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¡ Pura vida ! Oui, je sais, la vie d’un journaliste moto n’est pas de tout repos. Ma dernière punition en date ? Une rando tout-terrain au Costa Rica. Petit par la taille mais grand par le nombre de richesses naturelles, ce pays est le jardin d’Éden du continent américain. Avec un programme enchaînant forêts tropicales, montagnes volcaniques et plages paradisiaques, il m’a fallu un certain temps de réflexion avant de m’engager vers cette nouvelle destination. Une demi-seconde exactement… Texte et photos : Patrick Boisvert Aventure RANDO TOUT-TERRAIN AU COSTA RICA 70MAXIMOTO MAXIMOTO71

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¡ pura vida !Oui, je sais, la vie d’un journaliste moto n’est pas de tout repos. Ma dernière punition en date ? Une rando tout-terrain au Costa Rica. Petit par la taille mais grand par le nombre de richesses naturelles, ce pays est le jardin d’Éden du continent américain. Avec un programme enchaînant forêts tropicales, montagnes volcaniques et plages paradisiaques, il m’a fallu un certain temps de réfl exion avant de m’engager vers cette nouvelle destination. Une demi-seconde exactement…Texte et photos : Patrick Boisvert

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un certain Christophe Colomb fut le découvreur officiel de ce pays sauvage et lui donna son nom (« côte riche », en référence à l’or porté par les chefs guerriers rencontrés sur place) en 1502, c’est un autre Christophe qui nous accueille aujourd’hui pour un trip sportif. Né Français, pâtissier de son état mais enduriste de cœur, notre quadragénaire est tombé amoureux du Costa Rica il y a une quinzaine d’années. Au point d’y poser depuis définitivement ses valises. Sa vie, sa famille, son job et sa pratique de la moto, c’est désormais là-bas qu’ils se trouvent. Ce choix, Christophe le justifie d’une formule ô combien explicite : « Ici, tu as l’océan, la montagne, la jungle, un climat tropical toute l’année et une douceur de vie incomparable. Et en plus, tu peux faire de l’enduro en sortant de chez toi ! » Le paradis ? On n’en est pas loin en tout cas avec ce pays grand comme la Suisse, qui n’a pas d’armée mais des plages dignes de cartes postales, une extraordinaire biodiversité et, surtout, de nombreuses pistes sillonnant des paysages grandioses et préservés.

Bio c’est bonLe Costa Rica bénéficie d’une situation particulière, dans le plus petit passage du boyau reliant le nord et le sud du continent américain. Le relief du pays est traversé par quatre chaînes montagneuses : les cordillères du Guanacaste et de Tilaran au nord-ouest, la Cordillère centrale à l’est et celle de Talamanca au sud. Dans le cadre d’une rando itinérante, ce maillage rocheux limite les possibilités de traversée entre les extrémités nord et sud du pays. Et à moins d’avoir deux mois devant soi, le mieux est de se concentrer sur une région en particulier. La boucle que nous découvrons aujourd’hui se situe sur la partie pacifique, au cœur d’un triangle formé par les villes de San José, Quepos et Jaco. Sa version définitive, telle que les clients la trouveront dans le prochain catalogue de l’agence Trail Rando (voir encadré), devrait légèrement différer, mais les grandes lignes seront conservées. Les sublimes paysages aussi, bien évidemment.En quittant San José, la capitale, l’immersion dans la végétation est quasi immédiate. D’ailleurs, rapidement, le profil de la piste devient accidenté avec quelques belles grimpettes au milieu des cailloux, ponctuées de descentes ravinées à souhait. Pas de quoi effrayer nos Gas Gas 250 de location. Ces motos d’enduro-loisir sont mues par le très tolérant bloc 4-temps des Yamaha WR-F, mais elles profitent d’une partie-cycle optimisée, avec notamment une solide fourche inversée Marzocchi de 45 mm et un excellent amortisseur arrière signé Öhlins. Vous le savez, le matos ne fait pas tout et dans le technique, le poireau que je suis se rappelle cette cruelle vérité à chaque instant. Mais quand la qualité des suspensions est au rendez-vous, cela facilite quand même considérablement la vie. Aux commandes de cette moto légère, très bien suspendue donc et profitant d’un monocylindre animé de bonnes manières, la troupe suit sans aucun souci le rythme imposé par Christophe. Derrière, Luis, son adjoint, ferme la marche. Un gars discret, ce Luis, limite timide. Ce dernier est pourtant une ancienne gloire locale du motocross (environ 10 titres nationaux et même quelques belles piges aux States !), qui n’a visiblement rien perdu de son légendaire coup de guidon. Calme, à peine plus haut que sa moto et doté d’un sourire aussi large que ses pognes, le gars Luis ne paie pas de mine. Mais quand il essore le caoutchouc droit, il fait pas semblant, le bougre. Sa spécialité : les conditions bien pourries ! « Ils sont un peu tous 

si

Vue imprenable sur San José, capitale du pays et accessoirement, aussi, camp de base de cette expédition.

