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Un bel été Trimestriel N° 15 - Juillet-août-septembre 2018 Page 1 Page 3 Page 6 Page 9 Page 12 Page 12 Chers Amis, membres de l’IMB, L’été 2018 fut un bel été pour l’Institut, la légitimité en général et pour le Prince Louis en particulier. Il a commencé par notre dense journée consacrée à Henri IV à l’occasion du bicentenaire du rétablissement de sa statue sur le Pont-Neuf à Paris. Cette journée, présidée par le Prince Louis venu rappeler une nouvelle fois l’attachement qu’il a pour le premier des Bourbons à être monté sur le trône de France, avait été organisée en partenariat avec l’Amicale régimentaire du 5 e Ré- giment d’Infanterie, l’ancien Royal-Navarre. Homme de paix, il sut aussi, lorsque cela fut nécessaire, être un talentueux combattant ! Avec le rétablissement de la statue voulue par Louis XVIII, c’était aussi l’occasion de saluer le souverain de la Restauration, celui qui a su, avec beaucoup de tact et de diplo- matie, réconcilier la France avec son glorieux passé, terni alors par plus de vingt années de terreurs, de guerres civiles et de conflits extérieurs sanglants et coûteux. Cette journée Henri IV nous a permis, aussi, d’entendre la Professeur Jean-Pierre Babelon, membre de l’Institut de France, qui, une nouvelle fois, nous a fait partager son savoir et son respect pour Henri IV. La fin de la journée était consacrée, avec l’Amicale, au ravivage de la Flamme à l’Arc de Triomphe. ;^ƵŝƚĞ ƉĂŐĞ ϮͿ 8Q EHO pWp Journée du bicentenaire du de la statue d’Henri IV La Saint-Louis en Bourbonnais Vous désirez être tenu régulièrement au courant des activités de l’IMB ! Consultez son site Internet : www.royaute.info. Communiqué ;,, H &RQJUqV PRQGLDO GHV )DPLOOHV HQ 0ROGDYLH Programme à venir

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Un bel été

Trimestriel N° 15 - Juillet-août-septembre 2018

Page 1 Page 3 Page 6 Page 9 Page 12 Page 12

Chers Amis, membres de l’IMB, L’été 2018 fut un bel été pour l’Institut, la légitimité en général et pour le Prince Louis en particulier. Il a commencé par notre dense journée consacrée à Henri IV à l’occasion du bicentenaire du rétablissement de sa

statue sur le Pont-Neuf à Paris. Cette journée, présidée par le Prince Louis venu rappeler une nouvelle fois l’attachement qu’il a pour le premier des Bourbons à être monté sur le trône de France, avait été organisée en partenariat avec l’Amicale régimentaire du 5e Ré-giment d’Infanterie, l’ancien Royal-Navarre. Homme de paix, il sut aussi, lorsque cela fut nécessaire, être un talentueux combattant ! Avec le rétablissement de la statue voulue par Louis XVIII, c’était aussi l’occasion de saluer le souverain de la Restauration, celui qui a su, avec beaucoup de tact et de diplo-matie, réconcilier la France avec son glorieux passé, terni alors par plus de vingt années de terreurs, de guerres civiles et de conflits extérieurs sanglants et coûteux. Cette journée Henri IV nous a permis, aussi, d’entendre la Professeur Jean-Pierre Babelon, membre de l’Institut de France, qui, une nouvelle fois, nous a fait partager son savoir et son respect

pour Henri IV. La fin de la journée était consacrée, avec l’Amicale, au ravivage de la Flamme à l’Arc de Triomphe. ;^ƵŝƚĞƉĂŐĞϮͿ

8QEHOpWp Journée du bicentenaire du

de la statue d’Henri IV

La Saint-Louis

en Bourbonnais

Vous désirez être tenu régulièrement au courant des activités de l’IMB ! Consultez son site Internet : www.royaute.info.

