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INFO 306 « Non au 19 Mars » VOICI quelques articles de presse ou de donateurs retenus à votre attention : 1/ La ville de CHERCHELL Cherchell est une ville côtière de la mer Méditerranée, située à environ 90 km à l’ouest d’Alger, à 20 km à l’Ouest deTipaza et à 90 km à l'est de Ténès. Histoire ancienne : CHERCHELL est bâti sur l’emplacement de lOL (ou YOL)-Césarée, ancienne capitale de la Mauritanie, et occupe la partie centrale de l’antique cité gréco-romaine qui ne mesurait pas moins de 400 hectares de superficie. La ville est située au bord du rivage, selon l’esprit et la tradition des Phéniciens et des Grecs. Les collines, à l’Est, rappellent en petit, l’Hymette, et à l’Ouest, les dentelures de la côte, sur Ténès, les criques et les baies du golfe d’Egine. Cherchell à l’époque punique. Attirés par la beauté de ces côtes et la fertilité du sol, les rudes marins de Phénicie conduisirent dans ces eaux leurs sirènes Cherchell à l’époque Punique : Au 4 ème siècle avant JC ils fondèrent une modeste colonie qu’ ils nommèrent iol (ou yol) du nom d’un dieu phénicien. Ils établirent le port en arrière d’un ilot très proche de la terre (aujourd’hui l’ilot Joinville où se dresse le phare). Cet ilot constituait un brise vent et pouvait servir de refuge en cas d’attaque venue de l’intérieur. Les commerçants de ce comptoir, ouvert avec l’autorisation des chefs berbères de la région, échangeaient leurs marchandises (armes, bijoux, verres irisés, tapisseries de Babylone, et pourpre de Tyr) contre les produits variés de ces contrées. De plus les phéniciens exploitèrent les forêts, les carrières granitiques de Fontaine du Génie, les marbres du Chenoua. Dans iol (ou yol), on célébrait plusieurs cultes dont celui du grand Baal Hammon et de Mithra l’antique divinité maz-déenne. Des Juifs, dès ce temps là auraient eu à iol leur synagogue et leur grand rabbin. La vieille colonie ne s’était guère développée à la chute de Carthage : comptoir elle était, comptoir elle était restée. Elle était même retombée aux mains des Berbères. L’un d’eux, Micipsa, fils de Massinissa (nommé sur une inscription punique recueillie à Cherchell) y domina quelques temps. Cherchell à l’époque Romaine : A Carthage détruite, qui ne devait plus guère conserver qu’une partie de son influence antique, allait succéder une autre ville qui deviendrait une cité de luxe et d’élégance. La conquête romaine fut la première des réactions de l’occident en Afrique. Partie comme la colonisation française d’une répression de la piraterie, qui portait concurrence à la navigation romaine, l’expansion de Rome s’étendit d’Est en Ouest, sur tout le littoral de l’Afrique, pour s’assurer la maîtrise de la Méditerranée. A la suite de la destruction de Carthage, en 146 avant notre ère, la République fit entrer dans la domination de Rome l’ Africa Vêtus, province qui couvrait le Nord-Est

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INFO 306

« Non au 19 Mars »

VOICI quelques articles de presse ou de donateurs retenus à votre attention :

1/ La ville de CHERCHELL

Cherchell est une ville côtière de la mer Méditerranée, située à environ 90 km à l’ouest d’Alger, à 20 km

à l’Ouest deTipaza et à 90 km à l'est de Ténès.

Histoire ancienne :

CHERCHELL est bâti sur l’emplacement de lOL (ou YOL)-Césarée, ancienne capitale de la Mauritanie, et occupe

la partie centrale de l’antique cité gréco-romaine qui ne mesurait pas moins de 400 hectares de superficie. La

ville est située au bord du rivage, selon l’esprit et la tradition des Phéniciens et des Grecs. Les collines, à l’Est,

rappellent en petit, l’Hymette, et à l’Ouest, les dentelures de la côte, sur Ténès, les criques et les baies du golfe

d’Egine. Cherchell à l’époque punique. Attirés par la beauté de ces côtes et la fertilité du sol, les rudes marins de

Phénicie conduisirent dans ces eaux leurs sirènes

Cherchell à l’époque Punique :

Au 4ème

siècle avant JC ils fondèrent une modeste colonie qu’ils nommèrent iol (ou yol) du nom d’un dieu phénicien. Ils établirent le port en arrière d’un ilot très proche de la terre (aujourd’hui l’ilot Joinville où se dresse le phare). Cet ilot constituait un brise vent et pouvait servir de refuge en cas d’attaque venue de l’intérieur. Les commerçants de ce comptoir, ouvert avec l’autorisation des chefs berbères de la région, échangeaient leurs marchandises (armes, bijoux, verres irisés, tapisseries de Babylone, et pourpre de Tyr) contre les produits variés de ces contrées. De plus les phéniciens exploitèrent les forêts, les carrières granitiques de Fontaine du Génie, les marbres du Chenoua.

