· LIES AUTEURS GRECS, EXPLIQUËS D’APRÈS UNE MÉTHODE NOUVELLE PAR DEUX TRADUCTIONS...
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Notes du mont Royal
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L138
AUTEURS GRECSEXPLIQUES DÎApnÈs UNE MÉTHODE NOUVELLE
PAR DEUX TRADUCTIONS FRANÇAISES
Cgsiquatre chants de l’Iliade ont été expliqués littéralement, traduits
en français et annotés par M. C. Leprévost, professeur au lycéeBonaparte.
Ch. Lahure, imprimeur du Sénat et de la Cour de Cassation,rue de Vaugirard, 9 , près de l’Odéon.
LIES
AUTEURS GRECS,EXPLIQUËS D’APRÈS UNE MÉTHODE NOUVELLE
PAR DEUX TRADUCTIONS FRANÇAÏSES
L’UNE [LITTÉRALE ET JUXTALINËAIRE PRÉSENTANT LE MOT A MOT FRANÇAIS
EN REGARD DES MOTS GRECS CORRESPONDANTS
L’AUTRE CORRECTE ET PRÉCÉDÉE DU TEXTE GREG
avec des sommaires et des notesPAR UNE SOCIÉTÉ DE PROFESSEURS
ET D’EELLËNISTES
HOMERECHANTS xvn, 3mn, XIX ET XX DE L’iLIADE
PARISLIBRAIRIE DE L. HACHETTE ET fla?
RUE PIERRE-SARRAZIN, N°11;(Près de l’École de médecine)
1858
AVIS
RELATIF A LA TRADUCTION JUXTALINËAIRE.
On a réuni par des traits les mots français qui traduisent un seulmot grec.
On a imprimé èn italiques les mots qu’il était nécessaire d’ajouter
pour rendrèiintelligible la traduction littérale, et qui n’avaient pas
leur équivalent dans (le grec. Ai Enfin, les mots placés entre parenthèses doivent être considérés
comme une seconde explication plus intelligibleque la versionlittérale.
ARGUMENT ANALYTIQUE
DU DIX-SEPTIÈME CHANT DE L’ILIADE.
Douleur de Ménélas, lorsqu’il apprend la mort de Patrocle. -- Il
s’avance pour protéger les restes inanimés de son ami. --- Il immole
Euphorbe, mais il est repoussé par le valeureux Hector, qui marchesous les auspices d’Apollon. - Ménélas en se retirant cherche Ajaxde tous côtés, et, dès qu’il l’aperçoit, il l’invite à voler à la défense
du corps de Patrocle. -- Hector recule devant Ajax. - Reprochesde Glaucus qui ramène au combat le héros troyen. -- Hector revêtles armes d’Achille et excite ses guerriers à combattre. »- De soncôté Ménélas appelle auprès de lui les plus vaillants des Grecs. --Une
lutte acharnée s’engage autour des restes de Patrocle. - Carnageaffreux de part et d’autre. - Les coursiers d’Achille, éloignés du
champ de bataille, pleurent la mort de Patrocle. - Jupiter leurinspire une force nouvelle; Automédon les ramène au combat. ---Aussitôt le char est attaqué par Hector, par Énée et par d’autres
guerriers. --Les chevaux, grâce à leur vitesse, échappent aux poursui-tes des Troyens. ---Minerve souffle à Ménélas une généreuse ardeur. --
Apollon ranime Hector, et Jupiter jette l’épouvante parmi les Grecs.
---Exploits d’Hector. -- Les Grecs plient. -- Effroi d’Ajax; par ordre
de ce héros, Ménélas envoie Antiloque annoncer a Achille la mort de
Patrocle et la défaite des Grecs. - Ménélas et Mérion soulèvent le
corps, et, protégés par les deux Ajax qui repoussent l’ennemi, ils le
rapportent vers le camp.
ILlADE , XYII.
OMHPOY 4v. IAIAAÛZ
PA tr si AIA P.
wAPIZTEIA MENEAAOY.
Oôâ’ ËÀaG’ ’Arps’oç uîbv, ’Ap-q’t’çùov Msvs’kaov,
Hérpoxloç TFLÔEGGI Sauslç êv Bulletin.
U5fi 8è 313: wpouéxwv, xsxopuôtte’vo; aïôom Xalxuîî’
aliterai 8’ cip’ aïno") (Saïv’, 6’); me; avr-spi Trépwx: puât-4p,
t t a t sx N I .wçorroroxoç, xrvup’q, ou nptv ELÔUL’J 17071010 5
(à; T’CEQI Hmvpoxhp .chîvs Somalie; 131919.10;
Épée-Os 85’ oî Stipe 1’ 557; mai dentée: mût-rad
x z N a tu a a I e siTGV XTCLlLEVOÜ. MSiÆOtœÇ OGTtÇ TOU’Y canto; ekôot.
OÔB’ taïga HoZVOou nib; êüuusM-qç étrennas
Le fils d’Atrée, Ménélas chéri de Mars, est informé que Patrocle a
péri dans la mêlée sous les coups des Troyens. Il s’avance aux pre-
miers rangs, couvert d’une-brillante armure; il marche autour du
héros pour le protéger, comme on voit tourner autour de son jeune
veau la génisse éplorée, qui, mère pour la première fois, n’a point
encore connii les douleurs de l’enfantement : ainsi s’empressent auteur
de Patrocle le blond Ménélas. Il présente en avant du cadavre et sa
lance et son bouclier bien arrondi, impatient d’immoler quiconque
s’avancerait contre lui. Mais le fils de Panthoüs, habile à manier la
L’ILIADE
D’HÛMÈRE.
(JEAN T XV’ÎI.
SUPÉRIORITÉ DE MÉNÉLAS.
Hétpoxko; 5è Baueîç 01’ Patrocle avant été dompté
Tpo’iSO’Gtv êv ornera-ct par les Troyens dans le combat
on. mon ne fut point cachéme.» ’Atpe’og, au fils d’Atrée,Mevs’).:zov ’Açntçtlov. à Ménélas cher-à-Mars.
ne, 5:; Mais il (Ménélas) alla5.5: îçogdlwv, t à travers les premiers-combattants,lampe p.534); pour; ateom- armé d’un airain brillant;
Salve 5è dieu et donc il allaitsuçai agonît, autour de lui pour le protéger,(a: si; ujmp flêpI fiÔpTth, comme unemère autourde sonveau,
remmène; une mère ayant-mis-bas-pour-la-zrvopfi, toute-plaintive, [première-fois,six sîôuïa :çiv n’ayant pas connu auparavantTÔZOLD v l’enfanternent:à); 517515 rapt fla-méfie) ainsi marchait autour de Patrocleune; Msve’).a.o;. le blond Ménélas.
71557; "à Et il tintméca-v dt en avant à lui (devant Patrocle)aégu ce ml agneau et sa lance et son boucliersiam îivToca, égal de-tous-côtés,panard); moineau: impatient de tuerTôt! 56H; Hem celui qui viendraitécarta; :0575. en-face-de (contre) celui-ci.Nô; 5è être niveau n Et clonale fils de Panthoüsà Pain; nabile-à-manier-la-lance0515!. fluo-5*! ne négligea (n’oublia) pointéguim’m; Haïeôzlow Si’irréprochable Patrocle
4 IAIAAOE P.Harpôxloto Trac-(ivre: O’tlJlSjLOVOÇ’ &YXL 3’ &p’ orin-03 10
Éden, zani apoos’etrtsv ’Apn’itptkov Mevs’Mov’
a ’Arpeiôvy Mevs’lae, Atorpacpêç, oflags Àaâ’w,
xoîCeo, Reine de vsxpov, Èa 8’ évapoc fiporâevroc’
DE: yoÉp mg repérages Tpo’iwv xletrâiv 1’ êtrtxoôpniv
Iatrpoxlov poils 80an XŒTàt xpot-tspnv bouivnv. 15I Tl?) ne ëoc xXéoç aïs-612w ëvi Tpo’nacw &péoeat,
un ce poilu», dito 8è p.047] sa Gupoviê’kwuw. n
Tôv 8è us’y’ rixe-âme wpoas’cp’q Eccvôôç MsvéMoÇ
u Z55 méfia-où psi: xaliîw ôtts’pâtov eôxeroiowôai.
OÜr’ 05v n°9800104; rossai: uévoç, 0515 Moines, 2007515 avec mimai.» ôÀoocppovoç, 0515 pâmera;
Goulag êvl 517105661 wépt côévsï filepeaivet,
fic-60v Hâvôou uîeç êüuusltiott cppove’ouotv.
Oûëè très: oôôè tif-q cYrcsp*r’,vopm; îrmoôoîttoro
l a l n a d a a! r î: lr]; anovqô , ors pt (avaro, xou. p. creusois,I3un
lance, n’a point oublié l’irréprochable Patrocle qu’il a vu succomber;
il s’approche et s’adresse en ces termes à Ménélas chéri de Mars :
a Ménélas, fils d’Atrée, élève de Jupiter, chef des peuples, recule;
abandonne ce cadavre et laisse-la ces dépouilles sanglantes; car c’est
moi qui le premier, parmi les Troyens et leurs illustres alliés, aifrappé Patrocle de ma lance dans la terrible mêlée. Aussi laisse-moi
recueillir une noble gloire chez les Troyens, de peur que je ne tefrappe et ne t’arrache une douce vie. a
Le blond Ménélas, enflammé de courrOux, lui dit aussitôt:
a Souverain Jupiter, il est peu convenable d’allicher cet impudent
orgueil. Ni la panthère, ni le lion, ni le sanglier destructeur, dont lafière poitrine est animée d’une force indomptable, n’ont cette audace
que nourrissent dans leur cœur les fils de Panthoüs, habiles àmanierla lance. Le valeureux Hypérénor, dompteur de coursiers, n’a pu jouir
de sa florissante jeunesse, lorsqu’il osa m’outrager et m’attendre, en
lLlADE , xvn. 5naaôvcoç’
ému 8è 0’290: aïno. m3106,
un agrarienneMevékzov ’Ap-niqotlov -
e Mevs’).as ’A’rpeiïm,
ALOTQEQÈÇ,
apZdiLL-î Mm,
xâëso,
laine 8è ve-ztpèv,
sa 6è évoqua (Sporôevw t
oÜît; YÔLÇ Tpdiwv
êmxoüpwv T8 flétrira
719615890; ’(3017.5 IIo’tTpoxlov Boupi
matât Ôcptvwv Epotvepfiv-
Tu") sa neâçéoôou êvî Tpdiaomv
êuôlbv xltz’oç,
un Bâle) ce,&çélmuw. 8è
Gupèv palmées. nEavôô; 6è Msvélao;
ôxôfisot; (menpooéçn rôv t
a Z55 mirsp,où n’ai; italàv
süxero’taafiw Guépêtov.
Olive 05v trêve; nopôo’thoç,
054:5 léovroç,
otite oud; Maçon oloôopovoç,
mire Gond; pâmera;Bisyeotivet Trépt oôévsï
àvl rît-Mana,
toaaov,8550i: çpovéouaw oie: Ho’wôou
èüuusliat. ,Kir. 6.1: pèv rl’rtspv’ivopo;
innoôo’ty.oto
06x intima-o oüôè ’71; E67);
ors (Inventé ne,
étant tombé dans le combat ;
et donc il se tint près de lui,et adressa-la-paroleà Ménélas clier-à-Mars :
tr Ménélas fils-d’Atrée,
élevé-par-Jupiter,
chef des peuples,retire-toi,ct abandonne le mort,et laisse-là ces dépouilles sanglantes;
car aucun des Troyenset des alliés illustresantérieur à (avant) moin’a frappé Patrocle de sa lance
dans le combat violent.C’est-pourquoi laisse-moi
preudrepourmoz’parmi les Troyens
une noble gloire,de peur queje ne frappe toi.et ne t’arrache
la vie douce-comme-le-micl. nMais le blond Ménélas
s’étant indigné grandement
adressa-la-parole-à lui ;a Jupiter père (auguste),
il n’est certes pas beau
de se glorifier outre-mesure.Et donc ni la fierté de la panthère,
ni celle du lion, -ni celle du porc sanglier pernicieux,dont le courage très-grand [forceest-orgueilleux excessivement de sadans sa poitrine,n’est aussi-grande,
quela conçoiventles fils de Panthoüshabiles-à-manier-la-lance.Or la force d’Hypérénor
d0111plourde-chevauxn’a pasjoui non plus (le sajcuncsse,.
quand il injuria mon
Ô IAÏAAOÈ P.I a si a a N : I imu. p. sein av Awmoraw alsyzwtov relents-m:
a! , 38:! cl l’y r î i lgoualai ou . a mut, muscat «(a 0.6L navra,"ô’ro- var 5’00" 6 TE 0’ v 55W» a vos Ncou" .Av (gray. u.,1 mon;
a t 3l I 7 7 I d t a oua; nMôuv Levat, 51118 ŒVTLOÇ LGTOEO’ suera,
p i I . r, . i a I I a! 1WPLV tu xaxov Tracesew pelôev s TE Mme; .2va . u
i r e m l l p D It51k mono, 127v 8’ oô TCELÛEV âixatéouevoç 8è wpocqüôj.
l I lu NUV uèv (M, Mavs’kas Atorçscpâç, 7’; ruilez réait;
i i x 1) l a I .«(ver-nov êuov, rov smçvsç, ëwSUZouevoq 0’ àyoçeuetç 35
I Bu N N I Ifaçade-a; ce yuvcuxa ouzo) embauma vemo,1soy i i N I i I a!(19711031 E TOXSUGL 700V Kit TESVÔOÇ EG’QXÔCÇ.
avL’H ne G’ tv 850.0 et yo’ou xxrdfiauua ysvo’Ïu’ÇJ,
A
a! a i fi I i i l , a lEl. XSV 870) XSCDMAflV TE TETIV XŒL TEUXE EVELKŒÇ,A
fictives) s’v xsïpscct gothe mit Œpo’vttôt NT1. 40
disant que j’étais le plus lâche des Grecs; et je ne pense pas que par
son retour il ait comblé de joie son épouse chérie et ses vénérables
parents: de même aussi je briserai ta force, si tu restes encore enface de moi. Pour moi, je t’engage à te retirer et à rentrer dans lafoule; renonce à me tenir tête, avant que quelque malheur fonde surtoi ; mais l’insensé ne s’instruit que parles événements. n
Ces paroles ne persuadent point Eupliorbe, qui réplique en cestermes z.
a Ménélas, élève de Jupiter,. tu vas expier aujourd’hui le meurtre
(le mon frère, dont la mort est pour toi l’objet d’un vain orgueil. Tu
as rendu veuve son épouse, dans le réduit de sa chambre nuptialeencore toute nouvelle, et tu as plongé ses parents dans l’horreur du
deuil et dans la désolation. Certes, je mettrais un terme à la douleur
(le ces infortunes, si, rapportant ta tête et tes armes, je les déposais
entre les mains de Pantlroüs et de la divine Phrontis. Mais je ne
ILlADE, xvu. 7x1). mg: avé (le, et attendit moi,mi épaté p.5 Eupsvai et dit moi êtrefiolsutürùv atrium-m le gùerrier le plus déshonoré
à; Armoïaw a parmi les Grecs;095g gui à, et je ne dis (pense) pas luimana 75 étant revenu du moinsoîai nôasaaw, I de ses propres pieds,sûçpivw. page se olim avoir réjoui et son épouse chérie
ramai; ra xsôvoüç. et ses parents respectables."Q; 6m êyù) mi De même certes moi aussiMou) aàv pâtre; je briserai ta fierté,et ne affin; ohm peu. si tu te tiens en-face-de moi.une ëyœye misée) r Mais moi-du-moins je conseillece àvaxœpi’qaavra toi l’étant retiréis’vau à; nana-bu aller dans la foule, [(éloigne-toi)mas tance âvtioç émia, et ne t’arrête pas en-face-de moi7:in 7:105’5Lv avant d’avoir souffertn xaxôv - quelque chose de mal;tréma; 85’ ce mais l’insenséEyvœ p’sZBév. n connaît seulement la chose faite. »
(D’un (Dg, Il parla ainsi,crû 7:57.85 5è 16v. mais il ne persuada pas lui ;dueiâo’usvoç 6è noce-711380: t et celui-ci répondant dit-à lui:
r N5” il?! a]. u Maintenant a la vérité,Navale ALOTÇEÇËÇ, Ménélas élevé-par-Jupiter,
79351; ’7’. MM tu payeras certes tout-à-fait5M” YVŒTÔV, mon frère (laniort de mon frère),75V kiwi; ’ lequel tu as tué;àYOPSÛît; 5è â’îîUz’lJéVO; ’ et tu parles en te glorifiant;
734.5051; 5è ruilai-m or tu as rendu-veuve son épouse
PX? dans le fond350-0 son, ,de sa nouvelle chambre-nuptiale,sûr-riz; ce 707.5301 et tu as causé a ses parents30°” Mi flËVe°ê âPflTÔV- un deuil et un chagrin affreux.H XîTSVOLËLTÎV mîîmupa yéou Certesje serais fin du (je mettrais fin
ail-V ËEÏÂOÎGW, à eux infortunés, [au] deuilil fia) 3’45"04» si moi ayant rapporté75:1” ïîîaîïiv mi refixea, et ta tâte et tes armes,
:3 fa) a” ZÏFËGŒ je les remettais dans les mainsHiveë’ Ml un (Î’Ptîvrtôt. a Panthoüs et a la divine Phrontis.
8 musez P.:AM’ ou pâti; élu duper émigre; nâvoç Écrou,
ouds T, âô-rfpt’roç, in" &Àx’fiç, lire (965mo. u
à!) a t Y 9 a [à I a si A ..ç emmv, OUTVjGE aux: cran-toc: navres surer
’Qalâlçaffi. RI.) l - le a. ioud sppqçev ÂaMov aveyvaitcpôq de on camp-r,
âcniô’ ëvi xparspfi. CO 8è 85615,00; o’Sçwro Kaki; 45
a .l.Arpeid’qç Msvs’kaoç, êtreuîciusvoç Au noirci.
à a IA4! 0’ évaxaîouévoto, une: cropéxoto Germinal l
VÔÇ’, ënl 8’ crû-to; nglGS, papal-g pipi meneur
o’wrtxpl) d’émotloio 8U aôxs’voç filoô’ &xœxrî.
Aoûn’rasv 5è and»: et 026*er 5è retî- 5’ ân’ (16:63. se
l 7 P l A II .-AÎiLOCTË oî Ssûovro xénon, Xapirsccw être ou,
7rÀo* oiô’ a? - rio-53 r- xrxi à ’ a) ÊrorxmvroAH ’ Â? A c PYUPb fil ’
Oïov 5è rosira ê’pvoç2 âvrlp Ëp-tôvjkèç ËÀaÉ’qç
306qu âv OÎOWé)tLP, 30’ 50m &vaôs’t’ipuxsv ilôwp,
Lail!ulula, Tnlsôoiov, To 85’ me TEVOlOtl Bovsouct
Ï l I I il u Nnommant: âvenmv, un TE flouer «vôu lsuxq)’
êlôdw 8’ âîanivnç civette; ont; dallant mixa
veux pas différer plus longtemps l’attaque, et l’en verra qui de nous
deux sera vainqueur ou vaincu. nA ces mots, il frappe le bouclier bien arrendi de son ennemi ; mais
il ne rompt pas l’airain; car la pointe de sa lance se recourbe dans lesolide bouclier. Ménélas, fils d’Atrée, s’élance à son tour, un glaive à
la main, après avoir imploré le souverain Jupiter. Au meurent ouEuphorbe recule, il le frappe, et, plein de confiance dans la vigueurde son bras, il lui enfonce le fer au fond de la gorge; la pointe tra-verse aussitôt le cou tendre du guerrier. Il tombe avec fracas, et sesarmes retentissent autour de lui; le sang inonde sa chevelure, sem-blable a celle des Grâces, et ses tresses que retiennent attachées desanneaux d’or et d’argent. Comme un jeune plant d’olivier, qu’un
homme élève avec soin dans un lieu solitaire d’où jaillit une source
abondante, se dresse magnifique, étale un verdoyant feuillage, et,caressé par le souffle de tous les vents, se couvre de blanches fleurs;mais soudain les autans, se déchaînant avec fureur, le déracinent et
ILlADE, xvn’. . 9une TfÔVOÇ
06v. suret udtv en 8-npôvenraie-ma; oüôé se âë-ljptroç,
’75 60.30719
fics 965mo. nEtna») (13;, out-nos
and o’œrtiôot à’îanv névroae r
oüôà sans: zonât! ’
aillai 55’ oî
&vgvva’pçfln êvi ôtai-niât xpœrspifi.
’0 5è Malabar); ’Atpeîônç
(bourra Seringa;Zaxxç’a
ênsuâa’cusvo: Ali margé t
àvotyjœïopévoro et finir,
truie yard. 0511.5611 61014691010,«ses; 6è ânépstos,
marina;Kami ponçait] l
duo-d, 8è mohair éventrai)
5:5: aiûxévoç (incanta.
AOÜ’K’QGS 8è arsthv,
tarifia: 5è &po’cânaev êrti miré).
Xénon OÎ,
631.07.00. Xdpiîeqct,
79019.05 se, o’l êaçfixœvro
zoos-u) ta mi àpyüpq),
8930er amorti.Oîov 6è àvfip rpépsr
âme; Q1511; âçtenkèç
ëv véron) 137.0116109,
60L dans? àva’o’éâpuxev &Xtç,
mon TnXEÜâov,
avocat se 15 aréna»: navroîwv
ôovâouai ce,
mi ra ligua502652 lanice?) t
ëîaîîîvn; se âvsp.oç ë?.6tbv
sur; 7:03.135] MêlantÊâéarpsilzs’ se Bôôpou
Mais le travail (le combat)ne sera plus certainement longtempsnon-essayé et non-débattu,
soit de (pour) la victoiresoit de (pour) la peur (la fuite). a)
Ayant dit ainsi, il le frappasur son bouclier égal de-tous«côtés;
et il ne brisa point l’airain;
car la pointe de la lance à luifut recourbée dans le bouclier solide.Mais Ménélas fils-d’Atrée
s’élancer le second (ensuite)
avec l’airain,
ayant prié Jupiter père des hommes;
et Euphorbe se retirant en arrière,il le frappa dansle fond dola gorge,et lui-même appuya-fortement,ayant-confiancedans sa main robuste;et la pointe alla (ressortit) par-devantà travers le cou tendre.Et il résonna étant tombé,
et ses armes retentirent sur lui.Les cheveux à lui,semblables aux (à ceux des) Grâces,et ses tresses, qui avaient été serréeset par l’or et par l’argent,
étaient mouillés de sang.Or tel qu’un homme nourrit (élève)
un rejeton d’olivier très-fleuri
dans un endroit solitaire,ou l’eau jaillit abondamment,
arbre beau, verdissant,et les souilles de vents différentsagitent celui-ci,et aussi il se couvre-de-végétatioupar une fleur blanche;mais soudain un vent étant venuavec un grand tourbillonet l’a arraché-de son trou
1
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N à! I i V I ’npoi’rov, gnan-a 8 and ML êyxaw navra houssez, * ("x
a l6383W rinçai 8è TOVYE xÛve; 661895.; ra vouïeç p 65Tronc). po’CA’ îÜZoucw ânârtpoôev, oôâ’ âôe’lxousw
n’ait-50v êÀôs’usvœi’ pilla 7&9 Zkoipèv ôéoç aîpeîi
(à; 15v 05mn Goulag .Êvl or-rîôaccw êrôlxpw
&vriov êÀôe’pevai M’evdoîou xoâàliuozo.
y ËvÛac ne pela (pépon filmât méfia Havôoz’ôcxo 7oÀtpeiÊ-rlç, si gui 05 (aï-(écouta ŒoîÊoç ’Arrânwv,
ô’ç aï "Enrop’ 37:55:53, 605.3 &roîlocv’rov VA 97,1,
&vépz eioaîpevoç, Ktxo’vwv ’Â-pâropt Mévrg’
mai un (poivÉcrocq 57:50: Tr’tspo’eV’rot npocnuôai à
cl N x a Ê’A l a I la Enrop, VUV au Env (me 655m, 004117171 (immun, 75
l’étendent sur le sol : tel le fils de Panthoüs, Euphorbe habile a ma-nier la lance, tombe sous les coups de Ménélas qui le dépouille de ses
armes.Lorsqu’un lion, nourri dans les montagnes, a, tout fier de sa force,
ravi la plus belle génisse du troupeau, il lui brise d’abord le cou qu’il
a saisi de ses fortes dents, puis, la déchirant, il se repaît de son sanget de ses entrailles; autour de lui les chiens et les bergers poussent
41e loin d’effroyables cris,lmais ils n’osent point venir l’attaquer;car la pâle crainte a glacé leurs membres z de même aucun guerriertroyen ne se sont l’audace de marcher contre le glorieux Ménélas.Alors le fils d’Atrëe aurait facilement enlevé les armes illustres d’Eu-
phorbe, si le brillant Apollon, par un sentiment jaloux, ne fût venuexciter contre lui Hector, semblable à l’impetueux Mars; le dieuavait pris les traits d’un guerrier, de Montes, chef des Ciconiens; etil adresse à Hector ces paroles qui volent rapides :
« Hector, c’est en vain que , dans ta course, tu poursuis les che-
ILIADE, xvn.and âEeto’wuncev êtrî min ’
roîov errai Msvélcxoç ’Arpsiôm
xro’cvsv Eüoopâov oiàv HalvOau
âüuualinv,
écula. TEÛZEOL.
ne 5è ôte
ri; se rem ôpsairgoçoç,
mmrôâo; âlxl,
âpmîan 605v, fin; écorera
àyéM; Booxotta’vnç
npâirov 5è êîe’otëev
aûxe’vot si;
10:5sz 6805m xpacrepoîcw,Ëîît’îl 55’ ce, 5mm,
).G’.?Û’IGEL «me:
and m’ait-oc ëyxotra’
ducal 5è TÔVYE
7.915; o’ivôpe; TE voirie;
l’imam ànôrtçoôsv poila ’l’tOÎÎàL,
oû’è êôs’).oucw
w
cornu novGuru;êroma êlôépevai àvtîov
30452), 40:0 Mevelo’tou.’Evôoc ’Aïpeiô-qç
(pépons gisiez
7567;: X).UTÔC
ÏIœæGolÏBuo,
si. (Initie; ’Arcôl).cov
un chicané ci,5; par êmîipaév oî
"Emma, drailavrov "Ami 006.3,eîcâuevo; &vépt,
Mévrn iy-â’ropt KWLÔVœV’
and purifie-oc; upas-11650: sur;être: mepôsvm’
a "137.109, vüv où ne»
ëvî atifiûeaatv
ilt
Ilet l’a étendu sur la terre :tel lorsque Ménélas fils-d’Atrée
eut tué Euphorbe fils de Panthoüshabile-à-manier-la-lance,il lui enlevait ses armes.
Or comme lorsqueun lion nourri-dans-les-montagnes,ayant-confiance dans sa force,a ravi la génisse,qui est la plus belle
du troupeau paissant;et (l’abord il a brisé
le cou de celle-ci,l’ayant prise de ses dents fortes,et ensuite, la déchirant,il avale le sanget toutes les entrailles;et autour de luiles chiens et les hommes bergerscrient de loin très-souvent,et ils ne veulent (n’osent) pas
aller en face; "car une crainte pâles’empare d’euœ fortement :
ainsi à aucun d’eux
le cœur dans la poitrinen’osait aller en facedu glorieux Ménélas.
Alors le tils-d’Atrée
eût emporté facilement
les armes illustresdu fils-de-Panthoüs,si Phébus Apollonn’eût porté-envie à lui,
lequel (Apollon) excita-contre lu’
Hector, semblable a Mars rapides’étant assimilé a un homme,
à Mentès chef des Ciconiens;et ayant parlé il dit-à luices paroles ailées:
« Hector, maintenant toi à la vérité
IAIAAOË P.inter); Âîaxiâao Snaitppovoçt et 5’ âlsyswo’t
chapée: Te 6*mroî’ot ânonneriez fiâ’ ôyps’eoecxt,
aïno) 7’ Àxtlïfiï, «a» damât-q 12345 puât-49.
T6990: Se rot Mevékaoç ’Ap-rîi’oç, ’Arps’oç uibç,
Haï 0’ka ne tÊàç T mon; 15v (ï tGTOV ère va se
I P ’ P ’11002605qu 13529095031, élu-cause 8è Ûoôptôoç 0’006]; u
Ï); sied»), ô MÈV aulne; Ëën 655g au névov o’wôpiîw’
"E ô’a’t lv ”* c 6x 6* ce 6’ a à Glaivenope: vo amena: a a [par ç peut- ç.Î
7 il ’I s l , a I a!HdTET’fiVSV 8 d’9 attitra murex cula; doum 8 2-:va
a h ’ I 1 h I l j ’ l I’rov pas; anutvuusvov mon moyeu, 10v 8 57:1. Yal’fl se
l . au: n: ’3’ a a l a IxElLLëVOV EPPSL O and X001." OUTOULSV’flV wTEVÀ’flv.
A i i U3
N l N h l l )I Nr, 35 ont "empennoit, xsxopoeuevoç «160m yak-up,
dise: xsxlvrm’oç, calmi shako; cHtPOtL’GTOLO
âoâe’arcp’ 053’ et?» 1&st aAt’ps’oç 55?) Bru-écrue
vaux du belliqueux Ëacide. Aucun mortel ne saurait les dompter ni
les: conduire; ils n’obéissent qu’a Achille, fils d’une immortelle. Le
fils d’Atrée, le belliqueux Métrélas, en combattant autour de Pa-
trocle, vient d’immoler le plus brave des Troyens, Euphorbe, fils de
Panthoüs, et d’éteindre son impétueuse ardeur. n
A ces mots, le dieu rentre dans la foule des guerriers; une sombreet triste douleur se répand dans l’âme d’Hector. Le héros promène
ses regards sur les bataillons, et aperçoit aussitôt Ménélas dépouillant
son ennemi de sa brillante armure, et Euphorbe étendu sur la terre;
le sang coulait de sa large blessure. Alors, couvert d’une cuirasse
étincelante, il s’avance aux premiers rangs, poussant des. cris affreux,
semblable a la flamme inextinguible de Vulcain. Sa voix retentissante
lLIADE, XVII. 13me (565,ôtquwv
&xiznrœ,larron; ôaiçpovo; Aîccriôoto’
ai 6è àhyewolàvôpic’. evnroîcri va
ôaufiueva: fiôè ôzéeoôœ,
tilla) vaï; Àxtfift’,
rôt) pfitnp diligent-cr. réxs.
Tôçpa 8è
Mateloto; ’Aprfioç, nib; Arps’oç,
neptâà; Harpôxhp,
Eneçve 16v &ptctov Tptbcov,Eûçopâov Haveoîônv,
ënaua
Eîmbv " ç,
ô 056; uèy ëôn cri-m;
541 TIÔVOV
5:10; 5è aîvôv
trijumeau "Europe:çpévot:
du çtgs),:zivat;.
’Ewswot 5è ripa Kim-msKa’EÔt GTÎZŒÇ’
«fartai 5è ëyvœ
cou (LÈV ànarvôpevov
7567;: flattât,
ôtât apopcixœv,
xexopueuévo; locha?) orienta,253001318); bien,
7. A t , ,,5.45 o; enflammera)iHçaioTototsüôè laitier! vîôv ’Arpâo;
tu cours ainsi,poursuivantce-que-tu-ne-peux-atteindre,les chevaux du belliqueux Éacide;
or ceux-ci sont difficilespour les hommes mortels du moinsà être domptés et à être montés,
pour un autre du moinsque pour Achille,qu’une mère immortelle enfanta.
