partout, mais il faut prendre en compte la géographie, le climat, les habitudes culturelles… On peut parler d’un essaimage avec adaptation et non d’une réplicabilité. MCA peut constituer un modèle pour inspirer d’autres programme d’amélioration vers une plus grande durabilité.
- Toutes les actions de « Ma Cantine Autrement » ne sont pas transposables, et ce n’est pas grave. URBAL pourrait être mis à profit comme une boîte à outils pour constituer SA cantine autrement.
- Passer par le jeu avec les enfants pour faire remonter aux parents semble être une action importante dans l’essaimage et la reproductibilité de « Ma Cantine Autrement ».
- Il est nécessaire de mettre en place des conditions matérielles de réalisation des politiques alimentaires durables, par exemple : un atelier de premières transformations pour pouvoir introduire des produits locaux/bruts.
![Page 6: ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o } P u u h. î ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( h v o ] ] ] ] ( } P v ] o ï u î ì í õ](https://reader034.fdocuments.fr/reader034/viewer/2022050520/5fa394ce41986c6beb556425/html5/thumbnails/6.jpg)
6
- Il serait envisageable de créer un label ou une charte, mise à disposition librement, qui pourrait être reconnu comme légitime avec Montpellier comme exemplarité.
- La transférabilité implique une formation à l’approche et au concept de « Ma Cantine Autrement ». Il est important de mettre en place des fertilisations croisées à travers des échanges. Par exemple les responsables de la restauration scolaire dans une autre ville pourraient visiter Montpellier, et vice-versa.
- Le contexte national semble favorable à la transférabilité de ce type de programmes. La récente loi Egalim permet notamment un contexte plus favorable, soutenu par l’Etat, pour les innovations visant une plus grande durabilité de la restauration collective.
- Il pourrait être intéressant de s’inspirer du système des franchises pour transférer le programme, avec un socle de base transférable partout et une adaptation au territoire, au contexte.
Comment ajuster le programme « Ma Cantine Autrement » à des territoires plus petits / plus grands ?
- En fonction des volumes de production, le type d’équipement matériel nécessaire change. Il existe des seuils au-dessus desquels on observe des changements qualitatifs pouvant affecter la qualité des produits, du travail, le personnel.
- « Ma Cantine Autrement » regroupe de nombreuses actions qui demandent de nombreux intervenants. Le modèle apparaît difficilement transposable dans de petites communes. Il faudrait alors se demander quelles sont les actions prioritaires, qui nécessitent peu de personnel, et donner des pistes pour adapter à la taille de la structure. Où cherchez-vous vos idées pour mettre en place des actions dans une démarche
d’alimentation durable ? - Les idées peuvent naître au cours d’échanges, comme dans le cadre de groupes de discussion,
ou de discussions avec les clients (dans le cadre d’un prestataire privé). - Il est important de penser l’interdépendance des différentes actions. - Il serait intéressant de s’inspirer d’autres collectivités pour améliorer le système actuel,
favoriser la circulation d’idées et les fertilisations croisées.
![Page 7: ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o } P u u h. î ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( h v o ] ] ] ] ( } P v ] o ï u î ì í õ](https://reader034.fdocuments.fr/reader034/viewer/2022050520/5fa394ce41986c6beb556425/html5/thumbnails/7.jpg)
Présentation synthétique des activités du programme «
Qu’est-ce que le programme «
« Ma Cantine Autrementlutte contre le gaspillage alimentairemis Montpellier sur la période 2015regroupe 18 activités et utilise une approche systémique articulée autour de 4 axes d’amélioration interdépendants : la politique d’achats aligestion de la production, la distribution des repas et le développement durable.
7
Présentation synthétique des activités du programme « Ma Cantine Autrement »
ce que le programme « Ma Cantine Autrement » ?