Cette église rouge pompier a la particularité de se parer d’un revêtement en métal. Doit faire chaud dedans en plein été, non ?

Avec celle du café, la culture de la banane a fait la richesse du pays et participé grandement à son développement.

Sur le toit des maisons ou dans les jardins, il n’est pas rare de croiser des singes capucins. Mignons mais bruyants.

La nature ne fait pas de cadeau aux plus faibles. Les poireaux et autres maladroits n’ont qu’à bien se tenir…

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La routedépARtement du Lot

comme ça ici, m’apprend Christophe à la faveur d’une pause, ils s’éclatent quand c’est bien gras, glissant, et qu’ils rentrent repeints de la tête aux pieds ! » Je vois tout à fait de quoi notre guide veut parler puisque j’ai les mêmes chez moi, en Corrèze. N’en déplaise à Luis, nous évoluons pour l’heure sous un soleil de plomb et la légère fraîcheur du matin n’est plus qu’un très lointain souvenir. On ne va pas se plaindre, les nouvelles parvenant de France font état d’un été dominé par les pluies diluviennes et les inondations…Au fil des kilomètres, le manteau de verdure s’épaissit et vient bientôt nous recouvrir quasi intégralement. La plongée dans la Cordillère centrale fait se succéder vastes étendues de végétation luxuriante et forêts de pins. Le café a également trouvé dans cet environnement des terres idéales pour s’épanouir et faire la fortune de gros propriétaires. C’est d’ailleurs l’exploitation de cet arabica de grande qualité qui a tiré le Costa Rica de son sous-développement. Mais avec celles de l’ananas et de la banane, cette culture à grande échelle engendre aussi déforestation et usage intensif de pesticides. Coincé entre son exemplarité écologique et des réalités économiques, le pays n’échappe pas à certains paradoxes.

seuls sur la plage…Au fil de notre progression, les couleurs, les odeurs et les reliefs du terrain ne cessent de changer, mais une constante demeure : le taux d’humidité. Lourd et prenant, il pèse comme une chape de plomb sur les organismes peu habitués et semble vouloir interdire à l’air de circuler librement. Dans une telle étuve, chaque effort sur la moto se paie cash, mais quel spectacle ! La nature est ici chez elle. Le décor se compose d’à peu près tout ce que notre planète compte de végétal, à la taille XXXL. Il faut dire qu’avec de tels niveaux d’humidité et d’ensoleillement, la végétation est aux anges. Par moments, notre équipée a l’étrange l’impression d’évoluer au cœur d’un immense jardin botanique dessiné

par le plus ingénieux et le plus délirant des architectes du paysage.Si la végétation s’avère omniprésente, l’eau l’est tout autant. Sous forme de rivières, de fleuves au parcours paisible ou tumultueux, sa rencontre constitue à chaque fois une opportunité de rafraîchissement… à laquelle tout le monde succombe. Volontairement ou suite à une maladresse de pilotage ! Et lorsque nous quittons ce paradis vert, c’est pour retrouver un autre élément minéral, certes d’une tout autre nature puisqu’il s’agit désormais de l’océan. Du vert profond, on est passé aux dégradés de bleu, et le tableau s’accompagne d’une petite brise marine fort appréciée par la troupe après une aussi longue cuisson à la vapeur. Nous touchons la côte au niveau de Manuel Antonio. Cette station

6 féculents par jourLe gallo pinto est un mélange de riz blanc, de haricots noirs, de coriandre, d’oignons, d’ail et de sel. Ce plat roboratif s’accompagne généralement avec des œufs, de la viande, de la natilla (une sorte de crème fraîche du Costa Rica) et quelques rondelles de banane plantain frites. Le gallo pinto permet un apport en protéines pour toute la journée.C’est le plat préféré des Ticos et des Ticas… et cela se voit à leur embonpoint !Seule entorse faite à ce régime basé sur les féculents : la mangue. Ici, elle est dégustée verte, avec une pincée de sel.

Les routes asphaltées existent. Mais le pays se traverse aussi beaucoup via des pistes où on bouffe de la poussière par pelletées !

Le Costa Rica propose quelques-unes des plus belles plages de la planète. Ici, celle du parc de San Antonio.