Mais pendant-ce-tempsMénélas martial, fils d’Atrée,
allant-autour de Patroelc,a tué le plus courageux des Troyens,Euphorbe fils-de-Panthoüs,et l’a faitêdésister
de sa force impétueuse. nAyant dit ainsi,
le dieu à la vérité alla de nouveau
a travers le travail (le combat)des hommes;et une douleur terriblevoila (enveloppa) Hectorquant au diaphragmenoir-tout-autour.Or donc ensuite il regarda partoutdans les rangs;et aussitôt il reconnutl’un enlevant
les armes illustres,l’autre gisant sur la terre;
et le sang coulaitde la blessure percée (faite).Et il allaa travers les premiers-combattants,armé de l’airaiu étincelant,
poussant-des-cris aigus,semblable à la flamme inextinguiblede Vulcain;et il n’échappe point au fils d’Atrée
14 ’ IAIAAOZ P.ôzôvîoaç 8’ dico: site Troc; 3V peyaltrîropa Guru)? V sa
a ’ÏQ ou êyàw, si p.53 x5 Humain 156x50: MM,
1101190va 6’, 8; XSÎTCU. êpfiç ê’vsx’ 360285 tapis,
5.1.7,,TLÇ par AavaL’ÎSv veusovîcremu, ô’ç xav ’L’Smm.
Et 85’ xsv c’Exropi nome; à)»: ml Tpoml pâxwuut
aîSechlç, prôna); p.6 nsptstrîœa’ Éva: 1101105. 95
Tpâiotç 8’ êvôoîôs mîvrocç â’yst xopuôufokoç dEthop.
’Alàèt du par TŒÜTŒ par): ôtsléîcn’o Guuôç;
l07rnâr’ &V’hp 5357m rob; Samovar goumi gélifiai,
ô’v x5 est); mirât, mixa: et (Levez affinez xuMcô’q.
Tl?) p.’ du; Aavoccîlv vsuacvîcemt, ô’ç xev ïôrmt 100
vEwropt xwp-rîoa’n’, êzsl Ëx. Gatien: nolepufëst.
Et Bâ mu Aïavrâç 75 fio-hv dyaôoïo nueciu’qv,
ingrat» x.’ ŒÛTt; îo’vîa; êmyvqcaitceôa 101951.75,
est reconnue de Menélas, qui gémit et se dit en son cœur m2132.
nime :
«Malheureux que je suis! Si j’abandonne ces belles armes et le
corps de Patrocle qui a succombé pour venger mon honneur, je crains
que les Grecs, en me voyant fuir,me s’irritent contre moi. Si au con-
traire, pour échapper à la honte, je combats seul Hector et les
Troyens, je serai bientôt enveloppé par le nombre; car Hector au
casque étincelant conduit ici tous les Troyens. Mais pourquoi déli-
bérer ainsi dans mon cœur? LCrsqu’un guerrier veut combattre un
mortel qu’honore une divinité, il voit bientôt fondre sur lui un grand
malheur. Non, aucun des Grecs ne s’irritera contre moi, si je recule
devant Hector, puisqu’il combat sous la protection d’un dieu. Ah! si
je pouvais du moins entendre la voix du valeureux Ajax, tous deuxalors, retournant au combat, nous irions lutter, fût-ce même contre
ILIADE, xvn. 1boisa; "E13.ôxôfioa: ôà ripa:
b Nsine me; av flouoit nevakr’jtopa"«i m9 pût êydw,
si ptév ne narcotine)126x50: mâtât,
Hâtpoûôv ra, a; XEÎTOtL émias
ëvaxoc êufi; mon;
unît; Aavaôv,
5; xev trimait,
ne ya’xwuut ê v trouve;
"JE-noçai ml pral,y. ne); millet
7.0pu6at’oko;
fi’ÉVTOC; Tpû’mç.
vultoûr, 0..(fin; AOCVŒZÎW,
0; "ce! lamantwPfi’îavm Tuner, N
Aïœmo; àyaûoîo tic-M,
a) 7.5V émuvnoociueôa
en;e; aôrtç,
7:96; ôaiuova,
a.i ’51-u
JN"0
’ ush oa, si:1 f1tu
àS
U!
ayant poussé-un-cri aigu;et celui-ci donc ayant gémidit à (en) son cœur magnanime:
a Hélas à moi! moi-même,si à la vérité j’aurai abandonné
les armes belles,et Patrocle, lequel gît icià cause de mon honneur,je crains que-quelqu’un des Grecs,qui m’aura vu,
ne s’irrite contre moi.
Et si ayant-de-la-honteje combats étant seulavec Hector et les Troyens,je crains que étant nombreuxils n’entourent moi qui suis seul;or Hector au-casque-variéconduit ici tousles Troyens.Mais pourquoi le cœur chéri à moia-t-il dit-en-lui-méme ces choses?Lorsqu’un homme veutmalgré une divinité
combattre avec un mortel,qu’un dieu honore,
bientôt une grande calamitéa roulé (fond) sur lui.C’est pourquoi aucun des Grecs,qui m’aura vu
ayant cédé à Hector,
ne s’irritera contre moi,puisqu’il combat
d’après la volonté d’un dieu.
Mais si du moinsje pouvais-entendre quelque partAjax brave au combat, Htous-deux nous nous souviendrionsde la guerrey étant allés de nouveau,
quoique malgré une divinité. I
pour avoir si de-qNique-maniere-
16 IAIAAOZ P.Iml wpbç ôaïuova flip, si mue êpuoaiusôa vsxpô
Hnlstôn ’AXÙFIÏL’ xanôv 85’ x5 cpépm’rûv sin. n un;
(I N ilEwç ô rauô’ MPEMXWS itou-à: open ml zonât fiancez,
I oglr l ,IK 7l .Fk’îalîîltoupets en Îptmnv cit-An «allotit»; 49A; 8 up Entier).
3 l d ..Aurup 07’ êîoniow âvsxa’Çs-ro, leur: 8è vexpov,
a l . a a ..svrponakiëopsvoç mon hg noyévsmç,
Il e l i a! à a a f - a:av par stç ra mu «vape; euro Graduato amurai tif)
v N N ’ NËYZSO’L Kent ÇŒV’Û’ cou 8’ êv (rapatriai silicium 73109
N 3l ’ 1 yp 7 i ITICKZVOUTŒL, asxwv 85 r son am puce-canera
â); ana Hugo’kao xis Eaveo; Msve’lœoç.
("Am a v l ci v lEn] o peraerpstpeev, errai mare sôvoç limaçon,
Troc-motivow Ain-riz peyotl, Tslocpcôvtov 0&in 11543 a). Il, "311,1, Il h IR,F313 -fii*ll.ov o; ne. ouA avons: pou), en: aPLÜhcPŒ "orang,
, IOapoôvovfi °ToÉpouç mal êrrorpévovroc udyeoeœi’
esonéotov 7029 son» (9650i; angons ŒoîÊof lit-rollier).
N il N XEn as ÔS’eLv, eîôocp 85 nopzoroïuevoç 37:0; nÜBu t
un dieu, pour rendre a Achille, fils de Pelée, les restes de son ami;ce serait un adoucissement à tant d’infortunes. n
Tandis qu’il agite ces pensées dans son esprit et dans son cœur, les
phalanges troyennes arrivent, Hector à leur tète. Ménélas se retire et
abandonne le corps (le Patrocle, tournant souvent ses regards versles ennemis. Tel un lion à la belle crinière, que les cris des chiens etles piques des bergers repoussent de l’étable; son cœur généreux
frissonne de colère dans sa poitrine, et c’est à regret que l’animal sort
de la cour : tel le blond Ménélas s’éloigne de Patrocle. Arrivé au ini-
lieu de ses compagnons, il s’arrête et se retourne, cherchant du regard
le grand Ajax, fils de Télamon. Il l’apercoit aussitôt à la gauche de
l’armée, rassurant ses guerriers et les excitant au combat; car le bril-lant Apollon leur avait inspiré une terreur divine. Ménélas vole auprès
du héros et lui dit:
ah,
iLiADE, xvn
épuoaipeôm
vsxpôv
’AXihîjl finleiôn’
zaxâw 55’ xsv sin
çàp’cotrov. a
"Ewç ô
Japonais mûronKŒTÔ: cppévot ml MIXTÔC Oupbv,
nippon 6è âm’jluôov
mixe; Tpu’iœw
’Ewrmp 5è ripa ipxev.Aüràp ’o’ya
âvsxo’tëeto airai-ciao),
haine 8è, VEKpov,
êvrportdltëôuevoç’
d’une il; i’qüyévato:,
6V par me; ce mi 661895;alunirai me menotteraëyxsci roi clown?
fit-op 5è athanor roi)fidXVOUTOtt
êv opaciv,âân sa "ce du?) pÆGGotülom
àe’xwv’
65; 500268); Msvéloaç
visu (in?) HOLTQÔK).0LO.
Êrîj 5è peraorpeofieiç,
errai haroëûvoç émipœv,
nœfitodvœv
neveu.) Aiavroc, Uîov Telluuu’mov’
flânas ôè paillet cailliez
fil âptCî’ïSpôc miam pain;
rôt; fiaoaüvovw êto’tpou;
mi ànorpüvovw uâxeoûwtlboîâo; yàcp ’Anéntov
syénite son: Q6604 ÛSUTCËGLOV.
Bi] de esse),naptoroîpevoç 8è
nil-5a sïûotp âne;
aêv.
nous pourrions-tirer-à-nousle cadavrepour Achille fils-de-Pèlée;
or de tous les maux celui-ci seraitle meilleur (le plus supportable). a
Tandis que celui-ciagitait ces chosesdans son esprit et dans son cœur,pendant-ce-temps donc arrivèrentles bataillons des Troyens;et donc Hector marchait-le-premier.Alors celui-là (Ménélas)
se retirait en arrière,et abandonnait le cadavre,se retournant-souvent;comme un lion à-la-belle-crinière,lequel et des chiens et des hommeschassent d’une étable
par des piques et par la voix;et le cœur courageux de celui-cise resserre (frissonne)dans sa poitrine,et il est parti de la courmalgrédui :ainsi le blond Ménélas
s’en alla (s’éloigner) de Patrocle.
Or il s’arrêta s’étant retourné,
lorsqu’il fut arrivé
à la troupe de ses compagnons,cherchan pâti-regardle grand Ajax, fils de-Télamon;et il aperçut tout aussitôt
a la gauche de tout le combatlui rassurant ses compagnonset les excitant à combattre;car Phebus Apollonavaitjeté-en eux une terreur divine.Et il alla pour (il se mit à) courir,et se tenant-près de luiil dit aussitôt cette parole:
18 IAIAAOE P.u AÎow, 85390, réa-av, moi Harço’xlow Bavo’vroç :20
cneôcouev, a’t’ x5 véxuv me ’AXÛOŒ’C npoiçépœusv
yuuvo’v’ étête raye reuxs’ ËXSL nopuôaîokoç dExtœp. n
dû: sapai" ’ A’L’avrt 8è ËŒÎCPPOVL Genet: ô’pwst
fifi 8è 8L8: npouoïxwv, émet 8è 500262); Msvs’kaoç.
c’Exrwp uêv Haï-cpoxlov, êmi. flot-à reÔXe’ &nnôpcx,’ 125
3h”, î’v’ air.” ôuoiïv xecpakfiv minon ôîéi.’ XŒÂKÇ),
16v se vâxuv ’Epwficw êpucooîuevoç mai Soin.
Aide; 8’ âyyueev 32X65, népmv coing, flûte wôpyov.
°Ex1wp 8’ au ëç godes; MW àvexoîësô’ êtaipwv,
1 Ns’ç êt’gopov 8 évapouoa’ ofâou 8’ 6’75 726x50: MM: 130
T aimé ew J aï ’- uœ’ rite ”u. a ’ fi:pu) I p mon me, i qu: e .oç si il. vau auto).Aime 8’ o’tw i Maxiomoîër mixer 5139i) xocixi’ikpaç
7 l A] 7 ’I cl l r i ’2’ Iarmez, toc ’rtç T5 leur; 71:59: mot TSXSGGW, ma
-enzMa TE w’mt’ oïyovrt cuvavrvîcœth âv 5M
à’vôpaç êfiamîjpsç’ ô 85: se oôévsi’ filsnaaivet’ 135
K Viens, Ajax, viens, mon ami; hâtons-nous de combattre pourles restes de Patrocle, et puissions-nous au moins rapporter à Achilleson corps dépouillé; car ses armes sont devenues la proie d’HeCtor
au casque étincelant. D
Il dit, et ses paroles touchent l’âme du belliqueux Ajax. Ce hères
s’élance aux premiers rangs, suivi du blond Ménélas. Hector, après
avoir enlevé les armes illustres, entraînait Patrocle, pour lui séparer
la tête des épaules avec I’airain tranchant et livrer son corps en pâture
aux chiens de Troie. Mais Ajax s’approche, portant un bouclier sem-
blable à une tour.7Hector se retire au milieu de ses compagnons, ets’élance sur son char; il ordonne aux Troyens (le porter vers la ville
ces armes magnifiques qui doivent être pour lui un éclatant trophée.Ajax se tient auprès du fils de Ménétius, qu’il couvre de son large
bouclier. Telle une lionne autour de ses petits, lorsque, conduisantses jeunes lionceaux dans la forêt, elle rencontre des chasseurs; toute
ILIADE, xvn. , 19a Aîav, flâner, ôeüço,
aneüoouev
moi Harpôxkono Oavôvroç,
camp ’«popépwue’v sa: blottît!
vâxuv YUlJNÔW
à-rùp "Ex-mg) stagflation);élan cive reûxw. n
yEça-to il);ëptve 5è ôuuàv Aîavtt ôa’iç’povr
3171 5è
ôtât fipoua’txwv,
ripa 6è Eavflô; Msvs’).etoç.
"137.er et» Élus Hdtpoxlcv,ânei 6.757.690.
tâÛXSOfl flairât,
Éva zain?) 62’55”!
rainai. XEÇOÙÎW otite ôuotîv, V
Bain 6è m vexermai pr’r’ictv
êpuaco’cuevoç.
Ain; 3è filao! mesa,pépon 6731.04, flûta mimer,
"Exrcop 8è id»)àveXo’tÇsro
à; 8m10; àuipwv,&véooucs 8è à; ôiççov’
675 5è Eîâou Tpœoî
me TîÔXEJL
oépew 759011626113,
acheva: me) pérot idée;
Ah; 5è&uçimmvpa; Mevot’tto’tôn
qoîxo; aüpù,
espérât, à); si; ce 7.5er
flapi aïe". réxeoaw,â) (mi 1s âYOVTL
vivriezoïvôpeç ênaxrfioe;
cuvawficwvrot’. âv 6M”
« Ajax, mon cher, viens ici,hâtons-nous de combattreau-suj et-de Patrocle mort,pour voir si-tontefoisnous pourrions-rapporter à AchilleSon cadavre nu (dépouillé);mais (car) Hector au-casque-varié
a du moins les armes de Patrocle. uIl dit ainsi;
et il remua le cœuràAjax belliqueux;or celui-ci allaà travers les premiers-combattants,et en même temps le blond Menélas.Hector à la vérité traînait Patrocle,
lorsqu’il lui eut enlevé
ses armes illustres,afin que par l’airain aiguil coupât la tête des épaules,et donnât le cadavreaux chiens troyensl’ayant (après l’avoir) traîne.
Or Ajax vint près,portantun bouclier,com me une [CLINMais Hector étant allé en arrière
se retiraitdans la foule de ses compagnons,et il s’élança sur son char;
et celui-ci donnait aux troyensles belles armes de Patrocleà porter vers la ville,pour être à lui une grande gloire.Mais Ajaxayant mis-autour du fils-de-Me’nétiusi
son bouclier large,se tenait, comme un lionautour de ses petits,lequel conduisantses jeunes lionceauxdes hommes chasseursont rencontré dans la forêt;
i
20 IAIAAO): P.nîv 85’ 1’ êmoxôvtov miro) Êkxswt, 6’566 radôme») 1’
i3: A’L’aç moi Harpôxhp figuré pitaine
Àrpeiô’qç 3’ êtépwesv, ’A pniqaLÀoç Mavélotoç,
sot-fixez, lié-(oc nâvôoç êvi crfiôsootv âS’Ecoïl.
rhume 8’, °Irr7to7lolxoro mîïç, Auxiwv cive; c’wâpïw, rio
dExrop’ ûrtâôpu îiôthv XOÔtETEqJ vivifiante unifioit
u "Excop,-sîôoç ripons, traira; Sipoc nantir êôeuso’
â 6’ mon); idée; êoÔXov ËXu, (9651102 êo’vm.
N l 3, ÎŒpoË’Çso vuv 57:11:00; ne milita XOtL un!) Gawoetç
Un
" ... a Ioîoç cùv Recourt roi [1in Ëwsyaautw , HoÔ 7029 me Auxitov ye uazncénevoç Auvozoictv
*’ si l Ndot mpi arrohoç’ Ê’nsi 061. cipal TlÇ Xüptç fis
J. t a luâpvotcfiat Emmy sac, chagrin roulette; omet.
N h Ï N I ’- 0’ Ü kne); K5 ou XELpOVOt (genet catho-cm; ne 051.!. ov,
l - h N hI cyérh’! errai Êapirnôo’v’, étuot Esrvov Kit Ëcatpov, 150
minima; ’Apyeiozow 57m? zani xupua vaisseau;
fière de sa force, elle fronce ses sourcils et voile ses yeux : tel. Ajaxmarche autour du valeureux Patrocle. De l’autre côté se tient le fils
d’Atrée, le belliqueux Ménélas, qui nourrit dans son âme une vive
douleur.Glaucus, fils d’Hippoloque , et chef des guerriers lyciens, lance
à Hector un regard irrité et lui adresse ces durs reproches :a Hector, toi qui parais si beau, tu étais loin de combattre avec
bravoure! Oui, c’est bien sans raison qu’une noble gloire t’environne ,
puisque tu n’es qu’un fuyard. Réfléchis maintenant comment tu
pourras, seul avec tes guerriers troyens, sauver la ville et la cita-delle. Car nul des Lyciens n’ira désormais combattre les Grecs pour
la défense d’llion, puisque l’ingratitude est le prix de notre constance
à lutter sans relâche contre les ennemis. Malheureux! Comment, dansla mêlée, sauverais-tu un guerrier obscur, lorsque tu as laissé Serpe-
don, ton hôte et ton ami, devenir la proie et la conquête des Argiens?
mana , xvn.ô ôé ce Bieueaivet oôe’veî’
ËÂXETGL 85’ ce miro)
«En; êmoxôvmv,
nomment 5668.(il; Mot; Geëfinst
nepi figent Hottpôxlcp.iEre’pwÛav 6è écrouez
’Arpst’ôrzç, Mamelon; ’Apnfçtloç,
àéîœv
êvî arfiôso’ai inéron névboç.
Daim; 8è, 110’612; Ïmto).ôxov.o,
(info; o’wôpiïiv Auximv.
iôâw ônôôpa (Europe:
influents p.680) XCÛÆTEÔÏ)’
a "Enrop, aimera eî’ôoç,
confira 0’290:
ëôeüso poquet
in aura);me; mon ëXEtce écu-con (96571km
tipule!) vïiv 51mm;
oie; aùv Maïa-troi âyysydaaw ’Dlitp
ne continu;nôkw mai GÎGTU’
oint; yàp Auxiwv vssien uax’qca’ttevoç Auvaoïst
7:59? occulta:ureî époi oü-n; xâpt;
a uâpvaafiousi àvôpo’tot Ü’GÎOLUL
«enfileurs; anisi-
HLÎJ; au, (mâche,
ouéoeuiq ne me ondoitgâta xaiçovoc,
ânsî minima; Eaprmôôvor,
and Eeïvov ml èraîpov,YEVËGÜŒL ’Apyeioww
émia mi 3409141;
("al
M45
21’
or celui-ci est-fier de sa force;et il ramène en bastout son sourcil,cachant ses yeux:ainsi Ajax marchaitautour du héros Patrocle.Et de-l’autre-côté se tenait
le fils-d’Atrée, Ménélas cher-à-Mars,
augmentant (amassant)dans sa, poitrineune grande douleur.
Or Glaucus, fils d’Hlppoloque,
chef des guerriers Lyciens,ayant regardé en-dessous Hector
le gourmanda par cette parole dure :a Hector, le meilleur en beauté,
de beaucoup certestu étais (es)-au-dessous de la lutte;certes ainsi (sans raison)une gloire noble a (environne)toi étant fuyard.Songe maintenant commentseul avec les guerriersqui sont nés-clans lliontu pourras-sauverla ville et la citadelle;car aucun des Lyciens du moinsn’iraplus devant combattre les Grecs
pour la ville;puisque donc aucune reconnaissancene futpour nous de combattrecontre des hommes ennemisincessamment toujours.Comment toi, malheureux,aurais-tu sauvé dans la fouleun homme inférieur (obscur),puisque tu as laissé Sarpédon,
a la fois hôte et ami,devenir pour les Argiensune proie et un butin?
22 IAIAAOÈ P.c’Oç roc nâkl’ opskoç YÉVE’CO TCTÔÂEÎ ce mi dût-Ç),
me; êo’w- vUv 8’ ou et âÀaÀxs’uevai KÔVOCÇ ërMç.
T1?) vUv si TIC être: Auximv âmmtoswt âvôpêîv,
oïmô’ ïu5v, T9053 8è fisçYîGETott aînbç ëkeôpoç. 155
Eî 7&9 vUv Tpo’ncat uévoç robâmes; étain,
&T O ï! 1 si 8 r a 1 A a à t l lpou v, o ov v av tu; emmurai on TCEPL Trou-pt];
s P I l I v «N si.compact Bucpevssoci novov mu (mon: SUEVTO,
ait et x5 Hdrpoxlov êpuoaipsôa ’1va sieur.
Eî 8’ oûroç a cri âcre 5* a Hotduozo rivetterez; 1:30e r . .ËMOL Tamarin, zani un; êpucaipeôa yqoÉplunç,
a.
s I A, ktuba xsv ’Apvsim Écrou-486w; sut-sa stockât
Martien, and x’ dût-or àyoËtLaôot ’Dxtov 8’660).
Tatou «(up Gepoîrmw 7153916 tîvépoç, à; ue’v’ «imam;
SIX r v t t a I ’ apyetoav noça vnuoi, scat ocyxepctxm ÔEQŒTCOVTEÇ. 105’AXM «67’ A’L’avmç usyaMropoç aux ËTOÏXŒGGŒÇ
Sarpédon qui, durant sa vie, fut tant de fois le rempart de la ville etle tien; et tu n’as pas eu le courage d’écarter de lui les chiens dévo-
rants! Aussi maintenant, si les guerriers lyciens veulent Suivre nies
avis, nous retournerons dans notre patrie, et Troie verra bientôtéclater sur elle d’épouvantables malheurs. Si les Troyens étaient ani-
més de ce courage audacieux et intrépide qui pénètre les cœurs des
hommes, lorsque, pour défendre leurs foyers, ils soutiennent contre
l’ennemi une lutte acharnée, nous aurions bientôt Entratne Patrocle
dans les murs d’Ilion. Si les restes de ce héros, arrachés du champ
de bataille, étaient portés dans la grande cité du roi Priam, les Ar-
giens nous donneraient en échange les belles armes de Sarpédon, et
nous le ramènerions lui-même dans les murs de Troie. Car il n’est
plus, le compagnon de cet Achille le plus vaillant des Grecs, et aveclui ont succombé de valeureux combattants. Et toi, tu n’as pas osé
ILIADE , XVII.
°Oç un, à)»; Cwàç,
yâvero nono:ôçeko;
mêlai ce Mallaûrd’r
vÜV 5è 06x ërknç
filant-fuyant ai m’mxç.
To") vüv
a! "a; âVôpÛN onimv
macaronne oïxocôe,
Relie-o; 8è aînùç
’KEÇTÛGETOLL Tpoi’n.
Et «flip vînt
uévo; wolufiocpaèç, âcpouov,
éveil; Tomme-w,oîôv ce èoépxatat âvôpct;
a? wspi trairont; ëôewo
novai: and mon!âvôpâat Buauevéacctv,
«Moi xev êpoaaîpeeoc n°21907410»:
siam ’fltov.
Il 5è 06mg reôvntbçëXGOL
rpori statu uéyac’waxto; Hptoîuom.
and êpucczîueeoî un;
Mens,aida ’Apyeïon
Magma) x:maltât évasa Xaçnnôôvoç,
and ôtyoïuseo’t xav onü’rôv
siam nyLOV.Uéçotro 1&9
Bspânœv Toioo àve’poç,
; uâyo:
PLG’EOC, ’Apyeiwv
magnât muai,
ml Gendarmes;ayxeuaypi.hm: 6675 00x êta’ûaaaa;
"N:1
on
Ou
RI on
23Lequel certes, étant vivant,fut en beaucoup de choses (souvent)une utilité (utile)
et à la ville et à toi-même;et maintenant tu n’as pas osé
écarter de lui les chiens.C’est-pourquoi maintenant
si quelqu’un des guerriers Lyciensobéit à moi,
il faut rentrer dans-la-patrie,et une perte épouvantablesera-manifeste pour Troie.Car si maintenantle courage très-audacieux, intrépidehétait-dans les Troyens,tel qu’il pénètre les hommes
qui pour la patrie ont revêtu (engagé)
le travail-du-combat et la luttecontre des hommes ennemis,aussitôt nous aurions tiré Patrocleen dedans d’Ilion.
Mais si celui-ci mortvenait (était porté)
vers la ville grandedu roi Priam,et que nous eussions retiré luidu combat,aussitôt les Argiensrendraient-à-ce-prixles belles armes de Sarpédon,et nous conduirions luien dedans d’Ilion.Car il a été tué
le compagnon d’un tel homme,
lequel est de beaucouple plus brave des Argiensauprès des vaisseaux,ainsi-que ses compagnonsqui-combattent-de-près.Mais toi-du-moins tu n’as pas osé
24 IAIAAOE P.l - 5’ 7 à! i’xt .l a a «aGTfllLL5VŒl ŒVTŒ, XaT 0055 IOUJV .1]le 5V ŒUÎÏ],
oûâ’ Ëôbç anE’caUÛŒt’ 5’71le céo qs’prspo’ç Ëatt. n
TËW 8’ 62’ ’ ôvro’ôpo: îôàw wpoo-E’cpv) xopuôaioloç "Emma’O
N l l h -r hu rhums, 1m 55 au, Toroç Étui), ôte’pottlov â’ettreç; no
a I Ë’ a a r i l y si aQ. fiai-rat, 7] r lapait-m: se 7:59! rppevozç situation 0&va«a atout accot Ami-11v âptëo’filocxa vate’rcîouct’
n. a, I l 1 N l ’3’ y a .vuv . CEU commuai: «00Mo (pende, OLOV EilTEeÇ
gars ne 901;]; Aïotvrcz renégat: 06X Ôttogteïvat.
I05:01 5’78») ê’êêtya HdX’rfll 1, oôêâ xrru-rrov innwv’ :75
0’003 niai ce [me xpeîccwv V60; ŒÏYIÔXOIO,
âcre mi. damnai; âvôpot e055", zani àcpsîkero vix-qv
c "a! t 3 a: 9 a a l fi 1maton, on auroç enorguyu polaque-eau.’AM’ 5172 85590, 71’É7TOV, map’ ê’yÜ imam, xoà 1’85 ê’pyow
. I x N’flè nav-qpeptoç moco; ectropion, dag âyopsustç, 159
résister au magnanime Ajax, dont tu as aperçu les regards dans lamêlée, et tu n’as pas osé te mesurer avec lui, parce qu’il est plus brave
que toi. a)
Hector, au casque étincelant, lançant à Glaucus un regard irrité,lui répond aussitôt :
n Glaucus, pourquoi donc toi, si sensé, tiens-tu ce langage hau-
tain? Grands dienxl Je te croyais le plus prudent de tous ceux.quihabitent la fertile Lycie; mais je dois aujourd’hui blâmer ta sagesse,
lorsque tu prétends que je n’ai point soutenu l’attaque du terrible
Ajax. Je n’ai jamais redouté ni les batailles, ni le bruit des coursiers;
mais je me soumets à la volonté du maître de l’égide, de Jupiter, qui
met en fuite un guerrier courageux et lui enlève facilement la vie-toire, tandis que parfois il l’excite lui-même à combattre. Ami, viens
ici, reste près de moi, et sois témoin de mes actions; vois si duranttout le jour je ne serai qu’un lâche, comme tu le dis, ou si je saurai
lLlADE, xvn. 25«cérumen Livret
Aïavra; ueyah’j’topoç,
aunât)»; 565Eêv àÜT’a ôn’t’wv,
oüôè p.aZÉGŒGÔŒt iôûç’
était s’en (péprepo’ç sec. in
"Exrwp El»: aigu xapuôattolo;tao» ûnôôpa
npocs’çn rôv’
« Hamacs, tin 5è au,
èdw coing,sans; ûne’porûov;
ï] 7:67:01, î; te êqao’tunv
ce ppévaç
mpts’uuevat ânon],
753v 5660!. voceratrice:Auxi’av êptôeôltatxct’
vüv 5è
ôvoao’ttmv 110’000.)
çpévaç au),
oiov êatrteç’
âcre (me
ne 061 Ûarotteîvott
nelu’aptov Aîavra.
I’EYÔW oÜroc ëp’ptyot
prix-11v, oûôè xtünov ï7t7tœv’
me r5 vôoçAtôç aiytôxato
aie: xpeiacwv,6615 mai cpoâeï
âvôpot dhamma,
mi. àÇEÎXSTO (miette;
Vixnv,m3154 5è 61è
ËTEDTpÛVEL paxéaotaôoct.
’AMà 5m: 65090, aréna-v,
(statua impôt époi,
tutti. ide Epyov,fié atavmtéptoç
Escape: xaxèfn à); àyopst’astç,
lune, XYII. i
I
te tenir en-faced’Ajax magnanime,
ayant aperçu ses yeuxdans le combat des ennemis,ni combattre directement contre lui,-puisqu’il est plus fort que toi. )
Or donc Hector au-casque-variél’ayant regardé en-dessous
dit-à lui ta Glaucus, pourquoi donc toi,
étant tel,
as-tu parlé orgueilleusement?O grands-dieux! certes je pensaistoi quant à l’esprit
être-au-dessus des autres, [lentde ceux autant-qu’ils-sont-qui habi-la Lycie aux-mottes-fertiles;mais maintenantj’ai blâmé ( je blâme) entièrement
l’esprit de toi,
pour ce que tu as dit;toi qui prétendsmoi n’avoir point soutenu
le redoutable Ajax.Moi je n’ai nullement cit-peur
du combat, ni du bruit des chevaux;mais la pensée (la volonté)de Jupiter mailre-de-l’égide
est toujours supérieure,lequel et met-en-fniteun guerrier courageux,et lui a enlevé (lui enlève) facilement
la victoire,et lui-même parfoisl’excite à combattre.