Dans iol (ou yol), on célébrait plusieurs cultes dont celui du grand Baal Hammon et de Mithra l’antique divinité maz-déenne. Des Juifs, dès ce temps là auraient eu à iol leur synagogue et leur grand rabbin. La vieille colonie ne s’était guère développée à la chute de Carthage : comptoir elle était, comptoir elle était restée. Elle était même retombée aux mains des Berbères. L’un d’eux, Micipsa, fils de Massinissa (nommé sur une inscription punique recueillie à Cherchell) y domina quelques temps.

Cherchell à l’époque Romaine :

A Carthage détruite, qui ne devait plus guère conserver qu’une partie de son influence antique, allait succéder une autre ville qui deviendrait une cité de luxe et d’élégance. La conquête romaine fut la première des réactions de l’occident en Afrique. Partie comme la colonisation française d’une répression de la piraterie, qui portait concurrence à la navigation romaine, l’expansion de Rome s’étendit d’Est en Ouest, sur tout le littoral de l’Afrique, pour s’assurer la maîtrise de la Méditerranée. A la suite de la destruction de Carthage, en 146 avant notre ère, la République fit entrer dans la domination de Rome l’Africa Vêtus, province qui couvrait le Nord-Est

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de la Tunisie actuelle. Le reste du pays avait été laissé aux rois de la Berbérie sur lesquels la République Romaine exerça une sorte de protectorat. Certains de ces rois régnèrent en paix. D’autres comme Jugurtha ou Juba 1

er, roi de Numidie, avait dû se poignarder pour ne pas tomber aux mains de César, au lendemain de la

bataille de Thapsus qui marqua la défaite définitive des partisans de Pompée.

Cette victoire fit tomber entre les mains de César la Numidie jusqu’à l’Oued El-Kébir. Rome créa ainsi une nouvelle province adjacente à l’Africa Vêtus. Cette province, l’Africa Nova, comprit Bône, Djemila, Lambèse et Constantine. La seule région qui n’était pas encore soumis directement à Rome, la région montagneuse du Djurdjura, de l’Ouarsenis, du Rif, avait été l’apanage d’un roi berbère, Bocchus, beau-père de Jugurtha, à qui Jules César avait concédé la région de Sétif. Pour être au centre de ses états, Bocchus choisit comme résidence le joli site de iol (ou yol), promu à la dignité de capitale.

De tout cela il subsiste quelques ruines de l'époque. Parmi les vestiges qui nous ont permis de comprendre la topologie des lieux, on peut citer, outre quelques riches maisons, les grands thermes, le théâtre et la place romaine où subsistent des colonnes et une fontaine ayant fière allure.

Un aqueduc gigantesque irriguait Cherchell et sa région, long de 28 kilomètres, il y amenait les eaux du Djebel Chenoua. Bref, cette cité était très prospère à l'époque.

Les Romains restèrent plus de quatre siècles en Afrique du Nord.

[Amphithéâtre]

Césarée fut dotée par son roi des édifices publics qui devinrent caractéristiques de la ville romaine. Son théâtre est, avec celui d’Utique, alors capitale de la province d’Afrique, le plus ancien d’Afrique du Nord et un des plus anciens de Méditerranée occidentale ; il est contemporain du théâtre de Marcellus à Rome. Son amphithéâtre est construit selon un plan particulier mû par le désir de disposer d’un édifice assez vaste pour donner des spectacles de combats de fauves ou de groupes de gladiateurs et en raison de la date précoce de sa construction.

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Les vandales ne se privèrent pas de piller Cherchell. Les débris de la civilisation romaine semblaient à la veille de disparaître. Ils furent sauvés pour un siècle encore par l’intervention des Byzantins en 533. Ces derniers détruisirent le royaume vandale.

Puis vinrent les invasions arabes. C’est en 647, quinze ans après la mort de Mahomet que les Arabes pénétrèrent en Afrique du Nord. Par la suite, au fils des années les berbères furent islamisés : ce fut surtout le cas des habitants des villes, de Cherchell en particulier.

[L’acqueduc romain de Cherchell (3è siècle)]

Période turque 1515-1830 Berbérie

Au cours des périodes qui suivirent, ce fut l'arrivée des Turcs qui s'installèrent en Berbérie.

L’arrivée des Maures eut lieu durant le 16ème

siècle, et s’est accentuée après l’expulsion des Maures d’Espagne au 17

ème siècle ; une communauté relativement importante s’installa alors à Cherchell.

Cette présence modifia quelque peu l'aspect politique du pays et fut à l'origine de la guerre de course sur mer, avant que ne débarquent en 1830 les Français, qui y œuvrèrent, à l'exemple des Romains, jusqu'en 1962. Cherchell devient de plus en plus un nid redoutable de corsaire. Il faut des bois de construction pour les navires. Le raïs de Cherchell, sur ordre de Hassen-Bey, met en coupe réglée les belles forêts alentour, son cadre et sa parure.

