· notre stratégie 2016-2017 : ... logiciels et co-responsable de la Chaire de Cyber-Sécurité...

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C hères lectrices, Chers lecteurs, Je souhaite à Toutes et à Tous au nom de l’AUSIM, une année 2017 pleine de bonheur. « », en français : « Aussi loin que mes pas me portent », est l’histoire d’un lieutenant allemand fait prisonnier par les russes dans les années 40 et qui a réussi à s’échapper d’un camp du Goulag en Sibérie pour rentrer en Allemagne. Un périple qui a duré 3 ans, où il a parcouru 11 000 kms. Sa force mentale et physique mais surtout méthodique lui ont permis d’être le seul homme à réussir cette aventure inédite. Méthodique, du fait que ce militaire rigoureux dut son salut à sa définition d’objectifs élémentaires lui permettant de dégrossir cette giga cible de 11 000 kms. Une trentaine de cailloux à la main, il passait un caillou d’une main à l’autre tous les 1 000 pas. Cela lui permettait d’avoir en tête comme cible, les 30 cailloux et donc, d’atteindre la trentaine de kilomètres. Ce lieutenant allemand avait anticipé sa gestion de crise par Objectifs avant que Peter Drucker n’en fasse un de ses best- sellers («The Practice of Management», Peter F. Drucker, 1954). L’année 2016 a été prolifique pour l’AUSIM, puisque nous avons porté notre message haut et fort, et nous l’avons érigé comme la parole d’une Association qui a son mot à dire sur l’IT et la Digitalisation dans notre pays. Ceci ne pouvait voir le jour sans une rigueur de planification, de respect des objectifs et une persévérance exemplaire. Des livres blancs ont été élaborés, des « RDV de l’AUSIM » traitant de sujets d’actualité ont été organisés, des articles ont été écrits et diffusés, des partenariats ont été noués, des dizaines d’experts ont participé à nos évènements et, pour couronner l’année 2016, une messe IT a été organisée à Marrakech les 27 et 28 Octobre, qui a constitué l’évènement le plus important dans le monde de l’IT dans la région, sous la thématique « La Data au cœur de la Transformation Numérique ». 530 personnes ont pris part à cet évènement, 39 Intervenants, plus de 1200 posts sur les réseaux sociaux ayant atteint plus de 60000 personnes! Ce sont les records à battre lors de la cinquième édition des Assises de l’AUSIM en 2018 ! 2017 s’annonce aussi très riche en challenges et, là encore, un plan d’actions a été mis en place et des objectifs ont été arrêtés afin de porter notre mission et notre vision, et répondre aux besoins de la société en termes de propositions, de sensibilisation et d’apport du digital. Nous adresserons des sujets d’actualité comme les « Blockchain », le « Big Data », la « Digitalisation », l’« ITAMM », à travers plusieurs événements. Nous mettrons en avant l’Innovation dans le monde IT, à travers le concours que nous lançons, baptisé « AUSInnov », ainsi que diverses actions dans l’édition et la recherche. Soyez au Rendez-vous, Suivez-nous, Assistez à nos évènements. L’AUSIM, aujourd’hui, « is the place to be » !

Transcript of  · notre stratégie 2016-2017 : ... logiciels et co-responsable de la Chaire de Cyber-Sécurité...

Chères lectrices, Chers lecteurs, Jesouhaite à Toutes et à Tous au

nom de l’AUSIM, une année 2017pleine de bonheur.

« So weit die Füße tragen », enfrançais : « Aussi loin que mes pasme portent », est l’histoire d’unlieutenant allemand fait prisonnierpar les russes dans les années 40 etqui a réussi à s’échapper d’un campdu Goulag en Sibérie pour rentreren Allemagne. Un périple qui a duré3 ans, où il a parcouru 11 000 kms.Sa force mentale et physique maissurtout méthodique lui ont permisd’être le seul homme à réussir cetteaventure inédite. Méthodique, dufait que ce militaire rigoureux dutson salut à sa définition d’objectifsélémentaires lui permettant dedégrossir cette giga cible de 11 000kms. Une trentaine de cailloux à lamain, il passait un caillou d’unemain à l’autre tous les 1 000 pas.

Cela lui permettait d’avoir en têtecomme cible, les 30 cailloux etdonc, d’atteindre la trentaine dekilomètres. Ce lieutenant allemandavait anticipé sa gestion de crisepar Objectifs avant que PeterDrucker n’en fasse un de ses best-sellers («The Practice ofManagement», Peter F. Drucker,1954).

L’année 2016 a été prolifique pourl’AUSIM, puisque nous avons porténotre message haut et fort, et nousl’avons érigé comme la parole d’uneAssociation qui a son mot à dire surl’IT et la Digitalisation dans notrepays. Ceci ne pouvait voir le joursans une rigueur de planification, de

respect des objectifs etune persévéranceexemplaire.

Des livres blancs ont été élaborés,des «  RDV de l’AUSIM  » traitantde sujets d’actualité ont étéorganisés, des articles ont été écritset diffusés, des partenariats ont éténoués, des dizaines d’experts ontparticipé à nos évènements et, pourcouronner l’année 2016, une messeIT a été organisée à Marrakech les27 et 28 Octobre, qui a constituél’évènement le plus important dansle monde de l’IT dans la région,sous la thématique «  La Data aucœur de la TransformationNumérique ».

530 personnes ont pris part à cetévènement, 39 Intervenants, plus de1200 posts sur les réseaux sociauxayant atteint plus de 60000personnes! Ce sont les records àbattre lors de la cinquième éditiondes Assises de l’AUSIM en 2018 !

2017 s’annonce aussi très riche enchallenges et, là encore, un pland’actions a été mis en place et desobjectifs ont été arrêtés afin deporter notre mission et notre vision,et répondre aux besoins de lasociété en termes de propositions,de sensibilisation et d’apport dudigital.