Mais allons, tiens ici, mon cher,tiens-toi près de moi,etvvois mon ouvrage,si durant-tout-le-jourje serai un lâche, comme tu le dis,
2
26 IIAIAAOZ P.Y L N 3 N I A.r, avec xou Àavaœv, 00mm paletot-5p paumerez,
GXYÎGLO àpovépevou flapi Hourpôxlozo ôavôvtoç. n
Ï); eîmlw, Tpu’iaaotv êxéxlero, par)?» étang?
i; A» t z t l a ’a Ypres; accu Auxwt mu AapBotvor ocyxtuotx’qrotl,
I il l Nâvepsçems, (pilot, [manoques 8è eoôptôoç (îlot-ne, il 185
V Il . - neopp’ av âytbv ’AXOmoç &lLlSlLOVOç Ëvceot 86e)
aoûtât, Tôt Hurpôxltom film êvo’tpt’iot xa-rawrotq. u
Il îme sipo: (gonfleur, o’me’Ën xopuôaioloç hxrwp
BnÎoo s’x relégua ôs’wv 8’ Ëxz’xavsv êtaipouç
ï I s 9! m t u tmm and , corroi Tulle, noot-xpocmvom permanent, 190lÎ TCPOTL â’otu (pépov adorât 1361m Hulsïôao. O
u
and; 8’ ânoîveuee poilu; fioluëocxpû’rou, ëvts’ à’patËeV
Y f, l L CL N I b y c lmot o (La; m et 8eme papa»! arçon Iluov tpnv,
proi (PLÂORTOÂE’ÆJÆLGLV’ ô 8’ d’itôporo: 1513151 BÜva
UnUnketôsw ’Axtltïoç, (il oÎ Ôeoî Oôpavlwveç 1:
repousser, malgré sa généreuse ardeur, celui des Grecs qui viendra
venger la mort de Patrocle. nIl dit, et d’une voix formidable il exhorte ainsi les Troyens :
a Troyens, Lyciens, valeureux Dardaniens, soyez hommes de cœur,
amis, et souvenez-vous de votre impétueuse valeur, tandis que je vaisrevêtir les belles armes dont j’ai dépouillé le vaillant Patrocle tombé
sous mes coups. sA ces mots, Hector, au casque étincelant, se retire du combat
meurtrier. Il s’élance, et d’une course rapide il atteint bientôt ses
compagnons qui n’étaient pas encore bien éloignés et qui portaient
vers la ville les armes illustres du fils de Pelée. Se tenant alors loinde la déplorable mêlée, il change d’armure; il ordonne aux belliqueux
Troyens de porter la sienne dans la ville sacrée d’Ilion, et lui-même
revêt les armes immortelles d’Achille, présent dont les dieux hono-
"JADE, un, 27’r, UX’ÂGw
mati avec Actvacîiv,
papotât-et 1159 ouadi;
paillot,
duuvs’uevou
mol llmcpôxltoro Octvôv-roç. a
Eîmbv (b4,
âxa’xlsro Tptôeaotv,
allo-etc paxpôwa T9155; mal Aûmot
mi Ao’tpôotvot âyxtttotxn’rotî,
âcre &vépe;, (pilon,
(.LVfiGOtGÜS sa
tillai; ôoüptôoç,
’ôçpot êyàw du; 860.)
Ëv-reot mâtât
Extltfio; épuceraoç,rôt êvo’tpt’ç’oc
661w Harpôxlmo
muteroit. n(havée-et; étiez èbe,
°Ex7wp xopueccioîtoç
accéda ex TCOÂE’lLOLO ôn’iou’
Géant 5è êxixotve pâlot 5m02,
où’rtw fifille,t
peraonwvand Kpott’l’EVOÎGW,
êraïpouç,
a? pépov upas-E décru
refuse: ado-rôt Hnleiôao.:TÔCÇ 5è àm’wsuôe
poilu; WOÂUÔOŒPÛTGU,
âtretâav ’ËVTEŒ’
inter ô itèv 857.5 «a a
Tpmoi ,çth-Ittoltéuowtpépient Troc-5l "Dam ipfiv’
à 5è fauve
1561m &uâpora33751.50; Huleiôew,â 650i Oüporvîwvs;
I
ou si je retiendrai (j’empeclierai)même quelqu’un des Grecs,
quoique étant-ardent de couragegrandement,de lutterpour Patrocle mort. n
Ayant dit ainsi,il exhortai-t les Troyens,ayant crié haut:
a Troyens et Lycienset ’Dardaniens combattant-de-près,
soyez hommes, amis,et souvenez-vousde votre valeur impétueuse,jusqu’à ce que moi j’aie revêtu
les armes bellesd’Achille irréprochable,
desquellesj’ai dépouillé .
la force de (le valeureux) Patroclel’ayant tué. r
Ayant parlé donc ainsi,Hector au-casque-varié
se retira du combat funeste;et en courant il atteignit bien vite,pas-encore loin,les ayant suivisavec des pieds rapides,ses compagnons,qui portaient vers la villeles armes illustres du fils-de-Péle’e.
Et se tenant loindu combat très-déplorable,
il changeait d’armes;
en etfet celui-ci donna les siennesaux Troyens belliqueux,pour les porter vers Ilion sacrée;et lui-même revêtaitles armes immortellesd’Achille fils-de-Pélée,
lesquelles les dieux célestes
98 IAIAAOË P.warpi (pilla) ê’nopovt ô 8’ à’por. (È) nou8i énonces
r , a 7 a et a a! a a l7719m un aux me: av EVTEGL watpoç synpa.Tov 8’ à); 06v ânévsuôsv ïôsv vstpsMyepé-roc Zaùç,
ceôxect aniôoto xopocoôusvov Gaieto,
xtvvîootç par mita-r1, maori 8V undvjaaro (luttât; t 209t! ïA 8503, 06855 si 1:0; Galvano; xaraôôtttâç s’octv,
8; 81j rot exe86v ËG’EL’ si: 8’ ëuÊpom "JE-:6180! 86vetç
a a a tu l ! l a!av8poç «piot-110;, raves cpoprsooat ML (117m.
Vr N 8l e u a: a I V .ou 71 êTOttPOV 87:5th; evneot ce XPOLTEPOV "ce
,r a La t I a x I t a!1’;on 8 ou mm xoouev (me xparoç ce un www 205silex». ’A-toîp rot vUv 75 préyot xpoî’toç êyyutxhiïœ,
153v norv-ljv, 6’ TOI. eût-t poix-4g âne vooraficavrt
85’Esmt ’Av8poudxn flot-3c tauzin aneiœvoç. n
’H, mi xuotvs’nctv êtc’ ôpptîsz vsUce Kpovitov.
"Exropt 8’ ’ÎîptLoce refixe’ ênl Xpoi t 83 85’ puv ’Apnç 21-2
8min, Êvooilttoçt tût-7,66m 8’ alpe: ci p.5 s’ être;
rèrent jadis Pélée son père. Ce héros, dans sa vieillesse, les transmit
à son fils; mais Achille n’a point vieilli sous l’armure de son père.
Lorsque Jupiter, le dieu des nuages, voit Hector à l’écart se cou-
vrir des armes du divin fils de Pelée, il agite sa tète et dit en soncœur :
c Infortuné! La mortn’estpoint présente à ta pensée, et cependant
elle est près de toi. Tu revêts les armes immortelles d’un héros qui
fait trembler tous les autres guerriers. Tu as tué son doux et valeu-reux compagnon, et tu asindignement arraché ses armes de sa tete etde ses épaules. Cependant je t’accorderai une victoire éclatante pour
te dédommager de ce qu’Andromaque ne recevra pas de tes mains, a
ton retour du combat, les armes illustres du fils de Pelée. n
A ces mots, le fils de Saturne abaisse ses noirs sourcils pour con-firmer sa promesse. Les armes s’adaptaient bien a la taille d’Hector;
le terrible et redoutable Mars pénètre l’âme du héros et remplit ses
ILlADE, xvu. 29ânopov mat-pl pila) oî’
l ô 5è Sapa YYlpàÇ
t’maaasv Ç) 7:00.56 ’
and uîèç 06x êyv’ipa
êv ânes: vrac-96;.T2; 8è 05v Zeùç
veçehwepétot
iôev àm’cveufle
16v, xapuaaôpsvov TEÜXEGL
655mo Unieiôao,atomisa; po: 102911,puôficouro maori ôv Gugôv’
a ÇA Bath,ôo’tvocro; oùôé si écu
mrotôüynô; rot,
54513 ècri TOL axeôôw
où 5è êûvecç 1513x204 &tLËÇOŒŒ
âvôpô; âpzarfioç,
TÔVTE (filet "nui Tpouéouaw.’Emcpveç 891 éraîpov To5
me: ce xparepôv ce ’
silex) 6è refilez5.116 sapa-ré; ce mai (Bison
où m1161 néant»).
’Arôcp vüv 75
êyyualiîw TOI apéro; pâya,WOLVùV
rôv,ô ’Avôpouc’cxn OÜTL ôéîetm
1:66an alunît HnÂeEœvôç
"cor vocrfioocvn êx goba); nKpov îwv fi,
ml ênévsvcsv
épouti-c nouménal.
TEÛXECX 5è fipnocev uEZTOÇL
fini xpof ’
397); 5è ôswàç, àvva’zltoç,
à?) un; r
pékan 85’ oî ripa
;
donnèrent au père chéri à (de) lui;
et celui-ci donc ayant vieilliles remit à son fils;mais le fils ne vieillit pointdans les armes de son père.
Or donc lorsque Jupiterqui-assemble-les-nuageseut vu à l’écart
lui, s’armant (se couvrant) des armesdu divin fils-de-Pélée,
ayant agité certes sa tête,il paria a (en) son cœur :
«c Ah! malheureux,la mort n’est en rienprésente-à-l’esprit à toi,
laquelle déjà est à toi tout-près;
et tu revêts les armes immortellesd’un homme très-brave,
lequel les autres aussi redoutent.Tu as tué certes le compagnon de luiet doux et courageux;et tu as enlevé ses armeset de sa tête et de ses épaulesnon selon la convenance.Cependant maintenant du moinsj’accorderai à toi une victoire grande,
comme dédommagementde ces choses (de ceci),qn’Andromaque ne recevra pointles armes illustres du fils-de-Pëlécde toi étant revenu du combat. »
Le fils-de-Saturne dit,et fit-un-signepar ses sourcils azurés (noirs).Or les armes allèrent-bien à Hector
sur son corps;et Mars terrible, belliqueuxpénétra (s’empara de) lui;
et les membres à lui doncfurent remplis. en dedans!
30 IAlAAOZ P.rififi; m1 côs’vsoç. M518: 8è Manoir; êrtxorîpouç
[fi éd trêve filent ivôoîltharo’ 85’ captai. nâct,
moflai kapwo’pavoç pzyaouuou anïowoç.
’Qçpwsv 8è gnon-cm; êrrotyousvoç êns’sam, 2HMérôlcqv ce IvatÜKÉV ce, Méâovrcî ce QspcDxOxov te,
ÎÀG’rsportaîo’v ce Aaw’âvopoî 0’ cI’rtrcôôoâv 18,
(Élépxuv "ce Xpopïov Te and ”Ewoy.ov oîwvtcrfiv’
w v d s a I si I l ,.ouc, 07 anorpuvmv, errent TCTSPOEVTOL wpoc’qoôa
lulaO(c Kc’xÀu-re u fat 5M ne muo’vwv zwvxoi’oœv’
- . , (J. P (P P et . a).3 lou 7:19 êyà) pûmôbv ËLC’IîlLEVOÇ, oùSè lariïmv,
âvôo’tô’ o’up’ fluet-épioit wonv fiança Ëxocc’cov,
(in, î’vot p.0t Tpcowv &Ào’xouç xai v-rîrrtot créma
npoçpovêwç êüowôs çtlonroléttwv ô-rr’ îÀZOLLESlF
«à opovs’wv, déparât acarus-pôle) xai ëôwêfi 225Main, râpés-apex; 8è émia-cou dupât: âs’îœ.
T6 Tic, vüv îOËaç carpettxpâvoç, (indécent,
fie moulineur ’53 7&9 uchs’pou ôaçtcrôç.
°Oç 85’ x5 Hicpoxltov, mû. Teevnô’aro’c 7:59, ère-n’a;
membres de force et de vigueur. Hector s’avance à grands cris versles illustres alliés, et se montre à tous, sous l’armure étincelante dufils de Pelée. Il va de rang en rang exhorter les chefs, Mesthlès,Glaucus, Médon , Thersiloque , Astéropée , Disénor, Hippothoüs,Phorcys, Chromius et l’augure Ennomus, et, pour les exciter, il leuradresse ces paroles qui volent rapides :
u Tribus nombreuses des alliés voisins, écoutez-moi. Ce n’est point
pour réunir une vaine multitude dont je n’ai nullement besoin, queje vous ai attirés en ces lieux du sein de vos villes; mais je cherchaisdes guerriers ardents à repousser les Grecs belliqueux loin de nosépouses et de nos jeunes enfants. Aussi j’épuise mes peuples pourvous récompenser, vous nourrir et accroître ainsi votre zèle. Quechacun de vous aujourd’hui, tournant ses efforts contre l’ennemi,succombe ou soit sauvé z telles sont les lois de la guerre. Celui devous qui entraînera Patrocle, quoique mort, au milieu des Troyens
ILIADE, XVII. 31ahi; mi aüévsoç.
Bi 8è (la io’txwv (sève:
peut èztçxoüpou; flet-.06; r
platinera de mon: ridiez,immune: TEÔZEGEusyaôûuou 11-412mm;’Qrpuvs 6è stresser],
énoqânsvoç suçote-70v,
Mec-61m ce Flaûxôtv TE,Méôovro’c ce Gapailoxôv ce,
’Acteponuiôv se Actoflvopâ "ceÏTETVÔÔOÔV ce,
Œôpxw ce Xpottîov 15
mi oiwvwrùv ’Ewouovt
675 ânorpuvwv est);upoænûôa ê-rreoc msçôsvra t
a Kéxlroîe, (pôle (LUpl’l
êmxoüpwv TŒPLXTlÔVœv ’
où 7&9 onc-queue; mines-a,oûôè zen-(Ceux),
êyà) imagea êvôo’côe
"xaatovouarépœv WOÂÏŒV ’
à) ive: êôomfié potupoçpovs’m;
une ’Axouw orientois’uœv.
suffixent;ml Mme réxvatTpcôwv ’
epovéwv rôt,
acare-soulte lutai);droperai and êôwôït,
àéîw 6è ûuérepov Goulu: émiera-u.
q) vuv(Ç
tergauuévoç îôùç,
ï) énucléerez», 91è cocufiâtes t
à 764p ôocptcrb; molettent.
Trip de 6; mV épiiez] 11011901101
xaîrtsp estimai-ra,Ëtmmç à; Tçtîia;
in
Q:r
v
TIC
v).
HA
3
de vigueur et de force.Et il alla donc criant grandementvers les allies illustres;et il apparaissait à eux tous,resplendissant par les armesdu magnanime fils-de-Pélée.
Et il excitait par des paroles,allant-à chacun,et Mesthlès et Glaucus,et Médon et Thersiloque,et Astéropée et Disénor
et Hippothoüs,
et Phorcys et Chromiuset l’augure Ennomus;
celui-ci excitant euxleur adressait ces paroles ailées z
a Écoutez, tribus innombrablesd’allies voisins;
car ce n’est pascherchant une foule,ni en ayant-besoin,que moi j’ai fait-venir ici.
chacun de tous
de vos villes; [moimais afin que vous protégeassiez aavec-ardeurcontre les Achéens belliqueuxles épouses
et lesjeunes enfants des Troyens;ayant-dans-l’esprit ces choses,j’épuise mes peuples
de dons et de vines,et j’accrois votre cœur de (à) chacun.
C’est-pourquoi que maintenantquelqu’un (chacun de vous)s’étant tourné droit contre l’ennemi,
ou périsse, ou soit sauvé;car c’est là le commerce de la guerre.Or à celui qui aura traîné Patrocle,
quoique mort,néanmoins vers les Troyens
32 IAIAAOZ P.Tptïiaç s’ç innoâoîpcuç Êpôcn, 5&7] 35’ oî Aïotç, A 230
’ÂHWU tu?) ëvoîpwv cirroëoîocoyat, filme-u 8’ ouïrez;
gin) êyu’r ce 85’ et fiée; sacrent genou êuoi Trip. w
ï); Ëzpotô” si 8’ îôbç Aavaô’w I[ipicowreç ê’âqcrav,
t l ,Soupar’ &vaexo’psvot’ patito: 8:5 creton) Écrire eUtLÔÇ
vexpov ôrr’ Aïowro: égéen! Tslapwvmîôao’ 235
I y ’3’ I a 3 a «- a 3 rVYjTrlOL. n ce nolisent: en: «urge Guppy canope.
Kal Tôr’ à? Aïocç cirre [309w âyaeôv Msvs’laov’
a ’52 métras», (Ï) Mevs’Àas Ares-pesés, oûxért vêt
à] 9 I l 9 Itel-trotter avec» rap morne-spa: en relayera.
051: rôcov venue; nsptôsidta Hatpér’JÆw, nede; xe mixa T9050»; xopâer suivez; 7’18’ oîœvoiiç,
806m) êp’fi xecpahfi nsptôsiôta, un, et Trempez,
l :0. j h Î h I .ML Ut] ETCEL ne cyclo VECPOÇ TCEPL navre; x0: UTETEL,
"Exrwp 1, finira 8’ aôï’ âvoctçociveroct aïno; alsôpoç.
’AM’ tif, âpre-tin Aavattî’w XéÀEl, 9p; Tl; rimée-g. n 245
dompteurs de coursiers, et qui fera reculer Ajax, recevra la moitiédes dépouilles tandis que l’autre moitié sera pour moi; et sa gloire
égalera la mienne. n
Il dit, et, levant leurs lances,’ils fondent sur les Grecs avec impé-
tuosité; ils espèrent dans leur cœur arracher les restes de Patrocle àAjax fils de Télamon. Les insensés ! Combien des leurs seront immolés
sur ce cadavre! Alors Ajax dit au vaillant Ménélas :
et Mon ami7 ô Ménélas, élève de Jupiter, je ne pense pas que nous
revenions jamais tous deux du combat. Je ne crains pas autant pourle corps de Patrocle, qui bientôt sans doute deviendra la pâture deschiens et des vautours, que pour ta tête et pour la mienne. Un nuagede guerre nous environne de toutes parts, c’est Hector; et je n’en-trevois qu’une ruine épouvantable. Courage cependant; appelle les
chefs des Grecs, et puissent-ils répondre à ta voix! r
mans, xvrr. 33)tamoôoîuouç,
ct 5è clin Aimé.
àrtoôo’caaouut firme-u êvoîpwv,
Eva) 8è OLÛ’t’Ô; saphisme ’
ra 6è fiée; Ëaaaroci et
566w épointe. n I’Etpowo d); ’ et 8è,
àvaaxôysvot ôoôpotret,
ëôncotv îôùç Austin;
Bpioowreç t
sans; 85’ (Squaw
aussi) poilav ëpüsw vexpôv
en?) A’Lacvroç Teltauwvto’tôao t
VfiîlîlOL!
ï: ce àrmüpoc flouât:
relèvent êrti mon?»
Kent corsât: Alec; cirreMevs’kocov àyaBôv (30m t
a T2 «rénova,
à; Mevs’lots Atorpsçèç,
OÜKÉTL sinciput
vêt (101d) 7:59
voacncéuev êv. w07.ép.oto..
Oün neptôsiôta rôcov
vs’xuoç HŒTPÔXXOZO,
a: rixe ne XOPÉEL aima;
ùôè aimai); Tommy,
ôaaov neptôeîôtoc êpîjxeçalij,
mi oïl,
un trottina-i Tl t
Essai vécu; nullipare,’Exrmp,
neptxalümst-rto’tvra,
finît; 6è «Un
àVŒÇaÏVSTŒL 615690; aîtrôçv
MM: âye,
zoïle: âptcrfioc; Navarin,
fiv Tl;
datation. a
dompteurs-de-chevaux,et à lui (à qui) aura cédé Ajax,
j’accorderai la moitié des dépouilles,
et moi-même j’aurai la moitié;
et la gloire sera a luiaussi grande qu’à moi du moins. r
Il dit ainsi ; et ceux-ci,ayant levé leurs lances,
marchèrent droit contre les Grecs-ayant fait-une-charge;et le cœur à euxespérait beaucoup
arracher le mortde dessous Ajax fils-de-Télamon ;insensés;
certes il a enlevé la vie
à beaucoup sur lui (sur le cadavre).Et alors donc Ajax dità Ménélas brave au combat :
a 0 mon cher,O Ménélas élevé-par-Jupiter,
je nlespère plusnous-mêmes du moinsdevoir revenir du combat.Je ne crains nullement autantpour le cadavre de Patrocle,qui bientôt rassasiera les chienset les oiseaux-de-proie des Troyens1que je crains-pour ma tète,
et pour la tienne, (malheur;de peur qu’elle ne soutire quelquevpuisqu’un nuage de guerre,à savoir Hector,enveloppe tout,et pour nous d’un-autre-côté
apparaît une perte épouvantable.
Mais allons,appelle les meilleurs des Grecs,pour voir si quelqu’unt’aura entendu. s
34 IAIAAOZ P.lita; êzpow” oôô’ âm’Ô-qes Fic-hi; êyaôoç Mavs’Àocoç’
UVfics: 8 Brunpüotov, Aavaoîm Yéyœvu’içfi
u 7.0. (90m, ’Açysz’wv rif-5,1095; fiôê us’âovtag,
cire wap’ ’Arpaië’gç, ’Ayaus’uvovi mi Msvshchîa,
(N l I I lmute: TIWOUULV, xoii c’qpawoucw émiera; b3c-G
kami; (Êx 0è ALE); nui xai x5130: armai?) r
N l1’ fiai s’en Biaoxomlxoûm êxaarov
ç I l i si I 1x’nyeuoirwv’ roser, 7029 Epiç nokngo ôSOflEV ’
h A 7 3 h Ncillai ’nç aïno; in), veuëmÇs’GGw a au emmi)
tuenU1
N IHârpoxlov Toqmcz xuciv pût-46m ysvscôou. n
.. «- h 9’°Qç gaur" 62?) 3’ o’îxouasv ’OLMoç TŒZUÇ Amy
wpôroç 8’ o’wrioç flafla Ûs’wv (ivà afin-tînt.
. l NTôv 8è par, ’Iôopsvebç, xai 57men; ’Iôouavnoç’,
Mrszéwç &râlocvroç ’EvuaMw o’wôoaz ouïr-
l. l ’ l l JTèÎw à" &Àhuw’îiç xev fin çpaciv oôvéuar’ sium. l 250
3560; à), exercices poix-qu fiyezpav ’Axwâiv;
w i l N 9 1 cl aTome; Se fipoùruapav dama. âme 3 aï; hxrwç.
N .. I -wpoyonci ALLTEETSOÇ TCOTCtlLO 10
Il dit; et le belliqueux Ménélas, docile à ses ordres, s’adresse auxGrecs d’une voix retentissante :
a Amis, chefs et rois des Argiens, et vous qui, près des AtridesAgamemnon et Ménélas, buvez aux frais du peuple, et commandez a
des nations (car la gloire et les honneurs Viennent de Jupiter), ilm’est difficile (le vous apercevoir tous, tant la guerre étend au loinson lugubre incendie. Mais que chacun s’élance de soi-même, quetout cœur s’indigne de Voir Patrocle devenir la proie (les chiensd’llion. n
l] dit, et le rapide Ajax, fils d’Oïlée, l’entend aussitôt. Le premier
il s’avance en courant à travers le champ de bataille. A sa suite mar-chent Idoménée et son serviteur Mérion, pareil à l’homicide Mars.
Mais qui pourrait rappeler les noms de tous les héros Achéens qui
ranimèrent le combat? VLes Troyens s’élancent, les rangs serrés; Heclor marche à leur tôle.
Lorsqu’à l’embouchure d’un fleuve issu de Jupiter, une vague immeme
lLÎÀDE, xvu.
Tome il); °Meva’).ocoç 8è tiquai); mais;
00x amenas ’
ïeywvioç 8è ACLVOLDÎCWr
ixias ôtanpûorov’
c 79. (pain,imitons; fiôè péëovre;
cire 1m95: ’Arpaiônç,
îkïauéuvovmocî Madrid),
chouan 57mm,mi onuaivouow guanaco; Moi;(ripai 5è mai. xüëo;
ôwnôeï âx Atôç) ’
ÈME 5è émonderai; par
Braque-[traceurêzotcrov fiyepôvwv *
rocou yàp ôéônav
ëptç noke’uom ’
600.5: n; in) aüràç,
veuaotCéaôw 5è âvi Bout?»
11011902103!
YEVÉGÜŒL pelu-rien
Kiwi Tpcp-Ïiow. n
”Eq:ot-:o il); -
Aïot; 5è Taxùç ’Oïl-fioç
chaude] 656 r771195 5è rit-piète; &vrïo;
Béa»: dolât ouin-77m.
Mat-à 5è ’ràv ’lôousvsü;,l.
Mati 67min»; ’Iôopevfioçfli’lvîpnévnç,
àro’clavroçâvôpstrçôvm’Evuczkicp.
Tic ôé xev sinon ici coachoûvôuara 163v ânonôo-UOL sa
’Axozufiv
inerme: pistonner-z noirci;T965; ôà o’wlls’eç
cocu-rutiler; ’
yApïeiœv ,
35
Il dit ainsi;et Ménëlas brave au combat
ne désobéit pas;
et’parlant-haut aux Grecs,il cria d’une-voix-pénétrante :
a O mes amis,chefs et princes des Argiens,et ceuœ qui près des Atrides,d’Agamemnon et de Ménélas,
boivent aux-frais-du-peuple,etcommandent chacun à des peuples(car l’honneur et la gloire
viennent de Jupiter);or il est dilficile à moi:d’apercevoir
chacun des chefs;car si-grande s’est ailumée
la lutte du combat: [mêmemais que chacun aille (s’avance) lui-et s’indigne dans son cœur
Patrocleêtre devenu un jouet (une proie)peur les chiens troyens. n
Il dit ainsi;et Ajlax rapide fils d’Oilëe,
entendit aussitôt;et il alla le premier à-sa-rencontreen courant à travers le combat.Et après lui marchèrent Idoménec,et l’écuyer d’Idomenée, Mérion,
pareil à l’homicide Mars.
Mais qui dirait dans son espritles noms des autresautant-qu’il y en a certesparmi les Achéens
qui réveillèrent ensuite le combat?Or les Troyens. serrés
s’ avancèrentben-avant;
et Hector donc était-a-la-tetc.Or comme lorsque aux cm bouchures
36 IAIAAOZ r.fiéëpuxsv péya finet fieri (560v, aimai 85’ 1’ ëxpm
’Îiïo’vaç’ goémon), êpsuyoyéwiç &Xôç ë’Ew’ 265
rocs-ç, âge Tpêîeç Mx?) ïoow. Aôrèp ’Axottoi
germon; cintrai Mevomoîôn, ê’voz Gupov ËXovrsç,
çpœïôs’vrsç caïman Xakxfipsow. ’Atwgi 3’ ripa ont
Mimi-fion) xoptîôsoct Kpovîcov néper 710)th
Z55” êmi oôôè Mivomoîônv filmage raipoç ys, 270
63590:, Çwbç êCcv, Gagné-mm; in Aîcxxiôoto.
Mia-nos»; 5’ ripa un; dalton moi nippa ysvécôat
equfiicw’ et?) mi aï âpuvëuev (Ïposv étançons.
7(Zoom 8è TtpâïEPOt T9135; êÀïxomaç ’Axatoüç’
vsprv 8è npoixmôwsç Ô’ltéTpEGotV, oôâs’ rw’ «615v 27.5
TpŒeç ô-rra’çôupm glana â’yxsctv, îe’usvoi 7:59
tintât vs’xov êpôovro. Mivuvôoc 8è xrxi "COU ’Axtxtoi
émoi» àn-s’cmacôar moto: aï atoca; tôx’ âhs’ktîev
H l Y Ilutte en mugissant contre son cours, les rivages élevés retentissent sans
le choc des flots que la mer soulève avec fracas z telles retentissent lesclameurs des Troyens. Les Achéens, animés d’un même courage, en-
tourent le fils de Ménétius qu’ils protègent rie-leurs boucliers d’ai-
rain. Le fils de Saturne répand un nuage épais autour de leurs casques
étincelants; ce dieu. ne haïssait point le fils de Ménétius, tant que,
durant sa vie, ce héros fut le compagnon d’Achillegmais maintenant v
il le verrait avec horreur devenir la proie des chiens ennemis. C’est
pourquoi il excite ses compagnons à lui porter secours.Les Troyens d’abord repoussent les Achéens au vif regard; ceux--
ci, frappés de terreur, abandonnent le cadavre, et les magnanimesTroyens, malgré leur désir, n’immolent aucun d’eux avec leurs lances;
mais ils se hâtaient d’entraîner le corps de Patrocle. Les Achéens ce-
pendant ne devaient point rester longtemps loin des restes de leurami; ils reviennent aussitôt sous la conduite d’Ajax, qui, après l’irre-
lLlADE, xvn.
compote Achetée;au par Bëërvxe
fieri pétri,fitôve; 65’ ce âxpou
Boôwatv angot, kau; êpeuyouévns ëëw ’
7666p îozyjj ripa
Tptïisç i600).
mirât) Àxottoi soma-av
v v , IN,capot Mevomaog,Exovrsç ève: doucir,
opaxôa’vraç mixée-t xakxfiçeot.
Kpovîwv 8è âge;
xeüev rît-Spot NOÀÂùV
époi. flip-6656m lapnpfioë: com "
52net quipo; Yeoôôè fixerions Mavozrro’tônv,
lippu, êàw Cwèç,
a ,m 059417:vaAiotxt’ôoto.
Mienne 6è ripapua yavéoôat stoppa
moi Tomas; mm ’a?) mû
ôpoev érot’pouc
âpuvéuev aï.
T956; 5è «961590:(Boom ,AXOLtOÙÇ alluma; ”
ûnérpeoocv 6è
monnayes; vexpàv,T9635; 8è àttépfiupor,
ia’psvoï cep,
Il SI I -eXov marna «mon;ÉYXEO’W ’
une: epuovro vexuv.’AXcuoi 8è Karl
n’énov àtts’aaeoôou roi)
pivotiez.Alla; 7419 èiéhit’ cagot;
potiron Jim,
37d’un fleuve venu-de-Jupiter
une vague grande a mugicontre son cours,et les rivages élevés
retentiSSent tout-autour,la mer s’élançantwavec-fracas dehors:
avec un aussi-grand bruit doncles Troyens s’avancèrent.
Mais les Achéens se tinrentautour du fils-de-Ménétius,
ayant un seul (même) courage,fortifiés de boucliers d’-airain.
Et le fils-de-Saturne doncrépandit un nuage grand (épais)
autour des casques brillants à (d’)eux;
puisque auparavant du moinsil ne haïssait pas le fils-de-Ménétius,
tant que, étant vivant,il était le serviteurdu descendant-d’Éaque.
Et il détesta (vit avec horreur)’ donc
lui devenir une proiepour les chiens troyens des ennemis;c’est-pourquoi aussi
il excita ses compagnonsà porter-secours a lui.
Et les Troyens les premierspotissèrentles Achéens aux-yeux-mo-et ceux-ciS’enfuirent-etîrayés [biles;
ayant abandonné le mort,et les Troyens magnanimes,quoique le désirant,ne tuèrent aucun d’eux
avec leurs lances;mais ils entraînaient le cadavre.Les Achéens cependantdevaient rester-loin-de luipeu-dentemps;car Ajax fit-retourner eux ’
trèsmpromptement,
3S mono: p.î
’1’ y IAïotç,8; 7:59! pèv stôoç, «épi 8 EP’YOt TETUXÆO
onauane N Inov 0’01ch AOtV-DKIW, pics-H cinérama HnXatœva.
J. h’lOuosv 8è ôtât TCPOlLOthLW, ont similor; 011an
r 7 a txaîrpt’qi, ôor’ ëv (ipéca: xüvot; Galepoôç r mûron;
.. r .ê-qtêitoç êxs’dotoosv, ëÀtEa’usvoç ôtât (hoca;
t w N 3 N simg vioc r1 sÀaquvoç momon, çdlôtpoç Atotç,
êêlot persrcoîpevoç Tptôwv abcéderons tPo’tMWrzç, 285Ia? tapi Harpôxhp fiéâuoav, appoveov 8è nathan:
M Id’oc-u TEOTl opérepov âpôsw, Kari xuâoç épauliez.
