ˇ ˇ . ˘ L˙ CA · et cette chienne de pauvreté qui explique quelques crimes ... une gamine...

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Numéro B 20 / Vendredi 26 sept. 2013 : [email protected] - GSM : 06 59 59 16 35 Chaque vendredi Lysnoir Webdomadaire «En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire» (G. Orwell) Hebdomadaire gratuit du Web diffusé par courriel à 105.000 adresses Samizdat anti-moderne consultable sur Tumblr.com et Lys noir CSAR calameo Version papier : 2,40 Comment Valeurs Actuelles est devenu un journal blanciste... Il pleut sur L’empire du Bien Dossier

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Numéro B 20 / Vendredi 26 sept. 2013 : [email protected] - GSM : 06 59 59 16 35

Chaque vendredi

LysnoirWebdomadaire

«En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire» (G. Orwell)

Hebdomadaire gratuit du Web diffusé par courriel à 105.000 adresses

Samizdat anti-moderneconsultablesurTumblr.comet Lys noir CSAR calameo

Version papier : 2,40 €

CommentValeurs Actuellesest devenuun journalblanciste...

Il pleutsur L’empiredu Bien

Dossier

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Editorial2

Dans l’Empire du Bien, il y a aussi des journées maussades à ne passortir de chez soi... Il y a des ciels tristes... des moments dedécouragement général devant le Mal... devant la vie, les passionset cette chienne de pauvreté qui explique quelques crimes....

Dans l’empire du Bien, il a d’ailleurs plu tous ces jours derniers. Il pleuvaiten tout cas sur Clermont Ferrand et sa cité HLM où l’on avait perdu depuiscinq mois la trace de Fiona, une gamine blondinette qui n’aura donc jamaiseu le temps de s’acheter un string à 9 ans et d’envoyer des SMS de cul dèsson entrée en sixième... Jusque-là, Fiona était innocente et l’on pouvait quandmême espérer, à une chance sur mille, qu’elle ne mouille pas un jour pour unchanteur de rap... Bref, tout espoir n’était pas perdu puisqu’elle vivait avecsa frimousse et son menton en mignonne galoche...

Et puis qui sait si, sous de tels nuages noirs, elle ne serait pas devenuesainte? En tout cas, discrète, introvertie, rétive, bien élevée par elle-même,remontée contre les moeurs abandonnés de sa mère passant d’un arabe àl’autre ? Qui sait si cette gamine aux grands yeux bleux ne se seraient pasmise, toute seule dans son coin, à TOUT comprendre ?

Seulement, au dessus d’elle, ce soir-là, il y avait Berkiane Makhlouf, schyzodopé jusqu’aux yeux... Ce soir-là, quand Fiona pleurait dans son lit à énervertout le monde, sa maman qui n’est au fond qu’un vagin prolétaire, une béancepour dealer d’HLM, n’a pas appelé les urgences, effrayée de fâcher davantageBerkiane qui, lui, regrettait déjà les ennuis à venir...

Bien sûr, Fiona vivait dans la partie basse de l’Empire du Bien. Pourtant,jamais l’Empire n’aurait pu imaginer ce qu’elle endurait tous les jours.. cetype fou qui haïssait son sang blond et la frappait comme on rudoie un ange..

Encore que, confusément, l’Empire du Bien sait quand même tout cela...Mais lorsque toutes les télévisons en boucle s’y sont mises... quand le quartierentier a voulu aider pour se montrer à la hauteur de l‘événement télévisuel dela disparition feinte, quand l’Empire du bien à mis toutes ses légions intimesau service de Fiona... quand tous les journalistes du pays se sont alliés auxchiens policiers pour la retrouver... quand la France entière a voulucommunier avec ce couple de «parents victimes» incarnant au fond si bien lamixité en marche inéxorable... quand tout le monde s’y est mis, surtout lesgens modestes du quartier dans un mouvement admirable et couvert par lescaméras attendries... quand, finalement, tout a été découvert par les gâcheursde fête de la police... quand on a appris le calvaire de la gamine... alorsl’Empire du Bien s’est révolté !!! Fou de rage plus que de douleur, l’empiredu Bien a aussitôt couru vers le tribunal de Clermont où, informé par les télésen boucle, on attendait que le couple de parents maudits soit inculpé,lynché,tué sur place... Ah mais, faut le comprendre... L’empire du Bien étaitsacrément en rogne... Le sentiment d’avoir été floué.. le constat que sonémotion si puissante avait été piégée, salie... mal utilisée, en un mot.

Agitant en tous sens la photo de leur gamine faussement disparue pendantquatre mois, les parents avaient donc menti à l’Empire du Bien ! Jamais lagamine n’avait disparu au pied d’un bac à sable, puisqu’ils l’avaient vu mourirdans la vomissure de sa longue agonie. Aussi, quand les parents mauditspassèrent entre les rangs mobilisés de l’Empire du Bien, leur comité desoutien révulsé cria «A mort !! Salaud ! Putain !!» Il faut dire que l’empiredu Bien n’a pas de mesure dans le sentiment... Que ces deux prolos de HLMlui aient fait cela, ah ça non ! on ne ment pas à l’Empire du Bien ! On ne jouepas avec ses émotions en ciment à prise rapide... C’est dégueulasse !

Il y a donc fort à parier que le couple a mangé toutes ses vies... et que pluspersonne ne pourra désormais entendre qu’il ne s’est probablement agi cesoir-là que d’un emballement du tragique. Comme dans tous les faits divers.

Il pleut sur l ’Empire du Bien

Il pleut sur l’Empire Du Bien Hist qui cou C

’est l’histoire d’un quartd’heure de célébritépour prolo commencévoici cinq mois et qui nese terminera plus...

C’est l’histoire d’une blonde de 25ans qui couchait avec des dealers etn’aurait pas dû puisqu’elle y a perdusa fille, son honneur, et sa liberté...C’est l’histoire d’une blonde deHLM qui s’était cherché un mâledominant chez les dealers raffolantfourrer ce genre de fille...

Au milieu de son mensonge,quand aucun journal n’osait encoresuspecter son amant mais que desjournalistes au nez creux leprenaient quand même en photo à ladérobée, Cécile Bourgeon couvraitson mâle dominant de cité :«Birkane, il aime Fiona et Evacomme ses propres filles. Ellesl’appellent “papa”. Fiona l’adore,ils jouent ensemble à la console dejeux vidéo. Je l’ai rencontré via unami quand j’étais serveuse. Cela nefait qu’un an que nous sommesensemble, mais nous sommes trèssoudés et heureux. Cette année, nousavions même prévu de nous marier.D’abord religieusement, avec unimam, puis à la mairie. Noussommes une vraie famille. Nous nousépaulons. Quand l’un flanche,l’autre le rattrape, et inversement.».

C’était risible, mais personnen’avait encore le droit d’en rire. Leslois anti-racistes se serait abattuessur le premier qui aurait osé...

Un autre qui a eu chaud à son«quart d’heure», c’est Adel Souissi,un ancien amant de Cécile qui avaitporté plainte contre lui il y a un anpour viol et séquestration...

Aussitôt Fiona «disparue», cetalgérien de 34 ans, basé àConstantine, avait fait l’objet d’unmandat d’arrêt international pour leviol et la séquestration de CécileBourgeon. D’après la mère éploréequi cherchait visiblement à le fairetrinquer, cet Adel Souissi auraitmenacé d’enlever la petite Fiona etde l’emmener en Algérie si sa mèreportait plainte contre lui...

(Suite page ci-contre)

Dans nos HLM, une huma-nité mutante...

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Dans nos HLM, s’est mise en place une humanité mutante dont les dealers forment l’aristocratie sur lemode des mâles dominants. Cécile Bourgeon et ses gamines étaient les trophées de l’un d’eux.

Il pleut sur l ’Empire du Bien

toire d’une blonde uchait avec des dealers

Là-bas, dans son Algérie derefuge, Adel Souissi, prévenupar des parents en France, avaitdonc connu quelques sueursfroides. «Je ne suis pour riendans cette histoire, ni de prèsni de loin» déclara finalementAdel Souissi dans un entretientéléphonique accordé à unquotidien régional qui menaitson enquête.

Naturellement, dans un telcontexte, Adel Souissiéprouva des difficultés àconvaincre... Alors, il assuraitêtre prêt à revenir en Francepour se justifier dans cetteaffaire. «J’ai déjà appelé leprocureur de Clermont-Ferrand, mais je n’ai pas deréponse » concluait-il.

De son côté, le pèrebiologique de Fiona étaitévidemment suspectéd’enlèvement... Il faut dire quele pauvre jeune auvergnat, quiparait si «normal» dans sesinterviews, n’avait pas que debonnes nouvelles à nousdonner puisque, depuis un anque Cécile était aux mains deses amants dealers successifs,Mathieu ne pouvait plus voirses petites filles blondes, queBerkane appelait en revanche«mes pépettes» en faisantsemblant de pleurer...

Mais au fond, la mort deFiona n’est pas le pire danscette histoire. Le pire c’estqu’un fait divers d’importance

nationale, c’est à dire archi«couvert» pendant dessemaines, permet en mêmetemps de pratiquer une sondedans la partie de société danslaquelle le crime ou la«disparition» s’est commis.

Et ce qui est ressorti de lacarotte sociologique plongéedans le vivant de cette citéHLM de Clermont estproprement terrifiant. C’estterrifiant parce qu’on le savaitdéjà mais qu’on l’a vu : lesdealers schyzos sont lesmaîtres de la cité, sa nouvellearistocratie. Alors les blondesleurs sont désormais réservéestel des trophées, voire desprises de guerre car il apparaît

maintenant que l’anciencompagnon européen deCécile a bien été éjecté parBerkane Mahklouf, au point dene plus avoir le droit de voirses filles qui n’eurent alors pasd’autre solution que d’appelerleur tortionnaire «Papa!».

Evidemment, ce n’est pasparce que sa mère couchaitavec des dealers arabes que lapetite Fiona est morte... Maisdisons quand même que celane l‘a pas aidée à survivre etqu’elle aurait mieux fait denaître chez un notairedémocrate-chrétien du Berry....Cela aurait été infiniment plusmalin de sa part !

Netchaev le vieux

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Le 12 mai, Cécile Bour-geon se rend au postede police de Clermont-Ferrand pour signalerla disparition de sa pe-

tite fille, Fiona, volatilisée alorsqu'elle s'était assoupie sur un bancdans un parc.