Nous adresserons des sujetsd’actualité comme les« Blockchain », le « Big Data », la« Digitalisation », l’«  ITAMM », àtravers plusieurs événements. Nousmettrons en avant l’Innovation dansle monde IT, à travers le concoursque nous lançons, baptisé«  AUSInnov  », ainsi que diversesactions dans l’édition et larecherche.

Soyez au Rendez-vous, Suivez-nous,Assistez à nos évènements.L’AUSIM, aujourd’hui, «  is theplace to be » !

Mohamed SAADCIO Bourse de Casablanca,

Président de l'AUSIM

Lettre d'information pour les professionnels de l'IT au Maroc

Éditorial

AUSINews by AUSIMPublication trimestrielle.

Conseil Éditorial:

        M OH AM ED SAAD ET SALAH BAÏN A.

Comité de rédaction:

        M OH AM ED SAAD, H AFED CH AH IR,

        H ICH AM CH IGUER ET LARBI M H AM M EDI

Le Numéro 4 - 201 7/1Janvier 201 7

Le Numéro 4, Janvier 201 7

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SOMMAIRE

      P.3 Actualité

        P.6 Rendez-vous de l'AUSIM

P.7 Publications

P.8 Classification de l'information

P.9 SmartCities

        P.1 1 ITAMM

        P.1 2 Partenariats

        P.1 3 Photos Souvenirs       

Extrait de CIO-mag n°44Dec 2016 - Jan 2017

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Organisme Représentant Fonction statutaire

BOURSE DE CASABLAN CA M ohamed SAAD PRESIDEN T

BAN QUE CEN TRALE POPULAIRE H afid KAM AL VICE-PRESIDEN T

M AN AGEM H afed CH AH IR SECRETAIRE GEN ERAL

RICH BON D Olivier DUTREY SECRETAIRE GEN ERAL ADJOIN T

ATEN TO H icham CH IGUER TRESORIER

SAH AM ASSURAN CE Lhoussaine DRISSI KAM ILI TRESORIER ADJOIN T

LYDEC Abdennacer ECH AÂBI ASSESSEUR

RCAR Youssef GUESSOUS ASSESSEUR

AN RT M ohamed BEN TALEB ASSESSEUR

ON EE M ohammed RH ALLOUSSI ASSESSEUR

M EDITEL M ohamed BEN ALI ASSESSEUR

Membres du bureau de l'AUSIM

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

Actualité

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7 3

L'AUSIM a participé aux 5èmeAssises de la Transformation

Digitale organisées à Paris du 3 au 5Novembre 2016 par CIO MAG encollaboration avec Efutura. Cetteparticipation s'inscrit dans le cadre dupartenariat qui se développe entrel’AUSIM et ces deux établissements.

Après avoir abordé l’écosystème digital,au cœur de la smartcity lors de l’édition2015 à Paris, la 5ème édition desAssises de la Transformation Digitale aabordé 4 grands thèmes, à savoirl’administration électronique à traversses enjeux, sa gouvernance et soninfrastructure, la cybersécurité et lacyberdéfense dans le contexte de latransition numérique et enfin lespolitiques d’aménagement du territoireet les montages financiers avec lepartenariat public/privé. Cet événementa connu la participation de nombreusespersonnalités du monde IT Africain,mais également des partenaireseuropéens et internationaux.

Pour sa part, l'AUSIM a participé àl'animation de la table rondethématique autour de la "Transitionnumérique: gestion et sécurité descontenus numériques".

Lors de cette table ronde, M. HafedCHAHIR, secrétaire général, de l'AUSIMa pris part à cet événement. Il a mis enavant l'AUSIM en tant que l’un desprincipaux acteurs IT au Maroc,évoquant son rôle dans la promotion dessystèmes d’information et ledéveloppement de l’écosystème dans leRoyaume.

L'intervention de M. CHAHIR aapproché aussi les différents axes denotre stratégie 2016-2017 :

• RDV de l’AUSIM• Les Assises de L’AUSIM• Livres Blancs• Community Management• AusiNews• CoBooks• ITAMM

M. CHAHIR a mis en avant ladémarche entreprise par notreRoyaume pour la digitalisationdes services publics, ladétermination des officiels etles moyens mis en place par leMinistre de l’Industrie, duCommerce, de l’Investissementet de l’Economie numériquepour relever ce challenge.

Afin de partager les expériences etbonnes pratiques, le bilan de quelquesréalisations du programme extrait desprojets e-Gouvernement au Maroc aégalement été abordé.

Pour finir, la table ronde a mis enexergue les mesures juridiques etorganisationnelles entreprises par notrePays pour encourager la confiancenumérique.

Assises de la Transformation Digitale pour l'Afrique.

Forum International des DSI 2016, un lieu d'échangeentre les D.S. I Africains.

L'AUSIM était présente à la 3èmeédition du Forum International des

DSI qui s’est tenue du 12 au 13 octobreà Hammamet, en Tunisie.

Lors de cet événement régional majeur,M. Mohamed BENTALEB, DSI del'ANRT (Agence Nationale deRéglementation desTélécommunications) et membre dubureau de l'AUSIM a animé uneconférence intitulée "InformationTechnology Maturity Model".

Les DSI et Leaders IT sont en trainde construire le futur, en impactant

non seulement la façon de laquelle lesmétiers se font, mais également la façonde laquelle on vit dans un mondedigital. Il s'agit là, d'une énormeopportunité, accompagnée bienévidemment de risques énormes.

Le Symposium Gartner 2016 aété l'occasion de débattre desréflexions et strategies à suivrepour réussir aujourd'hui et dansle futur.

À travers cet événement, lesparticpants ont pu apprendreauprès d'experts internationauxdans diverses disciplines, etsurtout apprendre les uns desautres à travers des échanges

fructueux pour mieux appréhender lesdéfis du monde digital. Lors desdifférentes conférences, nous avons vucomment des organisations de toutestailles et de toutes les régions sontconfrontées à la problèmatique de lacompétitivité dans une société digitaleen pleine mutation.