5l N vHem roi: A-rîôom HsXaoyou (paniqua; uioç,
y Itl7r7cciôooç, 7103?); êAXS muât Kpa’t’îp’hv ôouwnv,
Snooîwvoç cairotpxïm noçât coupoir cipal révovmç, 21,0
* fi , N"Ex-com xal ’1 grincer XaQLCâttt-zvoç’ "mixa 8 w’rtqi
’17 v I e si a I c I79x05 xaxov, ce Ot ourtç spuxaxsv repaver; mg.Tov 8’ uibç Talupfiivœ, ênociîaç 81’ ôpflou,
KM? ŒÔTOO’XEËLI’CV xuvs’m ardt XŒAXOTEMPTÎOU’
a! 7 c l r l a a a m gmame 8 tTt’TCOSŒGSLOC xopuç papi coupe; OtXOJX’a, un:
prochable fils de Pelée, l’emportait sur les autres Grecs en beauté et
«en courage. Ce guerrier s’élance aux premiers rangs, semblable au
vigoureux sanglier qui, sur les montagnes, dissipe aisément une troupe
(le chiens et de jeunes chasseurs, en se retournant sur eux à traversles halliers: tel le fils de l’illustre Télamon, le brillant Ajax, disperse
sans peine par sa présence les phalanges des Troyens qui entouraientPatrocle et qui espéraient l’emporter dans leur ville et se couvrir de
gloire. lCependant l’illustre fils du Pélasge Léthus, Hippothoüs, l’entrainait
par les pieds a travers la terrible mêlée, après lui avoir.’attaché une
courroie près de la cheville, jaloux de plaire à Hector et aux Troyens;mais il lui arriva bientôt un malheur dont ses compagnons, malgréleur désir, ne purent le préserver. Le fils de Télamon, s’élançant a
travers la foule, le frappe de près et atteint le casque d’airain; lapointe du fer brise ce casque a l’épaisse crinière, traversé par un.
lLIADE, xvn.
a; rétuxrone pi ":er 52))le Aœaottî’w
zïôoç tuent,
âme: 6è, »parât duüuovot Hnletœva.’Iôuo’s 815
and: wpoyo’cxwv,
sixain; éclat-Av
ont zou-coite, Iâcre âv 595mmâxéôaaos êniôr’wç mira;
aîënoûç ra Mirepoix,
êltîo’tttsvo; ôtât Banda: 4
il); vie; àyatuoü Telauûvoç,
çaiôttto; Hong,pETÊLUÉtJÆVOC,
âxe’ôaoas fiston
çû’tÂotYYdç Tpôwv
a? Béâctçow moi Ilotrpôxkog,
opôveov 8è trémata
êpûew des ccps’rspov 626w,
mi âpécôoct xüôoç.
’Htot Tmtôeooç,
vioc çuiôzttoç HSÏOCGYOÜ Afimo,
au rôv noôô;
mucor. Ûouivnv marge-M,ônao’cp.evo; 75Mo,sz
impôt covpôv
6:51.393 révavrorc,
laptïôusvo;
’Exropt mi Tomcat: ’
whig) 5è âme râla
mxov, Toorin; îauévmv ne?
êpûzaxév aï.
Tîô; 5è Telocuâ’woç,
initier; ôtât épilera,
103g; m aùroaxaôt’nv
ôtât xuvs’n; [cahotera-(flou *
topo; 5è înwoôoîcsm
39
lui qui étaitau-dessus des autres Grecset pour l’extérieur,
et pour les travaux de la guerre,aprèsl’irréprochable fils-de-Pélée.
Et il se précipita-droità travers les premiers-combattants,semblable pour la forceà un porc sanglier,lequel dans les montagnesa dispersé facilement des chienset des jeunes-gens florissants,s’étant retourné à travers les halliers:
ainsi le fils de l’illustre Télamon,
le brillant Ajax,les ayant attaquées
a dispersé facilementles phalanges des Troyensqui marchaient autour de Patrocle,etqui pensaient surtoutl’entraîner vers leur ville,
etrecueillir de la gloire.Cependant Hippothoits,
fils brillant du Pélasge Léthus,entraînait lui par le piedà travers la mêlée terrible,
l’ayant lié avec une courroie
auprès de la chevilleautour des muscles,faisant-plaisira Hector et aux Troyens;mais à lui arriva bientôt
un malheur, lequelaucun de ceux même le désirantn’écarta de lui.
Car le fils de Télamon,s’étant élancé a travers la foule,
frappa lui de prèstitra vers le casqueaux-joues-d’airain;or le casque a-l’épaîsseucrlulère
40 IAIAAOE P.a , a! l I t . x 1 .flamine; EYXEL ra travelo) XOCL Km?! fluxer-n
êyxe’çakoç 8è Trap’ caillot! 1 o’we’ôparœv 52 (brame
uÎgotro’etç’ ":05 8’ aôôt bien uévoç’ âx 8’ ripe: xstçïôv
Hurpo’xïxoro «680: peyothPOÇ fixe pagaïe
xsïoôat’ ô 8’ à’yx’ attiroit) néo-a momifia; tînt vexprî), 300
13:93 (in?) Aapïccnç ËPLËLÔÀŒXOÇ’ oôôè TOXSUGL
ï ,695911790! (pilet; àns’ôwxs, tuvuvôoîôtoç 85’ OÎ aïe)»
Ënksô’, fan? A’L’avroç peyaeôuoo ëoopi ôauévrt.
"Exrmp 8’ «61’ A’t’avroç chromos Soupi octaviât
0’003 ô uèv (ivre: Îôtbv mouette Xoîkxeov Ëyxoc, 305"
rurôo’v’ 6 8è Exeâiov, payaôouou ’Icpt’rou uîèv,
(proximal (il, ëptorov, a; êv 1km?) Hœvorrîï
3 I I I î à, R 3 Ioutra vatewacxs, quaker-m avopsccw avaacwv,
rèv prix on?) xMï’ô’oc pëcnv’ ou): 8’ champé; oïxp-n
a t A l I a l ’3’ a I RŒLKJJJI] La mm 7C’XPŒ VSLOÇTOV (OHM! OWSG’KSL 310i
énorme javelot qu’a lancé un bras vigoureux. La cervelle jaillit tout
ensanglantée de la blessure le long du fer de la lance; la force d’Hip-
pothoüs est à l’instant brisée; ses mains laissent retomber à terre le
pied du magnanime Patrocle, et lui-même tombe en avant sur le ca-davre, loin de la fertile Larisse. Il n’a pu payer à ses parents le prix
des soins donnés à son enfance : sa vie fut de courte durée; il suc-
comba sous les coups du magnanime Ajax. Hector aussitôt lance contre
Ajax un brillant javelot; Ajax, qui l’a vu, se détourne et évite le coup;
mais le trait va frapper le fils du valeureux Iphitus, Schédius, debeaucoup le plus brave des Phocéens, Schédius qui habitait un palais
dans l’illustre Panopée et régnait sur des peuples nombreux; Hector
l’atteint à la clavicule, et la pointe d’airain, le traversant de part en
part, ressort au bas de’l’é-paule. Le guerrier tombe7 et ses armes l’a--
ILIADE , xvn. 4.1figures
mon dicterait ôoopàç,
filnYEÎGct
tuai ra travailla;mi XEGÇÏ rupin ’
èvxécpoùo; 8è minet-réer;
àvéôpuusv éE (brume
drapât ŒÜÂÔV ’
033m 5è (Lève: 10016671 ’
fixa 5è âge: êx XELpt-BV
patate moisentraider Harpo’zlozo usycclfiropo; ’ô 3è fiétîë npnvfiç
âyxt uùtoîo êrti vsqu’),
"râle aïno Accpiccm; êptâu’ilotxo; I
me dansotons pilot; TOZEÜG’L
ôpe’mpcc,
«163v 8è ërflero utvuvfio’tôtô;
et dupentDuo ôovpi peyaûôuou Alarme;"Exrcop 6è OLÜTE
àxôv’rtos ôoupi QŒELVÇ)
Aiavro; rme 6 très:îôâiv livra
filaient) sont); [aramonwrôôv ’
à 5è pâle Exsôt’ov,
viôv pavaûüuw ’I-pirou,
6Xot &ptorovŒwxfiwv,
a; varero’cotaxev cirier
a êv flan-Ç) flairerait,âvo’tacœv
abrogea-an noieriez ’
ràv on?) xÀnï’ôoc néant! ’
02x971 8è aimai] palmai-n
Biaunepèq àvéaxs
traçât épiera vsiottov.
se brisaautour de la pointe dola lance,ayant été frappé
et par une lance grandeet par une main épaisse (robuste);et la cervelle ensanglantéejaillit de la blessurele long du trou de la, lance;et a l’instant la force de luifut déliée (brisée);
et donc il laissa-aller de ses mainsa-terre pour y «âtre-gisantle pied de Patrocle magnanime;et il tomba en-avantprès de lui sur le mort,loin de Larisse aux-mottes-fertiles;et il ne paya pas à ses chers parentsle prix-de-leuTs-soiris-nourriciers,et la vie fut de-courte-duréeà lui ayant été dompté
sous la lance du magnanime Ajax.Et Hector de-son-cotédarda avec une lance brillantecontre Ajax;mais celui-ci à la vérité
l’ayant vu cri-face
évita la lance d’hairain,
en se détournant un peu;or lui (Hector) frappa Schédins,
fils du magnanime Iphitus,de beaucoup le plus bravedes Phocéens,
lequel habitait des maisonsdans l’illustre Panopée,
commandantà des hommes nombreux; (lieu;il le frappa sousla clavicule ait-mlNet l’extrémité-de la pointe d’ airain
traversant de-part-en-part ressorti iprès de l’épaule au-bas.
42 IAIAAOZ P.Aoôrmcav 8è necùv, &Ipoîânae 8è raôxs’ Err’ (1011?).
Aïorç 8’ ou) Œôpxuvat ôaicppova, (Daim-mg uîbv,
(I e I r 6 I I b r Il A.mm ce) mgr mm, mon: mm YOCGTEPCX ruile
(in t I l e t si . p tpaie 85 âme-43mg yualov ’, ôta 8’ evrepot Mm;
’Îcpua” ô 8’ Ëv mutinai TCEGGW fla yaîuv âyoc’ctî). 315
T I t CI WÀmprqcow 8’ farté me npôuuxm and cpocïôtttoç 13x.er
’Apysîoz 3è p.570: ’L’ocxov, âgée-mm 8è vsxpobç,
(l’émoi; 6’ iI-mrôôoôv rst- Mono 8è reôxs’ o’m’ (buen.
yEvOoc xev mûre Tpôeç ’Aup-qïzpîlxwv ôrc’ ’AXcuŒv
(13ra,1)wa sîaaveânootv, àvoÛmaÛgct êathév’reç’
’Apys’ïoz 8;, x5 xüâoç ê’ÂOV, mai ônèp A604 aimai,
migrai mi côs’vaï ccpsrépq). ÂM’ otôrèç ÀnâÀÀwv
Aîvsïav 6319qu 2, Sépaç Hspkpocvrt êozxtbç,
xfipuxt 3 ’Hrru-rîË-g, 6’; oî Trapàt mugit 75’90er
I I l t l 7h! . vxnpuccwv Tzigane, (90m apparu imam smog 320et?) pua êswoîptevoç wpocécpn Atôç Uîôç ’Aîrémxœv’
« Aîveïot, 1133:; av ml ônèp 6&2»: eîpuocmoôe
tentissent autour de lui.. Ajax de son côté frappe au milieu du ventrele fils de Phénops, le belliqueux Plxorcys, qui défendait Hippothoüs;l’airain brise la cuirasse et déchire les entrailles de Phorcys, qui tombe
dans la poussière et saisit la terre de ses mains. Les premiers rangsdes Troyens reculent, ainsi que le brillant Hector; et les Grecs, pous-sant des cris terribles, entraînent les corps de Phorcys et d’Hippo-thoüs, et les dépouillent de leurs armes.
Alors les Troyens, pressés par les belliqueux Achéens, se seraientenfuis jusque dans llion, vaincus par leur propre lâchetés, et lesGrecs, même contre la volonté de Jupiter, se seraient couverts degloire, grâceà leur force et à leur valeur; mais Apollon vint lui-mêmeexciter l’ardeur d’Ënée, sous les traits du fils d’Epytus, du héraut
Périphas, qui avait vieilli dans cet emploi auprès de son vieux père,et qui était renommé parla sagesse de ses conseils. C’est’sousla forme
de ce mortel qu’Apollon lui parle en ces termes :a Enée, comment, même malgré la volonté divine, pourriez-vous
ILIADE, xvn. 43Aoômae 8è TCEGÀW,
1361m 6è âpo’tôncav ènl coûté.
Aîaç 5è a5 TÛLPE
murât péan: yaare’pa
ôuîçpova (bôpxuvot,
oîàv Œaivmtog,
neptâo’wrot ilmrofiôq)’
êfi’ç’a 5è yüahov Oépnxog,
xalxô; 8è êrfiçuaev êvrepar ’
ô se E12 YOLÎOLV &YOGTÇÔ,
TTSŒÙW à! ravine-t.
Upôuaxot 55’ ce
ME agaiëtttoç "Exrtop
ùnoxépnaotv ’
’Apyeîm 8è ïaxov uéya,
êpücœaro 8è vsxpoùç,
Œôpxuv ce cI’rt’nflâôOôv rat
Nov-ra 5è 756x50:647:6 L’épave
’Evûoc «ôte Tpâisç,
ôauévraç àvoàxei’gcw,
sîaavs’ânoo’tv ne) a’Ditov
on?) ’Axatôv ’Ap’nïçilwv ’
’Apysîot 6è
En»! ne 7550;,mal Ô’ttèp aïno:
Atôç,
(regretta) migrez mi aôévaï.103,5: ’Artôllwv ŒÜ’EÔÇ
63mm?! Aîveiow,ËOLKÔ); êe’pocç
Ilspicpatv’rt, xfipum ’Hrturiôn,
a; Moderne7171965ch31495: yépovn 7:00:95 DE,
eîôôo; repent
miam (pilon têetao’cttsvo; 7:43
’A’Itôhmv oîèçAtôç marrée-n nm t
t! Aîveîot, m5;
Or il retentit étant tombé,
et ses armes résonnèrent sur lui.Et Ajax de-son-coté frappaau milieu-du ventrele belliqueux Phorcys,fils de Phénops,marchant-autour d’Hippothoüs;.
et il brisa la cavité de la cuirasse,et l’airain déchira les entrailles ;
et celuioci prit la terre de sa main,étant tenibe dans la poussière.Or et les premiers-combattantset le brillantHectorse retirèrent-en-arrière ;et les Argiens criaient grandement,et entraînèrent les morts,et Phorcys et Hippothoüs;et ils détachaient les armesde leurs épaules.
Mais alors les Troyens,ayant étéclomptés par leurlâchoté,
seraient montés-jusqu’à llion
pressés par les Achéens chers-à-Mars;
et les Argiensauraient remporté dela gloire,même au delà de (contre) la volonté
de Jupiter,par leur courage et leur force.Mais Apollon lui-mêmeexcita Énée,
Apollon ressemblant (le corpsà Périphas, héraut fils-d’Épytus,
lequel vieillissaitfaisant-lcs-fonctions-de-hérautauprès du Vieux père à (de) lui,
sachant (ayant) dans son espritdes conseils (des sentiments) bien-s’étant assimilé à celui-ci [veillants;
Apollon fils de Jupiter dit-à lui za Énée, comment
44 IAIAAOX P.
1 .Duov aînetwîv; :9; 891 ïôov o’wépot: ânon;
I .1 l l J 9 I IXŒPTSL ce aôsvu ce renatôomç, nvopetn 1:5,
l w1rM95t ce secs-époi), mi ûrsgôs’a 8mm; ËXov-raç. 330
e .. x . ...Htuv 85 Zsbç pèv Trahi: piaulèrent AŒVŒOLGL
vîxnv’ 0’003 effroi. Tpeîr’ éon-arma, oùBè milices. n
à .Qç espar” Aîvsîotç 8’ êxotcnëo’lov ’Ano’ÂÀwv;
Ëyvœ, âoaîv’ra Îâdivt item 8’"Exropa EÎTCE Boricmç’
I(t "Exrop 7’ 1’15" D’OÔŒL Tpo’iwv 0170i fiâ’ êmxoupmv, l 335
entame très YEN! fias y’, ’Apnïoc’lœv ôrt’ ’AXŒLÜW
’Uxtov eîcocvotêfivott, àvorkxetgct ôapévwç.
3 1 y il I N A 3l AAn en yacp Tu; (Pfltîl. 05cm, êpot (1*th flapacraç,
7," a d l ,- 11 fi a ra 6 î ,un: , UTËŒTOV printanier, papal, entrapêo ov e va..
’ li; (5’ King Aavaôv toua, in)? oî’ye â’xnÀOL 340
Hdrpoxlov VflUGiV nahuoodaro reôvnï’ora. n
°Qç apéro and ou 1mm opacifies; âîoîXpstoç 35171.
sauver la superbe mon? C’est en imitant ces héros que j’ai vus jadis,
pleins de confiance dans leur courage, dans leur force, dans leur va-leur, dans l’intrépidité de leurs troupes bien inférieures en nombre.
C’est à nous bien plus qu’aux Grecs que Jupiter veut donner lavictoire; et cependant vous fuyez tous épouvantés, et vous n’osez
combattre. nIl dit; Énée le regarde, et reconnaît Apollon qui lance au loin
les traits. Aussitôt il s’adresse à Hector d’une voix retentissante :
a Hector, et vous tous,chefs des Troyens et des alliés,quelle honte,si , pressés par les belliqueux Achéens , nous regagnons les hauteursd’llion, vaincus par notre propre lâcheté! Cependant un des immor-
tels, s’oiïrant à ma vue, vient (le me dire que Jupiter, cet arbitre su-
preme des combats, se déclarait pour nous. Marchons donc contreles Grecs, et ne leur laissons pas sans obstacle emporter vers leursvaisseaux les restes de Patrocle. n
Il dit; puis il s’élance en avant des premiersrangs et s’arrête. Les
ILlADE, xvn. 45mi fanât: 666v
alevinasses av ’lhtov alarmât;T2; auîôov ânon; (tweed;
miretfiôrœç vip-rat ceafléve’l ce, fivopa’n se,
encrêpa) ce TEÂ’ÂÜEÏ,
Exavra; ôfiuovsont finepôéu.
Zeùç 3è ne:
QOÛÂETŒL vixnv finît:
atoll) il Aavotoïotv ’
âne: ŒÔTOÎ
195’615 écusson
oüôè uoîxeafis. t!
’Eçara (il); t
Aivsiuç 8è ëyvm ’Arténwvx
émmëôlov,
En»; ËGO’WTGÜ
Boris-oc; 5è uâya
eirtev ’Exropa ’
a ’Exrop ce ride cilleràyoi Tpcôwv 1315?: êmxoüpwv,
7’255 75 crible; vüv peu,
siam aâîivou ’Iltov
ne ’Axetttîôv ’Apnîçilwv,
ensima; âvahxslnow,me yo’tp Tl; 656w,
caponnât; époi étang,
sans-Et! ëtt Ziîvot,
Giron-av Manage,civet: êm-ro’cpêoeov 9.5.7.11;
T69 En
huai 16?); Aavaôv,pnôè rallye «skate-alette
mua-tv
5.1thHârpoxlov reôvnôra. a
(boira a); t ami par écru55504.1va atoll:
e
U
aa
même malgré un dieupourriez-vous-sauver llion élevée?En combattant comme déjàj’ai vu combattre d’autres hommes
se confiant et dans leur Courageet dans leur force,et dans leur valeur,et dans leurs troupes,ayant un peuplemême peu-considérable.Et Jupiter à la vérité
veut la victoire pour nousbeaucoup plus que pour les Grecs;mais vous-mêmesvous fuyez-tremblants tout-à-fait,et vous ne combattez pas. a
Il dit ainsi;et Énée reconnut Apollon
qui-lance-au-loin-les-traits,l’ayant vu cit-face;
et ayant crié grandementil dit à Hector:
a Et toi, Hector, et vous autres,chefs des Troyens et des alliés,c’estune honte maintenantala vérité,
nous monter-jusqu’à llion [Mars,pousses par les Achéens chers-â-ayant été domptés par notre lâcheté.
Cependant quelqu’un des dieux,s’étant présenté à moi tout-près,
dit encore Jupiter,suprême conseiller,être auxiliaire du (dans le) combat.C’est-pourquoi donc
allons droit contre les Grecs,et que ceux-ci n’approchent pointde leurs vaisseauxtranquilles (à loisir)Patrocle mort. a
Il dit ainsi; et il s’arrêtas’étant élancé beaucoup
46 IAlAAOE P.Oî 8’ êkeh’xônaav, mi êvocvrt’oc gaz-av ’Axacôiv.
î’Eve’ œËr’ Aîveïocç Aao’mpwov ohms Soupi,
oîèv ’Apïo’ëcxv-coç, onouvîôeoç êaôlàv êtaïpov. au)
Tôv 8è recâvr’ Élément Àpfliçpûoc onoynîô’rtçi
61:71 8è prix Ëyybç En, mû o’txo’vrtce Soopi cinname"),
xai Baïkal aI7r7tonci8r1v ’Amcoîova, netuéva korê»),
35110:9 frit?) npartiôoîv, sieur) 8’ faire yoüvar’ ËÀUGev’
ô’ç p’ 3x Humain; êptëa’ùaxoç 530006055
x08: 8è un" ’Ac’rsportaîov &ptareôecxs uéXeaôat.
(a:Uno
Tôv 8è nacôvr’ ê7te’ncsv ’Aprî’t’oç ’Acrsportaî’oç,
ïeucsv 8è mi ô wpâçpœv Aavotoî’ct udxscfiat’
«in 06’110); En aile coincez yàp ê’pxaro mûr-q
ËGTŒÔTSÇ flapi Hou-96x19, me 8è Soupar’ ê’xovro. s.v.un
A’L’cxç 7&9 ELCDxŒ mina; ânéxaro, nono! xelsumv’
vI 3 a l m I 5 Iaux; rut EEOTCLGOJ variera Kriss-Bat uvœyz-n,
I N0575 rwà wpouaxecôcxt ’AXOHUW ëîoxov tintoit,
aimât pték’ &ucç’ mûr-t? Beâdusv, exeôo’Ôev 3è gélation-z.
°Qç A’L’aç sustente mhôptoç. Aïgmrt 3è XOÊov A 360
a I l . i m a N 9lGSUETO WOPCPUPSCP TOI O OLYXLGTLVO! ETCLTCTOV
Troyens se retournent etfont face à l’ennemi. Énée terrasse alors d’un
coup de lance le fils d’Arisbas, Léocrite, vaillant compagnon de Lyco-mède. Lycomède voit tomber son ami, et il est ému de pitié;il accourt
auprès de lui, et lance sa brillante javeline qui perce le foie du filsd’Hippase, d’Apisaon, pasteur des peuples, et lui arrache aussitôt lavie. Apisaon, venu des fertiles contrées de la Péonie, était, aprèsAstéropée, le plus vaillant dans les combats. Le valeureux Astéropéele voit périr, et il est ému de pitié. Il s’élance, plein d’ardeur, pour
combattre les Grecs; mais il ne peut les attaquer; car, se serrant au-tour de Patrocle, ils se font un rempart de leurs boucliers, et tiennentleurs lances en avant. Ajax parcourt les rangs, et donne des ordresaux guerriers : que personne n’abandonne le cadavre pour s’avancer
loin des autres Grecs, mais que tous restent auteur de Patrocle et.combattent de près: tels sont les ordres que prescrit le redoutableAjax. La terre était inondée d’un sang noir; et en même temps tom-
lLlADE, xvu.
npouâxwv.
Oî 8è êÀsMXGncav,
mi Écrou! ËVOWTÎOL ’Axotuïw.
’Evflot aître Aivsiot; cureras ôoupî
Astôxptrov, vîôv ’Apîcâowro;
êaôlôv êtaîpov Auxouv’lôeoç.
Auxepfiônç 5è Àp-q’Éçthoç
flânas rôv necôvm ’
crfi 5è îtbv p.604 ëvyùç,
mi chômas ôoupî casting),mai Baïkal ÎAmao’tovot
iImtotaiônv,notpte’vct 7.*t(Î)V,
imam fur?) upaniôwv,siôotp 8è fartâmes voüvawrt
ô; par aimantiez-z:23.7. Humaine ëptëu’ùaxoç,
x11 6è parât ’Aarspo-Irocïov
dormeuse-7.5 uo’LXaafiat.
’Apfiîoç 8è ’Asreportorïo;
flânas 16v maôvm,ô 8è mi npôçpwv
îôoce univers-flat ActVdOÎGLV °
ana 051w); axai; en rmin-n YàpËpXOt’CO coixeactv
êamôte; flapi Harpôxlq),êypvro 5è npô ôoüpuw.
Aix; véto érafla-to cuivrez; utile,
zelcûwv atonal tàvu’ivet 15
oürtvot xdëecôoct veupoü
êiortïow,
loürwa’t ce apomixie-Bat
Eioxov 0’:va fixatâ’w,
ana notant fieôo’cusv éructai ouï-rap,
uâXecGat 6è axaôôôsv.
"Q: hétairie Triltôptoç Aide.Xôêov 6è 82651:0
w
mua-ct nopçwpétp ’
47
hors des premiers-combattants.Or ceux-ci se retournèrent,et se tinrent opposés aux Achéens.Mais alors Énéepblessa de sa lanceLéocrite, fils d’Arisbas,
brave compagnon de Lycomède.Or Lycomède cher-a-Marsprit-en-pitié lui étant tombé;
et il se tint étant venu tout près,et il darda avec sa-lance brillante,etilfrappaApisaonfils-d’Hippase ,
pasteur des peuples,au foie sous le diaphragme,et aussitôt il lui délia les genoux;lequel Apisaon certes étaitvenude’la Péonie aux-mottes-fertiles,et après Astéropée
était-le-premier pour combattre.Or le belliqueux Astéropée
prit-en-pitié lui étant tombé,
et lui aussi plein-d’ardeur
alla-droit pour combattre lesGrecs ;mais il ne le pouvait encore nulle-car de-tous-côtés [ment ;ils étaient entourés de boucliers
se tenant autour de Patrocle,et ils tenaient en avant leurs lances.Car Ajax allait-à tous tout-à-fait,ordonnant beaucoup ;et il prescrivaitaucun ne se retirer du cadavreen arrière,
et aucun ne combattreen-avant des autres Achéens, [lui,mais surtout de marcher autour deet de combattre de près.Ainsi ordonnait le prodigieux Ajax.Et la terre était arroséed’un sang pourpre;
48 IAlAAOE P.vsxpoï opte?) Tpuïmw mi ônepuava’wv êmxoüpmv,
mi Accvocôîv’ oôô’ oî 7&9 O’tNOLttLLoît: 7’ êuéxovro’
mopôrepor 8è ne)?» cpôivoôov ’ us’pviqwo 7&9 criai.
ânfilmç xotô’ (3’51.ch âkeës’uevw siam; aînôv. ses
’52; aï uèv [JJÎPVCWTO Bâton nopôç’ 0138?: ses (pat-zig
otite nor’ fiâtes: 660V Ëuuavœt, oû’re cal-rivth
fiépt 7&9 xars’xov’ro poing ëm ô’caor à’piorot
écrasai; aimai. Mevomoîô’n xararsôvnôtt.
0E 8’ cillez T955; mi s’üxv-rîutôsç ’AXouot si»?eù’xnlm 71:01.5];th ôn’ aîôe’ptï’ neurone 8’ «fifi
fiëMOU 65510:, vène; 8’ oô cyanine mien;
vainç, oÔS’ 59.63th usrœnauouevœ 8’ êuéxovro,
âÀMÀwv âleeîvov-re; pâle: crovôevrcz,
ricanât! àqzeomdraç. Toi. 8’ s’y tri-École 60m5 énacxov 375
’Ïis’pt mû. molettera reîpov-co 8è W415? pâma?
baient amoncelés les cadavres des Troyens, des généreux alliés et des
Grecs. Les Grecs ne combattaient point sans que leur sang coulât;mais ils succombaient en moins grand nombre, car ils songeaienttoujours dans la mêlée à se préserver mutuellement d’un horrible
trépas.
Ainsi ces guerriers combattaient, ardents comme le feu; on eût ditque le soleil et la lune s’étaient éclipsés; tant était épais le nuage de
poussière, qui, dans le combat, enveloppait tous les héros rassemblés
autour du fils de Ménétius. Ailleurs les Troyens et les Achéens auxbelles cnémides combattaient sans obstacle sous un ciel serein ;au-dessus
d’eux le soleil brillaitd’un vif éclat, etl’on ne voyait apparaître aucun
nuage ni sur la terre, ni sur les montagnes. Ils luttaientdonc et sereposaient par intervalles, évitant de part et d’autre les traits meur-
triers, et séparés par une large distance; ceux qui combattaient aucentre soutiraient de vives douleurs causées par les ténèbres et par les
horreurs de la guerre; et les braves étaient déchirés par le cruel airain.
ILlADE , xvn. 49roi 6è vexpoi êmttrov âYXtU’IÎVGt et les morts tombaient serrés
ânon Tpcôwv
mi êmxoûpwv Ûnspueve’wv,
Mai Accvott’bv ’
oîôè 7&9 08m eudxovro
âvouuw’ri va”
çôîvuôov 5è
noir) naupôrepoc ’
uéuvnvro YÔCP calai
magnerai 601mm;nattât ourlai)
qôvov ainüv.
Oî ne)
p.6tpvotVTo à;
Ben; nupôç ’
oùôe’ me (poing
OÜTS flâner», 061:5 ceMvm
entravai store 660V récourtai 7&9
accot Est-mon)rinçai Mavorrto’côv] xawrsÜvnŒt-L,
xaréxovro item
sui treillis.Oi 5è ânon Tpâis;
mi ’AXoctoi èüxvfitttôs;
fiolâuttov allumerCm5) aîeépt t
aûv-h 6è bien mon)fientant-o,vécu; 5è où CPŒËVETO
miam vainc,oûôè ôpe’cov ’
êudxovro 8è
peranotuôpevor,à).eet’vovreç [Sélect Minium»
orovôevra,àçeo’tocô’reç 7r07lXÔv.
Toi 8è êv péage
erratum étayentflépt’ mi molette) t
ILIADE, XVII.
en-même-temps des Troyenset des alliés tout-puissants,et des Grecs;car ceux-ci ne combattaient passans-répandre-de-sang du moins ;ils périssaient cependant ’beaucoup moins-nombreux;car ils songeaient toujoursà écarter les-uns-des-autresdans la foule (mêlée)
la mort terrible.Ceux-ci àla vérité
combattaientainsicernure le feu;et tu n’aurais dit
ni le soleil, ni la luneêtre encore intacts:car les plus bravestous-ceux-qui se tenaientautour du fils-de-Wlénétius mort,
étaient arrêtés par le brouillard
dans le combat.Et les autres Troyenset Achéens aux-belles-cnémides
combattaient tranquillessous un ciel-serein;et l’éclat vif du soleil
s’était répandu,
et un nuage n’apparaissait point
sur toute la terre,ni sur les montagnes;et ils combattaientse reposant-par-intervalle,lévitant les traits les-uns-des-autres,
qui-font-gémir, ,se tenant-éloignés beaucoup.
Mais ceux qui étaient dans le milieusoutiraient des douleurspar les ténèbres et par la guerre;
3
50 mucor p.CI à] 9’ l N, al N Ioscar capiston ecav. Auo o ouvra) (porcs nanuoônv,o’wâps quotMuw, gracieroit-68m ’Aertoxo’ç ra,
Harpâxkow amoure; âuüuovoç, 0’003 51’ ëtpav’ro
a a a r c Io. I I ’Cwov evt 7:90)qu Ottawa) TPOJEGŒ nexes-Out. 330Té) 8’ êmoooops’vœ Boivowov ml cptSÇotv êtaïptev,
vo’ocptv âuapvoicô-qv, êarei à: ênsrénaro Nëarwp,
a l l l I a x morpuveov woksuovôs usÀoctvocwv une vinant.
N «v I a! a 1 l - a ITon; os navnueptot; apr oç ras-yen vatxoç opwpsr
oipyotita’nç’ muoit-(p 8è mi flip?) vwleuèç «ici 385yoôvotroî Te xvîuai ce, nôôsç 0’ bm’vepesv êxoîc’rou,
xsips’ç r’ ôoôukuoi ce imitées-ara tmpvocpcévozïv,
être &yotôov eEPdTÏOVTOt radôme; Aîorxiâoto.
