« Le trouble oppositionnel avec provocation… · Nous faisions pleins de conneries, nous montions...

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ÉDITION DU LUNDI 12 MAI 2014 L'ÉDITO DE CHARLES : « Le trouble oppositionnel avec provocation… » Mes chères contrariennes, mes chers contrariens ! Aujourd’hui, je souhaitais quitter le champs pur de l’économie pour que nous partagions certaines réflexions plus sociologiques autour de l’évolution des mentalités et des comportements dans un monde perdant chaque jour un peu plus les simples repères de bon sens. Je vous propose donc dans cette édition un peu particulière du Contrarien Matin quelques pistes à travers aussi bien des vidéos que des articles du Washington Post. Les mots n’ont plus de sens Comme vous le savez, je pointe régulièrement du doigt les changements sémantiques qui façonnent notre communication et bien évidemment servent à fabriquer le consentement, comme l’a si brillamment démontré un grand monsieur qu’est Noam Chomsky (lire son ouvrage La fabrication du consentement). Le plan de licenciement devient le plan de sauvegarde de l’emploi alors que l’on ne sauvegarde rien du tout puisque les emplois sont supprimés… mais finalement cela passe progressivement dans le langage. On ne parle plus de décroissance ou de récession mais de « croissance négative ». À chaque fois que le chômage monte, on vous explique que la courbe s’inverse. Lorsque l’économie va mal ? Le retournement est visible, le président le voit ! Enfin, en Ukraine, nous avons aidé d’horribles antisémites, fascistes, tendance nazis tout court et pas même vaguement « néo-nazis » à prendre le pouvoir mais ils sont pour l’occasion de gentils démocrates et Poutine un grand méchant vilain tout plein etc., etc., nous pourrions multiplier à l’infini les exemples de perte de sens des mots que nous utilisons, ou que l’on nous force à utiliser, nous pourrions multiplier les exemples de manipulations plus ou moins grossières dont nous sommes les victimes consentantes (ce qui veut dire que nous avons aussi notre propre part de responsabilité). Les mots n’ont plus de sens et pourtant ce n’est pas la seule raison ni la seule explication de notre folie collective chaque jour un peu plus grande. C’est une conjonction de facteurs qui nous amène à perdre l’ensemble de nos repères et à sacrifier l’avenir de nos enfants par des comportements inimaginables il y a encore quelques années.

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ÉDITION DU LUNDI 12 MAI 2014

L'ÉDITO DE CHARLES :

« Le trouble oppositionnel avec provocation… »

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Aujourd’hui, je souhaitais quitter le champs pur de l’économie pour que nous partagions certainesréflexions plus sociologiques autour de l’évolution des mentalités et des comportements dans unmonde perdant chaque jour un peu plus les simples repères de bon sens.

Je vous propose donc dans cette édition un peu particulière du Contrarien Matin quelques pistes àtravers aussi bien des vidéos que des articles du Washington Post.

Les mots n’ont plus de sens

Comme vous le savez, je pointe régulièrement du doigt les changements sémantiques qui façonnentnotre communication et bien évidemment servent à fabriquer le consentement, comme l’a sibrillamment démontré un grand monsieur qu’est Noam Chomsky (lire son ouvrage La fabrication duconsentement). Le plan de licenciement devient le plan de sauvegarde de l’emploi alors que l’on nesauvegarde rien du tout puisque les emplois sont supprimés… mais finalement cela passeprogressivement dans le langage. On ne parle plus de décroissance ou de récession mais de «croissance négative ». À chaque fois que le chômage monte, on vous explique que la courbes’inverse. Lorsque l’économie va mal ? Le retournement est visible, le président le voit ! Enfin, enUkraine, nous avons aidé d’horribles antisémites, fascistes, tendance nazis tout court et pas mêmevaguement « néo-nazis » à prendre le pouvoir mais ils sont pour l’occasion de gentils démocrates etPoutine un grand méchant vilain tout plein etc., etc., nous pourrions multiplier à l’infini les exemples deperte de sens des mots que nous utilisons, ou que l’on nous force à utiliser, nous pourrions multiplierles exemples de manipulations plus ou moins grossières dont nous sommes les victimesconsentantes (ce qui veut dire que nous avons aussi notre propre part de responsabilité).

Les mots n’ont plus de sens et pourtant ce n’est pas la seule raison ni la seule explication de notrefolie collective chaque jour un peu plus grande. C’est une conjonction de facteurs qui nous amène àperdre l’ensemble de nos repères et à sacrifier l’avenir de nos enfants par des comportementsinimaginables il y a encore quelques années.

La technologie nous rend fous

L’omniprésence des médias et des chaînes d’information en temps plus ou moins réel nous plongedans un immédiat permanent, irrémédiablement ! Nous devenons incapables d’avoir une vision aussibien historique qu’une vision du futur. Nous sommes emprisonnés dans l’information quotidienne,sans espoir d’en sortir, où une information chasse l’autre dans une espèce de brouhaha perpétuel oùl’important et l’accessoire se mélangent jusqu’à rendre tout recul, toute réflexion, tout esprit critiquepresque vain.

