CINÉMA LES TOILES PLACE FRANÇOIS TRUFFAUT – 95210 SAINT GRATIENwww.ville-saintgratien.fr – T. 01 34 28 27 96

PROGRAMME DU 10 OCT. AU 20 NOV. 2018

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CARNET DE ROUTE

n°181

TARIFS • Plein tarif : 7 €

• Tarif réduit (demandeurs d’emploi,

+ 60 ans, étudiants, pers. en situation d’handicap),

- 16 ans : 6 €Carte d’abonnement de 10 places (rechargeable, non nominative

et valable deux ans) : 50 €• Tarif moins de 14 ans : 4 €

• Tarif de groupe (à partir de 20 pers.) : 3,5 €

• Tarif de groupe films de moins d’une heure

(à partir de 20 pers.) : 3 €

ACCESSIBILITÉ Le cinéma les Toiles

est accessible aux personnes à mobilité réduite.

Le cinéma les Toiles propose Twavox, une application destinée

à rendre les films accessibles aux personnes malentendantes et malvoyantes, et ce en toute

autonomie. Les films disposant d’une version sous-titrée, d’un renforcement sonore

ou d’une version audio-décrite sont signalés dans les pages

horaires par les pictogrammes suivants :

Twavox est téléchargeable gratuitement sur smartphone

via Android et Appstore.

PARKING En plus de la demi-heure de

stationnement gratuite, le cinéma Les Toiles et INDIGO

vous proposent 2h30 de parking pour 1 € tous les jours, à toutes les séances, exclusivement au parking P1 (entrée rue Berthie

Albrecht, parking gardé 24h/24). Ticket délivré à la caisse

du cinéma uniquement lors de l’achat de votre place.

ÉDITO

C’est l’un des plus grands cinéastes français mais sa filmographie en tant que réalisateur ne compte que trois films assez peu connus du grand public.Il est l’un des comédiens français les plus aimés des Français qui se reconnaissent probablement dans sa silhouette râblée et sa calvitie rassurante.Assez joué aux devinettes : l’épatant bonhomme que nous allons avoir l’immense plaisir de recevoir le 17 novembre pour une jour-née consacrée à sa merveilleuse trilogie s’appelle Jean-François Stévenin.À l’occasion de la réédition en copies restaurées de PASSE-MON-TAGNE, DOUBLE MESSIEURS et MISCHKA, nous avons décidé d’une part de vous permettre de (re) découvrir ses trois merveil-leux long métrages, et surtout de venir lui faire un triomphe. Car c’est peu de dire que Jean-François nous manquait : venu il y a quinze ans presque jour pour jour lire en public le scénario de son dernier et troisième film MISCHKA, l’homme avait laissé un souvenir impérissable aux spectateurs et à l’équipe du cinéma. Nous attendions avec impatience qu’il tourne son quatrième film qui, pour des raisons qu’il nous expliquera probablement, ne s’est jamais fait. Puis il est parti s’installer dans le Jura, terre où il tourna jadis PASSE-MONTAGNE…Bref, depuis que nous avons appris que les Acacias rééditaient sa merveilleuse trilogie, nous n’avons eu de cesse de le réinviter aux Toiles. C’est maintenant chose faite. Nous allons, en effet, passer quelques heures en sa compagnie le samedi 17 novembre.Chanceux que vous êtes : avec ses trois films, vous allez pouvoir, entre autres, retrouver un Jacques Villeret pétri de ses rondeurs de bébé, badiner avec une Carole Bouquet au sommet de sa beau-té ou vous faire offrir des anguilles par Johnny Hallyday…Autre bonne nouvelle : Jean-François ne sera pas seul ce jour-là : son amie Patricia Mazuy (et la nôtre désormais) viendra présenter l’incroyable PASSE-MONTAGNE, et il se pourrait même que ses deux cadets, Salomé et Pierre, l’accompagnent pour évoquer le rocambolesque tournage de MISCHKA, accompagnés de leur mère, Claire Stévenin. Jean-François, quant à lui, nous régalera des mille et une anecdotes sur le tournage de DOUBLE MESSIEURS, sur ses débuts en tant qu’assistant réalisateur avec Truffaut, voire peut-être même de son incommensurable admiration pour Johnny Hallyday (il faut le savoir, Fabrice Luchini usurpe depuis trop longtemps le titre de plus grand fan de Johnny du monde).Autant dire qu’il est totalement inenvisageable que vous partiez en week-end ce jour-là. On vous dit ça, on ne vous dit rien…

L’équipe des Toiles

3

Mercredi 10 octobre à 21hRencontre avec le réalisateur Guillaume Senez autour de son film NOS BATAILLES

Mardi 23 octobre à 16hAtelier masque d’ours et coloriage géant à l’issue de la projection du film LA CHASSE À L’OURSÀ partir de 3 ansPlaces limitées et réservation indispensable à l’adresse cinemalestoiles@gmail.com

Mercredi 24 octobre à 14hCiné-goûter autour du film DILILI A PARISÀ partir de 7 ans

Mercredi 31 octobre à 16hCiné-goûter autour du film LA GRANDE AVENTURE DE NON-NONÀ partir de 3 ans Places limitées et réservation obligatoire à l’adresse cinemalestoiles@gmail.com

Dimanche 11 novembreVOUS SAUREZ TOUT SUR PIERRE SALVADORI !14h15 : Projection du film de Pierre Salvadori CIBLE ÉMOUVANTE16h : Voyage dans la filmographie de Pierre Salvadori par le critique Nicolas Tellop17h30 : EN LIBERTÉ ! de Pierre Salvadori présenté par Nicolas TellopLe livre d’entretien avec Pierre Salvadori sera offert par l’ACRIF (Association des Cinémas de Recherche d’Île-de-France) aux 50 premiers spectateurs assistant à la rencontre.Tarif pour les deux films et l’atelier : 6 €

Samedi 17 novembreRENCONTRE AVEC JEAN-FRANÇOIS STÉVENIN 18h30 : Patricia Mazuy présente PASSE MONTAGNE

21h : Rencontre avec Jean-François Stévenin autour de son film DOUBLE MESSIEURS

23h30 : Projection de MISCHKA en présence de Claire, Salomé (sous réserve) Pierre et Jean-François Stévenin

Tarif pour les trois films : 9 €

〉 NOTA Sauf avis contraire, les préventes pour les rencontres se font à partir du mercredi précédent à la caisse du cinéma.Venez prendre un verre avant nos soirées spéciales : notre bar est ouvert une heure avant les rencontres.

VOSTFDurée : 2h20, États-Unis (2018) de Damien Chazelle avec Ryan Gosling, Claire Foy, Pablo Schreiber

L’histoire fascinante de la mission de la NASA d’envoyer un homme sur la lune, centrée sur Neil Armstrong et les années 1961-1969. Inspiré du livre de James R. Hansen, le film explore les sacrifices et coûts – d’Armstrong et de la nation – d’une des plus dangereuses missions de l’Histoire.

Damien Chazelle avait-il déjà un peu la tête dans les étoiles lorsqu’il tournait la fameuse scène du Griffith Observatory de Los Angeles de LALA LAND ? Toujours est-il qu’après l’hallucinant WHIPLASH et une enchanteuse comédie musicale, le jeune cinéaste à peine trentenaire monte encore en puissance au sein de l’industrie hollywoodienne. Avec la collaboration de Josh Singer, scénariste de SPOTLIGHT, PENTAGON PAPERS ou THE WEST WING, Chazelle nous rappelle, à la veille des premiers vols spatiaux touristiques affrétés par le milliardaire Elon Musk, à quel point la conquête de la Lune, ce fameux « grand pas pour l’humanité », s’est faite à bord de vieilles boîtes de conserve dysfonctionnelles et hurlantes où l’homme finit souvent broyé.