Tout le monde veut y croire..exige d’y croire... Aussitôt lestélés en boucle entrent dans la fa-randole... L’Etat lui-même s’y meten déclenchant le seul facteurd’unité nationale encore à sa dis-position : l’alerte enlèvement !Dans les quelques secondes quisuivent, l’esprit de «mapovdam»s’empare de la France... C’estparti. L’émotion est tellementforte, cela pourrait tellement arri-ver à n’importe qui que l’on parlesur les marchés avec des incon-nus... Devant les caméras, la mèrede l'enfant, en larmes, lance des«appels au secours» pour qu'on luirende sa fille. «J'ai rangé la cham-bre de Fiona, comme ça je me suisdit, quand elle rentrera, elle va re-trouver sa petite chambre, sonpetit lit bien propre avec ses petitsnounours bien rangés», explique-t-elle le 9 juin sur TF1 où tout lemonde pleure devant les écrans...

Très vite, Berkane Mahklouf, lebeau-père de Fiona, s'en prenaitaux journalistes présents devantson immeuble. «On est en train depéter un plomb, on veut retrouvernotre gamine, on ne sait pas oùelle est notre pépette!», lançait-ilaux reporters. «Moi je vais sonnerchez les gens, je colle des affiches,voilà ce que vous pouvez aussifaire si vous voulez vraiment nousaider!» Et c’est déjà fait puisqu’uncomité de soutien s’est mis enplace. Tout le monde est déjà partisonder les étangs, les canaux, lespoubelles, les caves, les contai-ners, les bouches d’égouts et les

quartiers riches, ceux des vi-cieux...

Le comité de soutien est en touspoints à l’image des parents de lajeune victime. Ce sont les HLMde Clermont-Ferrand qu se sontmobilisés. La solidarité des dam-nés et des poivrots et des gentilsbougnes a remplacé la solidaritéouvrière car, là, c’est important : ilen va de l’innocence d’une joliepetite fille qui ne demandait riendans son bac à sable. D’ailleurs laFrance des bacs à sable, la Francedes mamans, qui vous regardentcomme un tueur quand vous êtespressé de franchir le passage pié-ton, est également sur le vif.

Les parents s’appelant Cécile etBerkane, c’est la France multicul-turelle qui communie. Prolos desouche et jeunes beurettes à initia-tive construise un front commun :la France idéale, républicaine, esttouchée au coeur... Les flics ont lapression et les télés tournent en-core en boucle, minute par mi-nute... Il ne s’agirait pas, à cetinstant, que les policiers gâchentl’unanimité émotionnelle en évo-quant leur très mauvaise impres-sion à l’égard du couple hallucinéet de Berkane qui transpire leschyzo...

Cinq mois plus tard, CécileBourgeon et Berkane Makhloufont avoué aux enquêteurs queFiona était en réalité décédée de-puis le début parce que Berkanes’était lâché trop fort ce soir-làcontre le petite blondinette qun’était pas de son sang, qui était lafille de l’européen passé avant luidans le corps de Cécile...

L’empire du Bien n’en revientpas. Il s’est encore fait baiser!Alors ce sont ceux du comité desoutien, prolos de souche et gen-tilles beurettes, qui s’en vont at-tendre le couple maudit au tribunalde Clermont et qui, au passage des

fourgons, crient «à mort ! Peine demort ! Salaud ! Putain ! Fille àarabe ! C’est une honte !»

A chaud, les membres du Co-mité de soutien disent toute leurrage d’avoir été bernés, d’avoirsondé pour rien les étangs, les ca-naux, les poubelles, les caves, lescontainers, les bouches d’égoût etles quartiers riches...

Il faut dire que l’Empire duBien l’avait bien cherchée cettefausse note. Comme c’était partiavec le casting douteux des «pa-rents victimes», le couac était iné-vitable.

Cette révélation rappelle des af-faires similaires, où des parentsont fait croire à l'enlèvement deleur enfant pour mieux camouflerleur mort à l’Empire du Bien.

On se souvient des pleurs de Ni-colas Willot pendant que sa com-pagne, Anne-Sophie Faucheur,explique, impassible, les circons-tances de la disparition de sa filleTyphaine, sont encore dans lesmémoires. En juin 2009, ce coupleoriginaire de Maubeuge organiseune conférence de presse pour lan-cer un appel à témoins: leur fillede 5 ans aurait disparu en pleincentre-ville. L'enfant est en réalitédécédée sous les coups de sa mèreet de son beau-père une semaineauparavant, lors d'une très violentepunition. Le procès du couple, enjanvier dernier, a permis de décou-vrir qu'Anne-Sophie Faucheurvoulait se dénoncer. Mais soncompagnon, par «peur de la pri-son» et de perdre la garde de leursautres enfants, a préféré cacher lecorps de la petite fille à la cave,puis l'enterrer dans une forêt enBelgique. Le couple a alors éla-boré un scénario pour faire croireque Typhaine a échappé à la vigi-lance de sa mère lors d'une prome-nade en ville.

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La France de l’Empire du Bien adore communier dans le drame épouvantable qui frappe un enfant...C’est alors que l’on oublie tout : l’oppression technologique et le choc du grand Capital contre nous.

Il pleut sur l ’Empire du Bien

L’Empire du Bien se Un journaliste au nez creux

avait eu le temps de prendre àla dérobée ce cliché volé de

Birkane Mahklouf quandcelui-ci jouait grossièrement

au beau-père protecteur.

Il ne faut jamais épouser une championne de tennis

Dans l’Empire duBien, ce sont lesépouses qui frappent.Ainsi, ThibaultHutin, professionnel

de l'équitation et mari de l'ex-stardu tennis Martina Hingis, vientd’alerter la police pour se plaindred'être battu par sa femme et sabelle-mère. Selon le journalsuisse-allemand Blick, les faits sesont produits au domicile du cou-ple, situé dans le village de Feusis-berg (Suisse).

L'information a été confirmée à

l'AFP par le porte-parole de la po-lice cantonale de Schwytz, où estdomicilié le couple. "Nous avonsété alertés par le mari lundi soirpour dire qu'il y avait de gravesproblèmes chez lui et nous sommesintervenus pour régler la situa-tion", a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police.

Le mari n'a pas déposé plainte,a précisé la police, ajoutant qu'ildisposait d'un délai de 30 jourspour éventuellement le faire.

Selon le journal Blick, le mari,cavalier âgé de 26 ans, "est terri-

fié". C'est lui-même qui a appeléle journal pour raconter commentlundi dernier, il a été agressé parsa femme et sa belle-mère MélanieMolitor, qui l'ont "battu et griffé"."Mon éducation m'interdit de frap-per des femmes", a-t-il ajouté, et"j'ai essayé de me défendre" et surce, Mario Widmer, le compagnonde Mélanie Molitor l'a "frappé àla tête avec un lecteur de DVD".

Ejecté de l'appartement, Thi-bault Hutin s'est rendu comptequ'il n'avait plus de passeport et decartes de crédit, et s'est rendu di-

rectement au poste de police. "Ilsvoulaient me massacrer, je suischoqué, je n'aurais jamais penséque cela aurait pu aller aussiloin", a-t-il dit, en ajoutant avoirreçu un SMS le menaçant de "luienvoyer des Russes sur le dos".

Thibault Hutin s'est installé pro-visoirement à l'hôtel, le dernier en-droit du monde où un marimoderne peut enfin se considérercomme à l’abri de sa femme...

Sauf si la mafia russe le re-trouve, évidemment.

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Chaque fois c’est pareil : l’émotion collective enflammée n’a jamais le temps de vérifier pour qui etpour quoi elle s’engage... L’important, c’est de saisir l’occasion de s’émouvoir à grande échelle.

Il pleut sur l ’Empire du Bien

fait souvent baiser...

Un enfant de quatre ans a été vic-time de son beau-père alors qu'illui rendait visite à la maison d'ar-rêt de Toul. Son calvaire est aucœur d'un procès d'assises du Bas-

Rhin, qui a eu lieu cette semaine. Dommage, car l’Empire du Bien adore s’api-

toyer sur la réunion des familles au parloir, lasocialisation maintenue, etc..

Pourtant, le procès d'assises de la mère et dubeau-père de l'enfant, qui s'est ouvert lundi 23septembre à Strasbourg (Bas-Rhin), était édi-fiant. Après avoir changé plusieurs fois de ver-sions au cours de l'enquête, un des accusés,Lionel Barthélémy, 31 ans, a reconnu avoirviolé le fils de sa compagne, lors d'une visiteau parloir à la maison d'arrêt de Toul (Meurthe-et-Moselle) en février 2010. Le petitgarçon, aujourd'hui âgé de 8 ans, est placé enfoyer, précise L'Alsace.fr.

Le jour du viol dans le parloir, Lionel Bar-thélémy aurait bénéficié de l'aide de la mère dupetit garçon. Elle lui aurait bandé les yeux avecson écharpe, puis elle l'aurait maintenu par lesbras pendant que son beau-père le violait. Plu-sieurs viols de ce type auraient eu lieu lors d'au-tres visites, toujours dans le parloir.

De son propre aveu, la mère se serait livréeelle-même à plusieurs viols et agressionssexuelles sur son fils entre 2009 et 2010. A plu-sieurs reprises, Sabrina Bonner se serait elle-même filmée avec son téléphone portable etaurait fait parvenir les cartes mémoire au beau-père du jeune garçon en détention. Ces imagesinsoutenables, comme s'accordent à le recon-naître les avocats des trois parties, devraientêtre présentées aux jurés mardi.

Lundi, apparemment détendue, la mère, âgéede 25 ans, comme Cécile Bourgeon, n'a toute-fois pas su apporter de réponses aux contradic-tions dans son comportement relevées par lacour. "M. Barthélémy vous pousse sous la me-nace à imposer des actes de nature sexuelle àvotre fils mais cela ne vous empêche pas,quand il est en détention, d'emmener votre filsen visite à la maison d'arrêt de Toul ?" s'est in-terrogé le procureur de la République à Stras-bourg, Gilles Delorme. Selon l'un de sesavocats, Dominique Bergmann, elle aurait tou-jours agi sous la menace et les instructions deson compagnon.

La mère du petit garçon a affirmé lundi nepas avoir été "consciente" de ce qu'elle faisait,

donnant pour toute explication qu'elle était"malheureusement amoureuse de M. Barthé-lémy". "Mais votre amour pour M. Barthélémyétait-il alors plus important que votre obliga-tion de prendre soin de votre fils ?" a demandéMe Yannick Pheulpin, agissant au nom de l'as-sociation Themis, représentant légal du petitgarçon.

Lionel Barthélémy, lui, reconnaît le viol auparloir, mais il affirme qu'il s'agit "d'un acte ac-compli à l'initiative de sa compagne. Il nie lesautres faits et sa complicité dans les autresviols", a indiqué son avocat, Mathieu Airoldi.Lundi, la tête rase et le regard fixe derrière deslunettes étroites, il est resté impassible, prati-quement immobile, derrière la vitre du box desaccusés, au premier jour de ce procès sans huisclos.