La télé, dans tous les foyers ou presque, est désormais allumée 24h/24. Vous rentrez chez quelqu’un? Dans 90 % des cas son bel écran tout plat, le plus grand possible, et bien souvent acheté à créditdans le supermarché du coin, trône au milieu du salon, allumé. Tout le temps. Il est désormais bienrare qu’il vienne même à l’esprit de celui qui vous invite et vous reçoit d’éteindre ce lobotomisateur demasse. Nous ne pouvons plus nous en passer car tout a été fait pour rendre cet outil profondémentaddictif avec tous les dangers que cela induit notamment de perception de la réalité, ou plusprécisément de distorsion de perception de la réalité. Dans les écoles de France, les instituteursn’hésitent jamais, dès qu’il pleut, à mettre vos enfants devant l’écran… Évidemment, jouer dehorssous la pluie est dangereux, les enfants se mouillent, et sentent mauvais après… alors, finalementtout le monde devant l’écran, un bon dessin animé et le tour est joué ! Le calme assuré. Rien de telque foutre un gosse devant la télé ou un écran de façon générale pour avoir la paix !

Car la télé n’est pas le seul écran, évidemment. Consoles, ordinateurs sont autant d’interfacesvirtuelles pour vous aider à quitter le monde réel. J’ai été frappé, non, en fait ce n’est pas assez fort,j’ai été sidéré cet hiver en partant dans un club de ski (rassurez-vous, pas le club Med à 2 500 eurospar personne et par semaine) mais dans un « club » de tourisme social (nettement plus abordable eten plus le buffet était très bon, enfin pour moi et mes enfants, pour nos mamamouchis cela seraitsans doute culinairement indigne, vu que même à l’Élysée c’est « dégeulasse »). Bref, il y avaitbeaucoup de gamins et de tous âges qui composaient l’assistance.

Il y avait là deux catégories d’enfants. Les aïe-Pad et les sans-tablette. Mes enfants étaientévidemment des sans-tablette. Les aïe-Pad étaient silencieux. Pas un bruit. Un silence de mort. Unecinquantaine de marmots plus ou moins vieux de (4 à 17 ans en gros) cliquaient, poussaient le doigtsur l’écran ou encore bougeaient leur machin dans l’espace pour faire tomber le biniou dans lemachin au niveau 7 du jeu bidule. Tous étaient équipés de casque. Rien. Pas un bruit. Ils étaient 50individus, enfermés, seuls, isolés dans cette multitude sans se regarder, sans se voir. Une bande dezombies numériques effrayante en réalité sur ce que nous sommes devenus.

En face, la bande des sans-tablette. Des marmots, là encore de 4 à 17 ans. Ils couraient dans lescouloirs, se chamaillaient, se cachaient et je ne vous cache pas qu’à propos de cache-cache…certains, de temps en temps, étaient portés disparus… Évidemment pas bien longtemps car la vien’est pas qu’une série des Experts Miami où votre enfant croisera forcément le chemin d’unpsychopathe assassin mangeur d’enfant. Cela arrive, c’est indéniable et dramatique. Mais dans lavraie vie cela arrive moins qu’à la télé. Mais cela arrive tellement à la télé que cette débauche demorts et de mal nous laisse rarement indemne. L’autre n’est plus un homme mais un « prédateur »potentiel dont il faut se méfier. Les portes se ferment. Magie de la télé et de l’écran qui nous enfermedans une distorsion de notre perception de la réalité où l’autre est forcément un danger potentiel donton doit se méfier.

Bref, vous l’aurez compris, le problème avec les sans-tablette, c’est de retrouver ceux qui se sontperdus, soigner ceux qui se sont écorchés, repriser les pantalons déchirés aux genoux, et surtoutréussir à monter coucher tout ce petit monde qui ne veut qu’une chose : continuer à jouer jusqu’à la finde la nuit sans conscience de l’heure ou d’autres concepts plus ou moins importants chers auxadultes comme l’heure du bain. Cela provoque des crises et quelques hurlements, de la protestationplus ou moins véhémente pouvant confiner à la maladie psychiatrique comme un troubleoppositionnel.

Finalement, encore une fois, il n’y a rien de plus facile qu’un gosse de la bande des aïe-Pad. Lui nehurle jamais, il faut juste lui poser un casque sur les oreilles et le laisser glisser son doigt sur l’écranautant qu’il veut. Avec la bonne dose de réseaux sociaux et de jeux, vous êtes tranquille… pourregarder votre télé ! Quel calme. Hors l’enfance ne peut pas être le calme !!

Vous lirez à ce sujet l’extraordinaire article du Telegraph de Londres qui relayait l’appel alarmé desinstits et enseignants anglais qui notaient avec une grande gravité que les gosses, nos gosses, vos

gosses, arrivaient à déplacer les mains sur la tablette… mais n’arrivaient plus à empiler des groscubes ! Les écrans rendent tout simplement nos enfants autistes dans tous les sens du terme. Lesécrans rendent nos enfants fous. Nous le savons mais nous les y soumettons encore plus avec labienveillance de la société toute entière qui n’y trouve rien à redire, voire même qu’un enfant sans téléà la maison… cela relèverait presque du mauvais traitement dans l’esprit de beaucoup de crétinsdemeurés qui nous entourent. L’écran est un droit de l’enfant alors qu’il est en réalité son avilissementet la négation de son devenir.

Tom Sawyer devrait prendre ses cachets !