Ï); ’ ô’r’ 80’739 recépera Booç usyoikoro Boeinv
n l A r a N.karman; 80m ravuuv, uaôuoucav aileron 390Beîoîttsvm 8’ tripot roîye Stuotdvreç ratiocinai.
xuxÂo’c’, étang se ce ïxuèç Ëân, 36mn 85’ 7’ élançai,
collât: êlxo’vrwv, révorat 8e se naîtra 8toc7rpô’
Deux guerriers illustres, Thrasymède et Antiloque, ignoraient la mortde l’irréprochable Patrocle; ils pensaient que, vivant encore, ce héros
était aux premiers rangs et poursuivait les Troyens. Tous deux,voyant leurs compagnons fuir ou succomber, luttaient à l’écart, do-
ciles aux ordres de Nestor, qui les avait envoyés au combat loin des
sombres navires. hCette grande et terrible lutte se prolongea tout le jour; la sueur etla fatigue accablaient les guerriers dont les genoux, les jambes, lespieds, les mains et les yeux étaient souillés par la poussière dans lecombat qui se livrait autour du valeureux compagnon d’Achille auxpieds légers. Lorsqu’un homme ordonne a ses serviteurs d’étendre la
peau d’un énorme bœuf, imprégnée de graisse , ceux-cila prennent,
et, se tenant tous en cercle, ils la tirent avec force en sens contraire;l’humidité s’en échappe aussitôt, et la graisse pénètre dans le cuir
qui, sous leurs nombreux efforts, s’étend de toutes parts: ainsi, dans
lLlADE, xvn. 51506m 8è idem étonnez
raipovro 1011m?) vnka’ï.
A00 5è goûts, rivées xoôocltptw,
(apoastre-han; ’Av-rîkoxô; 1:5,
05mn ’rtettûqôm
àuôuovoç Harpôxlow Bœvôvroç,
me ânonna nmnégation ëtt Tpo’ntîow
êvî 7:96:11p Ôllo’tôùp.
ch 5è êmoccopévw ôâvœrov
mi (96:00; érodpœv,
ëuapvo’caûnv VÔŒpLV,
émet Néatœp engrènera 513;,
ôrpûvwv wôkeoôvôe
àrrè mû»: nelatvo’cmv.
Nain; 8è pëïotëpzôoç àçyaka’n;
opéras: roi;TEOLV’MLEQÊOLÇ t
actai 8è vofAsuèg
yoôvœroî ra avinai TE,
71685; TE émis-ton üua’vepôe,
gagé; T6 ÔpÜŒXuoî ce
nonpvetns’votîv
(tout àyaflôv Oeço’movw
Aîaxiôao
woôo’msoç,
n°06465570 nanti-cg) mai îôpçà.
eil; 8è 6re 501919
86m remuent RafiotBoeinv
ensilent) 306:, mégalo,oeôûouaow àkoncpfi’
roîya 5è &ro ôeEoîçLevoe
TŒJÛOUGL
ôtaora’wreç moflées,
Ëtpap ôé ra me; E611,&lotcp’h ôté Te ôüven,
MMŒV éhéwow,
rive-cou ôé 1re micro:
et tous ceux qui étaientles plusbravesétaient épuisés par l’airain cruel.
Or deux hommes, guerriers illustres,Thrasymède et Antiloque,n’avaient pas encore été informés
(le l’irréprocliable Patrocle mort,
mais ils pensaient lui Vivantcombattre encore les Troyeus[rangs).dans le premier tumulte(aux premiersEt eux-deux songeant à la mortet à la fuite de leurs compagnons,combattaient à l’écart,
puisque Nestor l’avait ordonné ainsi,
les poussant alu-combatloin des vaisseaux noirs.
Or la lutte granded’une dispute funestes’était élevée pour eux
pendant-tout-le-jour;et toujours sans-cesseet les genoux et les jambes,et les pieds de chacun eau-dessous,et les mains et les yeuxd’eux combattant
autour du brave serviteurdu descertdant-d’anue
aux--pieds-rapides,étaient souillés de fatigue et de sueur.
Or comme lorsque un hommeadonné à étendre à ses serviteurs
la peau (le-bœufd’un grand bœuf taureau,
imprégnée de graisse;
or donc ceux-ci l’ayant reçuel’étendent
s’étant éloignés en-cercle,
et aussitôt l’humidité en est sortie ,
et la graiSSe pénètre,
beaucoup tirant le cuir,et la peau est tendue tout-entière
52 rAIA’Aoz P.(à; oî’y’ â’vôoc mi ê’vOoc vs’xov olim Ëvl Zoom
31mm! GÎEACPÔTEPOL’ poila voie creton: ê’ÂTŒTO Gouine, 395
Tomer) (Lev, êpoew nom-i flIhov, uôràcp ’À’AOCLOÎÇ,
valiez; ê’myMcpupoiç ’ 755p). 8’ «5103 ELËÀOÇ ôpdlpu
ëyploç’ oûôe’ x’ yApnç Mao-660;, oûôs’ 34’ ’Aôvîvn
lTOVYE îôoüo’ ôvôowr’, oôô’ Isi troïka un; fila; îxoz.
Toîov Zeîlç êni IIoc’rpôxhp 801893» "ce mai ire-trou me
la! «a ) I x I 3 i à, lquart tu) nommas xaxov n’avov. Ouô capa me n
3’ m x17,555 noirpoxlxov reôvnôw Bloc ’A’AtlAeôç.
nous» 7&9 zircoîveoôa vatîSv guipvowro SooÉtov,
a 5l mmixez 517:0 Tptbwv’ 1-6 uni comme alla-rem (loue)
raôvoilxsv, riflât Cwov, ÊVLXleLi?ÔEI,VTCC nuageux, 405
Étui: âflovoawicstv ° été: oÔBè et glume ucipnrav,
êxns’posw utokieôpw civet; 365v, oôâè obv aïno").
IIoMoim 7&9 10”le ont-po; ânsueero, veston» ixode»,
cf cL7] o &uayyékkeoxs me; pœyo’aloro vo’quu’
un espace étroit, les Troyens et les Grecs tirent, chacun de leur côté,
le cadavre de Patrocle. Les Troyens espèrent l’entraîner jusque dans
llion, et les Achéens, l’emporter vers leurs creux navires; autour de
lui s’élève un affreux tumulte : ni Mars, qui excite les peuples, ni
Minerve elle-même en fureur, n’aurait pu se plaindre de leur mollesse.
Telles sont les rudes fatigues dont Jupiter accable en ce jour lesguerriers et les chevaux autour des restes (le Patrocle. Le divin Achille
ne savait pas encore que Patrocle avait succombé; car on combattait
loin des rapides vaisseaux , sous les murs des Troyens. Il ne pensaitpas dans son cœur que son ami fût mort, mais il croyait que vivantencore, après s’être approché des portes, il reviendrait vers les me
vires; car il n’espérait point que Patrocle pût sans lui, ni même avec
lui, renverser llion. Il tenait ce secret de Thétis sa mère, qui, l’entre-
ILlADE , xvn.
véxuv ëvûot mal è’vfloc’
(loue; veto www aussi; pâlot,proi pèv.êpüew Maori ”D.tov,
«1076:9 ’AXŒLOÎÇ,
eut rafiot; YÏtOtchptîç r
mon; 5è 62mm; Ôptfipst
nspl 003706 toôôè a’Ap-qç Moscou,
osas ’AG-fivn îôoüoa rôvya
DVOGOttTO zani,
oüôè si xôhoç
hot un poila.me; TqË ripent
êta’wuoaav êrtî Uatpo’fltp
roiov m’vov xaxàv
âvëpôv se mai. huron.
Aie; Be alpe ’Axthkeùç
061m) ri 94’155;
Ilo’trpoxlov remuâtes.
Motpvavto vàp ozoner; âfiîGÎVEUÜS
vain! Goums),me TEEKEL Tpcbœv ’
ce minore élirai-oUlm?)
un: rstlvciuev,mon Zϙv,
êvrx’otueôâvw moineau
àrtovoa’trîoew se ’
suai oüôè situera wattmen un,
surimpose» molieOpov(invar) EBev, oüôè oùv mirai.
HOMJÎZL yàp
àxoümv vôoçw,
âmlâôero TÔYE primo;
il àuayfiûsùs’v et
.53de-tous-côtés :
ainsi ceux-ci (les Troyens et les Grecs)
dans un eSpace petittiraient les-uns-et-les-autresle cadavre ici et la;car le cœur à eux espérait fortement,aux Troyens à la vérité,
le traîner vers Ilion,et aux Achéens,
le traîner vers les vaisseaux creux;et un tumulte violent s’était élevé
au sujet de lui;ni Mars qui-excite-leepeuple,ni Minerve ayant aperçu luine l’aurait blâmé,
’pasememe si la colère
avait pénétré elle fortement.
Jupiter en ce jourdéploya au-snjet-de Patrocleun tel travail funesteet des hommes et des chevaux.Et donc le divin Achillene savait pas encorePatrocle être mort.Car ils combattaient bien à l’écart
des vaisseaux rapides,sous le mur des Troyens;pour cela (c’est pourquoi) il nedans son cœur [pensait paslui être mort,mais il croyoit lui vivant,s’étant approche (les portes,
devoir revenir en arrière;puisqu’il n’espérait pas du tout cela,
Patrocle devoir détruire la villesans lui, ni--même avec lui.
Garsouvent kécoutant à l’écart (loin des autres),
il avait appris cela de sa mère,laquelle rapportait a lui
54 . IAIAAOÈ P.8-)? rôt-e 7’ 05 oî genre xaxov 165m2, 556w êrüxen, 410mime, (S’en fiai oî 7m70!) (pilau-to; L’âÂSÔ’ êtaîpoç.
OÎ 8’ oriel nept vexpàv, &anth’voc 80690:1’ Expire-2;,
vœlsttèç ëyxpiunroiaro, ml âkhîkouç êvoîptëov.
79,85 85’ mg sïrrecxsv ’AXouâ’w xalxoxtrévww
a Ï! (pilon, 05 goal film) âüxlsèç o’nrovs’ecôw 415
vioc; 5m flotçopoîç 0’003 m3105 yak ue’Àouva
nâat xo’wOL! T6 xav fluo; &cpotp 710M: xépôtov sin,
si 108m TPLÔSUŒI usôvîcousv innoSoîtLoww
oie-w mon «parsema écuma, and xUÔoç àpésôat. »
’12; 35’ n; «31’960»: ueyaôuuwv aôëvîcacxev’ 420
u 3.9 pilon, et zut poïpoc mep’ âve’pt câjâe Sauçfivut
moflez; ôuëîç, pâme ’ttç s’owst’rm wokéttcto. n
age ripa mg aimance, pévoç 3’ ëpaacxev êwïpou.
fig et uèv uc’tpvocvm’ GLS’YîpELOÇ 8’ ôpuuocyôèç
100mm; 01390on Îxe SU aîôs’poç &rpuyé’rom. 425
tenant à l’écart, luirévélait les desseins du grand Jupiter ; mais elle lui
avait caché l’affreux malheur qui devait arriver , la perte de soncompagnon le plus cher.
Les combattants, tenant leurs lances à la pointe acérée, ne cessentde lutter autour du cadavre , et s’immolent les uns les autres. Alorsun des Achéens, aux cuirasses d’airain, s’écrie :
u Amis, c’est une honte pour nous de retourner auprès des creuxnavires. Ah! que plutôt la terre entr’ouvre ses abîmes pour nous yengloutir! Il vaudrait mieux périr que de permettre aux Troyens,dompteurs de coursiers, (l’entraîner Patrocle jusque dans leur ville etde se couvrir ainsi (le gloire. n
Un des magnanimes Troyens dit à son tour :« Amis, dussions-nous, par l’ordre du Destin, succomber tous au-
près de ce cadavre, qu’aucun de nous n’abandonne le combat. n
C’est ainsi que chacun, par ses paroles, ranime le courage de soncompagnon.
Ainsi combattaient ces guerriers. Le bruit du fer monte à traversles plaines stériles de l’air jusqu’au ciel d’airain.
ILIADE, XVlI. 55VÔ’lHJa peydlono Arête
ô-h T6125 ys infirma
067. écuré; oîxaxôv
650v, 856w érôxôn,
TTL par (13151:0 étoupa;
7:01!) Ail-racé; oî.
Oî ôà âyxpîumowo oriel
vwieuèç traçai vexpôv,
exercez ôoüpotra tic-toqueriez,nazi âvo’tpLCov 6017310119
TE; 6è ïaxouûiv
anxaxn-côvwvEÏTESGXEV (555 ’
a Ï). (pilet,ou itou) émise: flui’v
ànovs’eafiai eut Vfiot; yiacpupo’t; t
dolât yetis: péÂawa
xo’wor uâcw cachou!
ra dodo xev sin fiuwtrait?) xéçôtov,
si peôifieouevTpdieaaw innoôo’cuota’w
êpôcat roürovtract GCPÉ’CEPO’) 626w,
and àpéoôat 7.5809 I
Tic ôà
Tpoîcov peyaôuuœv
aàôfiaacxev (Ï); a5 t
(Y) (pilot, si mi guipapoivra; épiée ôocufivou
trapu m1555 àvépt,
pima) Tt;épinai-cm noie’uow. n
Tic ânon eïuaaxev (de,
696mm 6è uévoç
àraipou.Oî uèv pâmait-to (bç’
êpuuwfôoç 8è erôflpetoç
ïxsv oôpowôv Xâkxeov
ôtât aies-590; &rpuyé’toco.
o: r)
la pensée du grand Jupiter;mais alors du moins sa mèrene dit pas a lui le malheuraussi-grand, qu’il fut accompli,que certes avait péri le compagnonde beaucoup le plus cher a lui.
Or ceux-ci se heurtaient toujourssans-cesse autour du mort,ayant leurs lances aiguisées,
et se tuaient les-uns-lessautres.Et quelqu’un des Achéens
aux-cuirasses-d’airain
disait ainsi :« 0 amis,
il n’est certes pas glorieux pour nous
deretourner versles vaisseaux creux;mais que la terre noires’entr’ouvre pour nous tous ici!
Cela arrivant aussitôt serait pourde beaucoup meilleur, [noussi nous devons-permettreaux Troyens dompteurs-de-chevauxde traîner celui-ci (Patrocle)
vers leur ville,et de remporter de la gloire. »
Et quelqu’un
des Troyens magnanimesparlait ainsi à son tour:
a 0 amis, même si le destin étaitnous tous ensemble être domptésauprès de cet homme,que-jamais quelqu’un
ne se retire du combat. nQuelqu’un donc disait ainsi,
et excitait le couragede son compagnon.
Ceux-ci combattaient ainsi;et un bruit (le-fervenait au ciel d’-airaina travers l’air stérile.
56 IAIAAOZ P.à,UI 3 lm l 7 ’ J I7mm o rameau, paxnç afiaveuôev eoerç,
x’Àotïov i, situât] npôî’tor uuôëcenv fpuo’yhow
a 1 ’ g v U a t lav mvrgat recevra; up Exropoç avèpotpovozo.
TH par! Aôrotte’ëwv, Attbpscç diÀxtpLoç uîcç,
X i Ntroller par 8:9 (Loin-w: 607g suspects-to estran, 43071-07031 de pstÀtxt’otot npocntîôoc, fientât 3’ oignez?
1G) 8’ oÜr’ and); 5’714. floc eut fila-tint cEMvîcrtov’cov
Îfiôelémv îs’vou, ou? à; arôksttov per’ ’À’AOCLOUÇ’
0’003 (55615 6T7l])x7] paver. Ëpneâov, fit, Ë-rrt TGpLËtp
o’ws’poç âorvîxst 156mm; fie yuvouxôç’ 435ôç p.°.’vov âcçakétoç remmenée: àt’cppov ëxov-reç,
où’âev. âvtoxïttdiowre xapv’lwm’ Èéxpua de son
fieppàc muât pkepipmv Xapo’tôtç fiée popops’votcw,
I I hi I V’fivtoxmo noth’ Galeph ce prouvera zanni,
55611km âEspmo’üaa impala Cuyèv âpcpocépwôsv. 440
Mo’popte’vœ 8’ 61’ch tévé t8th flâne-e Kpoviwv,
j ôi I ’ i a 6.] e I .quqotç E Xdpli, 71’901". 0V p.0 [MONO UMOV
Les coursiers d’Aehille pleuraient, loin du champ de bataille, de-puis qu’ils avaient vu leur guide tombé dans la poussière, sous les
coups de l’homicide Hector. Cependant Automédon, valeureux fils de
Diorès, les excite tantôt en les frappant de son fouet rapide, tantôt
en leur adressant de douces paroles, tantôt en leur faisant des me-naces; mais ils ne veulent ni retourner vers les vaisseaux près dularge Hellespont, ni se mêler au combat des Achéens. De même que
la colonne funéraire reste immobile sur le tombeau d’un homme oud’une femme : de même ils restent sans mouvement attelés au char
magnifique, la tète penchée vers la terre; des larmes brûlantes cou-lent de leurs paupières : tant ils sont sensibles à la perte de Patrocle!Leur brillante crinière tombe, souillée de sang, de chaque coté dujoug. A la vue d’une si grande douleur, le fils de Saturne est ému de
pitié; il agite sa tête et dit en son cœur :
1mm: , xvr.. ÇTrimer 3è
Aîntxîôete,
âôvceç àueîveuôa paix-714,
xlaîov, ânetôr’t même
uuôe’odnv fiVLÔXOlD
useôvceç êv zesté-pan!
une àvôpopôvoto "Europe;7H p.601 Autops’ôwv,
un; ahurie; Atéçeoç,
nous uèv do ênsttetîsro
fistvœv pensum 605,71,
trend 5è 7590617650:
perlaient-L,trouât âè àçstfi t
cd) 5è oÜ-re dilateraitlèvent 6:41 tînt vînt;
sui iEnfien-ev’rov TÙÆCTÙV,
ours à; retaper perd: ’Aypueüç t
500.5: éboue arnica
pas; ëufieôov,En êorr’ixst âttl rüttâtp
àve’po; cedmôro; et varenne; *
il); priverËXOVTSÇ clipper; neptxecltléa
agame;èiitoxinJotv-rs xapfietret oÜâet’
ôeîvzpoot 5è flippât
pas xeue’tôt; and pispâpwv
0?: pupeuâvetm,cette» Ê’IIÔZOLO.
zonier] se 0517.5973
motivera,âîepmoûeat àuçete’pwûev
CEÛYM;
impôt Cuve’v.
Kpovîœv ëà dupe:
îôàw nove (reportera)
rumina; se scripte,interieure aspect in flouât» t
grx! i
Or les chevauxdu descendant-d’Éaque,
étant a l’écart du combat,
pleuraient, lorsque d’abord (des que)
ils eurent remarque leur conducteurtombé (renversé) dansla poussière
par l’homicide Hector.
Certes pourtant Automëdon,fils courageux de Diorès,souvent d’un côté les pressait
en les frappant du fouet rapide,souvent de l’autre s’adressait-a (sur.
par des paroles douces,et souvent par des menaces;mais ceux-ci ne voulaient pointaller en arrière vers les vaisseauxvers l’Hellespont large,
ni au combat vers les Achéens;mais comme une colonnereste ferme (immobile),laquelle se tient sur le tombeaud’un homme mort ou d’une femme:
ainsi ils restaienttenant le char magnifiquesans-bouger,ayant approché leurs têtes de la terre;
et des larmes chaudescoulaient à-terre des paupières
à eux se lamentant, [ducteurapar le regret de la perte du con-et leur crinière brillanteétait souillée,
tombant de-ehaque-côté
de la partie-iatérale-du-jougle-long-du joug.Or donc le fils-de-Saturneayant vu ceuxnci se lamentantles prit-en-pitié,et ayant agité sa tête,
il dit a (en) son cœur:
58 IAIAAOE P.«  851M), si agami Boum: mm chum6mn?) (ôusîç 8’ êcrôv o’LY-Iîpœ 1’ oifiayoim) ce);
7H ixia SuorrîvOLoL p.56 o’wôpoîaw 5073 Élxnîov ; i 445
Où ne; voip ci «ou êc’tw ôïëupo’nepov 801895;
noÉV’ccov 8660: 15 yaî’ocv Ëm nveiet ce ml 59ml.
’AM’ oÔ palu; Ôyiv vs oral ægipan autôale’otcw
dExrwp Hpnauiônç âwoxr’iaswr’ 06 7&9 écima.
Ë’H mil 60m à); ml moxa-2’ ëxu, ml simuleront caïeux; 450
Egoïfiv 8’ êv yeoman sans névoç in? êvl Gong),
atoca ml Aôropéëovw cadis-570v s’x noÀS’tLoco
vioc; 5m ylaoopoîç’ 51:1 7&9 squat xüôo; ôpa’îw,
xraivsw, sic-6x5 via; Élisa-fluor); o’cqaïxowrou,
Bon ’r’ ’âs’ltoç ml ênl xvérpcxç îapov filin. n 455
àfiç airain, "innocent êvs’rrveucsv pâtre; fi).
Tri) 8’, zinc xou-coiow xovînv 06802685 FSOÛOIVTS,
a Ah! malheureux! Pourquoi vous donnâmes-nous à Pelée, roi
mortel, vous que ne doivent atteindre ni la vieillesse ni la mort?Était-ce pour que vous eussiez à supporter les souffrances des mal»
heureux mortels? Parmi les êtres qui respirent et rampent sur laterre, il n’en est certes point de plus infortuné que l’homme. Mais
Hector, fils (le Priam, ne montera point sur votre superbe char : jene le permettrai pas.l ’est-ce donc pas assez qu’il ait revêtu les armes
d’Achille, et qu’il s’en glorifie? Je vais donner de la force à vos
membres, du courage à vos cœurs, afin que vous emportiez Automé-
don loin du combat vers les creux navires; car j’acçorderai encore
aux Troyens la gloire de porter partoutle carnage, jusqu’au momentoù ils seront arrivés près des vaisseaux aux nombreux bancs de ra-meurs, et ou le soleil se couchant fera place à la divine obscurité de
la nuit. la lPar ces paroles, il. leur inspire une généreuse ardeur. Les coursiers
aussitôt, secouant la poussière qui couvre leur crinière épaisse, en-
lLlADE, xvn. 59K TA 65041),
ri ôôuev cotai:
finirai 501:1th 6mn?)(oud; 8è âorbvémier» ce
&Oowoî’rw ce);
7H Ève:
iëxnrov 621750:
eues-à 604890201 Suc-charma;OÜTL uèv yo’cp êcri mu
ôîÇUpo’nepov àvôpôç
m’wrmv 5mm ce maïa ce
ml ëpust êrti yaïow.
’AHà [Làv "Exrœp Hptauiô-q;
OÛX ânoxficsmr ÛPÏV vs
and oignant ôatôocite’omtv ’
où 7&9 êo’ccw.
iH aux 6’04;
à); mal ëxer 756x505mal ÊTEEÜXETOLL aürmç;
Beth?) 8è trêve;
âv yoüvaoaw
me ëvi Guru?) GÇÔÏV,
5990: (ramonera âne. misainemi Aûrouéôovroc
Ë’îtl vfiaç YÂŒCPUPÉÇ t
695’503 yôcp en souri
733504, ursivetv,sîaôxev âcpixcovwr
viriez;
êüoaékpauç,
flâné; "ce 8621.,
mai xvécpotç îepôv
héler). n
Eimbv 65;,êvs’rrveuaev ïmrorat
uévoç fifi.
Tri) 8è, gadoues 05561652KOVÏ’QV cit-nô ZOCLTOILQW,
ëeepov pinça
a Ah, malheureux!pourquoi donnâmes-nous vousà Pelée roi mortel
(or vous, vous êteset exempts-de-vieillesseet immortels)?Est-ce que c’était afin que
vous eussiez des douleurs pparmi les hommes malheureux?Car il n’est rien quelque-part
de plus misérable que l’homme
parmi tout ce-qui et respireet rampe sur la terre.Mais certes Hector fils-de-Priamne sera pas porté-sur vous du moinset sur votre char magnifique;car je ne le permettrai pas.Est-ce que ce n’est pas assezque et il ait les armes d’Achle,et il se glorifie ainsi?Orje mettrai de la forcedans les genouxet dans le cœur à vous,afin que vous sauviez du combataussi Automédon
vers les vaisseaux creux;car j’accor’derai encore à eux
la gloire, à savoir, de tuer,jusqu’à ce qu’ils soient arrivés
aux vaisseauxbien-garnis-de-rameurs,et que le soleil se soit couché,et que l’obscurité sacrée
soit survenue. vAyant dit ainsi,
il souffla aux chevauxune force généreuse.
Et ceux-ci, ayant jeté à-terrela poussière de leurs crinières,emportaient promptement
C)O V IAIAAOE P.9 9(tu; egospov 60cv ripper panic Tpu’iaç mi ’AXÂLLOLÊç. ’00
clan 3’ êu’ Aurons’ëmv noixsr’, &xvôuevoç ne? êwipou,
se
J. d NLTETCOLÇ &LGGŒV, wcc’ aïyumbç puer-à xnvtxç’ 460
Jèàc’*cè*T’v’h 805ëaa pu y ppmyeoxev U714 FLOU.) opuuwf ,êaîulô’ stationne colin mô’ 6’va ômîëwv.
’AÀN 06K Ëpst eæruç, 6’15 centaure ôtoûxsw’
il é N I015 vé? me; vip, oîov s’ovô’ tapa) êvl 5;?qu .
N i IËYKEL êtpopuaaôm, itou. suioxstv L’oxs’otç irriter); 465’O’llzè 8è 876 (tu: scalpes o’whp ïâev ôtpôalyciaw
’Alxqrs’ôwv, nib; Aaépxsoç AËtLoviôao’
fifi 8’ ô’môav clignote, mal Aôrotts’âovroc TEPOG’qt’JÔOt ’
u Aôcépteôov, Tïç "coi vu 655v v-qxepôéa poulina
êv avriôeoow 367m5, Kari êîe’Àero cppévaç êcôÀoËc; 470
7 x r 1 N l l a g l(nov 7:90; lpoyxç pali-zou suçant? av ourlai)poüvoç’ ciroit) ce: âw’ïpoc oïns’xmm’ 1515x501 8’ "Exrwp
«être; 3x0»; ÔStLOLGtv chaînerez Aïaxiôozo. n
Tôv 8’ cuir Aôroye’ôtov wpooëcp’q, Anima-:0; uio’ç’
a aAnxilueôov, de ydp cor ’AxwîBV 690M 61407:0; 475
traînent à la hâte le char rapide au milieu des Grecs et des Troyens.Automédon, malgré la douleur que lui cause la mort de son compa-gnon, se précipite au combat emporté sur ces coursiers , comme un Ivautour fond au milieu d’une troupe d’oies. Il échappe facilement autumulte des Troyens et s’élance à la poursuite de leurs nombreusesphalanges; mais dans sa course impétueuse, il n’immole aucun guer-rier; car, seul sur le char divin, il ne peut à la fois lancer lejavelotet retenir les rapides coursiers. Enfin un de ses compagnons, Alci-médon, fils de Laercès’descendant d’Émon, l’aperçoit; il se tient der-
rière le char et dit a Automédon :a Automédou, quel est donc celui des dieux qui t’a inspiré ce fatal
dessein ct qui t’a ravi la raison? Insensé! T-u combats seul aux pre-miers rangs contre les Troyens! Cependant ton noble compagnon asuccombé; et Hector est fier de porter lui-même sur ses épaules lesarmes d’Achille. n
Automédon, fils (le Diorès, lui répond en ces termes za Alcimédon,quelestcelui qui, parmi les Achéens, pourraitcomme
ILIADE, xvu. 61ripper Boèv
and Tçâioc; mai ’AXottoûç.
Auroue’ôwv 6è, àyyüpevô; 7:65
érotipov,
mixera’i’oowv Ërcl’roi’mv ïTC’TtOLÇ,
dans, enivrai-croc pst-à xfiwç ’
peôyeaze se» yôcp peu
inter. opupayôoü Tptbcov,â’rm’iîaaxe 6è païen
3406156 muleta 7:onôm’cëtov.
30.11,6: aux "2’199. çâ’rtotç,
ôte GEÔŒLTO ôcéxsw ’
mime; vôcp fiv
êôvm oÎov êvt Eiçptp lem?)
l
nib; Aaépxeo; Aipovîôoto,
iôe pu; ôpfioclpcîm’
- a. y a,on; ce omôsv arçonne,mû. fiÇOG’flÔÔOC Aürous’ôoth
a Aôrôueôov, ri; 656W wëana’ ce; à» arfiôeom
BOUÂÈ’J ’J’leSQÜÉŒ,
Lou 5,515150 500M; çpevaç;oïov péléen poôvoç
°Ewccop à étytîllerou
ëxœv croco; (citerai erefilez Maxime. n
A-Ïzrope’ôwv 5è, nib; Aubpsoç,
fipoas’ç-r, càv 0.5153
4 iMxiuSôov,si; vip "ce; fine; ’AXŒIŒV
le char rapide lparmi les Troyens et les Achéens. .Et Automédon, quoique affligé
à cause de son compagnon,combattaits’élancent sur ces chevaux,
comme un vautour parmi des oies;car il fuyait à la vérité facilement
du tumulte des Troyens,et il s’élancent facilement
à travers la foule nombreuseen poursuivant.Mais il ne tuait pas d’hommes,lorsqu’il s’élancait pourpoursuivre;
car il n’était nullement possible
lui étant seul sur le char divins’élancer avec sa lance,
et retenir les chevaux rapides.Mais enfin un [lemme compagnon ,Alcimédon ,
fils de Laërcès issu-d’Èmon,
vit lui de ses yeux;or il se tint derrière le char,et dit-à Automédon:
« Automédon, lequel (les dieux donc
a mis a toi dans la poitrineun dessein inutile,et t’a enlevé le bon sens?
puisque tu combats seulcontre les Troyens [rangs);dans la première foule (aux premierscependant un compagnon à toia été tué;
et Hector se glorifieayant lui-même sur les épaulesles armes du descendant-d’Éaque. An
Et Automédon, fils de Diorès,dit-à lui de-son-côté:
a Alcimédon,
quel autre donc parmi les Achéens
62 IAIAAOE P.t’a-non âôocvoË-tow ëxéthv épieu» ce trêve; ce,
si pu); Hérpoxkoç, 6&6th tuioer àroikorvtoç,
Cm3); êtôv; NÜv on"; Gabon-or; mi palpa xrxoîvev
cillât a?) (Lev pécrtyoa mi mais: orvalâevw
Idégaze, ëytl) 8’ irritent citroëvîoopat, 6’990: pocxwptou. » 480
°fiç épart” ’Alxttte’ômv de, [flonfléov dipp.’ Ërropodootç,
«esprit-aime); pois-riva mi fivt’u Même Xapciv’
Aôroptéôoiv 8’ &nôpouoe. Nobles 8è minime; "Euro? t
crinière: 8’ Aîveiav repouscpo’oveev, êyybç ëôvra’
u Aîveior, Tpo’Jtov (30017109695 XOÛxKOXtTOSVOJV, 435
irritai qui)? émincer marbrée; Aîocxiôoro
a I I a r ..a; miepov upacpowsv’re ouv flvtoxowt xaxorot.
T59 xev êeXnoip’qv dipnoépsv, si Grive Gogo")
et?) êôéÀerç’ errai oôx 301, êpopprtôéws vs vînt 1,
* N J l I l Ï nnous! EVŒVTLËLOV crans; palmassent Apnt. n 490
toi arrêter et exciter l’élan des coursiers immortels, si ce n’est Patro-
cle, égal aux dieux par la prudence de ses conseils, lorsqu’il était
plein de vie? Mais il est maintenant au pouvoir de la mort et de lasombre Parque. Prends le fouet et les rênes brillantes; moi, je des-
cendrai du char pour combattre. nIl dit; et Alcimédon, s’élançant sur le char rapide, saisit aussitôt
de ses mains le fouet et les rênes; Automédon descend; le brillantHector, qui les aperçoit, s’approche d’Énée et lui dit :
a Énée, conseiller des Troyens aux cuirasses d’airain, je viens d’a-
percevoir les coursiers du rapide Achille, conduits au milieu descombats par des écuyers maladroits. Aussi j’espère m’en rendre
maître, si tu veux me seconder. Précipitons-nous sur ces guerriers;
ils n’oseront point lutter face à face avec nous. n
muon , xvn. 63ônoi’og
êxénsv
attitré; ce névo; ce
ïmtwv &ôowo’trwv,
si un IIoîrpo-Aloç,
Matteo à’to’tkowto; ôaôçw,
êàw Cmo’çs
Nüv a5 602mm;
ml neigeaxtyo’tvsr
and où itèvôs’Eou gMIŒTLYOG
Mal "riviez ctyscltôsvrot,
êyd) ôà ànoâfiaottm ïîc’rtwv,
dopa goguenot. n’Ecpotro 63:; ’Axxtnéôwv 6è
ênopoôoaç *étend Bonfiôov,
lattera xapïtah’ttmç x5963
nâorLyoc mal flvicc’
Aüroue’ëwv 8è ânôpouce.
