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STRATEGIE D’ELABORATION ET DE DIFFUSION D’UNE ACTION DE COMMUNICATION « MODELE SEDIAC » Réalisé par: RAKOTOVAHOAKA Nirina Tokiniaina Niveau: L3 - n°19 Enseignante Responsable: Madame Elisa RAFITOSON Date de dépôt : 24 Juin 2016 Année universitaire 2015-2016
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STRATEGIE D’ELABORATION ET
DE DIFFUSION D’UNE ACTION DE
COMMUNICATION
« MODELE SEDIAC »
Réalisé par: RAKOTOVAHOAKA Nirina Tokiniaina
Niveau: L3 - n°19
Enseignante Responsable: Madame Elisa RAFITOSON
Date de dépôt : 24 Juin 2016
Année universitaire 2015-2016
i
REMERCIEMENTS
Dans le cadre de la réalisation de ce travail, je souhaite adresser mes
remerciements les plus sincères aux personnes qui m’ont apportées leurs aides
directement ou indirectement pour la réalisation de ce mini-mémoire.
Je tiens à remercier vivement Madame RAFITOSON Elisa, Responsable
Pédagogique de la filière STICOM mais aussi en tant que Responsable du
parcours « Communication organisationnelle » pour sa bienveillance constante.
Mes remerciements s’adressent également à Monsieur HARIJAONA Jean
Jules, Responsable de la filière STICOM, pour son accompagnement des
étudiants vers l’excellence.
ii
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ....................................................................................................... i
TABLE DES MATIERES ............................................................................................. ii
LISTE DES ABREVIATIONS ..................................................................................... iv
INTRODUCTION .......................................................................................................... 1
PARTIE I : PRESENTATION DES DIFFERENTES ETAPES QUI CONSTITUENT LE MODELE SEDIAC . 2
1) Détermination des enjeux de la communication .......................................... 3
2) Détermination des objectifs de la communication ................................... 3-4
3) Analyse de la situation de communication ................................................ 4-6
4) Construction du cadrage ............................................................................. 6-7
5) Elaboration de la communication .............................................................. 7-8
6) Diffusion de la communication ...................................................................... 8
7) Effets et impacts de la communication ...................................................... 8-9
8) Confrontation avec les objectifs .................................................................... 9
9) Recadrage ........................................................................................................ 9
PARTIE II : APPLICATION DU MODELE SEDIAC .............................................. 10
A. Récapitulation .............................................................................................. 11
B. Application .................................................................................................... 12
1. Enjeux de la communication .................................................................... 12
2. Objectifs de la communication ................................................................ 13
3. Analyse de la situation de communication ......................................... 13-16
4. Construction du cadrage ..................................................................... 16-17
a. cadrage panoramique ............................................................................. 16
iii
b. Commentaires ......................................................................................... 17
5. Elaboration de la communication .......................................................... 17-18
a) Phase de préparation ................................................................................ 17
b) Plan de réalisation: ................................................................................... 18
c) Phase d’évaluation .................................................................................... 18
6. Diffusion de la communication ............................................................... 18-19
7. Impacts et effets de la communication ........................................................ 19
8. Confrontation aux objectifs ......................................................................... 19
9. Recadrage ...................................................................................................... 19
CONCLUSION ............................................................................................................ 20
BIBLIOGRAPHIE ....................................................................................................... 21
iv
LISTE DES ABREVIATIONS
ESPA : Ecole Supérieure Polytechnique d’Antananarivo
IMGEP : Institut des Mines, de la Géologie et du Pétrole
STICOM : Sciences et techniques de l’Information et de la Communication
SIC : Sciences de l’Information et de la Communication
SEDIAC : Stratégie d’Elaboration et de Diffusion d’une Action De Communication
N.TIC : Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication
1
INTRODUCTION
La notion de stratégie s’applique à beaucoup de secteurs où se déroulent divers
phénomènes de communication.
Son application tient une place capitale dans la mise en œuvre des projets et la gestion
des systèmes d’organisation pour faire face aux enjeux qui peuvent se produire et développer
les secteurs d’activités.
Toute action de communication est souvent confrontée à des difficultés imprévisibles
d’où la nécessité d’utiliser la meilleure stratégie, et surtout de comprendre le système des
acteurs, des normes et des interactions afin d’aboutir à une communication efficace. Dans ce
cas, le choix des stratégies d’élaboration d’une Action De Communication par rapport à une
situation de communication donnée joue un rôle prépondérant afin de parvenir aux objectifs
visés par les acteurs sociaux.