Du 17 au 23 octobre Mostra de Venise 2018

VOSTFDurée : 1h52, Belgique (2018) de Lukas Dhont avec Victor Polster, Arieh Worthalter, Valentijn Dhaenens

Lara, 15 ans, rêve de devenir danseuse étoile. Avec le soutien de son père, elle se lance à corps perdu dans cette quête d’absolu. Mais ce corps ne se plie pas si facilement à la discipline que lui impose Lara, car celle-ci est née garçon.

« On ne naît pas femme, on le devient ». Cette citation de Simone de Beauvoir pourrait largement figurer en exergue de ce film fulgurant et vertigineux porté par l’interprétation halluci-nante du jeune Victor Polster, qui a été légitime-ment récompensé à Cannes. Il incarne le passage subtil entre le sexe féminin et masculin comme un phénomène atmosphérique où la danse classique et ses grandes exigences interagissent avec celles du personnage. Rarement le specta-teur aura autant fait corps avec ce personnage mutique et obstiné, et éprouvé l’extrême douceur du regard bienveillant de son père, sublime Arieh Worthalter qu’on adorerait tous avoir comme papa… et qu’on épouserait bien aussi… dilemme œdipien s’il en est…. Mais c’est une autre histoire…

Du 10 octobre au 6 novembre Caméra D’Or. Cannes 2018 Prix d’interprétation. Un Certain Regard 2018

L E P R E M I E R H O M M E S U R L A L U N E

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Durée : 1h38, France-Belgique (2018) de Guillaume Senez avec Romain Duris, Lætitia Dosch, Laure Calamy

Olivier se démène au sein de son entreprise pour combattre les injustices. Mais du jour au lendemain quand Laura, sa femme, quitte le domicile, il lui faut concilier éducation des enfants, vie de famille et activité professionnelle.

Deux ans après KEEPER, Guillaume Senez revient en très grande forme avec un second long métrage dans lequel il entremêle habilement descrip-tion sociale et portrait émouvant d’un homme en crise. Sobrement écrit et mis en scène, NOS BATAILLES sonne toujours juste : l’affection électrique entre Olivier (Romain Duris, dans l’un de ses plus beaux rôles à ce jour) et sa sœur comédienne (Laetitia Dosch, lumineuse), ses forces et faiblesses en tant que père, tout autant que les solidarités et les violences de la vie au sein d’une entreprise. Avec ce beau film sensible et vibrant, Guillaume Senez confirme tous les espoirs qu’avaient suscités son premier film.

Jusqu’au 23 octobre Semaine de la Critique. Cannes 2018

Durée : 1h35, France (2018) de Gaspard Noé avec Sofia Boutella, Romain Guillermic, Souheila Yacoub, Kiddy Smile

Naître et mourir sont des expériences extraordinaires. Vivre est un plaisir fugitif.

Si vous avez méprisé SEUL CONTRE TOUS, haï IRRÉVER-SIBLE, exécré ENTER THE VOID et maudit LOVE, alors venez fêter CLIMAX ! C’est en ces termes que Gaspard Noé présente son sixième long- métrage et nous ne sommes pas loin d’aller dans son sens. Avec ses chorégraphies hypnotiques et ses plans- séquences inouïs, ce huis clos aussi ébouriffant que traumati-sant apparaît comme le film le plus accessible du génial, mais controversé, cinéaste. Au cœur du film, deux points culminants : sa troupe de danseurs hallucinants qui, excepté Sofia Boutella, ne sont pas des comédiens, et son allégorie du rêve de la France multiculturelle des années 90, période où il n’y avait ni portable ni internet…

Interdit aux moins de 16 ans Du 10 au 15 octobre Quinzaine des réalisateurs. Cannes 2018

Durée : 1h30, France (2017) de Philippe Faucon avec Moustapha Mbengue, Emmanuelle Devos, Fantine Harduin

Amin est venu du Sénégal pour travailler en France, il y a neuf ans. Il a laissé au pays sa femme Aïcha et leurs trois enfants. En France, Amin n’a d’autre vie que son travail, d’autres amis que les hommes qui résident au foyer. Un jour, en France, Amin rencontre Gabrielle et une liaison se noue. Au début, Amin est très retenu. Il y a le problème de la langue, de la pudeur.

Après FATIMA, Philippe Faucon ne s’est manifestement pas laissé impressionner par l’immense succès qu’a rencontré son film précédent (pluie de César, succès public plus que mérités…) : il a, en effet, poursuivi la construc-tion de cette œuvre pudique qui, depuis bientôt trente ans, donne la parole à des personnages modestes en prise avec la société contemporaine. Entre la banlieue parisienne et le Sénégal, AMIN donne à éprouver avec pudeur et tendresse la vie quotidienne et les questionnements qui s’im- posent à cette homme intègre mais déchiré entre deux mondes.

Jusqu’au 23 octobre Quinzaine des Réalisateurs. Cannes 2018

VOSTFDurée : 1h30, Pologne (2018) de Pawel Pawlikovski avec Joanna Kulig, Tomasz Kot, Agata Kulesza

Pendant la guerre froide, entre la Pologne stalinienne et le Paris bohème des années 1950, un musicien épris de liberté et une jeune chanteuse passionnée vivent un amour impos-sible dans une époque impossible.

Suite à un long exil en Grande Bretagne (où il a tourné ses premiers films) et en France, Pawel Pawlikovski est revenu en Pologne pour tourner IDA, grand succès international qui a même raflé l’Oscar du Meilleur Film Etranger en 2015. Il poursuit, avec son nouveau film, son délicat usage du noir et blanc et poursuit son exploration de l’histoire récente de son pays natal. Ce qui fait le prix de COLD WAR, outre la poignante histoire d’amour que le film raconte, c’est le lien étroit que le cinéaste entretient avec la culture polonaise et notamment sa musique folklorique qu’il magnifie de la plus belle manière. En effet, COLD WAR raconte aussi bien le parcours des deux musiciens que celui d’une chanson. Cette dernière traverse les frontières et les années et semble raconter en filigrane des décennies de l’histoire de la Pologne.

Du 24 octobre au 13 novembre Prix de la mise en scène. Cannes 2018

VOSTFDurée : 1h40, Suisse/Croatie/Allemagne/Finlande (2018) d’Anja Kofmel avec Megan Gay, Joel Basman

Croatie, janvier 1992. En plein conflit yougoslave, Chris, jeune journaliste suisse, est retrouvé assassiné dans de mystérieuses circonstances. Il était vêtu de l’uniforme d’une milice étrangère. Anja Kofmel était sa cousine. Petite, elle admirait ce jeune homme ténébreux. Devenue adulte, elle décide d’enquêter pour découvrir ce qui s’est passé et comprendre l’implication réelle de Chris dans un conflit manipulé par des intérêts souvent inavoués.

Premier film de la cinéaste suisse Anja Kofmel, CHRIS THE SWISS est un documentaire haletant et prodigieux, qui mêle animation, prises de vues réelles et images d’archives. À partir de recherches multiples, Anje Kofmel se met en quête d’une histoire qui questionne la place du journaliste en temps de guerre et qui supplantera, fatalement, le personnel pour le collectif. La force des images d’animation, réalisées au feutre noir enrichi de textures à l’aquarelle, sait répondre à la dureté des images de guerre et aux fragments de souvenirs des “proches” de Chris, ainsi qu’aux cauchemars qui s’invitent chez la cinéaste au cours de son enquête, véritable voyage initiatique et mémorial en Enfers.