Ma Cantine Autrement »est un programme d’optimisation de la restauration scolaire et de lutte contre le gaspillage alimentairemis en place dans les cantines des écoles primaires par la ville deMontpellier sur la période 2015-2020.Le programme regroupe 18 activités et utilise une approche systémique articulée autour de 4 axes d’amélioration
: la politique d’achats alimentaires, la gestion de la production, la distribution des repas et le
Ma Cantine
»est un programme d’optimisation de la restauration scolaire et de en place dans les cantines des écoles primaires par la ville de
![Page 8: ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o } P u u h. î ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( h v o ] ] ] ] ( } P v ] o ï u î ì í õ](https://reader034.fdocuments.fr/reader034/viewer/2022050520/5fa394ce41986c6beb556425/html5/thumbnails/8.jpg)
8
Les activités du programme « Ma Cantine Autrement »
Les suggestions de recettes du soir sur le programme des menus
Sur le programme des menus se trouvent, depuis 2019, des suggestions de menus du soir, équilibrés par rapport à ceux du repas de midi servi à la cantine.
L’introduction du repas alternatif éco-citoyen
Un menu sans produits d’origine animale (sans viandes, œufs, poissons et produits laitiers) a été introduit dans les cantines en 2015. Depuis 2018, il est servi aux enfants 2 fois par mois, afin de les sensibiliser à un nouveau modèle alimentaire.
Le tri généralisé et la valorisation des déchets
Le tri des déchetsa été mis en place dans toutes les cantines en 2017 (avant : pas de tri). Les déchets organiques sont recyclés à l’usine de méthanisation Améthyst, réduisant ainsi la quantité de déchets non valorisés.
L’instauration d’un seul travail de découpe par menu
Dans le but de faciliter le travail des agents de terrain dans les restaurants scolaires, la cuisine centrale a révisé ses recettes en 2016, de façon à ce que les agents n’aient qu’un seul aliment à découper par menu avec le kit.
Le Kit de découpe des aliments
Afin de lutter contre le gaspillage alimentaire, les restaurants scolaires ont été équipés en 2018 de kits de découpe universels (fruits, tomates, œufs, viandes) qui découpent les aliments des enfants de façon ludique.
L’introduction d’un menu à 4 composantes
Créé en 2016 dans le but de réduire le gaspillage alimentaire,le menu habituel à 5 composantes (entrée, plat principal, accompagnement, produit laitier, dessert) est, depuis 2018, remplacé 2 fois par mois par un menu à 4 composantes (sans entrée ou sans dessert).
L'augmentation de la part de produits issus de l'Agriculture Biologique et de proximité
Depuis 2015, la Direction de la Politique Alimentaire de la Ville a mis en place un groupe de structurationde la filière d'approvisionnement bio et local, afin de proposer davantage de ces produits dans les menus. Ce groupe comprend la Ville et la Métropole de Montpellier, 3 communes voisines, la chambre d’agriculture, FR CIVAM, CIVAM bio 34, OCEBIO, Compass groupe, API restauration, et le Marché
![Page 9: ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o } P u u h. î ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( h v o ] ] ] ] ( } P v ] o ï u î ì í õ](https://reader034.fdocuments.fr/reader034/viewer/2022050520/5fa394ce41986c6beb556425/html5/thumbnails/9.jpg)
La mise en place de cycles de menus par saison
La cuisine centrale a instauré en 2016 des cycles de menus saisonniers, soit 4 cycles sur l’année. Le but étant d’habituer les enfants à manger des produits de saison.
Le remplacement des barquettes plastiques par des barquettes bio
Depuis janvier 2019, les barquettes utilisées pour le conditionnement et le service des plats à table sont bio-compostables. Elles sont ensuite recyclées à ainsi la quantité de déchets plastiques.
La formation des agents de restauration scolaire (agents d'entretien et animateurs)
En vue d’optimiser la qualité du service dans les cantines, deux formations organisées pour les agents de terrain en restauration scolaire depuis 2016une formation sur l’accompagnement de l’enfant sur le temps du repas et une formation en qualité – nutrition.