Pour développer ce travail, nous allons déployer le modèle SEDIAC considéré comme
un modèle scientifique d’élaboration d’une stratégie de communication. Ce dernier a été mis
au point par le Professeur RAFITOSON Elisa.
La collecte des données se fera un peu partout via Internet, et, nous nous sommes
aussi aidé par des ouvrages et manuels de ces matières fournis par la bibliothèque de notre
université.
2
PARTIE I
PRESENTATION DES DIFFERENTES ETAPES
QUI CONSTITUENT LE MODELE SEDIAC
Le modèle SEDIAC est constitué par 9 étapes indissociables et chaque étape
présente son importance dans l’Action De Communication à mettre en œuvre.
1. Détermination des enjeux de la communication
2. Détermination des objectifs de la communication
3. Analyse de la situation de communication
4. Construction du cadrage
5. Elaboration de la communication
6. Diffusion de la communication
7. Impacts et effets de la communication
8. Confrontation avec les objectifs
9. Recadrage
3
1) Détermination des enjeux de la communication
Tout acte de communication est porteur d’enjeux. L’enjeu est incontournable dans les
phénomènes de communication. Chaque acteur de la communication cherche à gagner dans
la situation de communication.
Distinction entre enjeux symboliques et enjeux opératoires
Les enjeux symboliques s’intéressent à la notion d’image, la valeur et la
notoriété d’un acteur social.
Les enjeux symboliques sont souvent abstraits dans les actions de communication.
Les enjeux opératoires sont ceux qui se manifestent à travers des
actions précises. Ceux-ci tiennent compte de tout ce qui est concret à travers
l’action de communication.
A part les deux premiers types d’enjeux cités précédemment, Alex Muccheilli a
proposé d’autres types d’enjeux de la communication :
Enjeux informatifs : toute communication est un acte d’information
mais cet acte est bien plus qu’un simple échange d’informations.
Enjeux identitaires : exprimer son identité
Enjeux d’influence : influencer l’autre pour changer ses idées ou ses
agissements
Enjeux relationnels : établir et spécifier la relation avec autrui
2) Détermination des objectifs de la communication
Quelle que soit la circonstance, une Action De Communication doit définir
préalablement les objectifs.
Cette deuxième étape renvoie aux fonctions de la communication :
Selon les 6 fonctions de la communication posées par JAKOBSON :
La fonction informative : faire transmettre des éléments de
connaissance
La fonction expressive : faire sortir les émotions, les opinions.
La fonction conative : faire impression sur l’autre, on essaye d’exercer
une action sur l’autre
4
La fonction poétique : apporter un soin particulier au message
La fonction phatique : elle est relative au contact :
Phatique d’appel : ouvrir une communication ou attirer
l’attention de l’autre.
Phatique de maintien : maintenir une communication, vérifier si
la cible perçoit ce que l’on dit.
Phatique de clôture : terminer une communication
La fonction métalinguistique : faire un discours, un commentaire sur un
discours
Les fonctions de la communication selon VALIQUETTE
Fonction expressive
Fonctions transactionnelles : renvoient à la fonction informative et la
fonction conative
Fonction conative persuasive : essayer de convaincre
Fonction conative régulatoire : faire une organisation
Fonction conative ludique : création de jeu, jouer avec son interlocuteur
Avec l’évolution des conceptions, les Sciences de l’Information et de la
communication (SIC) posent que toute communication est une influence ; tout au moins une
tentative d’influence.
Dans cette version, la communication a pour véritable but d’influencer c’est-à-
dire de persuader et surtout de manipuler.
3) Analyse de la situation de communication
Une situation de communication est décomposée en contextes. Selon l’Ethnographie
de la Communication, la situation joue un rôle important dans la production et la
compréhension d’une communication. C’est la situation qui gouverne la communication alors
pour bien cerner et décrire une situation de communication, il faut faire appel à des modèles
d’analyse scientifiques.
Ici, on fait référence au modèle S.P.E.A.K.I.N.G de Dell Hymes et à la théorie sémio-
contextuelle d’Alex Mucchielli pour analyser une situation de communication.
Le modèle SPEAKING est constitué par 8 paramètres :
5
« S » ou Setting : renvoie au cadre dans lequel se fait la
communication : le cadre physique et matériel et le cadre socioculturel.