Du 24 octobre au 6 novembre Semaine de la Critique. Cannes 2018

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VOSTFDurée : 1h22 (2018) Kenya/Afrique du Sud/France de Wanuri Kahiu avec Samantha Mugatsia, Sheila Munyiva, Neville Misati

À Nairobi, Kena et Ziki mènent deux vies de jeunes lycéennes bien différentes, mais cherchent chacune à leur façon à pour-suivre leurs rêves. Leurs chemins se croisent en pleine campagne électorale au cours de laquelle s’affrontent leurs pères respectifs. Attirées l’une vers l’autre dans une société kenyane conservatrice, les deux jeunes femmes vont être contraintes de choisir entre amour et sécurité…

Interdit dans son pays au motif qu’il fait la « promotion du lesbianisme », le deuxième long-métrage de la réalisatrice kényane Wanuri Kahiu est pourtant loin d’être une œuvre provocatrice. Inspiré d’une nouvelle de l’auteure ougandaise Monica Arac de Nyeko, RAFIKI (dont le titre signifie « ami » en swahili – les fans du ROI LION l’auront deviné) raconte avec beaucoup de sensibilité une romance naissante, filmée avec une grâce fiévreuse et une fougue pop qui évoquent les meilleurs teen-movies.

Du 17 au 30 octobre Sélection Officielle. Cannes 2018

VOSTF

VOSTFDurée : 1h43, France (2018) de Gilles Porte et Nicolas Champeaux

L’histoire de la lutte contre l’apartheid ne retient qu’un seul homme : Nelson Mandela. Il aurait eu cent ans cette année. Il s’est révélé au cours d’un procès historique en 1963 et 1964. Sur le banc des accusés, huit de ses camarades de lutte risquaient aussi la peine de mort. Face à un procureur zélé, ils décident ensemble de trans- former leur procès en tribune contre l’apartheid.

Les centaines d’heures d’archives auxquelles ont eu accès les deux réalisateurs font tout le prix de ce film. Une grande émotion jaillit lorsque les derniers protagonistes encore de ce monde revivent littéralement les minutes du fameux procès de Rivona plusieurs décennies plus tard. On mesure alors toutes les souffrances endurées sous l’Apartheid et l’engagement farouche de ces hommes confrontés à une possible peine de mort par pendaison. La dernière séquence dont nous ne vous dévoilerons pas la teneur nous adresse un avertissement sans appel : leur lutte contre le racisme ne finira jamais.

Du 24 octobre au 5 novembre

VOSTFDurée : 1h30, Japon-Singapour (2018) d’Eric Khoo avec Takumi Saitoh, Seiko Matsuda, Tsuyoshi Ihara

Masato, jeune chef de ramen au Japon, a toujours rêvé de partir à Singapour pour retrouver le goût des plats que lui cuisinait sa mère quand il était enfant. Alors qu’il entreprend le voyage culinaire d’une vie, il découvre des secrets familiaux profondé-ment enfouis. Trouvera-t-il la recette pour réconcilier les souvenirs du passé ?

Il est fortement recommandé de ne pas aller voir LA SAVEUR DES RAMEN le ventre vide. Ou bien de prévoir dans la foulée un roboratif dîner dans un restaurant de ramen. LA SAVEUR DES RAMEN s’inscrit en effet dans la lignée des DÉLICES DE TÔKYÔ. Tout comme le film de Naomi Kawase faisait découvrir les dorayaki aux spectateurs occidentaux, LA SAVEUR DES RAMEN nous fait découvrir une étrange spécialité culinaire singapour-ienne, le « bak kut teh », et sa fusion avec la gastronomie japonaise. Tout comme dans le film de Kawase, la question de la transmission est bien sûr le motif central de ce film candide et éminemment kawaï.

Du 24 au 30 octobre

Le procès contre Mandela

et les autres

CYCLE DARIO ARGENTO

L’OISEAU AU PLUMAGE DE CRISTALVOSTFDurée : 1h32, Italie (1970) de Dario Argento avec Tony Musante, Suzy Kendall, Enrico Maria Salerno

Sam Dalmas, un écrivain américain de passage à Rome, assiste à l’agression d’une jeune femme. Déclaré témoin oculaire par la police, Dalmas décide d’effectuer ses propres recherches.

Troquant sa machine à écrire pour une flam-boyante caméra 35 mm, Dario Argento dégaine illico et s’affirme d’emblée comme un immense virtuose de la mise à mort. Défénestrations, poignardages répétés... les protagonistes tressaillent de toutes parts et toujours avec panache, sous l’œil d’un cinéaste déjà expert en la matière. Ne faisant rater à son objectif aucune goutte d’hémoglobine, Argento offre avec ce premier long métrage de bien belles promesses de cinéma, tant narratives que figuratives. On retiendra aussi le parfait Tony Musante, témoin et héros malgré lui d’une affaire dont il se serait bien passé, et qui traîne ici sa nonchalance de félidé dans les funestes rues d’une Rome déserte.

Du 10 au 15 octobre

LE CHAT À NEUF QUEUESVOSTFDurée : 1h52, Italie (1971) de Dario Argento avec James Franciscus, Karl Malden, Catherine Spaak

Le reporter Carlo Giordanni et Franco Arno, un ancien journaliste devenu aveugle, enquêtent sur le meurtre d’un membre de l’institut Terzi, spécialisé dans la recherche génétique et les prédispositions chromosomiques à la violence.

C’est à partir d’un scénario plutôt faiblard et d’un casting imposé par les producteurs que Dario Argento se lance, sans trop d’enthousiasme, dans son deuxième giallo. Le script est plein de poncifs : le journaliste plus perspicace que la police, le témoin aveugle... Pourtant, absolu-ment rien de classique ne sort de ce CHAT À NEUF QUEUES, car Argento a sa manière bien à lui de se focaliser sur tout ce qui, pour d’autres cinéastes, ne serait pas essentiel au récit. Ainsi, à total contre-courant des attentes du public et de ses producteurs furieux, le cinéaste sourit aux chemins de traverses et laisse aux divines notes d’Ennio Morricone le soin de nous guider dans la balade. Méfiance tout de même car, tout comme avec Edgar Poe, une promenade avec Dario Argento peut aussi très bien se poursuivre dans un cimetière, et se conclure dans un caveau enfermé à triple tour.

Du 17 au 22 octobre

C’est au maître d’un genre – le giallo – qui a fini par acquérir une certaine légitimité après des décennies de purgatoire que nous consacrons ce très beau cycle. Ancien critique de cinéma puis scénariste (il a, entre autres, co-écrit le script d’IL ÉTAIT UNE FOIS DANS L’OUEST) Dario Argento a construit une œuvre traversée par d’incroyables fulgurances formelles et d’intenses moments d’horreur. Un cinéma réservé aux amateurs et à déconseiller aux âmes sensibles.

CYCLE DARIO ARGENTO

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LES FRISSONS DE L’ANGOISSEVOSTFDurée : 2h06, Italie (1974) de Dario Argento avec David Hemmings, Daria Nicolodi, Gabriele Lavia

Pianiste de jazz américain installé à Turin, Marc Daly assiste un soir au meurtre de Helga Ullman, une célèbre parapsychologue de passage en Italie. Il tente de lui porter secours, mais en vain. Déclaré témoin oculaire et lui-même victime d’une tentative d’assassinat, il décide de mener l’enquête en compagnie d’une journaliste, tandis que les meurtres se multiplient.

