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Page 1 sur 22 Chimie PCSI 1 Ăšre annĂ©e -PC 2 Ăšme annĂ©e I- Transformation de la matiĂšre PCSI1 1- Description d’un systĂšme et Ă©volution vers un Ă©tat final États physiques et transformations de la matiĂšre â–ȘReconnaĂźtre la nature d’une transformation : physique , chimique , nuclĂ©aire â–ȘDĂ©terminer l’état physique d’une espĂšce chimique pour des conditions expĂ©rimentales donnĂ©es de P et T. A relier au diagramme d’état P ( T) Cas gĂ©nĂ©ral 
.Cas de l’eau : pente nĂ©gative Ă  la fusion SystĂšme physico-chimique â–ȘRecenser les constituants physico-chimiques prĂ©sents dans un systĂšme. â–Ș Composition d’un systĂšme physico-chimique : concentration molaire , fraction molaire, pression partielle. â–ȘDĂ©crire la composition d’un systĂšme Ă  l’aide des grandeurs physiques pertinentes. Transformation chimique â–ȘÉcrire l’équation de la rĂ©action qui modĂ©lise une transformation chimique donnĂ©e. DĂ©terminer une constante d’équilibre. â–ȘDĂ©crire qualitativement et quantitativement un systĂšme chimique dans l’état initial ou dans un Ă©tat d’avancement quelconque. â–ȘExprimer l’activitĂ© d’une espĂšce chimique pure ou dans un mĂ©lange dans le cas de solutions aqueuses trĂšs diluĂ©es ou de mĂ©langes de gaz parfaits avec rĂ©fĂ©rence Ă  l’état standard. Exprimer le quotient rĂ©actionnel. â–ȘPrĂ©voir le sens de l’évolution spontanĂ©e d’un systĂšme chimique. â–ȘIdentifier un Ă©tat d’équilibre chimique. â–ȘDĂ©terminer la composition chimique du systĂšme dans l’état final, en distinguant les cas d’équilibre chimique et de transformation totale, pour une transformation modĂ©lisĂ©e par une rĂ©action chimique unique. Partie revue en deuxiĂšme annĂ©e 2- Évolution temporelle d’un systĂšme chimique et mĂ©canismes rĂ©actionnels En rĂ©acteur fermĂ© de composition uniforme Volume constant â–ȘDĂ©terminer l’influence d’un paramĂštre sur la vitesse d’une rĂ©action chimique. Facteurs cinĂ©tiques : tempĂ©rature et concentrations â–ȘRelier la vitesse de rĂ©action, dans les cas oĂč elle est dĂ©finie, Ă  la vitesse de disparition d’un rĂ©actif ou de formation d’un produit. à”Œ à”† áˆŸáˆż pour un rĂ©actif ; à”Œ áˆŸáˆż pour un produit ; v à”Œ àŹ” Îœ ሟ ሿ à­Č pour toute espĂšce â–ȘÉtablir une loi de vitesse Ă  partir du suivi temporel d’une grandeur physique.

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Chimie PCSI 1Úre année -PC 2Úme année

I- Transformation de la matiĂšre PCSI1

1- Description d’un systĂšme et Ă©volution vers un Ă©tat final États physiques et transformations de la matiĂšre â–ȘReconnaĂźtre la nature d’une transformation : physique , chimique , nuclĂ©aire

â–ȘDĂ©terminer l’état physique d’une espĂšce chimique pour des conditions expĂ©rimentales donnĂ©es de P et T. A relier au diagramme d’état P ( T)

Cas gĂ©nĂ©ral 
.Cas de l’eau : pente nĂ©gative Ă  la fusion

SystĂšme physico-chimique â–ȘRecenser les constituants physico-chimiques prĂ©sents dans un systĂšme.

â–Ș Composition d’un systĂšme physico-chimique : concentration molaire , fraction molaire, pression partielle.

â–ȘDĂ©crire la composition d’un systĂšme Ă  l’aide des grandeurs physiques pertinentes. Transformation chimique â–ȘÉcrire l’équation de la rĂ©action qui modĂ©lise une transformation chimique donnĂ©e.

DĂ©terminer une constante d’équilibre. â–ȘDĂ©crire qualitativement et quantitativement un systĂšme chimique dans l’état initial ou dans un Ă©tat d’avancement quelconque. â–ȘExprimer l’activitĂ© d’une espĂšce chimique pure ou dans un mĂ©lange dans le cas de solutions aqueuses trĂšs diluĂ©es ou de mĂ©langes de gaz parfaits avec rĂ©fĂ©rence Ă  l’état standard. Exprimer le quotient rĂ©actionnel. â–ȘPrĂ©voir le sens de l’évolution spontanĂ©e d’un systĂšme chimique.

â–ȘIdentifier un Ă©tat d’équilibre chimique.

â–ȘDĂ©terminer la composition chimique du systĂšme dans l’état final, en distinguant les cas d’équilibre chimique et de transformation totale, pour une transformation modĂ©lisĂ©e par une rĂ©action chimique unique.

Partie revue en deuxiĂšme annĂ©e 2- Évolution temporelle d’un systĂšme chimique et mĂ©canismes rĂ©actionnels

En rĂ©acteur fermĂ© de composition uniforme Volume constant â–ȘDĂ©terminer l’influence d’un paramĂštre sur la vitesse d’une rĂ©action chimique. Facteurs cinĂ©tiques : tempĂ©rature et concentrations â–ȘRelier la vitesse de rĂ©action, dans les cas oĂč elle est dĂ©finie, Ă  la vitesse de disparition d’un rĂ©actif ou de formation d’un produit.

𝒗𝒅𝒊𝒔𝒅 đ‘č

𝒅𝒕 pour un rĂ©actif ; 𝒗𝒇𝒐𝒓

𝒅 đ‘·

𝒅𝒕 pour un produit ; v

Îœ pour toute espĂšce

â–ȘÉtablir une loi de vitesse Ă  partir du suivi temporel d’une grandeur physique.

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â–ȘExprimer la loi de vitesse si la rĂ©action chimique admet un ordre et dĂ©terminer la valeur de la constante cinĂ©tique Ă  une tempĂ©rature donnĂ©e.

Ordre si la vitesse s’exprime comme un monîme de concentrations : v = k [A1]n1 [A2]n2

Cette expression de la vitesse est dĂ©signĂ©e par loi de vitesse â–ȘDĂ©terminer la vitesse de rĂ©action Ă  diffĂ©rentes dates en utilisant une mĂ©thode numĂ©rique ou graphique.

Utiliser le coefficient directeur de la tangente Ă  la courbe [espĂšce] en fonction du temps ou Y en fonction du temps oĂč Y est une grandeur proportionnelle Ă  [espĂšce]

â–ȘDĂ©terminer un ordre de rĂ©action Ă  l’aide de la mĂ©thode diffĂ©rentielle ou Ă  l’aide des temps de demi-rĂ©action.

MĂ©thode diffĂ©rentielle HypothĂšse :v = k [R]n ⇒ tracĂ© de ln v en fonction de Ln[R] ; ordre n = coeff directeur MĂ©thode des temps de demi rĂ©action A t1/2 la moitiĂ© du rĂ©actif limitant a Ă©tĂ© consommĂ© [R]t1/2 = [R]0 / 2

Ordre 0 : t1/2 proportionnel à [R]0 , Ordre 1 : t1/2 indépendant de [R]0

Ordre 2 : t1/2 inversement proportionnel Ă  [R]0

â–ȘConfirmer la valeur d'un ordre par la mĂ©thode intĂ©grale, en se limitant strictement Ă  une dĂ©composition d'ordre 0, 1 ou 2 d'un unique rĂ©actif R , ou se ramenant Ă  un tel cas par dĂ©gĂ©nĂ©rescence de l'ordre ou conditions initiales stoechiomĂ©triques.

MĂ©thode intĂ©grale : hypothĂšse sur l’ordre de la rĂ©action + rĂ©solution de l’équation diffĂ©rentielle vĂ©rifiĂ©e par [R] Ordre 0 : [R] est une fonction affine du temps , savoir Ă©tablir [R] en fonction de t Ordre 1 : Ln [R] est une fonction affine du temps , Ordre 2 : 1/[R] est une fonction affine du temps

â–ȘDĂ©terminer la valeur de l’énergie d’activation Ea d’une rĂ©action chimique Ă  partir de valeurs de la

constante cinĂ©tique Ă  diffĂ©rentes tempĂ©ratures Loi d’ArrhĂ©nius : k = A exp ( -Ea / RT ) ; Ea Jmol-1 TracĂ© de Lnk en fonction de 1/T : droite de coefficient directeur -Ea/R MĂ©canismes rĂ©actionnels

â–ȘDistinguer l’équation chimique symbolisant une rĂ©action chimique de l’équation traduisant un acte Ă©lĂ©mentaire.

Pour une Ă©tape Ă©lĂ©mentaire l’équation bilan est non seulement la description macroscopique mais aussi microscopique .

â–ȘDistinguer un intermĂ©diaire rĂ©actionnel d’un complexe activĂ© (Ă©tat de transition). Un IR est une espĂšce chimique Ă  part entiĂšre , l’état de transition ou complexe activĂ© n’est pas une espĂšce chimique , c’est un rĂ©arrangement particulier des atomes qui conditionne l’issue de la rĂ©action.

â–ȘExprimer la loi de vitesse d’un acte Ă©lĂ©mentaire. Loi de Van’t Hoff v = k [Ri]ni ; Ri rĂ©actif , ni =│coefficient stoechiomĂ©trique │ ; ordre global de la rĂ©action = molĂ©cularitĂ©

â–ȘTracer un profil Ă©nergĂ©tique correspondant Ă  un acte Ă©lĂ©mentaire ou Ă  plusieurs actes Ă©lĂ©mentaires successifs. â–ȘReconnaĂźtre un effet catalytique dans un mĂ©canisme rĂ©actionnel.