« P » ou participants : ce paramètre permet d’analyser tous ceux qui
participent directement ou indirectement à la communication. Cette analyse repose
sur les types et les caractéristiques des différents participants.
« E » ou Ends : ce paramètre précise les objectifs de la
communication.
« A » ou Actes : renvoie aux actions de communications proprement
dites. Ce paramètre accentue son analyse sur deux aspects : les rituels et les deux faces
des signes (rapport entre signifiant / signifié).
« K « ou keys : il s’agit de la tonalité de la communication c’est-à-
dire de l’ambiance ou l’atmosphère dans laquelle se déroule la communication. La
tonalité peut être positive (communication coopérative) ; négative (communication
conflictuelle) ou neutre (communication publique).
« I » ou Instruments : ce sont les instruments ou moyens de
communication auxquels on doit faire appel afin de pouvoir effectuer la
communication. Ce paramètre nous renvoie au modèle orchestral.
« N » ou Normes : ce paramètre permet d’appréhender les normes de
référence (individuelles, collectives, sociales ou culturelles), les normes
langagières et les normes d’interaction.
« G » ou Gender : rassemble et spécifie les différents secteurs où se
déroule la communication : communication organisationnelle, communication
médiatique ; communication évènementielle et publicitaire ainsi que la communication
sur supports électroniques.
Selon la théorie sémio- contextuelle
Selon Mucchielli, les contextes sont toujours présents en même temps quelle que soit
la situation. Ils sont au nombre de sept et ils n’ont pas le même ordre d’importance d’où la
nécessité d’identifier le ou les contextes pertinents auxquels l’acteur sera sensible.
Présentation des 7 contextes
Le contexte expressif de l’identité des acteurs
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à ce que l’on sait ou à ce qui est
affiché des intentions, des projets et des enjeux des acteurs en présence.
Il prend en compte le système interactif des enjeux des acteurs de la situation.
6
Le contexte des normes
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à ces normes appelées ou construites
au cours des échanges.
Le contexte du positionnement
Ce qui est communiqué prend sens par rapport aux positionnements des acteurs entre
eux.
Le contexte de la qualité des relations
Ce qui est communiqué prend sens par rapport à la qualité de la relation entre les
acteurs et prend aussi un sens dans l’ensemble du système interactionnel créé.
Le contexte temporel
Ce qui est communiqué à tel moment prend un sens par rapport à ce qui s’est dit avant.
Le contexte spatial
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à la disposition du lieu et à ses
contraintes s’imposant à tous.
Le contexte physique et sensoriel
Ce qui est communiqué prend un sens par rapport à l’ensemble des éléments sensoriels
qui arrivent aux différents sens : vue, ouïe, proprioception, odorat, toucher.
4) Construction du cadrage
Le troisième axiome de la communication déclare qu’une communication comporte
toujours un cadrage. L’identification du ou des contextes pertinents après l’analyse de la
situation de communication permet d’élaborer la construction du cadrage ou ponctuation des
échanges.
7
Le cadrage prend en compte deux composantes :
Le découpage : la façon de découper la suite des interactions des acteurs
(déterminer le début et la fin des interactions)
Regard : la façon de concevoir la communication
La construction du sens se fait au niveau de chaque participant à la
communication et cela se reflète à travers les échanges que l’on fait d’où la
notion de co-construction ou de construction commune alors la
communication tire son sens du système.
D’une façon générale, adopter une vision scénique de la situation présente une
divergence de point de vue entre les acteurs sur l’interprétation de la communication d’où
la nécessité de faire le cadrage le plus large possible ou « un cadrage panoramique » pour
aboutir à ce qu’Alex Muccheilli appelle un cadrage « juste ».
Découpage
Situation de communication cadrage Lecture de la communication Interprétation
Regard
Théorie sémio- Modèle SPEAKING
contextuelle (8 paramètres)
( 7 contextes)
5) Elaboration de la communication
L’approche systémique précise qu’une communication tire son sens du système.
L’élaboration de la communication dépend de la fonction du système des acteurs, des normes
de référence et des interactions. Il faut donc situer l’Action De Communication dans son
ensemble pour la comprendre et pouvoir la manipuler.
Rapport entre signifiant / signifié
Selon Ferdinand de SAUSSURE « le signe linguistique unit un concept et une
image acoustique ».