C'est le père biologique de l'enfant, venu té-moigner lundi devant la cour, qui a donnél'alerte. Il a expliqué avoir été alerté par le com-portement du jeune garçon, marqué par cesagressions. Selon lui, le petit garçon lui auraitavoué vivre des choses qu'il "ne peut pas dire",qualifiant son beau-père de "gentil mais pastoujours".

Le mensonge tiendra six mois.Le 1er décembre 2009, Anne-So-phie Faucheur craque et avouetout lors d'une nouvelle garde àvue. Le couple, mis sur écoute parles enquêteurs qui le soupçon-naient depuis le début, s'est trahipar son attitude dans l'intimité,«loin, très loin de l'image du cou-ple dévasté qu'ils avaient vouludonner en conférence de presse»,expliquait le directeur de l'en-quête. Anne-Sophie Faucheur etNicolas Willot seront condamnésà 30 ans de prison ferme.

Les parents de Marina, 8 ans,ont eux aussi voulu faire croireaux médias que leur fille avait dis-paru sur le parking d'un fast-foodau nord du Mans un soir de sep-tembre 2009. Ils ne tiendront que24 heures face aux questions desenquêteurs. La petite fille était enréalité le souffre-douleur de sa fa-mille. Maltraitée et humiliée parses parents depuis sa petite en-fance, Marina les protégeait en ex-pliquant aux services sociaux,plusieurs fois alertés, que ses bles-sures étaient dues à des chutes, ouà des disputes avec ses frères etsoeurs. Les coups de trop serontdonnés début août 2009. Aprèsune nouvelle séance de torture,Marina est enfermée nue dans lacave de la famille, où elle décède,

seule. La cour d'assises de laSarthe a prononcé le 26 juin unepeine de 30 ans de prison pouractes de torture et barbarie ayantentraîné la mort.

Cette autre affaire, moins mé-diatisée, présente elle aussi des si-militudes avec la mort de Fiona.Fin octobre 2006, Aline Lelièvre,toute jeune mère de 19 ans, alertela police du kidnapping de sonbébé, David, 14 mois, à Redon. Lajeune femme explique avoir cou-ché son enfant, puis être parti des-cendre les poubelles et fumer unecigarette en oubliant de verrouillersa porte. Elle ne s'est renducompte de l'absence de David quele lendemain matin. La jeune mèrecélibataire est interviewée à la té-lévision et implore de l'aide.

Quelques jours plus tard, AlineLelièvre passe sa première nuit enprison. Les enquêteurs n'ont pascru longtemps à sa version del'histoire, incohérente. Entre-temps, le corps de David est re-trouvé au fond d'un étang, enroulédans un drap. La jeune fille recon-naît que son bébé est mort, maisaffirme dans un premier temps quece dernier n'aurait pas survécu àune chute. Finalement, Aline Le-lièvre admet avoir étouffé et étran-glé son fils, et s'être débarrassé ducorps. Son procès, en février 2006,

n'aura pas permis de détermineravec certitude pourquoi cettejeune mère décrite comme ai-mante a soudainement commencéà délaisser son bébé, le laissantsans surveillance pendant qu'ellepartait travailler. «Son fils, elle

n'en voulait plus, il était devenu unobstacle» à sa vie, avait plaidél'avocate générale. Les jurés de lacour d'assises d'Ille-et-Vilaine sui-vront ses réquisitions, et condam-neront la jeune femme à 25 ans deprison.

Il violait son beau-fils au parloir....

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Marine Le Pen et le Front National n’ontplus besoin de machins tels que National

Hebdo, Français d’Abord ou Nation-Presse... Marine Le Pen n’a plus beoin non

plus, sauf comme repoussoir, de Rivarolqu’il la traite de salope enjuivée, divorcée et

envoyée par Satan pour tromper les Fran-çais.. Elle n’a plus besoin non plus de cetteraclure de presse que l’on appelle Minute..

Non, Marine Le Pen et son Front nationaln’ont plus besoin de cette presse suspecte,

souvent obsessionnelle, mal écrite et quisent toujours plus ou moins le sperme de la

branlette antijuive trop souvent pratiquéedans une journée..

Non, Marine Le Pen et son Front Nationalont désormais un journal «sérieux»

baptisé Valeurs Actuelles Et cela comme si des valeurs pouvaient

être actuelles !

Mais bon, ne commençons pas à chipoter,soyons plutôt circonspects car Valeurs Ac-tuelles sent à plein nez l’OPA buissonnière

lancée sur l’électorat FN..

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Comment Valeurs aest devenu buisso

Depuis plusieurs mois l’hebdomadaire Valeurs actuelles tente une OPA visible sur les esprits «le-penisés». A grands renforts de Unes, l’objectif est de détrousser le FN de son ambiance favorable.

Depuis de De Kerdrel a pris sa di-rection, Valeurs Actuelles a em-brayé «vers le Front National»,disent les gens qui voudraientcroire à une bonne nouvelle.

En tout cas, les couvertures de magazinese suivent et paraissent comme un véritablebombardement d’insolences faites au politi-quement correct.

Il y a eu "La déferlante Marine Le Pen","L’école malade de la gauche", "L’incapa-ble" avec une large photo de François Hol-lande ou encore la dénonciation de "Lachasse à l’homme" menée avant la présiden-tielle contre Sarkozy soutenu par la familleDassault propriétaire du titre.

Mais il y a surtout eu "Roms : l’overdose",cette une du 22 août de Valeurs actuelles quia indigné les réseaux sociaux gauchistes etsociaux-démocrates en entrainant un com-muniqué du Parti socialiste : le magazine yétait rebaptisé “Valeurs poubelles”. Quelquesmois plus tôt, le magazine ne faisait pourtantpas de vague. A titre de comparaison, son nu-méro d’août 2010 parlait déjà des Roms maisavec cette Une bien plus neutre :”Enquêtesur les Roms, qui sont-ils ? Que font-ils ?”

Fort de ses 20.000 ventes supplémentaires(et ce n’est pas fini) Yves de Kerdrel main-tient le cap. “On nous traite de journal trèsà droite ou d’extrême-droite”, constate sanss’en émouvoir Yves de Kerdrel, à la fois di-recteur général et directeur de la rédaction dumagazine, diffusé aujourd'hui à 92.000exemplaires.

Ainsi, le magazine assume, et même re-vendique, ses unes "choc". Il faut dire quecette nouvelle façon de titrer répond à unestratégie plus globale de nouvelle formule,imaginée avec l’arrivée d’Yves de Kerdrel enoctobre 2012 et lancée en janvier 2013. Re-fondation de la maquette mais aussi change-ments éditoriaux pour mieux vendre enkiosques.

En effet, pendant longtemps, les ventes enkiosques du titre sont restées marginales -"seulement 4.000 exemplaires vendus durantvingt ans", confesse Yves de Kerdrel - pourun journal vivant de sa “culture de l’abonne-ment”, grâce à une base d’environ 80.000abonnés. Depuis février 2013 tout particuliè-rement, la grande nouveauté pour Valeurs ac-tuelles est donc d’être choisi au milieu desautres. Partant du principe que l’acte d’achaten magasin est influencé pour moitié par laune, Valeurs actuelles a sciemment misé surle “buzz” (et le mot vient d’eux). La stratégiea l’air de fonctionner : 47% de ventes en plusen kiosques selon le dernier bulletin annuelde l’OJD, soit 14.000 numéros de plus enaoût.

Comme le rapporte Yves de Kerdrel dansSlate.fr, : «Le profil type est un Françaisbourgeois, rural, de profession libérale, avecdes préoccupations très provinciales. Il estcontre le politiquement correct et contre leparisianisme». En revanche, le lecteur de Va-leurs actuelles vote assez peu FN : «Beau-coup moins que celui du Figaro Magazine oude Marianne", tient d’ailleurs à souligner ledirecteur de la rédaction, transfuge du Fi-garo.

«La dernière étude typologique nous amontré que seuls 13% de nos lecteurs avaitl’intention de voter Front national» poursuitDe Kerdrel qui e sera pas cru par le gauchistede base mais que nous croyons, nous, volon-tiers tant nous connaissons cette droite libé-ralo-conservatrice sur laquelle De kerdrelprospère depuis longtemps, depuis qu’il a étéchoisi par la French Américan foundation,par exemple....

Naturellement même s’il banalise inéluc-tablement les thèses du Front National, il estplus que certain que Valeurs Actuelles rouleen réalité pour quelqu’un d’autre que Ma-rine. Valeurs Actuelles prépare manifeste-ment la campagne «buissonnière» deSarkozy en 2017, cette grande campagneprésidentielle qui se jouera, à la vitesse de ré-cupération, sur les thèses du Front nationalpuisque celui-ci aura alors probablement at-teint entretemps les 30% des suffrages, no-tamment lors de l’élection européenne de2014 qui est littéralement taillée pour Ma-rine.

A 51 ans, Yves de Kerdrel, journaliste éco-nomique français, est le corsaire idéal decette opération des Dassault. Issu d'une an-cienne famille bretonne dont les origines re-montent au XIIIème siècle et qui est toujoursimplantée dans le lieu-dit de Kerdrel, sur lesbords de l'Aber Benoit, dans le Nord-Finis-tère, Yves de Kerdrel est en effet lieutenantde vaisseau de réserve...

Descendant de Audren de Kerdrel (1815-1899), érudit et homme politique français duparti de l’Ordre représentant de l'Ille-et-Vilaine à la Constituante (1848) et à la Lé-gislative (1849), De Kerdrel se situe dans unelongue tradition de conservateurs vendus auCapital et à la modernité assurant le triomphedes anglo-saxons.

Diplômé de l'Institut supérieur de gestionen 1981, De Kerdrel est également titulaired’une maîtrise de droit des affaires, ce qui lemena tout droit au Journal des Finances, oùil grimpera tous les échelons jusqu’à parvenirau Figaro... Sélectionné pour effectuer leprogramme des Young Leaders de la Fonda-tion franco-américaine, De Kerdrel affichealors sa couleur : le conservatisme atlantiste.

Dossier d’Actualité

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Sous la houlette d’une sorte de capitalismeblanciste et bretonnant, Valeurs Actuelles agit.

actuelles onnier...

Outre son activité dans le groupe de pressedes Dassault, il participera comme éditorialisteau développement des pages "débats et opi-nions" des Échos, alors dirigées par Érik Izrae-lewicz. En septembre 2005, Nicolas Beytout,devenu directeur de la rédaction du Figaro, luidemande de rejoindre le «premier quotidien deFrance», afin d'y animer les pages débats etopinions.