Approximations Ă  connaitre : Étape cinĂ©tiquement dĂ©terminante, approximation de l’état quasi-stationnaire (AEQS). Approche numĂ©rique : utiliser les rĂ©sultats d’une mĂ©thode numĂ©rique pour mettre en Ă©vidence les approximations de l’étape cinĂ©tiquement dĂ©terminante ou de l’état quasi-stationnaire. â–ȘReconnaĂźtre les conditions d’utilisation de l’approximation de l’étape cinĂ©tiquement dĂ©terminante ou de l’état quasi-stationnaire.

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Page 3 sur 22 â–ȘÉtablir la loi de vitesse de disparition d’un rĂ©actif ou de formation d’un produit Ă  partir d’un mĂ©canisme rĂ©actionnel simple en utilisant Ă©ventuellement les approximations classiques Approche de la cinĂ©tique en rĂ©acteur ouvert â–ȘExprimer la vitesse de disparition d’un rĂ©actif ou de formation d’un produit Ă  l'aide d'un bilan de matiĂšre instantanĂ©. Bilan de matiĂšre gĂ©nĂ©ral en moles ; F : flux molaire en mols-1

𝒅𝒏 𝑹𝒊

𝒅𝒕 𝑭𝑹𝒊,𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆𝒆 𝑭𝑹𝒊,𝒔𝒐𝒓𝒕𝒊𝒆

𝒅𝒏 𝑹𝒊

𝒅𝒕 đ’“Ă©đ’„đ’•đ’†đ’–đ’“

Terme d’accumulation variation Ă  l’intĂ©rieur du rĂ©acteur La variation Ă  l’intĂ©rieur du rĂ©acteur peut etre due par exemple Ă  une rĂ©action se produisant dans le rĂ©acteur et impliquant l’espĂšce A .

Si r désigne la vitesse volumique de cette réaction : é

𝜈 𝑉𝑟

Réacteur parfaitement agité en continu RPAC : concentrations et températures homogÚnes dans le réacteur : [Ai]sortie =[Ai]réacteur

RĂ©gime permanent : pas de terme d’accumulation 0

Temps de passage : Il s’agit du temps moyen passĂ© par une particule dans le rĂ©acteur de volume V. Il correspond au temps nĂ©cessaire pour renouveler tout le contenu du rĂ©acteur avec un dĂ©bit

volumique 𝝉 đ‘œ

𝑾 Q : Ls-1

â–ȘÉtablir la loi de vitesse Ă  partir de mesures fournies.

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II. Architecture de la matiĂšre PCSI 1 1 – Classification pĂ©riodique des Ă©lĂ©ments et Ă©lectronĂ©gativitĂ© États physiques et transformations de la matiĂšre â–ȘUtiliser un vocabulaire prĂ©cis : Ă©lĂ©ment, atome, corps simple, espĂšce chimique, entitĂ© chimique.

â–ȘAssocier un type de transition Ă©nergĂ©tique au domaine du spectre Ă©lectromagnĂ©tique correspondant.

â–ȘDĂ©terminer la longueur d’onde d’une radiation Ă©mise ou absorbĂ©e Ă  partir de la valeur de la transition

Ă©nergĂ©tique mise en jeu, et inversement. E = h = hc â–ȘÉtablir un diagramme qualitatif des niveaux d’énergie Ă©lectroniques d'un atome donnĂ©.

â–ȘÉtablir la configuration Ă©lectronique d’un atome dans son Ă©tat fondamental (la connaissance des exceptions Ă  la rĂšgle de Klechkowski n’est pas exigible). EnoncĂ© des RĂšgles de remplissage Ă  connaitre â–ȘDĂ©terminer le nombre d’électrons non appariĂ©s d’un atome dans son Ă©tat fondamental.

â–ȘPrĂ©voir la formule des ions monoatomiques d’un Ă©lĂ©ment. â–șDans le cadre du modĂšle quantique les Ă©lectrons sont associĂ©s Ă  des orbitales atomiques ou « case quantique » .Une orbitale atomique est caractĂ©risĂ©e par les 3 nombres quantiques n , l et m n est un entier naturel non nul l entier tel que 0 < l < n m entier tel que - l < m < l L’énergie d’une orbitale atomique dĂ©pend essentiellement de n et dans une moindre mesure de l Sous couche : ensemble des OA caractĂ©risĂ©es par les mĂȘmes valeurs de n et de l ; toutes ces orbitales ont la mĂȘme Ă©nergie ( orbitales dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es , niveau d’énergie) . Le nombre d’orbitales constituant une sous couche est le nombre de valeurs possibles de m , soit 2l+1 orbitales La valeur de l dĂ©finit un type d’orbitale ; l=0 : orbitale s l=1 : orbitale p l=2 : orbitale d Sous couche ns : 1 orbitale sous couche np : 3 orbitales sous couche nd : 5 orbitales â–șDans une espĂšce monoatomique , pour caractĂ©riser totalement un Ă©lectron il faut se donner 4 nombres quantiques : les 3 nombres quantiques de l’orbitale n , l , m et le nombre quantique magnĂ©tique de spin ms ms = Âœ ou – Âœ Principe d’exclusion de Pauli : 2 Ă©lectrons ne peuvent pas ĂȘtre caractĂ©risĂ©s par les 4 mĂȘmes nombres quantiques . ConsĂ©quence : une orbitale atomique ne peut dĂ©crire au maximum que 2 Ă©lectrons , l’un caractĂ©risĂ© par ms = Âœ , l’autre par ms = - Âœ . On parle d’électrons appariĂ©s ( ou Ă©lectrons Ă  spins anti parallĂšles) Deux Ă©lectrons caractĂ©risĂ©s par la mĂȘme valeur de ms sont dĂ©signĂ©s par Ă©lectrons Ă  spins parallĂšles . â–șConfiguration Ă©lectronique d’un atome dans son Ă©tat fondamental ( Ă©tat de plus basse Ă©nergie) : elle donne la rĂ©partition des Ă©lectrons dans les diffĂ©rentes sous couches ( niveaux d’énergie) RĂšgle de Kleschkowski : la configuration de plus basse Ă©nergie est obtenue en remplissant les sous couches selon les valeurs de (n+l) croissantes et pour 2 valeurs Ă©gales de (n+l) selon les valeurs de n croissantes RĂšgle de Hund : elle donne la rĂ©partition des Ă©lectrons sur les orbitales d’une mĂȘme sous couche : Quand on dispose d’orbitales dĂ©gĂ©nĂ©rĂ©es on en remplit un maximum avec des Ă©lectrons Ă  spins parallĂšles . Pour obtenir la configuration Ă©lectronique , il suffit d’appliquer les rĂšgles de Pauli et de Kleschkowski â–șElectrons de valence : Ă©lectrons caractĂ©risĂ©s par la valeur de n la plus Ă©levĂ©e et Ă©ventuellement ceux appartenant Ă  des sous couches incomplĂštes . â–șConfiguration Ă©lectronique d’un ion : elle est obtenue Ă  partir de celle de l‘atome en ajoutant ou enlevant le nombre d’électrons appropriĂ© en commençant par les Ă©lectrons de valence caractĂ©risĂ© par la valeur la plus Ă©levĂ©e de n

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Page 5 sur 22 Classification pĂ©riodique des Ă©lĂ©ments â–ȘRelier la position d’un Ă©lĂ©ment dans le tableau pĂ©riodique Ă  la configuration Ă©lectronique et au nombre d’électrons de valence de l’atome correspondant. â–ȘPositionner dans le tableau pĂ©riodique et reconnaĂźtre les mĂ©taux et non mĂ©taux.

â–ȘSituer dans le tableau les familles suivantes : mĂ©taux alcalins et alcalino-terreux, halogĂšnes et gaz nobles. Citer les Ă©lĂ©ments des pĂ©riodes 1 Ă  3 de la classification et de la colonne des halogĂšnes (nom, symbole, numĂ©ro atomique).

En trait Ă©pais noir : frontiĂšre entre mĂ©taux ( Ă  gauche) et non mĂ©taux Ă  droite â–șL a position dans la classification se dĂ©duit de la structure de la couche de valence obtenue en respectant la rĂšgle de Kleschkowski. â–Ș Mettre en oeuvre des expĂ©riences illustrant le caractĂšre oxydant ou rĂ©ducteur de certains corps simples.

â–ȘÉlaborer ou mettre en oeuvre un protocole permettant de montrer qualitativement l’évolution du caractĂšre oxydant dans une colonne. â–ȘRelier le caractĂšre oxydant ou rĂ©ducteur d’un corps simple Ă  l’électronĂ©gativitĂ© de l’élĂ©ment. Les mĂ©taux sont des rĂ©ducteurs et les mĂ©taux alcalins sont les rĂ©ducteurs les plus forts . Les halogĂšne sont des oxydants , le caractĂšre augmente de bas en haut sur la colonne . â–ȘComparer l’électronĂ©gativitĂ© de deux Ă©lĂ©ments selon leur position dans le tableau pĂ©riodique.

