À l’heure où les Britanniques ont...
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@gro-échosDraaf Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées
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À moyen terme, la sortie duRoyaumeUni (sous réserve detransformer l'essai) devrait avoir desconséquences importantes et profondes sur le plan politique, notamment sur la future politique agricolecommune 20202026. En effet, aumoment où la présidence néerlandaise ouvre une réflexion sur la PAC2020 avec une proposition orientéevers une politique alimentaire et plusde libéralisme, c’est un des leadersde cette doxa qui quitte la table, maisaussi un contributeur net au budgetcommunautaire. Ce qui pour partie,fait le jeu de la France, ellemêmenouveau contributeur net au budgetet qui vient de faire des propositionspour une PAC remaniée et maintenue, avec la création de filets desécurité pour les agriculteurs (mesured’épargne obligatoire à effet contracylique), la mise en place d’obligations de résultats au lieu d’obligationsde moyens, et pour la poursuite duverdissement.Ainsi, au changement climatique, à lavolatilité des marchés agricoles etagroalimentaires, aux demandes sociétales profondes sur de nouveauxmodes de consommation, vients’ajouter la question sousjacente duBrexit à savoir la remise en cause dumode d'action des politiques européennes...À tout cela, il ne faudra pas oublierlocalement l'impact de la réforme territoriale et de la décentralisation desfonds européens avec la nouvellecollectivité régionale comme autoritéde gestion. C’est donc dans un environnement politique, économique, climatique, sociétal mouvant, que nospolitiques agricoles et agroalimentaired'Occitanie doivent se construire collectivement pour les prochaines années et les filières doivent dès àprésent adapter leurs stratégies dedéveloppement pour les générationsà venir.Parce qu’elle implique une prise encompte systémique et globale del’environnement politique, économique, social et naturel, l’agroécologie peut offrir une réponse robusteaux incertitudes et une solidefondation à la réussite de notreagriculture, Brexit ou pas Brexit
To leave or not to leave ?Là n’est plusla question
Les impacts de ce Brexitpour les filières agricolespeuvent être de plusieursnaturesÀ court terme, les incertitudessur les marchés en général etle risque de dévaluation de laLivre Sterling peuvent déstabiliser les flux commerciaux durant quelques mois. Les troisprincipales filières régionalespourraient potentiellement êtreimpactées par ce Brexit, à sa
voir l’arboriculture, et plus particulièrement la pomiculture, lafilière ovins allaitants et la filière viticole. En effet, leRoyaumeUni est le premierdébouché pour les exportations de pommes françaises,de vins mais aussi le premierfournisseur de viande d’agneau.En revanche, pour les autresfilières agricoles régionales, ceBrexit ne devrait pas avoir deconséquences économiquesdirectes.
en LanguedocRoussillonMidiPyrénées, enregistrées durantle premier semestre 2016. C’estune augmentation de 20 % parrapport à une année classique.Cet indicateur du dynamismedes installations aidées estconfirmé par les inscriptions auxsessions du stage de 21 heures : 40 % d’augmentation parrapport à l’année dernière à la
même époque. Par ailleurs, uneharmonisation des modalitésd’attribution des aides entre lesdeux exrégions est en coursavec pour objectifs de définirdes règles communes aux 13départements pour assurer uneéquité de traitement desbénéficiaires au sein de lagrande région et rendre ledispositif plus attractif
installationsaidées,
À l’heure où les Britanniques ont décidéleur sortie de l’Union européenne, laquestion est de savoir quels vont être lesimpacts de ce Brexit pour les filièresagricoles.
Vincent Darmuzey Sriset
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Mathieu Nival SRAA
© photos : Carine Perez Sriset
ÉLEVAGE
CÉRÉALES
2juin
2016@groéchos numéro 2Draaf LanguedocRoussillonMidiPyrénées
la baisse du coût du fret. Ilss’exportent et restent compétitifs sur les destinations depays éloignés. L’augmentation du volume des exportations de l’Union Européenne,dont celles de la France,amène à envisager un allégement des stocks de report. Le marché régional aprofité de cette demandeactive des pays tiers pourécouler une importante partie de son stock de blétendre soit près de 85 000tonnes entre février et avril.Les cours du blé tendre s’affichent en mai 2016 à141,50 € la tonne contre159,50 € en mai 2015 et139 € en avril 2016. Lemouvement baissier enre
gistré depuis juillet 2015semble freiné.Sur le marché intérieur, lesutilisations nationales decéréales à paille pour la fabrication d’aliments du bétail sont en hausse etconservent une position deleader par rapport au maïs.Les perspectives de productions mondiale et française de céréales sontfavorables. Les stocks devraient continuer à croîtreen France et dans lemonde. Pour la prochainecampagne de commercialisation 2016/2017, cetteabondance de l’offre pourrait exercer une nouvellepression à la baisse desprix
Un marché équilibréqui permet le maintien
des prixLa baisse d’effectifs enregistrée début 2016, permetau marché de rester équilibré face à la baisse de lademande dans les paystiers ou en Italie.