Le Symposium Gartner 2016 enchiffres c'est:

5 jours5,820 particpants2,341 DSI128 fournisseurs de solution2,816 organisations209 sessions en 6 tracks3 keynotes5,144 personnes ayant twitté plus de16,355 tweets, qui ont atteint 106millions de personnes dans le monde.

À l'occasion du Devoxx Maroc 2016,l’AUSIM, le Soft Centre et l’APEBI

ont co-organisé ‘’L’Après-Midi desDécideurs’’, le jeudi 3 Novembre.

Cette session de conférences a eu pourobjectif de réunir les directeurstechniques, les dirigeants IT, lesuniversitaires et les élus locaux ; afin dedébattre de sujets pertinents pour lepaysage IT marocain.

En présence de M. Mohamed SAADprésident de l’AUSIM, et d’experts del’APEBI, du Cluster E-Madina, deSmartiLab ainsi que du Centre deRecherche GREENTIC, cet événementfut l’occasion de présenter les réflexions

émanant du Livre Blanc de l’AUSIM surles thématiques:

• Les Smart cities sont-elles un sujet àla mode, ou bien la préfiguration dumonde de demain ?

• Green Data Centers : révolutionnumérique et prise de conscienceenvironnementale.

Huawei inaugure un CSIC à Casablanca

HUAWEI, le leader des solutionsnumériques a inauguré à

Casablanca son centre d'innovation, lepremier du genre en Afrique du Nord.

L'AUSIM a été présente à la cérémonied'ouverture qui au eu lieu 16 Décembre2016.

Ce centre en innovation et solutionss'inscrit dans la lignée de l'ensemble desCSIC déjà ouverts partout dans lemonde (Chine, Malaisie, Nigéria,Bangladesh). Ces centres ont pourobjectif d'offrir un espace où clients etprofessionnels de l'IT pourrontexpérimenter les bonnes pratiques,partager les expériences et échangerautour de solutions dans un éco-systèmewin-win.

AUSIM à Devoxx Maroc 2016

AUSIM au Gartner Symposium/ITxpo 2016

4 AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

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Pour accompagner le développementde l’AUSIM, et afin d’enrichir son

action répondant aux attentes desadhérents et de l’écosystème IT auMaroc, l’AUSIM s’agrandit avec l’arrivéed’un Délégué Général en la personne deM. Larbi MHAMMEDI.

Avec une vingtaine d’annéesd’expérience, et notamment plus de 18ans dans le secteur IT, M. LarbiMhammedi a cumulé des compétencespolyvalentes, aussi bien dans le capitalIT que dans la management des affaireset le monde associatif.

M. Larbi MHAMMEDI a rejointl’AUSIM en qualité de Délégué Généralà compter du lundi 19/12/2016.

Gageons que son arrivée à l’AUSIM serad'une grande valeur ajoutée pour notreAssociation.

Nous tenons tous à lui souhaiter labienvenue.

L'AUSIM se dote d'un délégué général.

Innov'IT en pleine mutation

Le concours marocain del'Innovation dans le domaine IT

organisé annuellement par AUSIMdepuis 2009 est entrain de subir unerefonte afin de mieux servir lesmissions qui sont les siennes.

Une réflexion a été entammée afind'accompagner cette transformation.Une première réunion de brainstorminga eu lieu le Samedi 3 Décembre 2016.

Le concours dans sa nouvelle versionsera lancé courant l'année 2017.

Rencontre Cyber-Sécurité & Entreprise

La Commission Recherche &Développement et Relations avec

l’Université de la CGEM, en partenariatavec Maroc Numeric Cluster, a organiséla rencontre « Cyber-Sécurité &Entreprise », le Mardi 20 Décembre2016 au siège de la CGEM, Casablanca.L'AUSIM a été conviée à cetterencontre.

Cet événement vise à sensibiliser lesentreprises marocaines. De plus en plusconnectées, elles font face à denouvelles menaces, des risquestechnologiques majeures. Cetteconférence abordera les stratégies dedéfense et de résilience pour assurer lapérennité de l’entreprise marocaine.

La rencontre a abordé la cyber-sécuritésous un angle stratégique. Un état deslieux des risques informatiques et cyber-menaces a été dressé. Le débat a permisde montrer qu'il est possible de bâtirune approche raisonnée de la cyber-sécurité.

L'événement a connu l'intervention deplusieurs experts, notament uneKeyNote de M. Yvon KERMARREC,expert en sécurité des environnementslogiciels et co-responsable de la Chairede Cyber-Sécurité à Telecom Bretagne

L'objectif de la CGEM et de sespartenaires est de promouvoir uneapproche collaborative entre les acteursde la cyber-sécurité au Maroc.

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

Pourquoi les nouvelles organisationssont-elles dix fois plus rapides, plus

efficaces et plus efficientes que lesnôtres. Durant les cinq dernièresannées, le monde du business a vunaître un nouveau modèle d’entreprises– The Exponential Organizations – quiont révolutionné la manière dont lesentreprises peuvent accélérer leurscroissances en utilisant les technologies.

Les ExO ont éliminé les moyensincrémentaux, linéaires, traditionnelspermettant aux entreprises de grandir.Les ExO ont bâti leur croissance surune utilisation de l’effet de levier desactifs, du Community, de la Big Data,des Algorithmes, de l’intelligenceartificielle, de l’analyse prédictive etautres nouvelles technologiespermettant de réaliser des performancesdix fois meilleures que celles de leursconcurrents.

Quand ALPHABET ou APPLEdépassent la capitalisation boursière deExon Mobil ou de Coca Cola, on peuttous se poser la question sur le mystèrederrière les performances de cesentreprises fraîchement créées, et quifont trembler aujourd’hui les plusgrands indices boursiers.