Par dĂ©finition , l’électronĂ©gativitĂ© est une grandeur permettant d’évaluer l’aptitude d’un Ă©lĂ©ment Ă  attirer les Ă©lĂ©ctrons lorsqu’il est engagĂ© dans une liaison . Notation : Sur une pĂ©riode , l’électronĂ©gativitĂ© augmente de gauche Ă  droite Sur une colonne , l’électronĂ©gativitĂ© augmente de bas en haut . Le fuor est l’élement le plus Ă©lectronĂ©gatif . â–ȘInterprĂ©ter l’évolution du rayon atomique dans la classification pĂ©riodique en utilisant la notion qualitative de nombre de charge effectif. InterprĂ©ter la diffĂ©rence de valeur entre le rayon d’un atome et le rayon de ses ions. Dans une espĂšce polyĂ©lectronique, l’ensemble des forces qui s’exercent sur un Ă©lectron est modĂ©lisĂ© par une seule force dĂ©crivant l’attraction de cet Ă©lectron par un noyau de nombre de charge effectif Z*=Z-

L’énergie d’une orbitale peut alors s’exprimer selon : 𝑬𝒏,𝒍𝟏𝟑,𝟔

𝒏𝟐 𝒁 ∗𝟐 đ’†đ‘œ , ( Z* dĂ©pend de n et de l )

Z* des orbitales de valence augmente de gauche à droite sur une période et augmente de haut en bas sur une colonne

Alc

alin

s

Alc

alin

o-te

rreu

x

Hal

ogĂšn

es

gaz

nob

les

H 2He Helium

Li Lithium

Be Beryllium

B C N O 9F fluor

10Ne NĂ©on

Na Sodium

Mg Magnésium

Al Si P S 17Cl Chlore

18Ar Argon

K Potassium

Ca Calcium

Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se 35BrBrome

36Kr Krypton

Rb Rubidium

Sr Strontium

53I Iode

54Xe Xenon

Cs CĂ©sium

Ba Baryum

85AtAstate

86Rn Radon

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Page 6 sur 22 Sur une pĂ©riode le rayon atomique diminue de gauche Ă  droite . Sur une colonne il augmente de haut en bas . Pour un Ă©lĂ©ment r( cation) < r (atome) < r (anion) Pour un Ă©lĂ©ment , un cation est d’autant plus petit que sa charge est grande : r ( Fe3+) < r(Fe2+ ) 2 – MolĂ©cules et solvants Description des entitĂ©s chimiques molĂ©culaires

â–ȘÉtablir un ou des schĂ©mas de Lewis pour une entitĂ© donnĂ©e et identifier Ă©ventuellement le plus reprĂ©sentatif .

Avant de donner une structure de Lewis il faut prĂ©ciser le nombre d’électrons de valence . Pour qu’elle soit correcte , uen structure de Lewis doit faire apparaitre TOUS les doublets liants et non liants , les lacunes , les charges â–ȘIdentifier les Ă©carts Ă  la rĂšgle de l’octet. ( hypervalence , P : pentavalent , S : hexavalent)

â–ȘIdentifier les enchaĂźnements donnant lieu Ă  dĂ©localisation Ă©lectronique.

â–ȘMettre en Ă©vidence une Ă©ventuelle dĂ©localisation Ă©lectronique Ă  partir de donnĂ©es expĂ©rimentales

â–ȘReprĂ©senter les structures de type AXn, avec n < 6. ModĂšle VSEPR

â–ȘPrĂ©voir ou interprĂ©ter les dĂ©formations angulaires pour les structures de type AXpEq, avec p+q =3 ou 4. â–ȘRelier la structure gĂ©omĂ©trique d’une molĂ©cule Ă  l’existence ou non d’un moment dipolaire permanent.

â–ȘDĂ©terminer direction et sens du vecteur moment dipolaire d’une molĂ©cule ou d’une liaison Forces intermolĂ©culaires â–ȘLier qualitativement la valeur plus ou moins grande des forces intermolĂ©culaires Ă  la polaritĂ© et la polarisabilitĂ© des molĂ©cules. â–ȘPrĂ©voir ou interprĂ©ter les propriĂ©tĂ©s liĂ©es aux conformations ou aux propriĂ©tĂ©s spectroscopiques d’une espĂšce. â–ȘPrĂ©voir ou interprĂ©ter les propriĂ©tĂ©s physiques de corps purs par l’existence d’interactions de Van der Waals ou de liaisons hydrogĂšne inter ou intramolĂ©culaires. Les forces intermolĂ©culaires sont des forces attractives mettant en jeu des Ă©nergies de quelques dizaines de kJmol-1 ( d’oĂč le nom de liaisons faibles) , elles ne peuvent ĂȘtre observĂ©es qu’à faible portĂ©e . 2 types d’interactions : interactions de Van der Waals et liaison hydrogĂšne . Interaction de Van der Waals : Keesom ( dipole permanent – dipĂŽle permanent ) , Debye ( dipĂŽle permanent – dipĂŽle induit ) , London ( dipĂŽle intantannĂ© – dipĂŽle induit) DipĂŽle permanent : existence d’un moment dipolaire DipĂŽle induit : dĂ©pend de la polarisabilitĂ© de l’entitĂ© molĂ©culaire . Plus l’énergie mise en jeu dans ces interactions intermolĂ©culaires est Ă©levĂ©e , plus les valeurs des tempĂ©ratures de changement d’état sont Ă©levĂ©es . Les solvants molĂ©culaires InterprĂ©ter la miscibilitĂ© ou la non-miscibilitĂ© de deux solvants.

« Like dissolve like »

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III. Structures, rĂ©activitĂ©s et transformations en chimie organique 1 PCSI1 Description des molĂ©cules organiques â–ȘReprĂ©senter une molĂ©cule Ă  partir de son nom, fourni en nomenclature systĂ©matique, en tenant compte de la donnĂ©e d’éventuelles informations stĂ©rĂ©ochimiques, en utilisant un type de reprĂ©sentation donnĂ©e. ReprĂ©sentations au programme : reprĂ©sentations topologique, de Cram, de Newman, perspective â–ȘAttribuer les descripteurs stĂ©rĂ©ochimiques aux centres stĂ©rĂ©ogĂšnes. ( RĂšgles de Cahn Ingold PrĂ©log) â–ȘDĂ©terminer la relation d’isomĂ©rie entre deux structures. â–ȘComparer la stabilitĂ© de plusieurs conformations. â–ȘInterprĂ©ter la stabilitĂ© d’un conformĂšre donnĂ©

Ordre de grandeur de la barriĂšre Ă©nergĂ©tique conformationnelle. Pour l’éthane E ( dĂ©calĂ©e – Ă©clipsĂ©e ) = 12,5,kJmol-1 Butane ( dĂ©calĂ©e anti – Ă©clipsĂ©e) = 25 kJmol-1

Analyses polarimĂ©trique et spectroscopique â–ȘPratiquer une dĂ©marche expĂ©rimentale utilisant l’activitĂ© optique d’une espĂšce chimique.

PolarimĂštre de Laurent ; montage avec source de lumiĂšre , polariseur , cuve , analyseur â–ȘRelier la valeur du pouvoir rotatoire d’un mĂ©lange de stĂ©rĂ©oisomĂšres Ă  sa composition. Loi de Biot = [] l C â–ȘÉtablir ou confirmer une structure Ă  partir de tables de donnĂ©es spectroscopiques (nombres d’onde, dĂ©placements chimiques, constantes de couplage). â–ȘExtraire d’un spectre les valeurs de dĂ©placement chimique et les valeurs des constantes de couplage. MĂ©canismes en chimie organique Mettre en oeuvre un protocole expĂ©rimental permettant de rĂ©aliser une transformation simple en chimie organique. Analyser et justifier les choix expĂ©rimentaux dans une synthĂšse organique. Substitution nuclĂ©ophile aliphatique : mĂ©canismes limites SN2 et SN1 ; propriĂ©tĂ©s cinĂ©tiques et stĂ©rĂ©ochimiques. -Ă©limination E2 ; propriĂ©tĂ©s cinĂ©tiques et stĂ©rĂ©ochimiques, rĂ©giosĂ©lectivitĂ© â–ȘIdentifier les sites Ă©lectrophiles et/ou nuclĂ©ophiles d’une entitĂ© chimique. Utiliser le formalisme des flĂšches courbes pour dĂ©crire un mĂ©canisme en chimie organique. â–ȘExploiter les notions de polaritĂ© et de polarisabilitĂ© pour analyser ou comparer la rĂ©activitĂ© de diffĂ©rents substrats. â–ȘJustifier le choix d’un mĂ©canisme limite SN1 ou SN2 par des facteurs structuraux des substrats ou par des informations stĂ©rĂ©ochimiques sur le produit. â–ȘPrĂ©voir ou analyser la rĂ©giosĂ©lectivitĂ©, la stĂ©rĂ©osĂ©lectivitĂ© et la stĂ©rĂ©ospĂ©cificitĂ© Ă©ventuelles d’une transformation simple en chimie organique (substitution nuclĂ©ophile, -Ă©limination E2) en utilisant un vocabulaire prĂ©cis.

SN1 : Substitution NuclĂ©ophile d’ordre 1 , v = k [RX] , intermĂ©diaire de type carbocation SN2 : Substitution NuclĂ©ophile d’ordre 2 , v = k [RX][Nu] , acte Ă©lĂ©mentaire avec inversion de Walden , mĂ©canisme stĂ©rĂ©ospĂ©cifique

â–ȘDĂ©terminer le produit formĂ© lors de la rĂ©action d’un organomagnĂ©sien mixte sur un aldĂ©hyde, une cĂ©tone ou le dioxyde de carbone et inversement, prĂ©voir les rĂ©actifs utilisĂ©s lors de la synthĂšse magnĂ©sienne d’un alcool ou d’un acide carboxylique.

RMgX : nuclĂ©ophile carbonĂ© RMgX + R’CHO → R’CH(OH)-R RMgX + R1C(O)R 2 → R1RC (OH)R2

RMgX + CO2 → RCOOH

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Page 8 sur 22 â–ȘTracer, commenter et utiliser un profil Ă©nergĂ©tique Ă  l’échelle microscopique. â–ȘReconnaĂźtre les conditions d'utilisation du postulat de Hammond et prĂ©voir l'obtention des produits lorsque deux rĂ©actions sont en compĂ©tition .

ContrĂŽle cinĂ©tique, contrĂŽle thermodynamique. Un modĂšle pour l’état de transition : le postulat deHammond.