Emergence du
sens
8
Eric Buyssens a précisé que le signe est composé de deux faces indissociables qui
sont le signifiant et le signifié. Le signifié est un concept, une idée. C’est la signification de
ce que l’on veut communiquer. Donc c’est le contenu du message.
Le signifiant est le moyen d’expression du contenu.
Cette étape consiste à élaborer un plan de communication tenant compte des
enjeux, des objectifs fixés, de la situation de la communication et des publics cibles afin de
définir le cadre stratégique de l’Action De Communication envisagée. En même temps, il
faut aussi penser aux moyens et aux outils à mettre en œuvre.
6) Diffusion de la communication
Cette étape consiste à mettre en œuvre les moyens et les techniques de diffusion
adaptés à l’Action De Communication.
Il faut bien déterminer les canaux appropriés à la communication qu’on veut établir
pour atteindre efficacement le public cible.
Choisir les supports de communication adéquats et directement opérationnels :
les supports traditionnels : les journaux, les affiches, les panneaux, les animations en
milieux publics et les médias tactiques ou médias de proximité.
Les supports numériques et électroniques : la radio, la télévision, le téléphone. Il
faut aussi tenir compte de l’importance des Nouvelles Technologies de l’Information
et de la Communication (N.TIC).
7) Effets et impacts de la communication
Cette étape renvoie aux effets et impacts de l’Action De Communication sur les
individus et la société d’où la notion de rétroaction ou de « feedback » sera impliquée.
Cette notion désigne la réaction du récepteur au message émis et de son retour vers
l’émetteur. Quelle que soit la circonstance, tout acte de communication entraîne une réaction
chez la cible.
Dans ce travail, nous devons :
9
Procéder à une collecte d’informations : prendre note toutes les réactions, les
commentaires, les critiques, les remarques du public cible en rapport avec l’action de
communication en tenant compte des sources d’informations (médias, particulier ou
groupe).
Elaborer une évaluation récapitulative des impacts obtenus : traitement des données
collectées en rapport avec les changements de conduite perçus dans le milieu social.
8) Confrontation avec les objectifs
Ce travail consiste à mesurer l’efficacité de l’action de la communication. Il convient
de faire un suivi-évaluation sur les objectifs de départ et les impacts obtenus. C’est à partir de
l’analyse des résultats qu’on peut déterminer s’il s’agit d’une communication réussie ou d’une
communication ratée.
Si les impacts de la communication ne correspondaient pas aux objectifs visés alors il
faudrait détecter les problèmes et procéder à un recadrage.
9) Recadrage
Selon Watzlawick, recadrer c’est redéfinir la situation dans le but de changer le sens
des rapports entre les acteurs. La théorie des processus de la communication insiste sur la
possibilité de manipuler tel ou tel contexte pour modifier une situation et le changement de
conduite. Alors le recadrage constitue un processus particulier de construction d’une réalité
secondaire.
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PARTIE II
APPLICATION DU MODELE
SEDIAC
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Dans cette deuxième partie, nous allons passer à l’application du modèle SEDIAC.
L’inauguration du bâtiment STICOM III constitue le champ d’application.
A. Récapitulation
Le 28 octobre 2015 a été la date d’inauguration du Bâtiment STICOM III avec
l’Ecole Doctorale en « Ingénierie et Géosciences » de la filière STICOM et de l’Institut des
Mines, de la Géologie et du Pétrole (IMGP).
Cette manifestation a été réalisée grâce à la contribution de l’équipe de STICOM avec
le soutien des étudiants de la filière et quelques personnels au niveau de l’administration de
l’Université d’Antananarivo.
Ce projet d’extension a été déjà annoncé lors de l’inauguration du bâtiment STICOM
II. Cela signifie que cette Action De Communication n’était pas le fruit du hasard mais il y
avait des objectifs bien définis et que des stratégies ont été mises en place à l’avance afin de
passer aux processus de réalisation.
Dans cette partie, nous allons analyser cette action de communication suivant les
étapes constituant le modèle SEDIAC présenté dans la première partie de ce devoir.
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B. Application
1. Enjeux de la communication
D’abord, nous tenons à rappeler que toute action de communication est
porteuse d’enjeux, c’est-à-dire ce que l’acteur de la communication peut gagner ou perdre
dans la situation. Pour le cas de l’inauguration, plusieurs types d’enjeux interviennent :
Enjeux informatifs
L’information concerne l’inauguration proprement dite ; c’est-à-dire que les
informations qui circulent ne sont pas des rumeurs mais au contraire elles justifient
que l’inauguration a lieu officiellement.