C’est avec PROFONDO ROSSO (titre original beaucoup plus évocateur que sa « traduction » française) que Dario Argento inaugure véritable-ment ce savant mélange d’horreur et de paranormal qui fera sa marque. Comme toujours chez le cinéaste, les sublimes visions servies sur un plateau ne sont pas pour autant offertes sans contrepartie. Argento vous encouragera donc à décortiquer les moindres recoins du cadre pour tenter de porter assistance à un David Hemmings (un autre gros matou lui aussi) délicieusement empêtré dans les filets de la belle et très entreprenante Daria Nicolodi. La réussite des FRISSONS DE L’ANGOISSE doit aussi beaucoup à la rencontre du cinéaste avec le groupe de rock Goblin, dont la collaboration presque sans ratés survivra à trois décennies de folie et participera indéniablement aux futures fulgurances du Maestro.

Interdit aux moins de 12 ans Du 24 au 30 octobre

SUSPIRIAVOSTFDurée : 1h38, Italie (1977) de Dario Argento avec Jessica Harper, Joan Bennett, Stefania Casini

Suzy, une jeune Américaine, débarque à Fribourg pour suivre des cours dans une académie de danse prestigieuse. À peine arrivée, l’atmosphère du lieu, étrange et inquiétante, surprend la jeune fille. Et c’est là qu’une jeune élève est spectaculairement assassinée. Sous le choc, Suzy est bientôt prise de malaises. Et le cauchemar ne fait qu’empirer : le pianiste aveugle de l’école meurt à son tour, égorgé par son propre chien... Suzy apprend alors que l’académie était autrefois la demeure d’une terrible sorcière surnommée la Mère des Soupirs. Et si l’école était encore sous son emprise ?

Avec SUSPIRIA, Argento embrasse enfin le cinéma fantastique, un genre qu’il ne faisait que chatouil-ler au sein de ses premiers « gialli ». La mue amorcée dans LES FRISSONS DE L’ANGOISSE se poursuit donc à travers cet envoutant conte conçu avant tout comme un grand feu d’artifice sensoriel, où chaque plan a pour obligation de ressembler à un cauchemar. Totalement affranchi des codes du polar, Argento expérimente ici comme un forcené et ne perd aucune occasion de nous inonder de lumières exagérément agressives, quitte à nous hypnotiser. À ce titre la restauration numérique aux petits oignons et la projection via nos projecteurs 4k contribueront à rendre à SUSPIRIA sa véritable beauté, celle d’un terrifiant et envoutant bain de minuit. 

Interdit aux moins de 12 ans Du 31 octobre au 4 novembre

Durée : 1h47, France (2018) de Pierre Salvadori avec Pio Marmaï, Adèle Haenel, Damien Bonnard, Audrey Tautou

Yvonne jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts commis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années.

Cela fait vingt-cinq ans que Pierre Salvadori nous enchante de ses comédies aussi mélancoliques que désopilantes. Des comédies où la noirceur n’est jamais vraiment absente et où le spectateur est souvent pris par surprise. Si EN LIBERTÉ ! débute avec un hommage appuyé aux films policiers des années 70, il ancre sa mise en scène dans une dimension résolument contemporaine qui lui permet de débrider encore plus son grand sens du burlesque et des faux semblants. Mais ce qui fait le prix inestimable du cinéma de Salvadori, c’est sa grande attention à la profon-deur et à la complexité de tous ses personnages. Nous lui sommes à ce titre chaleureusement reconnaissants d’avoir écrit un très beau rôle à Damien Bonnard, découvert chez Guiraudie et qui fait ici merveille en amoureux transi et discret aux côtés des épatants Pio Marmaï et Adèle Haenel.

À partir du 31 octobre Quinzaine des Réalisateurs. Cannes 2018

Durée : 1h27, France (1993) de Pierre Salvadori avec Jean Rochefort, Marie Trintignant, Guillaume Depardieu

Victor est un tueur à gages vieillissant qui vit sous l’autorité d’une mère abusive. Un garçon plein de bonne volonté et une jeune et jolie voleuse d’œuvres d’art vont faire irruption dans sa vie bien ordonnée. L’un comme son apprenti, l’autre comme une amoureuse potentielle...

Bien que François Morel ait solennellement demandé en octobre l’année dernière l’annulation de la mort de Jean Rochefort, force est de constater que les suppliques sont restées lettre morte. Nous avons donc décidé, à la faveur de la sortie du dernier film de Pierre Salvadori, de rediffuser le délicieux premier film du cinéaste, un film, il faut bien le reconnaître, hanté par le fantôme du grand Jean mais aussi par ceux de Marie Trintignant et Guillaume Depardieu. Revoir ces trois-là ensemble est de nature à mêler aisément rires et larmes.

Du 11 au 20 novembre

Le livre d’entretien avec Pierre Salvadori sera offert par l’ACRIF (Association des Cinémas de Recherche d’Île-de-France) aux 50 premiers spectateurs assistant à la rencontre. Tarif pour les deux films : 6 €.

Cible émouvanteEN LIBERTÉ !

DIMANCHE 11 NOVEMBRE VOUS SAUREZ TOUT SUR PIERRE SALVADORI !– 14h15 : Projection de CIBLE ÉMOUVANTE– 16h : Voyage dans la filmographie de Pierre Salvadori par le critique Nicolas Tellop– 17h30 : Projection d’EN LIBERTÉ ! présenté par Nicolas Tellop

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L A P A R T I C U L E

H U M A I N EL’ENVERS

D’UNE HISTOIREVOSTFDurée : 2h08, Turquie (2018) de Semih Kaplanoğlu avec Jean-Marc Barr, Ermin Bravo, Grigoriy Dobrygin

Dans un futur proche et incertain, un brusque change-ment climatique a mené la vie sur Terre vers son extinction. Le chemin du Pr. Erol Erin, généticien spécialiste des semences, va croiser dans la région des «Terres Mortes», celui du Pr Cemil Akman, qui a dû quitter la ville à cause de ses recherches.

Changement de registre pour le cinéaste à qui on devait jusqu’ici la délicate trilogie anatolienne MIEL, ŒUF et LAIT. Semih Kaplanoğlu s’attaque en effet à un genre très balisé, le film post-apocalyptique. Passer après Tarkovski, Cuaron ou Bong Joon-ho est en effet une démarche assez risquée, Le défi est allègrement relevé : le cinéaste est parvenu, avec finalement peu d’esbrouffe, à créer un univers stérile, désolé et où l’humanité est en constant reflux. Jean-Marc Barr incarne avec une belle puissance cet « Omega man » en quête de vérité et d’absolu. Ce film est une vraie curiosité.

Du 31 octobre au 5 novembre

VOSTFDurée : 1h40, Serbie-France (2018) de Mila Turajlic

Une porte condamnée dans un appartement de Belgrade révèle l’histoire d’une famille et d’un pays dans la tourmente. Tandis que la réalisatrice entame une conversation avec sa mère, le portrait intime cède la place à son parcours de révolutionnaire, à son combat contre les fantômes qui hantent la Serbie, dix ans après la révolution démocratique et la chute de Slobodan Milošević.