Communiqué ;,,H&RQJUqVPRQGLDO

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C’était la première fois que le Prince se rendait à une telle cérémonie, les rois y étant moins célébrés que d’autres… Pour le Prince, il s’agissait d’honorer les morts du régiment de son illustre aïeul et aussi ceux de toutes les guerres, comme il l’avait fait il y a trois ans à Sainte-Anne d’Auray. Fin août, l’Institut avait rendez-vous avec un autre grand souverain, pour la Saint-Louis organisée les 24 et 25 août. Deux très belles et denses journées qui ont ravi tous les présents, encore plus nombreux que l’an passé, tant ce rendez-vous estival est prisé. Le sou-venir de saint Louis était évoqué, cette année, en Bourbonnais autour de Moulins, Souvigny et Bourbon-l’Archambault. Dans cette dernière ville, le site d’une Sainte-Chapelle est l’objet de tous les soins de la municipalité par laquelle notre groupe fut très bien accueilli et reçu. Ces voyages culturels sont toujours importants : ils permettent de rendre l’histoire présente. C’est ainsi qu’elle porte souvent le plus d’enseignement. Dans cet esprit, nous préparons d’ores et déjà la Saint-Louis 2019 ! L’été s’est achevé pour le Prince par un déplacement en Moldavie. Il était, en effet, invité, par le XIIe Congrès inter-national des Familles, à s’exprimer lors de l’ouverture. Cette place de choix lui a permis de faire une intervention dans laquelle il marqua bien le lien étroit qui existe entre la famille royale et l’ensemble des familles de France et celui, non moins essentiel, entre la défense de l’institution familiale naturelle et le devoir social qui incombe à chacun de nous en cette matière. Son discours fut très apprécié et vous pourrez en prendre connaissance ci-après. Moment im-portant qui nous rappelait combien les derniers Princes ont toujours été très fermes sur cette question familiale. Cette question n’est pas seulement politique - même si elle l’est trop souvent, ce qui amène tous les errements actuels - mais elle est surtout une question de civilisation, une question anthropologique et c’est pourquoi nous pouvons l’aborder dans le cadre d’un institut culturel. La famille est le fondement de la vie sociale. Elle est le foyer où se trans-mettent les valeurs définies, il y a plusieurs milliers d’années, dans le Décalogue ; elle est le foyer où se perpétue la vie, permettant aux générations d’apporter chacune, l’une après l’autre, les pierres qui font qu’il y a civilisation ou désert. Vie ou mort… Oui, un été dense où il était bon de se souvenir à la fois des grandes figures qui ont fait le royaume de France et des grands principes qui ont fait la civilisation française. Un été qui nous redonne des forces et du courage pour conti-nuer le travail de l’Institut de la Maison de Bourbon marqué, notamment cet automne, par le colloque consacré au rattachement de la Corse à la France. Un épisode qui, lui aussi, mérite d’être mieux connu et compris. Toujours se servir de l’expérience passée pour préparer l’avenir...

Prince de Bauffremont Président

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Bourbon-l’Archambault

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XIIe Congrès mondial des Familles Chisinau, République de Moldavie

13-16 septembre 2018

Intervention de Monseigneur le Prince Louis de Bourbon Chef de la Maison de Bourbon

Monsieur le Président, Votre Sainteté, Éminence, Mesdames et Messieurs, Chers Amis, Tout d’abord, soyez remerciés de me donner l’occasion d’intervenir sur le sujet de la famille, à l’ouverture de ce col-loque international. Ce sujet m’est cher ainsi qu’à mon épouse. Nous vivons, en effet, dans nos sociétés occidentales, un moment crucial quant au rôle et à la place accordés à l’institution familiale, confrontée à de nombreux assauts. En dressant un état des lieux et en appelant au renouveau qui s’impose, ce congrès international, placé sous la présidence du Président de Moldavie et sous le patronage du Patriarche Kyril et du Cardinal Parolin, marquera donc une étape. Il faut connaître les manières de résister face aux attaques auxquelles la famille traditionnelle est confrontée. Elles sont

multiples : accueil d’une famille nombreuse, prière, action politique, sociale ou juridique, et toujours attention et vigilance permanentes. Il n’est pas exagéré de dire que les familles, dans bien des pays, doivent s’affirmer en résistant aux nombreuses mesures insidieuses qui cherchent à les affaiblir. Des congrès, comme celui-ci, contribuent à cet esprit de résis-tance, en facilitant les échanges et les partages de connaissances. Ensemble, il est plus fa-cile de discerner les enjeux et les risques et de réfléchir aux moyens de remédier à cette situation qui, si elle devait continuer, n’amènerait qu’à la ruine de la société, voire à celle de la Civilisation. La question de la défense de la famille est d’une extrême gravité tant elle touche à l’essen-tiel. La famille, par la transmission naturelle de génération en génération, est intrinsèque-ment liée à la vie, et l’attaquer mène à des attitudes mortifères. L’une ne peut aller sans