Enjeux identitaires
La valeur et l’image de STICOM est mise en jeu à travers l’ensemble des
organisations : manière d’accueillir les invités, les décorations, les dispositions et la
présentation du bâtiment à inaugurer.
Enjeux d’influence
Cette inauguration présente soit des effets positifs soit des effets négatifs sur le
milieu socio-éducatif ; c’est-à-dire que cette manifestation constitue un moyen pour
attirer d’autres étudiants.
Enjeux relationnels
Création de relation avec les sponsors ayant investi pour la mise en œuvre du
projet tels que : BOA, FILATEX.
Consolider la relation de STICOM avec les autres départements rattachés à
l’Ecole Polytechnique d’Antananarivo au sein de l’Université d’Antananarivo
tels que : Ingénierie et Géosciences (INGE) et l’Institut des Mines, de la
Géologie et du Pétrole (IMGP).
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2. Objectifs de la communication
Dans ce travail, on fait référence aux 6 fonctions de JAKOBSON
Fonction expressive : les différentes personnalités ayant pris la parole ont manifesté
leurs émotions, leurs avis et leurs sensations pendant l’inauguration des bâtiments.
Fonction impressive : par rapport à l’organisation, les invités doivent être escortés par
les hôtesses et le protocole qui gère l’emplacement des véhicules sur le parking.
Fonction poétique : durant le discours, les intervenants ont employé certains
proverbes malgaches liés à l’inauguration.
Fonction phatique d’ouverture : l’inauguration a débuté par l’hymne national.
Fonction phatique de maintien : visite des bâtiments
Fonction phatique de clôture : l’organisation du cocktail
Fonction métalinguistique : reprendre ce qui a été dit lors de l’inauguration du
bâtiment STICOM II (pose de la première pierre des nouveaux bâtiments)
3. Analyse de la situation de communication
Dans cette troisième étape, on fait référence à la théorie sémio-contextuelle pour
analyser la situation de communication.
Analyse selon les 7 contextes de Mucchielli
Le contexte expressif des intentions, projets et enjeux des acteurs en présence
La filière STICOM est parmi les départements rattachés à l’Ecole Supérieure
Polytechnique au sein de l’Université d’ Antananarivo.
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Pour STICOM en particulier, la construction de ce nouveau bâtiment constitue un
grand défi après l’inauguration du bâtiment STICOM II. Dans ce cas, l’inauguration du
bâtiment STICOM III est considérée comme étant un moyen d’expression de la valeur de
STICOM dans le milieu pédagogique ; surtout de construire une image valorisante et
d’augmenter sa notoriété au sein de l’Université d’Antananarivo.
L’équipe de STICOM ainsi que les étudiants de la filière ont beaucoup apporté dans
l’organisation de cette inauguration afin de créer un lien de proximité avec les autres
départements, avec les sponsors impliqués et de pouvoir montrer la couleur de la filière à
travers l’Action De Communication.
Le contexte normatif
Ce contexte précise l’existence constante des référentiels normatifs pour toutes les
actions humaines. Les valeurs et les normes sont l'ensemble des règles sociales
collectivement partagées. Le contexte normatif pose des contraintes à l'acteur.
En tant que filière déjà habilitée au système L.M.D, STICOM contribue à l’innovation
des infrastructures afin de répondre aux exigences et aux normes imposées par ce système de
pédagogie actuelle, à l’instar du bâtiment STICOM III. Plus précisément, l’habilitation au
Doctorat constitue la raison d’être de cette inauguration.
Les Responsables de STICOM utilisent tous les moyens afin de répondre et de
satisfaire les besoins des étudiants en matière d’infrastructures pédagogiques vu que la filière
est payante.
Le contexte du positionnement
Aujourd’hui, la filière STICOM occupe une place importante en matière de formation
en communication. Elle est la première école qui enseigne les Sciences de l’Information et de
la Communication (SIC) à Madagascar ; ayant une relation étroite avec l’Université de
Montpellier III.
Cette forte réputation constitue la particularité de la filière et permet d’évaluer la
qualité de l’enseignement. L’inauguration de ce troisième bâtiment est une opportunité et va
servir d’indice pour montrer la puissance et l’autonomie de la filière face à ses concurrents.
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Bref, ce positionnement joue un rôle important pour favoriser la visibilité de la filière.