Période française 1830-1962

En 1830, la ville comptait environ 2500 habitants. Affranchie de la domination turque, elle fut pendant quelques temps, gouvernée par la famille des Ghobrinis, qui s'efforça de vivre en bonne intelligence avec les Français, et repousser les Beni Menasser. Le 15 mars 1840 le maréchal comte Valée, alors Gouverneur Général, entreprend de dégager la Mitidja envahie par les troupes de l'Émir Abd-el-Kader, et il occupe ainsi Cherchell où va s'installer

une garnison. Le 20 septembre 1840, un arrêté du gouverneur Général créé une colonie de 100 familles. Le plan

est arrêté avec toutes les infrastructures de la nouvelle ville.

La ville de Cherchell deviendra, par décision de l'empereur Napoléon III signée le 17 juin et publiée le 13 juillet 1854, une commune de plein exercice. La population européenne dépassait alors un millier d'âmes Un petit port avait été aménagé dans les années précédentes entre la côte et l'ilot.

Le port, l’îlot Joinville et le phare Joinville, du nom de François-Ferdinand d’Orléans, prince de Joinville troisième fils de Louis-Philippe et frère du Duc d’Aumale. Vice-amiral il participa en 1840 au transfert des cendres de Napoléon 1

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Le port, l’îlot Joinville et le phare Joinville, du nom de François-Ferdinand d’Orléans, prince de Joinville troisième fils de Louis-Philippe et frère du Duc d’Aumale. Vice-amiral il participa en 1840 au transfert des cendres de Napoléon 1

er

Le phare, d'une hauteur de 28,6 m à partir du sol et de 34m à partir du niveau de la mer, a été construit avec de la

pierre provenant d'une carrière de Marseille.

[Photo de 1953] Le prince de Joinville

Pour l'histoire, les fouilles archéologiques et de sauvetage, effectués au début de 1960, amenèrent la découverte d'un phare dans cet îlot de Joinville. Selon les écrits de J.Lassus, seules en subsistent les fondations. Il est construit selon les traditions qui l'apparentent à l'architecture héllénistique.

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L'église devenue la mosquée El Rahmane avec ses colonnes surmontées de chapiteaux ioniques.

La place romaine, très belle avec sa fontaine qui en occupe le centre et ses beaux arbres, des belombras

originaires d’Amérique du Sud, au tronc épais et torturé.

La ville a constitué un pôle touristique eu égard à son passé mais aussi son présent très attractif. Son port, ses plages et ses infrastructures offraient de nombreuses possibilités.

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Ecole Militaire :

Une école d'élèves-officiers (qui fut après-guerre assimilée à Saint-Cyr) y fut créée en 1942 par l’Armée française pour remplacer les écoles de la métropole alors occupées durant la Seconde Guerre mondiale. De la fin de la guerre à l’Indépendance en 1962, elle assura la formation des Officiers de réserve de l’Armée de terre qui se trouve aujourd’hui à Montpellier.

Un recensement effectué par les Elèves Officiers de Réserve (EOR), début 1958, mit en évidence une carence scolaire. Sur 350 enfants scolarisables, aux portes de Cherchell, 270 n’allaient pas à l’école. Le colonel Marey (ndlr : Voir au paragraphe 2) décida la création de deux classes à l’École Militaire. Deux tentes furent montées et deux instituteurs du contingent désignés pour enseigner. A partir de septembre 1958 d’autres projets furent envisagés notamment la réouverture de l’école de Sidi Yaya. Les militaires, comme ailleurs en Algérie, firent le travail que normalement auraient du accomplir les administrations civiles.

L'Ecole militaire dans la ville (en rouge tout ce qui dépendait de l'école)

[Entrée de Cherchell: au fond l'école (photo récente)]

Les 21 et 22 octobre 1942, la conférence de Cherchell mit en présence le général américain Clark et les responsables de la résistance en Algérie pour préparer l’opération Torch (L’opération Torch désigne le débarquement anglo-américain du 8 novembre 1942 en Algérie et au Maroc). Pour s’assurer une pleine réussite de ce débarquement qui était imminent les alliés ont rencontré les représentants français de la Résistance. Cette entrevue historique a eu lieu à quelques kilomètres à l’Ouest de Cherchell, sur la route de Ténès dans une maison (la ferme Sitgès), dominant la mer, non loin de Gouraya et de l’oued Messelmoun.

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Dans la nuit du 20 au 21 Octobre 1942, Norman Jewell, commandant du sous-marin HMS Seraph de la Royal Navy, destiné aux opérations spéciales et secrètes, débarqua le général américain Mark Wayne Clark accompagné d'officiers américains et anglais. Puis le sous-marin s'immergea en eau profonde, attendant le retour des "visiteurs" qui eut lieu le 22 vers 3 heures du matin non sans difficultés en raison de l'état de la mer.

[Général Clark fut le commandant en second de l'opération Torch dont le commandant

en chef était le général Dwight Eisenhower].