l’autre, même si, de nos jours, d’aucuns voudraient nous égarer dans d’autres voies telles que la théorie du genre ou les méthodes contre-nature comme la gestation pour autrui, que l’on réduit souvent à ses initiales, GPA, cherchant à ca-cher l’horreur de la pratique que les mots évoquent. L’avenir ne se trouve pas là. Bien au contraire ! Nier la famille naturelle, c’est nier la vie. Les orateurs vont nous le rappeler. Parlant en ouverture de ce congrès, il m’appartient de poser les problèmes tels que je les vois, et cela sous trois as-pects : comme chef de la Maison de Bourbon et successeur des rois de France, comme chef de famille, comme per-sonne engagée dans la vie sociale. Tout d’abord, en tant que Chef de la Maison de Bourbon, je me trouve héritier d’une famille qui a régné durant plus de huit cents ans et qui, surtout, comme tous les historiens le reconnaissent, a fait d’un petit domaine un état puissant et rayonnant en Europe et au-delà. Cette œuvre a été possible parce qu’elle fut celle d’une famille, la famille royale. Ainsi, les lois fondamentales du royaume, la Constitution de l’époque, qui ont permis son développement, étaient à l’origine une loi de famille. Pour le plus grand bien collectif, ces lois organisaient la transmission du pouvoir royal de mâle en mâle par ordre de primo-

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Prieurale de Souvigny

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géniture. Elles garantissaient ainsi la stabilité du pouvoir et assuraient une dynastie nationale. Tel est le « miracle capé-tien » ! Loi de famille mais tout autant loi sociale puisqu’elle était basée sur un ordre et qu’il en résultait des hiérarchies naturelles entre les personnes. Si toutes n’avaient pas les mêmes devoirs, toutes devaient concourir au Bien commun. L’aîné des mâles avait le de-voir d’assurer la permanence de l’État, rôle principal de la fonction royale, mais les autres membres de la famille y concouraient, que ce soit en étant héritier de droit, fonction du Dauphin ; en assumant la régence en cas de minorité du titulaire légitime, rôle souvent des mères ou des oncles ; ou en acceptant différentes fonctions pour les princes et princesses pourvus de charges de pouvoir… Cette manière de concevoir le pouvoir des dynasties n’est pas révolue. Dans les familles royales qui subsistent en Europe, dès leur plus jeune âge, les enfants et petits-enfants, les frères et les sœurs participent à la fonction royale. Comment ne pas exprimer, mieux que par cette pratique, combien le roi et sa famille sont au service de la société ! Au-delà, le roi, chef de famille, symbolisait aussi l’unité de la société en étant le modèle de toutes les familles. Le lien qui unissait les Français entre eux était, avant tout, un lien de famille allant du plus humble jusqu’au roi. Ainsi loin d’être un objet de droit, chaque Français était avant tout un sujet, c’est-à-dire une personne aux droits inaliénables. Ce lien entre le corps social et la tête manque actuellement. Ce lien organique est peut-être l’élément le plus important que la dynastie, la famille royale, a pu apporter. Ces principes furent compris et admis dès le grand Louis IX dont l’Église a fait un saint à la fin du XIIIe siècle. Ils n’ont pas varié durant des siècles car ils donnaient du sens à la vie en société, cette dernière étant bien plus qu’un ensemble d’individus tenus par des lois et des règlements, mais une réelle commu-nauté engagée par un même destin collectif. Voilà pourquoi la France ne fut pas seulement une réussite politique in-terne, mais avant tout un modèle de civilisation à partager. Et je le dis même pour aujourd’hui, alors que notre pays semble parfois oublieux de ses grands principes au point d’en renier certains. Mais, voyez-vous, la force des principes est qu’ils demeurent contre vents et marées. Alors, je préfère dire qu’ils sont en sommeil ! Comme l’exprimait déjà le comte de Chambord, la France peut renouer du jour au lendemain avec ce qui demeure la force de la civilisation dont elle est porteuse, qui repose sur le Bien commun. Fruit du double héritage gréco-romain et chrétien, il passe par le statut donné à l’être humain qui trouve d’abord à s’épanouir au sein de la famille. Mais je voudrais venir aussi à un second point : si le Chef de la Maison de Bourbon incarne la famille royale et ses valeurs, il est aussi un chef de famille comme vous tous. Cette famille, je la ressens dans mon être, au plus profond de moi. Cette famille, ce sont ceux qui m’ont précédé et à qui je dois d’être ce que je suis. Voyez-vous, il n’y a pas un jour où je ne pense à mes aïeux qui m’ont légué une histoire qui parfois me dépasse ; où je ne pense à mon frère trop tôt disparu, à mon père, mort alors que j’étais trop jeune, à mes grands-parents, à ma chère grand-mère, décédée il y a quelques mois. D’eux tous, je suis redevable de ce que je suis, petit maillon d’une chaîne immense. Il est absurde de vouloir croire que l’on serait des individus orphelins qui auraient tout à redécouvrir ou à attendre de l’État ! Bien évi-demment, si cela s’applique à ceux qui nous ont précédés, cela est encore plus vrai pour ceux qui sont actuellement à mes côtés, chaque jour, chaque instant. Que serais-je sans ma femme, sans mes chers enfants et parmi eux, j’inclue le quatrième qui est annoncé pour dans quelques mois, mais qui est déjà une personne au sein de notre famille ? Cet as-pect spirituel est au cœur de la famille et fait partie de son mystère. La famille est une entité en elle-même, comme le couple est plus que le mari et la femme. Ainsi s’attaquer à la famille, c’est ruiner l’équilibre naturel, c’est rompre la chaîne des générations qui va des origines du monde à ce qui sera sa fin. Cette dimension de la famille est essentielle et la remettre en cause revient à attaquer les plus grands fondements de la société humaine. Il nous appartient de la dé-fendre, à nous parents. Nous sommes responsables de cette cellule sociale, lieu de la vraie solidarité et rempart contre la précarité et l’isole-ment. Cette défense de la famille passe par celle de la vie, de sa conception à la mort naturelle et, au-delà, par le respect dû aux morts qui ne doivent pas devenir des enjeux de pouvoir ; elle passe par la transmission des valeurs et, notam-

