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GRENOBLE INSTITUTE OF TECHNOLOGY N°117 Bi-mensuel du 31 janvier au 11 février 2011 L e premier conseil d’administration de la fondation partenariale de Grenoble INP s’est réuni le 22 décembre 2010. Il a élu un président, un vice président et désigné un directeur général. C’est l’occasion pour A savoir, de faire le point sur la nature de cette structure, et de ses ambitions. Alors que le montant des finance- ments publics stagne et que les écoles d’ingénieurs deviennent au- tonomes dans la gestion de leurs budgets, il est devenu impératif, pour les établissements d’enseignement supérieur, de trouver des fonds par leurs propres moyens s’ils veulent se développer et être compétitifs aux plus hauts niveaux européen et mondial. Conforme à sa culture par- tenariale, Grenoble INP a créé un nouvel outil de collaboration avec les entreprises : la fondation Grenoble INP, dont il est bien entendu l’un des membres fondateurs. Lancée il y a près de deux ans, la fondation s’est récemment dotée d’un président de CA industriel, Claude Ricaud, d’un vice-président, Thierry Uring, et d’un directeur général, Pierre Dumolard. Par ailleurs, directeur gé- néral de l’Union des industries mé- tallurgiques, électriques et connexes de l’Isère (Udimec), Thierry Uring est convaincu des bienfaits d’une telle fondation. "L’Udimec, qui réunit plus de 600 entreprises de toutes tailles dans des domaines aussi divers que le nucléaire, l’aéronautique, le ferro- viaire, la construction mécanique, les équipements électriques & électro- niques et les entreprises de services à l’industrie, est un excellent obser- vatoire des entreprises, indique-t-il. Accélérer l’innovation C réée officiellement en juillet 2010, la Fondation partenariale de Grenoble INP est devenue réalité fin décembre 2010. C'est un événement important. Par expérience, nous savons que la capacité d’innovation des entreprises dépend de la qualité des ingénieurs ; elle est donc étroitement liée à la qualité de la formation dispensée dans les écoles d’ingénieurs et les universités. Et bien sûr, celle ci condi- tionne l’employabilité des jeunes diplômés. Aussi, le but premier de la Fondation parte- nariale Grenoble INP sera t-il de contribuer à l’excellence de la formation dispensée au sein des écoles du groupe par des actions spécifiques telles que la création de chaires spécialisées, ou l’accueil de professeurs étrangers de haut niveau. La Fondation contribuera également au rayonnement international du groupe en attirant les meilleurs étudiants étrangers et en permettant à des étudiants français d'avoir une expérience internationale. Cette action doit aussi transmettre aux élèves-ingénieurs le goût de l’industrie en leur donnant l’occasion de découvrir le potentiel de carrière qu’offre ce secteur via ces carrières internationales. Enfin, la Fondation a pour ambition de soutenir les jeunes qui en ont la capacité mais pas forcément les moyens, d’accéder aux for- mations d’ingénieur. Cette Fondation partenariale s’inscrit aussi dans la politique de Grenoble INP, et dans le cadre d’un effort de longue date dans la région visant à créer un écosystème per- mettant aux écoles d’ingénieurs, aux la- boratoires et aux en- treprises de travailler ensemble. Claude Ricaud, président du CA de la Fondation partena- riale Grenoble INP, et directeur de l’innovation Power chez Schneider Electric La fondation partenariale Grenoble INP avance à savoir édito à la Une Suite en page 2

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GRENOBLE INSTITUTE OF TECHNOLOGY

N°117 Bi-mensuel du 31 janvier au 11 février 2011

Le premier conseil d’administration de la fondation partenariale de Grenoble INP s’est réuni le 22 décembre 2010. Il a élu un président, un vice président et désigné un directeur général.

C’est l’occasion pour A savoir, de faire le point sur la nature de cette structure, et de ses ambitions.