Près de la maison, un monument commémoratif, élevé par l’Ecole de Cherchell, perpétue le souvenir de cette conférence qui s'est déroulée le 21 octobre 1942, quelques jours avant le débarquement. Cet endroit est assez isolé et sauvage bien qu’il y ait d’autres petites maisons pas très loin. On comprend que ce coin discret ait été choisi pour cette réunion. Le général Giraud prisonnier dans forteresse de Königstein, en Allemagne, s’était évadé le 17 avril 42. C'est le Seraph, qui l'embarqua secrètement au Lavandou le 7 novembre 1942. Les américains qui se défiaient de de Gaulle, souhaitaient que Giraud jouât un rôle de premier plan et d'abord qu'il participât à l'opération Torch. Le sous-marin était commandé temporairement par le capitaine américain Gerault Wright car le général Giraud, en souvenir de Mers-el-Kébir, refusait de monter sur un vaisseau britannique. Il sera transféré sur un hydravion Catalina qui le conduira à Gibraltar où il apprendra, le 8 novembre, le débarquement allié en Afrique du Nord française. Giraud, furieux d'avoir été tenu à l'écart de l'opération Torch d'autant qu'il aurait émis l'ambition démesurée d'être nommé commandant en chef de toutes les forces d'invasion refusera dans un premier temps de prendre le commandement des forces françaises ralliées aux Américains, laissant dans cette période confuse le champ libre au vichyste Darlan.

[Le monument commémoratif de la rencontre de Messelmoun]

Au même endroit il y a les tombes de deux anglais décédés en 1847 dans les mines de fer de la région, sans doute par accident, car ils étaient bien jeunes : 20 et 37 ans.

Le Musée :

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A été construit en 1908 sur les plans de l'Architecte Régnier d'Alger. A lui seul c'est tout l'Afrique romaine dans

ce qu'elle eut de plus grandiose, de plus puissant.

La fontaine est décorée de quatre têtes, moulages d'oeuvres originales qui sont au musée.

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Personnalités liées à Cherchell :

Georges Blaness (1928-), chanteur et acteur français, natif de Cherchell (Ndlr : Voir au paragraphe 3).

Fadila Mehal (1954-), personnalité politique française, native de Cherchell (Ndlr : Voir au paragraphe 4).

Le centre ville, l'ex-église et les bellombras (photo Arthus Bertrand)

Nouveaux noms des communes autour de Cherchell

Bérard=……………… Ain Tagourirt Castiglione=……….. Bou Ismaïl Chiffalo=……………. Port Khemisti Desaix=……………… Nador Dupleix=…………….. Damous Fontaine du Génie=.. Hadjeret Ennous Marceau……………… Menaceur Marengo……………... Hadjout Montebello………….. Sidi Rached Novi………………….. Sidi Ghiles Zurich……………….. Sidi Amar

ET si vous souhaitez en savoir plus sur Cherchell, cliquez SVP, au choix, sur l’un de ces liens :

http://encyclopedie-afn.org/Cherchell_-_Ville

http://alger-roi.fr/Alger/cherchell/textes/0_texte.htm

http://www.dailymotion.com/video/xl0ndb_les-tresors-archeologiques-de-cherchell-algerie_travel

http://www.algeriepyrenees.com/article-27046242.html

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/antaf_0066-4871_1999_num_35_1_1312

http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/bspf_0249-7638_1932_num_29_10_5652

http://topographi.blogspot.fr/2013/03/cherchell-nest-pas-une-ville-romaine.html

http://maouche.e-monsite.com/pages/patrimoine/cherchell.html

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2/ Le Colonel MAREY Jean Adolphe

Né le 11 Novembre 1906 à Merle-Leignec (Loire), le Colonel Marey commande le 23ème

Régiment d’Infanterie

lorsqu’il est tué dans une embuscade le 28 mars 1959 à El Millia.

Ancien élève de l’Ecole Normale d’Instituteurs de Montbrison et de l’Ecole d’Officiers de Saint Maixent. Capitaine

en 1939, il est affecté après la défaite de 1940 à l’Ecole d’Aix, puis au 5ème

régiment d’infanterie de Saint Etienne

jusqu’à la dissolution de l’Armée d’Armistice. Dans ces deux postes, il a rapidement des contacts étroits avec

les différentes organisations de résistance. On apprécie son sens de l’organisation et du commandement.

Chargé de remettre sur pied le secteur Loire de l’armée secrète décapitée par une vague d’arrestations. En 1942,

fonda les 1er

groupes de résistants de la Loire, à forme militaire. Chef départemental de l’action secrète de la

Loire, FFI, Commandant du 24ème

bataillon de Chasseurs Alpins en 1945, Chef d’état-major de la 6ème

demi

brigade des Chasseurs Portés à Edenkoben en Allemagne, puis enfin Chef d’état-major des troupes

d’occupation de Vienne (Autriche). A la fin de la guerre il devient Professeur d’’Infanterie à l’Ecole d’Application

du Génie d’Angers. Promu Lieutenant Colonel il commande le 2ème

Zouaves à Oran.

Adjoint du Colonel Godard à Alger Sahel, de tous il est celui qui, comme le Capitaine Sirvent, a la plus grande

expérience des milieux musulmans de la ville arabe, où il « opérait » bien avant la bataille d’Alger. Le Colonel

MAREY se consacre plus particulièrement à la pacification. Il n’est pas mis en « vedette » pendant la bataille

d’Alger. C’est un homme modeste, le travail qu’il a fait en compagnie du Capitaine Sirvent n’a jamais fait l’objet

de conférences de presse à grand spectacle.