En septembre 2009, il crée, à la demande deFrancis Morel et d'Étienne Mougeotte, la so-ciété WanSquare, filiale d'information finan-cière entièrement numérique destinée auxdécideurs du monde des affaires. Moins dedeux ans après sa création cette entité, détenueà 51 % par le groupe Figaro est déjà rentable.

Le 1er octobre 2012, il est nommé parPierre-Yves Revol, directeur général du groupeValmonde et directeur des rédactions de Va-leurs actuelles, du Spectacle du Monde et deJours de Chasse.

Tout au long de son parcours, les gages don-nés par De Kerdrel au Capital atlantiste sontnombreux : en 2008, Laurence Parisot lecoopte au sein du comité d'éthique du Medef,et Christine Lagarde, alors ministre de l’Éco-nomie et des Finances, lui demande de partici-per aux travaux de la Commission pour ladiffusion de la culture économique en France...En 2006, il est invité à la réunion annuelle duComité de Bilderberg au Canada... en 2007,Jacques Attali lui avait demandé de rejoindrela Commission pour la libération de la crois-sance en France que Nicolas Sarkozy lui a de-mandé de présider.

Depuis 2008, il participe chaque année auxtravaux du Colloque franco-britannique où cebreton qui aime régater fait forte impression.

Cependant, afin de se faire accepter dans unedroite «nationale» que ni les Dasault, ni de Ker-drel, ne connaissent très bien, quoi de mieuxque la victimisation ? Aussi, dans un messagedu 9 août signé par de Kerdrel sur Twitterprend la pose du grand défenseur de NicolasBernard-Buss. « Compte Twitter piraté pour latroisième fois en une semaine + écoutes télé-phoniques : voilà ce qui arrive quand on cri-tique Manuel Valls », écrit-il pompeusement.Dans un autre message publié sur le même ré-seau social, il affirme aussi connaître « les mé-thodes du père Valls » et avertit que NicolasBernard-Buss «fait l’objet d’une surveillancepolicière très particulière. Il est venu passerdeux fois cinq heures, le soir, chez nous. Il yavait des voitures banalisées devant nos lo-caux».

On apprend enfin que les journalistes de Va-leurs actuelles auraient observé la présenced’«agents civils à plusieurs reprises en bas dujournal».

Naturellement, il y a autant de barbouzerie à

Valeurs Actuellesqu’il y en a dansl ’ a p p a r t e m e n td’en face qui lesécoute...

En effet, à lamanoeuvre du re-positionnement deValeurs Actuellesen «coup de poingaméricain idéolo-gique», Yves DeKerdrel n’est passeul. Il peutcompter sur Louisde Raguenel, an-cien conseiller nu-mérique aucabinet de ClaudeGuéant et pour lapolice nationale...On voit le genre du type... C’est ce gugusse quia la haute main sur les buzs du journal...

La première victime physique de l’opérationdes Dassault sera probablement le journal Mi-nute qui survit difficilement depuis trente ans,depuis que c’était lui qui avait bénéficié de lavague conservatrice de l’après 1981.

La seconde victime visée, n’en doutons pas,c’est Marine Le Pen. Mais là, on prendra sontemps... On fera dans la neutralité entre UMPet FN... On jouera les partitions obligatoires dela «majorité d’idées», du baratin des «valeurscommunes», de «l’Union des Droite», et puispaf ! Hold Up ! Les mains en l’air, électeursfrontistes ! Au dernier moment, avec tout le ca-pital de sympathie enregistré auprès d’un lec-torat séduit, «on» passera intégralement chezSarkozy en disant évidemment beaucoup demal de Marine et de ses impuissances faciles àdémontrer...

C’est cela la stratégie buissonnière.Alors, nous pouvons évidemment applaudir

des «Unes» qui travaillent «métapolitique-ment» pour nous. Mais on doit aussi absolu-ment les suspecter.. On doit les promouvoir;s’appuyer sur leurs brèches, mais on doit setenir prêt, le doigt sur la gachette car les néo-conservateurs bretonnisant à la mode Mou-geotte, Poivre d’Arvor, Lelay, De Kerdrel, (etmême Kerviel!) sont nos plus sûr ennemis. Carce sont des coucous, des bandits de grands che-mins, des vendus à la marine anglaise, desagents des Fonds de pension, et, surtout, riende moins que des voleurs d’opinion nationaleen hausse !!!

Dans ces conditions on comprend mieuxpourquoi François D’Orcival, notre «blan-ciste» le plus secret, écrit au nom de cette ga-lère américano-judé-européenne.

Dossier d’Actualité

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Issus de la FEN et d’Europe Action, François d’Orcival, chef de la rédaction de Valeurs Actuelles,n’a jamais changé. Il est resté le même, c’est à dire déçu de la France mais pas du monde blanc...

Dossier d’Actualité8

François D’Orcival n’a p A

ujourd’hui président du comitééditorial du groupe Valmonde(Valeurs actuelles, Le Spectacledu monde, propriétés de Das-sault), François d’Orcival n’a au

fond pas beaucoup changé. «Blanciste», il l’a toujours été.. Hostile à la

stratégie de Front National, il l’a toujours été...Adepte feutré de l’Occident «de la Californieà l’UE», il l’a toujours été...

Ses convictions furent même précoces. En-core lycéen, François d’Orcival, totalementhermétique à cette hyper-France qui anime un«royaliste», voulait voir plus grand que laFrance... François d’Orcival fut donc, à partirde 1960, l’un des principaux dirigeants de lamouvance nationaliste-européenne. D’abordanimateur lycéen de Jeune Nation, dissoute parle gouvernement en 1958 après un attentat à labombe à l’Assemblée nationale, Françoisd’Orcival délaissera Pierre Sidos et s’attelleraà un laboratoire qui n’avait alors pas de nom :la nouvelle droite.

En 1960, D’Orcival est l’un des fondateursde la Fédération des étudiants nationalistes(FEN) - qui s’oppose à l’UNEF et soutient lesdéfenseurs de l’Algérie française -, dont il vas’imposer comme le leader intellectuel incon-testé,. A près une «nuit bleue» de l’OAS, audébut de l’année 1962, après une " nuit bleue",D’Orcival fait partie des militants embarquéspar la police, et internés au camp de Saint-Maurice-l’Ardoise (Gard), où il reste quatre se-maines.

La FEN se constitue le 1er mai 1960, offi-ciellement à l'initiative d'une équipe d'étudiantsmenée par François d'Orcival, Pierre Poichetet Georges Schmelz, tous trois scandalisés parle vote au congrès de l'UNEF d'une motion en-gageant le gouvernement français à négocieravec les terroristes algériens.

C’est en dirigeant le journal de la FEN, LesCahiers universitaires, que François D’Orcivalfait l’apprentissage de son futur métier.Quelques mois après sa fondation, la FEN pu-blie son texte fondateur, le Manifeste de laClasse 60, probablement rédigé par DominiqueVenner en personne.

La FEN se propose comme l'école d'uneélite révolutionnaire ayant vocation à prendreen mains l'avenir du pays, porteuse d'uneéthique supérieure animée par une philosophieproprement nationaliste et une opposition in-transigeante à toutes les formes d'égalitarisme,que ce soit la démocratie bourgeoise ou lemarxisme.

La FEN et Europe Action opèrent une pro-fonde mutation idéologique. Comme ils nesont pas royalistes et peu tenus par la mystiquedu «vieux pays», D’Orcival et ses amis ne veu-lent plus en rester à « la France de Dunkerqueà Tamanrasset », c'est déjà « le monde blancde San Francisco à Vladivostock » qui les ins-pire..

Après avoir dirigé Europe Action qui sera lamatrice du Grece puis de la Nouvelle Droite,François d’Orcival passe aux choses sérieuses.Il quitte la direction d’Europe Action, qui obéità Dominique Venner, et décide de pratiquerl’entrisme dans le système pendant que Jean

Mabire prend sa succession à la direction d’Europe Action..

D’Orcival est aussitôt engagé à Spectacle dumonde, une revue éditée par Raymond Bour-gine, où il fera ses débuts dans la grandepresse, en 1966. Fils d’un ancien gouverneurdes colonies, chaud partisan de l’Algérie fran-çaise. Bourgine soutenait financièrement laFEN, à charge pour les étudiants nationalistesde placer des abonnements à Spectacle dumonde...

Aux éditions Saint-Just, créées en 1962 parDominique Venner, il cosigne avec Alain deBenoist (alias Fabrice Laroche) deux livres mi-litants, sur la Rhodésie de Ian Smith, et surl’OAS : Le courage est leur patrie... Début1964, la direction de la FEN exclut plusieursmilitants (Alain Madelin, Alain Robert, GérardLonguet, François Duprat...), qui contestent laligne " nationaliste européenne " impulsée pard’Orcival, Venner et de Benoist. Les exclusfonderont le mouvement Occident.

François d’Orcival participe encore en 1966à la création du Mouvement nationaliste deprogrès (MNP), qui présente quelques candi-dats aux élections législatives de 1967 sousl’étiquette du Rassemblement européen de laliberté (REL). Il fait ensuite partie des fonda-teurs de la revue Nouvelle école et du Groupe-ment de recherche et d’études pour lacivilisation européenne (GRECE, fondé offi-ciellement en janvier 1969).

Dans les années 1970, le GRECE investit lapresse de droite, et d’abord le groupe de Ray-mond Bourgine (Valeurs actuelles, Le Specta-cle du monde), qui avait déjà accueillid’Orcival en 1966, puis Le Figaro-Magazine,sous l’égide de Louis Pauwels, en 1977-78.Rédacteur en chef de Valeurs actuelles, ce n’estqu’en 1976 que François d’Orcival se détacheofficiellement du GRECE qui, sous la houlettede De Benoist, a pris un virage clairement anti-américain qui n’arrange ni les vues, ni les in-térêts particuliers, d‘Orcival.

En France, François d’Orcival in-carne depuis cinquante le «blan-

cisme» qui ne se voit aucun ennemidans le monde blanc et qui reconnaitainsi aux USA et à Israël un rôle di-

recteur forcément éminent.

Toute la trajectoire de cet ancienprésident de la FEN plaide pour ce

blancisme qu’il théorisa très tôt..

Aussi, quand on a en soi l’hyperFrance, cette maladie sentimentale

rare, on peut faire alliance objectiveavec les européistes façon Venner ouBardèche, on peut aussi se satisfaire

de la pauvreté doctrinale et senti-mentale du FN... Mais avec les blan-

cistes, on tape directement dans ledur : les USA et la banque juive sont

juste derrière le blanciste... C’estmême eux qui poussent le machin..

