2016 · pix élevé des paues de bœuf ainsi ue d’une fote demande pou les poduits de poc...

5
MARCHÉ DU PORC LE MARCHÉ AU QUÉBEC Le prix moyen a affiché une hausse de l ordre de 4,25 $ (+2,2 %) par rapport à la semaine précédente, pour se chiffrer à 194,33 $/100 kg. Il a ainsi surpassé le niveau aeint à la même semaine en 2016 et à la moyenne de la période 2011-2015, par des marges de quelque 9,30 $ et 10 $, respecvement. La hausse du prix québécois est par-dessus tout aribuable à la bonne tenue du prix de référence au sud de la fronère. Quant au marché des devises, son influence a été limitée, le dollar canadien nayant que peu varié par rapport au billet vert. Les ventes ont totalisé 135 000 têtes et se sont avérées supérieures à celles observées en 2016, par une marge de 4 %. PRIX DE POOL PRÉLIMINAIRE DES FÊTES DE LA SAINT-JEAN-BAPTISTE ET DE LA CONFÉDÉRATION Depuis le 4 juin et jusquau 8 juillet 2017, la direction de la mise en marché appliquera un prix de pool préliminaire aux 100 kg à lindice 100 pour chaque entente. Lorsquapplicables, des ajustements sur le prix préliminaire pourront être faits en cours de période. Volume 18, numéro 11, 12 juin 2017 - PAGE 1 Sources : Les Éleveurs de porcs du Québec, Ontario Pork et USDA, compilation CDPQ 1 Incluant porcs « Qualité Québec », sans ractopamine et spécifiques *de la semaine précédente Avertissement: L'information publiée diffère d'une région à l'autre et certaines composantes ne sont pas incluses dans tous les prix. Ces derniers ne peuvent donc pas être comparés directement. Par exemple, pour l'Ontario, les prix sont à l'indice et incluent les primes versées par les abattoirs. semaine cumulé Porcs vendus têtes 85 427 2 115 544 Prix moyen $/100 kg 194,33 $ 169,88 $ Prix de pool $/100 kg 190,00 $ 169,25 $ Indice moyen * 110,76 110,53 Poids carcasse moyen * kg 103,10 104,30 $/100 kg 210,44 $ 187,07 $ $/porc 216,97 $ 195,11 $ têtes 135 047 3 160 395 semaine cumulé $ US/100 lb 78,07 $ 69,00 $ têtes 2 192 000 52 421 000 lb 210,56 212,08 $ US/100 lb 91,29 $ 81,30 $ $ CA/$US 1,3488 $ 1,3361 $ États-Unis Revenus de vente es ti més Taux de change Total porcs vendus 1 Prix de référence Porcs abattus Poids carcasse moyen Valeur marché de gros Porcs Qualité Québec Semaine 23 (du 05/06/17 au 11/06/17) Québec semaine cumulé 218,04 $ 195,59 $ 198,45 $ 174,12 $ 243,19 $ 227,32 $ kg 101,59 102,41 Total porcs vendus Têtes 102 273 2 150 936 Poids carcasse moyen Semaine 22 (du 29/05/17 au 04/06/17) Ontario Revenus de vente $/100 kg à l'indice Moyen (milieu 70 %) 15 % les plus bas 15 % les plus élevés 110 120 130 140 150 160 170 180 190 200 210 1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52 Prix moyen hebdomadaire Qc, $/100 kg, indice 100 2017 Moyenne 2011-2015 2016

Transcript of 2016 · pix élevé des paues de bœuf ainsi ue d’une fote demande pou les poduits de poc...

MARCHÉ DU PORC

LE MARCHÉ AU QUÉBEC Le prix moyen a affiché une hausse de l’ordre de 4,25 $ (+2,2 %) par rapport à la semaine précédente, pour se chiffrer à 194,33 $/100 kg. Il a ainsi surpassé le niveau atteint à la même semaine en 2016 et à la moyenne de la période 2011-2015, par des marges de quelque 9,30 $ et 10 $, respectivement. La hausse du prix québécois est par-dessus tout attribuable à la bonne tenue du prix de référence au sud de la frontière. Quant au marché des devises, son influence a été limitée, le dollar canadien n’ayant que peu varié par rapport au billet vert.