Ce Rendez-vous de l’AUSIM a présentétout d'abord, ce qu'est une ExO, quelssont ses attributs, comment changerI’ADN de son organisation pour allervers une ExO, ainsi qu'un benchmark dequelques grandes entreprises qui ontmuté vers une ExO, et enfin commentles managers doivent adapter leur stylemanagérial et leur comportement àcelui exigé par une ExO. Ce débatse veut être au carrefour de la réflexionsur la réingénierie des entreprises, del’utilisation des innovations et desleviers des technologies de l’informationd’aujourd’hui.

Il y a cinq ans, M. Mohamed SAAD amené des travaux de recherche liés à la

“Data Organization”. Dans lacontinuité, les travaux autour des"ExO" initiés par Salim ISMAIL.Michael S. MALONE et Yuri VANGEEST, traitent dans ce mêmedomaine d'un nouveau typed’organisation.

Selon le modèle présenté dans cetouvrage, les ExO ou organisationsexponentielles sont des organismes quise sont donné une mission de grandeampleur ou MTP (MassiveTransmormative Purpose). À titred'exemple, le MTP de Google est"l'organisation de l'information de toutela planète".

Au delà de la mission, une ExOse  caratérise par cinq leviers internesconnus sous l'acronyme S.C.A.L.E. etcinq leviers externes connus sousl'acronyme I.D.E.A.S.

Premièrement, analysons les leviersS.C.A.L.E. :

S pour "Staff on demand" ouRessources Humaines à la demande. Aulieu de "posséder" des employés, uneExO peut recruter à la demande ycompris pour les besoins de sesprocessus critiques.C pour "Community & Crowd" ouCommunauté et Foule. Les ExOs sontcapables de créer et mobiliser descommunautés qui pourront gérer unepartie des procédés porteurs de valeurajoutée.A pour "Algorithms". La donnée etl'information deviennent la matièrepremière la plus prisée dans le monde,une ExO met en place les algorithmes,les techniques de machine learning etdeep learning pour tirer bénéfice desdonnées décrivant leurs clients ou leursproduitsL pour "Leased Assets", ou Biens enLocation. Louer au lieu d'acquérir, telest le modèle des ExOs.E pour "Engagement". L'un des

méchanismes les plus critiques pour lepassage à l'échelle d'une ExO, est sonaptitude à déployer des moyens pourfaire grossir sa force de travail(workforce).

Présentons maintenant les leviersI .D.E.A.S. :

I pour "Interfaces". En implémentantles caractéristiques SCALE, une ExOutilise des processus configurés pours'interfacer avec toutes les composantesexternes.D pour "Dashboards" ou Tableaux deBords. Pour administrer, suivre oucontôler les processus d'une ExO, desmétriques temps-réel mesurent laperformance de l'organisation.E pour "Experimentation". Pour resterdans l'air du temps, l'ExO utilise laméthodologie Lean ou tout autreméthode pour constamment tester denouvelles idées et de nouveauxprocessus avec une boucled'apprentissage optimale.A pour "Autonomy". Une ExOdécentralise ses processus pour évitertoute forme d'autorité. Dans denombreuses situations, un membre de lacommunauté peut agir de façonautonome et indépendante au nom detoute l'organisation.S pour "Social". Toutes les ExOss'appuient sur des outils collaboratifs,échanges de fichiers, outils decommunication, pour gérer les activitésau travers de toute l'organisation.

Ce dernier RDV de l'AUSIM de l'année2016 a permis à tous les participants demieux cerner les caractéristiques desorganisations exponentielles, un modèlepropice à l'innovation et à l'agilité,face aux opportunités et menaces dumonde digital dans lequel elles sedéveloppent.

Rendez-Vous

de l'Ausim

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Exponential Organizations (ExO)by Mohamed SAAD, Casablanca le 21 Décembre 2016

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

Publications

7AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

Au Maroc, les technologies del'information constituent un véritable

projet de société, générateur de richesseset de développement économique, ayantpour ambition de placer le Maroc commeun hub technologique au niveau del’Afrique. Dans ce contexte, le Datacenterest devenu un sujet prioritaire pour lesacteurs du domaine étant donné que c’estle cœur battant du système d’informationet le lieu de consolidation de toutes lestechnologies IT.

Les responsables IT, sont de plus en plussensibles à l’immense complexité desDatacenters et aux risques majeurs qu’ilsprésentent. Le manque d’adoption d’unRéférentiel de bonnes pratiques couvrantl’ensemble des métiers du Datacenter, està notre sens la principale cause de cette

grande problématique.

Ce livre blanc est une initiative del'AUSIM et de « Upvalis », un cabinet deconsulting spécialisé en Datacenter, pourguider les professionnels marocains danscette révolution que connait le monde duDatacenter et enlever l’ambiguïté qui peutentourer certains concepts ou certainescomposantes liés au Datacenter.Nous souhaitons faire de ce livre blanc unguide intégral et pratique duquel toutprofessionnel peut s’inspirer pour concevoirou mettre à niveau son Datacenter, enalignement avec les attentes métiers d’unepart, et les normes et bonnes pratiques envigueur d’autre part.

L’AUSIM, en tant que précurseur etdans le cadre de ses missions, s’engage

fortement aux côtés des organismesmarocains sur toutes les problématiquesliées aux systèmes d’information, et enl’occurrence la classification et la sécuritéde l’information, objet du présentdocument.

En collaboration avec LMPS Group, undes leaders en sécurité de l’informationdont l’offre couvre toute la chaine devaleur (Processus, Technologies, CapitalHumain), l’AUSIM apporte via ce livreblanc une base de compréhension et deslignes directrices aux entreprises souhaitant

mener un projet de classification.