La grande force de L’ENVERS D’UNE HISTOIRE, c’est l’étroit dialogue qui s’instaure entre la grande histoire et l’histoire d’une famille. Avec, au cœur du film, la figure imposante d’une mère, figure incontournable de la vie politique en Serbie dans les années 70–80 dont on sent l’immense admiration que lui porte sa fille cinéaste mais aussi tout le caractère pesant que peut parfois comporter cette relation. Ce qui marque durablement le spectateur, c’est la sensation d’assister presque en direct au processus qui mène une démocratie classique très similaire à la nôtre à la guerre civile. L’ENVERS D’UNE HISTOIRE nous tend un singulier miroir.

À partir du 14 novembre

VOSTFDurée : 1h50, États-Unis (1972) de Dalton Trumbo avec Timothy Bottoms, Don « Red » Barry, Kathy Fields

Durant la Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine : il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient. Dans la chambre d’un hôpital, il tente de communiquer et se souvient de son histoire.

Nous clôturons ce cycle au long cours consacré à la Grande Guerre avec l’un des films les plus poignants et les plus frontaux consacrés à la Première Guerre Mondiale. Signé de l’un des plus célèbres blacklistés du Maccarthysme, Dalton Trumbo, JOHNNY GOT HIS GUN est une plongée hallucinatoire dans l’esprit d’une « gueule cassée » confrontée à l’enfermement mental et physique induite par ses atroces blessures et par les assauts du passé. Un grand film antimilitariste, donc, qui a, entre autres, inspiré LA CHAMBRE DES OFFICIERS à François Dupeyron et résonne avec un autre chef-d’œuvre, OH, UOMO de Yervant Gianikian et Angela Ricci Lucchi

Interdit aux moins de 12 ans Du 7 au 12 novembre

RENCONTRE AVEC J.-F. STÉVENIN

PASSE MONTAGNE18h30 : film présenté par la réalisatrice Patricia MazuyDurée : 1h48, France (1978) de Jean-François Stévenin avec Jacques Villeret, Jean-François Stévenin, Texandre Baberat

Georges tombe en panne dans le Jura et va faire réparer sa voiture chez Serge, un garagiste qui travaille dans un hameau isolé. Les deux hommes se lient bientôt d’amitié.

Pour son premier film, Stévenin embarque avec lui un poupon Jacques Villeret qui va se mêler aux habitants du coin. Tous vont devenir les personnages d’un western plus vrai que nature. Fauché, aventureux, le tournage sera homérique. Et encore aujourd’hui, PASSE MONTAGNE reste l’un des films les plus singuliers de toute l’histoire du cinéma français et inspire encore toute une génération de cinéaste, au premier rang desquels notre amie Patricia Mazuy.

DOUBLE MESSIEURS21h : projection du film suivie d’une rencontre avec Jean-François StéveninDurée : 1h30, France (1986) de Jean-François Stévenin avec Yves Afonso, Carole Bouquet, Jean-François Stévenin

François, un cadre sans histoire, mène une existence paisible, entouré de sa femme et de ses enfants. Un jour, il retrouve son vieux complice Léo, qu’il n’a pas vu depuis 25 ans et qui est devenu cascadeur de cinéma. Ensemble, ils décident de retrouver Kuntchinski, le troisième larron de la bande, pour recommencer le jeu qu’ils affectionnaient tant durant leur adolescence.

Formé sur les plateaux de Truffaut ou de Rozier, Stévenin a développé un sens très précis et très affuté de la direction d’acteurs. C’est un immense plaisir de voir le duo qu’il campe avec l’inénarrable Yves Afonso (rencontré chez Rozier) rejoint et troublé par une Carole Bouquet au sommet de sa beauté. Le titre, DOUBLE MESSIEURS, est donc éminem-ment trompeur.

MISCHKA23h30 : film présenté par Claire, Salomé (sous réserve), Pierre et Jean-François Stévenin Durée : 1h56, France (2002) de Jean-François Stévenin avec Jean-Paul Roussillon, Jean-François Stévenin, Salomé Stévenin, Rona Hartner, Yves Afonso

Un vieil homme, vêtu d’une robe de chambre et chaussé de pantoufles, est abandonné par sa famille sur une aire d’autoroute, un jour de départ en vacances. Il atterrit dans un hospice où un infirmier, Gégène, le surnomme Mischka. Le garde-malade lui propose alors de quitter la sinistre maison de retraite. C’est l’occa- sion pour lui de faire la ren- contre de Jane, l’adolescente fugueuse, et de Joli-Cœur, la rockeuse, et de redécouvrir la vie au moment où il est en passe de la terminer.

Après deux films hivernaux, Stévenin s’offre un été éclatant pour le tournage de son trois- ième (et malheureusement dernier jusqu’à preuve du contraire) long métrage. Il embarque une grande partie de sa famille – son épouse Claire, ses enfants Salomé, Robinson et Pierre – sur les routes des vacances et signe, pour reprendre ses propres mots « un feu d’arti- fices entre gens maladroits. »

SAMEDI 17 NOVEMBRE

〉 NOTA La trilogie sera également diffusée aux Toiles à partir du 21 novembre.

Tarif pour les trois films : 9 €

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Durée : 2h02, France (2018) de Gilles Lellouche avec Guillaume Canet, Philippe Katerine, Benoît Poelvoorde, Mathieu Amalric

C’est dans les couloirs de leur piscine municipale que Bertrand, Marcus, Simon, Laurent, Thierry et les autres s’entraînent sous l’autorité toute relative de Delphine, ancienne gloire des bassins. Ensemble, ils se sentent libres et utiles. Ils vont mettre toute leur énergie dans une discipline jusque-là propriété de la gent féminine : la natation synchronisée. Alors, oui c’est une idée plutôt bizarre, mais ce défi leur permettra de trouver un sens à leur vie...

Y-a-t-il deux Gilles Lellouche ? On serait tenté de le croire tant le Gilles Lellouche cinéaste étonne par sa grande délicatesse, délicatesse fort peu compatible avec l’arrogance du Gilles Lellouche comédien, lequel incarne depuis quinze ans révolus l’archétype du beauf blingbling dans un grand nombre de productions françaises très oubliables. Toujours est-il que LE GRAND BAIN, sa première réalisation, étonne et ravit par sa drôlerie. Il faut dire qu’un casting cinq étoiles a passé le pédiluve, au premier rang duquel se détache très nettement l’hallucinant Philippe Katerine. En compagnie de ses camarades boudinés dans leurs minislips, il est plus sexy que l’homme de l’Atlantide lui-même.

Du 7 au 20 novembre Sélection Officielle. Cannes 2018

Durée : 1h39, France (2017) de Laetitia Carton

C’est l’histoire d’un bal. D’un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.

Mazurka, Paso Doble, tout ceci évoquerait plutôt d’emblée les danses de pépé et mémé. Et pourtant, à Gennetines dans l’Allier, les générations se mêlent, les corps se cherchent et les parquets résonnent à l’unisson des cœurs qui battent au rythme des musiques tradition-nelles. Elle-même amatrice de danse, la cinéaste Laetitia Carton a passé tout un été avec ces danseurs amateurs. Éloge de la fête, LE GRAND BAL est également une ode à la sensualité et à toutes les émotions qui surgissent lorsque deux personnes (peu importe leur âge, leur sexe ou leur niveau) se rencontrent vraiment et s’abandonnent l’un à l’autre, ne serait-ce que quelques minutes.