Les ventes ont totalisé 135 000 têtes et se sont avérées supérieures à celles observées en 2016, par une marge de 4 %. PRIX DE POOL PRÉLIMINAIRE DES FÊTES DE LA SAINT-JEAN-BAPTISTE ET DE LA CONFÉDÉRATION Depuis le 4 juin et jusqu’au 8 juillet 2017, la direction de la mise en marché appliquera un prix de pool préliminaire aux 100 kg à l’indice 100 pour chaque entente. Lorsqu’applicables, des ajustements sur le prix préliminaire pourront être faits en cours de période.

Volume 18, numéro 11, 12 juin 2017 - PAGE 1

Sources : Les Éleveurs de porcs du Québec, Ontario Pork et USDA, compilation CDPQ 1 Incluant porcs « Qualité Québec », sans ractopamine et spécifiques *de la semaine précédente Avertissement: L'information publiée diffère d'une région à l'autre et certaines composantes ne sont pas incluses dans tous les prix. Ces derniers ne peuvent donc pas être comparés directement. Par exemple, pour l'Ontario, les prix sont à l'indice et incluent les primes versées par les abattoirs.

semaine cumulé

Porcs vendus têtes 85 427 2 115 544

Prix moyen $/100 kg 194,33 $ 169,88 $

Prix de pool $/100 kg 190,00 $ 169,25 $

Indice moyen* 110,76 110,53

Poids carcasse moyen* kg 103,10 104,30

$/100 kg 210,44 $ 187,07 $

$/porc 216,97 $ 195,11 $

têtes 135 047 3 160 395

semaine cumulé

$ US/100 lb 78,07 $ 69,00 $

têtes 2 192 000 52 421 000

lb 210,56 212,08

$ US/100 lb 91,29 $ 81,30 $

$ CA/$US 1,3488 $ 1,3361 $

États-Unis

Revenus de vente

estimés

Taux de change

Total porcs vendus1

Prix de référence

Porcs abattus

Poids carcasse moyen

Valeur marché de gros

Po

rcs

Qua

lité

Qué

bec

Semaine 23 (du 05/06/17 au 11/06/17)

Québec semaine cumulé

218,04 $ 195,59 $

198,45 $ 174,12 $

243,19 $ 227,32 $

kg 101,59 102,41

Total porcs vendus Têtes 102 273 2 150 936

Poids carcasse moyen

Semaine 22 (du 29/05/17 au 04/06/17)

Ontario

Revenus de vente

$/100 kg

à l 'indice

Moyen (milieu 70 %)

15 % les plus bas

15 % les plus élevés

110

120

130

140

150

160

170

180

190

200

210

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52

Prix moyen hebdomadaire Qc, $/100 kg, indice 100

2017

Moyenne 2011-2015

2016

MARCHÉ DU PORC Ainsi, pour les porcs Qualité Québec, le prix de pool préliminaire a été fixé à 190 $. Dans la semaine du 11 juillet 2017, la direction de la mise en marché ajustera le prix de pool préliminaire remis aux éleveurs en fonction des revenus réels obtenus de la vente des porcs auprès des abattoirs, selon le poids et l’indice de chaque porc livré durant cette période.

LE MARCHÉ AUX ÉTATS-UNIS

Sur le marché au comptant, le prix de référence a poursuivi sa progression, de l’ordre de 1,65 $ US (+2,2 %) par rapport à la semaine d’avant. Il a ainsi atteint un sommet en 2017, à 78,07 $ US/100 lb de moyenne.

Quant aux abattages, ils se sont établis à 2,19 millions de têtes, l’une des plus petites semaines complètes depuis le début de 2017. Ils ont surpassé ceux enregistrés en 2016 et en moyenne à la période 2011-2015, par des écarts de 5 % et 9 %, respectivement.