Alors que le montant des finance-ments publics stagne et que les écoles d’ingénieurs deviennent au-tonomes dans la gestion de leurs budgets, il est devenu impératif, pour les établissements d’enseignement supérieur, de trouver des fonds par leurs propres moyens s’ils veulent se développer et être compétitifs aux plus hauts niveaux européen et mondial. Conforme à sa culture par-tenariale, Grenoble INP a créé un nouvel outil de collaboration avec les entreprises : la fondation Grenoble INP, dont il est bien entendu l’un des membres fondateurs.Lancée il y a près de deux ans, la fondation s’est récemment dotée d’un

président de CA industriel, Claude Ricaud, d’un vice-président, Thierry Uring, et d’un directeur général, Pierre Dumolard. Par ailleurs, directeur gé-néral de l’Union des industries mé-tallurgiques, électriques et connexes de l’Isère (Udimec), Thierry Uring est convaincu des bienfaits d’une telle fondation. "L’Udimec, qui réunit plus de 600 entreprises de toutes tailles dans des domaines aussi divers que le nucléaire, l’aéronautique, le ferro-viaire, la construction mécanique, les équipements électriques & électro-niques et les entreprises de services à l’industrie, est un excellent obser-vatoire des entreprises, indique-t-il.

Accélérer l’innovation

Créée officiellement en juillet 2010, la Fondation partenariale de Grenoble INP est devenue réalité

fin décembre 2010. C'est un événement important.Par expérience, nous savons que la capacité d’innovation des entreprises dépend de la qualité des ingénieurs ; elle est donc étroitement liée à la qualité de la formation dispensée dans les écoles d’ingénieurs et les universités. Et bien sûr, celle ci condi-tionne l’employabilité des jeunes diplômés. Aussi, le but premier de la Fondation parte-nariale Grenoble INP sera t-il de contribuer à l’excellence de la formation dispensée au sein des écoles du groupe par des actions spécifiques telles que la création de chaires spécialisées, ou l’accueil de professeurs étrangers de haut niveau.La Fondation contribuera également au rayonnement international du groupe en attirant les meilleurs étudiants étrangers et en permettant à des étudiants français d'avoir une expérience internationale. Cette action doit aussi transmettre aux élèves-ingénieurs le goût de l’industrie en leur donnant l’occasion de découvrir le potentiel de carrière qu’offre ce secteur via ces carrières internationales. Enfin, la Fondation a pour ambition de soutenir les jeunes qui en ont la capacité mais pas forcément les moyens, d’accéder aux for-mations d’ingénieur.Cette Fondation partenariale s’inscrit aussi dans la politique de Grenoble INP, et dans

le cadre d’un effort de longue date dans la région visant à créer un écosystème per-mettant aux écoles d’ingénieurs, aux la-boratoires et aux en-treprises de travailler ensemble.

Claude Ricaud,président du CA de la

Fondation partena-riale Grenoble INP,

et directeur de l’innovation Power chez Schneider Electric

La fondation partenariale Grenoble INP avance

à savoir

édito à la Une

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J ’ a i a i n s i p u constater que l’in-novation était l’un des facteurs clés de la bonne santé des entrepr ises. Le rapprochement entre chercheurs, élèves ingénieurs et industriels par le biais d’une fon-dation par tena-riale permettra de renforcer la dyna-mique de compé-titivité des entre-prises"A l’heure du lan-cement, la fonda-tion dispose déjà d’un budget de 3,5 millions d'euros pour les cinq années à venir. Ces fonds proviennent d'in-dustriels, dont certains ont donné jusqu’à 200 000 euros par an, sur cinq ans. Un première campagne de levée de fonds est en cours, dans le but de doubler la mise. Les fonds ré-coltés seront utilisés pour contribuer au développement et à la compétiti-vité internationale de Grenoble INP en matière de formation d’ingénieurs et docteurs de très haut niveau et à l’égalité des chances dans l’accès à la formation.Pour les industriels donateurs, ce par-tenariat avec le groupe Grenoble INP constitue la garantie de bénéficier d'un accès prioritaire à l'innovation technologique créée par les ensei-gnants - chercheurs de l’établisse-ment, mais aussi au savoir-faire des

ingénieurs et docteurs qu’il forme. "Via la Fondation, indique le directeur, Pierre Dumolard, les entreprises par-tenaires s’engagent dans un mode