Alors, on reste perplexe.

On peut avoir tout appris dans unepetite revue d’extrême droite et de-venir ensuite un grand patron depresse... C’est l’enseignement ma-jeur de François d’Orcival.

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Dévoué à l’empire de presse des Dassault, François d’Orcival joue la même partition qu’eux. Il s’agitd’initier une grande statégie : «pas d’ennemis, ni d’anti-affairisme dans le monde blanc»...

Dossier d’Actualité 9

pas beaucoup changé...

Sous la présidence de Roger Cukier-man, le Crijf pratique la politique de«pas une brindille d’antisémitismene doit plus repousser devant nosyeux»... En prenant les aspects tota-

litaires que dénonce Dieudonné à juste titre, leCrijf s’expose ainsi non seulement à la bêtisede celui qui interdit et caporalise, mais aussiau zèle contre productif.

Cette semaine, le Conseil représentatif desInstitutions Juives de France (CRIF) a mis enligne ce mercredi un communiqué qui dénonceles propos tenus dans la chronique de Sébas-tien Thoen, ex-leader d’«Action Discrète»dans «Le Grand Journal» sur Canal+ le ven-dredi 20 septembre, a alerté Puremédias. L’hu-moriste a livré à la fin de l’émission unechronique intitulée «Invité Elie, je t’aime».Dans son sketch, l’humoriste cumule les cli-chés sur la communauté juive.

Roger Cukierman, président du CRIF, n’apas du tout apprécié la tirade de l’humoriste,qu’il ne faudrait pas selon lui, prendre au pre-mier degré. Il a appelé dans son communiqué«l’attention de Bertrand Meheut, président dugroupe Canal+, sur la gravité de ces proposqui s’apparentent à une banalisation de l’an-tisémitisme.» Sébastien Thoen reviendra cemercredi dans «Le grand Journal» de Canal+mais il est quand même estampillé «Dieudon-niste».

Le même jour, un pauvre type, Pierre

Gentillet, président des Jeunes de la DroitePopulaire, voulait faire la malin dans untweet... Réagissant sainement au dogmatismelaïciste et antichrétien du ministre del’éducation Vincent Peillon, Gentillet s’étaitdonc fendu d’un propos pour le moinssulfureux que l’on croirait tout droit sorti d’unforum E&R :

«La laicité chez #Peillon c'est deprénommer ses enfants : Salomé, Maya, Elieet Izaak" Normal quoi... »

Si l’attaque reste de bon aloi, ce tweetanecdotique n’a pas manqué de déclencher lafuria du puissant lobby communautaire qui aexigé l’effacement du tweet sous 48 heures,sous peine de poursuites judiciaires pourpropos raciste.

Pis encore, la LDJ (Ligue de DéfenseJuifiste) a répondu sur le mur du jeuneimpertinent par des tweets menaçants : « ont’aura », « la LDJ te surveille »…

Le Gentil Gentillet s’est très vite exécuté....

C’est dans ce contexte ordinaire que lenumero de Valeurs Actuelles de ce jeudi figureen « Une » une statue de Marianne portant unvoile avec comme titre « l’Invasion qu’on nouscache ». L’UEJF (union des étudiants juifs deFrance) qui doit faire oublier sa politique anti-racaille intéressée, entama alors très vite lesprocédures pour obtenir la condamnation dudirecteur de la publication de Valeurs Actuelles

Yves de Kerdrel pour incitation à la haineraciale.

Pour Jonathan Hayoun, Président de l’UEJF:«Il est inacceptable que demain dans

n’importe quel kiosque, l’achat d’un magazineavec une «une »raciste soit banalisé. Il devienturgent de mettre un coup d’arrêt à cettebanalisation du racisme à l’égard desmusulmans. Qui aurait imaginé il y a encorequelques années qu’en 2013 un journal àgrand tirage ( plus de 90 000 exemplaires) sepermette une couverture aussi haineuse ?»

En réponse, la rédaction de Valeursactuelles, par la voix de son directeur général,Yves de Kerdrel, exprima son «indignationcontre cette attaque diffamatoire, infondée, quirelève de l’intimidation et de la calomnie».

Valeurs actuelles, organe déclaré de l’axeamécano-judéo-européen a donc décidé deporter plainte avec constitution de partie civile,contre l’UEJF pour dénonciation calomnieuse,diffamation et atteinte à la liberté d’expression.Valeurs actuelles se réserve en outre le droit depoursuivre en justice tous ceux quireprendraient à leur compte les qualificatifshonteux utilisés par l’UEJF.

Voilà... Tout cela nous fait dire qu’il faudraitbien qu’ils ferment tous leur grande gueule :les antisémites sur «tweets en folie», toutcomme les caporalistes juifs. C’est urgent.

Car quand la France reviendra, on ne voudraplus les entendre, là-bas, au fond des rangs.

Jours ordinaires pour le caporalisme juif

Comme tous les militants for-més à la FEN en même temps qu’àEurope Action puis au Grece et àla Nouvelle Droite, François d’Or-cival n’a donc jamais «bandé»pour Jean-Marie le Pen, c’est lemoins que l’on puisse dire.

En vérité, ce réseau actif, quandil rejoignit néanmoins, et pour par-tie seulement, le FN au milieu desannées 80, ne le fit que derrièreBruno Mégret avec la ferme inten-tion de déposer le vieux chef à lamoindre occasion. Celle-ci se pré-senta en 1998 avec la scission duMNR. Le groupe des «païens»dont on parlait alors autour de Me-gret, n’était au fond rien d’autreque le puissant Réseau Europe Ac-tion qui s’était continué et quidonna alors au FN la plupart deses élus intelligents, notammentdans les conseils régionaux.

Il faut être le dernier des crétinsgauchistes pour mettre toute l’ex-trême-droite dans le même sac.Des courants très opposés, repo-sant sur une conception égalementtrès opposée du rôle futur de laFrance, se partage la «famille na-tionale» en des adversités durableset irréductibles, comme celled’Orcival pour les Le Pen.

Surtout que, très souvent, leplus extrémiste, n’est pas forcé-ment le moins poli et le moins ex-trémiste n’est pas forcément celuiqui fait le plus propre sur lui...

En réalité, à ceux qui espèrentencore peu ou prou en la France,s’opposent ceux qui n’y croientplus, ceux qui trouvent alors uneidentité ultime dans le monde eu-ropéen (De Benoist), ou encoreplus ultime dans ce qu’il faut bienappeler le «blancisme» puisquec’est le terme qui illustre le mieuxla position de ses idéologues se-crets tels que d’Orcival..

Vous pensiez que Venner, Bar-dèche ou De Benoist qui ontconservé malgré tout une ten-dresse pour la France, étaient lesplus radicaux et qu’un d’Orcivalne pouvait être regardé que sousl’angle critique de l’embourgeoi-sement ? Vous avez tort ! Françoisd’Orcival est encore un guerrierqui scrute sa boussole tous les ma-tins. Pour lui, l’unité du mondeblanc est une évidence. Et lemonde blanc comprend évidem-ment toutes les forces en pointepour sa défense : à savoir les USA«wasp» et Israel. Pas d’ennemidans le monde blanc est bien la de-vise de celui qui vous fait savam-

ment croire que «pas d’ennemi àdroite» est sa ligne éditoriale !

Et c’est ici, quoi que l’on endise, que l’on retrouve la stratégiepolitique profonde des Dassaultdont le fondateur, Marcel Das-sault, donnait déjà asile à Ghislainde Bénouville, ancien cagoulardreplié sur une combat exclusive-ment anti-coco.

Naturellement, une des meil-leures manières de l’homme blancpour assurer sa domination, c’estde réaliser de bonnes affaires mon-diales «à l’international», commeils disent..... Et c’est pourquoi le«blancisme» n’est jamais hostileau Capital. Pourquoi le serait-il ?Le Capital est bien le plus sûr outildu «blanciste».

Alors si vous voulez être sym-pathique à François d’Orcival,vous pouvez lui parler de sa jeu-nesse : il ne la renie pas. Vous pou-vez aussi lui parler de l’axeUSA-UE-Israël puisqu’il y tra-vaille tous les jours en méritantson gros salaire chez Dassault..Vous pouvez également lui parlerde la «chasse au blanc» qui sévitaujourd’hui dans nos rues puisquelui, d’Orcival, il titrait déjà sur lesujet en 1965 dans le numéro 25

d’Europe Action !En revanche, si vous lui parlez

de l’hyper France, du rôle forcé-ment salvateur que la France aurapour le monde entier, si vous luiparlez d’incarner cela par un filrouge millénaire qui s’appelle leroi capétien, et si, en plus, vous luisuggérez qu’après tout, l’affai-risme véhiculé par les Américainset la banque juive, a tellement dé-truit notre art de vivre et notreentre-soi, que vous ne voyez plusaucune raison de refuser la dé-croissance qui, au moins, ne sepropose pas de nous submerger de«main d’oeuvre étrangère», vouslui paraîtrez comme un type dupassé, un garçon étrange.. Un pau-vre type qui n’a rien compris...mais qu’il faut encore ménager carle lectorat catholique est encoreimportant à Valeurs Actuelles quis’est fait depuis longtemps unespécialité dans le baisage intensifdu monde catholique...

Car, répétons-le, François d’Or-cival n’a pas changé.Il est exacte-ment comme il était voicicinquante ans. C’est le même. Etsi vous lui parlez du Front Natio-nal qu’il ne faudrait pas gêner, sur-tout en ce moment, alors là il vavous rire au nez en pensant que

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Alors que le ministre catalan Valls s’acharne à se fabriquer une réputation «républicaine» sur leurdos, les Roms sont entrés dans un jeu qui dépassent leurs ambitions de «voleurs de poules»

Ok, mais si les Roms ne sont

10 Société

Une fois le feu vertmoral donné par leministre de l’inté-rieur, rien n’empê-chait plus un

campement d’une centaine deRoms, d’être démantelé vendredimatin dans le centre-ville de Rou-baix.

Le site dit du "Galon d'eau", surune ancienne friche située en pleincentre-ville de Roubaix accueillaitencore il y a peu 250 personnes,mais beaucoup de familles pru-dentes avaient quitté le camp dansla nuit de jeudi à vendredi.

Bien sûr, pour les virer, on leura chanté la messe républicaine deleur propre intérêt hygiénique à sefaire pousser hors de leurs cagnasmerdiques par des gardes mo-biles..."Pour des raisons de sécu-rité, d'hygiène et de nuisancesimportantes à l'égard des rive-rains, la Ville a demandé l’éva-cuation du camp Nadaud, où sontprès de 200 personnes de cultureRom depuis mai 2012», a déclaréle maire (PS) de Roubaix, PierreDubois, dans un communiqué quiest un chef d’oeuvre de fauxcu-lisme.