StratĂ©gie de synthĂšse en chimie organique â–ȘDĂ©crire et mettre en oeuvre le protocole expĂ©rimental de prĂ©paration d’un organomagnĂ©sien mixte par insertion de magnĂ©sium dans la liaison carbone-halogĂšne. prĂ©paration Ă  partir des halogĂ©noalcanes ( RX + Mg →RMgX) et des alcynes terminaux ( RC≡CH +

CH3MgBr→ RC≡C-MgBr + CH4 ) â–ȘMettre en oeuvre un protocole de synthĂšse magnĂ©sienne et en justifier les Ă©tapes et conditions expĂ©rimentales, y compris l’hydrolyse terminale. â–ȘJustifier l’inversion de polaritĂ© sur l’atome de carbone rĂ©sultant de l'insertion de magnĂ©sium dans la liaison carbone-halogĂšne. â–ȘConcevoir une stratĂ©gie de synthĂšse pour une molĂ©cule simple .

VI. RĂ©activitĂ© et transformations en chimie organique 2 1 – Activation et protection de groupe caractĂ©ristique Activation de groupe caractĂ©ristique Activation nuclĂ©ophile des alcools â–ȘComparer la nuclĂ©ophilie d’alcools de diffĂ©rentes classes Ă  l’aide d’arguments stĂ©riques. â–ȘComparer la nuclĂ©ophilie d’un alcool et de son alcoolate . SynthĂšse des Ă©thers selon la mĂ©thode d Williamson â–ȘChoisir une base pour dĂ©protoner un alcool ou un phĂ©nol Ă  partir d’une Ă©chelle de pKa. â–ȘProposer un mĂ©canisme limite en analysant les conditions opĂ©ratoires et les caractĂ©ristiques structurales des rĂ©actifs. â–ȘProposer une voie de synthĂšse d’un Ă©theroxyde dissymĂ©trique. Activation Ă©lectrophile des alcools : 2 mĂ©thodes 1) par protonation 2) par esters sulfoniques - Activation in situ par protonation ●dĂ©shydratation acido-catalysĂ©e d’un alcool tertiaire (conditions opĂ©ratoires, rĂ©giosĂ©lectivitĂ© et stĂ©rĂ©osĂ©lectivitĂ© Ă©ventuelles, mĂ©canisme limite E1) ; compĂ©tition substitution-Ă©limination dans le cas des alcools secondaires et tertiaires. ●conversion d’un alcool en halogĂ©noalcane par action d’une solution concentrĂ©e d’halogĂ©nure d’hydrogĂšne (conditions opĂ©ratoires, mĂ©canismes limites). - Formation d’esters sulfoniques ●formation d’alcĂšne par Ă©limination basique sur un mĂ©sylate (conditions opĂ©ratoires). ●formation d’halogĂ©noalcane par substitution sur un tosylate ou un mĂ©sylate (conditions opĂ©ratoires). ●formation d’époxyde par substitution InterprĂ©ter la formation de produits indĂ©sirables par la compĂ©tition entre les rĂ©actions de substitution et d’élimination. â–ȘComparer les rĂ©activitĂ©s des liaisons carbone groupe caractĂ©ristique dans le cas des halogĂ©noalcanes, des alcools, des esters sulfoniques et des ions alkyloxonium. â–ȘPrĂ©ciser la stĂ©rĂ©osĂ©lectivitĂ© Ă©ventuelle de la formation d’époxydes. Epoxydes = Ă©ther cyclique , obtenus pas rĂ©action de SN intramolĂ©culaire â–ȘCommenter dans une synthĂšse multi-Ă©tapes le choix d’une activation in situ par protonation ou par passage par un tosylate ou un mĂ©sylate.

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Page 9 sur 22 Activation Ă©lectrophile du groupe carbonyle : - AcĂ©talisation des aldĂ©hydes et des cĂ©tones : conditions expĂ©rimentales (APTS, appareillage de Dean-Stark), mĂ©canisme limite de l’acĂ©talisation en milieu acide. â–ȘExpliquer qualitativement l’augmentation de l’électrophilie du groupe carbonyle par protonation de celui-ci. - HĂ©miacĂ©talisation acido-catalysĂ©e du glucose : conditions opĂ©ratoires, mĂ©canisme limite de l’hĂ©miacĂ©talisation en milieu acide â–ȘDiscuter la rĂ©giosĂ©lectivitĂ© de la rĂ©action d’hĂ©miacĂ©talisation du glucose. â–ȘInterprĂ©ter la mutarotation du glucose par le caractĂšre renversable de l’hĂ©miacĂ©talisation. Protection de groupe caractĂ©ristique -Protection/dĂ©protection du groupe carbonyle par un diol (conditions expĂ©rimentales, mĂ©canisme de l’hydrolyse acide). -Protection/dĂ©protection du groupe hydroxyle par formation d’un Ă©theroxyde benzylique . â–ȘJustifier la nĂ©cessitĂ© de protĂ©ger un groupe caractĂ©ristique dans une synthĂšse multi-Ă©tapes. â–ȘIdentifier les Ă©tapes de protection et de dĂ©protection d’un groupe carbonyle, d’un groupe hydroxyle, d’un diol 1,2 ou 1,3 dans une synthĂšse multi-Ă©tapes. â–șApproche documentaire : Ă  partir de documents, identifier diffĂ©rents modes de protection/dĂ©protection du groupe hydroxyle impliquant notamment des Ă©thers silylĂ©s. 2 – RĂ©actions d’oxydo-rĂ©duction en chimie organique Du groupe alkyle au groupe carboxyle et inversement Les groupes caractĂ©ristiques et leur niveau d’oxydation. Oxydation des alcools selon leur classe ; principe de l’oxydation contrĂŽlĂ©e des alcools primaires â–ȘIdentifier, le cas Ă©chĂ©ant, une interconversion entre groupes caractĂ©ristiques comme un processus d’oxydation ou de rĂ©duction du substrat ; associer les demi Ă©quations d’oxydorĂ©duction correspondantes. â–ȘDĂ©terminer le ou les produits d’oxydation d’un alcool selon sa classe. â–ȘIdentifier le produit d’oxydation d’un alcool primaire Ă  l'aide de donnĂ©es expĂ©rimentales ou spectroscopiques. Oxydation des alcĂšnes Passage au diol par action catalytique de OsO4 en prĂ©sence d’un co-oxydant. Coupure oxydante par action d’un mĂ©lange OsO4/NaIO4 (oxydation de Lemieux-Johnson) principe et conditions opĂ©ratoires, intĂ©rĂȘt en stratĂ©gie de synthĂšse â–ȘReprĂ©senter un cycle catalytique simple. â–ȘIdentifier le catalyseur dans un cycle catalytique donnĂ©. RĂ©duction des composĂ©s carbonylĂ©s RĂ©duction des composĂ©s carbonylĂ©s en alcool par action du tĂ©trahydroborate de sodium (conditions opĂ©ratoires, mĂ©canisme rĂ©actionnel). â–ȘAnalyser Ă  l’aide de donnĂ©es expĂ©rimentales la chimiosĂ©lectivitĂ© de rĂ©ducteurs dans le cadre d’une stratĂ©gie de synthĂšse.

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IV. Architecture de la matiĂšre condensĂ©e : solides cristallins PCSI1 ModĂšle du cristal parfait â–ȘDĂ©crire un cristal parfait comme un assemblage de mailles parallĂ©lĂ©pipĂ©diques.

â–ȘDĂ©terminer la population, la coordinence et la compacitĂ© pour une structure fournie.

â–ȘDĂ©terminer la valeur de la masse volumique d’un matĂ©riau cristallisĂ© selon une structure cristalline. fournie.

â–ȘRelier le rayon mĂ©tallique, covalent, de van der Waals ou ionique, selon le cas, aux paramĂštres d’une maille donnĂ©e. â–ȘLimites du modĂšle du cristal parfait / Confronter des donnĂ©es expĂ©rimentales aux prĂ©visions du modĂšle. MĂ©taux et cristaux mĂ©talliques â–ȘLocaliser les interstices tĂ©traĂ©driques et octaĂ©driques entre les plans d’empilement. Site tĂ©traĂ©drique Sites octaĂ©driques dĂ©limitĂ© par quatre sphĂšres : 3 appartenant Ă  un plan , 1 appartenant au plan suivant et tangent aux trois atomes du premier plan :

site tétraédriqueplan A

plan B

Un site octaédrique est délimité par 6 sphÚres , 3 appartenant à un plan , trois appartenant au plan suivant :

site octaédriqueplan A

plan B

â–ȘLocaliser, dĂ©nombrer les sites tĂ©traĂ©driques et octaĂ©driques d’une maille CFC et dĂ©terminer leur habitabilitĂ©. â–ȘRelier les caractĂ©ristiques de la liaison mĂ©tallique (ordre de grandeur Ă©nergĂ©tique, non directionnalitĂ©) aux propriĂ©tĂ©s macroscopiques des mĂ©taux. ModĂšle de la liaison mĂ©tallique : Si on considĂšre un Ă©lectron de valence de l’élĂ©ment mĂ©tallique , il est faiblement attirĂ© par le noyau . Compte tenu de la proximitĂ© des atomes de cuivre , cet Ă©lectron ressent une attraction presque de la mĂȘme intensitĂ© de la part des noyaux des atomes de cuivre voisins . Ainsi on peut dire que l’électron de valence n’est pas liĂ© Ă  un seul atome mais Ă  plusieurs .