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Champigny-sur-Veude

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ment, par l’éducation qui ne peut se limiter à l’instruction. Voilà ce qu’il convient d’affirmer et surtout d’assumer malgré les embûches de législations souvent hostiles. Ceux qui attaquent la famille naturelle savent ce qu’ils font. Par la famille, ils cherchent à atteindre la société toute entière et ses fondements. C’est ainsi que naissent les totalitarismes. Ce danger est actuel. Malheureusement ! Mon troisième point portera sur le rôle social de chacun d’entre nous. Il repose sur l’expérience de l’histoire et sur

l’actualité récente. Lorsque d’aucuns cherchent à rompre le pacte social, s’ils combattent, dans un premier temps, ceux qui s’y opposent par les idées ou par les armes, très vite et toujours, ils cherchent à briser les familles. Pensons à la Vendée où femmes et enfants étaient tués encore plus que les combattants eux-mêmes et de façon atroce ; souvenons-nous des Arméniens et des politiques génocidaires qui ont suivi et qui, sur bien des points du globe, continuent, comme nous l’avons vu, il y a encore peu, pour les chrétiens d’Orient. Chaque fois, sous le règne des totalitarismes rouge, brun et maintenant vert, les familles sont inquiétées pour ce qu’elles représentent, chaque fois, il y a des séparations forcées, l’emprise sur les enfants pour en faire des enfants-soldats, et des mises en escla-vage pour les filles et les femmes. Sur ce point, les familles royales ont payé leur écot ! Rappelons Louis XVI assassiné avec femme, fils et sœur ; Nicolas II avec femme et en-fants.