Je vous disais donc qu’un enfant… eh bien c’est turbulent. J’étais turbulent. Comme Tom Sawyer,comme les copains de l’école Jules Ferry ! Nous faisions pleins de conneries, nous montions auxarbres, les vrais. Nous faisions des cabanes… des vraies. Nous avions des amis. Des vrais, pasdes virtuels sur Facebook. Je n’obéissais pas et j’étais régulièrement puni… Mais franchement,qu’est-ce que je me suis amusé sous le regard protecteur des anges gardiens des enfants qui veillentde façon surnaturelle à ce que chaque bêtise ne devienne pas un drame… Mais, dans la société durisque zéro, de la « mort évitable », aucun danger ne doit pouvoir s’approcher des enfants, aseptisantleur monde totalement. L’avantage, c’est que la tablette… est sans danger physique immédiat. Ontombe rarement de sa tablette en se faisant aussi mal que d’un arbre.

Vous lirez donc aussi ce papier du Washington Post intitulé « Tom Sawyer n’oublie pas de prendretes cachets car aujourd’hui tu serais interné »… et dont je vous ai fait l’essentiel de la traduction.

Nous ne voulons plus élever et éduquer nos enfants, ce qui demande du temps, de l’effort et de laconstance. Non, nous préférons les « soigner ». Des millions d’enfants aux USA sont sous traitementsmédicamenteux pour des pathologies fumeuses et en France, nous y allons tout droit sous lapression des bonnes âmes et des psy cucul-gnangnantes qui ont envahi les écoles.

Le trouble oppositionnel avec provocation

Je vous laisse le soin d’aller lire la définition complète de ce trouble psychiatrique gravissime touchantnos enfants et la totalité de notre petite communauté de contrariens. Ma femme m’a toujours dit quej’étais un « grand malade » mais ce qui est affectueux dans son esprit l’est nettement moins dansceux des « zautres », les normaux sous perfusion d’écrans et de bien-pensance quotidienne.

Critiquer devient une maladie. Être en opposition à la norme fait de vous, au choix, un fasciste, un «estréémiste » (de préférence d’extrême droite), un fou, un sociopathe ou un criminel. Ne pas êtred’accord avec la pensée dominante fait de vous un « provocateur » car vous dérangez l’ordre établiet la tranquillité d’esprit de tous les lobotomisés.

Si vous êtes un contrarien, si ce monde ne vous paraît pas sain, si vous refusez à tort ou à raisoncertaines choses, alors vous souffrez de trouble oppositionnel avec provocation et il existe un largepanel de solutions allant de la médication à l’internement pour les cas les plus graves.

Une société de conformisme

Lorsque j’étais plus jeune, nous nous moquions des goulags soviétiques où l’on enfermait tous ces «fous » au sens soviétique du terme qui osaient remettre en cause l’ordre de Lénine et de Staline.Aujourd’hui, dans nos sociétés « démocratiques » respectant les « droits de l’homme », nous avonsdéfini une liste de pathologies hallucinantes allant de ce trouble oppositionnel au trouble de conduiteen passant par le trouble du déficit de l’attention sans hyperactivité…

Nous ne sommes plus que l’ombre de nous-mêmes. Alors que nous encensions les différences, ladiversité, le choix y compris dans les produits, nous en sommes arrivés à un point de conformismeétouffant. Nous sommes tous habillés pareil, nous avons un « choix » qui n’est qu’une illusion, noussommes tous sur Facebook et nous comportons tous de façon identique telle que nous l’impose la «pression sociale ». Nous en sommes au même point que la société soviétique et ceux qui sontjustement décalés, c’est-à-dire différents, sont considérés comme malades, dangereux et nuisibles.

N’oublions pas que « lorsque tout le monde pense la même chose, plus personne ne pense ».

Les réseaux sociaux de la solitude

Vous regarderez, sur votre écran, cette superbe chanson anglaise dénonçant l’utilisation abusive desécrans, des réseaux sociaux, fausse promesse d’amitié virtuelle et grande illusion collective, qui nousenferment en réalité dans la plus importante et cruelle des solitudes. Des ados se suicident parce quel’on dit du mal sur eux sur Facebook… et nous laissons faire car un ado sur Facebook, finalement,c’est plus calme qu’un ado sans Facebook et comme il faut faire comme tout le monde…

La vie, la vraie est celle que l’on vit. Pas celle que l’on nous impose, pas celle que l’on veut nous fairecroire que nous vivons, pas celle des écrans, des séries télé ou des télé-réalité.

Le réseau dit social vous enferme dans l’antisocial. La télé-réalité n’a rien de réelle. Encore une fois,sémantiquement, tout est inversé pour valoriser des aspects positifs qui en réalité n’existent pas.

GTA… la torture pour tous, c’est maintenant !

Nous parlons de crimes, de délinquance régulièrement dans l’actualité. Les faits divers s’enchaînent,tous dramatiques et nous en sommes responsables (collectivement). Un enfant verra à la télé plus de6 000 crimes avant l’âge de 10 ans… en moyenne ! Pas aux USA, en France !!