Sites tĂ©traĂ©driques TĂ©traĂšdres inscrits dans les petits cubes d’arĂȘte

a/2

Nombre par maille : 8 Taille : le centre du tĂ©traĂšdre s’identifie au

centre du cube d’arĂȘte a/2 : 𝑅 𝑅 √

et 4𝑅 𝑎√2

𝑅𝑅

32

1 0,22

Sites octaĂ©driques OctaĂšdre centrĂ© au centre du cube OctaĂšdre centrĂ© au milieu des arĂȘtes

Nombre par maille : 44

1*121

Taille : 𝑅 𝑅 et 4𝑅 𝑎√2 𝑅𝑅

√2 1 0,44

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Page 11 sur 22 En considĂ©rant un Ă©lectron de valence par atome de mĂ©tal , on peut ainsi crĂ©er un nuage Ă©lectronique ( gaz dĂ©lectrons) dĂ©localisĂ© sur l’ensemble du cristal .

Les Ă©lectrons constituant le gaz d’électrons ( ensemble d’électrons dĂ©localisĂ©s sur le cristal ) restent cependant faibles liĂ©s , ils sont « libres » ; ce sont eux qui sont responsables de la conduction Ă©lectrique .

â–ȘCiter des exemples d’alliage et leur intĂ©rĂȘt par rapport Ă  des mĂ©taux purs. Un alliage rĂ©sulte de l’incorporation d’un ou plusieurs Ă©lĂ©ments d’addition Mad - mĂ©talliques ou non – Ă  un mĂ©tal de base M . Interet : propriĂ©tĂ©s physico chimiques et en particulier mĂ©caniques diffĂ©rentes du mĂ©tal de base â–ȘPrĂ©voir la possibilitĂ© de rĂ©aliser des alliages de substitution ou d’insertion selon les caractĂ©ristiques des atomes mis en jeu. Insertion R ( Mad) < habitabilitĂ© du site Substitution : MĂȘme structure cristalline pour Mad et M

Dimensions voisines ( écart des rayons < 10%) Distribution aléatoire

Solides macrocovalents et molĂ©culaires â–ȘIdentifier les liaisons covalentes, les interactions de van der Waals et les liaisons hydrogĂšne dans un cristal de structure donnĂ©e. â–ȘRelier les caractĂ©ristiques des liaisons covalentes, des interactions de van der Waals et des liaisons hydrogĂšne (directionnalitĂ© ou non, ordre de grandeur des Ă©nergies mises en jeu) et les propriĂ©tĂ©s macroscopiques des solides correspondants. â–ȘComparer les propriĂ©tĂ©s macroscopiques du diamant et du graphite et interprĂ©ter les diffĂ©rences en relation avec les structures microscopiques (structures cristallines fournies) Solides ioniques â–ȘRelier les caractĂ©ristiques de l’interaction ionique dans le cadre du modĂšle ionique parfait (ordre de grandeur de l’énergie d’interaction, non directionnalitĂ©, charge localisĂ©e) avec les propriĂ©tĂ©s macroscopiques des solides ioniques. â–ȘVĂ©rifier la tangence anion-cation et la non tangence anion-anion dans une structure cubique de type AB fournie, Ă  partir des valeurs du paramĂštre de maille et des rayons ioniques .

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V. Transformations chimiques en solution aqueuse PCSI1 1 – RĂ©actions d’oxydo-rĂ©duction Oxydants et rĂ©ducteurs Exemples usuels : nom, nature et formule des ions thiosulfate (S2O3

2-) , permanganate ( MnO4-), dichromate,

(Cr2O72-) , hypochlorite ( ClO-) , du peroxyde d’hydrogùne ( H2O2) .

â–ȘPrĂ©voir les nombres d’oxydation extrĂȘmes d’un Ă©lĂ©ment Ă  partir de sa position dans le tableau pĂ©riodique. â–ȘIdentifier l’oxydant et le rĂ©ducteur d’un couple.

â–ȘDĂ©crire le fonctionnement d’une pile Ă  partir d’une mesure de tension Ă  vide ou Ă  partir des potentiels d’électrodes. â–ȘDĂ©terminer la capacitĂ© d’une pile.

â–ȘUtiliser les diagrammes de prĂ©dominance ou d’existence pour prĂ©voir les espĂšces incompatibles ou la nature des espĂšces majoritaires. Partie revue en deuxiĂšme annĂ©e RĂ©actions d’oxydo-rĂ©duction â–ȘDismutation et mĂ©diamutation.

â–ȘPrĂ©voir qualitativement ou quantitativement le caractĂšre thermodynamiquement favorisĂ© ou dĂ©favorisĂ© d’une rĂ©action d’oxydo-rĂ©duction. 2 – RĂ©actions acide-base, de complexation, de prĂ©cipitation RĂ©actions acido-basiques - constante d’aciditĂ© ; - diagramme de prĂ©dominance ; - exemples usuels d’acides et bases : nom, formule et nature – faible ou forte – des acides sulfurique ( H2SO4) , nitrique (HNO3) , chlorhydrique (solution aqueuse H+ , Cl-) , phosphorique ( H3PO4) , acĂ©tique ( CH3COOH) , de la soude (solution aqueuse de Na+ , HO-) , la potasse (solution aquesue de K+ , HO-) , l’ion hydrogĂ©nocarbonate ( HCO3

-) l’ammoniac ( NH3) - solutions tampon. RĂ©actions de complexation - constantes de formation ou de dissociation. - diagramme de prĂ©dominance en fonction de pL. RĂ©actions de dissolution ou de prĂ©cipitation - constante de l’équation de dissolution, produit de solubilitĂ© Ks ; - solubilitĂ© et condition de prĂ©cipitation ; - domaine d’existence ; - facteurs influençant la solubilitĂ© â–ȘIdentifier la nature des rĂ©actions en solutions aqueuses.

â–ȘExtraire, de ressources disponibles, les donnĂ©es thermodynamiques pertinentes pour prĂ©voir qualitativement l’état final d’un systĂšme en solution aqueuse ou pour interprĂ©ter des observations expĂ©rimentales. â–ȘDĂ©terminer la valeur de la constante d’équilibre pour une Ă©quation de rĂ©action combinaison linĂ©aire d’équations dont les constantes thermodynamiques sont connues. â–ȘRetrouver les valeurs de constantes d’équilibre par lecture de courbes de distribution et de diagrammes de prĂ©dominance (et rĂ©ciproquement).

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Page 13 sur 22 â–ȘDĂ©terminer la composition chimique du systĂšme dans l’état final, en distinguant les cas d’équilibre chimique et de transformation totale, pour une transformation modĂ©lisĂ©e par une rĂ©action chimique unique. â–ȘUtiliser les diagrammes de prĂ©dominance ou d’existence pour prĂ©voir les espĂšces incompatibles ou la nature des espĂšces majoritaires. â–ȘPrĂ©voir l’état de saturation ou de non saturation d’une solution, en solide ou en gaz.

â–Șdes courbes d’évolution de la solubilitĂ© en fonction d’une variable 3 – Diagrammes potentiel-pH et potentiel-pL Principe de construction d’un diagramme potentielpH. Lecture et utilisation des diagrammes potentiel-pH et potentiel-pL. Limite thermodynamique du domaine d’inertie Ă©lectrochimique de l’eau â–ȘAttribuer les diffĂ©rents domaines d’un diagramme fourni Ă  des espĂšces donnĂ©es.

â–ȘRetrouver la valeur de la pente d’une frontiĂšre dans un diagramme potentiel-pH. A Partir de la demi equation Ă©lectronique

H+ du cotĂ© de l’oxydant coefficient directeur , 𝑣

H+ du cotĂ© du rĂ©ducteur coefficient directeur , 𝑣

â–ȘJustifier la position d’une frontiĂšre verticale. ( PropriĂ©tĂ©s chimiques , Ka , Ks )

â–ȘPrĂ©voir le caractĂšre thermodynamiquement favorisĂ© ou non d’une transformation par superposition de diagrammes. Deux espĂšces dont les domaines de prĂ©dominance ( d’existence) sont disjoints ne peuvent pas coexister . â–ȘDiscuter de la stabilitĂ© des espĂšces dans l’eau.

â–ȘPrĂ©voir la stabilitĂ© d’un Ă©tat d’oxydation en fonction du pH du milieu.

â–ȘPrĂ©voir une Ă©ventuelle dismutation ou mĂ©diamutation. Mise en Ă©vidence sur un diagramme E-pH ( ou E-pL) : 3 droites concourantes et aucune verticale â–ȘConfronter les prĂ©visions Ă  des donnĂ©es expĂ©rimentales et interprĂ©ter d’éventuels Ă©carts en termes cinĂ©tiques.

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1. MELANGES ET TRANSFORMATIONS : ASPECTS THERMODYNAMIQUES PC 2Ăšme 1.1 Changements d’état isobares de mĂ©langes binaires Diagrammes isobares d’équilibre liquide vapeur : - avec miscibilitĂ© totale Ă  l’état liquide - avec miscibilitĂ© nulle Ă  l’état liquide - avec miscibilitĂ© partielle Ă  l’état liquide. â–ȘMettre en oeuvre une distillation fractionnĂ©e Ă  la pression atmosphĂ©rique et une hydrodistillation ou une distillation hĂ©tĂ©roazĂ©otropique Diagrammes isobares d’équilibre solide liquide : - avec miscibilitĂ© totale Ă  l’état solide, - avec miscibilitĂ© nulle Ă  l’état solide,avec ou sans composĂ© dĂ©fini Ă  fusion congruente - avec miscibilitĂ© partielle Ă  l’état solide. ThĂ©orĂšme des moments chimiques. â–ȘConstruire un diagramme isobare d’équilibre entre deux phases d’un mĂ©lange binaire Ă  partir d’informations relatives aux courbes d’analyses thermiques. â–ȘDĂ©crire les caractĂ©ristiques des mĂ©langes homoazĂ©otropes, hĂ©tĂ©roazĂ©otropes, indiffĂ©rents, eutectiques et des composĂ©s dĂ©finis. â–ȘDĂ©nombrer les degrĂ©s de libertĂ© d’un systĂšme Ă  l’équilibre et interprĂ©ter le rĂ©sultat. â–ȘExploiter les diagrammes isobares d’équilibre entre deux phases pour, Ă  composition en fraction molaire ou massique donnĂ©e : - tracer l’allure de la courbe d’analyse thermique en indiquant le nombre de degrĂ©s de libertĂ© du systĂšme sur chaque partie de la courbe ; - dĂ©terminer les tempĂ©ratures de dĂ©but et de fin de changement d’état ; - donner la composition des phases en prĂ©sence Ă  une tempĂ©rature T fixĂ©e ainsi que les quantitĂ©s de matiĂšre ou les masses dans chaque phase. â–ȘInterprĂ©ter une distillation simple, une distillation fractionnĂ©e, une distillation hĂ©tĂ©roazĂ©otropique Ă  l’aide des diagrammes isobares d’équilibre liquide-vapeur . 1.2 Transformations physico-chimiques Application du premier principe â–ȘDĂ©terminer une enthalpie standard de rĂ©action Ă  tempĂ©rature ambiante. â–ȘDĂ©terminer une enthalpie standard de rĂ©action Ă  l’aide de donnĂ©es thermodynamiques ou de la loi de Hess. 𝜟𝒓𝑯° 𝟐𝟗𝟖 ∑ 𝝂𝒊 𝑯𝒊𝒎° 𝒐𝒖 𝜟𝒓𝑯° 𝟐𝟗𝟖 ∑ 𝝂𝒊 𝜟𝒇𝑯𝒊° 𝟐𝟗𝟖) Utilisation des Ă©nergies de liaison