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En fait, il s’est parfois heurté aux parachutistes. Mais il ne jettera pas le manche après la cognée. Il sait que la

guerre est faite d’actions brutales et il s’est réservé la tâche la plus obscure et peut-être la plus difficile. Marey,

jouit d’un grand prestige moral. Un journaliste, Claude Paillat, dira de lui : « Sa devise, il l’a empruntée à Charles

de Foucauld : « Je veux habituer tous les habitants de ce pays, chrétiens, musulmans, juifs ou idolâtres, à me

considérer comme leur frère, leur frère universel. »

Marey poursuit avec foi son travail de rapprochement avec la communauté musulmane. Le Dispositif de

Protection Urbain (DPU), mis en place par Trinquier, a le mérite de placer les musulmans à l’abri des intrusions

des rebelles, de leurs méfaits.

Pour pallier l’insuffisance de l’administration, on a crée dans Alger des S.A.U. Deux sont dans la Casbah où,

avec l’aide du service social, elles recherchent le contact avec la population. Grâce à l’argent saisi sur le FLN

Marey crée des cités d’urgence : celle d’El-Kettar, par exemple.

Les relations avec les musulmans, d’abord réservées s’amplifient au fur et à mesure que la menace du FLN se

dissipe. Les regards sont moins fuyants. Les conversations s’engagent. Dans les cafés maures, on offre du thé

ou le café aux hommes des patrouilles. Les contrôlent s’espacent.

La Casbah redevient ce qu’elle était : un village qui n’a de mystère que pour ceux qui ne la connaissent pas…

Sa mort, le 28 mars 1959, a été planifiée par le FLN qui le haïssait eu égard à ses résultats et surtout pour

l’empathie qu’il avait avec toute la population.

3/ Georges BLANESS

Georges Blaness (ou Georges Blanès) est un chanteur et acteur français né en 1928 à Cherchell. Il est

particulièrement connu pour avoir doublé pour le chant plusieurs comédiens dans les films de Jacques Demy,

dont Les Parapluies de Cherbourg (1964), Les Demoiselles de Rochefort (1967) et Une chambre en ville (1982).

http://www.dailymotion.com/video/xca1zc_philippe-clair-et-georges-blaness-2_shortfilms

Biographie succincte

Il débute en Algérie dans l'orchestre de Jo Barousse avant de regagner la France au moment de la vague de rapatriements précédant l'indépendance du pays. Il en gardera une certaine nostalgie que reflètera son répertoire (Noël d'Alger, Qui me rendra mes rues d'Alger ?). Doté d'une belle voix de baryton, il enregistre plusieurs 45 tours avec des chansons telles que L’Herbe parfumée, Concerto d’automne, Que sera, sera (du film L'Homme qui en savait trop), Les souvenirs sont faits de ça, Sur les ponts de Paris joli (1956) puis, en 1963, Mon ami de Paris.

La même année, il est remarqué par Michel Legrand et Jacques Demy qui lui proposent de doubler pour le chant le comédien Marc Michel dans leur premier film musical : Les Parapluies de Cherbourg. Il collaborera par la suite régulièrement avec le duo, doublant par deux fois Michel Piccoli dans Les Demoiselles de Rochefort (1967) et Une chambre en ville (1982).

En 1964, il participe au concours de la Rose d'or d'Antibes avec Les Corsaires de l'été. En 1970, il intègre le quatuor vocal Les Poivre et Sel, créé par le comédien-chanteur Dominique Tirmont, avec Francis Linel et Robert Piquet. Il devient à la même époque Directeur artistique du Big Bazar de Michel Fugain avec lequel il compose plusieurs chansons (Comme un soleil, Le Printemps, etc.). En 1984, il joue dans Vincent et Margot, comédie musicale de et avec Pierrette Bruno, musiques de Vincent Scotto et arrangement de Jo Moutet au théâtre de la Renaissance.

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Il a tenu quelques rôles au cinéma, notamment dans La Métamorphose des cloportes de Pierre Granier-Deferre, Va mourire et Le Plaisir (et ses petits tracas) de Nicolas Boukhrief, ainsi que plusieurs films de Philippe Clair.

Auteur-compositeur (Docteur, est-ce-grave ? pour Annie Cordy en 1967, Le Cœur en juillet pour Isabelle de Funès en 1969), il a interprété plusieurs titres à succès comme le générique de la série télévisée Les Globe-trotters en 1966.

Il est l'oncle du comédien Bruno Carette (1956-1989).

4/ Fadila Mehal

Fadila Mehal, née en 1954 à Cherchell est une personnalité politique française. Présidente et fondatrice des

Marianne de la diversité, elle a eu des responsabilités dans plusieurs cabinets ministériels dans les domaines de

l'intégration et de l'égalité des chances.

Née dans une famille de quatre enfants, Fadila Mehal a grandi dans le nord de la France, dans la métropole Lilloise. Elle est mariée et mère de trois enfants.