D’ailleurs, mon fils de 6 ans rentre de l’école et m’explique qu’il veut aller chez un copain jouer à un jeuvidéo trop génial qui s’appelle GTA. Étant con-trarien et buté par moment (comme me le faitremarquer ma gentille épouse toujours un peu plus permissive avec les enfants que son maripsychorigide), je dis « niet », ce qui n’est pas la meilleure façon de ne pas vexer la maman du copainen question. « Hooo mais ce n’est qu’une console » m’explique-t-elle très gentiment comme s’il fallaitfaire un effort pédagogique à l’égard d’un neuneu. Certes mais mon fils n’ira pas se faire lobotomiserpar une console quelle qu’elle soit. Donc c’est « niet ». Ambiance avec ma femme qui m’explique queje pourrais dire les choses autrement. Ben j’ai dit non, elle n’a pas compris et a insisté. Ce n’est pasde ma faute hein ma chérie. Alors comme elle ne comprenait pas, j’ai été sans ambiguïté (ma femmeme reproche mon côté ours sans ambiguïté qui n’est pas une qualité pour s’insérer dans le tissusocial et se faire plein d’amis).

Bref, lorsque ma gentille épouse a appris (ce que je ne savais pas) que dans GTA on joue à torturerles gens et que plus on leur fait mal, plus on gagne de points, elle m’a regardé et m’a dit finalement :« Ton côté ours a du bon. »

Certes, chérie, mais bientôt je serais sans doute interné pour syndrome oppositionnel avecprovocation surtout si la maman du copain en question était psy. J’étais contre elle, contre la console,contre les écrans qui sont la norme et, évidemment, je l’ai un peu provoquée en lui expliquant que sielle voulait faire de son gosse de 6 ans un psychopathe décérébré et lobotomisé elle n’avait qu’àcontinuer comme ça avec son gosse mais qu’elle ne se chargerait pas de distraire mon fils.

Vous en conviendrez aisément, il s’agit sans conteste d’un trouble oppositionnel avec opposition dontvous souffrez vous aussi vraisemblablement.

En attendant nous sacrifions nos enfants sur l’autel des technologies fussent-elles nouvelles, elles n’enrestent pas moins avilissantes. Alors certes, comme dans cette image d’illustration du Petit Poucetnous n’égorgeons pas nos enfants, néanmoins, nous attaquons et saccageons ce qu’ils ont de plusprécieux, leur intelligence et leur cerveau, avec nos médicaments et nos écrans pour notre confort etcelui d’une société aseptisée.

Préparez-vous, l’hiver vient et restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT

« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes »

Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le

Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par

Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.

Ce monde est devenu fou : Trouble oppositionnel avecprovocation

Voici en quelques lignes la traduction de la page anglaise du site Wikipédia àce sujet.

Le trouble oppositionnel avec provocation (ODD) est défini par le DSM-5comme un modèle de comportement agressif/irritable, ou esprit devengeance qui dure au moins 6 mois, et est exposé lors de l’interaction avecau moins une personne qui n’est pas un

enfant de mêmes parents. Les individus doivent afficher quatre symptômesde l’une des catégories suivantes : humeur colère/irritable, comportementargumentatif/provocation, ou l’esprit de vengeance. Contrairement auxenfants avec des troubles de conduite (CD), les enfants présentant untrouble oppositionnel avec provocation ne sont pas agressifs envers lespersonnes ou les animaux, ne détruisent pas des biens et ne montrent pasun motif de vol ou de tromperie (bref, ne seraient-ils pas tout simplementnormaux limite insolents et sans plus?). Un diagnostic d’ODD ne peut êtredonné si l’enfant présente des troubles de conduite. (en clair si on est rien,mais quand même pénible on peut être classé ODD… c’est pratique cettenouvelle maladie).

Les signes et symptômes

Auparavant, le DSM-IV-TR (qui est maintenant remplacé par le DSM-5) adéclaré que l’enfant doit présenter quatre des huit signes et symptômesénumérés ci-dessous afin d’atteindre le seuil de diagnostic pour un troubleoppositionnel avec provocation. En outre, ils doivent être perpétués pendantplus de six mois et doivent être considérés au-delà du comportement normalde l’enfant pour être diagnostiqués.

Refuse activement de se conformer aux demandes de la majorité oude la règle du consensus soutenu. (si les autres sont débiles c’est asseznormal).Effectue des actions délibérément pour ennuyer les autres.Colère et du ressentiment des autres. (si les autres ne comprennent rienc’est assez logique).Affirme souvent. (si l’ODD a raison pourquoi s’en priverait-il?)Blâme les autres pour ses propres erreurs.Est souvent en colère. (Assez normal la connerie du monde tel qu’il est estassez frustrante donc cela met e colère)Rancunier ou cherche vengeance.Susceptible ou facilement agacé. (avec des critères de ce type, aucunsoucis pour être classé comme irrécupérable!!)

Ces modes de comportement entraînent une déficience à l’école et/oud’autres sites sociaux. (d’un autre côté avoir que des crétins comme copainsce n’est pas un bien… mieux vaut être seul que mal accompagné)

Bref, vous lirez le reste, c’est drôle, c’est long, c’est complètement crétin etc’est évidemment une maladie totalement inventée de toute pièce pourcertaines raisons que nous ne voulons surtout pas connaître (sinon je seraistaxé de complotiste) et je risquerai l’internement d’office pour ODD sursimple ordre du sous-préfet du coin…

Mais l’insolence est désormais une maladie mentale officielle. Bientôt cheznous.