Du 14 au 20 novembre Sélection Officielle. Cannes 2018

VOSTFDurée : 2h06, Italie (2018) d’Alice Rohrwacher avec Adriano Tardiolo, Tommaso Ragno, Nicoletta Braschi, Alba Rohrwacher, Sergi Lopez

Lazzaro, un jeune paysan d’une bonté exception-nelle vit à l’Inviolata, un hameau resté à l’écart du monde sur lequel règne la marquise Alfonsina de Luna. La vie des paysans est inchangée depuis toujours, ils sont exploités, et à leur tour, ils abusent de la bonté de Lazzaro. Un été, il se lie d’amitié avec Tancredi, le fils de la marquise. Une amitié si précieuse qu’elle lui fera traverser le temps et mènera Lazzaro au monde moderne.

Depuis son premier film, CORPO CELESTE, et la consécration cannoise des MERVEILLES, les spectateurs français se sont attachés au cinéma à la fois chrétien et panthéiste de la réalisatrice italienne Alice Rohrwacher. On retrouve comme toujours sa sœur Alba au casting d’HEUREUX COMME LAZZARO, et le film poursuit sa réflexion sur ces communautés qui vivent hors du monde et qui se prennent de plein fouet le choc du monde moderne. Mais le cœur du film et sa question essentielle est la bonté, incarnée par un être exceptionnel, Lazzaro, et dont l’interprète, Adriano Tardiolo, semble très proche du personnage qu’il interprète. « Idiot » dostoïevskien, à priori imperméable aux fureurs du monde, Lazzaro regarde le monde, et son regard est brûlant.

À partir du 7 novembre Prix du scénario. Cannes 2018

HEUREUX COMME LAZZARO

RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS EXCLUSIVEMENT

SCOLAIRES

(MODE D’EMPLOI)

Vous souhaitez organiser une séance sur un film figurant dans notre programme ?Nous organisons des séances au jour et à l’heure de votre choix (sous réserve de disponibilité des salles) à partir de 20 personnes. Le tarif de groupe s’applique comme suit :• films de moins d’une heure : 3 €. • films de plus d’une heure : 3,5 €.

Grâce à notre librairie numérique, nous pouvons organiser une séance sur certains films, même lorsque ceux-ci ne sont plus à l’affiche des Toiles. Merci de bien vouloir nous contacter pour connaître la liste des films disponibles.

Vous souhaitez organiser une séance sur un film qui ne figure pas sur notre programme ?Vous travaillez sur un sujet particulier et vous souhaitez l’illustrer avec un film ?• Cette demande doit concerner au minimum 120 personnes.• Dans le cas d’une recherche thématique, nous effectuons des recherches afin de vous proposer un ou plusieurs films susceptibles de l’illustrer.• Nous nous chargeons de trouver le distributeur du film et négocions le tarif de groupe le plus avantageux. La séance est organisée le jour et à l’heure de votre choix (sous réserve de disponibilité des salles).

L’équipe du cinéma Les Toiles propose égale-ment au public scolaire et péri-scolaire de nombreuses animations en accompagnement des séances de cinéma :• visite de la cabine de projection ;• rencontre avec les professionnels du cinéma ;• ateliers d’initiation au cinéma d’animation ;• découverte des métiers du cinéma.

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Durée : 1h35, France (2018) de Michel Ocelot

Dans le Paris de la Belle Époque, en compagnie d’un jeune livreur en triporteur, la petite kanake Dilili mène une enquête sur des enlèvements mystérieux de fillettes. Elle va d’aventure en aventure à travers la ville presti- gieuse, rencontrant des hommes et des femmes extraordinaires, qui l’aident, et des méchants, qui sévissent dans l’ombre.

Michel Ocelot nous fait voyager dans le Paris de la Belle Époque, incarné dans un étonnant mélange de photographies et d’animation. L’intrépide Dilili rencontrera les artistes et les figures historiques du XXe siècle naissant, de Marie Curie à Marcel Proust en passant par Emma Calvé, Toulouse Lautrec, Louise Michel, Picasso, Pasteur... Malgré sa dimension de conte alternant des séquences saupou-drées d’un peu trop de candeur et des passages beaucoup plus sombres, DILILI À PARIS se révèle être une ode à la culture, au partage et un grand film féministe.

À partir de 7 ans Du 10 octobre au 4 novembre Tarif de groupe (à partir de 20 pers.) : 3,5 €CINÉ-GOÛTER : MERCREDI 24 OCTOBRE À 14H

Durée : 41 min, France (2018) de Mathieu Auvray

À Sous-Bois-Les-Bains, les jours s’écoulent dans la bonne humeur et ce n’est pas une histoire de glace à la carotte, un voyage (raté) sur la Lune ou une inondation qui changeront les choses ! Rien ne semble pouvoir arrêter cette drôle de bande de copains, tous si différents, mais toujours solidaires.

Adaptés des albums jeunesse des aventures de Non-Non (en référence bien sûr à Oui–Oui !) signés Magali Le Huche, ces trois épisodes nous entraînent au cœur d’un univers coloré, décalé et loufoque, où nous faisons connaissance avec la joyeuse bande de Sous-Bois-Les-Bains, menée par Non-Non, un ornithorynque en slip et Magaïveur, son copain crabe… Tant par sa narration que par son ambition graphique ce programme au ton résolu-ment moderne régalera petits et grands spectateurs.

à partir de 3 ans Du 31 octobre au 18 novembre Tarif unique : 3,5 € Tarif de groupe (à partir de 20 pers.) : 3 €CINÉ-GOÛTER : MERCREDI 31 OCTOBRE À 16H PLACES LIMITÉES : RÉSERVATION OBLIGATOIRE À L’ADRESSE : cinemalestoiles@gmail.com

Durée : 1h14, États-Unis (1996) de Simon Wells

En 1925, dans le village de Nome, en Alaska, vit Balto, moitié loup – moitié husky, rejeté par les autres chiens et souffrant terriblement de sa condition. Un jour, une grave épidémie s’abat sur le village. Toutes les routes sont bloquées par un violent blizzard. Le seul moyen de faire venir des médicaments jusque-là est d’envoyer des chiens braver la tempête.

Inspiré d’un fait historique authentique, BALTO CHIEN-LOUP, HÉROS DES NEIGES est produit par Steven Spielberg à travers sa mythique société Amblin. Cette épopée extraordi-naire et périlleuse associe astucieusement tous les ingrédients qui permettent d’enchanter tous les enfants : la course de traîneaux introductive, le méchant Steele, l’hilarant Oncle Boris et ses compères ours polaires, une bonne dose de péripéties enneigées...

à partir de 6 ans Du 7 au 18 novembre Tarif de groupe (à partir de 20 pers.) : 3,5 €

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Renseignements (et réservations pour les groupes) au 01 34 28 27 96

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Durée : 45 min, Royaume-Uni, Biélorussie (2015–2016) de Joanna Harrison et Robin Shaw, Tatiana Kublitskaya, Ruslan Sinkevich

Quand Papa et Maman partent chercher Grand- Mère, Rosie et ses quatre frères et sœurs se retrouvent seuls à la maison. Que vont-ils bien pouvoir faire ? Se chamailler, regarder la télé- vision, jouer au foot... ? Et s’ils partaient à la chasse à l’ours ? LA CHASSE À L’OURS est précédé de deux courts métrages, LE RÊVE DE L’OURS et d’UN PRINTEMPS EN AUTOMNE.