Energie de liaison entre A et B assimilĂ©e Ă  dissH° =rH° de la rĂ©action A-B(g) → A(g) + B(g)

pour une rĂ©action , faire le bilan des liaisons rompues et des liaisons formĂ©es đ›„đ‘Ÿđ»Â° dissH° (liaisons rompues)- dissH° ( liaisons formĂ©es) â–ȘPrĂ©voir le sens du transfert thermique entre un systĂšme en transformation chimique et le milieu extĂ©rieur Ă  partir de donnĂ©es thermodynamiques. transfert thermique causĂ© par la transformation chimique en rĂ©acteur isobare isotherme :H = Qp = rH° â–ȘÉvaluer la tempĂ©rature atteinte par un systĂšme siĂšge d’une transformation physico-chimique supposĂ©e isobare et dans un rĂ©acteur adiabatique Raisonnement rigoureux Ă  connaitre

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Page 15 sur 22 Application du deuxiĂšme principe â–ȘÉcrire les identitĂ©s thermodynamiques pour les fonctions U, H et G. dG = - S dT + VdP + idni dH = VdP + TdS + idni

dU = TdS -PdV + idni

pour un systĂšme monophasĂ© de composition variable Distinguer et justifier les caractĂšres intensif ou extensif des variables utilisĂ©es. â–ȘExprimer l’enthalpie libre d’un systĂšme chimique en fonction des potentiels chimiques. Relation d’Euler : G = ni i

Expression du potentiel chimique dans des cas modÚles de : - gaz parfaits ; - constituants condensés en mélange idéal ; - solutés infiniment dilués.

expression générale :i ( T , P , systÚme) = i° (T) + RT Lnai

â–ȘDĂ©terminer une variation d’enthalpie libre, d’enthalpie et d’entropie entre deux Ă©tats du systĂšme chimique. â–ȘRelier affinitĂ© chimique et crĂ©ation d’entropie lors d’une transformation d’un systĂšme physico-chimique.

Ad = T0Scree

â–ȘPrĂ©voir le sens d’évolution d’un systĂšme chimique dans un Ă©tat donnĂ© Ă  l’aide de l’affinitĂ© chimique Ad â–ȘJustifier ou prĂ©voir le signe de l’entropie standard de rĂ©action. rS° > 0 si le nombre d’entitĂ©s augmente â–ȘDĂ©terminer une grandeur standard de rĂ©action Ă  l’aide de donnĂ©es thermodynamiques ou de la loi de Hess. rG° ( T) = rH°(T) – T rS°(T) đ›„đ‘Ÿđș° 𝑇 ∑ 𝜈 đ›„ đș ° 𝑇 đ›„đ‘Ÿđ»Â° 𝑇 ∑ 𝜈 đ›„ đ» ° 𝑇 đ›„đ‘Ÿđ‘†Â° 𝑇 ∑ 𝜈 đ›„ 𝑆 ° 𝑇 đ›„đ‘Ÿđ‘†Â° 𝑇 ∑ 𝜈 𝑆° 𝑇 Approximation d’Ellingham : rH°(T) et rS°(T) indĂ©pendants de T â–ȘDĂ©terminer la valeur de la constante thermodynamique d’équilibre Ă  une tempĂ©rature quelconque . rG° ( T) = - RT Ln K°(T) ou A°=RTLnK°(T)

Relation de Van’t Hoff : ° ∆ °

par intĂ©gration đżđ‘›đŸÂ° 𝑇 đżđ‘›đŸÂ° 𝑇∆ °

â–ȘReconnaĂźtre si une variable intensive est ou non un facteur d’équilibre. â–ȘDĂ©nombrer les degrĂ©s de libertĂ© d’un systĂšme Ă  l’équilibre et interprĂ©ter le rĂ©sultat. â–ȘDĂ©terminer la composition chimique du systĂšme dans l’état final, en distinguant les cas d’équilibre chimique et de transformation totale, pour une transformation modĂ©lisĂ©e par une ou plusieurs rĂ©actions chimiques. Optimisation d’un procĂ©dĂ© chimique : - par modification de la valeur de K°; - par modification de la valeur du quotient rĂ©actionnel â–ȘIdentifier les paramĂštres d’influence et dĂ©terminer leur sens d’évolution pour optimiser une synthĂšse ou minimiser la formation d’un produit secondaire indĂ©sirable.

Raisonnement basĂ© sur l’affinitĂ© : 𝐮 𝑅𝑇𝐿𝑛 °

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2. ÉNERGIE CHIMIQUE ET ENERGIE ELECTRIQUE : CONVERSION ET STOCKAGE PC 2 2.1 Thermodynamique des rĂ©actions d’oxydorĂ©duction â–ȘDĂ©terminer des grandeurs standard de rĂ©action par l’étude de piles. rG° = -nFe° đ›„ 𝑆° 𝑛đč

° , 𝑐𝑜𝑒𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑖𝑙𝑒

â–ȘÉnoncer la relation entre l’affinitĂ© chimique d’une rĂ©action et les potentiels de Nernst des couples mis en jeu. n1Ox2 +n2 Red1 → n1 Red2 + n2 Ox1 A = n F (E2(Ox2 / Red2) – E1 ( Ox1/ Red1) ) â–ȘDĂ©terminer l’enthalpie libre standard d’une rĂ©action d’oxydorĂ©duction Ă  partir des potentiels standard des couples. rG° =- n F (E2

°(Ox2 / Red2) – E1°( Ox1/ Red1) ) â–ȘDĂ©terminer la valeur du potentiel standard d’un couple d’oxydorĂ©duction Ă  partir de donnĂ©es thermodynamiques (constantes d’équilibre, potentiels standard). Utilisation des « rG° » â–ȘRelier tension Ă  vide d’une pile et enthalpie libre de rĂ©action. â–ȘÉtablir l’inĂ©galitĂ© reliant la variation d’enthalpie libre et le travail Ă©lectrique. Wfourni < - dG â–ȘDĂ©crire et justifier le fonctionnement d’une pile Ă©lectrochimique. 2.2 CinĂ©tique des rĂ©actions d’oxydorĂ©duction Mettre en oeuvre un protocole expĂ©rimental de tracĂ© ou d’utilisation de courbes courant-potentiel. â–ȘRelier vitesse de rĂ©action Ă©lectrochimique et intensitĂ© du courant. â–ȘReconnaĂźtre le caractĂšre lent ou rapide d’un systĂšme Ă  partir de courbes courant potentiel.

SystĂšme rapide SystĂšme lent

â–ȘIdentifier les espĂšces Ă©lectroactives pouvant donner lieu Ă  une limitation en courant par diffusion. â–ȘRelier qualitativement, ou quantitativement Ă  partir des courbes courant-potentiel, l’intensitĂ© du courant limite de diffusion Ă  la concentration du rĂ©actif, au nombre d’électrons Ă©changĂ©s et Ă  la surface de l’électrode. |ilim| = k n [espĂšce Ă©lectroactive] S â–ȘTracer l’allure de courbes courant-potentiel Ă  partir de donnĂ©es de potentiels standard, concentrations et surtensions « seuil ». Identifier les paramĂštres d’influence du domaine d’inertie Ă©lectrochimique du solvant. â–ȘPositionner un potentiel mixte sur un tracĂ© de courbes courant-potentiel. â–ȘIdentifier piles, accumulateurs et Ă©lectrolyseurs comme dispositifs mettant en jeu des conversions entre Ă©nergie chimique et Ă©nergie Ă©lectrique. â–ȘUtiliser les courbes courant-potentiel pour rendre compte du fonctionnement d’une pile Ă©lectrochimique et prĂ©voir la valeur de la tension Ă  vide.