Il faut dire que Roubaix, mé-lange de Bronx et de Versailles,ville à la fois la plus belle et la pluspauvre de France, accueille denombreuses familles Roms.

Alors, "Pour faciliter le retourau pays de ces populations, l’Of-fice français de l'immigration et del'intégration (OFII) a procédé àdeux passages pour proposer unretour volontaire: à ce jour, 75personnes issues des campementsde l'agglomération lilloise sont vo-lontaires pour participer à un volentre la France et la Roumanie quisera affrété le 1er octobre", a in-diqué la préfecture.

Cependant, la question Rom estsymptomatique de notre rapport àl’immigration car elle est allé plusvite, beaucoup plus vite, que l’im-migration nord africaine ou subsa-

harienne. En effet, c’est seulement depuis

2007, avec l’entrée de la Bulgarieet de la Roumanie dans l’Unioneuropéenne, que la France estcontrainte d’accueillir les Romstant que leur séjour n’excède pastrois mois et qu’ils disposentd’une carte d’identité ou d’un pas-seport. Le problème est qu’il estimpossible de prouver la durée deséjour d’un immigrant, sa dated’entrée sur le territoire n’étantpas précisée… Conséquence ? De-puis 2009, à Marseille, où sontinstallés plus d’une quarantaine decampements illicites de Roms, des“milices privées” s’organisentpour les déloger, comme ellesl’ont fait en septembre 2012.Comme, aussi, à Saint-Denis, oùune terrible “expédition punitive”a été menée le 29 juillet dernier,faisant deux blessés graves chezles Roms.

Alors, forcément, la sociétécompassionnelle s’est mobilisée;Aussi repoussants soient les romsvu depuis les quartiers bobos pari-siens, l’Empire du Bien ne souffretoutefois aucun ostracisme parti-culier. Quand on aime les peuplesdu monde, c’est tous les peuples,compris ?

C’est précisément pour cetteraison que le 31 mars 2012, sur leplateau de l’émission On n’est pascouché, sur France 2, Audrey Pul-var critiquait le spectacle de l’hu-moriste Comte de Bouderbala,auteur d’un sketch drôlissime etpolitiquement incorrect sur lesRoms. Pulvar confesse avoir «beaucoup aimé» le spectacle, touten ayant été « profondément cho-quée »par ladite saynète. Bouder-bala rétorque : « Est-ce que lesgens rient ? » « Oui, mais juste-ment, c’est ça le problème. »

Tout sourires, le Comte de Bou-derbala écouta la papesse du poli-tiquement correct instruire sonprocès : « Vous vous moquez de laFrance, tout ça me fait rire, maislà, très franchement, sur les Roms,

vous faites appel à des pulsionsqui sont assez mauvaises. »Quelques mois plus tard, la mêmePulvar fustigera dans son éditorialdes Inrockuptiblesles expulsionsde Roms menées par la gauche aupouvoir. La boucle est bouclée.

Alors que les Français sont à70%, de gauche comme de droite,à se dire “préoccupés” par lesRoms (lire page 10 du sondage ex-clusif Harris Interactive pour Va-leurs actuelles), le politiquementcorrect a du mal à contrôler toutela gauche sur cette question qu faitautat appel à l’émotion de principequ’à la répulsion visuelle et olfac-tive chez le bourgeois...

S’est ainsi nouée au fil des an-nées une alliance entre une gauchemalade de ses bons sentiments etune droite honteuse de ses convic-tions, au grand dam d’une popula-tion excédée. C’est pourtant peudire que les Français sont una-nimes quant à la présence desRoms sur le territoire : en octobre2012, ils étaient, selon l’Ifop, 83% à approuver le démantèlementdes campements illicites — contreseulement 66 % deux ans plus tôt.D’où le souci de Valls d’être lechampion des 83%, cela aide...

Pourtant, selon ce même son-dage, seuls 22 % d’entre eux ju-geaient “efficaces” ces mesuresd’expulsion des Roms initiées parValls. Infatigable dénonciateur desfrontières passoires de l’Union eu-ropéenne, le député de l’EssonneNicolas Dupont-Aignan n’a decesse de dénoncer la « loi de lajungle » des Roms en France : bi-donvilles immondes, rats, orduresamoncelées en périphérie desgrandes villes, mafias en gesta-tion...

"Derrière le discours du minis-tre se cachent de nombreux et delourds préjugés", lâche naturelle-ment John Dalhuisen, le directeurdu Programme Europe d’AmnestyInternational.

(Suite page ci-contre)

En tentant de collerlui aussi à la «lepénisa-

tion des esprits» mais enchoisissant de ne s’en

prendre qu’à une toutepetite marge de l’immi-gration, certes très visi-ble et repoussante maisultra minoritaire, Ma-

nuel Valls a néanmoinsouvert la porte.

Ce que lui reprochenten filigrane tous les

gauchistes et adorateurstransis de la société

compassionnelle sélec-tive, est donc bien

fondé.

Effectivement, quandon commence à «stig-

matiser», on se s’arrêteplus. Comme pour la pé-

dérastie de PierreBergé, c’est la première

fois qui est difficile.Après, cela glisse toutseul, on passe facile-

ment du Rom au bou-gnoule, et du bougnoule

à tous les étrangers...Vous verrez...

Tenez, nous, parexemple.. Eh bien lespropos démagogiquesdu ministre de l’Inté-rieur ne nous ont fait

que du bien ! On s’esttout de suite dit : «A la

bonne heure ! Bon, bencommençons par les

Roms ! Ce sont lesmoins gênants, mais

pourquoi pas?».

Ils ne sont pas inté-grables. Okay. parlons-

en deux minutes...Onles vire quand alors ?Quand retrouverons-nous cet entre-soi quiest la plus grande ri-

chesse sociale qui soit ?

Okay. Parlons-en de ces pouilleux déguisés enbouc-émissaires... Si les Roms, au moins chré-tiens et jamais terroristes, pauvres mais prati-quant une langue latine très proche de la nôtre,ne sont pas intégrables, alors tous les autres nele sont pas !Cependant, les Roms ne sont pas une puissanceélectorale. Pas même soutenus par leurs cousinsgitans qui, partout, dans toutes les villes, se ven-dent toujours électoralement au plus offrantcontre des frigos et des scooters, les roms sontseuls... Tellement seuls que, nous les Françaisd’avant, nous serions tentés de les défendre..Au risque de choquer les crétins qui se fient auxapparences, nous les mettrons donc en dernier

sur la liste des expulsables, ces Roms pourchas-sés. Oui mais ils nous font les poches, Diront cer-tains... Bon, ouaih, d’accord, mais ils ne nousfont pas la peau, eux ! Car qui a entendu d’unetournante commise par des roms ? Qui a en-tendu parler d’un attentat terroriste du Frontfondamentaliste Rom ? Personne...Valls est donc ignoble mais pratique. A nousd’aller plus loin que lui en préconisant l’expul-sion de tous les étrangers, naturalisés ou pas, afinde retrouver notre entre-soi perdu... Ce faisant,nous assurerons la position la plus égalitaire, lamoins discriminante qui puisse être : ce sera re-tour pour tout le monde ! Opération «Bien lebonjour chez vous» !

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Chrétiens, indo-européens, parlant une langue latine, installés en Europe depuis trois mille ans, lesRoms passent stupidement pour les étrangers les moins «intégrables»...

11Société

pas intégrables, qui l’est ?

Cela va finir par leur retomber sacré-ment sur la gueule : les socialistes,en gouinfrant leurs politiciens endisponibilité, s’exposent à une co-lère sourde qui s’est mise en

marche derrière MarineEn effet, la commission de rénovation et de

déontologie de la vie publique commence trèsmal, à la façon d’une démonstration exacte etprécise de ce qu’elle entend parait-il dénoncer...Chargée de proposer des réformes, elle remet-tra son rapport au Président de la Républiqueavant le 15 novembre 2013

La liste des membres de la commission estun catalogue de politiciens et oligarques provi-soirement sans postes juteux : Lionel Jospin,ancien Premier ministre, préside la commis-sion. Olivier Schrameck, président de sectionau Conseil d'Etat, Chantal Arens, présidente duTribunal de Grande Instance de Paris ; Rose-lyne Bachelot-Narquin, ancienne ministre ;Julie Benetti, professeure à l'université deReims ; Jean-Claude Casanova, membre del'Institut, président de la Fondation nationale ;

Jean-Pierre Duport, préfet de région honoraire; Jean-Louis Gallet, conseiller à la Cour de Cas-sation, vice-président du Tribunal des Conflits; Marie-Christine Lepetit, chef du service del'Inspection générale des finances ; WandaMastor, professeure à l'université Toulouse-I ;Ferdinand Melin-Soucramanien, professeur àl'université Bordeaux-IV ; Agnès Roblot-Troi-zier, professeure à l'université d'Evry M. Do-minique Rousseau, professeur à l'universitéParis-I ; Hélène Ruiz-Fabri, professeure à l'uni-versité Paris-I ; et Alain Ménéménis, conseillerd'Etat qui est le rapporteur général de la com-mission.

La plupart sont des socialistes proches desdifférents think tank de la majorité présiden-tielle.

Toutefois, ces hauts fonctionnaires et poli-ticiens aussi scupuleux et désintéréssés que Ro-selyne Bachelot ne lutteront pas gratuitementcontre la corruption généralisée qui sévit dés-ormais dans la république. Toute peine méritégros salaire, telle semble être leur principe di-recteur.

En effet, Jospin sera rémunéré à hauteurde122 000 euros pour ce travail difficile ! Ro-selyne Bachelot 92 000 euros ! Quantaux autresmembres de la commission ils toucheront cha-cun 80 000 euros.

Mieux, dans le décret n° 2012-875, il est sti-pulé que "La commission peut entendre ouconsulter toute personne de son choix». Cespersonnes nommées «Consultant», toucherontune indemnité de 35 000 euros pour leursconseils avisés.

Quatre ont déjà été nommés dont voici deuxnoms : Sylviane Agacinski, philosophe, épousede Mr Jospin et Pierre Bachelot, le fils de Ro-selyne Bachelot qui en est aussi fière que lau-rant Fabius est fier de son fils apprentimilliardaire escroc...

Tous frais de personnels confondus, la com-mission va coûter au contribuable : 2 444 000euros sans compter les frais annexes de cespersonnes.

Vraiment, ce régime file un mauvais coton...

Les socialistes en font trop...