Ce ne sont ni l’imagination ni le courage qui manquent aux personnages de ces trois courts- métrages ! Attraper des ours, parcourir des forêts, traverser des rivières… Même en hiver, tout est possible pour nos petits héros intrépides ! LA CHASSE À L’OURS est adapté du célèbre livre éponyme de Michael Rosen et Helen Oxenbury, un grand classique de la littérature jeunesse, délicieusement British. Cette adaptation est précédée de deux autres courts-métrages, LE RÊVE DE L’OURS et UN PRINTEMPS EN AUTOMNE, qui mettent à l’honneur la figure emblématique de l’ours et le passage des saisons. À notre tour, chaussons nos bottes et partons à l’aventure !

À partir de 3 ans Jusqu’au 30 octobre Tarif unique : 3,5 € – Tarif de groupe (à partir de 20 pers.) : 3 € – Renseignements (et réservations pour les groupes) au 01 34 28 27 96ATELIER « MASQUES D’OURS ET COLORIAGE GÉANT » À L’ISSUE DE LA SÉANCE DU 23 OCT. PLACES LIMITÉES À 20 ENFANTS, RÉSERVATION INDISPENSABLE : cinemalestoiles@gmail.com

Durée : 42 min, Grande-Bretagne/Suède/Nouvelle-Zélande (2018) de Jeroen Jaspaert, Ned Wenlock, Uzi Geffenblad

Prenez garde au Rat scélérat, le bandit le plus gourmand des alentours ! Sur sa fidèle monture, il vole tout ce qui se mange, même si ce n’est pas à son goût, jusqu’au jour où il croise plus rusé que lui… Avec deux (suuublimes) courts-métrages en avant-programme : MUSIQUE-MUSIQUE et UNE PÊCHE FABULEUSE.

Après les succès du GRUFFALO, PETIT GRUFFALO, LA SORCIÈRE DANS LES AIRS et MONSIEUR BOUT-DE-BOIS, toute l’équipe du studio d’anima-tion londonien Magic Light est repartie pour une nouvelle – et toute aussi réjouissante – adaptation d’un album jeunesse de Julia Donaldson et Axel Scheffler. Avec ce conte de cape et d’épée, de bandit et de biscuits, prenez garde au Rat scélérat, le premier (faux) méchant et le plus gourmand des personnages si attachants de cette collection. Deux autres courts métrages, tantôt drôles, tantôt touchants, et visuellement très riches, complètent ce programme qui offrira aux jeunes spectateurs de belles réflexions sur l’imagination, la ruse et la construction de soi.

À partir de 3 ans Du 10 octobre au 3 novembre Tarif unique : 3,5 € Tarif de groupe (à partir de 20 pers.) : 3 € Renseignements (et réservations pour les groupes) au 01 34 28 27 96

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Semaine du 10 au 16 octobre

Mer 24 Jeu 25 Ven 26 Sam 27 Dim 28 Lun 29 Mar 30 Dilili à Paris 14 h 14 h 14 h 16 h 16 h 15 14 h 14 h

Cold War VOSTF 14 h 14 h 15 16 h 16 h 16 h 16 h 16 h 19 h 19 h 19 h 19 h 18 h 15 19 h 18 h 21 h 21 h 21 h 21 h 15 20 h 15 21 h 20 h Le rat scélérat 15 h 15 h 15 h 17 h 17 h 15 h 15 h La chasse à l’ours 14 h 14 h 14 h 16 h 16 h 14 h 14 h Chris the Swiss VOSTF 17 h 21 h 19 h 18 h 30 14 h 16 h 16 h Girl VOSTF 18 h 50 16 h 30 21 h 21 h 18 h 18 h 50 19 h 40 Rafiki VOSTF 21 h 19 h 16 h 30 14 h 20 h 15 21 h 17 h 50 Le procès contre Mandela 14 h 14 h 16 h 10 16 h 30 15 h 40 16 h et les autres VOSTF 18 h 30 18 h 15 18 h 20 20 h 45 19 h 45 Cycle Dario Argento Int – 12 ans Les frissons de l’angoisse VOSTF 20 h 40 20 h 40 20 h 40 14 h 19 h 45 18 h 30 17 h

La saveur des Ramen VOSTF 16 h 10 16 h 10 14 h 13 h 45 14 h 14 h 18 h 45 17 h 50 21 h

Semaine du 24 au 30 octobre

Mer 17 Jeu 18 Ven 19 Sam 20 Dim 21 Lun 22 Mar 23 First man VOSTF 14 h 14 h 13 h 45 14 h 14 h 18 h 18 h 18 h 17 h 45 16 h 45 18 h 16 h 45 20 h 40 20 h 40 20 h 40 20 h 30 19 h 30 20 h 40 19 h 30 Le rat scélérat 15 h 14 h 14 h 16 h 45 16 h 16 h 16 h 45 17 h Dilili à Paris 14 h 16 h 15 16 h 20 14 h 14 h Rafiki VOSTF 19 h 21 h 19 h 14 h 20 h 30 18 h 30 18 h 10 Girl VOSTF 16 h 18 h 50 18 h 30 14 h 15 16 h 16 h 21 h 21 h 21 h 18 h 20 21 h 20 h Amin 21 h 21 h 19 h 18 h 45 14 h 16 h 20 h 15 Nos batailles 16 h 30 19 h 21 h 21 h 15 18 h 19 h 18 h Cycle Dario Argento Le chat à neuf queues VOSTF 18 h 30 14 h 20 h 21 h

La chasse à l’ours 14 h 15 h 10 16h 17 h 10 17 h

Semaine du 17 au 23 octobre

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Mer 10 Jeu 11 Ven 12 Sam 13 Dim 14 Lun 15 Mar 16 Dilili à Paris 14 h 19 h 19 h 16 h 15 14 h 14 h 18 h 16 h 21 h 21 h 18 h 15 15 h 50 19 h 20 h Girl VOSTF 16 h 14 h 13 h 45 14 h 18 h 50 18 h 50 18 h 50 19 h 17 h 45 18 h 50 18 h 21 h 21 h 21 h 15 20 h 21 h 20 h Nos batailles 14 h 16 h 14 h 15 19 h 18 h 15 19 h 18 h 21 h 21 h 20 h 30 Climax 21 h 21 h 20 h 45 18 h 21 h Cycle Dario Argento L’oiseau au plumage de cristal VOSTF 18 h 30 14 h 20 h 14 h

La chasse à l’ours 15 h 16 h 10 16 h Amin 16 h 14 h 16 h 15 19 h 21 h 19 h 18 h 30 20 h 15 21 h 20 h Le rat scélérat 14 h 17 h 10 17 h

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RENCONTRE

CINÉ GOÛTER

ATELIER

Mer 31 Jeu 1er Ven 2 Sam 3 Dim 4 Lun 5 Mar 6 En liberté ! 16 h 16 h 10 16 h 10 14 h 14 h 14 h 18 h 30 18 h 20 18 h 30 18 h 30 17 h 50 18 h 50 18 h 21 h 21 h 21 h 21 h 20 h 21 h 20 h Dilili à Paris 14 h 14 h 14 h 16 h 20 16 h Le rat scélérat 14 h 15 h 15 h 16 h 10 La grande aventure de Non-Non 16 h 14 h 14 h 17 h 15 16 h 30 Cold War VOSTF 17 h 16 h 15 16 h 30 18 h 45 14 h 15 14 h 18 h 21 h 19 h 21 h 21 h 15 18 h 15 19 h 20 h 15 Le procès contre Mandela... VOSTF 18 h 50 21 h 18 h 40 14 h 20 h 21 h Girl VOSTF 18 h 40 16 h 14 h 20 h 30 13 h 45 14 h 20 h Cycle Dario Argento Int – 12 ans Suspiria VOSTF 21 h 14 h 16 h 15 18 h 20 16 h La particule humaine VOSTF 16 h 10 18 h 15 20 h 30 14 h 19 h 45 18 h 30 Chris the Swiss VOSTF 14 h 21 h 18 h 45 16 h 30 18 h 21 h 18 h