En ce qui a trait au marché de gros, la valeur estimée de la carcasse a affiché une 6e augmentation en autant de semaines. En moyenne, elle s’est hissée à 91,3 $ US/100 lb, grâce à un gain de 0,6 $ US (+0,6 %). Parmi les coupes primaires, le flanc (+4,3 $ US) et la longe (+4 $ US) se sont appréciés de façon notable. Selon Harrington et Steiner, la semaine dernière, la bonne demande sur ce marché est l’un des facteurs qui a nourri l’optimisme des analystes, ce qui s’est répercuté sur le prix des porcs.

NOTE DE LA SEMAINE

À propos du marché de gros, outre la récente croissance de la valeur du flanc et de la longe, le marché des parures de porc se

porte bien. Ainsi, samedi dernier, les parures à 72 % de maigre valaient environ 96 $ US/100 lb, soit 26 % de plus qu’à la même période en 2016. Les parures de porc ont reçu le soutien du prix élevé des parures de bœuf ainsi que d’une forte demande pour les produits de porc transformés sur le marché au détail, par exemple le bacon, les viandes tranchées et les saucisses de type hot dog.

En dépit du fait que les parures et les sous-produits de porc ne représentent que 7 % de la valeur recomposée de la carcasse, cette appréciation des parures vient soutenir par ricochet le prix d’autres coupes, en particulier le jambon. En effet, si le

ratio parures/jambon atteint un certain niveau, pour l’abattoir, il pourrait être plus rentable de transformer le jambon en viande hachée. Cela est d’autant plus vrai avec une valeur du jambon avec os dépassant à peine les 60 $ US/100 lb ces derniers temps.

Au passage, Len Steiner, du Daily Livestock Report, note qu’avec des ailes de poulet et des parures de bœuf valant quelque 200 $ US/100 lb dans les deux cas, il semble que les consommateurs américains optent plus que jamais pour la saveur, du moins par la voix de leur portefeuille.

Rédaction : Caroline Lacroix, B. Sc. A. (agroéconomie)

Volume 18, numéro 11, 12 juin 2017 - PAGE 2

Variation

$/100 kg

9-juin 2-juin 9-juin 2-juin sem.préc.

JUN 17 82,47 81,22 205,38 202,27 3,11 $

JUL 17 82,70 81,97 205,96 204,14 1,82 $

AUG 17 82,05 81,70 204,34 203,46 0,87 $

OCT 17 69,50 68,70 173,08 171,09 1,99 $

DEC 17 63,55 63,05 158,26 157,02 1,25 $

FEV 18 66,87 66,37 166,53 165,29 1,25 $

AVR 18 70,30 69,47 175,07 173,01 2,07 $

MAI 18 74,20 73,50 184,79 183,04 1,74 $

JUN 18 77,85 77,20 193,88 192,26 1,62 $

JUL 18 77,25 76,70 192,38 191,01 1,37 $

1,3486 110,427

$/100 kg indice 100

FermetureFermeture

Marchés à terme - porc

$ US/100 lb

Taux de change :

Source : CME Group Note : Le prix du contrat n'inclut pas la base.

Indice moyen :

60

65

70

75

80

85

90

95

100

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52

$US/

100

lb

Semaine

Évolution de la valeur estimée de la carcasse sur le marché de gros du porc aux USA (moyenne hebdomadaire)

2017 2016 2015

Source : USDA

MARCHÉ DES GRAINS

CHRONIQUE DES PRODUCTEURS DE GRAINS DU QUÉBEC

À Chicago, la valeur des contrats à terme de maïs de juillet et de septembre a grimpé par rapport à la semaine précédente, de l’ordre de 0,15 $ US/boisseau dans les deux cas. Quant au tourteau de soja, les contrats à terme de juillet et de septembre se sont légèrement appréciés, de l’ordre de 4 $ US/tonne courte chacun.