Dans le contexte d’un volume de transactions plusfaible les cours régionauxdes broutards croisés restent bien orientés depuis ledébut de l’année, légèrement supérieurs de quelques centimes à ceux de2015
La baisse de laconsommation euro-péenne et les obliga-tions générées par lazone réglementée fièvrecatarrhale ovine (FCO)se combinent pour tirerles volumes de brou-tards exportés à labaisse.
Des volumes exportésen baisse
Après avoir bénéficiéd’une demande soutenueà l’export sur les deuxpremiers mois de l’année,principalement sur le marché méditerranéen, lesexportations régionalesde broutards sont en replide 20 % en mars et de1 % en avril. Sur le premier trimestre 2016, les
ventes totales de broutards reculent de 2,5 %par rapport au premiertrimestre 2015, contrairement au niveau national.Les ventes d’animaux légers (de 160 à 300 kg vif)sont en repli de 5 % soit2 000 têtes, par contrecelles des broutardslourds (plus de 300 kg vif)se maintiennent. Cesanimaux trouvent preneurs à bas prix sur l’Italie, toutefois, depuis lacrise de la FCO, ce clienttraditionnel de la Francepréfère s’approvisionneren Pologne à moindrecoût. La demande enbroutard léger est à lapeine puisque la Turquiepersiste à ne pas importerd’animaux vaccinés.
Christian Fabrègue Sriset avec SRFAM
EN SAVOIR +sur le marché des broutards
Christian Fabrègue Sriset avec SRFAM
Baisse des exportations régionales de 2,5 % sur les4 premiers mois de l'année
Source : Agreste BDNI export
EN SAVOIR +sur la fin de la campagne de commercialisation
Exportation de broutards : nouveaupaysage après la FCO
Bonne dynamique de commercialisation20152016Demande soutenue,stabilité des coursdepuis mars, allègementdes stocks de report etune récolte 201 6 quis’annonce abondante.
Les blés français ont bénéficié d’une demandesoutenue des pays tiers àl’exportation et d’un regainde compétitivité sur lemarché international lié à
Forte baisse des stocks régionaux en dépôts deblé tendre entre février et avril 201 6
Source : FranceAgriMer
FRUITS ET LÉGUMES
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juin2016
@groéchos numéro 2Draaf LanguedocRoussillonMidiPyrénées
La campagne de cerise,après un démarrage dif-ficile, reste délicate enjuin.
Les épisodes pluvieux etles températures en dessous des normales saisonnières continuent d'altérer la qualité des fruitset de limiter les volumescueillis, tout en pesant surla consommation. À l'instar d'autres filières fruitset légumes, des réflexions sont en cours ausein de la filière aval pourpromouvoir la cerise deFrance dans un contexteréglementaire et sanitaire tendu.En effet, l'interdictionrécente en France del'utilisation de produits
phytosanitaires contenantla substance active diméthoate permettant de lutter contre la moucheSuzukii a fortement mobilisé tous les acteurs de lafilière. Les producteursont dû se tourner versd'autres solutions de luttecontre ce ravageur quisévit entre 20 et 30 degrés et se multiplie dansl'eau. La douceur de l'hiver n'ayant pas permis detuer les larves dans le sol,cette mouche est trèsprésente dans les vergers. Ses attaques ontété jusqu'à présent limitées par les températuresassez basses de ces dernières semaines, ainsique par la mise en placede piégeages intensifs
Un début de campagne encourageant pourles pêches et nectarines de la région
Les zones de productionde pêches en LanguedocRoussillonMidiPyrénées(bassins des PyrénéesOrientales et du Gard)entrent en production en cemois de juin.L'année est marquée par
de longs mois d'incertitude,due à un déficit d’heuresde froid cumulées pendantl'hiver, qui a fait craindred'importantes baisses derendement. À l'heure despremières cueillettes, la situation se présente sous
un jour favorable, avecune production estimée enlégère hausse par rapportà l'année précédente.Le temps maussade duprintemps a ralenti lacroissance des fruits etéloigné le spectre d'undémarrage précoce, souvent synonyme de difficultés pour la mise enmarché sur des périodesencore dévolues aux produits d'origine espagnole.La bascule en grandedistribution se fait à l'arrivée de l'été et le produitfrançais occupe les linéaires, à l'exception dela pêche plate, qui restel'apanage de la productionespagnole.