"Valls se dédouane de ses res-ponsabilités politiques parce qu’ilest simplement réticent à dévelop-per une politique plus intelligenteà leur égard", a-t-il poursuivi."Nous sommes face à une rhéto-rique politique construite sur desarguments fantasmés. En fait,nous sommes face à une absencede politique", tacle de son côté,Jean-François Corty, directeur desmissions France à Médecins duMonde.

Jeudi 26 septembre, le débat surles Roms s’est encore enveniméavec les déclarations de CécileDuflot. La ministre écolo-bobo,qui assistait aux journées parle-

mentaires de son parti EuropeÉcologie-Les Verts à Angers, a ac-cusé , avec logique, Manuel Vallsd’être allé « au-delà de ce qui meten danger le pacterépublicain » avec ses récents pro-pos, n’hésitant pas à en appeler à« la responsabilité du président dela République ».

À quelques mois des électionsmunicipales, le sujet prend ainsichaque jour plus d’ampleur, ycompris au sein de la majoritégouvernementale, où se côtoient(mais pour de rire) deux lignespresque irréconciliables : celle in-carnée par le ministre de l’inté-rieur, pour qui « le mode de vie de

cette population » est « enconfrontation avec le nôtre » etcelle, plus humaniste, incarnée parla circulaire interministérielle da-tant du 26 août 2012, qui demandeaux préfets d’anticiper et accom-pagner les opérations d’évacua-tion, avec notamment la recherchede « solutions alternatives »

Quoi qu’il en soit, les propos ré-cents de Manuel Valls auront étécertainement validés par les habi-tants de la petite bourgade nor-mande de Lessay, dans leCotentin. Cette commune de 2000habitants compte 3000 roms mal-faisants chez elle. Elle ne peutmême plus tenir sa foire qui existe

depuis plus de mille ans, puisquele vaste terrain de sept hectares,équipé en eau et en électricité, quisert à cela est occupé.

Pourtant, la foire millénaire dela Sainte-Croix de Lessay drainehabituellement 350 000 personnesen trois jours, des bouseux, des pé-cores, des français de souche uni-quement.. Aussi le 8 septembre,Le maire sans étiquette et la quasi-totalité du conseil municipal deLessay (Manche) décidèrent dedémissionner pour alerter les pou-voirs publics et se plaindre au pas-sage que la maison du maire etcelle du secrétaire de mairie ve-naient d’être cambriolées...

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Dans leurs chlamydesclaires, elles sontapparues comme despapillons à peinedégagés du cocon ;

ce fut une grande surprise en cetunivers jusqu’alors sans horizonoù les militants soucieux de leurpays et de son passé sentaient si

souvent l’absence d’une épauleféminine, non celle contre laquelleon s’épanche avant ou après lecombat mais celle qui au milieu ducombat serre la nôtre. Une vieilleformule gauchiste révélait bien laplace des partenaires sexuelsféminins dans la libération vis-à-vis du vieux monde : « Embrasse

ton amour sans lâcher ton fusil » ;les féministes, si pressées d’abolirtoute différence, n’ont, fidèles àcette doctrine, jamais demandé deprendre les armes à l’instar des filsd’Adam, bien conscientes desgaranties de sécurité que leur vautce respect naïf de leurs ennemispour leur maternité potentielle,

respect qui fonde une civilisation,respect antérieur au christianismemême et qui avait fourni le sujetd’un album des aventuresd’Astérix (Maestria). LesAntigone avaient compris que laguerre se trouvait commencéedepuis longtemps, que dans cetteguerre pour la sauvegarde de ladignité de l’être humain ellesétaient les mieux placées pourdonner une correction à l’avant-garde féministe.

Car cette avant-garde, celle quiprétend lutter pour l’émancipationde la femme, elle se révèle trèslogiquement la plus servileemployée d’un Grand Capital quine chérit rien autant que lamodernité - si l’on peut du moinsrésumer la modernité commeabolition progressive de toutetranscendance. On avait déjà vu lemagazine Elle surpasser Playboydans la pornographie de sescouvertures : il fallait biens’attendre à ce que les Femen,recrutées par George Soros dansde très performants réseaux deprostitution, offrent une imageparticulièrement dégradée de leursexe, celle qui encombrel’imagination des érotomanes, à lafois renonciation et exacerbationde la féminité dans l’impudeur,ostentation des caractéristiquesphysiques sur un mode hystérique,abandon de toute légèreté, de toutegrâce.

Il fallait opposer à cette imageune autre image et les Antigonel’ont créée : image hellène certesmais aussi gauloise commeEponine et chrétienne commeBlandine. Se débarrassant ducomplexe d’Orphée, les Antigonetournent la tête vers le passé, sûresde ne pas être transformées enstatue de sel pour avoir vouluimiter la vertu de leursgrand’mères. Image prolétarienneenfin, loin de la mièvreriebourgeoise et de la suffisancedroitarde, résistance de salon : onne peut les comparer qu’à l’Uniondes Jeunes Filles de France,organisation féminine du PCFdans les années 30-40. C’estseulement de ce côté qu’ellespeuvent voir un précédent, yprendre racine, commencer le récitde leur histoire : celle d’unefemme égale de l’homme en droitet semblable en âme, pour cetteguerre contre le libéralisme quinivelle par le bas pour obtenir desconsommateurs identiques.

Filles du «jeu» et femmes de demain, les Antigones sont les femmes que les racailles ne nousprendront pas. Elles sont le contraire de Cécile Bourgeon ! Tristan Levasseur nous retrace ici l’histoiretrès ancienne de ces jeunes filles que nous attendions depuis longtemps : les Antigones.

Société12

Nous sommes tous amoureux

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Dans le mouvement du Printemps Français, cesont elles qui resteront. Déjà parce que l’on estsûr qu’elles auront des enfants...

Société 13

Issu du royalisme politique de complot,le Lys Noir / Groupe Militaro-Décroissantforme une organisation plus spécifiquementbernanosienne et antimoderne qui édite leLys Noir, le Lys Rouge, Arsenal, et l’AFU(Action Française Universitaire) dans lecadre de son combat anthropologique ap-puyé sur «l’hyper France» au service de«l’Homme ancien», contre l’oligarchie.

L’organisation révolutionnaire du LysNoir est dirigée par une Direction politique(5 membres) et un Secrétariat général (5membres) formant ensemble le Comité Di-recteur du Lys Noir.

Dans le cadre de plusieurs fronts politiques circonstanciels, le Lys Noir lutte avant tout pour un programme en 13 points : 1 - La généralisation de l’agriculture biologique qui entrainera un«retour rural» massif et automatique vers un mode de vie frugal ;

2 - La relocalisation commerciale et la rupture avec la grande dis-tribution qui entrainera la création massive d’emplois indépendantsdans l’artisanat et le petit commerce de proximité ;

3 - La généralisation du transport électrique avec maintien provi-soire du nucléaire, en attendant impatiemment le solaire du Sahara ;

4 - La rupture avec l’économie de capitalisme financier par lecontrôle des banques et assurances, y compris mutuelles ; la cogestiondes grandes entreprises ; la libération fiscale de la petite et moyenneentreprise ; la succession en SCOP pour toutes les PME à la mort dufondateur ; et le rétablissement des barrières douanières aux frontièresd’un ensemble économique à vocation autonome ;

5 - La mise en place urgente d’un Plan anti-mutation de 21«contrôles sociétaux» majeurs :

Limitation drastique de la publicité ;Prohibition des jeux vidéos, sauf en club surveillé ;Prohibition du cinéma violent, notamment américain ;Interdiction du smartphone sous sa forme «prothèse multiple» ;Interdiction du marquage humain ;Interdiction du stockage de données en «cloud» et interdictiondes réseaux sociaux étrangers ;Interdiction de toute forme de manipulation génétique, notam-ment dans la procréation ;Fin du mariage gay et interdiction de la Gay pride;Fin de la télévision de divertissement vers une télévision didac-tique de service public ;Interdiction de l’information en boucle et de la presse people ;Prohibition des paris en ligne et des mégas jackpots ;Prohibition du RAP ;Nationalisation des radios privées au profit de Radio France ;Interdiction de la robotique et cntrôle des nanotechnologies ;Dévirtualisation des guichets de service ;Interdiction de toute forme d’immigration ;Interdiction du sport professionnel ;Fin de la mixité scolaire et généralisation de l’uniforme d’écolecontre la dictature des «marques» ;Interdiction de la pornographie sous toutes ses formes accessibles ;Interdiction de la vidéo-surveillance et des radars ;Prohibition de la traçabilité informatique et des fichiers échangés ;

6 - La limitation de la populations française à 50 millions d’habi-tants et la préservation de l’Homme ancien et de son milieu par laprotection des peuples premiers en Guyane, Mélanésie, Polynésie, eten Afrique francophone ; la protection navale des espèces océaniquesmenacées ; la création de zones-terroirs à culture régionale prioritaire;

7 - La création d’«unités démocratiques de base» fusionnant toutesles subdivisions locales antérieures dans des «Districts libres» peu-plés de plusieurs dizaines de milliers de citoyens ; et la constitution degouvernements régionaux aux limites respectant l’histoire ;

8 - La frugalisation du gouvernement et l’instauration du tirageau sort pour toutes les assemblées (de district, régionales ou natio-nale), sur des listes de citoyens jamais condamnés pénalement ;

9 - Le retour, dans le cadre d’une république royale, d’un princecapétien voué à la «défense des droits» en même temps qu’à un rôlede «chef d’Etat protocolaire» disposant du droit de grâce ;

10 - L’extension du régime religieux alsacien-lorrain à la France ;

11 - La dissolution du Crijf, du CRAN, du CFCM et des sociétéssecrêtes ; et l’interdiction de tous les réseaux sournois d’influence ;

12 - Constitution d’une «petite europe francophone» avec les étatsfontaliers de la France (Belgique, Luxembourg, Suisse, Monaco, An-dorre, et éventuellement Catalogne et Euskadie indépendantes) afind’exercer, à ce niveau, une salutaire autorité militaro-décroissante ;

13 - Adhésion au principe d’une Europe continentale et intégrationintermédiaire à un «Eurogroupe Latin» ; conservation d’une arméehautement technologique pour défendre la révolution décroissante.P

lateforme politique en treize points vers le retour de l’Homme ancien

Lys NoirGMD - 1er Groupe Militaro-Décroissant

x des antigones On pourra discuter sans cesse

les erreurs, les mensonges et lestrahisons de la directionstalinienne, l’essentiel est dereconnaître que la base du PCF,sincère, loyale, prête au sacrifice,renouvelant la geste millénaire duPeuple de France en faveur del’Egalité, a permis le retour desfemmes dans la Cité (l’ActionFrançaise n’avait pas eu le temps,avant 1914 de mener à bien cetteentreprise) dont-elles excluesdepuis la fin du XVIème siècle : leParti Social Français aurait pu,sans doute, profiter de cettelibération politique des femmes enarrachant les masses aux griffes dubolchevisme - et ce succèsannoncé a compté pour beaucoupdans la folle entrée en guerre le 3septembre 1939 : le centre-gauchepréféra détruire le pays que de voirla victoire des patriotes auxélections du printemps 1940 : ledroit de vote des femmes auraitalors été immédiatement voté parune Chambre intégralement PSFaprès la déconfiture du Frontpopulaire (lequel n’avait remportéla victoire en 1936 qu’en plagiantle programme social du lieutenant-colonel de La Rocque),condamnant la franc-maçonnerieanticatholique à ne jamaisretrouver le pouvoir. On comprendmieux dès lors pourquoi le titredes Communistes d’Aragon est àentendre au féminin et pourquoiAragon parle dans le dernier tomedu cycle du « Monde réel » duconflit de 39-40 comme de « laguerre des femmes ».