Le marché des grains a été influencé par plusieurs facteurs, notamment la progression significative des contrats à terme du blé mardi et mercredi derniers, qui ont tiré à la hausse ceux du maïs et, dans une moindre mesure, ceux du soja. L’appréciation des contrats à terme de soja a été beaucoup plus modeste en raison de la concurrence de la fève sud-américaine.

Il y a présentement en Amérique du Nord une certaine pénurie en matière de blé de printemps à haute teneur en protéines. La production américaine de blé suit une tendance baissière, alors que la qualité de la dernière récolte de l’Ouest canadien a été médiocre. Qui plus est, le blé de force rouge d’hiver du Midwest (hard red winter wheat) a reçu d’abondantes pluies au cours des dernières semaines, ce qui laisse présager des rendements élevés, mais une basse teneur en protéines. Finalement, les semis dans l’Ouest canadien sont en retard en Alberta en raison des pluies excessives. Pour ces raisons, le contrat à terme courant du blé de printemps à

Minneapolis a atteint une prime très élevée d’environ 1,60 $ US/bu par rapport au blé tendre à Chicago. Le marché du blé de printemps va demeurer tendu tant que les plaines du Nord n’auront pas reçu des pluies suffisantes et que les acheteurs seront inquiets quant à leur approvisionnement.

Vendredi dernier paraissait le rapport mensuel sur l’offre et la demande de l’USDA, qui ne recelait aucune surprise. L’offre et la demande de maïs aux États-Unis sont inchangées pour l’année de commercialisation 2017-2018. En ce qui concerne le soja, la seule modification est une baisse de la trituration de 408 000 tonnes en 2016-2017, ce qui augmente les inventaires de report de 2016-2017 et de 2017-2018 d’un montant équivalent pour s’établir à 12,2 et 13,5 millions de tonnes,

respectivement.

Au Québec, voici les prix observés à la suite d’une analyse des données du Système de recueil et de diffusion de l’information (SRDI) et de l’enquête menée le 9 juin dernier.

Pour livraison immédiate, le prix local se situe à 1,46 $ + juillet 2017, soit 210 $/tonne f.a.b. ferme. La valeur de référence à l'importation est de 1,85 $ + juillet, soit 226 $/tonne.

Pour livraison à la récolte, le prix local se chiffre à 1,14 $ US + décembre 2017, soit 205 $/tonne f.a.b. ferme. La valeur de référence à l'importation est établie à 1,80 $ + décembre, soit 231 $/tonne.

Volume 18, numéro 11, 12 juin 2017 - PAGE 3

Contrats 2017-06-09 2017-06-02 2017-06-09 2017-06-02

juil-17 3,87 ¾ 3,72 ¾ 305,9 301,9

sept-17 3,95 ¾ 3,80 ¼ 308,7 304,6

déc-17 4,06 3,91 309,9 307,2

mars-18 4,14 ¾ 4,00 ¾ 311,7 308,7

mai-18 4,20 4,07 312,8 310,1

juil-18 4,25 4,12 ¼ 314,1 311,7

sept-18 4,15 ¼ 4,03 ¼ 313,7 311,9

déc-18 4,18 4,06 ½ 310,9 310,5

Marchés à terme - prix de fermetureMaïs Tourteau de soja

($ US/boisseau) ($ US/2 000 lb)

Source : CME Group

2015/2016 2016/2017 2017/2018

391,2 430,3 416,8

Alimentaire et industrielle 36,3 37,3 38,1

Éthanol 132,2 138,4 139,7

Alimentation animale 130,3 139,7 137,8

Exportation 48,2 56,5 47,6

Demande globale 347,1 372,0 363,2

44,1 58,3 53,6

12,7 % 15,7 % 14,8 %

Source : USDA, juin 17

Année récolte (septembre à août)

Demande

(millions de

tonnes)

Ratio inventaire de report et utilisation

Offre totale (millions de tonnes)

Offre et demande de maïs aux États-Unis

Inventaire de report (millions de tonnes)