(Daiôano; 8è°’Ex7Lop vô-qaev’
mûrixot 5è
nooosçdwæv A’Lveiocv,
êôvtoc êyyûçt
a Aîveiœ,
êouMçôpeTpéwv
xaÂxoxwévwv,’
êvô’qaoc «ne; France
AÏOMŒOLO
mâtâmes,
npoçows’vrs âç 7:6)lettov
cùv ’ÏWLÔXOLGL ïaïûïdl.
Tl?) xav âeltïroïpmv aîpnaéttev,
ai’aya
élan; ce?) enviât
nsl, vêt vs êçapn’aôa’vre,
fin âv flotîev
, axécotoeottj’Ap’ni
GTOÎVTE; ëvow’tïâtov. il
C a" (77 FI
o "v
f:
est semblable à toipour avoir-en-mainet la répression et l’élan
de ces chevaux immortels,si ce n’est Patrocle,
conseiller égal aux dieux,étant (quand il était) vivant?
Mais maintenant la mortetla destinéel’atteignent (l’ont atteint);
mais toi à la vérité
prends le fouetet les rênes splendides,et moi je descendrai des chevaux,afin que je combatte. p
Il dit ainsi; et Alcimédons’étant élancé
sur le char qui-volc-au-combat,prit promptement dans ses mainsle fouet et les rênes;et Automédon s’élança du char.
Or le brillant Hector les aperçut;
et aussitôt iil parla-à Énée,
qui-était tout-près de lui :« Énée,
conseiller des Troyensaumauirasses-d’airain,j’ai aperçu ces-deux chevauxdu descendant-d’Éaque
aux-piedsrapidesayant paru dans le combatavec des conducteurs maladroits.Aussi j’espérerais les enlever,
si toi-duemoinstu le veux dans ton cœur; [81147,puisque, nous nous étant élancés-sur
ils ne supporteraient pasde combattre par Marsen se tenant en-face. »
64 IAIAAOZ P.1k goura oôô’ chiens-av ê’ù; naîc ’A’rxïoao.
Tâ) 5’ îôbç fifirqv, ,Boë’gç eilugévw 0mm);
(n°37161, GTEPEÎGL’ atoll); 8’ ËWEX’I’MŒL’O 7500.6;
Toïo’t 8’ aïno: Xpopïo; se xoà ’IAp-qro; Geostëàç
flic-0cv ânoârepov pâlot 8s capron; gluten) auna; 495m’a-cd) 15 xrevs’sw, skieur r’ ÊPLŒÛZEVŒÇ t’a-mot; ’
wîmoz, oûô’ o’Ép’ guano») azimutent vs véaaem
du; ân’ Aürops’âovroç. cO 8’ eôîcîrxsvoç Ail rompt,
ïo’tM’n’ç zut côe’vsoç 703110 çpévocç ânetttskalvœç.
Aürïxœ 8’ ’Altxziutéâovra rit-90577631, me?» êmcipov’ 500
a ÎAXxïtLe’âov, tu); 576 par o’mo’rrpoôsv îoxe’ptsv introuç,
tillât prix êgrtvsïovre gsracpps’vq). Où yàp gyms
"Europe Hptaulôm pêne; (digestion d’ion,
npîv 7’ ân’ ’AXÛJŒOÇ quÀïrptxa Messier. î’Ttrco),
vôï xaramsivavra, (peanut Te mixa; o’wâpt’Ëv 505
31A ’I fla! 7 9 a, al l V C) tuPYcLLOV, Il X. EXUÎO, EN TTPUJTOJÏLV a (Pli. l)
Il dit; et le noble fils d’Anchise obéit aussitôt. Les deux héros
s’avancent, les épaules couvertes de solides boucliers formés de peaux
de bœuf et garnis de lames d’airain; avec eux marchent Chromius et
Arétus aux formes divines. lis espèrent dans leur âme immoler leurs
ennemis et ravir les superbes coursiers. Les insensés! Ils ne doiventpoint revenir sans que leur sang ait coulé sous les coups d’Automédon.
Ce guerrier, après avoir imploré Jupiter, sent dans son cœur uneforce et une ardeur nouvelles. Aussitôt il s’adresse à Alcimédon, son
compagnon fidèle : ’ ’(r Alcimédon, ne tiens pas les chevaux éloignés de moi; je veux
sentir leur haleine sur mes épaules. Car je ne pense pas qu’Hector,
fils de Priam, mette un terme à sa fureur, avant de nous avoir im-molés tous deux, avant d’être monté sur les superbes coursiersd’Achille, avant d’avoir dispersé les bataillons argiens ou d’avoir été
fait prisonnier lui-même aux premiers rangs. a
ILIADE, xvn.
val-[Â g
en: macro."Ana 6è TOÎO’L Xpouioç ce
xalNArzmoç Genetôhç
faisan &uoôtspm-Ouuè; 552 (rota-tv fluera poilaureve’sw TE aütd),
émeut se. tarzan; ËQLŒÛXËJŒÇ’
du?) Aûrouéôovro;
(hardant.l0 8è eûîoîpsvo;
au; «monrufian 50-7ng zani aôéveo;
çpévoc; duptuslaivaç.
Aürïxot 6è npoanüôa
ÎAÂZLpéao’ITŒ, étocîpov matôv’
a ’Alxîusôomuù Bùîcrxéusv pal.
innove ànôrrpoôev,
tillât pélot épaveiovra ustaopévm.
’E’vœye «(dg aux 6’510
"Europe: Hptauz’ônv
offices-80:: névsoç,
wçîv va âfliâfiuevou
irrita) ÏAXÛJPEOÇ
ranimas,mnmeivocvw val,çoâficcxî se
mixa; àvôpŒv ’Apveitnv,
ç] 605:6; ne: 604Mêvl fipLÎWDLG-W. n
Il dit ainsi;et le noble fils d’Anchisene désobéit pas.
Et ceux-ci-tous-deux allèrent droit,enveloppés quant aux épaulesde po aux (le-bœufs desséchées,
solides;or un airain épaisavait été étendu-dessus.
Et avec eux et Chromiuset Arétus à-la-forme-divine
allèrent tous-les-deux;et le cœur a aux espérait beaucoupet les tuer eux-mêmes,etemmenerles chevauxan-cou-élevé: ,insensés,
ils ne devaient donc plus du moinsaller en arrière (retourner)d’auprès d’Automédon
sans-avoir-versé-du-sanv.Or celui-ci, ayant adressé-des-prières
à Jupiter père des hommes,fut rempli de courage et de forcedans son cœur noir-tout-autour.Et aussitôt il s’adressa
à Alcimédon, son compagnon fidèle :
« Alcimédon, ne tiens pas a moi
les chevaux à distance, [dosmais tout-à-fait souillant-sur monCar moi-du-moinsje ne pense pasHector fils-de-Priamdevoir se désister de son ardeur,avant du moins d’avoir monté
sur les chevaux d’Achille
àJa-belle-crinière,avant tué nous-deux,et d’avoir mis-eu-fuite
les bataillons des guerriers argiens,ou avant que lui-même ait été pris
parmi les premiers combattants. n
66 IAIAAOZ P.°flç aÎ’KÔJV, Aisne redémarre mal Meus’lotov’
u Aïowr’, ’A taveler) fiyfi’éops, ml Ms ébats,
rivet psi: TËV vsxpov àmrpoîrrsô’,’ oïrcsp âpre-rat,
&pcp’ crû-:553 Beëéuev, ml &tLÔVEGÜOCL (mixa; o’wôpôv’ 510
vêïëv 8è Cœoïo-w titubera met; 1315x019.
Tfiâs 7&9 569mm) trôlent»: miton Suxpoo’svw
"En-(op A’wsîaç 6’, a? Tpo’nov sialv aigrefin.
’AÀÀ’ 94’101 uèv Mike: 655v à: yoôvaot xsîwt’
"trima 7&9 nazi ëyc’)’ 13’. 85’ xsv ALË mixera trâlficst. n 515
N . n Dl’H (3a, ami àparenaltbv rimoit; Bolixdoxwv svzoç,
I P 7 l î à IN r a LI.mu dans! Apmoro me: momon navres Etc-71voôx ëvxoç è’puro, êtampè 8è aïe-onc xalxo’ç’
c a .. a ,Q; 8’ or’ av Ôîùv Ëxœv néliexuv cric-fila; chap, 320
X64mg êëo’meav xepoîwv (302m âvpouîlxmo,
ive: tofu-g ôtât nîcocv, ô 8è wpoôopèw êpt’n’gctv’
Ê); à’p’ ô’ys npoôopàw nice»; ÎIJ’îtTtOÇ’ êv se oî avec,
Il dit, puis il appelle les deux Ajax et Ménélas :
u Ajax, chefs des Grecs, et toi, Ménélas, confiez aux plus vaillants
guerriers le soin de protéger les restes de Patrocle et d’écarter les
phalanges ennemies, et détournez de nous le jour fatal. Hector et Énée,
les plus braves des Troyens, dirigent leurs efforts de ce côté danscette guerre lamentable. Mais notre sort est entre les mains desdieux. Pour moi, je lancerai mon javelot; Jupiter prendra soin de
tout. i) . .Il dit, et brandissant une longue javeline, il la lance et atteint lebouclier bien arrondi d’Arétus; le trait, loin d’être arrêté, pénètre
tout entier, et s’enfonce, à travers le baudrier, jusque dans les flancs
du héros. Lorsqu’un homme encore jeune, tenant à la main une hache
tranchante, frappe au-dessus des cornes un bœuf rustique, et coupeentièrement les nerfs du cou, l’animal bondit et tombe: tel Arétus
muon, xvu. 67Eittàiv du, raisonnaAtome mai Mevélotovr
et Atomes, ravivage ’Apyet’tov,
mi Mava’Xas, "fit-oc itèv
êttttpo’trtste 76v vexpôv,
chap âptorot,deâe’cuev duel «Gaïa,
ml. rîtLÛVEa’Ôatt
cri-,11; âvôçôw
àuüvete 8è fipap une;vair) Çmoîcrtv.
"Eme 7:29 Abats; ce,aï slow déprava Tpa’iwv,
ëâptoœv Tfiôs
une. violettes:âaxpvôevw.
’Aklà tire: (Lev rotÜrat
raison. à» «(cuverez ôetîw’
mi yàtp rêvât) fleur
minot 8è Tôt
panser x5 Art. aTH par,
and. reçois-2v. ’évxoç Boltzéaxtov,
dinguait)»; ,and Bâle nacrât deuton ’Apv’jtom7 ,1.star-w mîvroae’
- f1 5è
05x Épine ëvxoç,
zani); 5è clama Ôtot’ltpô’
glucose 5è
ôtât Çœoripoç
êv vatocïpr, vermet.
D; 8è 5re ôtvrjp calmis;ëxwv «élémi; ôàùv,
umlaut; ëiômeev xepo’tcov
Bob; àypocülmo,
Bandit-g in nandou),ô se èpîrmot npoâopu’w t
(Il alpe fiveÇ
me?! Urmoç upaôopoîw
Ayant dit ainsi, il appelales deux-Max et Métiélas :
a Ajax, chefs des Argiens,et toi,Ménélas, certes à la vérité
confiez le mortà ceux qui sont les meilleurs,pour aller autour de lui,et pour écarterles bataillons des hommes (ennemis);et éloignez le jour fatalde nous-deux encore vivants.Car Hector et Énée,
qui sont les plus braves des Troyens,ont fait-une-charge de-ce-côtéa travers cette guerrerûnèlée)
lamentable.Mais certes à la vérité ces choses
repasent sur les genoux des dieux;car moi je lancerai mon jacelot;et toutes ces chosesseront-à-soin à Jupiter. n
Il dit donc,et il lança sa lance à-longue-ornbre,l’ayant brandie,
et il frappa au bouclier d’Arétuségal de-tous-côtés;
et ce bouclierne repoussa point la lance,maisl’ airain traversa de-part-en-part;et Alctme’don fit-entrer la lance
a travers le baudrierdans le bas-ventre.Or comme lorsque un homme jeunetenant une hache aiguë,ayant frappé derrière les cornesd’un bœuf rustique,
a coupé le nerf tout-entier,et que celui-ci tombe avant bondi :ainsi donc celui-citomba a-la-renverse ayant bondi;
68 IAIAAO: P.vnëuïowi prix ait; xpaôawôusvov, Me Wh.
"Emœp 8’ Aôrouéëovroç cinémas Soupl çaswïlô’ 525
0’003 ô pèv à’vroc Îôêov fileôaro Xûxeov Ëyxoç’
î 3 I (x I fieÈomOev oopu (Laxpov7:96on 7&9 urémies To 8(Juan êvwxïoçôn, êrtl 3’ oûpiaxoç TESÂEWÏXÜY)
ËYXsoç. Èvôœ 8’ è’mw’ épis: uévoç 6’69in; ’A 971;.
Kari v6 x5 39] 513951506, mûroaxesov ôpyæqôfi’r’qv, , 530
si (Hi ccpœ’ A’L’avrs Biéxpwozv uspaâîrs,
oî’ ê’ 5110m: Mô’ ô’wÂov, érodçou xzxÂ-rfcxowoç.
Toi); ôqrompërîcocvrsç Ëxépncav imam «En;
"Exrwp Aîvsiuç 1’ fiôè Xpoguioç ôsoazëfiç’
’Apnrov 8è xar’ 456L va, Bsëocïypévov 51109, 535xsclpœvov’ Aôrogxs’âwv 8è, 60E?) oîroÊÀavroç ’Apnï,
7,561202 1’ êîevoîptîe, ml eûxo’usvoç 57:0; nüîw
a Ë’H à"); p30! 61010», YE Msvot’no’côao Gavovroç
N I7.719 01X50; oses-11m, Xspsfovoî 7:59 xmansovwv. n
bondit et tombe à la renverse. Le trait à la pointe acérée frémit dans
ses entrailles, et lui ravit les forces. Hector lance contre Automédonun brillant javelot; Automédon l’aperçoit et évite la lance d’airain;
il se penche; le long javelot va derrière lui s’enfoncer dans la terreen frémissant, et le trait impétueux perd sa force. Les deux héros se
seraient sans doute attaqués, le glaive à la main, si les Ajax, pleinsd’une noble ardeur, ne fussent venus les séparer, accourant à travers
la foule à la voix de leur compagnon. Hector, Énée et Chromius aux
formes divines, reculent frappés d’eflroi; ils laissent là gisant sur le
sol Arétus, dont le cœur est transpercé. Automédon, semblable àl’impétueux Mars, le dépouille de ses armes, et s’écrie d’un air de
triomphe :u J’ai du moins un peu apaisé dans mon cœur le chagrin qucje
ressentais de la mort du fils de Ménétius, quoique j’aie immolé un
guerrier moins brave que lui. n
âme; 5è, upaômwôuevov
prélat ôEù vnôoiozcz,
lus voici aï.
"Emwp 3è
àxôvrwsv Aurouâôovro;
ôoupl quem?)-o’tllôc ô ne»!
îôâw âvm
fleurai-o âme; xa’cÀxeov’
XOLTE’ZUÇE Yàp npôoaur
«à 5è déçu uazpàv
évaaxiuofin ëëômôev oüôsz,
oôpîaxoç 6è suent;
ântnslreuîxônt
émettez 8è êvfm
’Açmç 569mm
clouât uâvoç.
Kari vu 87’)
xev ôpunûfimv«Grooxs’ôôv gicps’wcw,
si. Alanine perturbesun?) ôtézpwo’w même,
(il (in E1601 matât (goûtoit,
êwipou xzxX’r’ioxovroç.
"En.er Aîvefaç TE
n55; Xpouio; Beoezôùç
ûnompâfioocwe; TOÎ)Ç
êzŒpnoav 7102M! 061w;KOLTÇICXWEOV 5è minium) «56v,
’Apntov, ôaôaiyuévov itou
Aûroue’ôwv 5è,
àro’zkavro; ’Qàprfi 601:6,
êîsvoîpiié 75 TSÔXEOl,
mi eüxôusvoç 7315504 ênoç’
a ïH 57?; une» àÀiyov 75
uefiénxoc flip
GOGO;
Mevomâôuo ÔaVÔVTOÇ,
xaranéçvmv 1:69
xspeiova. n
miton , xvn. 69or la lance, étant vibrée
très-acérée dans les entrailles,
délia les membres à lui.
Et Hectordarda contre Automédon
avec son javelot brillant;mais celui-ci à la vérité
l’ayant vu en-face
évita la lance d’-airain;
car il se pencha en avant;et la lance longues’enfonça par-derrière dans le sol,
et l’extrémité de la lance
se remua (trembla);et ensuite alorsMars (le fer] impétueuxperdit sa force.Et sans-doute alorsils se seraient élancés (attaqués)
de près avec les glaives,si les Ajax étantspleins-d’ardeur
n’eussent séparé eux, Houle,les Ajox qui vinrent à travers laleur compagnon les appelant.Hector et Énée
et Chromius à-la-forme-divineayant craint-un-peu ceux-cise retirèrent de nouveau en arrière;et ils laissèrent gisant 1aArétus, ayant été percé au cœur;
or Automédon,
pareil a Mars rapide,et le dépouilla de ses armes,et se glorifiant dit cette parole:
a Certes déjà un peu du moinsj’ai relâché mon cœur
du chagrin qu’ilressentaità cause du fils-de-Ménétius mort,
quoique ayant tuéun homme inférieur (moins brave).n
70 IAIAAOE P.tu; aîndw, âç 8549m; à)?!» Ëvapot fiporo’sv’m * 540
Six” âv 3’ oui-to; ê’Ëatve, nâôaç xal Xsîpocç Ënepôev
aÎtLŒTO’ELÇ, (Zig ri; T8 Mm mutât Taïipov Ëôndu’lç.
"ÂAu!) 3’ ênl fiançoit-lia) "cétone repaverai?) écuîvn,
dag-valsa, mMSotxpuçt sympa 8è vsîxoç ’Aôrîv-rl,
tuà»a!a l n, ou v a l aoupzzvoôsv xawâaoa’ "zooms 70:9 aupuorroc Zsuç
7 l l . et t I a I 5 a Nopvousvm Amorce; on par: vooç arpenter «mon.’Ht’irs 7:0 u 5’ v Î Lv ôv TOÏGL ramies
Pi? E371 P Yl IlZebç Ëë oôpavâôsv, râpa; Ëppevm 5?] noképoto,
9’) ml xsipômç Buoôock’néoç, de ce Ëpywv
âvôpu’mouç dvénaucsv sui. Xôovl, pilla 8è xrîôer’ 550
à r V l I f I c a l,0); in nopouper, vupskg WUXŒGŒGOL a autnv,
à, ’ 3 N 1’ 5’ i N UOUGET AXOLKOV sôvoç, 575195 de (puna exastov.
Hpiïycov 8’ aAvpe’oç uîèv ênorpôvouoa npoo’qüôoc,
ïoôzuov Meva’Àaov (ô voir) p02 oi s’y-11565»; îlîv),
U!enUVaîcocpe’vn (Doïvtm deum ml drapée: cpmvvîv’
« Eoi pèv 89;, Msve’Àas, xarqcpsïn ml dvetôoç
A ces mots, il place sur le char les dépouilles sanglantes; il vmonte lui-même, les pieds et les mains tout ensanglantés, semblableau lion qui vient de dévorer un taureau.
Alors recommence autour de Patrocle une lutte acharnée, funeste,lamentable; Minerve descend du ciel pour ranimer le combat; c’estJupiter, le dieu retentissant, qui l’envoie pour réveiller l’ardeur des
Grecs; car il avait changé de dessein. De mémé que du haut du ciel
Jupiter étend l’arc aux mille couleurs pour annoncer aux mortels ou
la guerre ou la froide saison, qui sur la terre arrête les travaux deshommes et attriste les troupeaux : de même la déesse, enveloppéed’un nuage de pourpre, se plonge dans la foule des Achéens et excite
chaque guerrier. Elle adresse d’abord ses encouragements au filsd’Atrée, au vaillant Ménélas qui se trouvait près d’elle; elle avait em-
prunté les traits et la forte voix de Phénix : i« Quel opprobre, quelle honte pour toi, Ménélas, si le fidèle com-
lLIADE, XVII.Emma! diç,
ôfizev êç ôippov
empan [Spa-coexistaêM’w’
:1016; 5è âvs’âawev,
dînera-65L; Ünepôs
céda; mi Xeïpocg,
Li); si; a leur»
manda à); taÜpov.’Ercî 5è Hatpo’zltp
téTOLîO au, ûopîvn
apuvepn, dravais-ri, TCOXÛÜOŒPU; ’
’Aôr’rm 6è, mmââcoc oûpowôôev,
gavage veine; tZeù; vêt? eûpûorta
TEpOfilEV ÔpVÔpÆVUJ. Aavotoô; *
En vip vôo; «01:06
ërpo’nreto. À’Hi’ire êi oûpowôôev
me; courtisan ôvntoîowpw nopcpupénv,
lutation râpa; i7 nole’uow,
. ml XStlLtÎWO; 506600.1TEÎOÇ,
ç pot ra dvéttotuaev &vôpo’mou;
TeO
au ou X: (un en
nuxâodoo’n ë ocùtfiv
varan TFOPCPUPËU;
56651:0 ëôvo; ’Axoctdiv,
évinça se ëXOCG’îOV (pâma.
Hpcîvtov 6è apoenuôzx
uîbv ’Atps’oç, ipôtpov Msvélaov,
ênorpuvoucrot,(à Ye’cp par fiev êyvûôsv et),
sinusal-n Œoîvvu
BÉiLŒ; mi panant! drupe-52’
«Kocrnpeïr. mi dvaôoç,
MsvéXaS,
566mm se, col un,
7lAyant (lit ainsi,
il plaça sur le charles dépouilles sanglantesles ayant(après les avoir) prises;et lui-nième montait-dessus,ensanglanté en-dessusaux pieds et aux mains,comme un lionquia-dévoré un taureau.
Et autour de Patrocles’étendit de nouveau un combats
terrible, affreux, lamentable;or Minerve, étant descendue du-ciel,
excitait la lutte ;icar Jupiter retentissant-au-loinl’envoya pour exciter les Grecs;car déjà la pensée de luiavait été changée.
De même que du-haut-du-cielJupiter étend pour les mortelsl’arc-en-ciel de-pourpre,
pour être présage ou de la guerre,ou même de la saison froide,qui certes fait-cesser aux hommesleurs travaux sur la terre,et qui attriste les troupeaux :de même celle-cis’étant enveloppée elle-même
d’un nuage de-pourpre,pénétra dans la foule des Achéens,
et excita chaque guerrier.Et d’abord elle s’adresse
au fils d’Atrée, au vaillant Ménélas,
en l’encourageant,(car celui-ci était près d’elle),s’étant assimilée à Phénix
pourle corps et la voix infatigable:u L’opprobre et la honte,
Ménélas,
seront certes à toi a la vérité,
72 IAIAAOË P.s’use-rut, si x’ ’Axtlîo; dyaooü matin: êwîpov
nixe: titre Tpo’iwv rayés; Juive; êÀxfio-ouctv.
’AM’ â’Xao xpoctapôiç, drome se MW ânonna. n
Tir) 8’ scats masseurs pour; dyade; Mavs’liocoç ’ 560
tu Ï i A J ’u (Demi, citron, yspcue realiatvsvsç, et «(cap Admira
l l iSoir] amigne; Ëpol, peltée»! 8’ dmpuxor êporqv .
T55 xsv Ëyœy’ êôe’lozw nœpecroîpevw. mû tînt’lvsw
I
l r x à 3 l IHutpo’xltqr pala vain pas Savon anepaccaro ôuuov.
w , ’ I’AM’ dhxtwp nupôç aîvôv ayez (45310:, oôô cireux-gym 565
N .. N N IXakqu d-qtciuiv’ up «(clip Zebç Mode; d’avaler. n
’59; apéro; y-âôncsv se ôsàc «(AccuxËJ-rctç ’Aôrîvn,
cl ’ c l a» a .1 IOTTL par 0L 7totpt1rpoa’cot deum ’qpqacuo nav-cœv.
DE; 8
I i aumi et poing ôapcoç êvt otfiôeootv âvnxsv, 570
014I à]frima (brimer ml êv youvaccw 5671m,
i 3 I l x a a ltirs, mu émotter)»; palot 7:59 xpooç avepopteoro,
îcyavoîq doutent», lapon) té et ocip.’ âvôpLÉm-oo’
pagnon de l’illustre Achille devient, sous les murs d’llion , la proie
des chiens dévorants! Mais reste inébranlable, et enflamme tout tonpeuple. »’ Le valeureux Ménélas répond aussitôt :
a Phénix, mon père, vieillard vénérable, plût aux dieux que Mi-
nerve me donnâtla force et me préservât des traits impétueux! Alors
je voudrais défendre et protéger Patrocle; car sa mort a vivementému mon cœur. Mais Hector a la force terrible du feu; il ne cesse
de répandre le carnage, le fer a la main; Jupiter le comble de
gloire. a: ’ nIl dit, et Minerve, la déesse aux yeux d’azur, se réjouit de ce que
Ménelas l’implore la première entre toutes les divinités. Elle donne
une force nouvelle aux épaules et aux genoux du héros, et souilledans sa poitrine l’audace de la mouche , qui, sans cesse écartée ducorps de l’homme, revient toujours pour le piquer, tant elle est avidede sang humain : telle est l’audace dont Minerve remplit le cœur noir
muon, 31m. 73si aviva; taxéeç xav êmîaouaw
67:6 reflet Tptbmvratîpov marôv
ayauoü ’Axûîq’oç.
une ëxeo uparspôç,ôrpuve 6è d’an-ouvra: lacéra. n
Mevélaoç vêle àyaôôç Bofiv
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K (FORME, être,
yepouè tralatyavèç,
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Soin xâptoç égal,
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êpwflv Beléwv!
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WJpEGTCÎlLEVŒL
zani àuüvew Harpôxkcp ’
Baud»! fic?
ëoeuo’tacato poila. us euuôv.
HUM "Exrwpexeat uévoç a’wôv flUpÔÇ,
oui-e 647:0).7’175:
ônîômv zoning) ’
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Mm â); ’ ’Aôfivn 6è,
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miasmemignote-roi DE
(suiv-to»: 656w.’Eônxe 5è 6M;
èv énonça mi ëv yoüvuoac,
nui èvïixev êvî az’ôeeo-cîv ai
Géode; poing,
fin, xairtep èpyouévn utile1906; o’wôpouâmo,
îüxavo’rq êaxe’ew,
aîné ra àvûpu’mou
lapôv ci t
niiez-f uwILIADE, XVll.
«(tu
si les chiens rapides déchirentsousle mur des Troyensle compagnon fidèledel’illustreAchille.
Mais tiens-toi fermement,et excite toutiton peuple. 1)
Or Ménélas brave au combatdit-à elle à-son-tour :
c Phénix, mon père,
vieillard né-depuis-longtemps,plût-aux-dieux-que Minervedonnât de la force à moi,et écartât-de moil’impétuosité destraits!
Ainsi moi-du-nioinsje voudraisassisteret défendre Patrocle ;car étant mort (par sa. mort)il a ému fortement moi au cœur.Mais Hectora la force terrible du feu,et il ne cesse pastuant (de tuer) avec l’airain;
car Jupiter accorde à lui la gloires»
Il dit ainsi; et Minerve, 4déesse aux-yeux-d’azur,
se réjouit, de ce que certesil avait adressé-des4prièrestout-d’abord à elle
parmi toutes les divinités.Or elle lui mit la forcedans les épaules et dansles genoux,et elle fit-entrer dans la poitrine à luil’audace de la mouche,
qui, quoique étant écartée souvent
du corps humain,persévère à mordre,
et le sang de l’hommeest agréable à elle :
Minerve remplit lui.5
74 IAIAAOZ P.roiou un; Macao; 705165 oçévuç &potualatvocç.
B9; 8’ s’Tci Harpâxkqi, xaifixo’vrtce ôoupl (pastvïfî.
’ons 8’ êvi Tpdieoot Hoâçiç, nib; ’Heriwvoç, 575
chevreté; 1’ àyafiôç remémora se un; riev "Exrwp
87mm, errai ai émiez); 371v pila; eikaartvaanîç’
rôv par xarà Quiet-7,90: poêle Eavôàç Mevékocoè,
(infirment (96606? ôta-mob 8è Xakxôv 57mm?
Sommes»; 8è matoir. ’A’tàp ’Arpaiônç MevéÂocoç 580
vexpov furète Tpdiwv Ëpuoev panic Ëôvoç Érotisme»).
"Biotope: 8’ êyyüôev iardnsvoç anuvev ’ArcoMoiv,
(Doivent ’Actoîôr) âvakïyxtoç, ô’ç ci &TÏÉV’EŒV
Eeivwv (pila-ara; Ëoxsv, ’AËUBôGL oixiot vaiwv’
Un(7.)Ù!«a, un; s’atooittevoç agas-Écran Êxaîep-yoç 17:6va.
« "Exrop, Tic xé 0’ ê’r’ rifle; ’Axatïiv rating-fiesta;
oîov 8*): Msve’kaov finet-paon, 8g Terminer; me
palmai); dîXtLflTY’iÇ’ vUv 8’ (fixe-sou o’toç cuisina;
i l 5l tuvexpèv furax Tpœœv, cou 3’ excave matou étouper,
de Ménélas. Ce héros marche vers Patrocle et lance un brillant jave-
lot. Parmi les Troyens était un homme opulent et courageux, Podès,fils-d’Éétion; Hector l’honorait surtout entre ses concitoyens, parce
qu’il était à la fois son compagnon et son convive chéri. Le blondMénélas l’atteint au baudrier, au moment où il s’élance pour prendre
la fuite; l’airain traverSe le corps delPodès qui tombe avec fracas, etMénélas, fils d’Atrée, arrache aux Troyens le cadavre et l’entraîne
vers la foule de ses compagnons.Apollon’s’approche d’HectOr et l’encourage, sous les traits du fils
d’Asius, de Phénops, qui, habitant un palais dans Abydos, était pour
Hector un hôte bien-aimé; c’est sous la forme de ce héros que le dieu
qui lance au loin. les traits, vient lui dire z« Hector, quel est donc celui des Achéens qui te redouterait désor-
mais, puisque tu fuis devantMénélas, guerrier jusqu’ici sans courage?
Maintenant il se retire, après avoir, à lui seul, enlevé aux Troyens le
nous, xvu.TOÎOU enterrera;
opéra; ânotuslotivotç.
B?) 8è èrti Harpôxhp,mai émûmes ôoupl QOCSWUÎJ.
’Evi 5è Tpo’aeootv
écus Hoôrîç, nib; ’Herïwvaç,
claveté; ce àyotôôç T6 ’
"Exrtop 5è ria un; graillera:êï’limur
suai en biémigoç sivaocori’iç oille; ’
5m06; Mevélotô; par
Bâle and Cwarfipot rov,dégaina ooâovôs *
mon 8è pâmerrhumé *
500117165 8è stemm.3315:9 Mevélowt; ’Arpeiôn;
ëouoe vexpèv
Ûrrèx Tpa’xev
perd: ëüvoc, étaipow.
habilloit! se &Srpvvev "Ex-topa,torduevoç êwûôev,
èvaliymoç (Peuvent ÎAowîôz),
5;, votîuw ointe:ÎAôuôôôt,
ëoxav oî caraco;àrrc’cvrwv Estvwv ’
Êstco’tptevo; 10,5,
Arrondir ëxéepyo;
upooéon par ’
w "Ex-top, ri; 500m; ’ÀXOŒIÏW
Tapâfloene’ xev En ce;
clou 8-); fartât-paca; Merélrotov,
a; matriça; ne?dîzuutùç partitionné; ’
vînt 5è fixera:
&Eipaç oie;
vEKpov fmèx Tptôœij,
étrave 5è côv êraîpov marin,
75d’une telle audace
dans son cœur noir-tout-autour.Or il marcha vers Patrocle,et darda avec sa lance brillante.Or parmi les Troyensétait Podès, fils d’Éétion,
et opulent et courageux;et Hector honorait lui le plusde son peuple (entre ses concitoyens),parce qu’il était pourlui
un compagnon convive chéri ;le blond Ménélas donc
frappa au baudrier lui,qui-s’était-élancé pour-la-fuite;
et il fit-entrer l’airain
de-part-en-part;et Podès retentit étant tombé.Mais Ménélas fils-d’Atrée
entraîna le morthors (loin) des Troyensvers la foule deses compagnons.