Appuyé sur l’expérience internationale deLMPS Group sur le sujet et la sensibilitéde l’AUSIM aux préoccupations desorganismes marocains, ce livre blancsymbolise l’effort commun des deuxorganismes et présente les enjeux d’unprojet de classification, les facteurs clés desuccès, la démarche pragmatique pour samise en œuvre et les perspectives une foisle projet réalisé. Nous souhaitons en faireun guide pratique, à l’attention de nosmembres, pour la mise en œuvre d’un telprojet.

La performance des systèmes centrauxdes villes d'aujourd'hui est

fondamentale pour assurer le progrès socialet économique. Face à des défis majeurs,ces systèmes doivent être améliorés etoptimisés à l'aide de solutions intelligentes.Les technologies de Big Data etAnalytique, du Cloud ainsi que l'Internetdes Objets y jouent un rôle essentiel pourcollecter, agréger, analyser et stocker desdonnées massives aujourd’hui gérées en« silos ».

Elles permettront la mutualisation desservices, la maîtrise des coûtsopérationnels et surtout favoriseront lamise en œuvre de nouveaux usages auservice des citoyens, tels que :

• améliorer le transport et créer unemobilité multimodale ;• mieux gérer les réseaux d'eau, le suivide la consommation et la prévention desrisques d'inondation ;• augmenter la sécurité publique etprévenir les catastrophes naturelles ;• optimiser les performances des réseauxélectriques et prévenir les pannes etproblèmes.

Tous ces aspects sont traités dans ce livreblanc, montrant comment la ville dedemain, devenue intelligente, saura tirerparti des technologies de l’informationpour se réinventer, devenir davantageattractive, et offrir des services toujoursplus innovants aux populations.

Classification de

      l'information - extraits -

À l'occasion de la sortie du livreblanc “La classification de

l'information au sein des entreprises”co-publié par l'AUSIM et LMPS Group,AUSINews vous propose un extrait decette publication. Le livre blanc dansson intégralité sera disponible sur le sitede l'AUSIM prochainement.

LMPS Group, un des leaders ensécurité de l’information dont l’offrecouvre toute la chaine de valeur(Processus, Technologies, CapitalHumain), a conçu un livre blancconstituant un retour d’expérience etune base de compréhension des lignesdirectrices aux entreprises souhaitantmener un projet de classification.

La classification de l’information faitpartie d’un large concept appelé de nosjours la Gouvernance de l’informationqui se présente comme étant unensemble de structures multidisciplinaires, politiques, procédures,processus et contrôlesimplémentés afin de managerl’information au niveau desorganisations, supportant desexigences à court et longterme d’ordre réglementaire,juridique, environnemental etopérationnel. La gouvernancede l’information doitdéterminer le pointd’équilibre entre deuxobjectifs potentiellementdivergents : extraire de lavaleur de l’information etréduire le risque potentiel del’information.

La gouvernance del’information réduit le risqueorganisationnel dans lesdomaines de la conformité,l’opérationnel, latransparence, etc…

Une organisation peut établir un cadrede travail consistent et logique afin degérer les données à travers les politiqueset les procédures de gouvernance del’information.

Pourquoi la classification del’ information ?

La classification est une des étapesprioritaires pour identifier les objectifsde sécurité de l’information pourl’entreprise. Elle permet notamment demieux maîtriser le patrimoineinformationnel de l’entreprise et dedéployer un ensemble de mesures poursa protection.

Les mesures de sécurité et les solutionstechnologiques de sécurité sont souventonéreuses pour l’entreprise. Laclassification de l’information doit, àterme, permettre de guider l’entreprisedans ces investissements et de lui éviterdes dépenses superflues.

Comment classifier l’ information ?

L’information est d’une importancecapitale pour l’entreprise. Protéger etsécuriser le flux d’information dansl’entreprise demande un effort de toutesles entités métiers et de tous lesresponsables concernés. L’approche clépour une démarche réussie declassification des données, consiste àconsidérer le cycle de vie del’information de bout en bout, depuis sacréation jusqu’à son archivage ou sadestruction, et considérer saconfidentialité, son intégrité, et sadisponibilité à chaque étape du cycle devie.

Pour effectuer la classification desdonnées, il est nécessaire de suivre uneméthodologie rodée et pragmatique.Cette dernière doit garantir le bondéroulement du projet et permettre debien cerner les informations à classifier.Il est recommandé à ce niveau du projet

de penser à élaborer un guidede classification des données,afin d’aider les collaborateursà assimiler les piliers de laclassification et appliquer lescritères adoptés pour laréussite du projet et garantirune continuité declassification au sein del’entreprise.

LA CLASSIFICATION DE L’INFORMATION  :Enjeux et Démarche pragmatique

8 AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

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SmartCities :

L'entretienÀ l'occasion de la sortie du livre blanc

autour des SmartCities édité parl'AUSIM en collaboration avec IBM,intitulé "LES TECHNOLOGIES DEL'INFORMATION AU SERVICE DES VILLESINTELLIGENTES", AUSINews a interviewé lesdeux auteurs du livre blanc.

Dr Frédéric BAUCHOT est un« IBM Distinguished Engineer», Directeur Technique duCentre de Solutions métier «Energy & Utilities ». Frédéric a

obtenu son diplôme d'ingénieur de l'ENST àParis en 1981, puis a passé deux ans au CNRSet a obtenu un doctorat enTélécommunications et Traitement du Signal.Frédéric est membre senior de l'IEEE, duConseil d'experts techniques d’IBM France, de« IBM Academy of Technology », de « IBMAcademy Leadership Team ». M. BAUCHOTest un « IBM Master inventor » avec unportefeuille de 180 brevets, il a reçu denombreuses distinctions IBM et non IBM, et aété reconnu « Ingénieur Français de l'année »en 1996 par le Ministre Français de l'Industrieet de la Recherche.