Charles SANNAT

Source ici

Ce monde est devenu fou : Tom Sawyer et les enfantsd'aujourd'hui : même comportement, un traitementdifférent

Tom Sawyer c’est évidemment l’Amérique pour tous ceux comme moi qui,enfant, pouvaient regarder ce dessin-animé qui passait à l’époque à la télé.Or si le petit Tom était un enfant d’aujourd’hui, il serait a minima sousRitaline, le médicament le plus prescrit aux enfants américains (surtout s’ilssont noirs et sont dans une école en

sureffectifs où les profs ont besoin du maximum de calme voir l’article del’UNESCO à ce sujet).

Le petit Tom est un enfant normal, un enfant qui bouge. Le problème c’estque les adultes que nous sommes sont devenus des individualistes forcenéset que nos enfants deviennent des empêcheurs de se distraire en rond.

Être parent c’est en réalité s’oublier soi-même. Les parents que noussommes devenus ont simplement oublié de s’oublier. Nous avons doncrecours aux écrans « nounous » qui rendent « sages » même les plusturbulents sans que cela ne provoque le moindre questionnement,provoquant une amplification du mal, plutôt que de proposer des alternativesdu type jouer dehors, ce qu’ont fait tous les enfants depuis la nuit destemps… Simplement jouer, simplement dehors, simplement se dépenser…et pour nous, les adultes, simplement surveiller et surtout s’occuper de nosenfants en délaissant notre téléviseur.

Lorsque je regarde les gens autour de moi, tous les soirs ils se lancent dansune course folle pour coucher leur « insupportable » gosse le plusrapidement possible et enfin, une fois qu’ils s’en sont débarrassés, ilspeuvent, soulagés, se vautrer dans leur canapé d’angle pour regarder enfinleur écran tout plat… seuls, pour leur séance de lobotomisation quotidienneleur permettant d’oublier les problèmes d’une journée harassante de travailsous la pression d’un petit chefaillon à deux sous.

Charles SANNAT

« (…) Après cela, la rencontre se détériore davantage jusqu’à ce quefinalement, les deux garçons soient aux prises dans la saleté. Tom gagne labataille. Après cet incident, les sympathies du lecteur sont destinées à Tom.

Mais essayez, si vous le pouvez, au-delà de la brume de nostalgie et desentiment par lequel nous percevons généralement le monde de Mark Twain,d’imaginer comment un garçon comme Tom Sawyer serait considéréaujourd’hui.

Pour autant que je peux dire, ce combat n’est pas seulement un«comportement inapproprié», pour reprendre la terminologie de jeux descours de récréation, mais il est aussi l’un des nombreux symptômes de »trouble oppositionnel avec provocation » (ODD), un comportement que Tommontre manifestement tout au long du livre.

Et Tom ne souffre pas seulement d’ODD, il a également clairement un troubled’hyperactivité avec déficit de l’attention (TDAH) à en juger son incapacité àse concentrer à l’école. »

En fait, Tom manifeste de nombreux comportements perturbateurs. Il fait desreproches à son demi-frère pour ses mauvaises décisions, ce qui démontreune incapacité à assumer la responsabilité de ses propres actes, ilprovoque ses pairs en utilisant souvent l’agression, il ignore délibérément lesrègles et montre un mépris envers les adultes, il est souvent malhonnête et àun moment fait même semblant d’être mort. Il souffre donc clairement d’untrouble de conduites (CD). »

Source Article du Washington Post ici

Ce monde est devenu fou : Plus de 3,5 millionsd'enfants soit 20 % d'une classe d'âge sous traitementpour la seule maladie dite de l'hyperactivité !

Aucune explication n’existe sur « l’hyperactivité » et personne ne veut faire leseul lien évident qui est celui de l’omniprésence de la télé et des écrans.L’explication est très simple, d’une part les enjeux financiers sont immenseset d’autre part la télé permet le contrôle des populations et la « fabrication duconsentement ». Alors nous

continuerons notre folle entreprise de décérébration des masses. Dans lemonde qui vient, la différence de potentiel sur les enfants se fera sur deuxéléments discriminants. D’une part ceux qui auront eu accès à unenseignement privé de bien meilleure qualité, la privatisation de l’école ayanteu lieu dans notre pays quoi qu’en disent les bien-pensants, et d’autre partles enfants qui auront été au mieux préservés des écrans qu’ils soienttélévisés ou tactiles.

Tous ceux élevés aux tablettes et au public auront des chances de réussitenettement inférieures à la seconde catégorie.

Sans doute injuste mais parfaitement évident et prévisible.

Une élite pourra donc tranquillement dominer le monde comme dans ce filmqui poussait ce raisonnement à l’extrême (Idiocracy).

Charles SANNAT

Voulez-vous dire que l’industrie pharmaceutique aurait inventé leTDAH dans le but de faire consommer des médicaments aux enfants ?

M. C. Non, je ne dis pas que ce trouble n’existe pas, ni que son traitementn’est pas très utile dans les cas avérés. Ce que je dis, c’est que, lorsqu’on adans certaines écoles aux États-Unis ou au Canada près de 20 % des enfantsd’une classe d’âge qui sont sous traitement, on peut craindre que le système

se soit emballé.