NOUVELLES DU SECTEUR Volume 18, numéro 11, 12 juin 2017 - PAGE 4

NOUVEAU COMITÉ EXÉCUTIF AUX ÉLEVEURS DE PORCS DU QUÉBEC La semaine dernière, lors de l’Assemblée générale annuelle des Éleveurs de porcs du Québec, David Duval, un éleveur porcin de la Montérégie, a été élu pour assurer la présidence de l’organisation pour les deux prochaines années. Ses deux bras droits seront Yvan Fréchette, élu premier vice-président, ainsi que Louis-Philippe Roy, élu deuxième vice-président. Également, Serge Ménard, président du syndicat de la région de Lanaudière-Outaouais-Laurentides, et Pierre Massie, président du comité de mise en marché - naisseurs, complète le comité exécutif à titre de 1er et 2e membre, respectivement. En outre, M Duval remplace David Boissonneault, qui se retire après six ans à la tête de l'organisation, soit de 2011 à 2017.

Sources : Newswire et Flash, 9 juin 2017 CANADA : LES EXPORTATIONS DE PORC VERS LA CHINE SURPASSENT CELLES DES USA

Selon les plus récentes statistiques, pour la période de janvier à avril 2017, le Canada a exporté quelque 7 500 tonnes de plus de porc en Chine que les États-Unis. Une telle situation ne s’est produite que quelquefois dans les deux dernières décennies. Le Canada a donc envoyé environ 125 000 tonnes de viande et produits de porc vers l’Empire du Milieu comparativement à 117 500 tonnes pour les États-Unis.

Rappelons que le Canada a été plus rapide à éliminer l’utilisation de ractopamine dans la plupart des élevages. Les Américains, quant à eux, produiraient encore la moitié de leur porc avec cet additif, banni en Chine depuis 1997. Néanmoins, plusieurs entreprises font la transition vers le « sans ractopamine », notamment les trois plus importants producteurs du pays, soit Smithfield Foods, Triumph Foods et Seaboard Foods.

Source : Foodmarket, 5 juin 2017

NDLR : Une nuance est à prendre en considération lors de la lecture de ce texte. Les marchés de la Chine et de Hong Kong sont très liés. Hong Kong jouerait un rôle de plateforme de distribution (grey channel). Il faut donc éviter d’analyser les envois vers ces destinations séparément. Lorsque combinées, les exportations américaines vers la Chine/Hong Kong surpassent celles du Canada, de l’ordre de 53 000 tonnes. EXPORTATIONS AMÉRICAINES : AVRIL SUIT LA TENDANCE HAUSSIÈRE Selon les données de la U.S. Meat Export Federation (USMEF), les exportations de viande et produits de porc entre janvier et avril sont à la hausse comparativement aux mêmes mois en 2016. En effet, celles-ci ont augmenté de 15 % en volume et de 19 % en valeur, pour atteindre environ 830 700 tonnes et générer des recettes de l’ordre de 2,1 milliards $ US. Le Mexique est, à nouveau, en bonne partie responsable de cette hausse. La première destination pour le porc américain a augmenté ses achats de 24 % en volume et de 34 % en valeur. La hausse de la valeur du peso soutient la croissance des envois vers ce marché. En ce qui a trait à la Chine/Hong Kong, la demande pour du porc américain y est moins vigoureuse en 2017. La forte croissance observée en 2016 est difficile à reproduire cette année étant donnée la compétition européenne accrue sur ce

Tonnes Var. p/r 2016 Millions $ US Var. p/r 2016

Mexique 265 090 24 % 476,6 34 %

Chine/Hong Kong 179 493 2 % 355,5 8 %

Japon 134 133 5 % 540,8 10 %

Canada 67 055 6 % 245,1 2 %

Corée du Sud 65 743 28 % 177,9 37 %

Autres destinations 119 224 32 % 303,5 37 %

Total 830 738 15 % 2 099,4 19 %

Exportations de viande et de produits de porc, États-Unis

Principales destinations, janvier à avril 2017

PaysVolume Valeur

Source : USMEF, 6 juin 2017

NOUVELLES DU SECTEUR

LA COPIE COMPLÈTE DES ARTICLES CITÉS EST DISPONIBLE PENDANT UN AN SUR DEMANDE

LA REPRODUCTION D’ÉCHO-PORC EST INTERDITE SANS LA PERMISSION ÉCRITE DE L’ÉDITEUR

© TOUS DROITS RÉSERVÉS, 2000 DÉPÔT LÉGAL-BAC ISSN 1492-322X

Téléphone : 418 650-2440, poste 0 Courriel : [email protected] Site Web : www.cdpq.ca