Le contexte relationnel social immédiat
L’inauguration du troisième bâtiment crée un climat de confiance entre les principaux
responsables au sein de l’Université d’Antananarivo.
Cet évènement fait l’objet d’un mini-stage pour les étudiants qui ont participé à la
mise en œuvre de cette Action De Communication. Grâce à la réalisation de ce projet au sein
de l’Ecole Supérieure Polytechnique, les étudiants peuvent poursuivre leurs études jusqu’au
doctorat.
Donc, pour STICOM, cela constitue une force pour améliorer les relations publiques
notamment avec les sponsors et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche
Scientifique.
Le contexte temporel
La stratégie de multiplication des infrastructures a connu un succès pour STICOM.
Au fil du temps, ce développement peut être constaté grâce aux deux bâtiments qui ont déjà
été construits (on parle du premier bâtiment et du deuxième bâtiment de STICOM) et à cela
s’ajoute le troisième bâtiment STICOM III qui vient d’être inauguré.
L’inauguration du bâtiment STICOM III devient un indicateur temporel avec lequel
les acteurs de communication ainsi que la société peuvent mesurer l’évolution et la puissance
de STICOM.
Le contexte spatial
Le lieu où on a construit le troisième bâtiment constitue un atout pour favoriser la
visibilité de STICOM au sein de l’Université.
Cette manipulation de l’espace devient un élément de repère pour indiquer la situation
géographique de STICOM ; c’est-à-dire que le logo de STICOM devient facilement repérable
parce que le bâtiment se situe au bord de la route et crée un sentiment de prédominance par
rapport aux deux CONACOS qui sont le CONACO DEGS et le CONACO de la médecine ;
d’où le renforcement de la visibilité de la filière.
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Le contexte physique et sensoriel
Ce contexte stipule que les communications prennent sens en fonction des éléments physico-
sensoriels perçus par nos différents sens (vue, odorat, ouïe, toucher, goût).
L’inauguration du bâtiment STICOM III crée une image valorisante de STICOM dans
l’esprit des individus qui y ont assisté.
Bref, la diffusion de la communication au moyen des supports médiatiques et
technologiques permet d’influencer la société.
4. Construction du cadrage
a. cadrage panoramique
Posons que la phase de conception du cadrage commence à la pose de la première
pierre lors de l’inauguration du bâtiment STICOM II en octobre 2014 jusqu’à l’inauguration
du troisième bâtiment de STICOM en octobre 2015.
b. Commentaires
Le découpage de l’évènement varie d’un individu à l’autre car il y avait parmi les
invités à l’inauguration du troisième bâtiment par exemple qui n’ont pas assisté à
l’inauguration du bâtiment STICOM II ; donc pour eux, l’interprétation de la situation de
communication sera différente de ceux qui y ont assistés. C’est-à-dire qu’il sera difficile pour
eux d’appréhender la continuité des interactions et le système des acteurs dans la
communication d’où cela présente une divergence de point de vue sur la manière de concevoir
la communication.
Alors pour remédier cette divergence de point de vue et d’aboutir à un même
cadrage, il faudrait adopter ce cadrage panoramique : les intervenants, lors de leurs discours,
ont repris l’explication sur ce qui s’est passé avant ; c’est-à-dire la pose de la première pierre
de deux bâtiments lors de l’inauguration du bâtiment STICOM II et ce qui s’est passé après
c’est-à- dire le processus de réalisation et l’inauguration du bâtiment STICOM III. Tout cela
dans le but de montrer ce que l’inauguration représente au sein de l’Université (lecture de la
communication).
17
Cette métacommunication va construire la raison d’être de l’inauguration c’est-à-dire
de préciser les objectifs fixés, les intérêts, le système des acteurs et la suite des interactions
dans l’action de communication.
5. Elaboration de la communication
a) Phase de préparation
Missions de l’équipe de STICOM
Recherche des sponsors tels que la BOA, FILATEX.
Contact des différents invités
La planification et gestion des ressources humaines, ressources matérielles et
financières pour réaliser la cérémonie.
L’équipe de STICOM avec le soutien des étudiants
Un groupe d’étudiants étaient désignés pour chanter l’Hymne national
malgache pendant la cérémonie
Le service protocole et hôtesse était assuré par les étudiants de STICOM
pendant l’inauguration
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b) Plan de réalisation
L’organisation de l’inauguration du bâtiment STICOM III s’est déroulée dans une
situation formelle. La place de l’estrade se trouvait devant la salle 23 et des chapiteaux ont été
mis en place pour accueillir les invités.