L’Amélioration des recettes et grammages
Depuis 2016, une révision annuelle est effectuée suite au groupes d’aliments, et des groupes de réflexion sont organisés avec l’Politique Alimentaire et les cuisiniegrammages des plats (diminuer la quantité des plats les moins appréciés). L’obréduire le gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires.
9
La table de tri avec pesée i
Introduites en 2016, les tables de intégrée et affichage du poids deaujourd’hui installées dans 6 écoles pilotes changent chaque année) dans le but d’être utilisées par les enfants, qui visualisent la quantité de déchets produits à la cantineles sensibiliser au tri des déchets et au gaspillage alimentaire.
La mise en place de cycles de
en 2016 , soit 4
cycles sur l’année. Le but étant d’habituer les enfants à manger des
remplacement des barquettes plastiques par des barquettes bio-compostables
, les barquettes utilisées pour le conditionnement et le service des plats à table sont ensuite recyclées à l’usinede méthanisation Améthyst
ainsi la quantité de déchets plastiques.
La formation des agents de restauration scolaire (agents d'entretien et animateurs)
En vue d’optimiser la qualité du service dans les cantines, deux formations sont
pour les agents de terrain depuis 2016 :
une formation sur l’accompagnement de l’enfant sur le temps du repas et
nutrition.
L’Amélioration des recettes et grammages
ne révision annuelle est effectuée suite au rapport sur le gaspillage aligroupes de réflexion sont organisés avec l’équipe de la Direction de la
Politique Alimentaire et les cuisiniers de la cuisine centrale pour améliorer les recettes et réviser les grammages des plats (diminuer la quantité des plats les moins appréciés). L’obréduire le gaspillage alimentaire dans les restaurants scolaires.
La table de tri avec pesée intégrée
tables de tri avec pesée intégrée et affichage du poids des déchets sont
écoles pilotes (qui changent chaque année) dans le but d’être utilisées par les enfants, qui visualisent la quantité
déchets produits à la cantine. L’objectif est de les sensibiliser au tri des déchets et au gaspillage
compostables
, les barquettes utilisées pour le conditionnement et le service des plats à table l’usinede méthanisation Améthyst, réduisant
gaspillage alimentaire par quipe de la Direction de la
méliorer les recettes et réviser les grammages des plats (diminuer la quantité des plats les moins appréciés). L’objectif est ainsi de
![Page 10: ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( µ ï u î ì í õ v ] v } o ] u ] o À ... · ^ Ç v Z o [ o ] [ µ W o } P u u h. î ^ Ç v Z o [ o ] ] ] ] ( h v o ] ] ] ] ( } P v ] o ï u î ì í õ](https://reader034.fdocuments.fr/reader034/viewer/2022050520/5fa394ce41986c6beb556425/html5/thumbnails/10.jpg)
10
Le livret pédagogique et la carte interactive
Depuis septembre 2019, la Direction de la Politique Alimentaire déploie auprès des écoles un livret pédagogique et une carte interactive de la région montpelliéraine, développés en partenariat avec l’association « Terre Nourricière ». Ces outils pédagogiques ont pour but de développer l’éducation à l’alimentation durable des enfants (ex : aimants à replacer sur la carte, qui représentent des types d’aliments et d’emplois en lien avec la production agricole sur un emplacement du territoire).
La mise en place de self-services
Afin de réduire le gaspillage alimentaire, 7 cantines ont été dotées d’un self-service depuis 2016 . Deux self-services supplémentaires sont prévus pour septembre 2020.
Les conventions de dons pour les excédents de production de la cuisine centrale
Des conventions ont été établies avec les restaurants sociaux de Saint Vincent de Paul (depuis 2015) et les Restos du Cœur (depuis 2018) afin de faire don des surplus de production de la cuisine centrale.