Marina GUÉRIN-JABBOURest la Directrice du CenterClients pour l’Innovation etSolutions d’Industries auxEmirats Arabes Unis (d’Abu

Dhabi et Dubaï) couvrant les Emirats ArabesUnis et la région du Golfe et du Levant. Elledirige le développement du Centre ens’appuyant sur une équipe d’experts, enmettant en œuvre des solutions réelles et desprototypes pour répondre aux attentes desclients dans l’industrie du secteur public(gouvernement, santé, éducation, villesintelligentes), l’industrie pétrolière et gazière etenfin pour l’industrie financière et lestélécommunications. Marina Guérin-Jabbourdirigeait auparavant le Centre d’excellencedédié aux domaines Gouvernement et VillesIntelligentes du Centre de Solutions et Métiersen France (Business Solution Center), santé etsocial, éducation et gestion des bâtiments, ens'appuyant sur une équipe d'experts.

Le Terme SmartCity, s'est banalisédans le langage commun, s' il enfallait une définition, commentdéfiniriez-vous ce concept ?Beaucoup de villes dans le monde

commencent aujourd'hui à mettreen avant ce concept, en mettant enplace des solutions intelligentes.Quels prérequis pour parler de villesintelligentes ?  

Il n'existe pas pour nous une définitionunique de Smart City, tout simplementparce qu'il n'existe pas de "modèlestandard" de Smart City. En effet chaqueville est différente de par son histoire, saculture, son rythme de développement, sesprojets et sa stratégie. Vouloir ramenerune telle diversité sur un même soclecommun serait bien trop réducteur et doncinapproprié. Cependant s'il ne fallaitidentifier qu'une unique caractéristique desSmart City, il conviendrait de mentionnerla convergence entre la ville"opérationnelle", avec tous les processusmétier qui l'animent, et la ville"numérique" où la donnée devient unvecteur de valeur pour les citoyens, lesemployeurs et l'administration duterritoire. De plus on peut s'essayer àdégager quelques éléments communssupplémentaires contribuant de manièrerécurrente à l'émergence des Smart Cities.

Le premier facteur d'importance estl'existence d'une vision ou feuille de route,si possible résultant d'une consultation dela population, définissant les objectifs etaxes principaux d'évolution du territoire.Le deuxième élément est organisationnel,avec la mise en place au sein du territoire,d'une organisation transverse dirigée parun "Chief Digital Officer" véritable chefd'orchestre de la numérisation de la ville.Enfin c'est la mise en place d'uneplateforme numérique partagée etcollaborative, le pivot numérique auservice des acteurs du territoire, et sipossible adoptant une approche "OpenData"

I l est évident que la mise en placede la ville intelligente n'est pasuniquement une question detechnologie. En ayant visité etétudié tant de villes intelligentesexposées dans le livre Blanc  "LESTECHNOLOGIES DEL’INFORMATION AU SERVICEDES VILLES INTELLIGENTES",quels sont les modèles de

gouvernances que vous avezconstaté ? Y-a-t-il un modèledominant ?

A nouveau il serait trop réducteur deprétendre qu'un seul modèle degouvernance pourrait être défini, maiscomme le suggère la question, certainsdénominateurs communs peuvent êtreidentifiés. Le premier point à rappeler estde revenir à l'objectif principal de lagouvernance: faire converger toutes lesparties prenantes vers un objectif communet une vision partagée, et doncaccompagner et faciliter les changementsinduits par la Smart City.

En effet la valeur apportée par lesnouvelles technologies de l’information nepourra être pleinement acquise qu’encroisant des données issues de guichetsorganisationnels et opérationnelsdifférents. Tant que de tels guichetscontinueront de travailler comme des «silos étanches », il restera difficile, pour nepas dire utopique, d’espérer rapprocherleurs données opérationnelles pour créerde la valeur. Deux axes principaux doiventpiloter la feuille de route définie par lecomité de pilotage de la ville, organe demise en oeuvre de la gouvernance :

• un axe "Opération" où une plate-formeOpen Data / Big Data permettra decroiser les données de sources pluriellespour optimiser les processus opérationnelsdu territoire, tels que les transports, lesflux énergétiques, la sécurité ou encorel'anticipation de phénomènes climatiques àrisque ;• un axe "Service" destiné à mettre enplace de nouveaux services innovants auservice des acteurs du territoire. Uneapproche participative et collaborative estindispensable pour s'assurer à la fois de lapertinence et de la faisabilité économiquede tels services. 

Une gouvernance réussie doit relever undouble challenge: s'appuyer d'un côté surun leadership fort pour faire avancer lesdifférents projets et distiller d'un autrecôté une agilité et une flexibilitépermettant de faire converger lesaspirations légitimes des différents acteursde cette transformation.

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

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Si une plate-forme Open Dataconstitue un élément déterminantpour le succès d'une Smart City,quelles recommandations préconisez-vous pour sa mise en œuvre?

Il est primordial que la gouvernance, auservice d'une stratégie Open Data, metteen oeuvre certains principes pourremporter l’adhésion des usagers,condition indispensable de succès.

Les technologies de Big Data utiliséesdoivent garantir la transparence etintéresser directement l’usager des servicesde la ville. L'accès à ces données doit êtrefacilité pour permettre à tout un chacund'en valider le contenu et d'en connaîtrel'usage.

La ville doit conforter les citoyens sur lerespect de la vie privée par des outils etméthodes expliqués. Une stratégie decommunication sur ce point très sensibleest indispensable et doit être mise enoeuvre très en amont pour anticiper etcorriger tout point bloquant.

La ville doit ensuite collaborer avec lesentreprises et opérateurs qui recueillent lesdonnées pour trouver les meilleuressolutions qui combinent savoir-faire métieret innovations technologiques, tout engardant une totale transparence vis à visdes citoyens.