Fadila Mehal a accompli une carrière professionnelle de premier plan dans l'action sociale puis s'est engagée dans le monde associatif. Elle a fondé en 2006, l'association les Marianne de la diversité, association créée suite aux émeutes de 2005. Elle préside actuellement cette association.

Elle a par ailleurs rejoint le cabinet ministériel de Jean-Louis Borloo en tant que conseillère au sein du pôle cohésion sociale où elle était chargée des questions d'intégration et de la vie associative.

Elle a été nommée le 17 avril 2009 par Yazid Sabeg vice-présidente de la commission "médias et diversité" présidée par Bernard Spitz. Cette commission a rendu son rapport au Président de la République Nicolas Sarkozy en juillet 2010. Depuis, de nombreux médias publics et privés se sont inspirés des recommandations de la Commission.

Elle est aussi membre du Mouvement démocrate où elle occupe des responsabilités locales et nationales.

Le 14 juillet 2002, Fadila Mehal devient chevalier de la Légion d'honneur.

5/ Centenaire de la naissance d’Albert Camus

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Une incompréhension, un malentendu. Les célébrations autour du centenaire de la naissance d’Albert Camus, le 7

novembre 1913 en Algérie, ne seront ni “nationales” ni menées par le Ministère de la culture et de la

communication. La faute à une série de mésententes.

Interrogée par l’AFP, Aurélie Filippetti qui se déplacera vendredi 8 novembre à Lourmarin où l’auteur est enterré, qualifie Camus d’humaniste avant tout. “Je crois que ce qui est beau chez lui pour les jeunes générations, c’est quelque chose qui peut être appliqué à soi-même et en même temps donner un élan collectif”. L’élan collectif pour célébrer l’écrivain est lui porté disparu.

L’auteur de La Peste et de L’Etranger est un des écrivains français les plus importants du XXème siècle, probablement le plus connu, cité et traduit à l’étranger. Il a laissé une œuvre marquée par sa réflexion philosophique et politique. Prix Nobel de littérature 1957, il semblait naturel que ses écrits soient célébrés. Mais ni la Bibliothèque de France ni Beaubourg n’accueillera de rétrospective.

La grande exposition hommage – un temps baptisée Camus, l’homme révolté ou L’étranger qui nous ressemble - qui devait se tenir à Aix-en-Provence dans le cadre de Marseille-Provence 2013, capitale européenne de la culture, a failli ne jamais voir le jour.

Imbroglio

Cette exposition cristallise depuis plusieurs années les tensions autour de la mémoire de l’auteur. Dans un premier temps, c’est Benjamin Stora, historien reconnu et spécialiste de la guerre d’Algérie, qui avait été choisi pour piloter le projet et “scénariser” l’événement.

Stora qui pensait mettre l’accent sur les différents engagements de Camus: résistance, peine de mort et guerre d’Algérie, ne sera pas parvenu à s’entendre avec Catherine Camus, fille d’Albert, qui détient les droits moraux sur le fonds de son père. En cause aussi, Maryse Joissains-Masini, maire d’Aix (UMP) décrite comme “hostile” au projet initial.

Aix-en-Provence se transforme rapidement en panier de crabes. “Si vous voulez le faire comme cela, pourquoi pas, mais je pense qu’Albert Camus est un écrivain universellement connu, certes nourri par l’Algérie, mais dont la pensée dépasse le cadre régional”, confie l’héritière à Mediapart.

En mai 2012, l’exposition est une première fois annulée, avant, rebondissement, d’être confiée à un nouveau commissaire, le philosophe Michel Onfray, auteur d’un essai biographique sur Camus. Ce dernier finit lui aussi par abandonner le navire jugeant sur Le Monde ”la compagnie décidément trop nauséabonde”.

Pétard mouillé…

Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.algerie-focus.com/blog/2013/11/revue-de-presse-hommage-limite-sous-fond-de-polemiques-pour-les-100-ans-dalbert-camus/

Et aussi sur le même sujet :

http://www.lepoint.fr/culture/juste-camus-07-11-2013-1753182_3.php

http://www.lexpress.fr/culture/livre/camus-mon-grand-frere_1297655.html

6/ Algérie : le journal "El Watan" interdit de débats

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Pour la première fois en huit années d'existence, les débats annuels organisés par le quotidien national algérien

El Watan ne pourront pas avoir lieu du fait d'obstacles posés à leur organisation par les autorités, annonce le

quotidien de langue française sur son site Internet. "C'est une grave atteinte à la liberté de la presse et

d'expression dans notre pays", a réagi au Monde Omar Belhouchet, directeur de la publication d'El Watan.

Prévus samedi 9 novembre à la salle Cosmos de l'Office Riadh el-Feth, un célèbre centre socioculturel d'Alger, les débats devaient être animés, entre autres, par le juriste Mouloud Boumghar, l'économiste Smail Goumeziane, le politologue Mohammed Hachmaoui et le sociologue Abdelkader Lekjaa, autour du thème "Statu quo autoritaire – quel coût pour l'Algérie".