E = Eeq + aseuil

Eeq = potentiel de Nernst

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Page 17 sur 22 â–ȘUtiliser les courbes courant-potentiel pour rendre compte du fonctionnement d’un dispositif siĂšge d’une Ă©lectrolyse et prĂ©voir la valeur de la tension de seuil

â–ȘUtiliser les courbes courant-potentiel pour justifier les contraintes dans la recharge d’un accumulateur. â–ȘCiter les les paramĂštres influençant la rĂ©sistance interne du dispositif Ă©lectrochimique. â–ȘUtiliser les courbes courant-potentiel pour justifier la nĂ©cessitĂ© : - de purifier une solution Ă©lectrolytique avant l’électrolyse, - de choisir les Ă©lectrodes permettant de rĂ©aliser l’électrolyse voulue. â–ȘDĂ©terminer un rendement faradique Ă  partir d’informations fournies concernant le dispositif Ă©tudiĂ©. â–ȘÉvaluer la masse de produit formĂ© pour une durĂ©e et des conditions donnĂ©es d’électrolyse. Relier le masse au nombre de moles d’électrons Ă©changĂ©s via la demi rĂ©action Ă©lectronique

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3. ATOMES, MOLECULES, COMPLEXES : MODELISATION QUANTIQUE ET REACTIVITE PC2 3.1 Orbitales atomiques â–ȘInterprĂ©ter ||2 comme la densitĂ© de probabilitĂ© de prĂ©sence d’un Ă©lectron en un point et le relier Ă  la densitĂ© de charge. â–ȘPrĂ©voir qualitativement, pour l’atome d’hydrogĂšne et les ions hydrogĂ©noĂŻdes, l’évolution du rayon et de l’énergie associĂ©s Ă  une orbitale atomique en fonction du nombre quantique principal. â–ȘIdentifier la phase de la fonction d’onde. â–ȘDessiner l’allure des orbitales atomiques s, p et d. â–ȘÉtablir la configuration Ă©lectronique d’un atome ou d’un ion dans son Ă©tat fondamental . â–ȘRelier l’évolution du rayon associĂ© Ă  une orbitale atomique Ă  la charge effective. â–ȘRelier l’évolution de l’énergie associĂ©e Ă  une orbitale atomique Ă  l’électronĂ©gativitĂ©. â–ȘRelier le rayon associĂ© aux orbitales de valence d’un atome Ă  sa polarisabilitĂ©. 3.2 Orbitales molĂ©culaires et rĂ©activitĂ© â–ȘIdentifier les conditions d’interaction de deux orbitales atomiques : recouvrement et critĂšre Ă©nergĂ©tique. â–ȘConstruire des orbitales molĂ©culaires de molĂ©cules diatomiques par interaction d’orbitales atomiques du mĂȘme type (s-s, pp). â–ȘReconnaĂźtre le caractĂšre liant, antiliant (*) , non liant d’une orbitale molĂ©culaire Ă  partir de sa reprĂ©sentation conventionnelle ou d’une surface d’iso-densitĂ©. â–ȘIdentifier la symĂ©trie ou d’une orbitale molĂ©culaire Ă  partir de sa reprĂ©sentation conventionnelle ou d’une surface d’isodensitĂ©. â–ȘProposer une reprĂ©sentation conventionnelle d’une orbitale molĂ©culaire tenant compte d’une Ă©ventuelle dissymĂ©trie du systĂšme. â–ȘJustifier la dissymĂ©trie d’une orbitale molĂ©culaire obtenue par interaction d’orbitales atomiques centrĂ©es sur des atomes d’élĂ©ments diffĂ©rents. â–ȘPrĂ©voir l’ordre Ă©nergĂ©tique des orbitales molĂ©culaires et Ă©tablir qualitativement un diagramme Ă©nergĂ©tique d’orbitales d’une molĂ©cule diatomique. â–ȘInteraction d’orbitales de fragments. Justifier l’existence d’interactions entre orbitales de fragment en termes de recouvrement ou d’écarts d’énergie. â–ȘDĂ©crire l’occupation des niveaux d’un diagramme d’orbitales molĂ©culaires. â–ȘIdentifier les orbitales frontaliĂšres Ă  partir d’un diagramme d’orbitales molĂ©culaires de valence fourni. Orbitales frontaliĂšres : HO ( orbitale occupĂ©e de plus haute Ă©nergie ) – BV ( orbitale vacante de plus basse Ă©nergie ) â–ȘInterprĂ©ter un diagramme d’orbitales molĂ©culaires obtenu par interaction des orbitales de deux fragments, fournies. â–ȘRelier dans une molĂ©cule diatomique l’évolution de la longueur et de la constante de force de la liaison Ă  l’évolution de l’ordre de liaison. ( 0,5 ( n – n*)) â–ȘUtiliser les orbitales frontaliĂšres pour prĂ©voir la rĂ©activitĂ© nuclĂ©ophile ou Ă©lectrophile d’une entitĂ© (molĂ©cule ou ion). ThĂ©orĂšme de Fukui Interaction Ă  privilĂ©gier HO-BV (interaction Ă  2 Ă©lectrons, stabilisante ) et HO , BV les plus proches en Ă©nergie Une espĂšce nuclĂ©ophile interviendra par sa HO , une espĂšce Ă©lectrophile interviendra par sa BV

OM de A2 , Uniquement des interactions s-s et p-p

A AA2

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Page 19 sur 22 â–ȘInterprĂ©ter l’addition nuclĂ©ophile sur le groupe carbonyle et la substitution nuclĂ©ophile en termes d’interactions frontaliĂšres. â–ȘComparer la rĂ©activitĂ© de deux entitĂ©s Ă  l’aide des orbitales frontaliĂšres. Approche numĂ©rique : utiliser un logiciel de modĂ©lisation pour l’obtention d’orbitales molĂ©culaires en vue d’une interprĂ©tation de la rĂ©activitĂ©. 3.3 Orbitales molĂ©culaires et structure des complexes. â–ȘPratiquer une dĂ©marche expĂ©rimentale mettant en jeu la synthĂšse, l’analyse, la rĂ©activitĂ© ou la caractĂ©risation d’un complexe d’un mĂ©tal de transition. â–ȘIdentifier parmi les orbitales de fragment fournies celles qui interagissent. â–ȘExpliquer la levĂ©e partielle de dĂ©gĂ©nĂ©rescence des orbitales d. Complexe ML6 , L -donneur

â–ȘÉtablir la configuration Ă©lectronique de valence d’un complexe dont le diagramme d’orbitales est donnĂ©. â–ȘReconnaĂźtre un ligand ayant des effets Ă  partir de la donnĂ©e de ses orbitales de valence. â–ȘIdentifier les interactions orbitalaires possibles entre orbitales atomiques d d’un mĂ©tal et le systĂšme d’un alcĂšne ou d’un ligand carbonyle. Exemple d’un alcĂšne

Interaction impliquant l’OM Interaction impliquant l’OM *Possible avec orbitale dz2

Nature du recouvrement : plutot (OM obtenues invariantes par rotation autour de l’axe de liaison mĂ©tal –ligand)

Possible avec orbitale dxz

Nature du recouvrement : (OM obtenues antisymĂ©triques par rapport Ă  un plan qui contient l’axe de liaison mĂ©tal ligand

PossibilitĂ© de transfert d’électrons du ligand vers le mĂ©tal : phĂ©nomĂšne de donation

Ligand -donneur

PossibilitĂ© de transfert d’électrons du mĂ©tal vers le ligand : phĂ©nomĂšne de rĂ©tro donation

Ligand - accepteur

â–ȘExpliquer par une approche orbitalaire la coordination des systĂšmes sur un fragment mĂ©tallique donnĂ©. 3.4 ActivitĂ© catalytique des complexes â–ȘÉtablir l’équation de rĂ©action Ă  partir d’un cycle catalytique donnĂ©. â–ȘDistinguer catalyseur et prĂ©curseur de catalyseur. â–ȘDĂ©terminer la variation du nombre d’oxydation d’un mĂ©tal au sein d’un complexe au cours d’une Ă©tape Ă©lĂ©mentaire d’un cycle donnĂ©. â–ȘReconnaĂźtre les Ă©tapes Ă©lĂ©mentaires d’un mĂ©canisme donnĂ©.

A connaitre : addition oxydante , élimination réductrice , insertion 1,1 et 1,2 ( et réactions inverses, désintertion ou élimination) ; étape de coordination ou complexation

â–ȘDonner le produit d’un acte Ă©lĂ©mentaire dont les rĂ©actifs sont prĂ©cisĂ©s. â–ȘInterprĂ©ter la modification de rĂ©activitĂ© d’un alcĂšne par les phĂ©nomĂšnes Ă©lectroniques mis en jeu lors de sa coordination.

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4. MOLÉCULES ET MATÉRIAUX ORGANIQUES : STRATÉGIES DE SYNTHÈSE ET APPLICATIONS PC2

4.1 Conversion de groupes caractĂ©ristiques Additions sur les hydrocarbures insaturĂ©s De l’alcĂšne Ă  l’alcool. Hydratation acide : conditions opĂ©ratoires, rĂ©giosĂ©lectivitĂ©, rĂ©activitĂ© comparĂ©e des alcĂšnes, mĂ©canisme limite. Transposition, mĂ©canisme schĂ©matique. â–ȘDiscuter de la rĂ©giosĂ©lectivitĂ© de la transformation Ă  l’aide de la stabilitĂ© des ions carbĂ©nium intermĂ©diaires. â–ȘExpliquer la formation de certains produits par des transpositions. Hydroboration d’un alcĂšne terminal par le borane : rĂ©giosĂ©lectivitĂ©, mĂ©canisme limite de l’addition du borane sur l’alcĂšne ; hydrolyse oxydante. â–ȘInterprĂ©ter la rĂ©giosĂ©lectivitĂ© de l’hydroboration Ă  l’aide des effets stĂ©riques De l’alcĂšne Ă  l’alcane et de l’alcyne Ă  l’alcĂšne. HydrogĂ©nation en catalyse hĂ©tĂ©rogĂšne : aspects stĂ©rĂ©ochimiques, mĂ©canisme. â–ȘIdentifier les diffĂ©rents types d’interactions entre le catalyseur hĂ©tĂ©rogĂšne et les rĂ©actifs. â–ȘInterprĂ©ter la stĂ©rĂ©ospĂ©cificitĂ© syn de l’addition du dihydrogĂšne Ă  l’aide du mĂ©canisme en catalyse hĂ©tĂ©rogĂšne. â–ȘIdentifier les processus Ă©lĂ©mentaires intervenant lors de l’hydrogĂ©nation en catalyse homogĂšne. Additions nuclĂ©ophiles suivies d’élimination De l’acide carboxylique aux amides et aux esters.