Cela montre combien la famille, malgré sa fragilité, demeure pour certains l’ennemi principal. Il est donc du devoir de tous et, notamment, de ceux qui aspirent à des fonctions religieuses, sociales, politiques mais aussi culturelles, de dé-fendre la famille, c’est-à-dire la vie. Ainsi, pour terminer, après avoir rappelé le lien entre famille royale, famille naturelle et famille sociale, je ferai une pro-position : pourquoi ne pas proposer à l’Unesco d’inscrire au patrimoine mondial le modèle de la famille naturelle tradi-tionnelle, un père, une mère, des enfants, modèle ayant fait largement ses preuves ? Voilà qui insufflerait une réelle dynamique à l’institution familiale en en faisant un modèle aux valeurs irremplaçables pour demain ! Merci de m’avoir écouté et que saint Louis, le roi aux onze enfants, protège nos familles. Prince Louis de Bourbon Duc d’Anjou

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Basilique Saint-Denis

15 septembre 2018 Le président moldave Igor Dodon rencontre Monseigneur le Prince Louis

À l’occasion du XIIe Congrès mondial des Familles qui s’est tenu, du 13 au 16 septembre 2018, à Chisinau en Moldavie, le président de la République de Moldavie, Igor Dodon, a rencontré Monseigneur Louis de Bourbon. « Le Chef de l’État moldave a remercié le Prince pour son assistance à ce congrès… Le Président et le Prince ont été « unanimes à penser que la protection et la promotion des valeurs traditionnelles, de la famille traditionnelle, constituaient un objectif commun... Igor Dodon a mentionné les bonnes relations diplomatiques, économiques, commerciales et culturelles entre la France et la Moldavie ». (Source : Preşedinţia Republicii Moldova)

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Allocution de Monseigneur le Duc d’Anjou lors de la cérémonie sur le Pont-Neuf

Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Élus, Mesdames et Messieurs les Officiers, Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, Cette cérémonie du bicentenaire du rétablissement de la statue du roi Henri IV sur le Pont Neuf m’amène à plusieurs réflexions. La première sur l’acte lui-même dont deux enseignements se dégagent, la seconde sur le roi Henri IV. Lorsque les révolutionnaires, en 1792, mirent à bas la statue de celui qui, jusqu’alors, était considéré comme le bon roi Henri IV, sans doute ne pensaient-ils pas que leur geste, vingt-cinq ans après, serait effacé par celui de Louis XVIII qui rétablit, devant une foule nombreuse, la statue à son emplacement, c’est-à-dire au cœur de Paris. Ce geste prouvait la fidélité du Roi et de la Ville de Paris qui avait commandé la statue en 1605, mais surtout ce réta-

blissement rappelait qu’en politique tout est possible. Ce que d’aucuns détruisent, d’autres le restaurent dès lors qu’ils ont foi en ce qu’ils font et en leur mission. N’est-ce pas là quelque chose de toujours actuel ? Les Parisiens et le roi Louis XVIII voulaient honorer l’œuvre d’Henri IV, l’homme de la paix rétablie après trente ans de guerre civile et, aussi, l’homme de la pacification des cœurs. L’image d’Henri IV n’a jamais été ternie par les aléas de l’histoire et, en 1610 lors de sa mort, en 1614 lors de l’érection de la première statue, en 1818 lors de son rétablis-sement, comme aujourd’hui, il demeure le roi préféré des Français. Monsieur le Maire, vous le savez, vous qui n’oubliez jamais de signaler que votre arrondissement est celui où les souvenirs du roi sont les plus nombreux et présents.

Mais cette cérémonie est l’occasion d’évoquer un autre aspect de la personnalité du Roi. Nous sommes aujourd’hui avec l’Amicale régimentaire qui maintient le souvenir et la tradition du Royal-Navarre, devenu en 1790 le 5e Régi-ment d’infanterie. Cette unité, dont Henri de Navarre fut le premier colonel, a combattu sur tous les champs de ba-taille, durant plus de quatre siècles, prouvant que la France transcende les aléas de la politique. Nous l’honorerons ce soir à l’Arc de Triomphe. Ainsi le Roi apparaît là sous son autre facette. Grand dans la paix, il le fut aussi dans la guerre. Chef vaillant et auda-cieux, il savait que la paix et la sécurité des peuples ne s’obtiennent que si l’on maintient la garde haute. Pas de fai-blesse pour les ennemis, sinon c’est le peuple qui souffre !