élargi de développement coopératif avec Grenoble INP, elles valorisent en terme de partage d’image et de reconnaissance, l’ensemble des programmes et actions établis ou à mettre en œuvre conjointement avec les entités et instances de Grenoble INP : soutien aux formations, par-tenariats avec des laboratoires du

Groupe, actions conjointes de ci-toyenneté, d’innovations, de déve-loppement international, notamment dans le cadre de projets européens".A la suite des co-fondateurs issus de l’industrie et des syndicats profes-sionnels, avec les diplômés, appe-lés à devenir les ambassadeurs de la Fondation dans leurs entreprises, également co-fondateurs via leur as-sociation, votre entreprise peut dès aujourd'hui participer à la campagne de développement menée par la Fon-dation partenariale Grenoble INP !

Les six fondateurs engagésGrenoble INP 1 M€ Schneider Electric 1 M€ UDIMEC 1 M€ EDF 0,250 M€ STMicro-electronics 0,2 M€ Grenoble INP Alumni 0,075 M€

Depuis le 22 décembre 2010, Pierre Dumolard est le premier directeur général de la Fondation partenariale de Grenoble INP, aux côtés de Claude Ricaud et Thierry Uring, élus respectivement président et vice-président.

Désigné par le conseil d’administration, cet ingénieur de Grenoble INP a débuté sa carrière comme ingénieur chez Schneider Electric. Il a ensuite sillonné le monde lors de plusieurs missions de types technologique, managérial et académique aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et au Japon notamment.Dans sa nouvelle fonction, il a pour objectif de doubler le montant que les fondateurs ont investi à la création, soit 3,5 millions d’euros, par une première levée de fonds. Le côté "solidaire" des missions de la fondation a d’ailleurs motivé Pierre Dumolard, qui a, dès ses études d’ingénieur, fait preuve d’un engagement social fort. Enfin, l’excellence scientifique de Grenoble INP est ce qui tient à cœur à cet ingénieur qui a, au fil de sa carrière, travaillé directement ou indirectement, sur des sujets touchant à de nombreux domaines de compétences des six écoles du Groupe.

Pierre Dumolard, 1er directeur de la fondation Grenoble INP

La fondation partenariale Grenoble INP avance

"Via la Fondation, les entreprises partenaires

s'engagent dans un mode élargi de développement

coopératif avec Grenoble INP"

à la Une

à l'affiche

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Qu’est ce le bassin à houle de la Sogreah ?Eric Barthélémy : Construit en 1991, le bassin à houle est implanté dans les locaux

de SOGREAH à Pont-de-Claix, société d'ingénierie spécialiste des problématiques liées à l'eau, l'environ-nement, l'énergie et l'aménagement urbain. Cette ins-tallation s'inscrit dans le cadre d'un partenariat scien-tifique contracté entre Grenoble INP et la Sogreah. Concrètement, il s’agit d’un bassin de 30 mètres sur 30, qui permet de réaliser des expériences et des es-sais sur modèle physique d'infrastructures soumises à la houle. Particulièrement perfectionné, ce bassin est capable de reproduire des houles multidirectionnelles par agitations complexes. Ces dernières sont engen-drées par 60 batteurs placés le long d'un des bords. Cette installation permet donc de reproduire à petite échelle les houles et cou-rants marins du littoral de façon très réaliste. Or, le littoral va devenir dans les 30 prochaines an-nées une zone très tou-chée par l'augmentation du niveau des océans due au changement climatique global (Xynthia).