La réorganisation du système de réservation
L’inscription des enfants à la cantine se fait toutes les 6 semaines depuis 2015(avant : réservation annuelle), en notifiant le type de régime alimentaire, afin d’optimiser la gestion des effectifs et éviter le gaspillage alimentaire lié à la surproduction.
Le Spectacle « Opération Brocoli »
Ce spectaclede théâtre, créé en 2015, bénéficie une fois par an à chaque école pilote, et a pour but d’enseigner en dehors des cours et de manière ludique les principes du gaspillage alimentaire et de l’équilibre nutritionnel.
L'allotissement plus fin
Depuis 2015, les appels d'offres pour l’approvisionnement de la cuisine centrale ont étéséparés en lots alimentaires plus fins, par produit ou famille de produits (ex : définition deslots« Pommes» et « Riz de Camargue »),pour permettre aux producteurs locaux d'y répondre. On compte aujourd’hui 72 lots.
![^/DW>z D /E' J o ] P ] o µ } u v ] À î ì í õ E ] v > & î ¨ î õ U õ õ ì Z ... · 2020. 2. 25. · D } Z v P U D } W } Á U D } } v . v o ] P ] o µ } u v ] À ¨ î U](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/604f25fa2a20383df566151c/dwz-d-e-j-o-p-o-u-v-e-v-.jpg)
![Intégralement traduite+parRésistance +71+ · pardonner(auxFrançaisleur(premièrerencontrequi(vitalorsSamuel(deChamplain( Z } u u } µ À ] o ( µ v ] } v U ] v [ o o [ ] u ] }](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5ff2ca2e7a7a926e5e5d74c0/intgralement-traduiteparrsistance-71-pardonnerauxfranaisleurpremirerencontrequivitalorssamueldechamplain.jpg)
![Agrojournalistes visite 170623...Z µ v ] } v > Z } ] t o ( ] o U D Z o u î ï i µ ] v î ì í ó r s ] ] P } i } µ v o ] î > u ] v ] ( µ ] o ] o [ } µ ] µ v u ] v ] µ ] }](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5e72827ca0ecfd5db7246087/agrojournalistes-visite-z-v-v-z-t-o-o-u-d-z-o-u-i.jpg)
![· > } o ] u } ] } v U À } µ } µ À Ì P o u v u o Z } } v o ] P v µ W ] o µ u t X W } µ o U](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5f283f889046467f00201f61/-o-u-v-u-oe-p-o-u-v-u-o-z-v-o-p-v-w-o-.jpg)
![Plaquette WEISS 2014 - boucherie-escale- · PDF file^ hDKE ô U ì ì ¦d ] o } P ] ^ µ u } v W d t^ µ u } v u ] v v Z = o ] v ]](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5aa97ed37f8b9a77188cf022/plaquette-weiss-2014-boucherie-escale-hdke-u-d-o-p-u-v-w-d-t-u-v.jpg)
![} u u v À } } v v o µ v À ] P } X ( M de création... · u ] v µ u } ] v í ò v v µ À v v } µ À o o µ ( } ( ] À ] o µ } v v o X d o u ]](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5e4c6d32fb6f6771266d58cc/-u-u-v-v-v-o-v-p-x-m-de-cration-u-v-u-v-.jpg)
![Z µ o ] µ u } ] µ ~ î ì í ñ r î ì î ìñ KE K ( ( ] E ] } v o µ ( KEh K ( ( ] E ] } v h v ] } v o } P µ o ] u ò Z = Z µ ] } v u ] ] } v o ] o ( } ] } v o P ] } v & }](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/600e61580427ba61e71e1dc4/z-o-u-r-ke-k-e-v-o-keh.jpg)