Ce "lieu de débat fécond, pacifique et démocratique [est un] espace autonome, indépendant et libre", totalement financé par le journal et exclusivement réservé à la société civile, précise le quotidien dans un communiqué.

"Des instructions fermes ont été adressées (le 6 novembre) aux différents services pour interdire et (ou) empêcher la tenue des débats d'El Watan", affirme le quotidien national. Le 6 novembre, El Watan a en effet reçu un courrier émanant de l'Office Riadh el-Feth, le centre culturel où devait se tenir les débats, lui demandant d'obtenir une autorisation de la wilaya (préfecture) d'Alger, pour pouvoir organiser les rencontres à la salle Cosmos.

MAUVAIS SIGNAL ADRESSÉ AUX MÉDIAS…

Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.lemonde.fr/afrique/article/2013/11/07/les-autorites-algeriennes-interdisent-les-

debats-du-quotidien-el-watan_3510236_3212.html

7/ Le fantasme de la France raciste

Voilà le dernier des sujets montés par les médias à grand renfort de trompettes et de jugements

définitifs : la France est un pays raciste. Est-ce aussi simpliste ?

On se croirait revenu à l’époque de « SOS Racisme » qui permit à Harlem Désir de s’imaginer un destin national.

Il ne manque que BHL à l’appel, mais rien n’est perdu. En attendant son éventuel renfort, des voix étreintes par

l’angoisse expliquent que la France est devenue une plaie pour la civilisation en raison de sa xénophobie

congénitale.

Le Parisien pose la question : « La France devient-elle raciste ? » La réponse induite est positive, forcément

positive. Le même jour, Libération donne la parole à Christiane Taubira et s’empresse d’expliquer que « la parole

xénophobe se libère en France ». La veille, Harry Roselmack, journaliste vedette de TF1, lançait dans  Le Monde :

« Me voilà ramené à ma condition nègre ». Et d’ajouter cette sentence définitive : «  La France raciste est de

retour ». Bref, l’hexagone serait l’équivalent européen des Etats-Unis de la ségrégation raciale des années 50.

Il serait temps de revenir sur terre. Qu’il y ait une recrudescence des manifestations de racisme, comme toujours

en période de crise, nul n’en doute. Qu’il faille les condamner avec la dernière vigueur, c’est l’évidence

même. Que les heures sombres du Sarkozysme, avec son instrumentalisation de l’identité nationale, aient ouvert

des vannes que l’on croyait fermées à jamais, c’est certain. Que le traitement infligé à Christiane Taubira par

quelques voix haineuses soit une offense à la ministre et à la République, on ne le dira jamais assez. Par

parenthèse, on regrettera que les dirigeants politiques de tous bords n'aient pas réagi plus tôt.

Mais de là à décrire le pays comme un bunker de racistes potentiels ou avérés, il y a un pas qu’il serait hasardeux de

franchir, sauf à prendre ses fantasmes pour la réalité et des faits isolés pour une tendance générale. D’après les

chiffres fournis par la ministre de la justice, on est passé de 1300 plaintes au premier trimestre de 2012 à 1500

pour la période correspondante de 2013. Sans doute est-ce beaucoup. Quand bien même ne resterait-il qu’une

seule plainte, ce serait trop. Mais comment peut-on en déduire qu’il y a une déferlante raciste ?..

Cliquez SVP sur ce lien pour lire la suite : http://www.marianne.net/Le-fantasme-de-la-France-raciste_a233620.html

8/ Karim Miské : "La guerre contre l'autre est une guerre contre soi"

Page 15: « Non au 19 Mars » VOICI quelques articles de presse ou de ...

http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2755p028.xml1/musulman-juif-conflit-israelo-palestinien-kippour-juifs-et-musulmans-

karim-miske-la-guerre-contre-l-autre-est-une-guerre-contre-soi.html

[Le réalisateur franco-mauritanien Karim Miské.de nombreuses questions identitaires. © DR]

Karim Miské est l'auteur de "Juifs et musulmans, si loin, si proches", un documentaire retraçant quatorze siècles de cohabitation et de ruptures entre juifs et musulmans.

On ne choisit pas ses sujets au hasard. Après avoir traité de la complexité des rapports Nord-Sud et Orient-Occident et questionné les identités dans plusieurs documentaires ainsi que dans un polar remarqué (Arab Jazz, éd. Viviane Hamy, 2012), Karim Miské a exploré, ces trois dernières années, les arcanes de quatorze siècles de relations entre juifs et musulmans. Il livre ainsi Juifs et musulmans, si loin, si proches, un film efficace, en quatre parties, avec toutes les nuances indispensables à la compréhension de ce projet risqué et audacieux. Une sorte de quête identitaire pour ce Français d'origine mauritanienne par son père (le diplomate et intellectuel Ahmed Baba Miské), né à Abidjan en 1964 et qui a parfois vécu comme une provocation le fait d'être étiqueté "musulman".