A quoi cela sert-il ?Gérald Excoffier : Cette installation unique en France est utilisée pour l’étude du comportement d'aménage-ments portuaires et littoraux soumis à l'action des va-gues.Ainsi, SOGREAH a récemment mené l'étude de la future Marina de Limassol à Chypre, pouvant ac-cueillir jusqu'à 1000 bateaux de plaisance dont les méga yacht de 100 mètres de longueur. Les essais ont permis de vérifier la stabilité des ou-vrages de protection et de satisfaire les critères d'agitation à l'intérieur des différents bassins. Actuellement, nous travaillons sur le projet d'un nou-veau méga port de transbordement pétrolier à Nador, au Maroc. L'étude consiste à valider la stabilité hydrau-

lique de la digue à talus principale de 3500 mètres de linéaire, et d'un ouvrage secondaire de même type de 750 mètres.Autre exemple : mené en collaboration avec le groupe Grenoble INP, le projet MODLIT fait suite à un appel d’offre de l’Institut National des Sciences de l’Univers (INSU). Il a été financé par la Direction Générale de l’Armement (DGA). L’expérience, qui s’est terminée fin 2009, consistait en une étude de morphologie littorale, visant à comprendre les mécanismes de formation des baïnes et des courants associés.

Pouvez-vous nous en dire plus sur le projet MO-DLIT ?E. B. : Pour comprendre comment se forment ces pièges mortels, SOGREAH a fait venir plusieurs semi-

remorques de sable, afin de reconstituer une plage à petite échelle. Nous avons ensuite utilisé ce modèle pour mesurer la concentration en sédi-ments, la hauteur des va-

gues, la force et l’orientation de la houle, les évolutions de la bathymétrie, etc. Nous avons également suivi la trajectoire, par caméra, de flotteurs dérivant entre deux eaux au gré des courants. Lors de cette première, nous avons pu récolter un jeu de données extrêmement riche que nous exploitons encore à l’heure actuelle et qui d'ores et déjà sert à la communauté internationale.Lors de cette expérience, menée avec des collègues du laboratoire EPOC de Bordeaux, de Montpellier et de Marseille, nous avons également fait une étude conjointe dans le cadre du projet COPTER de l'ANR. L’objectif était de tester la stabilité de brise lames en "géotubes", c’est-à-dire constitués de matière géo-synthétique, remplie de sable. Prometteuse, ce genre de structure serait beaucoup plus simple à mettre en place que les traditionnels brise lames en béton et in-téresse fortement le Conseil Général de l'Hérault, par exemple.

Le laboratoire SO-GREAH, à Pont-De - Cla ix , abr i te l’unique bassin à houle de génie litto-ral de France. Des équipes universi-taires grenobloises y font régulière-ment des études. Rencontre avec Eric Barthélémny, professeur à Gre-noble INP - Ense3 et chercheur au Laboratoire des Ecoulement Géo-physiques et In -dustriels (LEGI), et Gérald Excoffier, r e sp o n sa b l e d u laboratoire SO-GREAH.

"Un bassin de 30 mètres sur 30 pour réaliser des expériences et des essais sur modèle physique d'infrastructures

soumises à la houle"

Bassin à houle : l’océan à Grenoble !

à explorer

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Le groupe Grenoble INP publie une lettre bi-mesuelle "A savoir", accessible sur internet : www.grenoble-inp.fr

Directeur de la publication : Paul JACQUET - Coordination : Nelly BIBOUD - Rédaction : Clotilde WALTZ Conception graphique et réalisation : Arnaud SANGIORGIO - Crédits photos : groupe Grenoble INP / Fotolia

ISSN 12558-7218 • Dépôt légal en cours

Contact : Tél. 04 76 57 43 91 • E-mail : [email protected] • Grenoble INP, 46 avenue Félix Viallet • 38031 Cedex 1

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Adieu, Philippe Traynard

Philippe Traynard s’est éteint le 11 janvier 2011, à l’âge de 94 ans. Il a été président de l’Institut polytechnique de Grenoble de 1976 à 1981, directeur de l’école française de Papeterie de 1971 à 1981, et aussi directeur du labora-toire de chimie sous rayonnement de 1956 à 1971. Toute sa vie, il a su garder une place de choix pour sa famille

et sa grande passion : la montagne.