Les invités ont été escortés par les hôtesses pour montrer leur place et le service
protocole se charge de l’emplacement des véhicules sur le parking destiné aux invités.
Ouverture de la cérémonie : commençant par l’hymne national et les tours de parole
pendant le discours seront gérés par un maître de cérémonie.
Communication ritualisée : tours de parole :
o Professeur HARIJAONA Jean Jules
o Directeur du département des Mines et du Pétrole
o Monsieur ANDRIANARY Philippe Antoine, Directeur de l’ESPA
o Professeur Panja RAMANOELINA, Président de l’Université d’Antananarivo,
o Madame RASOAZANANERA Monique, Ministre de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche Scientifique.
La visite des deux bâtiments et la coupure des rubans par la Ministre de
l’enseignement supérieur et des recherches scientifiques.
Le cocktail dans la salle ER
c) Phase d’évaluation
Les étudiants ont élaboré un compte rendu sur l’inauguration du bâtiment
STICOM III
Cette inauguration fait l’objet d’un mini-mémoire afin d’appliquer le modèle
SEDIAC pour les étudiants de la filière en cours d’étude en licence 3.
6. Diffusion de la communication
Des organes de presse ont été présents lors du déroulement de l’inauguration du
bâtiment STICOM III. L’évènement a été diffusé au journal télévisé de DREAM’IN.
L’inauguration a été publiée sur internet :
presses en ligne MIDI MADAGASCAR et NEWSMADA ainsi que sur les
réseaux sociaux (Facebook )
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7. Impacts et effets de la communication
Cette Action De Communication présente apparemment un impact positif si on
procède à l’évaluation des propos et des remarques des individus qui ont assisté à
l’inauguration. La plupart des acteurs de la communication ont remarqué que l’inauguration a
été bien organisée même si le bâtiment STICOM III n’était pas encore équipé.
Les médias aussi ont approuvé l’importance de la mise en place des bâtiments qui
viennent d’être inaugurés dans le domaine de l’Enseignement Supérieur.
8. Confrontation aux objectifs
En se référant aux impacts obtenus, on peut conclure que l’objectif a été atteint : la
construction du bâtiment s’est achevée à la date prévue (dans un délai de 1 an) : la pose de la
première pierre du bâtiment a eu lieu lors de l’inauguration du bâtiment STICOM II en
octobre 2014 ainsi la date de réalisation du projet était en octobre 2015.
9. Recadrage
Dans un premier cadrage, il y avait une distance entre la filière STICOM et certains
départements de l’ESPA. Ce phénomène se manifeste parfois par des conflits temporaires
dans le domaine administratif, pédagogique et financier.
La manipulation des contextes au moyen de l’inauguration des deux bâtiments de l’Ecole
Supérieure Polytechnique a permis aux deux parties prenantes (STICOM et le département
des mines et du pétrole) d’avoir un esprit de solidarité et d’alliance et d’adopter une autre
vision de rapport entre les acteurs.
Bref, la manipulation des contextes a provoqué un changement de comportement des acteurs
d’où la communication conflictuelle devient une communication coopérative.
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CONCLUSION
En conclusion, l’application de modèle SEDIAC a permis de comprendre et d’acquérir
un certains nombre de connaissances sur les différentes théories développées par les Sciences
de l’Information et de la Communication.
Le modèle SEDIAC constitue un outil essentiel pour réaliser une action de
communication vu que celui-ci prend en compte tous les aspects nécessaires en matière
d’Elaboration de Stratégie et de Diffusion d’une Action De Communication.
Ce modèle permet d’adopter une vision large de l’acte de communication depuis la
phase de conception, la phase de réalisation jusqu’à la phase d’évaluation.
21
BIBLIOGRAPHIE
- Alex MUCCHIELLI : « Les Sciences de l’Information et de la Communication »,
Paris : Hachette, 1998
- Alex MUCCHIELLI : « La nouvelle communication », Paris , ARMAND
COLIN/HER,2000
- Alex MUCCHIELLI : « La théorie des processus de la communication », Paris,
ARMAND COLIN/Masson ,1998.
- Alex MUCCHIELLI : « théorie systémique des communications », Paris,
ARMAND COLIN/HER, 2000.