Semaine du 31 octobre au 6 novembre

Semaine du 14 au 20 novembre

Mer 7 Jeu 8 Ven 9 Sam 10 Dim 11 Lun 12 Mar 13 Heureux VOSTF 15 h 40 14 h 13 h 45 14 h comme Lazzarro 18 h 10 18 h 18 h 18 h 10 17 h 15 18 h 20 h 45 20 h 45 20 h 45 20 h 45 19 h 45 20 h 45 20 h La grande aventure de Non-Non 14 h 16 h 30 16 h Balto chien loup, héros des neiges 14 h 16 h 30 16 h 10 Cible émouvante 14 h 15 Voyage dans la filmographie de Pierre Salvadori 16 h

En liberté ! 16 h 18 h 50 18 h 50 18 h 45 17 h 30 18 h 50 18 h 18 h 50 21 h 21 h 21 h 20 h 10 Johnny got his gun VOSTF 21 h 14 h 20 h 14 h Le grand bain 15 h 15 18 h 20 16 h 14 h 18 h 30 20 h 50 20 h 50 20 h 30 18 h 10 18 h 20 20 h Cold War VOSTF 14 h 14 h 14 h 21 h 21 h 19 h 18 h 30 20 h 30 21 h 18 h

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Semaine du 7 au 13 novembre

Mer 14 Jeu 15 Ven 16 Sam 17 Dim 18 Lun 19 Mar 20 Passe montagne 18 h 30 présenté par Patricia Mazuy Double messieurs 21 h Rencontre avec Jean-François Stévenin Mischka présenté 23 h 30 par la famille Stévenin Le grand bal 16 h 14 h 13 h 45 14 h 18 h 50 21 h 18 h 50 20 h 30 18 h 18 h 50 20 h 20 Cible émouvante 21 h 19 h 21 h 18 h 15 20 h 21 h 18 h Balto chien loup, héros des neiges 14 h 16 h 30 16 h Heureux comme Lazzaro VOSTF 16 h 14 h 14 h 15 14 h 20 h 45 18 h 15 20 h 45 20 h 45 19 h 30 18 h 20 20 h Le grand bain 14 h 14 h 17 h 18 h 20 20 h 45 18 h 15 20 h 45 18 h En liberté ! 16 h 30 16 h 15 14 h 15 14 h 21 h 18 h 45 21 h 18 h 30 17 h 50 18 h 50 20 h 10 L’envers d’une histoire VOSTF 18 h 50 21 h 19 h 16 h 30 20 h 21 h 18 h La grande aventure de Non-Non 14 h – 15 h 16 h 30

RENCONTRE

RENCONTRE

RENCONTRE

Film 10 minutes après le début de la séance – VOSTF : Version Originale Sous-Titres Français

version sous-titrée ou renforcement sonore disponibles version audio-décrite disponible

CINÉ GOÛTER

AGENDALES RDVS DE LA SAISON CULTURELLE

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SAISON CULTURELLE2018 / 2019

ABONNEZ-VOUS ! Pour 30 €, offrez-vous 3 spectacles

Pour 35 €, offrez-vous 4 spectacles

Pour 40 €, offrez-vous 5 spectacles

... et bénéficiez d’un tarif privilégié pour les autres spectacles.

Billetterie au 01 39 89 24 42 ou sur le site de la Ville : www.ville-saintgratien.fr

MUSIQUEPaul RomanPremière partie : Valérian Renault Vendredi 9 novembre à 20h45 Théâtre Jean Marais Tarif C : 12 / 10 / 6 € Auteur, compositeur, interprète, Paul Roman façonne une musique sobre, directe et élégante, à mi-chemin entre textures électroniques et résonances naturelles. Une pop minima-liste, résolument romantique, qui puise ses influences auprès d’artistes tels que Radiohead, James Blake, the Acid ou encore Fyfe.L’équipe du Théâtre Jean Marais a eu un véritable coup de cœur pour cet artiste au talent indéniable. Son premier album éponyme est sorti le 30 mars 2018. Soyez curieux, venez découvrir la justesse émo-tionnelle et la belle plume aérienne de Paul Roman.

En première partie, nous avons joué avec les contrastes en invitant un duo à l’énergie plus brute et rugueuse. Valérian Renault, accompa-gné de Pascal Maupeu – talentueux guitariste de jazz et de chanson – propose des textes puissants et intenses, sans jamais oublier la légèreté et l’humour.

Assistez aux balances de l’artiste !Découvrez, en toute intimité, comment se déroulent les réglages techniques d’un concert. Profitez ensuite d’une rencontre privilégiée avec Paul Roman pour lui poser toutes vos questions.

Vendredi 9 novembre à partir de 16h Gratuit sur réservation au 01 39 89 24 42

THÉÂTRE / ILLUSTRATIONNoire – collectif F71Samedi 1er décembre à 20h45 Théâtre Jean Marais Tarif C : 12 / 10 / 6 € Pour tous dès 14 ansEntrez dans la peau de Claudette Colvin, une lycéenne noire dans l’Amérique ségré- gationniste à Montgomery, Alabama, en 1955. Neuf mois avant Rosa Parks, du haut de ses 15 ans, elle refuse de céder son siège dans le bus à une passagère blanche.

D’après le roman de Tania de Montaigne, cette adaptation retrace le parcours d’une héroïne ordinaire qui s’est battue pour ses droits. Dans une interaction fertile entre théâtre, dessin, musique et chant, cette création raconte et met en images le récit bouleversant du combat d’une femme contre la violence raciste et l’arbitraire.

SongbookEn lien avec cette pièce qui aborde les prémices du Mouvement des droits civiques aux États-Unis au milieu des années 1950, découvrez la petite forme musicale et plastique Songbook.Vendredi 23 novembre à 19h Médiathèque Théodore Monod Gratuit sur réservation au 01 30 10 89 50

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CINÉMA LES TOILESPlace François Truffaut – 95210 Saint GratienRenseignements et réservations scolaires 01 34 28 27 96Retrouvez-nous sur cinema les toiles saint gratienRecevez notre newsletter sur demande à l’adresse : cinemalestoiles@gmail.com

Directeur de la publication : Julien BachardSupervision : Séverine Rocaboy – Textes : Séverine Rocaboy, Frédéric Grand et Cyrille ChêneMaquette : Nathalie Wolff – Impression : FIP (Française Impression Publicité)

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PROCHAINEMENT AUX TOILES UNE AFFAIRE DE FAMILLE d’Hirokazu Kore Eda – AMANDA de Mikhaël HersDIAMANTINO de Gabriel Abrantes – MONROVIA INDIANA de Frederick WisemanLES ÂMES MORTES de Wang Bing – LETO de Kirill SerebrennikovAN ELEPHANT SITTING STILL de Hu Bo – ULYSSE ET MONA de Sébastien BetbederGREENBOOK de Peter Farrely – SAMOUNI ROAD de Stefano Savona SIX PORTRAITS XL d’Alain CavalierCycle Max Ophüls – Cycle Robert Bresson