La ville doit enfin construirel’environnement urbain, contractuel et departicipation permettant ces croisementsde richesse et de compétences : ici il s'agitde forger des partenariats "public - privé"où le citoyen reste partie prenante. Pourillustrer ce point, on peut mentionner lepartenariat entre IBM et Veolia sur unegestion de l'eau plus intelligente et doncplus efficace, ou encore le partenariatrécemment annoncé entre IBM et Engiesur les Smart Cities.

D'après votre expérience sur lemontage de tels partenariats, quelssont pour vous les principauxchallenges à relever pour les mettreen place ?

La situation est ici en train d'évoluer. Parle passé, le principal challenge résidaitdans le manque de confiance de la partdes collectivités envers les grands groupestechnologiques. Mais aujourd'hui, cetteméfiance des collectivités vis à vis desgrands groupes technologiques s'amenuisetout simplement parce que les villes sontmontées en compétences sur ces nouvellestechnologies. Elles sont maintenant mieux

armées pour en cerner les enjeux. Si hier,les collectivités craignaient de voir unepartie de leur pouvoir passer dans lesmains des grands groupes, maintenantelles comprennent comment l'Open Dataleur permet de garder le contrôle del'usage et de la monétisation de leursdonnées.

De plus, les Smart Cities ont aussimaintenant mis le citoyen au coeur de leurdémarche, en rupture avec les approchesprécédentes qui étaient davantage centréessur la technologie seule. Aujourd'hui cesnouvelles technologies numériques sontpositionnées comme de fantastiques outilsmis au service de la qualité de vie descitoyens, plutôt que de demander auxcitoyens et autres acteurs du territoire defaire l'effort nécessaire pour évoluer versces technologies. Tout ceci doit êtreaccompagné par une vraie stratégie decommunication, où les grands groupesdoivent apporter leur contribution pourdémystifier ces nouvelles technologies etmontrer comment elles peuvent êtrevecteurs de valeur et de qualité de vie. 

Au delà de cet aspect concernantles partenariats, quels sont pourvous les autres challengesrégulièrement rencontrés dans lesdémarches Smart City? 

À nouveau, chaque territoire estspécifique, de sorte qu'il est difficile derépondre de manière exhaustive à cettequestion. Les enjeux les plus fréquemmentrencontrés sont les suivants :

• Nous avons évoqué le fait qu'il est trèsimportant d'avoir une stratégie decommunication vis à vis des citoyens, maisil faut aussi se rappeler que toute médaillea son revers : trop d'information tuel'information, et donc la communicationdoit être parfaitement adaptée au cycle devie des projets pour rester ciblée etpertinente ;• Difficulté de mettre en place unevéritable gestion de projet transverse pourassurer le suivi et surtout la cohérence desdifférentes actions entreprises sur leterritoire ;• La définition d'indicateurs deperformances pertinents (et surtout lisiblespar les citoyens) est souventproblématique, mais reste indispensablepour transcrire de manière lisible et nonambiguë les progrès réalisés par lesdifférents projets de la démarche SmartCity ;• Enfin la mobilisation des citoyens n'estpas toujours chose facile. Même sibeaucoup d'entre eux veulent faire

entendre leur voix, et portent un intérêtfort vis à vis de ces programmes, leurmobilisation active n'est pas gagnée,essentiellement dû à un manque de temps.L'implication du monde associatif peut iciconstituer un relais intéressant, de par lamutualisation des énergies et disponibilitésde leurs membres.

Comment voyez vous alors le rôle del'humain dans la mise en place de laCité Intelligente, Quelle Place pourl'humain dans cette nouvelleorganisation ? Est-ce le citoyen quifait la ville intelligente, ou est-ceque c'est la ville qui fait le citoyenintelligent ?

En fait ce sont les deux car la dynamiqueici est celle d'un cercle vertueux basé surla collaboration et la participation de tousles acteurs du territoire, y compris bien sûrles citoyens. Et cette participation doitcommencer très en amont, avec uneconsultation initiale de la populationpermettant de dessiner la feuille de routede la Smart City.

Ensuite, il est primordial de mettre enplace les bons organes de communicationvers le public pour non seulement luiassurer une parfaite lisibilité des projets encours, mais également et plus importantpour permettre aux citoyens de s'exprimeret de réagir. C'est le côté "agilité etflexibilité" de la gouvernance qui doit icirester constamment à l'écoute du citoyenpour s'assurer de son adhésion et, le caséchéant, de faire les ajustementsnécessaires sur les projets pour regagnerleur adhésion.

La mise à disposition d'applicationsmobiles, l'analyse des médias sociaux sontaujourd'hui devenus de parfaits outilsd'écoute des citoyens, qu'il conviendra desuivre pour détecter au plus tôt touteperte d'adhésion. Enfin la plate-formeopen data de la Smart City doit permettreà tout un chacun, simple citoyen ou acteuréconomique de toute taille sur le territoire,de proposer et tester de nouveaux usagesrendus possibles par ces nouvellestechnologies. C'est ici où le cerclevertueux peut prendre toute sonimportance : de nouveaux servicesproposés par les acteurs institutionnels dela Smart City doivent ouvrir le champ despossibles et susciter auprès d'autresacteurs, notamment les citoyens,l'émergence de services encore plusinnovants et en prise directe avec lequotidien des citoyens.

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

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ITAMM

ITAMM est une Initiative dédiée auxTPEs et PMEs marocaines afin de les

accompagner dans leur roadmap vers ladigitalisation. Le framework ITAMM et ladynamique de dissémination quil'accompagne permettront, à terme, auxPME marocaines adhérentes à l’AUSIM dedisposer d'un outil simple et efficace pourmesurer leur maturité IT et pouvoir par lasuite se mettre en adéquation avec lescapacités offertes par les nouvellestechnologies de l'information et de lacommunication.