Source ici La Recherche

Monique de Kermadec : Le nombre d’enfants traités, recensé aux États-Unisa effectivement augmenté d’une manière impressionnante. Cetteaugmentation est certainement liée à une attention accrue au comportementde l’enfant, qui pousserait à expliquer certains de ces comportements par lediagnostic d’hyperactivité alors qu’il peut s’agir d’autre chose. N’oublions pasqu’aujourd’hui les enfants sont très tôt soumis à des excitations visuelles etauditives. Un enfant qui passe beaucoup de temps devant l’image renvoyéepar la télévision, l’ordinateur ou l’iPad (d’ailleurs, un fauteuil pour bébé avecsupport pour iPad est sorti dans le commerce), encore plus que de recevoirdes informations, sera avant tout stimulé par la rapidité avec laquelle l’imagedéfile, les sons, les lumières et la couleur. L’excitation que l’on observe chezeux est de ce fait plus fréquente et intense que chez les précédentesgénérations. Résultat, des enfants peuvent avoir de moins bonnes capacitésde concentration. Lorsque la stimulation disparaît, ils perdent l’attention auxdétails, auditifs comme visuels.

Source un article excellent du site Atlantico en entier ici

Ce monde est devenu fou : Les enfants noirs sontsouvent taxés d'hyperactifs aux État-Unis... plus queles blancs en tout cas !!

Racistes de tous poils, passez votre chemin, un enfant quelle que soit sacouleur dispose des mêmes potentialités à la naissance. Certains naîtrontdébiles et demeurés et d’autres hyper futés et intelligents dans desproportions identiques. Essentiellement, ce sont les facteurs éducatifs depuisla naissance qui vont conditionner le devenir

d’un enfant et bien évidemment pas sa couleur. Ne comptez pas sur moi nonplus pour faire de l’angélisme et de la « victimisation ». Les Noirs américainsn’ont pas de difficultés parce qu’il y a deux siècles leurs ancêtres étaientesclaves. Cet article, datant d’il y a plus de 14 ans, démontre qu’en plus, cesont les médecins noirs eux-mêmes qui mettent plus sous médicaments lespropres petits noirs de leur communauté…

Bref, un article parfaitement officiel et particulièrement dérangeant qui mérited’être lu et médité pour tout ce qu’il contient de clichés, de racisme maisaussi de description sur l’état d’une société américaine à la dérive.

Aucune explication n’existe sur « l’hyperactivité » et personne ne veut faire leseul lien évident qui est celui de l’omniprésence de la télé et des écrans.L’explication est très simple, d’une part les enjeux financiers sont immenseset d’autre part la télé permet le contrôle des populations et la « fabrication duconsentement ».

Charles SANNAT

NEW YORK, avril 00 (IPS) – Les enfants Africains-Américains,particulièrement les garçons, risquent de plus en plus d’être diagnostiquéscomme souffrant du trouble d’hyperactivité et placés dans une éducationspéciale. Mais ils n’ont pas le même accès au traitement comme leurshomologues blancs.

Les troubles de comportements chez les enfants, et la manière dont ils sonttraités, ont fait l’objet d’un examen accru depuis qu’on a révélé en février quele nombre d’enfants américains qui prennent des drogues psychotropespour contrôler l’hyperactivité a monté en flèche dans les années 90.

L’Association Médicale Nationale (NMA), un groupe de quelques 20 000médecins africains américains, indique que les troubles d’hyperactivité sontdiagnostiqués en sur-nombre dans la communauté noire, ce qui augmente laconcentration d’enfants des minorités dans des classes d’éducationspéciale.

Le Trouble d’Hyperactivité de Manque d’Attention (ADHD) n’est pasnouveau, mais est un phénomène qui évolue rapidement, selon lesmédecins, les enseignants et les chercheurs. Il affecte actuellement quelque3,5 millions d’enfants américains.

Jusqu’ici, le médicament le plus utilisé pour traiter le ADHD est leméthylphénidate ou le Ritalin, dont l’utilisation par les enfants a été adaptéeen conséquence. Bien que le Ritalin soit un stimulant, il a un effet contraire surla plupart des personnes hyperactives, en les calmant et en les aidant à seconcentrer.

Les causes exactes du ADHD sont encore inconnues, mais ses symptômesincluent l’agitation extrême, une incapacité à se concentrer et unehyperactivité. Alors que ce genre de comportement n’est guère inhabituellechez les enfants, pris à l’extrême, il peut faire atterrir un enfant dans desclasses d’éducation spéciale, où il est souvent marqué comme unhandicapé, »muet » ou »rebelle ».

»Pour ce qui nous concerne, les enfants noirs sont fortement sur-représentésdans la plupart des systèmes comme étant des enfants à risques », ditRhonda Carlos Smith de l’Institut de Développement de l’Enfant Noir, basé à

Washington DC.

»Les classes surpeuplées créent une situation où les enseignants ont plusbesoin de contrôler les enfants et ne sont pas capables de répondre à leursbesoins individuels », explique-t-elle. »Nous avons trouvé que les enfantsnoirs étaient très tôt soumis, et de façon disproportionnée, à desprogrammes d’intervention parce que la parole et le langage sont retardés.Cela a éveillé nos soupçons. »

Le Dr Janice Hutchinson, un psychiatre pédiatre à l’Institut Psychiatrique deWashington, souligne que ‘toutes les maladies identifiées commel’hyperactivité ne sont pas le ADHD ». La dépression, le stress ou le viol, parexemple, se manifesteront souvent par l’inattention », dit-t-elle.