Or Apollon excitait Hector,se tenant tout-près de lui,semblable à Phénops fils-d’Asius,
lequel, habitant des demeures
à-Abydos, .était à lui le plus cher
de tous ses hôtes;s’étant assimiléalui (à Phénops),
Apollon qui-lance-auloitries-traitsdit-a lui (à Hector) z
«Hector, quel autre des Achéens
redouterait encore toi?puisque tu as fui-devant Ménélas,
qui auparavant cependantétait un guerrier sans-force;et maintenant il se retireayant enlevé tout-seulle mort aux Troyens,et il a tué ton compagnon fidèle,
76 . lAIAAOË P.âoôlôv ëvi mortifiiez, Hoôfiv, uîèv ’Hariwvoç. n 590
°Qç (pérot rota 8’ tiller); recéla) êxoîluqaa nélutvat’
En 8è ôtât fipochîXœV, xexopoôuévoç ŒÎIÔOTEL Xoôxxëî.
Ketl «de à’pot Kpoviônç’ ê’Àe’r’ OCÎYŒOC Guccavo’ecouv,
nappdpe’nw ’[Snv 8è marri: vecpa’so-o’t xoîlwlyev,
âcrpoîqaotç 3è, poila peyoîl’ Énorme, fin: 8’ êtivu’ie’ ses
vixnv 8è Tpo’isoet ôiôou, ËÇPÔGnGe 8’ îÀXletSç.
Hpiïnoq anélewç BOLUIWLOÇ rifle (9660m.
13H10 7&9 (Lucy douci, aptien) TETPŒMLFIVOÇ oriel,
rinçai) entliyônv t 79024491 82’ et Ôors’ov &Xptç
animai] Houluôoîpowroç’ ô 7:19 (5’ égale oxeëov ëketôv. aco
.. *’ a u NAntrov aûô’ Exrmp GXEËËJV railroute Xecp’ êrti mpmp,
uiov ’Altex’rpuôvoç peyaôt’ipou, ’J’CŒÜGE 8è XCÎPlLflC,’
I l I J l 3 I 9!" NTPEG’GE 35 nanrnvotç, artel coxa-ct EÀTŒTO (luttai),
Y à, 3 l I Ismog axœv av XSlpl, mixasse-eau precotv.
"Europe: 8’ ’Iôopteveùç p.519: Aile-w 5951.7, erra ses
corps de ton compagnon fidèle, de Podès, fils d’Éétion, qu’il a im-
molé aux premiers rangs. nil dit; un sombre nuage de douleur enveloppe Hector. Le héros
s’avance aux premiers rangs, couvert de l’airehi étincelant. Alors le fils
de Saturne saisit sa brillante égide aux franges d’or; il couvre de nuagesles sommets de l’lda, fait briller ses éclairs et gronder sa foudre, etsecoue son égide ,- par ce signe, il donne lai-victoire aux Troyens etmet les Grecs en déroute.
Pénélée le Béotien donne le premier l’exemple de la fuite. Il avait
été légèrement blessé à l’extrémité de l’épaule, lui qui toujours fai-
sait face a l’ennemi; la lance de Polydamas, qui le frappa de près,lui avait déchiré les chairs jusqu’à l’os. Hector aussi blesse au poignet
Léite, fils du magnanime Alectryon , et le force de cesser le combat;Léite se retire effrayé, en portant ses regards autour de lui; car iln’espère plus pouvoir combattre les Troyens, une lance à la main.Mais au moment ou Hector se précipitait sur Lélte, Idoménée l’at-
teint à la cuirasse dans la poitrine, près du mamelon; la longuelancc
lLlADE, xvn.
êoôkèv êvl figOga’tXOtd’t,
Hoôïiv, Uîèv lHariœvaç. n
(Daim 113:, t
veçélm 6è paumiez 627.50;
émanai»: rôv °137i 5è
ôtât npopâxwil,
xsxopuûtte’vo; xalrxq’ô enflant.
lied. 1615 6’:th Kpovîônç
élima arrêtiez Ooacavâsaaav,
wews’nv’
xaraxâkuçze 5è vsçs’aaaw "Env,
àa’rpo’upocç 5è,
Exrurra grailla ysyâM,ërîvaëe 8è 175v ’
ôiôou 3è vîxnv Tpéeoatv,
êoôâncs 8è ’Axatoûç.
Bow’moç IIYWE’ÀEU);
E97; 11961:0; 966mo.1317170 1&9 êmlïyô’nv
âxpov 50net;
Bovpî,
recoquillât); aîal même) t
uîxnfi 5è IIouXuôétnom-o;
Yoo’ulœv (mon ÔGTÉOV aî-
ô Trip (la ëâoclav
êXÛCov cxsôôv.
"Ex’rwp aître eûmes
lapon 57cl 7.5:anAfi’iîov,
uiôv neyaôügtou ’Alsmçuovog,
mafia-5 8è 1019th; iTQÉGGE 6è
item-flac,êTiZEl, oûxe’n âme-ca
5minëxmv ë’rxoç âv [mon
migriez-adonc T péacatv.’lôottsveùq 6è 35617316; Bénite
17.15: unifie; 714295! W102i!
7 7
brave parmi les premiers-combat»Podès, fils d’Éétion. n [tants,
Il dit ainsi;et un nuage sombre de douleurvoila (enveloppa) lui (Hector);et il s’avança
à travers les premiers-combattants,armé de l’aîrain brillant.
Et alors donc le fils-de-Saturnesaisit son égide garnie-de-franges,resplendissante ;et il couvrit de nuages l’Ida,et ayant lancé-des-éclairs,
il tonna très-fortement,et il agita celle-ci;oril donnait la victoire aux Troyens,et il mit-en-ftilteles Achéens.
Le Béotien Pénélée
commença le premier la fuite.Car il fut frappé àtla-surfaceà l’extrémité-de l’épaule
par une lance,étant tourné toujours par devant;et la pointe-de-la-lance de Polydamasdéchira jusqu’à l’os à lui ;
car celui-ci le frappaétant venu près.Hactor de-son-cOté blessaà la main près du poignetLéite,
fils du magnanime Alectryon,et lui fit-cesserle combat :-ct Le’ite s’enfuit-effrayé
regardant-de-tous-cotés,puisqu’il n’espérait plus
dans son cœur,ayant une lance dans lamain,devoir combattre les Troyens.Mais ldoménée frappa à la cuirasse
sur la poitrine près du mamelon
7S IAIAAOE P.pEÊÀ’Ïlëet magma xocràc ccïôoç impôt tLŒÇÔVi
êv gaulai 8’ êoîY’q 8&4be 80,91). Toi 8’ 2366716:in
I MTpôieç. r0 8’ ’Iîogev’fioç cinémas Aeuxaliôqto,
semi êçacwo’roç coli né» sans; me»: cÏtLamsv’
ouïràp ô liînptdvao ômËovoÉ 6’ fivioxâv 75, i meKoîpowov, 5’; ê’ ëx ontou âüxrtuâvnç gnsr’ oint?)
(115G); 73:9 "rampait-ex lin-(bi! vécu; âoçtskio’cœç
flues, mi ne Tpoio’l priva xpoîîoç Ëyyuo’th’éev,
si tu). Koipowoç ému maritime; filouter; i’rmouç’
v sa v l iîs a: 3 xF 3’ .un toi ou cpocoç nAôsv, ayants 8: vrilles, mon? 6150:55; 8’ 651563 Surfer; 69’ c’Exwmpoç âvôpooo’vow)’
733v GÉÀ’ 67:3; yvaOçAoÎo mi où’aroç, ëx 8’ à’p’ ôBo’vmç
3’ si a a. v tu m l I(est: cape WPUPNOV, ora ce ykmcaav 1&th nacra-m.
a[Hourra 8° si (iléon, une 8’ "aviez XsUev 591:5.
Kali roi-ra M’qptov-qç êkaësv XEÉPEGGL (90mm 620
vu Imon; âx neBioro, ml ’Iôouevnu npoc-qoôa’
N i «a (Ia Moîcrns vuv , d’un 7.5 Boàç êm me; Limon:
se brise auprès du manche, et les Troyens poussent un cri. Hectorlance un javelot contre Idoménée, fils de Deucalion, qui se tenait de-
bout sur son char; le trait s’écarte de lui, et va frapper le serviteuret l’écuyer de Mérion, Céranus, qui, pour suivre ce héros,avait quitte
la populeuse Lyctos. Idoménee vint à pied, lorsqu’il s’éloigna des na-
vires qui se balancent sur les flots, et il aurait procuré une gloireimmense HLIX,TI°GYCKIS, si Géranus n’eût, à sa place, conduit les ra-
pides coursiers; il sauva son ami, écarta (le lui le jour fatal, maislui-même perdit le souffle de la vie sous les coups de l’homicideHector. Le javelot frappe Géranus sous la mâchoire, près de l’oreille;
la pointe lui brise les dents et lui coupe le milieu de la langue. Leguerrier tombe du char et laisse échapper les rênes qui flottent àterre. Mérion se penche, les relève, et s’adresse à Idoménée :
a Fouette maintenant tes coursiers , jusqu’à ce que tu sois arrivé
muon, xvn. 79"Eu-ope: épunôs’vror. pavillon-ou ’ Hector qui-s’était-élance sur Lèite ;
ôôpu ôèôohxèv ââyn
év accalmit
roi 8è T952; êâônaav.
i0 6è &xôvrioev’lôopevfioç Asuxocliôoto ,
êqaeorotôttJç Nope) *
àcpéuotpré par cordoit 100 ne, ’
aûràp ô Briller)
ônâovo’t vs
fivïoxôv ce M’nptôvac,
Koipowov, ëç pot ërtsro «meëx Aûxrou ÊÜK’EllLt-ÎVY];
(771m8; 7&9 neÇbç 111112963141
Rami»; véa;
àpçcslticcocç,
xai ëyyuc’mîé x5 Tpcoaî
xpo’croç péyoc,
si Kofpuvo;tu) Montré xav ânon
ï-mcow; «056mm.
mi files itèv9&0: ra"),Épine 5è 1724m9 vnÀæ’ç’
œ’J’rôç 5è 562558 fiuubv
67:6 &vëpocpôvow "Exropo:) ’
Tôt)
ûrtè YvOtÜtLOÎo mi oüarog,
mouver: 5è ôôpu ripe:ëëœasv ô virant,
êtaîraits à flamme: gréco-71v.
’Hpms 8è ÉE xâwv,
xaro’txaue 5è viet ëpotls.
Kari IVÎYIÇLÔVT) million;
ËXotâav ËK «même five
«flingot Xsipaact,
ml npoæqûôa ’Iêotrevfiw
c Materne vÜv,site; xsv ïX’lZOCl
tirai vfioaç 6001; ’
t
rnO
a0
1 n Sa o.
et la lance longue se brisadans la tige (le manche) ;.et, les Troyens crièrent.Or celui-ci lança-unstraitcontre ldoménée fils-de-Deucalion,
qui-se-tenait-sur son char; Iil s’écarta un peu de lui ala vérité;
mais il frappacelui qui étoit et serviteuret écuyer de Mérion,
Céranus, qui Suivant luide Lyctos bien-habitée(car Idome’ne’e vint à-pied d’abord
ayant quitté les vaisseauxagitésde-deux-côtés,
et il aurait proeuré aux Troyensune victoire grande,si Céranus
n’eût pas conduit à-la-hàte
les chevaux rapideSrdes-pieds;et Céranus vint à la vérité
comme secours (salut) à lui,et il écarta de lui le jour fatal;maislui-mêmeperditle souffle-vitalpar l’homicide Hector);
Hector le frappa,sous la mâchoire et l’oreille,
et le bout-de se lance doncr lui brisa les dents,et coupa la langue au-milieu.Or il tomba du char,et laissa-flotter les rênes air-terre.Et Mérion s’étant penché
prit du sol celles-ciavec ses mains,et s’adresser-à Idoménée z
K Fouette maintenant tes chevaux,jusqu’à ce que tu sois arrivé
aux vaisseaux rapides;
80 i IAIAAOZ P.ytyvo’icxstç 8è and aô’cèç ô’T’ oôxën négro; Axatâ’iv. n
69.; ê’par’- ’Iëopeveb; 8’ (fumet) xanirpixaç ï-mrouç
fiiez; 5m ylaçupoîç’ 39] yàp 8&0; spart-:65 0141.5.3. 6’25
OÔB’ ËMG’ Aïowroc usyaÀ-rîropoc mi Msvëlocov I
Zsbç, ô’rs 89] Tpo’iscot 35300 ÊTEPDÛKXEIOC vixnv.
Toïct 8è pôôwv Ëpxe uéyaç Tslœpdmoç A’L’açr
a ’52 noirci, nô?) ptév x5 mi à; poilu vyîméç son
flair; ô’rt Tpo’iscoe «017919 Zsbç aôrbç 03976721. 630
TÜSV pèv yàp newton [3516 &TI’îETŒt, gang âçpsïn,
’73 xaxoç, dyaôo’ç- Zsbç 8’ Ëthflç MÉW’ ÏÔLSVSL’
fiyî’v 8’ cidre); rac-w ËTKÔGLOL nia-rat â’paÇe.
’AM’ &ysr’, (1610i 7:59 cppocCépsôoL pfirw doter-m),
fluât: gnose; 16v vsprv Épée-crotta, fiôè mû (n’irai. 635
flippa (90mg êroËpotaL yevcôuaeoc voarar’io-ocv’rsçi
aux rapides vaisseaux; tu vois toi-même qu’il n’est plus de victoire
pour les Achéens. n ’Il dit; et Idoménée pousse vers les creux navires ses chevaux à la
belle crinière; car déjà la crainte s’est emparée de son âme.
Le magnanime Ajax et Ménélas s’aperçoivent que Jupiter vient
d’accorder aux Troyens une victoire décisive. Le noble Ajax , fils de
Télamon, adresse le premier ces paroles à ses compagnons :
u Grands dieux! Le plus insensé des mortels reconnaîtrait que le
souverain Jupiter secOnde aujourd’hui les Troyens. Tous leurs traits
portent, que ce soit la main d’un lâche ou celle d’un brave qui les
lance. C’est Jupiter qui dirige leurs coups; nos javelots au contraire
vont, inutiles, s’enfoncer dans la terre. Mais allons, prenons un sage
parti; voyons commentnous pourrons entraînerle cadavre, et, par notre
retour, combler de joie nos compagnons chéris; ils sont afiiigés sansv
aürô; 5è ml. YLyvoSoKst;
au négro;cône-Cu ’AXaùÏw. n
’Eçotro (1’); ’
’Iôousvsù; 5è Yuaaev
iman; zani-tomez:ênî vînt; ylaeupo’c; t
sa 7&9 déc;
éparses Gong).
Zeùç 6è oüx Élodie
ueyah’rropoc Havre: ’
mai. Mevélaov,
ôte Bi] Sidon Tpdiaaatvixnv empochée.Mâ’ya; 8è Alec; Telauo’ww;
fipxe TOÎGL (LÛÜOJV a
a "Q néron, 93811 pfev
xaî a; éon poila Mme;
vilain xsvou Zeùç nacrât:
àpfiyst 00316; Tpcôsscc.
Belge: uèv yàp nov névrœv
cistres-oct,
(long,î) xaxôç, à àyaBôç,
dupera ’
Z50; 5èlôôvat fiévTOL Enfin; ’
fiuïv 6è 115ml.
Trimer. OCÜTLOÇ étésien ëpoc e.
3ms chers,çpatcôgueot cuirai me
âpicmv pieux,nui-w and);Ëpûocousv ràv vexgàv,
ses mi cuiraiVDGTfiGüVTEÇ
yavu’uraûoz zappa
étripois: c001; ’
cl me âxnxéômœt.
mans, xvu. 81or toi-même aussi tu comprendsque la victoire [les Achéens.) nn’est plus des Achéens(possible pour
Il ditainsii;et Idoménée poussa-en-t’ouettant
ses chevaux à-la-bellc-crinièrevers les vaisseaux creux ;.car déjà la crainteétait tombée-dans son cœur.
Et Jupiter ne fut point cachéau magnanime Ajaxet à Ménélas,
lorsqu’il donnait aux Troyensune victoire décisive.Or le grand Ajax fils de-Télamoncommença à eux ce discours :
t O grands-dieux ! déjààla vérité
même celui-qui est tout-à-fait insensé ireconnaîtrait
que Jupiter père (auguste)porte-secours lui-même aux Troyens.Car les traits d’eux tous
atteignent le but,quel-que-soit-celui-qui,ou lâche, ou courageux,les a lancés ;
or Jupiterles dirige tous entièrement;mais les traits à nous toustombent ainsi inutiles à-terre.Mais allez,imaginons nous-mêmes du moinsle meilleur parti,et commentnous entraînerons le mort,et même comment nous-mômesétant revenus
nous deviendrons un objet-de-joieà nos amis chéris;
lesquels sans-doute sont affligés4.
82 IAIAAoz P.oi’ itou Ée’ù’p’ ôpo’wvreç âxnxs’âar’, oôô’ en gantait;
e’Ewtopoç âvôpocpovoco uévoç ml lei de ào’mrooç
axiosoù’, 0’003 Êv muai palatine-tv necs’soôat.
Ei’Vj 8’ son; scalpe: ànayyslksts TalXLUTOt 640Hnlsiôvji ënsî 05 un; ôiolxou oôôè 7557166600
luypîç o’qysll-qç, du et; c900; (Mal? êtaïpoç.
’AM’ oïl-nm domptai îâs’sw reloÜ-rov ÂXOÇLŒV’
fiépt yàp xdréxoth épis"); minci ce xai l’a-tiret.
ZeÜ noirsp, cillât si) pue-ou Ôn’ ’îjs’poç oing Âxatiïiv, 645
nolnoov 8’ «Nom, de; 3’ ÔCPÜOÔttLOÎGW lassâm-
êv 8è (palet ml dilection êirsi v6 :01. soude»; 05mm. n
ail; poire 12W 8è naràp oloeupmo SaxpuxéovwiMorin 6’ fieriez pet: (mésusai, Mi ânïicsv onlxMV’
fiâtes 3’ ênéÂocuLlrts, (Mixa 8’ ênl nâcd (paelvûn. 650
Kari râr’ Sip’ Alu; sine [Soi-p) dyaôov Mme’laov
« Exérreo vUv, Mevs’Àas Atatpeeèç, aï xsv Bijou
Cwèv Ë’r’ Âvriloxov, psydfiôpou Nécropoç uîo’w
doute de ce triste spectacle, et pensent que nous ne résisterons plusà la force et aux bras invincibles de l’homicide Hector, mais que noussuccomberons sur les noirs vaisseaux. Plut au ciel qu’un de nos guer-riers se rendît en toute hâte auprès du fils de Pelée pour lui porter
cette triste nouvelle; car il ignore encore,je pense, la mort de soncompagnon Chéri. Maisje ne puis découvrir un tel messager parmi lesAchéens; un nuage épais les enveloppe de toutes parts, eux et leurschevaux. Souverain Jupiter, arrache les fils des Grecs àl’obscuritéqui les couvre; ramène la sérénité dans le ciel; accorde a nos yeuxde revoir la lumière; et fais-nous périr du moins à la clarté du jour,puisque telle est ta volonté. a
Il dit; et le dieu de l’Olympe est touché de ses larmes; aussitôt ildissipe les ténèbres et chasse les nuages; le soleil rayonne et de sesfeux éclaire le champ de bataille tout entier. Alors Ajax dit au valeu-reux Ménélas :
«c Regarde maintenant, Ménélas, élève de Jupiter; vois si le fils du
magnanime Nestor, Antiloque, est encore vivant; et, si tu le découvres,
lLlADE, xvn. 83opéron-s; 85690,(pour: 5è
a : rOUKEÎL arques-6a:
I î ’ Ilpavoç uvôpooovom Extopoç
ml pipa; àoînrouç,âÂ7.à tracésaûœt
êv vaquai palmitine-w.En; 82:
éteigne; ont; àmcyysilacsrâpera. Unlelôn ’
ênel oint (floua: oùôé
uw TIENÛGÜDU. luypfiç âyyeklnç,
En émince otite: ci (bien,une com] dévouez îôésw
soufi-nov ’Axocuîw -
cob-col yolp TE ml irato;xate’xov’rou oud); fient.
Zeü miter),
me et) puceau ont) nèpe;viet; ’AXeLqu,
n’ai-arroi! 5è 08’33an,
a". .coq 55iôe’oliou ôpôa).p.oïaw t
ê).eocov 8è maiêv «palet,
ânei vu eôaôs’ TOL oürœç. in
(boire si); r
nervin neôlcçûpoæco rôv Eaxpuxéovrd ’
00376340: 8è
médusa uèv 735’904,
mi àmbosv (spam tçjÉXLOÇ 5è étreictuklas,
f sa a. a I(un ce nocent empuantir].Kod rôts 629d Alu;
,3 A 5 n v zune ISVEActov ocyeoJov Boni; ia Exénrea vüv,
Msvs’loza Atorpaçèç,
aï xev 15m.; en une» iTA I) hm .vov,
en regardantde-cc-côtë,
et disent (pensent) nousne devoir plus soutenirla force de l’homicide Hector
et ses mainsinvincibles,mais devoir succombersur les vaisseaux noirs.Mais plût au ciel qu’il y eût
un compagnon qui annonçât celatrès-promptement au fils-de-Pélée ;
car je ne crois nullementlui avoir apprisla triste nouvelle;qu’un compagnon cher à lui a péri.
Mais je ne puis nullement voirun tel messager parmi les Achéens;car et eux-mêmes et leurs chevauxsontenveloppésàlafoisparunnuage.Jupiter père (auguste),mais toi tire de l’obscurité
les fils des Achéens,
et fais un ciel-pur,et donne (accorde)-lewde le voir de leurs yeux;et fais-les-perir même (du moins)au lumière,puisque donc il a plu à toi ainsi. n
Il dit ainsi;etlc père (l’auguste Jupiter)
prit-en-pitié lui versant-des-pleurs;et aussitôtil dissipa àla vérité le brouillard,
et écarta le nuage;
et le soleil resplendit,et le combat tout-entier fut éclairé.
Et alors donc Ajaxditaà Ménélas brave si la guerre :
a Regarde maintenant,Méne’las nourrisson-de-Jupiter,
si tu pourrais-voir encore vivantAntiloque,
84 momon P.579mm» 3’ ’AKOÆÏ Salopow Bâooov lova-oz,
givrât: avec poi aï troll: (piÀ’tctroç 8615W êtaïpoç. » 655
°Qç 5590:1” 068, édentas (5min) &yaôô; Mat-5Mo:
Bi 8’ levai, 85; Tl; se itérai; être paumoiera,
801” ËTEEl. tilt) xe nippez m’avaç r’ à’vâpac 1:, Épêeïch,
cire Env 05x. sîôot poilât; âx flop ÊXE’UÜat,
mîwuxm êypv’jooovrsç’ ô 5è xpauîiv êpuriÇow 660
mon, o’tÀÀ’ 031L WQ’ÉGO’EL’ floués; yàtp à’xovrsc
tintiez oille-troua ôpucstolmv est Xstpâ’w,
xato’pævai ce 857ml, relate Tpsî Ëcotîpevdq Trip’
mon 3’ ânovocotv 5671 revendu ôuuç)’ ,
à; âne Hœrpôxixoro Boni; âyoôoç Mavs’Aaoc cesfile wôkk’ &éxciv’ tupi 731p ôle un un: ’Axotoi
simulée!) n96 (poëow ê’hop suions: Mmœv.
Hamac 8è Manganite-r; ce mi Aînîvrsoo’ ênérsnsv’
K Aïavr’, ’Apyslwv âyijrope, antovvj ce,
vUv me êvnainç Harpoxkfioç 850Mo . 670
engage-le à se rendre en toute hâte auprès du belliqueux Achillepour lui annoncer la mort de son compagnon chéri. n
Il dit; et, docile à ses ordres, le valeureux Ménélas se précipite,comme un lion repoussé d’une étable après avoir vainement irrité les
chiens et les bergers qui, éveillés toute la nuit, empêchent le monstrede se repaître de la graisse des bœufs; avide de chairs, il s’élance,mais en vain; de toutes parts fond sur lui une grêle de traits lancés pardes mains audacieuses, et de toutes parts volent des torches enflammées,devant lesquelles il recule, malgré sa rage; et, des la pointe du jour,il se retire, la tristesse dans le cœur : tel le valeureux Ménélas s’éloigne
de Patrocle, bien à regret; car il tremble que, troublés par unecrainte funeste , les Achéens n’abandonnent cette proie aux ennemis.Mais, avant de s’éloigner, il s’adresse en ces termes à Mérion et aux
Ajax : t H ’ü Ajax, chefs des Argiens, et toi, Mérion, rappelezwous maintenantla douceur de l’infortuné Patrocle. Tant qu’il respira, il fut pour nous
ILIADE, XVlI.uîôv peyafiôuou Néaropo; t
ôrpuvov 8è
Iéna Banco-Wgivre?! ôoufrppov: ’Axtkfiî
«En: ont émier); nom quittancé; etdûtes-o. x:
’Eçaîo 11’); ’
Meve’lcxo; 5è àyafiè; [309w
05x à-iriônae’
fifi 6è îe’vat,
(I); ri; ce leur) auto ueoaaülow,5ms étai 629715 mignon:êpeôijv xûva; Te dévêtu; TE,
aire, êypw’iooovreç fiâvvuXOl,
03x eîôoi un!
âEeXéoBou. flop 6067 ’
à 8è éperdra»: xpequ,
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&zovreç yôcp Gauss;
ài’aaouaw àvrt’o:
Euro xetpcïw epaaeto’twv,
ôeraî TE xatôuevou,
vices rosi,êcaüuevôç 71:59 ’
fiûôev 8è ëân (innovée-ou)
Guru]; rat-mort ’
à; Meve’Xoca; âyaôôç Bonn;
iïev durci Haîpôxloto
1101161. &éxmv ’
nepîôte 7&9
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élança anioww.
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hInpto’vn ce ml Aîo’tvreacw D
a A’Lavre, aimâmes ’Apyeiwv,
antôvn TE,Il; vüv uvnaâoûœ
binai-q; Balata IIotrpoxlfioç ’
85
fils du magnanime Nestor; Vet engage celui-ciétant allé promptement
à (lire au belliqueux Achilleque le compagnon de beaucoup lea péri. r [pluscherà lui
Il dit ainsi;et Ménélas brave à la guerrene désobéit pas;
et il marcha pour aller,comme unlion’repousse’d’uneétable,
lequel lorsque doncils’est fatigué
enirritantetles chiens etles hommes,qui, veillant pendant-toute-la-nuit,ne permettent pas luiprendre la graisse des bœufs;or lui étant-avide de chairs,se précipite-tout-droit,mais il ne réussit en rien zcar des traits fréquentss’élancent contre lui
partis de mains audacieuses,et des torches enflammées,lesquelles il craint,quoique étant emporté;et dèSJ’aurore il est parti loin
avec un cœur affligé;ainsi Ménélas brave à la guerre
s’en allait d’auprès de Patrocle
tout-à-fait malgré-lui;
car il craignait-beaucoupque par une crainte funesteles Achéens n’abandonnasseut lui
comme proie aux ennemis. [sesOril recommandaitbeaucoup de cho-et à Meriou et aux Ajax:
a Ajax, chefs des Argiens,et toi, Mérion,
que chacun maintenant se souviennede la bonté de l’infortuné Patrocle;
86 IAIAAoz P.I a . n l a I Il "pimenta ce www yap E7TL6’TOCTO par. axoç aime,
a s NCm6; êo’w’ vuv au Gévaroç mi imtpot XtZOîVSt. n
Ime épi: pœw’ioaç, àwe’Ên Éœvôoç MaveÀozoç,
l I tu ) t d l lrem-noce nunrawwv, ont ateroç, ou poe ce (paon:ôÉü-roc’rov Sépxecôou ûnouçaviœv nsremëv. 675
r l l y vô’vve, accu 64’66’ êovw, misa; taxi); oôx âmes TCTtUÇ,
Î 7 5 ’ 5 Nactine) fin? âucpmôutp xawxsîosvoçi tinta 1: en au’tq)
I " Igamme, mu ré un» 03m Àaëôw êEeÜxsro Ôouov’
’ lô; 1615 coi , Meve’loce Atorpeçèç , ô’o-ae (POCEWÙ)
1névroseëwaicônv, roÀéœv zonât Ëôvoç ÉratpwV, 680
et nov Néoropoç uîov gît. (émirat l’âme.
Tov 8è potîx’ aisy émince pdxflç êit’ âptoîepàt néons,
l l Iôapouvove’ épigone mi. êrtorpuvov-ca anecôou.
’Ayonu 8’ îoroîuevoç Trpooe’cgm îavôôç Meve’kaoçs
7 m t l tu Avrilox’, si 3’, (St-(s 851290, Atorpecpeç,.ô’cppoz mutinoit 685
hyphe «hyaline, fi tu)! 56425115 yevéoôocc.
a) N I a 7 a ml. a lH671 uev ce mu. ŒUTOV empan atoopowvm
plein de bienveillance; mais aujourd’hui, il est au pouvoir de la mortet de la sombre Parque. »
A ces mots, le blond Ménélas se retire, portant les regards de touscotés, comme l’aigle, qui, de tous les oiseaux de l’air, a, dit-on, la vue
la plus perçante, et qui, même du haut de l’espace, aperçoit unlièvre
agile, blotti dans un buisson épais, fond sur lui, le saisit aussitôt etlui arrache la vie : ainsi, Ménélas, élève de Jupiter, tu tournes de
tous côtés tes yeux brillants sur la foule de tes nombreux compagnonspour y découvrir si le fils de Nestor est encore vivant. Bientôt ill’aperçoit, à la gauche du champ de bataille, rassurant ses soldats etles excitant au combat. Le blond Ménélas s’approche d’Antiloque et
lui dit : p«r Antilogue, élève de Jupiter, allons, viens ici; viens apprendre latriste nouvelle d’un malheur que les dieux auraient dû nous épargner.