Activation du groupe carboxyle : ex situ sous forme d’un chlorure d’acyle ou d’un anhydride d’acide ; in situ par protonation, par formation d’un anhydride mixte, in vivo par formation de l’acĂ©tylCoA. SynthĂšse des esters Ă  partir des acides carboxyliques, des chlorures d’acyle et des anhydrides d’acide : aspects cinĂ©tiques et thermodynamiques, mĂ©canismes limites. SynthĂšse des amides Ă  partir des acides carboxyliques, des chlorures d’acyle et des anhydrides d’acide : aspects cinĂ©tiques et thermodynamiques, mĂ©canismes limites

â–ȘComparer les rĂ©activitĂ©s Ă©lectrophiles des acides carboxyliques, chlorures d’acyle, anhydrides d’acide, esters, amides, les aptitudes nuclĂ©ofuges des groupes partants dans les molĂ©cules correspondantes et en dĂ©duire l’importance de l’activation du groupe carboxyle. â–ȘProposer et/ou analyser diffĂ©rents moyens d’activation d’un groupe carboxyle. â–ȘExpliquer comment obtenir un bon rendement de synthĂšse d’ester Ă  partir d’un alcool primaire ou secondaire et d’un acide carboxylique selon la mĂ©thode d’activation choisie et les conditions expĂ©rimentales. â–ȘJustifier le choix des conditions opĂ©ratoires retenues pour la synthĂšse des amides. Des amides ou esters Ă  l’acide carboxylique.

Hydrolyses acide et basique des esters et des amides : conditions opĂ©ratoires. MĂ©canisme limite de la saponification â–ȘJustifier le choix des conditions opĂ©ratoires d’hydrolyse. â–ȘUtiliser la formation des esters et des amides dans le cadre d’une stratĂ©gie de synthĂšse nĂ©cessitant la protection d’un groupe hydroxyle ou d’un groupe amino. â–ȘDĂ©duire de la structure d’un polyester ou d’un polyamide la formule du ou des monomĂšres correspondants et rĂ©ciproquement.

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Page 21 sur 22 Conversion par oxydorĂ©duction Époxydation directe par un peroxyacide rĂ©activitĂ© comparĂ©e des alcĂšnes. Ouverture des Ă©poxydes en milieu basique : mĂ©canisme, Ă©laboration de diols anti. â–ȘJustifier l’usage d’une base comme l’hydrogĂ©nocarbonate de sodium dans l’élaboration de l’époxyde. â–ȘDiscuter de la rĂ©giosĂ©lectivitĂ© de l’époxydation sur un polyĂšne. â–ȘJustifier la rĂ©giosĂ©lectivitĂ© et la stĂ©rĂ©osĂ©lectivitĂ© de l’ouverture nuclĂ©ophile d’un Ă©poxyde, en l’absence d’activation par un acide de Lewis ou de Bronsted De l’acide ou de l’ester Ă  l’aldĂ©hyde ou Ă  l’alcool primaire ; mĂ©canisme schĂ©matique de la rĂ©duction des esters â–ȘInterprĂ©ter la rĂ©duction d’un ester en alcool primaire en assimilant le rĂ©actif Ă  un ion hydrure nuclĂ©ophile. â–ȘIdentifier le produit de rĂ©duction d’un ester par un hydrure complexe, Ă  l’aide de donnĂ©es fournies (chimiques et/ou spectroscopiques). â–ȘReconnaĂźtre ou proposer dans une stratĂ©gie de synthĂšse la conversion entre un ester et un aldĂ©hyde ou un alcool primaire. 4.2 CrĂ©ation de liaisons CC RĂ©action de Diels-Alder DiastĂ©rĂ©osĂ©lectivitĂ©, stĂ©rĂ©ospĂ©cificitĂ©, rĂ©giosĂ©lectivitĂ©, influence de la structure des rĂ©actifs sur la vitesse de la transformation (rĂšgle d’Alder). RĂ©action de rĂ©tro-Diels-Alder. â–ȘInterprĂ©ter les rĂ©sultats cinĂ©tiques, stĂ©rĂ©ochimiques et la rĂ©giosĂ©lectivitĂ© d’une rĂ©action de Diels-Alder sous contrĂŽle cinĂ©tique. â–ȘIdentifier les interactions orbitalaires principales et, le cas Ă©chĂ©ant, secondaires. â–ȘInterprĂ©ter, le cas Ă©chĂ©ant, la prĂ©fĂ©rence d’une approche de type endo. RĂ©activitĂ© nuclĂ©ophile des Ă©nolates AciditĂ© d’un composĂ© carbonylĂ©. GĂ©nĂ©ralisation aux composĂ©s analogues (esters, -dicĂ©tones,_ - cĂ©toesters). Ordres de grandeur des pKa des couples correspondants. C-alkylation en position alpha d’un groupe carbonyle de cĂ©tone : mĂ©canisme limite, rĂ©giosĂ©lectivitĂ© de l’alkylation des Ă©nolates. Aldolisation non dirigĂ©e : mĂ©canisme en milieu basique aqueux ou alcoolique. Aldolisation (cĂ©tolisation) croisĂ©e dirigĂ©e avec dĂ©protonation totale prĂ©alable : mĂ©canisme, intĂ©rĂȘt synthĂ©tique. Crotonisation : dĂ©shydratation de l’aldol (cĂ©tol) en prĂ©sence d’une base mĂ©canisme E1cb, rĂ©giosĂ©lectivitĂ©. â–ȘÉcrire la formule de la base conjuguĂ©e d’un composĂ© carbonylĂ© Ă©nolisable et justifier sa stabilitĂ© Ă  l’aide du formalisme de la mĂ©somĂ©rie. â–ȘProposer ou justifier le choix d’une base permettant de dĂ©protoner un composĂ© carbonylĂ© ou un composĂ© analogue. â–ȘJustifier la rĂ©activitĂ© nuclĂ©ophile ambidente de l’énolate dans le formalisme de la mĂ©somĂ©rie ou par l’analyse de ses orbitales frontaliĂšres. â–ȘDĂ©crire les interactions entre orbitales frontaliĂšres des rĂ©actifs et interprĂ©ter la rĂ©giosĂ©lectivitĂ© de l’alkylation de l’énolate. â–ȘChoisir dans le cadre d’une stratĂ©gie de synthĂšse les meilleures conditions de prĂ©paration d’un aldol (cĂ©tol) issu d’une aldolisation (cĂ©tolisation) croisĂ©e. â–ȘJustifier par la compĂ©tition avec l’aldolisation l’impossibilitĂ© d’alkyler un aldĂ©hyde. â–ȘJustifier la rĂ©giosĂ©lectivitĂ© de la crotonisation en prĂ©sence d’une base. RĂ©action de Michael sur une -Ă©none ; mĂ©canisme.

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Page 22 sur 22 â–ȘDĂ©crire les interactions entre orbitales frontaliĂšres des rĂ©actifs et interprĂ©ter la rĂ©giosĂ©lectivitĂ© de la rĂ©action de Michael. â–Șdans une analyse rĂ©trosynthĂ©tique les rĂ©actifs permettant de rĂ©aliser une addition de Michael sur une alpha-Ă©none Utilisation des organomagnĂ©siens en synthĂšse SynthĂšse des alcools par action des organomagnĂ©siens sur les Ă©poxydes et les esters : bilan, mĂ©canisme schĂ©matique â–ȘProposer une synthĂšse magnĂ©sienne d’un alcool. CrĂ©ation de liaisons C=C RĂ©action de Wittig â–ȘIdentifier le dĂ©rivĂ© carbonylĂ© et le dĂ©rivĂ© halogĂ©nĂ©, prĂ©curseur de l’ylure, mis en Ɠuvre dans la crĂ©ation d’une liaison C=C par une rĂ©action de Wittig. MĂ©tathĂšse des alcĂšnes â–ȘIdentifier des prĂ©curseurs possibles pour synthĂ©tiser un alcĂšne par mĂ©tathĂšse. â–ȘReconnaĂźtre rĂ©actifs, produits, catalyseur et prĂ©curseur de catalyseur dans le ou les cycles catalytiques dĂ©crivant le mĂ©canisme d’une mĂ©tathĂšse. 4.3 MatĂ©riaux organiques polymĂšres Architecture molĂ©culaire MacromolĂ©cules linĂ©aires et rĂ©seaux Masses molaires moyennes en nombre et en masse d’un polymĂšre non rĂ©ticulĂ© Indice de polymolĂ©cularitĂ© Les diffĂ©rents Ă©tats physiques Interactions entre macromolĂ©cules. Transition vitreuse. PolymĂšre amorphe, semi-cristallin. Distinguer interactions faibles et rĂ©ticulation chimique. DĂ©terminer l’état physique d’un polymĂšre Ă  la tempĂ©rature d’étude. PropriĂ©tĂ©s mĂ©caniques MatĂ©riaux thermoplastiques ÉlastomĂšres â–ȘRepĂ©rer l’unitĂ© de rĂ©pĂ©tition au sein d’une macromolĂ©cule naturelle ou artificielle. â–ȘRelier l’allure de la courbe de distribution de masses molaires Ă  l’indice de polymolĂ©cularitĂ©. â–ȘDistinguer interactions faibles et rĂ©ticulation chimique. â–ȘDĂ©terminer l’état physique d’un polymĂšre Ă  la tempĂ©rature d’étude. â–ȘAssocier un diagramme de traction Ă  un type de matĂ©riau Ă  tempĂ©rature fixĂ©e. â–ȘAnalyser une courbe d’évolution du module d’Young avec la tempĂ©rature.