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balnéaire jouit d’une solide réputation grâce au parc national qu’elle abrite. C’est pourtant un site dans lequel nous ne nous attarderons pas à cause du nombre de touristes au mètre carré ! Américains pour la plupart, ils se déplacent en bandes et en chemise à fleurs, commentant bruyamment chacune de leurs découvertes. Dommage, car ce parc de 682 hectares cache au fond d’une baie en forme de fer à cheval de sublimes plages de sable blanc bordées de cocotiers, parmi les plus

belles du pays. On se consolera en éclusant face à la grande bleue quelques Imperial, la bière locale préférée des autochtones (les Ticos comme on les nomme ici), avant de reprendre notre chemin.La suite du périple prend la direction plein nord, à travers une gigantesque palmeraie où courent 80 km de piste. En sortant de cette usine d’huile de palme à ciel ouvert, nous retrouvons le sable. Pas pour une baignade mais pour un long run gaz en grand. Car oui, il reste sur Terre des plages comme ça, où l’on peut martyriser de la silice sans déranger personne et surtout sans s’attirer les foudres de la maréchaussée ! Jouir de cette liberté est rare, nous en avons conscience. C’est pourquoi nous en profitons pleinement. Moteur hurlant

dans les tours, les Gas Gas ondulent du croupion mais trouvent quand même l’adhérence sur ce sol meuble. Chacun se cherche un terrain de jeu. Ce sera dans le mou et en zigzags pour certains, en léchant l’écume des vagues dans le sable humide pour d’autres, mais tout le monde prend son pied. Un magnifique coucher de soleil se joint à nous pour donner encore plus de magie à ce moment unique. Pour tout vous dire, c’était beau comme une chanson de Roch Voisine.

Volcan, nous voilà !À partir de Jaco, deux options de parcours sont envisageables. Gagner le sud de la péninsule de Nicoya – dite « patte antérieure de la tortue » – en traversant par bac le golfe est un choix attirant. Vous profiterez en effet de la région la moins pluvieuse du pays et celle qui possède ces plages immenses si prisées des surfeurs. L’autre option consiste à investir l’intérieur des terres costaricaines, plus sauvages, moins touristiques, vers la Vallée centrale. C’est l’alternative retenue par notre guide. Cette région n’a de vallée que le nom et très rapidement, nous allons en faire la délicieuse – mais sportive – expérience. En empruntant certains chemins utilisés pour le championnat national d’enduro, l’ascension des montagnes de Puriscal corse en effet considérablement le menu des festivités. Le niveau de difficulté ? Rien d’infranchissable pour le simple amateur que je suis mais, par moments, il faut quand même un peu se cracher dans les gants. L’itinéraire permet toutefois de souffler de temps à autre, avec des pistes bien plus roulantes. C’est l’occasion d’y croiser quelques vieux camions américains durs au mal, des 4 × 4 sollicités pour leur fonction première (le tout-terrain, et non pas la frime en ville !), mais aussi pas mal de motos 125 cm3, de fabrication chinoise en règle générale. Pour la petite

Les parcs et les réserves naturelles recouvrent un tiers du territoire. Bienvenue au pays de l’or vert !

Combien ça coûte ?Ce nouveau venu dans le catalogue Trail Rando sera commercialisé à partir de 2015, entre les mois de décembre et mai, la saison dite sèche. Le séjour est de 7 jours (8 nuits) et 6 étapes pour un coût de 2 395 €. Ce prix comprend la location de la moto, le carburant, la pension complète, un guide français à moto, le transport des bagages, la trace GPS, la la visite des parcs et aux excursions. Le billet d’avion A/R reste à votre charge. Comptez entre 1 000 et 1 300 €.www.trail-rando.com / 04 94 32 63 02

Les panoramas se succèdent mais ne se ressemblent pas toujours. Ci-dessus, la région des volcans rappelle un peu l’Auvergne, tandis que la forêt tropicale vous immerge dans un immense jardin botanique.

Pour épater les touristes, ce Tico donne à manger aux crocodiles. Pas cool comme job !

Le pays recense 220 espèces de reptiles. En voici une !

Une épicerie-bar comme on en croise souvent. C’est l’opportunité de déguster quelques fruits exotiques ou un verre de guaro, ce dérivé de la canne à sucre.

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histoire, toutes les motos circulant au Costa Rica – même les enduros ! – doivent s’acquitter d’un contrôle technique annuel. Cet examen strict porte sur tous les éléments de sécurité (freins, éclairage, clignotants, rétroviseurs…), mais aussi sur le niveau d’émissions sonores et polluantes. Pour couronner le tout, le conducteur est contraint de revêtir une sorte de chasuble jaune fluo pour avoir le droit de circuler. Si cette dernière consigne est généralement assez bien respectée sur la route, on s’aperçoit en revanche que les Costaricains se montrent très souples avec le port du casque.Les jours suivants vont faire alterner des panoramas ouverts sur de grandes étendues verdoyantes, rappelant parfois celles du Kenya, et des paysages montagneux plus rudes et accidentés. La montée vers le volcan Turrialba (3 339 m d’altitude, tout de même !) constitue un autre moment fort du séjour, avec une ascension qui débute sous le soleil et une étonnante piste tapissée façon green de golf… et se termine sur un chemin caillouteux dans le brouillard et sous un crachin à effrayer un Breton ! Le volcan est là, derrière cet épais nuage de fumée liquide, mais nous ne le verrons pas. Ceci dit, ce genre de conditions météo est assez fréquent dans le quartier, Christophe avouant même ne jamais avoir fait cette portion du parcours sous un soleil radieux.