En trois phases majeures, le référentielITAMM permettra d'aboutir à unevéritable méthodologie permettantd'améliorer le niveau de maturité IT desTPMEs marocaines. ITAMM se présentesous la forme d’un processus volontairecomposé de trois étapes évolutives pouratteindre le résultat escompté :

Get ITAMM : Mise en place duréférentiel d’évaluation des IT ;

Get Assessed : Évaluation etAssessment d’un premier groupe deTPMEs ;

Get Value : Octroi d’incentives etaccompagnement par l’AUSIM etses partenaires cabinets de conseilet fournisseurs de solutions.

Phase 1 - Get ITAMM

Le Référentiel ITAMM est un documentde référence couvrant un large intérêtindustriel. Ce reférentiel donne les moyensde faire du management de risque dans 4domaines clés :

• La planification des Systèmesd’Information ;• L'acquisition des Systèmes

d’Information;• La gestion des opérations ;• La surveillance et maîtrise.

Pour chacun des domaines cibles, ITAMMrépond aux questions «  Pourquoi  »,«  Quoi  » et «  Comment faire  ». Ilcomprend les politiques, les procédures, lespratiques, et fournit les lignes directricesou caractéristiques pour les activitésprincipales de chaque domaine.

ITAMM prévoit également un ensemble decontrôles techniques, administratifs,juridiques et managériaux. Pour chaquetype de contrôle, ITAMM prévoit uneéchelle de maturité similaire à celle dumodèle de maturité CMMI.

Phase 2 - Get Assessed

Cette deuxième phase a pour objectifprincipal d’accompagner un groupe deTPMEs dans leur évaluation :

• Évaluer le niveau de maturité de laTPME par rapport aux bonnes pratiquesIT adaptées à son contexte ;• Permettre un benchmark des TPMEspar rapport à l’adoption et à la maitrisedes ITs ;• Renforcer la digitalisation des TPMEset améliorer leur maturité technologique ;• Élaborer un plan d’action avec desrecommandations pour la mise à niveau etl’amélioration ;• Avoir un indicateur national del’intégration des ITs dans les TPME.

Cette évaluation permettra une meilleureconnaissance des indicateurs d’adoptiondes ITs par les TPMEs marocaines, avec,pour chacune des entreprises, desretombées internes, des retombéessectorielles, ainsi que des retombéesnationales.

Pour illustrer cette évaluation, ladémarche a été déroulée sur l’activitégestion de la sauvegarde, faisant partie dela gestion des opérations. La démarchedéployée aboutit à la définition d’unensemble de contrôles et de facteurs clésde succès pour cette activité de gestion dela sauvegarde.

Phase 3 - Get Value

L’objectif de cette dernière phase étant deconcrétiser les retombées internes pourchacune des entreprises et ce, enbénéficiant de solutions offertes par lesmultiples partenaires de l’AUSIMimpliqués dans l'initiative ITAMM;l’objectif ultime pour les TPMEs étantd’obtenir des retombées business.

Par ailleurs, du point de vue de l’AUSIM,l’aboutissement de cette dernière phaseconsiste en l’édition d'un recueil deBusiness Cases ITAMM afin de pouvoircommuniquer autour des résultats réalisés.

À la suite de ce processus d’améliorationcontinue en 3 phases (Get ITAMM, GetAssessed et Get Value), des certificationspour les entreprises paticipantes sontprévues ainsi que des prix pour les TPMEsles plus engagées. L’objectif final étant lacréation d'une émulation positive autourdu référentiel ITAMM, afin d'encouragerd’autres TPMEs à suivre cette nouvelledémarche.

L'AUSIM accompagne les TPEs/PMEs vers la digitalisation.

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

Kiwix est une plate-forme intégrée pourles TPEs et PMEs leur offrant uneréponse globale à leurs attentes entermes de solutions technologiques,partage des données, hautedisponibilité, sécurité et téléphonie.Kiwix propose également desapplications de gestion de contacts etd'agendas, complètement intégrées à laplate-forme. Ces services sontdisponibles au travers du réseau privéKiwix, mais aussi à partir de tout posteconnecté à Internet.

Le jeudi 22 Décembre, Thelis, sociéténamuroise auteur de Kiwix a signé unpartenariat avec l’AUSIM et MarocPME (Agence Nationale pour laPromotion des Petites et MoyennesEntreprises) dans le cadre du projetITAMM. Thelis mise une partie de sastratégie de développement commercialsur l’attrait et les besoins des marchésnord-africains.

Grâce à cette nouvelle convention, laliste des partenaires engagés dansl'initiative ITAMM de l'AUSIM s'allonge

encore un peu plus. Ce qui est de bonaugure pour la digitalisation de laTPME marocaine .

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Partenariats

Sur la photo, de droite à gauche: M. VENTURA, Conseiller et Consul àl’Ambassade de Belgique, Mme Laurence SOETENS, administratrice(Thelis Belgique) et M. Mohamed SAAD, Président de l'AUSIM.

La transformation digitale des TPMEs marocaines en marchegrâce à ITAMM, l’approche globale proposée par l’AUSIM

L'AUSIM et le Club DSI de TUNISIE (photo dedroite), représenté par son Secrétaire Général M.

Imed HANANA, entament une collaboration visant àcréer une synergie d'échanges de connaissances entreles membres et les adhérents des deux institutions, et àpartager les retours d'expérience de part et d'autre.

Karim HAMDAOUI (photo de gauche), Présidentdu Club de la Sécurité de l’Information au Maroc

(CLUSIM) et M. Mohamed SAAD, Président del'AUSIM, ont signé une convention qui vise à créer lesconditions idéales permettant aux deux associations decoopérer étroitement dans le cadre d’activitésconjointes et de se consulter sur les questions d’intérêtmutuel afin d’atteindre leurs objectifs communs.

Club DSI de Tunisie et CLUSIM :Nouveaux partenaires de l'AUSIM

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

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Photos

SouvenirsLes Assises de l'AUSIMOctobre 2016, Marrakech

RDV de L'AUSIM "Exponential Organizations"Décembre 2016, Casablanca

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7