Le PCF de Buffet-Laurentpropose aujourd’hui en modèleClémentine Autain : les Antigone,qui ne vaincront qu’en assumanttoute l’Histoire des femmes deFrance, doivent aller plus loin etfaire mieux que DanielleCasanova, mieux que JeannetteVermeersch pour que ces dernièrene se retournent point dans leurtombe en voyant les actuelles têtesd’affiche de leur pauvre partiréduire l’internationalisme viril detous les exploités à la propagandelesbianiste. Non que les Antigoneveuillent inhumer leurs grandsfrères ; mais, refusant de choisirentre le destin de bacchante etcelui de prostituée - seul choix queleur propose le système libéral-capitaliste - elles veulent resterchastes sans devenir frigides ; nonqu’elles souhaitent rafraîchir lesardeurs de la tribu tribade en lesfessant sur la place publique ou -pire ! -organiser des hétéro-pride,non que les Antigone soient des

anti-gouines donc, mais ellesentendent que les activités de loisirse pratiquent une fois refermée laporte de la chambre à coucher. Ils’agira de liquider demain laséquelle Femen (encore que noscall-girls ukrainiennes semblentpressées depuis peu à se crêper lechignon jusqu’à ce que morts’ensuive) car on ne peut serésoudre à combattre sans fin despare-feu : la guerre opposera leshéritières de la Pucelle et & deJehannne Hachette, de Louise &de Rosa, d’Eva & Evita, Aïcha etAsma… à tous les monstres froidsde l’horreur libérale : les Thatcher,les Allbright, les Golda, lesLagarde, les Hillary, les Angela etles Condolezza… car ce sont cesdragons qui vous mènent, femmeset filles de nos peuples, à devenirdes marchandises comme lesautres.

Gardiennes du feu, reines dedemain, vous ne vous laisserezjamais réifier ! Seconde moitié duciel, partez à l’assaut de l’Olympeoligarchique ! une pour toutes,toutes pour une ! Les hommes quine vous attendaient pas - les plusnombreux, vont rejoindre alors lespostes du péril !

Alors que les ni pull ni chemisesont changé de trottoir sans changerde métier, ces bretonnes dontparlera Jean-Marie Le Pen dansses mémoires à paraître, sansentrer dans les ordres ont gardéleur foi celtique, armoricainemême pour le fiancé tombé aufront sans entrer dans les ordresparce qu’elles ne veulent pasdevenir épouses du Christ. Lemariage est dissous par la mort :pas les fiançailles

Non, elles savent, les Antigone,que la sainte Eglise catholique etromaine, si elle expédie lespropagandistes sodomites aubûcher, trouve toujours pourrafraîchir les ardeurs de la tributribade.

Tristan Levasseur

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La fachosphère serévolte. Elle s'indigne.La droite aussis'indigne d'ailleurs. Lagauche républicaine,

laïque et maçonnique tout autant.De jeunes Français sont en Syriepour combattre aux côtés desrebelles islamistes. Certains sontissus de l'immigrationmaghrébine, d'autres sont desFrançais de souche. Les uns onttrouvé dans l'islamisme le moyende renouer avec leurs traditionsancestrales. Les autres se sontconvertis pour fuir un mondeoccidental féminisé et lâche, etpour embrasser un idéalcaricatural de virilité.

On ne sait pas combien ils sont.Deux cent vingt selon france-info,cinquante selon Le Figaro. Lespolitiques, les médias, lesblogueurs s'inquiètent gravementde l'engagement de ces jeunesFrançais dans le djihad contre lerégime syrien de Bachar Al-Assad, président qui par ailleursdevrait être poussé vers la sortiepar une intervention arméeoccidentale. Nous préférons ne pasrelever là une contradiction.

UNE éCHAPPATOIRE AUMALAISE MODERNE

L'engagement de ces jeunesFrançais dans les rangs islamistesserait un révélateur de l'échec del'intégration des immigrés, unrévélateur de la montée del'islamisme radical et de la montéedu communautarisme. Enévoquant le sort tragique de deuxde ces combattants d'Allah, deuxdemi-frères, Nicolas et Jean-Daniel, france-info précisesobrement « [qu'ils] ne sesentaient pas bien dans la sociétéfrançaise ». Sont-ce nous quiallons leur en vouloir ?

Qu'est-ce que la société peutleur offrir, à ces jeunesbanlieusards paumés ? Desallocations, le trafic de drogue, dela délinquance, du porno, du rap,de l'abandon, de la déception, unOccident lâche. Rien. Et pour seulcombat, l'antiracisme, la luttecontre l'islamophobie, contrel'islamisme radical, contrel'antisémitisme et contre le Frontnational. Vous leur en voulez vous,d'aller chercher en Syrie unhonneur que la France ne leuroffre plus depuis longtemps ?

UN ENGAGEMENTRADICAL ROMANTIQUE

Ce djihad est une réaction bienmaladroite mais si compréhensible

d'une jeunesse désespérée par cemonde moderne et dans le mêmetemps d'une jeunessecomplètement fascinée par unmonde musulman composé deforce, de combat ancien d'unsoldat qui se bat pour son Dieu.

Vraiment, ceux qui les jugentsont injustes. L'engagementradical de ces islamistes françaisest une saine réaction, une claquede courage à ce monde décadentdans lequel nous sommes plongés.C'est une volonté toute romantiqued'engagement dans monde chiant.Certes, le romantisme n'est pasnotre truc, puisque nous sommesmaurrassiens, mais ce djihad debanlieusards est un cri dedésespoir contre la modernité.

Là où réside le véritable dramede cette frange de la jeunesse, cen'est pas dans son engagementromantique au service d'une causeradicale qui lui est chère, maisdans cette cause elle-même. Lamanipulation dont ils sontvictimes nous fait de la peine. Quine voit pas que l'armée syriennelibre autour de laquelle gravitentces djihadistes sert à déstabiliser leMoyen-Orient et les ennemis del'axe atlantico-sioniste ?L'engagement est louable, mais safinalité est futile, c'est l'esprit decet engagement qui doit inspirer lajeunesse de France ramollie.

UN MODèLE INSPIRANTCar pendant ce temps, que font

les catholiques de France ? Ilsveillent, c'est bien, c'est beau.Mais certains d'entre eux -les plusmodérés du mouvement- neveillent-ils pas la fin de la Francechrétienne comme on veille unmort ? Plutôt que de cracher surles djihadistes convertis desbanlieues qui ont abandonné lepeu qu'ils avaient ici -dans cemonde moderne dégoûtant- pourpartir à l'aventure romantique d'uncombat total, ces catholiquestièdes feraient mieux de s'eninspirer. L'engagement radical àl'heure du combat anthropologiqueque nous devons mener, à défautd'être un modèle, doit être unesource d'inspiration.

Nous ne prendrons pas laresponsabilité d'un appel à lacroisade en Syrie (ce serait aupape François de le faire). Si desjeunes Français catholiques en mald'aventure souhaitent fuir la réalitémoderne déprimante de notre payset partir venir en aide auxmalheureux chrétiens d'Orient,bien leur en prenne, et nous lessoutiendrons dans nos cœurs, nos

prières et nos colonnes. Mais pourles autres, nous vous enjoignons :inspirez-vous de cet espritromantique de résistance, et partezà la reconquête de votre pays.

Le mouvement a fortheureusement perdu sa part deridicule, avec le départ de FrigideBarjot. Il est grand temps derompre avec son attitude bobo etsympa. L'engagement radical doitinspirer cette jeunesse veilleuse etles opposants à la dénaturation dumariage. Cet engagement radicalsignifie entre autresl'élargissement du champ d'action,pour dépasser ce mariage gay, quicommence sérieusement à lasserles Français vers une contestationbeaucoup plus générale de lapolitique du gouvernement, touten discréditant l'oppositionrépublicaine.

A défaut de repartir réellementet physiquement en croisade, les

catholiques de France doiventretirer de leurs ennemis djihadistesl'âme des croisés. Il serait vain departir chercher à l'étranger uncombat qu'il est urgent de menerchez nous. Et face à un mondemoderne toujours plus décadent, ilva falloir presser le pas, et passerà la vitesse supérieure. Nous ledisons gentiment aux catholiquesde France (et à tous les gens debonne volonté au passage) :bougez-vous, radicalisez-vous, etpour reprendre cette phrase quevous sortez tout le temps, nelâchez rien.

Alors, non, les djihadistesfrançais ne sont pas matière àscandale, ils sont même plutôt unesorte d'avant-garde dans l'âmepour la jeunesse catholique deFrance!

Rémi LEFEBVRE(Directeur politique adjoint

du Lys Noir)

Et si l’engagement des djiadistes français en Syrie n’était qu’une claque de courage donnée à cemonde décadent et chiant qu’ils vivent chez nous... en même temps que nous et contre nous...

Etranger14

Où sont nos djiadistes chrétiens ?

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Chers amis, chers lecteurs,

Parce que nous lançons AFU, untabloïd étudiant gratuit et heb-domadaire, parce que le Lys NOIR tabloïd paraîtra pro-chainement en kiosque sous laforme d’un bimensuel doctri-nal thématique... nous devions,nous devrions, suspendre laparution de ce webdomadaire,ce mini Lys noir auquel nousdevons tant...

Mais c’est trop cruel. Alors nous maintenons cet effort-là aussi... Mais acceptezau moins que l’on en revienneà 16 pages... On ne peut décem-ment faire davantage !

Lys Noir 15

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sortie d’AFUNotre tabloïd étudiant gratuit

le 1er octobre