Une amitié compliquée entre enfants juifs et musulmans

Très tôt, en effet, les questions d'identité et de minorité se présentent à lui, sur fond de politique. Comme en cette année 1973, marquée par le conflit du Kippour qui va compliquer, sans l'amoindrir, son amitié d'écolier avec un juif dont la famille avait quitté la Tunisie à la suite des violences survenues en écho d'une autre guerre israélo-arabe, celle des Six Jours, en 1967. "Il y avait un hiatus absurde entre des idées politiques et cette amitié avec quelqu'un considéré comme étant du camp adverse", se souvient Karim Miské. Et d'ajouter : "Au fil des décennies, il est devenu presque impossible d'être à la fois juif et arabe. Mais à la lumière de l'Histoire, on ne peut pas être arabe sans avoir une identité juive, et vice versa. La guerre contre l'autre est une guerre contre soi, il y a une guerre civile au fond de chaque personne." Un constat qui constitue le fil conducteur de son film.

Pour aborder avec subtilité ces questions sensibles, Karim Miské s'est plongé dans les livres et a exhumé une histoire qu'il a portée à l'écran à l'aide de documents d'archives, d'images d'animation et d'entretiens. Lui-même se révèle volubile quand il évoque les grands personnages qu'il a découverts. Comme cet érudit juif converti à l'islam, Ka'ab al Ahbar (VIIe siècle, dans l'actuel Yémen), ou encore le grand rabbin Saadia Gaon (Xe siècle, Mésopotamie), qui rédigea en arabe un "commentaire" de la Bible hébraïque. Autant d'intellectuels qui contribuèrent à la compréhension mutuelle des deux mondes... et dans les pas desquels, à sa façon, marche aujourd'hui Karim Miské.

EPILOGUE CHERCHELL

2008 = 48 056 habitants

L'esprit de Cherchell: l'ANCCORE

A l'origine de cet article, un courriel en forme de cri de ralliement: " Les anciens Elèves Officiers de l'Ecole de Cherchell se regroupent. Déjà plusieurs centaines à s'être retrouvés, et unis en Esprit avec les dizaines de milliers d'appelés du contingent qu'ils commandèrent"au Djébel", ils ranimeront la Flamme sous l'Arc de Triomphe le vendredi 30 octobre à 18 heures."

Page 16: « Non au 19 Mars » VOICI quelques articles de presse ou de ...

Jean-Claude Ribeyron, colonel de réserve, Chevalier de la Légion d'Honneur et Vice-président départemental de la Société d'Entraide de la Légion d'Honneur est aussi, dans notre département, le délégué de l'Amicale Nationale des Camarades de Cherchell Officiers de Réserve et Elèves. Rencontre.

Mr Ribeyron, pouvez-vous d'abord nous éclairer sur votre parcours militaire ?

Je suis entré dans l'Armée par la petite porte. J'ai été incorporé le 4 septembre 1961 au 13e Bataillon de Chasseurs Alpins, à Chambéry. Je suis passé par Bourg-Saint-Maurice et après 4 mois de classes, je suis parti, début 1962, en Algérie, pour six autres mois de classes. Je suis sorti aspirant de l'Ecole Militaire d'Infanterie de Cherchell, pour intégrer un an plus tard, avec le grade de sous-lieutenant, un régiment de tirailleurs marocains, à Bourg-en-Bresse. J'ai poursuivi ma carrière pendant 40 ans. J'ai accédé au grade de colonel en 1995. J'ai servi en Bosnie à partir de l'année suivante, toujours sous le régime militaire, jusqu'en avril 1997. J'ai ensuite vécu durant 4 ans en Bosnie, à titre civil.

Qu'est-ce que l'Ecole de Cherchell ? Une Ecole Militaire riche d'une longue histoire, qui a notamment formé au service de la France des officiers subalternes, des aspirants et sous-lieutenants du contingent, "Aspis" et "Sous-Bits" comme on dit chez nous. Elle se situe à Cherchell, une ville très ancienne, romaine, en bordure de mer à 80 km à l'ouest d'Alger. Ce n'est pas très loin de Blida et Boufarik et tout près du fameux massif du Chenoua dont a parlé Albert Camus dans ses " Noces à Tipaza".

Qu'est devenue cette Ecole ?

En 1962, elle s'est repliée à Montpellier, où l'actuelle Ecole d'Application de l'Infanterie vit ses dernières heures. Quant aux bâtiments, ils servent aujourd'hui à l'instruction des cadres de l'Armée algérienne.

Un mot sur l'ANCCORE ?

C'est une jeune association d'Anciens combattants. Elle a été créée en 2007. Elle regroupe un peu plus de 300 membres actifs, avec pour objectifs de perpétuer le devoir de Mémoire, de traditions, de souvenirs liés à cette fonction d'officier qui nous est chère. Nous nous réunissons une à deux fois par an et nous aurons donc, à la fin du mois, le privilège de ranimer la flamme à l'Arc de Triomphe. J'en suis d'autant plus fier que j'aurai l'honneur de porter le drapeau de l'Ecole, qui sort très exceptionnellement des murs du Musée de l'Ecole de Montpellier…

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BON WEEK END A TOUS

Jean-Claude Rosso