Vous aussi, soyez libresEt lors de la nuit passée dans un lodge au pied du volcan, il n’est pas rare de voir la cheminée fonctionner ! Mais qu’importe, le détour vaut quand même la peine, ne serait-ce que pour côtoyer les « gens des

Au Costa Rica, tout est plus grand qu’ailleurs.Faut dire qu’avec un ensoleillement quasi quotidien et un tel taux d’humidité, la nature s’en donne à cœur joie !

Exploité sur les terres d’altitude, le café jouit de conditions exceptionnelles. Sa culture offre un des meilleurs arabicas au monde !

montagnes », ces Costaricains au profil râblé, portant pommettes rouges et bonnet péruvien…Car l’autre rencontre à côté de laquelle il ne faut pas passer dans ce pays, c’est celle avec la population. Ici règne une philosophie laissant la part belle au respect sous toutes ses formes, qu’il s’agisse de la faune, de la flore ou des relations humaines. La stabilité dans le régime politique – surtout comparée aux voisins du Panama ou du Nicaragua – ajoutée à celle des conditions climatiques (c’est un des rares pays tropicaux de la partie caraïbe à ne pas connaître les cyclones) ne sont sûrement pas étrangères à la douceur et la qualité de vie qui règnent dans ce pays. Le Costa Rica, c’est un peu la Suisse d’Amérique centrale. Tout cela pour vous dire que les Ticos sont d’un abord facile. Si leur discrétion naturelle peut parfois passer pour de l’indifférence, la réalité est bien différente : ce sont des gens accueillants et toujours prêts à rendre service. Et quelques mots d’espagnol (pour l’anglais, il faudra rester dans les grandes agglomérations) suffisent à nouer le contact.J’aurais pu également vous parler de la multitude d’animaux plus ou moins sauvages qu’il n’est pas rare de croiser, de la gastronomie roborative, du vin local qui pique… mais il m’aurait fallu pour cela une édition entière de Maximoto. Le mieux est donc d’aller voir tout ça – et bien plus encore – par vous-même ! Et vous saisirez bien vite pourquoi Pura vida (vie pure) est un slogan national qui n’a absolument rien d’usurpé.Le retour sur San José, capitale administrative et culturelle du pays, marque le retour à l’agitation urbaine, mais il est rassurant de constater

Costa Ricapratique• Capitale

San José• Langue

espagnol• Population

4,6 millions d’habitants

• Situation entre le Nicaragua (nord), le Panama (sud), l’océan Pacifique (ouest) et l’océan Atlantique (est)

• Superficie 51 100 km2 (comme la Suisse)

• Point culminant Cerro Chirripo à 3 819 m

• Monnaie colon

• Décalage horaire 8 heures en été, − 7 heures en hiver

• Indicatif téléphonique506

• Standard électricité 110 V fiches plates

• Formalités • Aucun vaccin obligatoire mais

traitement antimoustique recommandé (risque de dengue et palu dans le sud)

• Aucun visa obligatoire pour un séjour inférieur à 90 jours

• Taxe de sortie de 29 $ US à acquitter à l’aéroport

• Sites d’informationwww.costarica.frwww.toutcostarica.com

que la ville a su conserver une dimension humaine avec des immeubles de taille modeste et de petites ruelles pittoresques enchevêtrées les uns aux autres. De ce paysage coloré et grouillant de vie n’émerge vraiment qu’un seul petit bouquet de gratte-ciel, ça reste supportable à l’œil… Mais il est temps pour Christophe et Luis de retrouver leur vrai travail. Le premier dans sa pâtisserie-restaurant ; le second dans son atelier de mécanique moto. Pour le reste de la troupe, c’est la fin de cette bien dépaysante parenthèse au pays de l’or vert et la perspective d’un long et pénible trajet aérien vers notre mère patrie. Soit 12 heures d’avion avec une escale aux États-Unis et, à l’arrivée 8 heures de jet lag dans la vue. Bref, un bien douloureux retour sur terre… M

Entre les pistes ocre de la Cordillère centrale et les palmiers bordant les plages du Pacifique, une foule de nouvelles expériences vous attendent !