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6 juillet 2018 Monseigneur le Duc d’Anjou préside la journée consacrée à Henri IV

lors du bicentenaire (1818-2018) du rétablissement de sa statue sur le Pont-Neuf

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C’est par là, aussi, que le Roi est grand et demeure dans la mémoire collective. La gerbe que nous allons déposer au pied de sa statue est, ainsi, triplement symbolique : elle honore le Roi, elle rend hommage à son héritier direct le roi Louis XVIII, elle permet de se souvenir que notre avenir s’écrit à travers la mé-moire collective d’un peuple qui, en honorant ses grands hommes et leurs vertus, témoigne de son espoir pour de-main. Merci de m’avoir écouté.

Louis de Bourbon, Duc d’Anjou à Paris, le 6 juillet 2018

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Discours de Monseigneur le Duc d’Anjou lors de la réception qui a suivi au Cercle Militaire

Messieurs les Abbés, Messieurs les Professeurs, Messieurs les Présidents, Chers amis, Après la belle et émouvante commémoration de ce matin sur le Pont Neuf, et avant la cérémonie de l’Arc de Triomphe, nous voici réunis, toujours autour de la grande figure d’Henri IV, pour entendre deux conférences organi-sées, comme toute cette journée, en partenariat entre l’IMB et l’Amicale régimentaire du Royal-Navarre. Elles vont éclairer deux aspects de la personnalité du grand Roi : d’un côté, l’homme des premiers grands travaux parisiens et, de l’autre, le chef militaire qui a su réconcilier des troupes qui, durant trente ans, avaient combattu les unes contre les autres. Il est intéressant de noter que ces deux actions participaient, chacune à leur manière, à rétablir la paix et la concorde entre tous les Français, ce qui était son vrai programme politique. Il fallait oublier trente ans de guerres civiles avec tous les drames que cela avait suscités. Cela passait par la prospérité à retrouver, mais aussi par une paix des cœurs à obtenir.

Cette dernière n’est-elle pas la plus difficile à réaliser après tant de maux endurés qui pouvaient sembler indélébiles ! L’armée, et l’engagement des siens pouvant aller jusqu’au sacrifice de leur vie, est, plus facilement que toute autre institution, le creuset de ces grandes réconciliations. La France l’a observé à plusieurs reprises, mais sans doute est-ce Henri IV qui, le pre-mier, l’a compris et l’a mis en pratique. La communication du Professeur Hervé Drévillon va donc, pour nous tous, être d’un grand intérêt et je le remercie d’avoir bien voulu être des nôtres aujourd’hui.

Mes remerciements vont aussi au Professeur Jean-Pierre Babelon. Nous nous connaissons depuis de longues années et, cher Professeur, vous êtes celui qui m’a permis de suivre et de comprendre la question de l’authentification de la tête d’Henri IV. Elle ne fait plus de doute désormais. Je vous en remercie et j’espère que la dépouille royale retrouve-ra la place qui lui revient. Aujourd’hui, vous allez parler du rôle du Roi vis-à-vis de Paris. Vous avez consacré de nombreux travaux à cette question. Si le Roi avait fait la paix, il voulait aussi que cela se voie en donnant à Paris, très éprouvée par la guerre, du confort, de la sécurité et de la beauté.

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Ce matin, nous étions sur le Pont Neuf, à côté de la place Dauphine, des lieux encore témoins de son travail d’urba-niste. Ces lieux existent en fait dans tout Paris marquée par l’œuvre du Roi. Il a, le premier, créé la tradition des sou-verains soucieux de leur capitale. Le bicentenaire du rétablissement de la statue d’Henri IV, qui avait été abattue par les révolutionnaires, est ainsi l’oc-casion, une nouvelle fois, d’honorer la mémoire du Roi qui demeure, dans la conscience collective, le plus aimé par les Français pour avoir été grand dans la paix comme dans la guerre, dans le combat comme dans le pardon, sachant réconcilier et faire l’unité pour le Bien commun. Une œuvre se juge par les fruits qu’elle porte. Celle d’Henri IV en est un bel exemple. Merci à vous tous, Messieurs les universitaires et vous les organisateurs, de nous donner l’occasion, en cette journée commémorative de celle de 1818, de nous le rappeler. Puisse cet exemple inspirer les uns et les autres et continuer à servir de modèle. Commémorer sert à faire mémoire des grandes actions pour inspirer le présent. Henri IV demeure un roi d’hier comme de demain ! Merci.