Déjà toi-même, je le pense, tu as reconnu qu’un dieu fait peser sur
éniarotro YÔCP
EÏVOLL palazzo; arion),êdw Curé; ’
vüv a5 Graham; real païenKtzo’tVEt. n
(paniqua; déçu du,
boulot Matelot); dansât),mmrotîvwv poivrade,
(bore aieràç,
6V poi ré poter.
dépitera-flat ôîûrotrov
fiETêthÎW ûnoupaviœv,,ôvre, 7.041 êôv’rec ûtlzo’ôi,
oüv. Élodie
711ch m7334 mon,xarocxeiuevoç 0nd Mime)àaetxôecp’
and se ëocuro ênî azurin,
and TE lofé»; un) âme:
51550,51!) Oupo’v ’
(Î); TÔTE. 6655 (9055m1) ont,
Meve’lae Aiorpeçèç,
ôweiaônv névrose
xarà ëôvoç
Ëmipmv arole’wv,
si ’iôotô «ou
uiàv Nécropo; (dans: en.’Evônoe 6è pâlot diapo:
êrri &pccrepôz poix-ri; mien;15v, ôzpcûvovra ête’cpou;
mi ânoîpüvovm palpation.Îcïo’qtevo; Be &YXoÜ
200202); Mavéloco; moisson t
a En ce, 0’275, ô po,
:Av-tïMyhe ALOTpE. ç,
ripper TIÛÛflOtL
àuyçfi; dandine,
birmans un yenéoôcu.aHan pèv (flouaice CLÔTÔV mi sloopôwvra
eUï
S
ILlADE, xvu. 87car il savaitêtre doux pour tous,étant (lorsqu’il était) vivant;
maismainteuantla mort et la destinéeZIatteignent (l’ont atteint). n
Ayant donc parlé ainsi,le blond Ménélas se retira, -
jetant-les-regards de-tous-cûtés,
comme unlaigle,lequel certes on ditavoir-la-vue la plus perçantedes oiseaux qui-volent-sousele-ciel,et auquel, même étant en-haut,n’a pas échappe
un lièvre rapide des pieds,étant couché sous un buisson
à-la-haute-chevelure ;mais il s’est élancé sur lui,
et ayant saisi lui promptementlui a été la vie:
ainsi alors les yeux brillants à toi,Ménélas nourrisson-de-J upi ter,
se tournaient de-tous-côtés
a travers la foulede tes compagnons nombreux,cherchant si tu verrais quelque-partle fils de Nestor vivant encore.Etil aperçut tout aussitôtversla gauche du combat tout-entierlui, rassurant ses compagnonset les excitant a combattre.Or se tenant près de luile blond mendias lui dit :
a Si tu cette, allons, viens ici,Antiloque nourrisson-de-Jupiter,afin que tu apprennesune triste nouvelle,qui aurait dû ne pas arriver-Déjà à la vérité je pense
toi-même aussi voyant cela
88 IAIAAOE P.ytyvriioxew 31L ripai 655; Auvaoïot XUMVSSL,
vixn 3è Tpa’iwv’ Réparez 5’ (1391m0; Âxatôv,
IIoîrçoxÀoç, parfin 3è 110691 Acwocoïo: recouru. ego
’AXÀà Guy, aisy ’AXLXTTL’ , Geow gui vider; ’Axatôv ,
simili aï X5 mixture: véxuv Ëni vînt audion
yupvôw cirât? roiye Teuxe’ écu xopueaiokoç c’Exrmp. n
°Qç gageur” ’Avriloy-oç 8è xarëoruys, pÜôov oixoüaaç.
Ah 85’ un: oippacin Évre’œv idéer «à; 85’ oî docs ses
âœxpuo’cpt plâtrerait, 60512973; 85’ et Ëcxsro tpwwlg.
’AÀX’ 068’ à; Mevsloîou Ëcpnpoodvnç titrâmes
site Gâuv, Ta 8è rsôxe’ âuûuow 85mm émigre),
Accoôo’xq), 6’; et oxaôôv 56195495 puîvuxocç innove.
Te» pèv ôuxpuxéovroc H685; CPéPOV Ëx malepeste, 700
HnÀeiôn ’Axtlîî xozxov Ërtoç àyyehéowa.
Oûô’ 6590: coi, Mevs’lots Aiorpsqaèç, filaire floues
les Grecs des maux aflreux, ct donne la victoire aux Troyens. Leplus brave des Achéens, Patrocle, n’est plus, et sa mort est pour les
Grecs un sujet de deuil et de regret. Toi du moins, vole auprès desvaisseaux des Grecs, dis à Achille qu’il se hâte de sauver son cadavre
dépouillé; car ses armes sont devenues la proie d’Hector au casque
étincelant. n
Il dit; et Antiloque frémit en entendant ce discours. Il reste lang-
temps muet de stupeur; ses yeux se remplissent de larmes, et saveix retentissante s’arrête entrecoupée. Cependant il ne néglige
point les ordres de Ménélas; il s’éloigne après avoir remis ses armes
à son irréprochable compagnon, à Laodocus, qui, près de lui, diri-
geait les vigoureux coursiers. Emporté dans sa course loin du combat,
il va, versant des larmes, porter le triste message à Achille, fils de
Pelée. ’ rToutefois, o Ménélas, fils de Jupiter, tu ne veux point secourir les
ytyvu’saxew 61L 65è;
minoen 1:71pm Accvocoîat,
visu] 5è
Tpcôœv ’
épiera; 8è ’AquEÔV,
Hârpox).oç, néper-rut,
pÆTOÛCÀ 5è me?)
véron-mu Aavaoîsw.
317.ch Guye, ôéwv
au vira; ’AXottâw,
sitteïv attira ’Axtfiiï
ai ne cacaba-a TOILXLGTOL
Ë7ti V711
véxuv yupvôv r
drap "li-moiti nopuôaiolo;ëyp. vive ratifia. n
’Eçocro (1’); ’
’Avrïlozo; 6è xarâcruysv,
rît-Lotion; pÜôov.
’Attcçoccrin 5è êttétuv
16.65 put 673v a
rab 5è am etnhîaôev amputiez,
çwvfi 8è (iodera-f1 ci. ëaxero.
une oûôè a;
lem-av
o (un); Mevekiou t
ne1:ms
"Il«aÎ:q7l
et :51o;"1’ceonm.-(..
RE ou o; ind9-o
éarpeqaev l’i’HCOUÇ périple;
1168:; uèvpépin en noléuow
rôv Baxpuxéovra,
àyye).éovrot
ëmç mm’Afllfit Unieiôr].
Outil): 6è coi ripez,Mayence Atorpeçaèc,
imans , xvu. 89reconnaitre qu’un dieu
roule le malheur sur les Grecs,et que la victoireest des (aux) Troyens;or le meilleur des Achéens,Patrocle, a été tué,
et un grand regretest causé aux Grecs.Mais toi-du-moîns, courantversles vaisseaux des Achéens,en dire vite à Achilles’il pourra-sauver très-promptement
en le portant sur un vaisseaule cadavre nu (dépouillé) ;
car Hector au-casque-variéa les armes de Patrocle.»
Il dit ainsi;et Antiloque frémit,
ayant entendu ce discours.Or l’absence de paroles [le mutisme)
prit (tint) lui pendant-longtemps;et les yeux à luifurent remplis de larmes,et la voix forte à lui s’arrêta.
Mais pas même ainsi (maigre cela)il ne négligeal’ordre de Ménélas;
et il alla pour courir,mais il donna ses armesà son compagnon irréprochable,à Laodocus, qui près de luidirigeait ses chevaux au-dur-sabot.Les pieds à la vérité
emportaient hors du combatcelui-ci versant-des-pleurs ,devant annoncerune parole (nouvelle) fâcheuseà Achille fils-de-Pélée.
Et le cœur a toi cependant,Ménélas nourrisson-de-Jupiter,
90 IAIAAOZ P.raipouévmç éroîpomv âpuvs’rtev, ëvôev ânmôev
Àvriloxoc, ptayo’cM 3è me?) UuMoww êrôxen’
ËM’ 6’75 raïa-w uèv Gpacuuv’iôea ôiov o’wfixev, 705
uô’côç 8’ «31’ êni Horn-96x119 fipmï peâfixer
M571 8è map’ Aîdv’ceact Oe’mv, eïôap 8è figeonuôat’
« Keïvov ne»; à?) v-quclv êmnpoe’nxu Goficw,
ÊÀÜaîv si; ’AXLXfia 71680:; Taxôv’ 0585 (tu; du;
vijv Îévau, poila: 7:59 xexokwluœ’vov dEKTOPl Bl’tp’ 710
7 I 1 l 3l v I lou 70:9 me; av www son; FPUÆG’GI flamenco.
C p. «aHong 8’ dînai ne? (çpaCuStLSÛu www &pîGrnv,
a l cl X v a l a l l a x7mm owύ TGV vexpov epuccopev, n55 xou. aurez
Tpo’mw ËE êvonîç SOIWŒTOV mal Kim: (pûyowsv. n
Tèv 8’ flueîâsr’kê’mtrœ ptéyoœ Tsloquâvmç Aime
a! l?u Hein-oz xar’ atour esmeç, âyaxlsèç tu Mevs’Me-
.4s...(il
la?!
0’006: si: ne» mai Mmto’vnç ôwoâôvre (Lofl’idma, s
vexpov &eîpcxvreç (néper? êx novai). Aûràç âmes
guerriers de Pylos qui, dans leur détresse, regrettent vivement Anti-loque. Mais le fils d’Atrée place à leur tête le divin Thrasymède et
retourne lui-même auprès de Patrocle. Arrivé près des Ajax, il s’arrête
et leur dit aussitôt :a Je viens (l’envoyer Antiloque vers les vaisseaux légers auprès du
rapide Achille; mais je ne pense pas que, malgré son violent courroux
contre le divin Hector, le fils de Pelée vienne maintenant; car il nesaurait, sans armes, combattre les Troyens. Nous du moins, prenonsun sage parti; voyons’comment nous pourrons entraîner le cadavre,
et, du milieu de ce tumulte, échapper nous-mêmes à la mort et à lasombre Parque. u
Le noble Ajax, fils de Télamon, lui répond en ces termes :7
a C’est la raison même, glorieux Ménélas, qui le dicte ce langage.
Toi donc et Mérion, glissez-vous adroitement, et, soulevant le cadavre,hâtez-vous de l’emporter loin du combat. Derrière vous, nous résiste-
lLIADE, xvn. 91007. malaxa âuuvéuev
étripera: rezponévotç,
ëvôsv ’Avrizoxo; tînmes,
garum Be men âruxenHuîtlioww ’
me b’ye étira-1.5 rotor psy
Biov Spaautmôeot,
a i NI Pl 1-anro; ce (3207,25: aureàrrî "pr Haîpôxhp ’
Béwv 5è
.. v yon: napel Atavreom,1790511050: 6è swap ’
’ I «a îu Emnpoenm on parxeîvov muai enflant,
lâlrôeîv et; ’Athfic’.
TOLXÙV 1165:1; ’
am vouoe mon unîévat vüv,
xexokmue’vov me poilaau) "EXTOÇL ’
êàw yètp vouvè;
06m0; âv poixowo Tpéecow.
. - v , ,Huez; de CLU’L’Ot 7:59
opuCŒueûa aplanir nfirw,fluer; 6mn;êpüocouev m vexpôv,
me "Lori auraiouvreur:èë rêver-fi]; Tomer)
Mvoc’cov mai Kfipoc. n
Méva; 5è Alan; Tekauzôvm;
fineiâero errata rôv ’
en "Rame; «memurât ŒÎGCZV,
(I) Meva’lone Gavotxkeé; ’
me cl) ne; xaîhïnptôvn;ônoëûvte pélot Jouet,
àeipawre; vexpov(péons ëx nôvou.Aü’ràp rait
n’a point voulu porter-secoursà des compagnons épuisés ,à l’endroit d’où Antiloque étaitparti,
et un grand regret a été causé .
aux habitants-de-Pylos;mais celui-ci fit-sortir pour euxle divin Thrasymède,et lui-même alla de nouveauauprès du héros Patrocle;
or venant-en-courantil s’arrêta près des Ajax,
et s’adressa-à aux aussitôt:a J’ai envoyé déjà à la vérité . .
celui-ci vers les vaisseaux rapides,pour aller auprès d’Achille
rapide quant aux pieds;et je ne pense pas lui (Achille)venir maintenant,quoique étant irrité fortementcontre le divin Hector;car étant nu (sans armes) [Troyens
il ne combattrait nullement lesMais nous-mêmes du moinsimaginons le meilleur parti,et commentnous entraînerons le mort,et même comment nous-mêmesnous échapperons
du tumulte des Troyensà la mort et à la Destinée. y
Or le grand Ajax fils de-Télamonrépondit enSuite à lui;
a Tu as dit toutselon la convenance,0 Ménélas très-glorieux;
mais toi a la vérité et Mérion
ayant glissé-en-dessous tresevite,ayant soulevé le mort iemportez-le hors du combat.Mais nous
92 r 1AIAAoz P.vêt naxnccitteôot Tpcuat’v ce mil "En-cpt se),
intox: 91)ro Ëxovreç, ôpdwupmt, et romïpoc; n59 720ninvopev dît» "Arma trap’ àÀX-âÂOtot nëvovreç. n
ï); gout)” ci 8’ 590: veprv être Xôovôç oiyxoîïovvo
542L poila 14570040: eut-i 8’ taxe ne; ô’moôe
T pœïxèç, à); eïôovro ve’xuv ontpovraç ’Axatodç.
’Ifiuoav 8è xovsoatv Ëomo’reç, oî’r’ ênixoïrtptp 725
fil-quêta? attèlent «po nodpuw (imprégnoit I
à»; est: 7&9 ce ÜEIOUG’L, êtaêêaî’aou pendait-ac
6003 31:5 8-6 ê” êv TOÎGLV attitrer, dirai nanOteti): ,
il) 1’ &vexcâpnaotv, Etc? 7’ grima-av dénuda; &Àloç’
du T9655; site; un ôptÀotâèv aîèv Ënowo, 730vôccov75ç Étapesïv ce mi âmes-w âuçtyôotcw-
0’003 3re 873 ë’ AÏ’ONTS peracrpecpôévrs xonr’ aôrobç
natrium, 156v 8è "spot-mata xpîoç, oôôe’ rtç ê’rk’q,
npdccw îlien, flapi vexpoÜ Snptototoeat.
rons aux Troyens et au divin Hector; nous sommes animés du même
courage, nous portons le même nom; et déjà nous avons jusqu’ici,
nous prêtant un mutuel secours, soutenu de rudes attaques. nIl dit; Ménélas et Mérion saisissent le cadavre et le soulèvent de
terre. Derrière eux, les Troyens poussent un cri, des qu’ils voient lesGrecs enlever les restes de Patrocle. Ils se précipitent, semblables àdes chiens qui s’élancent en avant des jeunes chasseurs sur les traces
d’un sanglier blessé,- ils courent à sa poursuite, impatients de le dé-
chirer;mais lorsque l’animal, plein de confiance dans sa force, se re-tourne contre eux , ils reculent, et , saisis d’efi’roi , se dispersent de
toutes parts : ainsi les Troyens en foule poursuivaient les Grecs sansrelâche, les frappant de leurs glaives et deleurs lances à double tran-chant; mais lorsgue les Ajax se retournent et s’arrêtent, les Troyenschangent de Couleur, aucun d’eux n’ose avancer pour leur disputerle
cadavre de Patrocle.
iLIADE, xvn. . 93denGÔtLEBŒ amatie
prai ce and ôta: "EXTOQL,exovreç lez-av Gvuôv,
ôuûvuuot,
et renaître; meuévovre; vracçà infime:
pluvouev 622»; and. »’Eparo a; t et de cipal
àyxâCov-ro du?) xôovôç vexpèv
du: pélot payable); ’
ne; 8è prixàçenfiler: (Étudier,à); eïôovro ’AXÆXLDÙÇ
mignard; véxuv.’[ôuaav 5è
ËOlKÔTEÇ xûveaatv,
otte àtiwctvest mât-coup [il-nueriez)
me soupera ônpnrv’ipwv t
ôéouct Yàp uév ce
mepapotait-cg ôtdpëai’aat ’
60.154 515 En par,
narrateur; 50ml,filin-ou êv TOÎGW,
avexu’ipnoo’w se au,
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ëwovro crier outkaôôveïwç,
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ana des 813 par Atomeusrowrpeqrôévre XŒTÔC miroir;
Eraïnoav,7.980; 8è 1:er TpâtTEETO,
0-511; de êflr), éclata; npôocw,
amidonnent mol vexpoü.
nous combattrons par-derrièreet les Troyens et le divin Hector,ayant un même cœur,ayant-le-meme-nom ,nous qui auparavantrestant l’un près de l’autre
soutenions un vif combat. nIl dit ainsi; et ceux-ci donc
enlevaient de terre le morten haut très-grandement;or le peuple des-Troyenspoussa-un-cri par-derrière ,des qu’ils virent les Achéens
enlevant le cadavre.Et ils se précipitèrent-tout-droitressemblant à des chiens ,qui s’élancent
sur un sanglier frappé (blessé)
en avant des jeunes chasseurs;car ils courent à la vérité
pendant-quelque-temps ,désirant-vivement le déchirer;
mais lorsque donc le sanglier,étant-confiant dans sa force ,
se retourne contre eux,et ils se retirent en arrière,et ils fuient-enrayés tous:l’un d’un côté, l’autre d’un-autre-
ainsi les Troyens à la vérité
suivaient toujours en-foulependant-quelque-temps ,frappant et avec leurs épées
et avec leurs lancesqui-blessent-des-deux-cotésgmais lorsque donc les Ajaxs’étant retournés contre eux
se furent arrêtés,
alors la couleur d’eux changea,etaucun n’osa,s’etantélancéen avant,
combattre au sujet du mort.
94 IAIAAOE P.dût; oî’ys papotât-ce vs’xuv pépov s’x nols’pow klenU!
vînt; Éva ylot’pupa’ç’ êvl. 3è nTÔlspoç sérum-6 mpw
0179104, flûte 7:59, ":6 1’ êneccuuevov 116M: o’wSpCSv
ô’ppsvov âëat’cpmç pleys’ôez, pivotions-t 8è oïxoc
s’y 659x066 peyo’chp’ ce 8’ âmËps’ps: Îç àvs’yfltO’
(33g pâti Toî’ç î’7t7tuw ra mû &yâpëv aîXthroîoiv 740
flux-hg ôpupwfêôç ên’r’fiev Ëpxottévoww.
0î 8’, 6566’ fluiovoz, xparspôv pévoç âpptëaltôvraç,
âxœo’ ËE 6’950; xaràt Tratnalto’ecoav ârapnov
à ôoxôv, ne Sépu pâma witov’ s’v 35’ me (lutte;
raipeô’ 651.03 xattértp TE met îôprîà cmuôôvreao’tv’ r 745
ôç oîlys papotant-z vâxuv cpe’pov. AÔïàp ô’moôsv
A’L’wr’ îchvérnv, (:6675 n91)»; îchÊvez 3511m
ûMetç, mâtera Stawpuctov rsruxnxu’m
6’ch mû îoôiuwv norauôv &Àeyewà pësôpa
taxât, déçut) 85’ TE têtu êo’ov wsaïovës "deum, 750nÀâÇowt’oüës’ ri (au; côs’veï ë’IWVÜGt péovrsç’
Les deux héros se hâtent de l’emporter loin du champ de bataille
vers les creux navires; alors s’étend partout un combat terrible ,semblable au feu qui, soudain allumé, embrase une cité populeuse;les maisons s’écroulent dans ce vaste incendie qu’attise encore la
violence des vents z ainsi, sur les pas de Ménélas et de Mérion qui se
retirent, s’élève un affreux tumulte de chevaux et de guerriers. De
même que des mules, faisant de vigoureux efforts, traînent du hautd’une montagne, à travers un chemin escarpé, une poutre ou unepièce de bois destinée à la’construdtion d’un navire; dans leur marche
empressée, elles sont accablées par la fatigue et par la suraur : demême les deux héros se hâtent d’emporter le corps de Patrocle.Derrière eux cependant, les deux Ajax arrêtent les ennemis, commeun tertre boisé, s’étendant au loin dans la plaine, retient les eaux ,s’oppose aux rapides courants de fleuves impétueux, et dirige leur
cours errant à travers la plaine; leur choc violent ne peut rompre
ILIADE, xvu.
"Q; oïya partenaireçàpov êx nolépom véxuv
êrti mât; flotpupo’t; t
69W 5è êvwe’tæto
flrôlauo; àyçtoç, flûte 11x79,
16 ra ênwaôusvov
116M; 5015szinchEYE’ÔEL ôpuevov êîat’qavnç,
ohm de utvüôouotvËv pavana.) celai ’
in; 8è àvéuow
êmôpe’ust ré t
du; y.èv ôpuuayôbç âïnxfiç
fumai: ce lat àvaü’w «ixumo’tœv
ermite roîç ëpxoue’vmctv.
Oî 8è, écore ’ÏHLÏOVOL,
auptëotlôvreç
pava; upwrepèv,ëXwatv êë 5950;
nacrât âraprtôv matlrtaltôeo’crow
fi Bantou,se pÉYOt 8691) v-âîov ’
êv se TE ôupàç
onsuôôvveaotTEËQSTCA’. ôuoü
Xatkfiîtp te nui îôpûj ’
il); oïys narrataireçe’pov véxuv.
Aü’càp 5m605v Aïavre
toxavâtnv,
dicte 7:9th Mafia;taxable. Üôwp,
rerumxà); même ôtanpüatov ’
Bars lie-Xe.and (59159904 éclevewà
110131qu îpôîuwv,
âçap 85’ r5, amatîtes»,
riens". tract (560v neôtovôe tëéowe; 5è
out: (Enfin-É lm oOéveî t
95
Ainsi ceux-ci pleins-d’ardeur
emportaient du combat le mortvers les vaisseaux creux;mais pour eux s’étendit (s’élever)
un combat violent, comme le feu;qui étant lancé
sur une ville d’hommesla brûle s’étant levé soudain,
et les maisons périssentau milieu d’une grande flamme ;
et la violence du ventfrémit-dans (fait frémir) celle-ci :
ainsi à la vérité un tumulte affreuxet de chevaux et d’hommes guerrierspoursuivait ceux-ci s’en allant.
Et ceux-ci, comme des mules,s’étant revêtus de (ayant employé)
une force puissante ,traînent d’une montagne
à travers un chemin escarpé
ou une poutre , [seau;ou une grande pièce-de-bois de-vais-et en-dedans le cœurà elles s’empressant
est accablé à la fois
et par la fatigue et par la sueur :ainsi ceux-ci pleins-d’ardeuremportaient le cadavre;Mais par derrière les deux-Ajaxarrêtaient les Troyens,comme un tertre boiséarrête l’eau,
occupant la plaine au-loin ;lequel tertre contientet les courants funestesdes fleuves impétueux,et aussitôt, les faisant-errer,donneà tous un cours dans-la-plaine;et les courantsne brisent nullementlui par la force :
96 IAIAAOZ P.à: miel AïotVTS poian àvs’epyov Linteau)
Tpo’wiv’ oî 8’ élit Ëmvro, 86a) 8’ s’v roîct facilitera,
Aîvaîaç 1’ "Ayxtctcîônç ml Quimper; "Ex-rom.
TGV 8’, 6561:5 drapât; vépoç Ëpxerm 1’1è onOtôîv, v l 755
037w»; xexMyovt-eç, 515 apolôwew ïôvm
xipxov, 6’ re’cptxpïfict tpo’vov pépst ôpvtesccw’
à; âp’ 673 Aîvæîqt ce mi dEmopt xoUpm ’Ayputïw
cilloit xexlwîyovreç loco», Môovro 8è Xoîptmç.
novait 8è 1561541 maltât Tricot; mpt 1’ ducal "ce rattrapoit, 750
I a , I x7 a l y a [peoyov-rwv Aavawv inflation à ou verve: spam.
l’obstacle : de même les deux Ajax répriment la fureur des Troyens;
ceux-ci cependant s’acharnent à leur poursuite; les plus ardents sontÉnée, fils d’Anchise, et le brillant Hector. De même qu’une nuée
d’étourneaux et de geaisxs’enfuit en poussant des cris aigus à la vue
du faucon qui donne la mort aux petits oiseaux z de même, sous lescoups d’Hector et d’Énée, les fils des Achéens s’éloignent en jetant
des cris affreux, et ne songent plus a combattre. Les Grecs, dansleur fuite, laissent échapper leurs belles armes, qui tombent en grandnombre dans le fossé et sur les bords du fossé; et le combat n’a point
de relâche.
à; Alarme ÔTElG’O’OD
ôtve’epvov poilai; Tpo’iwv ’
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ënovro didot,Sûr» 5è péchera êv TOÏO’LV,
Aiveîot; ra ’Ayxwto’cônç
and (galante; °Exrœp.îlots 8è ëpXETOtt
vécoç 410mm se xalouîw,
nexh’ivovveç oôlov,
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à); âge: mâcon rira 3732:5»)
tout)me; Aîveiqc ce and "Eu-oct
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Môovro 8è pionne.TEÛXSŒ 8è maltât
Aavoctîw cpeuyôvtwv
néoov scellât
nagé ra nippoit duel TE tou 5è yiyveroépaula arole’pou.
lune, XVII.
ILIADE, xvn. r ’ 97ainsi les Ajax par derrièreréprimaient le combat des Troyens; «
ceux-ci cependantpoursuivaient on-mcmc-tcnips ,et deux surtout parmi eux,et Énée fils-d’Anchise
et le brillant Hector.Or de même que s’enfuit
une nuée d’étourneaux ou de geais,
en poussant-un-cri terrible,lorsqu’ils aperçoivent
un faucon qui-vient,lequel porte la mortaux oiseaux petits:de même donc les fils des Achéens
s’en allaient lsous les coups et d’Énée et d’Hector
en poussant-un-cri terrible ,et ils oublièrent le combat.Et les armes bellesdes Grecs fuyanttombèrent nombreuseset dans le fossé et autour;et il n’y avait point
cessation de combat.
Il
NOTES
SUR LE DIX-SEPTIÈME CHANT DE L’lLlADE.
Page 6 : 1. ........... mon ôé ce même; ëva.Mais l’insense’ ne s’instruit que par les événements.
Hésiode reproduit la même idée avec la même concision :. . . . 7m66») de: ce VTî’l’CLO; ëva.
L’vinsense’ ne s’ittst’ruit que par son malheur.
Tite-Live met aussi le même langage dans la bouche de Fabius :Stultorum magister est racontas.
Page 8 : l. . . . ........ mutât aropo’cxom Beaune.
...... au, fond de la gorge. AIl est important de remarquer ici que le mot moudra; signifiel’ouverture, l’orifice, le gosier, et non pas l’estomac. Virgile a em-ployé stomachus dans le même sens : I ’
VolatltalacornnsAera par tenerum, stomaclmque infixa sub altum
Pectus abit........ ,A (V1BG., Ene’ide, 1X, 697.)Dryope succombe de même sous les coups de Glausus :
Hic Curîbus, fidens primævo corpore, ClaususAdvenit, et rigidâ Dryopen ferit eminns hastâSub mentum, graviter pressa, pariterque loquentisVocem animamque rapit, trajecto gutture; at iIleFronts férir terrain, et crassum vomit 0re ornerais.
(V1xc., Enéide, X, 345.)Page 8 : 2. Olov 8è Tpe’qast ëpvoç; . ......
On peut rapprocher de cette peinture si poétique et si gracieusede l’olivrer que déracine le souffle des autans, cette charmante com-paraison de l’hyacintlie :
Qualem virgineo demcssum polllce florem,Sen mollis violas, sen languentîs hyacintbi ,Coi risque fulgor adhuc. nccdum sua foi-ma recessit;Non jam mater alit tallas, viresque mlnîstrat.’
(VIRG., Ene’ide, XI, 68.) V,
Page 20: 1. Hâv 85’ r’ êncoxôvœv mirai fluerai, 5665 XŒÂÛfi’t’wV’
Elle (la lionne) fronce ses sourcils et voile ses yeux.Pline a dit: Oculorum aciem lmditur de gare in tel-tram, ne
oenabula expaoescat. (Histoire Naturelle, V Il, 16.)
NOTES sua LE xvne CHANT DE L’iLIADE. 99Page 24 z i. OÜTOL ève?» ëêptvoc ponçait, oôôè mûr-cou lnrtœv t
.Je n’ai jamais redouté ni les batailles ni le bruit des cour-mers.
La réponse de Turnus à Énée n’est pas moins noble :
.................. Non me tua fervida terrentDicta, ferox; Dl me terrent et Jupiter lioslis.
(Vxxs., Ene’ide, X11, 892.)
Page 30: i. ’Ivôo’tnero, imparf. de ivôo’tllouat, qui signifie appa-raître, se montrer sous une forme sensible, et non ressembler.
Page 32 : 1. . . . . . . ê’lTEl nole’ypto vêtira: nepî m’aime: minima,
"Exrwp,. . , . ..Un nuage de guerre nous environne de toutes parts, c’est
Hector. v ’Cette image paraît forcée et hardie; aussi peut-on soupçonner ceversvd’interpolation.
Page 40: i. Aôkôv, le trou de la lance, c’est-à-tlire la partiecreuse du fer dans laquelle on emmanchait le b01S.
Page .42 : i. réanima, la partie creuse c’est-à-dire bombée quicouvrait la. poitrine.
- 2. ................. ’AM.’ «me; ’AnônwvAlveîocv (In-poirer..............,.
Dans Virgile, Apollon apparaît à Énée sous les traits du vieuxButès:
...... ............lbaerpolloÔlnniallongævo similis, vocemque, coloremque,Et crines albos, et sæva sonoribus arma,
(V1aG., Ene’ide, 1X, 649.)
-- 3. Kfipum. Les fonctions de héraut consistaient a convoquerles aSSemblées du peuple et à y maintenir l’ordre. Pendant la guerre,ils négociaient avec les ennemis; en temps de paix, ils prenaientsoin des sacrifices et des festins. Ils étaient les messagers de Jupiter,qui les avait sous sa protection.
Page 48 : 1. ’Irt’ utôéçt, en plein air, répond à l’expression latine
sub die.Page 50 : 1. Toîç 5è navnuspîmç ëptôoç. . . . . . . .
Cette lutte des Troyens et des Grecs qui se disputent les restes dePatrocle, rappelle les etTorts des Latins et des Grecs:
Pro se quîsque vîri summâ nituntur opum vi;Net: mon, nec requies; vaste certainiue tendunt.
(V1360 Énéide. x11, 552.)
Page 56 : i. firman 5’ Aîootlôato, pâma; àndvsueev êôvreç,
xkuîov,...........................Les coursiers d’Achille pleuroient loin du champ de bataille.Homère développe un peu plus bas la même pensée; voici les
100 NOTES son LE xvu° CHANT DE L’ILIADE.
réflexions que fait Rollin à ce sujet : c l1 n’est pas étonnant qu’Ho-mère, qui anime les choses même insensibles, nous représente leschevaux d’Achille si affligés de la mort de Patrocle. Il les peint, aprèsce funeste accident, tristement immobiles, la tête penchée vers laterre, laissant tramer leurs crins sur la poussière, et versant deslarmes en abondance. La description que faitVirgile de la douleurd’un cheval est plus courte et n’est pas moins vive :
Pàst bellator equus, positîs insignibus, ÆlhonIt lacrymans, guttisque humecta! grandibus pre.
(Vmen Ene’ide. XI, 89.)
Pline parle de la sensibilité (les chevaux: Amissos lugent domi-nos, lacrymasque interdum desiderio fundunt. (Histoire Natu-relle, V111, 64.)
Racine a dit de même sur les chevaux d’Hippolyte, en se rappro-chant toutefois de nos idées modernes :
L’œil morne maintenant et la tête baisséeSemblaient se conformer à sa triste pensée.
(Racine, Phèdre, acte V, se. n.)
Page 62: i. ’Ecpopunôe’vrs wifi. Nominatif absolu.
Page 70: 1. "Q; eî-mbv, êç 854090; élcbv êvocpoc fiporôevm
A ces mots, il place sur le char les dépouilles sanglantes.De même Turnus suspend à son char la dépouille dÇAmycus et de
Diorès qui ont succombé sous ses coups :
............... . . Curruque abscissa duorumSuspendit capita, et rorantia sanguine portat.
(Vue., Éneïde, XIl, 511.)
Page 76: 1. Kaî 161" 625m Kpoviônç. . . . ..
Virgile représente aussi Jupiter armé de son égide redoutable :
ArcadesipsumCredunt se vidisse Jovem, quum sæpe nigrantemJEgida concutcret dextrâ, nimbosque pieret.
(Vxnu., Eneïde, VIH, 352.)
Page 88 : 1. lac; ëoa’r’ ’ ’Avrîloxoç 8è Maréaruye, uüôov &xoucaç.
Il dit,- et Antiloque fre’mitren entendant ce discours.La douleur de Turnus n’est pas moins amère que celle d’Anti-
loque : .Obstupuit variâ coufusus imagine rerumTurnus, et obtutu tacito stetit : æstuai. ingenslino in corde putier, mixtoque insania lutta,Et furiis agilatus amer, et conscia virtus.
(Vue., Ënët’dt, X", 663.)