"Avec la disparition d’un des fondateurs de l’INP, c’est une page de l’histoire de notre Institut qui se tourne, a exprimé Paul Jacquet, administrateur général de Grenoble INP, lors de la cérémonie d’adieu à Philippe Traynard. Philippe Traynard a été celui qui au-delà d’une simple juxtaposition d’écoles, a fait de l’INP un établissement rassemblé, prémices d’un Institut qui rayonne au plan national et international".Surpris par la guerre pendant ses études, qui se terminent en 1942 à l’Ecole Normale Supérieure par l’agrégation où il est reçu premier, Philippe Traynard réalise sa thèse sur l’effet Raman quantitatif. En effet, ce sujet ne nécessitait pas de produits chimiques impossibles à trouver à l’époque. En 1946, il a une idée en tête : fuir Paris avec sa famille. "Quatre ans de guerre, c’était suffisant ! C’est comme ça que je me suis retrouvé en Suède, dans le laboratoire de Sevedberg, prix Nobel de chimie, chez qui j’ai introduit l’effet Raman." Peu après, il est nommé maître de conférences à Grenoble, et entre au laboratoire de René Heilman en 1948, puis dans celui de Marcel Chêne, à l’INP Grenoble - EFPG en 1951. En 1954, il participe, avec le doyen Louis Weil, au lancement de la promotion du travail, amorce du CUEFA. En 1956, il est appelé par Louis Néel à participer à la création du CENG en créant un laboratoire de "chimie de la matière sous rayonnement", qu’il dirige jusqu’en 1971. Scientifiquement, c’est une période très riche qui se traduira par le dépôt de plusieurs brevets, dont le premier brevet mondial portant sur une nouvelle méthode de

blanchiment de la pâte à papier par l’oxygène en 1963…Il devient directeur de l’Ecole de Papeterie en 1971, puis de 1976 à 1981, président de l’Institut National Polytechnique de Grenoble. Juste après Louis Néel, et avant Daniel Bloch. Pendant six ans, il dirige l’institut, alors constitué de six écoles : électrotechnique, radioélectricité, mathématiques, hydrau-lique, électrochimie et papeterie. Celles-ci avaient été regrou-pées par Louis Néel dans l’INP, mais l’assemblage était encore assez fragile. Il a œuvré longuement pour rattacher l’Ecole Française de Papeterie, dont il fut directeur pendant plusieurs années, à l’Institut. De son mandat de président, il disait : "Avec le recul du temps, je pense que j’ai surtout semé des idées. Le paysan estime lui aussi que les semailles sont vaines jusqu’au jour où la moisson arrive. Alors, il sait qu’il a fait du bon travail. J’espère avoir été ce paysan".Son travail, il l’a beaucoup aimé. Mais son cœur a toujours appartenu avant tout à sa famille, nombreuse, et à la montagne, où il s’est échappé tous les week-ends en compagnie de sa femme. "Pour rien au monde je ne me serais passé de ces escapades hebdomadaires, qui me permettaient d’oublier les soucis du quotidien et de me rapprocher de l’essentiel" confiait-t-il.Pour ses 90 ans, qu’il avait fêtés en novembre 2006, le Club alpin français avait organisé en son honneur une petite fête, au cours de laquelle Michel Destot, député-maire de Grenoble, lui avait remis la médaille de la ville.

Inauguration MEBL' i n a u g u r a t i o n d u M i c r o s -cope Electronique à Balayage (MEB) à effet de champ environne-mental aura lieu le lundi 21 février 2011 à 15 heures, à l'amphithéâtre de Grenoble INP - Phelma.

Contact :[email protected]

Mission ESC Silicon ValleyMinalogic convie ses adhérents, du 2 au 5 mai 2011, à San José (Californie), dans le cadre d’ESC Silicon Valley 2011, événement majeur dans le domaine des systèmes embarqués, qui rassemble des intervenants et visiteurs de haut niveau autour d'un cycle de conférences et d'un espace d'exposition.

Contact :Ingrid Mattioni au 04 38 78 03 01

L'unité de valeur de la réussite, ce n'est ni le franc ni le dollar. C'est un rapport entre la satis-faction et le projet.

Joseph-Antoine Bell,sportif camerounais.

à noter

à suivre

à méditer