»En tant que femme noire, il est claire pour moi qu’on a beaucoup peur deshommes noirs », avoue le Dr Hutchinson. »Cela leur fait beaucoup,beaucoup de tort. »

Il y a un fossé entre les sexes et entre les races dans les écoles américaines.Selon des statistiques fédérales, plus des deux tiers de tous les élèves enéducation spéciale sont des garçons. Et bien que les Africains américainsconstituent 12 pour cent de la population américaine, ils représentent 28 pourcent des élèves en éducation spéciale.

Le rapport annuel de 1998 sur les Programmes d’Éducation Spéciale duBureau Fédéral mentionne qu’entre 1980 et 1990, les enfants noirs ont étéplacés en éducation spéciale à un taux qui est deux fois supérieur à celuides blancs. La situation des hispaniques est encore pire, avec uneaugmentation de 53 pour cent – par rapport à six pour cent pour les blancs.

»C’est horrifiant », dit Kathleen Boundy, un avocat et co-directeur du Centrede Droit et d’Éducation à Boston. »Pendant longtemps, il y a eu une crainte(dans la communauté noire) que l’éducation spéciale allait devenir un lieu dedécharge. Il y a des rapports race et pauvreté qui entrent en ligne decompte. »

Sharman Dennis, un membre du NMA et ancien enseignant d’éducationspéciale à Washington DC, est de cet avis. »Il y a un grand nombred’enfants dans les programmes d’éducation spéciale qui n’auraient peut-êtrepas dû être là. Si vous n’avez rien eu à manger depuis hier, à l’heure dedéjeuner, vous ne seriez pas capables de vous concentrer. »

Sheila Zukowsky, qui évalue 50 à 60 enfants par an pour des servicesd’éducation spéciale à New York City – la plupart de ces enfants sont desnoirs ou des hispaniques – souligne que »le plus grand signe annonciateurdu succès est le statut socio-économique, et beaucoup d’enfants noirs sontissus d’une classe socio-économique défavorisée ».

»Beaucoup d’affirmations sont faites sur les enfants noirs. Le mêmecomportement chez les enfants blancs ne serait pas interprété de la mêmemanière. Certains enseignants sont très peu tolérants, donc, il est plus faciled’en parler. »

»Les classes d’Éducation Spéciale sont affreuses », avoue Zukowskysincèrement. »Des milliers d’enfants taxés de handicapés ne le sont pasvraiment, ils n’ont simplement pas une bonne expérience d’apprentissage ».Dans 99 pour cent des cas, je ne pense qu’il y ait quelque chose demauvais les concernant… et un médicament est totalement inadapté pourles traiter »…

Il y a eu un tollé général contre le Ritalin depuis que le journal de l’AssociationMédicale Américaine a rapporté en février que le nombre de jeunes enfantsprenant des stimulants comme le Ritalin a plus que doublé au début desannées 1990…

La plupart des médecins et les éducateurs émettent un avertissement contrele rejet des drogues hors de portée, et indiquent que bien qu’il puisse avoirl’apparition de la surmédication, le Ritalin reste toujours l’un des traitementsles plus efficaces pour le ADHD.

Mais malheureusement, les enfants de minorités sont également défavorisésen termes d’accès aux médicaments comme le Ritalin.

Bien que les dimensions raciales du problème n’aient pas été étudiéesconvenablement, ils peuvent être déduits des données accessibles sur lessoins aux malades mentaux…

Une revue récente de deux études nationales sur le traitement des enfantsatteints de ADHD conclut que »les jeunes des minorités, principalement lesAfricains américains, sont moins de la moitié à avoir été probablement missous traitement psychotrope comme les jeunes blancs ».

»La revue, publiée en février dans le ‘journal de l’Académie Américaine pourla Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent’, révèle qu’une disparité identiqueexiste même entre des patients qui ont accès aux soins de santé gratuits àtravers l’Assistance Médicale pour les Défavorisés.

Une fois encore, vraisemblablement, les garçons autant que les filles ont subideux à trois fois le diagnostic du ADHD et ont été mis sous traitement Ritalin.

»Dans mon expérience clinique, le cas qui se présente fréquemment est unemère célibataire avec un garçon hyperactif », dit le Dr Paul Organ, unspécialiste en psychiatrie pour adolescent basé en Arizona. »Le système del’école tend à pousser ces enfants dans l’éducation spéciale ».

Selon le Dr Beth Hahn, de l’Agence pour la Politique et la Recherche de Soinsde Santé, le problème va largement plus loin que le simple statut socio-économique. Hahn a trouvé que les enfants noirs et hispaniques sont moinssusceptibles d’être mis sous traitement que les blancs, parce que, mêmeaprès le revenu, le diagnostic et le nombre de visites du docteur sont pris encompte.

L’Institut National de Santé Mentale (NIMH) qui vient de lancer une étude de 5millions de dollars dans l’usage des médicaments psychotropes parmi lesenfants, concède qu’ il y a des différences significatives dans l’accès auxservices de santé mentale entre les enfants de différents groupes raciaux ».

Des experts venant de disciplines variées, et qui ont été interviewés,affirment que pour résoudre le problème qui entoure l’hyperactivité chez lesenfants des minorités, il faudra un effort de collaboration entre lesenseignants, les dispensateurs de soins de santé, les parents et les enfants.