![Newsletter 2018 Nouvelle version - Microsoft Publisher€¦ · h o [ µ U o [ µ U o [ µ J K µ ] U } u u } µ i } µ X X X i ð î ì o ] [ µ u X s } ] o } u u v o D } v ] } v](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/6001331ec19deb1982462bfb/newsletter-2018-nouvelle-version-microsoft-publisher-h-o-u-o-u-o-.jpg)
![Dossier de presse octobre FR - LURRAMA · î ì 9 } v u P } v À } ] X W ] } ^ } E ~/ o ] v í õ ð ò U ] o ] v o & } v ] } v ^ o } Á](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5fcab5d53016d34d1635b249/dossier-de-presse-octobre-fr-lurrama-9-v-u-p-v-x-w-e.jpg)
![BULLETIN D'INSCRIPTION PRATICIEN HYPNOSE...v ] ] } v ] ] ] } v W í ò õ ì } µ o ( } u ] } v } u o X & ] o ] ] u v W ï ( } u µ o u } v } } i Z } ] ] W r W ] u v } u v W í ...](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5e332bd64e50b926991671b6/bulletin-dinscription-praticien-hypnose-v-v-v-w-.jpg)
![Rapport Version finale - DROM-COM...ï ^ Ç v Z ó > ] } u u v ] } v í ï í X > ] ( ( ] µ o µ P ] } u u µ v ] v o o v o µ u o µ o µ](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/6128d2d51699cc692572f6c2/rapport-version-finale-drom-com-v-z-u-u-v-v-.jpg)
![v P o o P v v µ // EE y // µ Z P o u v ~h E Ñ - AgrovinZd/&/ d >> Z' E ^ 'ZKs/E U ^ X X U À X o } s ] v } U l v U W X / X o U í ï ò ì ì o Ì ^ v : µ v ~ ] µ Z o y](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5e3e7ed2fd229e1f7847102b/v-p-o-o-p-v-v-ee-y-z-p-o-u-v-h-e-zd-d-z-e-zkse.jpg)
![& Zh Zz î ì î 쀦 · & Zh Zz î ì î ì d µ Ç U & µ Ç í í ó W ì ì X u X U Z í î D ] v v , ] o o U ts Z ] v U µ ] v Á } u v U o } v P u o } } u ] v P } v Z ] v](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5f08aa177e708231d4231fcb/-zh-zz-zh-zz-d-u-w.jpg)
![> W µ u U Z u ] v À o o v ] µ v } Z µ u v ]€¦ · fkrlvlu xq dyhqlu phloohxu hw frqvwuxluh xq prqgh soxv mxvwh (q hvvd\dqw gh oluh ì > w µ u u z u ] v À o o v ] µ v } z](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/60d14735714bb277ad565375/-w-u-u-z-u-v-o-o-v-v-z-u-v-fkrlvlu-xq-dyhqlu-phloohxu-hw.jpg)
![+LVWRLUH · ^ ] µ µ ] } v U À } ] ] u } v r u ] o W µ X Á Z o o v Á X } P î (YDOXDWLRQ )LFKH V\QWKqVH](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5f0f0c387e708231d4423aba/lvwrluh-v-u-u-v-r-u-o-w-x-z-o-o-v-x-p-.jpg)
![> W u ] ' µ u } v ] o U u ] o ^ } v M > h µ o ] ] } v i v ...cache.media.education.gouv.fr/file/PAF_histoire-geographie/02/6/1e_GM_au_prisme_de_la...VERDUN 1916 UNE BATAILLE DE LÉGENDE](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/5e26de0da1056471b77f03e6/-w-u-u-v-o-u-u-o-v-m-h-o-v-i-v-cachemedia.jpg)
![Alexa d’Amazon Jusqu’à 1000 - NEOMITIS...> P } v ] v o o ] P v µ Z µ + P o [ Z ] } v v > µ ] À ] U o P } v U o u ` ] µ } v ( } µ µ P v o o } P u v Le confort thermique](https://static.fdocuments.fr/doc/165x107/6089893fdeb2f958072a36d1/alexa-daamazon-jusqua-1000-neomitis-p-v-v-o-o-p-v-z-.jpg)