Louis de Bourbon, Duc d’Anjou à Paris, le 6 juillet 2018

Crédit photo : Bernard Domon

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Quelques nouvelles du chantier de restauration de la chapelle

du Champ des Martyrs à Brec’h en Bretagne

Laure d’Hauteville, architecte des Bâtiments de France, a bien voulu nous faire le point sur l’avancement des travaux de restauration de la chapelle du Champ des Martyrs à Brec’h en Bretagne, une restauration à laquelle l’Institut de la Maison de Bourbon participe.

Le soubassement de l’édifice a été « dé-tagué » et une cire « anti-tague » a été passée. Les marches et les caniveaux de la façade ouest sont en cours de réfection. La terrasse sous le péristyle a été démontée et est en cours d’achèvement.

Il est toujours possible de participer à la pérennisation de ce monument ! Télécharger le Coupon de participation sur le site de l’IMB : www.royaute.info,

ou le demander au siège social : 81, avenue de la Bourdonnais 75007 Paris - Tél. : 01 45 50 20 70.

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La Saint-Louis en Bourbonnais 24 et 25 août 2018

Cette année, l’Institut de la Maison de Bourbon avait décidé de célébrer la Saint-Louis

en Bourbonnais.

C’est environ soixante personnes qui se retrouvent, le 24 août au matin, devant la basilique-cathédrale Notre-Dame de l’Annonciation à Moulins. Quelques repères historiques sont alors donnés par Patrick Guibal qui conduit la visite de l’édifice. Les premiers sires de Bourbon, qui ne reconnaissent d’autre suzerain que le roi de France, tirent leur nom de leur résidence, Bourbon-l’Archambault, plus tard célèbre pour ses eaux minérales et thermales. En 921, Aimar de Bourbon fonde le monastère de Souvigny. En 1272, Béatrix de Bourbon épouse Robert de France, sixième fils de saint Louis IX. Le 27 décembre 1327, Charles IV, roi de France érige la baronnie de Bour-bon en duché-pairie. Les premiers ducs de Bourbon fixent, alors, leur rési-dence à Moulins. Et le 27 février 1594, Henri IV, lointain descendant de Robert de France, est sacré et couronné roi de France à Chartres. Revenons à la basilique-cathédrale… Au Xe siècle, on trouve la trace d’une modeste chapelle dédiée à saint Pierre. Lui succède, en 1386, la collégiale Notre-Dame de l’Annonciation qui s’avère rapidement trop petite.

Le 5 avril 1468, Agnès de Bourgogne, veuve du duc Charles Ier, pose la première pierre de l’édifice actuel. En 1822, une bulle papale érige le diocèse de Moulins et, en 1949, la cathédrale est érigée en basilique mineure par

Pie XII. La sacristie des évêques conserve un des chefs-d’œuvre de la peinture du début du XVIe siècle : le triptyque dit « du Maître de Moulins ». Il fut commandé par le duc Pierre II et son épouse, Anne de France, fille de Louis XI, pour orner vrai-semblablement la collégiale. Il montre l’Annonciation de l’ange Gabriel à la Vierge Marie.

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Basilique-cathédrale de Moulins

La Vierge noire Ste Jeanne d’Arc

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Et c’est au Don Camillo, en Moulins, que les participants se restaurent après cette visite particulièrement passionnante. Un repas qui est l’occasion de fêter l’anniversaire de notre amie Anne-Marie Brisset. La journée se poursuit par la visite du Musée de la Visitation, une décou-verte du patrimoine de l’Ordre de la Visitation.

C’est, ensuite, la promenade dans la ville de Moulins et la visite de quelques-uns de ses hôtels parti-culiers.

Pour clore la journée, La Petite Auberge accueille les participants pour un excellent dîner.

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La journée du 25 août débute par la célébration de la messe en l’honneur de saint Louis, en la prieurale Saint-Pierre et Saint-Paul de Sou-vigny. La messe est célébrée par le Père Marminat, recteur de la prieurale, en présence de Madame le Maire de Bourbon-l’Archambault. Puis, c’est la visite de la prieurale qui renferme, entre autres, des reliques de deux illustres abbés de Cluny, saint Mayeul et saint Odilon, qui y

sont décédés.