La plupart des experts ont mis l’accent sur les interventions non-médicales,telles qu’une meilleure formation pour les administrateurs et les enseignants,des classes à effectifs plus réduits et plus d’aide aux parents.« Apprendre à lire à un âge précoce est la seule intervention plus efficacepour le ADHD », affirme le Dr Organ. Alors qu’il accueille favorablementl’étude du NIMH sur le ADHD, il exprime son inquiétude par rapport à unecomposante de la recherche qui cherche actuellement un »gêne d’ADHD ».« C’est d’abord un problème environnemental », affirme le Dr Organ. »Jesuis très, très inquieté par une base génétique pour le ADHD car c’est undiagnostic subjectif. Je crains que si nous ne combattions cette option, nousn’exposions les générations futures d’enfants noirs à être étiquetés etdiagnostiqués. »

Source UNESCO ici

Ce monde est devenu fou : Nos enfants désormaisincapables d'empiler des blocs de construction enraison de la dépendance aux iPads

C’est un article du Telegraph à Londres qui tire la sonnette d’alarme sur lecomportement de nos tous petits désormais incapables d’empiler desimples cubes de construction en raison d’une utilisation trop importante destablettes. Ils ne savent plus que faire glisser leur doigt (et encore qu’un seul)devant des parents qui s’extasient

d’une prouesse rendant en réalité leur gamin neuneu.

Il faut se rendre compte que de la même façon que les résultats scolaires ontdramatiquement chuté dès lors que 95 % des foyers étaient équipés detéléviseurs, nous avons le même schéma à l’œuvre concernant les tabletteset autres i-trucs mais avec un taux de pénétration et d’équipement desménages beaucoup plus rapide. Ainsi, au Royaume-Uni – et je ne disposepas des statistiques pour notre pays mais cela doit être identique vu que defaçon empirique, ils ont tous des i-machins autour de moi –, en un anseulement le taux d’équipement est passé d’à peine 20 % à plus de 51 %.Dès lors, qui dit équipement de masse dit apparition des masses deproblèmes et autres effets secondaires pourtant parfaitement prévisibles.

Voici les meilleurs passages de cet article que vous pouvez lire en intégralitésur le site du Telegraph.

Charles SANNAT

« L’Association des maîtres et enseignants avertissent qu’un nombrecroissant d’enfants sont désormais incapables d’effectuer des tâchessimples comme l’utilisation de blocs de construction en raison de lasurexposition aux iPads.

Beaucoup d’enfants âgés de seulement trois ou quatre peuvent «glisser leurdoigt sur un écran» mais ont peu ou pas de dextérité dans les doigts aprèsles heures collées aux iPads.

Les membres de l’Association des professeurs et maîtres de conférencesont également averti la façon dont certains enfants plus âgés ont étéincapables de compléter avec un stylo et du papier les examenstraditionnels parce que leur mémoire a été érodée par une surexposition à latechnologie sur écran.

Ils ont appelé les parents à la répression sur la tablette, utilisation del’ordinateur et même à désactiver le WiFi dans la nuit pour résoudre leproblème.

Les observations qui ont été faites d’après les chiffres de l’Ofcom ont montréque la proportion de ménages disposant de tablettes ont plus que doublé de20 à 51 pour cent l’année dernière !

S’adressant à la conférence annuelle ATL à Manchester, Colin Kinney, unprofesseur d’Irlande du Nord, a déclaré à ses collègues que «mes élèves quiviennent dans les salles de classe après avoir passé la majeure partie de lanuit précédente à jouer à des jeux d’ordinateur et ont une capacité d’attentionsi limitée qu’ils sont pour ainsi dire absents».

Il a ajouté : «J’ai parlé à un certain nombre d’enseignants de maternelles qui

sont préoccupés par le nombre croissant de jeunes élèves qui peuventglisser le doigt à l’écran, mais qui ont peu ou pas de compétences demanipulation pour jouer avec des blocs de construction ou autres. Cesenfant qui n’arrivent plus ou ne peuvent plus se socialiser avec d’autresélèves, mais dont les parents parlent avec fierté de leur capacité à utiliserune tablette ou un smartphone.»

«Il est de notre devoir de faire en sorte que la technologie soit utilisée à bonescient et de façon productive afin que les élèves ne soient pas obsédés etne développent pas des comportements agressifs et antisociaux.»

«De la même manière, nous pouvons utiliser une brique aussi bien pourbriser une fenêtre que pour construire une maison, la technologie numériquepeut être utilisée pour du bon ou du mauvais, et les enseignants peuvent etdoivent aider leurs élèves à faire des choix positifs afin qu’ils aient desexpériences positives.» »

Source The Telegraph ici

Video : Un message qui va sans dire, mais tellementmieux en le disant !

Voici ce que c’est que les réseaux antisociaux ! La grande illusion. Un ami nepeut pas être virtuel, il ne peut qu’être réel, mais l’isolement permet aussi dedévelopper l’individualisme, l’isolement permet d’avoir besoin de compenserpar des achats compulsifs tout aussi vains et inutiles.

Charles SANNAT

Look Up FR – Une Vidéo Que TOUT LE MONDE Doit Voir. Vous allez êtresans voix.