marché. Au cours des quatre premiers mois de 2017, le tonnage envoyé vers cette destination a augmenté de 2 % et sa valeur de 8 % par rapport à 2016. Enfin, la Corée du Sud a augmenté significativement le volume de ses achats entre le mois de janvier et avril cette année. En effet, celle-ci a accaparé 28 % de plus de porc d’une valeur 37 % plus élevée qu’à la même période en 2016.

Sources : USMEF, 6 juin et Daily Livestock Report, 5 juin 2017

LE MEXIQUE VEUT DIVERSIFIER SES FOURNISSEURS Depuis 20 ans, la croissance de la consommation mexicaine de porc est supérieure à celle de la production. Simultanément, les importations se sont développées, pour approcher un million de tonnes en 2016, alors qu’elles n’étaient que de 300 000 tonnes en 2000. Ainsi, le déficit est passé de 17 % de la consommation en 2000 à 40 % en 2016. La croissance des importations mexicaines a démarré après la conclusion de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) en 1994. Le Canada et les États-Unis fourniraient presque la totalité (99 %) du porc au Mexique. Les États-Unis dominent, avec plus de 800 000 tonnes en 2016, tous produits confondus, soit 86 % des impor­tations mexicaines totales. Le Canada a vendu 117 000 tonnes de porc au Mexique en 2016. Le Chili et l’Espagne, qui viennent ensuite, sont des fournisseurs très mineurs. Enfin, la croissance des importations est susceptible de se poursuivre. Les trois premiers mois de 2017 sont en hausse de 24 % comparés à 2016, dont la totalité est captée par les États-Unis. Pourtant, depuis l’arrivée de l’administration Trump, le Mexique souhaite diversifier son approvisionnement de viande porcine auprès d’autres fournisseurs, dont certains pays européens. Depuis quelques années, différents pays, dont la France, ont engagé des démarches pour ouvrir les portes du marché mexicain.

Sources : Baromètre porc, juin 2017 et USDA

LA CHINE EMBOÎTE LE PAS DU BIEN-ÊTRE Le 5 juin dernier, un des plus importants producteurs de porcs de la Chine, Da Bei Nong, a signé une lettre d’intention pour l’amélioration du bien-être des porcs. En collaboration avec la World Animal Protection et l’International Cooperation Committee of Animal Welfare (ICCAW), il entend étendre ces pratiques à tous ses sites de productions. Les deux organismes de protection des animaux offrent de soutenir et conseiller le producteur chinois dans ses démarches. La réduction de la densité animale dans les élevages, la conduite des truies en groupes, l’installation de planchers plus confortables et un environnement enrichi sont des mesures envisagées par l’éleveur. Tout cela dans le but de diminuer l’agressivité des porcs et par conséquent, réduire le risque de blessures et les boiteries. Fait intéressant, selon une étude de la World Animal Protection, effectué en Chine en 2016, les deux tiers des Chinois seraient prêts à payer davantage pour du porc « bien-être ».

Source : The Pig Site, 6 juin 2017 Rédaction : Mathieu Marcoux, B. Sc. A. (agroéconomie) et Geneviève Berthiaume, B. Sc. A. (agronomie)

Volume 18, numéro 11, 12 juin 2017 - PAGE 5

500

700

900

1 100

1 300

1 500

1 700

1 900

2 100

2 300

2 500

'000 tonnes

Évolution de la production et de la consommation de porc au Mexique

Production Consommation

Source : USDA, juin 2017