Anne Leclercq, maire de Bourbon-l’Archambault participe, alors, à un déjeuner à L’Auberge des Tilleuls et accompagne, ensuite, les participants pour une visite de l’église Saint-Georges de Bourbon-l’Archambault, une visite qui se ter-mine par la vénération de la Croix du Christ au presbytère voisin.

Puis, c’est la découverte de la forteresse de Bourbon-l’Archambault, ancien château fort du Xe siècle, remanié à plusieurs reprises, dont les tours s’élèvent encore fièrement pour témoigner de la puissance des sires de Bourbon.

Et, pour clore la journée, c’est le rafraichisse-ment offert par Madame le Maire de Bourbon-l’Archambault.

Une fête de la Saint-Louis particulièrement réussie, dont la presse locale - La Semaine de l’Allier et La Montagne - se sont fait les échos ! Que les organisateurs en soient vivement re-merciés !

Crédit photo : Bernard Domon et Dominique Coudé

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La sacristie

Le plafond de la sacristie

Relique de la Croix

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Institut de la Maison de Bourbon Association régie par la loi de 1901 et reconnue d’utilité publique

Siège social : 81, avenue de la Bourdonnais 75007 Paris ( : 01 45 50 20 70 - 8 : [email protected]

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Les Nouvelles de l’Institut Directeur de la publication : Prince de Bauffremont

Rédacteur en chef : Dominique Coudé Dépôt légal à parution

I.S.S.N. : 2490-6700 - CPPAP : 0121 G 92953 Le numéro : 5 euros - Abonnement : 20 euros

Programme à venir

Conférences organisées par l’IMB, à Paris : · 1er octobre 2018 - « L’engagement des artistes français durant la Grande guerre », par Cécile Coutin, Conservateur en

chef honoraire du Patrimoine. · 5 novembre 2018 - « Les Gardes Suisses », par le général Jean-Philippe Ganascia. · 3 décembre 2018 - « Bertin ou le lancement de la presse d’opinion », par le professeur Clément. · 7 janvier 2019 - « Louis XIV de Louis Bertrand », par Maître Daniel Heck. Événements organisés par l’IMB : · 12 au 14 octobre 2018 - Voyage à Vienne en Autriche : « Sur les pas de la Reine Marie-Antoinette ». · 12 novembre 2018 - Colloque à Paris : « 250e anniversaire du rattachement de la Corse à la France ». · 20 janvier 2019 - Messe à la mémoire du Roi Louis XVI, à la Chapelle Expiatoire (Paris), suivie d’un déjeuner. Événements recommandés par l’IMB : · 16 octobre 2018 - Messe à la mémoire de la Reine Marie-Antoinette en la Basilique Saint-Denis, organisée par

le Mémorial de France à Saint-Denys. · 21 janvier 2019 - Messe à la mémoire du Roi Louis XVI en la Basilique Saint-Denis, organisée par le Mémo-

rial de France à Saint-Denys.

Communiqué à l’occasion de l’annonce de la naissance du quatrième enfant de Monseigneur le Duc d’Anjou

Heureuse nouvelle chez le Chef de la Maison de Bourbon et successeur légitime des rois de France. Le 31 juillet, le prince Louis de Bourbon, Duc d’Anjou et la Princesse Marie-Marguerite ont annoncé la naissance de leur quatrième enfant pour le printemps prochain. Les parents, dans leur communiqué, ont remercié Dieu de la grâce qui leur est donnée. Rappelons que le Prince et la Princesse sont mariés depuis le 6 novembre 2004. De leur union est née, le 5 mars 2007, SAR la Princesse Eugénie, baptisée à Paris au siège de la Nonciature apostolique. En 2010, le 28 mai, sont nés Monseigneur le Prince Louis, Duc de Bourgogne, et son frère cadet, SAR le Prince Alphonse, Duc de Berry, baptisés au Vatican en la basilique Saint-Pierre. Le Prince continuera à remplir dans les prochains mois ses activités de Chef de la Maison de Bourbon. Paris, le 4 août 2018 Secrétariat de Monseigneur le Duc d’Anjou