Les températures fraîchesne favorisent cependantpas la consommation desfruits d'été, et les prixchutent rapidement. Toutefois, les expéditeurs sontconfiants et utilisent leurscapacités de stockage enattendant une météo pluspropice.Les fruits les plus précocesont présenté des taux desucre décevants, en raisondu faible ensoleillement,mais la région retrouve lesoleil dès la mijuin et lesfruits cueillis actuellementprésentent une qualitégustative à la hauteur deleur réputation
Nathalie Gallon SRFAMClaire Poisson Sriset
Nicolas Rappine,Claire Poisson Sriset
Une campagne très difficile et des prix en fortebaisse
Source : FranceAgriMer RNM
Prix de début de campagne encourageant
Source : FranceAgriMer RNM
chez certains producteurs ou l'utilisation deproduits préventifs desubstitution au diméthoate, plus coûteux.Mais l'arrivée de la cha
leur additionnée à denouveaux épisodes depluie pourrait fortementimpacter les volumes dessecteurs tardifs non encore ramassés
Cerise : pluie, froid et drosophyle
EN SAVOIR +sur la campagne cerises
Indicateur base 100 de la cotation cerise, Bigarreau BurlatSynthèse régionale cat I +24 mm plateau
Indicateur base 100 de la cotation de la pêche jaune,synthèse régionale cat IA plateau 1 rang, stade expédition
C o n v e r g e n c e s D E P H Y / G I E E
Direction régionale del'alimentation, de l'agriculture etde la forêt DRAAF SRISETCité administrative bâtiment EBoulevard Armand Duportal31074 Toulouse cedex
donnéesagreste.draaflanguedocroussillonmidi
pyrenees@ agriculture.gouv.fr
Directeur régional :PASCAL AUGIER
Directeur de la publication :VINCENT DARMUZEY
Rédacteur en chef :CHRISTIAN FABREGUE
Composition :BARBARA DELTOUR
Dépôt légal : à parution
ISSN : 24945382
www.agreste.agriculture.gouv.frwww.draaf.languedocrousillonmidipyrenees.agriculture.gouv.fr
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juin2016
P o i n t s u r l e s p r o d u c t i o n s b i o
@groéchos numéro 2Draaf LanguedocRoussillonMidiPyrénées
Dynamique nationale
En 2015, le marché de laBio a atteint 5,8 milliardsd’euros (+15 % rapport à2014) avec une croissancesignificative des achats biode la restauration collective(+18 % en un an).On compte près deaujourd'hui 29 000 fermesbio qui cultivent 1,4 milliond’hectares (+ 23 % en unan).La part de la SAU françaiseBio passe ainsi fin 2015pour la première fois labarre des 5 %.
Un quart des hectarescultivés en bio en Francese situe dans notre régionParmi les 10 départementsfrançais ayant enregistré leplus de conversions en2015, six départements denotre région en font partie.
Notre nouvelle régionLanguedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées compte
près de 6 500 fermes bio.
Soit une hausse de 13 %en un an : + 6 % en LR et+21 en MP, qui cultivent330 000 ha (+ 9%).
Le rythme de conversionsans précédent enregistréen 2015 se maintient sur le1er trimestre 2016, enfaisant de LRMP l'une desrégions les plus dynamiques de France. La partdu bio (certifié + conversion) y représente aujourd'hui 10,5 % de la SAU.Les grandes cultures ontconnu l'essor le plusspectaculaire avec 26 000 haen première année deconversion, portant le totalengagé en bio à 77 000 ha
www.agreste.agriculture.gouv.frwww.draaf.languedocrousillonmidipyrenees.agriculture.gouv.fr
Nathalie Colin SRAA
MarieClaude Sablik Sriset
Les dispositifs GIEE et DEPHY Ferme, sontdeux outils issus du plan agroécologiquepour la France et visent une amélioration despratiques agricoles. Lors de la campagne deréengagement et de nouvelles candidaturesdes réseaux Dephy Ferme de ce début d'année 2016, les réseaux candidats ont été incités à participer à la convergence de cesdispositifs en s'associant à des GIEE, voireen demandant leur reconnaissance lors de laprochaine campagne. Ce rapprochementtrouve tout son sens dans l'action 4 du planÉcophyto : multiplier par 10 le nombre d'agriculteurs accompagnés dans la transition versl'agroécologie à bas niveau de produits phytosanitaires «action des 30 000». Lesconvergences et divergences entre les deuxdispositifs sont explicitées dans le tableau"mise en perspectives GIEE/DEPHY".
Au niveau de la région, ce sont 34 candidatures qui ont été reçues pour le renforcementdu réseau Dephy Ferme, lancé par Ecophyto2. Des liens forts avec les GIEE sont affichés dans la plupart des dossiers decandidature. En parallèle de l’examen national par la CAN (cellule nationale d’animationDEPHY) , un comité régional a fait remonterun avis au MAAF sur chacun des dossiers.Le Comité de pilotage national Dephy statuera sur les dossiers vers mijuillet.Concernant les GIEE, la région LanguedocRoussillonMidiPyrénées compte actuellement 51 collectifs reconnus et un appel àcandidatures est d’ores et déjà lancé pourl’année 2016, cellesci devant être déposéesavant le 31 août
Agroécologie en région : ferme DEPHY/ GIEE, des outils qui convergent
Source : Agence Bio Dossier de presse mai 2016
Six départements de la région dans le top dix des surfacesen conversion
Un essor sans précédent de l'AB en 2015
Aurore Desgroux, Christine Villa Sral
Annie Boggia SRAAEN SAVOIR +Convergences fermes DEPHY / GIEE
EN SAVOIR +Cartographie du dynamisme Bio sur le territoire
Conférence de presse AB
© photo : J. Moinard